Encéphalopathie induite par le Métronidazole. À propos d'un cas

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Conclusion. — Les KED de la fosse cérébrale postérieure sontdes tumeurs rares qui se développent préférentiellement dans lesciternes des angles pontocérébelleux. Leurs aspects en imagerieainsi que leurs localisations au niveau de la fosse cérébrale posté-rieure peuvent être atypiques.

P — 08Encéphalopathie induite par le Métronidazole. À propos d’un casN. Hammami, C. Drissi, S. Nagi, R. Sebaï, L. Belghith,M. Ben HamoudaService de neuroradiologie, Institut national de neurologie, Tunis,Tunisie

Introduction. — Le métronidazole est souvent utilisé dans letraitement des maladies infectieuses à germes anaérobies et dansles maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. Ses effetsneurotoxiques sont rares. Le but de ce travail est d’illustrer uncas d’intoxication neurologique au métronidazole.

Observation. — Patient âgé de 51 ans suivi en gastrologie pourmaladie de Verneuil avec abcès périnéaux récidivants opérés à plu-sieurs reprises. Il est sous traitement de longue durée à base demétronidazole avec une dose cumulative de 90 g.

Ce patient a présenté un tableau d’hypertension intracrânienneavec des vertiges et troubles de la marche d’évolution progressive.L’examen neurologique montre une dysarthrie, un syndrome céré-belleux cinétique et statique bilatéral sévère, un nystagmus multi-directionnel et un syndrome cordonal postérieur. Le bilan biolo-gique est normal. L’EMG a révélé une neuropathie axonale graveaux quatre membres.

La TDM cérébrale n’a pas montré d’anomalies. L’IRM cérébralea mis en évidence des lésions bilatérales symétriques en hypersi-gnal T2 et FLAIR, en isosignal T1 ne prenant pas le gadolinium sié-geant au niveau des noyaux dentelés cérébelleux, du corps calleux,du locus Niger, dans la région péri-aqueducale et au niveau desdeux olives bulbaires.

L’évolution était favorable après arrêt du traitement. Unedeuxième IRM cérébrale a été réalisée après une semaine del’arrêt du traitement montrant un début de régression des lésions.Une séquence de diffusion a été également réalisée montrant unebaisse du cœfficient de diffusion.

Conclusion. — La neurotoxicité liée au métronidazole est réver-sible à condition de s’en apercevoir et d’arrêter la prise médica-menteuse, c’est pour cette raison qu’il est important de penserau diagnostic devant le contexte clinique et l’aspect en imagerienotamment à l’IRM.

P - 09Apport de l’imagerie dans l’hémiballisme secondaireà une hyperglycémie : à propos de deux casN. Hammami, S. Boudabous, C. Drissi, A. Kacem, R. Sebaï,M. Ben HamoudaService de neuroradiologie, Institut national de neurologie, Tunis,Tunisie

Mots clés. — Hémiballisme ; IRM ; Diffusion ; StriatumBut. — Les mouvements choreiques et balliques sont secondai-

res à plusieurs étiologies. L’hyperglycémie en est une cause rare.L’objectif de notre travail est de rapporter l’observation de deuxpatients diabétiques ayant présenté un hémiballisme, tout en insis-tant sur l’aspect retrouvé en imagerie (TDM, IRM).

Matériels et méthodes. — Deux patients âgés respectivementde 49 et 60 ans, diabétiques ont été hospitalisés pour l’apparitionbrutale de mouvements involontaires stéréotypés et de grandeamplitude intéressant l’hémicorps droit chez le premier et gauchechez le deuxième. Le bilan biologique initial a révélé des chiffresélevés de la glycémie chez les deux patients. Une TDM ainsi qu’une

IRM avec des séquences de diffusion ont été pratiquées pour lesdeux patients.

Résultats. — La TDM a montré une hyperdensité spontanée dustriatum chez les deux patients. L’IRM a objectivé un hypersignalstriatal sur la séquence T1 associée à une baisse du cœfficientapparent de diffusion dans les deux cas. Un hypersignal sur laséquence FLAIR a été noté dans un cas. Après correction de la gly-cémie, un traitement par des neuroleptiques a été instauré. Uneamélioration clinique a été notée chez les deux patients avecrégression de la symptomatologie au bout d’un mois. Un scannerde contrôle a été réalisé chez un patient, trois mois après, mon-trant la régression totale de l’hyperdensité striatale.

Conclusion. — Les mouvements choréoballiques dans le cadred’une hyperglycémie sont réversibles. L’hypersignal T1 du striatumest une anomalie retrouvée constamment dans les cas rapportésdans la littérature. Selon certains auteurs, elle serait due soit àdes lésions de démyélinisation ou à l’accumulation de gémistocy-tes. La réversibilité des anomalies clinicoradiologiques nécessiteun diagnostic et une prise en charge précoce.

P — 10Apport de l’IRM dans le diagnostic d’une hémimégalencéphalieH. Belhiba, E. Tollard, F. Douvrin, E. Gerardin, J. ThiebotUnité de neuroradiologie, CHU Charles-Nicolle, Rouen, France

Objectifs. — Décrire un cas d’hémimégalencéphalie (HM) spo-radique chez l’adulte et discuter les diagnostics différentiels desanomalies de la substance blanche (SB) retrouvées dans cettepathologie.

Matériels et méthodes. — Patiente âgée de 24 ans sans anté-cédents, ayant consulté pour des céphalées paroxystiques.L’examen clinique était sans particularités. Une TDM et une IRMcérébrales ont été réalisées. Une IRM de contrôle a été pratiquéetrois mois plus tard.

Résultats. — La TDM a montré des hypodensités frontopariéta-les droites.

L’IRM a objectivé une asymétrie des hémisphères cérébraux etdes anomalies de la SB à type d’hypersignal T2 et Flair, hyposignalT1 et diffusion, sans rehaussement par l’injection de Gadolinium.Des formations kystiques ont été retrouvées au sein de la SB patho-logique.

Devant ces hypersignaux non spécifiques de la SB, on peut évo-quer une leucoencéphalopathie multifocale progressive, une encé-phalomyélite de type ADEM, une gliomatose cérébrale ou desséquelles post-traumatiques anciennes. L’absence d’antécédents,la pauci symptomatologie et la présence d’une hypertrophiehémisphérique associée, bien visualisée sur les coupes T1 en inver-sion récupération, font évoquer le diagnostic d’hémimégalencé-phalie.

Une IRM de contrôle à trois mois montrant un aspect stable deslésions, permet de retenir le diagnostic d’HM.

Conclusion. — Devant des anomalies de la SB unilatérales nonspécifiques, on doit penser à rechercher une asymétrie hémisphé-rique, qui si elle est présente doit faire évoquer une hémimégalen-céphalie.

P — 11Le signe de « la dent molaire » dans l’ataxie—apraxieoculomotriceS. Nagib, S. Boudabbousa, R. Sebaïa, I. Kraouab, I. Turkib,N. Gouider-Khoujab, M. Ben Hamoudaaa Service de neuroradiologie, Institut national de neurologie,Tunis, Tunisieb Service de neurologie pédiatrique, Institut nationalde neurologie, Tunis, Tunisie