Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

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Directrice : Tsipora G.

Graphiste : Rephael G.

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responsables de leurs publications.

Tous documents transmit à notre rédaction ne

seront pas retournés.

Avec le Soutien de :

Rav Moshe Ben Moshe chlit’a

Rav Ron Chaya chlit’a

Rav Yaakov Mazouz chlit’a

Rav Acher Fitoussi chlit’a

Rav David Nacache chlit’a

Yeshiva Or Arachbi

Les Rabanim de Koupat Ha’ir

Et plein d’autres Gdoley aDor...

SOMMAIRE :

INSTITUTION NER RA’HAMIM

Pages 4-11

CHABBAT

Pages 12-13

ESHET ‘HAYIL

Pages 14-17

‘HAGUIM - FÊTES JUIVES

Pages 18-21

ENFANT

Pages 22-23

BRESLEV

Pages 24-33

HABBAD - LOUBAVITCH

Pages 36-45

SEGOULOT

Pages 46-47

LA FORCE DE LA TSEDAKA

Pages 48-49

AUTRES GRANDS RABBANIM

Pages 50-53

ETC…

Recettes p 54

Concours & Blagues p 55

HOUKAT ENTREE SORTIE

JERUSALEM 19:10 20:29

TEL AVIV 19:25 20:31

HAIFA 19:19 20:33

BALAK ENTREE SORTIE

JERUSALEM 19:12 20:31

TEL AVIV 19:27 20:33

HAIFA 19:21 20:35

MATOT MAASEI ENTREE SORTIE

JERUSALEM 19:13 20:30

TEL AVIV 19:28 20:33

HAIFA 19:21 20:35

PIN’HAS ENTREE SORTIE

JERUSALEM 19:13 20:31

TEL AVIV 19:28 20:34

HAIFA 19:21 20:36

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Chaque Mitsva ou action même la plus insigni-

fiante à nos yeux, qu’un juif fait pour l’Eternel

roi de l’Univers est aux yeux du ciel immense...

Professeur Arthur Milse est l’un des meilleurs cardiolo-

gues du monde, il dirige un centre médicale des plus

grand au Etats Unis et emploi une très grande équipe

de médecins et d’infirmiers.

Il raconte que quand il étais enfant, son père décéda et

tout le poids de la Parnassa tomba sur sa mère qui, mal-

gré de nombreux efforts dans différentes places de tra-

vail, n’arrivait à ramener chez elle que quelques centi-

mes et souvent lui et sa mère allaient dormir le ventre

vide.

Un matin, raconte t-il, quand il avait dix ans, sa mère lui

dit que il ne restait plus à manger à la maison et qu’il

devrait aller à l’école affamé, mais lui fit la promesse que

à son retour elle lui préparera un repas de roi. A condi-

tion qu’elle puisse trouver un travail, et qu’elle y gagne

quelque sous pour acheter à son fils et elle un peu de

nourriture. A la récréation Arthur se senti mal, sa faim

était insoutenable et de peur de faire un malaise il préfé-

ra quémander un peu de pain à manger.

Il arriva à un maison où se trouva sur la porte un petit

écriteau « ici vit la famille Jackson » après avoir tout

doucement taper à la porte de honte, une petite fille de

son age lui ouvrit la porte, malgré qu’elle avait le teint

pale, elle souriait avec bonté et bienfaisance. De honte

Arthur n’osa lui demander du pain et se contenta d’un

simple verre d’eau, la petite fille toute gentille lui rétorqua

chez nous le matin on boit du lait et couru vers la cuisine

pour lui ramener un grand verre de lait et une assiette de

gâteaux, malgré la honte il bu le verre de lait et mangea

tous les gâteaux, aussi lui demanda son nom pour se

souvenir qui l’avait aidé, elle répondit « Roseline Jack-

son ». Les années passèrent et Arthur ex-

cella dans les études au point que au bout

de quelques dizaines d’année il devint un

cardiologue connu, directeur d’un

grand centre médicale.

Un jour, en arrivant au

bureau il vit un

dossier sur lequel

était écrit le nom

« Roseline Jack-

son », il fût très

ému en revoyant

ce nom et deman-

da à une infirmière de lui

montrer la patiente. Malgré

que de longues années étaient

passées, il reconnu la personne

qui lui était venu en aide dans sa

jeunesse, mais maintenant elle

n’allait pas bien du tout, branchée à un appareil respira-

toire.

Elle ne le reconnu pas et n’aurait jamais pensé que ce

cardiologue n’était autre que le petit garçon qui était

venu taper à sa porte lui demander de l’eau il y a de

cela de nombreuses années.

Arthur se renseigna sur son état et informa tout le cœur

médicale qu’à partir de cette instant, elle serait sa pa-

tient personnelle, il prit soin de lui administrer les meil-

leurs chirurgiens, des infirmières toujours à son chevet

et que s’il se passe quoi que ce soit le prévenir directe-

ment de jour comme de nuit.

Quand Roseline alla mieux et demanda la note des frais

hospitaliers, elle reçu une feuille ou était décrit tous les

soins reçu avec une note montant à 53 000 Dollars,

mais à sa grande surprise en bas de la feuille se trouva

une phrase écrite à la main :

« La note a déjà été payé dans sa totalité il y a de cela

de très longues années par un verre de lait et une as-

siette de délicieux gâteaux.»

Nous apprenons de cette histoire comment dans le

ciel chaque action qu’un juif fait, aussi petite soit

elle; chaque geste de bonté même une seul fois,

dans le ciel est vu au microscope dans ses moin-

dres détails et que pour chacun de ces détails on

reçoit un salaire immense dans le ciel, dans ce

monde ci et à plus forte raison dans le monde futur.

Et c’est ainsi avec chaque action que un juif fait

pour l’Eternel Roi de l’univers, on considère cette

petite action comme quelque chose de très impor-

tant tout comme les étoiles dans le ciel, nous pa-

raissent petites mais en réalité elle sont encore plus

grande que notre planète.

Rav Moché Ben Moché Chlit’a

Brioute Sim’ha Atsla’ha et Zéra Kodesh à Tsipora Bat Rahel

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Houkat - Juger Favorablement

Pourquoi Moché Rabbeinou à frapper le rocher pour

y faire sortir de l’eau?

« La présence Divine - Ché’hina, ne réside pas sur les

coléreux »

Moché savait que la Ché’hina parlait à travers sa gorge

et que le rocher reconnaitrait la Ché’hina et ferrait ce que

la Ché’hina lui demanderait de faire, or au même mo-

ment Moché était en colère et que si il parlerait le rocher

accéderait pas à sa requête, et que au yeux du peuple il

y aurait un très grand ’Hilloul Hashem c’est une des rai-

son pourquoi il préféra taper sur le rocher, pour préser-

ver l’honneur de Hachem .

Une autre explication nous a été expliqué par le Hatam

Soffer que Moché ne voulant pas faire du tord aux Bnei

Israel préféra frapper le rocher plutôt que de lui parler

pour ne pas que un jour quelqu’un puisse dire « le rocher

qui n’a pas d’oreille a écouté les paroles depuis la pre-

mière fois, alors que les bnei Israel qui ont des oreilles

non pas écouté » .

Le synégore d’Israel Rav Yitshak de Berditshov:

Un jour, un juif marchait avec une cigarette pen-

dant Chabbat et à la vu du rav la cacha; Le rav

dit : « ils ont le respect des rabbanim, même s’ils

transgresse le Chabbat ».

Une fois le Chamache du Rav l’appela pour lui

montrer des juifs qui ayant trop bu d’alcool un jour

avant Kippour, racontaient tous leurs péchés; Le

rav lui dit : « ils se confessent un jour avant le jour

du jugement ».

Une fois le rav donna une somme d’argent à un

non juif contre un tabac interdit par la loi, et le non

juif accepta l’argent et donna le tabac au rav et

après cela demanda à un enfant juif de lui rame-

ner du ’Hamets pendant Pessa’h contre une im-

portante somme d’argent, l’enfant s’enfuit; Le rav

dit : « malgré la police le non juif a accepté alors

que un enfant juif même sans police refuse de

transgresser un interdit ».

Un jour, un juif fumait pendant Chabbat et le rav

lui demanda : « sais tu que aujourd’hui c’est le jour

du Chabbat? » Le Juif lui répondit qu’il savait que

c’était Chabbat; Le rav dit : « même s’ils trans-

gressent Chabbat, un juif ne ment pas ».

On raconte l’histoire d’un rav qui disait Mazal Tov à cha-

que fois qu’il voyait des Juifs en voiture pendant Chab-

bat, le rav expliqua qu’il n’est pas possible pour un juif de

transgresser Chabbat et qu’il s'agissait certainement

d’accouchement, une fois ce fut un camion qui passa et

le rav dit Mazal Tov; le rav expliqua que surement que

ces juifs n’avaient pas trouvé d’autres véhicules.

Page 6 Zera Kodesh Meytal Bat Liza

Qu’ai-je a gagné de juger mon prochain

favorablement?

Quand une personne juge favorablement son prochain

de la haut on le juge a son tour favorablement.

« Oye lanou miyom haDine, Oye lanou miyom ha-

To’ha’ha » - Malheur à nous du jour du jugement,

Malheur à nous du jour de la preuve .

Ou avons-nous vu que on nous prouve nos actes après

nous avoir juger? En vérité on nous montre pendant

notre vie notre prochain fauter de différente manière et

au même moment on le juge mais sans le savoir nous

nous jugeons nous même car une fois la haut on nous

montre une vidéo de nous même (dans la même situa-

tion et faute) et à ce moment la on nous prouve et com-

me nous avons juger notre prochain dans cette situation

on nous jugera pareil c’est pourquoi il est important

de Juger favorablement son prochain dans n’impor-

te quel situation car en vrai on se juge nous même.

Du temps de Rav Chmouel Milester, à Jérusalem la

situation financière était dur.

Un marchand d’œuf remarqua que chaque jour il lui

manquait un paquet de 30 œufs, grosse perte financiè-

re, et comme il n’y avait aucun signe d’effraction, il était

persuadé que son voisin monté sur le toit du poulailler

pendant la nuit et lui volait ses œufs.

Il alla voir le Rav pour qu’il lui conseil la marche a suivre

dans un tel cas et le Rav lui tout simplement de faire

bouillir 30 œufs jusqu’à qu’ils deviennent dur et de les

mettre au sommet de la pile d’œuf . Le marchand ne

comprit pas du tout comment cela empêcherait son voi-

sin de lui voler ses œufs pensant même qu’il lui facilite-

rai le travail car si un œuf dur tombe et se casse il ne

laisse pas de trace mais si le rav le lui a dit c’est que

c’est la bonne marche à suivre et c’est ce que fît le mar-

chand.

Le lendemain matin en ouvrant la porte du poulailler le

marchand découvrit un gros serpent mort en essayant

de manger les œufs dur, et c’est ainsi que l’énigme du

mangeur d’œuf fût résolut.

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Balak

On raconte l’histoire d’un vieux sage qui mourût très ri-

che laissant derrière lui toute sa fortune à ses 9 fils. Le

jours de son décès le rav de la commune donna à ses

fils une lettre que le père lui avait demandé de leur don-

né quand son heure viendrait de rejoindre ses ancêtres

et dans cette lettre le père demandait à ses enfants de

l’enterrer avec ses chaussettes du Chabbat.

Les enfants cherchant à faire la dernière volonté de leur

père demandèrent à tous les dayanim une solution à leur

problème mais sans succès, voyant qu’ils ne pourraient

faire la volonté de leur père ils l’enterrèrent comme le

veut la lois Juive et le jour de l’enterrement le rav de la

commune vint leur amener une deuxième lettre de leur

défunt père qu’il avait écrit de son vivant : « Mes chers

fils je ne doute pas que par tous les moyens vous avez

essayé de me satisfaire de mon vivant et après ma mort

et si je vous ai demandé de m’enterrer avec mes chaus-

settes c’était juste pour vous faire comprendre que mê-

me une chose aussi insignifiante que des chaussettes

nous ne pouvons prendre avec nous dans le monde futu-

re et que seul nos bonnes actions nous servent de baga-

ge dans ce monde. »

Et c’est la raison qu’il n’y a pas dans ce monde de meil-

leur commerce que de faire des Mitsvot car

ce sont les seul choses qui

reste- ront pour toujours

avec toi même dans le

monde futur.

Sur cela il est écrit :

« Yévare’ha

Hashem Véyishmére’ha » et il

te bénira l’Eternel et il te gardera - c’est la raison pour-

quoi l’argent est appelé Zouzim du langage zazim bou-

gé .

Il existe une lois dans la vie: soit l’argent quitte l’homme

soit c’est l’homme qui quitte l’argent. Mais si un homme

fait de son argent des Mitsvot c’est de l’argent qui reste-

ra avec lui pour toujours. C’est exactement le contenu de

notre bra’ha : Yévare’ha Hashem (bemamone) Véyish-

mére’ha » et il te bénira l’Eternel (dans l’argent la par-

nassa ) et il te gardera, et quand tu fera avec lui des

mitsvot cette argent te sera gardé.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Dans ce monde je ne suis que de passage

Une fois, un riche avait fait une longue route pour venir

voir le Gdol Ador d’Israel, toute le voyage le riche es-

sayait d’imaginer de quoi aurai l’aire la maison du Tal-

mide Haham et une fois arrivé quel choc !

Il arriva dans une maison vieille ou même les ustensiles

de la maison étaient anciens.

Le riche ne put se retenir et demanda au Rav : « Est-ce

que comme ça parait la maison d’un Talmide Haham

qui plus est le Gdol aDor? » Une maison denuer de

meuble juste un minimum et même ce minimum était

vieux . Le Rav lui repondit : « Ou se trouvent tes

meubles ? » Le riche

répondit : « dans ma grande et belle maison en Ameri-

que » Le rav lui redemanda: « et

ici, ou sont tes meubles? »

Le riche lui répondit : « ici, je suis que de passage et je

n’ai pas besoin de meuble juste une petite valise d’affai-

re me suffit amplement .» Le rav lui répondit « vois tu je

me comporte exactement comme toi, moi aussi je ne

suis que de passage dans ce monde , ma maison est

dans le monde future.

« R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Ilouye Nishmat Roni Maor ben Zahava

Page 8: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Paracha Pin’has - Se Sacrifier pour l’hon-

neur d’Hashem

Pin’has fis d’Elazar fils d’Aaron le grand prêtre a mis

sa vie en danger en allant dans la tente du chef

de la tribu de Chimo- ne et la planté avec une

lance lui et la femme non juive avec qui il était

entrain de fauté au moment même de qu’il

commettait cette faute pendant que

cette tente était gardé par des sol-

dats armés.

D.ieu fît tellement content de Pin’has

qui a su calmer la colère de D.ieu cau-

sé par cette relation interdite entre un juif

et une non juive qu’il offrit à Pin'has une pro-

messe exceptionnelle. Mais Pourquoi Pin’has

mérita un tel cadeau?

Un jour un vendeur très riche trouvât sur sa rou-

te un jeune homme affamé qui tremblait de froid

ses habits en haillon, il le prit sous son elle lui

donna un travail et en échange de son travail

lui donnait un logis et de la nourriture .

Une fois pendant la Séoudat de Pourim un client vint

voir le vendeur pour faire avec lui des affaires,

mais le vendeur ne voulu pas se déranger pendant

se jour là et au moment ou le vendeur voulu dire au

client de repartir le jeune homme qui vivait chez

lui dit au vendeur ne te déran- ge pas et moi je vais

m’occuper de ton client à ta place pour ne pas que

tu perdes cette bonne affaire. Le vendeur déclara

que pour ce travail il lui paye- rai avec de l’argent

en plus de faite qu’il l’hébergé et le nourrissait .

Quand un homme fait ce que D.ieu lui demande il ne

mérite rien de spécial, le faite est que D.ieu nous donne

déjà la vie, qu’il nous donne la Parnassa, la santé , à

manger c’est déjà une grande paye en soit . Mais quand

un homme est prêt à sacri- fier sa vie pour

D.ieu il prouve qu’il ne fait pas

des Mitsvot seule-

ment pour la

santé et la

Parnas-

sa et c’est pour cela

qu’il mérite un salaire dans ce monde .

C’est exactement ce qu’a fait Pin’has et c’est pour ça

qu’il mérita le droit d’être Cohen à vie

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Page 8 Briout et Atslah’a pour Ruth Ravid bat Adassa Eshter

Le gardien Divin

Rav Rephael le propriétaire de l’auberge, n’avait pas eu

le mérite d’avoir des enfants.

D’années en années, Rav Rephael vendait son Hamets

au même non juif de sa commune, à la veille de Pessa'h.

Le prêtre de cette même commune détestait Rav Re-

phael et pour lui faire perdre tous ses biens et

l’obliger à quitter la vil- le,

interdit à tous les non juif

une année d’acheter le Ha-

mets de Rav Rephael.

Rav Rephael voyant qu’il ne pour-

rait pas vendre son Ha- mets à

la veille de Pessa’h quitta

son Auberge pour aller

dans une autre ville,

à partir de se

moment

chaque

personne

qui le

désirait

pouvait

rentrer en

pren- dre

pour lui

l’au- berge

de Rav

Re- phael et

en devenir

le proprié-

taire.

Pessa’h fini, Rav Rephael retourna dans sa

commune et trouva tous

les non juifs de la ville devant son auberge énerver et

déstabiliser le prêtre à leur tête, essayant par tous les

moyens de rentrer dans l’auberge pour se dire propriétai-

re. Une bande de chien enragé s’était installé tout au-

tour de l’auberge depuis le départ du Rav et jusqu’à son

retour, D.ieu les avait envoyé pour garder l’auberge du

Rav Rephael.

Pour récompenser cet acte de Messiroute Nefesh

pour une mitsva de la Torah, la même année le Rav

eu le mérite d’avoir un fils.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Page 9: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

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Paracha Matot Maasei

Dans une ville, les habitants voulaient mettre en place

une installation pour avoir de l’eau potable dans leurs

maisons, et après avoir longuement réfléchie sur le pro-

jet, il commencèrent les travaux.

D’abord vint le tour des pelleteuses et puis ils posèrent

des kilomètres de tuyauterie et des installateurs vinrent

à leur tour relié toutes les maisons sur le tuyau centrale

de la ville et ainsi ce termina le travail.

Seulement, un nouveau problème apparu, il avait enfin

de l’eau potable qui arrivait à leur maison mais ils ne

s’avaient pas quoi faire de l’eau après utilisation, par

quel moyen s’en débarrassé ? Après réflexion ils déci-

dèrent que au lieu de recommencé de long travaux il

serait plus

« intelligent » et surtout moins

cou- teux

d’u-

tiliser le système

de

tuyauterie

déjà existant -

qui servait à

amener de

l’eau potable

dans les

maison pour en retirer l’eau salle. Une

demi journée les tuyaux déverseraient de

l’eau potable dans les maisons et une demi journée ils

serviraient d’égout pour la ville.

Ainsi, d’après le ’Hafets Haim akadosh est comparé la

personne qui ne sait pas préservé sa bouche des lan-

gages interdits, grossièretés, Lachone Ara, …. et qui

avec cette même bouche désire prier à D.ieu Roi de

l’univers, et s’étonne que sa prière reste vaine, tout

comme les habitants de cette ville qui se sont très vite

aperçus que l’eau potable devenait au fil des jours de

moins en moins potable.

Une personne qui garde sa bouche de toutes paroles

interdite sur lui le verset vient nous témoigner que cha-

que parole qui sortira de sa bouche sera réalisé.

Lo Ya’hel Dévaro, Ké’hol Ayotsé Mipive Yéassé.

R. Idan Chlomo Pery Chlit’a

Briout et Atslah’a pour Tamar et Naomi bat Ruth Ravid

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Page 11: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

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La Force d’un acte

Lors de la cérémonie de clôture des Terminales il est de

coutume dans la même école qu’un des étudiants se

lève et fasse un discours à la foule.

C'était un étudiant doué et apprécié de tout les élèves,

ils avait de très bon résultats scolaire et faisait parti de

l'élite de son lycée.

L’étudiant commença son discours par une histoire :

"Un jour, un garçon qui n’avait pas d’amis et qui n’était

pas accepté dans la société, revenait de l'école ses li-

vres à la main en marchant d’un pas pressé.

Tout d’un coup, il trébucha sur un pierre et tomba, tous

ses livres s’éparpillèrent sur le sol, pendant qu’il les ra-

massait, vient un autre enfant de la même classe que lui

et l'aida à ramasser ses livres, l'enfant était l'un

des enfants les plus acceptées que de

sa classe.

Après avoir terminé

et rassemblé tous

les livres ils ont

commencé à mar-

cher ensemble dans la

même direction vers

leurs maisons, en

parlant ils ont dé-

couvert pleins de

points communs

entre eux et

aussi qu’ils ne

vivaient que à

quelques

ruelles l’un de

l’autre et ainsi

commença

une très forte

amitié entre les

2 garçons.

Cette amitié se pour-

suivi même derrière les mur de

leur école et doucement l’enfant qui n’avait

pas d’ami devint lui aussi beaucoup plus accepté

dans sa classe grâce à son nouvel ami.

Avec les années, il devint de plus en plus populaire et en

parallèle ses notes en classes remontèrent.

Le garçon réussi à entrer dans la classe des doués,

d’obtenir des notes élevées, et de plus tous les élèves

l’apprécier beaucoup.

L’enfant termina ses 12 années de scolarité avec suc-

cès, bien sûr resta en contact avec son ami qui jadis l’a-

vait aidé à ramasser ces livre ce même jour".

L’histoire terminé, il ajouta: "cet enfant qui était tombé,

c'était moi, toute ma vie était un gâchis, je n'avais pas

d’amis, j’avais des mauvaise notes à l’école, mes pa-

rents avaient de gros problèmes d'argent et je ne voyais

vraiment pas comment vers ou aller ma vie, commet je

pourrai continuer à vivre de la sorte, Ce jour-là, le jour où

je suis tombé et cet ami est venu pour m'aider, ce jour-là

je comptais mettre un terme à ma misérable vie,

ce jour-là j'avais décidé de me suicider, je n’arrivai plus

à voir de lumière au bout du tunnel aucune lueur d’es-

poir à l’horizon, et même à ce moment-là où je suis

tombé, je sentais que tout s’effondrait autour de moi.

Mais justement c’est à ce moment précis que vint à moi

ce garçon, il m’a souri et m'a aidé à ramasser mes li-

vres, m'a parlé, m’a considéré, je suis rentré chez moi

et à la dernière minute, j'ai décidé de me donner enco-

re une chance de continuer ma vie, et tout à coup j'ai vu

comment petit à petit tout fonctionné pour moi, je fai-

sais partie de la bande, les notes ont augmenté, ma vie

s’est mit à changer sous mes yeux.

Tout ce que je suis devenu aujourd'hui,

c'est grâce à ce élève, sinon je ne se-

rais surement pas arrivée là où je

suis aujourd'hui sans lui, je ne

serais pas vivant aujour-

d'hui. "

Alors que tout le

monde était sur-

pris, les pa-

rents de cet-

te élève pleu-

raient de bonheur qu'ils

ont un fils qui est un héros

qui a sauvé un enfant du

suicide.

Si ce même élève aurait

choisi de ne pas prêter at-

tention à ce garçon qui à

fait tombé ses livres en

trébuchant sur une pierre

probablement cette histoire

n'aurait pas eu une fin

heureuse.

A travers cette histoire que

vous pourrez voir ce que la puissan-

ce de la parole, la puissance d'un peu d'ai-

de,la puissance d’un sourire.

Vous pouvez sauver une vie, vous pouvez cons-

truire des mondes.

Quelle est l'importance de sourire aux autres, combien

est il important de recevoir tout le monde chaleureuse-

ment.

Il est important de se rappeler que nous avons beau-

coup de pouvoir sur la société, si nos dirigeons ces for-

ces vers les bons endroits, nous pouvons modifier et

créer des mondes ..!

«Que D.ieu nous aide pour l’honneur de son Nom"

Rav Raphael Roubin Chlit’a

Réfoua Chélèma pour David Philipe ben Audélia

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Préparation pour Chabbat

Un des plus importante Mitsvot que la femme a mérité,

c’est l’allumage des bougies de Chabbat et c’est pour

cela qu’elle devra faire très attention de ne pas négliger

cette mitsva et de ne pas allumer les bougies de

Chabbat ou de les allumer après l’entée du Chabbat.

C’est une très grande Ségoula qui nous a été rapporté

des saints livres que au moment de l’allumage les

bougies de Chabbat la femme priera pour ses enfants

qu’ils deviennent des érudits dans la Torah et que ses

filles mériteront un bon Shidou'h avec lequel elles

pourront fonder un foyer cacher; et aussi la femme priera

pour elle-même, elle priera pendant ce moment le plus

possible.

C’est une bonne coutumes que de donner de la Tsédaka

juste avant d’allumer les bougies de Chabbat.

Il est plus convenable de porter ses habits de Chabbat

avant l’allumage des bougies de Chabbat pour recevoir

le Chabbat quand la femme est déjà prête.

Si il ne reste pas assez de temps pour et s’habiller et

allumer les bougies de Chabbat, elle allumera d’abord

les bougies de Chabbat et ira se revêtir des habits de

Chabbat tout de suite après.

D’après la loi Juive une femme doit allumer minimum 1

seule bougie, mais l’habitude est d’allumé 2 bougies:

la première pour la Mitsva de Za’hor - Souviens-toi du

jour du Chabbat, et l’autre pour la Mitsva de Chamor -

Gardes le jour du Chabbat.

Il y a des femmes qui ont l’habitude d’allumer 7 bougies

pour les 7 jours de la semaine, d’autres 10 en rapport

avec les 10 commandements, ou d’autres encore

d’allumer un nombre de bougie égale au nombre des

membres de la maison.

Si une femme a allumer un Chabbat moins de bougies

qu’à son habitude elle ne devra pas s’amender de son

manque car de nos jours l’allumages des lumières

électriques comblera le manque.

L’allumage des bougies de Chabbat avec de l’huile

d’olive est considérée comme un meilleur choix, même

s’il est permis d’allumer avec de l’huile normal s’il n’y a

pas d’huile d’olive, il sera même permis d’utiliser l’huile

qui est resté dans la poele à frire à condition qu’elle soit

propre et limpide.

Le Chabbat il sera interdit d’utiliser l’huile restante de

l’allumage des bougies qui sera considérée comme

mouktsé jusqu’à Samedi soir.

Un bol contenant 2 mèches distinctes l’une de l’autre

seront considéré comme 2 bougies

Il ne faudra pas utilisé des bougies qui valent chère ou

une très grosse quantité de bougies pour ne pas

enfreindre l’interdit de Bal Tach’hite - ne détruis pas,

mais il faudra mettre une quantité d’huile et de bougie

qui suffise pour être allumer juste pendant la nuit de

Page 12 Réfoua Chélèma vé Atsla’ha pour Audélia bat Marie Ida

Peur d’une coupure du courant électrique.

De notre temps, que les bougies de cire allument bien et ont un belle éclairage il sera permis d’allumer directement les bougies avec.

Si maintenant une femme avait l’habitude d’allumer à l’huile et qu’elle veut changer cette habitude pour allumer avec des bougies de cire, si son habitude était car elle pensait qu’il était permis d’allumer que avec de l’huile, il lui sera permis de changé sans faire une annulation de vœux - Atarat Nédarim; mais si elle avait l’habitude d’allumer à l’huile pour des raisons de ’hassidoute elle devra faire une annulation de vœux.

S’il n’y a pas d’huile pour 2 mèches il sera permis d’allumer une mèche et une bougie de cire.

Si une femme avait l’habitude d’allumer 7 bougies et que elle veut diminué elle devra faire une annulation de vœux à moins qu’elle avait dit Bli Nédère la première fois.

Il est bien que une fois par an la femme se fasse une condition que l’allumage des 7 bougies n’est pas un néder et que si elle le désire elle pourra en allumer moins sans devoir faire de Atarat Nédarim.

Si il n’y a pas un Chabbat assez de bougies pour allumer comme elle a l’habitude chaque semaine ou qu’elle est invitée et qu’elle n’a allumé qu’une seul bougie, la femme ne devra ni faire Atarat Nédarim ni s’infligé une punition car c’est un cas isolé.

Une invitée qui à son habitude d’allumé plus que 2 bougies, n’en allumera pas plus que la maitresse de maison.

Si une femme a oublié d’allumé ses bougies de Chabbat elle devra toute sa vie allumé une bougie de plus par Chabbat oubliés mais si elle a laissé les lumières électriques allumées même réglé avec une horloge de Chabbat elle ne devra pas s’imposer cette amende.

Si une femme voulait allumer ses bougies de Chabbat à son habitude mais pour une raison qui ne dépend pas d’elle, par exemple : elle était malade à l’hôpital, elle n’a pas pu les allumées et ou que son mari à allumé a la maison à sa place et ou elle a allumé les lumières électrique elle ne devra allumer de bougie en plus les Chabbat qui suivront.

Il est permit de mettre de l’eau dans le verre d’huile pour soulever les bougies et ou pour la beauté mais il sera interdit de le faire pour éteindre les bougies.

Dans un endroit ou il n’y à ni bougies ni mèches il sera permit d’allumer la lumière électrique et de réciter dessus la bénédiction de l’allumage.

La suite avec l’aide de D.ieu dans notre prochain numéro…

Page 13: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Page 13 Briout et Atslah’a pour Yehudith bat Miriam

Le Don de l'Histoire

Il était une fois un vieux sage qui, sur le point de mourir, réunit tout le village :

" J'ai servi pour vous d'intermédiaire pour la pluie, pour les récoltes, pour la santé et la fécondité, mais quand je ne serai plus là, vous allez devoir agir par vous-mêmes. Vous connaissez l'endroit de la forêt où j'invoque le D. ieu de la Pluie, du Vent et de la Terre… Tenez-vous en ces lieux et faites de même. Vous savez allumer le feu. Vous savez dire les prières. Faites tout cela et D.ieu viendra".

Après la mort du vieux sage, la première génération suivit ses instructions à la lettre, et D.ieu vint à chaque fois.

A la deuxième génération, toutefois, nul ne se souvenait de la manière dont le vieux sage avait appris à allumer

le feu, mais les gens se tenaient à l'endroit dit dans la forêt et récitaient les prières.

Et D. ieu venait.

A la troisième génération, il n'y avait plus personne pour se remémorer la façon d'allumer le feu, ni le lieu où se rendre dans la forêt, et l'on avait oublié jusqu'aux priè-res. Mais il y avait quelqu'un qui se souvenait de l'histoi-re et la racontait à voix haute.

Et D. ieu venait toujours.

Tant qu'il resta au moins une âme pour raconter l'histoi-re, D.ieu viendra, fera tomber la pluie et protègera le village.

Et aujourd'hui encore, l'histoire se transmet :

Chaque femme Juive allume le vendredi avant Chabbat ses bougies - le feu et récite les prière et D.ieu vient donne l’abondance -fait tomber la pluie et sauve les juifs de tous les malheurs -protège le village.

Page 14: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Toute resplendissante est une fille de roi

dans son intérieur

Voici ce que dit le livre Ma’alat HaMidot : Les fem-

mes doivent se conduire avec beaucoup de discré-

tion, ainsi qu’il est dit : « Toute resplendissante est

une fille de roi dans son intérieur, elle est vêtue d’un

tissu d’or ». Nos Sages ont dit dans le Yérouchalmi

(Chabbat, Perek Bema Icha) que la femme ne doit

pas sortir parée un jour de semaine dans des lieux

publics, parce qu’on la regarde, et que c’est une

grande honte pour elle qu’on la regarde. Les bijoux

n’ont été donnés à la femme que pour qu’elle se pa-

re à l’intérieur de sa mai- son de-

vant son mari, afin de lui plai-

re. C’est pour- quoi

elle doit rester

chez elle dans

ses atours et

non se

prome-

ner

par- tout,

pour ne met-

tre en dan- ger ni elle-

même ni les autres. C’est ce qui s’est passé avec

Dina la fille de Yaacov, qui parce qu’elle n’est pas

restée discrètement chez elle s’est attiré un mal-

heur. Le roi David a dit : « Ta femme est comme une

vigne féconde dans l’intérieur de ta maison », car

toute la louange de la femme est qu’elle reste à l’in-

térieur de la maison et ne se montre pas en public.

Page 14 Zera Kodesh pour Sivane bat Nava Sabah

La vigilance sur les lieux de travail

Il faut savoir que dans de nombreux lieux de travail,

il se trouve que des hommes et des femmes travail-

lent ensemble. Cette situation risque de provoquer

de graves écueils à cause de la proximité continuel-

le entre les travailleurs et les travailleuses. C’est

pourquoi a priori, même si la femme est obligée de

sortir de chez elle pour

travailler, elle

doit choi-

sir un

lieu de

tra-

vail

où il n’y

ait pas de mixité. Si elle n’en a

pas trouvé et qu’elle est obligée de travailler

dans un endroit mixte, qu’elle demande à un Rav

connu si ce lieu de travail convient, si d’après les

conditions il est permis d’y travailler. Elle ne doit

prendre aucune décision en la matière de sa propre

initiative sans avoir obtenu l’avis d’un Rav compé-

tent. Et de toutes façons, partout où la femme se

trouve, elle doit faire très attention à observer les

règles de la pudeur et à s’éloigner de toute chose

laide.

Page 15: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Page 15 Atsla’ha et Zivoug Agoun Keren bat Yehudith

Les règles de la pudeur dans les lieux

de travail

Des employés hommes et femmes qui travaillent

ensemble ne doivent pas parler de sujets qui n’ont

pas un rapport direct avec leur travail, par exemple

les nouvelles politiques ou autres, et ne doivent mê-

me pas

essayer

de ra-

mener

un des autres em-

ployés au judaïsme.

Toute parole nécessaire au tra-

vail doit être prononcée avec retenue, sans

aucun signe de rapprochement ni de relation per-

sonnelle, et on ne doit pas mêler à la conversation

des plaisanteries ni des paroles légères. On ne s’a-

dressera pas l’un à l’autre par le prénom ou par un

surnom, mais uniquement par le nom de famille.

Quand le directeur veut féliciter une employée sur

son dévouement, il a le droit de lui dire qu’elle a bien

agi, mais il est absolument interdit de lui donner des

qualificatifs personnels, et à plus forte raison de la

flatter, ce qui serait une faute grave !

Comment a-t-on un fils comme Rabbi

‘Haïm de Volojine ?

L’auteur de Cha’agat Aryé (cris du lion) avait l’habi-

tude d’étudier chez Rabbi Yitz’hak de Volojine, par-

ce qu’il possédait la totalité du Talmud et d’autres

livres, ce qui était rare à l’époque. Un jour, au mo-

ment où le Cha’agat Aryé étudiait, la maîtresse de

maison sentit qu’elle allait donner naissance. Sa-

chant que le Cha’agat Aryé étudiait, elle ne voulut

pas le déranger, et se maîtrisa pendant tout le

temps où elle eut des contractions, pour ne faire sor-

tir aucun cri de sa bouche. Après la naissance,

quand le Cha’agat Aryé appris son héroïsme, il s’é-

merveilla de son immense dévouement pour la To-

rah, et bénit

son mari Rav Yitz- ’hak

qu’il

mérite des

fils tal-

midei

‘hakhamim et grands en Israël. Naturellement, sa

bénédiction porta ses fruits, et tous leurs fils furent

de très grands talmidei ‘hakhamim. Deux d’entre eux

sont nos maîtres Rabbi ‘Haïm et Rabbi Zalman de

Volojine, parmi les plus grands disciples du Gra.

(Lichkheno Tidrechou)

Page 16: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Page 16 Une bonne Délivrance pour Tsipora Bat Rahel

Le Secret de la colombe

A l’image de la colombe, Caïn et Abel sont nés avec une

sœur jumelle, leur future femme, la seule et unique qui

leur convenait totalement (Midrach Rabba, Beréchit

22b). Adam et Eve, quand à eux, étaient de vrais ju-

meaux siamois car « mâle et femelle ils furent créés à la

fois » (Genèse 1,27).

Nous voyons qu’au début de l’humanité, il était nécessai-

re, pour que le couple vive dans une harmonie parfaite,

qu’il provienne d’une origine commune.

Après avoir découvert le secret de la colombe, nous pou-

vons alors proclamer sincèrement :

Mon mari est mon jumeau très cher. Et ensemble nous

formons une « seul chair » !

Dans le Talmud, il est écrit : « Qui voit en rêve un coq

peut espérer la naissance d’un garçon ; qui voit en rêve

une poule peut s’attendre à un beau jardin -ou

alors : à un beth Midrach », selon une seconde

interprétation de Rachi ( Berakhot 57a).

Le COQ est le symbole du mari dans toute

sa gloire, la tête

auréolée d’une

couronne flam-

boyante, et fier

de régner sur

son petit domai-

ne. Qui voit en rêve

un coq, sera

assuré d’une

descendance

digne et méritante.

La poule représente la femme

vertueuse qui sait rester à sa

place car elle comprend qu’elle

est une poule … et non un coq.

Chacun respectant les prérogatives de l’autre, le couple

est promis à un bonheur matériel, représenté par le beau

jardin, et à un bonheur spirituel d’une existence de To-

rah, suggéré par le beth Midrach.

Dans la littérature talmudique, le coq illustre le comporte-

ment de mari attentionné. A ce sujet, Rabbi Yo’hanan

nous enseigne : « Si nous n’avions pas reçu la Torah,

nous aurions pu apprendre les règles de l’intimité conju-

gale du coq. Ce dernier dit à la poule : « Je t’achèterai

un manteau long jusqu’aux pieds » et il appuie ses paro-

les en agitant les ailes jusqu’à terre. Mais ensuite, il lui

déclare : « Que ma CRÊTE disparaisse si je ne te l’offre

pas alors que j’en ai les moyens » » (Erouvim 100b).

A travers ce texte, nous constatons combien sa CRÊTE

est pour lui un objet précieux, un garant de la véracité de

ses paroles et un témoin digne de sa bonne foi.

Nous retrouvons dans une autre Guémara (Chabbat

110b) une indication très intéressante concernant la

CRÊTE du coq.

Rabbi Yo’hanan affirme : « Qui veut stériliser son coq,

lui coupera la CRÊTE et automatiquement le coq ne

pourra plus procréer ».

Et Rav Achi d’expliquer : la CRÊTE est la fierté, l’orgueil

du coq, son kavod qui le soutient et lui donne la force

de vivre. Quand elle est coupée, son monde s’écroule, il

prend le deuil de sa couronne et s’enfonce dans le dé-

sespoir et la dépression.

Mesdames ! Votre mari a lui aussi une CRÊTE… invisi-

ble. Il se doit d’être le roi dans son foyer. Il aspire pro-

fondément à l’estime et au respect de sa femme.

Quand il se sent rejeté, méprisé ou même mis à égalité,

il n’a plus de goût de vivre et il peut devenir hargneux,

querelleur et méchant.

Le secret de la CRÊTE, c’est le KAVOD !

Alerte ! Ne coupez pas la CRÊTE de votre mari, ne pro-

voquez pas un incendie dévastateur, mais au contraire

valorisez sa couronne !

Nous recherchons tous le secret du bonheur

conjugal. Quoi de plus naturel que de nous

tourner vers nos Sages :

Le Rambam (Hilkhot

Ichout 15,20) écrit : « Il

a été ordonné à la fem-

me d’honorer son mari

plus que nécessaire

… Il sera à ses yeux

comme un prince ou

un roi. Elle devra se

conformer à ses désirs et

bannir tout ce qu’il n’aime

point. Telle est la voie des

fils et des filles d’Israël, saints et purs, et c ‘est ainsi

qu’ils atteindront la félicité dans leur foyer ».

Avant d’analyser ce texte important, imaginons la réac-

tion de certaines femmes :

-Et lui? Ne doit-il pas m’honorer comme une reine? Et

d’abord, mon mari est fort éloigné de ressembler à un

roi. Il est avare, coléreux, désordonné, jette ses chaus-

settes dans le salon … et j’en passe ! De plus, si je

commence à l’honorer, il va prendre des airs de gran-

deur, me rapetisser, me piétiner. Au contraire, je dois

être ferme et fière et surtout ne jamais m’abaisser. Je

ne veux pas lui donner de mauvaises habitudes afin

qu’il ne puisse pas profiter de certaines situations.

La suite dans notre prochain numéro b’’h

R. Amar

Page 17: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz
Page 18: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Le 17 Tamouz Lois et Coutumes

Le jeûne du 17 Tamouz, connu comme Chiva Assar

beTamouz est le début de la période des Trois Se-

maines de deuil pour la destruction de Jérusalem et

des deux Saints Temples.

Ce jeûne commémore en fait cinq événements tragi-

ques survenus à cette date :

1. Moïse brisa les premières Tables de la Loi lorsqu’il

vit le peuple juif adorer le Veau d'Or.

2. Au cours du siège de Jérusalem par les Babylo-

niens, le sacrifice quotidien fut interrompu par man-

que de bétail.

3. Apostomos brûla un rouleau de la Torah.

4. Une idole fut installée dans le saint Temple.

5. Une première brèche fut percée ce jour-là dans les

murailles de la ville sainte par les Romains en l’an

69 de l’ère commune, après un long siège. (Trois

semaines plus tard, après que les Juifs se soient

vaillamment défendus, les Romains détruisirent le

second Saint Temple, le jour du 9 Av.) D’après le

Talmud de Jérusalem, c’est également en ce jour

que les Babyloniens percèrent la muraille de Jérusa-

lem lorsqu’ils vinrent détruire le premier Temple.

Concrètement :

Un jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu

Page 18 Brah’a et Atsla’ha pour Reouven ben Tsipora

est accessible, attendant notre repentir

Il est permis de se lever avant le début du jeûne pour

manger quelque chose, à condition d’avoir eu l’in-

tention de le faire avant d’aller dormir.

Au cours de la prière du matin, nous récitons les

prières spéciales de seli’hot relatives à ce jour, figu-

rant à la fin du recueil de prières. Le “long Avinou

Malkeinou” est récité lors de l’office du matin et de

celui de l’après-midi. La Torah est lue lors de l’office

du matin et de celui de l’après-midi. La lecture – qui

est la même pour ces deux offices – est Exode 32,11-

14 et 34,1-10, et évoque comment, après l’incident du

Veau d’Or, Moïse a intercédé auprès de D.ieu en fa-

veur des Israélites jusqu’à obtenir Son pardon pour

eux.

Dans le rite ‘hassidique et le rite ashkénaze, après la

lecture de l’après-midi, la Haftarah des jours de jeû-

ne est lue (Isaïe 55,6 à 58,8).

Au cours de la Amidah de l’après-midi, tous ceux qui

jeûnent ajoutent un petit passage, aneinou, dans la

bénédiction Chéma koleinou.

Si le 17 Tamouz tombe un Chabbat, le jeûne est re-

poussé au dimanche.

S’abstenir de manger et de boire est l’aspect superfi-

ciel d’un jour de jeûne. À un degré plus profond, un

jour de jeûne est un jour propice, un jour où D.ieu

est accessible, attendant notre repentir.

Page 19: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

jeûne, tout ce dont ils ont besoin.

Une femme enceinte et une femme qui allaite sont tota-

lement exemptes de jeûner le 17 Tamouz, ainsi que pour

le jeûne de Guédalia et pour le 10 Tévett (pour ce qui est

du 9 Av, le Din sera expliqué en son temps, avec l’aide

de D.). Même si elles désirent s’imposer de jeûner, il faut

les en empêcher.

La définition d’une femme enceinte concernant ce point

correspond à 3 mois de grossesse. À partir de 3 mois de

grossesse, la femme est exempte de tous ces jeûnes.

Cepen- dant, si elle souffre

de douleurs ou

de vo-

missements,

elle est exemp-

tée de jeûner, même s’il ne

s’est pas écoulé 3 mois de grossesse, particulièrement,

si les 40 premiers jours de grossesse sont passés.

La définition d’une femme qui allaite concernant ce point,

correspond aux 24 mois qui suivent la naissance, et se-

lon l’opinion de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF

Chlita, même si la femme n’allaite plus l’enfant, mais se

sent encore très faible, elle est exempte de ces jeûnes.

Cependant, si elle se sent bien physiquement et ne res-

sent aucune faiblesse particulière, il est souhaitable

qu’elle jeûne, dans la mesure où, bien évidemment, elle

n’allaite plus son enfant. C’est ainsi que tranche égale-

ment le Gaon Rabbi Meïr MAZOUZ Chlita, Rosh Yechiva

de KISSE RA’HAMIM à Bné Brak – Israël.

Nos Sages ont enseigné : “Toute génération au sein de

laquelle le Temple n’a pas été reconstruit, c’est comme

si le Temple avait été détruit en son temps.” Un jour de

jeûne n’est pas seulement un jour triste, c’est un jour

lors duquel nous sommes investis du pouvoir de réparer

la cause de cette destruction, afin que notre exil s’achè-

ve et que nous entrions dans l’ère messianique, puisse-

t-elle advenir très prochainement.

Tout le monde a le devoir de jeûner le 17 Tamouz.

L’obligation de jeûner commence dès l'aube et s’achève

avec la sortie des étoiles (la nuit). Bien que le jeûne ne

débute qu’à l’aube, si quelqu’un se réveille en pleine

nuit, il lui est interdit de consommer quoi que ce soit, si

il n’a pas émis la condition verbale avant d’aller dormir

qu’il va se coucher dans l’intention de se lever avant le

début du jeûne pour s’alimenter.

Les en-

fants âgés de

moins de 13 ans pour un

garçon, et de moins de 12 ans pour une fille sont totale-

ment exempts de ces jours de jeûne. Il n’est pas non

plus nécessaire de les faire jeûner quelques heures.

Même s’ils possèdent des capacités intellectuelles suffi-

santes pour prendre conscience de la destruction de

Jérusalem, tant qu’ils ne sont pas arrivés en âge des

Mitsvot (13 ans pour un garçon et 12 ans pour une fille),

ils sont totalement exempts de ces jeûnes. Même s’ils

veulent s’imposer la H’oumra (la rigueur) de jeûner, il

faut les en empêcher.

Certains ont l’habitude de ne donner aux enfants pen-

dant les jours de jeûne, uniquement du pain et de l’eau,

dès qu’ils sont en âge de comprendre la destruction de

Jérusalem. Telle est la tradition dans certaines commu-

nautés Achkénazes. Mais cette tradition n’existe pas

dans les communautés Séfarades et du moyen orient,

comme l’atteste notre maître le H’YDA, que la tradition

chez les Séfarades est de donner à manger aux enfants

en dessous de l’âge des Mitsvot, pendant les jours de

Page 19 Ilouye Nishmat Israel ben Sara

Page 20: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Lois et coutumes relatives à Ben Hametsarim

(la période entre le 17 Tamouz et le 9 Av)

Les jours entre le 17 Tamouz et le 9 Av se nomment les jours de « Ben Hametsarim », en correspondance au verset de Eih’a (chap.1 verset 3) « Tous ses poursui-vants l’ont atteinte (Jérusalem) dans la détresse… ».

Or, nos H’ah’amim enseignent qu’il s’agit là des jours entre le 17 Tamouz et le 9 Av, pendant lesquels les en-nemis ont pénétrés notre sainte et glorieuse ville de Jé-rusalem, et ont réalisé les pires destructions au sein d’I-sraël, jusqu’à la date du 9 Av où ils détruirent le Beit Ha-mikdash (le Temple de Jérusalem).

Puisque ces jours sont des jours de deuil pour le peuple d’Israël, nous respectons différentes coutumes de deuil durant cette période.

Les gens d’un haut niveau de piété, ainsi que les person-nes très scrupuleuses du moindre de leurs actes, ont pour tradition de dire le « Tikoun H’atsot » (lamentations sur la destruction du Beit Hamikdash et l’exile, que nous disons chaque nuit à la moitié de la nuit) après la moitié de la journée durant la période de Ben Hametsarim.

Ils ne disent – à ce moment là – uniquement le « Tikoun Rah’el » (2ème partie du Tikoun H’atsot) qui contient des versets de pleurs et de peine sur la perte du Beit Hamik-dash.

Cette tradition est très ancienne, puisqu’elle est déjà rap-portée par notre maître le HYDA dans son livre Moré Beetsba’, et il écrit même que telle est la coutume en Erets Israël, selon les enseignements de notre maître le ARI zal. C’est aussi ce qu’il écrit dans un autre de ces livres, le Shou’t Yossef Omets. Il écrit que nous avons l’usage de dire le Tikoun Rah’el car il est basé sur des versets de pleurs et d’oraisons funèbres sur la perte du Beit Hamikdash.

Il cite encore d’autres enseignements de notre maître le ARI zal qui écrit aussi qu’il est un très bon usage pour toute personne possédant une conscience religieuse, de s’assoire à la façon des endeuillés après la moitié de la journée chaque jour de la période de Ben Hametsarim, et de pleurer véritablement la perte du Beit Hamikdash. Fin de citation.

Il est certain que le fait de dire le Tikoun H’atsot, ne peut que stimuler chacun à s’affliger sur la perte du Beit Ha-mikdash, ainsi que pour tous les malheurs qui se sont abattus sur nous comme sur nos ancêtres durant cet exile amère.

Tel est l’usage de notre maître le Rav Ovadia YOSSEF shalita, de stimuler le public à dire le Tikoun H’atsot au moment précis de la moitié de la journée, pendant la période de Ben Hametsarim. (Le Tikoun Rah’el est impri-mé dans les livres de prières).

Page 20 Brioute et Atsla'ha et Zivoug Agoune Eliran ben Yéhudith

C’est ainsi qu’ils agissaient à la Yeshiva de Porat Yos-sef à Jérusalem.

Certains ont aussi la tradition de dire le Tikoun H’atsot

tout au long de l’année, à la moitié de la nuit, et ses

gens méritent la Bénédiction.

Ecouter de la musique

Depuis la destruction du Temple, il est interdit d’écouter de la musique produite par des instruments de musique (orchestre), lorsque c’est en dehors du cadre d’une Mitsva (mariage, Bar Mitsva, Brit Mila, …).

Si la musique accompagne des chants sacrés à la gloi-re d’Hashem, on peut autoriser, même accompagnés d’instruments de musique.

Si la musique est reproduite par une radio ou autre ap-pareil similaire, ceux qui se l’autorisent même en de-hors du cadre d’une Mitsva – ont sur quoi s’appuyer selon la Hala’ha.

Cependant, même si on s’autorise à écouter de la musique tout le reste de l’année, durant Ben Hametsarim (entre le 17 Ta-mouz et le 9 Av), il faut s’en abstenir – même au moyen d’une radio ou autre appareil.

Cependant, s’il s’agit d’une réjouis- sance de Mitsva – comme le repas d’une Mila ou d’une Bar Mitsva (à la condition que le repas se déroule à la véritable date à laquelle l‘enfant devient Bar Mits-va), – il est tout à fait permis de jouer de la musique mê-me pendant cette pério-de, même après Rosh ‘Hodesh Av.

S’il s’agit d’un mariage, cette autorisa-tion est vala- ble pour les Sefara- dim jus-

qu’à Rosh ‘Hodesh Av

(exclu), puisque les Sefaradim n’arrêtent la célébration des ma-

riages qu’à partir de Rosh ‘Hodesh Av,

comme nous allons l’expliquer dans la suite de nos propos.

Malgré tout, les Ash-kenazim n’ont pas l’usa-

ge de faire jouer de la musique même pour le repas d’une réjouissance de Mitsva lors-qu’elle tombe pendant cette période.

Page 21: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Page 21 Briout et Atslah’a pour Moché ben Marie Ida

Mariages

La tradition Sefarade autorise la célébration des maria-ges jusqu’à Rosh ‘Hodesh AV, alors que la tradition Ashkenaze l’interdit dès le 17 Tamouz.

Il est regrettable que l’on impose – depuis de nombreu-ses années - à toute une communauté (en France, ma-joritairement Séfarade !) des usages qui ne sont pas les nôtres !!

Tout le monde sait les complications techniques qu’im-pliquent l’organisation d’un mariage, et il serait plus in-telligent (et plus juste !) de laisser les gens se confor-mer à ce qui est explicitement écrit dans le Shoul’han ‘Arou’h !

Selon l’opinion de MARAN l’auteur du Shoul’han ‘Arou’h (O.H 551-2), la célébration des mariage se poursuit mê-me après le jeûne du 17 Tamouz, et ne doit s’arrêter qu’à partir de Rosh ‘Hodesh AV.

Danses pendant Ben Ha-Metsarim

Il est formellement interdit d’organiser des danses du-rant la période de Ben Hametsarim (excepté s’il s’agit dune réjouissance de Mitsva, comme nous l’avons ex-pliqué plus haut), et il n’y a aucune différence sur ce point entre les Sefaradim et les Ashkenazim

Ceci est valable même lorsque les danses se déroulent selon les exigences de la Hala’ha, et selon les usages

de la pudeur propres au peuple d’Israël, les hommes à part et les femmes à part, séparés par une parois de sorte que les uns ne voient pas les autres.

Mais des danses mixtes, auxquelles participent des hommes et des femmes ensemble, sont formellement et totalement interdites durant toute l’année, et repré-sentent une grave transgression de la Torah.

Le prétexte avancé par certains, selon lequel les jeunes hommes et les jeunes filles en arriveraient grâce à cela à se connaître et à se marier, ceci n’est que le conseil du Yetser Hara’ (le mauvais penchant), car Hashem n’est pas à court de moyens pour unir des êtres entre eux.

Shehe’heyanou

Il est bon d’avoir la vigilance de ne pas réciter la Be-ra’ha de Shehe’heyanou sur un fruit nouveau ou sur un vêtement nouveau, pendant la période de Ben Hamet-sarim, depuis le soir du 17 Tamouz jusqu’à après le 9 Av.

Pendant les Shabbatot de Ben Hametsarim, il est per-mis d’inaugurer un fruit nouveau ainsi qu’un vêtement nouveau, en récitant la Bera’ha de Shehe’heyanou.

Après Rosh ‘Hodesh Av, il est convenable de ne pas inaugurer de nouveaux vêtements et de les laisser pour après le 9 Av. Par contre, il est toujours permis d’inau-gurer un fruit nouveau, pendant Shabbat, même après Rosh ‘Hodesh Av.

Page 22: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Un bon ami

Na'hman désirait depuis longtemps avoir un bon ami

avec lequel il pourrait servir Hachem. Il pensait au

plaisir qu'il aurait à étudier et à prier avec un tel ami.

Également, un bon ami pourrait l'aider à faire de

nombreuses mitsvot comme – par exemple – aider

les personnes pauvres.

Un certain jour, Na'hman vit un petit garçon qui avait

l'air joyeux. Il le salua d'une façon agréable :

“Chalom ! Je m'appelle Na'hman. Comment

t'appelles-tu ?” “Yits'haq,” répondit le petit garçon. “Voudrais-tu être mon ami ?” de-

manda Na'hman. “Bien sûr !” dit Yits'haq. “J'adore jouer dans la boue et sauter

dans les flaques d'eau avec mes amis.”

Ceci n'était certainement pas le style d'ami que Na'hman recherchait. En faisant

attention à ne pas vexer Yits'haq, Na'hman lui répondit : “Peut-être nous verrons-

nous plus tard…” Na'hman continua à chercher son ami.

Au bout de la rue, Na'hman vit un garçon qui semblait avoir son âge. Il lui sourit et

lui dit : “Chalom ! Je m'appelle

Na'hman. Comment t'appelles-

tu ?” “Je m'appelle Yossef,”

répondit le garçon. “Fantastique !”

s'exclama Na'hman. “Yossef est un

nom merveilleux ; il s'agit du nom

d'un grand Tsadiq. Accepterais-tu

de devenir mon ami ?” “Bien sûr,”

répondit immédiatement Yossef.

“J'adore me moquer des autres

enfants et embêter les adultes. Tu

pourras m'aider et nous passerons

ensemble d'excellents moments !”

Na'hman ne pouvait pas être ami

avec un garçon de la sorte. Il

passa également son chemin et

continua à chercher celui qui

deviendrait en fin de compte son

véritable ami. Après un certain temps, il aperçut au loin un petit garçon calme qui

ne sembler embêter personne. Na'hman espéra que cette fois-ci, il avait trouvé son

ami.

À suivre b’’h...

Le Petit Na’hman

Page 22

par: le Rav Shalom Arush

Page 23: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz
Page 24: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Il faut savoir que la prière est une condition nécessaire à

la paix domestique. L'homme ne peut jouir de la paix

domestique sans prier ! Et, sans la prière, l'homme ne

peut profiter d'aucun conseil ou stratagème. Même s'il

étudie tous les livres du monde qui traitent de la paix

domestique, qu'il suive les meilleurs avis à ce sujet, et

qu'il se comporte comme un mari modèle avec les meil-

leures vertus, il n'aura pas la paix chez lui sans la prière.

Cela est vrai pour plusieurs raisons :

La paix domestique est surnaturelle, ainsi que nos

Sages de mémoire bénie l'enseignent : “Trouver son

conjoint est plus difficile que la séparation de la Mer

rouge.”

C'est-à-dire que trouver un conjoint est un miracle, au

même titre que la séparation

des eaux de la mer et leur

conversion en un terrain sec.

C'est que les membres du cou-

ple s'opposent totalement l'un

à l'autre. Et lier ces deux enti-

tés contraires en une union

authentique et permanente

requiert un miracle qui nécessi-

te beaucoup de prières, com-

me il est écrit (Liqouté Moha-

ran 7) : “La prière dépasse la

nature qui est déterminante,

tandis que la prière change la

nature.”

Il est rapporté (Sefer ha Midot)

que par le biais de la prière

pour son prochain, on attire

son amour. Le mari priera donc

pour sa femme et ainsi sa fem-

me l'aimera. De même, la fem-

me qui prie pour son mari attire

son amour. Il est écrit dans les

"Entretiens de Rabbi

Na'hman" (263) : “Il très fré-

quent que naisse la discorde

chez un nouveau couple et

qu'ils se séparent pour un cer-

tain temps, et quelquefois défi-

nitivement, que D.ieu nous en

préserve.

Rabbi Na'hman a dit que les forces du mal prennent plai-

sir à ruiner la paix des jeunes mariés afin qu'ils soient

pris dans leurs filets, que D.ieu nous en préserve, car

elles les guettent pour les prendre au piège.”

Nous comprenons par là que le mauvais penchant inves-

tit toutes ses forces pour s'attaquer à la paix domestique

et nos Sages de mémoire bénie ont enseigné : “Si le

Saint béni soit-Il ne venait pas à son aide, l'homme ne

pourrait se défaire du mauvais penchant”. Cela signifie

qu'il est impossible de le dominer sans l'aide du Saint

béni soit-Il, en particulier dans le domaine de la paix do-

Page 24 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane

mestique, là où il est particulièrement agressif. L'hom-

me doit beaucoup supplier et demander à Hachem qu'Il

vienne en aide pour dominer le mauvais penchant qui

veut nuire à la paix domesti-

que. Il est écrit dans la To-

ra : “Sache donc aujour-

d'hui, et porte-le dans ton

coeur.” De là, nous appre-

nons que tant que l'homme

n'intériorise pas un concept

dans son coeur, il n'a rien

fait, car il ne suffit pas d'étu-

dier ou de savoir quelque

chose intellectuellement

pour l'accomplir, mais il doit

le ressentir dans son coeur.

En effet, les vertus résident

dans le coeur et les gens se

conduisent selon les senti-

ments du coeur, non selon

la connaissance intellectuel-

le. Or, imprégner la

connaissance dans le coeur

est essentiellement le travail

de la prière, de nombreuses

prières. Car le coeur, c'est

la prière et tout ce qui se

rapporte au coeur est lié à

la prière, comme nos Sages

de mémoire bénie nous l'en-

seignent : “Quel est le tra-

vail du coeur ? C'est la priè-

re.” Même si l'homme a étu-

dié tous les concepts de la paix domestique, il doit les

faire pénétrer dans son coeur par la prière.

Ceci est vrai en particulier pour les conseils sur la paix

domestique, que l'homme ne suit qu'avec difficulté com-

me nous l'avons expliqué au paragraphe précédent, et

surtout pour la critique ; car le mari tend à critiquer sa

femme. À ce propos, il faut beaucoup prier afin de ne

jamais critiquer sa femme. Car même si le mari a enten-

du des milliers de cours sur la paix domestique, ils ne

servent à rien s'il ne consacre pas un certain temps

pour s'isoler et prier : “Maître du monde, aides - moi à

ne plus jamais critiquer ma femme.”

par: le Rav Shalom Arush

Page 25: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Comme le verset dit : “Sache donc aujourd'hui, et porte-

le dans ton coeur.” Il est certain que le savoir (“Sache”)

est nécessaire, car si l'homme n'étudie pas, il ignore sur

quoi prier. Mais après avoir écouté un cours, il a compris

qu'il est interdit de critiquer sa femme, qu'il doit l'honorer,

et ainsi de suite ; il connaît le concept, mais ce dernier

n'est pas encore entré dans son coeur et pour qu'il y pé-

nètre, il doit prier, car la prière est nécessaire pour ani-

mer le concept.

Rabbi Na'hman de Breslev nous a enseigné qu'il est né-

cessaire de prier pour tout, même sur le bouton qui man-

que à une chemise. L'homme doit prier pour chaque

chose, grande ou petite, et c'est seulement ensuite qu'il

agira. S'il ne prie pas, il tombe dans l'hérésie de “Ma

puissance et ma force” et pense que le résultat ne dé-

pend que de lui, sa force, sa sagesse, son talent, etc.

Sans la prière, l'homme est un orgueilleux qui dit : “Je

sais comment me conduire, comment parler, comment

apaiser, comment persuader.” Voilà déjà une raison suf-

fisante pour tomber, comme le sage roi Shlomo le dit :

“L'orgueil précède la ruine, l'arrogance est le signe avant

-coureur de la chute.” L'homme doit donc multiplier ses

prières sur chaque chose et demander à Hachem qu'il

l'aide à se conduire comme il convient, parler comme il

le faut et réussir.

Un homme qui ne prie pas vit pratiquement sans D.ieu.

Celui qui fait la moindre chose sans prier pour sa réussi-

te, annonce qu'il n'a pas besoin du Saint béni soit-Il, que

D.ieu nous en préserve, car peut-on réussir sans Ha-

chem ? Par conséquent, il doit prier pour chaque chose

qu'il réalise, la plus petite qui soit, et à plus forte raison

pour une chose plus importante, comme la paix domesti-

que.

Page 25 Ilouy Nichmat Joelle Jeanne Haya bat Eliane

Par exemple, en étudiant ce livre, il doit résumer cha-

que chapitre afin d'en extraire l'idée d'une façon claire,

et savoir quelle est la voie de la vérité. Ensuite, il devra

prier et supplier Hachem pour mériter d'accomplir ce

qu'il a appris et qu'Il l'aide à réussir.

La fille du Ba'al Chem Tov déclara dans la prière de la

sortie du Chabbat débutant par ces mots “Maître du

monde” (“Ribon Ha-Olamim”) qu'il faut répéter l'expres-

sion “les portes de l'Aide divine” (Cha'aré Si'ata De-

Chmaya) à plusieurs reprises, car c'est la chose dont

nous avons le plus besoin.

Grâce à D.ieu j'ai mérité de voir des couples dont seule-

ment un des conjoints s'éveillait au repentir et je leur ai

conseillé de consacrer dix minutes d'isolement par jour,

afin que l'autre se repente ; et après une certaine pério-

de, tous revinrent m'annoncer que grâce à D.ieu le

conjoint était revenu au judaïsme.

Voilà donc la règle : il faut d'abord protéger la paix do-

mestique et ne pas répudier la Présence divine de la

maison, mais seulement augmenter la joie et l'amour et

consacrer dix minutes de prières chaque jour pour l'autre :

cela s'appelle aimer son conjoint.

Tout le sujet de la paix domestique tourne autour de la

prière. Toute étude est stérile et inaccomplie si on ne prie

pas pour elle, car c'est en exprimant verbalement ce qu'on

désire qu'on actualise le potentiel. C'est cela la prière. Car,

lorsque l'homme désir quelque chose, il prie pour concréti-

ser son désir et actualise ainsi le potentiel. Sans la prière,

même en le voulant, la chose reste au stade du potentiel. Il

faut donc prier beaucoup pour la paix domestique, prendre

le livre, les CD, les étudier, les écouter de nouveau et prier

sur ce qu'on a étudié. Il est certain que celui qui agit ainsi

méritera de jouir de la paix domestique et de tous les sa-

luts.

Page 26: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

L’un des fondements les plus importants afin que les

parents ne fassent pas d’erreur dans l’éducation des

enfants est de savoir que les enfants sont des enfants ! Il

faut les élever et les faire devenir des adultes tout dou-

cement et avec énormément de patience.

Pour que les parents puissent acquérir la patience né-

cessaire avec leurs enfants, ils doivent toujours se rap-

peler d’une chose : ce sont des enfants ! Ils doivent se

rappeler qu’eux aussi ont été des enfants et qu’ils ont fait

exactement les mêmes bêtises, et qu’ils dont cela sans

penser une seule seconde que ce soit quelque chose de

mal.

Malheureusement, il existe de pauvres parents qui sont

fatigués de leur vie amère et qui voient leurs enfants

d’un point de vue négatif : ils prennent les choses per-

sonnellement, ils les jugent difficilement, et ils oublient

tout simplement qu’eux aussi étaient des enfants par le

passé. Cela les conduit à s’acharner sur les enfants, à

les tourmenter et se mettre en colère contre eux et peut

même les conduire à les haïr. Et cela est une chose que

la sagesse ne peut supporter : que les parents puissent

arriver à haïr leurs enfants. Un homme qui hait ses pro-

pres enfants, c’est comme s’il se hait lui-même.

Il y a certains parents qui font des remarques à leurs

enfants de façon méprisante comme par exemple : «

Vas dormir ! Vas - t’en d’ici ! Allez, bouge ! Ne fais pas

de bruit ! Allez, lève-toi ! Quoi, tu ne t’es pas encore le-

vé ? » En d’autres termes, les parents pensent qu’ils

sont des officiers de l’armée et que l’enfant va bondir et

lui répondre : « Oui, mon com-

Page 26 Kirouv Le Hashem Itbara’h à Rephael Hai ben Yehudith

mandant ! »

Des parents qui agissent ainsi, doivent d’abord se re-

garder eux-mêmes : ils ont aussi un mauvais penchant

qui fait en sorte qu’ils se lèvent tard ! A eux, il leur est

permis de se lever tard et de faire ce que bon leur sem-

ble ? Leurs envies à eux sont permises ? Si le parent

fait preuve d’honnêteté et de bon sens il s’apercevra

vite que les remarques qu’il fait à ses enfants sont le

reflet des mêmes points où lui aussi doit travailler. Et

même s’il n’est pas concerné par la chose dont il fait la

remarque, il faut qu’il se souvienne de comment il était

dans sa jeunesse, et combien de temps cela lui a pris

avant qu’il ne se remette en question et répare certai-

nes erreurs. Il faut bien comprendre que ce n’est pas

logique d’exiger des enfants de se conduire comme des

hommes qui ont réparé leurs erreurs et qui soit même

plus élevés que lui…

Autrefois, j’étais un enfant :

C’est pour cela que des parents qui veulent réussir

l’éducation de leurs enfants, doivent toujours

se rappeler qu’eux aussi sont passés par

là, qu’eux aussi ont été de petits enfants

qui n’écoutaient pas leurs parents, et

que de nombreuses fois ils ont fait

des choses que les parents ne

voulaient pas qu’ils fassent. Il

est évident que ce n’était pas

pour les mettre en colère ou

pour faire du mal qu’ils agis-

saient ainsi, mais cela les

amusait et les rendait

joyeux, tout simplement. De

la même façon que cela

s’est passé lorsqu’ils étaient

jeunes, cela se passe exac-

tement pareil avec leurs en-

fants. Ils ne veulent en aucun

cas faire du mal ou énerver

quelqu’un, et ne font pas cela

avec de mauvaises intentions,

mais seulement, ils vivent dans leur

monde et cela les rend joyeux. Les

parents eux sont enfoncés dans leurs

problèmes et veulent absolument que leurs

par: le Rav Shalom Arush

Page 27: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Page 27 Dediez ce cours à la personne de votre choix

enfants les comprennent. Ils veulent tout simplement

que leurs enfants ne soient pas des enfants, mis les

enfants sont incapables de ne pas être des enfants !

Il ne faut évidemment pas prendre tout ce qui est dit ici

personnellement, mais il faut juste comprendre que

c’est cela le monde des enfants : ils doivent courir, sau-

ter, s’exciter, être joyeux, danser, chanter. Il faut leur

donner la possibilité de faire sortir cette énergie qui est

en eux.

Toutes les difficultés que peuvent éprouver les parents

viennent du fait qu’ils veulent sortir leurs enfants de leur

monde et qu’ils entrent dans le leur. Un enfant ne nait

pas adulte. Un enfant nait uniquement enfant, et un en-

fant normal s’excite. En ayant compris cela, il faut ap-

prendre à voir les points positifs de l’enfant, il faut se

rappeler les belles et bonnes choses qu’il accomplit

comme par exemple que tous les jours il va à l’école et

il étudie, qu’il fait ses devoirs, qu’il aide dans les tâches

ménagères etc. Et tous les petits écarts et fourberies

sans importance, il faut les supporter avec amour. Eta-

pe par étape/Pas à pas :

Lorsqu’il est question d’un nourrisson d’un jour à peine,

il est évident que le parent ne pensera pas une seule

seconde à lui demander quelque chose, ou bien qu’il lui

criera dessus s’il se salit ou qu’il pleure. Mais à partir du

moment où l’enfant grandit et qu’il commence à com-

prendre certaines chose, le mauvais penchant com-

mence à agir afin d’entrainer le parent à s’énerver

contre l’enfant lorsqu’il ne se conduit pas comme il le

faut, lorsque l’enfant dérange, casse, salit etc. Mais les

parents doivent savoir arrêter ce cercle vicieux de la

colère et de l’énervement et tout simplement méditer : à

qui ils ont affaire exactement ? Avec un adulte ou avec

un enfant ? A chaque âge de la vie de l’enfant, il faut se

poser la question et bien réfléchir : quelles sont les ca-

pacités de l’enfant à comprendre les choses et à les

réaliser ? En fonction de l’âge de l’enfant, il faut se

conduire en conséquence. Il faut faire bien attention à

ne pas se retrouver dans des situations où l’on deman-

de des choses qui sont au-dessus des capacités de

l’enfant.

Toute personne sait combien il est humiliant que l’on

nous exige de réaliser quelque chose que l’on est inca-

pable de réaliser. Nous avons bien précisé « exiger » et

non pas « demander », car même si l’on demande à

quelqu’un une chose toute simple et qu’il est incapable

de la réaliser, cela peut se transformer selon lui en me-

nace et en stress. D’autant plus lorsque l’on demande

une chose avec insistance et que cela est au-dessus

des forces de la personne.

A plus forte raison cela est valable pour les enfants qui

sont abandonnés à l’amertume de leurs parents jour et

nuit pendant des années. Lorsque leurs parents leur

demandent sans cesse des choses dont ils ne sont pas

capables, comme se comporter avec retenue, rester en

silence, ne pas jouer, ne pas se salir et encore d’autres

choses, la pression de toutes ces exigences sont beau-

coup trop importantes pour leurs capacités. Tout cela

s’accumule et détruit petit à petit leur âme. Encore plus

que cela, si toutes ces exigences sont accompagnées

de reproches et de cris, cela cause des dommages

beaucoup plus importants chez l’enfant.

Quelquefois, le système d’auto-défense de l’enfant l’en-

traine à ne même plus écouter ce que ses parents lui

disent. A force de toujours le critiquer, s’il écoute tout ce

qu’ils disent, il finira par mourir, qu’Hachem nous pré-

serve. Et les parents ne comprennent pas : pourquoi est

-ce qu’il doit répéter sans cesse les mêmes choses,

comme si qu’il parlait au mur ! Tout simplement, à force

de demander toujours des choses à l’enfant, ce dernier

cesse d’écouter, parce qu’il y a une limite à ce qu’il peut

absorber et supporter.

Si les parents étaient capables de filtrer une partie de

leurs demandes et de leurs remarques - qui sont pour la

plupart inutiles- tout au long de la journée, et qu’au

contraire ils accordaient à leur enfant des louanges et

des compliments sur chaque bonne chose qu’il a fait, et

qu’ils le nomment avec des adjectifs flatteurs comme

par exemple : « quel enfant assidu tu es, comme tu es

généreux, quelle belle action tu as fait », s’il faut faire

une remarque à l’enfant, il est certain qu’il écoutera.

Page 28: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Prier pour toute chose

Lorsque l’homme pratique chaque jour une heure d’hitbodé-

dout, il mérite de recevoir un présent merveilleux : il s’habi-

tue à parler de tout à Hachem ! C’est alors qu’il commence à

parler à Hachem toute la journée ; qu’il Lui demande conseil

avant d’entreprendre quoi que ce soit ; qu’il Lui rend hom-

mage pour chaque chose qu’il mérite d’effectuer ; et qu’il

prie et supplie pour chaque détail de sa vie. C’est alors qu’il

vit vraiment avec Hachem.

Cinq mots résument ce monde-ci : Sans - Prière - C’est -

Sans - Hachem. Sans la prière, c’est vivre sans Hachem.

Autrement dit : Prier c’est vivre avec Hachem, car Hachem

est la prière. Toute chose réalisée avec la prière, l’est avec

Hachem. Toute chose réalisée sans la prière, l’est sans Ha-

chem. Lorsque l’homme prie, Hachem est avec lui.

Lorsque l’homme ne prie pas, il reste avec son ego, son

orgueil, ses mensonges, son hérésie et avec le principe de

« C’est ma force et ma puissance ». C’est afin de changer

cela que l’homme doit parler de tout avec Hachem et faire

chaque chose avec la prière ; c’est-à-dire avec Hachem. Dès

lors, la vie devient très douce et très facile. Car il n’existe

rien de plus facile que de parler à Hachem, qui est le Maître

de toutes les forces. Celui qui parle à Hachem active toutes

les forces du monde, afin qu’elles viennent à son secours et

pour son bien.

Parler au Créateur de l’univers est ce qu’il y a de plus sim-

ple. Il suffit d’ouvrir la bouche, puis on s’adresse au Créa-

teur du monde dans sa propre langue, avant d’entreprendre

quoi que ce soit ! Parle à Hachem de toute chose. Pour

chaque chose de la vie, avant toute rencontre, sur tous

les sujets ; l’éducation des enfants, la paix au ménage,

la guérison, le gagne-pain, etc. Tout doit être selon

Hachem, tout doit être conçu dans la prière. Que rien

ne soit réalisé avec l’ego, mais que tout soit fait avec

Hachem.

Bien entendu, chacun comprend qu’on ne peut rien

faire sans Hachem, et à première vue il semblerait

qu’on n’innove rien sur ce point. Mais l’homme

ignore comment rester constamment avec Ha-

chem, alors que c’est très simple : il suffit

de Lui parler sans avoir recours à une

quelconque préparation préliminaire. Il

suffit d’ouvrir sa bouche et de parler,

en chaque lieu et en tout temps,

avec les mots les plus simples :

c’est alors qu’on vit avec Hachem.

Par exemple : L’homme doit parler au

Créateur de l’univers avant de man-

ger : Maître du monde, donne-moi à

manger. Merci beaucoup pour la

nourriture que Tu me donnes. Puis-

sé-je avoir le mérite de manger

dans la sainteté et dans la pureté,

lentement et calmement ; dire la

bénédiction posément, que

le peu que je mange me

rassasie, que tout ce que je mange soit

curatif ; puissé-je recevoir de cette nourriture une puissante

volonté à Te servir, la volonté de croire en Toi, la volonté de

Page 28 Dediez ce cours à la personne de votre choix

faire Ta volonté, etc. Il suffit de quelques mots de prière

pour que l’acte de manger soit complètement différent. Tu

as prié ? Voilà le changement !

On doit prier avant d’entrer chez-soi : Maître du monde,

aides moi à instaurer la paix entre ma femme et moi, que

règne entre nous un grand amour, un respect mutuel et la

joie. Maître du monde, aides moi à distinguer entre ce que

je dois dire et ce que je ne dois pas dire. Sois avec moi,

car je ne sais rien. C’est Toi qui dois instaurer la paix chez

moi.

Lorsque l’homme vit avec le principe de

« C’est ma force et ma puissance » et

qu’il pense « Je sais faire la paix », il

ferait mieux d’amener un policier

avec lui … Mais lorsqu’il vit dans

la prière, il pénètre chez-lui

avec Hachem, et il est alors

certain qu’il méritera la paix

domestique.

Il en va de même pour cha-

que chose. Par exemple, s’il

veut étudier avec son en-

fant, s’il a un rendez-vous à

la Mairie, ou dans un lieu

semblable, il doit savoir que

le Créateur fixe toute chose

et que les employés ne

sont que des marionnettes

entre Ses mains. Seul le

Créateur décide de ce qui

se passera dans le monde. Le

Créateur du monde veille sur chaque

euro et chaque centime : où il sera,

qui le détiendra et où il arrivera. L’hom-

me doit croire au Créateur du monde et

en Sa providence.

L’essentiel de la foi est de parler au

Créateur du monde. Cette notion revient

sans cesse dans le Liqouté Moharan où Rab-

bi Na'hman de Breslev insiste et souligne : Tu

crois - Parles au Créateur du monde. Tu ne

parles pas ? C’est le signe que ta foi est très

faible. Car celui qui a la foi, parle et il s’agit

de parler activement… Celui qui ne parle

pas, montre que sa foi est quasiment nulle.

Hachem se trouve constamment à tes côtés. Il est vraiment

par: le Rav Shalom Arush

Page 29: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Page 29 Dédiez ce cours à la personne de votre choix

avec toi et t’accompagne, comme le dit le roi David :

« Hachem est ton ombre, à ta droite ». Comme l’ombre de

l’homme l’accompagne en tout lieu, et ne se fait pas atten-

dre un seul instant, de même le Créateur est vraiment collé

à l’homme – à chaque souffle, chaque aspiration, chaque

mouvement – et ne l’abandonne pas, ne serait-ce qu’une

fraction de seconde.

Comme Il ne te quitte pas, tu ne Le quitteras pas ! Com-

ment est-il possible de ne jamais Le quitter ? En Le remer-

ciant, en Lui présentant des requêtes, en Lui demandant

conseil, etc.

La plus haute perfection

Ce fondement se retrouve dans les écrits de la majorité

des grands d’Israël. Voici ce qui est écrit dans les Epîtres

du Hazon Ich : N’est-il pas prodigieux de pouvoir épancher

son âme et confier ses inquiétudes à son Créateur, comme

un homme avec son ami et que le Saint béni soit-Il l’appel

« un enfant choyé »?

Un des plus grands rabbanim de Jérusalem du dernier siè-

cle, rabbi Yossef ‘Haïm Zonnenfeld, que son mérite nous

protège, disait toujours : « Lorsque l’homme s’habitue à

parler sans cesse au Saint béni soit-Il, il parvient à une

grande perfection, la plus élevée qui soit. »

On connaît aussi la coutume du ‘Hafets ‘Haïm, que son

mérite nous protège, de parler chaque jour à Hachem, dans

la langue parlée. Et il est rapporté par tous les saints jus-

tes, que leur mérite nous protège, que cette coutume – qui

consiste à se tenir une heure chaque jour devant le Créa-

teur du monde et Lui parler à coeur ouvert – rapproche

beaucoup la rédemption.

Pour résumer ce qui précède, si nous pratiquons chaque

jour l’isolement, si nous vérifions et soupesons nos voies, il

est certain que nous pourrons mériter de corriger ce qui

requiert une réparation, avec l’aide d’Hachem, béni soit-Il.

Page 30: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Il refusa...

Comparons cela à l'attitude de Yossef le Tsadiq. Celui-ci sa-

vait sans l'ombre d'un doute ce qu'était la vérité. Ainsi, lors-

que la femme de Poutiphar essaya de le séduire, il est écrit

dans la Torah (Berechith 39 : 8) : “Il refusa !” La note qui atta-

chée à ce mot est appelée “chalcheleth ”. Lorsque nous li-

sons la Torah, cette note nous demande d'allonger considé-

rablement la lecture du mot à laquelle elle est apposée.

Dans ce cas, la personne qui lit allonge le mot “refusa” en

prononçant : “Il refusaaaaaa...!”

Cette particularité est importante : elle nous apprend que

Yossef possédait une vision limpide de la situation : la fem-

me d'un autre homme est interdite ! Partant, toute forme de

séduction ou de menace de la part de cette femme aux

mœurs dépravés ne pouvaient pas le détourner d'un che-

veu de la vérité. Yossef était convaincu en lui-même que:

“Ceci est ce que j'ai appris ! Ceci est la vérité ! C'est ainsi

que je dois agir ! L'affaire est close !”

Nous voyons également à la fin de l'histoire de la princesse

disparue que le vice-roi est résolu à prendre le temps de

réfléchir, à prendre le recul nécessaire. Cette certitude lui

permit de ne pas affaiblir sa détermination, de ne pas être

ébranlé dans ses convictions. En d'autres termes, sa foi

était intacte : il trouverait la princesse dans la montagne en

or et dans le château en perles.

Il s'avait également qu'il était de sa responsabilité de l'en

faire sortir. Son attitude ne se modifia pas lorsque les

géants se dressèrent sur son chemin et qu'ils essayèrent de

le convaincre d'abandonner son projet et de le dissuader de

poursuivre la vérité. Malgré les “preuves” évidentes et

concluantes que ces derniers lui montraient dans le but de

lui faire comprendre qu'il se trompait, le vice-roi ne les

écouta d'aucune façon. C'est ainsi qu'en fin de compte, il

réussit à sauver la princesse.

Eclaircir toute la vérité

Ceci est l'objectif d'hitbodédouth et

c'est seulement ce type

d'hitbodédouth qui en fait

la véritable.

Dans un

pre-

mier temps, nous devons clarifier point par point pour nous-

mêmes ce qu'est la vérité selon la sainte Torah et la façon

adéquate de nous comporter. Nous devons également sa-

voir ce qu'Hachem attend de nous, en général et en particu-

lier. Ceci doit nous permettre d'atteindre un yichouv hada'ath

(tranquillité d'esprit) fort et robuste : savoir avec précision

ce qu'est la vérité et que rien au monde ne pourra nous en

faire dévier. Il faut également rejeter d'un revers de main le

moindre doute que nous pourrions entretenir à ce sujet.

Ceci est le véritable sens de “croire en soi”. Nous croyons

Page 30 Dediez ce cours à la personne de votre choix

chaque point que nous avons clarifié pour nous-mêmes et

il n'existe rien dans le monde ni personne qui pourra nous

faire changer d'avis.

Dans un deuxième temps, après avoir clarifié un certain

point et avoir une vision claire de la vérité, nous devons

maintenant prier chaque jour et demander au Créateur de

nous aider à vivre selon ce point précis de vérité : que rien

au monde, que personne, qu'aucune “preuve” ne parvien-

ne à nous faire bouger de cette vérité ! Nous devons sup-

plier Hachem pour que notre coeur ne parvienne pas à

nous faire revenir sur ce que nous avons clarifié.

De fait, même si nous avons déjà clarifié la nature exacte

de la vérité, nous devons malgré tout continuer à mener

une longue bataille contre notre instinct naturel et ne pas

oublier que nous menons une véritable bataille contre no-

tre nature physique et notre mauvais penchant. De fait, ce

sont ces deux aspects qui nous incitent – sans nous lais-

ser de répit – à nous conduire d'une façon opposée à la

vérité. S'ils y parviennent, c'est qu'ils arrivent fréquemment

à nous faire oublier ce que nous avons déjà clarifié. Pour

nous aider, il existe une seule solution : de lon-

gues priè- res quotidiennes !

C'est à ce sujet

que Rabbi

Na'hman a ensei-

gné (“La Sa-

gesse de Rab-

bi Na'hman” #

47) : “Par

consé-

quent, chaque personne doit s'assurer à tout prix de

consacrer le temps nécessaire chaque jour à faire calme-

ment le point sur sa vie. Chaque personne doit réfléchir à

ce qu'elle fait et s'interroger si cela mérite réellement qu'el-

le y consacre sa vie. La personne qui ne médite sur ces

questions ne peut pas atteindre le véritable savoir.

Même s'il peut arriver qu'à l'occasion cette personne fasse

preuve d'une grande maîtrise d'elle-même, de calme, cela

ne peut pas durer bien longtemps. Rapidement, cet état

s'évanouit et le semblant de savoir qu'elle pensait possé-

par: le Rav Shalom Arush

Page 31: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

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der s'évapore. A cause de cela, cette personne ne peut pas

comprendre la futilité de ce monde.

Cependant, si une personne possède une intelligence raison-

née, forte et puissante, elle comprendra immédiatement l'ab-

surdité et la vanité du monde dans lequel nous vivons...”

Apprendre dans le but de faire

Voici un exemple concret : une personne apprend que la

Torah nous demande de garder nos yeux et de faire très

attention à ce que nous regardons. Ce commandement n'in-

clut aucune incertitude et on le retrouve dans les textes de

halakha (loi juive), les ouvrages d'éthique et de 'hassidoute.

Il se peut que cette personne ait même entendu des le-

çons données sur ce sujet et que celles-ci lui aient permis

de prendre conscience qu'il est réellement possible de

garder ses yeux qu'en les tenant fermés.

On a pu également dire à cette personne qu'il est possible

de se comporter de la sorte uniquement grâce à l'aide de

nombreuses prières, c'est à dire : qu'il ne se passe pas un

seul jour sans qu'elle demande à Hachem de l'aider à gar-

der ses yeux, c'est-à-dire à les garder fermés.

Dediez ce cours à la personne de votre choix

Page 32: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Certaines personnes se lancent dans leurs entreprises en

contractant des dettes importantes. Ces personnes justifient

leur raisonnement avec déclarant qu'elles placent leur

confiance en Hachem et qu'elles sont certaines que leurs

projets seront couronnés de succès et qu'elles pourront

rembourser leurs dettes.

On appelle ce type de confiance une “confiance de renégat”

ou une “confiance imaginaire.” De fait, une personne qui se

comporte de la sorte estime qu'elle se trouve au-dessus de

D.ieu et que c'est elle qui Le dirige. En d'autres termes, elle

pense pouvoir dicter à Hachem quelle sera sa propre source

de revenus. Elle se considère le patron et le propriétaire du

“Trésor public” de D-ieu. Dans son esprit, elle a décidé : “Il

me suffit d'obtenir un prêt et Hachem me donnera l'argent

pour le rembourser.”

Que peut bien penser une telle personne qui agit ainsi ?

Pense-t-elle réellement qu'il manque de l'argent dans les

coffres de la banque du Créateur du monde ? Sans doute,

imagine-t-elle qu'elle rend service à Hachem en empruntant

l'argent d'une tierce personne, en attendant que les coffres

célestes se remplissent. Lorsque cela se produira, D.ieu lui

rendra alors l'argent.

Si cette personne avait une véritable confiance en Hachem –

comme elle le prétend – elle saurait que les réserves moné-

taires du Créateur sont pleines et que celui-ci peut décider

– à n'importe quel instant – de lui en ouvrir les portes. C'est

précisément cela qui permet de voir la Volonté divine : se

lancer dans le monde des affaires, en respectant les limites

imposées par D.ieu.

Autrement,

pour quelle

raison cette

personne se

permet-elle de

contracter des

prêts impor-

tants en se

basant sur sa

propre capacité

à les rembour-

ser ? D'où sait-

elle que le

Créateur de

l'univers lui

donnera des

ressources

financières plus

importantes

que celles

qu'elle possède

aujourd'hui ?

Il n'y a aucune

logique dans

cette fausse

confiance qui consiste à penser qu'il suffit d'emprunter de

l'argent pour que D.ieu augmente nos revenus… ce qui

nous permettra de couvrir nos dettes. De quelle façon pou-

vons-nous savoir le montant des revenus qui nous a été

alloué à Roch Hachana (le jour de l'an juif) ? Que se passera

-t-il si nos projets ne génèrent pas les profits que nous es-

Page 32 Dediez ce cours à la personne de votre choix

comptions ? Que ferons-nous si la seule chose que nous

produisons est des pertes ?

Nous devons admettre qu'une personne qui pense tout

cela ne fait qu'imaginer, fantasmer. C'est uniquement le

produit de notre imagination qui peut nous faire croire qu'il

nous suffit de nous baisser pour ramasser des millions. En

réalité, il se pourrait bel et bien qu'aucun des millions que

nous envisageons de gagner ne nous parvienne.

Emprunter de l'argent pour entreprendre un projet particu-

lier trouve sa source dans la confiance qui appartient aux

forces du mal, certainement pas en D.ieu ! Ces forces du

mal sont l'exact inverse de la Tora et de la confiance en

Hachem. C'est ce type de confiance qu'on appelle la

“confiance de renégat.” Le plus souvent, les entreprises

qui commencent sur ces bases ne durent pas longtemps et

leurs propriétaires – qui s'imaginaient déjà millionnaires –

doivent faire face aux dettes, à la faillite…En peu de

temps, leur

vie est deve-

nue un vérita-

ble enfer.

L'erreur que

commettent

ces person-

nes s'explique

par le succès

que ren-

contrent quel-

quefois leurs

entreprises.

Elles sont

certaines

qu'elles sont

la cause de

cette réussite

et que leur

commerce est

la source de

leur vie

confortable.

C'est ainsi

qu'une per-

sonne devient fière et orgueilleuse : à cause de son suc-

cès.

Pourtant, la réussite ne devrait pas nous faire oublier que

notre réussite s'explique par une seule et unique cause :

Hachem. De fait, c'est D-ieu qui décide du montant de nos

par: le Rav Shalom Arush

Page 33: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

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revenus et de l'importance des bénéfices que nous pouvons

tirer des projets dans lesquels nous nous sommes lancés.

Peut importe l'envergure de notre entreprise : ses bénéfices

sont calculés dans le Ciel et pas dans nos livres de comp-

te !

Dès l'instant où nous oublions cette réalité incontournable –

et que nous commençons à penser que nos revenus sont

liés à nos efforts – nous ne pouvons pas échapper à formu-

ler la conclusion suivante : si nous augmentons l'intensité

de nos efforts, nos bénéfices augmenteront en rapport.

Conséquemment, nous pensons que si nous réussissons à

obtenir des prêts supplémentaires pour les investir dans

nos affaires – ou que nous ouvrons de nouveaux établisse-

ments – nos revenus augmenteront en conséquence.

Tout ceci est une grande et terrible erreur. Hachem ne modi-

fie pas le montant de nos revenus en fonction de nos oc-

cupations commerciales. Tous nos efforts ne parviendront

jamais à modifier d'un iota un décret qui a été pris à notre

égard dans les sphères célestes.

L'expérience montre que bien souvent, même si nous pen-

sions signer l'affaire de l'année, lorsque les comptes sont

faits, nous n'avons pas gagné un sous de plus ou – dans

tous les cas – pas les bénéfices que nous escomptions.

De plus, il arrive également souvent que tous nos efforts

supplémentaires et toutes les dépenses additionnelles ne

soient parvenus qu'à une seule chose : augmenter nos

dettes et nous pousser à la ruine.

Chaque personne doit réfléchir à sa propre situation et déci-

der s'il est de son intérêt de suivre son imagination – qui lui

fait miroiter des millions de profit – et d'augmenter ses det-

tes. En fait, tout cela pourrait bien être la cause de sa perte et

transformer sa réussite actuelle en un échec cuisant.

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Page 34: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

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COMMENT AIDER A LA DIFFUSION DE LA TORAH

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Page 36: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Le Décret

Paracha Houkat

Et D.ieu parla à Moché et Aharon en ces termes:

“Voici le décret (‘hok) de la Torah... Si une personne

vient à mourir dans une tente, tout ce qui pénètre

dans la tente et tout ce qui est dans la tente devien-

dra tamé (rituellement impur) pendant sept jours... Et

quant aux personnes contaminées, elles prendront

des cendres (de la Vache Rousse)...”

(Bamidbar 19 :1,14-17)

La loi de la “Vache Rousse”, qui nous enseigne sur la

façon de purifier un homme de l’impureté rituelle susci-

tée par le contact avec un corps sans vie, est souvent

citée comme le

décret divin

suprême.

Le Roi

Shlomo,

le “plus

sage de

tous les

hom-

mes” di-

sait de

cette mits-

va: “Tout

(des com-

mandements

de la Torah)

j’ai compris.

Mais le cha-

pitre de la

Vache Rous-

se, bien que je

l’aie examiné,

creusé et appro-

fondi en pensant

réussir à le maîtriser,

il m’est resté distant.”

La loi de la Vache Rousse présente, en fait, de multiples

aspects qui défient toute rationalisation. Tout d’abord, le

concept même d’impureté rituelle est une notion mysti-

que et supra rationnelle. Le processus de purification qui

se déroule en aspergeant la personne contaminée avec

les cendres de la Vache Rousse ne suit aucune logique

décelable pour nous. Et les détails de la loi elle-même

pourraient nous sembler incohérents comme le fait que

l’aspersion de ces cendres purifie la personne contami-

née et en même temps rend impur celui qui procède à

l’aspersion.

Mais dans la Torah d’autres lois échappent également à

la compréhension humaine. En fait, il existe même une

catégorie entière de Mitsvot qu’on appelle les ‘houkim et

que l’esprit humain ne peut appréhender.

Que présente donc de si particulier la loi de la Vache

Page 36 Dediez ce cours à la personne de votre choix

Rousse pour qu’on en fasse l’archétype des décrets, la

Mitsva dont D.ieu dit : “C’est là le ‘Hok de la Torah”?

Moché pâlit

Le Midrach nous relate que Moché fut le seul être hu-

main qui put parvenir à comprendre la loi de la Vache

Rousse. “A toi, dit D.ieu à Moché, Je révélerai le sens

de la Vache; pour toute autre personne il demeurera un

‘Hok”. Et pourtant, Moché lui aussi éprouva de grandes

difficultés à accepter cette loi, comme nous pouvons le

voir dans le récit midrachique: Dans tout ce que D.ieu

enseignait à Moché, Il lui montrait à la fois la manière

de se rendre impur et la manière de se purifier. Quand

D.ieu arriva aux lois concernant celui qui entre en

contact avec un corps sans vie, Moché s’écria: “Maître

de l’uni-

vers!

Si

quel-

qu’un

est ain-

si conta-

miné,

comment

peut-il se puri-

fier?” D.ieu ne

lui répondit pas.

A ce moment, le

visage de Moché

pâlit.

Quand D.ieu en arriva

à la section de la

“Vache Rousse”, Il dit à

Moché: “Voilà la manière

de se purifier”. Et Moché

de répondre: “Maître de

l’uni- vers! Est-ce là une purifi-

cation?” D.ieu lui répon-

dit: “Moché, c’est un ‘Hok,

un décret que J’ai rendu, et aucune créature ne peut

comprendre pleinement Mes décrets”.

Le mystère de la mort

Le fait qu’une âme quitte un corps nous est incompré-

hensible. Aucune rationalisation ne donne un sens à la

mort. Nous comprenons la fragilité de la vie, le caractè-

re éphémère de tout ce qui est matériel. Mais, nous re-

fusons de l’accepter. Contre toute évidence, nous per-

sistons à voir la vie comme éternelle. Quelles que

soient les explications que nous donne l’esprit, nous

rejetons le concept même de la mort.

Il est encore plus difficile d’accepter qu’il puisse y avoir

un processus, une formule qui calme voire guérit le vide

Page 37: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

terrible laissé par la vie qui a cessé. Quel antidote possi-

ble peut-on trouver face à l’angoisse, le vide, le senti-

ment de futilité absolue que la mort apporte au coeur

humain?

C’est la raison pour laquelle Moché pâlit quand il enten-

dit les lois rituelles accompagnant la mort. Ce n’était pas

parce qu’il ne saisissait pas comment on pouvait se puri-

fier de l’impureté spirituelle. Et pourtant, Moché fut le

seul être humain auquel fut révélé “le sens de la Vache”.

Mais il ne put s’empêcher de crier: “Maître de l’univers!

Est-ce là une purification?” Tu m’as expliqué comment

fonctionnent les cendres de la Vache Rousse. Mon esprit

est satisfait mais cela n’apporte pas grand chose au

tourment de mon coeur. Mon coeur ne peut comprendre

comment le mal de la mort peut être atténué.

Et D. ieu répondit: “Moché, c’est un ‘ Hok, un décret que

J’ai rendu”. Certaines choses dans Ma création vous

dépassent tellement qu’elles ne peuvent être surmon-

tées qu’en se soumettant à un commandement absolu

émanant d’une autorité absolue. C’est pourquoi J’ai émis

des lois pour vous enseigner ce qu’il faut faire quand

votre vie est touchée par la mort. Ce sont des lois supra

rationnelles voire irrationnelles, car seules de telles lois

peuvent faciliter votre apaisement.

Ce n’est que par un tel décret divin, incompréhensible,

que vous pourrez vous remettre de la mort.

Les lois de deuil

Aujourd’hui, nous ne possédons pas les cendres de la

Vache Rousse. Mais nous avons des lois et des rituels

qui nous guident dans une situation de deuil. La Torah

nous commande de prendre le deuil pour la mort d’un

être aimé et puis elle régule notre deuil. Le concept mê-

me de “lois de deuil” est incompréhensible. Comment

Dediez ce cours à la personne de votre choix

ordonner cela à un être humain de s’endeuiller? Peut-il

par le même biais être enjoint de réduire ou de cesser

son deuil?

Et c’est précisément ce que fait la Torah. Des lois spé-

cifiques gouvernent l’intensité du deuil dans les heures

qui séparent la mort de l’enterrement (une période ap-

pelée onanout), des lois régulent le comportement des

trois jours qui suivent l’enterrement, les sept premiers

jours (chivah), les trente premiers jours (chlochim) et la

première année qui suit. A chacune de ces étapes, il

nous est demandé de passer à une nouvelle phase du

deuil, une phase dans laquelle l’intensité de notre an-

goisse et le sentiment de la perte se trouvent de plus en

plus tempérés et sublimés.

Nous résistons à ces étapes avec chaque fibre de notre

être. L’esprit comprend la différence entre la chivah et

les chlochim et entre se désespérer de cette résistance

intérieure: la Torah nous dit que Moché lui-même ne

pouvait dominer son coeur et le forcer à accepter ce

que son esprit avait compris. Même après que D.ieu lui

eut expliqué comment la Vache Rousse sublimait cette

rencontre avec la mort, cela restait un ‘ Hok, distant du

plus grand des esprits et totalement incompréhensible à

son coeur même. Et pourtant, D.ieu commande de faire

ces transitions et nous don ne la force d’accomplir Sa

volonté.

C’est la puissance des décrets divins qui nous permet

de continuer, à la fois dans notre vie et dans notre tra-

vail pour les autres (car il est sûr qu’on ne peut faire

attendre ceux qui dépendent de nous jusqu’à ce que

nos cœurs et nos esprits aient pleinement intégré ce

que l’on attend d’eux). Et la force du décret divin est

telle que finalement nous pouvons l’emporter sur nous

mêmes et sublimer tous les aspects dévastateurs de la

mort.

Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch

(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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Page 38: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

L’étoile de Yaacov

Paracha Balak

“Une étoile brillera de Yaacov”, c’est en ces termes que

la Paracha de cette semaine évoque la venue de Ma-

chia’h. Car celui-ci introduira une nouvelle lumière dans

notre existence, illuminant notre horizon.

D’autres sources dans notre patrimoine de la Torah ex-

pliquent que l’étoile à laquelle se réfère le verset consti-

tue une analogie avec chaque Juif. Chaque personne est

une source d’énergie positive irradiant de la lumière.

La tradition hassidique réunit ces deux sources expli-

quant que chaque personne est une étoile parce que

chacune contient dans son âme une étincelle de Ma-

chia’h. Nos personnalités spirituelles possèdent plu-

sieurs dimensions et, en leur coeur, réside notre étincelle

de Machia’h.

En nous, un élément maintient le bien-être matériel de

notre corps et se soucie de l’alimentation, du sommeil et

d’autres activités matérielles. Et nous ressentons des

sentiments et sommes absorbés par des pensées. Ceux-

ci également possèdent des facettes multiples car notre

univers spirituel personnel est au moins aussi varié que

la personnalité humaine.

La source de ces différents cadres de référence est

D.ieu, comme le note Maimonide: “la vérité de Son être

s’exprima en différen-

tes formes d’existence”.

Cependant, il existe,

dans nos âmes, et

dans toute existence,

ce qui reflète “la vérité

de Son être” elle-

même, qui est Un avec

D.ieu. C’est cela notre

étoile personnelle. Et

c’est notre étincelle de

Machia’h. Car la venue

de Machia’h donnera

naissance à une Ere où

la Divinité qui se trouve

au coeur de chaque

être fera surface.

Cela n’annulera pas

l’existence de quelque

entité que ce soit; mais

cela permettra plutôt à chaque entité de se redéfinir et à

sa véritable nature spirituelle de jaillir à l’extérieur.

Pénétrer le cœur

Avant que Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur

du mouvement hassidique quitte ce monde, il regarda le

plafond et demanda à son petit fils: “que vois-tu?” Son

petit-fils répondit: “je vois une poutre”. “Et moi, reprit le

Rabbi, je vois le monde de D.ieu … qui anime cette pou-

tre et lui assure son existence”. Il n’avait pas cessé de

Page 38 Dediez ce cours à la personne de votre choix

voir la poutre, mais il voyait aussi “le monde de D.ieu”.

A la venue de Machia’h, “la Gloire de D.ieu sera révé-

lée, et toute chair verra que la Bouche de D.ieu a parlé”.

Nous pourrons tous voir que l’énergie divine pénètre

notre monde. Nous ne parlons pas nécessairement de

miracles, ce que nous voulons dire est que tout comme

nous pouvons reconnaître nos maisons et notre envi-

ronnement, nous reconnaîtrons que la force vitale de

D.ieu imprègne toute existence.

Rendre présent le futur

Ce qui précède n’est pas l’histoire du futur. Nous ne

parlons pas de quelque chose qui n’existe pas mainte-

nant et qui arrivera un jour. Nous parlons de la vérité de

ce que nous sommes réellement, de ce qu’est le monde

en réalité.

L’étoile, l’étincelle de Machia’h est ce dont il s’agit à

propos de nos vies. Tout ce que D.ieu a créé, même la

plus insignifiante des créatures, aide à sa manière à

parachever la vérité de D.ieu. C’est un fait. La nature

est bonne; elle est divine et ne sert qu’un objectif divin.

C’est la réalité. Aucun Juif ne peut ni ne veut se séparer

de D.ieu, c’est simplement ce que nous sommes réelle-

ment.

Quand nous reconnaissons ces faits et les appliquons à

notre vie, nous sommes alors capables d’expérimenter

un avant-goût de l’ère messianique, de l’ère de la Ré-

demption.

L’environne-

ment de bien-

être matériel et

d’accomplisse-

ment spirituel

qui caractérise-

ront l’ère future

est accessible

aujourd’hui.

Tout ce que

nous avons à

faire est d’ouvrir

les yeux et de

regarder le

monde avec la

juste perspecti-

ve.

Lorsque chaque

personne appli-

quera ces vérités à sa vie, elle irradiera, comme une

étoile. Cela, comme c’est naturel, montrera le chemin

aux autres. Car après avoir rencontré une telle person-

ne, chacun désirera vivre de cette manière. Et par une

progression exponentielle, l’Ere de Machia’h deviendra

une réalité.

Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch

(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

Page 39: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Dediez ce cours à la personne de votre choix Page 39

Page 40: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Le principe du plaisir

Paracha Pin' has

Israël s’installa à Chittin ; et le peuple commença à se

divertir avec les filles de Moav. Et elles incitèrent le peu-

ple à offrir des sacrifices à leurs dieux… Et Israël se joi-

gnit au culte de Baal Péor… (Nombres 25 :1-3)

La femme d’un idolâtre était un jour très malade. Ce der-

nier fit un voeu: “si ma femme guérit, elle ira adorer cha-

que idole de ce monde”. Elle guérit et se mit à célébrer

chaque idole du monde. Quand elle arriva au culte de

Péor, elle demanda à ses prêtres: “comment sert-on ce

dieu ?” Ils lui répondirent: “on mange des légumes verts

et on boit de la bière et puis l’on fait ses besoins devant

l’idole”. Le mari déclara : “je préfère que ma femme re-

tourne à sa maladie plutôt que de servir ainsi une ido-

le” (Talmud Sanhedrin 64 a).

L’idolâtrie consiste en la déification d’un objet ou d’une

force de la réalité créée. Les anciens servaient le soleil

parce qu’il leur tenait chaud et nourrissait leurs cultures.

La lune, le vent, la terre, l’eau et les arbres étaient égale-

ment des dieux que

l’on devait remercier et

supplier pour les dons

qu’ils attribuaient aux

hommes.

C’était comparable à

remercier le marteau

pour la construction

d’une maison ou la

charrue pour la récolte

annuelle, plutôt que le

créateur de ces instru-

ments. Toutefois cha-

que idolâtrie possède

une certaine logique et

même si l’on se trom-

pe, l’on vénère une

source (présumée) de

vie et de nourriture…

chaque culte idolâtre, à

l’exception de celui de

Baal Péor qui consiste

en la pratique païenne

de vénérer ses propres

excréments. Ici la per-

sonne adore les dé-

chets, ce qui a été lais-

sé et rejeté une fois

que tout le potentiel de nourriture a été extrait de toute

substance.

Le peuple d’Israël était à Chittin, le dernier de ses 42

campements lorsqu’un nombre significatif d’entre eux

rejoignirent les Moabites et les Midianites dans le culte

de Baal Péor. Les Juifs en étaient à leur dernière étape

du long voyage de leur génération du Sinaï vers la Terre

Sainte, de la scène de la Révélation Divine de Sa volon-

Page 40 Dediez ce cours à la personne de votre choix

té au lieu de sa réalisation ultime, et pourtant, ils suc-

combèrent à la forme d’idolâtrie la plus irrationnelle et la

plus répugnante sur la face de la terre. En réalité pour-

tant, c’est justement leur proximité de la Terre Sainte

qui les rendit plus vulnérable à l’idolâtrie de Péor.

La transition d’un peuple voyageant à travers le désert

à un peuple établi sur sa terre était celle d’une vie tota-

lement spirituelle à une vie d’engagement dans le mon-

de matériel. Dans le désert, le Peuple d’Israël était

nourri du miraculeux “pain céleste”, la manne, et “du

puits de Miryam”, pendant que “les nuées de Gloire” les

protégeaient et préservaient leurs vêtements. Tous ces

miracles leur permettaient de rechercher la sagesse de

la Torah et de communier avec D.ieu, libres de tout

souci matériel. Mais une fois qu’ils allaient traverser le

Jourdain, “le pain céleste” allait être remplacé par le

pain de la terre, pain pour lequel il faudrait déployer un

dur labeur physique : labourer, semer, récolter et s’en-

gager dans de multiples travaux pour obtenir la nourritu-

re de la terre. Une fois qu’ils auraient traversé le Jour-

dain, leur idylle spirituelle allait être remplacée par les

détails triviaux de la

vie matérielle : le com-

merce, la politique, la

guerre, la diplomatie

etc.

C’est pourquoi la gé-

nération rejeta la Ter-

re, préférant le havre

spirituel du désert aux

tribulations et aux dé-

fis de l’installation d’un

état. Ils ne réussirent

pas à comprendre que

le but de la vie sur

terre n’est pas d’é-

chapper au monde

matériel. Car D.ieu les

avait fait sortir d’Egyp-

te et leur avait donné

la Torah pour qu’ils

entrent en terre de

Canaan, s’y installent

et commencent à en

faire la Terre Sainte,

une terre réceptive à

la sainteté. Selon les

mots du Midrach:

“D.ieu désirait une

demeure dans ce

monde matériel”.

Maintenant, une génération avait pris leur place, une

génération élevée dans l’esprit de la mission, d’entrer

sur la Terre et d’accomplir le désir divin d’une résidence

ici-bas. C’est cette génération qui, à la veille de la réali-

sation de sa mission de sanctifier le matériel, fut la proie

de l’idolâtrie de Péor.

Page 41: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

La matière appauvrie

C’est de la nature de notre personnalité que chaque acte

physique constructif soit accompagné d’une sensation

de plaisir. Manger est capital pour survivre, de sorte que

la consommation de nourriture est un acte agréable. Le

corps a besoin de repos, aussi désirons-nous et appré-

cions-nous le fait de dormir etc.

Ainsi le plaisir résulte-t-il d’actes remplissant un dessein.

Manger, dormir, etc. ont tous un but : soutenir et perpé-

tuer une vie physique qui sert la Volonté Divine. Le plai-

sir séparé de son dessein, le plaisir pour l’amour du plai-

sir, est un plaisir corrompu, un détournement de sa fonc-

tion, et de son utilité. Un acte physique possède un sens

et une validité dans la mesure où il sert un but divin dans

la création.

Quand le plaisir associé à l’acte devient son but ultime,

c’est un acte vide, un acte dépouillé de son âme et de sa

vitalité divine. C’est là le sens profond du culte de Baal

Péor. Les idolâtres de Péor vidaient leurs corps de leurs

déchets : pour eux, seule la matière, même celle qui

avait été complètement dépouillée de son potentiel vital,

était l’objet de vénération. La pensée même d’un tel culte

peut paraître répugnante à n’importe quel individu sain

mais c’est exactement ce que fait un individu qui consi-

dère le physique comme désirable en et pour lui, plutôt

que pour son contenu vital, son potentiel à servir le but

divin dans la création.

C’est là l’erreur de ceux qui s’adonnèrent au culte de

Péor à la veille de leur entrée en Terre Sainte. Leurs

parents n’auraient jamais fait une telle erreur, en fait la

Manne qui les soutenait ne produisait aucun déchet phy-

sique mais était complètement absorbée par leur corps

et convertie en énergie vitale. Le concept même de dé-

chet leur était inconnu.

Mais c’était maintenant une nouvelle génération, une

génération élevée dans l’idéal de rendre “sainte” une

terre, une génération qui avait appris que le but de la

création se réalise à l’intérieur même de l’existence ma-

térielle. En faisant la transition d’une vie entièrement spi-

rituelle à la vie matérielle demandée par la Torah, ils fi-

rent un pas de trop, venant à considérer le physique

comme sacré à part entière, plutôt que comme l’aliment

Dediez ce cours à la personne de votre choix

qui vitalise une vie dans le service de D.ieu.

Le corps de Pin’has

La tombe de Moché surplombait le Temple de Péor, car

Moché la représentation de la Vérité est l’ultime réfuta-

tion du mensonge de Péor, le mensonge selon lequel il

existe un sens et une valeur à la matière dénuée du

potentiel divin.

Néanmoins, Moché fut incapable d’empêcher la dégra-

dation d’Israël. C’est le petit-fils d’Aharon, Pin’has, qui

mena l’action alors que tous les chefs d’Israël étaient

paralysés, et il éradiqua Péor. A cette époque, Pin’has

n’occupait aucune position importante dans la direction

spirituelle d’Israël. Il n’était pas même un Cohen, bien

qu’il fut le petit-fils d’Aharon. On l’insulta parce qu’il était

le petit-fils d’un idolâtre.

Mais c’est précisément à cause de son statut qu’il put

vaincre l’idolâtrie de Péor. Le Talmud nous dit que la

véritable marque de la Techouva (repentir) est de se

retrouver dans la situation dans laquelle précédemment

l’on a pêché et de ne pas succomber. En dernier res-

sort, un état négatif ne peut être rectifié en le transcen-

dant ou en y échappant mais seulement de l’intérieur,

en le transcendant dans sa propre “ maison ” et dans

ses propres termes. La vérité spirituelle de Moché peut

être la réfutation ultime de Péor, mais une fois que le

peuple d’Israël eut pénétré dans la grossière matérialité

de l’idole, il ne pouvait en être extrait que par le descen-

dant d’un idolâtre.

Moché fut l’être le plus parfait qui existât. Et pourtant,

au moment de la fin de son séjour de 120 ans sur terre,

son âme quitta son corps qui fut enterré. Par contre,

quand la vie de Pin’has atteignit sa fin, son âme monta

dans un monde purement spirituel ainsi que son corps.

Car Pin’has put parvenir à la rectification ultime de

Péor : le raffinement et la sublimation du moi physique

comme ustensile pour la Divinité.

Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch

(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

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Page 42: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

La guerre contre la guerre

Paracha Matot Maasei

Moché parla au peuple en ces termes: “armez vos hom-

mes en une armée, pour mener la guerre contre Mi-

dian… (des hommes) de toutes les tribus d’Israël vous

enverrez au combat” (Nombres 31 :3-4)

“De toutes les tribus d’Israël” y compris la tribu de Lévi

(Rachi)

La tribu de Lévi ne reçut “ni part ni héritage parmi ses

frères” en terre d’Israël. Alors que l’ensemble de la na-

tion est appelée à se battre contre les défis de la vie ma-

térielle, la tribu de Lévi est l’aile spirituelle de l’armée

d’Israël, “désignée pour servir D.ieu et pour enseigner

Sa loi à la communauté…”. Ils doivent donc être séparés

des lois du monde: ils ne doivent pas faire la guerre avec

le reste du peuple d’Israël, ne doivent pas hériter la terre,

ni obtenir quoi que ce soit par leur force physique…

D.ieu Lui-même subvient à leurs besoins comme il est

dit : “Je suis votre portion et votre lot”.

Il y eut pourtant une guerre à laquelle la tribu de Lévi

participa, la guerre d’Israël contre Midian, décrite en dé-

tails dans le 31ème chapitre des Nombres. Car il ne s’a-

gissait pas d’une guerre pour conquérir un territoire ou

pour aller à l’encontre d’une menace, mais d’une guerre

pour “appuyer la vengeance de D.ieu contre Midian”

pour le dommage moral qu’ils avaient infligé au

peuple juif.

La politique du coeur

“Le monde également Il l’a placé dans leurs cœurs” dit le

plus sage des hommes. Chaque être humain est un

monde virtuel de personnalités et de traits de caractère,

un globe de “nations” dans lequel les territoires et les

ressources du

corps et de l’âme sont cons-

tamment en conflit.

L’amour combat l’or- gueil, la colère com-

bat l’empathie, la volonté

combat la paresse, l’esprit com-

bat le coeur. Et là aussi la guerre

contre Midian est particulière, une

guerre diffé-

rente de tou-

tes les

autres

dans

le

champ

de ba-

taille de

Page 42 Dediez ce cours à la personne de votre choix

l’âme humaine.

Le mot hébreu pour Midian signifie “combat”. La guerre

contre Midian n’est pas alors un conflit impliquant quel-

que région de l’univers humain; c’est une guerre contre

la guerre elle même, contre le phénomène même de la

dichotomie et de la discorde à l’intérieur de l’homme.

Car l’homme, par essence, est un monde uni, harmo-

nieux, une communauté intégrée avec un but commun.

C’est le “Midian” dans l’homme qui est la source de tou-

tes les disharmonies et des combats, à l’intérieur et l’ex-

térieur.

Midian est la fragmentation de l’âme humaine, la ruptu-

re de ses multiples “nations” et “factions” de leur source

unificatrice dans la quintessence de l’homme. La guerre

brise le coeur de l’homme quand ses différents compo-

sants perdent de vue l’objectif unique qui leur donne

naissance, de sorte que chacun assume un ego et un

programme de lui-même.

La même chose s’applique au niveau interindividuel.

Nos Sages parlent de “haine sans fondement”. Les rai-

sons avancées par les hommes pour se détruire et se

haïr ne sont que les façades multiples du “moi” de Mi-

dian, l’ego qui dénie la source commune et le but de

l’humanité et considère l’existence d’autrui comme une

menace pour lui-même.

En règle générale, la tribu de Lévi reste étrangère aux

combats prosaïques pour la vie. Il en va de même pour

le Lévi dans chaque individu, ce sanctuaire de spirituali-

té que chacun de nous arbore dans l’essence de son

âme. Alors qu’aucune vie n’est dénuée de combat,

nous maintenons une île inviolable de sainteté dans

notre vie, qui ne doit jamais être souillée par la matéria-

lité. Mais quand vient la guerre contre Midian, chaque

tribu et chaque facette de l’âme doivent prendre les ar-

mes. C’est d’ailleurs grâce à la seule participation du

Lévi intérieur, de l’élément de la personne le plus pro-

fond de l’âme individuelle que cette guerre contre la

guerre peut être victorieuse.

Pour remporter cette guerre, il nous faut

nous concentrer sur chaque individu, ses

différences mais au lieu de les nourrir

dans le sens de la division, les utiliser

dans la construction d’un monde harmo-

nieux par sa richesse et sa diversité.

Page 43: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Il nous faut introduire dans le monde un élément fondamen-

tal: l’harmonie. Nous pouvons évoluer de la singularité ulti-

me (de D.ieu) à la pluralité et la diversité, mais la diversité

n’a pas besoin de se désintégrer en guerre. Elle doit au

contraire former les ingrédients différents de l’harmonie,

une harmonie qui reflète la singularité qui a permis la nais-

sance de ce processus.

Les Sages s’interrogent sur la phrase qui constitue la pierre

angulaire de la foi juive: la première phrase du Chéma:

“Ecoute Israël l’Eternel notre D.ieu, l’Eternel est Un”.

Pourquoi le mot “E’had” (Un) est-il utilisé pour évoquer

l’unité de D.ieu? “Un” peut impliquer une série (un, deux,

trois…) ou une unité composée de plusieurs éléments (un

Page 43 Dediez ce cours à la personne de votre choix

morceau de pain, un être humain, une communauté…).

N’aurait-il pas été plus judicieux d’utiliser le mot

“Ya’hid” (singulier, unique)? Mais la singularité est une

unité qui peut être obscurcie par l’émergence de la plurali-

té. Cependant le Juif accomplit le but de sa vie en permet-

tant une véritable expression de l’unité de D.ieu, celle du

“E’had” qui ne nie pas la pluralité mais au contraire utilise

cette pluralité du monde qu’Il a créé.

Et en dernier ressort se manifeste l’Harmonie Divine par

une synthèse et une unanimité du projet divin dans une

création diversifiée.

Adapté d’un discours du Rabbi de Loubavitch

(la Sidra de la Semaine - Rav S. Azimov)

Page 44: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Le 3 Tamouz

est une date très marquante dans l’histoire de notre peu-

ple, bien que peu connue du grand public, mais méritant

que l’on s’y attarde davantage.

Rappel des faits :

En 2488 soit quarante ans après la sortie d’Egypte, le

Peuple Juif, en pleine conquête de la Terre d’Israël, s’ap-

prête à remporter sa bataille, tandis que le soleil com-

mence à se coucher. Josué, qui guidait les Juifs à cette

époque, tient à ce que le combat s’achève avant que la

nuit ne tombe. Il proclame alors : « Soleil, reste à Guiv-

’on ; lune, fais halte dans la vallée d’Ayalon ! ». Les as-

tres s’exécutent et arrêtent leurs cours pour que la guer-

re soit gagnée en une journée.

C’est bien la seule fois de l’histoire que la planète a dû

modifier - durant quelques heures - son cycle astral. So-

leil, continue de briller !

3266 années plus

tard, en l’an 5754 du

calendrier juif, la nuit

est tombée...

Avant, brillait dans le

monde le rayonne-

ment d’un homme

dont l’éclat dépassait

les frontières des

continents et inspirait

tous les bords de la

société. Alors que le

Peuple Juif venait de

subir les plus lourdes

pertes de son histoi-

re, se retrouvant à la

fois physiquement

diminué et morale-

ment anéanti, cet

homme a révolution-

né le paysage d’a-

près-guerre.

Le Rabbi Menachem

Mendel Schneer-

sohn de Loubavitch

a commencé par

redonner le goût de

la vie à une société

qui l’avait perdue. A

conseiller, à ensei-

gner, et surtout à

aimer. Il a déclaré sa

flamme pour chaque

Juif, grand ou petit,

érudit ou inculte, reli-

gieux ou matérialiste. Sa grandeur d’âme et son érudi-

tion vertigineuse ont forcé l’admiration des scientifiques,

des chercheurs, des philosophes, des hommes d’états et

Page 44 Dediez ce cours à la personne de votre choix

de tous ses pairs durant des décennies.

Mais au matin du dimanche 12 juin 1994, le Rabbi a

rendu son âme au Créateur.

Au sujet de la mort de Moïse, le Midrach nous explique

que « de la même façon que de son vivant il servait son

peuple, après son départ, il poursuit aussi son action ».

Parce que la vie d’un Juste qui guide son peuple n’est

pas un titre honorifique ou une distinction, c’est avant

tout le souci d’apporter assistance et aide à autrui.

15 ans après le départ physique du Rabbi, ses disciples

n’ont eu de cesse d’intensifier leurs efforts pour conti-

nuer à enseigner, à aider et à inspirer. Il devient difficile

de trouver un point de chute sur la planète sans les ren-

contrer avec leur accueil chaleureux, devenu légendai-

re.

Le Rabbi a

mené une

bataille pour

offrir la pos-

sibilité à cha-

cun de prati-

quer son

Judaïsme,

l’héritage le

plus cher

que nous ont

légué nos

ancêtres.

Cette lutte

n’est pas

terminée.

Mais ceux

qui y sont

engagés,

vivent avec

la certitude

qu’il continue

à guider et à

assister cha-

cun. Preuve

en est : l’ex-

pansion sans

précédent

des déléga-

tions Louba-

vitch de par

le monde.

Ainsi, nous

savons que

si la nuit est

peut-être

tombée par le vide physique que le Rabbi a laissé, en

revanche, son inspiration constante nous donne la certi-

tude que le soleil continuera toujours de briller !

Page 45: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Dediez ce cours à la personne de votre choix Page 45

Page 46: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

SEGOULOT

Trouver la grâce auprès de tous

Voici une ségoula qui peut s’avérer très utile de nos jours !

Trouver la grâce auprès de tous, imaginer un peu ce que cela peut faire, vous avez besoin d’une augmentation, demander une faveur, ou échapper a des soucis, demander un service à un collègue, à votre conjoint, ou demander un prix à un commerçant.

La voici, je ne vais pas vous faire attendre encore plus que ça :

Il suffit de répéter 3 fois, devant la personne concernée, le nom de la mère d’Abraham qui est :

AMTALAÏ BATE KARNEVO

_____________________________________________________________________________

Vaincre le stress et les soucis !

Qui n’a pas de soucis de nos jours, ils nous accompagnent nuit et jours. Ils font parti de notre quotidien, quant au stress quotidien je ne vous en parle pas.

C’est pour cela qu’aujourd’hui je vous propose une ségoula contre les soucis et le stress.

La voici :

Apres avoir réciter vos bénédictions du matin dire la phrase suivante 3 fois:

MICKAEL HACOHENE HAGADOL SAR VEAPOTROPOUSSE CHEL ISRAEL

Note importante:

veillez s’il vous plait avant de dire cette phrase qui invoque l’ange Mickael (protecteur du peuple d’Israel)

à vous avoir laver le mains,

être propre dans un endroit propre

être habiller comme il faut.

Page 46 Dediez ce cours à la personne de votre choix

Page 47: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

INTRODUCTION DE RABBI NATHAN DE BRESLEV A LA LECTURE DES NOMS DES TSADIKIM

La Torah représente le nom d’Akadoch Baroukh Hou et contient 600.000 lettres. Le peuple d’Israël également contient 600.000 âmes.

Lorsqu’un juif, par son comportement et l’accomplissement des Mitsvoth, révèle le nom d’Hachem dans le monde, il devient son associé dans la

création dont la Torah en est le schéma et donc acquiert la liberté en tant qu’associé d’intervenir dans son évolution en faisant des miracles… «

Le Tsadik décrète et Hachem accomplit » En prononçant le nom du Tsadik qui révèle une phase du nom d’Hachem, c’est comme si on prononçait

le nom révélé, c’est-à-dire Le Youd-Hé-Vav-Hé.(Likouté Halakhot).Cette prononciation réveille également le mérite du Tsadik qui est toujours actif

dans le monde, même s’il n’est plus là physiquement. Les Tsadikims sont le maintien du monde, ils nous dévoilent les secrets de la Torah et la

présence du Créateur en tous domaines, ils sont notre espoir et notre vitalité et nous nous maintenons avec leurs enseignements, nuit et jour. En

prononçant leurs noms, puissons-nous attirer la lumière de leur sainteté, apprendre, transmettre et accomplir leurs paroles. Que par leur mérite,

soit reconstruite Jérusalem et que les Cohanim retournent à leur service, bien vite et de nos jours, Amen.

UNE PRIERE EST A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS. ELLE SE TROUVE EN FIN DE PAGE.

Lire quelques noms tous les jours est une grande protection, retrouvez tous les mois une page de nom de nos Tsadikim

SHEMOT HATSADIKIM

Les fils de Yékhonya: Assir. Chéaltièl. Malkirame. Pédaya. Chènatsar. Yékamya. Hochama. Nédavya.

Les fils de Pédaya : Zéroubabèl. Chimi.

Le fils de Zéroubabèl, Méchoulame. H’ananeya. Chlomite, leur soeur. H’achouva. Oèl. Bérékhya. H’assadya. Youchav

Héssède. H’amèch. Pélatya. Yichaya. Réfaya. Arnone. ‘Hovadya. Chékhaneya. Chémaya. H’atouch. Yigal. Bariah’. Né’ha-

rya. Chafate. Elyoénaye. H’izkiya. ‘Hazrikame. Hodavyahou. Eliyachiv. Pélaya. ‘Hakouv. Yoh’anane. Délaya. ‘Hanani.

Les fils de Yéhouda : H’our. Choval. Réaya. Yah’at. Ah’oumaye. Lahade. Tsarati. Echtaouli, père de ‘Hétame. Yizréèl.

Yichma. Yidbach. Pénouèl, père de Guédor. ‘Hézer, père de H’oucha. Ah’ouzame. H’éfèr. Témeni. Ah’achtari. Tsérète.

Tsoh’ar. Etnane. Kotss. ‘Hanouv. Tsovéva. Ah’arèl, fils de Haroum. Yabètss. Khélouv, frère de Chouh’a. Méh’ir, père de

Echtonne. Rafa. Passéah’. Téh’ina.

Les fils de Kénaz : ‘Hotnièl. Séraya. H’atate. Mé’honotaye. ‘Hofra. (Séraya) Yoav. ‘Hirou. Ela. No’hame. Kénaz. Yéhalèlèl.

Zif. Zifa. Tireya. Assarèl. ‘Hèzra. Yétèr. Mérède. ‘Héfèr. Yalonne. Miriame. Chamaye. Yichbah’. Echtémoa, et sa femme

juive qui enfanta Yérède, père de Guédor. Hévèr, père de Sokho. Yékoutièl, père de Zanoah’.

Voici les enfants de Bitya, fille du Pharaon, qu’avait épousée Marède : Hodiya. Nah’ame, père de Kéli’ha Hagarmi. Echté-

moa Hama’hakhati. Chimone. Amenone. Rina, fils de H’anane. Tilone. Yichi. Zoh’ète. Bène-Zohète. ‘Hèr, père de Lékha.

Lada, père de Marécha. Achbéa. Yokime. Aneché Khozeva. Yachouvi Lah’ème.

Les fils de Chime’hone : Némouèl. Yariv. Zérah’. Chaloum. Mivsame. Michma. H’amouèl. Zakour. Chimi. Méchovav. Ya-

melèkh. Yocha, fils de Amatsya. Yoèl. Yéhou, fils de Yochivya, fils de Séraya, fils de ‘Hassièl. Elyo’hénaye. Ya’hakova.

Choh’aya. ‘Hassaya. ‘Hadièl. Chimièl. Bénaya. Et Ziza, fils de Chifi, fils de Alone, fils de Yédaya, fils de Chimeri. Bène

Chémaya. Pélatya. Né’harya. Réfaya. ‘Houzièl. Béné Yichi.

TEFILA A DIRE APRES LA LECTURE DES NOMS

Que le mérite de tous les Tsadikim que j’ai mentionné devant toi, Notre D’ et D’ de nos pères, les ‘Hassidim, Sages,

Prophètes et Tsadikim, que par le mérite de leurs saints noms, de leur Torah et bonnes actions, Tu puisses avoir

miséricorde envers nous dans Ta grande bonté, gratifie-nous de la lumière de leur sainteté, que nous puissions sui-

vre leurs sentiers et marcher sur leurs pas. Que nous méritions maintenant grâce à leur grande force, revenir vers toi

et aller dans les sentiers des justes devant toi.

Inspire tous les Tsadikim, ceux dont j’ai prononcé le nom maintenant et ceux qui nous sont inconnus, afin qu’ils nous

défendent et plaident pour nous devant le Trône de Ta Gloire, pour éveiller Ta compassion et nous prendre en pitié,

pour nous ramener vers toi avec sincérité. Ote-nous ce coeur de pierre et donne-nous un coeur de chair, que nous

puissions revenir vers toi !

Que nous puissions toujours aller sur le chemin des Tsadikim et que notre part soit avec eux dans le Monde Futur et

le Gan Eden.

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Page 48: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Disparu !

« Je pense que quatre boites de sauce tomate nous

suffiront pour le mois, dit Rachel à ses enfants. Il faut

attendre un peu entre une boite et l’autre chez nous.

Sinon, il y a certains enfants qui croient qu’on peut s’en

servir à autre chose qu’à donner du goût ».

Elle ne regarde personne en particulier mais les deux

grands rougissent et baissent les yeux. Ils se rappellent

bien leur malheureuse tentative d’écrire

des graffitis en sauce

tomate sur les car-

reaux de la cuisine.

Qui a eu cette idée

terrible ? Peu impor-

te. Tous deux l’ont

réalisée avec en-

thousiasme, à la

grande conster-

nation de leur

maman. A

présent, on

achè-

tera

moins

de

sauce tomate. C’est

dommage, mais tant pis. Ils

avancent avec leur chariot qui s’emplit progressivement.

Les courses mensuelles au supermarché leur font dé-

couvrir chaque fois de nouveaux produits portant un

hekhcher, une surveillance rabbinique.

Certains sont importés d’Israël, d’autres sont fabriqués

Page 48 Dediez ce cours à la personne de votre choix

sur place.

« Des biscottes ! Qu’est-ce que vous en dites ? » Rachel

scrute l’emballage et lit attentivement le relevé des

valeurs nutritives. « C’est bien pour les enfants qui

n’aiment pas manger du pain… »

Ils avancent dans l’allée. Leur mère les laisse partir pour

choi- sir les surgelés qu’ils aiment. Ils connais-

sent la quantité qu’il faut et remplissent des

sa- chets qu’ils déposent dans un coin du

congélateur.

Avant de passer à la caisse, ils les repren-

dront. Ils continuent leur chemin

vers les produits

d’entretien. Le

chariot

s’emplit

de plus

en plus,

il est près

de débor-

der. Cha-

cun a des

préféren-

ces quant à

la couleur

des mou-

choirs en

papier, au

parfum de la

lessive et à la

marque du

cirage.

« Vous savez,

cela me rappel-

le… » Lorsque

Maman prend

ce ton-là, les

enfants s’appro-

chent pour écou-

ter. Encore l’une

des histoires d’en-

fance inoubliables

de Maman ! Yaacov,

Moché, Sarah et Ariel-

le, tous sont là… mais où

est Michaël ?

« Maman, où est Michaël ? »

Rachel regarde autour d’elle, in-

quiète. Le turbulent Michaël, âgé

de quatre ans, n’est pas là. Elle ne voit

pas sa silhouette dans l’allée et ne se rappelle pas l’avoir

entendu au cours des dernières minutes.

« Aux surgelés, il était avec vous ? » Les enfants se

regardent, perplexes.

« Non, je crois qu’il n’était pas là. Il choisit toujours la

Page 49: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

même chose et ça nous énerve. Cette fois-ci, nous

n’avons pas eu à nous disputer avec lui.

– Et devant les boites de sauce tomate ? »

Oui, il était là à ce moment-là. Il a marché sur le pied

de Yaacov pour voir sa réaction. Oui, il était présent

devant les boites de sauce tomate, très présent même.

Mais depuis, un très long moment a passé. Où a-t-il pu

disparaître ?

« Que chacun coure à une autre allée, demande Rachel.

Courez d’un bout à l’autre et revenez ici dans trois

minutes, que vous l’ayez trouvé ou pas. »

Les enfants se mettent à courir tandis qu’elle arpente la

surface près des caisses. Pas de trace de l’enfant. Les

enfants reviennent les uns après les autres, tout essouf-

flés. L’expression de leur visage révèle le résultat de

leurs recherches.

« Retournez chercher. Yaacov, va autour des caisses.

Moché, près des dépôts. Sarah, à côté des bonbons.

Danielle, là où il y a les promotions. Revenez dans trois

minutes. »

Elle scrute de loin l’entrée du magasin. Peut-être la porte

automatique l’a-t-elle attiré ? Peut-être les manutention-

naires avec leurs voitures à levier ?

Elle observe partout mais Michaël reste invisible.

L’angoisse commence à monter en elle. Les enfants

reviennent à bout de souffle, chacun espérant que l’autre

ramènera Michaël avec lui. Mais non. Leurs yeux

s’emplissent d’inquiétude. Rachel sent qu’elle est sur le

point de perdre ses moyens.

Comme elle est dangereuse, cette grande surface !

Des gens obscurs qui cherchent une proie facile, des

travailleurs étrangers, des lunatiques… Où Michaël a-t-il

pu bien disparaître ?

Des histoires à faire dresser les cheveux sur la tête lui

traversent l’esprit. Les fictions les plus effrayantes, les

images les plus terribles. Michaël, petit Michaël !

Qu’est-ce qu’on est en train de lui faire? Et peut-être qu’il

marche tout seul en pleurant, affolé de se retrouver tout

seul ? Qu’est-ce que son fils si mignon est en train de

traverser ? Ses mains commencent à trembler. Les

enfants la regardent, paralysés.

« Je fais un don à Koupat Ha’ir, les enfants ! » dit-elle en

essayant de ne pas trahir sa peur car ils sont déjà assez

effrayés comme cela. « Je fais un don maintenant et

nous allons prier que D. nous aide à retrouver Michaël

en bonne santé très vite. »

Les enfants la suivent des yeux : il y a des moments qui

dépassent le temps et le lieu. Celui-ci en fait partie. Alors

que son coeur bat à toute vitesse, le don à la tsédaka est

une bouée de sauvetage presque physique. Ils ferment

les yeux un instant et une prière intense monte en eux. «

Mon D. ! Rends-nous Michaël en bonne santé, très vite.

Page 49 Dediez ce cours à la personne de votre choix

Je t’en prie ! »

« Maintenant, Yaacov, va chercher dehors ! Moché, près

des toilettes. Sarah et Danielle, venez avec moi, nous

allons voir ce qui se passe aux ascenseurs. »

Elle donne un portable à Yaacov avant qu’il ne s’éloigne

en courant. Elle et ses filles filent vers l’ascenseur. Cet

enfant a-t-il décidé de se promener de haut en bas ? Les

talons heurtent le carrelage, le coeur bat comme un tam-

bour. Michaël ! Michaël !

Où es-tu ?

« Il est là ! s’écrie Yaacov au portable. Il est là, on l’a

trouvé ! Micky ! Dis quelque chose à Maman ! »

Rachel fond subitement en larmes. Toute la tension

accumulée disparaît en une seconde et s’écoule en une

cascade de larmes.

« Maman ! Cela n’a pas pris plus d’une minute. Dès que

je suis sorti, après ton don à Koupat Ha’ir, je l’ai vu !

Cela m’a pris trente secondes pour le rejoindre. Il

marchait tout seul dehors, tout seul ! »

Après ton don à Koupat Ha’ir, je l’ai vu... Quel miracle

que nous ayons fait un don ! Qui sait à quoi il a

échappé ? Elle refuse de penser à ce qui aurait pu

arriver. L’essentiel, c’est qu’il est là. Il est là, mon D. !

Rachel pense parfois que le service que Koupat Ha’ir lui

rend est bien plus grand que celui qu’elle rend à Koupat

Ha’ir. Voilà, comme maintenant par exemple. Qu’aurait-

elle fait ? Combien d’heures d’affolement seraient-elles

passées ? Que serait-il arrivé à son petit Michaël ?

Koupat Ha’ir l’a sauvée, littéralement.

Page 50: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Par le mérite de garder sa langue...

« Il regardera le serpent d’airain et vivra » (21, 9)

Nous avons devons nous une histoire merveilleuse qui

prouve mieux que mille témoins tout ce qu’il y a à gagner

quand on évite le Lachone HaRa.

Cela s’est passé dans une famille de Tibériade, dont la

maison se trouvait sur une pente, si bien que dans la

cour on pouvait s’amuser à « glisser ». L’un des enfants

de la famille, âgé de dix ans, jouait tranquillement dans

la cour, et au cours d’une de ses glissades il heurta une

grosse pierre, que le choc fit sortir de sa place. Personne

ne fit attention qu’au même moment, un serpent veni-

meux de deux mètres était sorti du trou et avait piqué

l’enfant. Plus tard, le petit frère du garçon raconta qu’il

avait vu une jolie « corde » qui se promenait par terre…

L’enfant qui avait été mordu se mit à vomir et s’évanouit,

et sa situation empirait d’instant en instant. La famille,

qui ne savait pas qu’il s’agissait d’une morsure de ser-

pent, n’attacha aucune signification à son état, et ce

n’est qu’après une très sérieuse aggravation qu’on l’a-

mena chez un médecin, qui diagnostiqua une morsure et

l’envoya immédiatement à l’hôpital.

Au cours de la première nuit, l’enfant était sans connais-

sance, et les médecins exprimaient du souci pour sa

santé. Mais le lendemain matin, il ouvrit les yeux et cria

pour tous ceux qui étaient auprès de son lit : « Je pro-

mets que je ne dirai plus de Lachone HaRa », puis il re-

ferma les yeux. Immédiatement après, il se mit à aller

mieux, jusqu’à ce qu’en quelques jours il recouvra totale-

ment la santé. Les médecins exprimèrent leur étonne-

ment de cette amélioration rapide, et affirmèrent qu’ils

n’avaient jamais rencontré pareil phénomène. Tout com-

mentaire serait superflu…

C’est très dangereux de prendre l’habitude

du Lachone HaRa

Si quelqu’un a le malheur de s’habituer à dire continuel-

lement du Lachone HaRa, comme ceux qui s’installent

constamment pour parler de ce qui se passe chez les

autres et colportent régulièrement des rumeurs, et qu’on

appelle ba’alei Lachone HaRa, son châtiment est absolu-

ment terrible, parce qu’il transgresse délibérément et

hardiment la Torah de Hachem. Cette interdiction est

Page 50 Dediez ce cours à la personne de votre choix

devenue pour lui comme si cela n’avait aucune impor-

tance, et la kabbala dit à son propos : «Retranche, Ha-

chem, toutes les lèvres mielleuses, la langue qui s’ex-

prime avec arrogance» (Téhilim 12, 4).

Et en fait, il n’y a pas de pires ba’alei Lachone HaRa

que les médias de notre époque, qui font entendre ma-

tin et soir des paroles venimeuses et des incitations

contre la communauté d’Israël. Celui qui tient à son

âme s’en écartera !

On sait ce que dit ‘Hovot HaLevavot : quiconque dit du

Lachone HaRa en permanence, tous ses mérites pas-

sent à celui contre qui il a parlé, et toutes les fautes de

cette personne sur qui il a parlé passent à lui, si bien

que son service de Hachem ne vaut plus rien du tout.

L’interdiction du Lachone HaRa

Il est interdit de raconter quelque chose de mal, même

quand ce qu’on raconte est vrai. Cela s’appelle partout

dans le langage des Sages Lachone HaRa. Et si l’his-

toire contient aussi du mensonge, qui font que la per-

sonne dont on parle en sera plus méprisée, cela s’ap-

pelle motsi chem ra, le châtiment en est beaucoup plus

sévère, et cela fait également partie de rekhilout (le col-

portage), ainsi qu’il est dit : «Ne vas pas colportant le

mal parmi les tiens» (Vayikra 19).

C’est une interdiction particulière que la Torah a écrite à

ce propos, mais il existe également de nombreuses in-

terdictions et injonctions qui sont transgressées par ce-

lui qui dit une seule parole de Lachone HaRa. Il y a tant

d’interdictions dans un seul mot de Lachone HaRa que

chacun doit faire excessivement attention.

La bouche est un ustensile de sainteté

«Quand quelqu’un fera un vœu à Hachem» (33).

Rabbi Avraham de Sokhotchov a dit : On peut expliquer

la raison pour laquelle un homme peut par la force de la

parole transformer un objet matériel en objet de sainteté

par un vœu au moyen de ce qu’écrit Rabbenou Yona

dans Chaarei Téchouva. Il dit que lorsque quelqu’un

garde sa bouche de paroles interdites, elle devient un

instrument de sainteté, et de même qu’un tel instrument

sanctifie le présent qui est offert par son intermédiaire,

la parole qui sort de la bouche de celui qui accomplit la

mitsva de «ne pas profaner sa parole», et qui n’émet

aucun propos profane, est capable

GARDES TA LANGUE

Page 51: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Page 51

Les Principes du Repentir

Sixième principe (suite)

Le plus haut niveau de repentir est d’éprouver face à

D.ieu de la honte pour avoir commis des transgressions.

La honte dénote un sentiment de confusion et provoque

une modification des traits du visage, comme il est dit :

« La honte m’a couvert le visage » (Psaumes 69.8). La

honte, étant pus intense que la confusion, est toujours

mentionnées après elle, comme c’est le cas dans le ver-

set : « Sois confuse et honteuse de vos voies, maison

d’Israel » (Ezéchiel 36.32) et : « Je reconnais avec

confusion et honte.. »(Jérémie 31.19). Lorsque le pé-

cheur constatera que D.ieu pardonne sa transgression,

lui accorde un sursis et ne le punit pas, qu’IL n’agit pas

envers lui à la mesure de ses fautes et ne le châtie pas

selon ce que mériteraient ses transgressions, il en

éprouvera encore d’avantage de honte. Si quelqu’un,

après avoir fauté envers un roi humain et s’être montré

déloyal envers lui, a reçu le pardon, ne ressent-il pas de

honte en sa présence ? Il est écrit à ce propos : « Afin

que tu ne puisses plus ouvrir la bouche de confusion ;

lorsque Je t’aurai pardonné tout ce que tu as

fait » (Ezéchiel 16.63). Nos Sages ont dit : « Si quelqu’un

a honte de l’un de ses actes toutes ses transgressions

sont pardonnées »(Berakhot 12b). Nous voyons ainsi

Saül, lorsqu’il dit : « … et Il ne me répond plus, ni par

l’intermédiaire des prophètes ni en rêve… » (I Samuel

28.15), n’a pas mentionné le pectoral par lequel D.ieu

répondait au Grand-Prêtre tant il avait honte d’avoir tué

les prêtres de la ville de Nov. Samuel lui répondit : « Et

demain, toi et tes fils serez avec moi » (ibid. 19) - avec

moi, dans mon domaine céleste.

L’homme acquiert ce sentiment de honte en s’isolant

pour méditer à la grandeur de Dieu et à l’importance du

méfait de celui qui Lui désobéit, et en se souvenant

constamment que D.ieu observe tous ses actes, sonde

ses intentions les plus profondes et connaît ses pen-

sées.

Septième principe

La soumission sincère et abaissement de soi : Toute

personne qui connait son Créateur sait combien mépri-

sable, bas et dépravé est celui qui transgresse Ses pa-

roles, comme il est dit : « Méprisable, répugnant à ses

yeux... »(Psaumes 15.4) et : « … qui est abominable et

impur, qui boit l’iniquité comme de l’eau » (Job 15.16).

« On les a appelés ‘de l’argent méprisé’ » (Jérémie

6.30).

Il faut donc se soumettre et se considérer comme insi-

gnifiant. David, lorsqu’il confessa son péché après la

visite du prophète Nathan, conclut : « Les sacrifices de

D.ieu, c’est un esprit brisé ; un cœur brisé et contrit, ô

D.ieu, Tu ne le rejetteras pas » (Psaumes 51.19). « Un

esprit brisé » désigne un esprit humble. Ce psaume,

dont on apprend les fondement mêmes du repentir,

nous enseigne que l’humilité est l’un des principes es-

sentiels du retour vers D.ieu. Par l’humilité, l’homme

trouve grâce devant D.ieu, comme il est dit : « Celui-ci

Je regarderai, le pauvre et l’homme à l’esprit contrit » et

il est écrit à propos du repentir : « Il dira : ’Aplanissez la

voie ! Aplanissez la voie ! Faites place ! Ecartez l’obsta-

cle du chemin de mon peuple.’ Car ainsi dit le Très-

Haut et Elevé, qui réside de toute éternité, au nom

Saint : Je réside dans le lieu élevé et saint, ainsi qu’a-

vec celui à l’esprit contrit et humble, pour ranimer l’es-

prit des humbles et raviver le cœur des

contrits » (ibid.57.14-15). Nous apprenons de cela que

l’humilité est l’un des principes du repentir.

La suite du passage traite également du repentir : « Car

Je ne combattrai pas éternellement … Car Je m’empor-

tai pour l’iniquité de sa convoitise … J’ai vu ses voies et

Je le guérirai ; Je le guiderai ... » (ibid. 16-18). « J’ai vu

ses voies » - ses voies humbles, comme il est dit :

« ainsi qu’avec celui à l’esprit contrit et humble » (ibid.

15) ; l’amertume du cœur, comme il est dit : « Car l’es-

prit qui s’enveloppe vient de Moi » (ibid. 16) - « Et je le

guérirai » (ibid. 18) - « Je pardonnerai sa transgres-

sion », comme dans « Je guérirai leurs égare-

ments » (Osée 14.5). « Revenez et vous serez guéris »

Isaïe 6.10). « Je le guiderai » (ibid. 57.16) - « Je l’aide-

rai à abandonner la faute et Je lui ferai dominer son

mauvais penchant ».

Dediez ce cours à la personne de votre choix

par: Rabbenou Yonah de Gerone

Page 52: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Qualification :

Des qualifications chez la future conjointe n’est pas

tout le temps positive par exemple si la conjointe a

fait de nombreuses études et en est sortit diplômée,

elle pourrait passer plus de temps à se consacrer à

son métier que de s’occuper de son foyer juif car

son travail ne lui en donnerait pas le temps.

Il sera dans la plupart des cas préférable de cher-

cher un Shidou’h (une bat Israel) qui est une fille de

maison que de choisir une bat Israel qui a fait de

longues études, car la première sera surement plus

l’importance de tenir un foyer Juif convenablement

et ne passera pas tout son temps dans des carriè-

res qui n’en finissent jamais.

Dans tous les cas il sera préférable de poser la

question à un rav avisé.

Subsistance :

Concernant les moyens financiers nos sages de

mémoires bénites ont dit : Tout celui qui épouse

une femme pour l’argent auront des enfants qui ne

seront pas protégés et ils perdront leur argent

(Traité de Kidouchine) et cela dans le cas ou il

épouse une femme qui lui est interdite; mais si il

épouse une femme pour son argent pour que lui

puisse apprendre la Torah sans devoir se soucier

de la Parnassa sur lui nos sages non pas parlaient.

Le Gaon de Vilna nous explique que si sans l’ar-

gent il ne l’aurait pas épouser, c’est ça que l’on ap-

pel épouser une femme pour l’argent, il n’a pas

trouvait en elle aucune bonne valeur ou de crainte

de D.ieu mais l’a épousé surtout pour son argent.

Le Hatam Soffer zatsa’l écrit qu’il est interdit a un

homme d’attendre jusqu'à ce qu’il trouve une fem-

me qui lui donnera de l’argent, le Béhér Eytév par

rapport au Even Ezer nous rapporte que si on lui

donne de l’argent il pourra le prendre mais qu’il

n’attende pas après l’argent pour ne pas se dispu-

ter sur la nédounia, et tout celui qui agi ainsi ne ver-

ra pas de réussite et son couple ne sera pas tran-

quille, car l’argent qu’il a prit n’est pas de l’argent

honnête; ce qu’il faut au minimum c’est une possibi-

lité pour un appartement dans un quartier religieux

ou tout au moins loin des endroits remplis de man-

que de pudeur ou il y a là-bas de grandes épreuves

Page 52 Dediez ce cours à la personne de votre choix

Et s’il est trop dur pour le jeune couple de vivre loin des

parents ils poseront la question à un rav.

Très IMPORTANT :

Il faudra faire très attention de ne pas choisir

une femme selon des calcules monétaires mais

LE PRINCIPAL C’EST QU’ELLE EST DES

BONNES MIDOT (valeurs) ET UNE VISION

CORRECTE ET DROITE si elle a aussi de l’ar-

gent c’est un supplément mais en aucun cas

l’argent sera la raison du mariage.

Le Saint Steimpleur zatsa’l a dit :

L’ARGENT c’est bien - seulement si c’est un

bonus qui vient de lui-même, s’il ne vient pas

de lui-même ce n’est pas grave car pas impor-

tant !

L’APPARENCE c’est bien - seulement si c’est

un bonus qui vient de lui-même, s’il ne vient

pas de lui-même ce n’est pas grave car pas

important !

LES MIDOT (valeurs) - s’il n’y a pas de bonnes

valeurs se sera l’enfer à la maison - le rav l’a

répété plusieurs fois.

Il est écris dans « le livre des Hassidim » que

quelqu’un qui se marie avec une femme pour

son argent malgré que les proches (frères) de

la femme sont mauvais, il se verra dans le futur

puni par de mauvais garçons car les garçons

souvent ressemblent au frères de la mère; aus-

si arrivera t’il à vive dans le luxe et l’abondance

mais ne se verra pas apprendre la beaucoup de

Torah, car pas tout homme peut manger sur

deux tables à la fois.

Rav Moché Lizmi Chlita

Le Shidou’h pas à pas

Page 53: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz
Page 54: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Ingrédients : 4 pers

• 1kg de cabillaud • Arêtes du cabillaud • Huile d’olive • Sel, poivre • 2 échalotes • 2 branches de persil plat • 1 pincée de graines de coriandre • 2 pincées de safran • 10 cl de vin blanc • 10 cl d’eau • Crème parvé • 2 branches d’aneth • 1 botte de ciboulette • 1 tomate

Dos de cabillaud à la sauce safranée

• Préparation de la sauce : Pour faire un fumet de poisson, demander au poissonnier de lever l’arête centrale du cabillaud et de la couper en morceaux. Faire revenir ces arêtes avec l’huile d’olive, les échalotes, le persil plat, le coriandre, sel et poivre Mouiller avec 10 cl de vin et 10 cl d’eau Porter à ébullition, réduire et laisser mijoter 10 mn. Filtrer la préparation. Rajouter le safran et laisser infuser. Terminer en ajoutant la crème.

• Cuisson du poisson : Pocher les morceaux de cabillaud (avec la peau) dans une casserole d’eau bouillante pendant 6, 7 mn.

• Décoration : Dresser le poisson dans un plat et verser la sauce dessus. Décorer avec 2 branches d’aneth, 1 botte de ciboulette, 1 tomate coupée en dés. Servir avec du riz basmati et une julienne de légumes.

• Cuisson du poisson : Pocher les morceaux de cabillaud (avec la peau) dans une casserole d’eau bouillante pendant 6, 7 mn.

• Décoration : Dresser le poisson dans un plat et verser la sauce dessus. Décorer avec 2 branches d’aneth, 1 botte de ciboulette, 1 tomate coupée en dés. Servir avec du riz basmati et une julienne de légumes.

Ingrédients : 4 pers

Préparation : 1h35 - Cuisson : 35min

Prêt en : 2h10

• 75 cl de lait entier • 10 cl de crème liquide • 200 g de chocolat • 125 g de sucre

Douceur façon Tsipora

• Mettez le sucre dans une petite casserole avec 3 CaS d'eau. Laissez cuire jusqu'au stade d'un ca-ramel doré. • Cassez le chocolat en morceaux dans une cas-serole, ajoutez le lait et faites chauffer à feu doux en remuant. • Lorsque le caramel a atteint la bonne couleur, versez dessus la crème liquide. Laissez dissoudre le caramel sur feu doux, puis versez-le dans le lait chocolaté. • Continuez la cuisson en remuant sans cesse avec une spatule, sans laisser bouillir, pendant 30 min. • Laissez refroidir la crème. Répartissez-la dans 4 coupes ou 4 petits pots et mettez au réfrigérateur jusqu'au moment de servir. ◆ Tours de main Utilisez un chocolat à 70 % de cacao pour obtenir une crème riche en saveur. Ne soyez pas tenté d'accélérer la cuisson de la crème, qui perdrait alors de son onctuosité.

Page 55: Magazine Familly Torah N°07 - Spécial Tamouz

Chez le coiffeur, un homme se fait couper les che-

veux puis, le coiffeur ayant terminé, il désigne du

doigt un enfant et dit :

"vous coupez les cheveux du gamin, je fais quelques

courses et je reviens".

Le coiffeur coupe les cheveux de l'enfant qui, une

fois la coupe terminée, s'assied et lit une bande des-

sinée.

Au bout d'une heure, l'enfant étant toujours assis à

attendre, le coiffeur lui demande :

"Hé bien mon petit, quand est-ce que ton père re-

vient te chercher L'enfant répond alors : "Ce n'est

pas mon père, c'est un monsieur qui s'est adressé à

moi dans la rue et il m'a dit : "Viens avec moi, on va

se faire couper les cheveux à l'œil".

CONCOURS FAMILLY TORAH

Parmi les bonnes réponses 3 gagnants seront tirés au sort et gagnerons

1 stylo Birkat Amazone et un livre des Tehilim

1 - Que peut manger un enfant le 17 Tamouz ?

[ ] des galletes [ ] du fromages [ ] des bananes [ ] du pain et de l’eau

2 - Pourquoi jeunons nous le 17 Tamouz?

[ ] le Beith Amikdach a était détruit [ ] La muraille de Jerusalem a été percé [ ] pour maigrir

3 - Qui est decédé le 3 Tamouz ?

[ ] Le rabbi des loubavitch [ ] le Aari Akadosh [ ] Le Baal Shem Tov [ ] Adam aRishone

Réponses à renvoyer sur [email protected] / sur notre groupe FaceBook avant le 20 Mais 2013

Merci de préciser votre nom, adresse et téléphone

La liste des gagnants apparaîtra sur notre prochain numéro

Noms des Gagnants du Mois d’Avril 2013 :

Ruth - Yokheved

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Deux gars, sont condamnés à morts. Le directeur se tourne

vers le premier qui sera exécuté et lui demande :

- Quelle est votre dernière volonté?

- J’aime la musique…

Vous pourriez passer Céline Dion à la sono pour que je

l’entende une dernière fois ?

- Certainement, on peut faire ça pour vous. (et se tournant

vers le deuxième condamné) Et vous, quelle est votre der-

nière volonté ?

- S’il vous plaît, Tuez-moi en premier !

Comment un agent de la route fait t’il pour se faire de

l’argent facilement?

Il donne des contraventions à tous les conducteurs qui lui

répondent pour vendre leurs voitures en roulant.

Quel est l’animal le plus rapide du monde ?

Le poux, parce qu’il est en tête !

C’est deux Belges qui partent à la pêche en barque. Pendant la partie de pêche, le premier dit : - Cet endroit regorge de poissons ! On devrait faire une croix dans le fond de la barque pour marquer le coin ! Comme ça la prochaine fois on revient au même endroit ! Le deuxième belge : - Tu es bête où quoi ? On aura peut être pas la même bar-que la prochaine fois !

Comment appelle-t-on un nez qui vit près de l’Angleterre ? Un nez-cossais !

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