Post on 10-Mar-2016
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BRESLEV
Pages 25-35
Enfant - Jeux
Pages 20-24
Pourim
Pages 18
La Force de la Tsédaka
Pages 50-51
Ségoulot
Pages 46-47
Etc...
Recettes et Blagues : p60
Concours du Mag : p61
Petites annonces : p62
Directrice : Tsipora G.
Graphiste : Rephael G.
Directeur commercial : Rephael G.
Publicité et Abonnement :
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illustrations et des publicités ( sans
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journal), publiés dans ce magazine à
des fins commerciales, sont stricte-
ment interdites sous peine de pour-
suites. Les annonceurs sont entièrement
responsables de leurs publications.
Tous documents transmit à notre rédac-
tion ne seront pas retournés.
Avec le Soutien de :
Rav Moshe Ben Moshe chlit’a
Rav Ron Chaya chlit’a
Rav Yaakov Mazouz chlit’a
Rav Acher Fitoussi chlit’a
Rav David Nacache chlit’a
Yeshiva Or Arachbi
Les Rabanim de Koupat Ha’ir
Et plein d’autres Gdoley aDor...
HABBAD
Pages 38-45
Pages 4-11
INSTITUTION NER RA’HAMIM
Femme - ESHET ’HAYIL
Pages 14-17
Autres Grands Rabanim
Pages 52-59
Page 3
Pages 12-13
Yechiva Ets Haim
SOMMAIRE :
Page 5
Dans le livre Alenou Leshabea’h, rapporte le rav Zilbers-
htein Chlit’a que une fois la veille de Souccot, vient le
voir un juif très énerver et en colère,. Le rav lui demanda
la raison de cette colère et l’homme demanda au rav de
venir voir l’état de sa Soucca, pour voir le mal que lui
avait fait un voisin qui habite quelques étages au dessus
de lui, quand on nettoyant sa maison n’avait pas remar-
qué la Soucca construite en bas; ainsi toutes ses saletés
étaient venu salir la belle Soucca, dés décorations à la
table de fête déjà servi pour l’honneur de la fête; et tous
ça il l’avait montré au rav pour qu’il gronde le voisin. Le
rav vu l’état de la Soucca et put constater la douleur de
ce juif et de sa famille avant la fête, et justement c’est un
des nombreux exemples qui arrive la veille de Chabbat
ou des fêtes, que à ce moment précis le « yetser ara »
essaye de mettre en colére les gens, et ceux qui ne sa-
vent pas cela et croit que ce qu’il leur arrive, arrive par
hasard, est vraiment triste.
Le rav Zilbershtein Chlit’a, qui est arrivé sur l’endroit pour
gronder le voisin, préféra parler au cœur du propriétaire
de la Soucca et de le renforcer en croyance et sécurité, il
lui parla d’un enseignement du livre « Brite Olam », qui
fut écrit par un des élèves du Ramh’al. Dans le livre, on
pose une question sur une phrase de la paracha michpa-
tim: « Pourquoi quand la Torah parle d’aider l’âne de son
voisin détesté qui tombe sous la lourde charge, la Torah
emploie le mot « abandon », pourquoi il n’est pas écrit
plutôt « aider tu l’aideras » ?
Et on voici une explication par la traduction d’Ankelous :
que ce problème lui est venu de Dieu comme épreuve,
pour voir s’il va laisser la haine de son ennemie pour
l’amour de son Créateur.
En faite, la Torah veut nous apprendre un enseignement
des plus important : que tous les coups (par la parole,
physique, morale etc...) que reçoit quelqu’un de par son
entourage ( famille, amis, voisins, etc..) sont envoyés
directement de Dieu pour le tester, l’éprouver, vérifier
son niveau de confiance en Dieu, voir combien il croit
dans cette surveillance personnel et précise de notre
Père qui est au cieux. Et c’est la raison pour laquelle le
Créateur du monde se tourne vers cette personne pour
voir comment toute la haine et la rancœur que cette per-
sonne avait envers son entourage, va s’effacer et com-
plètement se retirer de son cœur après avoir compris
que tout vient de Dieu et que les personnes qui l’ont
blessé ne sont juste que des envoyé de Dieu, et que en
aucun cas Dieu désire une haine gratuite entre des juifs.
Et que si un homme se comporte ainsi et laisse de coté cette
haine envers son prochain par conviction que ce n’est qu’un
envoyé de Dieu, et que c’est juste pour le tester que Dieu lui a
envoyé cette personne, alors même l’ange accusateur à son
tour ne pourra pas accusé cette homme pour ces fautes, car il
n’existe aucun homme juste qui n’a pas fauté, et comme cette
homme a abandonné toutes les accusation de son cœur contre
son prochain ainsi l’ange accusateur abandonnera à son tour
toute ses accusations contre cette homme, et il sera pardonner
de ses péchés.
Les paroles de l’élève du Ramh’al , ainsi que cette promesse
devraient nous donner la force que même si à notre tour nous
nous trouvons dans une situation similaire de haine contre un
juif, que c’est justement mieux pour nous de laisser cette hai-
ne de coté pour un amour et une confiance totale en Dieu,
que tout vient de lui, et que tout est pour notre bien. Et à la fin
de ses paroles, il décrit ce même juif qui a quitté la haine de
son prochain « comme un petit qui est naît propre » !!!
Au lieu de se disputé, de s’énerver et de s’emporter avec son
voisin du dessus, tu travails ta croyance dans le Créateur du
monde et tu mérites une couronne de propreté spirituel jus-
qu’à que tu sois considéré comme un bébé qui n’a jamais
commis aucune transgression de sa vie.
Et c’est la raison pourquoi la Torah à employé les mots
« laisses, tu laisseras » pour nous enseigner que comme
nous laissons dans ce bas monde la haine pour un juif et nous
allons l’aider, aussi dans le monde céleste on laisse de coté
les accusations envers toi et tes péchés seront expiés.
On peut aussi rajouter que le langage double « laisses, tu
laisseras » , vient nous enseigner que Dieu, qui est notre père
à tous, nous demande que même si une fois nous avons réus-
si notre test d’avoir vu un juif que l’on aime pas, du fait qu’il
nous avait causé du tord ou même blessé et nous l’avons aidé
quand il en avait besoin, ce n’est pas suffisant pour le Créa-
teur du monde, car notre père espère nous voir continuer à
rester en contact avec cette même personne et continuer à
l’aider s’il en à besoin (aide spirituel ou matériel), et c’est par
là que Dieu vérifiera notre confiance envers lui, combien
avons-nous réussi à chasser de notre cœur toute haine et
rancœur et c’est la raison que la Torah a utilisé le langage
« laisses » aujourd’hui et « tu laisseras » aussi la prochaine
fois.
Le Rav Zilbershtein Chlit’a a rajouté que des fois Le
Saint Béni Soit Il désire offrir à une personne une pluie
de bénédiction et de réussite, mais pour cela il le test et
s’il réussi le test s’en s’énerver et ne rentre pas en
conflit et s’il réussi, il méritera une pluie de bénédiction
et de réussite dans le matériel et le spirituel.
Le H’atam Soffer rapporte aussi qui « 1 mah’lokete
( dispute) repousse 100 Parnassot » que si un homme
ne réussi pas dans une mitsva qui est entre l’homme et
son prochain et souleve une dispute, même si de la
haut il aurait du gagner une grande Parnassa cette
mah’lokete la repoussera et il gagnera une Parnassa
moyenne.
Que Dieu fasse et que nous méritions d’aimer chaque
juif, et de retirer toute haine gratuite de notre cœur, et
que l’union et la paix réside au sein du peuple d’Israël
et que nous méritions une proche délivrance.
Amen.
Rav Moché Ben Moché Chlit’a
Santé Joie Reussite à Tsipora Bat Rahel
Paracha Térouma
« Véassou li mikdash véchah’anti bétoh’am »
« Et vous me ferrez un sanctuaire et je résiderai dans
eux »
Pourquoi la Torah n’a pas écrit et je résiderai dans lui?
Nos sages nous enseignent que « dans eux » veux dire
dans chacun d’entre eux, dans chaque juif et chaque
juive, que nous sommes tous considérés comme des
petits temples, chaque juif dois transformer son être pour
mériter d’y voir résider la Chéh’ina.
Nombreuses sont les fois que les gens ne comprennent
pas pourquoi ils prient mais ne voient pas de délivrance;
Ils prient, supplient, crient, implorent et aucune réponse,
aucune délivrance, quelle en est la raison?
Un fois un juif a posé cette question au rav Kavienski
Chlit’a, et le rav lui a répondu en ces termes :
« Il était une fois un roi français qui invita un roi russe à
sa table et après le repas le roi russe demanda la recette
de ce merveilleux plat que lui avait servi le roi de France,
le roi fit venir son cuisinier qui donna la recette au roi de
Russie. Le roi de Russie ordonna à son cuisinier de lui
faire ce plat, mais ce fût un désastre le plat était amer,
immangeable. Le roi de Russie, alla faire quérir le cuisi-
nier du roi de France qu’il accusait d’avoir modifier la
recette mais le cuisinier français devant les yeux du roi
de Russie et de son cuisinier leur refit le plat selon la
recette mot pour mot et le plat était merveilleux. Le cuisi-
nier russe demanda alors au cuisinier français quelle
avait été son erreur, après avoir reproduit de nouveau la
recette devant le cuisinier français, qui lui fît remarquer
qu’il n’avait pas rincé les bouts de viande avant de les
avoir ajouter à la sauce du plat! »
En effet expliqua le rav, pour que une personne voit ses
prière être exaucer il doit avant tout purifier sa bouche,
ses pensées, ses actions et seulement à ce moment là
son corps deviendra un réceptacle qui pourra contenir
les bénédictions divines, « un petit temple » et Dieu rési-
dera parmi eux, dans eux!
Prenons par exemple un verre en plastique cassé, il ne
peut faire sa destiné, contenir dans son intérieur de
l’eau, tout comme un Juif, quand un juif nefait pas atten-
tion à sa Kédoucha sainteté, juge mal son prochain, fait
du lachone ara, fait des mauvaises actions… il ne peut
plus faire sa destiné, être un réceptacle pour la sainteté,
et c’est la raison pourquoi un Juif doit se purifier, de ses
pensés à ses actions !!!
Autre exemple:
Une usine à vin dont les tuyaux qui déverse le vin dans
les bouteilles sont tous rouillés, le vin contenu dans ces
bouteilles perdra toute sa valeur, le Juif en est ainsi si
ses tuyaux (pensés, paroles, actions) sont rouillés
(impure) le juif perdera toute sa valeur, ainsi ses paroles
n’arriveront pas au Créateur et il ne verra pas de répon-
se, pas de délivrance.
Page 6 Zera Kodesh Meytal Bat Liza
Il ne faut pas non plus croire que nous parlons de cho-
ses trop grandes voire impossible à être réalisé, et que
lui n’a pas le niveau spirituel de Baba Salé Zats’al, cha-
cun à son niveau devra se purifier, chaque Juif en a la
possibilité.
Il faut toujours se souvenir que Dieu a donné la Torah
aux hommes pas aux anges.
Cette semaine il a été publié que un homme est resté
48 heures bloqué dans un bloc de glace !!! Comment
une telle chose est possible ?
Quand la volonté y est tout est possible, seulement les
gens prennent cette volonté pour faire des bêtises là ou
le Juif la prend vers la Kédoucha !!!
Le Talmud Yoma nous pose une question « qu’appel
on un Baal Téchouva ? »
Le Baal Téchouva est une personne qui s’est tenu de
fauté avec la même femme, au même moment dans le
même endroit.
Une des explications du drach:
Des fois une personne dit : « si je ne fais pas Téchouva
c’est à cause de ma femme » (femme), une autre dira :
« peut être avant j’aurai eu le temps, mais aujourd’hui je
n’ai pas une minute à moi » (temps) , une troisième di-
ra : « moi je veux, mais avec mon entourage c’est im-
possible » (lieu).
C’est pour cela que le talmud nous enseigne :
« Avec la même femme » celle que Dieu m’a offert, mê-
me si elle ne me fait pas la vie facile.
« Au même moment » dans notre génération aussi dure
soit-elle, car si le Créateur t’a conduit dans cette géné-
ration , c’est qu’il croit en toi.
« Au même endroit » avec ce même entourage (famille,
amis, voisins, collègues de travail …) qui te rendent la
vie ’impossible’.
Sur ce sujet Dieu a dit à Moché un message pour tou-
tes les générations : « retire les chaussures que tu por-
tes à tes pieds car l’endroit que tu te tiens dessus, c’est
une terre sainte ».
Cela veut dire que dans la réalité que Le Saint Béni Soit
il nous fait vivre, est la meilleure et la plus sainte pour
nous; et que de là bas Dieu veut que nous le travaillons
avec toutes nos épreuves et nos difficultés chacun à
son niveau.
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Page 7
Paracha Tétsavé
« Véata tétsavé éte bnei Israel vayikrou éléh’a chémen
zayit za’h katit lamaor laalot ner tamid »
« Et tu ordonnera aux enfants d’Israel, et ils prendront
pour toi de l’huile d’olive pure, pressée pour l’éclairage,
afin d’allumer la lampe perpétuellement »
Le peuple d’Israël est symbolisé par l’huile, tout comme
l’huile, qu’importe avec quel liquide tu le mélange il re-
monte toujours à la surface, le Juif aussi qu’importe dans
quel endroit il se trouve ( dans n’importe quel villes,
pays, continent, peuplé ou désert) à tout jamais, il reste-
ra un juif !!!
« Laalot Ner Tamid »
« Afin d’allumer (d’élever) la lampe perpétuellement »
C’est un symbole du travail divin; Un homme doit tou-
jours s’élever dans le travail divin, et d’où savons nous
que l’homme est symbolisé par la bougie ? Comme il est
écrit : « La bougie de Dieu est l’âme de l’homme »
Pourquoi « Pressé »?
Symbole de la durée total du temps que la lampe perpé-
tuel est restée allumer « Katit » « Pressé » valeur numé-
rique 830 ans : durée des 2 beith Amikdash 410 et 420
ans.
Le mot « Tamid » « Perpétuellement » nous enseigne
que le peuple Juif se trouve toujours dans des difficultés,
mais la raison de cette difficulté perpétuelle est pour
nous réveiller à la prière et grâce à cette prière le Saint
Béni Soit Il nous fait traverser les années toujours en vie
toujours unis et cela depuis des milliers d’années.
Les problèmes que le peuple juif a connu d’année en
année, a été son vaccin pour rester juif, sa force pour
toujours sortir de la boue.
Car dans l’obscurité de la vie la noirceur de se monde la
plus petite lumière nous dirigera vers la sortit du tunnel.
Un juif dois être heureux d’être juif, d’avoir ce mérite et
d’en comprendre la valeur ; Le président des Etats Unis
d’Amérique ne peut pas monter à la torah et dire « qui
nous a choisi parmi tous les peuples et nous a donné la
Torah » chose que même le Juif le plus simple ou même
le plus pauvre peut faire ! ! !
R. Idan Chlomo Pery Chlit’a
Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava
Page 8 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Page 9
Quand on est arrivé au cp , on nous a enseigné la lectu-
re et on nous a raconté une histoire que seulement quel-
ques longues année après j’en ai compris le sens :
« C’est l’histoire d’une petite fille qui marchait dans la rue
et rencontra une femme âgée qui lui demanda de lui lire
une lettre, la petite fille lut la lettre à la vielle femme et lui
demanda: « grand-mère pourquoi ne lis pas tu toi-même
la lettre? » La vielle femme lui répondu: « car je suis
aveugle. » Aussitôt la petite fille se sentit gênée de sa
question et continua à lire la lettre en détail, tout douce-
ment. Quand la petite fille fini de lire la lettre la vielle
femme lui dit: « merci beaucoup petite fille très jolie,
quelle est belle ta robe rose, et comment l’accompagne
bien se ruban violé que tu lui a mis tout autour. Aussitôt
la petite fille demanda à la vielle femme: « grand-mère,
ne m’avais tu pas dit que tu étais aveugle, et comment
peux tu savoir que ma robe est rose est que le ruban
que je porte autour est violet? » La vielle femme lui ré-
pondit, « puisque je ne sais pas lire, je suis aveugle. »
Cette histoire est beaucoup plus profonde que ce qui
parait !
Un homme peut vivre dans ce monde et être toute sa vie
triste car il ne lit pas correctement la réalité, et un hom-
me qui n’arrive pas à lire correctement la réalité et aigri
de chaque chose qui se passe dans ce monde !
Un homme qui sais observer correctement ce monde est
heureux !
Il y avait un juif du nom de rav Eliezer Silver, il faisait
beaucoup pour aider et renforcer les juifs. Après la
shoah, il alla d’un camp à l’autre pour renforcer le morale
des juifs et leurs mettre les Téfilines. Un jour un juif vint
le voir un jeune 18, 20 ans et devant tous les autres juifs
du camp dit à haute voix: « moi, Mr le rav je ne serrai
jamais religieux ». Le rav compris que se juif parle avec
douleur qu’il a dut avoir quelque chose qui la pousser à
cette décision et lui demanda pourquoi. Le jeune juif lui
répondit: « pendant la shoah, il y avait un religieux dans
notre camp qui avait un Sidour, et il ne laissait personne
prier dans son Sidour, tout le monde voulait prier dans le
Sidour, et lui ne les laisser prier dans son Sidour que en
contrepartie de leurs rations de pain qu’ils avaient reçu le
même jour, et le rav sait ce que c’est que de couper un
morceau de cette ration de pain journalière? Et il y avait
des juifs que tous les jours couper un morceau de cette
ration au péril de leurs vies, pour prier dans ce Sidour. Et
si il existe un juif aussi corrompu, moi je ne veut pas être
juif !
Le rav Eliézer Silver lui demanda: « cher juif est pourquoi
n’a tu pas regardé tous ces juifs qui était prés à donner
un morceau de leurs pain tous les jours, juste pour se
rapprocher de Dieu?
Ce que le rav voulait lui dire c’est: « Pourquoi n’a tu pas
regarder correctement la situation » car du moment que
l’on apprend à observer vraiment la vie alors tout le mon-
de autour de nous change complètement sous nos yeux.
« Tu t’es fixer sur une personne qui te semblais mal agir
au lieu de regarder toute la réalité qui était bonne.
Cette vérité m’a fortifié pourquoi quand on va en vacance en
regarde notre chambre d’hôtel dans les moindres détails, et
ce que le lit est bien confortable, la ventilation marche comme
il faut, est ce que on a assez de coussin …. Et à cause de ça
on profite pas car on est a l’affut du moindre problème. Alors
que pendant la fête de souccot par exemple, ou on dort dans
des cabanes, des fois il pleut, il peut faire froid, il peut y avoir
des moustiques… mais pourtant on s’en fou on profite à fond.
Si je dis à une personne de tenir un tuyau, il va le tenir 5 mi-
nutes, 10 minutes et il en aura marre mais si je lui dis tiens ce
tuyau il fait respirer Baba Salé zatsa’l, la personne va tenir se
tuyau des heures durant et sera heureux du mérite qu’il a re-
çu .
Si je dis à une personne reste debout à coté de cette porte, au
bout d’un de quelque temps il partira mais si je lui dis tu dois
rester à l’entrée du Saint des Saints, Kodech aKodachim car
tu es Cohen Gadol alors sa sera tout différent, le Cohen Ga-
dol non seulement restait debout pendant Kipour des heures
durant mais il allait de droite et de gauche, sacrifier des Kor-
banot, il travaillait très dur, mais comme il comprenait la raison
de son travail il le faisait avec plaisir.
Dans quoi réside la différence ?
Dans le faites de savoir et comprendre que la chose que nous
faisons dans l’endroit que nous sommes a une signification,
un raison d’être.
Les Bnei Israel par 3 fois tous les ans, montaient vers Jérusa-
lem. Et pourquoi ils étaient tous heureux, et ceux malgré que
c’était un voyage long et dur en soit, car ils comprenaient l’im-
portance de ce voyage, c’est la volonté de Dieu !
Maintenant dîtes moi, Dieu n’est pas partout ? Alors si Dieu
m’a fait déménagé dans cette maison pas celle d’en face, ma
donné cette voiture pas une autre, me fait travaillé dans ce
travail même si c’est dur, me fait vivre dans cette maison avec
ces personnes, c’est par hasard ou avec une Ashga’ha toute
particulière ? Avec un Ashga’ha !
Maintenant qu’elle est la différence entre le voyage vers Jéru-
salem à dos d’âne et en voiture, « l’endroit que tu te tiens des-
sus, saint il est ».
Alors quel est la différence entre une personne heureuse et
une personne mal heureuse ?
La personne heureuse comprend que Dieu l’a mis dans cette
endroit, et se dit je suis comme le Cohen Gadol dans le Saint
des Saints.
Vous comprenez maintenant que la personne qui n’arrive pas
à bien lire la réalité des choses est comme un aveugle ! Il vit
dans un hôtel respire l’aire de l’hôtel et se plaint d’être en pri-
son.
Savoir lire la réalité c’est de ne plus être aveugle !
Rav Raphael Roubin Chlit’a
Briout et Atslah’a pour Simha bat Zreda Benitah
Page 10 Briout et Atslah’a pour Shmoel ben Mahlouf Benitah
Préparation Personnel pour Chabbat
Les habits de Chabbat - il faut préparer des habits parti-
culiers spécialement pour Chabbat, et il faudra faire
attention de les mettre avant l’allumage des bougies, de
les porter pendant les Kidouches et pendant tous les
repas, même pendant le Mélavé Malka.
Les chaussures de Chabbat - même s’il n’y a aucune
obligation de porter une paire de chaussure spécial pou
Chabbat, c’est préférable de nettoyer ses chaussures
pour Chabbat.
Les ongles - c’est une mitsva que de couper ses ongles
le vendredi au moins une fois toutes les deux semaines,
et il y en a qui font attention de ne pas couper ses on-
gles le jeudi malgré qu’il n’y a aucun interdit à cela.
Ordre du coupage des ongles - Certaines personnes
suivent un ordre spécial pour couper leurs ongles mê-
me si il est permis de couper ses ongles dans l’ordre
que l’on veut.
Prudence avec les ongles - il faudra faire attention de
ne pas poser les ongles couper sur le corps ou sur les
vêtements ou même sur des chaussures mais ferra at-
tention de les jeter dans la cuvette des toilettes ou dans
le lavabo pour ne pas que quelqu’un marche dessus.
Un ongle est tombé - dans chaque endroit que un ongle
est tombé pour la première fois, la personne qui marche
dessus peut se blesser. C’est pour cela, que quand un
ongle est tombé et c’est perdu, il faudra balayer l’endroit
pour ne pas que l’on marche dessus, tout particulière-
ment une femme enceinte.
Eau chaude - Mitsva de se laver les cheveux avec de
l’eau chaude, et de laver les enfants en l’honneur du
Chabbat, les jours courts il sera permit de se laver des
Jeudi.
Lavage des mains et des pieds - quand il n’y a pas le
temps ou de possibilité de laver tout le corps à l’eau
chaude il sera permit de laver les mains et les pieds à
l’eau chaude et se serra aussi considéré comme Mits-
va.
Douche avant le coucher de soleil - il faudra éviter de
se laver près de l’heure du coucher de soleil de peur de
transgresser Chabbat, car nous pouvons très facilement
transgresser plusieurs interdits, et tout particulièrement
si l’eau a été réchauffé par un chauffe eau électrique.
Coupe de cheveux - c’est une Mitsva de se couper les
cheveux vendredi pour l’honneur de Chabbat, et c’est
bien d’y habituer les enfants.
Se tremper au Mikvé - c’est une bonne habitude que de
se tremper au Mikvé chaque veille de Chabbat et il fau-
dra faire un effort de se tremper vendredi après-midi.
Dormir le vendredi - il y en a qui dise que c’est une
Mitsva de dormir le vendredi pour avoir de la force de
recevoir Chabbat avec joie.
Page 11 Briout et Atslah’a pour Yonathan ben Shmoel Benitah
Le Chabbat t’apportera la bénédiction
Il s’agit de l’histoire d’un homme très riche, vivant à l’époque du ‘Hafets ‘Haïm de mémoire bénie.
L’immensité de sa fortune n’avait d’équivalent que les souffrances d’une maladie incurable qui le touchait et qui touchait les membres de sa famille. Les médecins désespéraient de trouver un remède à leur maladie. Ce juif n’observait ni la Torah ni ses préceptes et continuait ses affaires les Chabbatot comme s’ils étaient de simples jours de semaine.
Un jour, ce riche dut rencontrer un grand commerçant qui craignait D.ieu et qui était pointilleux dans les commandements. A cette occasion, il lui fit le récit de ses peines. Sa situation était au plus mal et que valait cette immense fortune ? Puisque toute sa famille endurait de pénibles souffrances et passait par des maladies incurables. Le marchand lui a proposé de se rendre chez le ‘Hafets ‘Haïm pour obtenir une bénédiction.
Mais le riche, loin du judaïsme, a repoussé d’un revers de main cette proposition. « Le Rav est-il un ange, parviendra t-il à changer la nature ? » lui dit-il. Le marchand insista jusqu’à le convaincre de se rendre chez le juste.
Lorsque ce dernier entra dans la maison du Rav, il se mit à sangloter tout en racontant ses difficultés et les maladies dont lui et sa famille furent l’objet. Il demanda et supplia le Rav qu’il accepte, par générosité de le bénir. Au lieu de le bénir, le Rav lui dit : « Donne moi ta main. » En serrant la main du riche, il lui dit : « A la rencontre du Chabbat, allons et partons, car c’est une source de bénédictions »
- «Si tu désires être béni, observe le Chabbat et la bénédiction suivra. »
Le riche s’est excusé et a dit au Rav : « Monsieur le rabbin, pensez- vous que je puisse si facilement respecter le Chabbat ?
Je dirige des dizaines d’entreprises, les fermer Chabbat serait pour moi une perte d’argent conséquente ! »
Lorsque le Rav a entendu les paroles du riche, il lui a, de nouveau serré la main, en disant : « A la rencontre du Chabbat, allons et partons, car c’est une source de bénédictions. Je vous ai déjà expliqué que seul le Chabbat permet la bénédiction. On se trouve béni quand on respecte le Chabbat.»
Le riche était profondément peiné et tourmenté, il n’avait aucune réponse. Mais, en l’espace de quelques instants, une idée lui vint à l’esprit : « Dans vingt jours, l’année actuelle se termine. Je vais faire le bilan des pertes et des bénéfices de mes entreprises et ensuite je me mettrai à respecter le Chabbat. Permettez-moi, Monsieur le Rabbin, de transgresser uniquement trois chabbatot... »
Lorsque le ‘Hafets ‘Haïm entendit cela, il se mit à pleurer et lui dit : « Mon fils, mon fils, penses-tu que le Chabbat m’appartient pour que je puisse te permettre de le profaner ? Si le Chabbat m’appartenait, cela ne m’aurait pas dérangé de te permettre d’en enfreindre quelques-uns. Mais le Chabbat appartient à Hachem, Créateur de l’univers, comment pourrais-je oser telais-ser profaner trois Chabbatot ?
Le riche s’émut des paroles du ‘Hafets ‘Haïm si vraies et si édifiantes. Il lui répondit d’une voix étranglée par les sanglots : « Monsieur le Rabbin, si j’avais su l’importance du Chabbat, je n’aurai jamais osé en transgresser ne serait-ce qu’un seul. J’accepte, de plein gré et avec sincérité de respecter le Chabbat. » Le juste le bénit alors pour une guérison complète pour lui et sa famille. Quelques jours plus tard, ils avaient tous recouvré la santé.
Dès lors, il s’appliqua à respecter le Chabbat et se renforça même dans l’observance des autres commandements.
L’importance immense que donne Rabbenou au fait
qu’un Juif vienne habiter en Eretz Israël est connue de
tous, il explique que le changement n’est pas simple-
ment matériel mais également et surtout spirituel.
Ainsi Rabbenou écrit « Lorsque l’on réside en Eretz
Israel on comprend de quelle manière D… dirige le mon-
de » et de pour suivre « lorsque l’on désire profondé-
ment venir y vivre, on entraine une abondance financiè-
re » (Sefer hamidot).
Rabbi Nahman, lui-même y est venu (durant les guerres
de Napoléon) ainsi son élève Rabbi Nathan écrit: « La
grande élévation de Rabbenou dans la kédousha se fit
grâce à la Terre d’Israel. Le pays était soumis à des
guerres terribles et malgré les embûches et les dangers
Rabbenou réussit à y entrer. La Torah qu’il dévoila alors
était d’une dimension et d’une élévation qu’il n’avait pas
connues jusque-là, et la grande majorité de la Torah que
Rabbenou a dévoilée, le fut après qu’il eut mis les pieds
en Eretz Israël (Introduction likoutey moharan).
Nous pouvons nous poser la question de savoir ce que
dirait aujourd’hui Rabbenou du fait que D… ramène son
peuple sur sa terre, que l’étude de la Torah en Israel est
la plus prestigieuse.
Page 12 Briout et Atslah’a pour Rudy ben Shmoel Benitah
Qu’aurait dit Rabbenou sur le fait que nous soyons re-
venus à Jérusalem au Kotel, à Hévron, à Sichem au-
près de Yossef Hatsadik?
Il aurait certainement dit « courez, courez vite pour ha-
biter la Terre d’Israël, étudiez mes livres et côtoyez les
grands maîtres Breslev d’Israël et ainsi dévoiler la lu-
mière du Machiah’.
Nous voyons des yéshivot et des communautés Breslev
dans tout Israel et en particulier à Jérusalem ou se trou-
vent des instituts Breslev, du gan jusqu’aux yéshivot
supérieures. Les rues d’Eretz Israel son animées cons-
tamment dans la simha par des danses hassidiques,
chose qui est tout simplement impossible en exil. Les
merveilleuses forêts sont fréquentées par les hassidim
pour la hitbodédout.
Ainsi s’accomplit ce que voulait nous dire Rabbenou
« Ma flamme brûlera jusqu’à la venue du Machiah » et
grâce à D… cela s’accomplit essentiellement en Eretz
Israel.
Et avec l’aide de D…, de la flamme de Rabbenou,
nous arriverons à la flamme de la Ménora du Bet
Hamikdach très prochainement
Amen.
Ets Haim - עץ חיים
ARBRE DE VIE www.ets-haim.org
Roch Yechiva Ets Haim. Rav David Nacache
Rabbi Nahman et Eretz Israël
R. David Naccache chlita
Rav David Naccache - Tel: 09-8873562 - enacach10@gmail.com
Le manque de pudeur se répercute sur tous les habitants de la maison
Le Zohar dit au nom de Rabbi ‘Hizkiya : « Que vienne la malédiction sur l’homme qui laisse sa femme montrer des
cheveux qui dépassent de sa tête. » Et c’est l’un des éléments de la pudeur à la maison. La femme qui montre ses
cheveux pour paraître plus jolie amène la pauvreté dans le foyer et elle est la cause que ses fils ne seront jamais
des gens importants. Elle amène un esprit d’impureté dans la maison. Et s’il en est ainsi chez elle, à plus forte raison
dehors et dans des lieux publics ! Son châtiment est alors très grave. C’est pourquoi la femme prendra garde à ne
pas découvrir même un seul cheveu, car ainsi elle abîmerait tout l’avenir spirituel de son mari et de ses enfants.
Pele Yoets écrit : « Il faut encourager la femme à ne pas manifester de la légèreté et à ne pas trop parler, rire et se
conduire avec frivolité, à plus forte raison à ne pas montrer de familiarité avec la famille de son mari. Mais elle sera
chez son beau-père respectable et discrète à la maison et dehors, et ne fera pécher personne, car ce genre de fau-
tes entraîne la mort de la femme ou le dévergondage de ses enfants, ou la mort de ses enfants en bas âge. Mais
celles qui font attention méritent d’avoir une descendance sainte, qui atteindra une longue vie dans la joie. »
Dans l’avenir, la pudeur fera pencher la balance
La femme prendra soin que ses vêtements soient toujours en accord avec la halakhah selon toutes les règles de la
pudeur, sans fente, manches courtes, vêtements moulants, couleurs criardes, etc. Naturellement, elle prendra garde
à ce que ses vêtements soient suffisamment longs et recouvrent tout son corps. Plus elle portera attention à sa te-
nue en l’honneur de Hachem, plus grande sera sa récompense dans les Cieux.
On raconte qu’un jour, dans un sermon donné par un des Admorim dans une grande synagogue d’Erets Israël, l’ora-
teur dit à l’assistance : « Je me tiens devant vous et devant l’arche sainte, et je n’hésite pas à promettre à toute fem-
me et à toute jeune fille d’Israël pudique qui prend sur elle de s’habiller décemment comme l’ont fait nos mères, que
dans l’avenir, au jour du Jugement, on prendra les morceaux de tissu que les femmes ajoutent à leurs manches et à
leurs ourlets pour les mettre dans le plateau des mérites, et sans aucun doute ce sont eux qui feront pencher la ba-
lance du bon côté, et elles mériteront ainsi le monde qui est entièrement bon. »
Il nous aime, mais… il nous hait !
‘Hovot HaLevavot écrit qu’il faut voir le mauvais penchant comme notre plus grand ennemi, c’est pourquoi la guerre
avec lui ne doit admettre aucun compromis, car son but est de perdre et de détruire l’homme dans les deux mondes,
si bien qu’il ne se laisse pas apaiser par les compromis. Nos Sages ont dit que le mauvais penchant procède en sé-
duisant l’homme au début comme son plus grand ami, et en lui donnant tout ce qu’il désire, jusqu’à ce qu’il finisse
par s’assoupir et s’endormir. Mais lui-même ne dort pas, il monte devant le Saint béni soit-Il pour accuser, en disant :
« Maître du monde, Untel a fauté devant toi, donne-moi la permission de le tuer, ou de le punir », et le lendemain il
est devenu un ennemi qui chercher à tuer. Et s’il en est ainsi de toutes les fautes, à combien plus forte raison celle
qui consiste à rompre toutes les limites de la décence, ce à quoi le mauvais penchant travaille et ramasse de nom-
breux fruits.
Une femme va dans une boutique acheter un vêtement, et devant ses yeux se présente un vêtement brillant et su-
perbe, à sa taille et selon ses moyens. Ce sont les soldes, car le Satan a déjà tout organisé, il n’est simplement pas
tout à fait décent… La femme doit savoir qu’ici son plus grand ennemi se déguise en ami sympathique, semble vou-
loir son bien, et la fait réussir. Mais qu’elle n’oublie pas qu’il est entièrement revêtu de cruauté et attend avec impa-
tience qu’elle tombe dans ses filets et porte un vêtement qui ne convient pas à une digne fille d’Israël.
Page 14 Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah
Page 15 Dediez ce cours à la personne de votre choix France : 0177380681
POURIM
Pourim n’est pas mentionné dans la Torah, car le récit se
déroule après la destruction du Temple de Salomon.
Pourim rappel la délivrance de la communauté juive exi-
lée en Perse, grâce au courage d’Esther de son oncle
Mordehai pour contrecarrer le décret d’extermination
d’Aman.
Le mot Pourim est un mot perse qui signifie « tirage au
sort », car Aman tira au sort la date du 14 adar pour ex-
terminer la communauté Juive. Par reconnaissance en-
vers l’Eternel, nous nous réjouissons en accomplissant 4
mistvot.
Les 4 mitsvot de Pourim sont :
1- La lecture de la méguila le soir et le matin.
2- Le repas de Pourim, michté.
3- L’envoi de mets entre voisins, michloah manot.
4- Les dons aux pauvres, matanot laévionim.
Lecture de la Méguila d’Esther :
C’est la mistva de Pourim. Pour donner plus de solennité
à l’événement, nos sages zatsal ont exigé que la lecture
se fasse à partir d’un parchemin Cacher et non d’un li-
vre.
Quand ? :
On doit écouter la Méguila la veille de la fêtes. La lecture
est valable toute la nuit. On doit réécouter le jour même
de la fête durant l’office de Cha’harit 5mais tant qu’il fait
jour, cette lecture est possible). La lecture de la Méguila
du jour est plus importante que celle de la nuit.
Ou ? :
Il est souhaitable de l’entendre à la synagogue en pré-
sence de nombreuses personnes, car la gloire de l’Eter-
nel est grandie par la foule des fidèles, mais on peut
aussi la lire partout .
Qui ? :
Chaque membre de la communauté doit écouter la Mé-
guila : Homme, Femme et enfants car tout le peuple était
en danger à l’époque d’Aman.
Bénédictions :
On ne répond pas « Barouh’ou barouh’ Chémo » en
écoutant les bénédictions récitées par l’officiant, car cela
est considéré comme une interruption.
En écoutant la bénédiction « Chéhéh’éyanou » on pen-
sera à s’acquitter de l’ensemble des mitsvot de Pourim :
cadeaux au amis, dons aux pauvres, festin.
Page 18 Briout Atsla’ha Yehoudith bat Miriam
Page 19
GUIDE de POURIM
Ecoutez la Méguila !
Ecoutez toute l’histoire de comment Mordehaï et la Rei-
ne Esther aidèrent à sauver le peuple juif des mains du
méchant Haman. Une fois le soir, et une deuxième fois
le jour de Pourim.
Donnez des « Michloa’h Manot » !
Pourim est le jour ou nous montrons à nos amis des
marques d’amitié supplémentaires. Envoyez à vos amis
des cadeaux qui se mangent fait de au moins deux sor-
tes de nourriture différentes. Par exemple : des fruits et
des bonbons; des gâteaux et une bouteille de jus de
fruits, etc…
Donnez la Tsédaka !
Donnez un peu d’argent à deux personnes pauvres (ou
plus), ou mettez au moins deux pièces dans votre boite
de Tsédaka.
Mangez et réjouissez-vous !
Participez à un repas de fête l’après-midi de Pourim.
Attablez– vous en compagnie de votre famille et de vos
amis, chantez des chansons juives, racontez l’histoire de
Pourim et soyez Joyeux !
HISTOIRE de POURIM
II y a des milliers d’années, régnait dans l’ancienne Per-se dans la ville de Suse le roi Assuérus avec sa reine Vachti. Comme Vachti ne respecter pas les ordres du roi il la tuer. C’est ainsi que le roi Assuérus s‘est mis à la recherche d’une nouvelle femme. Toutes les beautés du pays se sont présentées devant lui. Mais, son regard ne s’est posé que sur une seule. C‘était la Juive Esther. Elle n‘avait ni père ni mère et, pour cette raison, elle a été élevée par son oncle Mordehaï qui l‘aimait comme son propre enfant. Esther était gracieuse et belle, mais aussi très intelligente. C’est pourquoi le roi s‘est épris d’elle et l‘a épousé. L’un des hommes les plus puissants à la cour du roi était le vizir Haman. Haman avait le cœur méchant. Comme il était cependant très rusé, le roi ne remarqua pas sa mé-chanceté. Il l‘a même nommé comme le vizir le plus im-portant à la cour royale. Haman en était réjoui et il a or-donné: “Tous ceux qui me voient doivent s’incliner de-vant moi à partir de maintenant, car je suis extrêmement important !“ C’est ainsi qu‘il a rencontré Mordehaï qui justement se promenait dans la cour du palais. Quand celui-ci l‘a sa-lué seulement et ne s’est pas incliné devant lui, Haman est devenu très furieux et a dit : “Incline-toi devant moi, je te l’ordonne.” A ces mots, Mordehaï lui a répondu : “Non, je ne m’incli-ne que devant Dieu.” La tête de Haman est devenue rouge de colère et il a juré : “Ce Juif Mordehaï, celui-là, je vais le tuer et ce n’est pas tout, je vais assassiner tous les Juifs dans le royaume.” Et il a tiré au sort le jour quand il le ferait. Le sort, appelé
Page 20 Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora
Pour, est tombé sur le treizième jour du mois d’Adar. En vitesse, il a couru chez le roi et lui a demandé la permis-sion de réaliser son plan odieux. Le roi, qui n‘écoutait pas toujours attentivement, a consenti et il lui a donné la chevalière qui donnait à Haman le pouvoir de faire ce qu’il lui plaisait. Quand Mordehaï l’a appris, il a été ga-gné par un grand désespoir, il se mit a pleurer et implo-rer Dieu d’empêcher cette décision. Aussi Mordehaï fit dire à sa nièce Esther, la reine, tout ce qui était arrivé et qu’elle doit dire au roi que elle est Juive et que peut être pour ce moment Dieu la fit reine. Esther lui répondit que personne ne peut aller chez le roi sans en y être invité c’est pour cela que tout le peuple juif ainsi que la reine et sa cour vont prier et jeûner pen-dant 3 jours et le troisième elle alla voir le roi au péril de sa vie mais avec une grande Emouna en Dieu, dés l’ins-tant que le roi la vie dans la cour du royaume il fut très heureux et l’accueilli en ces terme « reine Esther que désires tu jusqu'à la moitié du royaume je te donnerai », la reine Esther invita le roi et aman à un repas le soir en l’honneur du roi. Le roi pressa son vizir, qui se rempli d’orgueil d’être invité chez la reine, le soir pendant le repas le roi redemanda à la reine Esther ce quelle dési-rait, elle répondit que le roi et le vizir Haman reviennent demain à un deuxième repas qu’elle ferrait pour le roi et la elle dira au roi qu’elle est son désire, le roi accepta, et le méchant vizir en était encore plus content. Quand la nuit fut arrivée, le roi ne put pas dormir. Il prit son livre des faits mémorables, le livre dans lequel il avait consigné toutes les choses importantes qui s’é-taient passées à la cour. Il y était écrit que deux de ses domestiques avaient eu autrefois le plan de le tuer, lui le roi. Le Juif Mordehaï cependant avait découvert le plan et avait par conséquent sauvé la vie du roi. Soudaine-ment, le roi a remarqué qu‘il n’avait pas du tout encore récompensé Mordehaï pour cela. C’est ainsi qu’il a fait venir Haman et lui a demandé : “Comment récompenserais-tu un homme que le roi veut particulièrement honorer ?“ Haman croyait que c’était lui-même que le roi voulait honorer et il a dit : “Je lui donnerais les vêtements du roi. Ensuite, il devrait être mené sur le cheval du roi dans les rue de la ville et on devrait annoncer à haute voix devant lui : « Voyez, c’est ce qui arrive à un homme qu’un roi veut particulièrement honorer ! » Alors, le roi décida : “Maintenant allez et faites tout ceci avec le bon Morde-haï, sans rien oublié, Haman était furieux. Le soir même, Haman est venu au diner, chez la reine. Le roi pria Es-ther d’exposer son désir. Esther s‘est levée et a raconté au roi le serment terrible qu’avait fait Haman à savoir de tuer tous les Juifs. Elle a dit aussi qu‘elle-même était Juive. Quand le roi apprit cela, il s’est fâché contre le rusé Haman et a dit : « Tout ce que tu voulais faire à ces gens, c’est ce qui va t’arriver à partir de maintenant ! » Esther s’est dépêchée de se rendre chez Mordehaï et lui a fait part de l’heureuse nouvelle qu‘elle et tous les Juifs étaient maintenant sauvés. Avec cette nouvelle, la lumiè-re et la joie, la gaieté et l’honneur étaient de retour chez les Juifs. Ils étaient tellement heureux qu‘ils aient déci-dé : « Pour remercier Dieu de notre sauvetage, nous célébrerons une fête chaque année le treizième, quator-zième et même le quinzième jour du mois d’Adar. Nous l‘appelons la fête de Pourim et nous nous réjouissons de notre bon destin, et comment Dieu veille toujours sur son peuple, et transforme chaque problème en joie . »
Page 21
TROUVEZ LES 7 DIFFERENCES
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Page 22 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Masque de Fée
Masque de la reine des Fleurs
MASQUE A DECOUPER ET COLORIER
Page 23
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Masque de chat
Masque du pirate
MASQUE A DECOUPER ET COLORIER
Le petit Na'hman était tellement impatient d'arriver à
sa destination qu'il ne s'arrêta pas un instant de
louer Hachem pendant toute la durée du voyage ! Il
remercia Hachem pour lui avoir répondu d'une façon
positive à ses prières. Voici ce qu'il dit : “Maître du
monde ! Merci beaucoup d'avoir écouté mes prières.
Merci à Toi, Hachem ! Je suis maintenant sur le che-
min pour aller voir le Tsadiq de Pollnoi. Merci, mon
Père qui se trouve dans le Ciel ; merci du plus pro-
fond de mon coeur !”
Le petit Na'hman réussit effectivement à voir le Tsadiq Ya'aqov Yossef de Pollnoi. Il
fut
reconnaissant – pour toujours – au Rav 'Haïm Krosner pour l'avoir pris avec lui
Le Petit Na’hman
Page 24
par: le Rav Shalom Arush
Masque de Arlequin
Ton miroir personnel
Le principe que la femme est le miroir du mari est la pre-
mière chose qui doit l'empêcher de formuler la moindre
critique et dès qu'il remarque un défaut chez elle, il cher-
chera en lui-même ce qu'il doit corriger. De fait, ce qu'il
voit n'est rien d'autre que son image se reflétant comme
dans un miroir.
L'homme qui voit sa chemise froissée dans un miroir,
arrange-t-il la chemise du miroir ou la sienne ? De plus,
même s'il cherche à défroisser la chemise reflétée, elle
restera froissée. C'est exactement ce qui se passe ici :
les critiques formulées envers la femme ne changent
rien, et non seulement il ne corrige rien, mais il fait
qu'aggraver la situation, car sa critique entraîne chez la
femme la douleur et la colère. Elle pleurera et sera bri-
sée.
Un homme qui ignore ce qui précède souffre de chaque
insuffisance qu'il voit chez sa femme ; il pense qu'elle ne
se conduit pas convenablement et se lamente en se de-
mandant quel mauvais sort lui a fait rencontrer une telle
mégère ; il croit que l'entremetteur l'a trompé et qu'il a
commis une grave erreur. Bien entendu, il pense que
c'est son devoir de la réprimander, lui faire des remar-
ques, l'humilier afin de l'éveiller et la conduire à changer
et à se corriger elle-même. Il est bien évidemment diffici-
le de l'aimer car il ne la considère pas d'un bon oeil.
C'est à cause d'une telle attitude que naissent tous les
problèmes de la paix domestique, car tant que l'homme
pense que sa femme doit se corriger, et à plus forte rai-
son qu'il est celui qui devra la corriger par ses critiques
et ses reproches, sa vie et la sienne deviendront pires
que l'enfer. Par conséquent, la première chose que le
mari doit réaliser est la suivante : tu n'as pas épousé ta
femme pour la corriger. Tu t'es marié pour te corriger
en observant ta femme comme dans un miroir.
Un miroir grossissant
Il faut savoir que la femme n'est pas un miroir reflétant
les choses grandeur nature, mais qu'elle grossit et pola-
rise tout. Par exemple : si le mari est légèrement enclin à
la colère, le Créateur le lui montrera par l'entremise de
sa femme qui est si coléreuse qu'il n'y a aucun rapport
avec sa colère. Le Créateur agit ainsi parce que l'homme
tend à ignorer ses défauts et insuffisances. Si le Créa-
teur se contentait de les lui suggérer obligeamment, en
lui montrant dans son miroir (c'est-à-dire sa femme) sa
colère grandeur nature, il n'y prêterait aucune attention
et ne s'éveillerait pas à réparer son défaut. C'est seule-
ment lorsqu'il le voit à travers un miroir grossissant qu'il
peut prendre conscience et s'éveiller. Il est donc néces-
saire d'utiliser de grossières allusions, comme nos Sa-
ges de mémoire bénie l'ont enseigné : “Une simple allu-
sion suffit au sage, mais il faut apaiser le fou avec une
pierre.”
Miroir ou amertume
Lorsque nous disons que la colère de la femme reflète
Page 26 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane
celle du mari, cela est vrai pour un mari qui ne critique
jamais sa femme, qui l'écoute, la respecte, la place au
premier plan de sa vie et qui néanmoins la voit se met-
tre en colère matin et soir. Mais s'il la critique et la cha-
grine, sa colère provient directement de son profond
chagrin et le message est alors très clair : “Tu opprimes
ta femme ! Tu dois te repentir et cesser de la tourmen-
ter.”
Ce mari dont la femme explose de colère matin et soir
et qui, au lieu de comprendre sa peine et tenter de la
soigner, s'enorgueillit en pensant qu'il est supérieur,
quelle compassion éprouve-t-il pour elle ? Il doit savoir
qu'il est aussi éloigné de la réparation et du repentir que
l'orient de l'occident. Sa réparation consiste à étudier
“Le jardin de la paix” et prier pour accomplir ce qui est
écrit dans ce livre.
Dans la plupart des cas, la froideur et l'indifférence du
mari envers la colère de sa femme ne viennent pas du
tout de la patience et de la compassion. La preuve est
que dans d'autres cas où il doit montrer froideur et cal-
me, il laisse exploser sa colère et son impatience. C'est
seulement lorsque sa femme est en colère que son
mauvais penchant revêt les apparats de la tranquillité et
de la sérénité. Il lui est alors agréable de passer pour
un homme juste et paisible et se gonfler d'orgueil, tan-
dis qu'elle est “la méchante”.
En réalité, il se revêt de l'écorce (qlipa) d''Essav appe-
lée “Alouf Na'hath” (Genèse 36:17) un des descendants
d''Essav mentionnés dans la Tora.
En vérité, son chagrin devrait immédiatement toucher
sa fibre intérieure, l'éveiller de son indifférence et de sa
fausse tranquillité ; l'encourager à chercher le message,
ce qui la chagrine et cause une telle explosion de colè-
re. En général, le message est simple : sa femme est
envahie par un sentiment de détresse et son mari doit
chercher la cause et la guérir.
Si le mari s'analyse et voit qu'il est un mari modèle, s'il
ne critique jamais sa femme, ne la prive de rien, et
qu'elle est toujours coléreuse, il doit alors comprendre
qu'Hachem (D-ieu) lui signale qu'il est coléreux et qu'il
doit se corriger.
Un miroir de l'intériorité
Il faut encore savoir que la femme est le miroir de l'inté-
par: le Rav Shalom Arush
Page 27
riorité de l'homme, non pas de son extériorité. Si chacun
regardait attentivement son for intérieur, il y verrait ses
défauts et ses nombreuses insuffisances. Mais la nature
de l'homme consiste à cacher et brouiller la vérité, car il
lui est plus agréable de croire que tout va bien chez lui.
Cependant, la croyance que sa femme est le miroir de
son intériorité doit l'amener à se corriger et à découvrir la
vérité, car son intérieur est encore affecté par de nom-
breux manques et il doit commencer son travail de répa-
ration.
En réalité, de nombreux maris se plaignent de leur fem-
me, et lorsque je leur dis que cela reflète seulement leur
propre carence, ils ne peuvent l'accepter. Cela prouve
que non seulement ils ne travaillent pas sur eux-mêmes
et sur leurs traits de caractère, mais qu'ils ne veulent
même pas reconnaître leurs insuffisances lorsqu'elles se
reflètent, comme dans un miroir.
Lorsque l'homme veut réellement et fermement savoir
qui il est et ce qu'il doit corriger et qu'il accomplit chaque
jour son examen de conscience, c'est-à-dire qu'il passe
une heure par jour à faire hitbodédouth (la prière isolée)
[Pour en savoir plus sur hitbodédouth, cliquez ici] où il
examine tout ce qu'il a fait depuis la veille et il s'efforce
de corriger ce qui est perverti en lui, alors le Créateur lui
montre dans cette hitbodédouth ce qu'il doit réparer.
Dès lors, il n'est pas nécessaire d'en venir à de grossiè-
res allusions par le biais de sa femme et il en résulte
que leur vie est tranquille et ce qu'il ne réussit pas à
distinguer dans son hitbodédouth, le Créateur peut lui
faire comprendre par l'entremise de son miroir et d'une
manière subtile.
Quant à l'homme qui préfère pratiquer la politique de
l'autruche et cacher sa tête dans le sable afin de fuir
ses insuffisances, il faut l'éveiller, le secouer en les lui
montrant, comme à travers un miroir grossissant, par le
biais de sa femme. Si cela ne suffit pas, c'est l'indice
qu'il est encore très éloigné du repentir et de toute répa-
ration.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Il existe un principe fondamental dans l’éducation des en-
fants, où il existe beaucoup de conseils pratiques. Ce fon-
dement est celui de faire entrer le bien et le bon à l’intérieur
de la maison au lieu de combattre le mauvais. Qu’est ce
que cela signifie ?
La majorité des parents concentrent l’essentiel de leur édu-
cation dans des combats acharnés sur les choses fausses,
erronées et mauvaises de leurs enfants. Même s’ils savent
qu’il n’est pas bon d’agir ainsi, ils ne savent pas faire autre
chose. Beaucoup de forces psychologiques sont dépensées
dans ces confrontations avec les enfants, ces réprimandes
et ces cris ainsi que toutes les sortes de critiques et d’insul-
tes qui peuvent s’y ajouter.
Comme nous l’avons dit, peut-être d’une façon théorique, la
plupart des parents qui veulent éduquer leurs enfants sa-
vent et comprennent que ce n’est pas la bonne manière.
Mas leur définition du mot « éducation » signifie pour eux
l’éloignement de l’enfant des mauvaises choses. Comme
nous l’avons compris également, cela s’exprime chez la
majorité des parents par des remontrances et des punitions,
mais combattre le mauvais chez l’enfant c’est tout simple-
ment une guerre d’épuisement puisque l’on sait que l’enfant
au début de sa vie est tout entier mauvais. Comme il est
écrit dans la Torah (Béréchit 8) : « Car le penchant du coeur
de l’homme est mauvais depuis ses jeunes années », et
dans Job il est écrit : « Ayir comme un homme sauvage est
née»
Le véritable chemin à suivre est de ne pas combattre le
mal, mais au contraire multiplier le bien ! Faire entrer dans
la famille, à l’intérieur de l’enfant le plus de bien possible :
des bonnes qualités, des bonnes habitudes, une bonne
volonté, et c’est ainsi que l’enfant s’habitue au bien et que
le mal diminue de plus en plus, petit à petit jusqu’à disparai-
tre totalement, et tout cela dans un chemin agréable et rem-
pli d’amour, sans causer aucune cicatrice dans l’âme et
sans causer l’éloignement de l’enfant.
C’est donc l’un des principes où l’on voit le fondement que
l’éducation, c’est de donner aux enfants le bon qui se trouve
en nous, et l’on fait pénétrer ainsi la base du travail person-
nel. Il n’y a que lorsque le parent réalise un travail person-
nel sur ses qualités ou ses défauts, c’est ainsi qu’il peut les
lui donner. Il existe sur ce sujet plusieurs exemples, et nous
essayerons d’en rapporter quelques uns et nous explique-
rons également comment les faire pénétrer dans l’âme de
l’enfant. Chaque personne a besoin de cela, et les parents
sortiront satisfaits des conseils qu’ils auront lus.
Premier exemple : la Emouna
Il faut toujours se rappeler que l’essentiel de l’éducation est
l’éducation à la Emouna et à la crainte du Ciel. Lorsqu’il y a
une véritable crainte du Ciel, il n’y a pas vraiment besoin de
conseils pour l’éducation. Nous avons bien vu que dans les
générations précédentes il n’y avait pas besoin de conseils
en matière d’éducation. Toutes les recommandations ou
informations qui existent de nos jours qui guident les pa-
rents à agir de telle ou telle manière, ce sont juste des cor-
rections qui aident à reboucher les trous, mais en aucun
cas l’essentiel de l’éducation. Tout cela découle du fait que
les parents eux-mêmes ne se sont pas éduqués à voir Ha-
chem et à vivre avec foi.
Page 28 Dediez ce cours à la personne de votre choix
C’est pour cela que chaque parent doit toujours s’auto-
éduquer à la foi et la crainte du Ciel et s’attacher à cela
comme une partie essentielle de son travail personnel pour
la réussite de l’éducation de ses enfants.
L’essentiel de la Emouna réside dans ce que nous avons
enseigné dans le livre « Le jardin de la Foi », c'est-à-dire
les trois niveaux de la foi que l’homme doit appliquer dans
chaque situation.
1. C’est ainsi qu’Hachem l’a décidé
2. Tout est pour le bien
3. Chercher le message qu’Hachem veut nous faire passer
Les parents doivent ainsi éduquer leurs enfants selon ces
trois principes afin qu’ils les vivent depuis leur enfance.
Regarder et aborder la vie avec foi, cela représente la pro-
fondeur de l’éducation, et après avoir inculqué cette base,
l’éducation sur d’autres choses en particulier comme l’at-
tention l’ordre et d’autres encore, ainsi que toutes les bon-
nes conduites et les bonnes habitudes que l’on doit in-
culquer aux enfants viendront grâce à un petit effort. Rab-
bénou Hakadoch a dit que l’essentiel, c’est la Emouna ! Le
monde entier a été créé pour la Emouna comme cela est
longuement développé dans le livre cité ci-dessus. Ainsi,
l’essentiel et la base dans l’education c’est d’inculquer aux
enfants la Emouna.
Eduque le jeune
Nous sommes tellement préoccupés à enseigner au mon-
de la Emouna ! Nous organisons des cours, nous écrivons
des livres, nous allons de villes en villes et de pays en
pays afin de diffuser le savoir d’Hachem ! Nous faisons
tout cela et nous investissons tous ces efforts afin de répa-
rer ce qui est faux et que les hommes ont intégré dans leur
enfance. Si tous ces efforts étaient investis afin d’inculquer
aux enfants dès leur jeunesse ces valeurs tellement vraies
et leur transmettre la véritable Emouna dans le Créateur,
ils auraient grandi directement avec une Emouna profon-
de.
Bien-sûr, peut-être que ces enfants dont nous parlons ne
reçoivent pas qu’une seule influence, mis au contraire, ils
ont plusieurs sources d’influence qui agissent sur leur cer-
veau et leur coeur. Par exemple, il est possible qu’au Tal-
mud-Torah on apprend à l’enfant ce qu’est la Emouna
mais qu’à la maison il voit quelque chose de totalement
différent. Ou bien le contraire : à la maison on lui inculque
les valeurs réelles dont la Emouna, et au Talmud-Torah il
par: le Rav Shalom Arush
Page 29
voit quelque chose de différent. C’est pour cela qu’il faut
faire attention à ce que nos enfants reçoivent une éducation
à la Emouna depuis leur enfance, que ce soit à la maison
ou dans les institutions où on les place.
Dans notre génération, le Créateur du monde a mis un che-
min pour arriver à une Emouna toute simple, et c’est cela
que l’on doit s’efforcer de transmettre aux enfants dès le
début.
Malheureusement, cette éducation à une foi pure et simple
manque énormément dans le monde de la Torah. On ren-
contre des jeunes des Yéchivot qui leur manquent les fon-
dements essentiels de la Emouna. Si l’on prend un bahour
Yéchiva qui réussit, promis à un avenir tout tracé, celui d’ê-
tre un grand Sage et un Rav en Israel, et qu’on l’amène
dans un champ et qu’il est incapable de parler à Hachem et
qui témoigne lui-même : « je me sens comme un fou qui se
parle tout seul », cela signifie que son éducation à la Emou-
na simple et basique est à revoir Les enfants doivent gran-
dir dans un environnement qui leur communique vingt qua-
tre heures sur vingt quatre : la Emouna ! Ils doivent grandir
avec un sentiment profond de lien puissant avec Hachem,
et avec les principes de la Emouna. C’est pour cela qu’il
est très important de leur raconter des histoires sur la
Emouna comme « Nahman Hakatan », « Yossef Hatsadik
» et encore beaucoup d’autres rapportées dans différents
livres et qui comportent un message important de Emouna.
Bien entendu, à ce sujet, plus que dans tout autre, il mettre
l’accent sur le travail personnel des parents, parce que
pour que l’enfant apprenne la Emouna dans ce monde
rempli de faces cachées, il est obligé de grandir dans un
environnement qui vit et respire la Emouna. Dans une mai-
son qui entièrement remplie de Emouna. Il est évidemment
impensable et complètement illogique que des parents
parlent à leur enfant de Emouna, lui apprennent à parler
avec Hachem, le remercier pour tout, sans qu’eux même
ne vivent ce qu’ils disent.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
La principale fonction du Machia’h (Messie) consiste à
parler, c’est-à-dire qu’il enseignera comment parler à
Hachem, et ainsi à se repentir. Lorsque le Machia’h vien-
dra, puisse-t-il venir aujourd’hui avec l’aide de D-ieu, il
dira à chacun : “Va parler au Créateur du monde ! De-
mande-Lui d’avoir pitié de toi, qu’Il te fasse revenir à Lui,
qu’Il te délivre de ton mal et élimine ta stupidité.”
“De fait, l’homme possède un mauvais penchant et il doit
demander à Hachem béni soit-Il d’avoir pitié de lui, en
l’aidant à éliminer la stupidité que le mauvais penchant
lui inspire, selon cet enseignement de nos Sages de mé-
moire bénie : L’homme ne faute que si un esprit de stupi-
dité a pénétré en lui. D’où il est nécessaire que l’homme
demande avec insistance au Créateur : ‘Aies pitié de
moi, Aide-moi à dominer mon mauvais penchant’.”
Nous apprenons donc de cette histoire que le maître de
la prière fut le seul à pouvoir purifier le monde entier.
Priant sans cesse pour le monde entier, il enseigna aux
sujets du roi comment prier pour les gens du monde. Il
se rendit dans chaque pays pour enseigner à chacun
comment prier pour soi-même, car c’est l’essentiel.
En effet, le but n’est pas que l’homme reste “une masse
inerte” et qu’il soit délivré grâce aux prières des justes,
ou même grâce à la prière du Machia’h. Mais le but est
que chacun connaisse et reconnaisse Hachem et cela
n’est possible que s’il prie pour lui-même, parle à Ha-
chem et se repent.
Il s’ensuit que le maître de la prière libère le monde, en
apprenant aux autres comment prier. Car c’est grâce à la
prière que l’homme peut détruire son mal, éliminer ses
stupidités, se purifier de toute souillure et revenir com-
plètement à Hachem.
Conséquemment, lorsqu’il apprend à prier, il est libéré,
car comme nous l’avons dit, la rédemption c’est la prière.
La simplicité de la foi
L’isolement est la première chose qui témoigne de la foi
de l’homme. Le croyant parle à Hachem, car comment
peut-on croire en Hachem sans Lui parler ? C’est une
équation très simple : Si tu crois, tu Lui parles. Si tu ne
Lui parles pas, c’est que tu ne crois pas.
Car croire signifie simplement être lié à Hachem et l’es-
sentiel de ce lien consiste en une simple causerie, où
l’homme parle à Hachem avec ses propres mots. Pour-
quoi quelqu’un qui se dit croyant, ne parle-t-il pas avec
celui qui est l’objet de sa foi ?
Pourquoi un homme qui croit être une créature de D-ieu
vivrait-il seul, sans le Créateur ? Chaque enfant a un
père : pourquoi vivre dans les difficultés, seul et aban-
donné, comme un orphelin ?
Comme un enfant orphelin qui vit difficilement sans père
et ne peut se débrouiller seul, ainsi pour chaque créature
vivant sans le Créateur du monde, c’est-à-dire qui ne
parle pas à Hachem, la vie est vraiment très difficile.
Sans le Créateur, la vie est très difficile dans ce monde-
Page 30 Dediez ce cours à la personne de votre choix
ci. Comme notre Maître le dit dans les “Causeries de
Rabbi Na’hman” de Breslev pour celui qui est privé de
foi, la vie n’est pas digne d’être vécue.
Par contre, celui qui possède la foi, connaît le bonheur
et sa vie est très simple ; car il a un Père céleste qui
compatit pour lui ; sur lequel il peut compter et à qui il
peut se confier ; qui peut l’aider, répondre à ses besoins
et le sauver de ses nombreuses difficultés. Celui qui
croit de la sorte, parle constamment à Hachem de tout
ce qui lui arrive. Il Lui demande conseil, Lui raconte ce
qu’il a fait, et Lui confie toutes ses difficultés.
Nous Te faisons confiance
Cela est particulièrement vrai lorsque l’on sait que le
lien avec le Créateur est plus puissant que celui d’un
père humain : le Créateur se trouve avec toi, t’écoute
vingt-quatre heures sur vingt-quatre et peut vraiment
t’aider, même dans des situations que tu n’aurais ja-
mais imaginées.
L’essentiel est qu’Il est le seul vraiment digne de ta
confiance. Et comme il est rapporté dans le “Traité des
devoirs du coeur” (de notre maître Ba’hyé Ibn Pekou-
da), on ne peut avoir entièrement confiance qu’en D-
ieu, car sept conditions doivent être réunies en celui qui
est digne de notre confiance et celles-ci ne s’appliquent
qu’au Créateur, béni soit-Il. Voici ces conditions :
1) Il doit éprouver de la compassion pour toi.
2) Il ne doit ignorer tes besoins, ni négliger son attention
à ton égard.
3) Il doit être puissant et jamais vaincu, aucune cause
ne pouvant l’empêcher d’agir – comme les gens, les
phénomènes naturels ou même spirituels – pour répon-
dre à ta demande.
4) Il doit savoir parfaitement quels sont tes réels be-
soins, même ceux que tu ignores.
5) Sa providence doit être constante et il ne doit jamais
te quitter, depuis ton berceau jusqu’aux derniers jours
de ta vie.
6) Toute son assistance et sa providence ne doivent
dépendre que de lui seul et aucune cause étrangère ne
peut t’apporter un bienfait ou te porter préjudice.
7) Sa bonté et sa générosité doivent être infinies, pour
par: le Rav Shalom Arush
Page 31
celui qui en est digne, comme pour celui qui ne l’est pas.
La simple foi le dicte : tu es créé ! Le Créateur, au-
dessus de toi, ne te quitte jamais ! Il t’écoute, comme il
est écrit dans les Psaumes : “Celui qui plante l’oreille
n’écouterait-Il pas ?” C’est-à-dire, Celui qui a créé des
oreilles pour entendre n’entendrait-Il pas Lui aussi ?
C’est pourquoi l’homme croyant doit savoir qu’Il l’entend
sans cesse, qu’Il veut l’entendre et l’aider par tous les
moyens.
Il est donc possible, souhaitable, et même nécessaire
d’être constamment en contact avec le Créateur, soit
pour une demande, soit pour un conseil, soit pour Lui
raconter ce qui t’est arrivé. L’homme qui est privé de ce
lien avec le Créateur, est privé de l’essentiel ; peu im-
porte sa religiosité ou son orthodoxie.
Par conséquent, avant tout raisonnement, explication,
démonstration et preuve ; avant toute étude et analyse
d’un quelconque sujet, tu dois avant tout parler au
Créateur avec ta bouche et tes propres mots ! Car en
chaque lieu vraiment, dans chaque situation et à cha-
que moment, le Créateur du monde se trouve à tes cô-
tés ! Parle-Lui !
Dédiez ce cours à la personne de votre choix
Cette fille était pour lui très précieuse et il l'aimait
beaucoup. Il prenait beaucoup de plaisir à sa compa-
gnie…
Précieuse, aimée et plaisante
Rabbi Na'hman a attribué trois caractéristiques à la prin-
cesse : “Cette fille était pour [le roi] très précieuse et il
l'aimait beaucoup. Il prenait beaucoup de plaisir à sa
compagnie.” Ces trois qualificatifs font tous référence à
l'emouna.
Précieuse – Pour Hachem, l'emouna est ce qu'il y a de
plus précieux, plus que toutes les autres choses aux-
quelles le monde accorde généralement de l'importance.
Pour ne citer qu'un exemple : l'importance qu'on accorde
le plus souvent à une personne savante, érudite. Pour-
tant, si un savant n'a pas d'emouna, il ne possède aucu-
ne importance. Dans le Liqouté Moharan (I:31-13), Rabbi
Na'hman a dit : “Un érudit [sans emouna] n'a aucune
valeur car il est possible d'être un érudit et [en même
temps] une personne mauvaise.”
Aimée – Hachem aime beaucoup l'emouna, tel qu'il est
écrit dans le “Livre de l'alf-beth” : “Grâce à l'emouna, une
personne est aimée par Hachem, comme une femme
l'est de son mari.”
Plaisir – Il est expliqué dans le Liqouté Moharan (I:97)
que l'emouna est le plaisir d'Hachem. De fait, Hachem
s'orne et se délecte de l'emouna des Tsadiqim (des Jus-
tes) et Il aime voir ce qu'ils accomplissent avec leurs
prières. [Il faut comprendre que] l'emouna est l'équiva-
lent de la prière. D'ailleurs, c'est pour l'existence des per-
sonnes qui possèdent une très forte emouna qu'Hachem
a créé le monde.
Tout est pour le mieux
Maintenant que nous savons que l'emouna est ce qu'il y
a de plus précieux dans le monde et que le dessein de la
Tora, des mitswoth, ainsi que de toute la Création,
consiste à amener chaque personne à avoir l'emouna,
nous devons réaliser d'une façon parfaite que l'essence
de l'emouna est notre conviction que tout est pour le
mieux.
Une emouna dans laquelle nous ne sommes pas per-
suadés que tout est pour le mieux n'est pas une emouna
parfaite. Une emouna de ce type est accompagnée de
fantasmes et d'amertume. D'autre part, la véritable
emouna est synonyme de joie et de prière. C'est pour
cela qu'une personne qui prétend avoir l'emouna mais
qui n'est pas entièrement joyeuse et qui – à l'occasion –
ne danse pas ni ne chante des louanges [à Hachem] se
contredit. Il s'agit d'un axiome de l'emouna : une person-
ne qui considère véritablement que tout est pour le
mieux est toujours joyeuse, toujours en train de
chanter et de danser.
Également, une personne qui prétend avoir l'emouna,
mais qui ne prie pas pour chaque chose qui lui manque,
se contredit. Car si cette personne avait l'emouna abso-
lue que D-ieu se trouve à ses côtés, qu'Il entend toutes
Page 32 Dediez ce cours à la personne de votre choix
ses prières, qu'Il prête attention à chaque mot qui sort
de sa bouche... elle Lui parlerait certainement de tout et
elle Le prierait pour qu'Il remplisse tous ces manques.
De plus, nous devons savoir que l'emouna que “tout est
pour le mieux” inclut l'ensemble des différents aspects
de l'emouna, ainsi que toutes ses définitions. De fait, si
nous sommes convaincus que tout est pour le mieux,
c'est parce que nous croyons en la Providence divine.
C'est grâce à celle-ci que nous pouvons être certains
que tout est pour le mieux. A l'opposé, si nous croyons
en l'existence du “cours normal” des choses ou en la
chance, il est impossible de penser que tout est pour le
mieux.
Ainsi, lorsque nous sommes persuadés que tout est
pour le mieux, il devient évident qu'il existe une raison,
un objectif ultime et un message à tout ce qui nous arri-
ve dans notre vie. En réalité, c'est exactement ce qui
représente le bien en toutes choses : que chacune d'en-
tre elles contient un message qui nous permet de nous
“réveiller” et de nous rapprocher d'Hachem.
Il n'existe rien en dehors de D-ieu
Lorsque nous savons que tout est pour le mieux, cela
veut dire que nous réalisons qu'il n'existe rien en dehors
de D-ieu. Ceci signifie également qu'il devient impossi-
ble de pointer un doigt accusateur envers nous-mêmes,
une tierce personne ou une raison extérieure pour tout
ce qui nous arrive dans notre vie. Plutôt, nous sommes
convaincus et nous savons que tout vient d'Hachem et
grâce à cela, nous sommes épargnés de tous les traits
négatifs de caractère ainsi que de toutes les douleurs
de ce monde.
Lorsque nous faisons face à un revers, un échec, et
que nous ne nous accusons pas de tous les maux afin
de l'expliquer, nous évitons d'éprouver de la tristesse,
de la rancoeur, un sentiment de culpabilité, ainsi qu'une
faible appréciation de soi-même.
Tous ces sentiments peuvent nous amener à éprouver
un manque de confiance en nous-mêmes et à nous ren-
dre l'esprit chagrin. Dans la même veine, lorsque nous
ne blâmons pas les autres afin d'expliquer nos échecs,
nous évitons également la rancoeur, le désir de nous
venger, la colère et autres sentiments du même genre.
On l'aura compris : ce qu'il faut éviter à tout prix c'est
par: le Rav Shalom Arush
Page 33
d'avoir l'esprit tourmenté. D'autre part, la personne qui
est convaincue que tout est pour le mieux, ne ressentira
pas ce sentiment de rude épreuve.
Prenons comme exemple le sentiment de jalousie, à pro-
pos duquel le Roi Chlomo (Salomon) a écrit qu'il était
une véritable “carie des os”. Imaginons une personne qui
n'a pas d'argent. Si cette personne possède l'emouna et
qu'elle est certaine que son manque d'argent est pour le
mieux, elle ne sera pas jalouse des autres. De plus, elle
ne ressentira même pas l'envie de posséder leur fortune.
Cette personne ne se considèrera pas comme engagée
dans une quelconque compétition avec ses semblables.
De fait, nous devons être persuadés que la Providence
divine nous dirige vers le chemin qui est le nôtre, un che-
min approprié et qui nous correspond. Cela fait référence
au principe selon lequel le Créateur connait la définition
du bien éternel, le tiqoun (réparation) dont chacun d'en-
tre nous a besoin, la démarche personnelle qui nous
permettra de nous rapprocher d'Hachem, ainsi que la
voie spécifique que nous devons emprunter.
Conséquemment, il n'existe aucune raison pour ressentir
le besoin de regarder ce qui arrive aux autres car nous
savons que chaque personne possède sa propre trajec-
toire, sa propre mission dans la vie. Si nous avons
l'emouna, il n'existe rien qui pourra nous faire souffrir,
nous blesser.
Même si quelqu'un agit méchamment à notre égard,
nous resterons persuadés que tout est pour le mieux. De
la sorte, il est évident que nous ne considèrerons pas
cette personne méchante comme étant la source de nos
difficultés. Plutôt, nous nous concentrerons sur Hachem
et sur le fait que tout ce qui nous arrive est pour le
mieux.
En conclusion, nous devons savoir qu'être persuadé
que tout est pour le mieux représente l'essence de
l'emouna et que nous devons demander à Hachem qu'Il
nous aide à atteindre une telle emouna. Cela nous per-
mettra d'acquérir un comportement et un caractère
agréables et de nous sentir libérés de tous nos problè-
mes. Il faut admettre que ce chemin peut sembler long
et qu'il n'est sans doute pas le plus facile à prendre.
Cependant, que de bien avons-nous à retirer si nous
savons au moins la direction qu'il nous faut essayer de
prendre ! Il devient également possible de réaliser à
quel point cette recherche est importante, précieuse. De
fait, notre véritable libération, ainsi que celle du monde,
dépend de cette prise de conscience.
Heureuse est la personne qui cherche et qui aspire obs-
tinément avec un désir ardent la princesse disparue,
l'emouna. Cette personne sera une source de plaisir
immense pour le Roi suprême : Hachem. Même si nous
ne constatons pas de résultats immédiats, le plus im-
portant est de conserver une détermination tenace.
Nous pouvons être certains que dans tous les cas, Ha-
chem nous montrera la direction à prendre et qu'Il nous
aidera à trouver notre propre princesse. Rabbi Na'hman
nous a promis qu'en fin de compte, nous atteindrons
tous l'emouna parfaite.
L'enjeu est de taille car c'est tout le tiqoun ha'olam (la
réparation spirituelle du monde) qui en dépend.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Il n'y a pas d'excuses !
Le phénomène des personnes endettées n'est pas nou-
veau dans le monde. Cependant, notre génération a vu
apparaître une calamité supplémentaire : la baisse dras-
tique des standards éthiques et moraux de la part des
personnes qui doivent rembourser les sommes qu'elles
doivent.
De nombreuses personnes endettées ne font pas les
efforts nécessaires pour rembourser leurs dettes. Plutôt,
elles préfèrent vivre une vie empreinte de mensonge :
celle des personnes qui ne doivent rien à personne.
Certaines ont même le culot de penser que l'argent
qu'elles ont emprunté est réellement le leur et que l'indi-
vidu qui leur a prêté – et exige maintenant d'être rem-
boursé – désire en fait le leur voler ! Ces personnes lui
reprochent de leur rendre leur vie misérable et de ne pas
comprendre la situation difficile dans laquelle elles se
trouvent. Leur raisonnement est simple : “Pour quelle
raison cet individu ne nous laisse-t-il pas tranquilles ?”
pensent-elles. Selon elles, c'est le monde entier qui doit
être rempli d'égards envers elles.
La conséquence de ce genre de comportement est de
renverser complètement la réalité. La personne qui doit
de l'argent à une autre – et qui devrait en théorie se sen-
tir gênée de ne pas pouvoir rembourser ses dettes – est
celle qui adopte un comportement de grand seigneur,
tandis que c'est à celle qui a prêté son argent à qui re-
vient la responsabilité de chercher par tous les moyens
possibles ce qu'elle doit faire pour recouvrer son argent !
Ainsi, l'esclave est devenu le maître, tandis que le maître
est maintenant l'esclave. Il ne faut pas perdre de vue
que c'est la situation exactement inverse qui devrait pré-
valoir : c'est la personne qui a prêté son argent qui de-
vrait être considérée comme ayant la main sur celle qui
le lui doit. Cette situation ne devrait pas changer jus-
qu'au jour où le débiteur a remboursé la totalité de la
somme qu'il devait. Que les choses soient ce qu'elles
sont est un des signes de la chute spirituelle terrible de
notre génération.
Les choses les plus simples et que tout le monde devrait
comprendre et appliquer ne le sont plus. Nous sommes
tombés bien bas !
L'arrêté du “Comité des quatre terres”
Afin de nous aider à comprendre la gravité du problème,
il est sans doute utile de réfléchir à l'arrêté qui fut pro-
mulgué – il y a plus de quatre cents ans – par les leaders
rabbiniques de l'époque, dont le saint Rabbi Chmouel
Eliezer Halevi Ideles (le “Maharcha”). Ces leaders
s'étaient réunis en une assemblée que l'histoire a rete-
nue sous le nom de “Comité des quatre terres.”
Voici les trois points principaux de ce décret :
1. Les juges du tribunal rabbinique peuvent constater
qu'une personne endettée ne rembourse les sommes
qu'elle a empruntées et que cette personne ne travaille
Page 34 Dediez ce cours à la personne de votre choix
pas jour et nuit afin d'éponger sa dette. De plus, cette
personne formule toutes les excuses possibles pour
expliquer les raisons de son incapacité à rendre l'argent
qu'elle doit.
Dans un tel cas – et comme premier avertissement –
cette personne n'a plus le droit d'entrer à la synagogue !
Également, elle n'a pas le droit d'y revenir tant qu'elle
n'a pas remboursé sa dette !
2. Dans le cas où cette situation perdure, c'est égale-
ment sa femme qui n'a plus le droit d'entrer dans la sec-
tion des femmes de la synagogue. En fait, les autres
sections de la synagogue lui sont également interdites
d'accès, jusqu'au jour où son mari ne doit plus d'argent.
3. Si ces mesures n'ont pas permis d'aboutir à une
conclusion satisfaisante, ce sont les enfants de la per-
sonne qui sont expulsés de leur école !
Il est important de préciser que de nos jours, à cause
de la chute abrupte des standards moraux dans le do-
maine des remboursements de dettes, cet arrêté peut
nous sembler cruel à de nombreuses personnes. Nous
pouvons nous étonner de l'absence évidente d'une re-
cherche de compromis et craindre que ses conséquen-
ces ne fassent qu'aggraver la situation.
Cependant, nos Sages des générations précédentes
savaient pertinemment ce qu'ils faisaient. Ils connais-
saient très bien la force du mauvais penchant de cha-
que individu et notre capacité à toujours expliquer notre
comportement fautif et à nous trouver les bonnes rai-
sons pour expliquer notre attitude, peut importe sa natu-
re. Il est toujours tentant de chercher à ne pas faire face
à nos responsabilités et de ne pas rembourser nos det-
tes.
Par conséquent, nos Sages ont promulgué cet arrêté
dans le but de décourager les mauvais payeurs et de
les forcer à mettre en oeuvre tout ce qui leur est possi-
ble de faire pour rembourser leurs dettes. Dans le cas
contraire, ces personnes doivent souffrir l'humiliation à
laquelle nous avons fait référence. Également, pour
rendre leur force de conviction plus efficace, nos Sages
ont inclus dans leur arrêté la femme du mauvais
payeur, afin que celle-ci l'incite à accélérer le rembour-
sement des sommes qu'il doit et à ne pas augmenter
ses dettes.
par: le Rav Shalom Arush
Page 35
Le fait que la personne qui emprunte se retrouve dans
une situation désavantageuse par rapport à celle qui
prête – et non pas l'inverse, comme le veut notre société
– a été inscrit dans la halakha (le droit juif), c'est-à-dire
dans le Choul'han 'Aroukh ('Hochen Michpat, 107). Éga-
lement, la Guémara est remplie de décrets de la même
sorte.
Tous ces arrêtés et tous ces décrets possèdent le même
fondement : la personne qui emprunte a la responsabilité
de rembourser les sommes qu'elle doit. Il est demandé à
cette personne de rembourser son prêt selon les
échéances prévues et de respecter toutes ses obliga-
tions.
De fait, rembourser les sommes que l'on doit est un
concept d'une telle importance, que les Sages du Tal-
mud ont décrété qu'un mauvais payeur doit être flagellé
à cause de son manque de volonté de faire face à ses
responsabilités. Ce qui est reproché à cette personne est
de ne pas déployer tous les efforts nécessaires pour
rembourser sa dette. C'est pour cette raison que dès
l'instant où elle reconnaît que sa responsabilité est enga-
gée – et qu'elle s'engage à rembourser les sommes
qu'elle doit – les coups de fouet s'arrêtent.
Ce que nous apprenons des paroles des Sages du Tal-
mud est qu'un emprunteur est lié à son créditeur, à
l'image d'un esclave à son maître. En d'autres termes,
le créditeur possède un droit de regard sur les biens de
l'emprunteur ; c'est même l'indépendance physique de
l'emprunteur qui est remise en question : celui-ci ne
peut pas choisir à loisir de travailler – ou pas – pour
rembourser sa dette. Ceci correspond au verset
(Proverbes 22:7) : “Le débiteur est asservi à son créan-
cier.”
Une personne qui ne peut pas rembourser ses dettes –
et qui ne possède pas les biens matériels pour faire
face à ses obligations – est identique à l'esclave face à
son maître. Tant qu'elle doit un euro à son créditeur,
elle ne possède pas le droit à la parole et sa seule obli-
gation est de travailler jour et nuit pour rembourser ce
qu'elle doit.
À notre grande douleur, nous constatons que nous vi-
vons dans un monde où la réalité a été inversée : c'est
le créancier qui doit travailler jour et nuit et qui doit
pourchasser le débiteur pour recouvrer son argent.
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Page 36
COMMENT AIDER A LA DIFFUSION DE LA TORAH
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Paracha Yitro - Ne rien faire
Au troisième mois de l’Exode des Enfants d’Israël de
la terre d’Egypte, en ce jour là, ils arrivèrent au dé-
sert du Sinaï… Et Israël campa là, devant la monta-
gne (Chemot 19: 1,2).
“En ce jour-là” était le premier Sivan de l’année 2448
depuis la Création (1313 avant l’ère commune), six se-
maines après l’Exode. Six jours plus tard, la nation entiè-
re d’Israël se tenait au pied du Mont Sinaï quand D.ieu
se révéla à elle et lui donna la Torah. Depuis lors, nous
célébrons la fête de Chavouot comme “le temps du Don
de Notre Torah”. Le dix-neuvième chapitre de Chemot
décrit la dernière semaine des préparatifs pour la révéla-
tion sinaïtique.
1er Sivan: le jour où nous arrivâmes au Sinaï: “Moché
ne dit rien du tout au peuple Juif, car ils étaient fatigués
du voyage”. 2 Sivan: à l’aube, Moché monta sur le Mont
Sinaï. Il rapporta le message suivant de D.ieu: “Vous
avez vu ce que J’ai fait en Egypte, et comment Je vous
ai portés sur les ailes des aigles et vous ai conduits Moi-
même. Vous serez pour Moi un royaume de prêtres et
une nation sainte”. 3 Sivan: D.ieu ordonne à Moché de
clôturer la montagne, marquant les limites où tout le
monde devra se tenir quand D.ieu Se révélera sur la
montagne et donnera la Torah: Moché peut s’approcher
davantage que Aharon, qui lui peut être plus proche que
les Cohanim (prêtres), et ces derniers peuvent se tenir
plus près que le peuple. 4 Sivan: Le Peuple Juif reçoit
l’injonction de se purifier et de se sanctifier en prépara-
tion au Don de la Torah, en interrompant les relations
conjugales et en s’immergeant dans un Mikvé. 5 Sivan:
Moché construit un autel au pied de la montagne et scel-
le l’alliance entre D.ieu et Israël. Le Peuple entier procla-
me “tous les commandements de D.ieu, nous les ferons
et nous les écouterons (comprendrons)”. 6 Sivan: le Don
de la Torah.
Un vide mystérieux
La Révélation du Sinaï marqua le point culminant et l’ac-
complissement de l’Exode. Depuis le moment où Moché
leur avait rapporté les paroles de promesse de la Ré-
demption, le Peuple Juif avait attendu la Révélation si-
naïtique. Car Moché leur avait promis davantage qu’une
évasion de l’Egypte et de leurs “travaux forcés dans le
mortier et les briques”. Il leur avait promis la libération
ultime: la libération de leur propre mortalité, la libération
des limites et de la matérialité de l’existence. Il leur avait
promis une vision de la réalité divine et la possibilité d’in-
corporer son infinité et son éternité dans leur vie. Il leur
avait promis la Torah de D.ieu.
A la lumière de ce qui précède, les événements, ou plu-
tôt les “non événements” du 1er Sivan sont très difficiles
à comprendre. C’était le jour où “Moché ne dit rien du
tout au Peuple Juif, puisqu’ils étaient fatigués de leur
voyage”. Mais la nature humaine est d’une constitution
telle que plus l’on s’approche d’un moment que l’on at-
tend avec impatience, plus l’on devient empressé et
bouillant. Pourquoi donc, après six semaines d’anticipa-
tion et de préparation au grand jour, tout devait
Page 38 Dediez ce cours à la personne de votre choix
s’arrêter tout simplement parce que le peuple était
“fatigué de son voyage”?
Le silence de l’esprit juif
Regardons de plus près ce que nous dit la Torah des
faits et gestes du Peuple Juif, le jour en question,
le premier Sivan. “Au troisième mois de l’Exode des
Enfants d’Israël d’Egypte, en ce jour-là, ils arrivèrent
dans le désert du Sinaï. Ils étaient venus de Rephidim
et étaient arrivés dans le désert du Sinaï, et ils campè-
rent dans le désert; et Israël campa là, devant la monta-
gne ”. Dans son commentaire sur ces versets, Rachi
souligne l’utilisation grammaticale inhabituelle du singu-
lier Vayi’han (“et il campa”), plutôt que l’attendu pluriel
Vaya’hanou (“et ils campèrent”), puisqu’il s’agit de tout
le Peuple Juif. Rachi explique que la Torah désire nous
informer que “ils campèrent comme un seul homme,
avec un seul coeur, contrairement aux autres campe-
ments qui avaient été marqués de discordes et de que-
relles”.
“Tous les autres campements” (il y en eut quarante-
deux, comme cela est relaté dans le 33ème chapitre
des Nombres) étaient-ils donc semés de querelles et le
Sinaï fut-il la seule exception pacifique?
Mais les “discordes et les querelles” qui caractérisaient
le campement juif ne doivent pas être comprises seule-
ment dans le sens négatif. Les divergences d’opinion
n’émergent pas forcément de l’égoïsme et de l’animosi-
té; elles peuvent également provenir d’une sincère quê-
te de la vérité et d’un désir de réaliser pleinement son
potentiel individuel. En fait, quand elles ne sont pas
marquées par de l’égocentrisme, les divergences et
différences d’opinion peuvent s’avérer positives et cons-
tructives.
Néanmoins, ce qui était acceptable, voire désirable,
dans les quarante et un autres campements, aurait été
intolérable à Sinaï. Car une part importante de notre
préparation à recevoir la Torah était (et reste) l’éradica-
tion de toutes les différences dans l’approche et la com-
préhension.
La raison peut en être mieux saisie si l’on examine les
différences entre les études de la Torah pré-sinaïtique
et post-sinaïtique. Il faut savoir que même avant Sinaï,
la Torah était étudiée et observée: Chem, le fils de
Noa’h, dirigeait une académie de l’étude de la Torah
avec son arrière petit fils Ever; les patriarches Avraham,
Its’hak et Yaakov établirent des Yechivot pour y étudier
la Torah et tout au long de l’exil égyptien, la tribu de
Lévi (qui n’était pas soumise à l’esclavage) s’occupait
d’étudier la Torah. Ainsi le Don de la Torah n’était-il pas
la révélation d’un document secret et complètement
inconnu.
Qu’arriva donc-t-il réellement au Sinaï ?
Avant Sinaï, l’intellect était l’outil par lequel on explorait
les profondeurs de la Torah. D.ieu avait investi Sa sa-
gesse dans des mots et des idées compréhensibles à
l’esprit humain lequel œuvrait pour les appréhender et
les ingérer, dans la mesure de ses capacités.
Page 39
Puisque chaque esprit est unique à la fois dans ses for-
ces et ses faiblesses, la portée et la profondeur de l’étu-
de de chaque étudiant différait. De toute évidence, au-
cun esprit n’était capable d’absorber l’intégralité de la
Torah, la connaissance infinie de D.ieu ne pouvant être
absorbée dans la finitude de l’esprit humain. En effet, au
Sinaï, D.ieu nous donna Sa Torah. Et tout entière. Il
choisit de nous donner l’ensemble de Sa sagesse, quel-
les que soient les limites de notre intellect. A ce moment-
là, Moché et le plus simple des Juifs furent égaux: égaux
dans leur incapacité à appréhender l’essence de la sa-
gesse de D.ieu avec les forces de leur propre cerveau et
égaux dans ce que D.ieu leur avait donné cette compré-
hension comme un don, dans ce qu’Il avait “inséré” l’infi-
nité de Sa sagesse dans le plus simple des versets de la
Torah, dans la bouche du plus simple des Juifs. Pour se
préparer au Don de la Torah à Sinaï, le Peuple Juif de-
vait faire abnégation totale des talents et facultés indivi-
duelles. Les Juifs devaient faire la transition entre une
appréhension active de la Torah à une soumission passi-
ve devant un don d’En-Haut. Ainsi le 1er Sivan, jour où
les juifs arrivèrent à la destination où ils recevraient la
Torah fut loin d’être un jour sans événement. Bien au
contraire, ce fut un jour de préparation intense, impli-
quant une activité jamais vue: établir un camp qui serait
celui “d’un seul homme, avec un seul coeur”; non seule-
ment atteindre un consensus sur un cours d’activité uni-
que (“un seul homme”), mais aussi abandonner chacun
son approche individuelle, son regard et son intuition
spécifiques pour aller vers une réceptivité singulière
(“un seul coeur”), ce qui représentait le pré-requis es-
sentiel au don divin de la Torah. C’était le “voyage le
plus fatigant”. Ce n’était pas le voyage physique depuis
Rephidim qui les avait épuisés mais la transition psy-
chologique entre six semaines d’active préparation à
une entière passivité. En ce jour, “Moché ne leur dit rien
du tout” et sa non-verbalisation de l’ordre du jour fut sa
plus forte articulation: transcender sa compréhension
individuelle de la Torah et faire de soi-même “un récep-
tacle vide” pour recevoir ce que D.ieu donnerait.
Le retour à soi
Après ce grand “non-événement” du 1er Sivan, vinrent
cinq jours d’intense préparation au Sinaï. Initialement, la
limite et l’individualité de l’esprit sont des obstacles pour
recevoir l’essence infinie et intangible de la Sagesse
divine. Mais une fois que nous nous œuvrons pour re-
cevoir la Torah de D.ieu, nous devons “réactiver” nos
facultés individuelles pour pouvoir absorber et assimiler
ce que nous avons reçu. Une fois encore, des différen-
ces vont émerger. Moché, Aharon, les prêtres et l’en-
semble du peuple ont chacun ses frontières clairement
démarquées. Tous prendront l’essence de la Torah
qu’ils recevront également, et chacun l’appliquera à sa
propre vie avec les outils de sa propre connaissance et
de sa propre expérience.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Paracha Michpatim - Mélanges et fu-
sion: un aperçu sur l’inexplicable
Ne cuisinez pas le veau dans le lait de sa mère
(Chemot 23:19). La viande a son origine dans l’attri-
but divin de justice, le lait dans celui de la miséricor-
de (Chaloh). Dans le monde futur de Machia’h, l’in-
terdiction de mélanger la viande et le lait sera annu-
lée (Rabbénou Be’hayé).
Le monde de l’expérience de nos cinq sens est diversifié
et présente de nombreuses facettes. Nous faisons la
distinction entre la matière et l’esprit, la lumière et l’obs-
curité, l’animé et l’inanimé, le masculin et le féminin;
nous faisons entrer dans des catégories les plantes et
les animaux, selon leur espèce, et évaluons les miné-
raux selon leur valeur marchande. Mais dans quelle me-
sure ces distinctions sont-elles réelles ? Quelle est la
différence profonde entre l’or et le cuivre, une pomme et
une orange, un boeuf et un âne ?
Car nous ressentons également une unité dans l’univers.
Plus nous avançons dans la découverte des secrets de
la création, plus nous découvrons l’unité sous la diversi-
té. Le nombre incalculable d’objets qui peuplent notre
monde s’avère provenir de composants issus de quel-
ques blocs élémentaires de matière; les forces diverses
qui les maintiennent ou les séparent se révèlent consti-
tuer les mutations de quelques lois fondamentales. En
dernier ressort, nous croyons que la science découvrira
la formule unique décrivant l’ensemble de l’existence
matérielle. Cette unicité sousjacente de l’univers complè-
te notre perception spirituelle de la réalité: toute entité et
toute force existantes ne sont qu’une seule expression
de la vérité singulière de D.ieu, Qui les a créées dans un
but unique et unificateur.
En fait, la pluralité de notre monde fait partie intégrante
du dessein divin pour l’existence. Au cours des six jours
de la création, nous voyons D.ieu faire des catégories
d’espèces et placer les limites entre la lumière et l’obscu-
rité, la matière et l’esprit, la terre et la mer. Et de fait, le
Nom divin qui connote l’implication de D.ieu dans la
création, Elokim, est au pluriel, mettant l’emphase sur
l’implication spécifique de D.ieu dans les détails et les
distinctions qui marquent Sa création.
C’est pourquoi, la Torah, les instructions que D.ieu com-
munique à l’humanité, ne fait pas que “séparer entre le
pur et l’impur”, définissant le permis et l’interdit, mais
interdit également le mélange des espèces et des caté-
gories dans le domaine du permis lui-même. La Torah
précise les animaux dont le Juif peut manger le lait et la
viande, et les espèces dont le lait et la viande sont inter-
dits; mais elle interdit également la consommation du lait
et de la viande cuits ensemble, même si chacun, seul,
est autorisé. De la même façon, les lois des Kilayim
(hybrides) interdisent de porter un vêtement combinant
le lin et la laine, le croisement de certaines espèces ani-
males et la greffe ou les semailles de certaines espèces
végétales. Selon les mots de Na’manides, “D.ieu a créé
les espèces de Son monde… commandant qu’elles
émergent chacune selon son espèce… de sorte que ce-
Page 40 Dediez ce cours à la personne de votre choix
lui qui croise deux espèces corrompt l’oeuvre de la
création…”.
Trois catégories
Toutefois, il existe des exceptions. Malgré l’interdiction
de mélanger le lin et la laine dans la confection d’un
vêtement, la Torah donne l’instruction spécifique d’éla-
borer un tel mélange pour fabriquer plusieurs des habits
sacerdotaux portés par les Cohanim dans leur service
du Beth Hamikdach (le Saint Temple). Et également,
juste après l’injonction: “ne portez pas de Chaatnez - lin
et laine ensemble”, la Torah nous commande “faites
des franges aux quatre coins de vos habits”, le Talmud
nous expliquant qu’il est permis de mélanger la laine et
le lin pour observer la Mitsvah des Tsitsit. Cependant, la
permission de mêler deux espèces pour accomplir une
Mitsvah n’est accordée que dans le cas des Tsitsit. En
ce qui concerne les autres interdictions des Kilayim,
nous ne trouvons aucune autre exception. Et d’ailleurs,
à propos de la viande et du lait, la Torah va même jus-
qu’à nous instruire spécifiquement qu’ils ne peuvent
être combinés, même dans le but de servir de D.ieu.
Dans Chemot 23:19, nous lisons: “les premières récol-
tes de votre terre, vous les apporterez à la Maison de
l’Eternel, votre D.ieu; ne cuisez pas un veau dans le lait
de sa mère”. Pourquoi ces deux lois, apparemment
sans lien, sont-elles citées dans le même verset? Le
Midrach explique que la Torah désire préciser que l’in-
terdiction de mélanger la viande et le lait s’applique
également dans le cas de la cuisson des Kodachim, la
viande sainte des offrandes apportées à D.ieu dans le
Beth Hamikdach. Une observation attentive nous per-
met de distinguer trois catégories de mélanges interdits:
a) le mélange de lin et de laine, interdit dans la fabrica-
tion de vêtements destinés à un usage mondain, quoti-
dien, mais permis dans le cas des Tsitsit et des vête-
ments sacerdotaux, dans le but de servir le Tout-
Puissant. b) la cuisson de la viande avec du lait, interdi-
te spécifiquement par la Torah, même pour des des-
seins exclusivement saints. c) l’interdiction sans équivo-
que de croiser les plantes et les animaux. Ici, la Torah
ne trouve pas même nécessaire de réitérer qu’il est
également interdit d’opérer ce croisement pour une
Mitsva, supposant que nous comprendrons cette inter-
diction comme s’appliquant de la même façon aux su-
jets mondains et saints.
Une paix graduelle
Le but proclamé de la Torah est de “faire la paix dans le
monde”. Faire la paix signifie unir et intégrer, rassem-
bler des éléments divergents, des individus et des peu-
ples en une entité harmonieuse. Aussi le prophète Tsé-
phania décrit-il l’ère messianique, la réalisation du plan
de la Torah pour la vie sur terre, dans ces termes:
“Alors Je convertirai toutes les nations dans un langage
plus pur pour qu’elles clament le Nom de D.ieu pour Le
servir dans un consentement uni”. Aujourd’hui, l’huma-
nité et la nature sont fragmentées et en conflit, puisque
chacun de leurs composants multiples cherche l’accom-
plissement et la réalisation par des voies différentes et
Page 41
conflictuelles. La Torah vient apporter à tous un dessein
unique, les unifier dans le but commun de servir leur
Créateur. Comment concilier cela avec le rôle de la To-
rah décrit plus haut qui renforce les limites? N’avons-
nous pas affirmé que la Torah différencie et distingue,
préserve les démarcations de la création de D.ieu ?
En réalité, toutefois, il n’y a pas de contradictions. La
paix ne consiste pas à effacer les frontières et à oblitérer
les identités. La paix ne dicte pas aux nations et aux indi-
vidus de désavouer leur particularisme et de fusionner
en un tout sans distinction. Bien au contraire, une telle
“paix” est toujours superficielle et artificielle, puisqu’elle
va à l’encontre de la nature et de l’essence de ses parte-
naires et en dernier ressort elle se désintègre en chaos
et anarchie. La paix véritable est un état dans lequel les
entités diverses unissent leurs forces vers un but com-
mun, chacune contribuant à l’accomplissement de cette
harmonie par ses qualités distinctes.
Et c’est là que réside le sens profond de ces trois caté-
gories de mélanges définies par la Torah. Croiser des
espèces différentes est toujours négatif même lorsque
l’objectif est une Mitsva, l’acte ultime de servir le Tout
Puissant. Le croisement crée une créature nouvelle, hy-
bride, qui n’est ni l’un ni l’autre de ses géniteurs, une
créature dans laquelle les différences entre les deux es-
pèces ont été éradiquées. La frontière définie de la créa-
tion est effacée, causant un hiatus plutôt qu’une consoli-
dation, dans le développement universel de la paix.
Par ailleurs, la combinaison du lin et de la laine dans la
confection d’un vêtement ne viole l’intégrité d’aucun de
ces composants. La laine reste de la laine et le lin reste
du lin. On peut toujours effilocher et séparer les fibres.
Ce qui s’est passé est que deux éléments de la création,
chacun préservant (et employant) ses caractéristiques et
ses qualités ont été combinés pour créer un objet d’es-
thétique et d’utilité.
Néanmoins, une telle combinaison, quand elle est utili-
sée à des fins profanes ou personnelles, est négative et
destructrice. Certains éléments (comme le lin et la lai-
ne) représentent des forces spirituellement divergentes
qui vont inévitablement se confronter plutôt que s’uni-
fier. Selon les Cabalistes, la laine représente le ‘Hessed
(la bienveillance) et le lin la Gvourah (la sévérité, la re-
tenue). C’est pourquoi la Torah a interdit leur union. Ce
n’est que lorsqu’elles sont unies dans la réalisation ulti-
me de leur dessein: servir leur Créateur, que ces forces
convergent harmonieusement plutôt que de façon
conflictuelle. Une troisième catégorie, qui se place entre
les deux précédentes, est le mélange, par la cuisson,
du lait et de la viande. Ici, l’effacement de la distinction
n’est pas si absolu que dans le cas du croisement, où la
quintessence des deux espèces (c’est à- dire leur force
de reproduction) a été effacée : seules les propriétés
physiques (le goût, l’arôme, la couleur etc.) de la viande
et du lait sont mêlées mais leurs substances essentiel-
les restent inaffectées.
L’on pourrait donc penser que la comparaison entre ce
plat interdit à un vêtement tissé de lin et de laine est
adéquate. C’est pourquoi la Torah doit spécifiquement
indiquer qu’il n’en est rien, la cuisson de lait et de vian-
de est une violation plus sévère des frontières de la
création que le Chaatnez. En cuisant, la viande se satu-
re de lait, et vice-versa, au point qu’ils ne sont plus dis-
tincts l’un de l’autre. Cuits en une masse inséparable,
ce mélange “hybride” ne peut représenter la réalisation
d’une paix véritable et c’est pourquoi il est inutilisable
même dans l’environnement le plus harmonieux soit-il,
celui de la “Maison de D.ieu”.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
Dediez ce cours à la personne de votre choix
“C’est tout ce dont il s’agit pour l’homme”, écrit Rabbi
Chnéour Zalman dans le Tanya, “c’est le but de sa créa-
tion et de la création de tous les mondes, supérieurs et
inférieurs: qu’il y ait pour D.ieu une résidence dans les
mondes inférieurs” (en hébreu, Dirah Beta’htonim).
La première de ces “résidences” à être construite, et cel-
le qui servit de prototype à tous les efforts ultérieurs pour
faire pour D.ieu un foyer dans le monde matériel, fut le
Michkan, le sanctuaire portable construit par les Enfants
d’Israël dans le désert du Sinaï, après le Don de la To-
rah.
Cela explique la description inhabituellement détaillée
qu’en fait la Torah du Michkan. Pas moins de 13 chapi-
tres de Chemot sont remplis des détails de cette cons-
truction, depuis la dimension de chaque pilier jusqu’aux
couleurs de chaque tapisserie.
Car si le but même de la création est d’incorporer ces
poutres de soutien et ces socles de fondation, ces tapis-
series et ces meubles, ces poteaux de cuivre et ces cro-
chets d’argent, il est alors évident que chacun de ses
détails est revêtu d’une importance suprême pour nous.
C’est ici que réside le prototype du travail de notre vie
pour faire de ce monde et de nos vies une résidence
pour D.ieu.
Trois domaines
Le Midrach et les commentateurs bibliques, et tout parti-
culièrement les penseurs cabalistes et ‘hassidiques dé-
veloppent ce thème, décrivant le Michkan comme un
modèle de l’homme, de l’univers physique ou de la créa-
tion dans son entité.
Dans l’un des carnets manuscrits découvert après sa
disparition, le Rabbi résume les commentaires de Rabé-
nou Be’hayé, Rabbi Moché Isserles (le Ramah), Rabbi
Yechayahou Horowitz (le Chaloh) et d’autres, sur ce su-
jet, démontrant comment les trois domaines primordiaux
du Michkan sont mis en parallèle avec les divisions cor-
respondantes dans la création, le temps et l’âme com-
mune d’Israël.
Maïmonide décrit l’univers consistant en trois strates: la
matière non raffinée (la terre et les créatures terrestres),
la matière raffinée (les étoiles et les corps célestes) et
les êtres entièrement spirituels (des entités qui sont “des
formes seules, sans matière, comme les anges qui n’ont
pas de corps physique mais des formes variées”). Eten-
dant la division au règne du temps, nous avons six jours
de travail (la matière non raffinée), le Chabbat (la matiè-
re raffinée) et “le Chabbat des Chabbat”, Yom Kippour,
dans lequel nous comptons les degrés d’une spiritualité
entière.
Parmi les âmes d’Israël, se trouvent les “Israélites” dont
la vie est dévouée, dans l’ensemble, au travail de la vie
matérielle: fermiers, marchands, soldats et hommes d’é-
tat, la tribu de Lévi dont le service dans le Saint Temple
impliquait le raffinement et l’élévation du monde matériel
et le Cohen Gadol (Grand Prêtre) qui personnifiait l’apo-
gée de la spiritualité accessible à l’homme.
Dans le Michkan également, ces trois domaines sont
représentés par :
1) la cour
Page 42 Dediez ce cours à la personne de votre choix
2) la chambre extérieure du Sanctuaire (le “Saint”) et,
3) le “Saint des Saints”, la chambre intérieure derrière le
“Voile” ou Paro’het.
La cour comprenait également les éléments les plus
terrestres et “triviaux” du service du Temple: c’est ici
que les Cohanim se lavaient les mains et les pieds pour
se purifier de leur contact avec le monde matériel avant
de commencer leur service ou de pénétrer réellement
dans le Michkan; c’est ici que la graisse des Korbanot
(sacrifices animaux) représentant l’excès de matérialité
dans la vie de l’homme était brûlée sur l’Autel etc.
Le “Saint” dans lequel seuls les Cohanim pouvaient pé-
nétrer était la scène d’éléments du service du Temple
plus “raffinés”: l’allumage de la Menorah, la combustion
des encens et la disposition sur la Table du “Pain de
présentation” mangé le Chabbat par les Cohanim.
Et enfin, le “Saint des Saints” qui abritait seulement l’Ar-
che et dans lequel le Cohen Gadol ne pouvait pénétrer
que Yom Kippour, représentait la plus grande transcen-
dance du matériel dans le service du divin de l’homme.
Le Michkan incluait ces trois domaines parce que la
tâche de faire une Résidence pour D.ieu dans les
royaumes inférieurs embrassent tous ces domaines de
la vie: le Juif sert D.ieu dans ses moments les plus éle-
vés; nous Le servons également dans notre effort pour
élever et raffiner notre monde; et nous aspirons enfin à
Lui faire un “foyer” dans les activités les plus ordinaires
de la vie quotidienne.
L’Autel et l’Arche
Lequel des nombreux composants du Michkan repré-
sente-t-il sa fonction essentielle? Selon Na’hamanide,
l’essence de la “Résidence pour D.ieu” est son coeur
spirituel. Aussi le grand commentateur écrit-il:
Le principal but du Sanctuaire est de servir de lieu de
résidence pour la Présence Divine. Cela se réalise dans
l’Arche, comme D.ieu dit à Moché: “Je communiquerai
avec toi là-bas, te parlant d’au-dessus du Kaporet (la
couverture de l’Arche)…” (commentaire de Na’hmanide
sur Chemot 25, 1).
Par ailleurs, Maïmonide définit le Sanctuaire comme
une maison pour D.ieu qui est destinée pour l’offrande
des sacrifices… (Michné Torah, Lois du Saint Temple
1:1)
Maïmonide dit que l’Autel extérieur dans la cour est le
point central du Sanctuaire, l’axe autour duquel tout
tourne. En d’autres termes, il existe deux façons de dé-
finir le concept d’un endroit et d’une structure matériels
qui servent de “Résidence pour D.ieu”:
a) un lieu où et par lequel D.ieu choisit de Se révéler à
l’homme;
b) un lieu où et par lequel l’homme sert D.ieu. Il est bien
entendu que le Michkan était les deux à la fois. C’était
un lieu d’où D.ieu parlait à Moché, où l’homme pouvait
être le témoin de la Présence Divine; et c’était un lieu
où l’homme s’offrait lui-même et les matériaux de sa vie
à D.ieu. La question est de savoir laquelle de ces deux
fonctions est la plus essentielle et laquelle sert et facilite
l’autre.
Page 43
L’homme de la mystique et l’homme de la Hala’ha
Le Rabbi explique que les différentes perspectives expri-
mées par Na’hmanide et par Maïmonide reflètent les
courants respectifs de la pensée toranique que repré-
sentent ces deux éminents Sages.
Pour Na’hmanide, un cabaliste et mystique réputé, le
point central du Michkan réside dans son coeur spirituel.
Le Saint des Saints, l’Autel contenant les Tables du Té-
moignage sur lesquelles la Torah s’exprime dans son
expression la plus pure etc. sont là ce qui exprime l’es-
sence de la Résidence Divine, un portail dans le monde
matériel à travers lequel D.ieu envoie un rayon de Sa
lumière infinie. Tout le reste ne fait que “préparer le ter-
rain” à cette révélation, pour élever l’homme et son mon-
de à un état de réceptivité de cette lumière.
Pour Maimonide, l’homme de Loi par excellence, l’es-
sence du Michkan réside dans l’Autel, dans l’entreprise
humaine pour offrir les éléments quotidiens, matériels de
sa vie à D.ieu. Tout le reste est là pour permettre et aider
le service matériel de l’homme de son Créateur.
La tente d’Assignation
“Ceux-ci et ceux-là sont les mots du D.ieu Vivant” dé-
clare le Talmud à propos des discussions entre les Sa-
ges au sujet des interprétations de la Torah. La vue
mystique exprimée par Na’hmanide et la perspective
hala’hique de Maimonide font toutes deux partie inté-
grante de la “Résidence pour D.ieu” construite dans le
désert du Sinaï et de la “Résidence pour D.ieu” que
nous faisons chacun de notre vie. Ici, chaque accom-
plissement humain n’est qu’un moyen de se faire récep-
tif à l’infini de D.ieu. Et en même temps, chaque révéla-
tion divine émanant d’En-Haut n’est qu’une force don-
née à l’homme pour révéler la Divinité implicite dans le
fini et la matérialité de son existence.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
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Paracha Tétsavé - Le Bruit
Le bruit est analysable comme un signe de résistance.
Considérez les sons émis par une bûche dans les flam-
mes, un fagot de paille en feu ou une lampe à huile.
Dans chacun de ces cas, la matière succombe à l’éner-
gie qui y est enfermée. La bûche offre la plus grande
résistance, criant son refus à se départir de sa forme
extérieure dans un craquement sonore et des explosions
soudaines. La paille, pas aussi solide que la bûche, pro-
teste dans des grésillements chuchotés. Quant à l’huile
dans la lampe, la plus fine des trois substances, elle brû-
le silencieusement, laissant libre cours à l’essence qu’el-
le renferme.
C’est ainsi que le Prophète Eliyah expérimenta-t-il l’im-
manence de D.ieu comme “une petite voix silencieuse”.
Dans son moi raffiné, le corps matériel ne résista pas à
la spiritualité de l’âme. Aussi percevait-il la réalité divine
non comme une tempête abattant toutes les normes,
mais de la manière tranquille dont une personne est
consciente de la vie qui se répand en elle.
Et pourtant, Aaron, le Cohen Gadol (le Grand Prêtre), le
paroxysme du raffinement et de la spiritualité, reçoit l’or-
dre de porter une robe avec des clochettes cousues à
son ourlet de sorte que “leur son puisse être entendu
quand il entre dans le Saint devant D.ieu”. Car le Cohen
Gadol représente l’ensemble d’Israël dans son service
du Tout Puissant, incluant ceux dont la connexion avec
D.ieu est encore un corps à corps bruyant pour transcen-
der leur moi extérieur, lié à la terre et apporter de la lu-
mière à leur véritable identité intérieure.
Les pommes et les grenades
A la lumière de ce qui précède, nous pouvons compren-
dre le sens plus profond du débat qui opposa deux de
nos Sages concernant les pommes et les grenades de la
robe du Cohen Gadol.
Le débat concerne la question de savoir comment inter-
préter le mot Beto’ham, qui se traduit soit par “entre el-
les” ou dans une traduction plus littérale “au milieu d’el-
les”. La Torah commande-telle de “faire sur le bord des
grenades… et des clochettes d’or entre elles” ou bien de
fixer les “clochettes d’or à l’intérieur d’elles” ?
Rachi, dans son commentaire du verset affirme que les
clochettes sont “entre elles […], entre chaque groupe de
deux grenades, on attachait une clochette et on la faisait
pendre sur le bord de la robe”.
Na’hmanide est en désaccord: “je ne sais pas pourquoi
le Maître (Rachi) sépare les clochettes, une clochette
entre deux grenades, écrit-il. Dans ce cas, les grenades
ne serviraient à rien. Et si elles sont là pour une raison
esthétique, pourquoi alors seraient-elles fabriquées com-
me des grenades creuses? Elles auraient dû être faites
comme des pommes dorées… [Les clochettes] étaient
plutôt littéralement à l’intérieur d’elles, car les grenades
étaient comme de petites grenades vides, non ouvertes
et les clochettes étaient placées à l’intérieur…”
Les commentateurs ultérieurs prennent également part
au débat: “Pourquoi [Na’hmanide favorise-t-il les pom-
mes par rapport aux grenades?” demande Rabbi Eliyah
Page 44 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Mizra’hi.
D’autres commentateurs expliquent que la difficulté que
trouve Na’hmanide dans l’interprétation de Rachi est
que la forme creuse des grenades (Rachi dit lui-même
qu’elles étaient “rondes et creuses”) indique qu’elles ont
une fonction plutôt qu’un but esthétique; mais que veut
dire Na’hmanide quand il affirme que “si elles avaient
un but esthétique… elles auraient dû être faites comme
des pommes dorées” ?
Et il est de fait que la Menorah était décorée de sphères
ressemblant à des pommes dont le seul but était déco-
ratif. Peut-être que Na’hmanide en déduit que dans la
fabrication du Sanctuaire et de ses accessoires, le fruit
décoratif choisi était la pomme? Mais cela même re-
quiert une explication. Pourquoi des pommes ? Et pour-
quoi, selon Rachi, la Menorah était-elle embellie par
des pommes et la robe du Cohen Gadol par des grena-
des?
Des actes isolés
Les pommes comme les grenades représentent le Peu-
ple Juif. La Torah compare Israël à une pom-
me” (“Comme une pomme parmi les arbres du bois,
ainsi est ma Bien-aimée” (Cantique des Cantiques 2: 2),
tout comme à une “grenade” (“tes lèvres sont comme
un fil d’écarlate et ta bouche est belle; ta tempe est
comme un morceau de grenade parmi tes bou-
cles” (Ibid, 4: 3)).
Mais alors que la pomme représente Israël quand elle
est vertueuse, la grenade se réfère aux “creux” ou à
ceux qui sont “vides parmi les tiens”. Interprété par le
Talmud, le verset “ta tempe est comme un morceau de
grenade” vient dire que “même ceux qui sont vides par-
mi les tiens sont pleins de bonnes actions comme la
grenade [est pleine de graines]”. (Raka, le mot hébreu
pour “ta tempe” est étymologiquement relié au mot
Reik, “vide”. Ainsi “ta tempe” est rendu par étymologi-
quement par “ceux qui des tiens qui sont vides”).
La grenade est plus que le modèle d’un tout qui contient
de nombreuses entités. A un niveau plus profond, cette
métaphore évoque également le paradoxe de quelqu’un
qui peut être “vide” et en même temps “plein de bonnes
actions comme une grenade”.
La grenade est un fruit extrêmement “compartimenté”.
Chacune de ses centaines de graines est séparée des
autres par une membrane épaisse. De la même façon,
il est possible qu’une personne fasse de bonnes actions
et pourtant elles restent des actes isolés, avec peu ou
pas d’effet sur sa nature et son caractère. Ainsi, contrai-
rement à celui qui ressemble à la “pomme” dont le bon
goût va de son coeur à la peau, celui qui est compara-
ble à la “grenade” contient de nombreuses qualités
mais elles ne deviennent pas partie intégrante de sa
personnalité.
Il peut être plein de bonnes actions, mais il reste mora-
lement et spirituellement vide. Cela explique le lien en-
tre les grenades et les clochettes sur le bord de la robe
sacerdotale. Comme cela a été expliqué, les clochettes
bruyantes représentent l’individu imparfait qui aspire à
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transcender ses déficiences. Bien qu’il apparaisse enco-
re comme un pauvre spirituellement, il refuse d’agir en
accord avec l’attitude bruyante qui caractérise sa vie.
Un bruit harmonieux
Pour devenir une pomme, il faut d’abord être une grena-
de. Le premier pas vers le perfectionnement est de se
comporter comme si l’on était parfait. En fait, avant qu’E-
liyah n’expérimente D.ieu dans une “petite et silencieuse
voix”, il avait d’abord rencontré le vent, la tempête et le
feu.
C’est pourquoi Na’hmanide voit la grenade remplie des
clochettes sur le bord de la robe d’Aaron comme une
phase préliminaire dans le service divin plutôt que com-
me le service lui même. Néanmoins, la beauté est à trou-
ver dans la perfection de la pomme des sept lampes
d’huile d’olive pure de la Menorah, représentant la flam-
me silencieuse et tranquille de l’âme. Si les fruits de la
robe sacerdotale étaient esthétiques, argue Na’hmanide,
ce ne serait pas des grenade, mais des pommes. Ces
fruits vides ne sont que fonctionnels, une étape prépara-
toire dans la quête de l’âme pour la perfection et l’union
avec leur source en D.ieu.
Selon Rachi, toutefois, la beauté d’Israël réside aussi
dans ses grenades. En fait, dans un certain sens, le
combat de l’âme imparfaite est encore plus beau que la
perfection sereine de son compagnon plus vertueux. Car
l’individu parfaitement juste sert D.ieu en étant ce qu’il
est, alors que chaque acte positif des “vides parmi les
tiens” est un acte de sacrifice et de dépassement de soi.
Ainsi, avant même qu’une personne n’atteigne la perfec-
tion, même si elle passe sa vie entière dans cette quê-
te, la clameur de ses efforts est une musique à l’oreille
de D.ieu.
L’application contemporaine
Certains proclament que la Torah et les Mitsvot sont
une affaire personnelle entre le Juif et D.ieu et non
quelque chose à diffuser dans les rues. Les Téfilines,
Chabbat, la sainteté de la vie familiale, les concepts
“ésotériques” comme la “réalité divine” ou “Machia’h” ne
doivent pas être exposés sur la place publique. Jamais,
dans notre histoire en tant que nation une telle chose
n’a été faite, disent-ils. Vous vulgarisez le Judaïsme,
accusent-ils. Mais c’est le bord de l’histoire, la généra-
tion la plus basse et la plus superficielle. En cette géné-
ration, la petite voix de D.ieu résonne comme un bruit
étrange. Cette voix devrait-elle être tue, n’être chucho-
tée que parmi les “pommes” ? Ou son appel ne devrait-
il pas résonner, même s’il est bruyant, jusqu’à être en-
tendu? Parler à cette génération dans son propre langa-
ge, le langage du son étouffé, de l’incessante comparti-
mentation et de vide emballage ne fait qu’augmenter le
niveau du bruit. Mais combattre le feu par le feu n’est
pas seulement efficace, cela éclaire aussi les facettes
du potentiel personnel qui, sinon, ne se réaliserait ja-
mais.
Les clochettes et les grenades qui diffusent la vérité
divine sont plus que les moyens pour obtenir quelque
chose de beau, elles sont elles mêmes la beauté.
Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch
(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)
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SEGOULOT
Segoulot de Pourim
Après la lecture de la Meguila, en rentrant à la maison, il faut mettre une
nappe blanche sur la table et y allumer deux bougies.
Il faut se coucher tôt le soir afin de se lever au milieu de la nuit : On se
lave les mains et on lit le Tehilim 22. On demandera ainsi à Hashem de répondre à nos demandes grâce aux mérites d’Esther et de Morde’hai.
C’est une très grande segoula pour la Parnassa de lire le texte du Nish-
mat Kol Hai Durant le Mishte (festin) de Pourim.
Egalement, pendant le repas, on dira:
120 fois: Barou’h Morde’hai 24 fois Esther bat Avi’hayil
Ainsi nous attirons sur nous les lumières spirituels d’Esther et de Morde’hai.
Texte à lire pour améliorer sa Parnassa!
עזרי מעם יי עשה שמים וארץ
השלך על יי יהבך והוא יכלכלך
שמר תם וראה ישר כי אחרית לאיש שלום
בטח ביי ועשה טוב שכן ארץ ורעה אמונה
הנה אל ישועתי אבטח ולא אפחד כי עזי וזמרת יה יי ויהי לי לישועה
אתה יי אלוהים אמת . ריבונו של עולם בדברי קודשך כתוב לאמור והבוטח ביי חסד יסובבנו ואתה מחיה את כולם
תן לנו ברכה והצלחה בכל מעשה ידינו ובכל עסקנו כדי שנוכל לפרנס את עצמנו ולכל אנשי ביתנו בנחת ולא
מתחת ידך ולא מתחת , בצער בהיתר ולא באיסור ובריוח ולא בצמצום משפע ברכה והצלחה משפע ברכה עליונה
יי . פותח את ידך ומשביע לכל חי רצון השלך על יי יהבך והוא יכלכלך. ידי בשר ודם ויקויים בנו מקרא שכתוב
יהי רצון מלפניך יי אלוהי ואלוהי אבותי שתשלח ברכה רוחה והצלחה בכל מעשי ידי כי . ימלוך לעולם ועד
בטחתי בך כדי שאוכל לפרנס את עצמי ובני ביתי בנחת ולא בצער לחיים ולשלום אמן כן יהי רצון
Segoula pour ne pas s'appauvrir
1. Verser de l'eau A PROFUSION sur les mains lors de Netilat yadayim avant de faire le Motsi, la bénédiction sur le pain.
2. Faire attention de ne pas marcher à la maison sur des miettes de pain.
3. ne pas les jeter dans la poubelle, ni suspendre du pain dans un sac, ou autre chose, tout cela amène la pauvreté.
4. Faire le bircat hamazon (bénédictions après le repas) avec joie et dans une grande ferveur.
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INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM
La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes.
Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la
création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… «
Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait
le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif
dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la
présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En
prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite,
soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen.
UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.
Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim
SHEMOT HATSADIKIM
Autre version :
De la Tribu de Réouvène : H’anokh, Palou, H’ètsrone, Kharmi, Zakour, Némouèl.
De la Tribu de Chime’hone : Yamine, Ohade, Yakhine, Tsoh’ar, Chaoul, Nimeri.
De la Tribu de Lévi : ‘Homeri, Zatouèl, H’ananeya, Sitri, et au-dessus d’eux tous, Moché.
De la Tribu de Yéhouda : Arah’, ’Haroukh, Yonadav, Bètsalèl, Chéfatya, Nah’chone.
De la Tribu de Yissakhar : Tsa’hir, Ya’hakane, Yigal, Paltièl, ’Hot nièl, H’oni.
De la Tribu de Zévouloune : Sérède, Elone, Souri, Yah’léèl, Elihou, Nimechi.
De la Tribu de Bineyamine : Sinav, Khislone, Eldade, Médade, Ah’itouve, Mataneya.
De la Tribu de Dane : Bouki, Yogueli, Ah’ino’hame, Ah’iézèr, Tséri, H’ananèl.
De la Tribu de Naftali : Elichama, Soumkhouss, Zavdi, Yoh’anane, Elh’anane, Elyakime.
De la Tribu de Gade : Hagaye, et Zarh’i, et Kénane, et Matityahou, et Zékharyahou, et Chouni.
De la Tribu de Achèr :,Pachh’our, Chilmi, H’ananèl, Chaloum, Ah’azyahou, Chékhaneyahou.
De la Tribu de Yossef : Yaïr, Yo’hézèr, Paltièl, Adoniya, Rame, Makhir. (Midrach Yalkout Chimoni),Eldade et
Médade. H’our Yaïr, fils de Ménaché. Novah’.
TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS
Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages,
Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir
miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions sui-
vre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi
et aller dans les sentiers des justes devant toi.
Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous
défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié,
pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous
puissions revenir vers toi !
Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et
le Gan Eden.
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Le Midrach nous enseigne que toutes les fêtes seront annulées à la fin des temps, en dehors de ‘Hanouka et de Pourim. En effet, les trois fêtes de la Torah, Souccot, Pessa‘h et Chavouot, commémorent la sortie d’Egypte, et la délivrance finale sera tellement spectaculaire, qu’il ne sera plus nécessaire de se souvenir des miracles de la sortie d’Egypte.
De même pour Roch Hachana et Kippour, elles sont les fêtes du repentir, et à la fin des temps, l’ensemble de nos fautes seront pardonnées. C’est la raison pour laquelle toutes ces fêtes seront annulées. Néanmoins, Pourim est d’une autre dimension ; celle de la Emouna. Dans la meguila, D’… tire les ficelles de l’histoire et dirige le dénouement de chaque événement, sans se dévoiler ouvertement. Rechercher l’Eternel lorsqu’Il est caché, c’est un avant goût du dévoilement Divin de la fin des temps, car alors, Son Nom sera grand dans le monde et reconnu de tous. En attendant, il nous convient de perpétuer la dimension de Pourim, et de recher-cher dans chaque événement de notre vie, l’intervention et la bonté Divine. C’est pour cela que l’on se réjouit pour la fête de Pourim, car quand on est conscient de l’omniprésence de D’…, il n’y a pas lieu de laisser place à la tristesse ou à l’inquiétude. Nourrir cette Emouna, est un devoir qui nous incombe même après la venue du Machia’h, est c’est ce qui hâtera notre délivrance finale.
Ma’hatsit Hashekel
A partir de Roch ‘Hodech Adar jusqu’à la veille de Pourim, on prélèvera le zekher lema’hatsit hashekel (l’équivalent de 10 grammes d’argent pur selon le cours de l’argent actuel. En Israël, cette somme correspond à 18.5 shekel par personne), qui représente le don du peuple Juif pour les sacrifices du Beit Hamikdach. A notre époque, on offrira cet argent à des lieux d’étude de Torah, qui représentent le lieu de résidence de la présence Divine. Il est interdit de prélever cette somme à par-tir du ma’asser. S’il est difficile d’offrir cette somme pour tous les membres de la famille, il est permis de donner une demi-pièce de la monnaie courante du pays dans lequel nous vivons. (1/2 shekel, euro, ou dollar)
Parachat Zakhor
Le Chabbat qui précède la fête de Pourim, nous devons lire la fin de paracha Ki-Tetse qui relate les événements de ‘Amalek, du fait qu’il est l’aïeul de Aman. Cette pratique est une obligation de la Torah ; il faudra donc la lire dans le Sefer Torah le plus beau (méhoudar) et l’écouter avec la plus grande attention en ayant l’intention explicite de sortir de l’obligation. On ne frappera pas du pied à l’écoute du nom d’Amalek de peur de rater même un seul mot.
Les femmes qui s’occupent d’enfants en bas âge sont quittes de cette obligation de la Torah, mais il est bon d’organiser un Mynian de femmes après la prière des hommes pour qu’elles écoutent la lecture. L’officiant pourra alors sortir le Sefer Torah même pour des femmes seulement, et leur lire sans prononcer de bénédiction. Le Chabbat d’après Pourim, nous devons lire la Parachat Para. Cette lecture est également une obligation de la Torah selon la majorité des décisionnaires.
Le jeûne d’Esther
Aman avait obtenu l’autorisation d’Assuérus d’exterminer tout le peuple Juif dispersé dans ses 127 provinces. Esther, voyant que tout espoir était perdu, décréta un jeûne de 3 jours, afin que l’Eternel annule ce terrible décret. D’… accepta le repentir du peuple Juif, et annula le décret en le retournant contre les ennemis ; les Juifs tuèrent 75000 hommes en la journée du 13 Adar. Cette année, le jeûne est devancé au jeudi 11 Adar. Il débute à ‘alot hacha’har jusqu’à la sortie des étoiles. Les malades, ainsi que les femmes qui allaitent sont quittes du jeûne. Il en est de même dans les 24 mois après l’accouchement si la femme est encore faible, même si elle n’allaite plus. Les femmes enceintes sont également acquittées. Cette permission s’applique seulement après 3 mois de grossesse. Néanmoins, si elle est faible, elle pourra se montrer indulgente après seulement 40 jours de grossesse.
La lecture de la Meguila
On se doit de lire la meguila, le soir de Pourim et le lendemain matin. Il est bon de la lire à la synagogue devant une grande assemblée, pour dispenser le miracle. Les femmes sont également tenues d’écouter la méguila, du fait qu’elles ont participé au miracle de Pourim. Pour la lecture des femmes, on prononcera les bénédic-tions avant la lecture, et si il y a 10 femmes, on pourra également prononcer les bénédictions finales. On ne mangera pas plus de 50 grammes de pain ou de gâteau avant la lecture. On écoutera attentivement chaque mot de la Meguila sans les prononcer à moins d’avoir raté quelque mot à cause du bruit. Dans ce cas, on répétera ces quelques mots, et on écoutera le reste de la Meguila. Il est un devoir d’éduquer ces enfants de plus de 6 ans d’écouter la Meguila, à condition qu’il ne dérange pas et s’assoit sagement.
Le festin
Il est nécessaire de faire un copieux repas au cours de la journée de Pourim. Il est préférable de manger de la viande rouge, car un tel plat réjouit le cœur de l’hom-me. On devra également boire du vin pour se réjouir et non pour se saouler, car un tel comportement ne sied pas au peuple Juif qui sommes les fils de D’…. Les femmes pourront boire une quantité minime de vin, si elles le désirent.
Michloa’h manot
Aman accusa le peuple Juif de «peuple divisé et dispersé ». C’est pour cela que nos sages ont institué le devoir à chacun d’envoyer un mets comestible à son prochain afin d’instaurer l’amour au sein du peuple Juif. Ce mets doit être constitué au moins de 2 aliments consommables. Une boisson peut être également considérée com-me l’un des deux aliments. Il est bon d’envoyer les michloa’h manot à plusieurs personnes, et en particulier à ceux dont nous ne sommes pas particulièrement pro-ches pour augmenter l’amour d’Israël.
Matanot laévionim
Chacun se doit d’offrir une somme d’argent à 2 indigents. Bien que l’on sorte de l’obligation avec une somme minime, il est recommandé d’investir plus d’argent dans cet acte, que dans les dépenses du festin et du michloa’h manot, car il n’y a pas de plus grande joie aux yeux de l’Eternel, que celle de réjouir les pauvres et les démunis, car D’… s’inquiète Lui-même de Ses enfants les plus dénués.
Avertissement
Bien qu’au courant de l’année, il est nécessaire de vérifier chaque pauvre avant de lui donner la charité, à Pourim c’est différent, car « Kol hapochet yad notenim lo », c'est-à-dire que l’on peut donner à tout celui qui tend la main. (Il s’agit seulement d’une somme minime, car l’on doit distribuer les sommes importantes et le maa-ser, la dîme, aux personnes que nous connaissons personnellement). Ce principe ne s’applique pas seulement avec de l’argent, mais aussi avec nos prières. En effet, selon le Ari zal, la sainteté de Pourim est supérieure à celle de Kippour, et il faut profiter de cette journée intense pour étudier et pour demander à D’… tout ce que nous désirons même si nous n’avons pas suffisamment de mérite pour être exaucé au cours de l’année, à Pourim D’… accepte les prières de tout un chacun, car « Kol hapochet yad notenim lo », l’Eternel donne à tout celui qui le lui demande ! Profitons donc de cette journée pour demander à D’… tout ce dont nous avons be-
Avec ou sans hatan
« Tu vas bientôt te fiancer, dit sa mère avec une gaité
qui tente d’être sincère. Ce sont tes derniers jours de
célibat. Profite-en ! Profite de ta liberté ! Pourquoi être
toujours préoccupée par des soucis ?
– Comment sais-tu que je vais bientôt me fiancer ? de-
mande Avigail avec une certaine amertume.
Pourquoi espérer que la prochaine fois, cela se termine-
ra autrement ?
– Parce que la prochaine fois, ce sera probablement
après les quarante jours où les envoyés de Koupat Ha’ir
auront prié pour toi à Amouka. Tu crois qu’avec des priè-
res pareilles, c’est la même chose ? »
Non, elle sait que ce n’est pas la même chose. Avigail et
sa mère font souvent des dons à Koupat Ha’ir indépen-
damment et transmettent les deux sommes ensemble. A
part cela, elles ont toutes deux signé sur des prélève-
ments automatiques et aiment aussi donner de petites
sommes de temps en temps.
Pendant ces quarante jours où les envoyés de Koupat
Ha’ir prient pour elle à Amouka, elles prient elles aussi,
l’après-midi, en récitant des Téhillim et en ajoutant une
prière personnelle. Elles prient qu’Avigail trouve le
mari qui lui est destiné, son âme soeur. « Zivoug ha-
goun békarov » – un bon partenaire prochainement.
Prochainement, oui, c’est important. Elle a connu
beaucoup de déceptions ; beaucoup de propositions
lui ont causé des soucis sans aucune conséquence
positive. Si seulement la prochaine fois, cela pouvait
être la bonne !
« Nous ne faisons pas un don puis nous désintéres-
sons de la chose en pensant que quelqu’un fera le
travail pour nous » lui dit sa mère quarante jours plus
tôt après avoir téléphoné à Koupat Ha’ir et s’être ins-
crite pour 40 jours de prières à Amouka. Ce n’est
pas la bonne attitude.
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Les envoyés de Koupat Ha’ir prieront pour nous, l’ar-
gent que nous avons donné ira à la meilleure charité qui
soit, et le mérite de la tsédaka fera son effet. Quant à
nous, nous ferons notre part. Nous prierons chaque jour
nous aussi, nous ajouterons des mérites et des prières,
et nous espérons que D. agréera nos efforts. Notre priè-
re a une grande importance ».
Depuis, pendant quarante jours, elles prient et récitent
des Téhillim tous les après-midis et ajoutent parfois un
petit don pour ouvrir les Portes du Ciel.
Ces prières sont estimées au Ciel, cela ne fait pas de
doute. La mitsva de tsédaka a une force extraordinaire.
Et les 40 jours de prières à Amouka, et leurs prières ici.
Quelque chose va changer…
« Les 40 jours à Amouka vont bientôt se terminer, Avi-
gail. Je vois déjà l’assiette que nous allons casser à tes
fiançailles. As-tu un vêtement pour les fiançailles?
– Des fiançailles sans hatan, Maman ? Oui. Pour des
fiançailles pareilles, j’ai un vêtement. »
Avigail ne comprend pas d’où sa mère puise cette assu-
rance. 36 jours ont déjà passé. Il n’y a aucune proposi-
tion matrimoniale en vue. Comment parler de fiançailles
à présent ?
Mais sa mère avait raison. A la fin des 40 jours, une
bonne proposition de chidoukh leur a été faite.
Pendant une semaine, ils se sont renseignés sur tous
les détails puis ont fait avancer les choses. Les deux
jeunes gens ont de suite senti qu’ils étaient destinés
l’un à l’autre. Avigail était plus heureuse que jamais.
Moins de quatre mois plus tard, Avigail était mariée et
marchait fièrement aux côtés de son jeune époux.
Moins de quatre mois ! Si on le lui avait dit à ce moment
-là, elle ne l’aurait pas cru.
« Alors, tu t’es fiancée avec un hatan ou sans hatan ?
lui demande sa mère en plaisantant. Les 40 jours de
prières à Amouka se sont terminés, la proposition s’est
présentée et tout s’est passé facilement. Voilà, un peu
plus de trois mois plus tard, vous êtes déjà mariés.
Est-ce qu’il peut y avoir mieux que cela ? »
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Nous consta-
tons, dans
cette pers-
pectives, que
les fautes de
la génération
ont grandi.
En effet, de
nombreuses
personnes décident de s’abstenir de certaines transgres-
sions mais omettent, tout au long de leur vie, de se
conformer à leurs yeux. Agir ainsi, même en ce qui
concerne une seule transgression, constitue une grave
maladie de leur âme, comme nous l’avons expliqué; à
plus forte raisons lorsqu’il s’agit de nombreuses interdic-
tions, parmi lesquelles certaines des plus rigoureuses
telles que: faire un serment inutile, maudire son prochain
ou soi-même du nom de Dieu, mentionner le nom de
Dieu en vain, dans un endroit malpropre ou lorsque les
mains ne sont pas propres, se désintéresser des pau-
vres, médire, haïr sans raison, s’enorgueillir, susciter une
crainte excessive chez autrui, regarder des femmes in-
terdites et, surtout, négliger l’étude de la Torah ainsi que
d’autres fautes de la même gravité. Nous avons men-
tionné certains de ces péchés pour les rappeler aux per-
sonnes de notre génération et les mettre en garde. Il
convient, d’ailleurs, que tous les repentis gardent un
compte-rendu écrit de leurs égarements passes et no-
tent les commandements qu’ils n’ont pas accomplis
convenablement, pour le lire quotidiennement.
Il existe de nombreux niveaux de repentir par lesquels
l’homme se rapproche de Dieu. Bien que le pardon soit
accordé pour toute forme de repentir, l’âme ne sera en-
tièrement purifiée et les fautes considérées comme
n’ayant jamais existe, que si l’on purifie son coeur et que
l’on y prédispose son esprit, comme nous l’expliquerons.
Le verset dit, en effet : “Heureux l’homme à qui Dieu ne
compte pas d’iniquité et qui n’a pas de duperie à l’es-
prit” (Psaumes 32.2). Ce cas peut être comparé à celui
d’un vêtement à laver. Un nettoyage superficiel suffira
pour débarrasser le tissu de la tache apparente; toute-
fois, ce n’est qu’après maints frottages qu’il deviendra
parfaitement net, comme il est écrit: “Lave-moi à grandes
eaux de ma transgression” (ibid. 51.4). L’âme est lavée
de la faute à la mesure de la purification du coeur, com-
me il est dit: “Jérusalem, lave ton coeur du mal” (Jérémie
4.14). Nos Sages ont dit à propos du verset: “Heureux
l’homme qui craint l’Eternel” (Psaumes 112.1) - “lorsqu’il
est un homme” (Avoda Zara 19a). En d’autres termes, le
repentir le plus méritoire est celui effectué dans la jeu-
nesse, lorsque l’on a réussi à dominer le mauvais pen-
chant et que la force d’inclination à fauter est encore très
puissante. Il n’en reste pas moins que tout repentir est
appréciable, comme il est dit : “ Tu ramènes l’hommes
[au repentir] jusqu’à le moudre et Tu dis : ’Revenez, fils
de l’hommes’ ” (Psaumes 90.3), que nos Sages com-
mentent : “jusqu’à réduire son âme en poussière [par les
souffrances] “ (Yerouchalmi ’Haguiga 2.1).
Les Principes du Repentir
Premier principe
Le regret : l’homme doit comprendre en son cœur qu’il
est répréhensible et affligeant d’avoir abandonné Dieu.
Il doit prendre conscience de ce que la punition existe
et les fautes vengées, comme il est dit : « Vengeance et
châtiment sont miens » (Deutéronome 32.35) et :
« Craignez le glaive ; car la colère amène l’épée » (Job
19.29). Il doit regretter ses mauvaises actions et dire :
« Qu’ai-je fait ? Pourquoi la crainte de Dieu n’était-elle
pas présente à mes yeux et ne redoutai-je pas les châti-
ments et les sévères jugements (car les méchants sont
accablés de souffrances) ? Je n’ai pas eu pitié de mon
corps et mes yeux n’ont pas eu de compassion à la vue
de sa ruine, tout cela pour un plaisir passager ! Je suis
devenu pareil à un voleur qui n’hésite pas à agresser
autrui et mange tranquillement à satiété, tout en sa-
chant que le juge lui emplira la bouche de gravier
(comme il est dit : « Le pain du mensonge est agréable
à l’homme ; mais ensuite, sa bouche sera pleine de gra-
vier » (Proverbes 20.17). Et, faute plus grave encore, je
me suis montré cruel envers mon âme précieuse, je l’ai
souillée des impuretés de mon mauvais penchant ! Que
peuvent bien valoir toutes les qualités de mon âmes si
elle déplaît à on Maitre ? Comment ai-je pu troquer un
monde éternel pour un monde passager ? Je me suis
conduit comme un animal. J’ai suivi, comme un cheval,
comme un mulet dépourvu d’intelligence, mon mauvais
penchant ; je me suis écarté du chemin de la raison ! Le
Créateur m’a insufflé une âme de vie, m’a pourvu de
sagesse et de raison, afin que je Le reconnaisse, que je
Le craigne et que je domine mon corps et toutes ses
fonctions. Ainsi mon âme a-t-elle reçu la souveraineté
sur les créatures dépourvues de parole (Dieu ayant ho-
noré ce qui Lui est précieux). Ayant été créé dans ce
but et agi à l’encontre de celui-ci, que me vaut la vie ?
(comme il est écrit : « L’homme qui s’écarte de la voie
de l’intelligence reposera dans l’assemblée des
morts » (Proverbes 21.16). « Qui plus est, je n’ai pas
même agi comme les animaux ! En effet, (« le bœuf
connaît son propriétaire et l’âne, la mangeoire de son
maitre »), tandis que moi, sans conscience ni réflexion,
j’ai soustrait mon âme à la domination de son Maitre.
J’ai goûté au plaisirs terrestres, et en ai oublié mon ave-
nir. Oui ! J’ai volé, j’ai dépouillé; les indigents, je les ai
foulés aux pieds. Et j’ai négligé de me rappeler du jour
de la mort, lorsque seule ma dépouille demeurera de-
vant mon âme. »
C’est cette idée qu’exprime le prophète Jérémie en ces
termes : « Personne ne regrette ses mauvaises actions
et ne dit ‘Qu’ai-je fait ?’ » (Jérémie 8.6).
Dediez ce cours à la personne de votre choix
par: Rabbenou Yonah de Gerone
La désolation dans le domaine du langage
« Si nous voulons observer la force de destruction que
contient la langue, nous pouvons l’apprendre des explo-
rateurs. Voyez combien de maux ils ont causé à Israël,
et quelle désolation les a frappés, au point qu’ils ont été
perdus dans ce monde et dans le monde à venir, ainsi
qu’il est écrit : « Et les gens qui avaient dit du mal du
pays moururent d’une épidémie devant Hachem. » Com-
bien d’allusions ils ont entendu, combien de mises en
garde, pour qu’ils n’aillent pas raconter du Lachone Ha-
Ra ! Mais ils n’en ont pas tiré la leçon, car leur histoire
est racontée à la suite de celle de Myriam la tsadéket,
ainsi qu’il est dit : « Myriam et Aharon parlèrent de Mo-
ché », et juste après : « Envoie des explorateurs ». Cela
signifie qu’ils ont vu ce qui était arrivé à Myriam, qui n’a-
vait pourtant parlé que de son frère, n’avait pas dit du
mal de lui et n’avait en vue que son bien. A combien plus
forte raison ceux qui disent du Lachone HaRa ! Avec tout
cela, ils n’en ont pas tiré la leçon, et pour avoir dit du mal
du pays et calomnié des arbres et des pierres, ils ont
subi un terrible châtiment et ont perdu les deux mondes.
Celui qui médit et dit du Lachone HaRa de son prochain,
à combien plus forte raison il sera retranché et perdu
pour toujours ! »
La pureté de l’ouïe dans l’avenir
Dans le corps de l’homme, il y a des organes qu’il faut
prendre garde d’abîmer. En ce qui concerne par exem-
ple le sens de la vue, il faut faire attention à ne pas ren-
dre les yeux impurs, parce que nous aurons besoin de
nos yeux dans l’avenir, pour contempler la gloire de
Dieu. La même chose s’applique au sens de l’ouïe : il
faut faire attention à ne pas l’abîmer, parce que dans
l’avenir le Saint béni soit-Il étudiera la Torah avec Israël,
ainsi qu’il est écrit : « Et tous tes fils sont instruits par
Hachem », et il faudra écouter ce que dira Hachem.
Les Sages ont enseigné : « L’homme ne doit jamais en-
tendre avec ses oreilles des paroles vaines, parce que
parmi tous les organes, ce sont les premiers à être at-
teints ». Comment l’homme entendrait-il les paroles de
Hachem si ses oreilles ont entendu des paroles de La-
chone HaRa et de médisance ? Donc le devoir de se
garder ne doit pas être pris à la légère, et l’homme s’en
trouvera bien en ce monde et dans l’au-delà.
Page 54 Dediez ce cours à la personne de votre choix
Le Lachone HaRa cause de la peine à Dieu
Dans Sa Torah, le Saint béni soit-Il a dit et ordonné à
l’homme à de nombreuses reprises d’être droit et bon.
C’est tout ce qu’Il désire, et c’est de cela qu’Il aura sa-
tisfaction, de ce que nous ayons obéi à Sa volonté. Voi-
ci ce que dit Tana DeBei Eliahou : Le Saint béni soit-Il a
dit aux bnei Israël : « Mes enfants bien-aimés, est-ce
que Je manque de quelque chose pour vous le deman-
der ? Qu’est-ce que je vous demande donc ? Que vous
vous aimiez les uns les autres, que vous vous respec-
tiez mutuellement, que vous ayez une crainte mutuelle,
qu’on ne trouve chez vous ni faute, ni vol, ni rien de
laid, et que vous n’en veniez jamais à des choses inter-
dites. » C’est à ce propos qu’il est écrit : « Je vais te
dire, ô homme, ce qui est bon et ce que Hachem te de-
mande, seulement de pratiquer la justice, d’aimer la
bonté et de te conduire discrètement avec Hachem ton
Dieu »
De là, on comprend parfaitement que lorsqu’on fait le
contraire en disant du Lachone HaRa sur son prochain,
prouvant ainsi qu’on ne l’aime pas, cela cause de la
peine au Saint béni soit-Il, et cela, on ne le souhaite
certainement pas. C’est pourquoi on veillera à se ren-
forcer dans les qualités qui ont été évoquées, et cela
causera de la satisfaction au Créateur.
Vous n’avez pas défendu Mon honneur !
En tout ce qui concerne la pureté du langage, Le Saint
béni soit-Il a expliqué en détail chaque sujet individuel-
lement, en plusieurs sections et plusieurs chapitres, tout
cela pour que l’homme ne dise pas de Lachone HaRa
ni de médisances. Et même s’il n’y avait qu’une seule
mitsva concernant la parole de l’homme, lui enjoignant
de ne causer aucun dommage ni aucune peine au pro-
chain, il faudrait faire attention à ne pas la transgresser,
car cela irait contre la volonté du Saint béni soit-Il. A
plus forte raison s’Il en a parlé tellement souvent dans
Sa Torah ! Il faut bien entendu veiller à l’honneur de
Hachem, ne rien transgresser, et garder sa bouche et
sa langue de paroles interdites.
GARDES TA LANGUE
Page 55
Dediez ce cours à la personne de votre choix
Quand un homme ou une femme sont intéressés de fon-
der un foyer Juif et de se marier, la chose la plus impor-
tante est de connaitre, de comprendre et de prendre sur
eux toute la fondation du foyer Juif et de tout ce qu’il en
dépend, la maison et la vie ensemble en couple sérieu-
sement, avec une bonne volonté, de donner à l’autre et
de lui faire du bien. L’un des grands d’Israël a dit une
fois : « dommage que la vie de couple est donnée dans
les mains d’enfant » il veut dire en ces termes que trop
souvent, des jeunes, immatures, viennent à se marier
sans vraiment prêter attention à la responsabilité et tout
ce que sa représente, en particulier l’importance, la sain-
teté, la pureté qui se trouvent dans la vie de couple.
Nous ne somme pas venu ici pour vous décourager que
Dieu nous en garde, mais pour vous faire prendre cons-
cience un instant de ce que vous vous apprêtez à cons-
truire. Un rav, conseiller en mariage, a conseillé d’écrire
sur la porte de chaque couple fraichement marié une
pancarte ou il est écrit « DANGER ICI ON CONS-
TRUIT » en particulier la première année, à travers la
qu’elle ce sculpte et se forme toute la vie du couple, car
l’importance de cette année est tel qu’elle est la base de
toute la vie du couple, et de l’éducation des enfants pen-
dant leurs vie ensemble.
Maintenant, après que nous avons parlé de l’importance
de la compréhension et du savoir, vers quoi allons nous
nous diriger ? On peut commencer « le mouvement »,
chercher notre conjoint et de vivre avec lui / elle cette vie
de couple marié; pour cela nous avons besoin de quel-
ques préparations.
Et maintenant, nous allons rapporter le chemin saint que
nos ancêtres ont pris depuis des générations et jusqu’à
nos jours, « le Chemin du Shidou’h » la présentation
d’un homme et d’une femme par une 3éme personne et
non par ’’hasard’’ ou par attirance physique entre l’hom-
me et la femme.
Avant de parler des préparations nécessaires pour cher-
cher l’âme sœur qui vous conviendra, nous allons vous
expliquer l’importance du Shidou’h par rapport à l’attiran-
ce physique naturel dans un future couple.
Le chemin du Shidou’h :
On peut se renseigner avant de se rencontrer sur la per-
sonne tous les renseignements et détails qui vont nous
faire désiré rencontrer la personne que l’on nous a parler
ou non.
Autre chose, ces informations seront pour nous une bon-
ne base de départ pour commencer ces rencontres, et
de voir si cette personne nous convient.
Le Shidou’h sauve aussi de la corruption du désire qui
arrive par le sentiment et non par la raison comme il est
dit « la corruption rendra aveugle les yeux des sages »
et ne pourront pas vraiment voir s’ils vont bien ensemble
Page 56 Dediez ce cours à la personne de votre choix
et s’ils veulent vraiment fondé une maison juive avec
tout ce que ça implique.
~ La première des chose à faire: est de se renseigner
sur le future conjoint auprès de personnes qui le
connaissent : ses professeurs, ses amis, ses voisins,
ses directeurs, rabbanim etc...
~ Après que nous avons réussi à réunir toute les infor-
mations possible, on les notera comme ça on pourra
suivre après ça pendant les rendez-vous.
Faites Attention au Lachone Ara et n’accepter aucune
information comme une vérité complète.
~ D’un deuxième coté il vous est permis de vous rensei-
gner pour ne pas tomber sur une personne pas recom-
mandable pour le Shidou’h, car écouter ces paroles
vous est utile.
~ Si des informations reçu vont complètement à l’en-
contre d’autres informations reçu sur le futur conjoint, il
vous faudra creuser plus profond pour vérifier ces
contradictions.
Seulement après avoir collecté toutes les informations,
et que ces informations nous conviennent, que au
moins on voit que cela vaut le coup de rencontrer la
personne, seulement à ce moment là on peut envisa-
ger une première rencontre, dans une maison d’un cou-
ple marié qui est près à nous recevoir, que le couple
marié soit du coté du futur mari ou du coté de la future
mariée et ce pour garder la « Tsniout » pudeur, aussi il
sera possible de se rencontrer dans une rue éclairée
avec de nombreux passants pour observer le future
conjoint en mouvement, pour voir si au niveau de la
taille et de l’aspect extérieur le futur conjoint vous
convient.
En ce qui concerne de les heures ainsi que le temps de
chaque rencontre nous en parlerons dans nos pro-
chains numéros.
Conseils pour les Célibataires:
~ Avant chaque rencontre faites une prière à Dieu pour
la réussite de la rencontre.
~ A chaque rencontre essayer d’être naturel dans votre
comportement et dans votre manière de parler.
~ Souvenez-vous, comme vous avez peut être honte ou
que vous êtes intimidé, la personne en face de vous à
aussi honte et est aussi intimidé voir même peut être
plus encore.
Montez et réussissez, et méritez de fonder une maison
Juive en Israel dans la sainteté et la pureté. Amen.
R. Moche Lizmi Chlit’a
Le Shidou’h pas à pas
Santé - Bien –être L’OIGNON
Vitamines A,B,C, soufre, fluor, potassium, sodium, sélénium, calcium, fer, io-
de.L’oignon est un diurétique, un stimulant des système nerveux, hépatique et
rénal. Il est peu énergétique (40 kcal pour 100 g).Pour les personnes ayant des
problèmes de digestion ou intestinaux, éviter de manger trop d'oignon car ses
composés soufrés peuvent provoquer des ballonnements. Mettre de l’oignon
cru sur les piqûres, les coupures, les brûlures. La fine pelure qui sépare deux
couches est un excellent pansement antiseptique. Contre les rhumatismes, les
verrues, les panaris : cataplasmes d’oignons crus haché.
L'OLIVE
L'huile d'olive est digestive et antioxydante, participant à empêcher l'apparition
des maladies cardiovasculaires en diminuant le taux de cholestérol et en empê-
chant les artères de se boucher .Application d'huile d'olive sur les brûlures su-
perficielles .L'huile d'olive prise le matin à jeun est indiquée pour les hépatiques
et les constipés. L'huile d'olive est un excellent adoucissant et assouplissant de
la peau, autant pour les enfants que pour les adultes
L'ORANGE
Les feuilles sont utilisées en infusion pour préparer au sommeil, (on peut égale-
ment faire infuser les fleurs avec le même bénéfice que les feuilles). L'orange
est laxative, apéritive. Riche en vitamine C, qui, malheureusement, disparaît à la
cuisson. Il est donc préférable de la consommer crue. Elle permet ainsi de cou-
vrir quasiment l'apport quotidien préconisé par les diététiciens. Si vous confec-
tionnez vos jus d'orange, n'oubliez pas que l'action oxydante de l'air diminue
très vite la teneur vitaminique. Le jus doit donc être bu rapidement après avoir
été pressé. Elle contient aussi du calcium, du phosphore, du fer, du magnésium,
du potassium et des fibres facilement assimilables Elle contient également de la
vitamine A.
LE PERSIL
Les feuilles de persil est très efficace sur l'appareil digestif, permettant de lutter
contre les flatulences et le ballonnement. Il stimule la fonction rénale, il régulari-
se le cycle menstruel grâce à l'Apiol. La racine est apéritive .Toujours utiliser le
persil cru fraîchement ciselé car la chaleur en détruit les vitamines et les sels
minéraux. Le persil est un excellent stimulant qui tonifie la peau et réveille le
teint; il est antiride et antitache .Préparer une infusion (1 cuil. à soupe de persil
dans un bol d'eau chaude) : à utiliser comme lotion, en compresses pour toutes
les peaux, en particulier les peaux matures. Cette infusion se garde pendant une
semaine au réfrigérateur. La même infusion, utilisée en dernière eau de rinçage
sur les cheveux a un effet tonifiant..Remèdes d'autrefois Le persil en infusion et
cataplasme, il stoppe les montées laiteuses. En friction sur les piqûres d'insec-
tes, il atténue la sensation de brûlure et désinfecte.
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Ingredients :
Pâte 150g de margarine 300g de farine 1/2 sachet de levure chimique 90g de sucre 2 jaunes d'œufs sucre glace
Garniture : 100g de chocolat noir 3 càs de crème liquide
Ozne Aman - Oreille d’aman
Mélanger farine, sucre, levure
Ajouter la margarine fondue, 2 jaunes d'œufs Pétrir et ramasser la pâte en boule Réfrigérer 30mn.
Chauffer la crème liquide et rajouter le chocolat, remuer jusqu'à ce que le chocolat fonde. Verser la préparation dans un bol et mettre au congélateur 40mn, cela permettra de faire des peti-tes boules de farce pour les gâteaux.
Etaler la pate au rouleau et découper des ronds à l'emporte pièce. Y déposer une boule de chocolat. Ramener les bords vers le centre de manière à obtenir un triangle. Enfourner 15 mn à 180°.
Ingredients : 300 g d’escalopes de veau
2 escalopes de poulet
200 g de champignons (boîte)
45 g de margarine
3 cuillères à soupe rases de
farine
75 cl de bouillon de volaille
3 jaunes d'œufs
10 cl de crème fraîche épaisse
parvé
1 verre de vin blanc
poivre, noix de muscade
6 croûtes en pâte feuilletée
Bouchées à la reine
Coupez les champignons en lamelles. Coupez la viande en petits dés et cuisez la rapide-ment (rose). Réservez. Faites fondre la margarine dans un faitout, ajoutez la farine et faites cuire en remuant pendant 3 min. Mouillez ensuite ce roux blond avec le bouillon de volaille et portez à ébullition. Ajoutez la viande, les champignons, le vin blanc, poivre et noix de muscade. Continuez de faire chauffer en remuant sans arrêt. Délayez à part les jaunes d'oeufs avec la crème fraî-che parvé dans un bol, puis versez cette liaison dans le faitout en remuant. Faites chauffer sans bouillir pendant 5 min. Faites chauffer les croûtes précuites dans le four à 180°C. Lorsqu'elles sont bien chaudes et très sèches, les sortir et enlever les chapeaux. Disposez les croûtes sur assiettes individuelles (accompagnées de riz ou pâtes). Les remplir de la garniture en sauce et posez les chapeaux dessus.
Servez Aussitôt.
L'accouchement... Quelle est la prière que fait une femme juive
pour accoucher sans douleur ?
Réponse : Bore Peri-dural
Beurre et confiture... Sarah tous les matins, il lui arrive la même chose depuis des années ; au moment de tremper sa tartine de confiture , invariable-ment celle-ci tombe du côté de la confiture par terre ! Et puis un matin celle-ci tombe oh mira-cle sur le côté sans confiture ! Sarah lève les bras au ciel et court chez le rabbin. - Rabbi ! Rabbi ! n'est-ce pas là un signe du seigneur ? Et le rabbin :- Je ne sais pas il faut que je réfléchisse ! Reviens demain je te donnerais une réponse ! Et le lendemain Sarah : - Alors Rabbi ? Quelle est la réponse ? Est-ce que le seigneur m'a adressé un message ? - Hélas, répond le rabbin, en fait ce jour là tu as simplement tartiner le mauvais côté du pain !
CONCOURS FAMILLY TORAH
Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons
1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim
1 - Combien de fois devons-nous écouter la Meguila à Pourim ?
[ ] 1 fois [ ] 2 fois [ ] 3 fois [ ] 4 fois
2 - Pourquoi devont nous jeûner à Pourim ?
[ ] pour maigrir [ ] parce que Esther avait jeûnait [ ] on ne doit pas jeûner [ ] à bon?
3 - Quesque des Ozné Haman ?
[ ] Les Oreilles de Mr Haman [ ] Des Gateaux [ ] Le nez de Mr Haman [ ] de la Mane
4 - A quelle date fêtons-nous Pourim ?
[ ] 03, 04, 05 Adar [ ] 13,14,15 Adar [ ] 23, 24, 25 Adar [ ] 33, 34 35 Adar
Réponses à renvoyer sur famillytorah@gmail.com / sur notre groupe ou page FaceBook avant le 20 Février 2013
Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone
La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro
Noms des Gagnants du Mois de Decembre 2012 :
Eden Sasson - Tomer Tapiro - Nir Wasserman
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Le slalom
Petit rappel pour les non- sportifs :
Dans un slalom le skieur doit passer une vingtaine
de portes dans le minimum de temps...
Il advint qu'un jour, un sportif Israélien, skieur hors
pair, était en lice pour une médaille d'or du slalom
spécial olympique.
Le jour de la finale, les favoris passent un par un:
Le meilleur français descend en 58,00 secondes; le
meilleur Suisse en 58,65 secondes; le meilleur
Autrichien en 57,48 secondes. Puis vient le tour du
champion Israélien.
La foule attend, attend et attend encore.... SIX MIN-
UTES!!!!
- Qu'est-ce qui t'est arrivé?, demande l'entraîneur à
son poulain
Et le skieur au bord de l’asphyxie répond:
- Quel est l'abruti qui a mis une mezuzah à chaque
porte
La femme la plus heureuse...
Quel est la femme la plus heureuse ?
Hava, parce qu'elle n'avait pas de belle-mère…
Nétanya
Yom Limoud mardi 19 février 10h45 Shlomo Boccara de
Bné Brak. Petit déjeuner, bibliotheque et stande.
Paf 20 sh. Synagogue Rabbi Meir 38 ave Smilanski.
Rens Ronit 052-8195508.
Bné Brit - Loge Bonei Israel: conference de Noemie Gryn-
berg, journaliste: “Comment la societe israelienne est-
passé d’un modele collectiviste à un modele neolib-
eral”merc.13 février. À 19h30. 9 rue Ahimeir. PAF: 40sh.
Au profit de bourses d’etudes.
Ashkelon
Kol Ashkelone: cours pour femmes par la Rabbanite Dina
Hadjadj: lundi 19h: la tefila, samedie 15h: la paracha.
Collel Mametakeli - Quartier Neve Ilan. Rens. 054-
2142682
Ashdod
Cours Interactif sur theme pour homes à la synagogue de
Pnine David à la city tous les mardis à 20h15. Ambiance
sympa, collation, sujets: Education, parnassa, guérison,
introduction à la kabbala, couple, joie avec R. Yossef Haim
Benamou.
.
Jérusalem
Cours du Rav Haim Dynovisz, en francais, pour femmes et
hommes, le lundi à 12h à Katamon Hayeshana, sur la
paracha de la semaine et lié à l’actualite du temps present.
Rens: 02-563.10.52
Kyriat Moshe: Kollel boker à la Yeshivat Merkaz Harav:
cours de Hala’ha de ht niveau, et havroutot organisés.
Groupe francophone sympa ambiance d’etude serieuse.
Rens: Dan Assous 054-7877272 (Association Lemaanh’a).
Association Lemaanh’a: cours de preparation au mariage
par des Madrihim dotes d’experience et d’une formation
adaptee. Rens: Dan Assous 054-7877272.
Centre Yair Manitou: Cours du Rav Elyakim Simsovic:
Parashat Hashavoua le mercredie à 18h30, cours du Rav
Luria le mardi à 18h30, ts les 15 jrs et à 20h cours
d’Eliezer Shodorovski: Israel et les nations. CCF Emouna
9a rue Rivka
Tel Aviv
Cours de Yoel Benharroush le mardi 19 fevrier “Israel et le
temps optimiste3 à 20h synagogue Eikhal Yehouda 13 rue
Ben Sarouk. Ren: 036919210
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