Pierre SCHMIDTPrésident Directeur GénéralCharcuterie Pierre SchmidtObernai et Weyersheim

Astrid BOOSExpert-comptable et commissaire aux comptesStrasbourg

Joseph MERGUI,Directeur GénéralCaldera Wide Format Imaging - Eckbolsheim

Quentin, Mathias et Grégoryétudiants et créateurs - Strasbourg

Christian SCHMITTERPrésident Directeur GénéralCroisieurope - Strasbourg

Erwan HILDENBRANDPrésident HIG HES - Dinsheim-sur-Bruche

Stephan JENNPrésidentNovalix - Illkirch

Martine Stoffel CasterotDirectriceChocolaterie Daniel Stoffel - Haguenau

Claude CasterotGérantCasterot Expertise - Haguenau

Laurent LANFRANCHIDirigeantTerra Nobilis - Strasbourg

Alain LETZELTERDirecteur du siteAlstom - Reichshoffen

Harald SCHORKDirecteur Général Hunsinger - Weislingen

Eric PUYPrésidentAnadiag - Haguenau

Isabelle HEUMANN-BUCHERTDirectrice GénéralePaul Heumann - Soultz-sous-Forêt

Nicolas LINTZPrésident du DirectoireSovec Entreprises - Illkirch

Philippe HAEGELEDirecteur GénéralCTTM - Duttlenheim et Rosheim

Ivan STEYERTPrésident du Conseil d’AdministrationSocomec - Benfeld

Frank OHRELPrésidentActweb - Strasbourg

Véronique BIEBERPrésident du DirectoireMenuiserie Bieber - Diemeringen

Frank MATHISPrésident Directeur GénéralÉtablissements Paul Mathis - Muttersholz

Christian BREVARDPrésident du DirectoireBruker Biospin - Wissembourg

En partenariat avecles Dernières

Nouvelles d’Alsace

Fin 2009, voyant arriver le 60ème anniversaire de l’ADIRA, nous nous posions la question de comment « marquer le coup ». En pleine crise économique, alors que la plupart de nos entreprises et de nos concitoyens souffraient, il nous apparaissait impossible d’organiser un événement coûteux. Il fut donc décidé que ce soit l’équipe de l’ADIRA qui conçoive elle-même une action originale pour fêter son «soixantenaire». Après réflexion, comme l’accompagnement personnalisé des chefs d’entreprise bas-rhinois figure au centre de notre projet d’entreprise, l’équipe proposa de mettre en avant des entre-preneurs et innovateurs issus de nos territoires, au travers de portraits. Contact fut rapidement pris avec les Dernières Nouvelles d’Alsace, où Francis Hirn et Antoine Latham accueillirent le projet avec enthou-siasme.

C’est ainsi que naquit la série DNA/ADIRA «Soixante entrepreneurs qui font l’Alsace», dont nous vous présentons un premier florilège. Ce sont de vraies paroles de vrais entrepre-neurs : on y retrouve les valeurs de travail, de rigueur, d’humanisme, d’innovation, de dé-veloppement durable, d’engagement éthique, qui sont aussi celles de l’Alsace.

Francis Grignon, Président de l’ADIRA

L’agence de développement économique du Bas-Rhin

La lettrede l'ADIRAN° 29 - juin 2011

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Edito

Numéro spécial

Nous vous proposons

de découvrir les portraits complets sur notre site internet

www.adira.com

60entrepreneursqui font l’Alsace

«Stoeffler appartenait à un groupe financier, ce n’était pas tout à fait la même culture d’entreprise. Nous avons fait ce rapprochement dans le respect des personnes. Tous les emplois ont été préservés. D’ailleurs, depuis le début de notre développement, je n’ai jamais licencié...

J’ai toujours été prudent, j’ai toujours mené des opérations très réfléchies… Dynamique mais prudent. Quand ça coûte plus que ça ne rapporte, on ne fait pas, c’est tout...

J’ai su bien déléguer, c’est vrai, c’est un atout. Je sais prendre du recul et c’est bon pour le groupe. Je prends exemple sur le Mittelstand qui fait la force de l’Allemagne.»Pierre SCHMIDTPrésident Directeur Général

Charcuterie Pierre Schmidt

Obernai et Weyersheim

Pierre Schmidt III, la marque et l’homme

(DNA, Antoine Latham, 21 mai 2011)

«Je vis de mon entreprise, vous savez. Je ne peux pas, économiquement, m’en passer. Et c’est aussi une responsabilité vis-à-vis de clients très fidèles et une véri-table passion. C’est ma deuxième famille, c’est ce que je lâcherai en dernier...

J’ai toujours eu beaucoup de chance puisque tous mes clients ont bien réussi et ont grandi. Je suis hyper exigeante sur la qualité du travail que nous réalisons, tout en pardonnant les erreurs...

La crise majeure que nous vivons n’est pas terminée. Nous n’avons pas retrouvé le plein-emploi… La mondialisation est passée par là, mais je crois que les gens reviennent vers de la proximité, de la qualité, du lien social. Le moment est venu de se remettre vraiment en cause. D’autres valeurs vont reprendre le dessus, et notamment le travail…»Astrid BOOSExpert-comptable et commissaire aux comptes

Strasbourg

Astrid Boos, solaire et solidaire

(DNA, Antoine Latham, 11 mai 2011)

«Nous disons souvent qu’on a suivi les cigognes. Nous avons trouvé en Alsace des gens travailleurs et sérieux. Je me sens bien ici…

J’adore la France pour ce qu’elle m’a offert. Mais il y a toujours un côté conser-vateur par rapport à l’échec et à l’inno-vation. Il faudrait qu’il y ait ici cette injection de… résilience et de défi pour transformer le monde, un peu comme aux États-Unis. Beaucoup plus de Français innovent en Californie qu’en France ! ...»Joseph MERGUI,Directeur Général

Caldera Wide Format Imaging - Eckbolsheim

Joseph Mergui, le chaudron du progrès

(DNA, Antoine Latham, 4 avril 2011)

«Notre enjeu, c’est de créer une en-treprise, sans exclure de la revendre. Nous voudrions surtout rester indépendants, en Alsace.»Quentin, Mathias et Grégoryétudiants et créateurs - Strasbourg

Quentin, Mathias et Grégory, étudiants et créateurs

(DNA, Antoine Latham, 26 mars 2011)

«Je n’ai pas plus de mérite que mes frères et sœurs. On prend les décisions importantes tous les quatre à l’unanimi-té...Chacun d’entre nous a un domaine de responsabilités bien précis et n’empiète pas sur les autres. C’est ce qui permet un fonctionnement équilibré et sans heurt. On partage les avantages et les inconvé-nients...

Nous sommes un groupe intégré, nous concevons les produits, nous faisons amé-nager les bateaux, construits en Belgique, par des artisans alsaciens… Nous maîtri-sons l’ensemble de l’outil.»Christian SCHMITTERPrésident Directeur Général

Croisieurope - Strasbourg

L’équipage Schmitter

(DNA, Antoine Latham, 18 mars 2011)

«Tous ces bâtiments sont dépassés du point de vue énergétique.

On ne pourra plus continuer à construire ainsi…

À l’horizon 2025-2030, avec l’évolution des règlements thermiques des bâti-ments, on va passer d’un marché financier à un véritable marché d’économie d’éner-gie. C’est une évolution qui touche tous les pays …

Ceux qui réussiront seront ceux qui auront su rester réactifs.»Erwan HILDENBRANDPrésident

HIG HES - Dinsheim-sur-Bruche

Erwan Hildenbrand, tension continue et positive

(DNA, Antoine Latham, 5 mars 2011)

«Les grandes entreprises du médica-ment accroissent leurs efforts de recherche et développement sans nécessairement parvenir à des résultats. Ce n’est pas parce qu’ils sont mauvais, c’est parce que c’est beaucoup plus difficile qu’avant. Le marché est bien plus exigeant, tous les systèmes de santé sont en faillite, les revenus des entreprises diminuent...

Je viens de l’analyse économique et cette évolution ne me surprend pas : les grands de l’industrie sont devenus des intégrateurs qui achètent le meilleur, pas seulement pour maîtriser les coûts. Cela fait une place pour des sociétés comme nous.»Stephan JENNPrésident

Novalix - Illkirch

Stephen Jenn, ressort en chimie

(DNA, Antoine Latham, 11 décembre 2010)

En partEnariat avEc lEs DErnièrEs nouvEllEs D’alsacE

60entrepreneursqui font l’Alsace

La Lettre de l’ADIRA - numéro 29 - numéro spécial - juin 2011

en France,en Europe,dans le monde...

«Nous sommes ainsi le premier choco-latier artisanal à acquérir une dimension régionale ... Nos ventes vont se déve-lopper, nous le sentons déjà. Mais la croissance seule n’est pas mon objectif premier, c’est plutôt la qualité et la fidéli- sation...»Martine Stoffel CasterotDirectrice

Chocolaterie Daniel Stoffel - Haguenau

Martine et Claude Castérot, chocolat et compagnie

(DNA, Antoine Latham, 23 octobre 2010)

«Au début, le sport était ma motiva-tion principale. Aujourd’hui, c’est la ren-contre et l’équilibre, le plaisir. Je m’éclate au boulot, je m’éclate dans ma famille, je m’éclate en sport. Je ne cherche pas la performance…

J’apprends énormément au contact de Martine. Nous nous parlons beaucoup. Nos expériences se nourrissent mutuelle-ment. J’ai appris une logique industrielle grâce à mes clients et grâce à Martine. Il y a une vraie transversalité…»Claude CasterotGérant

Casterot Expertise - Haguenau

Martine et Claude Castérot, chocolat et compagnie

(DNA, Antoine Latham, 23 octobre 2010)

«Celui qui voyage sans rencontrer l’autre ne voyage pas. Il se déplace…

La réglementation, ça marche pour faire évoluer des comportements parfois bien éloignés du développement durable…

J’ai tendance à suivre mes intuitions. Nous sommes tellement petits que nous avons notre destin en mains.»Laurent LANFRANCHIDirigeant

Terra Nobilis - Strasbourg

Laurent Lanfranchi, historien, voyageur, patron

(DNA, Antoine Latham, 9 octobre 2010)

«Avec Peugeot, De Dietrich était à l’époque la seule entreprise alsacienne à avoir investi non pas seulement dans le dessin, mais dans la conception assistée par ordinateur...

Reichshoffen a toujours été présent dans l’innovation. La qualité et l’innovation sont la caractéristique des gens qui com-posent cette entreprise...

Entre deux grosses commandes, nous devons faire preuve de flexibilité, dans les types de produits et pour les diffé-rents marchés dans le monde...

C’est un peu bateau, mais c’est profon-dément vrai. Je compare cela aux sports d’équipe. On peut avoir les meilleurs experts du monde, si les gens ne tra-vaillent pas ensemble…»Alain LETZELTERDirecteur du site

Alstom - Reichshoffen

Alain Letzelter, l’esprit des lieux

(DNA, Antoine Latham, 24 juillet 2010)

«J’ai décidé de reprendre une affaire. J’ai acheté une liste d’entreprises à la chambre de commerce et j’ai pos-té 200 lettres. Hunsinger est une des premières qui m’a répondu. Je pensais tout reprendre et finalement je me suis associé, comme actionnaire majoritaire à 65%, à Jean-Georges Hunsinger, le ven-deur. Et c’est une bonne solution. Nous nous partageons le travail, nous sommes complémentaires et c’est mieux de ne pas être seul. On a inventé notre propre modèle…

Il y a en Alsace un niveau de rigueur qu’on ne connaît pas ailleurs en France…

Tous les résultats restent dans l’entreprise pour être réinvestis. Les banquiers se bousculent pour nous financer.»Harald SCHORKDirecteur Général

Hunsinger - Weislingen

Harald Schork, le trait d’union

(DNA, Antoine Latham, 14 juillet 2010)

«Je suis issu d’un milieu modeste, je sais d’où je viens. Il faut toujours s’en rappeler. Je suis un pur produit de l’école publique française, avec ma prépa scienti-fique à Lyon et mon diplôme d’agronomie à Montpellier. Mes profs m’ont bien conseillé... Mes parents n’étaient pas versés dans l’entreprise, mon père était militaire…

Venant de la technique, on garde tou-jours une manière de voir différente...»Eric PUYPrésident

Anadiag - Haguenau

Eric Puy, donneur d’emplois

(DNA, Antoine Latham, 10 juillet 2010)

3, quai Kléber

« le Sébastopol »

67000 Strasbourg - France

Tél. +33 (0)3 88 52 82 82

Fax +33 (0)3 88 75 64 59

Email : alsace@adira.com

www.adira.com

Directeur de publication : Vincent Froehlicher

Comité de rédaction : Antoine Latham - Dernières Nouvelles d’Alsace, Vincent Froehlicher, Sigrid Périn

Relations avec les prestataires : Sigrid Périn

Conception graphique : la couleur du Zèbre - 03 69 96 41 69

Impression : Routage & Diffusion, Erstein - 03 88 59 03 45

Abonnement : Contactez l’ADIRA.

La Lettre de l’ADIRA - numéro 29 - numéro spécial - juin 2011

Agence de développement économiquedu Bas-Rhin

«Ce qui fait nos valeurs, c’est le par-tage. Nous mettons beaucoup d’énergie là-dedans. Notre entreprise est de petite taille, mais gérée comme une grande. Il n’y a pas de hiérarchie, on grimpe en étant polycompétent…

Nous sommes condamnés à l’innovation. D’un des pains les plus anciens de l’humanité, nous ferons le pain de demain.»Isabelle HEUMANN-BUCHERTDirectrice Générale

Paul Heumann - Soultz-sous-Forêt

Isabelle Heumann, l’autre levain

(DNA, Antoine Latham, 19 juin 2010)

«Ma première préoccupation est mana-gériale et organisationnelle. Je veux que les gens se sentent bien dans l’entreprise, car c’est sur eux que tout repose.»Nicolas LINTZPrésident du Directoire

Sovec Entreprises - Illkirch

Nicolas Lintz, sous tension

(DNA, Antoine Latham, 9 juin 2010)

«Père médecin, mère infirmière, je suis le seul de la famille qui a mal tour-né... Si j’avais vraiment voulu gagner ma vie, je serais resté salarié dans un grand groupe...Avec CTTM, nous savions être un peu trop petit. Il fallait une stratégie de croissance pour satisfaire la demande de clients plus exigeants, plus structurés. Nos grands clients réduisent le nombre de leurs four-nisseurs, il faut s’adapter. Nos machines sont coûteuses, nous avons des frais de structure…

Il faut donner du sens aux salariés, ils doivent comprendre ce que nous faisons…On peut être compétitif, rentable et créer de l’emploi en France…Nous essayons de promouvoir les métiers de l’industrie de manière à conserver nos métiers manuels en France.»Philippe HAEGELEDirecteur Général

CTTM – Duttlenheim et Rosheim

Philippe Haegelé, un récidiviste

(DNA, Antoine Latham, 17 avril 2010)

«L’entreprise est sans cesse à réin-venter !...

Nous n’avons pas attendu que l’expres-sion soit à la mode pour faire du dévelop-pement durable. Nous sommes au cœur de l’énergie. C’est un marché porteur : 1,6 milliard de personnes n’ont pas accès à l’énergie électrique dans le monde…

Nous préconisons une logique de tutorat pour favoriser la transmission de connais-sance. Nous allons mettre sur pied une stratégie avec les grandes écoles. Il faut une politique organisée…

Nous mettons en avant l’égalité des chances, l’ouverture à des profils atypiques. C’est la diversité qui fait la richesse de l’entreprise. De la même manière, nous intégrons les cultures locales partout où nous sommes, en Tunisie, en Inde, en Chine...»Ivan STEYERTPrésident du Conseil d’Administration

Socomec - Benfeld

Ivan Steyert, réinventer en continu

(DNA, Antoine Latham, 4 avril 2010)

«Nous avons lancé l’entreprise «un beau jour de juillet», avec cinq employés ; des fous comme moi. Nous avons bu le champagne en bermuda dans le minuscule appartement qui nous servait de bureau.…Je suis très, très prudent. Je veux emme-ner les gens sur du long terme. Je pourrais me payer une fortune... Mais je ne le fais pas....La petite réussite d’Actweb, ce sont les hommes, rien d’autre…

Notre objectif c’est de parvenir au meilleur ROI possible pour notre client .»Frank OHRELPrésident

Actweb – Strasbourg

Franck Ohrel, doigts de fée du digital

(DNA, Antoine Latham, 27 mars 2010)

«J’ai commencé en bas de l’échelle et, ici, c’est apprécié. Les ouvriers savent que ma porte est toujours ouverte… Je suis une patronne heureuse, j’aime ce que je fais.

C’est vrai qu’on ne décroche jamais com-plètement, je passe aussi parfois des nuits blanches.»Véronique BIEBERPrésident du Directoire

Menuiserie Bieber - Diemeringen

Véronique Bieber : passion, volonté, chaleur

(DNA, Antoine Latham, 23 mars 2010)

«En 1999, nous n’avions pratiquement plus de techniciens d’études ni de charpen-tiers. J’ai beaucoup em-bauché, et on m’a par-fois regardé d’un drôle d’air,... A force de sous-

traiter, on n’est plus rien ! Nous devons être proches de nos clients finaux, sur les chantiers, et en même temps investir dans des moyens de production devenus très ca-pitalistiques… J’aimerais profiter plus de ma famille ... J’ai besoin d’un équilibre, trouver des ressources. Nous sommes dans des métiers où il faut faire preuve d’ima-gination. Et c’est à moi de faire émerger des idées nouvelles.»Frank MATHISPrésident Directeur Général

Établissements Paul Mathis - Muttersholz

Frank Mathis, la jeunesse du bois

(DNA, Antoine Latham, 27 février 2010)

«L’innovation dans l’entreprise ne doit jamais se limiter à la technique…L’innovation est partout, dans une paire de knacks comme dans une machine de résonance magnétique. Il faut favoriser l’innovation pour sortir l’Alsace de l’ornière.»Christian BREVARDPrésident du Directoire

Bruker Biospin - Wissembourg

Christian Brevard, le franc-parleur

(DNA, Antoine Latham, 8 mai 2010)

60entrepreneursqui font l’Alsace