FSSPX Lyon Novembre 2012

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L%k à im fraternité SacerdbtaCe Saint-Tie X Trieuré Saint-Irénée !Nbvem6re 2012 J^T ' 274 Saint Jean : J^fous avons cru à Ca charité L Ame immortelle En ce mois de novembre où l'Église nous fait plus parti- culièrement prier pour nos défunts, il est bon de considérer cette réalité de l'âme créée immortelle par Dieu qui nous a fait « à son image et à sa ressemblance » (Gen I, 26). Cette vérité qu'établit solidement la philosophie, est en- core l'objet de la Révélation et a été définie de manière infailli- ble par l'Eglise au Concile du Latran, le 19 décembre 1513 : « De nos jours - nous en parlons avec peine - le semeur d'ivraie, l'ennemi antique du genre humain, a osé semer et mul- tiplier dans le champ du Seigneur quelques erreurs des plus per- nicieuses, toujours rejetées par les fidèles, en particulier sur la nature de l'âme rationnelle. On a dit qu'elle était mortelle ou unique en tous les hommes. Certains, philosophant sans pru- dence, tiennent cela pour la vérité, au moins du point de vue de la philosophie. Désireux d'employer les remèdes opportuns contre un tel mal, nous condamnons et réprouvons, avec l'ap- probation de ce saint concile, tous ceux qui affirment que l'âme intellective est mortelle ou unique en tous les hommes et tous ceux qui doutent sur cette question, puisque l'âme est vraiment par elle-même et essentiellement la forme du corps humain, selon la teneur du canon de notre prédécesseur le Pape Clément V, d'heureuse mé- moire, donnée au concile général de Vienne, mais aussi qu'elle est immortelle. » (8^ Session) Plusieurs passages de la Sainte Écriture affir- ment clairement l'immortalité de l'âme, alors que le corps est voué à la mort. Ainsi la sainte Écriture met dans la bouche des impies ces paroles : « Nous sommes sortis du néant, et après cette vie, nous serons comme si nous n'a- vions jamais été » (Sag II, 2). Salomon conclura, à l'issue de son discours avec les insensés, comme pour donner la dernière touche : « Souvenez-vous de votre Créateur avant que la poussière (qui compose notre corps) ren- tre dans la terre d'où elle est sortie et que l'esprit (qui l'anime) retourne à Dieu qui (vous) l'a donné » (Eccl. XII, 7). Bien d'au- tres passages de l'Ancien Testament établissent l'immortalité de l'âme, ainsi par exemple la prière des Macchabées pour leurs défunts (XII, 43-46). Dans le Nouveau Testament également, Jésus enseigne cette vérité : « Si quelqu'un veut venir derrière moi qu'il se re- nonce, qu'il prenne sa croix et me suive ! Car celui qui voudra sauver son âme, la perdra ; mais celui qui perdra son âme à cause de moi la sauvera. Car que sert à un homme d'avoir ga- gné le monde entier et perdu son âme ? Car que peut donner un homme en échange de son âme ? » (St Mt VIII, 34-36). De même saint Jean écrit: « Celui qui aime son âme la perd; mais celui qui déteste son âme en ce monde, la gardera pour la vie éternelle » (XII, 25). La vie terrestre prépare l'éternité soit heu- reuse dans le ciel, soit éternellement malheureuse en enfer et celui qui cherche la béatitude sur la terre, passera à côté du salut de l'âme dans l'éternité. C'est presque tout l'Évangile qu'il fau- drait citer, contentons-nous encore d'une citation, sans prétendre 4^ Saint Michel Archange à l'exhaustivité : « C'est pourquoi je vous le dis : ne soyez pas inquiets pour votre vie sur ce que vous mangerez ni sur ce que vous boirez, ni pour votre corps sur ce que vous revêtirez. La vie n 'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vête- ment ? » (St Mt VI, 25 et s.) La vieille erreur condamnée au Concile de Latran a repa- ru avec la secte des témoins de Jéhovah qui nient et la spirituali- de l'âme et son immortalité. Si cela vient du « semeur d'i- vraie, l'ennemi antique du genre humain », il faut noter ici la perversion spéciale qui fait nier ces vérités à partir de la sainte Écriture elle-même : « La plupart des religions enseignent que l'âme ou l'esprit est un élément invisible de l'être humain qui survit à la mort du corps physique. La Bible enseigne cependant une doctrine différente » osent-ils écrire. Certes, cette croyance étant universelle possède déjà quelque force persuasive, mais le plus étonnant, c'est qu'elle correspond surtout et en vérité, à la croyance de ceux qui s'appuient sur la Bible. Les citations scripturaires qu'utilisent les témoins de Jéhovah ne sont pas exactes, ils en faussent le sens, la portée. Ainsi celle du prophète Ézéchiel : « / 'âme qui pêche, c 'est celle qui mourra. » (XVIII, 4) La Bible Osty donne la version : « Voici : toutes les personnes sont à moi ; aussi bien la personne du fils que la per- sonne du père, elles sont à moi : la personne qui pê- che, c'est celle qui mourra. » Le contexte montre la justesse de cette traduction, qui exprime que la justice de Dieu sait distinguer le fils du père dans son juge- ment, que chacun rend compte personnellement et non pas le fils pour son père. Cela ne signifie nulle- ment un anéantissement de l'âme au moment de la mort. Mais plutôt, que la perte de l'âme gravement fautive en enfer équivaut à une mort, car c'est se cou- per de l'auteur de la vie, en être éternellement privé. De même la résurrection n'implique pas la mort de l'âme, mais plutôt celle du corps, seul élément corruptible de l'être humain et qui participera donc ensuite à la glorification des élus ou au châtiment des damnés. La résurrection du corps ne sera pas inutile, car celui-ci aura été associé intimement à notre vie terrestre, il aura donc une part dans les justes châti- ments ou récompenses à venir. « Répondant, Jésus leur dit : Vous vous égarez, faute de connaître les Écritures et la puissance de Dieu. A la résurrec- tion, en effet, on ne prend ni femme, ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel. Et sur la résurrection des morts, n 'avez- vous pas lu ce qui vous a été annoncé par Dieu, quand il dit : « Moi, je suis le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ? Il n 'est pas un Dieu des morts, mais des vivants. » (St Mt XXII, 29-32) Sans être déjà ressuscites ces trois Patriar- ches sont vivants par leur âme immortelle dans l'éternité. Dans l'attente de la résurrection bienheureuse car ils ont vécu fidèles à Dieu ici-bas. Le Prieur, Abbé François-Xavier Camper
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aigle de lyon : bulletin du prieure saint irene de la fraternite sacetdotale saint Pie X à lyon pour le mois de Novembre 2012.desservants : Abbé Camper prieur, Abbé Gabard.

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Page 1: FSSPX Lyon Novembre 2012

L%k à im fraternité SacerdbtaCe Saint-Tie X

Trieuré Saint-Irénée !Nbvem6re 2012 J^T ' 274 Saint Jean : J^fous avons cru à Ca charité

L Ame immortelle En ce mois de novembre où l'Église nous fait plus parti­

culièrement prier pour nos défunts, il est bon de considérer cette réalité de l'âme créée immortelle par Dieu qui nous a fait « à son image et à sa ressemblance » (Gen I, 26).

Cette vérité qu'établit solidement la philosophie, est en­core l'objet de la Révélation et a été définie de manière infailli­ble par l'Eglise au Concile du Latran, le 19 décembre 1513 :

« De nos jours - nous en parlons avec peine - le semeur d'ivraie, l'ennemi antique du genre humain, a osé semer et mul­tiplier dans le champ du Seigneur quelques erreurs des plus per­nicieuses, toujours rejetées par les fidèles, en particulier sur la nature de l'âme rationnelle. On a dit qu'elle était mortelle ou unique en tous les hommes. Certains, philosophant sans pru­dence, tiennent cela pour la vérité, au moins du point de vue de la philosophie. Désireux d'employer les remèdes opportuns contre un tel mal, nous condamnons et réprouvons, avec l'ap­probation de ce saint concile, tous ceux qui affirment que l'âme intellective est mortelle ou unique en tous les hommes et tous ceux qui doutent sur cette question, puisque l'âme est vraiment par elle-même et essentiellement la forme du corps humain, selon la teneur du canon de notre prédécesseur le Pape Clément V, d'heureuse mé­moire, donnée au concile général de Vienne, mais aussi qu'elle est immortelle. » (8 Session)

Plusieurs passages de la Sainte Écriture affir­ment clairement l'immortalité de l'âme, alors que le corps est voué à la mort.

Ainsi la sainte Écriture met dans la bouche des impies ces paroles : « Nous sommes sortis du néant, et après cette vie, nous serons comme si nous n'a­vions jamais été » (Sag II, 2). Salomon conclura, à l'issue de son discours avec les insensés, comme pour donner la dernière touche : « Souvenez-vous de votre Créateur avant que la poussière (qui compose notre corps) ren­tre dans la terre d'où elle est sortie et que l'esprit (qui l'anime) retourne à Dieu qui (vous) l'a donné » (Eccl. XII, 7). Bien d'au­tres passages de l'Ancien Testament établissent l'immortalité de l'âme, ainsi par exemple la prière des Macchabées pour leurs défunts (XII, 43-46).

Dans le Nouveau Testament également, Jésus enseigne cette vérité : « Si quelqu'un veut venir derrière moi qu'il se re­nonce, qu'il prenne sa croix et me suive ! Car celui qui voudra sauver son âme, la perdra ; mais celui qui perdra son âme à cause de moi la sauvera. Car que sert à un homme d'avoir ga­gné le monde entier et perdu son âme ? Car que peut donner un homme en échange de son âme ? » (St Mt VIII, 34-36). De même saint Jean écrit: « Celui qui aime son âme la perd; mais celui qui déteste son âme en ce monde, la gardera pour la vie éternelle » (XII, 25). La vie terrestre prépare l'éternité soit heu­reuse dans le ciel, soit éternellement malheureuse en enfer et celui qui cherche la béatitude sur la terre, passera à côté du salut de l'âme dans l'éternité. C'est presque tout l'Évangile qu'il fau­drait citer, contentons-nous encore d'une citation, sans prétendre

4 ^

Saint Michel Archange

à l'exhaustivité : « C'est pourquoi je vous le dis : ne soyez pas inquiets pour votre vie sur ce que vous mangerez ni sur ce que vous boirez, ni pour votre corps sur ce que vous revêtirez. La vie n 'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vête­ment ? » (St Mt VI, 25 et s.)

La vieille erreur condamnée au Concile de Latran a repa­ru avec la secte des témoins de Jéhovah qui nient et la spirituali­té de l'âme et son immortalité. Si cela vient du « semeur d'i­vraie, l'ennemi antique du genre humain », il faut noter ici la perversion spéciale qui fait nier ces vérités à partir de la sainte Écriture elle-même : « La plupart des religions enseignent que l'âme ou l'esprit est un élément invisible de l'être humain qui survit à la mort du corps physique. La Bible enseigne cependant une doctrine différente » osent-ils écrire. Certes, cette croyance étant universelle possède déjà quelque force persuasive, mais le plus étonnant, c'est qu'elle correspond surtout et en vérité, à la croyance de ceux qui s'appuient sur la Bible.

Les citations scripturaires qu'utilisent les témoins de Jéhovah ne sont pas exactes, ils en faussent le sens, la portée. Ainsi celle du prophète Ézéchiel : « / 'âme qui pêche, c 'est celle qui mourra. » (XVIII, 4) La Bible Osty donne la version : « Voici : toutes les personnes sont à moi ; aussi bien la personne du fils que la per­sonne du père, elles sont à moi : la personne qui pê­che, c'est celle qui mourra. » Le contexte montre la justesse de cette traduction, qui exprime que la justice de Dieu sait distinguer le fils du père dans son juge­ment, que chacun rend compte personnellement et non pas le fils pour son père. Cela ne signifie nulle­ment un anéantissement de l'âme au moment de la mort. Mais plutôt, que la perte de l'âme gravement fautive en enfer équivaut à une mort, car c'est se cou­per de l'auteur de la vie, en être éternellement privé.

De même la résurrection n'implique pas la mort de l'âme, mais plutôt celle du corps, seul élément corruptible de l'être humain et qui participera donc ensuite à la glorification des élus ou au châtiment des damnés. La résurrection du corps ne sera pas inutile, car celui-ci aura été associé intimement à notre vie terrestre, il aura donc une part dans les justes châti­ments ou récompenses à venir.

« Répondant, Jésus leur dit : Vous vous égarez, faute de connaître les Écritures et la puissance de Dieu. A la résurrec­tion, en effet, on ne prend ni femme, ni mari, mais on est comme des anges dans le ciel. Et sur la résurrection des morts, n 'avez-vous pas lu ce qui vous a été annoncé par Dieu, quand il dit : « Moi, je suis le Dieu d'Abraham, et le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob ? Il n 'est pas un Dieu des morts, mais des vivants. » (St Mt XXII, 29-32) Sans être déjà ressuscites ces trois Patriar­ches sont vivants par leur âme immortelle dans l'éternité. Dans l'attente de la résurrection bienheureuse car ils ont vécu fidèles à Dieu ici-bas.

Le Prieur, Abbé François-Xavier Camper

Page 2: FSSPX Lyon Novembre 2012

n l'Eglise En compagnie de Pauline-Marie Jaricot (1799-1862) : suite et fin

Son carnet d'adresses et ses amis de A à Z ; A- Allioud : ami logé pendant un an à Lorette, escroc à l'origine de la fail­lite de Rustrel.

Ars : le saint curé, ami depuis la jeunesse de Pauline du temps oii il était vicaire de l'abbé Balley à Ecully. Dernière visite émouvante de Pauline à Ars en mars 1859. B- Barrât : sainte Madeleine-Sophie, fondatrice de la Congrégation du Sacré Cœur accueille P.M.Jaricot un an (1835/36) à la Trinité des Monts à Rome, c'est là que le pape Grégoire X V I viendra la voir !

Brémont (de) : comte et comtesse, amis indéfectibles, surnommés « les bons Samaritains ». C- Colin : père, fondateur de Maristes. D- Deydé : marquise de Grémiau, généreuse donatrice pour l'achat de l'usine de Notre-Dame des Anges. En réclamant sa créance elle entraîne la faillite de Pauline.

Dubouis : Maria, amie d'un total dévouement, confiée à Pauline par le saint curé d'Ars. E - Eymard : bienheureux Pierre-Julien, fondateur des Pères du Saint-Sacrement. L a liste des visiteurs et correspondants est à l'image de l'extension et du ca­ractère vivant du Rosaire et de l'esprit missionnaire de notre Lyonnaise : Monsieur Léon Dupont (le saint homme de Tours), le comte de Falloux, le

L'église d e s a i n t N i z i e r cardinal Lambruschini, secrétaire d'état de Grégoire X V I , le cardinal New-man, Mgr de Ségur, Louis Veuillot, le Cardinal Villecourt (ancien évêque de

la Rochelle nommé cardinal par Pie IX ) et toutes les humbles et dévouées Z - Zélatrices.

Ses lectures .• Sa jeunesse a été nourrie de l'Imitation de Jésus-Christ. Puis dans sa maturité elle a lu L a Montée

au Carmel de sainte Thérèse d'Avila, les ouvrages de saint Jean de la Croix, de saint François de Sales, de saint Louis-Marie Grignion de Montfort et la Bible. Son immense courrier (plus de 1000 lettres) et ses circulaires prennent en partie leur source dans ces vastes lectures qui nourrissent une grande vie intérieure. Ses profondes méditations et son réalisme s'appuient sur des connaissan­ces solides dans l'enseignement séculaire de l'Eglise : elle n'invente rien.

Ses conseils .* A son beau-frère Perrin, négociant en soies : « Donner aux pauvres communautés pour avoir leurs prières,

c'est ce qui fait prospérer ; l'aumône n'appauvrit jamais. » A une mère de famille: « Je déteste cordialement tout ce qui est de nature à faire passer l'accessoire avant le

principal, les temps sans fin passés devant un piano, les occupations à des chiffons au lieu d'apprendre ce qui fait la prospérité d'un ménage... »

« Qu'une jeune fille sache de bonne heure que si jamais elle est appelée à se marier, elle devra savoir avant tout que le sacrifice est la première condition de cette vocation... L a vertueuse épouse a besoin de s'oublier elle-même pour s'occuper du vrai bonheur de ceux qui l'entourent... »

« Qu'on rendrait grand service à toutes ces fillettes adorées des mamans... de leur apprendre qu'elles ne sont pas créées pour s'adorer elles-mêmes ... mais pour adorer Dieu et Lui sacrifier tous les jours leurs goûts, leurs pas­sions, leurs caprices, leur amour-propre, leur superflu... »

Sa grande leçon.* « Ce ne sont pas les œuvres grandes ou petites, les grâces d'éclat qui sont quelque chose, mais la simplicité

d'un cœur qui ne cherche que Dieu, qui ne veut plaire qu'à Lui seul en esprit et en vérité... Simplicité envers Dieu, simplicité envers le prochain, simplicité de caractère, simplicité dans l'action, simplicité dans l'extérieur, simplicité surtout dans la piété. »

Pour en savoir plus : rendez-vous au colloque mariai qui lui est consacré samedi 1 décembre à Lyon (voir page 3)

2 Madame Guérin

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E ntretiens célestes Sainte Jeanne d^Arc (suite)

Erratum du n**préccdent : La dernière phrase de la réponse de l'auteur à la question 3) a été tronquée maladroitement, nous demandons à l'auteur et aux lecteurs de bien vouloir nous excuser. Nous reprenons ici cette dernière remarque de NDLR par souci de justice et de compréhension du texte.

N D L R : Les habitants de Vaucouleurs, gagnés par l'enthousiasme, se coti­sent alors pour offrir à Jeanne un cheval et des vêtements d'homme afin qu'elle puisse chevaucher. Partie de Vaucouleurs, (en cheveux courts comme un homme) le 12 février 1429 elle arrive après onze jours d'un voyage épuisant^ (à peu près 600 kilomètres ou 150 lieues où elle a pu assister deux fois cependant à la messe à Auxerre la ville bourguignonne et à Sainte-Catherine-de-Fierbois) en plein hiver à Chinon, le 23 février vers midi vraisemblablement.

Question : Quelle langue parlez-vous ? Jeanne : Je me suis fait comprendre à la cour malgré mon patois. A ce

propos lors de mon interrogatoire à Poitiers, un dominicain. Frère Seguin, se croyant malin, m'avait demandé avec un fort accent limousin : « En quel idiome parlaient vos voix ? » J'ai rétorqué alors : « E n meilleur que le votre ». Il paraît que je ne suis pas toujours commode, que je suis vive et sarcastique. Ledit domi­nicain, un peu décontenancé m'a demandé alors :

- « Croyez-vous en Dieu ? » - « Oui, mieux que vous ! » Et je lui tourne le dos. Agacé maître Seguin

continue : - « Si vous voulez que l'on croie en vous, il faut nous donner des signes

de la part de Dieu ! » - Je réponds alors : « En nom Dieu, je ne suis pas venue à Poitiers pour

faire signes. Mais menez-moi à Orléans et je vous montrerai signes pourquoi je suis envoyée ! »

Maître Seguin ne sera pas rancunier et se montrera favorable à ma cause.

OUI À LA FAMILLE

au MARIAGE àPADOPTION HOMOSEXUEL d»ENFANTS

par des DUOS HOMOS

lovemore • 14 h • Pa

IIIKflli ! H Départ : LYON

dimanche W novembre 2012, OdhOO-RuedelaViabert

08M5~ QuaiGààeton 09hW - Péage BeffeùHle

1 Mme PATOlJT: 04.72 6093 17

•rf imr <ti«itLie: CMtus U nm (ka Ommm 95100 AtQMitmin

Vous 9ussi, mobmsez'vous / Non à l'homofolie t Question : outre le travail et les dévotions, quelles sont vos distractions

dans votre jeunesse ? Jeanne : Vous savez, il y a beaucoup de jours fériés à notre époque. Alors des bateleurs viennent distraire le

village ; parfois toute la paroisse joue un mystère sous le porche de l'église. Les garçons jouent à des parties de soule^ contre ceux de la paroisse voisine. Les jeunes font des rondes et des farandoles.

^ Elle se révèle très tôt une cavalière endurante, maîtresse de sa monture. Les paysans au Moyen Age pouvaient d'ailleurs monter à cheval. Probablement Jeanne a appris en allant au marché de Neufchâteau, en croupe derrière sa mère montant à cru, son père tenant le cheval par la bride. Mais son endurance à cheval est certainement un don de Dieu. ^ Ancêtre du football.

Co l loque M a r i a i sur

L a v é n é r a b l e P a u K n e - M a r i e

Jaricot à L y o n

Samedi P décembre 2012 Bulletin d'inscription sur la table de presse.

Palais de la Mutualité ( salle Edouard Herriot) 1 Place Antonin Jutard

69003 Lyon

P R O G R A M M E : à 9h - chapelet à Péglise Saint-Nizier

de lOhOO à 12h00 1. Mme Guérin : Vie de Pauline Jaricot (diaporama) 2. Abbé Callier : Origine de la dévotion mariale à Lyon 3. R. P. Angelico OP : Pauline et le Rosaire vivant

de 14h00 à 18h00 4. Abbé J . Laguérie : lues amitiés de Pauline 5. M. J . Saignol : Uœuvre de la Propagation de la Foi et le développement des missions ad gentes au XIX^ siècle 6. M. H . Petit : Pauline Jaricot et la question sociale 7. S. E . Mgr. Tissier de Mallerais : Uesprit missionnaire

Page 4: FSSPX Lyon Novembre 2012

L a vie spirituelle

Dans les actes, que signifie l'ordre de la Piété filiale : "Honore tes parents et ta patrie" ? Cette vertu sociale est mue par la reconnaissance de l'autorité et des bienfaits octroyés par les parents et la patrie à leurs enfants. Pour ces derniers la vénération et la soumis­sion s'imposent. L a vénération est un grand respect mêlé d'affection, qui entraîne la soumission, c'est-à-dire l'obéissance qui peut devenir une sorte d'assis­tance dictée par un motif de respect. Partout où la Piété filiale s'exerce, la vénération et la soumission se retrouvent, tellement il est normal pour l'enfant de tout âge de respec­ter et de servir ceux qui sont au principe de sa vie et de son épa­nouissement, ses parents et sa pa­trie. C'est ce que saint Thomas d'A-quin appelle la dette essentielle des enfants envers leurs parents ; et il mentionne également une dette acci­dentelle qu'il convient de donner aux "principes de notre vie" du fait de quelque circonstance particu­lière : si un parent est malade, il est normal de le visiter et de le soigner ; de l'assister s'il est indigent, en payant sa pension si possible ; de lui offrir de dignes funérailles. C'est la

Plus concrètement parents, il doit s'étendre à tous ceux qui sont unis par le sang ou par l'amour de la patrie, dans la mesure des droits et des ressources de chacun !

Ainsi les frères et sœurs doivent s'entraider, se soutenir les uns les autres matériellement et spirituelle­ment. L a Piété filiale bannit alors l'indifférence à l'é­gard des siens et l 'égoïsme. Pour Pier Giorgio Frassati, une communauté d'idées et de sentiments chrétiens lui

rendit toujours chère la présence de sa sœur. Lorsqu'en 1923, elle réus­sit son examen de droit, il s'em­presse de lui faire cadeau de la vie de sainte Catherine de Sienne ; avec cette dédicace : « A ma chère sœur, en souvenir de son doctorat, pour que ce livre lui serve de guide dans son ascension spirituelle ».

Vis-à-vis de la patrie qui l'a vu naître l'individu doit aussi réali­ser toutes les nuances de la Piété filiale. « Il n'y a pas à pratiquer, en cet ordre de choses, qu'un devoir uniformément quelconque, explique le R.P. Bernard OP, dérivant d'un

Les plus beaux lendemains peuvent sentiment vaguc, s'adrcssaut indis-se lever sur Elle, et l'élit^ de ses tinctcmcnt à tOUS Ct à personne,

régnez m la Fi âi ee,

fils vous conjure de travailler vous- , , > . même à son relèvement. s'cxcrçant a tOUt Ct a HCn. SoUS UU Vous aimez la France. objct formel très défini, à l'égard de

même vertu qui fleurit les cimetiè- vous avez fait pour Elle ce que vous n'avez fait pour personnes bien déterminées, le pa­res et commande aux vivants de aucune autre Nation. Et Elle pendant des siècles, a triotismc devrait être quelque chose prier pour les morts. ° °" P'' ^ '' ^ ^ ' ^ 9^^^" . ^ d'extrêmement précis, varié et

_ . T^- ^ T- Renouvelez votre antique Alliance avec le peuple , ^ . ^ , ^ - i

Le jeune Pier G. Frassati, etu- PPQÇQJS nuance, quant au sentiment dont il diant italien du début du XX^ siècle s'inspire et quant aux devoirs qu'il et présenté comme modèle de vie intérieure et d'apos- peut prescrire ». Connaître sa généalogie et se confor-tolat, fut un modèle de Piété filiale. C'est auprès des siens qu'il apprit à trouver ses affections les plus chères et ses joies préférées. Son père aimait jouer avec lui et souvent ces récréations se terminaient en courses et poursuites échevelées dans les appartements ; cepen­dant une telle proximité s'accorda toujours avec le res­pect, grâce au père qui restait malgré tout conscient de son autorité de chef de famille. Cette vénération de l'enfant se traduit par un bref salut échangé à la fin des repas, par l'échange de vœux aux fêtes et anniversaires. « Mon cher papa, écrit Pier Giorgio, demain c'est ta fête.. . je serai près de toi et je prierai le Bon Dieu de te combler de consolations en reconnaissance de tout le bien que tu as fait et que tu feras encore ».

Ce jeune homme décédé à l'âge de 24 ans en 1925 entretenait également une affection tendre, nuan­cée de respect et quasi-religieuse pour sa mère. Il prou­vait sa Piété filiale par des actes d'obéissance absolue et aveugle au début, puis simple et raisonnée en face

des grandes décisions de l'âge mûr. Si ce devoir de piété est dû principalement aux

mer aux coutumes civilisatrices de sa région ou de son pays devrait être normal pour tous. Il ne faut pas deve­nir des déracinés, ce serait de l'ingratitude ! Ceux qui ont construit la France ont droit à la reconnaissance : ne pas perdre leur mémoire, étudier leur histoire qui est aussi la nôtre. Entretenir le souvenir des soldats de no­tre patrie, dont la mort fut le prix de notre paix et prier pour eux en respectant les drapeaux des monuments commémoratifs de leurs sacrifices, sont des devoirs inspirés par la Piété filiale. Le sain patriotisme se concrétise également dans le souci de fonder et de sou­tenir des établissements scolaires et universitaires qui veulent transmettre les vraies valeurs qui ont édifié no­tre Patrie, à savoir la morale chrétienne et la Foi catho­lique.

En cette année Jeanne d'Arc, demandons à notre sainte nationale, parfait modèle de la Piété filiale, d' imiter la vénération et la soumission qu'elle donnait à ses parents et l'amour concret qui l'encourageait à agir pour relever la France.

Abbé Sébastien Gabard

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n rhonneur de Marie Pureté de Marie

11 était convenable, dit saint Anselme, que la Vierge brûlât d'une pureté telle qu'on ne pût en trouver une plus grande après celle de Dieu, puisque Dieu le Père se disposait à lui donner son Fils unique, qu'il ai­mait comme Lui-même, qu'il engendrait semblable à Lui de son cœur, et de le lui donner de manière qu'il fût naturellement le même commun et unique Fils de Dieu le Père et de la Vierge, que le Fils lui-même choisissait pour sa véritable Mère, en laquelle le Saint-Esprit vou­lait demeurer et opérer de manière qu'elle conçut et en­fantât celui de qui il procédait lui-même.

L'Église, dans les litanies, appelle Marie Mère très pure. Mère très chaste. Mère inviolable.

Marie, dit saint Bonaventure, était très pure, très chaste dans son corps, dans ses sens, dans son cœur et dans son âme. Elle était si pure, si chaste, que sa seule présence inspi­rait aux autres la pureté.

Marie, dit le vénérable Gode-froi, était belle, admirable devant le Seigneur par une pureté irréprocha­ble, soit du corps, soit de l'âme ; cette pureté ne fut jamais souillée par aucun désir charnel ; elle ne s'appliquait pas seulement à garder cette vertu dans ses membres, dans ses sens, mais elle sut conserver pu­res toutes ses pensées, toutes ses intentions.

De même que la lumière du soleil ne peut être vue que par des yeux purs, dit saint Augustin, ainsi Dieu ne peut être vu que par une âme pure.

C'est pourquoi Marie, qui était très pure en tout, voyait si bien Dieu en tout.

L a pureté dit Tertullien, est la fleur des mœurs, l'honneur du corps, l'ornement de l'un et de l'autre sexe, le fondement de la sainteté.

L a pureté, dit saint Cyprien, est la gloire de notre corps, l'ornement des mœurs, la sainteté de la femme, le lieu de la modestie, la source de la chasteté, la paix de la maison, la base de la concorde. L a pureté ne s'occupe à plaire qu'à elle-même. L a pureté est toujours réservée ; elle est la mère de l'innocence. L a pureté est toujours brillante de sa retenue ; elle est contente de sa beauté, si elle déplaît aux hommes impurs. Nul ne peut l'occuper, même ceux qui ne l'ont pas ; elle est vénérable même à ses ennemis, qui l'admirent d'autant plus qu'ils ne peu­vent la combattre et en triompher.

L a pureté, ajoute saint Cyprien, ne cherche aucun ornement étranger ; elle est à elle-même son plus bel ornement. Cette vertu nous rend agréable à Dieu, elle nous unit à Jésus-Christ ; elle combat tous les mouve­ments illicites des désirs corrompus de la chair ; elle

L a V i e r g e d e la V i s i t a t i o n : R e i m s

donne la paix à nos corps ; heureuse elle-même, elle rend heureux ceux qui la possèdent.

Ô pureté, s'écrie saint Ephrem, mère de la dilec-tion et vraie distinction de la vie angélique ! O chasteté, partagé du cœur sans souillure, suave à la bouche, d'un aspect ravissant ! Ô chasteté, tu rends les hommes sem­blables aux anges ! O chasteté, don de Dieu ! 0 chaste­té, port tranquille, placé dans la plus haute région de la paix et de la sécurité !

Qu'elle est grande la chasteté ! s'écrie saint Atha-nase ; que sa gloire est riche ! Ô continence, aimée de Dieu et louée par les anges ! Ô pureté, qui échappes à la mort et à l'enfer, et qui t'attaches à l'immortalité ! Ô

continence, joie des prophètes, gloire des apôtres, vie des anges, couronne des saints !

Seigneur, dit saint Augustin, vous ordonnez la pratique de la pure­té ; donnez-moi la force de l'accom­plir, et alors commandez tout ce que vous voulez.

Ô pureté, dit saint Ephrem, frein des yeux, tu détruis les ténè­bres, et tu rends l'homme tout lu­mière ! Ô pureté, tu crucifies la chair, tu la réduis en servitude, et tu t'élan­ces soudain au ciel ! O pureté, tu remplis de félicité le cœur qui te pos­sède, et tu donnes des ailes à l'âme qui s'élève aux cieux ! Ô pureté, tu engendres la joie spirituelle, tu dé­truis les chagrins ! Ô pureté, tu mo­dères les passions, tu leur ôtes leur puissance, et tu délivres l'âme de leurs cruelles agitations ! O pureté,

tu illumines les justes, et tu lies Satan dans ses abîmes ténébreux ! O pureté, tu chasses la paresse, et tu donnes la patience ! Ô pureté, char spirituel, tu mènes l'homme au céleste séjour ! Ô pureté, reine des fleurs et pour l'é­clat et la beauté, et pour les suaves parfums ! O pureté, qui précèdes le Saint-Esprit et prépares l'âme à le rece­voir, tu habites avec lui !

Le fruit de la pureté est plein de douceur, dit saint Cyrille ; sa beauté est incomparable, ses parfums très suaves ; sa valeur est sans prix. C'est la plus précieuse perle de la nature et de la vertu ; c'est la suprême tem­pérance, la parfaite victoire ; toute la gloire est en elle. C'est une rose qui répand la plus agréable odeur. O ver­tu angélique de la pureté, tu es reine de l'homme ! O admirable saphir ! O diamant brillant et toujours beau !

Une vie chaste et pure est l'œuvre la plus grande de Dieu et de l'homme. L'âme pure peut dire avec l'au­guste Marie : « Celui qui est tout puissant a fait en moi de grandes choses, et en cela Dieu a signalé la force de son bras ». {Magnificat)

Abbé Barbier, La Sainte Vierge, T. 2 p.286 à 289

Page 6: FSSPX Lyon Novembre 2012

^Horaires des Messes

S Lion Prieuré Saint-Irénée

Dimanches et fêtes : 8h30 : Messe basse

10h30 : Messe chantée 18h30 : Messe basse

En semaine : 18h00 : Chapelet 18h30 : Messe basse Messes supplémentaires, se renseigner

Valence Chapelle de la Mère de Dieu

Place de l'église (portail vert en face du n° 5)

26300 Bourg de Péage 09 50 38 69 89 (Lyon) Dim. et fêtes : 1 IhOO

L a vie au Prieuré

t Bourgoin-Jallieu Eglise Saint-Barthélémy

Chamont 38890 Saint-Chef

09 50 38 69 89 (Lyon) Dim. et fêtes : 8h00

Dombes Ecole Saint-Jean Bosco

La Ville 01240 Marlieux 04 74 42 86 00

Dim. et fêtes : 10h30

Chapelle du Sacré-Cœur 155, route du Grobon

01400 Châtillon/Chalaronne 04 74 42 86 00 (Marlieux)

Dim. et fêtes : 8h30

Beaujolais Couvent Saint-François

Morgon 69910 Villié-Morgon

Dim.: lOhOO et 18h00

Eglise Saint-Cyr Ambérieux d'Azergues

69480 Anse 04 74 67 08 20

Dim. et fêtes : lOhOO

Monts du Lyonnais Ecole de L a Péraudière

» 69770 Montrottier 04 74 70 13 26

Dim. (année scolaire) : 1 IhOO

m Prieuré Saint-Irénée 56, rue d'Inkermann - 69006 LYON

Tel : 09 50 38 69 89 - Fax : 04 72 75 00 79 Abbé Camper: 06 62 13 67 21 Abbé Gabard : 09 50 38 69 89

lyon. fsspx@free. fr

L'MgCe de Lyon IPNS - 500 exemplaires

Carnet paroissial : Funérail les : Madame Céleri, le 4 octobre en l'égh'se de Quincieux Monsieur Fournier, le 17 octobre en la chapelle du Prieuré.

Dimanche 23 septembre : grande journée de rentrée du groupe scout Saint Jean l'Evangéliste. Ce sont 70 enfants et adolescents qui se retrouvent à La Vautière autour de Monsieur Olagnon leur Président pour organiser l'année académique, et renouveler leur promesse de se sanctifier pour mieux servir Dieu, l'Église et la Pa­trie. L'abbé Camper est présent pour bénir les promesses. Vendredi 28 : monsieur l'abbé Camper, doyen de Lyon pour la FSSPX, visite le prieuré de Dijon qui relève de son autorité morale. Il se rend à Grenoble pour en­courager les confrères du Prieuré Saint Pierre-Julien Eymard qui fêtent les vingt ans de la maison. Les fidèles profitent de l'occasion pour remercier leur ancien prieur, monsieur l'abbé Beaublat qui s'envole pour les Indes au mois d'octobre. Mercredi 3 octobre : les bonnes volontés sont nombreuses à répondre à l'appel d'aide aux œuvres du Prieuré. Plusieurs n'ayant pu venir à la réunion de 20h30 se sont manifestées par téléphone. Que toutes soient remerciées pour leur dévoue­ment. Samedi 6 : les membres du Rosaire vivant de Pauline Jaricot organisent une jour­née de rentrée composée de la méditation des mystères du chapelet suivie de la messe, puis d'un déjeuner convivial et enfin de la visite guidée des hauts lieux du christianisme lyonnais. Monsieur le Prieur qui préside la journée, apprécie la dé­couverte historique de Lyon et les commentaires du guide... malgré la remise en cause du martyre de saint Irénée par ce dernier. L'abbé Gabard ouvre le cycle des 1 samedi du mois par une conférence sur le saint sacrifice de la messe à Bourg de Péage. Dimanche 7 : l'abbé Gabard est invité par le prieuré d'Unieux à prêcher lors de la messe de rentrée de la chapelle Notre-Dame du Rosaire à Roanne. Après le déjeu­ner paroissial, l'abbé Boissonnet responsable de la chapelle, lui demande une conférence sur l'utilité de la grâce dans l'équilibre de la nature humaine. Nous es­pérons que ses propos ne sont pas la cause du malaise de l'une des fidèles qui dut quitter la salle avec l'aide des pompiers! Nous lui souhaitons un bon rétablissement. Jeudi 11 : les abbés Camper et Gabard entourent les religieux de Morgon et d'Avrillé à l'occa­sion de la cérémonie d'ordina­tion qui a lieu au monastère bé­nédictin de Bellaigue. Son Excellence Mgr de Galarreta confère le sacerdoce à trois frè­res capucins et le diaconat à trois dominicains et à un capu­cin. Une cérémonie haute en couleur pour témoigner de la vitalité de la Tradition catholi­que en ce jour anniversaire du concile Vatican IL Dimanche 14 : les Péageois se mobilisent pour fêter dignement la Maternité Divine qui est la fête titulaire de la chapelle de la Mère de Dieu. L'abbé Gabard est encouragé par l'enthou­siasme catholique de cette petite communauté.

24 & 25 NOVEMBRE 2012

Le samedi de 17hà 18h30 Le dimanche de 9h00 à 13hOO

et de 19h00à20h00

Tour Ces grands : Décorations pour la maison, ^ y W1» Cadres photos, sacs,

- . M H T lÉin Pêle-mêle, médailles, Bijoux, bracelets,

Accessoires, lampes, Fruits déguisés, vins, confitures, noix, noisettes...

Tour Ces enfants : Jouets en bois, chaussons, cadeaux de naissance, Barrettes, bracelets, sacs...

Page 7: FSSPX Lyon Novembre 2012

MARDI 27 De la férié (f cl) Notre Dame de la médaille miraculeuse Apparition de la Sainte Vierge à Ste Catherine Labouré en JH30)

7hl5 : Messe basse ^ ^ ^ ^ ^ 18hOO : Chapelet JBHH^ 18h30 : Messe basse

MERCREDI 28 De la férié (4'' cl) FM certains Ueux Samte Catherine Labouré. Vierge

7hl5 : Messe basse 18hOO : Chapelet 18h30: Messe basse

JEUDI 29 De la férié cl) mémoire de saint Satumin, martyr

VENDREDI 30

7hl5 : Messe basse

Saint André , Apôtre (2' 7hl5 : Messe basse

18h00 : salut du Saint Sacrement. 18h30: Messe basse

cl) 18h00: Chapelet 18h30: Messe basS

Intention du mois cCe novembre Les âmes du Purgatoire.

A noter. so D u 1^^ a u 8 novembre : Les fidèles peuvent gagner chaque jour, aux conditions habituelles, une indulgence plénière, applicable aux âmes du purgatoire : en visitant un cimetière et en priant - même mentalement - pour les défunts. fio L e j o u r des morts : Les fidèles peuvent gagner une indulgence plénière, applicable seulement aux âmes du purgatoire, aux conditions ordinaires et en visitant une église ou oratoire public ou semi public, et en récitant i Pater et i Credo so S a m e d i l o : Vente de livres par la Diffusion de la Pensée Française, au Prieuré à partir de I 4 h 3 0 jusqu'à i ç h o o . Le D i m a n c h e i l , vente à partir de çhso. so M a r d i i.^ : au Prieuré à 2ohi5, catéchisme pour adultes (abbé Camper) ÊO J e u d i 1. : au Prieuré à 2oh30, réunion du Cercle des Foyers Chrétiens. so V e n d r e d i i 6 : au Prieuré à 2ohoo, réunion du Cercle de l'Immaculée. so S a m e d i 17 : récollection du Tiers-Ordre de la Fraternité à lohoo, à l'école de Marlieux. so D i m a n c h e i 8 : i ' ^ messe du Révérend Frère Pio Marie, Capucin. Manifestation à Paris contre les lois immorales en projet.

M a r d i 2 0 : au Prieuré à içhso, Cercle des adolescents (abbé Gabard) £o J e u d i 2 2 : au Prieuré à 2oh30, première conférence de monsieur l'abbé Callier. so S a m e d i 24 et D i m a n c h e 2.^ : Marché de Noël du Prieuré : Samedi de lyhoo à iShso - Dimanche de ghoo à ishoo et de i ç h o o à 2ohoo so D i m a n c h e 2c;: à l'issue des messes, quête pour les prêtres so M a r d i 2 7 : au Prieuré à 2ohi5, catéchisme pour adultes (abbé Camper) fio V e n d r e d i ! o : au Prieuré à 2ohoo, réunion du Cercle de l'Immaculée. A l'école de Marlieux, Journée napoléonienne , Le génie militaire présenté par le capitaine Pierson (lohoo, La grande Armée - i4hoo, La campagne d'Austerlitz)

Prieuré Saint-Irénée 56, rue d'Inkermann - 69006 L Y O N

Tel : 09 50 38 69 89 - Fax : 04 72 75 0 0 79 - [email protected] L'JAigCe voCtigeur - tiré à 4 0 0 exemplaires - I P N S

L'JAigCe voCtigeur Annonces mensuelles

du Prieuré Saint-Irénée NOVEMBRE 2012

JEUDI 1 F E T E D E T O U S L E S SAINTS (1' cl) Fête d'obligation

confessions de 8hl5 à 9hl5 : Abbé Camper confessions pendant la messe de lOhJO : Abbé de Blois Pas de confessions pendant la messe de 18h30.

8h30 : Messe basse ^ - ^ « U P P U I ^ lOhOO : Chapelet 17h45 : Office du Rosaire

rl0h30 : Messe chmt0§///^^ : Messe basse 3 VENDREDI 1"'' vendredi du mois J SAMEDI l^"" samedi du mois

Commémoraison de tous les fidèles défunts (r cl) Confessions de 17h00 à 18h00 : abbé Camper

7hl5 : Messe basse 18hOO : Chapelet 18h30 : Messe chantée des défunti

1 lhl5 : Messe basse 19h30 : Exposition du Saint-Sacrement jusqu'à 22h00. JH

De la Sainte Vierge au samedi (4' cl) confessions de 17h00 à IShOO : Abbé Chauvet

P IhOO : Messe basse 18h00 : Chapelet

18h30: Messe basse DIMANCHE 4 23'dimanche après la Pentecôte (2'cl)

confessions de 8hl5 à 9hl5 : Abbé Camper confessions pendant la messe de lOhSO : Abbé Chauvet confessions pendant la messe de 18h30 : Abbé Gabard I 8h30 : Messe basse nOhOO : Chapelet 17h45 : Office du Rosaire

10h30 : Messe chantée 18h30 : Messe basse LUNDI 5 De la férié c/; _ _ _ _

a Ihl 5 : Messe basse WÊÊÊF'^ 00 : Chapelet ^«•WiWWi^W r WÊÊÊr ^ ^^^ ' messe de Requiem pour les

mmmm défunts du Prieuré m Anniversaire de la dédicace des Eglises (J' cl)

7hl 5 : Messe basse H H 18h00 : Chapelet 8h30 : Messe bas»^

De la férié (4' cl) 7h 15 : messe basse 'WÊÊÊÊIÊÊ 1 ShOO : Chapelet

18h30: Messe basse

] MARDI

MERCREDI 7

Page 8: FSSPX Lyon Novembre 2012

JEUDI 8 De la férié (4^ cl) mémoire des Quatre Saints couronnés, martyrs. 18hOO : salut du Saint Sacrement 18h30 : Messe basse

VENDREDI 9 Dédicace de l'archibasilique du Très Saint Sauveur (2' cl) (Saint Jean de Latran à Rome), mémoire de saint Théodore, martyr.

18h00 : Chapelet 18h30 : Messe basse

SAMEDI 10 saint André Avellin, confesseur ("i" c/; mémoire des saints Tryphon et ses Compagnons. confessions de 17h00 à 18h00 : Abbé Gabard

18h00: Chapelet 18h30: Messe basse

IlhOO : Messe basse 1 DIMANCHE 11 24'dimanche après la Pentecôte (2' cl)

confessions de 8hl5 à 9hl5 : Abbé Gabard confessions pendant la messe de lOhSO : Abbé de Blois confessions pendant la messe de 18h30 : Abbé Camper

8h30 : Messe basse : lOhOO : Chapelet 17h45 : Office du Rosaire ; 10h30 : Messe chantée 18h30 : Messe basse Saint Martin V\ Pape et martyr {3' cl) 11 hl 5 : Messe basse 18hOO : Chapelet

18h30 : Messe basse Saint Didace, Confesseur (3^ cl) 7hl 5 : Messe basse 18h00 : Chapelet

18h30 : Messe basse MERCREDI 14 Saint Josaphat, Evêque et martyr, c/J

7hl 5 : Messe basse 18h00 : Chapelet 18h30 : Messe basse

JEUDI 15 Sainte Albert le Grand, Evêque et Docteur (3' cl)

a i r e ^ ^ B

LUNDI

MARDI

12

13

VENDREDI 16

7hl5 : Messe basse

Sainte Gertrude, Vierge (3 7hl5 : Messe basse

18h00 : salut du Saint Sacrement 18h30 : Messe basse

cl)

SAMEDI 17

18hOO : Chapelet 18h30: Messe basse

Saint Grégoire le Thaumaturge, Evêque et Confesseur (3' cl) confessions de 17h00 à 18h00 : Abbé Camper

18h00: Chapelet ^ « • • ^ i 18h30: Messe basse

mmsÊÊk

DIMANCHE 18 25'dimanche après la Pentecôte (2'cl) Textes du 6 " dimanche après TEpiphanie

confessions de 8hl5 à 9hl5 : Abbé Camper Pas de confessions pendant la messe de 10h30 confessions pendant la messe de 18h30 : Abbé Gabard - 8h30 : Messe basse lOhOO : Chapelet 17h45 : Office du Rosaire lOhSO : l "* Messe solennelle du 18h30 : Messe basse RP Pio Marie, Capucin. ^ _

19 Sainte Elisabeth de Hongrie, Duchesse et Veuve (3^ cl) mémoire de Saint Pontien, Pape et martyr

y^-^^ffm^ff^ 18h00: Chapelet HHHK 18h30 : Messe basse 20 Saint Félix de Valois, Confesseur (3' cl)

7hl5 : Messe basse 18h00 : Chapelet 18h30: Messe basse

MERCREDI 21 Présentation de la Très Sainte Vierge, (3' cl) 18h00: Chapelet 18h30: Messe basse 19hl5 : Messe chantée par les

llllllljljll^^ étudiants J JEUDI 22 Sainte Cécile, Vierge et martyre (3' cl)

7hl5 : Messe basse 18h00 : salut du Saint Sacrement 18h30 : Messe basse

VENDREDI 23 Saint Clément 1'' Pape et martyr (3' cl) mémoire de Sainte Félicité, martyre

7hl5 : Messe basse

LUNDI

MARDI

18h00: Chapelet 18h30:MessqJffl^

SAMEDI 24 Saint Jean de la Croix, Confesseur et docteur (3^ cl) mémoire de saint Chrysogone, martyr confessions de 17h00 àl8h00:Abbé Gabard 1 IhOO : Messe basse flHHB 18h00 : Chapelet

18h30: Messe basse

DIMANCHE 25 26' dimanche après la Pentecôte (2^ cl) Textes du 24 " dimanche

confessions de 8h00 à 9h00 : Abbé Claret confessions pendant la messe de 10h30 : Abbé de Blois confessions pendant la messe del8h30 : Abbé Camper

8h30 : Messe basse lOhOO : Chapelet 17h45 : Office du Rosaire 10h30 : Messe chantée j H m ^ I8h30 : Messe basse

LUNDI 26 Saint Sylvestre, Abbé c/; mémoire de Saint Pierre d'Alexandrie, Evêque et martyr 1 Ihl5 : Messe basse 18hOO : Chapelet

. . . . . lgh30:Mess^ basse

•3 -m