Post on 25-Jul-2015
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fraternité SacercCotaCe Saint-Tie X Trieuré Saint-Irénée JuiC(et-J\oût 2012 3< ° 271
L Saint Jean:
Jsfous avons cru à Ca charité
e sermon à Orléans Chers Messieurs les abbés, Mes bien chers fidèles, . . . I l est vrai que nous sommes déçus de ne pou
voir achever notre pèlerinage dans le cœur même de la vil le d 'Orléans . Mais « Tout est grâce », chers pèlerins. Peut-être qu'en 2031, quand le pèlerinage reviendra pour fêter le sixième centenaire du « dies natalis » de Jeanne, nous serons dans la cathédrale ! Consolons-nous d'ailleurs de nous trouver en cet endroit car notre chère Jeanne est venue ici et c'est même de ce lieu qu'elle s'est hâtée pour reprendre les premières bastilles anglaises, à commencer par celle de saint-Jean-le-Blanc, avant d'entreprendre le siège victorieux de la bastille des Tourelles. Positionnons-nous, tout comme elle, au cours de cette messe de clôture de notre pèlerinage, pour nous remplir de l'esprit de notre sainte et pour nous élancer courageusement sur les voies de la sanctification chrétienne.
• Toute la vie de Jeanne s'explique d'abord par sa foi à l 'égard de ceux qui furent envoyés du ciel vers elle.
Mais d 'où viennent justement, cette grandeur, cette beauté, cette pureté que l 'on admire dans la vie de sainte Jeanne d 'Arc, et qui nous attirent tellement que nous nous sommes retrouvés ici , si nombreux, pour la célébrer ?
C'étai t certes une enfant privilégiée, douée d'un ensemble de qualités naturelles peu communes. Elle se distinguait parmi ses compagnes par cette m ê m e piété que l 'on remarquait chez sa mère. Son intelligence, son équilibre, sa modestie se révélaient et l 'on sentait, avec les années qui venaient, ces qualités qui s 'épanouissaient vigoureusement et laissaient augurer l'apparition de l'une de ces personnalités féminines si belles et si pures qui ont toujours fait honneur à la chrétienté, qui sont le bonheur des familles et des sociétés catholiques.
D'un bon pied pour C h a r t r e s à Orléans.
Cependant nous comprenons bien que toutes ces vertus, aussi admirables qu'elles soient, ne suffisent pas à expliquer ce qui élève notre chère Jeanne au-dessus de toutes les autres femmes de France.
A l 'origine de cette existence, se trouve en réalité une enfant qui a été mystérieusement élue par Dieu, entre toutes, pour être l'instrument du salut de son pays. De son éternité bienheureuse. Dieu l 'a choisie et 11 lui a
envoyé des anges et des saints du Ciel, et trois d'entre eux plus spécialement, pour lui enseigner la mission à laquelle II la destine, l'instruire de son grand dessein sur elle. Et voilà que cette adolescente écoute ces secrets divins et cette stupéfiante mission que Dieu, de toute éternité, a décidé de lui confier.
En face de ces envoyés qui lui viennent du Ciel, notre chère Jeanne ressemble tant à la très sainte Vierge Marie, lorsque, âgée de quinze ans, cette dernière reçut la visite de l'ange Gabriel ! Tant de similitudes de l'une à l'autre pour accueillir dans le secret de leur intérieur, dans la piété de leur âme et dans la vive générosité de leur cœur, les plans cachés de la sagesse divine ! Ce qu'elles ont d'abord en commun, toutes les deux, c'est d'avoir cru à la parole qui
leur venait du Ciel. Notre chère Jeanne a cru à la vérité que Dieu ve
nait lui dire par l ' intermédiaire de ses anges et de ses saints. Elle a cru que la grande pitié dans laquelle se trouvait le royaume de France n 'étai t certes pas indifférente à Dieu. Sans doute, nous ne pouvons le voir tant que nous sommes sur la terre, mais, de son éternelle demeure. I l regarde et se trouve parfaitement attentif à tout ce qui se passe ici-bas et jusqu'au plus profond de
chaque conscience. Notre chère Jeanne a donc cru qu ' i l y avait une terrible
(suite page 3)
E n l'honneur de Marie
Comme le corps du Sauveur devait ê t re plus pur que les rayons du soleil, de là vient ; di t saint A u gustin, q u ' i l s'est choisi dè s l ' é te rn i té une M è r e vierge. Car i l étai t b i enséan t que la sainte chair du Sauveur fût, pour ainsi dire, embellie de toute la pureté d 'un sang v i rg ina l , afin qu'el le fût digne d ' ê t r e unie au Verbe d iv in et d ' ê t r e p résen tée au Pè re éternel comme une vict ime vivante pour l 'expiat ion de nos fautes ; tellement que la pu re t é qui est dans la chair de Jésus est dé r ivée en partie de cette pure té angé l ique que le Saint-Esprit coula dans le corps de la Vierge lorsque, c h a r m é de son intégri té inviolable, i l la sanctifia par sa p ré sence et la consacra comme un temple vivant au Fils du Dieu vivant.
De m ê m e , di t Ter tu l -lien, q u ' i l étai t convenable que le Fils de Dieu naquî t de la femme, pour qu'en cela i l fût Fils de l 'homme, de m ê m e i l l ' é ta i t q u ' i l ne naquî t pas de l 'homme, de peur que, s ' i l était tout Fils de l 'homme, i l ne parû t point Fils de Dieu.
A i n s i , d i t Auguste Nicolas, admirable é c o n o mie ! comme la ma te rn i t é de Marie d é c o u v r e l 'humanité du Verbe, sa v i rg in i té d é c o u v r e sa divini té , et l 'accord de sa ma te rn i t é et de sa vi rg ini té , celui de son h u m a n i t é et de sa d iv in i té . La M è r e - V i e r g e correspond à r Homme-Dieu.
Marie est vierge, et pourtant elle est m è r e ; elle est m è r e , et pourtant elle est vierge, di t ailleurs le m ê m e auteur. Et de qui est-elle M è r e ? M è r e de Dieu . A h ! ce comble de la grandeur de Marie me confond sans doute ; mais, en me confondant, i l me la fait comprendre. Je comprends que Marie soit vierge quoique m è r e , puisqu'elle est M è r e de Dieu. L o i n de m ' é t o n n e r qu'une telle ma te rn i t é n 'a i t pas por té atteinte à la v i rg in i té de Marie , j e vois, j e contemple et j ' a d m i r e le comble le plus sublime de la v i rg in i té dans une telle mate rn i t é .
I Celui qui est la sa in te té infinie, l ' in tégr i té essentielle, la v i rgini té m ê m e , qu i fait la sa in te té
Belle statue en bois, de Notre-Dame datant du XVir siècle,
offerte à notre Prieur à l'occasion de son ZOème anniversaire de sacerdoce.
Par Lh/ff/e de Lyon, Monsieur l'abbé Canr̂ per transmet à tous ses vifs remerciements et bénit tous les fidèles
après cette précieuse et délicate attention.
Maternité et virginité en Marie et l ' in tégr i té dans ses c réa tures , a dû l ' accroî t re au plus haut degré dans sa M è r e . Sa conception, son enfantement ont dû mettre le sceau à cette auguste virgini té , lo in de lui porter atteinte, dit saint Fulgence. Marie , en un mot, doit ê t re d'autant plus vierge qu'el le est m è r e , puisqu'elle est M è r e de l 'Auteur de la v i rgini té .
Elle est aussi, et par cela m ê m e , d'autant plus m è r e qu'el le est vierge, l ' é tan t excellemment et doublement, et comme m è r e et comme vierge. Comme m è r e : quelle M è r e , en effet, que celle qui n 'a jamais
connu d'autre sentiment, qui n'est rien que mère , qui est toute m è r e , en un mot qui est Mère -Vie rge ! Comme vierge : quelle M è r e que celle qui dans le fruit de sa mate rn i té voit la fleur de sa virgini té , qui met la vi rgini té m ê m e au monde, qui devient par son enfantement la Vierge des vierges, en un mot qui est V i e r g e - M è r e ! Marie, di t Bossuet, aimait son d iv in Fils comme mère , mais elle l 'a imait aussi comme vierge ; elle considéra i t Jésus -Chr i s t comme une fleur que son intégri té avait poussée , et, dans ce sentiment, elle lui donnait des baisers plus que d'une m è r e , parce que c ' é ta ien t des baisers d'une M è r e -Vierge.
A ins i Marie est toute m è r e et toute vierge : doublement m è r e , é tant M è r e -Vierge, et doublement vierge, é tant V ie rge -Mère . Ce qui s'exclut partout ailleurs s 'accroî t et se mul
t ip l ie en elle pour offrir au monde, et plus par t icul ièrement à son sexe, le plus merveilleux, on dirait le plus adorable c h e f - d ' œ u v r e de vi rgini té et de materni té , si le propre de ce c h e f - d ' œ u v r e n ' é t a i t de g lor i fier et d'exalter son Auteur.
Abbé Barbier, La Sainte Vierge, T. 2 p.271 à 272
L a cro isade du Rosaire à Lyon a apporté par 62 famil les, 4 8 5 3 9 chapelets
pour la Consécration de la Russie
L e sermon à Orléans (suite de la page 1), injustice en ce que le dauphin de France ne règne pas sur la France et que Dieu voulait que ce dauphin cessât de douter de sa filiation et de sa légitimité et fût sacré à Reims. C'étai t à lui et à personne d'autre qu ' i l appartenait de régner sur la France. Elle le crut, tout simplement, dans l 'humili té de son âme. Malgré toute l'adversité et tous les renoncements qu'elle pressentit, elle n 'hésita pas à prononcer son « fiat » et à vouer les années de son existence qui allait être si brève à accomplir la volonté que Dieu lui avait fait connaître pour le salut de sa patrie.
• Imitons notre sainte Jeanne dans l'amour de la vérité poussé j u s q u ' à l 'oubli de nous-mêmes:
C'est pourquoi, ce que je voudrais donc exalter, de notre chère Jeanne, au-delà de la délivrance d'Orléans et de ses plus magnifiques chevauchées, au-delà même du sacre de Reims et de la reconquête de notre patrie, et par opposition à toute l ' incrédulité moderne, c'est son amour de la vérité, c'est cette ferme croyance aux voix qu'elle avait entendues. Et ces voix étaient vraies et ces voix lui venaient de Dieu. Seul cet attachement radical à la vérité procure la grande lumière pour saisir ce que fut son existence. I l se passa quelque chose dans son enfance qu'elle n'avait ni souhaité ni jamais imaginé et à laquelle elle n'aurait jamais pensé. Ce sont cet ange et ces saints qui vinrent la trouver et lui parler pour l'instruire et lui dire ce que le Roi du Ciel attendait d'elle. Ce sont ces voix qui lui dirent la grande et unique mission qu'elle aurait à accomplir. Notre chère Jeanne n'avait rien demandé mais elle ne se crut pas en droit de refuser à Dieu ce que Dieu lui demandait par l'entremise de l'archange et des saintes.
« Mais Jeanne ! Te rends-tu compte de ce qui Vattends si tu leur dis « oui » ? Mais si je leur dis « non » ; n^ est-ce pas à Dieu que je désobéis ? »
La fillette se laissa éduquer par les anges et par les saints à cette mission redoutable. Dans le silence de son cœur d'enfant, elle se laissa former à l 'école de l'archange saint Michel , de sainte Marguerite et de sainte Catherine. Elle aurait certes préféré demeurer auprès de sa mère plutôt que de partir sur la route avec des soldats, filer doucement la laine plutôt que de conquérir des citadelles mais elle croyait à ses voix. Qu 'y pouvait-elle ? Elle savait que ses voix ne l'avaient pas t rompée et la volonté de Dieu s'imposait à elle. Elle partit sur les routes de France pour mener à bien son auguste mission.
Elle reçut ces vérités que le Bon Dieu lui a demandé de faire triompher et elle s 'é lança sans regarder en arrière. Le service de ces vérités lui demandait de supporter d'immenses sacrifices, de mener une vie errante au milieu de troupes de soldats, d 'ê t re esquintée dans la guerre par de muhiples blessures, d 'ê t re ignominieusement insultée, de faire l'objet d ' inimit iés et de haines implacables j u s q u ' à son procès et jusqu'au bûcher du Vieux Marché de Rouen. Tout cela parce qu'elle refusa de renier les voix qui lu i avaient parlé de
la part de Dieu ; tout cela parce qu'elle voulut, j u s q u ' à son dernier soupir, servir les vérités qui lui avaient été indiquées.
Regardons-la et essayons de comprendre un peu. Demandons-lui de nous aider à comprendre. Elle aime Dieu, elle aime Notre Seigneur Jésus-Christ par-dessus tout. Quand survient l'heure de la prière, elle se plonge et elle se perd dans une incomparable oraison où toute sa pensée, où toute son âme, où tous ses désirs sont grand ouverts à Dieu, à ses grands mystères, à la Vierge Marie, aux anges et aux saints. Notre chère Jeanne, elle vit littéralement en Dieu et sa vie est inexplicable si l 'on ignore comme elle est d'abord emplie de Dieu. Et quand ce n'est pas l'heure de la prière et qu'elle doit s'occuper des grandes batailles qu'elle doit mener, son cœur est encore à Dieu qui sans cesse l 'éclairé et la fortifie. Notre chère Jeanne, nous la voyons profondément humaine comme tous les saints du firmament chrétien mais profondément irradiée de la grâce divine qui l ' i l lumine et illumine le monde. Notre chère Jeanne vit de la Foi, son esprit et son cœur se trouvent perpétuellement à nager dans ces vérités qui sont la vie de son âme. Toutes les réalités de la vie terrestre, de la vie du royaume et de son âme sont constamment envisagées selon les grandes vérités de la Révélation.
Notre chère Jeanne, toute remplie de ces vérités, toute attentive à ses voix quittera donc son village de Domrémy pour leur obéir. Elle ira voir le dauphin, elle libérera Orléans, elle parcourra la route victorieuse qui mène à Reims et au sacre du dauphin parce qu'elle a foi en ces voix qui lui sont venues du Ciel. Et lorsqu'elle sera faite prisonnière, qu'elle sera jugée et qu'elle sera condamnée, jamais elle ne récusera les voix qui lui ont parlé. Et lorsqu'elle montera sur le bûcher, elle y mourra pour être resté fidèle aux voix qu'elle avait entendues.
Il apparaît donc clairement que la grandeur de la vie de notre chère Jeanne, comme celle de Notre- Seigneur, provient de son très grand amour de la vérité. C'est parce qu'elle a cru à s e s voix qu'elle a fait tout ce qu'elle a fait. C'est parce qu'elle a cru à s e s voix et qu'elle a obéi à tout ce qu'elles lui disaient qu'elle s'est attirée de grandes et terribles haines et qu'elle a été condamnée à mourir à dix-neuf ans.
Si notre chère Jeanne avait été moins attachée à la vérité de ses voix, elle se serait peut-être montrée plus hésitante et plus conciliante et elle aurait peut-être ainsi échappé à son épouvantable procès et à être brûlée vive. Comme Notre-Seigneur, s ' i l avait un peu moins défendu la vérité, s ' i l avait su habilement ne pas se mettre à dos les princes du Sanhédrin et les principaux des juifs, aurait peut-être pu éviter sa Passion et sa crucifixion. Comme Monseigneur Lefebvre aussi, qui aurait pu éviter l 'excommunication et tant de flétrissures apparentes de sa mémoire s ' i l avait été un peu moins amoureux de la Foi Catholique et de la messe de son ordination. ^ .
(suite page 4)
L e sermon à Orléans (suite de la page 3)
Mais, si Notre d iv in Sauveur et ses saints s ' é t a i e n t faits un peu plus hésitants et un peu plus conc i l i an t s ,
' où en se-Lyon, en marche v e r s un ciel plus beau, rions-nous ?
Où serions-nous allés ? S ' i l avait esquivé les affrontements avec les juifs pour éviter sa Passion, nous serions tous en train de courir vers l'enfer ! Si notre chère Jeanne n'avait pas été aussi forte, nous serions tous devenus protestants ! Si Monseigneur Lefebvre, mécontent du Concile mais résigné quand même, n'avait fondé sa Fraternité et n 'é ta i t allé jusqu'au sacres de 1988, que resterait-il de la vérité catholique ? Nous serions tous modernistes !
Nous sentons bien, à l 'évocation de l'exemple du Dieu qui s'est incamé pour nous sauver comme à l ' évocation de ses saints que notre amour de la vérité est f i nalement le cœur de toutes les existences et que l 'on ne peut transiger avec la vérité.
Car Dieu est vérité. Et celui qui aime Dieu pardessus tout aime donc la vérité par-dessus tout et, s ' i l aime la vérité par-dessus tout, i l haït l'erreur et l 'hérésie et i l ne peut supporter que l 'on biaise avec la vérité. Le peu de détestation que l 'on a de l'erreur n'est en réalité que l'envers du peu d'amour que l 'on a de la vérité. Plus l 'homme aime Dieu, plus i l devient ennemi du mensonge. I l déteste comme la peste les formules qui énoncent mal qui est Dieu et ce que sont les mystères chrétiens sous le prétexte de ne pas vouloir contrister ceux qui ne croient pas car l'honneur de Dieu demande de ne jamais avoir honte de dire Dieu et les mystères divins comme ils le sont. I l déteste ces textes du concile Vatican I I qui, sous un mot i f spécieux, celui de plaire au monde et aux fausses religions, ont gravement falsifié la doctrine de vérité.
Plus la vérité est a imée - et j e parle de cette vérité par excellence qui est celle de la foi catholique - plus elle influera toute l'existence de celui qui aime la vérité. Elle se traduira dans toute son existence. L'amour de la vérité - et ses corollaires qui sont la haine de l'erreur, de l 'hérésie et du mensonge - se trouvera à l 'origine de tout ce qu ' i l entreprendra et i l mettra toute sa conscience à ne pas contredire la vérité qu ' i l aime par des comportements, par des actes, par des marchandages qui lui sont contraires. Etant donné que cette vérité est celle de Jésus-Christ , i l est normal que cet amour de la vérité lui vaille également de terribles inimitiés, des
détestations et des haines de la part du monde, acharné à lutter contre les amis de Jésus-Christ . Si le maître a été traité ainsi, comment les vrais
disciples du Maître seraient-ils traités différemment ? I l n'est nul besoin de les rechercher ; elles se font d'elles-mêmes . Plus l'amour de Jésus-Christ grandit dans une âme, plus la détestation de l'esprit du monde pour cette âme et de cette âme pour l'esprit du monde s'accroît également. A l'instar de notre divin Sauveur, elle se trouve dans le monde, à son tour, comme un signe de contradiction.
• Imitons Jeanne par la fidélité à notre Foi, gage de la vérité de notre vie.
Notre Foi, quant à elle, doit devenir une Foi vive, suffisamment forte pour nous presser de placer toute notre vie de chaque jour sous son rayonnement. Ce sont nos prières de chaque jour, notre vie sacramentelle, les retraites que nous prenons le temps d'aller faire. C'est le souci d 'évi ter les comportements, les loisirs, les tenues du monde. Nous devons exprimer la dignité qui est celle de notre âme et de notre corps, temple du Saint-Esprit, par la manière convenable avec laquelle nous nous vêtons. Nous devons honorer la distinction que Dieu a faite entre les hommes et les femmes en portant des vêtements qui expriment cette distinction. Enfin, nous ne devons pas être des occasions de péchés les uns pour les autres par tes tenues indécentes qui provoquent au péché.
Je ne veux pas dresser maintenant une liste de recommandations. Je voudrais simplement que nous demandions, les uns pour les autres, cet esprit de notre chère Jeanne. Je crois que j ' e n vois quelques beaux rejetons quelques fois lorsque j 'observe la foi qui meut la vie de nos familles chez qui la vie chrétienne, simple, modeste et robuste est entièrement fondée sur le Christ.
Je l 'a i vue également ces derniers mois lorsque des centaines de jeunes gens saisis par une sainte indignation n'ont pas accepté, méprisant toute autre considération humaine, de voir l'honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ bafoué et ils sont allés jusqu'au bout de tout ce qu'ils pouvaient faire pour que cesse le scandale. Je pense que notre chère Jeanne n'aurait pas été la dernière mais plutôt la première.
Qu'est-ce que vous en pensez ? N'est-ce pas le plus bel esprit français que celui de notre chère Jeanne ? Et n'est-on pas dans le lieu le plus indiqué et en une journée tout indiquée pour demander à notre chère Jeanne de reconstituer son armée et de lui demander d'en reprendre la tête. Imaginez que cet esprit devienne celui de toute la Tradition et que nous soyons les uns et les autres mus par la m ê m e passion de servir Dieu que notre chère Jeanne, que nous fassions en Dieu la m ê m e confiance qu'elle ? Dieu le veut, Charlemagne le veut, notre chère Jeanne le veut.
C'est ce que nous demandons de tout notre cœur, pour nous tous, au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie : qu'elle nous remplisse de l'esprit de notre chère Jeanne !
A u Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Ainsi-soit-i l . ^ , . , r ^ . ^ • ̂ i
Le supérieur du District de France Abbé Régis de Cacqueray
L a vie spirituelle
Sa in te Marguer i te -Mar ie : « Voilà ce cœur qui a tant
aimé le monde. »
N o u s en avons fini avec cette longue et nécessaire exploration des sept gouf-ft-es qui s'ouvrent sous nos pas : les sept péchés capitaux. Nous les avons tous démasqués pour comprendre comment chacun nous attire dans son abîme ; et par les remèdes t rouvés nous nous sommes a r m é s contre tous. De l 'acédie, de l 'orgueil, de la gourmandise, de la luxure, de l'ava
rice, de la colère et de l'envie nous avions entendu parlé comme des vices qui atteignent les grands pécheurs, et peut-être que nous n'avions jamais pensé avoir nous-mêmes un pied dans l 'un de ces sept gouffres. Comme le remarquait Jean Cassien : « les causes de ces passions, tout le monde les reconnaît aussitôt que l'enseignement reçu des anciens les a dévoilées. Mais avant cela, bien qu'elles nous envahissent tous et qu'elles demeurent en chacun, tout le monde les ignore ». Aussi sommes-nous apeurés de constater que nous versons dans plusieurs péchés capitaux, voire dans tous ; mais ne craignons pas et restons sereins, car c'est tout à fait normal de trouver ces mauvaises tendances dans une âme blessée par le péché originel.
D'abord, le constat de la faiblesse humaine est primordial pour une bonne vie intérieure. Sentir sa m i sère et accepter sa petitesse est une force pour le catholique qui continue ainsi à avancer dans la perfection grâce au réalisme de l 'humili té .
Dans ses derniers instants, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus eut un mouvement d'humeur vis-à-vis de sa sœur Agnès ; et loin d 'ê tre déçue d 'e l le -même, elle fut pacifiée et dit : « j e ne me fais pas de peine en voyant que j e suis la faiblesse même ; au contraire, c'est en elle que je me glorifie et j e m'attends chaque jour à découvrir en moi de nouvelles imperfections ». En gardant ce réalisme le chrétien ne se décourage jamais malgré ses chutes. Saint Basile disait : « c'est l 'humili té qui souvent libère celui qui a souvent et lourdement péché ». La belle vertu d 'humil i té qui accepte la réalité des limites humaines, porte en elle un dynamisme surnaturel qui élève l ' âme sans jamais la déprimer.
En conclusion Après avoir senti sa misère i l faut consentir à la miséricorde. C'est le message enthousiasmant du Sacré-Cœur de Jésus honoré spécialement au mois de ju in . Comment le Bon Dieu aurait-il pu prouver sa miséricorde si l 'homme était parfait ? Le catholique doit se laisser porter par l 'humili té de l'Eglise qui s 'écrie dans la nuit de Pâques : « O combien est merveilleuse votre condescendante bonté ! O excès incompréhensible de votre charité ! Pour racheter l'esclave, vous avez livré votre Fils ! Ô péché d'Adam, nécessaire assurément, que la mort du Christ a effacé ! Ô heureuse faute ("O felix culpd^), qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur ! » Si les délices de la Sagesse Eternelle sont de vivre au milieu des enfants des hommes, c'est parce que la misère des humains donne libre cours à l 'épanchement de Son Amour divin. « Voilà ce cœur qui a tant aimé les hommes » . . . Se serait-il dévoilé si les créatures n'avaient jamais péché ? C'est là le fondement de l 'espérance des catholiques qui reconnaissent que le Bon Dieu ne s'est jamais montré plus aimant et plus paternel q u ' à l'heure où son Cœur Sacré était broyé à cause des péchés. « Depuis que Dieu m'a donné de comprendre l'amour du Cœur de Jésus, écrit sainte Thérèse de Lisieux, j 'avoue qu ' i l a chassé de mon cœur toute crainte ! Le souvenir de mes fautes m'humilie , me porte à ne jamais m'appuyer sur ma force qui n'est que faiblesse ; mais plus encore, ce souvenir me parle de miséricorde et d'amour. Comment, lorsqu'on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l 'Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? » Le catholique donne humblement son cœur malade à la miséricorde du Sacré-Cœur pour puiser en Lui seul la perfection.
Consentir à la miséricorde c'est enfin, aller chercher le pardon régulièrement au confessionnal Ce pardon est une force surnaturelle qui minimise de plus en plus les mauvais penchants de l ' âme, si celle-ci n'attend pas des mois avant de se confesser. O heureuse faute qui oblige à se plonger souvent dans l'amour divin déversé au confessionnal. Le R. P. Ide donne cette image : « le péché coupe la corde qui nous unit au Seigneur mais la grâce du pardon renoue les deux bouts ; grâce à ce nœud, la corde entre Dieu et nous est moins longue. Le péché, quand i l est offert, regretté et pardonné, peut ainsi nous rapprocher de Dieu ».
Nous rapprocher de Dieu était le but de cette étude des sept péchés capitaux, afin de les voir comme Notre Seigneur les voit et les arracher progressivement de nos âmes pour les donner au Sacré-Cœur. Loin de nous décourager, la connaissance de ces sept monstres doit nous redonner la soif de la sainteté.
A b b é Sébastien Gabard
n PEglise Les Jaricot : la réussite d'une famille (suite)
Pauline-Marie Jaricot : autoportrait sans complaisance.
« Je trouve qu'on devrait signaler les défauts qu'avaient les saints et indiquer les moyens qu'ils ont employés pour se corriger. Cela nous servirait. Nous apprendrions comment i l faut s'y prendre. Mais on ne parle que de leurs révélations ou des prodiges qu'ils ont accomplis. Cela ne peut servir à notre avancement. » Ainsi parle Ste Bernadette (citée dans « La voyante de Lourdes » par Mgr. Trochu).
P.M. Jaricot se décrit sans artifice voire avec une extrême sévérité. Elle possède une nature riche qu'elle va dompter pour se détacher d 'elle-même tout en développant ses talents. Elle nous aide ainsi à nous corriger sans amoindrir nos dons.
Pauline possède une voix exquise qui enchante toute sa famille et, charmé, son père la surnomme son alouette. Alors c'est avec des cantiques qu'elle apprend à ses « Réparatrices ' » et aux associés du Rosaire vivant l 'Amour de Dieu et de l'Eglise.
Mademoiselle est coléreuse : si elle se heurte à un meuble elle le frappe. Elle s'entend très bien avec Philéas mais elle n'aime
Les enfants du catéchisme en pèlerinage g^^^^ persiflages, à la chapelle de la maison de Lorette . ^ l l e est myope et se trouve maladroite, étourdie et emportée
mais « je ne me couchais jamais sans avoir fait tous mes efforts pour me réconcilier avec les personnes qui s'étaient fâchées contre moi ».
Elle s'humiliait, cela coûtait à son orgueil : l 'humilité est le passage obligé pour aimer Dieu. Une imagination vive, un caractère violent et paresseux, une nature entière facilement influençable avec une
certaine légèreté : « voilà dans quelle étoffe "Jaricot" Dieu va tailler. » Elle reconnaît n'avoir ni goût ni habileté pour les occupations domestiques et les travaux manuels. C'est un aveu désarmant pour son époque et la famille semble s'être accommodée de cette attitude car
Pauline avait bien d'autres talents. Plus tard, le curé d 'Ars lui confiera une âme^ simple et pieuse qui remplira toutes les tâches domestiques.
Nature généreuse et entière, elle fait sa première communion avec recueillement et sérieux : « Je promis à mon bon Maître d'observer sa loi sainte et Le conjurais de me punir sévèrement si quelque jour je lui devenais inf i dèle ». Dieu l'a entendue et lui rappellera ce serment....
La vie mondaine l'attire, on parle de fiançailles, elle aime plaire, se sait jo l ie et recherchée. Lors du mariage de sa sœur aînée n'a-t-elle pas dansé au point d'user les semelles de ses escarpins ! C'est une jeune fille très jol ie et élégante qui assiste à la réception donnée en l'honneur de Madame Royale. Monsieur Jaricot n'y voit rien que de très naturel : « Dieu n'a pas fait à Pauline des dons exceptionnels pour les cacher ». Ce jugement de la part d'un homme d'affaires expert en discernement, m ê m e si une certaine tendresse en modère l'objectivité, confirme les talents réels de Pauline.
Jeune fille «lancée », beau parti, experte en toilettes et très fière de ses jol is doigts fins et soignés. Gravement malade puis orpheline de mère à 16 ans. Dieu va lui rappeler son serment par la prédication de
Carême de l'abbé Wurtz à Saint Nizier sur la vanité. Du jour au lendemain, elle quitte tout : adieu colifichets et bijoux, bonjour vêtements d 'ouvrières et grosses
chaussures. « Un juste milieu eût été insuffisant pour rendre ma résolution inébranlable.. . ». Elle abat son orgueil, tremble en public sous ses nouveaux atours de pauvre ouvrière mais fait front à toutes
les railleries, même familiales (« tu bois le bouillon trop chaud »). Dieu lui donne d'immenses grâces et pendant plus de vingt ans fait mûrir sa soif d'absolu avant de lui faire partager son calice d'amertume. On ne gravit ni la montagne ni le calvaire sans entraînement.
A suivre
1. Réparatrices du Cœur de Jésus méconnu et méprisé : crée par PM Jaricot, c'est un groupe d'ouvrières toujours prêtes à se porter où le Seigneur a besoin d'elles et réparant par la prière les offenses faites à N.S. Surtout dans cette période issue de la révolution.
6 2. Marie (Maria) Dubouis en réalité Françoise : envoyée par ses parents auprès du saint curé qui la confia à PM Jaricot en disant « Je
vais vous donner à une mère qui saura vous faire avancer dans l'Amour de Jésus .Christ ».
L a kermesse 2012
Le Docteur Knock reçu par le Docteur Parpalaid et sa femnr̂ e dans leur magnifique Torpédo I
A La Vautière, près de 200 personnes participent au dîner lorrain qui ouvre le thème de la kermesse 2012. Après un punch lorrain, la quiche est à l'honneur, et le dîner prit dehors laisse place au docteur Knock de Jules Romain, joué de main de maître par la troupe de fidèles passionnés dirigés par Madame Heur-tel. Le comique de l'interprétation (et son sérieux !) n'échappe à personne, de sorte que nos artistes se font largement et justement ovationner. Bravo à toute l'équipe ! Et merci à la famille Colas qui nous reçoit si agréablement.
La voiture vendue 40 € ! L'affaire du siècle I Le tirage par une main innocente la conduira à
Jacinthe Prot, heureuse gagnante I
L'animateur infatigable, enthousiasmant les participants à toutes les activités et contenant la pluie elle-même !
Après la Messe chantée à La Vautière, le Reposoir de la procession du Saint-Sacrement dans le Parc. I l ne pleuvait pas !
A cheval, c'est sainte Jeanne d'Arc (revisitée I) qui offre chevauchée et tour de poney, suivie de Chevaliers et troubadours... Bonne idée, gênée par le
nide !
Marie-Alix Colc.c, ^rccc i t habileté,les deux pommes ne sont pas tombées !
Madame Heurtel et toute la troupe de théâtre remercient
Madame Mariette pour ses cos-' tûmes si bien choisis
et Clémence Meynet pour ses magnifiques décors.
Horaires des Messes
Lyon Prieuré Saint-Irénée
Dimanches et fêtes : 8h30 : Messe basse
lOhSO : Messe chantée 18h30 : Messe basse
En semaine : 18h00 : Chapelet 18h30 : Messe basse Messes supplémentaires, se renseigner
I Valence
Chapelle de la Mère de Dieu f Place de l'église
(portail vert en face du n° 5) 26300 Bourg de Péage 04 78 52 27 61 (Lyon) Dim. et fêtes: IlhOO
Bourgoin-Jallieu Eglise Saint-Barthélemy
Chamont 38890 Saint-Chef
04 78 52 27 61 (Lyon) Dim. et fêtes : 8h00
Dombes Ecole Saint-Jean Bosco
La Ville 01240 Marlieux 04 74 42 86 00
Dim. et fêtes : 10h30
Chapelle du Sacré-Cœur 155, route du Grobon
01400 Châtillon/Chalaronne 04 74 42 86 00 (Marlieux)
Dim. et fêtes : 8h30
Beaujolais Couvent Saint-François
Morgon 69910 Villié-Morgon
Dim. : lOhOO et 18h00
Eglise Saint-Cyr Ambérieux d'Azergues
69480 Anse 04 74 67 08 20
Dim. et fêtes : lOhOO
Monts du Lyonnais Ecole de L a Péraudière
69770 Montrottier 04 74 70 13 26
Dim. (année scolaire) : 1 IhOO
L a vie au Prieuré
Prieuré Saint-Irénée 56, rue d'Inkermann - 69006 LYON
Tel : 09 50 38 69 89- Fax : 04 72 75 00 79 Abbé Camper 06 62 13 67 21
W lyon.fsspx@gmail.com L'JAigCe de Lyon
IPNS - 500 exemplaires
Cornet paroissial : Baptême : à Lyon : Jean Richard, le 17 juin, Gwendal Cavaillé et Clémentine Pa-ret, le 21 juin. Premières communions : Grégoire Brugère, Marie Legoux, Brunehilde Lèvy, Léon Ménard, Antoine Petit, Bérénice Rebotier, le 17 juin à Lyon ; Clémence Berthe-lot, le 17 juin à Chamont ; AAathis Boyer, Sabrina Bracco, Christian Gâtera, Alexandre Martin, Olivier Rodriguez, Gabriel Véran, le 21 juin à Brindas. Confirmations : Benoît-Régis Aubanel, Augustin Barrault, Martin Caillât, Yves-Marie, Alexis Crubellier, François Decourd, Vincent Decourd, Clément Londos, Paul Londos, Marc-Antoine Meynet, Louis Mingoïa, Nathan Recher, Florian Ro-chet, Charles-Marie Schoepfer, Benoît Studer, Nicolas Truchon, Jean-Marie Veyret ; Domitille Challan-Belval, Marion Cherguy, Philomène Colas, Fabienne Comat, Flore Dieutre, Charlotte Guyader, Marie-Liesse Meynet, Marie Patout, Clarisse Rebotier, Hermine Rebotier, Lucie Richard, Lucie Vaugelade, le samedi 2 juin à l'église Saint Barthélémy de Chamont par Monseigneur Galarre^a. | |
Professions de foi : Marion Cherguy et Alexandre Martin, le 21 juin à Brindas. Funérailles : Benjamin Frai le âgé de 82 ans, le 24 juin à l'église du Père Chevrier à Saint Fons.
Du 26 au 28 mai : pèlerinage de Pentecôte : cette année le pèlerinage part de Chartres, tend vers le Sacré-Cœur jusqu'à Villepreux, mais le dernier jour bifurque vers Orléans. Objectif ultime afin de fêter le 600̂ ""̂ anniversaire de sainte Jeanne d'Arc. L'Aigle donne un grand extrait du sermon prononcé sur l'île Charlemagne à cette occasion (et quelques photos). Les lyonnais ont été nombreux à venir fêter la Patronne secondaire de la France.
Mercredi 30 mai: fin du suspens: la surprise annoncée, la résurrection programmée, concerne sainte Jeanne d'Arc. Sa statue restaurée est dévoilée et bénie au jour de sa fête, mise ensuite à l'honneur dans le chœur de la Chapelle. Un apérifif clos ce moment de joie et d'émotion !
Samedi 2 juin : Monseigneur de Galarreta vient conférer le sacrement de confirmation à près de trente enfants dans l'église de Chamont. L'église est bondée, la double chorale remplit l'espace et réjouit nos oreilles, notamment dans l'interprétation de l'Alléluia de Haendel. Les fidèles de Chamont préparent un copieux apéritif qui nous regroupe agréablement après la cérémonie autour de l'évêque dont la fermeté de la foi est un modèle et une consolation.
Vendredi 9: Le Prieuré opère une mutation importante. Peu à peu les numéros de téléphone habituels deviennent inacfifs. Par souci d'économie, nous n'avons gardé que le numéro de fax et un nouveau numéro de tel: 09 50 38 69 89.
Samedi 10 et Dimanche H La grande kermesse, réunissant Lyon, Chamont et Valence; reportage à la page précédentes illustrant l'événement en quelques une de ses activités.
Vendredi 15 : l'écrivain Jean-Louis Picoche, invité par les jeunes du M.J.C.F., donne une conférence très appréciée sur le sujet des Cristeros, ces catholiques mexicains qui ont héroïquement résisté au gouvemement violemment antichrétien d'il y a moins de 100 ans.
Dimanche 17 : Premières communions de six enfants à Lyon et d'un à Chamont. Grande journée de grâces pour tout le Prieuré, ses enfants et ses familles. Que l'amour de Jésus Eucharistie fleurisse au milieu de nous.
Lundi 18 : Bilan de la kermesse, très positif, même s'il manque des bonnes volontés pour en assurer un meilleur foncfionnement. Les abbés vont se faire chasseurs de têtes... et de bras ! Avis aux amateurs...
Mercredi 20 : Sortie des enfants du catéchisme R Fourvière et Lorette pour mieux connaître Pauline Jaricot (sainte Philomène, le saint Curé d'Ars, et les Martyrs du Tonkin), grâce à Madame Guérin. La récitation du Chapelet dans la Chapelle leur permet de gagner l'indulgence jubilaire.
Jeudi 21 : Cérémonies à l'école de Brindas : deux baptêmes, sept premières confessions, six premières communions, deux professions de foi, en constituent le trésor. Une procession du Saint-Sacrement clos les cérémonies, avant le repas pris en commun dans le parc.
Jeudi 21 : Clôture de l'année pour le Cercle de l'Immaculée, autour d'un grand barbecue. Prochain grand rendez-vous : le pèlerinage à la Salette les 20 et 21 octobre 2012. Notez-le !
L'AIGLE DE LYON VOUS SOUHAITE DE SAINTES VACANCES ESTIVALES.