Analyse transactionnelle derbin-frasca-hameau-houart

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PRÉSENTATION DE L’ANALYSE

TRANSACTIONNELLE

PlanIntroduction: Présentation

I. Les Etats du Moi

II. Les Transactions

III. Origine des difficultés dans le développement personnel

L’Analyse Transactionnelle Née aux Etats-Unis dans les années 40

Méthode « nouvelle »

Créée par Eric Berne

- né en Mai 1910 à Montréal

- Médecin à 21 ans

- auteur de plusieurs ouvrages concernant la psychiatrie

L’Analyse Transactionnelle: un outil

Une « vulgarisation » des connaissances psychologiques

Outil de compréhension et d’évolution

Outil pour tous types d’organisation humaines et maintenant pour les entreprises

LES ETATS DU MOI

Les Etats du Moi sont des systèmes d’attitude et de comportements liés aux différentes étapes du développement d’un individu et même d’un groupe.

Il existe 3 Etats du Moi :

Enfant Adulte Parent  

P

A

E

 

 

D’où proviennent les Etats du Moi?

Les trois Etats du Moi sont formés par :

L’éducation directe L’éducation indirecte

L’éducation directe Messages transmis aux enfants par les ainés.

Les messages affectifs. Les messages d’appréciation, de jugement concernant

l’enfant. Les valeurs, les opinions sur la vie, les autres, la

société,… Les modes d’emploi de l’existence (comment s’informer,

faire, réaliser,…)

L’éducation indirecte Ce dont l’enfant est témoin.

L’Etat de Moi Parent

Cet Etat comprend : l’univers du jugement, des opinions, de nos valeurs, de nos croyances.

Mais aussi : les pensées, les émotions et le comportement que l’individu a appris de sources extérieurs, de figure d’autorité (parents, patron, collègue influent,…)

De plus, on dit qu’une personne est dans son Parent lorsque son comportement reproduit celui qu’elle a vu, perçu, observé chez ses parents,…

Il existe quatre subdivisions du Parent:

Le Parent Normatif

Le Parent Nourricier

Le Parent Persécuteur

Le Parent Sauveur

P

Fonctionnement de l’Etat du Moi Parent.

Cet Etat fonctionne comme un magnétoscope car il enregistre une grande quantité d’informations et les reproduit à d’autres moments.

Les informations peuvent être des paroles, des gestes, des mimiques,…

Ces informations sont enregistrées durant l’enfance et l’adolescence et on s’emploie à les reproduire très tôt avec plus ou moins de pertinence.

L’Etat du Moi AdulteCet Etat comprend : la capacité de percevoir des notions par sois

même, d’y réfléchir, les évaluer, les analyser, les confronter, faire des déductions, les comprendre,…

Ce qui lui permet de : écouter des informations, expliquer les choses, demander des choses aux autres,…

A

Etat du Moi Adulte (Ordinateur)

Compare, analyse, réfléchit, enregistre et communique,…

Aspects positifs : -permet la prise d’informations dans toutes les réalités de la vie.

-permet la prise de décision réfléchies.

-permet la résolution de problème.

-permet la réalisation de taches, la négociation,…

Aspects négatifs : provient de l’abus d’utilisation de cet Etat, dans les relations humaines quelqu’un qui serait toujours dans son Etat Adulte serait un véritable robot.

Fonctionnement de l’Etat du Moi Adulte

Tourné vers l’extérieur de la personne pour analyser, interroger son entourage et son environnement; il se posera des questions de compréhension, d’information ou encore d’apprentissage.

OU :

Tourné vers l’intérieur de la personne; à l’écoute attentive de son propre Parent et de son propre Enfant.

L’Etat du Moi EnfantC’est dans cet Etat que se manifeste : les besoins, les désirs,…

Soit ils se manifestent spontanément, librement; soit ils se sont

adaptés aux besoins des autres ou de la société.

E

Etat du Moi Enfant

(besoins, pulsions, émotions, sentiments)

Il existe trois subdivisions de l'enfant :

l'Enfant Libre 

l'Enfant Adapté

l'Enfant RebelleE

Les 4 moyens pour reconnaître les Etats du Moi  OBSERVER

ANALYSER

FAIRE L’INVENTAIRE

FAIRE L’AUTODIAGNOSTIC

LES TRANSACTIONS

Les Transactions complémentaires simples

Une transaction complémentaire met en action un Etat du Moi pour chaque personne. La communication peut continuer entre deux personnes aussi longtemps que les transactions sont complémentaires. Chaque personne endosse l’Etat du Moi qui est attendu chez l’autre. Les transactions sont parallèles et non conflictuelles.

Les Transactions complémentaires Simples

Dans ce type de Transaction, l‘Etat du Moi sollicité répond directement à l'état du Moi solliciteur. (L'Adulte sollicité répond à l'Adulte solliciteur ; le Parent sollicité répond au Parent solliciteur).

Les Transaction Complémentaires Obliques

Les Etats sollicités sont de niveaux différents.

Les Transactions croiséesDans une transaction croisée, la réponse est faite par un Etat

du Moi non sollicité. Les Transactions croisées débouchent toujours sur des conflits et malentendus qui interrompent la communication.

Les Transactions cachéesEn apparence, les messages sont émis d'un Etat du Moi à un autre état, mais au

niveau psychologique deux autres Etats sont mis en jeu. Elles peuvent aussi mettre en jeu plusieurs Etats du Moi chez un ou plusieurs interlocuteurs. Les Transactions cachées sont la base de jeu et sont trompeuses. Elles ont un niveau social (apparent) et un niveau psychologique (caché).

Les Transactions angulaires

C'est un message que l'on envoie en apparence vers un Etat du Moi alors que l'on a décidé sciemment d'accrocher un autre Etat de l'interlocuteur.

Les analystes transactionnels encouragent à être honnête l'un envers l'autre et avec soi-même à propos de ses propres désirs et émotions plutôt que de se les cacher et de biaiser. Les personnes peuvent ainsi prendre conscience de ce qu'elles veulent, le demander et, si possible, l'obtenir.

Au cours d’un échange, d’un entretien ou d’un travail en groupe le plus simple pour ne pas se laisser influencer par son Etat du Moi Parent ou Enfant est de mettre l’Adulte aux commandes. Il en va de même pour son interlocuteur. Ce qui implique la capacité à reconnaître chez l'autre le moment où justement l'adulte n'est plus aux commandes et à le lui faire remarquer, s’il est capable de l’entendre. Ceci se nomme un recadrage.

ORIGINES DES DIFFICULTÉS DANS LE DÉVELOPPEMENT

PERSONNEL

P

Les disfonctionnements des Etats du Moi. Les contaminations.

-signe de contamination : dysfonctionnement de l’Etat Adulte d’une personne.

-2 possibilités de contamination:

Contamination de l’Etat Adulte par l’Etat Parent dans ce cas on parle de préjugé.

Contamination de l’Etat Adulte par l’Etat Enfant dans ce cas on parle d’illusion.

E

A

P

A

E

P

Dans le cas des préjugés :

Difficile de décontaminer l’Adulte car l’Enfant est « rassuré » par l’image du monde transmise souvent par les aînés.

Décontamination également difficile car il faut reconsidérer avec son Adulte deux choses : -le caractère erronée du jugement du Parent.

-le « confort » que les préjugés apporte à notre Enfant. Dans le cas des illusions :

L’illusion fonctionne comme si celui qui la porte croyait en Dieu intervenant dans sa vie ou dans une force bénéfique.

Exemple : « Je finirais bien par trouver un travail » , Illusion : je ne dois pas entreprendre de recherche, ça finira bien par arriver.

L’exclusion.

-Correspond au fait qu’une personne se comporte « comme si » un ou même deux Etat(s) de son Moi étai(ent) inexistant(s).

P

A

E

P

A

E

P

A

E

1 2 3

Cas 1 : exclusion du Parent et de l’Adulte. La personne se comporte comme un éternel enfant.

Cas 2 : exclusion de l’Adulte et de l’Enfant. La personne se comporte comme un éternel sermonneur.

Cas 3 : exclusion du Parent et de l’Enfant. La personne se comporte comme un ordinateur, froid et distant.

-En réalité il n’y a que rarement des exclusions.

-Dans le cas ou il y a exclusion, la personne relève plutôt de la pathologie.

-On parle d’avantage d’occultation de l’un ou deux Etats du Moi.

Exemple :

-au début du siècle, les pères qui agissent « comme si » ils s’agissaient de ne montrer qu’un Etat Parent à leur enfant.

-combien d’informaticiens n’ont-ils pas « joué » à paraître aussi insensible que leur propre ordinateur.

Les symbioses.

-On parle de symbiose psychologique quand les Etats du Moi de deux personnes se complètent.

Exemple : -D’un coté on a; Gilbert, un cadre, très sérieux (« on est pas la pour rigoler »), très calculateur (« un vrai ordinateur », dit-on de lui), il ne lésine pas sur son ton de travail ou sur ses week-end (« s’occuper de sa femme et de ses enfants se n’est pas son travail »)

-De l’autre coté on a; Denise, sa femme, qui joue vis-à-vis de son mari et de ses collègues la femme-enfant (« ah! Que ferais-je sans lui! »)

-cas récurrent de symbiose : la symbiose en chaîne. Elle explique souvent le manque de motivation dans les organisation hiérarchisées.

Exemple :

-C’est la direction qui analyse, définit les politiques, donne des ordres. Les cadres transmettent les ordres et contrôlent le travail effectué par des employés qui ne « mobilisent » que leur Enfant Adapté soumis.

-Les origines de la symbiose proviennent de la relation symbiotique existant dans la petite enfance ou la mère doit utiliser ses Etat du Moi Parent et Adulte au service de son petit qui ne possède qu’un Etat Enfant.

La passivité.

-La passivité est le comportement par lequel un individu s’abstient de réagir à une situation donnée (de façon inconsciente généralement).

Exemple :

-Une jeune mère entend son bébé pleurer dans sa chambre et ne fait rien ou rien d’adéquat.

-Un responsable d’un service d’accueil qui ne fait rien pour répondre aux réclamations concernant la qualité d’accueil.

-Modèle de la passivité : 4 façons d’être passif.

Ne rien faire : « sa va s’arranger tout seul ».

Se sur-adapter : en faire beaucoup plus que les autres en demande.

S’agiter : s’agiter « autour » du problème plutôt que de réellement le résoudre.

Se rendre incapable de résoudre le problème : voler, (se) saouler,…

-Les 4 moyens qui permettent la passivité : les 4 types de méconnaissance

La méconnaissance du problème proprement dit.

Exemple : La jeune mère fait comme si le bébé ne pleurait pas.

La méconnaissance de l’importance du problème.

Exemple : « oui, il pleure mais ce n’est rien! »

La méconnaissance de la possibilité de résoudre le problème

Exemple : « oui, il pleure. Mais il n’y a rien à faire, il va continuer à pleurer, quoi que je fasse ».

La méconnaissance de ses propres capacités à résoudre le problème.

Exemple : « il pleure, mais quoi que je fasse ça n’y changera rien ».

Les sentiments gênant le développement personnel

-Les sentiments parasites : se sont les sentiments de substitution « mise à la place » d’autres sentiments.

Exemple : le petit Victor à comprit qu’a la place d’exprimer sa colère « que sa mère ne supporte pas », si il se met à pleurer sa mère le prendre dans ses bras pour le consoler.

-Les sentiments parasites les plus fréquents sont :

la colère, la tristesse remplacées par des sentiments de culpabilité ou de souffrance. Le plaisir de gouter les compliments remplacé par la dérisions ou l’humour ironique.

-Les sentiments élastiques : se sont les sentiments qui, tels des élastiques, reviennent alors qu’on ne s’y attendais pas » lorsqu’ils sont réactivés ou reconnectés.

Exemple : Fabienne regarde un film à la télé et éclate en sanglot. Ses parents pensent évidemment que c’est l’action directe, montrée dans le film, qui fait pleurer, alors qu’il s’agit de la résurgence d’une scène vécue vers 6ans (âge ou elle n’a pas osé éclater en sanglots) qui la fait éclater aujourd’hui.

L’Analyse Transactionnelle a-t-elle des limites ?