Act'Uneal n°17

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Dossier Assemblée Générale 10 - 11 A la rencontre de... Eric DECODTS Philippe DENUNCQ Production végétale Unéal : un bouquet pour la biodiversité ! 17 > N° 17 < FÉVRIER 2010 Pages 12 - 13 14 - 15 Des investissements dans les filières pour transformer vos céréales Des investissements dans les filières pour transformer vos céréales

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Journal des adhérents - Février 2010

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Page 1: Act'Uneal n°17

Dossier

AssembléeGénérale

10 - 11

A la rencontre de...

EricDECODTSPhilippe DENUNCQ

Production végétale

Unéal : un bouquet pour la biodiversité !

17

> N° 17 < FÉVRIER 2010

Pages 12 - 13

14 - 15

Des investissementsdans les filières pour transformervos céréales

Des investissementsdans les filières pour transformervos céréales

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2 - 3 Actualités• EVPP - Pour le respect

de l’environnement• Bruno Le Maire en visite

dans le Pas-de-Calais• Evolution du Contrat Coopérateur

4 - 5 Région• Assemblées de Sections

Le projet d’entreprise se concrétise Décentralisation Synergie GroupePartenariats coopératifs

• Nouveau laboratoire à Achiet-Le Grand La 1ère tranche des travaux est terminéesur le site d’Achiet

• Bienvenue aux nouveaux responsablesadministratifs Région

6 - 7 Filières etmarchés

• Marchés de céréales : quelles perspectives pour 2010 ?

• Nouvel essor pour l’activité porc- Retour gagnant pour Suidéal- La Collégiale

8 - 9 Règlementation• Quelques infos sur le Certiphyto

10 à 13 Dossier• Assemblée Générale• Les filières : une logique indispensable

à la mise en marché des productionsrégionales

14 - 15 A la rencontrede…

• Eric Decodts et Philippe Denuncq ontrejoint le Conseil d’administration

16 - 17 Production végétale

• Anticiper à la parcelle, c’est prendreune longueur d’avance

• Unéal : un bouquet pour la biodiversité !• Des mesures pour aider notre agriculture

18 - 19 Productionanimale

• Attention au départ……Une campagne laitière réussiecommence dès la mise à l’herbe

• Découvrez notre nouvelle gamme originale - Les cubes Deltavit, une exclusivité Unéal

20 Groupe• Champ Libre

Ouverture du Magasin Vert de Beauvais• CASA Service Machine

Portes Ouvertes

ActualitésSo

mmaire

Act’unéal est édité par Unéal 1, rue Marcel Leblanc - BP 5015962054 St-Laurent-Blangy cedex

Tél. 03 21 23 74 74 - Fax 03 21 23 96 [email protected]

Directeur de la publication :Louis GuillemantRédacteur en chef : Bernard BulcourtRédaction : Guy Lemoine - Fanny PersynPhotos : Coopérative UnéalConception - mise en page : Total Respect Communication - 06 86 05 28 85Coordination : Christian Brémilts Communication - 03 20 14 01 49Imprimeur : imprimerie SenseyTirage : 9 500 exemplaires

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Depuis maintenant 10 ans la coopérativeUnéal suit les évolutions de la réglemen-tation des déchets issus des activités agri-

coles. Avec les objectifs fixés par le Grenelle et lesnouvelles directives issues de la PAC, ces obliga-tions tendent à devenir de plus en plus fortes. LesEVPP - Emballages Vides de produits phytosani-taires – sont considérés comme déchets dange-reux et soumis à surveillance par l’organisme decontrôle Adivalor. Cette structure privée définitles règles de collecte et prend en charge la destruc-tion des déchets phytosanitaires sur le plan national.

UNE RESPONSABILITÉ PARTAGÉECréée à l’initiative de l’Union des Industries de laProtection des Plantes (UIPP), la filière Adivalorest un exemple sur le plan européen puisque seulela France dispose d’une telle organisation dans larécupération des déchets d’agro fournitures. Lefonctionnement de la filière est basé sur le prin-cipe de responsabilité partagée entre les indus-triels, les distributeurs et les utilisateurs qui sontprincipalement des agriculteurs.Bénéficiant de l’appui des Chambresd’Agriculture, le système a été déployé sur toutle territoire et concerne donc l’ensemble desacteurs du marché. Dans un premier temps, lesindustriels et fabricants qui financent, par uneéco-contribution, la récupération et le traitementdes déchets mis en place par Adivalor ; puis,les distributeurs, coopératives et négociants quiorganisent le travail de collecte, l’entreposagedes déchets sur des centres de regroupements ;pour finir, les utilisateurs qui ont en charge lapréparation des conditionnements usagés et ledépôt dans les centres collecteurs selon le plan-ning fixé par les distributeurs.

DESTRUCTION ET VALORISATION DES DÉCHETS

Les produits mis en marché par les fabricants quicontribuent à la valorisation des déchets portentle logo Adivalor. Si pour les utilisateurs, certainesactions sont nécessaires comme le rinçage desbidons sous peine de refus à la livraison ou lestockage des bouchons dans une sache spéci-fique, la démarche du traitement des EVPP apportede vrais avantages. D’une part, elle permet de bénéficier d’une parfaitetraçabilité et de justifier de la fin de vie des déchets.En effet, à chaque dépôt auprès d’un centre collec-teur, un bordereau de suivi des déchets industrielsest remis à l’utilisateur. D’autre part, la démarchepermet aussi d’être en conformité avec la régle-mentation et de participer aux démarches deprogrès mises en place par la profession commeles bonnes pratiques de démarches agricoles, lescertifications ou encore le cahier des charges deproduction. Pour finir, la destruction par incinéra-tion ou la valorisation des EVPP sont des vérita-bles plus pour l’environnement. A titre d’exemple,la combustion d’un bidon de 5 litres permet l’ali-mentation en énergie d’une ampoule de 60 Wattpendant 8 heures. Si l’incinération est un moyende destruction, aujourd’hui, la majorité des déchetsEVPP est valorisée. En effet, pour 8 bidons de5 litres recyclés, c’est 1 litre de pétrole qui est ainsiéconomisé. Ceci offre donc la possibilité de fabri-quer d’autres objets plastiques comme des gainesde câbles à destination des métiers du bâtiment. La coopérative Unéal invite d’ores et déjà tous lesutilisateurs de produits phytosanitaires à préparerla prochaine collecte qui aura lieu les 4 et 6 mai.Pour connaître les centres de collectes, rendez-vous sur : www.uneal.coop

EVPP - Pour le respect de l’environnement

Le rinçage : indispensable pour un valorisation réussie

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Préparonsnous auxfuturs défis.

Si nous ne connaissonspas avec précision, ni ledispositif de la PAC 2013ni la réglementationenvironnementale desprochaines décades,nous sommes au moins sensibilisés auxtendances lourdes.

La part des aides directes va baisser. Pourmaintenir le résultat de leur exploitation, lesagriculteurs devront alléger leurs charges fixeset améliorer leurs marges de production, tout enrespectant les normes inspirées par ledéveloppement durable.

La coopérative a donc un rôle déterminant pouraider les adhérents dans cette démarche.

Par ailleurs, pour soutenir l’agriculture,des opportunités de diversification et dedéveloppement d'activités nouvelles serontproposées. Au niveau national, les initiativesvisant la mise en valeur et la dynamisationdes territoires ruraux vont être encouragéeset accompagnées financièrement.

Le modèle économique et social agricole actuelva donc connaitre une profonde remise en cause.Celle-ci implique que, tous, nous nous adaptionsaux nouvelles donnes de nos métiers agricolesen pleine mutation.

Ces modifications constituent pour chacun denous des défis futurs qui seront à la foisindividuels et collectifs.

Individuels car pour chacun d’entre nous, notremanière de voir et de faire est appelée à changer.

Collectifs car pour toujours mieux accompagnerses adhérents, la raison d’être de la coopérativeet ses missions sont amenés à évoluer.

Nous nous y préparons d’ores et déjà et sommesattachés à faire mentir la règle selon laquelle lacoopérative est victime de sa taille et de son poids.Au contraire, Unéal apprend chaque jour à devenirune entreprise efficiente, réactive et flexible pourensemble relever ces futurs défis.

Louis GuillemantDirecteur Général

EDITORIAL

Invité par l’interprofession porcine, Bruno Le Maire,Ministre de l’Agriculture s’est rendu le 19 novembredernier sur l’exploitation de Monsieur Jean-François

Blondiaux, administrateur Suidéal et producteurporcin, à Robecq. Après la visite d’élevage, les produc-teurs présents ont pu débattre avec le Ministre surde nombreux sujets qui inquiètent aujourd’hui lafilière porcine : loi de modernisation agricole,contraintes réglementaires et administratives, marges,concurrence européenne… Bruno Le Maire a déclaré que, dans le contexteéconomique actuel, les élus et députés ont désor-mais appréhendé l’importance stratégique del’agriculture pour le pays. Selon lui, la régulation dela production est une priorité et un passage obligé

qui permettra de stabiliser les prix et les revenus. Ence qui concerne les charges liées aux exigences envi-ronnementales, Bruno Le Maire a précisé qu’il veil-lera à ce qu’elles soient supportables sur le planfinancier pour l’ensemble de la production. Parailleurs et dans le cadre de la Loi de ModernisationAgricole, l’observatoire des marges pourra disposerd’un pouvoir législatif afin de procéder à une meil-leure redistribution de la valeur ajoutée auprès desproducteurs. Bruno Le Maire a également indiquéle souhait, en collaboration avec les Ministres del’Agriculture européens, d’une mise en place d’unepolitique agricole commune visant à l’avenir à régulerles productions et lisser les prix. A suivre…

Ce dossier a été élaboré aucours de l’année 2009.Proposé et validé par les

commissions Approvisionnementset Céréales puis par le Conseild’Administration courant décembre, le nouveauContrat Coopérateur est effectif depuis le 1er janvier.“L’idée de départ était de simplifier la démarche”explique Arnaud Heusse, Responsable Admi -nistration Achat et Vente Productions Végétales,“D’une part donner moins de papiers à remplir etplus de souplesse aux adhérents engagés et d’autrepart aider les technico-commerciaux dans lesdémarches administratives. Ils peuvent ainsi proposertoutes nos offres en un seul et même contrat etdorénavant, tout peut être géré en une seule visite.C’est un gain de temps pour tous.”Alors qu’avant il existait 2 types de contrats, unpour les approvisionnements et un pour les céréales,sans interaction possible, aujourd’hui, les engage-ments adhérents sont regroupés sur un seul docu-ment. Il n’est pas obligatoire pour l’adhérent de sepositionner sur ces engagements approvisionne-ments et céréales en même temps. Bien aucontraire, ce contrat offre davantage de souplesse.

Si avant les engagements approvi-sionnements devaient être réalisésdu 1er juin au 31 octobre et ceuxdes céréales du 1er janvier au 31mars, aujourd’hui les adhérents ont

la possibilité de revenir sur leurs décisions appro-visionnements et céréales dans un ordre croissantd’engagement du 1er juin au 31 mars sans inter-ruption. Le contrat est entièrement informatisé surl’interface Unéal Tec, il est édité par le technicocommercial lors de sa visite pour signature et validédès réception du document signé. Les adhérentsrecevront la confirmation de leurs engagementsdès le 1er avril. Ce nouveau modèle de contrat offre égalementdes nouveautés en terme de remises puisque lesengagements pris au niveau des approvisionne-ments et des céréales sont désormais liés. Une modi-fication a également été apportée aux remises surles engrais classiques et semences certifiées qui nesont plus calculées en pourcentage du chiffre d’af-faires mais en euro/tonne. Les engagements sur lesmodes de commercialisation céréales en prix fermeou prix de campagne restent, quant à eux, modi-fiables jusqu’à la fin de la période de souscription.

Bruno Le Maire en visite dans le Pas-de-Calais

Evolution du Contrat Coopérateur

Bruno Le Maire, invité à goûter la production de la région

Dans le cadre du projet d’entreprise et du souhait de simplification des documentsadministratifs, un groupe de travail composé d’adhérents, d’élus et de salariés siègeet terrain de la coopérative Unéal a mis en place un nouveau modèle de ContratCoopérateur. Ce contrat est proposé aux agriculteurs depuis le début d’année.

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Région

LA DÉCENTRALISATION EN MARCHE

Dans le cadre du projet d’entreprise2008/2013, la décentralisation était un pointclé pour une proximité et une réactivité accruedans les régions. L’organisation des régions estaujourd’hui opérationnelle avec des Directeursde Région disposant d’une autonomie accrueen concertation avec leur conseil de région(notamment sur les investissements…). Ilsbénéficient d’une hiérarchie transversale avecles Directeurs opérationnels (Productionanimale, Végétale, Collecte) et participent auComité de direction opérationnel (orientationstratégique de la Coopérative). Ils disposentdu pouvoir de décision pour tout ce quiconcerne la gestion et le fonctionnement dela Région (organisation, règlement desdisfonctionnements…).Concrètement, les Directeurs de régionaniment l’équipe régionale et sont le lien entrele terrain et le siège. Ils ont la responsabilitédu compte d’exploitation de leur Région avecdes objectifs de résultat et de performance et

établissent un prévisionnel sur 3 ans (investis-sements, budget), sur le fonctionnement etl’évolution de la Région. Ils rendent compteau Conseil de Région et à la Direction Généraledes activités et du résultat et de la contribu-tion de sa région dans la coopérative.

Lors de la deuxième partie, le PrésidentBertrand Hernu et Louis Guillemant, DirecteurGénéral ont développé 2 thèmes sur le Groupeet le partenariat Coopératif régional.

LA SYNERGIE GROUPELa présentation des principales filiales du GroupeUnéal a été appréciée par les adhérents présentsqui ont pris conscience de la diversité du Groupeet de sa force. La coopérative et toutes lessociétés du groupe amènent un poids dans l’or-ganisation des filières sur les métiers de base.Sa surface financière et sa taille économiquecontribuent à renforcer la capacité d’investisse-ment. Certaines charges de structure sont ainsimutualisées avec les différentes filiales. La contri-bution de chaque filiale au résultat du Groupeet le retour à la coopérative ont démontré l’in-térêt stratégique de la diversification au seind’Unéal qui se traduit par un retour de divi-dendes aux adhérents.

LES PARTENARIATS COOPÉRATIFSBertrand Hernu et Louis Guillemant ont égale-ment fait le point sur les partenariats coopé-ratifs régionaux existants et les alliances encours. Dans le cadre du projet d’entreprise, lavolonté est de développer ces partenariatscoopératifs régionaux pour renforcer nosactions, optimiser nos outils, réduire nos

charges, sécuriser et valoriser nos débouchés. Ils ont rappelé l’importance de ces partena-riats coopératifs qui ont permis à laCoopérative Unéal avec ses partenaires d’ac-céder à certaines filières comme le malt, l’ami-donnerie, l’alcool de bouche et l’éthanol. Lepartenariat s’exprime aussi dans les achatsd’agrofournitures, au sein de la centraled’achat SICAPA. Ensemble, ils bénéficient d’uneforce supplémentaire face aux fournisseurs etaméliorent la performance d’achat et l’accèsaux innovations.

Deux dossiers d’alliance en cours ont étéprésentés aux adhérents. Tout d’abord, la création de CÉRÉMIS, quiregroupera GRAINEUROP, la filiale Unéal decommercialisation de céréales, avec THEMISgrain (regroupant les coopératives de Synergis,Axion et Cerena). La création d’une plate-forme commune de commercialisation decéréales avec un volume de 3,5 à 4 millionsde tonnes a pour objectif d’être aux servicesdes sociétaires apporteurs et de nos clientsindustriels et exportateurs mais aussi deregrouper et acquérir des compétences.Ensuite, l’alliance de Champ Libre, filiale jardi-nerie du Groupe Unéal avec Jardins Pays deFrance (Jardineries du Groupe Synergis) vaconstituer un réseau de 88 magasins allant despistes de Roissy à Dunkerque. L’intérêt straté-gique de cette alliance est d’avoir un mana-gement commun des 2 réseaux de jardineries,une mise en commun des achats et depermettre une baisse des charges fixes. .L’approvisionnement se fera à partir de la plate-forme Vertdis basée près d’Arras.

A travers la présentation du groupe, les adhérents présentsont pris conscience de la diversité de ses activités

La première partie statutaire était consa-crée à la présentation des activités desrégions et de la coopérative. Les tech-nico-commerciaux productions végétaleset animales ont exposé les actions misesen place par la coopérative pour limiterles effets de la conjoncture difficile quesubissent les adhérents. Les directeursde Région ont expliqué aux adhérentsla démarche de décentralisation qui semet en place dans le cadre du projetd’entreprise.

Bouin-Plumoison

Rivière

Valhuon

Assemblées de Sections

Le projet d’entreprise se concrétise Décentralisation Synergie GroupePartenariats coopératifs

Bertrand Hernu etLouis Guillemant ont

abordé les axes detravail sur les partenariats

coopératifs régionaux

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Bienvenue aux nouveaux Responsables Administratifs Région

Dans le cadre du projet d’entreprise de la volonté de décentralisation, lesrégions ont accueilli depuis le 1er octobre leurs nouveaux responsables admi-nistratifs. Ils sont l’interface entre le terrain et les services du siège. Ils aidentles Directeurs de Région et leurs collaborateurs dans les différentes démar-ches administratives en région et apportent les solutions et réponses appro-priées aux questions et demandes des adhérents de la coopérative.

Antoine Legry“Je suis arrivé à la Coopérative en 1987 sur le centre de Vitry-en-Artois. En 2005,j’ai intégré le centre téléphonique UTS au siège de Saint Laurent Blangy où j’étais encontact quotidiennement avec les adhérents et je répondais au mieux aux diversesquestions qu’ils pouvaient se poser sur leurs commandes, leur facturation... Depuisle 1er octobre 2009, j’ai intégré le centre de Marquion en tant que responsable admi-nistratif. Ma mission est d’aider Nicolas Foissey, Directeur de Région, dans les diffé-

rentes tâches administratives et d’être à la disposition et à l’écoute des adhérents.”

Jacky Varlet“J’ai commencé en 1986 à l’usine d’Aire-sur-la-Lys au niveau des service admi-nistratif pour l’approvisionnement des matières premières. Il y a 2 ans j’ai intégréla Station d’Achiet et depuis la fin d’année j’ai saisi l’opportunité de rejoindre larégion Haupalys pour le poste de responsable administratif à Herbelles au côtede Thibaut Trancard. C’est un nouveau métier, il y a tout à créer. C’est un beau

challenge et une très bonne chose pour la relation avec les adhérents. Cette proximité, c’estun peu comme un retour aux sources. On gagne en relation humaine et en transparence.”

Jean-Jacques Lefebvre“J’ai intégré la coopérative en 1990. Depuis, j’ai travaillé au contact directdes adhérents en traitant différents dossiers de la relation adhérent, descomptes, des contentieux, de la facturation, du recouvrement. Je suisarrivé depuis le mois d’octobre sur la région Artois-Somme et monparcours m’aide aujourd’hui pour ma nouvelle fonction de responsableadministratif. Nous sommes désormais les interlocuteurs privilégiés des

agriculteurs et nous aidons à la bonne gestion de la région en collaboration étroite avecChristophe Hamez et Jérémy Mignotte. Les adhérents ne doivent pas hésiter à nouscontacter. Nous tacherons de leur apporter une réponse appropriée.”

Bernadette Pombourg“Je suis dans le monde coopératif depuis 1977. Du standard à la prisede commande, en passant par l’informatique et la comptabilité…j’aiévolué au fil des années. Depuis 1992, j’ai travaillé dans des servicesrelation et comptes adhérents. Je suis aujourd’hui responsable admi-nistrative de la région O.C.A Ternoise sous la Direction de Joël Ratel.Nous croyons beaucoup en ce projet de décentralisation et nous nous

tenons à la disposition des adhérents à qui nous offrons une plus grande disponibi-lité et réactivité.”

Nouveau laboratoire à Achiet-Le-Grand La 1ère tranche des travaux est terminée sur le site d’Achiet L es améliorations apportées au labora-

toire sont liées en grande partie auxvolontés du projet d’entreprise. Pour

une plus grande rationalisation des postes, il

jouxte désormais la station de semences. Leséquipes d’Alexandre Fortis, en charge dulaboratoire et d’Etienne Regost, responsable

de la station pourront à présent travailler enétroite collaboration.Ce nouvel outil accueilletout le matériel d’analyse technologique decéréales en complément du laboratoire baséà Aire-sur-la Lys qui, quant à lui, réalise lesanalyses chimiques des céréales qui transi-tent par la coopérative. Le nouveau local permet de réunir le maté-riel d’analyse en un seul et même lieu et pourraaccueillir la douzaine de saisonniers dédiés autravail d’analyse lors de la moisson. “Les deux dernières années ont été très déli-cates en mycotoxines” rappelle AlexandreFortis, Responsable Analyses Céréales &Métrologie. “Il est important pour une struc-ture comme Unéal de disposer des outilsadéquats pour comprendre et prendre encompte ces problèmes de qualité.”Le travail du laboratoire est indispensable pour

l’accession aux débouchés et la commerciali-sation des productions. Il réalise des analysesqualitatives céréales pré et post moisson, desanalyses annuelles de suivi d’expédition ou destockage en ferme. Il procède également ausuivi de conservation des lots stockés dans lessilos et à la préparation des échantillons cellulesvers les laboratoires extérieurs et les clients.Le laboratoire dispose d’un matériel permet-tant de réaliser de nombreux tests comme lePS, l’humidité, les protéines, la calibrage, letaux de germination, l’Hagberg… Il réalisedes milliers d’analyses chaque année dont25 000 à 30 000 durant la moisson. En plusd’être une aide directe pour les silos et lacommercialisation, cette nouvelle structurepermettra de gagner en rapidité et fiabilitépour le paiement des céréales en fonctiondes qualités livrées.

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àQuels bilans pouvons-nousfaire sur les fondamentaux ?

Concernant les fondamentaux, les premièresdonnées pour la récolte 2010 publiées par leConseil international des céréales (CIC), findécembre, laissent entrevoir une baisse de laproduction mondiale en blé. Il faut notammentprendre en compte les conditions climatiqueshivernales en Europe Centrale qui peuventprovoquer des baisses de rendements. Aaujourd’hui (10/01/2010, ndlr), nous connais-sons une vague de froid significative en Europe,avec, dans la plupart des cas, une protectionneigeuse suffisante.Cette annonce du CIC ne doit pas nous faire

oublier le fait que nous sommes loin desrécoltes. Selon les estimations France Agrimerde novembre 2009, les surfaces semées cethiver sont supérieures à l’an dernier et en parti-culier en France avec une augmentation de 3%.A titre d’information, la région Nord Pas deCalais fait état d’un prévisionnel de surface enblé à la hausse de 2.5 %. L’hiver n’est pasterminé, les récoltes ne sont pas encore dansles remorques ni dans les silos !

Ce qui reste fondamental est le niveau attendudes stocks de blé au niveau mondial au 30 juin2010 à plus de 190 millions de tonnes soitquasiment 70 millions de tonnes de plus qu’au30 juin 2008 ! Il faut également suivre de près les évolutions ducomplexe maïs. Les stocks sont plus tendus auniveau mondial et la collecte aux Etats-Unisaccuse un net retard. Si le bilan céréalier mondialest excédentaire pour 2009/2010, le bilan maïsest, quant à lui, déficitaire avec un stock final enbaisse de 3%. Ceci va évidemment engendrerune pression sur les cours du maïs dont la trans-formation en éthanol a une tendance haussière.

àPour l’année à venir,pouvons-nous compter surune hausse durable des coursdes matières premières ?

Concernant l’aspect financier, les cotations2009 sont aujourd’hui supérieures au niveaules plus bas connus en septembre. Elles sontaujourd’hui soutenues par l’ensemble de lasphère économique.

àC’est-à dire ?C’est-à dire qu’il faut prendre en compteplusieurs facteurs indépendants mais qui restentfortement liés comme la parité euro/dollar, lecours du pétrole, les cours du Chicago Board ofTrade (CBOT) où se négocient les marchés desproduits agricoles ou encore les évolutions descotations boursières de façon plus générale.

Même si nous sommes conscients que cesniveaux ne sont pas satisfaisants en termesde rentabilité pour les producteurs, ils sontsupérieurs à ce qu’il est logique d’attendred’un point de vue fondamental. Même avecles meilleures grilles de lecture, il est très diffi-cile d’appréhender les marchés, voire impos-sible d’affirmer comment vont évoluer lescotations sur les mois à venir.

àPeut-on espérer un meilleuréquilibre de l’offre et de lademande sur le marché descéréales et oléo protéagineux ?

En effet, une des issues positives pour lescours des matières premières réside dans unmeilleur équilibre de l’offre et de la demandeau niveau européen et mondial. Noussommes sur un marché ou durablement lesbesoins, c’est-à dire, la consommation, esten hausse.C’est un élément essentiel pour l’avenir, etpour l’évolution des prix des céréales et autresmatières premières agricoles. Aussi, un réelproblème de disponibilité qui serait dû, parexemple, à des conditions climatiques parti-culières, peut nous confronter à une volati-lité accrue sur les marchés.

à Une vision positive pour l’avenir ?Si on en croit ce que disent les médias depuisle sommet de Copenhague et les démogra-phes – science qui reste la plus fiable en termede prévisions – il faudra nourrir 9 milliardsd’êtres humains d’ici 2050 ! Les producteursde céréales et d’oléo protéagineux auront doncla possibilité de trouver preneurs même si celane nous dit pas si la rentabilité sera automa-tiquement au rendez vous. Dans les années à venir, par contre, il y a uneforte probabilité pour que les bilans des produc-tions se tendent, amenant ainsi un équilibreplus fragile entre l’offre et la demandemondiale.

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Filières et marchés

Marchés de céréales : quelles perspectives pour 2010 ? Christian

Cordonnier

Nous avons tourné la pagede 2009 qui a été marquéepar des rendements jamaisvus, une chute des prixhistorique, le tout dans unenvironnement perturbésur fond de crise...

Comme en chaque débutd’année, voici l’heure deformuler nos vœux. Quepouvons-nous alorssouhaiter pour cettenouvelle année 2010 sur lesmarchés des céréales ?Interview de ChristianCordonnier, Directeur deGraineurop.

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Suidéal, qui a réintégré la coopérative Unéal,a réuni ses producteurs au cours de sonassemblée générale qui a eu lieu le 8décembre dernier à Tincques. L’occasion defaire le point sur l’exercice passé et deprésenter les axes de travail pour celui à venir.

à Equilibre et perspectives d’avenirLe groupement Suidéal a confirmé son retourcomme filière de la coopérative Unéal. Lorsde l’assemblée générale, tous les éleveurs ontsuivi les propositions soumises par Suidéal quipoursuit son développement. De nouveauxéleveurs ont rejoint le groupement au coursde l’année dernière. Leur arrivée a permis de

maintenir l’activité et de présenter des résul-tats à l’équilibre.

L’Assemblée générale a également été l’occasiond’échanger avec les producteurs et de leur offrirdes pistes de réflexion sur l’avenir de la filièreporcine. Christine Roguet, ingénieur de l’IFIP –Institut du porc - a présenté les perspectives d’évo-lution des modèles d’élevage abordant la renta-bilité des grandes porcheries, la maîtrise tech-nique et sanitaire ainsi que le rapatriement del’engraissement à façon pour les naisseurs-engrais-seurs. Elle a également développé le sujet de lasophistication des moyens de production enterme de bâtiments et équipements pour gagneren productivité et veiller au respect de l’environ-nement et au bien-être des porcs. ChristineRoguet a ensuite échangé avec les producteursprésents sur la complémentarité entre élevage etculture ainsi que l’intérêt de l’externalisation dunaissage en maternité collective.

Après une analyse sur les difficultés vécues parla filière porcine et sur les cours du marché du

porc, Monsieur Dusannier, Président de Suidéal,a rappelé les priorités “Si nous sommes satis-faits de l’équilibre des comptes présentés, il nousest indispensable de chercher et de trouver denouvelles pistes d’avenir pour le groupement.”

àÇa repart avec BigardToujours dans une optique de développementet suite à une révision à la hausse des condi-tions commerciales en faveur du groupement,Suidéal a renforcé les échanges avec la sociétéBigard et son abattoir de Saint-Pol. Le nombrede porcs livrés est donc en nette augmentationauprès de ce débouché. Bigard est dorénavantun des principaux clients du groupement.

àAssurer le transport des porcs Prostock, filiale de transport du Groupe Unéaldispose à ce jour de 4 porteurs bétaillères. Dansles prochaines semaines, Suidéal disposera d’unnouveau camion pour assurer le transport des bêteset les livraisons auprès des clients du groupement.Des réflexions sont en cours afin d’optimiser, encoreplus, cette fonction stratégique pour Suidéal.

La Collégiale a participé au Salon “Terroirs,Vins et Saveurs” qui s’est déroulé du 20 au22 novembre 2009 à Artois Expo à Arras. Ce salon,organisé pour la 8ème année consécutive, estdevenu au fil des éditions un rendez-vousgastronomique incontournable dans la région.Les exposants du Nord Pas de Calais avaientété mis en valeur sur un espace délimitéde 2 000 m2 avec un effort tout particulierpour les sociétés titulaires du label Saveursen Or et Artisan en Or. Sur leur stand, leséquipes et les éleveurs de la Collégiale ontpu faire découvrir les saveurs et le savoir-faire de leurs productions aux visiteurs

venus nombreux tout au long du week-end.Plusieurs activités étaient proposées sur les3 jours dont un quizz culinaire animé par lecélèbre présentateur du jeu “Questions pourun Champion”, Julien Lepers, à qui nousaurions bien voulu suggérer cette question :“TOP ! Née en juin 2004 - Association deproducteurs de porcs adossée au groupeUNEAL- Ses objectifs sont de rassembler desproducteurs porcins, de leur donner les moyensde référencer leurs produits et d'assurer lapromotion de leur production par le biais demarques régionales reconnues comme JeanRégal, Le Coduno ou Délic’ochon - Les produc-

teurs participent régulièrement aux événementsrégionaux comme des portes ouvertes ou dessalons gastronomiques... Je suis ? Je suis ? Jesuis ? … La Collégiale bien sûr !”

La filière porcine poursuit ses efforts de compétitivité etd’amélioration des marges. La coopérative Unéal à traverssa filière Suidéal et l’association La Collégiale continue d’accompagner les éleveurs : conseils technico-économiques,moyens logistiques, développement des débouchés etcommunication. Tour d’horizon des actions menées…

Nouvel essor pour l’activité porc

Retour gagnant pour Suidéal

La Collégiale

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LE CERTIPHYTO, QU’EST CE QUE C’EST ?

En 2015, un certificat d’aptitude baptiséCertiphyto sera nécessaire à tous les utilisateursou prescripteurs professionnels de produitsphytosanitaires. Le Certiphyto est une sorte depermis obligatoire pour conseiller, vendre etappliquer des produits phytosanitaires à usageprofessionnel. Les principaux objectifs sont bienévidemment de réduire l’usage des produitsphytosanitaires mais aussi de limiter les risquesliés à leur utilisation conformément aux direc-tives fixés par le plan Ecophyto 2018.

Plusieurs activités sont concernées par le plande formation Certiphyto :> Les agriculteurs intervenant sur leur propre

exploitation> Les agriculteurs ou ETA qui interviennent

pour des tiers> Les distributeurs (coopératives, négoces,

jardineries…) et leurs conseillers> Les employés de mairie, de golf, les agents

de la DDE, de la SNCF…

La formation dispensée auprès des agriculteursdoit donc permettre, d’une part, d’appréhenderl’ensemble des aspects réglementaires, risquespour l’homme et l’environnement et le raison-nement de toutes les interventions dans le cadrede l’application des produits phytosanitaires,d’autre part, d’avoir les habilitations nécessaireset légales pour la pratique du métier.

COMMENT OBTENIR LE CERTIPHYTO ?Le certificat est délivré à titre individuel et defaçon nominative. Il ne peut donc être remisqu’à une personne physique et reprend le cadrede son activité : vente, conseil, application… Le certiphyto peut être obtenu par quatrevoies : VOIE A : en fonction des diplômes, titres oucertificats présentés et de leur date d’obtention(validité 10 ans). La liste des diplômes répertoriésn’est cependant pas encore disponible à ce jour.

VOIE B : par test sous forme de QCM (ques-tionnaire à choix multiples) non lié à une forma-tion. En fonction des résultats obtenus, lecandidat se verra délivrer ou non le Certiphyto.

VOIE C : par une formation d’une demi-journée,suivi d’un QCM (puis éventuellement une demi-journée de formation complémentaire en casd’échec et portant sur les points non satisfai-sant lors du QCM)

VOIE D : par le suivi de modules de formationde deux jours pleins. A l’issue de cette forma-tion, le candidat obtient son certiphyto.

A aujourd’hui les voies A, B et C sont en coursde validation par le ministère de l’agriculture.

POURQUOI MAINTENANT ?

Le Ministère de l’Agriculture et la Direction géné-rale de l’Education et de la Recherche (DGER)ont mis en place un dispositif expérimental deformation.Entre novembre 2009 et décembre 2010, leCertiphyto sera délivré pour une périodede 10 ans. Par la suite, cette durée de vali-dité devrait être de 5 ans.Les formations sont réalisées en collaborationavec les conseillers de la MSA et de l’UIPP. Ellesabordent différents points relatifs aux produitsphytosanitaires : >Les effets des produits phytosanitaires sur la santé > Les effets des produits phytosanitaires sur

l’environnement > Réflexion sur les opportunités des traitements> L’activité du traitement au quotidien> Visite d’exploitation avec approche régle-

mentaire

COMMENT S’INSCRIRE ?

Les agriculteurs qui souhaitent suivre la forma-tion des 2 jours, dite VOIE D, sont invités àcontacter leur interlocuteur administratif en région(voir tableau ci-contre).Le nombre de places est limité à 15 par session.Seuls les premiers inscrits seront retenus.

Le plan Ecophyto 2018,qui découle du Grenelle IIde l’Environnement, apour objectif de réduire de moitié l’utilisation desproduits phytosanitairesd’ici à 2018. Dans cecadre un plan de forma-tions avec la délivrance de certificats a été mis enplace pour l’ensemble desdistributeurs, conseillerset utilisateurs de produitsphytosanitaires : le Certiphyto.

Pour préparer ce nouveaudispositif, la coopérativeUnéal a été agréée commecentre expérimental etprocède depuis le derniertrimestre 2009 à la forma-tion des agriculteurs.

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Quelques infos sur le Certiphyto

Règlementation

Formation Certiphyto organisée par la coopérative Unéal à Bapaume

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REGION CONTACT TELEPHONE

OCA – La Ternoise Bernadette Pombourg 03-21-47-00-02Somme – Escaut Antoine Legry 03-21-73-15-42Haupalys Jacky Varlet 03-21-95-10-90Artois – Somme Jean-Jacques Lefèvre 03-21-50-49-01Hainaut – Avesnois / Lys – Pévèle Roselyne Dabancourt 03-27-33-87-40Entre Caps et Monts Fabienne Leprand 03-20-29-86-80

DDans le cadre de la loi sur l’eau votée àla fin 2006, le contrôle des pulvérisateurstraînés ou portés est obligatoire depuis

le 1er janvier 2009. Ces contrôles doivent êtreeffectués tous les 5 ans et, les délais à respecterpour se mettre en conformité avec la loi, dépen-dent du numéro de SIREN de l’exploitation. Unéal s’associe à sa filiale CASA Service Machine

pour réaliser ces contrôles dans certains centresde la coopérative. La première tranche recensetous les numéros se terminant entre 00 et 19.Pour les exploitations concernées, les contrôlesdoivent impérativement avoir été effectués avantle 31 mars 2010 par des organismes d’inspec-tion agréés par les pouvoirs publics. Pour lesautres, se référer au tableau ci-dessous

Le contrôle des pulvérisateurs entre dans le cadredu Grenelle et du plan Ecophyto dont les objec-tifs concernent la diminution de produits phyto-sanitaires utilisés ainsi que la préservation dela qualité de l’eau. Les vérifications effectuéespeuvent être de réels avantages. En effet, unpulvérisateur bien réglé permet d’une part d’op-timiser les épandages et donc de réaliser deséconomies, d’autre part, de garantir la protec-tion des utilisateurs et de l’environnement. Unedémarche profitable donc qui rime avec prati-ques respectables pour l’environnement. Pour tout renseignement sur les dates etl’organisation de ces contrôles, les adhé-rents peuvent contacter leur interlocuteuradministratif en région.

Contrôler les pulvérisateurs pour répondre aux exigences environnementales

Date limite de contrôle N° de SIREN31 décembre 2010 Entre 20 et 39

31 décembre 2011 Entre 40 et 59

31 décembre 2012 Entre 60 et 79

31 décembre 2013 Entre 80 et 99

CONTACTS EN RÉGION

Pour les pulvérisateurs achetés neufs il ya moins de 5 ans, le premiercontrôle obligatoire intervient 5 ans après sa première mise en marché.

Pour ceux qui ont réalisé volontairement un diagnostic de leur pulvé-risateur entre le 1er janvier 2007 et le 31 décembre2008, vous devezêtre en possession du rapport remis , de la facture ou de l’attestationde bon fonctionnement. Dans ce cas, le contrôle obligatoire interviendradans 5 ans.

DÉROGATIONS

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Dossier10

UNÉAL POURSUIT SUR SA LANCÉEAvec un résultat net qui s’établit à 5,4 millionsd’euros, la coopérative marque une progressionde 9 % et avec un chiffre d’affaires de 447 M€

(+3.7%). Ceci malgré une moisson 2008marquée par des conditions climatiques diffi-ciles qui ont fait augmenter les charges externesnotamment en termes de transports et deséchage.

Le Groupe Unéal et ses filiales réalisent égale-ment un résultat positif de 9.7 millionsd’euros. Conforté par le résultat de ses prin-cipales activités de bases et filiales commeCASA Service Machine et Champ Libre quiont annoncé respectivement une augmenta-tion de chiffre d’affaires de 18% et 10%, leGroupe Unéal a réalisé son 6ème résultat positifconsécutif. Le chiffre d’affaires du Groupe adonc atteint 819 millions d’euros en clôtured’exercice. La répartition de ce chiffre d’af-faires se décompose à 80% pour les métiersde base que constituent la collecte, l’agro-fourniture, l’alimentation et les animaux, à 5 %pour la filiale machinisme et à 15 % pourfiliale distribution verte représentée par lesjardinerie. “Dans un contexte de forte volati-

lité des prix, de concurrence accrue et decompétitivité exacerbée, nous continuons nosefforts, nous suivons notre business plan etpoursuivons la stratégie que nous avons miseen place” a déclaré Louis Guillemant,Directeur Général du Groupe Unéal.

LES FAITS MARQUANTS : RECORDS ET VOLATILITÉ

La collecte 2009 a été celle de tous les records :1 290 000 tonnes de céréales collectées et501 000 tonnes séchées soit près de 40 % dutonnage en comparaison à une moyenneannuelle de 150 à 200 000 tonnes. Lors de ladernière assemblée, différents investissementsavaient été annoncés pour augmenter notam-ment les capacités de séchage et de stockage.Laurent Bué, vice-président de la coopérativeUnéal a fait le point sur l’avancement des projetsd’investissements “Plusieurs investissements quiconcernaient des sites stratégiques de la coopé-rative sont aujourd’hui terminés, d’autres sontencore en cours et plusieurs sont discutés actuel-lement lors des conseils de région et vont être àl’étude. Les investissements représentent 10millions d’euros par an. C’est une somme consé-quente mais un passage obligé pour rester

Assemblée Générale

Près de 600 personnes ont assisté à l’Assemblée générale de la coopérative Unéal.

Unéal a tenu sonAssemblée Générale àVimy le 10 décembredernier. Comme chaqueannée, cet événementest organisé à l’issue desneuf assemblées desection. Il rassemble lesdélégués, élus, parte-naires et salariés ; etmarque la vie de lacoopérative. L’occasionpour Unéal aussi dedresser le bilan de l’exercice, de présenterl’avancée des projets encours et de dévoiler lesnouvelles ambitions.

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compétitif et commercialiser une céréalemarchande et de bonne qualité” a t-il précisé.

L’année a également été marquée par une fortevolatilité des prix. “L’année dernière, à la mêmeoccasion, nous vous parlions de la volatilité desprix des céréales. La volatilité touche désormaistoute nos activités : agrofournitures, animaux…Nous devons absolument et dès à présent inté-grer ces données pour être prêts sur les annéesà venir” a déclaré Luc Desbuquois, vice-prési-dent de la coopérative Unéal.

LES GRANDES AVANCÉES DU PROJETD’ENTREPRISE

Lors de cette assemblée, les membres du comitéde Direction et du Conseil d’Administration ontégalement pu présenter au public présent l’avan-cement des actions dans le cadre du projet d’en-treprise. Lancé en juin 2008 et mis en place parles élus, la direction, les adhérents et par les sala-riés, ce projet d’entreprise dessine les nouvellesambitions de la coopérative. Un des grands axesconcerne la décentralisation en région. Une plusgrande autonomie, un poids décisionnel plusimportant… les régions ont désormais une plusgrande marge de manœuvre. Les Directeurs derégion travaillent en relation étroite avec lesConseils de Région et apportent leur contri-bution et leur vision terrain au sein du Comitéde Direction Opérationnel lors des décisions stra-tégiques et les choix d’investissements. “Cette

orientation de décentralisation offre désormaisune plus grande réactivité et davantage de proxi-mité en région. Il s’agit d’une organisation beau-coup plus transversale dont le management estplus approprié aux aspects commerciaux de nosactivités” a précisé Louis Guillemant.Autre axe du projet : la mutualisation descompétences métiers et la diversification desactivités de la coopérative et de ses filiales, dontle but est de permettre à Unéal d’assurer uneplace significative sur les marchés, de disposerd’une capacité d’investissements et de mutua-liser les charges des services supports.“Le Groupe Unéal représente une surface finan-cière et un poids économique important sur larégion : 3ème société en chiffre d’affaires et 4èmeemployeur sur le Pas-de-Calais” a souligné LouisGuillemant.Le Président Bertrand Hernu et Louis Guillemantont également exposé les partenariats coopé-ratifs développés autour de différentes filièrescomme le malt, l’amidonnerie, l’alcool debouche ou encore l’éthanol (voir dossier pages12-13). Toujours dans cette optique de parte-nariat, a été présenté le rapprochement duréseau des 74 jardineries de Champ Libre, filialedu Groupe Unéal et des 14 magasins JardinsPays de France rattachés à Synergis ; ainsi quele rapprochement de Graineurop, société quicommercialise aujourd’hui les céréales duGroupe Unéal et de Themis grains qui commer-cialise les céréales de Synergis, Céréna et Axion.

Leur volume de commercialisation pourra alorsatteindre 3.5 millions de tonnes.

SYSTÈME COOPÉRATIF ET ENGAGEMENT

Bertrand Hernu, Président de la coopérative Unéal,a rappelé les difficultés financières connues dansle monde agricole et les efforts de redistribu-tion qui ont été faits pour accompagner les adhé-rents. “La coopérative Unéal apporte la preuveque nous continuons à croire en l’avenir. Nousdevons nous adapter aux marchés et à une agri-culture qui devient multiforme. La coopérativedoit aider les adhérents à faire face aux diffi-cultés qui jalonnent notre chemin.” BertrandHernu a rappelé que face à la volatilité, la coopé-rative est amenée à repenser sa politiquecommerciale et à renforcer son système d’en-gagement. “Le modèle coopératif est uneréponse pertinente aux défis posés à nos entre-prises de productions agricoles. Il permet la priseen compte de l’intérêt général de la profession.Il permet aussi de trouver plus facilement desréponses adaptées à nos besoins et aux évolu-tions que nous connaissons” a précisé BertrandHernu. “Le libéralisme et la recherche de profitsà court terme fait inéluctablement des vain-queurs et des vaincus. C’est pourquoi, nousdevons continuer à défendre des valeurs departage, de solidarité et d’engagement afin deconstruire ensemble une solution porteused’avenir pour notre agriculture” a-t-il conclu.

“Le monde a faim ”. Voici les premiers mots de NicolasBouzou pour qui l’agriculture est un des secteurs quiprogressera le plus sur les années à venir. Il s’appuie surdes prévisions démographiques de 9 milliards d’individusà nourrir en 2050 et l’ascension des pays émergents quifont davantage appel à nos matières premières pour leuralimentation. “Cependant la volatilité va perdurer” a-t-ilpoursuivi. Pour Nicolas Bouzou, nous ne pouvons paslutter contre cette volatilité, il va falloir s’adapter. Selon lui,cette adaptation sera plus aisée au sein des structures ayantune vision sur le long terme, “Les analyses montrent queles structures économiques sociales, basées sur le mutua-lisme ont mieux amorti la crise que les autres modèles prin-cipalement parce qu’elles se projettent plus loin” Les tendances sont à une augmentation des prix des

matières premières en parallèle à l’augmentation du prixdu pétrole mais aussi à une augmentation de productivitéagricole qui ne pourra pas se faire sans progrès techniques.La raréfaction des matières va logiquement amener à l’aug-mentation des prix, selon Nicolas Bouzou. Dans uneéconomie mondiale de plus en plus volatile, si les prixaugmentent, ils seront cependant de plus en plus fluctuants. “L’année 2009 a été éprouvante pour l’agriculture” a rappeléNicolas Bouzou pour qui plusieurs raisons expliquent cettesituation et principalement, la crise au cours de laquellela consommation alimentaire a baissé. Elle a marqué la plusforte récession depuis les années 30. “Nous avons main-tenu l’économie sous perfusion monétaire et de dépensespubliques. Ceci a créé une relance artificielle. Une fois cesperfusions débranchées, les marchés des matières

premières ont été complètement désorientés” a expliquéNicolas Bouzou. “Face à la mondialisation de l’agricultureet à la volatilité, il est nécessaire que les pouvoirs politiqueset notamment les décideurs du G20 procèdent à la régu-lation des marchés”.Nicolas Bouzou a rappelé que malgré la crise, l’agriculturefrançaise était le seul secteur à avoir un excédent commer-cial positif et qui, par ailleurs, avait continué à progressersur la période. Selon lui, le maintien des aides sur ce secteur,comme la PAC, est indispensable “Il est important pourl’économie nationale que les politiques mettent de l’argentsur leurs points forts. Les revenus des agriculteurs doiventêtre garantis car face aux évolutions conjoncturelles, onne pourra pas se permettre d’avoir de diminution de l’offredans les années à venir.”

Nicolas BouzouCréateur d’Astérés, société indépendante d’analyses et deconseils économiques à destination des entreprises

La volatilité va se poursuivre

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Dossier12

DES MARCHÉS EN ÉVOLUTION De nombreux facteurs ont peu à peu fait évoluerl’organisation des filières céréalières au coursdes dernières années : changement climatique,globalisation des marchés, changements socié-taux, nouvelles attentes de consommation, déve-loppement de nouveaux usages ou encore lalégislation… Face à cela, le monde agricole adû s’adapter pour assurer la compétitivité de lafilière céréalière, l’inscrire dans une approched'alimentation durable et relever les défis d'uneproduction soumise à de nombreuses con-traintes. De la production à la commercialisa-tion jusqu’à la réalisation des produits finis, il afallu se tourner vers d’autres axes de valorisa-tion. Ces nouvelles perspectives représententaujourd’hui des enjeux importants pour lesmarchés céréaliers et leur avenir.

VALORISATION ET COMMERCIALISATION DE LA PRODUCTION RÉGIONALE

La coopérative Unéal table sur une collecte prévi-sionnelle finale de 1 340 000 tonnes de céréalespour la récolte 2009. Chaque année, les collectessont autoconsommées en partie par l’usine d’ali-ments d’Aire-sur-la-Lys et par la filiale PleinChamp à hauteur d’environ 20% à 25%. Unefois les céréales valorisées, les produits finis sontensuite commercialisés auprès des agriculteursde la région et du grand public au niveaunational par référencement dans des enseignesspécialisées et de grande distribution. Graineurop, en charge de la commercialisationdes céréales du Groupe, contractualise, quantà elle, les volumes collectés par Unéal. Qu’ils’agisse de l’export vers l’étranger, ou encorede la vente auprès des débouchés comme lesindustries agroalimentaires pour l’alimentationhumaine ou animale, les amidonniers, lesmalteries…

LE CHOIX D’INVESTIR DANS LES FILIÈRES Le maintien de notre agriculture et de la Franceau rang des grands pays producteurs de céréales,passe par la recherche de nouveaux débouchéset axes de recherches quant à la valorisation desproductions céréalières. Dans ce cadre, Unéal,en partenariat avec d’autres coopératives, aentrepris de s’engager dans différentes filièrespar le biais de participations financières.

Unéal est aujourd’hui présent à hauteur de 7.8%au capital de Malteurop, 1er malteur mondial etdont le site le plus proche se situe à Aire-la-Lys.Malteurop est un industriel agroalimentaire depremière transformation de l’orge en malt. Face, dans un premier temps, à la mondialisationde l’agriculture, aux marchés volatiles et une concur-rence accrue, et dans un second temps, auxexigences élevées sur les marchés de la brasseriequi sont de plus en plus segmentés, Malteuropassure la disponibilité et la qualité des malts auprèsdes clients brasseurs. Les agriculteurs à travers leurcoopérative respective font partie de l’actionnariatdu groupe. Afin d’assurer son rôle d’intégrateur dela filière orge-malt-bière ainsi que la sécurité d’ap-provisionnement en orges brassicoles, Malteuropnoue un partenariat solide avec les coopératives etles agriculteurs en priorisant la qualité, le volume etle prix. Ces trois éléments fondamentaux sont à labase même d’une relation gagnant-gagnant pourla société qui transforme près de 2 200 000 tonneschaque année. Unéal livre à Malteurop près de24 000 tonnes d’orges par an.

Unéal a également établi un partenariat avecSyral, 3ème producteur européen d’amidon etproduits sucrants issus des céréales pour lesindustries agroalimentaires, pharmaceutiques,chimiques et papier-carton par transformationde blé et de maïs. L’actionnariat agricole de Syral

Constituant la base denotre alimentation, lescéréales représententplus de 8 millions d'hectares cultivés enFrance. Les récoltesannuelles varient de 60à 65 millions de tonneset assurent un chiffred'affaires d'environ 35 milliards d'euros.

Si les filières céréalièresont pour missionpremière de garantir lasécurité alimentaire,depuis quelques années,elles évoluent progressi-vement vers d’autresdébouchés qui visent àsatisfaire de nouvellesattentes. Tour d’horizonde ces filières…

Les filières : une logique indispensable à la mise en marché des productions régionales

800 000 tonnes de blé valorisées en bioéthanol sur le site de Lillebonne

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permet à la société de contrôler l’approvisionne-ment en matières premières et ainsi satisfaire aumieux les attentes et les besoins des industries utili-sant les produits sucrants et texturants issus de lavalorisation des céréales. Unéal est aujourd’huiactionnaire à hauteur de 6.7% de Syral qui trans-forme 2 900 000 tonnes de céréales par an.

Les participations dans l’amidon au sein de Syralet dans l’alcool de bouche au sein de la Distillerie dela Vallée de l’Oise, ont été prises en commun parUnéal et les coopératives picardes, Axion, Céréna,Océal, Valfrance, via la holding Théal.

L’alcool de bouche est donc une autre filière danslaquelle Unéal a fait le choix d’investir. Le contratconclu entre Bacardi, Téreos et Théal doit permettrela production de vodka sous la marque « Grey Goose» à échéance mai 2010 sur le site Origny- Sainte-Benoite qui a été totalement rénové pour accueillircette activité. Théal est prioritaire à 75% des tonnageslivrés sur ce nouveau site dont l’objectif est de trans-former 80 000 tonnes de blé en spiritueux.

LE BIOÉTHANOL, NOUVELLE PERSPECTIVE D’AVENIR

Dans un contexte turbulent sur les marchés céréa-liers, le bioéthanol offre également des perspec-tives qu’il semble intéressant de cultiver. Les pouvoirspublics français souhaitent voir se développer cettefilière d’avenir. En effet, sur fond de Grenelle etde Sommet de Copenhague, elle s’illustreaujourd’hui comme le premier débouché dans ledomaine de la chimie verte.

Le Groupe Unéal est actionnaire à 13% de BENP(BioEthanol Nord Picardie) à Lillebonne. Implantéesur le site de la SODES, BENP Lillebonne est situéedans la principale zone de raffinage français, auxportes du port céréalier de Rouen. Des investisse-ments ont donc été opérés pour assurer la produc-tivité du site. La nouvelle éthanolerie transformechaque année 800 000 tonnes de blé en Ethanolce qui représente un volume produit fini de300 000 m3. Le site BENP Lillebonne est devenuparfaitement opérationnel et a même dépasséses objectifs de production.

La valorisation sur le marché français des drêchesproduites par les distilleries sont aussi une clé dubioéthanol de blé. Compte tenu de leur teneur enprotéines, les drêches constituent un complémentintéressant pour l’alimentation animale. Il est possiblede les substituer au tourteau de soja dans la ration.Il s’agit donc d’un véritable atout pour la filière etcela impacte de façon importante sa balancecommerciale. Une tonne de drêche équivaut ainsià l'importation de 0,6 tonnes de tourteaux de sojace qui permet de présager d’une réduction desimportations des tourteaux de soja dans les annéesà venir.

D’autres débouchés et d’autres filières sont envisa-geables dans l’industrie agro-alimentaire. Au-delàdes bioénergies qui constituent pour le momentun axe important de recherche pour les céréaliersfrançais, de nouvelles pistes sont déjà d’ores et déjàà l’étude comme par exemple les biomatériaux.Certains travaux menés dans ce sens devraientpermettre à moyen terme de diversifier, plus encore,les débouchés pour la production de céréales.

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Vodka “Grey Goose” produite à base de blé sur le site d’Origny-Sainte- Benoîte

Nesles, un des sites de Syral, 3ème amidonnier européen

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A 42 ans, marié et père de 3 filles de 11, 14 et17 ans, Eric Decodts, agriculteur à Berles-Monchel, exploite 135 hectares en polycul-tures.Après un BTA au lycée agricole de Tilloy, EricDecodts fait le choix de prendre la successionpaternelle sur l’exploitation familiale “Mon pèresouhaitait prendre sa retraite et je n’ai qu’unesœur, je me suis donc logiquement installé dèsle 1er janvier 1989 à la fin de mes études”précise Eric Decodts. Originaire des Flandres,la famille Decodts a construit peu à peu ce quiest aujourd’hui devenu l’EARL du Château.“Mon père est arrivé à Berles-Monchel en 1961.Au départ, il n’y avait que 30 hectares et, petità petit, nous avons repris des terres sur lesecteur. Quand je suis arrivé il y a 21 ans, l’ex-ploitation comptait 93 hectares et nous avionségalement un élevage de taurillons que j’aisouhaité arrêter par la suite pour me consacrerà la culture. Aujourd’hui je cultive du blé, del’escourgeon, du colza, des betteraves, du poisde conserve et du lin.”Depuis le 1er janvier 2001, Eric Decodts travailleavec 2 autres agriculteurs avec qui il partagele matériel et les moyens de culture. “Nousréalisons le travail des champs en commun.Pour les trois fermes, cela représente près de350 hectares de cultures qui s’étendent deSavy-Berlette à Izel. Ce mode de fonctionne-ment est sécurisant. Le fait de partager le travailnous donne plus de souplesse et c’est nette-ment plus enrichissant que si nous étionschacun de notre côté !”Même si le contexte agricole n’est pas toujoursévident, Eric Decodts aime toujours autant sonmétier “Devenir agriculteur était une évidencepour moi. C’est un métier complet et qui offreune grande liberté. Il faut être agronome, tech-nicien, mécano, gestionnaire, comptable…même si souvent le poids de la charge admi-

nistrative est pesant et que l’on préférerait êtreaux champs !” Il a vu évoluer l’agriculture maisn’en reste pas moins confiant et motivé“Après 2 années d’euphorie, nous connais-sons des périodes plus troubles sur le planéconomique. C’est plus compliqué d’anticiperet de prévoir nos investissements car les revenussont variables. Les économistes parlent de l’agri-culture et des futures 3 milliards de bouchesen plus à nourrir en disant qu’il faut resterpositif. Moi j’ai envie d’être positif, l’agricul-ture est un métier qui a de l’avenir et repré-sente une partie importante dans l’économie !En tant qu’agriculteurs, nous bénéficions deconseils avisés et disposons de moyens techno-logiques comme les outils d’aide à la décision quinous permettent de produire de façon raisonnéeavec de la qualité et des bons rendements.”Eric Decodts s’est toujours impliqué dans la viede la coopérative “Mon père était lui-mêmecoopérateur. Depuis que j’ai pris sa succession,je participe au conseil de la région Artois-Somme. Je fais également partie des commis-sions approvisionnements et semences et jesuis administrateur à Belloy. Début 2009, enaccord avec Anne Vandenbossche, présidentede région, et Bertrand Hernu, je suis devenuadministrateur stagiaire et j’ai donc découvertla vie du conseil d’administration. Cette expé-rience enrichissante m’a conforté dans l’idée deme présenter. Etre à l’écoute, partager les idées,représenter les adhérents, analyser les alterna-tives, anticiper, décider…” voilà comment EricDecodts résume le rôle du conseil d’administra-tion. “Cette nouvelle responsabilité me tient vrai-ment à cœur. Défendre la politique d’engage-ment, acter les investissements, prendre desdécisions stratégiques, respecter les valeurs demutualisme…En tant qu’administrateur, nousservons les adhérents et préparons l’avenir dela coopérative” conclut-il.

A la rencontre de...14

Eric DECODTS

Berles-Monchel est un petit village du cantond'Aubigny-en-Artois qui recense 450 habitants.Situé le long de la RN39, il s'étend sur une super-ficie de 834 hectares, y compris le hameau deVandelicourt, là où la Scarpe prend sa source. Sonnom vient de Berla qui veut dire cresson et deMonticellus qui veut dire petit mont. Dans les moisà venir, un contournement de la RN39 est prévusur la commune de Berles-Monchel. Ce projetinquiète les agriculteurs du secteur puisquecertaines parcelles cultivables risquent d’être expro-priées et scindées par ce nouvel axe de circulation.

Berles-Monchel

“Respecter les valeurs du mutualisme”

Eric Decodts et Philippe Denuncq ont rejoint le Conseil d’administrationC’est le 10 décembre 2009, lors de l’Assemblée générale de la coopérative Unéal qu’ont été élus Messieurs Denuncq et Decodts. Tousdeux font désormais partie des 22 membres élus pour représenter les adhérents et préparer l’avenir d’Unéal. Portraits de ces 2 agriculteurs qui croient en leur métier et veulent défendre les valeurs de la coopérative.

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Philippe DENUNCQ“Faire preuve de raisonnement”

Philippe Denuncq a 44 ans, il est marié et a3 enfants. Il est installé sur la commune deClarques, cultive 135 hectares et élève 70 vachesen Société Civile Laitière.Après l’obtention de son BTS agricole à Genech,Philippe Denuncq part remplir ses obligationsmilitaires. Il intègre ensuite l’Avenir Rural entant que Technico-commercial en productionanimale sur le secteur de Montreuil Hesdin sousla responsabilité de Bernard Decherf. “Avantde reprendre, l’exploitation familiale, mon pèresouhaitait que je fasse mes armes et que j’ac-quière ma propre expérience. A son décès, jesuis revenu sur l’exploitation pour aider mamère que j’ai rejoint en tant qu’associé. Je mesuis installé seul en mai 1993 quand ma mèrea souhaité prendre sa pré-retraite.” Au fil desannées, Philippe Denuncq a su s’entourer “Audépart, je cultivais 59 hectares et j’avais 20vaches. Pendant quelques années, j’ai égalementfais de la vente directe en complément. En juin1998, je me suis installé en GAEC avec mon oncleBernard.”Depuis le 31 décembre, il a fait valoir ses droitsà la retraite. Philippe Denuncq a donc anticipéce changement et a créé la Société Civile Laitièredes Vatines au cours de l’année 2009 avec leGaec des Champs Lambert à Mametz “Nousavons fait le choix de regrouper nos bêtes. Nousavons investi dans un nouveau bâtiment avecrobot de traite qui fonctionne depuis le 13octobre dernier. Entre la construction deslocaux, la formation et la mise en route, ceprojet nous a beaucoup occupés l’annéedernière. C’est un investissement très lourd entemps et en argent mais je ne regrette pas lesefforts fournis. Ce fonctionnement nous permetde partager nos moyens, d’échanger nos savoirsmais aussi de nous répartir les taches de façonéquitable” explique t-il. En plus de ses activitéslaitières, Philippe Denuncq a maintenu 135 hec-

tares dédiés à la culture des céréales, du colza,du lin et des betteraves.Philippe Denuncq s’est toujours beaucoupimpliqué pour la vie agricole de sa région “Jesuis président d’une CUMA qui regroupe40 adhérents avec qui nous mettons en com-mun le battage des céréales et l’arrachage desbetteraves, et j’occupe aussi le poste de secré-taire de la fédération régionale. Concernant lacoopérative Unéal, j’assiste au conseil de régiondepuis la création en 2002 et je fais égalementpartie des commissions investissements etcéréales. Ces différentes participations m’ontdonné envie de m’investir plus encore.” Et,Philippe Denuncq est objectif sur la situationdu monde agricole “Si avant il y avait toujoursune culture pour rattraper la baisse de l’autre,aujourd’hui ce n’est plus forcément le cas. Lescours sont très fluctuants et ces variations nenous permettent plus de raisonner à moyenterme. Les revenus des agriculteurs ont baisséen moyenne de 30% cette année” expliquePhilippe Denuncq. “Ai-je fait les bons inves-tissements ? Est-ce que j’aurai les capacitésd’être encore là demain ? Face au manque devisibilité, ce sont forcément des questionsauxquelles on pense !” précise t-il. C’est également pour cela que PhilippeDenuncq a souhaité se présenter comme admi-nistrateur “Dans un contexte difficile, le modèlecoopératif est un atout. Au sein du conseil d’ad-ministration, comme si nous étions sur notreexploitation, nous devons faire preuve deraisonnement et prendre les bonnes décisionsquelque soit le sujet : charges de structure,compétences humaines, moyens, investisse-ments, valorisation des productions… il fautdonc avoir une vision globale.” En tant qu’ad-ministrateur, Philippe Denuncq tient égalementà défendre la notion d’engagement. “Les adhé-rents doivent avoir conscience que la coopéra-

tive Unéal a des contraintes en terme de débou-chés, de qualité, de normes... mais qu’elle estlà pour les emmener dans la bonne direction.Les coopérateurs doivent s’engager davantageet la coopérative doit savoir redistribuer quandc’est possible” résume t-il.

s et Philippe Denuncq e Conseil d’administration

e générale de la coopérative Unéal qu’ont été élus Messieurs Denuncq et Decodts. Touss élus pour représenter les adhérents et préparer l’avenir d’Unéal. Portraits de t veulent défendre les valeurs de la coopérative.

Clarques fait partiedu canton d'Aire-sur-la-Lys, le villagecompte 240 habi-tants et accueille unmagnifique châteauterminé après la révolution. Il est voisin de lacommune de Thérouanne qui était une belle cité etun endroit stratégique constituant un enjeu mili-taire important. Thérouanne est prise d'assaut en1553 par Charles-Quint qui, en conflit avecFrançois 1er, ordonne sa destruction. La ville n’estalors que ruines fumantes et il ne resta plusbientôt que les fondations. Aujourd’hui, certainshabitants autour de Thérouanne conserventencore les pierres du passé qui se transmettent degénération en génération.

Clarques

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Production végétale16

ACCOMPAGNEMENT ET CONSEILSAtlas est un service basé sur le conseil pourla protection fongicide du blé. Cet outil d’aideà la décision offre un accompagnementpersonnalisé pour être au plus près desbesoins de chaque agriculteur. Atlas permetl’analyse des caractéristiques de chaqueparcelle à travers l’utilisation de différentsoutils comme Septo-LIS ou Stadi-LIS. Lesrésultats obtenus grâce à ces modèles deprévisions confortent les agriculteurs dansleurs décisions et sur les éventuelles oppor-tunités d’interventions fongicides contre laseptoriose en tenant compte du risque piétinverse et du risque fusariose.La coopérative Unéal utilisera en grandeurnature ce nouvel outil sur l’année 2010. Dansun premier temps, une phase de test va êtremenée auprès de 50 agriculteurs répartis surles départements Nord et Pas-de-Calais. AvecAtlas, Unéal leur dispensera donc un conseil

personnalisé à la parcelle pour lutter contreles maladies du blé. Durant la morte saison,toutes les données parcellaires sont recueil-lies et les agriculteurs bénéficient de recom-mandations fongicides adaptées de la partdu technicien. Durant la saison, ils reçoiventpar fax ou par e-mail des évaluations durisque hebdomadaire pour les maladies dublé comme le piétin-verse, la septoriose, lesrouilles, la fusariose… Grâce à l’outil Atlaset l’expertise agronomique d’Unéal, les agri-culteurs peuvent donc bénéficier de conseilspersonnalisés à toutes les phases de lacampagne.

RENTABILITÉ ET SÉRÉNITÉL’utilisation de l’outil Atlas permet donc detraiter avec le bon produit, au bon moment,au bon endroit et à la bonne dose. De plus,dans le cadre de la réglementation, la tech-nicité d’Atlas permet de raisonner la conduite

de culture, d’avoir une traçabilité des inter-ventions menées à la parcelle ainsi que dejustifier les traitements réalisés sur la campagneauprès des organismes de contrôle. Atlas a été lancé en France en 2009. Grâceaux meilleurs choix de traitement et de posi-tionnement, l’outil a permis de gagner5 quintaux de moyenne par hectare dansle contexte de la dernière campagne ce quireprésente un gain potentiel de 2 500 eurospour 50 hectares de blé. Au-delà de l’intérêtfinancier, Atlas est aussi un service qui offreun certain confort de travail. En effet, Atlas,grâce aux bulletins hebdomadaires, permetde planifier les périodes de traitements avec1 semaine d’anticipation. Idéal pour orga-niser ses chantiers et produire en toutesérénité.

Face au contexteéconomique, les agriculteurs, leséleveurs sont amenés à optimiser leur protection fongicide surleurs parcelles. Pourrépondre à cet objectifde rentabilité, la coopérative Unéalproposera en test dèscette année unnouveau servicenommé ATLAS.

Anticiper à la parcelle, c’est prendre unelongueur d’avance

Plage de positionnement des produits selon les conditions climatiques

Station(s) météoprévisionnelle(s)

ARRAS

Me 13/05

6h 12h 18h 6h 12h 18h 6h 12h 18h 6h 12h 18h Journée Journée Journée Journée

Je 14/05 Ve 15/05 Sa 16/05 Di 17/05 Lu 18/05 Ma 19/05 Me 20/05

H V HH V V VTX P XConditions optimales de pulvérisation

Pulvérisation non optimale

Pulvérisation déconseillée

Plusieurs facteurs défavorables

Précipitations

Vent

Hygrométrie

TempératureX

P

V

H

T

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17

Des mesures pour aider notre agriculture

Unéal : un bouquet pour la biodiversité !Membre du Réseau Biodiversité pour lesAbeilles, Unéal souhaite profiter des nouvellesexigences réglementaires pour développerles surfaces de jachères apicoles régionales. En effet, dans le cadre de la conditionnalitédes aides, les particularités topographiquessont prises en compte. Elles doivent repré-senter 1% en 2010, pour atteindre 5% en2012. Un coefficient avantageux est offertaux surfaces de jachères mellifères puisque1 hectare de jachères apicoles équivaut à2 hectares de SET (Surfaces EquivalentTopographique). A titre de comparaison, lesjachères fixes sont accréditées d’un coeffi-cient 1.

Cela fait maintenant 3 ans que lacoopérative Unéal œuvre pour la biodi-

versité. Forte de son expérience sur cedossier, Unéal propose cette année unmélange apicole adapté aux besoins.Ces jachères apicoles offrent 90% desapports poll iniques quotidiens etpermettent également d’assurer l’ap-provisionnement en pollen d’autresinsectes butineurs comme bourdons,papillons, syrphes et autres diptères. Deplus, sous réserve d’une bonne implan-tation, ce mélange Méliflore peut resteren place de 2 à 4 ans.

Unéal souhaite valoriser les jachères apicoleset est consciente que l’agriculture durablede demain passe par le maintien de la biodi-versité de nos sols et de notre environne-ment.

Respect de l’environnement, conditionnalité,évolution incertaine des marchés… Face àune réglementation de plus en plus exigeanteet au nouveau paysage économique qui sedessine pour notre agriculture, la coopéra-tive Unéal a décidé d’aider ses adhérents.Des mesures ont donc été mises en placepour la campagne en cours. Elles concernentles délais de versement des remises ainsi queles échéances de paiement, et visent àsoulager les trésoreries des exploitations.

La coopérative Unéal qui avait déjà décaléd’un mois les échéances de paiement dessemences d’automne, initialement prévuesau 15 novembre, a annoncé deux nouvellesmesures exceptionnelles en cette fin d’année.Ainsi, le versement des Remises Fin deCampagne sur les produits phytosanitaires,

habituellement fait au débutdu mois de juillet, va, cetteannée, être réalisé dès le 15 avril.

Dans un second temps, et dans lecadre du financement des intrants phyto-sanitaires, les intérêts liés à un éventuel prêtà court terme, sont pris en charge par lacoopérative Unéal. Cette aide est accordéeà hauteur de 1,2% du chiffre d’affaires réalisédu 1er janvier au 31 mars 2010 et réglé au15 avril.

Unéal souhaite assurer pleinementson rôle de coopérative et respecterles valeurs de mutualisation qu’elledéfend. A travers ces mesuresexceptionnelles, Unéal entendaccompagner au mieux ses adhérents.

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Production animale18

Attention au départ…… Une campagne laitière réussiecommence dès la mise à l’herbe PRODUIRE SON QUOTA, UNE PRIORITÉSouvent, la mise à l’herbe sonne le débutd’une nouvelle campagne laitière. Savez-vous que sur cette campagne, la sous réali-sation nationale atteindra des niveauxrecord ? Les éleveurs Français ne produi-ront que 93 % de leur quota, ce quisignifie une perte nette de revenu. Pouréviter cette situation sur la prochainecampagne, il faut produire dès le prin-temps. Cela évite une sous réalisation etsurtout permet de rester réactif afin depouvoir produire plus à l’automne. La santéet l’état corporel du troupeau sont ainsipréservés. Même si le prix du lait est infé-rieur au printemps, le coût alimentairediminue et l’écart de marge entre l’hiveret le printemps est très faible.

Nos références OTEUS (ci-contre) mettentbien en évidence ces aspects économiques.

GALAXELVIV’ PRINTEMPS POURAMÉLIORER LA PRODUCTION LAITIÈRE

En cette période d’incertitude et de baissede visibilité, la tentation est grande de

freiner les animaux en déconcentrant laration. Mais attention, les répercussionsse feront sentir sur une bonne partie dela lactation surtout pour les vaches endébut de lactation qui verront leur poten-

tiel de production réduit sur toute cettepériode.

Il est prouvé qu’au printemps, la complé-mentation à l’herbe permet de ne pasdétériorer la fécondité future du trou-peau et de mieux anticiper la campagnelaitière suivante. Complémenter à l’herbepermet de bien la valoriser, d’éviter desproblèmes métaboliques des vaches etde produire 3.3 Kg de lait/VL/J de plusavec 1 point de TP en plus (par rapportà un troupeau non complémenté). Lamarge brute est ainsi améliorée d’environ15 euros/1000 L.

LA SÉCURITÉ À L’HERBELe programme GALAXELVIV’ PRINTEMPSfait chaque année ses preuves. C’estune formulation spécifique riche enénergie sécurisée par la techniqueVivactiv’. I l propose un niveau et unequalité de protéines adaptés à celle del’herbe ; des extraits végétaux pour

Impact économique d’une sous réalisation de 10 % du quota

C’est 15 € de revenu /1000 L en moins.

305 x 400=

122 000 €

134 x 400=

53 600 €

138 x 400=

55 200 €

13 200 €

Produit

Revenu

Chargesopération-

nelles

Charges destructure

+14 000 €

d’ADL

Coût de production : 272 €/1000L

305 x 360=

109 800 €

134 x 360=

48 240 €

138 x 400=

55 200 €

6 360 €

Produit

Revenu

Chargesopération-

nelles

Charges destructure

Coût de production : 287 €/1000L

Elevage de 48 VL, 400 000 litres de quota - Coûts de Production = 272 €/1000L (138 € charges de structure -134 € charges opérationnelles) - Produit total / 1000L = 305 € avance primes couplées - Références OTEUS

La complémentation à l’herbe amélioreles performances laitières et la reprise d’état

Consommantion Production Variation Rejets azotéstotale laitière TP de poids vif (g/kg

(kg MS/j) (kg/j) (g/kg) (kg) de lait)

Régime herbe seule 15,0 20,7 30,9 -24,2 14,6

Régime herbe 17,6 26,0 31,2 + 5,4 14,3+ 4 kg Concentré

Différence entre + 2,6 + 5,3 + 0,3 + 29,9 - 0,3les 2 régimes

Selon INRA Peyraud, 1999

1 kg d’aliment permet de produire plus de lait, un lait plus riche et une bonne reprised’état nécessaire pour une bonne fécondité.

L’INRA a bien démontré l’impact d’une complémentation à l’herbe sur la production, le TP, l’inges-tion d’herbe et la reprise d’état si chère à la fécondité et à la longévité des vaches

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19

Il s’agit de trois suppléments nutritionnelsà lécher : Mentholyx, Printalyx et Gestyx

Ces cubes sont issus d’un procédé de fabri-cation exclusif et breveté. Déjà présentsaux Etats Unis, en Allemagne et auRoyaume Uni, ces produits présentent d’ex-cellents atouts et des caractéristiques inté-ressantes :

æ Des formulations spécifiques riches enénergie et en sucres, pour des effetsbénéfiques sur la santé des animaux etla valorisation de la ration.

æ Une présentation originale en “pastilleà lécher” pour une distribution facileen libre service.

æ Des conditionnements variés dont unbac de 80 kg.

æ Une excellente appétence liée à la forteteneur en mélasse et au goût originalde “réglisse”.

æ Un produit de grande qualité avec desconstituants sensibles bien préservés ettrès peu d’eau dans le produit fini. Laconservation est optimale, même en casd’intempéries.

La coopérative Unéal propose le premiercube de la série : PRINTALYX. C’est le cubede la mise à l’herbe. Sa teneur élevée enmagnésium (10.5 %) aide à maintenir untaux optimal dans le sang. Ses apports deVitamines et d’oligoéléments couvrent lesbesoins essentiels et participent à renforcerles défenses naturelles. Son apportd’énergie (30 % de sucres) booste le déve-loppement des papilles du rumen et facilite

Unéal distributeur exclusif du Cube PRINTALYX

l’adaptation de la flore à une nouvelle ration.Le mode d’emploi est simple. Il suffit dedisposer en libre service proche d’un pointd’eau, pendant la semaine qui précède lamise à l’herbe et pendant 3 à 10 semaineslors des périodes de croissance rapide del’herbe. Le rationnement idéal est de 100à 150 g/j pour les bovins allaitants et 150à 250 g/j pour les vaches laitières. Il fautprévoir 1 bac de 80 kg pour 25 animauxou 1 Cube de 22.5 kg pour 8.

Découvrez notre nouvelle gammeoriginale Les cubes Deltavit, une exclusivité Unéal

réguler le rumen et mieux valoriserl’herbe (huiles essentiel les, tanins etYucca) ; des apports de minéraux,d’oligo-éléments et de vitamines étudiéspour une bonne santé. GALAXELVIV’ PRINTEMPS contient 50 %

de blé qu’il est possible de valoriser enTravail à Façon. C’est un bon moyen d’au-toconsommer ses céréales en toute sécu-rité et cela permet :æ Des risques d’avortements embryonnaires

diminués et une fertilité préservée

æ Des r isques d’acidoses réduitsæ Des r i sques de té tan ies

contenusæ Plus de confort pour les vachesæ P lus de t ranqu i l l i té pour les

éleveurs.

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Groupe

C ’est maintenant devenu un rendez-vousincontournable. En cette fin d’année, laCASA a invité le public sur son site de

Tilloy-les-Mofflaines par courrier personnalisé etrelais dans la presse. Les portes ouvertes organi-sées les 4, 5 et 6 décembre derniers ont donc unenouvelle fois attiré un grand nombre de visiteurs,qui, comme chaque année, ont pu découvrir lesmatériels neufs, les occasions et les nouveautés

exposées. Les nouvelles gammes de produitsproposées par la CASA étaient également misesà l’honneur comme les machines télescopiqueset activités pneumatiques ou encore les EspacesVerts avec des démonstrations de machines de lamarque Kubota dont CASA détient la commer-cialisation depuis fin octobre. Pour la 1ère année,CASA Service Machine a tenté l’ouverture ledimanche et cette expérience a été très concluante

“Même si cet événement se déroule en décembre,nous accueillons toujours beaucoup de mondedurant le week-end. Cette année, l’ouverture dudimanche nous a permis d’accueillir des personnesqui ne peuvent pas forcément venir en semaineet qui en profitent pour sortir en famille. C’estvraiment très convivial et ces portes ouvertesrestent un temps fort pour les agriculteurs” conclutVincent Costenoble.

CASA Service Machine Portes ouvertes

C hamp Libre a inauguré son nouveauMagasin Vert le 20 novembre dernier àBeauvais qui accueillait déjà depuis 1993

un magasin à l’enseigne Point Vert.

Champ Libre a repris les bâtiments de l’ancienmagasin Delbard et a investi les 6000 m2 desurface de vente. “Il s’agit là de notre plus grospaquebot. Ce point de vente est vraiment un beloutil et Champ Libre a su avec compétencesexploiter le potentiel offert” a souligné LouisGuillemant. Un vrai challenge en effet, pour leséquipes qui ont réaménagé le bâtiment, agencéle mobilier et implanté les nouveaux produits enseulement 5 semaines tout en gardant le magasinouvert aux clients.

Avec l’ouverture de ce nouveau site, le magasinPoint Vert de Beauvais a été fermé le 7 novembreet l’équipe en place a rejoint celle qui travaillaitpour l’enseigne Delbard. A présent, l’équipe est

au nombre de 20 salariés et tous portent lescouleurs de Magasin Vert. Aujourd’hui, lemagasin propose un large choix dans les famillesde produits qui font le professionnalisme de l’en-seigne : végétal avec la serre froide, la serrechaude et la pépinière ; l’équipement et lesproduits pour le jardin ; la motoculture ; l’anima-lerie vivante et manufacturée ; l’habillement ;la boutique ; les produits du terroir…L’agencement et la place qu’offre ce nouveaupoint de vente permettent une meilleure miseen avant des produits et une plus grandethéâtralisation des articles en rayons.

“L’ouverture de ce Magasin Vert de Beauvais étaitun dossier de taille pour Champ Libre et les objec-tifs fixés en terme de délai étaient plus qu’ambi-tieux” a précisé Patrick Blanchet, Directeur Généralde Champ Libre. Il a profité de son discours poursaluer le travail réalisé et adresser ses remercie-ments aux personnes qui ont contribué au projetnotamment Arnaud Merchez, Directeur de Région,Stéphane Buon ancien Responsable du magasinDelbard et aujourd’hui Responsable de ce nouveauMagasin Vert, Arnaud Verdy, ancien Responsabledu magasin Point Vert qui est dorénavant Respon-sable Adjoint du magasin, ainsi qu’à toute l’équipe.

La prochaine ouverture est d’ores et déjàprévue le 26 Février à Bapaume avec lenouveau magasin Gamm Vert déménagéAvenue des Frères Davion

Champ Libre Ouverture du Magasin Vert de Beauvais

Les portes ouvertes ont attiré une nouvelle fois un grand nombre de visiteurs

Les anciennes équipes du Delbard et du PointVert forment aujourd’hui l’équipe Magasin Vert