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L’économie sociale et solidaire et le travail décent 2 e Académie de l’économie sociale et solidaire Montréal, 24 octobre 2011 Jürgen Schwettmann, PARDEV, OIT

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L’économie sociale et solidaire et le travail décent

2e Académie de l’économie sociale et solidaire

Montréal, 24 octobre 2011Jürgen Schwettmann, PARDEV, OIT

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Travail décent : une définition. Économie sociale : principes, acteurs et

données. Économie informelle : déficits de travail

décent. L’économie sociale, passerelle entre l’informel

et le formel. Le triangle vertueux.

Sommaire

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Qu’entend-on par travail décent ?

« Le travail décent résume les aspirations des personnes dans leur vie active. Il inclut les possibilités de travail productives et offrant une rémunération équitable, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale des familles, de meilleures perspectives de développement personnel et l’intégration sociale, la liberté des personnes à exprimer leurs préoccupations, à s’organiser et à participer aux décisions qui affectent leur vie ainsi que l’égalité de chances et de traitement pour l’ensemble des femmes et des hommes. »

« Le travail décent résume les aspirations des personnes dans leur vie active. Il inclut les possibilités de travail productives et offrant une rémunération équitable, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale des familles, de meilleures perspectives de développement personnel et l’intégration sociale, la liberté des personnes à exprimer leurs préoccupations, à s’organiser et à participer aux décisions qui affectent leur vie ainsi que l’égalité de chances et de traitement pour l’ensemble des femmes et des hommes. »

« Le travail décent résume les aspirations des personnes dans leur vie active. Il inclut les possibilités de travail productives et offrant une rémunération équitable, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale des familles, de meilleures perspectives de développement personnel et l’intégration sociale, la liberté des personnes à exprimer leurs préoccupations, à s’organiser et à participer aux décisions qui affectent leur vie ainsi que l’égalité de chances et de traitement pour l’ensemble des femmes et des hommes. »

« Le travail décent résume les aspirations des personnes dans leur vie active. Il inclut les possibilités de travail productives et offrant une rémunération équitable, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale des familles, de meilleures perspectives de développement personnel et l’intégration sociale, la liberté des personnes à exprimer leurs préoccupations, à s’organiser et à participer aux décisions qui affectent leur vie ainsi que l’égalité de chances et de traitement pour l’ensemble des femmes et des hommes. »

« Le travail décent résume les aspirations des personnes dans leur vie active. Il inclut les possibilités de travail productives et offrant une rémunération équitable, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale des familles, de meilleures perspectives de développement personnel et l’intégration sociale, la liberté des personnes à exprimer leurs préoccupations, à s’organiser et à participer aux décisions qui affectent leur vie ainsi que l’égalité de chances et de traitement pour l’ensemble des femmes et des hommes. »

« Le travail décent résume les aspirations des personnes dans leur vie active. Il inclut les possibilités de travail productives et offrant une rémunération équitable, la sécurité sur le lieu de travail et la protection sociale des familles, de meilleures perspectives de développement personnel et l’intégration sociale, la liberté des personnes à exprimer leurs préoccupations, à s’organiser et à participer aux décisions qui affectent leur vie ainsi que l’égalité des chances et de traitement pour l’ensemble des femmes et des hommes. »

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1. Droits sur le lieu de travail, en particulier les

principes et droits fondamentaux ;2. Emploi, moyens de subsistance et revenus ;3. Sécurité sociale et conditions de travail ;4. Dialogue social entre les gouvernements, les

travailleurs et les employeurs

Quatre piliers

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L’économie sociale : de nombreux termes

différents....Économie sociale

Économie solidaire

Économie communautaire

Économie populaire

Économie sociale et solidaire

Entreprise sociale

Entreprises de l’économie sociale

Troisième secteur

Secteur à but non lucratif

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reconnaissent la

primauté des

personnes et du

travail sur le capital

s’appuient sur les

principes de

solidarité, de

mutualité, de

réciprocité, de

coopération et de

proximité

cherchent à procurer simultanément des avantages sociaux,

sociétaux, économiqu

es et environnementaux

reposent sur la

participation

volontaire, l’autonomis

ation de leurs

membres et l’engageme

nt des personnes

...mais des caractéristiques communes

Les entités de l’économie sociale diffèrent des autres formes d’entrepriseset d’organisations sociales en ce qu’elles :

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Cinq familles

Coopératives

Entreprises

mutualisées

Associations

Fondations

Entreprises

sociales

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Faits et chiffres

750 000 sociétés coopératives comptant un milliard de ménages uniques et 100 millions d’employés. Les 300 plus grandes coopératives au monde totalisent un chiffre d’affaires annuel cumulé de 1 100 milliards de dollars américains;

Les 141 compagnies d’assurances issues de 70 pays, organisées au sein de la Fédération internationale des coopératives et mutuelles d’assurance (ICMIF) collectent 7 % des primes d’assurances dans le monde (1 000 milliards de dollars américains) ;

Les 40 mutuelles de santé organisées au sein de l’Association Internationale de la Mutualité opèrent dans 26 pays et représentent 281 millions de foyers assurés;

248 millions d’habitants sur les 360 millions que compte l’Europe des 15 sont membres d’une entité appartenant à l’économie sociale et ce secteur contribue à hauteur de 8 % au PIB de l’Union.;

53 000 coopératives de crédit comptant 188 millions de membres issus de 100 pays, organisées au sein du Conseil mondial des coopératives d’épargne et de crédit sont soutenues et gèrent 1 500 milliards de dollars américains d’actifs. Les banques coopératives réparties dans le monde disposent d’actifs équivalents à six mille milliards de dollars américains.

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Les organisations et les entreprises de

l’économie sociale sont en mesure de créer de l’emploi décent ;

Les entreprises et les organisations de l’économie sociale sont en mesure de rendre le travail existant plus décent.

Économie sociale et travail décent

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L’économie informelle en Afrique subsaharienne

Part dans l’emploi non agricole :

78 %

Part dans l’emploi urbain : 61%

Part dans les nouveaux emplois créés : 93%

Part du PIB (moyenne) :

42%

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Déficits de l’emploi décent

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, des niveaux de compétences et de productivité bas, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la technologie.

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, des niveaux de compétences et de productivité

bas, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la technologie.

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, des niveaux de compétences et de productivité bas, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la

technologie.

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, des niveaux de compétences et de productivité bas, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la

technologie.

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, des niveaux de compétences et de productivité bas, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la technologie.

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, des niveaux de compétences et de productivité bas, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la technologie.

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, des niveaux de compétences et de productivité bas, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la technologie.

Le travail dans l’économie informelle se caractérise souvent par des lieux de travail exigus ou non déterminés, des conditions de travail peu sécurisées et insalubres, de faibles niveaux de compétences et de productivité, des revenus faibles ou irréguliers, de longues heures de travail et un manque d’accès à l’information, aux marchés, au financement, à la formation et à la technologie.

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Économie informelle et travail décent

« Pour promouvoir le travail décent, il est nécessaire d’éliminer tous les aspects négatifs de l’informalité tout en garantissant la non-destruction des possibilités de subsistance et d’entrepreneuriat et en favorisant la protection et l’intégration des travailleurs et des unités économiques de l’économie informelle dans l’économie conventionnelle. »

Conclusions concernant le travail décent et l’économie informelle,

90e session de la CIT, juin 2002

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L’économie sociale en tant que passerelle

Entre l’informel

et le formel

Entre le rural et l’urbain

Entre le local et le mondial

Entre la société et l’économie

Entre les individus et la société

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Économie informelle

• Droits non protégés, non respectés ;

• Travail des enfants, travail forcé, exploitation ;

• Inégalité et exclusion.

Économie formelle

• Droit du travail et inspection du travail ;

• Système judiciaire ;

• Représentation des travailleurs.

Économie sociale

• Voix et réprésentation ;

• Canal de communication ;

• Plateforme organisationnelle pour l’insertion.

Économie sociale et droits

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Économie sociale et emplois

Économie informelle

• Emplois nombreux mais de qualité médiocre ;

• Aucune sécurité de l’emploi ;

• Concurrence forte ;

• Productivité basse et revenus faibles.

Économie formelle

• Emplois peu nombreux mais de grande qualité ;

• Stabilité et sécurité de l’emploi ;

• Productivité satisfaisante.

Économie sociale

• Économies d’échelle et de gamme ;

• Diversification, division du travail et innovation ;

• Pouvoir de négociation des travailleurs et des entreprises.

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Économie sociale et protection

Économie informelle

• Travail non protégé, souvent risqué ;

• Aucune protection sociale ;

• Conditions de travail médiocres ;

Économie formelle

• Système formel de sécurité sociale ;

• Inspection du travail ;

• Conditions de travail acceptables.

Économie sociale

• Modernisation des systèmes traditionnels ;

• Partage des risques ;

• Accès aux soins ;

• Amélioration des conditions de travail.

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Économie sociale et dialogue

Économie informelle

• Aucune voix ni réprésentation ;

• Aucune participation à la prise de décision ;

• Absence d’institutions ou de mécanismes de dialogue ;

Économie formelle

• Syndicats et organisations de travailleurs ;

• Organisations patronales et consulaires ;

• Lois et institutions relatives au dialogue social.

Économie sociale

• Constitution de réseaux horizontaux, de structures verticales et de mouvements nationaux ;

• Alliances favorisées avec les organisations établies ;

• Représentation.

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Protection

Opportunités

Autonomisation

Le triangle vertueux