FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

8
fraternité SacercCotaCe Saint-Tie X Trieuré Saint-Irénée JuiC(et-J\oût 2012 3< ° 271 L Saint Jean: Jsfous avons cru à Ca charité e sermon à Orléans Chers Messieurs les abbés, Mes bien chers fidèles, ... I l est vrai que nous sommes déçus de ne pou- voir achever notre pèlerinage dans le cœur même de la ville d'Orléans. Mais « Tout est grâce », chers pèlerins. Peut-être qu'en 2031, quand le pèlerinage reviendra pour fêter le sixième centenaire du « dies natalis » de Jeanne, nous serons dans la cathédrale ! Consolons-nous d'ailleurs de nous trouver en cet endroit car notre chère Jeanne est venue ici et c'est même de ce lieu qu'elle s'est hâtée pour reprendre les pre- mières bastilles anglaises, à commencer par celle de saint- Jean-le-Blanc, avant d'entre- prendre le siège victorieux de la bastille des Tourelles. Posi- tionnons-nous, tout comme elle, au cours de cette messe de clôture de notre pèlerinage, pour nous remplir de l'esprit de notre sainte et pour nous élan- cer courageusement sur les voies de la sanctification chré- tienne. Toute la vie de Jeanne s'explique d'abord par sa foi à l'égard de ceux qui furent en- voyés du ciel vers elle. Mais d'où viennent jus- tement, cette grandeur, cette beauté, cette pureté que l'on admire dans la vie de sainte Jeanne d'Arc, et qui nous attirent tellement que nous nous sommes retrouvés ici, si nombreux, pour la célébrer ? C'était certes une enfant privilégiée, douée d'un ensemble de qualités naturelles peu communes. Elle se distinguait parmi ses compagnes par cette même piété que l'on remarquait chez sa mère. Son intelligence, son équilibre, sa modestie se révélaient et l'on sentait, avec les années qui venaient, ces qualités qui s'épanouis- saient vigoureusement et laissaient augurer l'apparition de l'une de ces personnalités féminines si belles et si pures qui ont toujours fait honneur à la chrétienté, qui sont le bonheur des familles et des sociétés catholiques. D'un bon pied pour Chartres à Orléans. Cependant nous comprenons bien que toutes ces vertus, aussi admirables qu'elles soient, ne suffisent pas à expliquer ce qui élève notre chère Jeanne au-dessus de toutes les autres femmes de France. A l'origine de cette existence, se trouve en réalité une enfant qui a été mystérieusement élue par Dieu, en- tre toutes, pour être l'instrument du salut de son pays. De son éternité bienheureuse. Dieu l'a choisie et 11 lui a envoyé des anges et des saints du Ciel, et trois d'entre eux plus spécialement, pour lui enseigner la mission à laquelle II la destine, l'instruire de son grand dessein sur elle. Et voilà que cette ado- lescente écoute ces secrets divins et cette stupéfiante mission que Dieu, de toute éternité, a décidé de lui confier. En face de ces envoyés qui lui viennent du Ciel, notre chère Jeanne ressemble tant à la très sainte Vierge Marie, lorsque, âgée de quinze ans, cette der- nière reçut la visite de l'ange Gabriel ! Tant de similitudes de l'une à l'autre pour accueillir dans le secret de leur intérieur, dans la piété de leur âme et dans la vive générosité de leur cœur, les plans cachés de la sagesse divine ! Ce qu'elles ont d'abord en commun, toutes les deux, c'est d'avoir cru à la parole qui leur venait du Ciel. Notre chère Jeanne a cru à la vérité que Dieu ve- nait lui dire par l'intermédiaire de ses anges et de ses saints. Elle a cru que la grande pitié dans laquelle se trouvait le royaume de France n'était certes pas indiffé- rente à Dieu. Sans doute, nous ne pouvons le voir tant que nous sommes sur la terre, mais, de son éternelle demeure. Il regarde et se trouve parfaitement attentif à tout ce qui se passe ici-bas et jusqu'au plus profond de chaque conscience. Notre chère Jeanne a donc cru qu'il y avait une terrible (suite page 3)
  • date post

    25-Jul-2015
  • Category

    Documents

  • view

    128
  • download

    4

description

aigle de lyon : bulletin du prieure saint irene de la fraternite sacetdotale saint Pie X à lyon pour le mois de juillet et aout 2012.desservants : Abbé Camper prieur, Abbé gabard.

Transcript of FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

Page 1: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

fraternité SacercCotaCe Saint-Tie X Trieuré Saint-Irénée JuiC(et-J\oût 2012 3< ° 271

L Saint Jean:

Jsfous avons cru à Ca charité

e sermon à Orléans Chers Messieurs les abbés, Mes bien chers fidèles, . . . I l est vrai que nous sommes déçus de ne pou­

voir achever notre pèlerinage dans le cœur même de la vil le d 'Orléans . Mais « Tout est grâce », chers pèlerins. Peut-être qu'en 2031, quand le pèlerinage reviendra pour fêter le sixième centenaire du « dies natalis » de Jeanne, nous serons dans la cathédrale ! Consolons-nous d'ailleurs de nous trouver en cet endroit car notre chère Jeanne est venue ici et c'est même de ce lieu qu'elle s'est hâtée pour reprendre les pre­mières bastilles anglaises, à commencer par celle de saint-Jean-le-Blanc, avant d'entre­prendre le siège victorieux de la bastille des Tourelles. Posi­tionnons-nous, tout comme elle, au cours de cette messe de clôture de notre pèlerinage, pour nous remplir de l'esprit de notre sainte et pour nous élan­cer courageusement sur les voies de la sanctification chré­tienne.

• Toute la vie de Jeanne s'explique d'abord par sa foi à l 'égard de ceux qui furent en­voyés du ciel vers elle.

Mais d 'où viennent jus­tement, cette grandeur, cette beauté, cette pureté que l 'on admire dans la vie de sainte Jeanne d 'Arc, et qui nous attirent tellement que nous nous sommes retrouvés ici , si nombreux, pour la célébrer ?

C'étai t certes une enfant privilégiée, douée d'un ensemble de qualités naturelles peu communes. Elle se distinguait parmi ses compagnes par cette m ê m e piété que l 'on remarquait chez sa mère. Son intelligence, son équilibre, sa modestie se révélaient et l 'on sentait, avec les années qui venaient, ces qualités qui s 'épanouis­saient vigoureusement et laissaient augurer l'apparition de l'une de ces personnalités féminines si belles et si pures qui ont toujours fait honneur à la chrétienté, qui sont le bonheur des familles et des sociétés catholiques.

D'un bon pied pour C h a r t r e s à Orléans.

Cependant nous comprenons bien que toutes ces vertus, aussi admirables qu'elles soient, ne suffisent pas à expliquer ce qui élève notre chère Jeanne au-dessus de toutes les autres femmes de France.

A l 'origine de cette existence, se trouve en réalité une enfant qui a été mystérieusement élue par Dieu, en­tre toutes, pour être l'instrument du salut de son pays. De son éternité bienheureuse. Dieu l 'a choisie et 11 lui a

envoyé des anges et des saints du Ciel, et trois d'entre eux plus spécialement, pour lui enseigner la mission à laquelle II la destine, l'instruire de son grand dessein sur elle. Et voilà que cette ado­lescente écoute ces secrets divins et cette stupéfiante mission que Dieu, de toute éternité, a décidé de lui confier.

En face de ces envoyés qui lui viennent du Ciel, notre chère Jeanne ressemble tant à la très sainte Vierge Marie, lorsque, âgée de quinze ans, cette der­nière reçut la visite de l'ange Gabriel ! Tant de similitudes de l'une à l'autre pour accueillir dans le secret de leur intérieur, dans la piété de leur âme et dans la vive générosité de leur cœur, les plans cachés de la sagesse divine ! Ce qu'elles ont d'abord en commun, toutes les deux, c'est d'avoir cru à la parole qui

leur venait du Ciel. Notre chère Jeanne a cru à la vérité que Dieu ve­

nait lui dire par l ' intermédiaire de ses anges et de ses saints. Elle a cru que la grande pitié dans laquelle se trouvait le royaume de France n 'étai t certes pas indiffé­rente à Dieu. Sans doute, nous ne pouvons le voir tant que nous sommes sur la terre, mais, de son éternelle demeure. I l regarde et se trouve parfaitement attentif à tout ce qui se passe ici-bas et jusqu'au plus profond de

chaque conscience. Notre chère Jeanne a donc cru qu ' i l y avait une terrible

(suite page 3)

Page 2: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

E n l'honneur de Marie

Comme le corps du Sauveur devait ê t re plus pur que les rayons du soleil, de là vient ; di t saint A u ­gustin, q u ' i l s'est choisi dè s l ' é te rn i té une M è r e vierge. Car i l étai t b i enséan t que la sainte chair du Sauveur fût, pour ainsi dire, embellie de toute la pu­reté d 'un sang v i rg ina l , afin qu'el le fût digne d ' ê t r e unie au Verbe d iv in et d ' ê t r e p résen tée au Pè re éter­nel comme une vict ime vivante pour l 'expiat ion de nos fautes ; tellement que la pu re t é qui est dans la chair de Jésus est dé r ivée en partie de cette pure té angé l ique que le Saint-Esprit coula dans le corps de la Vierge lorsque, c h a r m é de son intégri té inviolable, i l la sanctifia par sa p ré ­sence et la consacra comme un temple vivant au Fils du Dieu vivant.

De m ê m e , di t Ter tu l -lien, q u ' i l étai t convenable que le Fils de Dieu naquî t de la femme, pour qu'en cela i l fût Fils de l 'homme, de m ê m e i l l ' é ta i t q u ' i l ne naquî t pas de l 'homme, de peur que, s ' i l était tout Fils de l 'homme, i l ne parû t point Fils de Dieu.

A i n s i , d i t Auguste Nicolas, admirable é c o n o ­mie ! comme la ma te rn i t é de Marie d é c o u v r e l 'huma­nité du Verbe, sa v i rg in i té d é c o u v r e sa divini té , et l 'accord de sa ma te rn i t é et de sa vi rg ini té , celui de son h u m a n i t é et de sa d iv in i té . La M è r e - V i e r g e corres­pond à r Homme-Dieu.

Marie est vierge, et pourtant elle est m è r e ; elle est m è r e , et pourtant elle est vierge, di t ailleurs le m ê m e auteur. Et de qui est-elle M è r e ? M è r e de Dieu . A h ! ce comble de la grandeur de Marie me confond sans doute ; mais, en me confondant, i l me la fait comprendre. Je com­prends que Marie soit vierge quoique m è r e , puis­qu'elle est M è r e de Dieu. L o i n de m ' é t o n n e r qu'une telle ma te rn i t é n 'a i t pas por té atteinte à la v i rg in i té de Marie , j e vois, j e contemple et j ' a d m i r e le comble le plus sublime de la v i rg in i té dans une telle mate rn i t é .

I Celui qui est la sa in te té infinie, l ' in tégr i té es­sentielle, la v i rgini té m ê m e , qu i fait la sa in te té

Belle statue en bois, de Notre-Dame datant du XVir siècle,

offerte à notre Prieur à l'occasion de son ZOème anniversaire de sacerdoce.

Par Lh/ff/e de Lyon, Monsieur l'abbé Canr̂ per transmet à tous ses vifs remerciements et bénit tous les fidèles

après cette précieuse et délicate attention.

Maternité et virginité en Marie et l ' in tégr i té dans ses c réa tures , a dû l ' accroî t re au plus haut degré dans sa M è r e . Sa conception, son en­fantement ont dû mettre le sceau à cette auguste vir­gini té , lo in de lui porter atteinte, dit saint Fulgence. Marie , en un mot, doit ê t re d'autant plus vierge qu'el le est m è r e , puisqu'elle est M è r e de l 'Auteur de la v i rgini té .

Elle est aussi, et par cela m ê m e , d'autant plus m è r e qu'el le est vierge, l ' é tan t excellemment et dou­blement, et comme m è r e et comme vierge. Comme m è r e : quelle M è r e , en effet, que celle qui n 'a jamais

connu d'autre sentiment, qui n'est rien que mère , qui est toute m è r e , en un mot qui est Mère -Vie rge ! Comme vierge : quelle M è r e que celle qui dans le fruit de sa mate rn i té voit la fleur de sa virgini té , qui met la vi rgini té m ê m e au monde, qui devient par son enfantement la Vierge des vierges, en un mot qui est V i e r g e - M è r e ! Marie, di t Bossuet, aimait son d iv in Fils comme mère , mais elle l 'a imait aussi comme vierge ; elle considéra i t Jésus -Chr i s t comme une fleur que son intégri té avait poussée , et, dans ce sentiment, elle lui donnait des baisers plus que d'une m è r e , parce que c ' é ta ien t des baisers d'une M è r e -Vierge.

A ins i Marie est toute m è r e et toute vierge : dou­blement m è r e , é tant M è r e -Vierge, et doublement vierge, é tant V ie rge -Mère . Ce qui s'exclut partout ailleurs s 'accroî t et se mul ­

t ip l ie en elle pour offrir au monde, et plus par t icul iè­rement à son sexe, le plus merveilleux, on dirait le plus adorable c h e f - d ' œ u v r e de vi rgini té et de mater­ni té , si le propre de ce c h e f - d ' œ u v r e n ' é t a i t de g lor i ­fier et d'exalter son Auteur.

Abbé Barbier, La Sainte Vierge, T. 2 p.271 à 272

L a cro isade du Rosaire à Lyon a apporté par 62 famil les, 4 8 5 3 9 chapelets

pour la Consécration de la Russie

Page 3: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

L e sermon à Orléans (suite de la page 1), injustice en ce que le dauphin de France ne règne pas sur la France et que Dieu voulait que ce dauphin cessât de douter de sa filiation et de sa légitimité et fût sacré à Reims. C'étai t à lui et à personne d'autre qu ' i l apparte­nait de régner sur la France. Elle le crut, tout simple­ment, dans l 'humili té de son âme. Malgré toute l'adver­sité et tous les renoncements qu'elle pressentit, elle n 'hésita pas à prononcer son « fiat » et à vouer les an­nées de son existence qui allait être si brève à accomplir la volonté que Dieu lui avait fait connaître pour le salut de sa patrie.

• Imitons notre sainte Jeanne dans l'amour de la vérité poussé j u s q u ' à l 'oubli de nous-mêmes:

C'est pourquoi, ce que je voudrais donc exalter, de notre chère Jeanne, au-delà de la délivrance d'Or­léans et de ses plus magnifiques chevauchées, au-delà même du sacre de Reims et de la reconquête de notre patrie, et par opposition à toute l ' incrédulité moderne, c'est son amour de la vérité, c'est cette ferme croyance aux voix qu'elle avait entendues. Et ces voix étaient vraies et ces voix lui venaient de Dieu. Seul cet attache­ment radical à la vérité procure la grande lumière pour saisir ce que fut son existence. I l se passa quelque chose dans son enfance qu'elle n'avait ni souhaité ni jamais imaginé et à laquelle elle n'aurait jamais pensé. Ce sont cet ange et ces saints qui vinrent la trouver et lui parler pour l'instruire et lui dire ce que le Roi du Ciel attendait d'elle. Ce sont ces voix qui lui dirent la grande et uni­que mission qu'elle aurait à accomplir. Notre chère Jeanne n'avait rien demandé mais elle ne se crut pas en droit de refuser à Dieu ce que Dieu lui demandait par l'entremise de l'archange et des saintes.

« Mais Jeanne ! Te rends-tu compte de ce qui Vattends si tu leur dis « oui » ? Mais si je leur dis « non » ; n^ est-ce pas à Dieu que je désobéis ? »

La fillette se laissa éduquer par les anges et par les saints à cette mission redoutable. Dans le silence de son cœur d'enfant, elle se laissa former à l 'école de l'ar­change saint Michel , de sainte Marguerite et de sainte Catherine. Elle aurait certes préféré demeurer auprès de sa mère plutôt que de partir sur la route avec des sol­dats, filer doucement la laine plutôt que de conquérir des citadelles mais elle croyait à ses voix. Qu 'y pouvait-elle ? Elle savait que ses voix ne l'avaient pas t rompée et la volonté de Dieu s'imposait à elle. Elle partit sur les routes de France pour mener à bien son auguste mis­sion.

Elle reçut ces vérités que le Bon Dieu lui a de­mandé de faire triompher et elle s 'é lança sans regarder en arrière. Le service de ces vérités lui demandait de supporter d'immenses sacrifices, de mener une vie er­rante au milieu de troupes de soldats, d 'ê t re esquintée dans la guerre par de muhiples blessures, d 'ê t re ignomi­nieusement insultée, de faire l'objet d ' inimit iés et de haines implacables j u s q u ' à son procès et jusqu'au bû­cher du Vieux Marché de Rouen. Tout cela parce qu'elle refusa de renier les voix qui lu i avaient parlé de

la part de Dieu ; tout cela parce qu'elle voulut, j u s q u ' à son dernier soupir, servir les vérités qui lui avaient été indiquées.

Regardons-la et essayons de comprendre un peu. Demandons-lui de nous aider à comprendre. Elle aime Dieu, elle aime Notre Seigneur Jésus-Christ par-dessus tout. Quand survient l'heure de la prière, elle se plonge et elle se perd dans une incomparable oraison où toute sa pensée, où toute son âme, où tous ses désirs sont grand ouverts à Dieu, à ses grands mystères, à la Vierge Marie, aux anges et aux saints. Notre chère Jeanne, elle vit littéralement en Dieu et sa vie est inexplicable si l 'on ignore comme elle est d'abord emplie de Dieu. Et quand ce n'est pas l'heure de la prière et qu'elle doit s'occuper des grandes batailles qu'elle doit mener, son cœur est encore à Dieu qui sans cesse l 'éclairé et la fortifie. No­tre chère Jeanne, nous la voyons profondément humaine comme tous les saints du firmament chrétien mais pro­fondément irradiée de la grâce divine qui l ' i l lumine et illumine le monde. Notre chère Jeanne vit de la Foi, son esprit et son cœur se trouvent perpétuellement à nager dans ces vérités qui sont la vie de son âme. Toutes les réalités de la vie terrestre, de la vie du royaume et de son âme sont constamment envisagées selon les grandes vérités de la Révélation.

Notre chère Jeanne, toute remplie de ces vérités, toute attentive à ses voix quittera donc son village de Domrémy pour leur obéir. Elle ira voir le dauphin, elle libérera Orléans, elle parcourra la route victorieuse qui mène à Reims et au sacre du dauphin parce qu'elle a foi en ces voix qui lui sont venues du Ciel. Et lorsqu'elle sera faite prisonnière, qu'elle sera jugée et qu'elle sera condamnée, jamais elle ne récusera les voix qui lui ont parlé. Et lorsqu'elle montera sur le bûcher, elle y mour­ra pour être resté fidèle aux voix qu'elle avait enten­dues.

Il apparaît donc clairement que la gran­deur de la vie de notre chère Jeanne, comme celle de Notre- Seigneur, provient de son très grand amour de la vérité. C'est parce qu'elle a cru à s e s voix qu'elle a fait tout ce qu'elle a fait. C'est parce qu'elle a cru à s e s voix et qu'elle a obéi à tout ce qu'elles lui disaient qu'elle s'est attirée de grandes et terribles haines et qu'elle a été condamnée à mourir à dix-neuf ans.

Si notre chère Jeanne avait été moins attachée à la vérité de ses voix, elle se serait peut-être montrée plus hésitante et plus conciliante et elle aurait peut-être ainsi échappé à son épouvantable procès et à être brûlée vive. Comme Notre-Seigneur, s ' i l avait un peu moins défen­du la vérité, s ' i l avait su habilement ne pas se mettre à dos les princes du Sanhédrin et les principaux des juifs, aurait peut-être pu éviter sa Passion et sa crucifixion. Comme Monseigneur Lefebvre aussi, qui aurait pu évi­ter l 'excommunication et tant de flétrissures apparentes de sa mémoire s ' i l avait été un peu moins amou­reux de la Foi Catholique et de la messe de son ordination. ^ .

(suite page 4)

Page 4: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

L e sermon à Orléans (suite de la page 3)

Mais, si No­tre d iv in Sauveur et ses saints s ' é t a i e n t faits un peu plus hési­tants et un peu plus conc i l i an t s ,

' où en se-Lyon, en marche v e r s un ciel plus beau, rions-nous ?

Où serions-nous allés ? S ' i l avait esquivé les affronte­ments avec les juifs pour éviter sa Passion, nous serions tous en train de courir vers l'enfer ! Si notre chère Jeanne n'avait pas été aussi forte, nous serions tous de­venus protestants ! Si Monseigneur Lefebvre, mé­content du Concile mais résigné quand même, n'avait fondé sa Fraternité et n 'é ta i t allé jusqu'au sacres de 1988, que resterait-il de la vérité catholique ? Nous se­rions tous modernistes !

Nous sentons bien, à l 'évocation de l'exemple du Dieu qui s'est incamé pour nous sauver comme à l ' évo­cation de ses saints que notre amour de la vérité est f i ­nalement le cœur de toutes les existences et que l 'on ne peut transiger avec la vérité.

Car Dieu est vérité. Et celui qui aime Dieu par­dessus tout aime donc la vérité par-dessus tout et, s ' i l aime la vérité par-dessus tout, i l haït l'erreur et l 'hérésie et i l ne peut supporter que l 'on biaise avec la vérité. Le peu de détestation que l 'on a de l'erreur n'est en réalité que l'envers du peu d'amour que l 'on a de la vérité. Plus l 'homme aime Dieu, plus i l devient ennemi du mensonge. I l déteste comme la peste les formules qui énoncent mal qui est Dieu et ce que sont les mystères chrétiens sous le prétexte de ne pas vouloir contrister ceux qui ne croient pas car l'honneur de Dieu demande de ne jamais avoir honte de dire Dieu et les mystères divins comme ils le sont. I l déteste ces textes du concile Vatican I I qui, sous un mot i f spécieux, celui de plaire au monde et aux fausses religions, ont gravement falsi­fié la doctrine de vérité.

Plus la vérité est a imée - et j e parle de cette véri­té par excellence qui est celle de la foi catholique - plus elle influera toute l'existence de celui qui aime la véri­té. Elle se traduira dans toute son existence. L'amour de la vérité - et ses corollaires qui sont la haine de l'erreur, de l 'hérésie et du mensonge - se trouvera à l 'origine de tout ce qu ' i l entreprendra et i l mettra toute sa cons­cience à ne pas contredire la vérité qu ' i l aime par des comportements, par des actes, par des marchandages qui lui sont contraires. Etant donné que cette vérité est celle de Jésus-Christ , i l est normal que cet amour de la vérité lui vaille également de terribles inimitiés, des

détestations et des haines de la part du monde, acharné à lutter contre les amis de Jésus-Christ . Si le maître a été traité ainsi, comment les vrais

disciples du Maître seraient-ils traités différemment ? I l n'est nul besoin de les rechercher ; elles se font d'elles-mêmes . Plus l'amour de Jésus-Christ grandit dans une âme, plus la détestation de l'esprit du monde pour cette âme et de cette âme pour l'esprit du monde s'accroît également. A l'instar de notre divin Sauveur, elle se trouve dans le monde, à son tour, comme un signe de contradiction.

• Imitons Jeanne par la fidélité à notre Foi, gage de la vérité de notre vie.

Notre Foi, quant à elle, doit devenir une Foi vive, suffisamment forte pour nous presser de placer toute notre vie de chaque jour sous son rayonnement. Ce sont nos prières de chaque jour, notre vie sacramentelle, les retraites que nous prenons le temps d'aller faire. C'est le souci d 'évi ter les comportements, les loisirs, les te­nues du monde. Nous devons exprimer la dignité qui est celle de notre âme et de notre corps, temple du Saint-Esprit, par la manière convenable avec laquelle nous nous vêtons. Nous devons honorer la distinction que Dieu a faite entre les hommes et les femmes en portant des vêtements qui expriment cette distinction. Enfin, nous ne devons pas être des occasions de péchés les uns pour les autres par tes tenues indécentes qui pro­voquent au péché.

Je ne veux pas dresser maintenant une liste de recommandations. Je voudrais simplement que nous demandions, les uns pour les autres, cet esprit de notre chère Jeanne. Je crois que j ' e n vois quelques beaux re­jetons quelques fois lorsque j 'observe la foi qui meut la vie de nos familles chez qui la vie chrétienne, simple, modeste et robuste est entièrement fondée sur le Christ.

Je l 'a i vue également ces derniers mois lorsque des centaines de jeunes gens saisis par une sainte indi­gnation n'ont pas accepté, méprisant toute autre consi­dération humaine, de voir l'honneur de Notre Seigneur Jésus-Christ bafoué et ils sont allés jusqu'au bout de tout ce qu'ils pouvaient faire pour que cesse le scan­dale. Je pense que notre chère Jeanne n'aurait pas été la dernière mais plutôt la première.

Qu'est-ce que vous en pensez ? N'est-ce pas le plus bel esprit français que celui de notre chère Jeanne ? Et n'est-on pas dans le lieu le plus indiqué et en une journée tout indiquée pour demander à notre chère Jeanne de reconstituer son armée et de lui deman­der d'en reprendre la tête. Imaginez que cet esprit de­vienne celui de toute la Tradition et que nous soyons les uns et les autres mus par la m ê m e passion de servir Dieu que notre chère Jeanne, que nous fassions en Dieu la m ê m e confiance qu'elle ? Dieu le veut, Charlemagne le veut, notre chère Jeanne le veut.

C'est ce que nous demandons de tout notre cœur, pour nous tous, au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie : qu'elle nous remplisse de l'esprit de notre chère Jeanne !

A u Nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, Ainsi-soit-i l . ^ , . , r ^ . ^ • ̂ i

Le supérieur du District de France Abbé Régis de Cacqueray

Page 5: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

L a vie spirituelle

Sa in te Marguer i te -Mar ie : « Voilà ce cœur qui a tant

aimé le monde. »

N o u s en avons fini avec cette longue et né­cessaire explora­tion des sept gouf-ft-es qui s'ouvrent sous nos pas : les sept péchés capi­taux. Nous les avons tous démas­qués pour com­prendre comment chacun nous attire dans son abîme ; et par les remèdes t rouvés nous nous sommes a r m é s contre tous. De l 'acédie, de l 'or­gueil, de la gour­mandise, de la luxure, de l'ava­

rice, de la colère et de l'envie nous avions entendu par­lé comme des vices qui atteignent les grands pécheurs, et peut-être que nous n'avions jamais pensé avoir nous-mêmes un pied dans l 'un de ces sept gouffres. Comme le remarquait Jean Cassien : « les causes de ces pas­sions, tout le monde les reconnaît aussitôt que l'ensei­gnement reçu des anciens les a dévoilées. Mais avant cela, bien qu'elles nous envahissent tous et qu'elles demeurent en chacun, tout le monde les ignore ». Aussi sommes-nous apeurés de constater que nous versons dans plusieurs péchés capitaux, voire dans tous ; mais ne craignons pas et restons sereins, car c'est tout à fait normal de trouver ces mauvaises tendances dans une âme blessée par le péché originel.

D'abord, le constat de la faiblesse humaine est primordial pour une bonne vie intérieure. Sentir sa m i ­sère et accepter sa petitesse est une force pour le catho­lique qui continue ainsi à avancer dans la perfection grâce au réalisme de l 'humili té .

Dans ses derniers instants, sainte Thérèse de l'Enfant Jésus eut un mouvement d'humeur vis-à-vis de sa sœur Agnès ; et loin d 'ê tre déçue d 'e l le -même, elle fut pacifiée et dit : « j e ne me fais pas de peine en voyant que j e suis la faiblesse même ; au contraire, c'est en elle que je me glorifie et j e m'attends chaque jour à découvrir en moi de nouvelles imperfections ». En gardant ce réalisme le chrétien ne se décourage ja­mais malgré ses chutes. Saint Basile disait : « c'est l 'humili té qui souvent libère celui qui a souvent et lour­dement péché ». La belle vertu d 'humil i té qui accepte la réalité des limites humaines, porte en elle un dyna­misme surnaturel qui élève l ' âme sans jamais la dépri­mer.

En conclusion Après avoir senti sa misère i l faut consentir à la miséri­corde. C'est le message enthousiasmant du Sacré-Cœur de Jésus honoré spécialement au mois de ju in . Com­ment le Bon Dieu aurait-il pu prouver sa miséricorde si l 'homme était parfait ? Le catholique doit se laisser porter par l 'humili té de l'Eglise qui s 'écrie dans la nuit de Pâques : « O combien est merveilleuse votre condes­cendante bonté ! O excès incompréhensible de votre charité ! Pour racheter l'esclave, vous avez livré votre Fils ! Ô péché d'Adam, nécessaire assurément, que la mort du Christ a effacé ! Ô heureuse faute ("O felix culpd^), qui nous a valu un tel et si grand Rédempteur ! » Si les délices de la Sagesse Eternelle sont de vivre au milieu des enfants des hommes, c'est parce que la misère des humains donne libre cours à l 'épanchement de Son Amour divin. « Voilà ce cœur qui a tant aimé les hommes » . . . Se serait-il dévoilé si les créatures n'avaient jamais péché ? C'est là le fonde­ment de l 'espérance des catholiques qui reconnaissent que le Bon Dieu ne s'est jamais montré plus aimant et plus paternel q u ' à l'heure où son Cœur Sacré était broyé à cause des péchés. « Depuis que Dieu m'a don­né de comprendre l'amour du Cœur de Jésus, écrit sainte Thérèse de Lisieux, j 'avoue qu ' i l a chassé de mon cœur toute crainte ! Le souvenir de mes fautes m'humilie , me porte à ne jamais m'appuyer sur ma force qui n'est que faiblesse ; mais plus encore, ce sou­venir me parle de miséricorde et d'amour. Comment, lorsqu'on jette ses fautes avec une confiance toute fi­liale dans le brasier dévorant de l 'Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? » Le catholi­que donne humblement son cœur malade à la miséri­corde du Sacré-Cœur pour puiser en Lui seul la perfec­tion.

Consentir à la miséricorde c'est enfin, aller cher­cher le pardon régulièrement au confessionnal Ce par­don est une force surnaturelle qui minimise de plus en plus les mauvais penchants de l ' âme, si celle-ci n'at­tend pas des mois avant de se confesser. O heureuse faute qui oblige à se plonger souvent dans l'amour di­vin déversé au confessionnal. Le R. P. Ide donne cette image : « le péché coupe la corde qui nous unit au Sei­gneur mais la grâce du pardon renoue les deux bouts ; grâce à ce nœud, la corde entre Dieu et nous est moins longue. Le péché, quand i l est offert, regretté et pardon­né, peut ainsi nous rapprocher de Dieu ».

Nous rapprocher de Dieu était le but de cette étude des sept péchés capitaux, afin de les voir comme Notre Seigneur les voit et les arracher progressivement de nos âmes pour les donner au Sacré-Cœur. Loin de nous décourager, la connaissance de ces sept monstres doit nous redonner la soif de la sainteté.

A b b é Sébastien Gabard

Page 6: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

n PEglise Les Jaricot : la réussite d'une famille (suite)

Pauline-Marie Jaricot : autoportrait sans complaisance.

« Je trouve qu'on devrait signaler les défauts qu'avaient les saints et indiquer les moyens qu'ils ont employés pour se corriger. Cela nous servirait. Nous apprendrions comment i l faut s'y prendre. Mais on ne parle que de leurs révélations ou des prodiges qu'ils ont accomplis. Cela ne peut servir à notre avancement. » Ainsi parle Ste Bernadette (citée dans « La voyante de Lourdes » par Mgr. Trochu).

P.M. Jaricot se décrit sans artifice voire avec une extrême sévérité. Elle possède une nature riche qu'elle va dompter pour se détacher d 'elle-même tout en développant ses talents. Elle nous aide ainsi à nous corriger sans amoindrir nos dons.

Pauline possède une voix exquise qui enchante toute sa fa­mille et, charmé, son père la surnomme son alouette. Alors c'est avec des cantiques qu'elle apprend à ses « Réparatrices ' » et aux associés du Rosaire vivant l 'Amour de Dieu et de l'Eglise.

Mademoiselle est coléreuse : si elle se heurte à un meuble elle le frappe. Elle s'entend très bien avec Philéas mais elle n'aime

Les enfants du catéchisme en pèlerinage g^^^^ persiflages, à la chapelle de la maison de Lorette . ^ l l e est myope et se trouve maladroite, étourdie et emportée

mais « je ne me couchais jamais sans avoir fait tous mes efforts pour me réconcilier avec les personnes qui s'étaient fâchées contre moi ».

Elle s'humiliait, cela coûtait à son orgueil : l 'humilité est le passage obligé pour aimer Dieu. Une imagination vive, un caractère violent et paresseux, une nature entière facilement influençable avec une

certaine légèreté : « voilà dans quelle étoffe "Jaricot" Dieu va tailler. » Elle reconnaît n'avoir ni goût ni habileté pour les occupations domestiques et les travaux manuels. C'est un aveu désarmant pour son époque et la famille semble s'être accommodée de cette attitude car

Pauline avait bien d'autres talents. Plus tard, le curé d 'Ars lui confiera une âme^ simple et pieuse qui remplira tou­tes les tâches domestiques.

Nature généreuse et entière, elle fait sa première communion avec recueillement et sérieux : « Je promis à mon bon Maître d'observer sa loi sainte et Le conjurais de me punir sévèrement si quelque jour je lui devenais inf i ­dèle ». Dieu l'a entendue et lui rappellera ce serment....

La vie mondaine l'attire, on parle de fiançailles, elle aime plaire, se sait jo l ie et recherchée. Lors du mariage de sa sœur aînée n'a-t-elle pas dansé au point d'user les semelles de ses escarpins ! C'est une jeune fille très jol ie et élégante qui assiste à la réception donnée en l'honneur de Madame Royale. Monsieur Jaricot n'y voit rien que de très naturel : « Dieu n'a pas fait à Pauline des dons exceptionnels pour les cacher ». Ce jugement de la part d'un homme d'affaires expert en discernement, m ê m e si une certaine tendresse en modère l'objectivité, confirme les ta­lents réels de Pauline.

Jeune fille «lancée », beau parti, experte en toilettes et très fière de ses jol is doigts fins et soignés. Gravement malade puis orpheline de mère à 16 ans. Dieu va lui rappeler son serment par la prédication de

Carême de l'abbé Wurtz à Saint Nizier sur la vanité. Du jour au lendemain, elle quitte tout : adieu colifichets et bijoux, bonjour vêtements d 'ouvrières et grosses

chaussures. « Un juste milieu eût été insuffisant pour rendre ma résolution inébranlable.. . ». Elle abat son orgueil, tremble en public sous ses nouveaux atours de pauvre ouvrière mais fait front à toutes

les railleries, même familiales (« tu bois le bouillon trop chaud »). Dieu lui donne d'immenses grâces et pendant plus de vingt ans fait mûrir sa soif d'absolu avant de lui faire partager son calice d'amertume. On ne gravit ni la montagne ni le calvaire sans entraînement.

A suivre

1. Réparatrices du Cœur de Jésus méconnu et méprisé : crée par PM Jaricot, c'est un groupe d'ouvrières toujours prêtes à se porter où le Sei­gneur a besoin d'elles et réparant par la prière les offenses faites à N.S. Surtout dans cette période issue de la révolution.

6 2. Marie (Maria) Dubouis en réalité Françoise : envoyée par ses parents auprès du saint curé qui la confia à PM Jaricot en disant « Je

vais vous donner à une mère qui saura vous faire avancer dans l'Amour de Jésus .Christ ».

Page 7: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

L a kermesse 2012

Le Docteur Knock reçu par le Docteur Parpalaid et sa femnr̂ e dans leur magnifique Torpédo I

A La Vautière, près de 200 personnes partici­pent au dîner lorrain qui ouvre le thème de la kermesse 2012. Après un punch lorrain, la quiche est à l'honneur, et le dîner prit dehors laisse place au docteur Knock de Jules Ro­main, joué de main de maître par la troupe de fidèles passionnés dirigés par Madame Heur-tel. Le comique de l'interprétation (et son sé­rieux !) n'échappe à personne, de sorte que nos artistes se font largement et justement ovation­ner. Bravo à toute l'équipe ! Et merci à la fa­mille Colas qui nous reçoit si agréablement.

La voiture vendue 40 € ! L'affaire du siècle I Le tirage par une main innocente la conduira à

Jacinthe Prot, heureuse gagnante I

L'anima­teur infa­tigable, enthou­siasmant les parti­cipants à toutes les activités et conte­nant la pluie elle-même !

Après la Messe chantée à La Vautière, le Reposoir de la procession du Saint-Sacrement dans le Parc. I l ne pleuvait pas !

A cheval, c'est sainte Jeanne d'Arc (revisitée I) qui offre chevau­chée et tour de poney, suivie de Chevaliers et troubadours... Bonne idée, gênée par le

nide !

Marie-Alix Colc.c, ^rccc i t habileté,les deux pommes ne sont pas tombées !

Madame Heurtel et toute la troupe de théâtre remercient

Madame Mariette pour ses cos-' tûmes si bien choisis

et Clémence Meynet pour ses magnifiques décors.

Page 8: FSSPX Lyon Juillet Aout 2012

Horaires des Messes

Lyon Prieuré Saint-Irénée

Dimanches et fêtes : 8h30 : Messe basse

lOhSO : Messe chantée 18h30 : Messe basse

En semaine : 18h00 : Chapelet 18h30 : Messe basse Messes supplémentaires, se renseigner

I Valence

Chapelle de la Mère de Dieu f Place de l'église

(portail vert en face du n° 5) 26300 Bourg de Péage 04 78 52 27 61 (Lyon) Dim. et fêtes: IlhOO

Bourgoin-Jallieu Eglise Saint-Barthélemy

Chamont 38890 Saint-Chef

04 78 52 27 61 (Lyon) Dim. et fêtes : 8h00

Dombes Ecole Saint-Jean Bosco

La Ville 01240 Marlieux 04 74 42 86 00

Dim. et fêtes : 10h30

Chapelle du Sacré-Cœur 155, route du Grobon

01400 Châtillon/Chalaronne 04 74 42 86 00 (Marlieux)

Dim. et fêtes : 8h30

Beaujolais Couvent Saint-François

Morgon 69910 Villié-Morgon

Dim. : lOhOO et 18h00

Eglise Saint-Cyr Ambérieux d'Azergues

69480 Anse 04 74 67 08 20

Dim. et fêtes : lOhOO

Monts du Lyonnais Ecole de L a Péraudière

69770 Montrottier 04 74 70 13 26

Dim. (année scolaire) : 1 IhOO

L a vie au Prieuré

Prieuré Saint-Irénée 56, rue d'Inkermann - 69006 LYON

Tel : 09 50 38 69 89- Fax : 04 72 75 00 79 Abbé Camper 06 62 13 67 21

W [email protected] L'JAigCe de Lyon

IPNS - 500 exemplaires

Cornet paroissial : Baptême : à Lyon : Jean Richard, le 17 juin, Gwendal Cavaillé et Clémentine Pa-ret, le 21 juin. Premières communions : Grégoire Brugère, Marie Legoux, Brunehilde Lèvy, Léon Ménard, Antoine Petit, Bérénice Rebotier, le 17 juin à Lyon ; Clémence Berthe-lot, le 17 juin à Chamont ; AAathis Boyer, Sabrina Bracco, Christian Gâtera, Alexandre Martin, Olivier Rodriguez, Gabriel Véran, le 21 juin à Brindas. Confirmations : Benoît-Régis Aubanel, Augustin Barrault, Martin Caillât, Yves-Marie, Alexis Crubellier, François Decourd, Vincent Decourd, Clément Londos, Paul Londos, Marc-Antoine Meynet, Louis Mingoïa, Nathan Recher, Florian Ro-chet, Charles-Marie Schoepfer, Benoît Studer, Nicolas Truchon, Jean-Marie Veyret ; Domitille Challan-Belval, Marion Cherguy, Philomène Colas, Fabienne Comat, Flore Dieutre, Charlotte Guyader, Marie-Liesse Meynet, Marie Patout, Clarisse Rebotier, Hermine Rebotier, Lucie Richard, Lucie Vaugelade, le samedi 2 juin à l'église Saint Barthélémy de Chamont par Monseigneur Galarre^a. | |

Professions de foi : Marion Cherguy et Alexandre Martin, le 21 juin à Brindas. Funérailles : Benjamin Frai le âgé de 82 ans, le 24 juin à l'église du Père Chevrier à Saint Fons.

Du 26 au 28 mai : pèlerinage de Pentecôte : cette année le pèlerinage part de Chartres, tend vers le Sacré-Cœur jusqu'à Villepreux, mais le dernier jour bifurque vers Orléans. Ob­jectif ultime afin de fêter le 600̂ ""̂ anniversaire de sainte Jeanne d'Arc. L'Aigle donne un grand extrait du sermon prononcé sur l'île Charlemagne à cette occasion (et quelques pho­tos). Les lyonnais ont été nombreux à venir fêter la Patronne secondaire de la France.

Mercredi 30 mai: fin du suspens: la surprise annoncée, la résurrection programmée, concerne sainte Jeanne d'Arc. Sa statue restaurée est dévoilée et bénie au jour de sa fête, mise ensuite à l'honneur dans le chœur de la Chapelle. Un apérifif clos ce moment de joie et d'émotion !

Samedi 2 juin : Monseigneur de Galarreta vient conférer le sacrement de confirmation à près de trente enfants dans l'église de Chamont. L'église est bondée, la double chorale rem­plit l'espace et réjouit nos oreilles, notamment dans l'interprétation de l'Alléluia de Haendel. Les fidèles de Chamont préparent un copieux apéritif qui nous regroupe agréablement après la cérémonie autour de l'évêque dont la fermeté de la foi est un modèle et une consolation.

Vendredi 9: Le Prieuré opère une mutation importante. Peu à peu les numéros de télé­phone habituels deviennent inacfifs. Par souci d'économie, nous n'avons gardé que le numé­ro de fax et un nouveau numéro de tel: 09 50 38 69 89.

Samedi 10 et Dimanche H La grande kermesse, réunissant Lyon, Chamont et Valence; reportage à la page précédentes illustrant l'événement en quelques une de ses activités.

Vendredi 15 : l'écrivain Jean-Louis Picoche, invité par les jeunes du M.J.C.F., donne une conférence très appréciée sur le sujet des Cristeros, ces catholiques mexicains qui ont héroï­quement résisté au gouvemement violemment antichrétien d'il y a moins de 100 ans.

Dimanche 17 : Premières communions de six enfants à Lyon et d'un à Chamont. Grande journée de grâces pour tout le Prieuré, ses enfants et ses familles. Que l'amour de Jésus Eucharistie fleurisse au milieu de nous.

Lundi 18 : Bilan de la kermesse, très positif, même s'il manque des bonnes volontés pour en assurer un meilleur foncfionnement. Les abbés vont se faire chasseurs de têtes... et de bras ! Avis aux amateurs...

Mercredi 20 : Sortie des enfants du catéchisme R Fourvière et Lorette pour mieux connaî­tre Pauline Jaricot (sainte Philomène, le saint Curé d'Ars, et les Martyrs du Tonkin), grâce à Madame Guérin. La récitation du Chapelet dans la Chapelle leur permet de gagner l'indul­gence jubilaire.

Jeudi 21 : Cérémonies à l'école de Brindas : deux baptêmes, sept premières confessions, six premières communions, deux professions de foi, en constituent le trésor. Une procession du Saint-Sacrement clos les cérémonies, avant le repas pris en commun dans le parc.

Jeudi 21 : Clôture de l'année pour le Cercle de l'Immaculée, autour d'un grand barbecue. Prochain grand rendez-vous : le pèlerinage à la Salette les 20 et 21 octobre 2012. Notez-le !

L'AIGLE DE LYON VOUS SOUHAITE DE SAINTES VACANCES ESTIVALES.