4Esc du 1REC,RAIDS N°248,2007.jan.

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Un an après avoirquitté le sol afghan,l'escadron d'éclairageet d'investigation(EEI) de la 6e brigadelégère blindée (BLB)a été déployé en Côted'Ivoire. Un pays quine lui est pas inconnu,pour y avoir étéprojeté en 2003.

Texte et Photos :Youri OBRAZTSOV

De juin à octobre 2006, les légionnairesdu 4e escadron du 1er régiment étranger decavalerie (REC), escadron d'éclairage etd'investigation de la 6e BLB, ont été enga-gés en république de Côte d'Ivoire dans lecadre de l'opération « Licorne mandat 7 ».

Déployés au sein du GTIA 2 (groupementtactique interarmes 2) armé par le 21e RIMa,les légionnaires se sont vu confier une vastezone d'action. Implanté à partir du 9 juin2006 à Bangolo, en zone de confiance,l'escadron a pleinement mesuré la fragilitéde la situation locale. Les légionnaireséclaireurs, très sensibilisés, ont pris à cœurleur mission en montrant au quotidien leurdétermination ainsi que leur profession-nalisme. Patrouilles, points de contrôleet contacts permanents dans les villagessont les procédés incontournables quipermettent d'obtenir des résultats concretset immédiats.

Une présence continuesur un vaste territoire

La période de relève achevée, l'escadrona été déployé dans une autre zone. Dès le1er juillet 2006, son action couvrait la régionde Daloa, plus à l'est.

La zone d'installation de l'EEl s'étendaitsur 160 kilomètres d'ouest en est, du fleuveSassandra jusqu'au Bandama Blanc, et

Ci-contre. Pas un pas sans appui ! Leslégionnaires de l'escadron d'éclairage etd'Investigation travaillent l'appui au sein dela patrouille d'éclairage, lors d'un exercicede reconnaissance d'axe. Le lance-roquettesantichar AT 4 CS jumelé à une mitrailleuselourde .SOconstitue un compromis idéal entrel'efficacité et les délais de mise en place d'unappui, face aux véhicules légers et personnels àpied. (Photo M. Espieux)

Ci-dessus. Insigne régimentairedu 1er régiment étranger de cavalerie 15

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sur 180 kilomètres du nord au sud. Couvrirun aussi vaste territoire s'est avéré délicatpour les cinq pelotons de l'escadron. Lamission demandait donc une articulationparticulière et une coordination précise etrigoureuse.

Répartis sur la zone de confiance dansdes postes isolés, les pelotons ont assuréune présence continue pour un travail derenseignement efficace, toujours en liaisonétroite avec l'ONUCI (Organisation desNations unies en Côte d'Ivoire)

Le niveau d'entraînement des hommesn'a jamais été oublié et, dans les rares mo-ments de calme, le peloton organisait desexercices sur les techniques d'éclairage,mission de base de l'unité.

La particularité du terrain ivoirien est lavégétation abondante et dense ne permet-tant pas l'emploi des pièces radar RASIT,matériel majeur du PRT (peloton de rensei-gnement technique). Ils ont été remplacéspar des VAB canon 20 mm, parfaitementadaptés à la forêt et à ce terrain accidenté,et dotés d'une grande puissance de feu.

Les trois VAB canon 20 mm furent répar-tis dans trois pelotons de l'escadron pourle meilleur appui au sein des pelotons,eux-mêmes souvent isolés. Puis, le PRTa récupéré deux patrouilles à deux VBLafin de posséder une composante d'éclai-rage et d'investigation supplémentaire,vu l'étendue du terrain. Seul le 1er pelotongarda sa structure organique. Ensuite, le

Ci-contre. La végétation dense de la forêttropicale limite souvent la pénétration etl'observation à deux ou trois mètres de vision.Mais il constitue aussi un abri parfait pour unvéhicule blindé statique en observation.

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Ci-dessus. Départ pour une opérationde recherche d'armement dans le cadredu «contrôle de zone ». Une section du2" régiment étranger d'infanterie était détachéeen renfort, pendant la durée de l'opération.

peloton de commandement et de logis-tique a été renforcé par des équipes demécaniciens, ravitailleurs, médecins etcuisiniers pour préserver l'autonomieopérationnelle de l'unité.

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Très vite l'escadron a pris en compte cenouveau secteur, avec l'implantation du PCà Daloa. Les événements s'enchaînent,changeants et imprévisibles, les rumeursdiverses s'enchevêtrent et les opérationsse succèdent. Dans les postes isolés auNord, en zone de confiance, les pelotonsvivent seuls au milieu de la brousse ou deschamps de cannes à sucre.

Dans l'emprise principale, au seuil deDaloa, troisième ville du pays, chaque jour,chaque semaine offre son lot de missions«Les missions sont multiples,explique le capitaine EmmanuelVaur,commandantdePEEl, toutd'abord, il faut être prêt pour une

Ci-contre. Si l'âge et la vétustéde certaines armes sont fort

avancés, ils sont néanmoins, laplupart du temps, en bon état de

fonctionnement. MAS 36, MAT 49,SIG540, SiG543, AK47, PPS43... lagrande diversité d'armement montre

les origines différentes, mais aussiles difficultés d'approvisionnement.

Contrôle de l'embargo d'armement;D'après la résolution 1584 de l'ONU, la force « Licorne » peut procéder au contrôle de l'ar-

mement présent sur un site, un village, une unité des forces armées locales.Profitant des patrouilles de longue durée, qui peuvent durer de deux à sept jours, les légion-

naires renseignent sur les postes des FAFN les plus isolés, accessibles uniquement aprèsplusieurs jours de pistes difficilement praticables. La participation de l'ONUCI est indispensable,et la coopération bien assurée, grâce à une connaissance mutuelle.

Tous les paramètres rentrent en compte : l'attitude des forces en présence, le degré decoopération, la présence de nouvelles armes, mais aussi l'absence des armes répertoriéesauparavant, sont le sujet d'un compte rendu, et d'un suivi.

La diversité des armes est impressionnante : MAS 36, MAT 49, SiG 540, SiG 543, AK 47 etType 56 chinois, FM 24/29, PPS 43. Si l'âge et la vétusté de certaines armes sont fort avancés,ils sont souvent en bon état de fonctionnement. Quel chemin parcouru par ce PPS 43, l'armede dotation de l'infanterie russe durant la Seconde Guerre mondiale ! D

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Lors d'un exercice de peloton, éclairés sur un \ les légionnaires répètent les actes

élémentaires jusqu'à leur automatisme. Lecamouflage est un atout majeur pour l'unité, ./'qui a pour mission principale l'obtention de $renseignements. I

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Si le lion est l'emblème des légionnaires cavaliers du 4e escadron d'éclairageet d'investigation du 1er REC, l'EEl de la 6e brigade légère blindée, ce n'estpas un hasard. Tout s'accorde au caractère de l'animal : observation à l'affût,souplesse et furtivité, agressivité et audace.

Créé en 1921 à Saïda, au Maroc, l'escadron rassemble, alors, essen-tiellement des officiers, sous-officiers et soldats de l'armée impériale dutsar, exilés après avoir mené leurs derniers combats. Ces Russesblancs vont forger, d'emblée, le caractère de leur unité, commeen témoigne cet extrait d'un compte rendu: «Chargé de ladéfense de la citadelle de Rayacha, a repoussé, du 21 au 24novembre 1925, de nombreux assauts poussés jusqu'aucorps à corps. A tenu jusqu'à la dernière cartouche, permet-tant ainsi l'arrivée de la colonne de secours. A inscrit entreses murs glorieux, vestiges de nos ancêtres, une page delégende rivalisant avec les plus beaux faits d'armes de nosguerres lointaines.»

C'est ainsi qu'après la bataille de Messif re, le 17 septembre1925, à l'issue de laquelle l'escadron a été une première foiscité, celui-ci se distingue à nouveau face aux Druzes à Rayacha,en Syrie. Le 3 décembre de la même année, à Beyrouth, l'escadronest décoré de la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs avecdeux palmes et de la médaille de 1re classe du Mérite libanais.

L'escadron participe, avec ses frères cavaliers du Royal étranger,à toutes les campagnes menées sur les théâtres de la SecondeGuerre mondiale, puis d'Indochine, d'Algérie, d'Irak, du Kosovo,d'Afghanistan et, aujourd'hui, de Côte d'ivoire.

Devenu, depuis 1998, une unité spécialisée dans l'acquisition du renseigne-ment à courte et moyenne portée au profit du niveau tactique pour lequel ilest engagé, le 48 escadron présente de nombreuses spécificités et emploiedes matériels très divers.

Un même objectif : renseignerLes trois pelotons d'éclairage et d'investigation regroupentchacun quatre patrouilles à deux VBL : une patrouille decommandement, une patrouille antichar pourvue de deuxpostes Milan, une patrouille AT4 équipée, en outre, d'ANFI,une patrouille dotée de mitrailleuses lourdes de 12,7 mm.Deux tireurs de précision équipés de fusils FRF2 sontformés dans chaque peloton, venant enrichir de leurscompétences spécifiques les capacités de l'unité. Les

missions étant essentiellement liées à l'obtention du ren-£/• seignement, l'armement de bord est limité à l'autodéfense

et à la sûreté rapprochée.Un quatrième peloton est, lui, articulé autour de quatre stations

radar montées sur VAB. La plupart du temps placé en deuxièmeéchelon, sur les flancs ou dans un intervalle, il participe à la recherche durenseignement sur le terrain ou aérien (hélicoptères), en surveillant une

zone donnée ou des points particuliers sur une profondeur pouvant

La patrouille d'éclairage est le plus petit élément tactique.Elle est indissociable. En progression, ici, le VBL armé d'une7,62mm en tête et VBL doté d'une 12,7mm placé en appui.

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aller jusqu'à 40 kilomètres. Il y a maintenant dix ans, l'escadron a «basculé» dela formation antichar équipée de VAB-HOT à une unité d'éclairage sur VBL, et ils'est adapté sans soucis à sa configuration actuelle. La grande force de l'EEl estsa souplesse d'emploi liée à la simplicité et à l'adaptabilité de ses structures, audegré élevé d'autonomie de ses patrouilles, à son autonomie logistique et à unemobilité importante.

Appartenante une unité ROHUM (renseignement d'origine humaine), les cadreset légionnaires entretiennent une véritable culture du renseignement. Si les véhi-cules et matériels sont tournés vers l'acquisition du renseignement tactique sur leterrain ou sur l'ennemi, les hommes s'attachent à améliorer et valoriser égalementleurs savoir-faire dans le domaine du renseignement conversationnel. La solideexpérience acquise dans les Balkans, en Afghanistan et, dernièrement, en Côted'Ivoire sous le commandement de régiments ou de brigades diverses ne cessede s'enrichir. Récemment engagé dans l'ouest de la Côte d'ivoire, l'escadron aadapté sa structure au théâtre.

Engagés comme le reste du régiment dans l'appropriation des moyens decommunication numérisés, les « Lions » du « 4 » emploient à la fois le système d'in-formation régimentaire (SIR), dans le suivi de la manœuvre et la transmission desinformations, et le système MAESTRO1 plus adapté aux unités de capteurs pourtransmettre le renseignement recueilli. Ladaptation de ces nouveaux systèmesà la mission spécifique de l'EEl 6 et leur amélioration est le nouveau défi qu'ils'attache à relever. O

Ci-dessus.Observation face à un débouché de piste dansla brousse ivoirienne. Ces attentes peuvent durer jusqu'à

quarante-huit heures dans une atmosphère chaude et numide,si particulière en cette saison des pluies.

1. MAESTRO : module adapté aux échanges sécurisés, aux transmissions et au rac-cordement des opérationnels.

[^organigramme du 4e escadron,l'EEl 6, pour l'opération en RCI àquatre pelotons de combat, donttrois sont renforcés de VAS aveccanon de 20 mm.

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Après la mort du président Houphouët-Boigny, le 7 décembre 1993, la Côte d'Ivoire a étéplongée dans une lutte prolongée pour le pouvoir, qui a dégénéré en une grave instabilitépolitique et a abouti en 1999 à un coup d'Etat, dirigé par le général Robert Gueï, qui a ren-versé le président Henri Konan Bedie.Les graves désaccords qu'ont suscités les résultatsdes élections présidentielles d'octobre 2000 ont conduit à des affrontements violents entreles participants des deux principaux candidats : le général Gueï et Laurent Gbagbo. Par lasuite, la Cour suprême a déclaré Gbagbo gagnant.

Malgré une tentative présumée de coup d'Etat en janvier 2001, qui a été attribuée à desétrangers et qui a poussé un grand nombre de travailleurs immigrés originaires du BurkinaFaso à quitter la Côte d'Ivoire, les élections municipales ont bien eu lieu en mars 2001. Latentative de coup d'Etat d'Abidjan de 19 septembre 2002 se transforme en soulèvement armé.Le général Gueï est tué. Les renforts français arrivent dès le 22 septembre. Le 11 décembre,l'attaque d'un poste des légionnaires du 2e REP a coûté la vie à plusieurs rebelles. Le 4 fé-vrier 2003, les Nations unies placent la Côte d'Ivoire sous tutelle internationale. Le Conseil aautorisé l'ONUCI à utiliser tous les moyens nécessaires pour s'acquitter de son mandat, dansles limites de ses capacités et dans les zones de déploiement de ses unités. Aux termes dela résolution 1528, l'ONUCI, en coordination avec les forces françaises, s'acquittera de samission d'observation du cessez-le-feu et des mouvements de groupes armés, en assurantla liaison avec les Forces armées nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) et les Forces arméesdes Forces nouvelles (FAFN) afin de promouvoir, en coordination avec les forces françaises,le rétablissement de la confiance entre toutes les forces ivoiriennes en présence, commeprévu dans sa résolution 1479 (2003).

En d'autres termes :- désarmement, démobilisation, réinsertion, rapatriement et réinstallation;- appui aux opérations humanitaires;- appui à la mise en œuvre du processus de paix;- assistance dans le domaine des droits de l'homme;- faire comprendre le processus de paix et le rôle de l'ONUCI aux collectivités locales et auxparties ;- aider le gouvernement de réconciliation nationale, en concertation avec la CEDEAO et d'autres orga-nisations internationales, à rétablir une présence policière civile partout en Côte d'Ivoire. O

évacuation des ressortissants en cas de crise,assurer le soutien aux unités de l'ONUCI,protéger les zones de stationnement et lespostes isolés de la force "Licorne", recenseret surveiller les points de DDR [désarme-ment, démobilisation, réinsertion], contrôlerle respect de l'embargo d'armement, assurerla surveillance du respect des limites de lazone de confiance, et escorter les convoislogistiques. Comme on peut le constater, laliste des missions confiées à l'EEl est longue !Le meilleur moyen de réussir est d'occuperle terrain et d'être en contact permanent avecla population: patrouilles, prises de contactdirectes avec les autorités locales, politiques,religieuses, associatives. »

Et le capitaine Vaur de préciser : «Leshaltes dans les villages, ces momentsd'un contact privilégié avec ce peuple ac-cueillant, sont essentielles. Nous sommesloin des passions et chacun savoure cesinstants authentiques sans mauvaise foi,ni calculs. Ukrainiens, Chinois, Malgaches,Chiliens, Togolais ou Américains, ces hom-mes aux accents abrupts adhèrent à cestranches de la vie africaine où l'essentielest d'être et non pas de paraître. »

Renseigner, escorter,sécuriser...

Mais le souci de recherche de rensei-gnements est permanent. Et très vite,c'est à nouveau le départ, la patrouille,la découverte d'autres villages, d'autresvisages. La mission reprend ses droits etcapte à nouveau l'attention de chacun:escorter, sécuriser, contrôler, intervenir,intercepter...

Des opérations de recherche d'arme-ment, dans le cadre du contrôle de lazone, seront organisées, notamment dansla région de Bangolo. La ville de Bangolo,la plus grande de la zone de confiance,fut un haut lieu de la résistance lors desaffrontements de 2004. Beaucoup d'armesont pu être dissimulées dans l'ensemble dela zone par les belligérants : FANCI (Forcesarmées nationales de Côte d'Ivoire), FAFN

En haut à gauche. Binôme de garde dans un postede l'ONUCI du contingent bangladais. L'arme encalibre 7,62x 54 mm est une mitrailleuse Type 67-2C d'origine chinoise.

Ci-dessous. UnEE11 Urutu d'origine brésilienne,en service dans cette unité UN de la police

jordanienne. Le bataillon pakistanais, lui, a pourmatériel majeur le M113 d'origine américaine.

Pour la rapidité d'intervention, le commandementprivilégie l'utilisation des 4x4, conservant le

matériel lourd pour les cas extrêmes.

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Ci-dessus.Exercice pour deux tireurs de précision en appui mutuel. La lunette J8 de leurFRF 2 a été enlevée pour favoriser le travail d'appréciation des distances à/'œilleton-guidon. Cette pratique est presque oubliée face au développement desoptiques performantes.

Ci-contre.Devant son VAB armé d'un canon de 20 mm, ce légionnaire est armé d'un lance-

grenades Cougar. Chaque peloton était doté de ce type d'arme qui peut tirer aussi,des projectiles non létaux ou chargés de gaz lacrymogène.

Ci-dessous.Point de contrôle sur une piste carrossable entre deux villages, pendant une

opération de recherche d'armement. Généralement bien perçus par la population,les points de contrôles permettent aussi de prendre contact avec les habitants et

s'imprégner de leur culture. Les fouilles ne sont pas systématiques et une attitudecordiale mais vigilante assure aux légionnaires l'adhésion des Ivoiriens dans ce

type de mission.

(Forces armées des Forces nouvelles)ou autres milices ou factions armées.Plusieurs attaques ont été menées dansles villages allogènes proches de Bangolopar des bandes d'individus équipés d'armesautomatiques.

Une des missions de l'escadron est des'infiltrer avec discrétion, de renseignergrâce à une observation minutieuse de jourcomme de nuit; puis, en coordination avecd'autres unités, de bloquer simultanémentles axes, avant de laisser la place au géniedu 1er REG et à l'infanterie du 21e RIMa quisécurisent puis fouillent les objectifs.

Par des patrouilles mobiles et des pointsde contrôle fixes, aux alentours de l'ob-jectif, les légionnaires renseignent en per-manence sur révolution de la situation.Ils obtiennent aisément l'adhésion de lapopulation grâce à leur attitude dénuée detoute agressivité à son égard.

Hormis le contrôle des villages suspects,ces opérations avaient également pour butde montrer la présence des unités françai-ses et l'influence dans la zone.