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Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les
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– refus de laisser les agents chargés de la police des pêches de procéder au contrôle
des navires ou embarcations de pêche :
– effectuer des manœuvres avec son navire pour se soustraire ou tenter de se
soustraire aux contrôles.
Le refus du capitaine de tout navire devrait également être pris en compte dans le cadre des
lois et codes régissant la pêche pour les attitudes suivantes :
– Refus de laisser procéder aux contrôles et visites.
– Refus d’obtempérer aux injonctions concernant le déroutement du navire.
– Refus d’obtempérer aux injonctions de faire connaître l’identité ou la nationalité
de son navire.
2.4 RÉDACTION DES PROCÈS-VERBAUX
2.4.1 Définition
Le procès-verbal est un acte de procédure établi par un auxiliaire de justice rapportant des
constatations ou des dépositions.
2.4.2 But du procès-verbal
Il est de rapporter les faits ayant entraîné la constatation d'une infraction. Qu'est-ce qu'une
infraction ?
Une infraction est constituée de 3 éléments :
A/ L'élément légal.
C'est le ou les textes législatifs ou réglementaires prescrivant ou interdisant certains
actes et prévoyant des sanctions en cas de non-respect de ces obligations.
B/ L'élément matériel.
C'est le constat que l'acte prescrit ou interdit par le ou les textes a été omis ou commis.
C/ L'élément intentionnel
L'omission ou la commission de l'acte doit avoir été faite volontairement dans l'intention
de nuire.
N.B. L'élément intentionnel qui se déduit souvent de l'élément matériel, n'a pas à être
recherché en matière de contravention mais uniquement en termes de délit. (Infraction
grave)
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2.4.3 Validité des procès-verbaux.
Généralement, les PV rédigés par les agents de surveillance des pêches sont des Procès-
verbaux faisant foi jusqu'à preuve du contraire.
La contestation des délits constatés par des procès-verbaux ou des rapports rédigés dans le
cadre de la police des pêches par les agents de surveillance des pêches ne peut se faire que par
la preuve contraire qui ne peut être rapportée que par écrit ou par témoins.
Ces procès-verbaux peuvent donc être combattus par des preuves contraires, soit écrites, soit
testimoniales si le tribunal juge à propos de les admettre.
La plupart des pays de la COREP disposant de procédures permettant de juger une infraction
sans passer par une procédure devant un tribunal, le procès verbal d’infraction est apprécié
souverainement par les membres de la commission.
En tout état de cause, les PV ne valent qu’à titre de renseignements
2.4.4 Les mentions à insérer dans le procès-verbal
Les mentions à faire apparaitre dans un procès verbal d’infraction quelque soit sa forme sont
les suivants (liste non exhaustive) :
Date, heure du déroulement des faits, lieux de patrouille et identité des agents.
Identification du contrevenant (capitaine et armateur).
Description détaillée du navire ou du lieu.
Actions détaillées du contrevenant avec précision (ex : en pêche = funes à l’eau).
Position précise (latitude et longitude et relèvement distance).
Situation juridique de la position (eaux territoriales, ZEE ….).
Contact avec le contrevenant / ordres données, Pavillonnerie ? Appels.
Respect des ordres donnés par le contrevenant.
Actions détaillées des agents (phases de contrôle).
Questions posées au contrevenant et réponses.
Éléments factuels de l’infraction.
Description technique de l’infraction.
Citer le texte prévoyant l’infraction.
Citer le texte réprimant l’infraction.
Notification éventuelle au contrevenant.
Préciser les mesures prises (mesures conservatoires, rejet).
Dater et signer le procès verbal par les agents habilités.
Mentionner les différentes Annexes jointes au PV (photos, carte….).
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2.4.5 Règles de gestion du procès-verbal
Le procès verbal peut être rédigé après la constatation de l’infraction
Le procès verbal peut être rédigé sans la présence du contrevenant
Pas d’obligation de signature du PV par le contrevenant
Respect du délai de transmission de la procédure
Signatures du PV uniquement par les personnes habilitées.
Eventuellement, signature complémentaire par des témoins identifiés (équipage du
navire de contrôle)
3 LA SAISIE CONSERVATOIRE
Lors de la constatation d’une infraction, en complément du PV, des mesures conservatoires
peuvent être prises. Selon les pays, les procédures de mise en œuvre peuvent différer
sensiblement mais l’esprit de sauvegarde de la matérialité de l’infraction demeure.
3.1 DÉFINITION
La saisie est l'acte par lequel l’agent verbalisateur prend une mesure conservatoire à l'égard de
tous les éléments constitutifs de l'infraction ou qui sont le résultat de l'infraction.
La saisie est réalisée par l'agent verbalisateur.
3.2 QUI PEUT PROCÉDER À LA SAISIE ?
Les officiers et agents habilités à rechercher et à constater les infractions aux dispositions
relatives à l'exercice de la pêche maritime désignés par les textes sont généralement
compétents pour effectuer une saisie.
3.3 QUAND EST-IL PROCÉDÉ À LA SAISIE CONSERVATOIRE ?
Elle a lieu généralement au moment de la constatation de l'infraction.
Cette saisie peut être opérée outre le cas où l'infraction est en cours d'exécution, quand ses
effets sont encore visibles - chalut mouillé sur le pont - panneaux de chalut non encore au
poste de route - poissons sur le pont - etc... ou même quand un nombre d'indices suffisants
sont réunis.
La saisie comme la recherche des infractions, est réalisée en tout temps - de jour comme de
nuit - et en tous lieux, sauf dans les locaux à usage d'habitation encore que cela ne concerne
que les locaux à terre, les navires n'étant pas considérés comme des locaux d'habitation.
3.4 OÙ EST-IL PROCÉDÉ À LA SAISIE ?
A bord du navire dont le capitaine a commis l'infraction, que le navire se trouve en mer, au
mouillage ou à quai.
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A terre : Elle peut être prononcée sur la grève et les quais, dans tous les locaux et à bord des
moyens de transport pour l'exercice de leur profession, que ce soit à titre principal ou
accessoire par :
- les pêcheurs,
- les mareyeurs,
- les collecteurs
- les industriels de la transformation du poisson,
- les marchands de poissons
- les hôteliers et les restaurateurs,
- dans les halles à marées où s'effectuent les ventes aux enchères publiques
- ainsi que dans tous les autres lieux de vente.
N.B. : Si ces lieux sont à usage d'habitation, la saisie n'est possible, que de jour
seulement et avec l'autorisation des autorités judiciaires, si l'occupant s'y oppose.
Pour les filets, engins et instruments prohibés en tout temps et en tous lieux, la saisie peut être
faite dans tous les locaux de :
- fabrication
- détention
- d'entrepôts
- ou de vente de ces objets.
3.5 QUE PEUT-ON SAISIR ?
Généralement les textes législatifs prévoient :
- les filets, engins et instruments de pêche au sens large,
- le navire ou l'embarcation ou véhicules ayant servi à pêcher en infraction, ou
transporter des produits pêchés en infraction
- les produits de la pêche réalisés en infraction,
- les sommes provenant de la vente de ces produits.
3.6 LA SAISIE EST-ELLE OBLIGATOIRE OU FACULTATIVE ?
D’une façon générale :
devraient être obligatoirement saisis :
– les filets, engins et instruments de pêche prohibés en tout temps et en tous lieux,
– les produits de pêche illégaux (espèces prohibées, poissons sous taille)
– les navires de pêche étrangers (sauf infractions minimes)
ne sont pas systématiquement saisis :
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– les produits des pêches réalisés en infraction,
– les filets
– les engins,
– les matériels
– et d'une manière générale, tous les instruments utilisés pour pêcher en infraction
mais non prohibés en tout temps et en tous lieux.
– le navire ou l'embarcation qui a servi à pêcher en infraction.
La décision de saisie est laissée à l'initiative de l'agent verbalisateur, en fonction des
instructions qu'il a reçues.
D'une manière générale, les navires nationaux devant de toute façon rentrer au port, la saisie
systématique du navire n'apparaît pas nécessaire selon le type d’infraction, car celle-ci peut
être directement prononcée au retour du navire par l'autorité maritime.
En cas de saisie, la décision du port de déroutement est laissée généralement au centre de
surveillance des pêches
3.7 PROCÉDURE DE SAISIE
La notification au contrevenant de la saisie conservatoire est obligatoire.
Le procès-verbal de saisie ou document équivalent est différent du procès-verbal d'infraction
et doit normalement comprendre les mentions suivantes :
qualité et nom de l'agent verbalisateur
date et heure de la notification
motifs de la saisie avec référence au texte réprimant l'infraction et au texte
définissant la saisie.
description et estimation, si possible, des biens saisis,
identité du contrevenant,
indication de la pose des scellés et de leur localisation (éventuellement),
signature du contrevenant précédée de la mention « reçu notification de la saisie »
(selon le cas) :
de la constitution éventuelle comme gardien des biens saisis, pour l'infraction
constatée ci-dessus.
En cas de refus de signer, la mention en sera expressément portée par l'agent notifiant la
saisie. Si la rédaction d'un procès-verbal d’infraction détaillé est difficile au moment de la
constatation de l'infraction, la notification de la saisie doit par contre être faite
immédiatement.
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4 LES ÉLÉMENTS CONSTITUTIFS D’UNE INFRACTION
Les 5 tableaux suivants répertorient à titre d’exemple pour 5 familles d’infraction, les
éléments constitutifs d’une infraction que l’on devrait retrouver dans le procès verbal
d’infraction correspondant.
Eléments constitutifs des infractions de pêche relatifs aux zones de pêche
Causes de
l'infraction Elément légal Elément matériel
Elément
intentionnel
Absence
d'autorisation de
pêche
Texte fixant le
principe de
l'autorisation et les
conditions de
délivrance de celle-ci
Absence
d'autorisation
2 cas :
* Navire vu en pêche
: constat
* Navire pas vu en
pêche : énoncer
clairement tous les
indices précis et
concordants tendant
à prouver qu'une
infraction vient d'être
commise
(ex: position de
l'infraction par
rapport à la limite de
la zone, délai de
route comparé au
délai de survie du
poisson hors de l'eau,
matériel et treuils de
pêche mouillés...)
2 cas :
* Preuve (aveu)
* Indices doivent être
précis et concordants
- attitude et
déclaration du patron
- cache
- récidive
Pêche en période de
fermeture
Texte interdisant la
pêche dans la zone
considérée
Date, heure de la
constatation
Pêche avec un engin
prohibé
Texte interdisant
l'usage d'un engin
dans la zone
considérée
Identification de
l'engin utilisé comme
étant celui interdit
par le texte
Pêche en deçà d'une
certaine distance de
la côte ou dans une
zone réglementée
Texte interdisant la
pêche en deçà d'une
certaine distance de
la côte
Position du navire
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Eléments constitutifs des infractions à la réglementation sur les espèces
Infraction
relative à Elément légal Elément matériel
Elément
intentionnel
Quotas
Texte interdisant la détention et
la conservation à bord de
l'espèce considérée dans la
zone et à l'époque considérée
* Espèces conservées
à bord
* Déclaration écrite
Identification
des espèces
* Preuve : aveu
* Indices (doivent
être précis et
concordants)
-travail effectué
pour conserver le
poisson
-attitude et
déclaration du
patron
-cache (la décrire)
-cisaillement des
funes (absence
probable de croche)
--réitération ou
récidive
Taille minimale
de capture
Texte fixant la taille de l'espèce
et interdisant la conservation à
bord
Espèce conservée à
bord en quantité
importante
Prises
accessoires
texte définissant les prises
accessoires, fixant leur
pourcentage, la méthode de
calcul
Identification de
l'espèce ciblée
Maillage mesuré du
chalut
Calcul des prises
accessoires
Constat du
dépassement du
pourcentage autorisé
Déclaration de
capture
a) texte prévoyant l'obligation
de déclaration des captures et
les espèces devant être
déclarées
b) texte prévoyant le modèle de
déclaration
a) non concordance entre déclaration et
poisson conservé à bord (espèce par
espèce)
b) modèle non respecté
différence par rapport au modèle
réglementaire
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Eléments constitutifs des infractions à la réglementation sur les engins de pêche
Infractions relatives à : Elément légal Elément matériel Elément intentionnel
Période et/ou zone
d'interdiction Annexe 1 Annexe 1
Autorisation d'utilisation
Texte soumettant
l'utilisation d'un engin à
autorisation
Identification de l'engin
utilisé :
* navire vu en pêche
avec cet engin
* absence d'autorisation
* preuve (aveu)
* indices (précis et
concordants)
Chaluts
- Texte fixant le
maillage minimum en
fonction de l'espèce
recherchée
- Texte définissant les
dispositifs pouvant être
fixés au chalut
- Constat d'utilisation
d'un chalut
Type de chalut,
détermination de
l'espèce ciblée (cf.
annexe 3), maillage
réglementairement
mesuré
- Constat d'utilisation
d'un chalut
Type de chalut,
description des
dispositifs constatés et
comparaison avec ceux
autorisés
Autres engins
Texte fixant les
caractéristiques
techniques, les règles
d'utilisation, les
modalités de contrôle.
Constat d'utilisation de
l'engin considéré
Anomalies constatées
par rapport aux
caractéristiques de
l'engin réglementaire.
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Eléments constitutifs des infractions pour refus d'obéir aux ordres donnés
Ordre concernant Elément légal Elément matériel Elément intentionnel
L'arrêt du navire
Texte prévoyant l'ordre de
stopper, les moyens de
donner cet ordre et les
sanctions en cas de fuite
Moyens utilisés pour
donner l'ordre :
Manœuvre du navire pour
fuir (changement de route,
accélération)
Mesures prises : tentative
d'abordage de l'équipe de
visite, tirs...
Attitude de l'équipage
Indices précis et concordants.
Patron légalement
responsable de la conduite
nautique et du comportement
de l'équipage.
Preuve : aveu.
Ordres divers donnés au
cours du contrôle
Texte prévoyant les ordres
pouvant être donnés au
cours du contrôle et les
sanctions
- Ordres donnés au patron
- Constat de refus
- Mesures prises
- Attitude de l'équipage
Indices (précis et
concordants)
Attitude du patron et de
l'équipage
Preuve : aveu
Eléments constitutifs de l’obstacle au contrôle
Obstacle à
l'appréhension Elément légal Elément matériel Elément intentionnel
- du navire
Navire vu en pêche en
zone interdite (cf. annexe
1)
Notification de
l'appréhension par tout
moyen approprié (V.H.F.,
équipe de visite)
* Preuve (aveu)
* Indices
- infraction principale
préalablement constituée
- attitude du patron et de
l'équipage
- de l'engin de pêche - idem - Action de l'équipage pour
se débarrasser de l'engin - idem -
- du produit de la pêche - idem -
Notification de la saisie du
produit de la pêche.
Découverte postérieure à la
saisie de poisson dissimulé
(cache).
Question posée au patron :
le poisson qui va être
appréhendé représente-t-il
toute la quantité du poisson
présenté à bord ?
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5 MODELE DE PROCES VERBAUX
CCOORREEPP
MMIINNIISSTTEERREE CCHHAARRGGEE DDEE LLAA PPEECCHHEE CCEENNTTRREE DDEE SSUURRVVEEIILLLLAANNCCEE DDEESS PPEECCHHEESS
PPRROOCCEESS--VVEERRBBAALL DDEE CCOONNSSTTAATT DD’’IINNFFRRAACCTTIIOONN NN°° DDAATTEE ::
ADMINISTRATION :
Nom de l’unité RRééfféérreennccee RRaappppoorrtt dd’’IInnssppeeccttiioonn
NNoomm ddeess aaggeennttss vveerrbbaalliissaatteeuurrss
11.. NNoomm dduu ccaappiittaaiinnee
22.. AAddrreessssee
33.. NNaattiioonnaalliittéé
44.. PPiièèccee dd’’iiddeennttiittéé
55..
66.. NNoomm ddee llaa ssoocciiééttéé
77.. aaddrreessssee
88.. NNoomm ddee ll’’ aarrmmaatteeuurr
99.. aaddrreessssee
1100.. NNaattiioonnaalliittéé
1111.. PPiièèccee dd’’iiddeennttiittéé
1122.. NNoomm dduu nnaavviirree PPaavviilllloonn
1133.. NN°° dd’’iimmmmaattrriiccuullaattiioonn PPoorrtt dd’’iimmmmaattrriiccuullaattiioonn
1144.. TTyyppee nnaavviirree ::
1155.. LLiicceennccee
IINNFFRRAACCTTIIOONNSS
1166.. DDaattee eett hheeuurree LLiieeuu
1177.. PPoossiittiioonn LLaattiittuuddee LLoonnggiittuuddee
1188.. ZZoonnee rréégglleemmeennttaaiirree ::
1199.. NNAATTUURREE DDEESS IINNFFRRAACCTTIIOONNSS
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PPRROOCCEESS--VVEERRBBAALL
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11.. PPRREEUUVVEESS MMAATTEERRIIEELLLLEESS
22.. MMEESSUURREESS CCOONNSSEERRVVAATTOOIIRREESS
33.. CCoommmmeennttaaiirreess eett oobbsseerrvvaattiioonnss dduu ccaappiittaaiinnee
44.. ssiiggnnaattuurree dduu ccaappiittaaiinnee
55.. FFaaiitt àà llee
66.. ssiiggnnaattuurree ddeess aaggeennttss vveerrbbaalliissaatteeuurrss
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ANGOLA – PLAN STRATEGIQUE NATIONAL
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L’Angola n’a pas bénéficié de la mission de consultation initiale d’octobre- novembre
2009 dans le cadre de l’appui direct de la FAO à la COREP.
De fait, le bilan opérationnel de la situation en matière de SCS n’a pu être évalué. Les
documents de mise à jour transmis à titre de demande d’information n’ont pas été
communiqués.
Dans ces conditions, il a été jugé impossible de proposer un projet de plan stratégique
national SCS au profit de l’Angola.
Cependant compte tenu de l’importance en matière de pêche de l’Angola au sein de la
COREP, il apparait nécessaire que ce bilan opérationnel et l’élaboration d’un projet de
plan stratégique soit effectué assez rapidement afin de combler cette absence d’analyse
qui ne permet pas d’avoir un plan d’action régional au niveau de la COREP prenant en
compte l’ensemble des pays.
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CAMEROUN – PLAN STRATEGIQUE NATIONAL
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1 OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L’établissement de l’avant projet de plan stratégique national a été élaboré à partir des
éléments suivants :
- Rapport FAO initial de la mission d’évaluation SCS d’octobre et novembre
2009 et particulièrement la partie concernant le Cameroun et ses conclusions.
- La mission d’expertise ACP Fish 2 de Février 2013 au CMC de Douala (Centre
Multinational de coordination)
- La mise à jour de certaines informations transmises par les autorités du
Cameroun en février 2013.
- Informations recueillies lors de la mission ACP FISH COREP SCS de février
2013(1 jour) auprès :
de la délégation régionale du littoral du MINEPIA. (Douala)
De la brigade de contrôle et de surveillance des activités de pêche du
MINEPIA
De la circonscription des affaires maritimes de Douala du ministère des
transports ;
Les conclusions de l’ensemble de ces informations ont servi de base à l’élaboration du
projet de plan stratégique national en matière de SCS au bénéfice du Cameroun.
Pour les détails des conclusions et observations initiales relatifs à la situation du
Cameroun, il convient de se reporter au rapport FAO /COREP de novembre 2009.
Une partie des propositions d’actions SCS sont à examiner dans la perspective de du
plan stratégique d’actions régionales au niveau de la COREP.
2 ENVIRONNEMENT EN MATIERE DE SCS
Par rapport à la situation initiale étudiée en 2009, certains éléments clés n’ont pas
évolués et cette situation n’a donc pas entrainé d’amélioration sensible en matière
d’efficacité en matière de surveillance des pêches.
a. Le système de suivi des navires par satellite installé en 2007 n’est toujours pas
opérationnel sur le site de Douala. A priori, la situation est similaire au niveau
du ministère (direction des pêches).
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b. Pas de nouveaux textes réglementaires ou de textes modifiés en matière de
textes d’application. Par ailleurs, le projet de nouveau texte de loi n’a toujours
pas été adopté.
c. Peu ou pas de missions de surveillance des pêches en mer effectuées par les
agents du MINEPIA. Pas d’infractions en matière de pêche industrielle relevées
et enregistrées par le MINEPIA ;
Par contre, certains points ayant des incidences directes en matière de SCS ont été ou
sont en cours de modifications par rapport à la situation initiale de 2009 :
a. Les missions de surveillance maritime conjointe exercées dans les eaux
camerounaises dans le cadre du CMC (zone D) positionné à Douala ont permis
d’une part d’éradiquer les attaques de piraterie contre les navires de pêche et
d’autre part de multiplier la présence en mer d’unités de surveillance qui ont
exercé des activités de surveillance des pêches.
b. le nombre de navires industriels licenciés a augmenté légèrement (+ 7%). Cette
augmentation concerne essentiellement les navires crevettiers (4 navires sur 5)
c. Des changements en termes d’organisation internes sont en cours au niveau des
services du MINEPIA ayant des missions en matière de surveillance des pêches
(Suppression des CACP ; nomination d’un nouveau responsable, chef de la
brigade de contrôle et de surveillance des activités de pêche (BCSAP);
augmentation des personnels affectés à la brigade de contrôle de 3 à 5 agents).
d. Un appel d’offre relatif à la fourniture de nouvelles balises VMS est en cours de
mise en œuvre afin de rééquiper l’ensemble des navires industriels. L’objectif
est de remettre au niveau opérationnel le système VMS.
e. Les autorisations de pêche données à des navires pêchant en bœufs semblent
avoir été supprimées depuis 2010.
f. Une étude sous l’égide de la FAO devait être effectuée en 2010 sur les prises
accessoires et rejets dans la pêche crevettière. Cette étude était basée notamment
sur une campagne d’observations couvrant 20% de la flotte crevettière. Les
résultats de cette étude (si celle-ci a été effectuée) devraient permettre d’orienter
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les autorités camerounaises dans la mise en œuvre de mesures techniques
appropriées.
3 CONSTATATIONS OPERATIONNELLES
a. Le contrôle et le suivi en mer des activités de la pêche industrielle est
embryonnaire en raison de l’absence de VMS opérationnel, de réglementation
technique adaptée, de missions de surveillance ciblant le respect des mesures
techniques, de formation et de matériel à disposition des agents de surveillance
des pêches.
b. L’embarquement d’observateurs est soumis à l’autorisation expresse de
l’armateur.
c. Les procédures de double immatriculation notamment au bénéfice des navires
battant pavillon du Nigéria sont toujours mises en œuvre. Cette procédure
d’immatriculation spéciale qui n’est prévue par aucun texte national permet de
donner le pavillon camerounais à des navires étrangers sans demander le
certificat de radiation du pavillon du pays. L’origine de cette situation
administrative confuse réside dans une conjugaison d’intérêt croisés : redevance
de licences à moindre coût, conservation du pavillon nigérian pour pouvoir
notamment exporter dans l’union européenne et pêcher dans les eaux du Nigéria,
stratégie nationale de pavillon national, paiement annuel de procédures
d’immatriculation au bénéfice de la circonscription maritime d’immatriculation
au Cameroun.
Cette pratique est en violation totale avec le droit international (art 91 et 92 de la
convention sur le droit de la mer).
d. Les autorités du Cameroun dans le cadre des procédures actuellement mises en
œuvre pour l’immatriculation d’un navire ne peuvent s’assurer que tous les
navires de pêche battant pavillon du Cameroun sont suivis par les services du
ministère en charge de la pêche dans le cadre de la lutte contre la pêche INN
notamment en dehors des eaux du Cameroun.
e. Il n’existe pas de registre national des navires de pêche. Chaque circonscription
maritime détient un registre papier global.
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f. Aucune procédure et protocole de coopération n’existe entre le ministère en
charge de la marine marchande et la direction des pêches sur les procédures en
matière d’immatriculation des navires de pêche.
g. Les procédures de jaugeage, base de calcul du montant des licences ne sont pas
fiabilisées.
h. Le MINEPIA, dans sa configuration et organisation actuelle n’est pas orientée
vers la surveillance opérationnelle des pêches. Cela se traduit par l’absence de
centre opérationnel au niveau du MINEPIA.
- Absence de service juridique ou équivalent assurant le suivi de la
documentation, le suivi des infractions, le suivi des textes réglementaires
etc…)
- La BCSAP n’est pas fonctionnelle et ne dispose d’aucun équipement
minimum et local en tant que centre de surveillance
- Les postes de contrôle des pêches sont embryonnaires.
La BCSAP n’exerce pas pour le compte du ministère en charge des pêches son
rôle d’analyse, de planification et de coordination des actions SCS.
i. Les procédures de délivrance et de gestion des licences permettent à des navires
d’exercer des activités de pêche sans formalisation de l’autorisation des pêches
donnée au niveau ministériel. Les services de contrôle ne disposent pas ainsi de
la liste complète des navires autorisés.
j. La BCSAP n’est pas associée aux procédures de délivrance des licences.
k. Les procédures de délivrance des licences ne prennent pas en compte les aspects
SCS dans l’énumération des conditions de délivrance.
l. Les procédures comptables et budgétaires applicables au MINEPIA ne
permettent pas à cette direction :
- D’identifier des fonds nécessaires pour financer les missions de surveillance
- De payer en temps utile les factures des communications satellitaires du
système VMS.
m. Les agents du MINEPIA et de la marine nationale ne disposent pas du matériel
de contrôle permettant d’effectuer leurs missions de surveillance.
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153
n. Les agents du MINEPIA et de la marine nationale ne disposent de formation leur
permettant d’assurer pleinement leur mission en matière de surveillance des
pêches. (techniques de contrôle, connaissance des engins de pêche, sélectivité,
connaissance de la réglementation, rédaction des PV)
o. Au-delà des problèmes techniques et financiers ponctuels du CSP /VMS, la
politique actuelle confiant aux autorités du Cameroun la responsabilité de
l’achat, l’installation, la maintenance des balises et le paiement final des
communications satellitaires est une source permanente de problèmes pour le
MINEPIA entrainant in fine le non fonctionnement du VMS.
p. aucun arrêté d’application n’encadre actuellement le suivi des navires par
satellite mise à part une décision qui n’a pas de valeur juridique par rapport aux
tiers.
q. Des arrêtés d’application ont été pris dans certains domaines techniques mais
présentent pour certains des faiblesses techniques ou des contradictions entre
eux.
r. Le BCSAP, les délégations et la marine nationale ne rendent pas compte de leurs
activités en matière de SCS dans des rapports spécifiques au MINEPIA mais ne
reçoivent pas de celui-ci d’objectifs à réaliser en matière de surveillance. .
4 ACTIONS SCS DU PLAN STRATEGIQUE
Les actions SCS proposées dans le cadre du plan stratégique ont pour objet d’orienter
les autorités du Cameroun vers des objectifs simples et à but opérationnel. Dans la
présentation, il n’y a pas de hiérarchie qui a été établie mais le délai d’action proposé
(moins de 2 ans) confère à ces actions une urgence que l’on peut considérer comme
prioritaire. L’objectif est de sécuriser l’environnement SCS au Cameroun.
Une partie de ces mesures ne nécessitent pas de forts investissements en termes de mise
en œuvre mais souvent une volonté politique.
Une partie des mesures proposées concerne des procédures dont la mise en œuvre a
pour objet de prévenir des comportements INN.
A des fins d’efficacité certaines mesures peuvent être accompagnées par une assistance
technique.
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4.1 AXE INSTITUTIONNEL
La première action est de mettre en œuvre au sein de la DGP, une organisation qui
permette :
- de déterminer les grands axes de la politique de surveillance,
- d’identifier et d’organiser la structure qui sera en charge plus particulièrement
du Suivi, Contrôle et Surveillance, et de la coordination des actions de
surveillance au sein du MINEPIA ;
- de mettre en place les outils et les procédures de coopération et de collaboration
avec les autres services et organisations de l’Etat de Sao Tome et Principe.
a) l’élaboration d’un projet de plan national annuel de surveillance des pêches
indiquant les priorités en matière de Contrôle et de surveillance. Ce plan National,
rédigé par le service en charge de la surveillance des pêches, proposé par le
directeur des pêches et validé au niveau du ministre, a pour objet de fixer les
objectifs de travail du service en charge de la surveillance.
b) Identification du MINEPIA comme institution en charge de la politique SCS au
niveau national et de la coordination générale des actions de surveillance SCS en
liaison avec les autres administrations. Cette désignation peut être intégrée dans le
projet de loi.
c) Elaboration de protocoles de coopération avec les 3 autres administrations
impliquées dans le SCS à savoir la marine nationale, les BIR et le ministère des
transports (circonscription maritime)
Les objectifs de ces protocoles sont de définir les différentes procédures et
responsabilités en matière de coopération à mettre en œuvre au niveau du SCS. Ces
protocoles en termes de réciprocité peuvent également porter sur la coopération que
le ministère de la pêche peut apporter aux autres institutions dans le cadre de leurs
missions.
d) Définition des missions de la Brigade de contrôle et de surveillance des activités de
pêche. :
Il apparait opportun que la BCSAP soit désigné officiellement par le ministère
(arrêté) comme responsable de la coordination opérationnelle des pêches tant au
niveau national qu’au niveau international. Le BCSAP serait ainsi le correspondant
de la marine nationale, du CMC et des autres centres de surveillance des pêches des
autres pays (COREP). Cette désignation passe par les mesures suivantes en termes
de réorganisation générale :
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155
Découpler le BCSAP du contrôle de la pêche continentale et des contrôles
sanitaires et vétérinaires.
Centraliser toutes les fonctions de surveillance des pêches que ce soit à terre
ou au débarquement au sein du BCSAP
Gestion opérationnelle des postes de contrôles des pêches du littoral
Renforcer en personnel opérationnel le BCSAP
Positionner le BCSAP à Douala (dans les locaux de la délégation
provinciale)
Positionner éventuellement le BCSAP en direction dépendant directement du
ministre
Positionner le centre de surveillance des pêches (VMS) au sein de la
BCSAP.
Réorganisation interne de la BCSAP en 4 services :
Centre de surveillance des pêches (VMS et gestion des bases de
données)
Service inspection
Service réglementation
Service administratif
e) La nomination d’un expert désigné SCS :
Cet agent ayant des responsabilités opérationnelles en matière de SCS a pour
vocation d’être le correspondant de la DGP au niveau régional (COREP) et
international pour le suivi des dossiers ayant des incidences dans ce domaine
f) Mise en place de compte rendu d’activité de la BSCAP hebdomadaire, mensuel,
trimestriel et annuel
4.2 AXE OPÉRATIONNEL
Les actions opérationnelles spécifiques suivantes ont été identifiées dans le cadre du
plan stratégique national en complément des actions traditionnelles de surveillance
(missions en mer etc…).
4.2.1 Mise en œuvre du système de suivi des navires par satellite
Cette action doit être considérée comme prioritaire afin d’assurer la surveillance de
l’activité de tous les navires industriels. Par principe, on considère que tous les navires
industriels doivent être soumis au VMS quel que soit leur pavillon et types d’engins.
Cette action consiste à :
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- déterminer le type de constellation satellitaire autorisé ainsi que le type de
balises homologuées pour les navires fréquentant la ZEE du pays en fonction du
système d’intégration des données disponibles actuellement.
- mettre en œuvre une nouvelle politique VMS (décision interne).
L’acquisition, la maintenance et le paiement des communications satellites
devraientt être de la responsabilité directe des armateurs des navires battant
pavillon camerounais et autres.
Le respect de l’obligation d’emport d’une balise fonctionnelle est le principe
de base. En cas de non respect, la licence devrait être suspendue.
Le ou les fournisseurs de balises et d’air time devrait mettre en place un
correspondant local habilité à installer, réparer et à recevoir le paiement des
abonnements des communications satellitaires des navires battant pavillon
du Cameroun et éventuellement étranger. .
Cette nouvelle politique doit prendre en considération le problème des
navires qui actuellement ont une immatriculation spéciale (double pavillon).
Ces navires s’ils conservent leur pavillon étranger (nigérian) doivent
également avoir une balise VMS homologuée durant leur navigation dans la
ZEE du Cameroun.
- Mettre en place une politique budgétaire au sein du MINEPIA permettant
d’assurer le paiement de l’abonnement internet et la maintenance des outils
d’intégration des données.
- Mettre en place un centre de surveillance principal en charge de la gestion du
VMS au sein du BCSAP. Cette option n’empêche pas le MINEPIA de Yaoundé
d’avoir accès aux données VMS en tant que de besoin.
- Rédaction d’un arrêté VMS fixant les règles de gestion.
- Réunion avec les armateurs nationaux et représentants des armateurs étrangers
sur les nouvelles règles en matière de VMS.
4.2.2 Vérification des procédures d’immatriculation des navires de pêche et suivi
des navires
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Les premières décisions à prendre sont la suppression de la politique de double
immatriculation ou « immatriculation spéciale » et l’inventaire des navires qui battent
actuellement pavillon du Cameroun afin d’identifier ceux qui ne pêchent pas dans les
eaux du Cameroun et qui sont susceptibles d’exercer des activités INN hors de la ZEE
du pays.
Ces actions comprennent 4 volets et nécessitent la mise en place d’une commission de
travail entre les services du MINEPIA en charge du SCS et les services des
circonscriptions maritimes :
1. Examen complet des registres des navires battant pavillon du pays afin
d’identifier les navires de pêche industriels qui bénéficient de la double
immatriculation. .
- Mise en place d’une commission de travail entre la direction de pêches et
les services d’inscription maritime destinés à faire le choix de la
politique de gestion à appliquer pour ces navires :
soit passage définitif sous pavillon camerounais avec application
stricte des procédures d’immatriculation (certificat de radiation)
soit autorisation de pêche à des navires battant pavillon étranger
avec les mesures spécifiques de contrôle qui peuvent être mis en
œuvre (VMS, visite technique préalable, obligation de
débarquement, journal de bord, licences, observateurs etc…..)
- Identifier exhaustivement tous les navires de pêches industriels avec
immatriculation spéciale (historique et actuel)
- Réunion avec les armateurs concernés ou leurs représentants afin de
mettre en place les nouvelles règles.
- Mise en œuvre pratique de cette politique.
2. Examen complet des registres des navires battant pavillon du pays afin
d’identifier l’ensemble des navires de pêche industriels.
- Mise en place d’une commission de travail entre la direction de pêches et
les services de l’inscription maritime afin d’effectuer cet examen.
- Identifier exhaustivement tous les navires de pêches industriels
immatriculés (historique et actuel)
- Identifier les navires de pêche qui sont connus par la Direction des
pêches (délivrance de licences de pêche)
- Identifier les navires de pêche non connus de la direction des pêches.
- Identifier les navires de pêche non connus toujours en activité (titres de
navigation à jour). Puis application à ces navires des dispositions du
point 4.
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3. Mises en place de procédures administratives entre les services de l’inscription
maritime et les services du MINEPIA permettant un visa préalable de la DG
pêche avant l’attribution du pavillon national à un navire de pêche (construction
et importation).
- Mise en place d’une commission de travail entre le MINEPIA et les
services de l’inscription maritime afin de déterminer les procédures.
- Rédaction d’une instruction commune entre les 2 ministères.
- Constitution d’un dossier type.
- Vérification de l’historique et de la situation du navire.
- Mise en place d’une autorisation d’exploitation pour tout navire de
pêche.
4. Mises en place de procédures de suivi des navires de pêche industriels :
- Obligation du VMS même pour les navires ne fréquentant pas la ZEE
nationale.
- Délivrance d’une licence de type « Offshore » (Pêche en dehors de la
ZEE : Haute mer et / ou autres ZEE).
- Obligation d’un journal de pêche /déclaration de
débarquement/déclaration de transbordement.
- Transmission des licences de pêche des autres pays côtiers.
4.2.3 Amélioration des procédures de délivrance des licences
Mise en place de procédures incluant la BCSAP dans le processus de délivrance de
la licence, notamment pour la partie SCS.
- Historique du navire en matière de surveillance
- vérification initiale du respect des mesures de contrôle (VMS, journal de pêche,
cahier des charges)
- imprimé spécifique à intégrer dans le dossier de demandes de licences (VMS et
SCS)
D’une manière générale, la BCSAP doit être associé aux différentes réunions relatives à
la conclusion des accords de pêche (pays, association d’armateurs, individuel) afin de
prendre en compte le volet SCS.
La licence doit systématiquement mentionner :
- Les dates de validité
- Les espèces cibles (noms) et prises accessoires autorisées ou non (%)
- Les engins de pêche autorisés
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- Les zones de pêche autorisées.
En tout état de cause, mise en place de licences provisoires en cas de problèmes de
délivrance de licences signées avec une mise à jour automatique des listes de
licences et communication aux services SCS.
4.3 AXE RÉGLEMENTAIRE
Afin de consolider l’action du MINEPIA sur le plan juridique dans le volet VMS, les
textes réglementaires suivants doivent être mis en œuvre :
1. Révision du projet de loi en prenant en compte les observations contenues dans
le rapport FAO de novembre 2009.
2. Elaboration d’un texte réglementaire sur le VMS.
3. Amélioration et harmonisation des textes techniques actuels (voir rapport FAO
de novembre 2009)
4. Elaboration des textes d’application complémentaire spécialement sur la
crevette. . (voir proposition contenue dans le rapport FAO de novembre 2009.
4.4 AXE ORGANISATION INTERNE
L’efficacité des mesures précédentes nécessite des investissements minimum en matière
de personnel et de matériel.
4.4.1 Acquisition d’équipements et de matériels
Aménagement des locaux du BSCAP (Douala)
Equipement en matériel de surveillance pour les agents et administrations
Un kit type a été proposé dans le rapport FAO de juin 2009. Dans le cadre de la
mission ACP Fish 2, un projet de kit de matériel de contrôle sera également proposé.
Equipement de la salle opération du BSCAP
Acquisition d’uniforme pour les personnels du MINEPIA habilités
Mise en place de cartes d’inspecteurs
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4.4.2 Formation des personnels du MINEPIA
Formation technique des inspecteurs des pêches notamment de la BCSAP
Le détail de la formation est décrit dans le document relatif au plan stratégique régional
de la COREP)
Formation des opérateurs VMS sur le plan opérationnel.
Cet aspect doit être prévu avec le fournisseur du matériel installé au CSP en
complément de la simple formation technique.
Formation des personnels de la marine nationale et de BIR en matière de
surveillance des pêches même si les personnels de la marine nationale ne sont pas
officiellement habilités.
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CONGO – PLAN STRATEGIQUE NATIONAL
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1 OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L’établissement de l’avant projet de plan stratégique national du Congo a été élaboré à
partir des éléments suivants :
- Rapport FAO initial de la mission d’évaluation SCS d’octobre et novembre
2009 et particulièrement la partie concernant le Congo et ses conclusions.
- La mise à jour de certaines informations transmises par les autorités du Congo
en février 2013.
- Les Informations recueillies auprès du représentant du Congo lors de l’atelier de
formation de Libreville d’avril 2013
Les conclusions de l’ensemble de ces informations ont servi de base à l’élaboration du
projet de plan stratégique national en matière de SCS au bénéfice du Congo.
Pour les détails des conclusions et observations initiales relatifs à la situation du Congo
il convient de se reporter au rapport FAO /COREP de novembre 2009.
Une partie des propositions d’actions SCS sont à examiner dans la perspective de du
plan stratégique d’actions régionales au niveau de la COREP.
2 ENVIRONNEMENT EN MATIERE DE SCS
Par rapport à la situation initiale étudiée en 2009 certains éléments clés en matière de
SCS ont évolués et ceci a du entrainer des améliorations sensibles en matière
d’efficacité en surveillance des pêches. Par contre, l’ absence de visite sur site n’ a pas
permis aux consultants de se rendre compte de ces éléments et d’affiner l’ analyse
nécessaire pour l’ élaboration du projet de plan stratégique .
a. Le système de suivi des navires par satellite est opérationnel depuis 2011 et tous
les navires industriels licenciés sont équipés de balises (96 navires) et sont suivis
par le centre en charge du suivi des navires.
b. Un nombre important de nouveaux textes réglementaires d’application (décrets)
ont été pris en 2011 et 2012
c. La marine nationale Congolaise dispose désormais de patrouilleurs récents et
opérationnels permettant d’effectuer des missions de surveillance des pêches
dans les zones d’activité.
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d. Le Centre Régional de sécurité Maritime de l’Afrique Centrale (CRESMAC) qui
a pour mission d’assurer notamment la protection des ressources naturelles
(pêche) est en cours d’installation à Pointe Noire.
e. Un projet ambitieux en termes de gestion et de surveillance des pêches est en
gestation au sein du ministère.
D’autres éléments d’appréciation en matière SCS peuvent également être pris en
compte :
a. Le centre multinational de coordination CMC de la zone B (Angola, Congo -
Gabon) n’est pas opérationnel (prévision initiale d’installation à Pointe Noire) et
aucune mission commune de surveillance maritime avec un volet surveillance
des pêches n’a été effectué durant les 3 dernières années. Il semblerait que les
zones B et A soient dans l’avenir regroupées avec le CMC installé à Luanda
(Angola)
b. le nombre de navires industriels licenciés a augmenté très légèrement (+ 3 %)
par rapport à 2009. (3 navires) Le type de navire concerné (chalutier, fileyeur ou
senneur) n’a pas été communiqué.
c. Avec la mise en œuvre opérationnelle du VMS des changements en termes
d’organisation interne ont du être opérée au sein du ministère de la pêche et de
l’Aquaculture. Le Centre en charge du suivi du VMS a été installé à Pointe
Noire. Son positionnement par rapport aux services centraux (Direction de la
pêche maritime et direction de l’aménagement des pêches maritimes) et à la
Direction interdépartementale n’a pas encore été communiqué aux consultants.
d. A priori les missions de surveillance en mer effectuées par les vedettes légères
de la direction départementale ont été très rares. Le document de mise à jour
transmis ne fait état d’aucune inspection de navires industriels en mer recensée
pour les 2 dernières années.
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3 CONSTATATIONS OPERATIONNELLES
En raison de l’absence de visite sur site en 2013 les constatations opérationnelles
reprennent en majeure partie celles constatées en 2009. Les éléments d’information
complémentaires ont été cependant intégrés à ce constat.
3.1 ORGANISATION SCS
Le ministère en charge de la pêche et de l’aquaculture (MPA) ne dispose pas encore en
tant que tel d’un centre opérationnel lui permettant d’assurer l’analyse et la coordination
des activités de surveillance des pêches dont il a la responsabilité.
Le service en charge du suivi VMS à Pointe Noire est opérationnel depuis le 28 avril
2011 ;
Il n’y a pas de lien hiérarchique entre le directeur interdépartemental et le directeur des
pêches. Le directeur de Pointe Noire rend compte directement au ministre ou à ses
conseillers sans passer nécessairement par la Direction des pêches.
En raison de cette organisation, la gestion des dossiers de licences industrielles ne suit
pas la logique de circulation administrative et des cloisonnements importants existent.
Le directeur interdépartemental ne dispose pas dans les faits d’un correspondant
technique et opérationnel au niveau de la Direction Générale de la Pêche
Les 3 services de la direction interdépartementale travaillent de manière étroite
ensemble sur le contrôle des débarquements. L’organisation actuelle permet ainsi de
contrôler tous les débarquements des navires industriels. Le VMS doit permettre
d’améliorer encore le suivi des débarquements.
Dans le cadre du contrat avec la société CLS le MPA a assuré l’achat des balises de
type Argos pour les navires battant pavillon congolais. Aucune précision n’a été donnée
pour les navires étrangers (7 navires étrangers en 2009). Le ministère est également en
charge du règlement des couts satellitaires des balises (air time) auprès de la société
CLS.
Le service en charge du VMS à Pointe Noire assure également l’installation
des balises, leur entretien et éventuellement leur remplacement.
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Les couts d’installation, de maintenance ainsi que l’air time sont refacturés
auprès des armateurs. (pas l’achat des balises qui restent à priori propriété
de l’Etat)
Le système d’intégration actuel des données est le système METAFISH
Remarques opérationnelles :
CLS a enregistré 88 balises actives et le service en charge du VMS a recensé
96 navires équipés
En l’absence de stock tampons de balises, des permutations entre navires
sont effectuées en cas de pannes. Cette politique risque à terme d’entrainer
des confusions majeures
Le Ministère est en retard de paiement pour les factures de CLS pour des
raisons liées à des procédures comptables. En cas de non paiement, le risque
est de voir une coupure générale de l’accès aux données opérationnelles.
L’absence de lignes budgétaires identifiées au sein du MPA au niveau central ou au
niveau de la direction départemental en matière de SCS, entraine une insuffisance voir
une absence des moyens financiers consacrés aux activités de surveillance des pêches
pour le fonctionnement. Actuellement la plupart des projets ayant un lien avec le SCS
(système VMS, achat de vedette) sont financés par le fond de développement
halieutique (FDH) alimenté par les redevances et permis.
Au vu des informations transmises, la Marine Nationale congolaise n’est toujours pas
impliquée dans les actions SCS. (pas de mission de surveillance des pêches en mer)
Le MPA ne dispose pas pour ses agents en charge de la surveillance des pêches du
matériel technique et de sécurité nécessaire leur permettant d’assurer leurs missions de
contrôle et de couvrir l’intégralité de la réglementation à faire appliquer.
La plupart des agents en charge de la surveillance n’ont suivi aucune formation récente
de remise à niveau de leurs connaissances en matière de SCS.
Les agents du service en charge du VMS n’ont pas suivi de formation opérationnelle en
matière de SCS.
Le ministère en charge des transports est impliqué dans le SCS sur les points relatifs à
l’immatriculation des navires de pêche industrielle et des embarcations artisanales. Des
procédures communes sont mises en place pour l’enregistrement des navires.
Il n’existe pas de registres informatisés des navires de pêche
L’organisation actuelle de l’enregistrement et de la gestion des activités de surveillance
des pêches et de l’ensemble des données opérationnelles assurant le suivi SCS n’est pas
mise en place actuellement au sein de MPA.
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Il n’existe pas de coopération opérationnelle en matière SCS avec d’autres Etats
limitrophes ou de la sous région. (COREP) au niveau du MPA.
Les autorités du Congo ne disposent pas d’aéronefs leur permettant d’effectuer des
missions aériennes de surveillance des pêches. Par contre des moyens privés avec des
avions adaptés sont disponibles au Congo.
Les 2 moyens nautiques du MPA pour la surveillance de la bande littorale sont peu
adaptés et sont utilisés à l’occasion de 3 patrouilles par semaine.
Aucun bâtiment de la Marine Nationale ne participe actuellement à des missions de
surveillance des pêches
Au port de Pointe Noire 100 % des débarquements de la flotte industrielle sont
inspectés. Le contrôle a porté un temps de façon prioritaire sur l’aspect sanitaire et les
quantités débarquées et très peu sur les mesures techniques. (maillage etc….). Une fois
l’Autorité sanitaire Camerounaise agréée par l’Union Européenne (FVO) les contrôles
ont repris de façon significative sur les mesures techniques.
Dans les conditions actuelles aucune mesure technique sur la pêche industrielle n’est
réellement contrôlée.
Les procédures de contrôle et de suivi des quotas individuels ne sont pas mises en place
malgré l’existence des données
Bien que prévu, le système des observateurs n’est pas mis en place.
Si les procédures de demande de licences sont bien encadrées, les pratiques actuelles
font que :
Les navires peuvent pêcher sans licence officielle ou sans autorisation
provisoire.
Les licences n’indiquent pas réellement les conditions techniques relatives à
l’exercice de la pêche du titulaire de la licence
Les listes de licences ne sont pas informatisées.
Les procédures de délivrance des licences ne prennent pas en compte les aspects SCS
dans l’énumération des conditions de délivrance.
Ces dernières années, aucune infraction en matière de pêche n’a été constatée et aucun
procès verbal dressé.
Les conséquences, sur le plan SCS, sont les suivants :
Connaissance partielle de l’activité réelle des navires industriels en raison
de l’absence, d’observateurs et de missions en mer ou aérienne.
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Non respect global des mesures techniques par les différentes flottes de
pêche.
En l’absence de procédures de suivi des captures individuelles des navires
industriels, incertitude sur le respect de la réglementation sur les quotas.
Les procédures actuellement mises en œuvre pour l’immatriculation d’un
navire de pêche ouvrent la possibilité d’octroi du pavillon congolais à un
navire de pêche qui ne fréquentent pas la ZEE congolaise sans que le MPA
en ai connaissance et prenne des mesures de suivi. (VMS, signalement,
déclarations de captures)
3.2 VOLET RÉGLEMENTAIRE
Les observations suivantes peuvent être faites sur le plan réglementaire :
L’arsenal juridique a été complété récemment dans certains domaines touchant
directement le SCS (visite technique ; création du centre d’observations des navires,
conditions d’affrètement, conditions d’exercice de la pêche maritime professionnelle,
statut de l’observation (observateur ?). Il serait intéressant d’avoir accès à ces textes afin
de pouvoir les analyser. Cependant des domaines techniques ne sont pas couverts par un
texte d’application (journal de pêche, VMS, mesures de contrôles etc…)
La loi 2.2000 portant organisation de la pêche maritime présente quelques insuffisances
notamment sur :
La définition des licences
Le pouvoir des inspecteurs
Les procédures juridiques suite aux infractions (PV, saisie etc…..)
Le décret sur le maillage des filets présente quelques insuffisances et des incohérences
techniques qu’il convient de corriger afin de clarifier et de faciliter le travail des
inspecteurs.
Les divers services en charge du SCS ne rendent pas compte de leurs activités dans des
rapports spécifiques au MPA mais ne reçoivent pas de celui-ci d’objectifs à réaliser en
matière de surveillance.
4 ACTIONS SCS DU PLAN STRATEGIQUE
Les actions SCS proposées dans le cadre du plan stratégique ont pour objet d’orienter
les autorités du Congo vers des objectifs simples et à but opérationnel. Dans la
présentation il n’y a pas de hiérarchie qui a été établie mais le délai d’actions proposé
(moins de 2 ans) confère à ces actions une urgence que l’on peut considérer comme
prioritaire. L’objectif est de sécuriser l’environnement SCS au Congo.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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168
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Une partie de ces mesures ne nécessitent pas de forts investissements en termes de mise
en œuvre mais souvent une volonté politique.
Une partie des mesures proposées concernent des procédures dont la mise en œuvre a
pour objet de prévenir des comportements INN.
A des fins d’efficacité certaines mesures peuvent être accompagnées par une assistance
technique.
Ces propositions peuvent évoluer en fonction des informations recueillies au cours
d’investigations et d’analyses complémentaires.
4.1 AXE INSTITUTIONNEL
La première action est de mettre en œuvre au sein du MPA, une organisation qui
permette :
- de déterminer les grands axes de la politique de surveillance,
- d’identifier et d’organiser la structure qui sera en charge plus particulièrement
du Suivi, Contrôle et Surveillance, et de la coordination des actions de
surveillance au sein du MPA ;
- de mettre en place les outils et les procédures de coopération et de collaboration
avec les autres services et organisations du Congo.
L’élaboration d’un projet de plan national annuel de surveillance des pêches indiquant
les priorités en matière de Contrôle et de surveillance. Ce plan National, rédigé par le
service en charge de la surveillance des pêches, proposé par le directeur des pêches et
validé au niveau du ministre a pour objet de fixer les objectifs de travail du service en
charge de la surveillance.
Identification du MPA comme institution en charge de la politique SCS au niveau
national et de la coordination générale des actions de surveillance SCS en liaison avec
les autres administrations. Cette désignation peut être intégrée dans le projet de loi.
Elaboration de protocoles de coopération avec les 2 autres administrations impliquées
dans le SCS à savoir la marine nationale, et le ministère des transports
Les objectifs de ces protocoles sont de définir les différentes procédures et
responsabilités en matière de coopération à mettre en œuvre au niveau du SCS. Ces
protocoles en termes de réciprocité peuvent également porter sur la coopération que le
ministère de la pêche peut apporter aux autres institutions dans le cadre de leurs
missions.
Création d’un Centre de Surveillance des Pêches
Positionnement géographique proposé à pointe Noire
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Etudier son positionnement au sein du ministère (Intégré dans un premier
temps au sein de la Direction départementale ; service ou Direction
autonome etc….
Organisation opérationnelle autour d’une cellule VMS, d’une cellule
inspection et d’une cellule technique de suivi et gestion des balises
(installation, remplacement)
Centraliser toutes les fonctions de surveillance des pêches que ce soit à terre
ou au débarquement au sein De Ce centre de surveillance
Organisation interne au sein du ministère. :
La redistribution des tâches SCS au sein des différentes directions et services
du MPA avec mises en œuvre de procédures de communication et
d’information.
La vérification de la désignation officielle des agents habilités à la recherche
des infractions.
La désignation officielle du CSP nouvellement créé comme Centre national
de surveillance des pêches du Congo.
La nomination d’un expert désigné SCS :
Cet agent ayant des responsabilités opérationnelles en matière de SCS a pour vocation
d’être le correspondant de la DGP au niveau régional (COREP) et international pour le
suivi des dossiers ayant des incidences dans ce domaine
Mise en place de compte rendu d’activité hebdomadaire, mensuel, trimestriel et annuel
pour le Centre de surveillance des pêches
4.2 AXE OPÉRATIONNEL
Les actions opérationnelles spécifiques suivantes ont été identifiées dans le cadre du
plan stratégique national en complément des actions traditionnelles de surveillance
(missions en mer, contrôle au débarquement etc…).
4.2.1 Amélioration du système de suivi des navires par satellite.
Cette action doit être considérée comme prioritaire afin d’assurer la pérennité de la
surveillance de l’activité de tous les navires industriels par le VMS.
Cette action consiste à :
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mettre en œuvre une politique VMS cohérente (décision interne).
A partir du choix de gestion initial effectué par les autorités du Congo avec
le contrat CLS , il est important de s’assurer que l’acquisition, la
maintenance et le paiement des communications satellites soit de la
responsabilité directe des armateurs des navires battant pavillon congolais
même si l’ Etat Congolais est fortement impliqué dans la gestion (
centralisation des achats ; installation ; maintenance )
Cette forte implication de l’Etat nécessite une organisation rigoureuse des
services du ministère qui sont en charge de la gestion et du suivi de ces
balises.
Le Respect de l’obligation d’emport d’une balise fonctionnelle est un
principe de base. En cas de non respect, la licence devrait être suspendue.
Mettre en place une politique budgétaire et les procédures budgétaires
adéquates au sein du MPA permettant d’assurer :
le paiement de l’abonnement internet et la maintenance des outils
d’intégration des données pour le centre de surveillance des pêches
Le paiement de l’air time et des balises du stock tampon
Le recueil des contributions des armateurs à l’acquisition des balises, leur
maintenance et remplacement
Rédaction d’un arrêté VMS fixant les règles de gestion.
Réunion avec les armateurs nationaux et représentants sur les nouvelles
règles en matière de VMS.
4.2.2 Vérification des procédures d’immatriculation des navires de pêche et suivi
des navires
La première décision à prendre est d’effectuer l’inventaire des navires qui battent
actuellement pavillon du Congo afin d’identifier ceux qui ne pêchent pas
éventuellement dans les eaux du Congo et qui sont susceptibles d’exercer des activités
INN hors de la ZEE du pays.
Cette actions comprennent 3 volets et nécessitent la mise en place d’une commission de
travail entre les services du MPA en charge du SCS et les services des immatriculations
maritimes :
Examen complet des registres des navires battant pavillon du pays afin d’identifier
l’ensemble des navires de pêche industriels.
Mise en place d’une commission de travail entre Le MPA et les services des
immatriculations afin d’effectuer cet examen.
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Identifier exhaustivement tous les navires de pêches industriels immatriculés
(historique et actuel)
Identifier les navires de pêche qui sont connus par la Direction des pêches
(délivrance de licences de pêche)
Identifier les navires de pêche non connus de la direction des pêches.
Identifier les navires de pêche non connus toujours en activité (titres de
navigation à jour). Puis application à ces navires des dispositions du point 4.
Mises en place de procédures administratives entre les services de l’inscription maritime
et les services du MINEPIA permettant un visa préalable de la DG pêche avant
l’attribution du pavillon national à un navire de pêche (construction et importation) qui
ne demande pas à pêcher dans les eaux Congolaises.
Mise en place d’une commission de travail entre le MPA et les services de l
‘immatriculation afin de déterminer les procédures.
Rédaction d’une instruction commune entre les 2 ministères.
Constitution d’un dossier type.
Vérification de l’historique et de la situation du navire.
Mise en place d’une autorisation d’exploitation pour tout navire de pêche.
Mises en place de procédures de suivi des navires de pêche industriels :
Obligation du VMS même pour les navires ne fréquentant pas la ZEE nationale.
Délivrance d’une licence de type « Offshore » (Pêche en dehors de la ZEE :
Haute mer et / ou autres ZEE).
Obligation d’un journal de pêche /déclaration de débarquement/déclaration de
transbordement.
Transmission des licences de pêche des autres pays côtiers.
NB : Ces mesures sont complémentaires à la mise en œuvre d’un registre navires de
pêches / licences au sein du MPA.
4.2.3 Amélioration des procédures de délivrance des licences
Mise en place de procédures incluant le centre de surveillance des pêches dans le
processus de délivrance de la licence, notamment pour la partie SCS.
- Historique du navire en matière de surveillance
- vérification initiale du respect des mesures de contrôle (VMS, journal de pêche,
cahier des charges)
- imprimé spécifique à intégrer dans le dossier de demandes de licences (VMS et
SCS)
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D’une manière générale, le CSP doit être associé aux différentes réunions relatives à la
conclusion des accords de pêche (pays, association d’armateurs, individuel) afin de
prendre en compte le volet SCS.
La licence doit systématiquement mentionner :
- Les dates de validité
- Les espèces cibles (noms) et prises accessoires autorisées ou non (%)
- Les engins de pêche autorisés
- Les zones de pêche autorisées.
Mise en place de licences provisoires en cas de problèmes de délivrance de licences
signées avec une mise à jour automatique des listes de licences et communication aux
services SCS. .
4.2.4 Mise en place d’un Journal de pêche électronique
L’existence de quotas individuels pour chaque navire peut justifier pour certaines
pêcheries sensibles la mise en place d’un journal de pêche électronique facilitant
l’enregistrement et la transmission quotidienne des captures au CSP et facilitant ainsi le
suivi et le contrôle des captures des navires
4.3 AXE RÉGLEMENTAIRE
Afin de consolider l’action du MPA sur le plan juridique dans le volet VMS, les textes
réglementaires suivants doivent être mis en œuvre :
Révision de la loi 2-2000 portant organisation de la pêche maritime en prenant
en compte les observations contenues dans le rapport FAO de novembre 2009.
Elaboration d’un texte réglementaire sur le VMS.
Modification du décret 2009-33 sur les dispositions relatives au maillage (voir
rapport FAO de novembre 2009)
Elaboration d’un texte d’application sur les mesures de gestion (Zones/ périodes
etc.)
Elaboration d’un texte d’application sur les mesures de contrôle (journal de
pêche)
Elaboration de textes particuliers sur :
La pêche à la crevette par les chalutiers.
La gestion des quotas.
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4.4 AXE ORGANISATION INTERNE
L’efficacité des mesures précédentes nécessite des investissements minimum en matière
de personnel et de matériels.
4.4.1 Acquisition d’équipements et de matériels
Aménagement des locaux du CSP (Pointe Noire)
Equipement en matériel de surveillance pour les agents et administrations
Un kit type a été proposé dans le rapport FAO de juin 2009. Dans le cadre de la
mission ACP Fish 2, un projet de kit de matériel de contrôle sera également proposé.
Equipement de la salle opération du CSP
Acquisition d’uniforme pour les personnels du MPA habilités
Mise en place de cartes d’inspecteurs
4.4.2 Formation des personnels du MPA
Formation technique des inspecteurs des pêches du CSP
Le détail de la formation est décrit dans le document relatif au plan stratégique régional
de la COREP)
Formation des opérateurs VMS sur le plan opérationnel.
Cet aspect doit être prévu avec le fournisseur du matériel installé au CSP en
complément de la simple formation technique.
Formation des personnels de la marine nationale en matière de surveillance des
pêches même si les personnels de la marine nationale ne sont pas officiellement
habilités.
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GABON - PLAN STRATEGIQUE NATIONAL
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1 OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L’établissement de l’avant projet de plan stratégique national a été élaboré à partir des
éléments suivants :
- Rapport FAO –Banque Mondiale de juin 2008 rédigé par JL Lejeune sur la
situation opérationnelle du Gabon en matière de surveillance des pêches ;
- Rapports FAO – Banque Mondiale des missions d’assistance technique (4)
auprès de la direction du contrôle et de la surveillance réalisées d’avril 2009 à
juin 2010 par JL LEJEUNE ;
- Informations recueillies lors de la mission ACP FISH COREP SCS de janvier
/février 2013 auprès :
de la DGPA du Gabon (Direction de la pêche industrielle, direction des
affaires juridiques et de la surveillance) ;
De la direction de la Marine Marchande du Gabon ;
Du conseiller technique spécial chargé du programme Gabon Bleu auprès du
président de la république du Gabon ;
De l’expert maritime de la FOMAC ;
De la délégation de l’Union Européenne.
2 ENVIRONNEMENT EN MATIERE DE SCS
Par rapport à la situation initiale de juin 2010, un certain nombre d’éléments en matière
de SCS ont évolués. Ces modifications dont certaines sont sensibles vont
nécessairement affecter d’une manière importante le plan stratégique initial qui avait été
proposé en décembre 2009 dans le cadre du projet FAO - Banque mondiale au bénéfice
de la COREP en matière de SCS. Les points relevés sont les suivants :
a. Le non-fonctionnement opérationnel du Système de suivi des navires par
satellite (VMS) pour des raisons techniques et financières entamé en janvier
2012 a pris en février 2013.
b. Mise en œuvre du programme Gabon bleu qui a entrainé un certain nombre
d’actions en matière de SCS :
- Augmentation des Actions de surveillance en mer ayant entrainé
notamment des arraisonnements de chalutiers pêchant en zone interdite
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(zone interdite à la navigation autour des plateformes pétrolifères) en
décembre 2012 ;
- Arrêt de la pêche industrielle et artisanale durant le mois de janvier
2013 ;
- Elaboration et signature de cahier des charges pour les différentes
pêcheries identifiées ;
- Ouverture de la pêche industrielle chalutière et artisanale sous réserve de
la signature par l’armateur du cahier des charges en complément de la
licence. (février 2012) ;
- Limitation de l’effort de pêche pour la pêcherie crevettière et mise en
place d’une licence scientifique entrainant un certain nombre
d’obligations pour le navire (emport d’un GPS afin de récupérer les
données en fin de marée / journal de pêche spécifique enregistrant les
traits de chaluts / embarquement d’un observateur ;
- Réflexion sur la création d’une Agence en charge de la gestion globale
des ressources marines qui a conduit à l’élaboration d’un décret sur la
création de ladite Agence. Ce Décret est en cours d’examen au Conseil
d’Etat à qui il a été présenté début Février 2013 par le Ministère.
c. Les négociations avec l’Union Européenne sur le futur accord de pêche n’ont
pas encore abouties. Dans la même rubrique, aucune licence n’a été délivrée à ce
jour à d’autres pavillons en 2013 pour des navires industriels ciblant les
pélagiques.
d. Depuis 2012, la DAJS dispose d’un budget permettant de financer les missions
en mer de ses propres moyens de surveillance.
e. Depuis 2010 le décret 294 -1 a réorganisé le ministère de l’agriculture de
l’élevage, de la pêche et du développement rural. Ce Décret en en cours de
révision.
f. 3 arrêtés d’applications fondamentaux et un décret d’application (pêche INN)
ont été préparés par les Services ; la procédure d’examen de ces textes est
actuellement suspendue compte tenu d’un processus de réforme structurelle de
l’Administration.
g. Un protocole de coopération a été signé entre le ministère en charge de la pêche
(direction générale de la pêche et de l’aquaculture) et le ministère de la défense
(marine nationale) pour les missions de surveillance des pêches. Un nouveau
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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projet de protocole est en cours de signature entre la Direction Générale des
Pêches et de l’Aquaculture, la Marine Nationale, l’Agence Nationale des Parcs
Nationaux et la Gendarmerie Nautique.
h. Le Centre Multinational de Coordination (zone D) positionné à Douala a
vocation à effectuer des missions de surveillance des pêches dans la ZEE Gabon.
3 CONSTATATIONS OPERATIONNELLES
La Direction des affaires juridiques et de la surveillance, dans sa configuration et
organisation actuelle n’exerce pas réellement les missions pour lesquelles elle est
mandatée par le décret 294. :
- Le service juridique n’est pas organisé (pas de documentation, pas de suivi
des infractions, pas de suivi des textes réglementaires etc.)
- Le CSP est certes fonctionnel mais ne dispose pas d’un équipement suffisant
pour être pleinement opérationnel en tant que centre de surveillance
- La brigade des pêches de Libreville dispose de moyens navigants qui ne
permettent pas de réaliser efficacement les missions de surveillance côtière.
La brigade doit être renforcée en équipements et en personnel pour qu’elle
remplisse pleinement ses missions.
- Le CSP a besoin d’être renforcé en matière de personnel d’encadrement.
- L’analyse, la planification et la coordination des actions de SCS sont peu
développées par la DAJS
Absence de procédures d’information et de liaison entre les différentes directions du
ministère en charge de la pêche pour la délivrance des licences et autres autorisations.
La DAJS n’est pas associée à ces procédures
Les procédures de délivrance des licences n’officialisent pas la prise en compte des
aspects SCS dans l’énumération des conditions de délivrance.
Les procédures comptables et budgétaires applicables à la DAJS ne permettent pas à
cette direction :
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- De mobiliser les fonds disponibles en temps utile pour financer les missions
de surveillance ;
- De payer en temps utile les factures des communications satellitaires du
système VMS.
Les agents des brigades des pêches et de la marine nationale ne disposent pas du
matériel de contrôle permettant d’effectuer leurs missions de surveillance.
Les agents des brigades des pêches et de la marine nationale ont besoin de formations
complémentaires disposent de formation leur permettant d’assurer pleinement leur
mission en matière de surveillance des pêches. (techniques de contrôle, connaissance
des engins de pêche, sélectivité, connaissance de la réglementation, rédaction des PV)
Au-delà des problèmes techniques et financiers ponctuels du CSP /VMS, la politique
actuelle avec la société CLS confiant aux autorités gabonaises la responsabilité de
l’achat, l’installation, la maintenance des balises et le paiement final des
communications satellitaires est une source permanente de problèmes pour la DAJS
entrainant in fine le non fonctionnement du VMS.
La reprise du service VMS permet aux autorités gabonaises d’affirmer que toutes les
balises installées étaient fonctionnelles. Néanmoins ces mêmes autorités considèrent
que le parc de balises nécessitent un renouvellement compte tenu de son âge pour éviter
les problèmes de maintenance. Les armements ont lancé des commandes auprès du
fournisseur agréé.
Hormis l’arrêté sur le VMS, aucun arrêté d’application n’encadre actuellement la pêche
industrielle et artisanale. Les 2 projets d’arrêtés (crevettes et maillage) soumis à la
signature du ministre n’ont pas pris en compte les propositions techniques de
l’assistance technique et sont incomplets et inapplicables en l’état. Le projet d’arrêté sur
la pêche aux requins est ambigu dans sa rédaction et son application. De plus, ( pour des
raisons de restructuration et d’études complémentaires, tous les projets de décrets,
d’arrêtés, d’ordonnance sont momentanément suspendus
Les cahiers des charges qui sont signés par les armateurs sont incomplets sur le plan
technique et ne disposent pas de base légale pour être imposé aux exploitants des
navires en cas de non respect de celui-ci à l’exception du retrait unilatéral de la licence.
Les dispositions des cahiers des charges ne peuvent pas être poursuivies dans le cadre
du code de la pêche de 2005. Pour les autorités gabonaises, ces cahiers des charges sont
des mesures à caractère transitoire.
Les navires de pêche battant pavillon du Gabon et pêchant en dehors des eaux
gabonaise sont inconnus des différentes directions du ministère en charge de la pêche.
Une dizaine de ces navires semblent être en activité et ne sont pas suivis par les
autorités en charge de la pêche du Gabon et pêchent donc sans contrôle et autorisation
du Gabon. A ce titre, le Gabon ne respecte pas ses engagements comme Etat de pavillon
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Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
et peut être considéré comme un Etat participant à la pêche INN par dysfonctionnement
de son fonctionnement administratif. A noter qu’un projet d’arrêté ministériel très
complet sur la pêche INN a été rédigé, ce qui est très paradoxal.
Aucune procédure et protocole de coopération n’existe entre le ministère en charge de la
marine marchande et la direction des pêches sur les procédures en matière
d’immatriculation des navires de pêche.
Le projet de décret remis à l’expertise créant l’agence des pêches (ANAP) ne prévoit
pas dans les attributions de celle-ci les activités de surveillance des pêches. Ce projet
n’est pas encore finalisé.
La DAJS et la DPI rendent compte à la Direction Générale et au cabinet du Ministre
avec un rapport trimestriel d’activité de synthèse qui devrait être complété selon les
autorités gabonaise par un document plus complet. Les objectifs poursuivis sont ceux
du Plan Stratégique Gabon Emergent.
4 OBJECTIFS DU PLAN D’ACTION SCS AU NIVEAU DE
LA DIRECTION DES PÊCHES
L’objectif à court terme (2 ans) est de sécuriser l’environnement SCS du Gabon.
Certaines de ces actions sont urgentes et prioritaires et doivent être réalisées dans les
meilleurs délais :
a. Suivi des immatriculations des navires de pêche battant pavillon et mise en
place de procédures de suivi des activités de ces navires.
b. Renforcement du fonctionnement du CSP Gabon et mise en œuvre de nouvelles
procédures sur la gestion et émission des balises VMS équipant les navires
gabonais.
c. Sécurisation juridique et technique de la réglementation des pêches (arrêtés
d’application, cahier des charges) en fonction des objectifs de gestion des
ressources.
d. Mise en place des procédures de délivrance des licences et autorisations de
pêche.
e. Formation des personnels en matière de SCS.
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Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
f. Acquisition des équipements minimum nécessaires aux actions de surveillance
des pêches. (personnels et CSP)
g. En attente de la clarification sur la future situation juridique de la DAJS
(intégration éventuelle au sein d’une Agence), mise en place de procédures ou
actions budgétaires compatibles avec les impératifs opérationnels de ses
missions.
h. Organisation interne de la DAJS lui permettant de répondre efficacement à ses
attributions et missions en matière de SCS.
i. Etude et Mise en place des différentes mesures de contrôle permettant d’avoir
un suivi efficace des différentes pêcheries
5 MISES EN ŒUVRE DES ACTIONS SCS
5.1 SUIVI DES NAVIRES DE PÊCHE SOUS PAVILLON GABONAIS
Mesures initiales
Organisation d’une réunion de travail entre DGPA et direction de la marine
marchande.
Identification à la direction de la marine marchande de tous les navires de pêche
immatriculés au Gabon. Nécessité d’avoir accès aux différents registres papiers
des différents ports d’immatriculation
Identification des navires de pêche à qui aucune licence de pêche n’a été
délivrée par la DGPA. (liste A)
Identification parmi ces navires (liste A) ceux qui :
Ont changé de pavillon ou ont été détruits => certificat de radiation
N’ont plus d’activité connue par les services de la marine marchande
gabonaise ou les consulats gabonais. (plus de délivrance de titre de sécurité,
certificat de navigabilité et autres titres de navigation) liste C)
Sont toujours en activité (Liste B)
Prises de renseignements sur les navires de liste B :
Caractéristiques techniques exhaustives du navire
Contacts de l’armateur
Lieu de délivrance des différents certificats
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Contacts avec l’armateur et application des mesures de contrôle (voir ci –
dessous)
Mesures de contrôle pour les navires battant pavillon gabonais et pêchant hors de
la ZEE Gabon. (propositions)
Obligation du suivi VMS avec balises homologuées Gabon
Délivrance d’une licence de pêche par la DPI pour activité de pêche hors ZEE
Gabon
Option eaux internationales
Option eaux internationale / autres ZEE
Option autres ZEE.
Communication des copies de licences dans les ZEE étrangères
Tenue d’un journal de pêche et transmission de celui-ci
Signalement des débarquements et transbordements
Communication des captures (rythme à définir)
Signature d’un cahier des charges
Procédures d’immatriculation des navires de pêche (construction et importation)
Prévoir une réunion initiale de coordination entre les 2 directions (marine
marchande et pêche)
Définition des procédures et documents nécessaires pour une immatriculation
d’un navire de pêche incluant une consultation obligatoire de la DGPA (DPI et
DAJS) des imprimes spécifiques, des documents spécifiques (plan de cale
certifiées- Certificat de jauge) et une autorisation spécifique de la DGPA)
Consolider cette coopération entre les 2 ministères par l’élaboration d’une
circulaire interministérielle commune.
Mise en place d’un registre informatisé des navires de pêche industrielle
Procédures de délivrance des licences de pêche :
Mise en place de procédures incluant la DAJS dans le processus de délivrance de la
licence, notamment pour la partie SCS.
- Historique du navire en matière de surveillance
- vérification initiale du respect des mesures de contrôle (VMS, journal de pêche,
cahier des charges)
- Mise à jour de la base de données de la DAJS (imprimé spécifique à intégrer
dans le dossier de demandes de licences)
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D’une manière générale, la DAJS doit être associé aux différentes réunions relatives à la
conclusion des accords de pêche (pays, association d’armateurs, individuel) afin de
prendre en compte le volet SCS.
La licence doit systématiquement mentionner :
- Les dates de validité
- Les espèces cibles (noms) et prises accessoires autorisées ou non (%)
- Les engins de pêche autorisés
- Les zones de pêche autorisées.
5.2 REMISE EN ŒUVRE VMS.
Décision Interne de mise en œuvre de la nouvelle politique VMS.
Acquisition, maintenance et paiement des communications satellites de la
responsabilité directe des armateurs des navires gabonais et autres.
Désignation des types de balises autorisés (modèle Argos et/ ou Inmarsat)
Respect de l’obligation d’emport d’une balise fonctionnelle. En cas de non
respect, suspension de la licence.
Il appartiendra aux armateurs de se regrouper et de négocier auprès du ou des
fournisseurs la disposition d’un correspondant local habilité à vendre, installer,
réparer et à recevoir le paiement des abonnements des communications
satellitaires.
Réunion de travail avec la société CLS afin de définir :
Les conditions d’apurement des impayés de l’air time.
Les conditions de remise en état technique et opérationnelle de METAFISH
(Contrat de maintenance, matériel)
Récupération des données passées.
Information de la nouvelle politique (fin du contrat dans les conditions actuelles)
Réunion d’information avec les armateurs des navires gabonais sur les nouvelles
dispositions VMS.
La rédaction de l’arrêté VMS donne la base légale au changement de stratégie
et ne nécessite pas de modifications.
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5.3 RENFORCEMENT DE LA DAJS
Quelque soit le statut dans lequel évoluera l’actuelle DAJS (création d’une Agence), il
est nécessaire que celle-ci soit renforcée dans les domaines suivants afin de répondre à
ces missions.
Organisation interne de la DAJS
Dans la configuration actuelle (voir schéma NIVEAU 1) qui correspond à une gestion
minimum et à court terme , il est souhaitable de :
nommer un directeur adjoint plus particulièrement chargé de l’aspect
opérationnel et du suivi d’un certain nombre de dossiers en appui au directeur.
De faire travailler en binôme le chef du service inspection et le responsable du
CSP
De désigner les inspecteurs de Port Mole de Libreville comme Opérateurs
également du CSP en charge également de faire les missions d’inspection en
mer et les inspections dans les ports de Port Gentil et Libreville .
Dans une autre étape qui préfigure un renforcement de la DAJS (Niveau 2) la création
des structures suivantes sera à envisager :
- La nomination d’un adjoint base de données au CSP plus particulièrement en
charge du VMS, de la gestion des messages, des données du journal de bord et
de toutes autres informations relatives aux bases de données
- La nomination d’un adjoint opérations au CSP plus particulièrement en charge
de la coordination et programmation des actions de surveillance, des relations
opérationnelles avec les différents services en charge de la surveillance, du
traitement des licences et immatriculation des navires et de la gestion des
observateurs.
Ces 2 adjoints ont vocation à travailler en binôme.
- La création d’un poste d’inspecteurs à Port Gentil (Voir si opportun en terme
d’efficacité)
- Une section technique pour la gestion du matériel nautique (entretien et
maintenance) et autres matériels si le besoin s’en fait sentir.
- Une section administrative en charge de la gestion administrative et comptable
Le rapport de la mission de février 2010 explicite en partie les missions des différentes
structures.
Formation des personnels
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pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
184
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La section juridique a besoin d’être appuyé au point de vue organisation interne.
Actuellement elle ne répond que très partiellement à ses objectifs d’appui tant au niveau
de la documentation disponible, du suivi des textes soumis à signature que du suivi des
infractions
Aucune formation n’a été délivrée aux différents services en charge des inspections à
l’exception d’une formation d’une semaine en 2010 sur la rédaction des procès verbaux.
La mise en application de nouveaux textes réglementaires va nécessiter une formation
des agents des différentes administrations y compris ceux de la DAJS.
4 modules sont éventuellement à prévoir
MODULE 1 NAVIGATION Mise à niveau des connaissances de base des inspecteurs des
pêches en matière de navigation et application directe de ces
connaissances aux différents aspects des missions de
surveillance par le biais d’exercices concrets
MODULE 2 TECHNIQUE
DES PECHES
Mise à niveau des connaissances de base des inspecteurs des
pêches en matière de technique des pêches et exercices
concrets d’identification de dispositifs sur chaluts et de
mesures de maillages
MODULE 3 TECHNIQUE
DE CONTROLE DES
PECHES
Mise à niveau des connaissances de base des inspecteurs des
pêches en matière de technique de contrôle des pêches et de
méthodologie à suivre pour application des textes
réglementaires. Exercice pratique d’évaluation des captures à
bord d’un navire
MODULE 4
CONSTATATION DES
INFRACTIONS ET
REDACTION DES PROCES
VERBAUX
Mise à niveau des connaissances de base des inspecteurs des
pêches en matière de rédaction de procès-verbaux
d’infractions en matière d’application de la loi. Examen de
PV, exercices concrets de rédaction de PV à partir de
scénario.
Acquisition d’équipements et de matériels
Cette acquisition de matériel porte à la fois sur l’équipement du CSP en tant que centre
et sur le matériel destiné aux inspecteurs (kit d’inspection)
Equipement du CSP (liste non exhaustive)
Tables à cartes type « grand aigle » avec tiroirs de rangement
Règles Cras, pointes sèches, critérium, gomme, calculatrice
Cartes marines (routières et de détail) du Gabon et des pays de la COREP
plus carte mondiale
Documentation nautiques diverses
Téléphone fixe / télécopie / photocopieuse / imprimante
Armoires e rangements à dossier
Equipement des inspecteurs
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185
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Un kit type a été proposé dans le rapport FAO de juin 2009. Dans le cadre de la
mission ACP Fish 2, un projet de kit de matériel de contrôle sera également proposé.
Flexibilité comptable
Les missions de surveillance des pêches nécessitent une certaine flexibilité comptable
permettant notamment le financement des principaux postes de dépenses des missions
(notamment le carburant). En attente de l’incorporation de la DAJS au sein d’une
Agence ou de la création d’un fonds spécifique, il semble nécessaire de mettre en œuvre
des procédures préalables de paiement avec des sociétés d’avitaillement permettant de
disposer d’un avoir sur le plan des carburants.
Cet avoir permettrait ainsi de disposer par avance du carburant nécessaire à des
missions de surveillance et notamment pour les missions non programmées.
Bien évidemment cette procédure doit être strictement encadrée sur le plan administratif
et comptable.
Cette procédure est à mettre en œuvre si la DAJS dispose d’un budget permettant de
financer les missions en mer de ses propres moyens mais également de financer des
missions en haute mer avec la marine nationale.
A titre d’information le rapport FAO de juin 2009 prend en compte les procédures
comptables à mettre en œuvre)
Mise en place de compte rendu d’activité de la DAJS hebdomadaire, mensuel,
trimestriel et annuel
Modèles et formes à définir
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186
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11""
ORGANIGRAMME)DE)LA)DAJS)
Niveau)1)
"
"
"
"
"
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Niveau)2)
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DIRECTEUR)DAJS))
DIRECTEUR)ADJOINT)DAJS))
Chef)du)service)Juridique))
CSPG)
Chef)du)Centre)de)surveillance)
des)pêches)CSPG)
CSPG)
Chef)du)service)INSPECTION)
)
CSPG)Adjoint"Gestion"des"Bases"de"
Données""
Adjoint"
Opérations""
Section"
administrative""
Inspecteurs"
Pêche"maritime"""Libreville""
"
Opérateurs"Inspecteurs"Pêche"
continentale""
Observateurs""
Section""
Technique""
DIRECTEUR)DAJS))
DIRECTEUR)ADJOINT)DAJS))
Chef)du)service)INSPECTION)
)
CSPG)
Chef)du)Centre)de)surveillance)
des)pêches)CSPG)
CSPG)
Chef)du)service)Juridique))
CSPG)
Inspecteurs"/Opérateurs"Libreville""
Inspecteurs"Brigades""
Inspecteurs"Pêche"
maritime""""
"
Inspecteurs"Pêche"
maritime"""Port"–Gentil""
"
5.4 RENFORCEMENT DE L’ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
Afin de guider et encadrer les différentes actions SCS menées par le ministère en charge
de la pêche ou tout autre organisme, il est souhaitable de mettre en œuvre les actions
suivantes :
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pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
187
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Elaboration annuelle d’un plan de surveillance annuel des pêches maritimes.
Ce plan national annuel de surveillance des pêches a pour objet de fixer les orientations
générales et les priorités en matière de contrôle et de surveillance pour l’année en cours.
Il détermine en terme d’objectifs les besoins de contrôle et de surveillance des
activités de pêche, des zones de pêche et des points de débarquement .Ce plan annuel
est élaboré et proposé par les services de la DGPA ( DAJS) en collaboration avec les
administrations et organismes concernés par le contrôle et la surveillance des pêches
maritimes.
Le PNAS est signé par le ministre en charge de la pêche et sert de support technique à
l’évaluation des besoins de financement pour les activités de contrôle et de surveillance.
Il permet également
A titre d’exemple un projet de plan national avait été élaboré dans le cadre de
l’assistance technique en 2010 et est détaillé dans le rapport FAO de juin 2010.
Elaboration de protocoles entre la DGPA et les autres administrations ou
structures en matière de SCS
La DGPA ne dispose pas de tous les moyens nautiques et humains lui permettant
d’assurer la plupart de ses missions de surveillance. La DAJS a ainsi besoin
actuellement des autres administrations et une collaboration informelle existe
actuellement.
Un protocole avec la Marine nationale aurait été signé en 2010 mais à priori son
contenu est très général par rapport au projet initial (juin 2010) .
Par ailleurs, la mise en place d’une agence des pêches devrait sensiblement modifier
l’organisation de la surveillance des pêches. Cependant tous les différents aspects de
coopération ou de mise à disposition devraient être incorporés de manière détaillée dans
une convention ou protocole qui prend en compte les volets identifiés de cette
coopération à savoir :
- Le volet opérationnel avec les échanges d’information et les conditions de mise
à disposition des moyens nautiques, aériens ou terrestres.
- Le volet organique avec la mise à disposition des personnels
- La formation
- Le volet administratif et budgétaire (évaluation des couts et procédures)
- Les suites données aux infractions (Coefficient de répartition des amendes et
autres sanctions)
Au niveau de l’identification des différentes administrations ou organisations on peut
mentionner :
- La marine nationale
- L’agence des parcs nationaux
- La brigade nautique de la Gendarmerie nationale
- La Gendarmerie nationale
Le rapport FAO de juin 2010 de l’assistance technique détaille le contenu possible de
certains protocoles, et analyse le détail des différents couts selon les moyens.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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188
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5.5 RENFORCEMENT DE L’ENVIRONNEMENT JURIDIQUE
Une action prioritaire est la rédaction et la signature d’un certain nombre
d’arrêtés techniques en matière de pêche.
Les projets actuels soumis à la signature du ministre doivent être retirés (sauf INN) car
ils sont incomplets sur le plan technique. Certaines dispositions des cahiers des charges
doivent être également revues. Les priorités sont les suivantes :
- Réglementation sur la pêche chalutière (démersale pélagique)
- Réglementation sur la détermination des maillages (chaluts et filets)
- Réglementation sur la pêche crevettière (zone / engins / période / espèces cibles /
dispositifs)
- Réglementation sur les autres engins de pêche (filets / casiers)
- Réglementation sur les tailles minima
- Réglementation sur les mesures de contrôle (déclaration, signalement, échelle,
tri, documents, journal de pêche)
- Réglementation sur les requins
Le rapport FAO de juin 2010 de l’assistance technique a proposé certaines
réglementations et dans le cadre de la mission ACP FISH 2 COREP les différents
points (nomenclature) à prendre en compte dans différentes réglementations seront
détaillés.
La deuxième action est le contenu technique des différentes autorisations de pêche
y compris les navires ciblant les grands pélagiques (pêche thonière).
Cela concerne à la fois les aspects techniques, les éventuelles mesures compensatoires
mais aussi les aspects relatifs aux calculs des licences :
- Méthode de Vérification de l’assiette des licences
- Indexation ou non du montant des licences
- Pénalités en cas de non respect des conditions de licence
Création d’une Commission de gestion des licences
Mise en place d’une commission de gestion des licences de pêche incluant la DAJS, la
DPI, la DQIS et la DPA qui décidera de l’attribution ou du retrait de la licence
5.6 ETUDE DES MESURES DE CONTRÔLE GLOBALE.
Les nouvelles technologies permettent de mettre en place un certain nombre de mesures
de contrôle permettant d’améliorer le suivi des différentes pêcheries. En complément
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
189
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
du VMS, il serait intéressant de faire une étude sur les différentes possibilités
techniques qui existent, permettant d’intégrer un certain nombre d’informations SCS.
VMS
Journal de bord électronique (suivi des captures)
Données AIS
Autres données de positionnement
Radar satellite
Données océanographiques
Surveillance radar.
L’objectif de cette étude exhaustive serait d’analyser pour le Gabon et éventuellement
dans un cadre régional :
- L’intérêt opérationnel des différents outils en fonction du contexte local
- Le cout réel de mise en œuvre (investissement, maintenance, fonctionnement)
- L’intérêt économique (rapport cout / efficacité / rente de la pêcherie )
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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190
GUINEE EQUATORIALE – PLAN STRATEGIQUE
NATIONAL
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
191
1 OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L’établissement de l’avant projet de plan stratégique national de Guinée Equatoriale a
été élaboré à partir des éléments suivants :
- Rapport FAO de la mission d’évaluation SCS consacré à la Guinée Equatoriale
de février 2011
- La mission d’expertise ACP Fish 2 de Février 2013 au CMC de Douala (Centre
Multinational de coordination)
L ‘expert désigné de Guinée Equatoriale n’ayant pas pu participer à l’atelier de
formation de Libreville d’Avril 2013 et aucune information de mise à jour ayant été
transmise, le plan stratégique national SCS proposé repose essentiellement sur les
informations de 2011.
Pour les détails des conclusions et observations initiales relatifs à la situation de Guinée
Equatoriale, il convient de se reporter au rapport FAO /COREP de février 2011. A noter
que les informations recueillies au cours de la mission initiale étaient incomplètes sur la
surveillance en mer et les missions et responsabilités de la marine nationale.
Une partie des propositions d’actions SCS sont à examiner dans la perspective de du
plan stratégique d’actions régionales au niveau de la COREP.
2 EVOLUTION EN MATIERE DE SCS
Par rapport à la situation initiale de 2009 il ne semble pas que la situation en matière de
SCS ait évolué de manière sensible. Par exemple, des éléments fournis par la société
CLS qui a installé le système VMS, aucun changement n’a été enregistré par rapport à
la situation constatée en 2011.
Par contre, il est intéressant de noter les points suivants en matière de SCS :
a. Le Centre Multinational de Coordination (zone D) positionné à Douala a
vocation à effectuer des missions de surveillance des pêches dans la ZEE de
Guinée Equatoriale.
b. La marine nationale de Guinée Equatoriale dispose de moyens nautiques
performants et opérationnels utilisés dans le cadre du CMC
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
192
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
c. Un projet de loi relatif au ministère des transports avec un point particulier sur
l’immatriculation des navires de pêche et les relations avec le ministère de la
pêche devait être présenté au conseil interministériel en mars 2011.
3 CONCLUSIONS GLOBALES EN MATIERE DE SCS
3.1 CONCLUSIONS OPÉRATIONNELLES GÉNÉRALES
1. Il existe une coordination entre le MPE et les autres Ministères impliqués dans
la surveillance des eaux maritimes depuis 2004, y compris la Comandancia de
Marina. Les agents de surveillance du MPE participent aux missions de
surveillance à bord des patrouilleurs de la Marine Nationale.
2. Les actions de surveillance à terre effectuées par les différents services du MPE
ne sont pas enregistrées au niveau central. Aucun compte rendu n’est effectué
sur le contrôle à terre par la Comandancia de marina au MPE.
3. Le système VMS n’est pas opérationnel
4. Absence de contrôle de l’activité des navires industriels étrangers licenciés ou
non, ciblant les thonidés. (Absence de VMS, Pas de suivi des messages, pas de
suivi des captures par le croisement des données, pas de contrôle en mer sur les
zones de pêche, pas d’embarquement d’observateurs)
5. Contrôle limité sur l’activité des chalutiers. L’absence de VMS ne permet pas de
suivre en permanence le respect de la zone des 4 milles sauf en présence des
bâtiments de la Marine Nationale. Les mesures techniques (maillage, dispositifs,
taille minima) ne semblent pas contrôlées lors des inspections en mer.
6. Les mesures techniques encadrant l’activité de pêche de la flotte artisanale
semble très peu contrôlées en mer et à terre.
7. Certains points de la réglementation des pêches sont difficilement applicables
sur le plan technique
8. Dans les faits, l’examen des feuilles de débarquement disponibles montrent que
les chalutiers disposant de licences « crevettes » ciblent les poissons en utilisant
un maillage non réglementaire (réglementation des pêches inadaptée)
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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193
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
9. Dans les conditions actuelles d’organisation et de réglementation, le suivi des
captures n’est pas possible
10. L’immatriculation des navires de pêche et des embarcations artisanales ne sont
pas de la compétence du ministère en charge de la pêche.
11. La possibilité d’immatriculation de navires inscrits sur les listes IUU existe
encore en l’absence de procédures transparentes.
12. Les inspecteurs de la DGRH ne disposent pas de la formation et des outils et
équipement leur permettant d’exercer pleinement leurs missions
3.2 CONCLUSIONS SUR LE SUIVI DES INFRACTIONS
Les articles 29 et 27 de la loi 10/2003 prévoient explicitement que les constatations
d’infraction doivent être transmises à la Direction générale de la pêche pour la mise en
œuvre des procédures de poursuites et que les sanctions sont prononcées par les
autorités énumérés dans l’article 38 selon la gravité de l’infraction.
Aucune infraction n’a été constatée par les différents services du MPE sur l’île de Bioko
en 2008, 2009 et 2010 en raison de la faible activité de contrôle et de surveillance des
inspecteurs.
3.3 CONCLUSIONS SUR LE POINT ORGANISATIONNEL
1. Inexistence d’un centre d’analyse et de coordination des actions SCS au sein
du ministère des pêches.
2. Absence de budget identifié et suffisant consacré à la surveillance des pêches
au sein du ministère et de ses services.
3. Le service d’inspection de la DGRH en raison de sa récente participation aux
actions de surveillance en mer a une meilleure connaissance de la réalité de la
pêche industrielle.
4. La multiplicité de responsabilités en matière de SCS au sein du MPE ne facilite
pas la mise en place d’une politique forte et cohérente dans le domaine du
contrôle et de la surveillance.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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194
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
5. Absence de politique de surveillance des pêches et de stratégie de contrôle se
traduisant par une absence d’actions de surveillance (hormis le contrôle au
débarquement) par le MPE.
6. Pas de reconnaissance au sein de la structure du ministère d’un service en
charge de la surveillance et reconnue par les partenaires extérieurs du
ministère. (autre ministère, COREP, socioprofessionnels etc.)
3.4 CONCLUSIONS SUR LE PLAN RÈGLEMENTAIRE.
1. Le texte législatif et son règlement d’application manque de précision ou de
cohérence ou présente des lacunes dans certains domaines (voir analyse du
rapport FAO de février 2011 point 2.4.1 et 2.4.2)
2. Des textes particuliers d’application sont nécessaires dans certains domaines
(journal de bord ; VMS)
4 ACTIONS SCS DU PLAN STRATEGIQUE
Les actions SCS proposées dans le cadre du plan stratégique ont pour objet d’orienter
les autorités de Guinée Equatoriale vers des objectifs simples et à but opérationnel.
Dans la présentation il n’y a pas de hiérarchie qui a été établie mais le délai d’action
proposé (moins de 2 ans) confère à ces actions une urgence que l’on peut considérer
comme prioritaire. L’objectif est de sécuriser l’environnement SCS de Guinée
Equatoriale.
Une partie de ces mesures ne nécessitent pas de forts investissements en termes de mise
en œuvre mais souvent une volonté politique.
Une partie des mesures proposées concernent des procédures dont la mise en œuvre a
pour objet de prévenir des comportements INN.
A des fins d’efficacité certaines mesures peuvent être accompagnées par une assistance
technique.
4.1 AXE INSTITUTIONNEL
La première action est de mettre en œuvre au sein du MPE, une organisation qui
permette :
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
195
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
- de déterminer les grands axes de la politique de surveillance,
- d’identifier et d’organiser la structure qui sera en charge plus particulièrement
du Suivi, Contrôle et Surveillance,
- de mettre en place les outils et les procédures de coopération et de collaboration
avec les autres services et organisations de Guinée Equatoriale.
Cette action passe par les phases préliminaires suivantes :
a) l’élaboration d’un projet de plan national annuel de surveillance des pêches
indiquant les priorités en matière de Contrôle et de surveillance. Ce plan
National, rédigé par le service en charge de la surveillance des pêches, proposé
par le directeur des pêches et validé au niveau du ministre a pour objet de fixer
les objectifs de travail du service en charge de la surveillance.
Des propositions d’orientations sont décrites dans le rapport FAO COREP de
2011 mais nécessitent peut -être une actualisation.
b) organisation interne du MPE dans une optique SCS :
L’évolution interne du MPE en termes de SCS peut se faire en 2 étapes
successives :
- Mise en place de l’organisation SCS dans le cadre de l’organigramme
actuel.`
- Réorganisation de l’organigramme du MPE.
Des propositions d’organisation sont décrites dans le rapport FAO COREP de
2011 mais nécessitent peut -être une actualisation.
c) Identification de la DGRH Pêche comme institution en charge de la politique
SCS au niveau national et de la coordination générale des actions de
surveillance SCS en liaison avec les autres administrations et ce conformément
à la Loi 10/2003.
Cette démarche a pour objet de désigner précisément au sein du ministère le
service qui aura en charge l’analyse opérationnelle, la planification et la
coordination des actions de surveillance au plan national afin que celui ci soit
bien identifié par les différents partenaires nationaux et internationaux
notamment la Marine Nationale et les autres centres de surveillance des pêches
étrangers.
d) Renforcement des protocoles de coopération avec les autres administrations
impliquées dans le SCS à savoir la marine nationale et le ministère des
transports afin d’améliorer le processus de coopération engagé ces deux
dernières années.
Pour la marine nationale ce renforcement devrait permettre de mieux définir:
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
196
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
les conditions d’emploi et de coordination des moyens de la Marine
Nationale dans le cadre des actions de surveillance des pêches (vecteur
maritime, aérien et terrestre)
Les conditions d’embarquement des inspecteurs des pêches à bord des
bâtiments de la Marine Nationale.
Les procédures réciproques d’informations opérationnelles et
réglementaires.
Les formations des personnels
Les procédures de transmission et de suivi des infractions pêches
e) La nomination d’un expert désigné SCS :
Cet agent ayant des responsabilités opérationnelles en matière de SCS a pour
vocation d’être le correspondant de la DGP au niveau régional (COREP) et
international pour le suivi des dossiers ayant des incidences dans ce domaine
4.2 AXE OPERATIONNEL
Les actions opérationnelles spécifiques suivantes ont été identifiées dans le cadre du
plan stratégique national en complément des actions traditionnelles de surveillance
(missions en mer etc…).
4.2.1 mise en œuvre du système de suivi des navires par satellite (VMS)
Cette action doit être considérée comme prioritaire afin d’assurer la surveillance des
navires étrangers et nationaux. Par principe, on considère que tous les navires
industriels doivent être soumis au VMS quel que soit leur pavillon et types d’engins.
Cette action consiste à :
- déterminer le type de constellation satellitaire autorisé ainsi que le type de
balises homologuées pour les navires fréquentant la ZEE du pays en fonction du
système d’intégration des données.
- Déterminer la gestion des données (hébergement extérieur ou non)
- Déterminer la liste des navires nationaux soumis au VMS
- Préparer les procédures opérationnelles internes du CSP.
- Préparer un texte règlementaire spécifique au VMS.
- Mise en œuvre du VMS en liaison avec la société CLS.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
Cette action doit être étudiée en prenant en compte le volet régional et notamment dans
le choix technique permettant d’échanger les données VMS avec d’autres Etats de la
région à un moindre cout.
Des propositions d’organisation opérationnelles sont décrites dans le rapport
FAO COREP de 2011 mais nécessitent peut -être une actualisation.
4.2.2 Vérification des procédures d’immatriculation des navires de pêche
Cette action préventive a pour objet de lutter contre certains aspects administratifs
facilitant la gestion de navires pratiquant la pêche INN en dehors des eaux du pays
donnant son pavillon. Cette action comprend 3 volets :
Examen complet des registres des navires battant pavillon du pays afin d’identifier
les navires de pêche industrielle.
- Mise en place d’une commission de travail entre la DGRH, le ministère
des transports et la Capitania de puerto afin d’effectuer cet examen.
- Identifier exhaustivement tous les navires de pêches industriels
immatriculés (historique et actuel)
- Identifier les navires de pêche qui sont connus par la DGRH (délivrance
de licences de pêche)
- Identifier les navires de pêche non connus de la direction des pêches.
- Identifier les navires de pêche non connus toujours en activité (titres de
navigation à jour).
Mises en place concrète des procédures administratives entre la DGRH et le
ministère des transports confirmant le visa préalable du ministère de la pêche
avant l’attribution du pavillon national à un navire de pêche.
- Mise en place d’une commission de travail entre la DGRH et le ministère
des transports afin de déterminer les procédures.
- Rédaction d’une instruction commune entre les 2 ministères.
- Constitution d’un dossier type.
- Vérification de l’historique et de la situation du navire.
- Mise en place d’une autorisation d’exploitation pour tout navire de
pêche.
Mises en place de procédures de suivi des navires de pêche industriels
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
- Obligation du VMS même pour les navires ne fréquentant pas la ZEE
nationale.
- Délivrance d’une licence de type « Offshore » (Pêche en dehors de la
ZEE : Haute mer et / ou autres ZEE).
- Obligation d’un journal de pêche /déclaration de
débarquement/déclaration de transbordement.
- Transmission des licences de pêche des autres pays côtiers.
-
4.2.3 Suivi de l’activité des navires de pêche industriels étrangers
Cette action a pour objet de suivre les navires afin de s’assurer de la régularité de leur
activité. La bonne réalisation de cette action permet également d’ajuster les conditions
de licence et des accords de pêche en matière de contrôle et de surveillance.
- Vérification sur liste INN des ORGP des demandes de licences pour les navires
étrangers.
- Suivi des messages d’entrée et sortie de ZEE et des messages hebdomadaires
(tous navires étrangers)
- Suivi des captures
- Recueil final des journaux de pêche
4.2.4 Mise en place d’un Journal de pêche électronique
La nécessité de suivre les captures de navires industriels pour le calcul des taxes ad
valorem en cas de non débarquement justifie pour certaines pêcheries sensibles la mise
en place d’un journal de pêche électronique facilitant l’enregistrement et la transmission
quotidienne des captures au CSP et facilitant ainsi le suivi et le contrôle des captures des
navires en complément des autres mesures ;
- VMS
- Données des observateurs
- Messages entrée et sorties de zone
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
199
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4.3 AXE REGLEMENTAIRE
Afin de consolider l’action du MPE sur le plan juridique, les actions suivantes sont
proposées sur le plan des textes :
Révision de la loi 10/2003 en prenant en compte les observations contenues dans le
rapport FAO de février 2011.
Modification du décret d’application 130/2004 en prenant en compte les observations
contenues dans le rapport FAO de février 2011.
Elaboration d’un texte réglementaire sur le VMS.
Elaboration des textes d’application complémentaire.
- Texte général sur mesures de contrôle
- Texte sur la pêche crevettière.
4.4 AXE ORGANISATION INTERNE
L’efficacité des mesures précédentes nécessite des investissements minimum en matière
de personnel et de matériel.
4.4.1 Formation des personnels du MPE
Formation technique des inspecteurs des pêches
Le détail de la formation est décrit dans le document relatif au plan stratégique
régional de la COREP)
Formation des opérateurs VMS sur le plan opérationnel.
Cet aspect doit être prévu avec le fournisseur du matériel installé au CSP en
complément de la simple formation technique.
4.4.2 Acquisition de matériel et équipement divers
La mission d’évaluation de 2011 avait identifié les priorités en matière de financement.
Ces priorités restent à priori d’actualité. Parmi celles-ci, on peut prendre en compte pour
des actions significatives et rapides :
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
200
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1. L’acquisition de matériel d’inspection
Sur la base de la liste de matériel technique proposé dans le cadre de l’étude
ACP Fish 2 /COREP, équiper l’ensemble des personnels (MAPE et autres
administrations) des équipements minimum nécessaires à l’exercice de leur
missions de surveillance (Y compris uniforme pour le personnel du MAPE et
cartes d’inspecteurs)
2. L’aménagement de la salle opérationnel du MAPE avec notamment les moyens
de communication permettant d’assurer le suivi des navires et les actions de
surveillance. (Connexion Internet, téléphone direct international, mobile, etc…)
A ce titre, il est important que le service opération du MAPE dispose de sa
propre adresse internet et de ses propres numéros de téléphone.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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201
RD DU CONGO – PLAN STRATEGIQUE NATIONAL
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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202
1 OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L’établissement de l’avant projet de plan stratégique national de la république du Congo
a été élaboré à partir des éléments suivants :
- Rapport FAO initial de la mission d’évaluation SCS d’octobre et novembre
2009 et particulièrement la partie concernant la république Démocratique du
Congo (RDC) et ses conclusions.
- La présentation SCS de l’expert désigné de la RDC lors de l’atelier de Libreville
d’avril 2013
Les conclusions de l’ensemble de ces informations ont servi de base à l’élaboration du
projet de plan stratégique national en matière de SCS de la République Démocratique
du Congo.
Pour les détails des conclusions et observations initiales relatifs à la situation de la
RDC, il convient de se reporter au rapport FAO /COREP de novembre 2009.
Une partie des propositions d’actions SCS sont à examiner dans la perspective de du
plan stratégique d’actions régionales au niveau de la COREP.
2 EVOLUTION EN MATIERE DE SCS
Par rapport à la situation initiale de 2009 peu d’éléments en matière de SCS semblent
avoir changé. Aucun projet nouveau n’a vu le jour en termes de SCS. Par contre, il est
intéressant de noter les points suivants :
Le futur Centre Multinational de Coordination (zone B sera positionné à Luanda et aura
pour vocation à effectuer des missions de surveillance des pêches dans la ZEE de la
RDC.
Un projet de coopération en matière de pêche est en cours d’évaluation avec des intérêts
turques. Cela devrait se traduire normalement par des navires de pêche de type
industriel ou semi industriel sous pavillon de la RDC. Compte tenu de la surface de la
ZEE de la RDC la mise en place de cette flottille nécessitera des accords de pêche avec
les Etats voisins (Congo et Angola notamment) pour garantir une exploitation rentable.
Ce projet, s’il abouti nécessitera une adaptation du MINADER et peut être l’occasion
pour celui-ci de bâtir les premiers éléments d’un service SCS.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
203
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3 CONCLUSIONS GLOBALES EN MATIERE DE SCS
1. Le ministère en charge de la pêche est le ministère de l’Agriculture, de la Pêche
et de l’Elevage (MINADER) qui a aussi en charge la pêche continentale. Le
MINADER ne dispose pas en tant que tel d’un centre opérationnel lui
permettant d’assurer l’analyse et la coordination des activités de surveillance des
pêches dont il a la responsabilité.
2. L’organisation interne actuelle au sein du MINADER ne prévoit pas
actuellement un service ou une Direction ayant dans ces attributions la
surveillance des pêches même si une division porte le nom de « contrôle et
surveillance »
3. Il n’existe pas d’orientation Suivi, Contrôle et Surveillance (SCS) dans
l’organisation interne du ministère et les responsabilités en cette matière sont
réparties d’une manière informelle et partielle entre les différentes directions.
4. L’absence de licences de navires industriels, de budget pour financer des actions
de surveillance et la petite surface de la ZEE sont également une explication au
caractère non prioritaire du Volet SCS au sein du MINADER.
5. Compte des activités de pêche actuelle, l’implantation d’un VMS ne se justifie
pas. Cependant si le projet avec la Turquie voyait le jour, sa mise en œuvre
pourrait être nécessaire afin d’assurer un suivi de l’activité de ces navires en tant
qu’Etat de pavillon.
6. Le service local sur le littoral a en charge la délivrance des licences de pêche
artisanale. A priori cette délivrance est effectuée de manière autonome sans
compte rendu au niveau central de son activité.
7. Le MINADER ne dispose d’aucuns moyens de surveillance en mer.
8. La RDC ne dispose pas d’inspecteurs des pêches nommément désignés.
(« garde –pêche »)
9. Aucune ligne budgétaire n’est identifiée au sein du MINADER au niveau central
ou au niveau local en matière de SCS. Aucun fonds d’appui n’a été identifié au
sein du ministère pour financer d’éventuelles actions SCS.
10. Au vu des informations transmises, la Marine Nationale de la RDC n’est pas
impliquée dans les actions SCS. (pas de mission de surveillance en mer)
11. Le MINADER ne dispose pas pour ses agents qui seraient éventuellement en
charge de la surveillance des pêches du matériel technique et de sécurité
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
204
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
nécessaire leur permettant d’assurer leurs missions de contrôle et de couvrir
l’intégralité de la réglementation à faire appliquer.
12. Aucun agent des services centraux ou locaux n’ont suivi de formation récente en
matière de SCS.
13. Le ministère en charge des transports est impliqué dans le SCS sur les points
relatifs à l’immatriculation des navires et éventuellement des navires de pêche
industrielle qui demande à battre pavillon de la RDC. Aucun lien n’existe entre
les 2 administrations actuellement.
14. Aucune organisation n’existe au sein du MINADER à quelque niveau que ce
soit sur l’enregistrement et la gestion des activités de surveillance des pêches et
de l’ensemble des données opérationnelles assurant le suivi SCS.
15. Il n’existe pas de coopération opérationnelle en matière SCS avec d’autres Etats
limitrophes ou de la sous région. (COREP) au niveau du MINADER.
Sur le plan opérationnel les éléments suivants peuvent être retenus :
1. Les autorités de la RDC ne disposent à ce jour d’aucuns moyens nautiques
hauturier leur permettant d’assurer une permanence à la mer et de parcourir
intégralement la ZEE.
2. Les autorités de la RDC ne disposent pas d’aéronefs leur permettant d’effectuer
des missions aériennes de surveillance des pêches. Par contre des moyens privés
avec des avions adaptés sont disponibles au Congo.
3. Le MPA ne dispose d’aucuns moyens nautiques côtiers en propre lui permettant
de surveiller sa ZEE et l’activité de la pêche artisanale.
4. Aucun bâtiment de la Marine Nationale ne participe à des missions de
surveillance des pêches. (Aucune information disponible sur l’activité ou non de
la marine nationale de la RDC)
5. L’ensemble des eaux de la RDC ne sont jamais patrouillées et aucune activité
de surveillance n’est donc exercée sur ce segment du SCS que ce soit sur la
pêche artisanale ou industrielle.
6. A priori, aucun navire de pêche industrielle battant pavillon étranger ne
débarque dans un des 3 points de déchargement possible.
7. Pas de contrôle de la flotte artisanale en raison de l’absence d’objectifs et de
moyens que ce soit à terre ou en mer.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
205
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
8. Dans les conditions actuelles aucune mesure technique relative à la pêche n’est
appliquée et contrôlée.
9. Les autorités de la RDC (autres ministères que le MINADER) ne disposent pas à
priori de radar côtier permettant de déceler éventuellement des activités de pêche
industrielle côtière de type chalutage.
10. Aucune procédure n’est prévue pour l’enregistrement et le traitement des
différentes activités de surveillance et de l’ensemble des données
opérationnelles.
11. Ces dernières années, aucune infraction en matière de pêche n’a été constatée et
aucun procès verbal dressé même pour la pêche artisanale.
Les conséquences, sur le plan SCS, sont les suivants :
- Aucune connaissance de l’activité éventuelle des navires industriels INN en
raison de l’absence de missions en mer ou aérienne.
- Contrôle de la flotte artisanale non effectué (terre /mer) en raison de l’absence
d’objectifs, de moyens et de réglementation adéquate sur certaines mesures
techniques.
- Activité de pêche libre par les différentes flottes de pêche artisanales et non
contrôle des quelques mesures techniques existantes.
- Les procédures actuellement mises en œuvre pour l’immatriculation d’un navire
de pêche ouvrent la possibilité d’octroi du pavillon de la RDC à un navire de
pêche qui ne fréquentent pas la ZEE de la RDC sans que le MINADER en ai
connaissance et prenne des mesures de suivi. (autorisation préalable, VMS,
signalement, déclarations de captures).
Sur le plan réglementaire, les observations suivantes peuvent être faites :
1. L’arsenal juridique dans son état actuel est quasiment inexistant avec une loi
cadre datant de 1937 (époque coloniale) et 2 textes techniques sur le maillage et
sur les engins et techniques de pêche interdite de 1980 et 1981.
2. Cette quasi absence de textes fragilise l’action du MINADER d’autant plus que
la valeur juridique du texte coloniale est incertaine et que le texte sur le maillage
présente de grandes insuffisances sur son application (incertitude sur les engins
concernés).
3. Toutes les activités de pêche artisanale ne sont pas réglementées
4. Si des navires de type industriel demandaient des licences comme avant 2000,
aucune réglementation technique ou de contrôle n’existe.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
206
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
5. Un projet de loi existe mais celui présente quelques insuffisances et mérite
d’être revu.
4 ACTIONS SCS DU PLAN STRATEGIQUE
Les actions SCS proposées dans le cadre du plan stratégique ont pour objet d’orienter
les autorités de la RDC vers des objectifs simples et à but opérationnel. Dans la
présentation il n’y a pas de hiérarchie qui a été établie mais le délai d’action proposé
(moins de 2 ans) confère à ces actions une urgence que l’on peut considérer comme
prioritaire. L’objectif est de sécuriser l’environnement SCS en RDC.
Une partie de ces mesures ne nécessitent pas de forts investissements en termes de mise
en œuvre mais souvent une volonté politique.
Une partie des mesures proposées concernent des procédures dont la mise en œuvre a
pour objet de prévenir des comportements INN.
A des fins d’efficacité certaines mesures peuvent être accompagnées par une assistance
technique.
4.1 AXE INSTITUTIONNEL
La première action est de mettre en œuvre au sein du MINADER, une organisation qui
permette :
- de déterminer les grands axes de la politique de surveillance,
- d’identifier et d’organiser la structure qui sera en charge plus particulièrement
du Suivi, Contrôle et Surveillance,
- de mettre en place les outils et les procédures de coopération et de collaboration
avec les autres services et organisations de l’Etat de la RDC et autres partenaires
internationaux.
Cette action passe par les phases préliminaires suivantes :
L’élaboration d’un projet de plan national annuel de surveillance des pêches
même avec des ambitions mesurées. (Priorités d’action et programmation de l’effort
de contrôle)
Une organisation interne du MINADER dans une optique SCS avec :
- La création d’une cellule SCS au sein de la Direction générale de la pêche.
- Création d’une cellule de Surveillance de la pêche maritime
Positionnement géographique proposé sur le littoral.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
207
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
Composée de 3 ou 4 agents dont un cadre.
Dépendant sur le plan opérationnel de la cellule SCS du ministère.
- La redistribution des tâches SCS au sein des différentes directions et services du
MINADER avec mises en œuvre de procédures de communication et
d’information.
- La désignation officielle des agents habilités à la recherche des infractions.
La désignation officielle de la cellule SCS nouvellement créée comme Centre
national de surveillance des pêches de la RDC.
La mise en place de protocoles de coopération avec les autres administrations
(ministère des transports et Marine nationale).
4.2 AXE OPERATIONNEL
La réorganisation interne du MINADER avec notamment la création de la cellule SCS
devrait se traduire par la mise en œuvre de certaines mesures ayant directement une
influence sur le plan opérationnel.
4.2.1 Système de suivi des navires par satellite (VMS)
Compte tenu de l’absence de pêche industrielle, l’implantation d’un système VMS n’est
pas nécessaire dans les conditions actuelles. Cependant une infrastructure légère
pourrait être envisagée si la RDC avait des navires de pêche immatriculés dans le pays
et qui pêcheraient hors ZEE ou si des licences étaient de nouveaux attribuées suite à la
mise en place d’un système de surveillance appropriée.
Dans ce cadre des accords de coopération avec les Etats riverains (Angola et le Congo)
seraient souhaitable notamment dans le domaine de la transmission des informations
VMS concernant les navires de pêche de ces pays qui rentrent dans la ZEE de la RDC.
4.2.2 Liste des mesures opérationnelles initiales
1. Etude sur l’organisation de missions de surveillance en mer (zone côtière) avec
la Marine Nationale après prise de contact avec l’Etat major.
2. Etudes de protocoles de coopération avec les autres administrations (Marine
nationale et transports)
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
208
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
3. Etude sur la possibilité d’organiser des missions de surveillance aérienne.
4. Mises en place de procédures de contrôle aux points de débarquement de la
pêche artisanale.
5. Mises en place de procédures opérationnelles pour les actions de surveillance.
6. Campagne de sensibilisation des pêcheurs artisans et autres structures (pilotage)
pour le signalement d’activités de navires de pêche industrielle.
4.2.3 Renforcement des capacités de traitement et de gestion des différentes
données opérationnelles par le CSP
1. Suivi des licences artisanales
2. Enregistrement des missions de surveillance et inspections.
3. Suivi des infractions
4. Mise en place d’imprimés de gestion opérationnelle.
4.2.4 Vérification des procédures d’immatriculation des navires de pêche
Cette action a pour objet de lutter contre certains aspects administratifs facilitant la
gestion de navires pratiquant la pêche INN en dehors des eaux du pays donnant son
pavillon. Cette action préventive comprend 3 volets :
Examen complet des registres des navires battant pavillon du pays afin d’identifier
les navires de pêche industriels.
- Mise en place d’une commission de travail entre le MINADER et les services de
la marine marchande afin d’effectuer cet examen.
- Identifier exhaustivement tous les navires de pêches industriels immatriculés
(historique et actuel)
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
209
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
- Identifier les navires de pêche qui sont connus par la Direction des pêches
(délivrance de licences de pêche)
- Identifier les navires de pêche non connus des services des pêches.
- Identifier les navires de pêche non connus toujours en activité (titres de
navigation à jour).
Mises en place de procédures administratives entre les services de la Marine
Marchande et le MINADER permettant un visa préalable des services de la pêche
avant l’attribution du pavillon national à un navire de pêche.
- Mise en place d’une commission de travail entre la direction de pêches et
l’IMAP afin de déterminer les procédures.
- Rédaction d’une instruction commune entre les 2 ministères.
- Constitution d’un dossier type.
- Vérification de l’historique et de la situation du navire.
- Mise en place d’une autorisation d’exploitation pour tout navire de pêche.
Mises en place de procédures de suivi des navires de pêche industriels :
- Obligation du VMS même pour les navires ne fréquentant pas la ZEE nationale.
- Délivrance d’une licence de type « Offshore » (Pêche en dehors de la ZEE :
Haute mer et / ou autres ZEE).
- Obligation d’un journal de pêche /déclaration de débarquement/déclaration de
transbordement.
- Transmission des licences de pêche des autres pays côtiers.
4.2.5 La nomination d’un expert désigné SCS
Cet agent ayant des responsabilités opérationnelles en matière de SCS a pour vocation
d’être le correspondant du MINADER au niveau régional (COREP) et international
pour le suivi des dossiers ayant des incidences dans ce domaine.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
210
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
4.3 AXE REGLEMENTAIRE
Afin de consolider l’action du MINADER, et plus particulièrement le volet SCS sur le
plan juridique, les points suivants doivent être effectués, l’objectif étant d’anticiper
sur les différentes situations qui peuvent se présenter :
- Révision du projet de loi cadre avant son adoption.
- Modification des textes actuels sur les dispositions relatives aux caractéristiques
techniques des engins de pêche qu’ils soient industriels ou artisanaux.
- Elaboration d’un texte d’application sur les mesures de gestion (Zones/ périodes
etc.)
- Elaboration d’un texte d’application sur les mesures de contrôle
- Elaboration d’un texte sur les mesures des mailles
- Elaboration de textes particuliers sur :
La gestion des licences industrielles et artisanales
L’immatriculation des navires et embarcations (en liaison avec le
ministère en charge de la marine marchande).
4.4 AXE ORGANISATION INTERNE
L’efficacité des mesures précédentes nécessite des investissements minimum en matière
de personnel et de matériel.
4.4.1 Equipement
Recherche du Financement de la cellule SCS et de la cellule de surveillance par des
bailleurs de fond sur la base annuelle en complément du financement par le budget de
l’Etat (MINADER)
Frais de fonctionnement des 2 cellules. (préparation d’un budget prévisionnel)
Financement des différentes missions de surveillance. (suivant plan annuel)
Actions complémentaires initiales :
Aménagement des locaux pour les 2 cellules (dont équipement de
communication).
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
211
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
Acquisition d’équipement en matériel de surveillance et de sécurité pour les
agents habilités.
Etude et acquisition d’un moyen de surveillance côtier pour le MINADER.
Acquisition d’un véhicule léger pour les inspecteurs de la cellule surveillance du
MINADER pour le contrôle des points de débarquement et les déplacements
opérationnels.
Divers
Equipements en uniforme ou équivalent pour les inspecteurs des pêches du
ministère.
Conception et délivrance des cartes professionnelles d’inspecteurs (ministère et
autres administrations)
4.4.2 Formation des personnels du MINADER
Formation des inspecteurs des pêches
Le détail de la formation est décrit dans le document relatif au plan stratégique régional
de la COREP)
Formation des opérateurs VMS sur le plan opérationnel.
Cet aspect doit être prévu avec le fournisseur du matériel installé au CSP en
complément de la simple formation technique si un système VMS devait être mis en
place.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
212
SAO TOME E PRINCIPE – PLAN STRATEGIQUE
NATIONAL
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
213
1 OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L’établissement de l’avant projet de plan stratégique national de Sao Tomé e Principe a
été élaboré à partir des éléments suivants :
- Rapport FAO initial de la mission d’évaluation SCS d’octobre et novembre
2009 et particulièrement la partie concernant Sao Tomé e Principe et ses
conclusions.
- La mission d’expertise ACP Fish 2 de Février 2013 au CMC de Douala (Centre
Multinational de coordination)
- La mise à jour de certaines informations transmises par les autorités de Sao
Tome mars 2013
- La présentation SCS de l’expert désigné de Sao Tomé e Principe lors de
l’atelier de Libreville d’avril 2013
Les conclusions de l’ensemble de ces informations ont servi de base à l’élaboration du
projet de plan stratégique national en matière de SCS de Sao Tomé e Principe.
Pour les détails des conclusions et observations initiales relatifs à la situation de Sao
Tome et Principe, il convient de se reporter au rapport FAO /COREP de novembre
2009.
Une partie des propositions d’actions SCS sont à examiner dans la perspective de du
plan stratégique d’actions régionales au niveau de la COREP.
2 EVOLUTION EN MATIERE DE SCS
Par rapport à la situation initiale de 2009 peu d’éléments en matière de SCS ont évolués.
Les projets qui étaient en cours de réalisation n’ont pas progressé à savoir :
Le non fonctionnement opérationnel du Système de suivi des navires par
satellite (VMS) pour des raisons techniques et financières.
L’absence de modification des textes règlementaires. Le projet de décret en date
de 2008 a été approuvé le 28/09/2012 (Décret-Loi N°28/2012).
L’absence de moyens hauturiers permettant de contrôler la pêche industrielle
étrangère.
Par contre, il est intéressant de noter les points suivants en matière de SCS.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
214
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
Le Centre Multinational de Coordination (zone D) positionné à Douala a
vocation à effectuer des missions de surveillance des pêches dans la ZEE de Sao
Tomé e Principe
L’augmentation sensible du nombre de senneurs qui a doublé en 4 ans.
Actuellement 77 navires industriels étrangers sont licenciés en 2013 contre 41 en
2009.
La construction d’un centre de surveillance des pêches au bénéfice de la
Direction Générale de la Pêche mais qui n’est pas encore opérationnel.
3 CONCLUSIONS GLOBALES EN MATIERE DE SCS
Absence de contrôle de l’activité des navires industriels étrangers (Absence de VMS,
Pas de suivi des messages, pas de suivi des captures par le croisement des données, pas
de contrôle en mer)
Absence de connaissance de l’activité réelle des navires industriels en raison de
l’absence de VMS, d’observateurs, de missions en mer ou aérienne.
Absence de contrôle de la flotte artisanale en raison de l’absence d’objectifs, de moyens
et de réglementation adéquate sur les mesures techniques.
Absence de tout contrôle de la flotte artisanale pratiquant une activité de pêche dans
eaux de Principe que ce soit en mer ou à terre.
Les autorités de Sao Tome dans le cadre des procédures actuellement mises en œuvre
pour l’immatriculation d’un navire ne peuvent s’assurer que tous les navires de pêche
battant pavillon de Sao Tome sont suivis par les services du ministère en charge de la
pêche dans le cadre de la lutte contre la pêche INN.
4 ACTIONS SCS DU PLAN STRATEGIQUE
Les actions SCS proposées dans le cadre du plan stratégique ont pour objet d’orienter
les autorités de Sao Tome et Principe vers des objectifs simples et à but opérationnel.
Dans la présentation il n’y a pas de hiérarchie qui a été établie mais le délai d’actions
proposé (moins de 2 ans) confère à ces actions une urgence que l’on peut considérer
comme prioritaire. L’objectif est de sécuriser l’environnement SCS à Sao Tome et
Principe.
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
215
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
Une partie de ces mesures ne nécessitent pas de forts investissements en termes de mise
en œuvre mais souvent une volonté politique.
Une partie des mesures proposées concernent des procédures dont la mise en œuvre a
pour objet de prévenir des comportements INN.
A des fins d’efficacité certaines mesures peuvent être accompagnées par une assistance
technique.
4.1 AXE INSTITUTIONNEL
La première action est de mettre en œuvre au sein de la DGP, une organisation qui
permette :
- de déterminer les grands axes de la politique de surveillance,
- d’identifier et d’organiser la structure qui sera en charge plus particulièrement
du Suivi, Contrôle et Surveillance,
- de mettre en place les outils et les procédures de coopération et de collaboration
avec les autres services et organisations de l’Etat de Sao Tome et Principe.
Cette action passe par les phases préliminaires suivantes :
a) l’élaboration d’un projet de plan national annuel de surveillance des pêches
indiquant les priorités en matière de Contrôle et de surveillance. Ce plan
National, rédigé par le service en charge de la surveillance des pêches, proposé
par le directeur des pêches et validé au niveau du ministre a pour objet de fixer
les objectifs de travail du service en charge de la surveillance.
b) Identification de la DG Pêche comme institution en charge de la politique SCS
au niveau national et de la coordination générale des actions de surveillance
SCS en liaison avec les autres administrations. Cette désignation peut être
intégrée dans le projet de décret-loi.
c) Elaboration de protocoles de coopération avec les 3 autres administrations
impliquées dans le SCS à savoir la Garde côtière, l’IMAP et les capitanias de
porto.
A priori un protocole a déjà été signé avec la Garde Côtière mais son contenu
n’a pas été communiqué lors de la mission d’évaluation de 2009 et aucune
observation n’a été faite sur son application concrète. Sous réserve de la
pertinence du protocole déjà signé, 2 autres protocoles sont donc à préparer. Les
objectifs de ces protocoles sont de définir les différentes procédures et
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
216
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
responsabilités en matière de coopération à mettre en œuvre au niveau du SCS.
Ces protocoles en termes de réciprocité peuvent également porter sur la
coopération que le ministère de la pêche peut apporter aux autres institutions
dans le cadre de leurs missions.
d) L’organisation interne de la Direction Générale de la Pêche dans une optique
SCS :
La construction et l’aménagement d‘ un bâtiment destiné à abriter le centre de
coordination des pêches doit être l’occasion pour la DGP de réorganiser le
service surveillance sur la base d’une orientation en matière de SCS à savoir :
La Création d’un CSP en charge du VMS et des bases de données
opérationnelles.
La Création d’un service inspection avec la désignation officielle des
agents habilités à la recherche des infractions.
La Création d’un service réglementation en charge du suivi SCS.
e) La nomination d’un expert désigné SCS :
Cet agent ayant des responsabilités opérationnelles en matière de SCS a pour
vocation d’être le correspondant de la DGP au niveau régional (COREP) et
international pour le suivi des dossiers ayant des incidences dans ce domaine
4.2 AXE OPERATIONNEL
Les actions opérationnelles spécifiques suivantes ont été identifiées dans le cadre du
plan stratégique national en complément des actions traditionnelles de surveillance
(missions en mer etc…).
4.2.1 mise en œuvre du système de suivi des navires par satellite (VMS)
Cette action doit être considérée comme prioritaire afin d’assurer la surveillance des
navires étrangers. Par principe, on considère que tous les navires industriels doivent être
soumis au VMS quel que soit leur pavillon et types d’engins.
Cette action consiste à :
- déterminer le type de constellation satellitaire autorisé ainsi que le type de
balises homologuées pour les navires fréquentant la ZEE du pays
- Déterminer le système d’intégration des données VMS en prenant en compte la
réception des données en provenance des FMC européens (accord de pêche avec
l’Union Européenne)
- Déterminer la gestion des données (hébergement extérieur ou non)
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
217
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- Déterminer la liste des navires nationaux soumis au VMS
- Préparer les procédures opérationnelles internes du CSP.
- Préparer un texte règlementaire spécifique au VMS.
Cette action doit être étudiée en prenant en compte le volet régional et notamment dans
le choix technique permettant d’échanger les données VMS avec d’autres Etats de la
région à un moindre cout.
4.2.2 Vérification des procédures d’immatriculation des navires de pêche
Cette action a pour objet de lutter contre certains aspects administratifs facilitant la
gestion de navires pratiquant la pêche INN en dehors des eaux du pays donnant son
pavillon. Cette action comprend 3 volets :
Examen complet des registres des navires battant pavillon du pays afin d’identifier
les navires de pêche industriels.
Mise en place d’une commission de travail entre la direction de pêches et
l’IMAP afin d’effectuer cet examen.
Identifier exhaustivement tous les navires de pêches industriels immatriculés
(historique et actuel)
Identifier les navires de pêche qui sont connus par la Direction des pêches
(délivrance de licences de pêche)
Identifier les navires de pêche non connus de la direction des pêches.
Identifier les navires de pêche non connus toujours en activité (titres de
navigation à jour).
Mises en place de procédures administratives entre l’IMAP et la DGP permettant
un visa préalable de la DG pêche avant l’attribution du pavillon national à un
navire de pêche.
Mise en place d’une commission de travail entre la direction de pêches et
l’IMAP afin de déterminer les procédures.
Rédaction d’une instruction commune entre les 2 ministères.
Constitution d’un dossier type.
Vérification de l’historique et de la situation du navire.
Mise en place d’une autorisation d’exploitation pour tout navire de pêche.
Mises en place de procédures de suivi des navires de pêche industriels :
Obligation du VMS même pour les navires ne fréquentant pas la ZEE nationale.
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pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
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Délivrance d’une licence de type « Offshore » (Pêche en dehors de la ZEE :
Haute mer et / ou autres ZEE).
Obligation d’un journal de pêche /déclaration de débarquement/déclaration de
transbordement.
Transmission des licences de pêche des autres pays côtiers.
4.2.3 Suivi de l’activité des navires de pêche industriels étrangers
Cette action a pour objet de suivre les navires afin de s’assurer de la régularité de leur
activité. La bonne réalisation de cette action permet également d’ajuster les conditions
de licence et des accords de pêche en matière de contrôle et de surveillance.
- Vérification sur liste INN des ORGP des demandes de licences pour les navires
étrangers.
- Suivi des messages d’entrée et sortie de ZEE et des messages hebdomadaires
(tous navires étrangers)
- Suivi des captures
- Recueil final des journaux de pêche
4.3 AXE REGLEMENTAIRE
Afin de consolider l’action de la DGP sur le plan juridique les textes réglementaires
suivants doivent être mis en œuvre :
Révision du projet de décret-loi en prenant en compte les observations contenues
dans le rapport FAO de novembre 2009.
Elaboration et Harmonisation des conditions techniques des accords de pêche
(Accord individuel ou avec Etat / Groupe d’Etats ou association de pêcheurs)
Elaboration d’un texte réglementaire sur le VMS.
Elaboration des textes d’application complémentaire. (voir proposition contenue
dans le rapport FAO de novembre 2009.
4.4 AXE ORGANISATION INTERNE
L’efficacité des mesures précédentes nécessite des investissements minimum en matière
de personnel et de matériel.
4.4.1 Formation des personnels de la DGP
Formation technique des inspecteurs des pêches
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219
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Le détail de la formation est décrit dans le document relatif au plan stratégique
régional de la COREP)
Formation des opérateurs VMS sur le plan opérationnel.
Cet aspect doit être prévu avec le fournisseur du matériel installé au CSP en
complément de la simple formation technique.
4.4.2 Acquisition de matériel et équipement divers
La mission d’évaluation de 2009 avait identifié les priorités en matière de financement.
Ces priorités restent à priori d’actualité. Parmi celles-ci, on peut prendre en compte pour
des actions significatives et rapides :
L’acquisition de matériel d’inspection
Sur la base de la liste de matériel technique proposé dans le cadre de l’étude ACP Fish 2
/COREP, équiper l’ensemble des personnels (DGP et autres administrations) des
équipements minimum nécessaires à l’exercice de leur missions de surveillance (Y
compris uniforme pour le personnel de la DGP et cartes d’inspecteurs)
L’aménagement de la salle opérationnel du CSP avec notamment les moyens de
communication permettant d’assurer le suivi des navires et les actions de surveillance.
(Connexion Internet, téléphone direct international, mobile, etc.) A ce titre, il est
important que le service opération du CSP dispose de sa propre adresse internet et de
ses propres numéros de téléphone.
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COREP – PLAN STRATEGIQUE REGIONAL
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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1 OBSERVATIONS PRELIMINAIRES.
L’établissement de l’avant-projet de plan stratégique régional de la COREP relatif au
suivi contrôle et surveillance a été élaboré à partir des éléments suivants :
- Le Rapport FAO d’octobre-Novembre 2009 comprenant non seulement
l’analyse opérationnelle de chaque pays mais aussi l’élaboration d’un projet de
coopération au niveau de la COREP ;
- Les conclusions en matière SCS de l’atelier de restitution de septembre 2010 à
Douala (COREP)
- L’appui technique à la COREP (FAO) de janvier 2011 sur la synthèse et
l’évaluation financière du projet de coopération régionale.
- La mission d’évaluation SCS (FAO) de février 2011 de la Guinée Equatoriale.
- Les Informations recueillies lors de la mission ACP FISH COREP SCS de
janvier /février 2013 auprès :
De l’expert maritime de la FOMAC ;
De la délégation de l’Union Européenne ;
Des autorités en charge de la pêche du Gabon ;
Des autorités en charge de la pêche du Cameroun ;
Du CMC (centre multinational de coordination) de Douala ;
De l’expert maritime de la CEEAC.
Actuellement, seules les missions de surveillance maritime générale organisées dans le
cadre de la FOMAC et coordonnée par le CMC de Douala sont la concrétisation d’une
action régionale en matière de SCS dans la zone COREP. Mais cette action n’est que
partielle car elle n’est pas orientée uniquement vers la surveillance des pêches et elle ne
couvre que la partie nord de la zone COREP. L’objectif du projet de plan stratégique
régional proposé est de conforter notamment cette action en l’entourant d’un dispositif
sur plusieurs axes.
Le plan stratégique régional SCS de la COREP a été bâti pour des actions à court terme
(2 ans) permettant des mises en œuvre rapides. Ce plan stratégique a également pris en
compte les projets de plans stratégiques nationaux afin d’optimiser la composante
régionale tout en gardant une cohérence d’ensemble. Ce plan stratégique régional
n’aborde pas la thématique des missions de surveillance commune qui est largement
abordé dans le rapport initial COREP de novembre 2009 (point 8.3.2 section 8)
Plusieurs axes d’action ont été identifiés :
L’axe relatif à l’institutionnalisation des actions en matière SCS. (2)
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pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
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Les actions régionales à mener en matière institutionnelle. (3)
Les actions relatives au partage des informations opérationnelles, des
informations des différentes bases de données ainsi que des données VMS. (4)
Le volet formation concernant les différents acteurs en matière SCS. (5)
Les actions SCS (6)
Les études à mener (7)
2 INSTITUTIONNALISATION DES ACTIONS
REGIONALE EN MATIERE SCS
En matière de SCS, une vision régionale permet généralement d’améliorer sensiblement
les actions opérationnelles prises au niveau national. Cependant, le niveau régional
nécessite que soit institutionnalisé un certain nombre de relations entre les pays,
l’organisation régionale des pêches et les structures opérationnelles qui ont en charge
les actions SCS. Au niveau de la COREP 3 actions prioritaires ont été identifiées qui
impliquent les différentes structures actuelles ayant des responsabilités en matière SCS.
2.1 ELABORATION D’UN ARRANGEMENT ADMINISTRATIF
ENTRE ETATS.
La volonté politique des pays de la COREP de lutter contre la pêche INN et de la mise
en avant de la coopération régionale pour obtenir cet objectif s’est traduit par
l’élaboration d’un plan d’action stratégique (PAS) et la mise en œuvre de différents
dispositifs. Cependant la mise en action opérationnelle concrète nécessite une décision
politique forte autorisant concrètement les différentes directions des pêches des Etats
membres à agir dans le cadre de la coopération régionale pour mener des actions SCS.
A ce niveau, la signature d’un arrangement administratif international, qui constitue
un engagement international, signé par les différents ministres en charge des pêches des
pays membres de la COREP (y compris par les pays observateurs) et la COREP
apparait comme le niveau adéquat afin de concrétiser les actions à prendre et de donner
le quitus politique pour leurs mises en œuvre.
Une signature rapide est souhaitable afin de conforter les autres actions .Par ailleurs, on
peut également prendre en compte le principe de signatures différées pour certains Etats
afin de ne pas bloquer la volonté des Etats ayant déjà signés. .
Cet arrangement administratif peut ainsi contenir les rubriques suivantes :
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223
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- Les considérants
- Les définitions nécessaires :
Zones maritimes
Pêche
Observation en coopération
Navire de pêche
Dispositif de contrôle
Observateur
Inspecteur
- Responsabilité de la COREP
- Dénomination des autorités publiques compétentes et autorité déléguée
- Objectifs de l’arrangement administratif.
Echanges d’informations opérationnelles
Information sur les moyens de surveillance et planification
Définition , mise en oeuvre des actions de surveillance commune
Formation
Expérimentation
- Financement
- Création d’une Cellule de coordination régionale.
- Dispositif régional de contrôle
- Compte rendus / bilans
- Litiges
- Dénonciation
- En annexe (cartes)
2.2 CRÉATION D’UNE CELLULE TECHNIQUE DE COOPÉRATION
RÉGIONALE. (CTR/SCS)
Sur le plan des actions SCS régionales, une partie du travail repose également sur le
partage des informations et la mise en œuvre d’une instance de coopération
opérationnelle. Cette dimension justifie la mise en place d’une cellule technique de
coopération régionale (CTR/SCS) travaillant sous l’égide de la COREP.
Cette cellule serait composée d’un cadre de la COREP en charge de la partie
organisation et animation et des 5 (7) responsables au sein de chaque pays de la
surveillance des pêches sur le plan opérationnel au sein du ministère en charge des
pêches. Il s’agit de nommer au sein de cette cellule les cadres qui pratiquent la
surveillance de pêches au jour le jour (par exemple les experts désignés dans le cadre du
projet) et pas nécessairement, les chefs de service ou directeurs.
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Ces cadres sont nommés par les directeurs respectifs et sont les points de contact SCS
de chaque Etat. Les informations opérationnelles s’échangent entre eux et les actions
communes SCS sont préparées et exécutées par ces cadres en liaison avec le permanent
de la COREP. Bien évidemment suivant les sujets des relations bilatérales plus
importantes peuvent également s’établir entre 2 ou 3 Etats
Dans cette phase préliminaire cette cellule n’est pas permanente. Elle est là pour définir
concrètement les procédures de transmission et de contenu des informations et peut être
activée en tant que de besoin pour des actions particulières au sein de la COREP. La
permanence d’action se fait entre les cadres qui se contactent régulièrement en tant que
de besoin. Bien évidemment ces 5 cadres doivent disposer de moyens de
communication fiables permettant de se contacter entre eux.
Un des objectifs de cette CTR/SCS est la rédaction d’un plan régional annuel SCS sur le
plan opérationnel et technique qui sera soumis à une conférence régionale pour
validation. Cette cellule est également en charge de l’évaluation des situations à risques
en matière de SCS.
Des réunions régulières au sein de la COREP (au moins une fois par trimestre ou
semestriel suivant le budget dégagé) entre ces cadres doivent être programmées afin de
faire le point sur les actions SCS.
Bien évidemment doivent être associés à cette structure le représentant opérationnel
Marine de la FOMAC et les chefs opérations des CMC actifs.
Cette cellule peut selon les besoins être assistée ponctuellement de personnes qualifiées.
Des comptes rendus trimestriel sont établis à l’intention du secrétariat général de la
COREP et des directeurs des pêches.
2.3 RELATION AVEC CRESMAC ET CMC. / ORGANISATION
INTERNE SCS
Au sein de la CEEAC existent 2 structures qui ont vocation à exercer des
responsabilités en matière de SCS dans les ZEE des 7 pays. Il s’agit de la COREP et de
du CRESMAC (Centre régional de sécurité maritime d’Afrique Centrale)
Cette dernière structure est l’organe de commandement des 3 CMC dont un seul est
actuellement opérationnel (celui de Douala qui couvre la zone D : Cameroun –Gabon-
Guinée équatoriale et Sao Tome et Principe) . Parmi ces missions on retrouve indiquée
en n°1 la protection de la pêche et des ressources halieutiques au même titre que la
sécurisation des routes maritimes et la sûreté maritime.
Le CRESMAC n’est pas encore mis en œuvre mais ses bâtiments sont en construction à
Pointe –Noire. Financé par le Etats membres son organisation interne prévoit un service
« Action de l’Etat en mer » qui est une structure mixte civilo-militaire comprenant les
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225
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composantes suivantes : Marine nationale, Pêches, Environnement, Marine marchande,
Douanes, Gendarmerie.
L’objectif est de mettre une organisation entre la COREP et le CRESMAC d’une part
et le CMC la future CTR/SCS et centres opérationnels des pêches nationaux d’autre part
en matière de SCS qui ne fasse pas doublon mais qui au contraire entraine une synergie.
L’exercice est d’autant plus difficile que chaque structure à un domaine de compétence
différent en matière de SCS. En effet, on peut considérer que la COREP à une
responsabilité qui couvre l’ ensemble des différents volets de la lutte contre la pêche
INN alors que le CRESMAC n’assure ce volet que pour la partie strictement maritime (
inspections en mer ) en complément des autres actions en mer
Au stade actuel il est donc très difficile de proposer une organisation définitive mais les
points suivants devront être étudiés tres rapidement afin d’orienter l’organisation interne
de chaque structure sur le plan SCS.
- Partage de responsabilité entre la COREP et le CRESMAC sur le plan SCS.
- Rôle sur le plan de la coordination opérationnelle des opérations de
surveillance des pêches en mer entre les différents CMC, le CRESMAC et les
centres opérationnels des pêches des Etats Membres.
- Partage de responsabilité en matière de SCS entre la division AEM du
CRESMAC et la cellule CTR/SCS de la COREP.
- Participation des cadres de la CTR/SCS à l’armement de la division AEM du
CRESMAC ;
Les moyens modernes de communication peuvent faciliter les transferts des
informations et l’accès sécurisé à celles-ci. Il n’en reste pas moins que la gestion des
différentes bases de données communes nécessite la désignation d’une structure
responsable (ex données VMS, données des inspections)
Par ailleurs le fonctionnement interne et les actions en matière SCS des différentes
structures nécessitent un financement (sources – montant- répartition) qu’il convent de
prendre en compte.
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2.4 CONFERENCE DES RESPONSABLES SCS
Cette conférence réunit les directeurs des pêches, les chefs de service SCS de chaque
Etat, le CRESMAC sous l’égide de la COREP. Cette réunion pourrait se tenir 2 fois par
an et aurait pour mission de valider officiellement le plan d’action SCS de la COREP
pour l’année à venir et par la même le budget et les contributions de chaque Etat
(novembre de l’année N-1. La deuxième réunion de cette conférence aurait pour objet
d’examiner la réalisation du plan annuel passé et de son budget (février de l’année N+1)
Pour des raisons budgétaires, il est proposé que cette conférence se tienne en
complément des réunions du Comité Technique de la COREP.
3 ACTIONS REGIONALES INSTITUTIONNELLES.
Sur le plan institutionnel, 2 actions complémentaires au niveau de la COREP sont à
prendre en considération à court terme.
3.1 RÔLE DE COORDINATION ET D’IMPULSION DE MISE EN
ŒUVRE DES PLANS STRATÉGIQUES NATIONAUX.
Afin d’appuyer la mise en œuvre des plans stratégiques nationaux, il est recommandé
que la COREP exerce une action d’impulsion, de suivi et de coordination auprès des
Etats de la COREP. Cette action peut prendre la forme d’une feuille de route commune
établie lors d’une réunion préparatoire pour chacun des Etats en fonction de ses
possibilités et des objectifs à atteindre (exemple lors d’une réunion du comité technique
de la COREP).
Le suivi du respect de ce calendrier devra être effectué par la COREP car l’efficacité
des actions régionales en matière SCS dépend fortement de la mise en œuvre des
actions prévues dans les plans nationaux.
3.2 RECHERCHES DE FINANCEMENTS POUR LES ACTIONS SCS
RÉGIONALE.
Même si une partie de mesures proposées dans les plans stratégiques d’actions
nationaux et dans le plan régional ne nécessitent pas de moyens financiers conséquents,
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(mis à part le financement des patrouilles maritimes et aériennes) la problématique du
financement de ces actions est néanmoins primordiale.
La mise en œuvre des actions SCS au sein de la COREP ne peut se faire qu’avec
l’assurance d’un financement pérenne.
La situation budgétaire actuelle de la COREP ne permet qu’un fonctionnement
minimum interne et il est très difficile dans cette situation de proposer des plans de
financement pour des actions extérieures alors que le budget de la COREP en
provenance des Etats membres ne permet que de couvrir en partie les frais de
fonctionnement de la COREP dans son organisation actuelle.
C’est dans cette perspective que le plan s’attache dans un premier temps à proposer
des actions de base dont le coût est relativement et volontairement restreint et dont la
mise en œuvre peut être assez rapide.
La mise en œuvre du financement du plan régional de la COREP nécessite une action
sur 3 axes de la part de la COREP :
Elaboration par le service administratif de la COREP d’un projet de Budget SCS
pour les 2 prochaines années en fonction du plan stratégique régional validé. Ce budget
peut être établi en partie en s’appuyant sur l’étude complémentaire de 2011.
L’évaluation de ce budget nécessite cependant une étude plus complète, la résolution de
certains paramètres ainsi qu’une mise à jour.
Cette première évaluation est importante car c’est elle qui définira le montant des
contributions des Etats
Contribution des Etats membres au financement des actions complémentaires SCS
de la COREP. Les contributions des Etats de la COREP à ces actions SCS sont
indispensables sur le plan financier et nécessaire sur le plan politique. 2 problèmes sont
à résoudre :
- La clé de partage de financement entre les membres (égalitaire, en fonction
de la surface de la ZEE, du nombre de navires licenciés industriels et
artisanaux / d’une clé déjà existante / d’un pourcentage des recettes de licence)
La solution serait peut être une part fixe égalitaire et une part variable au
prorata des navires industriels licenciés.
- Le montant total de cette contribution. Le budget SCS peut beaucoup varier
au fil des années notamment en fonction des missions combinées et du support
qui sera utilisé et de son mode de financement. Cependant on peut considérer
qu’il y aura une part dite de fonctionnement qui sera globalement la même et
qui correspond aux frais de déplacement et de réunion de la cellule
opérationnelle, aux frais de formation et d’appui et aux frais divers (achat ou
renouvellement de matériel ou de communications) et une autre part
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correspondant aux actions concrètes de surveillance en complément de celles
organisées dans le cadre des CMC.
- Le montant de la part de fonctionnement devrait être couvert intégralement
par les contributions des Etats Membres ainsi que 50% des programmes
d’actions opérationnelles et des frais d’appui et de formation.
Une action persuasive de la COREP devra être effectuée auprès des Etats membres pour
assurer la pérennité de ce financement.
Demande de contribution à des bailleurs de fonds ou autres structures.
L’existence d’un plan stratégique sur 2 ans permet une certaine visibilité d’action et est
associé à une participation financière des Etats aux programmes d’action. Cette
situation doit faciliter la tache de la COREP dans ses demandes d’appui auprès des
différents financeurs et des bailleurs de fond afin de compléter les budgets nécessaires. .
4 BASES DE DONNEES REGIONALES / ECHANGES
Afin de faciliter le travail de la CTR/SCS et des CMC sur le plan opérationnel, il est
nécessaire que celles-ci disposent d’un minimum de d’informations régionales. Les
résultats attendus du projet doivent permettre assez rapidement la mise à disposition de
ces informations à l’ensemble des Etats Membres et aux structures opérationnelles
régionales
Le recrutement récent d’un informaticien au niveau de la COREP doit faciliter la mise
en ligne sur le site Web de la COREP de ces informations en provenance des différents
Etats sur la base de l’arrangement administratif avec une gestion stricte des droits
d’accès selon le type d’information.
4.1 MISE EN LIGNE DU REGISTRE NAVIRES
Ce registre navires par pays comprend aussi bien les navires nationaux battant pavillon
du pays que les navires étrangers ayant des licences dans le pays. La partie historique
est incluse dans ce registre.
La compilation de ce registre au niveau régional permet d’assurer une meilleure sécurité
dans l’attribution du pavillon à un navire de pêche.
4.2 MISE EN LIGNE DU REGISTRE LICENCES
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Ce registre permet d’avoir une vue globale des navires de pêche quelque soit leur
nationalités qui sont autorisés à pêcher dans les eaux de la COREP. Les procédures de
mise à jour de ces informations sont primordiales.
Un travail de compilation dot être effectué au niveau du site de la COREP.
Dans l’absolu, chaque pays a vocation à transmettre l’ensemble des licences qu’il
délivre (4 types : Licence nationale ZEE nationale, licence nationale ZEE pays tiers,
licence nationale eaux internationales et licences étrangères ZEE nationale).
4.3 BASE INSPECTION RÉGIONALE
Cette base de données est à créer au niveau de chaque pays et au niveau des CMC. Ce
travail de conception sera une des premières missions du CCM afin fin de créer une
base de données homogène comprenant les informations opérationnelles de base qui
puissent être compilées au niveau régional et qui permettent de suivre l’activité des
navires de pêche de la en termes d’inspections et d’infractions. Cette base de données
peut aider à cibler les navires ayant potentiellement une activité INN.
Les procédures de mises à jour et de d’accès à ces données doivent être strictes.
4.4 BASE RÈGLEMENTATION
Les projets de plans stratégiques nationaux ont systématiquement un axe d’action relatif
à la mise à jour de la réglementation des pêches.
Par ailleurs des nomenclatures de textes techniques ont été proposés dans le cadre du
projet ACP Fish 2 afin d’avoir une cohérence de rédaction et de contenu au niveau
régional.
L’objectif est de mettre à disposition des opérationnels sur le site de la COREP
l’ensemble des réglementations nationales au sein de la COREP relative à la
surveillance des pêches. Sur le plan réglementation on entend également, le contenu
technique des licences, celui des accords de pêche mais aussi ceux des ORP de gestion
(exemple ICCAT)
5 FORMATION REGIONALE
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La COREP a vocation à assurer et à organiser pour le compte des Etats membres la
formation des personnels en charge du SCS dans des domaines communs. L’objectif est
triple :
- Diminuer les couts de formation par des économies d’échelle au niveau régional
- assurer une cohérence d’action des inspecteurs au sein de la COREP
- Renforcer les liens de coopération opérationnelle entre inspecteurs dans le cadre
des missions communes.
Pour les 2 premières années, 2 axes de formations sont proposées :
5.1 FORMATION DES INSPECTEURS
Cet axe de formation a été développé dans l’étude complémentaire de janvier 2011
(annexe 3 a) au près de la COREP. Il complète parfaitement l’application du guide de
procédures opérationnelles présenté dans le cadre du projet ACP Fish 2.
Cette formation aux missions d’inspection en mer et à terre comprend 3 axes :
- L’acquisition de matériel pédagogique.
- La désignation du lieu d’implantation de la formation
- L’organisation de plusieurs sessions par an suivant les besoins. (12 stagiaires
par session)
5.2 FORMATION EN MATIÈRE VMS.
Au-delà de l’équipement technique des différents Etats en matière de VMS, il semble
nécessaire de mettre en place une formation spécifique sur le VMS à l’intention des
operateurs et des gestionnaires VMS des différents pays sur le plan opérationnel (SOP).
Cette formation est d’autant plus pertinente que la plupart des Etats de la COREP
disposent des logiciels de gestion des données VMS issus de la même société.
Cette action est complémentaire de celle prévue au niveau des Etats dans le cadre du
VMS qui préconise une mise à niveau technique des systèmes VMS de l’ensemble des
pays.
Elle est également un préalable aux échanges des données VMS au sein de la COREP.
6 ACTIONS SCS REGIONALES
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En compléments des missions communes de surveillance pouvant être organisées dans
le cadre de la COREP / CRESMAC, des actions spécifiques peuvent également être
mises en œuvre sur le plan régional afin d’accompagner l’effort de surveillance.
Certaines de ces actions nécessitent des études complémentaires techniques avant d’être
validées par les Etats membres au niveau régional .
6.1 VMS
Actuellement les Etats de la COREP qui sont équipés de système VMS le sont dans une
optique d’utilisation strictement nationale. L’objectif est de mener au sein de la COREP
une réflexion sur le plan technique et opérationnel afin de voir l’intérêt de mettre en
place un système d’échanges, d transmissions ou d’accès à ces données.
Cet objectif est d’autant plus d’actualité que des missions communes de surveillance
sont effectives, des centres opérationnels régionaux sont fonctionnels et que l’accès à
ces données en complément des autres informations permettrait d’améliorer
sensiblement l’efficacité de ces missions et l’analyse des situations à risques.
6.1.1 Socle commun
L’accord de principe sur la transmission et l’échange de ces données VMS dans le cadre
régional est à intégrer dans l’arrangement administratif.
L’action sur le plan régional est de s’interroger sur les options techniques à prendre au
niveau des VMS nationaux qui permettraient à court ou moyen terme de faciliter
l’échange des données VMS et son évolution dans le temps et au meilleur cout pour les
Etats.
Cette approche permettrait d’orienter les Etats dans leur choix technique actuel en
fonction des objectifs régionaux (coopération) et également nationaux.
Dans l’absolu, si tous les pays utilisaient le même système d’intégration des données
avec des balises de même type, le cout d’acquisition et de gestion serait moindre au
niveau national en raison des économies d’échelle réalisées et l’échange de données
serait simplifié techniquement avec un moindre cout.
6.1.2 VMS régional
Sur le plan échange des données VMS entre Etat dans un cadre régional de nombreux
possibilités sont offertes sur le plan technique.
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pêche par les Etats membres – CA-2.1-B8 – Rapport Technique Final
232
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L’action de la COREP dans le cadre du plan stratégique régional est :
1. de mettre en place via la CTR/SCS un premier niveau d échanges de données
VMS et associées (message entrée et sortie) entre Etats qui le souhaitent en
fonction d’intérêt communs identifiés. Cet échange de certaines données peut
se faire dans le cadre de simple transmission par messagerie internet de données
opérationnelles de manière permanente ou saisonnière et limité à certaines
zones.
2. Dans le cadre de missions communes (CMC ou COREP), via la CTR/SCS, la
transmission par les États concernés des positions VMS des navires dans les
ZEE de patrouilles au centre opérationnel assurant la coordination de la mission
durant celle-ci.
3. L’étude des différentes possibilités techniques d’échanges de données (VMS
régional) en fonction de la situation technique et des besoins d’échanges.
6.2 RÉGLEMENTATION SPÉCIFIQUE SUIVI DES NAVIRES DE
PÊCHE INDUSTRIELS ÉTRANGERS.
Pour les navires de pêche battant pavillon étranger hors COREP, 2 mesures de suivi de
l’activité de ces navires peuvent être prises au niveau de la COREP.
6.2.1 Observateurs
A l’initiative de certains armateurs de thoniers senneurs, un système d’observateurs
internationaux est en cours de mise en place pour les navires fréquentant le golfe de
Guinée et l’atlantique central. Certains de ces navires sont susceptibles de pêcher en
zone COREP dans le cadre d’accords de pêche ou de fréquenter les eaux des pays de la
COREP
Il serait intéressant que la COREP se rapproche de l’organisation qui gérera ces
observateurs afin d’une part de récupérer les informations sur les activités de ces navires
dans les eaux de la COREP et de proposer éventuellement des observateurs venant de
pays de la COREP pour embarquer sur ces navires.
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233
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6.2.2 Déclaration entrée zone COREP
Afin de renforcer le contrôle des eaux de la COREP, il est proposé que pour les navires
battant pavillon étranger hors COREP ne possédant pas de licences de pêche, ceux-ci
soit obliger de signaler leur entrée et sortie de la zone COREP quand ils sont en transit
(message type à prévoir avec les informations pertinentes) à un centre opérationnel
désigné. Ce centre serait en charge de le retransmettre au centre opérationnel désigné
des autres Etats.
La non transmission de ce message serait considérée comme une infraction.
Cette mesure nécessite certains aménagements dans certains Etats pour être applicable
sur le plan juridique et une organisation spécifique pour recevoir les messages.
La COREP serait en charge de la préparation de cette décision au niveau régional et de
sa publicité et publication au niveau international.
6.3 MUTUALISATION DES ACHATS
Les rapports successifs ont montré de large insuffisance en matière d’équipements
technique des inspecteurs dans l’ensemble des pays.
Une liste type d’équipements d’inspection mais aussi de matériel de sécurité a été
établie dans le cadre du projet.
L’action de la COREP serait :
1. Evaluer les besoins au niveau de chaque Etat et structures à partir de cette liste
2. Mutualiser l’acquisition et la distribution de ces matériels afin d’obtenir des
matériels similaires et des prix compétitifs en fonction du nombre d’articles à
commander.
6.4 VISIBILITÉ DES ACTIONS DE LA COREP
Dans le cadre des actions communes et des actions de formation, il serait intéressant de
fournir aux inspecteurs et équipes de visites des polos, casquettes et / ou badges et
macarons indiquant outre l’appartenance nationale, le sigle de la COREP avec
l’inscription « surveillance des pêches » afin de sanctuariser l’aspect régional de
certaines inspections.
7 ETUDES A METTRE EN ŒUVRE
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de
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234
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En complément des actions présentées précédemment ?il serait intéressant que la
COREP initie les actions suivantes afin de compléter les études déjà effectuées.
Publication du document initial de la mission FAO de 2009 afin de
communiquer aux Etats concernés le détail des analyses.
Etude sur les accords de pêche ou conditions de licences (détection des points
faibles)
Etude sur les relations opérationnelles en matière de SCS entre les différentes
structures concernées et propositions d’organisation (CRESMAC /COREP/
CMC/ Centres opérationnels nationaux)
Etude sur la situation SCS de l’Angola qui n’a pas été effectué.
Etude sur les conditions techniques et opérationnelles de la mise en place d’un
VMS régional.
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NOMENCLATURE REGLEMENTATION TECHNIQUE
SYSTEME DE SUIVI DES NAVIRES PAR SATELLITES
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236
1 OBJECTIFS
Dans ce projet de structure de texte réglementaire, seul l’aspect de système de suivi des
navires par satellite a été pris en compte.
Les annexes comprennent toutes les informations techniques.
La rédaction du texte nécessite au préalable des décisions sur les différentes options
possibles en matière de gestion .
La colonne « nomenclature » peut servir de base à la structure du texte en
permettant d’identifier les parties et les articles
La colonne « objet » permet de lister les différents points qui sont contenus dans
les articles
La colonne « contenu et observations » permet aux rédacteurs des textes de
disposer des pistes de réflexion permettant de rédiger le texte proprement dit au
niveau de son contenu. Quand cela est nécessaire il est proposé soit les différentes
options possibles soit un exemple de rédaction, soit une explication. Les exemples
de rédaction sont soulignés.
ANNEXES. Cette partie en fin de texte liste les différentes annexes possibles
complémentaires du texte
2 PRESENTATION
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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237
REGLEMENTATION SYSTEME DE SUIVI DES NAVIRES PAR SATELLITE
NOMENCLATURE OBJET CONTENU ET OBSERVATIONS
1. Titre [nature du texte] relatif au système de
suivi des navires de pêche
Si possible faire un texte spécifique au système VMS en notant que celui-
ci n’est pas uniquement par satellite. Employer un titre général permettant
d’incorporer d’autres systèmes de suivi que satellitaire (HF, GSM,AIS
etc….)
2. Nature du texte
réglementaire
Arrêté ministériel ou équivalent
Dans la hiérarchie des textes nationaux prendre un niveau de texte
présentant les caractéristiques suivantes :
- Facilité de modification du texte permettant rapidement de
prendre en compte des évolutions de la réglementation (délai
d’instruction et de signature court)
- Hiérarchie du texte permettant une application légale
- Hiérarchie du texte permettant la poursuite des infractions
3. Signataire - Le ministre ou autre autorité Niveau du signataire du texte
4. Visas - Constitution
- Texte relatif à la composition du
Gouvernement
- Loi ou code de la pêche
- Décret éventuel
Visas des textes réglementaires et législatifs ayant un lien direct avec le
signataire et la nature du texte qui est celui d’un texte d’application
technique.
5. Domaine
d’application
Navires soumis à la réglementation :
a. Type de navire
b. Navires battant pavillon
national et zones géographiques
Indiquer précisément les navires qui sont soumis obligatoirement à
l’obligation d’équipement VMS et autres équipements de suivi.. Se
référer à la définition légale si possible. Sinon créer les catégories dans
le texte.
a. Type de navire soumis à l’obligation
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d’application
c. Navires battant pavillon
étranger et zones géographiques
d’application.
d. Eventuelle exception.
- Navire de pêche en incluant les activités connexes (navires d
‘appui, transport)
- Catégories de navires soit en faisant référence à une définition
légale si elle existe (navire industriel/ semi-industriel etc..) soit
en définissant précisément les critères (ex longueur [HT /
entre PP], tonnage, puissance moteur [KW/ Cv], type de pêche
[chalut / durée des marées etc….)
b. Navires battant pavillon national en précisant la Zone
géographique d’application afin d’assurer un suivi maximum :
- Eaux sous souveraineté ou juridiction du pays
- Haute mer au sens international
- Autres ZEE
c. Navires battant pavillon étranger : Navire autorisé à pêcher
(navire licencié) et fréquentant les eaux du pays y compris les
eaux revendiquées. (Fournir les coordonnées géographiques des
zones nationales)
d. Comme exception on peut citer éventuellement les navires non
chalutiers faisant des marées de moins de 24 heures.
6. Définitions a. Définition du SSN par satellite
b. Définition autre système si
nécessaire
c. Définition de l’autorité nationale
en charge du SSN
d. Autres particularités nationales
Définitions complémentaires si nécessaire facilitant :
- La compréhension du texte
- La rédaction du texte (abréviation ou simplification nominative)
a. Exemple de définition : « Système de suivi des navires par
satellite(SSN) : Système de télédétection par satellite,
permettant d’identifier les navires, de déterminer leur
position, leur cap et leur vitesse et dont les données sont
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239
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transmises au centre de surveillance des pêches »
b. Si le système d’identification automatique (AIS) est inclus
dans le texte, introduire la définition.
c. Nommer l’autorité qui agit en tant que centre de
surveillance des pêches c’est-à-dire le centre opérationnel
équipé du matériel et des applications informatiques
permettant la réception et le traitement automatique des
données
7. Obligations
générales
a. Obligation SSN pour tous
navires licenciés
b. Obligation SSN pour navire
battant national être équipé
c. Obligation d ‘émission et
transmission pour navire
étrangers licenciés quand ils
entrent dans ZEE
d. Obligations d’équipement
conforme sur le plan technique
e. Autres obligations
a. Rappel du couple obligatoire : l’équipement SSN est une des
conditions obligatoires de la licence.
b. L’équipement SSN fonctionnel est obligatoire pour tous les
navires nationaux .Pour les navires nationaux pas d’appareillage
du port sans installation et fonctionnement effectif
c. Pour les navires étrangers nécessité d’avoir un équipement
autorisé et en fonctionnement dans la ZEE nationale. Peut-être
couplé par l’obligation de signaler son entrée et sortie dans la ZEE
par avance (ex 4 heures) en précisant heure et position
notamment.
d. Equipement SSN doit être conforme au matériel autorisé sur le
plan national. Les caractéristiques techniques doivent être
précisées dans le texte. Peut être mis en annexe
8. Installation et
enregistrement du
dispositif
a. Modalités d’acquisition du
système SSN par l’armateur sur
navires nationaux
b. Modalités d’installation du
système SSN sur les navires
nationaux
c. Modalités de prise en charge des
différents couts SSN
d. Modalités pour les navires
étrangers
a + b + c .Pour les navires nationaux, le texte doit prendre en
compte les différentes options possibles
- Indication de la responsabilité de l’acquisition de la balise
(armateur ou fourniture du matériel par l’Etat, fournisseur
imposé)
- Indication des modalités d’installation. (armateur
/fournisseur ou Etat)
- Indication éventuelle de la propriété du matériel SSN
selon option choisie
- Indication de la prise charge des différents couts SSN
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e. Communications des
informations
entre armateur et Etat :
Cout d’acquisition de la balise
Cout d’installation
Cout de maintenance
Cout des communications satellitaires (air time) et
procédures de paiement selon les options
choisies
d. Pour les navires étrangers, le texte doit prendre en
considération les différents scénarios ou options
possibles :
- Accord de pêche spécifique prévoyant par la
communication directe des données SSN par le centre
de surveillance des pêches (CSP /FMC) du pays de
pavillon au CSP national.
- Installation du matériel autorisé par installateur
- Prise en charge des couts
e. Communication par l’armateur et les capitaines des
informations nécessaires à la gestion du SSN.
9. Contenu des
données
a. Indications et caractéristiques
des informations obligatoires
que doivent transmettre le SSN
b. Transmission automatique au
CSP National
c. Protection générale des systèmes
de positionnement et localisation
pour éviter la transmission de
positions erronées ou
interférence
a. Se référer aux caractéristiques prévues sur le plan international :
- L’identification du navire
- La position géographique la plus récente en latitude
longitude avec une marge d’erreur < 100 mètres et
confiance de 99 %
- Date et heure en UTC
- Vitesse et cap instantanée (1/10eme de nœud et degré
pour Cap)
c. Les caractéristiques détaillées des dispositifs peuvent être
détaillées en Annexe si besoin. ( voir en annexe)
10. Périodicité a. Indication de la périodicité de a. Généralement 1 heure
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241
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transmission
b. Indication de la possibilité de
modifier cette périodicité suivant
les besoins
c. Indication de la permanence
d’émission.
b. La 2ème indication permet pour certaines circonstances de
modifier la périodicité ex : toutes les ½ heures pour certaines
pêcheries sensibles et de prévoir le « polling »
c. La permanence d’émission consiste notamment à gérer les
émissions au port. Le plus simple : émission en permanence même
quand le navire est au port. Sauf autorisation expresse. Sinon,
prévoir les dispositions au port (changement de périodicité ou
arrêt autorisé)
En cas d’arrêt proximité géographique entre les 2 émissions.
En cas de règlementation demandant la permanence d’émission,
le branchement de l’alimentation de la Balise doit être monté de
telle manière a assuré cette fonctionnalité même au port.
11. Responsabilité
générale du
capitaine et de
l’armateur
Le capitaine et l’armateur veille à ce
que le SNN soit pleinement opérationnel
et s’assure de la transmission correcte
des informations.
Détail des responsabilités en
fonctionnement :
- Pas de modification des
données transmises
- Pas obstruction des antennes
- Pas d’interruption de
l’alimentation électrique
- La modification ou
remplacement du matériel doit
être signalée
- Pas de modification de
l’installation si la matériel a été
installé par l’Etat
a. Responsabilité conjointe du capitaine et de l’armateur plus
efficace
b. Si le matériel SSN reste propriété de l ‘ Etat, prévoir les
modalités de responsabilité de l’armateur et du capitaine pour
chaque type de problème :
- Intégrité du matériel
- Procédures de remboursement
- Procédures de maintenance
D’une manière générale, il y a beaucoup moins de problème pour l’Etat
lorsque la responsabilité d’acquisition, de maintenance et de
fonctionnement et de paiement est de la responsabilité de l’armateur.
12. Procédures en cas
de
a. Obligation de signalement à
l’autorité nationale de tout
a. Même si le CSP suit l’émission des navires, il est important
d’intégrer l’obligation de signalement de dysfonctionnement au
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242
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Dysfonctionnemen
t
dysfonctionnement
b. Cas des navires nationaux
- Procédures en cas de
dysfonctionnement constaté
en mer – transmission de
message de position au CSP
- Durée de dysfonctionnement
en mer autorisé (dans ZEE ;
à l’extérieur)
- Procédures en cas de
dysfonctionnement constaté
au port
c. Cas des navires étrangers :
- Procédures en cas de
dysfonctionnement constaté
en mer
- transmission de message de
position au CSP
- Durée de dysfonctionnement
en mer autorisé
- Procédures en cas de
dysfonctionnement constaté
au port
- Mise en demeure spécifique
en cas de non-respect des
procédures ou
circonstances spéciales.
d. Procédures en cas de non-
respect
CSP (armateur et capitaine)
b. Navires nationaux :
- Mettre en place une transmission manuelle des positions
dès le dysfonctionnement constaté ou sur demande du
CSP
- Prévoir nombre de positions et nombre de transmission
par 24 heures (par ex : toutes positions (24) une fois par
jour. Peux être différent suivant les pêcheries
- Prévoir temps maximum autorisé avec appareil SSN en
dysfonctionnement (ex : 30 Jours)
- Si dysfonctionnement constaté au port : interdiction de
sortir du port ou non ?
c. Navires étrangers :
- Mettre en place une transmission manuelle des positions
dès le dysfonctionnement constaté ou sur demande du
CSP
- Prévoir nombre de positions et nombre de transmission
par 24 heures (par ex : toutes positions (24) une fois par
jour. Peux être différent suivant les pêcheries
- Prévoir temps maximum autorisé avec appareil SSN en
dysfonctionnement (ex : 30 Jours)
- Si dysfonctionnement constaté au port : interdiction de
sortir du port ou autorisation de naviguer mais obligation
de quitter la ZEE nationale sans pêcher (suspension de
licence)
d. Prévoir en cas de non-respect de la transmission manuelle des
positions ou de raisons spécifiques, l’obligation pour le navire de
retourner au port (navires nationaux) ou de quitter la ZEE
nationale (Navires étrangers)
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243
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13. Confidentialité a. Utilisation des données
uniquement pour surveillance
des pêches (plan national et
international) ; recherches
scientifiques ; sureté maritime
et sauvetage en mer.
b. Accès aux données réservées
uniquement au personnel
habilité par le CSP .Mise en
œuvre de la confidentialité
c. Divulgation des données pour
d’autres fins autorisée avec
l’accord de l’armateur
Nécessite de mettre en place au niveau du CSP national, les
modalités internes permettant d’assurer cette confidentialité.
La confidentialité des données n’exclut pas l’échange des données
entre CSP nationaux au niveau bilatéral / multi national ou
régional.
14. Sanctions a. Mise en place de sanctions
spécifiques au niveau du VMS
b. Rattachement des sanctions au
code de la pêche ou équivalent
a. Prévoir des sanctions progressives au niveau administratif
permettant une application efficace de la réglementation VMS :
avertissement ; suspension provisoire de licences ; suspension
définitive.
b. Si code des pêches le prévoit, insérer dans le texte les sanctions
judiciaires prévues (rappel)
15. ANNEXES
TECHNIQUES
a. Types de systèmes satellitaires
autorisés
Flotte nationale
Flotte étrangère
FMC étrangers
b. Types de balises autorisés :
Soit :
Modèles homologués
Caractéristiques techniques
minimum
c. Format détaillé des messages
Le contenu de l’annexe technique va dépendre des différentes
options choisies au niveau national pour le SSN.
a. SYSTEME SATELLITAIRE
- Le système satellitaire autorisé en fonction des capacités
techniques du CSP. (Argos, Iridium, Inmarsat etc. ….)
préciser le format dans l’annexe en contactant la société
qui fournit l’intégrateur de données (ex : Argos = format
PRV/DS)
- Prise en compte éventuelle de la réception des données en
provenance d’un autre CSP. dans ce cas précisé le format
(imposer le format international NAF)
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244
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
de position - Le type de système satellitaire et de balises peuvent être
différent suivant les pavillons des navires en fonction de
la politique du pays
b. POUR LES BALISES 2 solutions :
- Soit indiquer le modèle de balises homologuées pour tel
segment de la flotte soumise au SSN.
- Soit indiquer les caractéristiques minimum requises
Equipement dédié uniquement au SSN et
informations connexes (journal de bord
électronique /message)
Description technique générale (système intégré
ou terminal/ antenne et boite de jonction)
GPS intégré
Normes en matière d’étanchéité, de variation de
température, de choc thermique, de corrosion, de
vibration, de rayonnement, d’alimentation
électrique, de variation de tension, interférence.
Norme internationale type CEI 60945.
Batterie interne permettant la transmission des
positions en cas de coupure d’alimentation (ex :
72 heures)
Messages d’Alarmes en complément de ceux de
positions :
GPS
Intrusion
Alimentation électrique
- Choix du polling ou non
c. FORMAT MESSAGES de positions :
- Début de message;
- Type de message (position);
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- Indicatif radio du navire;
- Nom du navire;
- Numéro d’identification externe du navire;
- Code pays (ISO 3);
- Date;
- Heure;
- Latitude;
- Longitude;
- Vitesse en dixième de nœud;
- Cap en degré;
- Fin de message.
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NOMENCLATURE REGLEMENTATION TECHNIQUE
DETERMINATION DES MAILLAGES CHALUT ET
FILET MAILLANT
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1 OBJECTIFS
Dans ce projet de structure de texte réglementaire sur les mesures de maille, la base de
travail est l’utilisation de jauge à main pour le contrôle des engins de pêche en raison du
prix élevé des jauges électroniques et de la nécessité de les recalibrer chaque année afin
de vérifier leur précision.
Ne seront détaillées que les règles de mesures de base relatives aux :
- Maillage des chaluts
- Maillage des filets
- Détermination du maillage des mailles carrées
- Mesure du périmètre d’un chalut.
Ce texte d’application sert de base également aux textes relatifs à la pêche chalutière (
poissons et crevettes)
La colonne « nomenclature » peut servir de base à la structure du texte en
permettant d’identifier les parties et les articles
La colonne « objet » permet de lister les différents points qui sont contenus dans
les articles
La colonne « contenu et observations » permet aux rédacteurs des textes de
disposer des pistes de réflexion permettant de rédiger le texte proprement dit au
niveau de son contenu. Quand cela est nécessaire il est proposé soit les différentes
options possibles soit un exemple de rédaction, soit une explication. Les exemples
de rédaction sont soulignés.
ANNEXES. Cette partie en fin de texte liste les différentes annexes possibles
complémentaires du texte
2 PRESENTATION
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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REGLEMENTATION DETERMINATION DES MAILLAGES CHALUTS – FILETS
NOMENCLATURE OBJET CONTENU ET OBSERVATIONS
1. Titre [nature du texte] relatif à la
détermination du maillage et
autres caractéristiques des
chaluts et des filets.
Si possible faire un texte spécifique à la détermination des maillages des chaluts,
sennes te filets maillants qui sont la priorité. Employer un titre général permettant
d’incorporer d’autres caractéristiques d’une nappe de filet en fonction des
besoins (diamètre du fil, circonférence, hauteur etc…)
2. Nature du texte
réglementaire
Arrêté ministériel ou équivalent
Dans la hiérarchie des textes nationaux prendre un niveau de texte présentant
les caractéristiques suivantes :
- Facilité de modification du texte permettant rapidement de prendre en
compte des évolutions de la réglementation (délai d’instruction et de
signature court)
- Hiérarchie du texte permettant une application légale
- Hiérarchie du texte permettant la poursuite des infractions
3. Signataire - Le ministre ou autre
autorité
Niveau du signataire du texte
4. Visas - Constitution
- Texte relatif à la
composition du
Gouvernement
- Loi ou code de la pêche
- Décret éventuel
- Autres textes
Visas des textes réglementaires et législatifs ayant un lien direct avec le
signataire et la nature du texte qui est celui d’un texte d’application technique.
5. Dispositions
générales
En application du texte (code
de la pêche + article)
Indiquer précisément dans cet article quelles seront les différentes mesures
dont les procédures de détermination seront détaillées.
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Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
Fixe :
- les modalités de
détermination du
maillage des chaluts,
sennes et filets
(maillants, emmêlant
et trémail)
- le diamètre des chaluts
Selon les besoins peuvent également être intégrées :
- la détermination du diamètre des fils de maillage
- La détermination des mailles à 90.
6. Définitions f. Définition de la maille
losange
g. Définition du maillage
h. Définition de l’axe
longitudinal et de
l’orientation des fils du
filet
i. Définition de la
circonférence du chalut
VOIR ANNEXE
Ces définitions ont pour objet de fixer techniquement les différents
critères qui seront utilisés pour la détermination des mesures.
- Maille losange : maille composée de 4 côtés de même longueur,
les 2 diagonales de la maille étant perpendiculaires avec une
diagonale parallèle à l’axe longitudinal du filet
- Maillage : Distance la plus longue entre 2 nœuds opposés de la
même maille étirée dans le sens de l’axe longitudinal
- Axe longitudinal : axe de l’engin de pêche perpendiculaire à
l’orientation des fils du filet.
- Circonférence du chalut : longueur du segment faisant le tour de
la partie cylindrique du chalut
Il reste à définir les mailles carrées dans le cadre des panneaux à mailles
carrées. ( voir infra)
Pour faciliter la lisibilité du texte il est possible d’inclure des
schémas de maille dans une annexe du texte.
7. Description des
jauges
a. Description des Jauges
pour chaluts et sennes
1. Description Jauge de maille pour chalut et senne
Il est proposé de prendre les caractéristiques techniques internationales afin
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b. Description des jauges
pour filets
de disposer de jauges disponibles sur le marché
- Epaisseur (2 mm)
- Matière inaltérable et indéformable
- Zone à bords obliques avec une inclinaison de 1 à 8
- Perforée à la partie la plus étroite
- Graduée de millimètre en millimètre.
- Modèle présenté en annexe
2. Description jauge de maille pour filets
- Faite d’un matériau résistant et indéformable
- Modèle de type « pied à coulisse »
- Doit pouvoir mesurer des mailles jusqu’ à 300 mm
- Modèle présenté en annexe
3. Pour faciliter la lisibilité du texte il est proposé d’inclure des
schémas de jauge dans une annexe du texte.
MESURES DES CHALUTS
ET SENNES
8. Sélection des
mailles
1. Nombre de mailles à
prendre
2. techniques à utiliser
3. Mailles à ne pas
prendre
1. Nombre de mailles : fixer un nombre conséquent => ex 20 car le nouage
n’est pas uniforme dès la construction
2. Mailles consécutives prises dans le sens de l’axe longitudinal du filet
sauf application du point 3.2
3. Ne pas mesurer :
- A moins de X centimètres de tout laçage, cordage ou ligne de cul
=> ex 50 cm ou en nombre de mailles ex : 5 mailles
- Pas de mesures de mailles déchirées, raccommodées, servant de
point de fixation
9. Mesure de la
maille
1. Les mailles doivent être
mouillées
b. Une maille non mouillée à un maillage plus petit. d’où nécessité de
mesurer dans les conditions d’utilisation
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2. Utilisation de la jauge
et Pression utilisée
3. Lecture de la mesure
c. Filet étiré dans le sens de l’axe longitudinal, la jauge est insérée à la
main dans l’ouverture de la maille perpendiculaire au plan du filet avec
une pression de X kg pour maille > à X mm (ex : 5 kg si > 35mm)
d. La taille de la maille est définie par la largeur de la jauge au point où
celle-ci est arrêtée dans sa progression
10. Détermination du
maillage
1. Mode de calcul
2. Procédures si maillage
non conforme
1. Normalement moyenne arithmétique des 20 mailles .Définir dans la
méthode calcul comment gérer l’arrondie du résultat.
Exemple : résultat arrondi au mm supérieur. ex 72, 3 = 73 mm
2. Si maillage constaté non conforme, Procédure à préciser
- Nombre de mailles supplémentaires à mesurer ex : 1 ou 2 séries
- Quelles mailles = différentes
- Résultat final = moyenne de toutes les mailles mesurées
11. Procédures en cas
de contestation
1. Si contestation par le
capitaine nouvelle
procédures de contrôle
2. Maillage définitif
Prévoir les procédures en cas de contestation des mesures effectuées par le
capitaine.
1. Série de mailles supplémentaires (Ex = nombre : 20 consécutives)
Utilisation d’un poids fixé à l’orifice de l’extrémité
Quel poids : ex 5 kg si maillage > 35mm ; 2kg si maillage < 35 mm
2. Maillage définitif : uniquement les mesures avec poids
MESURE DES FILETS
12. Sélection des
mailles
1. Nombre de mailles à prendre et
techniques à utiliser
2. Mailles à ne pas prendre
1. Mailles à mesurer
- Nombre de mailles : fixer un nombre conséquent => ex
20 car le nouage n’est pas uniforme dès la construction
- Mailles non consécutives prises dans le sens de l’axe
longitudinal du filet sauf application du point 3.2
- Mailles prises dans la partie du filet comprenant les plus
petites mailles.
2. Mailles à ne pas mesurer
- Pas de mesures de mailles déchirées, raccommodées et
servant de point de fixation
- Pas de mesures des mailles situées sur les ralingues
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- Pas de mailles situées à moins de 2 mailles des laçages
13. Mesure de la
maille
1. Utilisation de la jauge
2. Pression utilisée
3. Lecture de la mesure
1. L’inspecteur insère la jauge dans une maille et mesure
dans la direction qui sera la plus longue
2. La maille est étirée manuellement jusqu’ à ce que les
côtés de la maille soient droits et tendus
3. Aucune force manuelle est exercée
14. Détermination du
maillage
- Mode de calcul
- Procédures si maillage non conforme
3. Normalement moyenne arithmétique des 20 mailles
.Définir dans la méthode calcul comment gérer
l’arrondie du résultat.
Exemple : résultat arrondi au mm supérieur. ex 72, 3 = 73
mm
- Cette mesure est la mesure définitive.
15. Procédures en cas
de contestation
1. Si contestation par le capitaine
nouvelle procédures de contrôle
2. Maillage définitif
Si contestation du capitaine :
1. nouvelle série de 20 mailles à mesurer
- Quelles mailles = différentes
2. Résultat final = moyenne de toutes les mailles
mesurées (40 mailles)
MESURE DE LA CIRCONFERENCE DU CHALUT
16. Circonférence du
cul du chalut
Méthode de la détermination du calcul de la
circonférence du cul de chalut
Cette mesure est importante pour la détermination de la
régularité de certains dispositifs qui peuvent être installés
autour des culs de chaluts.
La circonférence d’un cul de chalut est obtenue par le nombre
de mailles composant la circonférence multiplié par le
maillage effectif du cul de chalut.
MESURE DES MAILLES CARREES
17. Définition Définition de la maille carrée Maille quadrilatère composée de 2 ensembles de 2 côtés
parallèles de même longueur dont un est parallèle à l’axe
longitudinal du chalut et l’autre perpendiculaire.
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Utilisé dans le cadre d’un panneau à maille carrée
18. Sélection des
mailles
1. Nombre de mailles à prendre et
techniques à utiliser
2. Mailles à ne pas prendre
1. Nombre : idem que les mailles losanges
2. Mailles à exclure : Pas les mailles déchirées,
raccommodées ou les mailles du périmètre extérieur
du panneau p
19. Mesures des
mailles
1. Utilisation de la jauge
2. Lecture de la mesure
1. Les 2 diagonales sont mesurées avec le filet étiré dans
un sens de diagonale puis dans l’autre
La taille est définie par la largeur de la jauge quand
celle-ci est stoppée dans sa progression.
Si différence de mesures entre les 2 diagonales, on
prend la dimension de la plus grande
2. Même pression à exercer que pour les mailles
losanges
20. Détermination du
maillage
1. Mode de calcul
2. Procédures si maillage non conforme
Même procédure que pour les mailles losanges.
ANNEXES
ANNEXE 1 SCHEMA DE MAILLES
ANNEXE 2 SCHEMA DE JAUGES
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NOMENCLATURE REGLEMENTATION TECHNIQUE
DETERMINATION DE LA TAILLE DES
ORGANSIMES MARINS
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1 OBJECTIFS
Dans ce projet de structure de texte réglementaire, la base de travail est la mesure de
certains organismes marins comprenant les poissons et les crustacés (type langouste et
crabes) qui sont les cibles principales des navires industriels.
Cette règlementation peut être incorporée avec celle qui fixe les tailles minimales (liste
en annexe). Ces tailles minimales peuvent être nationales (ou régionales) pour certaines
espèces et reprendre des dispositions internationales pour d’autres. (Ex ICCAT)
Des schémas, permettant d’expliciter les méthodes de mesures peuvent être intégrés.
La liste des espèces avec taille minima doit être validée avec les organismes
scientifiques et/ organisations professionnelles.
La colonne « nomenclature » peut servir de base à la structure du texte en
permettant d’identifier les parties et les articles
La colonne « objet » permet de lister les différents points qui sont contenus dans
les articles
La colonne « contenu et observations » permet aux rédacteurs des textes de
disposer des pistes de réflexion permettant de rédiger le texte proprement dit au
niveau de son contenu. Quand cela est nécessaire il est proposé soit les différentes
options possibles soit un exemple de rédaction, soit une explication. Les exemples
de rédaction sont soulignés.
ANNEXES. Cette partie en fin de texte liste les différentes annexes possibles
complémentaires du texte
2 PRESENTATION
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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REGLEMENTATION DETERMINATION DES TAILLES DES ORGANISMES MARINS
NOMENCLATURE OBJET CONTENU ET OBSERVATIONS
1. Titre [nature du texte] relatif à la
détermination des tailles des
organismes marins
Ce texte est limité aux organismes marins. Si nécessaire le modifier pour intégrer
la pêche continentale.
2. Nature du texte
réglementaire
Arrêté ministériel ou équivalent
Dans la hiérarchie des textes nationaux prendre un niveau de texte présentant
les caractéristiques suivantes :
- Facilité de modification du texte permettant rapidement de prendre en
compte l’incorporation de nouvelles espèces.
- Hiérarchie du texte permettant une application légale
- Hiérarchie du texte permettant la poursuite des infractions
3. Signataire - Le ministre ou autre
autorité
Niveau du signataire du texte
4. Visas - Constitution
- Texte relatif à la
composition du
Gouvernement
- Loi ou code de la pêche
- Décret éventuel
- Arrêtés éventuels
Visas des textes réglementaires et législatifs ayant un lien direct avec le
signataire et la nature du texte qui est celui d’un texte d’application technique.
5. Dispositions
générales
En application du texte (code de
la pêche + article)
Fixe :
1. Indiquer précisément dans cet article quels seront les différentes
mesures dont les procédures de détermination seront détaillées en
précisant que la taille peut s’exprimer en longueur/ poids ou nombre
d’individus par unité de poids.
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- les modalités de
détermination des tailles :
des poissons
des crustacés
- les espèces soumises à
taille
( Liste en annexe )
2. La liste des espèces concernées doit être mise en annexe
Selon les besoins peuvent également être intégrées :
- la détermination de la taille des crabes
- La détermination de la taille des coquillages
6. Définitions Définition d’un organisme
sous taille :
j. Un organisme n’a pas la taille requise quand ses dimensions sont
inférieures aux dimensions minimales prévues dans l’annexe
k. La taille est déterminée conformément aux dispositions prévues aux
articles suivants.
l. Si plusieurs méthodes de mesures sont prévues, une seule mesure
supérieure au minimal requis est suffisante pour que l’organisme soit
considérée comme ayant la taille requise.
7. Application 1. Le tri
2. La gestion des
organismes sous taille.
3. Exception.
4. Le triage est effectué immédiatement après que les prises soient retirées
de l’engin de pêche
5. Les organismes marins qui n’ont pas la taille requise ne peuvent être
conservés à bord, transbordés, débarqués, transportés, stockés, vendus,
exposés, ou mis en vente.
Les organismes qui n’ont pas la taille requise doivent être rejetés
immédiatement à la mer.
Cette partie de réglementation couvre aussi bien les inspections en mer qu’à
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258
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terre.
6. On peut prévoir que pour certaines pêcheries (petits pélagiques par
exemple) il y ait la mise en place d’une exception sur la détention à bord
de poissons sous taille en prévoyant un pourcentage maximum d’espèces
sous taille en raison de la difficulté de tri compte tenu des importantes
quantités ( ex 10 %)
Dans cette situation, le contrôle de la taille minimale se fait par
échantillonnage aléatoire ((ex tri d’un échantillon d’un poids de 100 kg.)
8. Mesures 1. Mesure de la taille d’un
poisson
2. Mesure de la taille d’un
crustacé
1. La taille d’un poisson est mesurée de la pointe du museau à
l’extrémité de la nageoire caudale (voir schéma)
2. La taille d’un crustacé est mesurée :
Soit de la longueur totale, de la pointe du rostre jusqu’ à
l’extrémité de la queue (telson) voir schéma (en excluant les
cils).
Soit longueur de la carapace mesurée de la pointe du rostre
jusqu’ ‘ à l’extrémité médian de la bordure du céphalothorax.
(voir schéma
Dans le cadre de queues détachées, mesurée du bord
antérieur du premier segment jusqu’ à l’extrémité postérieure
en excluant les cils
ANNEXES
Annexe 1
- Schémas de contrôle 4. Technique contrôle Poissons
5. Technique contrôle Crustacés
Annexe 2 m. Liste des espèces avec taille
minima
Rubrique :
Nom latin.
Nom commun.
Taille. (plusieurs tailles indiquées si nécessaire : longueur totale-
longueur céphalothorax- queues)
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NOMENCLATURE REGLEMENTATION TECHNIQUE
CONDITIONS D’EXERCICE DE LA PECHE AU
CHALUT PAR LES NAVIRES INDUSTRIELS DANS
LES EAUX DE L’ETAT DE (A PRCISER) DE SUIVI
DES NAVIRES PAR SATELLITES
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1 OBJECTIFS
Dans ce projet de structure de texte réglementaire, sera pris en compte la plupart des
dispositions générales permettant d’encadrer la pêche chalutière dans les zones
concernées de la COREP.
Le texte réglementaire s’appuie également sur les textes relatifs au maillage et à la
taille des organismes.
Suivant les besoins, des textes réglementaires spécifiques peuvent être pris pour la
pêche crevettière par exemple.
La rédaction de ce texte doit être précédée préalablement par une étude sur les
différents choix possibles en matière de gestion et de réglementation. . Les dispositions
proposées dans ce projet peuvent servir de base d’élaboration et de discussion à une
règlementation de base.
La colonne « nomenclature » peut servir de base à la structure du texte en
permettant d’identifier les parties et les articles
La colonne « objet » permet de lister les différents points qui sont contenus dans
les articles
La colonne « contenu et observations » permet aux rédacteurs des textes de
disposer des pistes de réflexion permettant de rédiger le texte proprement dit au
niveau de son contenu. Quand cela est nécessaire il est proposé soit les différentes
options possibles soit un exemple de rédaction, soit une explication. Les exemples
de rédaction sont soulignés.
ANNEXES. Cette partie en fin de texte liste les différentes annexes possibles
complémentaires du texte
2 PRESENTATION
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REGLEMENTATION SUR LES CONDITIONS D’EXERCICE DE LA PECHE AU CHALUT PAR LES NAVIRES INDUSTRIELS
NOMENCLATURE OBJET CONTENU ET OBSERVATIONS
1. Titre [nature du texte] relatif aux conditions
d’exercice de la pêche au chalut par les
navires industriels
Ce texte général couvre les dispositions techniques encadrant la
pêche au chalut. (maillage, Zones, dispositifs techniques,
pratiques etc…) Pour la pêche crevettière un texte réglementaire
spécifique peut compléter ce texte en cas de besoins.
2. Nature du texte
réglementaire
Arrêté ministériel ou équivalent
Dans la hiérarchie des textes nationaux prendre un niveau de
texte présentant les caractéristiques suivantes :
- Facilité de modification du texte permettant rapidement
de prendre en compte l’incorporation de nouvelles
dispositions
- Hiérarchie du texte permettant son application légale.
- Hiérarchie du texte permettant la poursuite des infractions
3. Signataire - Le ministre ou autre autorité Niveau du signataire du texte
4. Visas - Constitution
- Texte relatif à la composition du
Gouvernement
- Loi ou code de la pêche
- Décret éventuel
- Arrêtés éventuels
Visas des textes réglementaires et législatifs ayant un lien direct
avec le signataire et la nature du texte qui est celui d’un texte
d’application technique.
5. Dispositions
générales
En application du texte (code de la pêche +
article) le présent texte fixe les mesures
techniques encadrant la pêche au chalut
dans les eaux sous juridiction et sous
Indique d’une manière générale l’objet du texte en précisant que
le texte s’applique sur l’ensemble des eaux du pays. Par nature il
s’applique à tous les chalutiers quel que soit leur pavillon.
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262
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souveraineté du pays.
6. Dispositions
relatives aux
maillages
a. Les maillages minimaux des chaluts
utilisés sont fixés comme suit :
- Chaluts de fond ciblant les poissons
et les céphalopodes ;
- Chaluts de fond ciblant les crevettes
côtières ;
- Chaluts de fonds ciblant les crevettes
profondes ;
- Chalut pélagique.
b. Le maillage est indiqué en ouverture
de maille.
c. Le maillage est déterminé suivant les
dispositions prévues par l’arrêté
correspondant.
d. Lieu d’application du maillage.
e. Définition du cul de chalut.
f. Règlementation sur maille losange
g. Règlementation sur l’utilisation de
maille à fil multiple
a. Maillages autorisés des chaluts indiqués en mm. La
règle couvre les 4 types de pêcheries possibles dans la
zone. Le maillage doit être déterminé avec une
validation par les organismes scientifiques et
harmonisés si possible au niveau de la COREP ex :
- Poissons : 70 mm
- Crevettes côtières : 50mm
- Crevettes profondes : 50 mm
- Petits pélagiques : 40 mm
b. L’ouverture de maille est la distance comprise entre 2
nœuds opposés de la même maille tendue dans l’axe
longitudinal du filet
c. Faire référence à l’arrêté relatif au maillage
d. Le maillage minimum s’applique dans toutes les
parties du cul de chalut comprenant le bas du cul et la
rallonge. Il n’est pas nécessaire d’étendre la
réglementation du maillage au-delà du cul de chalut.
e. Le cul de chalut est la partie la plus arrière du chalut
qui présente une forme cylindrique, c’est-à-dire de la
même circonférence d’un bout à l’autre. Cette partie
du chalut est également appelée partie droite. Elle est
composée d’une partie basse (bas du cul) et de la
rallonge
- Le ‘bas du cul » est la partie postérieure
du cul de chalut et est composé d’une ou
plusieurs nappes de même maillage et de
même caractéristique. Le raban de cul
permettant de fermer la partie arrière du
chalut est positionné dans le bas du cul.
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263
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
- La rallonge est composée de une ou
plusieurs nappes de filets et est
positionnée avant le bas du cul.
f. L’utilisation d’une maille non losange est interdite
dans le cul du chalut
g. Préciser si on autorise ou non des fils doubles ou
triples dans le cul ou la rallonge (fil double sont
moins sélectif)
.
7. Dispositions
relatives aux
dispositifs
a. Interdiction de tous montages sur les
chaluts destinés à diminuer la
sélectivité des chaluts
b. Toutefois certains dispositifs
spécifiques sont autorisés et
uniquement ceux listés ci-dessous.
c. Interdiction de tous autres dispositifs
7. Principe : interdiction générale de tous les systèmes de
montage permettant de diminuer la sélectivité des chaluts.
8. Objectifs des dispositifs : Toutefois Il convient
cependant d’autoriser l’utilisation de certains dispositifs
permettant de réduire l’usure des chaluts, de renforcer
ceux-ci de sécuriser leur emploi et de faciliter leur
manœuvre
9. Tout autre dispositif fixé sur les chaluts est strictement
interdit.
8. Tablier de
dessous
a. Définition
b. Composition
c. Nombre
d. Fixation
Exemple de réglementation
3. Protéger la partie inférieure du chalut contre l’usure
- Le tablier de dessous est constitué par toutes pièces en
toile, en filet, ou tout autre matériau
- Plusieurs tabliers de dessous peuvent être utilisés
simultanément, et se recouvrir partiellement
- Les tabliers de dessous ne peuvent être fixés que sur la
face extérieure du chalut et seulement à la partie
inférieure du cul de chalut ou de la rallonge
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264
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- Les tabliers de dessous ne peuvent être fixés que sur les
bords antérieurs et latéraux.
9. Couverture de
dessus
a. Définition
b. Composition
c. Nombre
d. Fixation
Exemple de réglementation
- La couverture de dessus est destinée à protéger la partie
supérieure du chalut et ses faces latérales contre l’usure
en cas de basculement lors des manœuvres.
- La couverture de dessus est constituée par toute pièce
rectangulaire de filet ayant au moins deux fois le maillage
du cul de chalut. La largeur de la couverture de dessus
doit au moins être égale à une fois et demi celle du cul du
chalut qui est recouverte.
- La couverture de dessus est fixé à l’extérieur du cul de
chalut, sur sa partie supérieure et uniquement par ses
bords antérieurs et latéraux.
- La couverture de dessus ne peut pas recouvrir plus du
tiers arrière de la longueur totale du cul de chalut (cul
stricto sensu et rallonge)
- Quand une erse de levage est fixé sur le cul de chalut, la
couverture de dessus ne peut s’étendre à plus de 4 mailles
des fixations de la erse de levage.
- La couverture de dessus doit se terminer à 4 mailles de
la ligne du raban de cul.
- Une seule couverture de dessus est autorisée.
10. Erses de levage a. Définition
b. Composition
c. Nombre
d. Fixation
Exemple de réglementation
4. Une erse de levage est un cordage ou un câble
entourant lâchement le cul de chalut et destiné à
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Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
étrangler le cul de chalut en vue de faciliter son
embarquement à bord.
5. La longueur de l’erse de levage est au moins égale à
40% de la circonférence du cul de chalut dont la
mesure correspond au nombre de mailles de la
circonférence multiplié par le maillage effectif.
6. l’erse est fixée au cul de chalut par des anneaux ou par
des cordages
7. Plusieurs erses de levage peuvent être utilisées. La
distance minimum entre chaque erse de levage est de 2
mètres.
11. Fourreau de
renforcement
Autorisé uniquement pour les chalutiers
pélagiques
a. Définition
b. Composition
c. Nombre
d. Fixation
Exemple de réglementation : Autorisé uniquement
pour les chalutiers pélagiques ciblant les petits
pélagiques.
- Le fourreau de renforcement est destiné à renforcer le cul
du chalut afin que celui-ci n’éclate pas quand il est
rempli de poissons ou lors du virage.
- C’est une nappe de filet de forme cylindrique entourant
complètement le cul du chalut
- Il a les mêmes dimensions (longueur et largeur) que la
partie du cul auquel il est fixé
- Le maillage est supérieur ou égal au double du maillage
du cul
- Il est interdit d’utiliser plus d’un fourreau de renforcement
- Il est interdit d’utiliser un fourreau de renforcement avec
une couverture de dessus
- Le fourreau de renforcement ne peut aller au-delà de la
rallonge
12. Erses circulaires Autorisé uniquement pour les chalutiers Exemple de réglementation : Autorisé uniquement
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pélagiques
a. Définition
b. Composition
c. Nombre
d. Fixation
pour les chalutiers pélagiques ciblant les petits
pélagiques.
- Une erse circulaire a pour but de limiter de limiter
l’extension du chalut.
- Les erses circulaires sont des cordages en forme
d’anneau entourant le cul du chalut ou le fourreau de
renforcement et fixés à celui-ci.
- La longueur de l’erse circulaire est au moins égale à 40%
de la circonférence du cul de chalut dont la mesure
correspond au nombre de mailles de la circonférence
multipliée par le maillage effectif.
- Plusieurs erses circulaires peuvent être utilisées. La
distance minimum entre chaque erse est de 2 mètres.
DISPOSITION SUR LES ZONES
13. Zones
d’exploitation
des chalutiers.
- Délimitation de zones autorisées au
chalutage suivant les catégories de
navires.
Définition des catégories
Définition des limites
Si la délimitation des zones autorisées au chalutage ne
sont pas définies dans un autre texte, celles- ci peuvent
être incluses dans le texte relatif aux dispositions
encadrant le chalutage.
Catégories de navires : définition des catégories
de navire suivant les critères réglementaires
pavillon/ caractéristiques techniques (tonnage ;
puissance moteur etc…)
Définition des limites. Pour faciliter le travail de
surveillance il est nécessaire de bien préciser les
limitations. dans la mesure du possible éviter les
limitations du type X milles de la côte (problème :
basse mer / haute mer / problèmes des estuaires,
des pointes etc…..) surtout quand celle-ci n’est
pas une cote droite. Préférer une ligne de
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267
Ce projet est financé par l’Union européenne Un projet mis en œuvre par Oceanic Développement
référence avec des points géographiques exprimés
en latitude et longitude.
Exemple : interdiction de pêche dans la zone de 3
milles calculées à partir de la ligne côtière dont
les points de référence sont fixées dans l’annexe
X
AUTRES DISPOSITIONS
14. Autres
dispositions
a. Interdiction du chalutage en
bœufs
b. Mesures sur le stockage à part
En complément des dispositions précédentes on peut
également intégrer des dispositions complémentaires :
a. : interdiction du chalutage en bœufs d’une manière
générale ou par rapport à une zone qu’il convient
de délimiter :
Exemple : La pratique du chalutage en bœufs est
interdite sur l’ensemble des eaux sous juridiction
du pays.
b. Pour certaines espèces sensibles (ex tailles
minimum) demander un stockage séparé des autres
captures.
Exemple : Les organismes marins pour lesquels une
taille minimum de capture est fixée doivent être
stockés séparément dans les cales du navire de
pêche. La liste des espèces est en annexe.
SANCTIONS
15. SANCTIONS e. Mise en place de sanctions
administratives
f. Rattachement des sanctions au code
de la pêche ou équivalent
a. Prévoir des sanctions au niveau administratif
permettant une application efficace de la
réglementation : avertissement ; suspension
provisoire de licences ;
b. Si le code des pêches le prévoit, insérer dans le
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texte les sanctions judiciaires prévues (rappel)
ANNEXES ANNEXES
Exemple :
1. Délimitation de la ligne de référence
ou zones particulières
2. Liste des espèces sensibles
nécessitant un stockage séparé
Suivant le contenu de ce texte , insérer les annexes
correspondantes .
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NOMENCLATURE REGLEMENTATION TECHNIQUE
CONDITIONS D’EXERCICE DE LA PECHE
CREVETTIERE PAR LES NAVIRES INDUSTRIELS
DANS LES EAUX DE L’ETAT (A PRECISER)
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1 OBJECTIFS
Dans ce projet de nomenclature de texte réglementaire, sera pris en compte la plupart
des dispositions techniques permettant d’encadrer la pêche chalutière crevettière dans
les zones concernées de la COREP.
Le texte réglementaire s’appuie également sur les textes relatifs au maillage, à la
règlementation sur les chaluts et à la taille des organismes.
La rédaction de ce texte doit être précédée préalablement par une étude sur les
différents choix possibles en matière de gestion et de réglementation. Les dispositions
proposées dans ce projet peuvent servir de base d’élaboration et de discussion à une
règlementation de base.
Pour la réglementation sur les TED, il est recommandé de prévoir une instruction
particulière relative au montage en complément du texte réglementaire.
La colonne « nomenclature » peut servir de base à la structure du texte en
permettant d’identifier les parties et les articles
La colonne « objet » permet de lister les différents points qui sont contenus dans
les articles
La colonne « contenu et observations » permet aux rédacteurs des textes de
disposer des pistes de réflexion permettant de rédiger le texte proprement dit au
niveau de son contenu. Quand cela est nécessaire il est proposé soit les différentes
options possibles soit un exemple de rédaction, soit une explication. Les exemples
de rédaction sont soulignés.
ANNEXES. Cette partie en fin de texte liste les différentes annexes possibles
complémentaires du texte
2 PRESENTATION
Renforcement des compétences et capacités en matière de SCS dans la zone COREP : développement des systèmes SCS et/ou VMS, plan stratégique régional et modalités de mise en place des registres des navires de pêche par les Etats membres CA-2.1-B8
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REGLEMENTATION SUR LES CONDITIONS D’EXERCICE DE LA PECHE CREVETTIERE PAR LES NAVIRES INDUSTRIELS
NOMENCLATURE OBJET CONTENU ET OBSERVATIONS
1. Titre [nature du texte] relatif aux conditions
d’exercice de la pêche crevettière par les navires
industriels.
Ce texte spécifique couvre les dispositions techniques particulières
encadrant la pêche crevettière. (maillage, Zones, dispositifs
techniques, pratiques etc…) en complément du texte général sur la
pêche au chalut.
2. Nature du texte
réglementaire
Arrêté ministériel ou équivalent
Dans la hiérarchie des textes nationaux prendre un niveau de texte
présentant les caractéristiques suivantes :
- Facilité de modification du texte permettant rapidement de
prendre en compte l’incorporation de nouvelles dispositions
- Hiérarchie du texte permettant son application légale.
- Hiérarchie du texte permettant la poursuite des infractions
3. Signataire - Le ministre ou autre autorité Niveau du signataire du texte
4. Visas - Constitution
- Texte relatif à la composition du
Gouvernement
- Loi ou code de la pêche
- Décret éventuel
- Arrêté sur la pêche au chalut
Visas des textes réglementaires et législatifs ayant un lien direct avec
le signataire et la nature du texte qui est celui d’un texte d’application
technique.
5. Dispositions
générales
En application du texte (code de la pêche +
article) le présent texte fixe les mesures
techniques spécifiques encadrant la pêche
crevettière dans les eaux sous juridiction et
sous souveraineté du pays.
Indique d’une manière générale l’objet du texte en précisant que le
texte s’applique sur l’ensemble des eaux du pays. par nature il
s’applique à tous les chalutiers crevettiers quel que soit leur
pavillon et prend en compte les dispositions générales sur la pêche
au chalut
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Ce texte est complémentaire du texte
réglementaire relatif aux dispositions de la
pêche au chalut
Mise en place d’une licence crevette
Référence à une licence crevettes en détaillant si nécessaire
(crevettes côtières ou crevettes profondes)
Le maillage est prévu dans le texte général sur la pêche chalutière.
Si pas prévu, l’introduire dans ce texte.
6. Dispositions
techniques sur
les espèces
cibles
h. Mise en place de l’obligation de détention
d’un pourcentage minimum de crevettes
par rapport à l’ensemble des captures
pour les navires titulaires d’une licence
crevettes
i. Précision sur les règles de calcul
j. Précision sur le tri (selon option)
Exemple de règlementation. Celle-ci doit faire l’objet d’une
validation par les instituts scientifiques et en concertation avec les
armateurs.
L’autorisation d’utilisation d’un maillage inférieur au maillage de
référence pour les chaluts justifie la mise en place d’une obligation de
cibler les captures de crevettes par l’application d’un pourcentage
minimum.
a. Les navires titulaires d’une licence crevette côtière ou
crevette profonde doivent détenir à bord un minimum de X %
(exemple 60 %) de toutes espèces de crevettes calculé par rapport
au total de l’ensemble des captures détenues à bord.
b. Ce pourcentage est calculé à partir du poids vif des
captures détenues à bord.
c. Le tri des captures doit être effectué dès la remontée du chalut à
bord.
Le point c est nécessaire uniquement si un pourcentage minimum
permanent est prévu.
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7. Disposition
spécifique sur
l’application du
pourcentage
minimum
d’espèces cibles
a. Indication du délai d’application du
pourcentage minimum d’espèces cibles.
b. Précision à apporter sur la gestion de la
première journée
c. Indication éventuelle d’un pourcentage
minimum permanent à obtenir à bord.
Cette partie est très importante car il s’agit de donner les
règles de gestion de ce pourcentage d’espèces cibles pour les
pêcheurs et les inspecteurs. La rédaction de cet article dépend
de l’option choisie.
Globalement 3 options :
Pourcentage à obtenir en fin de validité de licences.
Pourcentage à obtenir en fin de marée
Pourcentage à obtenir à la fin de la journée
Pourcentage à obtenir à tout moment
On peut également imposer quel que soit l’option choisie
imposer un pourcentage minimum permanent : exemple
pourcentage global à atteindre 60% pourcentage permanent
30%)
Dans tous les cas, la mise en place d’un journal de pêche est
obligatoire pour suivre les captures.
Exemp
1. Le pourcentage des crevettes doit être obtenu à partir
des 24 premières heures de la marée
2. Apres les premières 24 heures le pourcentage
minimum de crevettes doit être atteint à la fin de la
journée en cours (c’est-à-dire minuit) lors de
l’inscription des captures sur le journal de pêche
officiel.
3. A tout moment de la journée, le navire doit détenir un
pourcentage d’au moins 30 % de crevettes
8. Disposition sur 8. Indication sur l’obligation de stocker Disposition Indispensable pour pouvoir contrôler le respect
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le stockage séparément les crevettes et que celles-
ci soient identifiables.
du pourcentage d’espèces cible lors des inspections en mer.
9. Disposition sur
le journal de
pêche
9. Obligation de compléter un journal de
pêche dont les conditions d’utilisation
sont prévues dans un autre texte
d’application
Disposition indispensable afin de suivre le respect de la
réglementation sur le pourcentage minimum de crevettes. A
compléter avec la déclaration de débarquement.
DISPOSITION SUR LES ZONES
10. Zones
d’exploitation
crevettière.
- Délimitation de zones autorisées à la
pêche crevettière côtières avec la
définition des limites
- Délimitation de la zone crevettes
profondes
Si des zones particulières sont réservées à la pêche crevettière
et qui sont différentes de la réglementation relative au chalut
il est possible de l’insérer dans ce texte.
Les conseils relatifs aux délimitations des zones sont les
mêmes.
Pour la crevette profonde, on peut délimiter les zones selon
3 options :
Définir une zone de pêche avec des coordonnées
géographiques ;
Définir la zone de pêche par rapport à une distance
par rapport à des lignes de référence (ex : au de la de
la mer territoriale / au-delà de 20 milles de la cote) ;
Définir une zone de pêche par rapport à des lignes de
sonde (profondeur) ex : pêche uniquement au-delà
des 100 mètres.
AUTRES DISPOSITIONS DE GESTION
11. Débarquement c. Obligation de débarquer les captures
dans le pays
Selon l’environnement et la volonté politique, les conditions
de licence peuvent indiquer l’obligation de débarquer tout ou
partie des captures dans le pays.
12. Prises
secondaires de
crevettes
a. Mise en place de l’obligation de détention
d’un pourcentage maximum de crevettes
par rapport à l’ensemble des captures
pour les navires titulaires d’une licence
Pour les navires ayant une licence poisson, il est également
possible de définir un pourcentage maximum de crevettes (ex
10 %) comme prises accessoires.