1421829724Le Prévoyant Octobre 2014

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assureurs ivoiriens

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  • Les assureurs nont pas chm durant ces derniersmois. Renforcement de capacits des managerset mise jour des textes de la CIMA ont fait lob-jet de nombreuses rencontres. On pourrait citerle sminaire sur lvaluation des risques par la

    thermographie infrarouge qui sest droul les 23 et 24septembre lhtel Ivotel. Ou encore la rencontre de laFANAF ayant port sur la question de lindemnisation duprjudice corporel Abidjan du 08 au 12 Septembre2014. Au niveau de la CIMA, une runion du comit des experts sest droule du22 septembre au 1er octobre 2014 Paris, suivie du conseil des ministres de laCIMA qui a pris deux importantes dcisions relatives au SMIG et aux arrires deprimes.Sensible aux besoins urgents sans cesse exprims par les Centres Hospitalis Uni-versitaires (CHU) de Cte dIvoire, lASACI a au nom de tous les assureurs, fait undon dun montant global de 20 millions de FCFA aux quatre CHU.Toutes ces activits de formation et de soutien nont pas empch les assureursde trouver des moments de recration. Pour sacrifier la tradition, le gala annueldes assureurs a permis toute la corporation de se retrouver le 24 octobre dernier,autour dun magnifique diner qui a vu la participation effective de plus de 500 in-vits.Bon courage tous pour terminer lanne en beaut.

    DICOH BalamineSG de lASA-CI

    Ldito de Dicoh

    Sensible aux besoins

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  • SO

    MMAIRE

    01 BP 3873 Abidjan 01Tl : (225) 22 48 81 12 (225) 22 48 81 27Fax : (225) 22 48 81 07 www.asa.ciTrimestriel de lAssociation des Socits dAssurances de Cte dIvoire ASA-CI

    Directeur de PublicationJOHNSON BOA ROGER

    Directeur de Publication AdjointPHILIPPE ALLIALI

    Rdacteur en ChefDICOH BALAMINE

    Rdacteur en chef AdjointJEAN-LUC KEREMA

    Secrtaire de RdactionCOMISSION COMMUNICATION

    RdactionDicoh Balamine, Jean-Luc Krma, LOH DAMAS

    Conception RalisationMULTICONSULT GESTIONDpt Corporate Magazine

    PAgE 4 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

    Panel sur lAssurance santLASACI fait un don de 20 millions de FCFA aux CHU de Cte dIvoire

    Maison des EntreprisesLes assureurs participent linauguration du nouveau sige

    Gala annuel des assureursForte ambiance festive avec plus de 500 convives !

    Renforcement de capacitsLes directeurs gnraux des compagnies dassurances sapproprient le management du futur

    Sminaire de formationLvaluation des risques par la thermographie infrarouge

    Sminaire de formationLa FANAF instruit ses membres sur lindemnisation du prjudice corporel

    Mory SoumahoroDirecteur Gnral du pool TPV Le pool TPV ne paie pas de sinistres, ce sont les compagnies dassurances qui paient les sinistres

    Kamal HARATIPrsident de lANCARCI Le courtier se doit de faire un suivi rgulier de la situation de son client

    Conseil des ministres de la CIMALes experts et ministres prennent dimportantes dci-sions concernant le SMIG et les arrirs de primes

    Nazaire Abbey, DG de NCA-RE la dcouverte de la rassurance

    LISTE DES SOCITS MEMBRES DE LASA-CI(Mise jour septembre 2014)

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  • ACTUALIT DES ASSUREURS

    Panel sur lAssurance Sant

    LASACI fait un don de 20 millions de FCFAaux CHU de Cte dIvoire

    En Cte d'Ivoire, le systme mo-derne de sant est, pour l'es-sentiel, support par l'tat.Jusqu'en 1994, les soins dansles structures publiques ont t

    totalement gratuits. Toutefois, dans uncontexte de crises marques par linsuffi-sance des ressources financires de l'tat,les mnages et le secteur priv sont mis contribution pour le financement de lasant aussi bien dans les tablissementspublics et privs. Pour les travailleurs des secteurs publics etprivs trois organismes assureurs aident faire face la situation. Il sagit: de la Mu-tuelle gnrale des fonctionnaires et agentsde lEtat (MUGEF-CI) pour tous les fonc-tionnaires en activit ou la retraite; de laCaisse Nationale de Prvoyance Sociale(CNPS) pour les travailleurs du secteurpriv; des mutuelles Sant d'initiativescommunautaires. ct de ces assurancesmaladies obligatoires ou de type commu-nautaire, sest dveloppe lassurance ma-ladie prive but lucratif.A ce jour, dix sept compagnies d'assuranceprive offrent un produit sant. Leursprestations englobent une gamme clas-sique de prestations curatives, d'examensmdicaux et de mdicaments ainsi que laprise en charge de frais d'hospitalisationchirurgicale et non chirurgicale. Dans loptique de mener une rflexion ap-profondie sur la problmatique de lassu-rance sant en Cte dIvoire, lASACI aorganis le 24 Octobre 2014 un importantpanel sur cette question. Cette rencontre avu la participation effective dune dlga-tion de lASACI conduite par le prsidentJohnson Boa Roger, accompagn de mon-sieur Konan Ambroise, rapporteur de lacommission sant au niveau du bureau delASACI. Les gestionnaires de sant taient gale-

    ment prsents ce panel, sans oublier lescliniques prives et lordre des pharma-ciens de Cte dIvoire. La qualit des parti-cipants ce panel atteste de limportancede la question de lassurance sant, en pr-vision la mise en uvre effective de laCouverture maladie Universelle (CMU) pr-vue pour dbut 2015.Intervenant au nom de lASACI parmi lespanlistes, M. Konan Ambroise a au coursde son expos dress le diagnostic de las-surance sant. Comme atout, lon a punoter que lassurance sant est une couver-ture personnalise et innovante. Selon lui,lune des faiblesses ne pas passer sous si-lence est que seulement 3% de la popula-tion bnficie de lassurance maladie(systme limit au travailleur du marchformel de lemploi). En termes dopportu-nit, le panliste a fait ressortir que lassu-rance maladie prive est en plein essordepuis quelques annes avec plus de 20%de primes Non Vie. Et la principale menacequi a t releve est la permanence des r-sultats dficitaires danne en anne sur

    cette branche. Sappuyant sur les nom-breuses informations recueillies au coursde cette rencontre, les participants ont euloccasion de rflchir aux enjeux et solu-tions idoines qui permettront dexploiterlassurance sant prive au mieux de sescapacits pour prenniser lactivit, garan-tir sa rentabilit et complter utilement laCMU qui se met en place en Cte dIvoire.La modration du panel a t convenable-ment assure par le professeur Di Kacou.Afin dapporter sa contribution la satis-faction des besoins urgents des CentresHospitalits Universitaires (CHU) de CtedIvoire, lASACI a offert une somme de 5millions de FCFA chacun des quatre CHU,soit un montant total de 20 millions deFCFA. Cest monsieur Dohou Pierre, Direc-teur de Cabinet Adjoint et reprsentantpour la circonstance madame la ministrede la sant qui a rceptionn ces dons desmains du prsident de lASACI.

    LOH DAMAS

    LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 5

  • Maison des Entreprises

    Les assureurs participent linauguration du nouveau sige

    Place sous la prsence effective deson excellence monsieur AlassaneOuattara, la crmonie dinaugura-tion du nouveau sige de la Conf-dration Gnrale des

    Entreprises de Cte dIvoire(CGECI) sest droule le Vendredi19 Septembre 2014. Situe en pleincur du Plateau, la Maison desEntreprises de Cte dIvoire estdornavant la rfrence de tous lesoprateurs conomiques exerantsur le territoire ivoirien. Cet immeu-ble de plusieurs tages, abrite desbureaux qui permettront la CGECIde travailler dans de meilleuresconditions et surtout aux hommesdaffaires dy organiser certaines deleurs activits.Une pareille crmonie ne pouvaitse tenir sans la prsence de plu-sieurs membres du gouvernement,notamment celle du Premier minis-tre Daniel Kablan Ducan. Trs actifsau niveau de la CGECI, les assureursde Cte divoire nont pas voulu sefaire conter lvnement. Parmi leparterre dinvits ayant pris part cette manifestation, lon notait laprsence de plusieurs directeursgnraux de compagnies dassu-rance et surtout une forte dlga-tion du bureau de lASACI avec satte le prsident BOA JohnsonRoger. Une manire pour le bureaude lASACI dadresser toutes ses f-licitations la CGECI en gnrale etplus particulirement son Prsi-dent monsieur Jean Kacou Diagou,lui-mme issu du secteur des Assu-rances.Cette belle crmonie a donn loc-casion au Prsident de la rpu-blique, au Premier ministre et auprsident de la CGECI de rompre leruban, donnant ainsi officiellement tous les oprateurs conomiquesde Cte dIvoire, laccs leur nou-velle maison .

    LOH DAMAS

    ACTUALIT DES ASSUREURS

    PAgE 6 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

  • LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 7

    Gala annuel des assureurs

    Forte ambiance festive avec plus de 500 convives !

    Aprs une anne de dur labeur comme on le dit, il taitconvenable pour les assureurs de Cte dIvoire detrouver un moment de dtente et de partage poursouffler un temps soit peu. Lactivit qui a t choisipar le bureau de lASACI pour atteindre cet objectif a

    t lorganisation dune nouvelle dition du gala annuel des assu-reurs. Cette manifestation de rjouissance et de communion entrecollgues assureurs a eu pour cadre lespace Event Latrille et sesttenue le Vendredi 24 Octobre 2014 de 20h 23h. Au programmede cette activit de dtente : diner, danses, chants, crmonie dedistinction, etc.Au chapitre des rcompenses, plusieurs personnalits du secteur

    des assurances ont t distingues cette occasion. Il sagit no-tamment de MM. Jean Kacou Diagou, PDG du groupe NSIA, BABOJean Baptiste ex. DG de Scurit Ivoirienne, Mit Souleymane,PDG de TSA Assurances, Jol ACKAH, DG de Saham Assurances etRn Bucaoni, DG de Allianz Assurances CI. Le volet musical a tassur par lorchestre fminin Bela Mondo. Cest dans une atmo-sphre de dcompression et de chaleureuses retrouvailles que les500 participants ce gala se sont spars. Plusieurs invits inter-rogs nont pu cacher leur entire satisfaction suite ce gala, enattendant la prochaine dition de cette fte annuelle des assureurs.

    LOH DAMAS

    ACTUALIT DES ASSUREURS

    Rn Bucaoni, DG de Allianz Assurances CI

    Le prix de M. Jean Kacou DIAGOU, PDG du groupe NSIAa t rceptionn par M. Olivier Nebout, DG de NSIA CI

    Le prix de M. Jol ACKAH, DG de Saham Assurances

    a t rceptionn par son pouse

    Mit Souleymane, PDG de TSA Assurances BABO Jean Baptiste ex. DG de Scurit Ivoirienne

  • PAgE 8 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

    ACTUALIT DES ASSUREURS

    Renforcement de capacits

    Les directeurs gnraux des compagnies dassurancessapproprient le management du futur

    Du 21 au 25 Juillet2014 Jouy-en-Josas, campusHEC, sest drou-le une nouvelle

    dition des universits FANAF.Le thme central qui a rassem-bl 27 directeurs gnraux decompagnies dassurances etde rassurances venus de di-vers horizons tait Le mana-gement du futur . Les grandsenjeux de lenvironnementconomique mondial et lesnouveaux dfis du secteur desassurances ncessitaient unrenforcement des capacitsmanagriales des dirigeantsdes compagnies dassurancesafin daccroitre leurs perfor-mances. Une douzaine de paysont pu se faire reprsenter cet important sminaire deHEC Paris, participants parmilesquels figuraient 8 Ivoiriensdont 3 du bureau de lASACI.La richesse du programme deformation permet de com-prendre la grande satisfactionqui animait tous les membresau sortir dun tel sminaire dehaut niveau. Le lundi 21 Juillet2014 deux thmes ont t d-velopps : La transformationconomique : lAfrique est ellebien partie ? anim par mon-sieur Henri-Bernard SOLI-GNAC-LECOMTE et Lascurit numrique qui a texplique par monsieur Lau-rent DELHALLE.La journe qui a suivi a vu letraitement respectif des

    thmes La nouvelle conomiedu savoir et lmergence dun

    nouveau cycle managrial et Lentreprise de demain parmonsieur Jean-Pierre BOU-CHEZ et madame LaurenceLEHMANN-ORTEGA. La jour-ne du 23 Juillet ayant t r-serve aux visites touristiques,les formations ont repris leJeudi 24 Juillet 2014 avec lesujet Comment manager de-main ? Un sicle de manage-

    ment (1950 2050) prsentpar monsieur Lionel BELLEN-GER, suivi de monsieur YannDACQUAY qui expliqua lemarketing 2.0 .En guise de clture ces jour-nes de formation, les diri-geants des compagniesdassurances et de rassu-rance ont t instruits sur Les grands dfis poss aux as-sureurs avec comme orateurmonsieur Arnaud CHNEI-WEISS et Les enjeux de latransition nergtique , ma-gistralement prsent parmonsieur Cdric RINGEN-BACH.Vu le succs de ce sminaireHEC, la prochaine dition estprvue pour Juillet 2016. Avecces nouvelles comptences ac-quises, les participants cetterencontre ont dsormais denouveaux outils pour amlio-rer leurs mthodes manag-riales.

    L. DAMAS

    En Juillet dernier, la ville de Paris en France a accueilliplus dune vingtaine de managers de compagnies das-surances dans le cadre des Universits FANAF 2014.Cette belle rencontre a vu la participation effective duneforte dlgation ivoirienne.

  • LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 9

    ACTUALIT DES ASSUREURS

    Sminaire de formation

    Lvaluation des risques parla thermographie infrarouge

    Dans le cadre de sa formationpermanente, KH AssureursConseils SA a organis lesmardi 23 et mercredi 24 sep-tembre 2014, un sminaire de

    formation et de sensibilisation sur lvalua-tion des risques par la Thermographie in-frarouge lhtel Novotel Abidjan-Plateau.

    Cette formation, dispense par MonsieurJean Michel DEMOYER, instructeur inter-national, licenci en Thermographie infra-rouge, sadressait principalement auxdirecteurs techniques et aux ingnieurs v-rificateurs des compagnies dassurancespartenaires de KH Assureurs Conseils SA,aux Reprsentants de compagnies de ras-

    surance, aux Experts RD ainsi quau per-sonnel technique de KH Assureurs ConseilsSA.MM. NENE BI Pascal, Sous-Directeur desAssurances, Roger Boa JOHNSON, Prsi-dent de lASACI, BUCAIONI Ren, DirecteurGnral de ALLIANZ, Zadi KORE, Prsidentde lANECI , le Gnral Kili Fiacre FAGNIDI,Directeur Gnral de lONPC ainsi quunedizaine de Directeurs Gnraux de compa-gnies de courtages dassurances, et de ras-surances ont tenu marquer de leurprsence les crmonies douvertures et declture de cet important sminaire.

    Lobjectif principal vis par ce sminairetait de sensibiliser les participants sur

    lutilisation de la thermographie dans laprvention des risques et leur permettredacqurir les principes fondamentaux dela Thermographie Infrarouge pour mieuxrecenser les cas risques.

    Un diplme de participation a t remis tous les participants la fin de la forma-tion. Ce sminaire de formation riche enides et en questions, a pris fin le 24 sep-tembre 2014 aux alentours de 17h30 parle mot de clture de M. NENE BI Sous-Di-recteur des Assurances qui a exprim cessincres remerciements KH AssureursConseils SA pour cette trs belle initiativeen faveur du march des Assurances .

    L. D.

  • PAgE 10 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

    ACTUALIT DES ASSUREURS

    Formation

    La FANAF instruit ses membres sur lindemnisation du prjudice corporel

    Un sminaire sur lindemnisation duprjudice corporel sest droul Abidjan du 08 au 12 Septembre2014. La tenue de cet important sminairepoursuivait 3 objectifs principaux : trouverune approche optimale dimplmentationde la nouvelle rglementation, mettre enplace la cellule de veille statistique pour lesuivi de la sinistralit du risque automobiledans la zone CIMA et recueillir les observa-tions des acteurs du march.Les orateurs cette sance de formationont t MM Mamadou Kon, Directeur G-nral de Allianz Cte dIvoire AssurancesVie et Gninadema Soro, Directeur des Si-nistres et du Juridique Atlantiques Assu-rances Cte dIvoire. Limportance duthme a mobilis la prsence effective de90 dlgus en provenance de plus dunedizaine de pays africains.Au sortir de ce sminaire cinq recomman-dations ont t adoptes. Dans un premiertemps le sminaire a recommand laCIMA et aux Etats Membres de la Conf-rence de prendre toutes des dispositionsncessaires (sensibiliser et former les offi-ciers de police judiciaire et leur hirarchie,confier les prrogatives des OPJ unestructure de gestion de type priv en colla-boration avec les Autorits de police ou degendarmerie Partenariat Public-Priv)pour la confection et la transmission desPV de constat aux compagnies dassuranceconcernes dans les dlais prvus par leCode CIMA.

    Comme seconde recommandation, les par-ticipants ont constat travers larticle 231modifi quen cas de pluralit de vhiculesimpliqus dans un mme accident et sil ya plusieurs Assureurs, la victime a la pos-sibilit de saisir un des assureurs dune de-mande motive dindemnisation. Celui-cidispose dun dlai de 30 jours pour rpon-dre cette demande notamment pour faire

    loffre. Ainsi, le nouveau dispositif introduitun systme doffre provoque qui seraprjudiciable aux compagnies dites solva-bles. En effet, ces dernires se verront sys-tmatiquement adresses les demandesmotives alors mme que lAssureur dsi-gn par les articles 267 et suivants seraitconnu mais insolvable. En consquence, lesminaire recommande que la demandemotive soit adresse lAssureur dsignpar les procdures prvues aux articles267 et suivants du code des assurances. En ce qui concerne la troisime recomman-dation, elle se rapportait la notion de parents vivants prvue larticle 234 ducode CIMA. Le sminaire recommande deretenir la notion de personnes exerantlautorit parentale en lieu et place de parents vivants. Cette dernire notion estconsidre comme assez vague et pourraittre source de confusions.Prenant en compte certaines spcificitsdes traditions africaines dans lesquelles lesfunrailles peuvent avoir lieu plusieurs se-maines voire mois aprs lenterrement etdans un pays diffrent de celui de lenter-rement, le sminaire a recommandcomme quatrime recommandation deremplacer larticle 264 la notion de payso les funrailles ont lieu par la notion de pays o lenterrement a lieu . Ceci contri-buerait une meilleure maitrise et prvisi-bilit de la charge de sinistres.Concernant la cinquime recommandation,les participants ont relev des inquitudessur les montants payer des sinistres sur-venus avant la rforme. En effet, selon lesdispositions du nouveau rglement, les ac-cidents nayant pas donn lieu une dci-sion judiciaire passe en force de chosejuge ou une transaction passe entre lesparties doivent tre rgles conformmentau barme du nouveau rglement. A cetgard, la position des sminaristes se d-cline comme suit :

    -Les dossiers non encore liquids lentreen vigueur du nouveau rglement maisdont la responsabilit du retard nest pasimputable lAssureur doivent tre rglsconformment aux anciennes dispositionsdu Code CIMA. Cette prcision vise pro-tger lAssureur pour les cas o les victimesnont pas t diligentes dans la communi-cation des pices lAssureur aprs la de-mande de celui-ci. Cest dailleurs lespritde la section IV (Allongement et suspen-sion des dlais) du chapitre IV du livre II ducode CIMA. Cette recommandation visegalement les cas o lAssureur na pas for-cment t inform de lexistence du sinis-tre notamment les sinistres tardifs.

    - Pour viter des pnalits trop lourdes surdes anciens dossiers, voir des pnalits d-passant parfois le principal, le sminairerecommande que pour ces anciens dos-siers, les pnalits commencent courir compter de la date dentre en vigueur dunouveau rglement et que dans tous lescas, ces pnalits ne devraient pas dpas-ser le montant du principal.

    En dernire recommandation, compte tenude limportance de la rforme, les smina-ristes ont recommand la mise en place ausein de la FANAF dun Comit de Suivi com-pos dun membre du Bureau Excutif dela FANAF, de trois reprsentants des soci-ts dassurance de la zone UEMOA (CtedIvoire, Bnin, Sngal et Burkina Faso) etde 3 reprsentants des socits dassu-rance de la zone CEMAC (Cameroun, Congoet Gabon). Ses attributions tournent autourde 4 grands axes : recueillir auprs des dif-frents marchs les difficults dapplicationde la rforme, assurer le suivi statistique delvolution de la sinistralit, rflchir surles sujets en suspend et rendre compte auBureau excutif de la FANAF.

    Mamadou KONE

  • LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 11

    CUR OUVERT

    Le pool TPV ne paie pas de sinistres, ce sontles compagnies dassurances qui paient les sinistres

    Bonjour monsieur Soumahoro Mory,

    permettez aux lecteurs du Prvoyant

    den savoir un peu plus sur le pool

    TPV. Quest ce que cest exactement ?

    Bonjour vous et merci pour cet entre-tien. Le pool TPV est le pool des compa-gnies dassurance pratiquant la brancheautomobile. Actuellement, il enregistre17 compagnies comme membres. TPV signifie : pool des assurances de Trans-port Public des Voyageurs de CtedIvoire. Cest une structure qui centra-lise toutes les oprations au niveau delassurance automobile, ce nest pas unecompagnie dassurance.

    Est-ce que toutes les compagnies

    dassurances sont doffice membres

    du pool TPV ? Et que doit faire une

    compagnie dassurance pour en faire

    partie ?

    La question est trs pertinente ! Il fautretenir que sont membres doffice dupool, toutes les compagnies dassurance pra-tiquant la banche automobile. Toutes cescompagnies sont signataires de nos statuts etrglement intrieur. De sorte que mme siune compagnie dassurance se crait demainet quelle pratiquait la branche automobile,elle devient automatiquement membre dupool TPV. Et conformment cela, aucunecompagnie membre ne peut se retirer dupool. Voil un peu la nature de la conventionque les compagnies dassurances ont passeentre elles.

    Quelles sont les raisons qui ont pouss les

    assureurs de Cte dIvoire mettre en

    place le pool TPV ?

    Le Pool TPV a officiellement dmarr ses ac-

    tivits le 02 Mai 2012. La raison principale quia motiv sa cration tait lobjectif dassainirun temps soit peu cette sous catgorie de labranche automobile. Parce quil faut bien ledire, le Transport Public des Voyageurs estune sous catgorie de la branche automobile.Parmi les sous catgorie de la branche auto-mobile, ctait la plus dsorganise dunecertaine manire. Et cela tait d aux compor-tements dplorables de certains interm-diaires (les agents mandataires) qui ont crde nombreux soucis aux compagnies dassu-rance. Tout ceci a donc amen les compagniesdassurances mettre en place le pool TPVpour assainir le milieu en y mettant de lor-dre.

    Quels sont les objectifs qui vous ont t

    assigns en tant que Directeur du pool

    TPV ?

    Le pool TPV a comme organe de supervi-sion un conseil de surveillance qui fait of-fice de conseil dadministration quichaque anne fixe des objectifs au direc-teur du pool. Cest ainsi quen 2012 au d-marrage de nos activits, un objectif nousa t fix en termes de chiffres daffaires,de rglement des sinistres et en termesdassainissement. En 2013 galement, leconseil de surveillance a fix des objectifsau pool. Ce ft galement le cas en 2014.Donc chaque anne, des objectifs sont as-signs au pool et ils sont par la suite vri-fis par le conseil de surveillance.

    Prenons le cas de lanne 2013, quest

    ce qui vous a t fix comme objectifs

    et quest ce que vous avez pu raliser ?

    En termes de chiffres daffaires, le conseilde surveillance avait fix comme objectifau directeur du pool un objectif de 4 mil-

    liards de FCFA de chiffre daffaires. Et au 31dcembre 2013, nous tions 4,3 milliards deFCFA, ce qui veut dire que nous avons large-ment dpass nos objectifs. En termes de si-nistres, nous sommes arrivs au 31 Dcembre2013, faire en sorte que toutes les compa-gnies puissent couvrir directement leurs si-nistres dans le logiciel du pool.

    Monsieur le Directeur, comment le pool

    TPV est-il organis ?

    Sur le plan structurel, le pool TPV a pour or-gane structurel lassemble gnrale qui estcompose de toutes les compagnies dassu-rances. Tous les directeurs gnraux des com-pagnies dassurances sont donc dofficemembres statutaires de lassemble gnrale.

    Mory SoumahoroDirecteur Gnral du pool TPV

  • Ensuite nous avons le conseil de surveillancequi fait office de Conseil dadministration. Ilest compos de 5 membres, avec un prsidentet un vice-prsident. Aprs nous avons le Di-recteur du pool, qui organise ses services. Auniveau des services du pool nous avons lIn-formatique qui gre tout ce qui concerne lin-formatique au pool, car vous savez toutes nossouscriptions se font en ligne. Ensuite nousavons les services Production, Sinistres,Comptabilit et bien sr notre assistante.Voil en gros comment le pool est organis.

    Revenons un peu au chiffre daffaires du

    pool. Comment faites vous pour raliser

    un chiffre daffaires ? Est-ce dire que

    vous vendez des produits dassurances

    aussi, au mme titre que les compagnies ?

    Lorsque nous parlons de chiffre daffaires aupool, il sagit du chiffre daffaires du march.C'est--dire la production des compagniesdassurances membres du pool en TransportPublics des Voyageurs. Cest donc le chiffredaffaires ralis par les compagnies dassu-rances. Pourquoi appelle-t-on cela chiffre daf-faires du pool? Tout simplement parce que lessouscriptions se font dans le logiciel du pool.Ce sont des oprations centralises. Quelquesoit la position du souscripteur, tant donnquil est connect notre serveur, il produitdirectement au niveau du pool. Ce qui fait quen temps rel, nous sommes ca-pables de vous sortir le chiffre daffaires dumarch ralis par les compagnies dassu-rances. Ce nest donc pas un chiffre daffairesqui appartient au pool, mais cest le chiffredaffaires du march. Cest comme si vous fai-siez le tour pour interroger toutes les compa-gnies dassurances sur ce quelles ont eu produire en TPV cette anne. Et si vous mettezensemble toutes ces donnes recueillies, vousallez retrouvez les mmes chiffres du pool.

    On est immdiatement tent de vous de-

    mander comment le pool TPV fait-il alors

    pour vivre?

    Le pool est en quelque sorte rmunr tra-vers les frais de gestion. Ces frais sont versspar lensemble des compagnies dassurances.Parce quil faut bien que le pool vive ! Il fautque ceux qui travaillent au pool soient pays,etc. Donc il y a un prlvement qui est fait surla prime engrange par les compagnies das-surances, et qui reprsente la part des frais degestion au profit du pool.

    Monsieur le Directeur, expliquez-nous le

    mcanisme par lequel les compagnies

    dassurances souscrivent au pool.

    Notre systme dinformation est conu de

    faon ce que le producteur, c'est--dire celuiqui souscrit directement, le fasse travers unlogiciel. Quelque soit lendroit o il se trouve,le producteur peut faire la souscription via In-ternet. Et en temps rel, partir des bureauxdu pool, nos collaborateurs sont capables dedtablir les bilans de production de chacun.Une fois que les productions sont faites, nousfaisons un arrt chaque fin de mois et nousfaisons appel la prime au niveau de chaquecompagnie dassurances. Nous transmettonsdonc le bordereau la compagnie pour lui si-gnifier ce quelle a produit au cours du moisafin quelle nous apporte les chques. Maistant donn que cela se fait dans un systmede coassurance, les primes sont clates dsquelles sont mises. C'est--dire le systmese charge de lclatement de la prime entrelapriteur (la compagnie qui met la policedassurance) et les autres coassureurs. Je vous explique plus en dtail, lorsque vousprenez un intermdiaire dune compagnie Xqui souscrit une police, 60% de la prime res-tent chez la compagnie dassurances. Et lesautres 40% sont reverss au niveau du pool.Ces 40% sont donc de faon galitaire repar-tis aux autres coassureurs. A la fin de chaquemois, le pool tire donc un arrt et fait appel la prime. Donc chaque compagnie dassu-rance paye les 40% que le pool se charge derepartir aux autres compagnies du march. Etles sinistres suivent la mme procdure. C'est--dire que sil y a un sinistre et que le rdac-teur sinistre dune compagnie dassurance faitla dclaration travers louverture dans le lo-giciel, cela est reparti de faon galitaire : 60%sont supports par lapriteur et les 40% sontrepartis aux autres coassureurs. Il y a tout demme une diffrence avec la production.Car en matire de sinistres, il y a des seuils quisont prvus. En dommages corporels parexemple, on vous dira que si le sinistre atteint3 millions de FCFA, alors la compagnie das-surance apritrice paye les 3 millions de FCFAet se fait rembourser par les autres. Mais si lesinistre dpasse 3 millions de FCFA, nous fai-sons appel aux autres compagnies immdia-tement pour que tout le monde puisseparticiper. En dommages matriels, ce seuilest de 5 millions de FCFA. Ds que ce seuil estfranchi, on fait un appel au comptant pour quetout le monde y participe galement. Toutcela, pour allger la charge du sinistre au ni-

    veau des compagnies. Imaginez que ce soitune seule compagnie qui prenne en chargetout ceci, cela pourrait lui compliquer la tche.Donc par solidarit, nous faisons en sorte quela charge du sinistre soit allge pour la com-pagnie apritrice. Il faut donc que chaquecompagnie simprgne du fonctionnement dupool TPV et que les rdacteurs des sinistresvitent, la limite, de se dbarrasser des dos-siers. Nous sommes donc chaque fois obligerde revenir l dessus : le pool TPV ne paie pasde sinistres, ce sont les compagnies dassu-rances qui paient les sinistres et le pool secharge tout simplement de faire le dispat-ching au niveau des coassureurs. Il tait im-portant de faire cette prcision.

    Quels sont les dfis du pool TPV au titre de

    lanne 2014 ?

    Il faut savoir que lobjectif du pool ne sarrtepas la ralisation dun chiffre daffaires. Ilfaut galement un assainissement sur toute laligne qui ne sarrte pas seulement la pro-duction. Il y a aussi les sinistres quil faut pren-dre en compte. Donc nous devons faire ensorte que les compagnies dassurances payenteffectivement les sinistres, et cela fait vrita-blement partie de nos proccupations et dfis.Nous devons faire en sorte que la cadence derglement des sinistres soit considrable-ment amliore. Au cours de notre rcente as-semble gnrale, nous avons pris unersolution dans le sens de lamlioration decette cadence de rglement des sinistres.Parce que quand vous avez russit amlio-rer la trsorerie des compagnies dassu-rances, bien videmment cest pour lepaiement des sinistres! Permettez-moi dajouter que lorsque je parlede chiffre daffaires du pool, il sagit dun chif-fre daffaires rel, c'est--dire ralis et en-caiss. Ce qui signifie quau niveau du poolTPV il ny a pas de crdit ! C'est--dire que toutcontrat qui est produit est cens tre pay. Etsi on prend en compte larticle 13 nouveau ducode CIMA, on ne peut encore dire quil y a desretards ou dfauts de paiement...En cons-quence, la trsorerie des compagnies dassu-rances stant amliore, il ny a pas de raisonsque les sinistres ne soient pas pays dans letemps et bonne date ! Tous ces lmentsfont donc partie de nos dfis.

    LOH DAMAS

    Nous transmettons donc le bordereau la compa-gnie pour lui signifier ce quelle a produit au coursdu mois afin quelle nous apporte les chques.

    PAgE 12 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

  • LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 13

    LES mTIERS DE LASSURAnCES

    En quoi consiste lactivit de courtage

    en Assurances ?

    Je voudrais tout dabord vous remercierpour lopportunit que vous moffrez demadresser lensemble des acteurs des as-surances de Cte dIvoire et dailleurs, queje salue trs chaleureusement.Contrairement ce que lon pourrait pen-ser, le courtier en assurance ne vend pas decontrats dassurances, cest un interm-diaire qui a un mandat dagir pour lecompte dune personne ou une entreprise.La mission du courtier, et sa responsabilitsont beaucoup plus importantes que cellesdun intermdiaire classique.En effet, son rle est non seulement deconseiller les clients, mais galement dla-borer la cartographie des risques et des be-soins du client, aux fins de dterminer lesgaranties adquates et conformes leursbudgets. Une mauvaise valuation de cesprincipes, vous en conviendrez peut treaussi bien fatale pour le client, que pour lecourtier lui-mme. Une fois ces agrgatsvalids avec le client, le courtier procde engnral un appel doffre auprs des com-pagnies dassurance, et aprs analyse deces offres, il assiste son client dans sonchoix dfinitif. Par ailleurs, le courtier sedoit de faire un suivi rgulier de la situationde son client, pour anticiper sur le risque,et la couverture du risque. Faisant gale-ment de la veille juridique, pour sassurerde la conformit de ses actes par rapport la loi et au code CIMA. Le courtier doit avoirune connaissance accrue en matire das-surance et doit tre au courant des volu-tions de ce march.

    Comment devient-on Courtier

    en Assurances ?

    Il nexiste pas de formation acadmiqueproprement dite pour tre courtier. Lecourtier est avant tout un commercial sp-cialis dans le domaine des assurances.Tout profil commercial, ou une formationen assurance (BTS, DUT ou autre), peut

    aboutir au mtier de courtage. Il faudraiten plus des comptences acadmiques,avoir le got de lentreprenariat, le sens durelationnel, de bonnes aptitudes manag-riales, de la rigueur et de lthique.La rglementation stipule que lon rem-plisse les conditions dge, de nationalit etde capacit professionnelle requise selon

    Kamal HARATIPrsident de lANCARCI

    Le courtier se doit de faire un suivi rgulierde la situation de son client

  • PAgE 14 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

    LES mTIERS DE LASSURAnCES

    le code CIMA. Lexercice de la profession estnanmoins conditionn par lobtentiondun agrment auprs du Ministre encharge du secteur des assurances de lEtatdans lequel le courtier veut tablir sa so-cit. Les conditions gnrales dobtentionde cet agrment sont les suivantes : en plusdes documents administratifs concernantles personnes physiques et les personnesmorales (identits, statuts, adresse ousige .), il faut satisfaire aux 4 conditionsessentielles suivantes :

    1.Ne pas exercer une activit incompati-ble au mtier de courtage

    A titre dexemple nous avons les employsdes socits dassurance, tous ceux qui tra-vaillent dans lautomobile, du concession-naire au rparateur, les experts financiers,juridiques ou dassurance, les agents im-mobiliers.

    2.Les conditions dhonorabilit

    En effet toute personne ayant fait lobjetdune quelconque condamnation pourcrime ou dlit, de faillite personnelle, de re-dressement ou de liquidation juridiquedentreprise etc, ne peut tre courtier.

    3.Les conditions de capacit professionnelle

    C'est--dire quil faut avoir un diplmementionn dans la liste fixe par la com-mission rgionale ou justifier dune exp-rience professionnelle suffisante.

    4.Les garanties financires

    Ils doivent galement justifier tout mo-ment de l'existence d'un contrat d'assu-rances les couvrant contre lesconsquences pcuniaires de leur respon-sabilit civile.Toutes ces conditionnalits sont prenneset en cas de dfaillance lagrment peuttre retir par lautorit comptente.

    Un client voulant souscrire aux pro-

    duits dassurance doit-il obligatoire-

    ment passer par un courtier ? Quest

    ce que les clients gagnent recourir

    un courtier ?

    Les contrats d'assurance sont complexes et

    il faut une expertise certaine pour cernerles contours de chaque garantie. Il estdonc souhaitable et recommand de pas-ser par un courtier dassurance pour sous-crire un contrat quel quil soit, afin debnficier de ses conseils aviss, et obte-nir ainsi le meilleur. Le courtier tant in-dpendant, avec pour objectif principal lasatisfaction de son client, il ne peut trequun alli, avec qui on peut collaborer entoute confiance.

    Comment se porte le march ivoirien

    du courtage en Assurances ?

    Le march se porte relativement bien,puisque prs de 60% des contrats TIARDsont souscrits via des courtiers, 03 groscourtiers se partagent la part belle avecenviron 75% de part de march.

    Quelles sont vos relations avec les

    compagnies dassurances ?

    Je les qualifierai dexcellentes. LANCARCIse runit rgulirement avec lASACI.

    Quels sont les dfis actuels du sec-

    teur du courtage ?

    LANCARCI a pour ambition de relever plu-sieurs dfis, ncessaire la croissance et la crdibilit de notre activit. Il sagit decrer un environnement favorable aux af-faires, en sassurant et en prenant les me-sures idoines pour sensibiliser tous lesacteurs au respect scrupuleux du code dedontologie, thique et moral qui sous-tend notre activit. Il nous faut rsolu-ment travailler avec plus deprofessionnalisme, en respectant nos en-gagements vis--vis de notre clientle.

    Les compagnies dassurances repro-

    chent souvent aux courtiers de

    conserver la trsorerie des contrats

    ou mme parfois de ne prsenter les

    contrats aux compagnies quaprs

    des sinistres. De quoi sagit-il exacte-

    ment ?

    Si par le pass ce discours a pu prosprer,il est caduc avec lavnement de larticle13 nouveau. Sauf non-respect de la rgle-mentation, des rgles thiques et donto-

    logiques par le courtier et la compagnieconjointement. Comme dans tous les sec-teurs dactivits, nous rencontrons effec-tivement quelques courtiers etcompagnies qui sadonnent ces pra-tiques, et nous le dplorons. Comme je ledisais plus haut cest un dfi majeur quelANCARCI veut relever en radiquant cescomportements. Cest galement le rle des socits das-surance de veiller ce que les mandatsdmissions de contrats, de gestions de si-nistre et/ ou dencaissements quils ontdonns leurs courtiers sexercent effec-tivement dans la limite des prrogativesqui leur sont dvolues.

    Comment voyez-vous lavenir du m-

    tier de courtier en assurances dans

    un avenir proche?

    Radieux et plein de perspectives carmme si le danger et la notion de risquesont les mmes partout dans le monde, laperception de ceux-ci diffre, non seule-ment selon la culture et les coutumes lo-cales, mais aussi selon le niveau dedveloppement conomique du pays. Cecipeut tre ramen, titre de comparaison, lexemple de la survenance dun trem-blement de terre dans une zone monta-gneuse vierge de toute prsence humaineou activit, puis le mme tremblement deterre se droulant dans une grande mtro-pole. Le cot conomique a ici un rle impor-tant et servira de moteur pour actionnerla mise en place de systmes et mca-nismes de scurisation des biens de va-leurs et des personnes protger dudanger. La valeur que lon accorde auxchoses est relative. Do cette dfinitionde la norme ISO 31000:2009 (et ISO Guide73 :2009) qui revient dire que le risqueest leffet de lincertitude sur les objectifs .

    Le taux de pntration de lassurance de-vrait tripler sous 10 ans en zone CIMA.

    LOH DAMAS

  • LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 15

    ACTUALIT DES ASSUREURS

    Conseil des ministres de la CIMA

    Les experts et ministres prennent dimportantes dcisionsconcernant le SMIG et les arrirs de primes

    La dernire runion du Comit des Ex-perts de la CIMA sest tenue Parisdu 22 septembre au 1er octobre2014. Elle a t suivie de la runion duConseil des Ministres de la CIMA le 02 oc-tobre 2014. Les experts et les Ministres ontadopt deux principales dcisions prsen-tes ci-aprs :Relativement l'augmentation du SMIGdans certains Etats membres et aux moda-lits de sa prise en compte dans l'valua-tion du prjudice corporel, les ministresont confirm leur dcision savoir que le

    nouveau SMIG doit tre pris en comptedans l'valuation des sinistres qui, la dated'effet du nouveau SMIG, nont pas fait lob-jet dune dcision de justice passe en forcede chose juge ou dune transaction entreles parties. Sagissant des arrirs de primes, leConseil des Ministres a instruit la Commis-sion Rgionale de Contrle des Assurances(CRCA) et le Secrtaire Gnral de la CIMAde veiller lapplication stricte de la circu-laire N00003/CIMA/CRCA/PDT/ du 22juillet 2011, fixant au 31 dcembre 2014 le

    dlai dapurement des primesarrires des socits dassu-rances. En consquence, lessocits dassurances doiventannuler ou encaisser toutesles primes arrires des exer-cices 2011 et antrieurs avantla date du 31 dcembre 2014.Pour les primes mises post-rieurement lentre en vi-gueur des nouvellesdispositions, notammentcelles des exercices 2012 2014, il est rappel que lesseuls arrirs tolrs sontceux de moins de six (06) moissur lEtat et ses dmembre-ments ainsi que ceux de moinsde soixante (60) jours desrisques dont la prime ducontrat excde quatre-vingtfois (80) le SMIG annuel dupays de localisation, lexcep-tion des contrats de branchesautomobile, maladie et mar-chandises transportes.

    Mamadou KONE

    Sur dcision de la Commis-sion Rgionale de Contrledes socits dAssurances(CRCA), la Compagnie Euro-Africaine dAssurances(CEA) a t mise sous ad-ministration provisoire.

    DERNIERE HEURE

  • PAgE 16 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

    InVIT SpCIAL

    M. le Directeur Gnral en quoi

    consiste lactivit de Rassurance?

    Lactivit de Rassurance consiste pourle Rassureur prendre des risques (af-faires souscrites par une CompagniedAssurance) derrire lAssureur. Cestun type de couverture, de scurit pourla socit dAssurance. Plus simplement,cest lAssurance de lAssureur.

    Comment le secteur de la Rassu-

    rance se porte-t-il actuellement en

    Afrique de lOuest et spcifiquement

    en Cte dIvoire ?

    A priori, voir le nombre de socits oude bureaux de Rassurance en Afriquede louest et en Cte dIvoire en particu-lier (9 ou 10 aujourdhui contre 1 seul ily a 10 ans), on pourrait conclure que lesecteur se porte bien. Mais des dfis ma-jeurs existent, notamment lpineusequestion des paiements de prime derassurance et autres comptes courants,des rendements des placements finan-ciers,...

    Quelle est la procdure suivre pour

    un investisseur qui souhaite oprer

    dans le domaine de la Rassurance ?

    Pour lheure, la procdure est celle dudroit commun qui pourrait disparaitreau profit de nouvelles rgles en labora-tion par la CIMA.

    Lutilit de la notation financire au

    niveau des compagnies dassurance

    se fait de plus en plus sentir. Les ras-

    sureurs intervenant en Cte dIvoire

    ont-ils recours cette discipline fi-

    nancire dans le dploiement de

    leurs mthodes dvaluation des si-

    nistres ? Collaborez-vous avec des

    agences de notation financire ?

    En effet, la notation financire est aussidactualit dans notre secteur. Elledonne une indication de la solvabilit.Les Rassureurs prsents en CtedIvoire ont pour certains une notation(Internationale ou Africaine) et dautrespas encore. Pour notre part, en tant quejeune socit de Rassurance ayant peine 22 mois dexistence, nous atten-dons un minimum de bilans requis (3 5) pour entamer ce processus.

    Il est parfois reproch aux Rassu-

    reurs de ne pas tre prompts faire

    face leurs engagements, quoi cela

    rpond-t-il ? Quelles sont les difficul-

    ts rencontres par les rassureurs ?

    Je ne suis pas trop de cet avis car, en 17ans de pratique de cette activit, je naipas souvent eu connaissance de ces ob-servations. Vous pourrez vous rappro-cher des socits dAssurances de CtedIvoire qui ont t frappes par de grossinistres ces dernires annes quiconfirmeront srement ce qui prcde(ORCA DECO, BERNABE, ROTOCI, PAR-FUMERIE GANDOUR).Cest loccasion dinsister auprs des As-sureurs du march en particulier, et dela CIMA en gnral, de rgler la questiondes paiements de primes et comptescourants vis--vis des Rassureurs quine devrait plus se poser depuis lavne-ment de larticle 13 du code. Le Rassu-reur pour sa part ne devrait faire aucunedifficult ds lors que la cdante est jour et que le sinistre est d.

    Dans la collaboration entre Assu-

    reurs et Rassureurs, comment se r-

    partissent les niveaux de risques

    Nazaire Abbey, DG de NCA-RE

    la dcouverte de la rassurance

  • LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 17

    InVIT SpCIAL

    lorsquun important sinistre survient ?

    En cas de sinistre, quil soit important ou pas, sa rpartition ou sonpaiement dpend du type de couverture en rassurance.Lorsquil sagit dune affaire Facultative, le Rassureur est engagdans le sinistre au premier franc par rapport sa part acceptesur le risque. Dans le cas des Traits, sans trop entrer dans les d-tails, la charge du Rassureur est obtenue en appliquant sa partfixe accepte dans cette conven-tion au montant calcul au delde sa rtention (type quote part,Excdent de plein et Excdent desinistre).Vous voyez que la Rassuranceoffre lAssureur, diffrents mca-nismes de protection.

    Profitons pour aborder le volet

    dfis. Quelles sont les perspec-

    tives que vous entrevoyez,

    concernant le march de la

    Rassurance en Cte dIvoire?

    Il faut souligner que la Rassu-rance est une activit internatio-nale. Les socits installes enCte d Ivoire interviennent dansplusieurs autres pays.Le march de la rassurance iciprsente lavantage doffrir plusde capacits et dalternatives auxAssureurs.Comme je le disais dans lun despoints prcdemment voqus,les dfis majeurs pourraient tre: la question des paiements deprimes de Rassurance et le nou-vel environnement rglemen-taire.

    Le gouvernement ivoirien

    parle dmergence lhorizon

    2020. Quel pourrait tre lap-

    port des Rassureurs pour que

    cet objectif soit effectivement

    atteint ?

    Les Rassureurs sont des agents capacit de financement commeles Assureurs. Ils pourront ainsiparticiper aux diffrentes opra-tions de titrisation tatiques etautres opportunits de finance-

    ment du secteur priv.Enfin il y a le volet social, car ces socits qui sinstallent offrentgalement des emplois.Je vous remercie et vous encourage pour la prennit de notrejournal Le Prvoyant .

    LOH DAMAS

  • PAgE 18 - LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014

  • LISTE DES SOCITS mEmBRES DE LASA-CI(Mise jour septembre 2014)

    1.ALLIAnCE AFRICAInE DASSURAnCES (3A) - Sige Social Plateau Avenue Nogus 3e tage Immeuble Trade Center Tl. 20.32.33.97/ 98 / 20.32.87.25 - Fax 20.32.54.90

    2.ALLIAnCE AFRICAInE DASSURAnCES VIE (3A-VIE)Sige Social Avenue Botreau Roussel, Immeuble Le Mans 9metage Tl. 20.33.98.20 / 20.33.85.07 - Fax 20.33.88.14

    3.ALLIAnZ COTE DIVOIRE ASSURAnCES - Sige Social Plateau 2, Bd Roume Immeuble Allianz - Tl. 20.30.40.00 - Fax 20.30.40.01

    4.ALLIAnZ CTE DIVOIRE ASSURAnCES VIE- Sige Social 2, Bd Roume Immeuble AGF-CI Tl. 20.30.40.70 - Fax 20.30.40.71 -

    5.AmSA ASSURAnCES CTE DIVOIRE - Sige Social 19, Avenue Delafosse, Immeuble Abeille Plateau Tl. 20.30.05.00 Fax 20.30.05.90

    6.ATLAnTIQUE ASSURAnCES CTE IVOIRESige Social 15, Av. Joseph ANOMA Tl. 20.31.78.00 Fax 20.33.18.37

    7.ATLAS ASSURAnCESSige Social Bd de la Rpublique 10, Av. du Docteur Crozet Tl. 20.30.39.99/ 20.22.35.34/20.22.38.37 / Fax 20.21.90.19

    8.AVEnI-RE Sige Social Immeuble CRRAE-UMOA Abidjan Plateau Tl. 20.21.90.15 Fax 20.21.90.20 / 20.22.14.85

    9.AXA CTE DIVOIRESige Social Av. Delafosse prolonge -Tl. 20.31.88.88 - Fax 20.31.88.00

    10.BELIFE InSURAnCE SASige Social Immeuble Woodin Center 1e tage - Tl. 20.31.14.70 / 14.75/.14.80 / .14.85 - Fax 20.32.56.17

    11.SAhAm ASSURAnCE CTE DIVOIRE - Sige Social Immeuble COLINA Bd Roume Tl. 20.25.36.00 - Fax 20.22.59.05

    12.SAhAm ASSURAnCE VIE CTE DIVOIRESige Social Immeuble COLINA Bd Roume, Plateau - Tl. 20.25.37.00 / 20.32.20.33 Fax 20.32.89.87

    13.COmpAGnIE EURO-AFRICAInE DASSURAnCES (CEA)Sige Social II Plateaux les Vallons, Rue des Jardins villa N 30 - Tl. 22.40.63..00 Fax 22.40.63.48

    14. COmpAGnIE EURO-AFRICAInE DASSURAnCES-VIE (CEA-VIE)Sige Social Plateau Boulevard lagunaire, Immeuble IROKO 1er tage - Tl. 20.25.28.20 / Fax 20.25.28.04

    15.COnTInEnTAL REInSURAnCE (COnTInEnTAL-RE)Sige Social Mezzanine 1er Etage Immeuble SCI KALI Rue MarieCurie, Zone 4C Tl. 21 25 60 24 / Fax 21.25 60 55

    16.FOnDS DE GARAnTIE AUTOmOBILE (FGA)Sige Social II Plateaux 7me Tranche (en face de lAmbassade deChine Tl. 22.42.65.76 / 22.42.66.43 - Fax 22.42.65.89

    17.GEnERATIOn nOUVELLEE DASSURAnCES CTE DIVOIRE (GnA-CI)Sige Social Immeuble lEbrien Rue du Commerce Plateau Tl. 20.25.98.00 Fax 20.33.60.65

    18.InSTITUTIOn DE pREVOYAnCE SOCIALE - CAISSE nATIOnALE DE pREVOYAnCE SOCIALE (IpS-CnpS)Sige Social 24, Avenue Lamblin -Tl.. 20.25.21.00 Fax 20 32 79 94

    19.LA LOYALE ASSURAnCES IARDSige Sociale Av. du Gnral de Gaulle (Rue du Commerce) Tl. 20.32.51.60 / 20.30.53.53 Fax 20.32.51.68

    20.LA LOYALE VIESige Social Immeuble Woodin Center 4e tage Avenue NogusAbidjan-Plateau Tl. 20.22.94.64 / 20 33 15 00 - Fax 20.22.95.92

    21.LA FEDERALE DASSURAnCES CTE DIVOIRE (FEDAS-CI)Sige Social Abidjan Plateau Immeuble AMIRAL (en face du NO-VOTEL) - Tl. 20.31.23.00 / 20.25.94.60 22.52.65.00 - Fax : 20.32.03.36 / 22.42..12.52

    22.LE mILLEnIUm ASSURAnCES InTERnATIOnALES IARD (LmAI)Sige Social Immeuble le Mans Av. Botreau Roussel Tl. 20 25 18 18 - Fax 20.32.57.91

    23.LE mILLEnIUm ASSURAnCES InTERnATIOnALES VIE (LmAI-VIE)Sige Social Immeuble le Mans Av. Botreau Roussel Tel. 20 25 44 44 - Fax 20.25.44.00

    24.mUTUELLE DASSURAnCES DES TAXIS COmpTEURS DABIDJAn (mATCA)Sige Social Bd Roume Av. du Dr CROZET Immeuble MATCA Tl. 20.30.33.33 - Fax 20.22.77.35

    25.nOUVELLE SOCIETE InTERAFRICAInE DASSURAnCES DECTE DIVOIRE (nSIA-CI)Sige Social Immeuble NSIA Av. Nogus -Tl. 20.31.98.00 /20.22.76.21 / 20.22.76.22 - Fax 20.33.25.79 20.22.76.20

    26.nOUVELLE SOCIETE InTERAFRICAInE DASSURAnCESDE CTE DIVOIRE VIE (nSIA-VIE)Sige Social Immeuble NSIA Av. Nogus -Tl. 20.31.98.00 /20.22.76.21 / 20.22.76.22 - Fax 20.33.25.79

    27.SEREnITY SASige Social 41 Bd Gnral de Gaulle face Gare Sud - ImmeubleEx Monoprix Abidjan Plateau Tl. 20.32.16.52/53 Fax 20.32.16.63

    28.SOLIDARITE AFRICAInE DASSURAnCES (SAFA) - Sige Social 34, Avenue Houdaille, Immeuble SAFA Tl. 20 25 28 50 - Fax 20.32.27.89

    29.SOCIETE IVOIRIEnnE DASSURAnCES mUTUELLES (SIDAm)Sige Social 34, Av. Houdaille Immeuble SIDAM - Tl. 20.21.97.82 / 20.31.52..00 20.31.51.00 - Fax 20.21.94.39

    30.SOCIETE DU mILLEnAIRE DASSURAnCE VIE (SOmAVIE)Sige Social Woodin Center Av. Nogus - Tl. 20.31.11.40 - Fax 20.32.34.39

    31.TROpICAL SOCIETE DASSURAnCES (TSA ASSURAnCES)Sige Sociale Blvd de la Rpublique-Plateau Imm. Tropique 3,rez-de-chausse - Tl. 20.30.53.00/54.00 Fax 20.30.53.10

    32.ATLAnTIQUE ASSURAnCES VIE Sige Social 15, Av. Joseph ANOMA Tl. 20.31.21.41 - Fax 20.21.45.23

    33.UnIOn DES ASSURAnCES DE CTE D'IVOIRE VIE (UA-VIE)Sige Social Avenue Houdaille Tl. 20.31.04.00 - Fax 20.22.37.60 E-mail : [email protected]

    34-nOUVELLE COmpAGnIE AFRICAInE DE REASSURAnCE (nCA-RE)Sige social : Immeuble les Harmonies Plateau Rez-de-chausse. Tl : 20 21 92 06. Fax : 20 21 90 73.

    LE PRVOYANT - OCTOBRE 2014 PAgE 19