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LE JOURNAL DES QUARTIERS EST DE NANTES - GRATUIT N°72 JUIN 2015 Échappée belle en terrain connu

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LE JOURNAL DES QUARTIERS EST DE NANTES - GRATUIT

N°72 JUIN 2015

Échappée belle

en terrain connu

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ZEST est un journal gratuit distribué sur les quartiers EST de Nantes. Ce numéro a été tiré à 6500 exemplaires.

Rendez-vous en terrain connu… ou presque ! Pour ce numéro d’été, Zest prend les chemins de traverse pour vous faire découvrir le quartier sous un angle insolite. Un itinéraire de 24 pages pour se replonger dans la vie de quartier, découvrir des habitants qui ont plus d’un tour dans leur sac, des sports méconnus, revivre des fêtes mémorables. Pour vous guider, vous trouverez en pages centrales une carte (subjective) réalisée par les Am’arts lors d’une création partagée avec les habitants (petits et grands). Bref, le quartier comme vous ne l’avez jamais vu ! Zest vous souhaite un très beau voyage au fil de ses pages.

Valérie Dayant

Participez à la rédaction de Zest !

Les nouveaux venus sont toujours les bienvenus ! Vous aimez votre quartier un peu, beaucoup,

à la folie… Rejoignez les habitants bénévoles qui réalisent Zest. Contact :

Valérie au 02 40 41 61 [email protected]

Maquette : Val pg pôle graphique / 02 40 75 22 77

Impression : Edicolor Print / 02 99 26 19 19

Zest est un journal participatif, il est réalisé par et pour les habitants. Mairie annexe de la Bottière / Tél. 02 40 41 61 45 / [email protected]

Directrice de la Publication : Anne DELSOL - Coordination : Valérie DAYANTOnt participé à ce numéro :

C. BLAIS, E. BLAIS, N. BOUJU, C. CHUPIN, J. CRAMER, G. DEJOUX, C. GANTIER, O. GUENO, J. GUILBAUD, S. HABBITA, O. LE PIMPEC, C. LE TALLEC, C. NICOLLAS, P. POIRIER,

S. RENVOISE, C. RIBEYRE, M. ROUSSEL, D. SOUFFRAN. Merci aux habitants, associations et écoles du quartier pour leurs articles et photos.

N°72 JUIN 2015

P. 2/6 > Vie de quartierP. 7 > Jeunesse • Zoom sur le TriptiCP. 8/9 > Portraits• Ancien élève de l’IEM et artiste• Une femme comme il n’y a plus d’homme• Nathalie and other storiesP. 10/14 > Focus• Le Swing, ça déménage dans les jardins• Une carte du quartier singulière• Ma rueP. 14/15 > Quartiers d’été• Calypso, 2e

• 1000 Cousspoussins !• Urban voices en concertP. 16/17 > Sports• Le roller derby, un sport rock’n’roll• Quand les rythmes d’Esencia vous transportentP. 18/19 > Lycée• Grave l’art, grave le graff !P. 20/22 > Dans les écolesP. 23/24 > Cocktail Zest• Tuto couture, trucs et astuces, dingbats, recette et Cie !

Dans ce numéroViva Carnaval !Ce n’était pas mardi gras, ni Halloween, mais ce jour-là c’était bien le Carnaval organisé par les Semeurs de convivialité ! L’occasion de sortir la robe de princesse, le costume de pirate ou de Spiderman. Et de participer au spectacle musical. Petits et grands sont devenus musi-ciens d’un jour, avec des coquilles Saint-Jacques, des clefs à molettes et des tuyaux… Trop bien !

Silence, ça pousseAu printemps, des habi-tantes du quartier ont retroussé leurs manches pour fleurir la place de la Bottière. Comme elles, chaque année, des centaines d’habitants viennent dans les mairies annexes récupé-rer des kits de graines pour fleurir pieds d’arbres sur les trottoirs, espaces publics tristou-nets... C’est l’opération « Ma rue en fleurs » qui a lieu chaque année en mars. Des sachets de graines concoctés par le service des espaces verts de la Ville pour embellir le quartier : l’idée est toute simple, reste à se retrousser les manches. La nature fait le reste ! Bravo aux jardinières de la place de la Bottière et à toutes les mains vertes du quartier.

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Vie de quartier

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Distribution de sacsNotez les prochains rendez-vous de distribution de tri sacs dans le quartier. Important ! Munissez-vous de votre carte tri sacs lors de vos retraits.Rendez-vous du 16 au 21 novembre, de 14h30 à 19h en semaine et de 9h à 13h le samedi.

• Lundi : 1 rue de Koufra• Mardi : place de la Bottière• Jeudi : place du commandant Cousteau• Samedi : 9 rue Frédéric Mistral

La mairie annexe de la Bottière peut vous dépanner, à raison de 2 dotations d’un rouleau par an. Pour plus d’infos : allo Nantes au 02 40 41 9000. Lire : est-ce encore une activité

en vogue chez les ados ? Ce n’est pas une grande passion pour tous ! Pour tenter de convaincre quelques-uns d’entre eux que lecture et plaisir sont conciliables, la responsable du Centre de documentation du Lycée Léonard de Vinci a créé un jury littéraire, composé d’une classe de ce lycée et d’un groupe de l’IEM de la Marrière pour six courtes nouvelles. La lecture de cette sélection a également été proposée au Comité de lecture du centre socioculturel de la Pilotière, composé, lui, d’adultes. Tous ces lecteurs se sont rassemblés au Lycée Léonard de Vinci pour échanger leurs avis. Les opinions, exprimées en toute liberté et simplicité, ont dénoté des divergences, acceptées par les uns et les autres - les jeunes ayant un goût plus prononcé pour le fantastique, l’action ou le glauque, les adultes étant plus touchés par les histoires émotionnellement fortes. Entre les échanges, des petites scènes de « théâtre muet » ont été présentées par plusieurs groupes d’élèves, le but de l’animation étant de deviner la nouvelle mimée. Point final de ce bel après-midi : un sympa-thique goûter, la suite des échanges faisant partie du menu !Quelle nouvelle a remporté le plus grand succès ? Un vote à mains levées a consacré : « L’odeur et le bruit », de Jean-Hugues Oppel, auteur de romans noirs et de policiers.

■ Pierrette

Ty forum, ty café, t’y vas ? A la maison de quartier de Doulon, un Ty café a été inauguré le 3 mars dernier. Envie de faire une pause ? Vous y trouverez boissons chaudes et froides ainsi qu’une grignote. Ambiance cosy noire et blanche avec photophores et lampadaires.

Le logo du Ty forum s’affiche partout. Ty forum, c’est du breton ! C’est un lieu où l’on échange. Le café est animé par des béné-voles et un professionnel de l’équipement. Maryse, de l’Accoord nous explique leur cheminement pour créer ce lieu. « L’idée a été lancée lors d’un conseil d’équipement et a tout de suite été adoptée. Le but est que la maison de quartier soit autre chose qu’un lieu de passage, mais un lieu où on se retrouve, on se pause et on échange ». Ty café, ty gâteau, ty bon moment ! Rendez-vous tous les mardis de 17h à 19h30 ! . Renseignements : 02 40 50 60 40..

■ Mamyo

Huguette et Marie, avec Cyril au service ce jour-là. D’autres bénévoles sont les bienvenus pour faire tourner le Ty Forum café…

Forum des associationsPour faire le plein d’infos et découvrir les associations du quartier, un rendez-vous immanquable : le forum des associations, le 5 septembre, de 9h30 à 16h30, place du commandant Cousteau.

La régularisation des charges locativesLe bailleur est tenu de procéder à une régularisation des charges au moins une fois par an en tenant compte des provisions déjà versées chaque mois par les locataires. Elle intervient en général entre avril et juin.Un mois avant la régularisation, le bailleur communique aux locataires un document intitulé « décompte individuel de régularisation des charges locatives » pour l’année précédente. Ce document récapitule, poste par poste, l’ensemble des dépenses effectuées dans votre immeuble (eau, électricité, frais de gardiennage…), en précisant le mode de répartition entre les locataires. Un contrôle est toujours possible au siège du bailleur dans le délai d’un mois pour les locataires et sans limitation dans le temps pour les associations telles que la CSF. Si la lecture de votre décompte vous interroge, n’hésitez pas à contacter la CSF qui est là pour vous éclairer et vous aider à résoudre vos problèmes. Rens. : 02 40 49 43 02 ou 02 40 89 72 23. Courriel : [email protected]

■ Monique Leray (CSF Nantes-Est)

Maryse, Séverine et Mamyo.

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Vie de quartier

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HandiboxeLes 21 et 22 mai, dans la halle de tennis de la Marrière, près de 120 personnes de 8 à 60 ans, porteuses de handicaps, se sont essayées à la boxe. Marina, jeune championne à Nantes Plein Contact, effectue un stage pour valider son brevet profes-sionnel Jeunesse et Sports. Cet événement, elle le prépare depuis février : réserver les locaux, le matériel, contacter les établissements médico- sociaux, faire les affiches, les dossiers d’inscriptions, trouver des béné-voles et le jour J, enfiler le T-shirt de responsable de l’animation… Le but : promouvoir le sport auprès des handicapés. « Il y a peu de cours de sports dans les IME… mais ça commence à bouger ». « Et cela donne une bonne image de ce qui se passe dans les quartiers. Pour le club c’est bien aussi. Cela montre que l’on peut évoluer ensemble, même si l’on est différent. « Le sport, c’est le seul endroit où ils sont reconnus à part entière, précise un bénévole de la Fédération française de sport adapté. Les plus mordus pourront rejoindre les rings de NPC, car le club de la

Bottière a le label sport adapté. Des actions coup de poing comme celle-ci permettent de faire bouger les lignes, non ? Plus d’infos sur le sport adapté : www.sportadapte44.org

Un beau jour…Il est 7h30. Le matin se lève à peine, les immeubles sont encore endormis. Je vais au travers du quartier, marche vers mon lieu de travail et mes yeux, soudain, se posent sur des mots, des mots qui fleurissent la pelouse, des mots plantés comme des banderoles minuscules dans l’herbe, des mots qui veulent aussi manifester contre la grisaille du jour, des mots qui réveillent, qui donnent du baume au cœur. « Eclipse », « le jour du printemps », « des arbres et des fleurs », « le soleil » explosent dans la rosée du matin.

■ Nicole

Les Am’arts et quelques habitants ont sévi dans le quartier, lors d'une séance de street art !

Rock à Doulon souffle ses 20 bougiesFlash back ! Nous sommes en 1994, des jeunes musiciens sont à la recherche d’un local de répétition. La maison de quartier de Doulon propose une salle et met en place des cours de guitare électrique, basse et batterie. Et bingo ! Les répétitions vont bon train. Les groupes se forment… se retrouvent et jouent 20 ans plus tard, les 9 et 10 avril derniers. Deux soirs de concerts exceptionnels ont fait la joie des habitants du quartier et le bonheur des musiciens ravis de se retrouver pour faire un boeuf. Confidence dans l’oreille de la Zesteuse en plein reportage : « Certains vont même reconstituer un groupe » ! Rock à gogo, on a (re)découvert des musiciens locaux. Sur les 160 groupes accueillis depuis 20 ans, 1/5 vit de sa musique. Certains sont professionnels aujourd’hui. Un bilan sans fausse note. Bravo les rockeurs !

■ Mamyo

C’est le printemps… des voisins !C'est avec une bonne humeur bien prononcée que s'est déroulée la fête des voisins qui a eu lieu au jardin de le Pergola, à la Bottière ! Quelque 40 adultes accompagnés d'une cinquantaine d'enfants ont dansé sur la musique proposée par l'association AFEV. Ainsi, un grand repas fut partagé dans la convivialité. Cette expérience ne demande qu'à être renouvelée en 2016.

■ Les Kapseurs de la Bottière

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Bottière en jeux Du 18 au 22 mai, le quartier était d’humeur joueuse ! Le point de ralliement : la ludothèque de la Bottière. Jeux de mémoire avec l’Orpan, jeux de polar, rétro gaming, soirée jeux à la médiathèque... C’est bien simple il y avait des jeux à tous les étages. Le mercredi était le temps fort de l’événement : Printemps de voisins, jeux géants aux alentours de la maison de quartier Bottière, spectacle de magie avec Hervé « qui est passé au plus grand cabaret du monde à la télé », émerveille-ment des petits et des grands, sans parler des balades en poney… On s’est bien amusé !

Frelons asiatiques : piqûre de rappel…Les nids de frelons se multiplient de façon inquiétante pour la survie de nos colonies d’abeilles. 400 nids détruits en 2012 sur le départe-ment, et près de 2000 en 2014. Le frelon asiatique n’ayant toujours pas été officiellement déclaré insecte nuisible, les pompiers n’inter-viennent pas. Si vous découvrez un nid, vous devez contacter la FDGDON au 02 40 36 87 79. Prenez aussi la précaution d’obstruer sur votre toit de maison tout conduit non utilisé.

Stages de tai chi et chi kungL'association La tortue d’or organise cet été des stages découverte / technique de tai chi et chi kung. Rv tous les samedi 14h au parc du Grand Blottereau (devant la pagode). Stages annulés en cas de pluie.Tout public, 10 E. Rens. 06 18 51 81 27 (Florian) / www.latortuedor.fr

Rock et danses de salon L'ALDC qui dispense des cours au Grand Blottereau ouvre, dès mainte-nant, les inscriptions pour la rentrée de septembre. Réservations : 06 69 57 55 18.

La Compagnie François Dallet récompenséeMise à l’honneur avec sa nouvelle pièce « Suicide Club », la troupe de théâtre animée par Yves Bihouis vient de remporter les deux premiers prix des Rencontres Régionales de Théâtre amateur (FESTHEA). Elle se voit donc propulsée vers la compétition nationale qui aura lieu en octobre à Tours, où elle représentera la Région des Pays de la Loire. Nous lui souhaitons bonne chance ! Profitant de ce succès et en prévision de sa prochaine saison 2015/2016, la Cie recrute de jeunes comédiens amateurs (même débutants). Tranche d’âge : 18-40 ans. Elle propose également de former de futurs tech-niciens du spectacle. Formations gratuites assurées par l’association.Contact : Yves Bihouis au 06 64 26 00 13.

Zest en ligne sur nantes.frChacun peut consulter son journal préféré sur le site de la ville : www.nantes.fr

Mondial de la Saint-PierreC’est l’équipe de Zagreb qui a gagné le tournoi de foot qui se tenait sur le stade du Pin Sec au printemps. 24 équipes de jeunes se sont affrontés sur le terrain sous les encouragements de nombreux supporters et curieux ! « Ce tournoi est vraiment bien, note Wahib, du club du Pin Sec, car il y a des échanges avec les jeunes. Des petits d’autres pays logent chez les Nantais ».

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Les écoles Bottière et Urbain Le Verrier en REP !

La 11e du Troc’ Plantes

Un dernier carna-val des enfants devant la mairie

avec la remise de 1 016 signatures à l’élue qui partait défendre l’avenir des écoles au ministère. La mobilisation commune des parents, enseignants et des élus a porté ses fruits : les écoles sont à nouveau en réseau d’éducation prioritaire ! « Nous sommes fiers de ce que nous avons fait » dit Vincent Delorme, parent d'élève. Tous n’étaient pas sûrs de réussir au départ, mais leur cause était juste et raisonnable. Parents, ensei-gnants, élus ont travaillé ensemble, dans le respect des opinions de tous, sans radica-lisation. Ce furent des manifestations pacifiques et festives. Ils se sont battus pour les enfants et espèrent que ce sera un exemple pour ceux-ci. Ce fut un travail d’équipe, déterminé, sérieux, sans gêne pour les enfants. Les parents espèrent que cela aura créé une dynamique et que beaucoup se sentiront concernés désormais par leurs écoles.

Madeleine

L’arbre aux prénoms bien planté dans le Jardin des Maraîches fleurit petit à petit. Chacun des visiteurs, nombreux, surtout le matin, accroche sa petite étiquette pour symboliser sa présence à ce 11e Troc’ Plantes organisé par l’association « A fleur de

terre ». Mireille, Eliane, Gaby, Claude, Isabelle, Nicole, Pascale et bien d’autres ont été ravis d’échanger. « J’aime bien le Troc’Plantes du jardin des Maraîches, me confie Marie. C’est dommage, cette année je n’ai pas grand-chose à proposer : c’est un mois trop tôt dans la saison ! » J’apprécie les conseils de chacun et essaie de mettre en pratique : les coquilles d’œufs pour la cloque du pêcher, le purin d’ortie ou de consoude, le bouturage… Echanges et convivialité : je suis prête pour la 12e édition ! La météo changeante n’a fait fuir personne. Les tables sont bien garnies. Les plants de tomate côtoient les courgettes, les salades, le persil, la ciboulette et les fleurs. C’est vrai qu’ils sont encore petits ces plants… Nous ne sommes que fin avril, mais ils ne demandent qu’à pousser, attendant le soleil avec impatience. Personne n’est reparti bredouille. Chacun, des idées plein la tête, des plants plein les bras, se rejouit déjà du prochain Troc’ Plantes.

Eliane et Nicole

Vie de quartier

Hollywood robot en finale !Un petit robot « filo » guidé capable de prendre des objets, monter des marches, fermer des clapets… C’est le petit exploit qu’ont réalisé Dominik, Yaël, Marouane et leurs copains au club sciences du Perray. Cablage, soudure, bricolage, électronique…. rien ne résiste à ces petits génies des sciences. Après 4 mois de préparation tous les samedis après-midi, les enfants ont par-ticipé aux Trophées de robotique et se sont qualifiés pour la finale nationale les 2 et 3 mai à Saint-Quentin en Picardie. « On est donc partis à 18 (minis bus pleins à craquer !) : 11 enfants de 9 à 15 ans, 4 parents et 3 animateurs, raconte Maxime, l’un des animateurs. Une famille de 4 supporters nous a rejoint en voiture ! Au final, une très belle 30ème place sur 64 et une très belle aven-ture ». S’ils n’ont pas gagné, ces scienti-fiques- là ne manquent pas de ressources. Ce sont des futurs « ingénieurs dans l’aéros-patial ou en mécanique » qui fourmillent d’idées. Dominik a eu le déclic après une visite à la Cité des Sciences à Paris. Depuis, il en pince pour le club « Efferv & Sciences ». Julien, qui aime construire, développer et imaginer y trouve des outils qu’il n’a pas chez lui. Quant à Yael, il a trouvé des copains à qui se mesurer ! Qui trouvera l’invention du siècle ? La piscine escamo-table ? La turbine à eau pour les immeubles ? En attendant, un grand bravo pour la réalisa-tion du Hollywood robot et de son acolyte petit robot autonome, à capteurs infrarouge.

Plus d’infos sur le club Efferv & Sciences au centre socioculturel du Perray Haluchère : 02 40 49 74 69.

LA MOBILISATION DES PARENTS EN CHIFFRES !

>5 mois d’investissement >3 manifestations >1 carnaval >3 Assemblées générales >2 réunions d’informations avec les parents >2 blocages d’écoles >8 communiqués de presse >1 dizaine de banderoles >1 entrevue avec l’Inspecteur d’académie >0 entrevue avec le recteur >2 pages Facebook >1016 signataires de la pétition en ligne >Des milliers de mails et de discussions enflammées

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Jeunesse

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La 11e du Troc’ PlantesJEUNES ET CITOYENNETÉ

Mais quelle est donc cette expo “La richesse des cultures” que l’on aperçoit par la porte du TriptiC ? Des drapeaux bleu-blanc-rouge des jeunes artistes ?

En fait, me dit on, à travers ces drapeaux, les jeunes du TRIPTIC, en atelier de sérigraphie, ont révélé leurs cultures, respec-tueuses des valeurs communes et des différences, en écho aux valeurs citoyennes et républicaines. Comment se sent-on citoyen français, que l’on ait ou non une double culture? C’est un exemple parmi beaucoup d’autres des activités proposées aux jeunes par le TRIPTIC.

Jeunes, culture, mobilité, insertion, café, projets, idées, chantiers, festival de Cannes… mélangez le tout et vous obtenez le TriptiC ! Zest a rencontré l’équipe, Laetitia, Nathalie, Marie-Alice et Thomas pour tout savoir sur le TriptiC.Que signifie TriptiC ? C’est le parcours (« trip ») en 3 C (convivialité, culture, citoyenneté) ! En 2012, la Ville de Nantes a confié à la Fédération Léo Lagrange l’accompagnement des initiatives des jeunes de 16-25 ans sur Nantes-Est (Doulon-Bottière et Nantes-Erdre). Cela existait déjà depuis 8 ans sur Nantes-Nord. Le TriptiC, c’est au 1er étage de la Maison de quartier de la Bottière.C’est une « pépinière d’initiatives ». Mais de quoi s’agit-il ? On y accompagne les jeunes pour faire éclore leurs projets, les aider à structurer, organiser leurs idées et les concrétiser. Autour d’un café, c’est moins formel ! Marie-Alice et Nathalie aident à l’accompagnement des projets. Laetitia, dans le café des initiatives, met en place une program-mation mensuelle pour les valoriser. En 2014, 280 jeunes ont ainsi été accompagnés lors de rendez-vous individuels ou collectifs.Quelques exemples de projets ?• Il peut s’agir de créer un événement dans le quartier ou la ville. Par exemple, au festival Spot, on aide des jeunes chanteurs ou comédiens qui veulent se produire dans un spectacle (technique, logistique, financement). • L’organisation d’un départ en vacances : où, avec quel budget ? En retour on demande aux jeunes de valoriser l’expérience avec des photos, un carnet de bord...• Le festival de Cannes. 7 jeunes sont partis au festival pour réaliser un reportage critique d’un film. Pour s’y préparer, ils ont travaillé sur l’analyse critique de cinéma et sur le montage vidéo.

Le TriptiC : Une pépinière d’initiatives pour les 16-25 ans

Ce ne sont que des projets culturels ? Non, le Triptic accompagne aussi les jeunes dans leurs parcours d’insertion. Il y a par exemple des chantiers de jeunes (16-19 ans). C’est une première expérience professionnelle encadrée par des techniciens, valorisée par une bourse de 200€ pour un projet mobilité-culture-sport. L’an dernier, un chantier a eu lieu au château de l’Aubinière (centre de Loisirs de l’Accoord), pour aménager les espaces verts. Des jeunes de Nantes-Est y ont participé : débroussaillage, nettoyage de la mare... Cette année, c’était un chantier peinture à la Halvêque. Qu’est-ce que les jeunes en retirent ? Le TriptiC facilite l’accès à la culture, à la mobilité, à la citoyenneté. La mobilité, ça peut être par exemple, l’aide au départ en vacances ou tout simplement sortir du quartier. Pour certains c’est le bout du monde... L’accompagnement va bénéficier au parcours d’insertion sociale du jeune.Est-ce gratuit ? Il n’y a pas d’adhésion à payer. Le TriptiC est aidé dans son fonction-nement par la ville de Nantes. Mais il est demandé, par principe, une faible participation aux jeunes pour certains projets. Il faut apprendre que la vie n’est pas gratuite !Le triptic est-il ouvert cet été ?Oui. Et nous proposons les Rendez-vous sur l’Erdre. Des jeunes chanteurs ou comédiens amateurs se mettent en scène sur les bords de l’Erdre.

Madeleine et Valérie

Infos pratiques :Le TRIPTIC Léo LagrangeMaison de Quartier de la Bottière 147, route de Sainte-Luce, 44300 Nantes.Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h. Tél. : 02 53 55 74 14 Courriel : [email protected]

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Vernissage à la Marrière

Portraits

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Une femme comme il n’y a plus d’homme !

C'est avec beaucoup de regret que nous disons au revoir à une femme d’exception, humaniste, de caractère, chaleureuse et

proche des gens. Elle a consacré sa vie aux autres. Elle est bien plus qu’une assistante sociale dans les résidences sociales Adoma… Comme disent les enfants des résidences, ce qui la fait beaucoup rire : « merci Mme Bon Dieu » !

Joëlle Suco (c’est elle) vous rassure, vous aide administrativement dans tous les domaines (emploi, famille, logement, informatique,

Pour sa première exposition, Martin a tout de suite pensé à son ancienne

école : l'IEM de la Marrière. Il faut dire qu'il y a passé 8 ans, y a été interne et connaît donc très bien les lieux et les encadrants !

C'est le groupe SPVS (Section de Préparation à la Vie sociale) qui organise le vernissage de cette exposition. La directrice est très touchée de voir revenir un ancien élève en tant qu'artiste qui a su s'accrocher pour réaliser ses rêves. Elle encourage les autres enfants à vivre eux aussi leurs rêves et leur assure le soutien de toute l'équipe pédagogique.

Martin se fait plaisir avec des toiles comme le « démineur » qui représente un soldat, une guitare électrique pour le rock ou encore la toile en préparation qui aura pour thème son jeu vidéo préféré… Mais il peint aussi pour son entourage : ses parents, sa grand-mère ou ses amis. Il peut relier chaque toile à une personne !

Parmi les élèves de l'école, Alice aime l'Oiseau Pirate, Emilien pré-fère le tableau du FCN, Solen le tigre des neiges alors que Yasmine les aime tous ! Des univers très différents se côtoient… On passe de « Manchots sur la banquise » à une tête de mort « Métal »!

psychologie et vous accompagne même à la gendarmerie !). Lors de votre arrivée dans le quartier, elle vous montre où se trouvent les 1ères nécessités : boulangerie, centre commercial, mairie annexe, poste, banque… et vous met en relation avec les maisons de quar-tier, indispensables pour créer un lien social, « sortir de chez soi ». Elle est très dévouée et s’investit dans les fêtes de quartier, Noël, fête des voisins, concert, sorties bord de mer, séances de théâtre, ateliers cuisine, conférences, lotos, manifestations… Elle est en relation permanente avec les services de la mairie (étrangers, discri-mination, logement, fête, santé). Comme on dit chez moi : une femme comme il n’y a plus d’homme !

Merci de la part de tous les résidents côtoyés depuis 12 ans sur Nantes, pour tout ce qu’elle a accompli dans sa carrière dans les résidences Adoma. Après Paris et Angers, elle a travaillé dans les quartiers Beaulieu, Bottière et Bottière-Chénaie. A sa retraite bien méritée, elle va pouvoir se consacrer à sa peinture et à l’aide huma-nitaire. Elle quittera les locaux après avoir formé sa remplaçante durant tout l’été… Nous lui souhaitons la bienvenue !

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C'est grâce à l'asso-ciation « Les toiles de l'espoir » que Martin s'est décou-vert ce goût pour la peinture. Après sa rencontre avec Sébastien Loëb, il a créé un tableau pour le lui offrir ! Martin décide de tout : la forme, les couleurs, la technique à employer et, assisté de bénévoles, la toile prend vie. Ah, j'ai oublié de vous dire : Martin est myopathe et tétraplégique…

15 bénévoles se relaient pour « Faire vivre leurs rêves et non rêver leur vie » aux enfants atteints par la maladie ou le handicap. Chapeau les artistes !

Dominique Contacts :[email protected] www.lestoilesdelespoir.com 42 rue de la Maladrie 44120 Vertou – 02.40.03.04.12

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Nathalie sort son 1er livre… and other stories !

Comment vous êtes-vous lancée dans l’édition ? Je suis issue du monde de l’enseignement et de l’éducation. J’aime beaucoup les livres. Ils permettent de découvrir le monde et soi-même ! Et puis, j’ai une fille, je me suis rendue compte qu’il manquait des outils pour les langues étrangères. Découvrir les cultures à travers les langues, c’est décou-vrir la richesse des autres. C’est aussi s’imprégner de la musique de la langue, tout en éprouvant du plaisir ! Des découvertes qui mènent à la tolérance. Dites-nous en plus sur « Justin and other stories ».C’est un livre bilingue anglais avec un CD audio pour les (petits) enfants. Ce sont leurs premières histoires en anglais. Il y a 4 his-toires. Par exemple, la petite poule rousse qui trouve des grains de blé et décide de les semer, ou encore les aventures d’un navet géant. L’une des histoires permet d’aborder le vocabulaire du quotidien, en particulier celui de la maison.

Motivée ! Nous avons rencontré Nathalie, de l’association Lire sans Frontières, lors de la parution de son 1er livre pour enfants, « Justin and other stories ». Une première édition non sans difficultés. Cela m’a beaucoup ému. Cela vaut bien un coup de pouce à notre ancienne Zesteuse.

Avez-vous écrit ces histoires ?Non. J’ai choisi des contes publics. Je suis comme un chef d’orchestre. Il fallait trouver des intervenants : illustratrice, conteuse, correctrice, graphiste, imprimeur, distri-butrice… J’ai eu la chance de les trouver sur Nantes. Il fallait aussi trouver un studio d’enregistrement pour le CD audio. Beau-coup de personnes ont participé à cette aventure. Une aventure qui a demandé beaucoup de travail depuis 2 ans. Quelles ont été les difficultés ? A chaque étape, j’ai rencontré des difficultés ! Des portes qui se ferment, d’autres qu’on prend dans la figure, des découragements... J’ai dû tout apprendre par moi-même. J’ai appris beaucoup de métiers ! Mais j’ai trouvé les bonnes personnes. Il y a eu de belles rencontres, à commencer par un éditeur qui m’a encouragé et conforté dans ma démarche. Il m’a expliqué la chaine du livre et donné des conseils très concrets.

Ce n’était pas un long fleuve tranquille !Non, ce projet d’édition associatif m’a donné du fil à retordre. Je n’en dors pas la nuit. J’ai des dettes. Vous êtes une battante ! A 10 ans, je servais dans le café de mes parents. A 17, je créais ma 1ère association. J’ai l’esprit d’entreprenariat. Je suis volon-taire, créatrice. Il faut être malin, avoir du culot et créer un réseau.Quelle est la prochaine étape ? Faire connaitre le livre et le vendre ! Je démarche dans les écoles, sur les réseaux sociaux, je fais les salons du livre, participe à différents événements, par exemple « le village européen » aux Nefs, en mai dernier…Myriam la conteuse (du CD) fait des animations à la médiathèque Luce Courville…Et j’ai crée mon site internet. Le livre y est en vente (12 €) ainsi qu’en librairie.

Odile et ValériePlus d’infos sur www.liresansfrontieres.fr

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Une fête dans les jardins du Croissant où poussent des spectacles déjantés !

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ça déménage dans les jardins !

Le soleil a daigné se montrer ce samedi 30 mai dans les Jardins du Croissant pour le Swing. J’ai adoré la balade sonore propo-sée par Radio Charrette. Nous avons sillonné les allées du

« château du Croissant », jalonnées par des drapeaux colorés. Ces oriflammes ont été dessinées par les enfants et cousus par les adultes bénévoles. Une belle association, grâce à la Création partagée des Am’arts. A chaque station, Radio Charrette nous

faisait entendre la ritournelle : « dis-moi vite ton prénom pour continuer la chanson… ». Nous écoutons les témoignages d’habitants diffusés tout au long du parcours. J’ai adoré le rapport enfants/adultes. Ça a bien évolué avec le temps ! Chemin faisant, à l’emplacement de la « maison bleue », cernée par les immeubles, et aujourd’hui disparue, les habitants replongent dans les bons souvenirs. La balade rejoint les jardins du Croissant où la fête bat son plein. A mon programme : les Sœurs Tartellini. Un bonheur ! La mise en scène, les chansons, l’histoire rocam-bolesque, leur scénario m’ont en…chantée ! Petite pause au Ty Forum et c’est reparti pour des spectacles de folie ! Les drôles de robot de Cirkatomik et les peluches de Bill Tcherno m’ont bien amusée. Je me suis ensuite

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dirigée vers la cabine de Martine, tarot de cuisine. Intriguée par le personnage, vêtue comme il y a 50 ans, j’attends de faire un bout de chemin avec elle sur le GR de mon avenir. Et quel GR ! Clin d’œil aux visiteurs de Martine qui auront bien apprécié la séance, tout comme moi ! Super swing, super ambiance. J’ai retrouvé des copines, l’occasion de papoter ensemble au soleil entre deux spectacles. Et le soir, nous avons bien swingué sur la piste à dansoire. Dans son tarot, Martine nous a prédit un Swing encore plus extraordinaire l’an prochain. Les cartes ont parlé ! Décidément, cette fête me va droit au cœur.

Mamyo

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ça déménage dans les jardins !

La carte subjective du quartier est enfin arrivée !Cette carte est le résultat d'un projet au long cours piloté par Les Am'arts etc. L'artiste-imprimeur Yanaïta Araguas qui a travaillé cette carte avec les habitants, nous raconte l'expérience humaine et le processus de création. A Zest, nous nous sommes pris au jeu et avons décidé de publier en pages centrales une partie de cette carte… Le quartier est trop grand pour nos pages !

Au début de cette aventure artistique les « gens étaient souvent un peu sceptiques, mais dès qu'ils commençaient à regarder une carte de leur quartier et à annoter certains endroits, ils se prenaient au jeu, et passaient un bon moment à re-découvrir leur quartier, à le voir autrement, se rappeler, à ne pas être d'accord avec d’autres… » selon Yanaïta Araguas. D'ailleurs, pour elle aussi « c'était très intéressant de découvrir le quar-tier petit à petit, par des détails, des anec-dotes, des histoires anciennes et nouvelles » racontées par les participants avec cette impression de vivre un moment privilégié.

Yanaïta Araguas a « beaucoup écouté et enregistré les gens. Toutes les phrases qui sont sur la carte, ce sont les habitants qui les ont dites. » Elle n'a rien ajouté.

La première phase du travail consistait à récolter des données. Donc on a annoté des anecdotes, d'endroits préférés, de trajets... On a aussi redessiné le quartier plusieurs fois, avec plusieurs groupes différents.

La synthèse de toutes les informations a été le plus gros du travail ! L'artiste a essayé « de tout mettre. Enfin, pour la création « graphique » elle s'est inspirée des dessins faits du quartier. « J'ai essayé de trouver des codes simples pour que les gens se repèrent facilement et que la carte soit facile d’accès, qu'elle donne envie d'être lue et regardée par ceux qui ne savent pas lire. J'espère que ça marche ! »

Ce qui ressort de la relation des habitants avec leur quartier est résumé dans les propos de Nicole, l'une des participantes : « C'est comme un village, il y a plus de choses que j'aime que de choses que je n'aime pas. »

Yanaïta finit par ces propos : « J'avais vraiment envie de faire honneur à ce trésor d'informations qu'ils m'ont donné. Je suis vraiment attachée à cet endroit maintenant. »

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Infos pratiques :

Retrouvez l’intégralité de la carte sur le site des Am’arts : www.facadesexquises.wordpress.com).Vous pouvez également récupérer les petits kits (carte subjective du quartier, CD de Radio Charrette et petit fanzine illustrant le projet) à la maison de quartier Bottière, au centre socioculturel de la Pilotière et à la Médiathèque.

Cette carte subjective permettra aussi d’alimenter les travaux de l’atelier de quartier Bottière/Pin Sec.

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La carte subjective du quartier est enfin dévoilée !

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Festival Calypso 2015 - 2e éditionEn route vers l’Amérique du Sud...

La 2ème édition du Festival Calypso aura lieu les 3 et 4 juillet prochains sur la place du Commandant Cousteau, à proximité de la médiathèque Floresca

Guépin. Cet évènement est organisé conjointement par l’association « Semeurs de Convivialité » et l’association « Commerçants Espace Chénaie ». Cette année, nous vous emmènerons en voyage dans les contrées lointaines de l’Amérique du Sud. De ces pays aux mille couleurs et senteurs, vous décou-vrirez le Brésil, l’Argentine, le Pérou, la Bolivie, le Guatémala…

La soirée du vendredi 3 juillet se déroulera autour d’un repas festif et musical avec Brazilian Academy et le groupe Legado de Samba. Ce repas sera précédé d’une émission en direct de la radio Alternantes à laquelle vous pourrez assis-ter. Toute la journée du samedi 4 juillet, des animations diverses seront à découvrir, avec une présentation d’artisanat et différents stands de restaura-tions typiques. Auparavant, un atelier pinatas avec les enfants aura eu lieu pendant les vacances d’avril à la Maison de quartier Bottière, ainsi qu’un atelier de danses brésiliennes, capoeira et percussions au mois de juin. Parmi les temps fort de cette journée, vous pouvez noter :

• 11h00 : restitution de l’atelier de danses Brésiliennes, percussions et capoeira par Brazilian Académy.

• 13h30 : Initiation au tango argentin par AlterTango.

• 15h00 : Concert du groupe Jenerechu (musique Bolivienne) et groupe de danseurs boliviens.

• 16h30 : Entrée des marionnettes géantes de l’association Armadillo.

• 16h45 : Goûter offert aux enfants autours des Pinatas.

Pour découvrir un peu plus cette rue de Nantes, c’est chez Mme Gisèle Coupe

qu’un après-midi de printemps je vais sonner. C’est le sourire jusqu’aux oreilles qu’elle

MA RUE Les Blés d’or, une rue où il fait bon vivre

Focus

m’accueille et accepte de me raconter ce qu’elle sait de cette rue depuis qu’elle vit ici. Née en 1928, c’est dès 1934 qu’elle s’y installe avec ses parents : c’est dire si cette rue lui est familière ! A l’époque, très peu de maisons habillent cette rue qui n’était qu’un long chemin. Et pour cause, cet endroit était d’anciennes terres maraîchères où l’on cultivait sous chassis de nombreuses variétés de légumes. Puis ces terrains furent vendus pour la construction. Des particuliers y déve-loppèrent aussi des jardins privatifs. Ces mêmes jardins qui étaient à l’époque loués et cultivés en grande partie par des pompiers de la caserne St Clément. A partir des années 40, les constructions dans cette rue prennent plus d’ampleur. Une épicerie y

vit même le jour pour le plus grand plaisir des riverains. A la même époque, à une de ses extrémités, il y avait un château et un grand parc -ce qui n’enlevait rien au cachet de l’endroit- et à l’autre bout de la rue, un grand champ avec une mare et un cerisier où les enfants allaient s’amuser. Aujourd’hui ce bel environnement est remplacé par des immeubles et un lycée. Par contre, un bel avantage qui a traversé les époques reste l’interdiction de circulation dans cette rue… en effet cette rue est une impasse ! Quelle aubaine, calme et tranquillité y règnent ainsi que plaisir des jeux en plein air pour les enfants. En somme, une rue dont on ne se lasse pas !

Philippe

• 17h15 : Spectacle « El Mundo de las Artes » par l’asso-ciation Laisse Tes Balles.

• 18h00 : Concert de musique des Andes du Groupe Peru Inka (international).

• 20h00 : Milonga (bal tango argentin) par AlterTango.

• 22h00 : Soirée dansante « Au rythme de l’Amérique du Sud » par l’association Semeurs de Convivialité.

Ce temps de fête sera sans nul doute un moment de rencontres, d’échanges et de convivialité où chacun pourra trouver sa place en ce début d’été.

Christophe

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Calypso en direct à Alternantes.

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Ponti, poussin,

coussin…

Karim fait chanter les quartiers !

Qui s’est piqué au jeu et a cousu les cousspoussins ? Vous suivez le fil de l’histoire ?

L’été dernier, vous êtes-vous allongé près du poussin au Jardin des Plantes ?

Poussin que nous devons à Claude Ponti en lien avec les jardiniers du Jardin des Plantes et aussi le « Serpicouliflore », des personnages nés dans des pots de terre, un massif « Sous-fleur » ou un «Chaparbre », les « bancs procession-naires », les « togobans ».

Et cette année, ce sont mille « cousspoussins » qui attendront les visiteurs dans l’orangerie du Jardin des plantes, pour une sieste ou une bataille de polochons… Pour cette création, le SEVE* a contacté l’ORPAN **.

Ce sont donc des « petites mains » de l’Orpan qui ont brodé des poussins – 8 pos-tures différentes – sur des coussins de

Peu importe votre quartier, avec Urban Voices, vous pouvez chanter ! C'est ce qui m'a plu dans ce projet. Les chanteurs et chanteuses

viennent de tous horizons, de toutes professions, il y en a de tous âges et nous sommes tous traités de la même façon, que nous chantions depuis 30 ans ou 1 jour ! A 800, pas de place pour les égos... Guidés par Karim Ammour, Johanna, Mélanie ou Laryssa, nous apprenons à nous positionner pour ne pas abîmer nos voix, à respirer pour ne pas manquer de souffle au moment de l'unisson, à écouter les autres pour ne pas détonner. Depuis 5 ans, il nous a fait chanter en arabe, en anglais, en yoruba, en moldave, en hindi, en portuguais et même dans une langue imaginaire… Si cette année, le répertoire est essentiellement en français et écrit pour nous, nous avons 8 semaines pour mémoriser les textes et les mélodies… Car ensuite, place aux représentations en public ! Du 22 juin au 2 juillet, 9 concerts auront lieu dans les jardins nantais : 9 occasions de venir pique-niquer en musique et découvrir de nouveaux lieux peut-être (Gaudi-nière, Ile de Versailles, Crapaudine, Meta, Procé, Bottière-Chénaie (29/06), jardin des Berges (30/06), Parc floral de la Beaujoire (01/07), Dervallières (02/07), vers 19h30. Le final se fera cette année sur la place Graslin, 6 représentations les 4 et 5 juillet (14h30, 16h30, 18h30). Choisissez l'horaire qui vous convient, venez nous écouter et peut-être chanter avec nous l'année prochaine, vous serez les bienvenus !

DominiquePlus d'infos sur : tamboursanantes.fr

Quartier d'été

quatre couleurs. Dès que j’ai eu

connaissance de ces ateliers, je me suis rendue à la Maison des Haubans à Malakoff. Nous nous sommes retrouvées une dizaine de femmes (eh, oui pas d’hommes…) le lundi de 14h à 16h30, toutes très contentes de broder.

J’ai bien aimé découvrir les habitantes de ce quartier que je ne connaissais pas : elles

font vivre la maison des Haubans à travers plusieurs activités, rencontres…

Je suis très contente de pouvoir dire « j’en ai fait un » parmi les mille ! Et me voilà diplômée de « super maxicouss' poussiniste en top expertise » !

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*Service des espaces verts de la ville de Nantes ** Office des retraités et personnes âgées de Nantes

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Sport

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Roller Derby : un sport d’équipe très rock'n'roll !

Début mars, notre quartier a vibré durant un week-end au son des encouragements des

300 supporters présents chaque jour. Les équipes ont offert une véritable performance sportive, mais aussi un réel spectacle pour les amoureux de ce sport. Le Roller Derby est un jeu de contact où les filles dominent la compétition. Après avoir chaussé leurs patins et leur casque, deux équipes s’affrontent sur la piste. La « jammeuse », désignée dans chaque équipe, part en queue de peloton constitué de l’ensemble des joueuses réunies. Son but est de sortir (sans trop de bleus) victorieuse en tête. Ses équipières sont bien sûr là pour l’aider à progresser dans cette foule compacte, et ses adversaires essayent par - presque - tous les moyens de la freiner, voire même de la projeter au sol. Un arbitre est présent pour siffler toute tentative de croche-pied ou de début de bagarre !

Durant les différentes manches, l’entraîneur des Nantaises a répété inlassablement le même message du banc jusqu’aux vestiaires : rester calme, bien communiquer et appliquer son style. « Peu importe si on prend des coups ! », assure la capitaine de l’équipe. L’entraîneur a toujours été convaincu par le potentiel de ses joueuses prêtes, il l’affirme, à « 100% ». « Il faut qu’on garde ce jeu, cette énergie et ce tempo. Si on est collectif et si on met du rythme, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas ». Et l’équipe avait raison d’être confiante. Le classement final a donné vainqueur les jeunes Nantaises suivie des Hollandaises et des Allemandes pour compléter le podium. La médaille en chocolat revient aux Ecossaises et la dernière place aux Finlandaises.

Des licenciés toujours plus nombreuxMétalleuses, tatouées ou simples amatrices de glisse, les fans décrivent le Roller Derby comme un sport « fun et délirant » avec un côté « punk rock ». Il est vrai que ces joueuses sont très identifiables avec leurs peintures de guerre éphémères. Malgré des règles strictes sur le terrain, les joueuses ont la liberté de choisir leur pseudo et leur numéro de maillot. Pour arriver à ce niveau de compétition, les « Nantes Derby Girls », équipe née en 2010, s'entrainent trois

Marre des balades à vélo ou des parties de badminton? Alors ce sport est fait pour vous ! Début mars, l’association «  Nantes Derby Girls  » a organisé un tournoi de Roller Derby. Ce fut l’occasion pour cinq équipes européennes de s’affronter au gymnase de Bottière-Chénaie.

fois par semaine, dont le mardi au gymnase de Bottière-Chénaie. Avec plus de 2700 licenciés au terme de la saison dernière, le Roller Derby en compte aujourd’hui 3200 au sein de la Fédéra-tion Française de Roller et devrait même passer la barre des 3500 patineurs en juin. Au-delà d’un phénomène de mode, le Roller Derby s’est imposé comme un sport à part entière.

Né durant les années 30 aux États-Unis, il a fallu attendre les années 2000 pour voir le Roller Derby se démocratiser aux USA, mais aussi au Canada et, plus tard, au Mexique. En France, ce ne fut qu’à partir de 2010 que les premières

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équipes sont apparues. A Nantes, les garçons se sont également lancés dans l’aventure du Roller Derby. Les « Jules Vénères », dont le nom est un clin d’oeil évident à l’auteur de « Vingt milles lieues sous les mers », est la première équipe masculine de Roller Derby en Loire-Atlantique, créée en mai 2013. Son fondateur, Grégory, assure qu’il a commencé à patiner grâce à ce sport. « Bien sûr, il y a un côté très rock'n'roll. Beaucoup d'entre nous écoutent du métal. Le Roller Derby est avant tout un sport d'équipe à la fois physique et technique ».

Justine

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Esencia : quand les rythmes vous transportent

Fin d’après-midi, un jeudi à la Pilotière, l’heure pour quelques-uns de filer à leur cours de danse de Reggaeton donné par Nathalie. Je retrouve une poignée de mordus et ce professeur toute en pédagogie. Elle est à la tête de l’association Esencia qu’elle créée avec quelques-uns de ses élèves les plus motivés en 2012. Ensemble, ils souhaitent progresser et s’investir plus afin de proposer des spectacles, créations artistiques et évènements culturels autour de la danse. Une façon de vivre ensemble leur passion et d’avancer autour de projets communs.

Ce jeudi là, Nathalie donne deux cours de reggaeton à des élèves déjà bien éveillés à ces rythmes. Ces cours ouverts à tous permettent à chacun de découvrir et de se familiariser à ces sonorités entrainantes. Activité à mi-chemin entre danse et activité physique, tous sont réunis pour partager leur passion avec comme objectif ultime le spectacle de fin d’année ; où chaque groupe proposera les chorégraphies apprises en cours d’année. Créer des spectacles et pro-mouvoir cet univers musical, tel est l’objectif de cette association et la motivation de chacun. Le reggaeton, genre musical aux influences très mélangées, permet à Nathalie de mixer les styles et les musiques dans les projets chorégraphiques qu’elle propose… ce qui lui plait bien ! Emportée par la motivation des plus assidus, elle a même créé au sein de son association, un groupe : les esencia warriors. Ce groupe propose des stages d’initiation et de perfectionne-ment regroupant plusieurs courants : bellyton, oriental, tribal et tribal fusion. Chaque style étant à la croisée de plusieurs influences : hip hop, salsa, dance hall, et flamenco. Dans cette optique, son association collabore aussi avec Pradel (professeur de hip hop et de danse afri-caine) et l’association de danse Baila mi corazon. Ensemble, ils dispensent aussi des stages et cours, proposent des spectacles. Une orientation très en prise avec l’état d’esprit de son association qui reste le partage et la création de projet autour de la danse.

Pour elle, la diversité dans la danse comme dans la vie reste une orientation fondamentale pour évoluer : « car c’est ensemble qu’on avance… c’est notre force» précise- t’elle. Donner l’envie de faire des choses, de se réunir et de vibrer autour de la danse ; telles sont ses convic-tions. Et c’est bien cet élan que l’on retrouve à Esencia. Une belle leçon de vie et une activité qui rassemble et permet à chacun de partager son envie sur ces rythmes endiablés. Une occasion de vous faire une idée de l’activité ? Rendez-vous le 4 juillet à 20h, pour le spectacle de fin d’année de l’association, à l’espace port Beaulieu (9 bd Vincent Gache, à Nantes). Energie, dynamisme, rebondissements et frissons garantis !

PhilippeContact : Association ESENCIA au 07 82 30 35 01 ou par mail [email protected]

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La ville et nous : après Fernand et ses toiles, des murs, des graffs avec Korsé…

Pourquoi ce projet ? C’est un projet qui était intéressant pour notre classe de Première bac pro, « services de proxi-

mité et de vie locale ».

En septembre, nous avons profité de l’oppor-tunité de l’exposition de Fernand Léger au Musée des Beaux Arts et nous avons écrit, imaginé une histoire, un poème, un fait divers. Et nous nous sommes dit : pourquoi pas les graffs des murs de Nantes ? C’était trop tentant !

Nous avons voulu voir Nantes autrement, avec un nouveau regard, sur l’art urbain : belle occasion d’ouverture culturelle et de manière de voir la ville en faisant preuve de créativité et d’imagination.

Nous sommes d'abord allés à la station Landreau pour découvrir les graffs et depuis, nous savons tout sur les tags, les graffs, les flops, les fresques, les persos, les blazes, les toys, les crews et les repassages ! Nous avons ensuite découvert et photographié les graffs et les fresques de Nantes avec une guide de “Nantes tourisme“ : la Ville a mis en place un "plan graff" avec des murs légaux où les graffeurs peuvent s'exprimer.

Nous avons beaucoup aimé la fresque réalisée sous le pont de Tbilissi : le collectif a détourné le sens de “Nantes, green capital“ pour en faire “green capitalism“, inspiré clairement du tableau Guernica de Picasso. Nous avons découvert des graffs de Persu qui fait partie des très bons.

Le graffiti des rues est né dans les quartiers pauvres de New York dans les années 1980, il était au début pratiqué par les jeunes qui cherchaient à marquer leur territoire dans lequel ils opéraient. Cela leur permettait aussi de montrer que cette ville qui les excluait était aussi la leur. Le graff, c’est aussi un esprit de groupes, les « crews ». Des collectifs différents âgés de 15 à 40 ans existent et se partagent la ville. Le graffiti est urbain, inhérent à la ville, fait pour être vu par tous.

Et en décembre dernier, nous avons rencontré un artiste mural Nicolas Bertaud, alias Korsé, et également des jeunes de l'IEM (Institut d’éducation motrice) de la Marrière. Les idées ont fusé : Léonard de Vinci, la différence, « moi, nous et les autres », la ville, un fauteuil roulant à deux places.

A nous les bombes de peinture !Et nous voilà enfin sur la réalisation de la fresque, en compagnie des jeunes de l’IEM de la Marrière… Nous avons travaillé comme des fous, vêtus de blouses blanches et de gants.

Chacun a un rôle à jouer, sa bombe de peinture à la main. Le mur blanc se colore peu à peu,

les détails commencent à apparaître : la brique et le métal prennent forme petit à petit, le bois semble vieillir et la végétation commence à prendre sa place. L’horloge remonte le temps. Léonard de Vinci nous fait un clin d’œil. Les personnages prennent vie. Chacun de nous a mis la main à la pâte, aidé de nos deux professeures et de la documen-taliste.

Le projet mené à terme nous a inspirés sur la véritable nature du street art. Ce n’est pas toujours du vandalisme : c'est souvent un art véritable.

Ce projet nous a vraiment plu : « Cela nous fait découvrir une autre forme d’art / Ça nous a donné goût au Street Art / Il permet de découvrir sous un nouveau jour le graff de manière moins péjorative, le rôle qu'il peut avoir dans la société / C’était fort sympathique d’avoir l’occasion de rencontrer un graffeur : découverte totale pour nous qui n’avons jamais pratiqué cela / J’ai adoré la rencontre et le travail avec les jeunes de la Marrière ».

La classe de 1ère BAC PRO SPVL, Nicole Bouju, professeur de lettres

et Isabelle Harlé, documentaliste.

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Des Mozart du Street Art au lycée Léonard de Vinci…

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Grave le graff !

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Nous sommes allés en classe de mer du 23 au 27 mars.C'était à Préfailles au Soleil de jade. Il y avait des GS, des MS, des CP et les enfants de l'IEM de la Marrière. « On a appris plein de choses : comment attraper les crabes ...sans se faire pincer les doigts, comment savoir s'ils étaient mâles ou femelles, qu'il y a une marée basse et une marée haute (c'est à cause de la Lune !). On a fabriqué un tableau de coquillages et on peut même les appeler par leur petit nom maintenant ! Un pirate du nom de Barbe Rousse avait caché son trésor mais on a été plus fort que lui et on l'a tous trouvé. C'était des patelles d'or ! Ce pirate parlait une langue ancestrale, c'était trop drôle!La nuit, on dormait dans des gîtes ou des chambres dans l'hôtel du site. Super! Il ne faut pas le dire à papa et maman mais on a fait des

Les moyens de la maternelle Urbain Le Verrier racontent le Camion wà Histoires du Festival Petits et Grands.

Deux versions pour un même spectacle : qui dit vrai ?

C'est un spectacle dans un camion de pompier, un camion rouge.

C'est l'histoire de Terrible, le loup terrible, il a des pattes noires. Il fait peur à tout le monde et même à ses enfants. Il porte une paire de bottes et de gants pour protéger les couleurs.

Ses enfants lui chantent la chanson de la petite étoile, il s'endort sur une longue chaise, à son réveil ses gants et ses bottes ont disparu et sont enterrés dans la forêt sombre.

Mais ce n'est pas tout… Un monsieur peint ses pattes en noir et sa queue est devenue « multicouleurs », quand sa queue est redevenue noire, ses oreilles deviennent rouges comme le camion. Alors, il met

Il était une fois, un camion à histoires !

batailles de polochons, quel bazar !Nous avons mangé tous nos repas au restaurant ! Et le dernier jour, il y a eu surtout la pyjama party ! A nous la boule à facettes et les chansons qu'on sait tous chanter : Libérée, Délivrée, Les étoiles...

Pendant notre séjour, pour rassurer papa et maman, on mettait des photos sur notre blog. A notre retour à l'école, nos parents étaient là... Ils nous avaient manqué un peu quand même ! Pour raconter nos aventures, nous fabriquons un carnet de voyage dont vous verrez quelques dessins. C'est un grand travail que nous n'avons pas encore fini ! »

Les petits marins de Julien Gracq

un cache-oreilles et ses pattes redeviennent bleues, jaunes, vertes et roses. Fatigué par toutes ces transformations, il court chez lui pour voir sa famille et se reposer. Sa femme lui caresse les poils de la joue et lui fait un bisou, elle trouve qu'il est tout doux !

Les moyens de la maternelle Urbain Le Verrier

Ecoles

de l’école Julien Gracq à la mer

Les petits marins

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Classe de mer pour les CP de la Bottière

La Fanfare de la Bottière couvre les événements culturels nantais, 3 concerts

au mois de mai avant de terminer leur saison par le Swing des jardins et la

fête de l'école.

Début mai, nous étions invités aux Fanfaronnades de Trentemoult. Il y avait

plusieurs fanfares avec des habits colorés. Pour nous y rendre, nous avons pris

le tramway et le navibus.

Puis le 18 mai nous étions attendus à la mairie de Nantes pour une cérémonie

particulière. M. Jean-Marc Ayrault a reçu le titre de maire honoraire de la ville.

Son épouse souhaitait que nous soyons présents pour cet événement (il l'a dit

dans son discours).

Témoignages des plus grands : « nous avons aimé les rencontres

avec les personnalités, c'était un moment inoubliable quand on a

joué devant Mr Jean-Marc Ayrault et Mme Johanna Rolland ».

Témoignages des plus jeunes : « nous avons aimé les vieux bâti-

ments, il y avait de beaux lustres, de belles statues, de beaux

jardins bien entretenus. Nous avons été très bien reçus avec un

goûter puis un buffet gastronomique et Mme Johanna Rolland

nous a fait des cadeaux ». Nous avons terminé par Euro École,

c'était un concert super dans une vraie salle de spectacle avec des

conditions idéales. Il y avait des enfants de différents pays euro-

péens, ils ont chanté, dansé et essayé de parler en français.

Quand on a joué, il y avait une projection de nos photos sur grand

écran, on a été accueilli comme une surprise, un gros cadeau ».

Ce qui nous plaît dans les concerts, c'est de jouer ensemble,

d'être applaudi, d'être aimé et ne pas être critiqué, sauf par des

gens qui connaissent la musique comme nos professeurs.

Nous disons merci à ceux qui ont créé cette fanfare et plus particulièrement à Mr Londot qui nous a accompagnés à la mairie.

Retrouvez l'actualité de la fanfare sur son blog :

passerelle.ac-nantes.fr/fanfarebottiere/ Maternelle Urbain Le Verrier

Fanfare Musikal'Est

Nous sommes allés en classe de mer du 23 au 27 mars.Nous sommes partis à Préfailles le lundi matin 2 avril pour 5 jours avec des adultes de l'école.

Nous n’avons pas beaucoup travaillé et on a appris des choses que l'on ne connaissait pas :

les marées avec la mer qui monte et qui descend, vivre avec les autres sans nos parents…

On a aussi observé nos pêches à pieds à la plage et dans notre laboratoire (des étoiles de mer violettes et oranges, des crabes, des serpents de mer, une araignée de mer, des moules et des huîtres). Nous avons fabriqué des cerfs-volants que nous avons fait voler sur la plage.

Nous avons fait une chasse aux trésors (Barbe Rousse gardait un trésor), des chapeaux « Chinor » que voulait Barbe Noire.

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Mr Mady est venu nous voir et il nous a raconté l'histoire d'une vieille mamie et d'un chat.

Quand on est revenu, c'était le bonheur ! Les CP de la Bottière

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Ecoles

Mercredi 20 mai, l'auteure-illustratrice Malika Doray est venue nous rendre visite. Elle a regardé ce que nous avons fait à partir de ses livres « Un manteau de pluie pour la fourmi » et « Quand les grands se fâchent ». Elle nous a présenté et lu des livres. Elle nous fait deux magnifiques dessins.

PPS Mme Seillé-Sulmont

Malika Doray est venue rendre visite aux petites sections de l'école maternelle la Bottière.

Elle a vraiment passionné les classes avec ses livres au graphisme épuré et coloré. Les enfants ont été sous le charme !

Ils ont pu habiller et déshabiller un doudou inspiré de ses livres et également manipuler des personnages qui ont donné du sens à des récits. Malika s'est ensuite intéressée aux travaux faits par les enfants qui ont réussi à expliquer les différentes techniques utilisées en classe. Elle a beaucoup aimé les éphémères peints à l'encre et les différentes réalisations des parents. Ensuite, ce fut le moment magique quand elle a sorti sa trousse pour créer un livre-étoile ! Il a fallu inventer des personnages à partir d'un joli papier origami puis

Le mercredi 13 mai 2105 nous avons participé au 12e cross de l'école Urbain Le Verrier. Avant cet événement nous avons récolté de l'argent pour l'association ELA qui lutte contre les maladies rares appelées leucodystrophies. Le jour du cross plusieurs banderoles « Mets tes baskets et bats la maladie » étaient installées le long du parcours.

« La veille, j'ai mangé des pâtes pas trop cuites, comme le maître nous l'avait conseillé. » (Shanna) « Moi, je n'ai pas pu le faire car ma mère avait déjà préparé le diner. » (Canjoura) Plusieurs d'entre nous étaient stressés. « Je me suis couché tôt pour être en forme le lendemain matin. » (Keny) La nuit, certains ont rêvé qu'ils couraient.

« Le mercredi matin, je me suis levé tôt, je me suis lavé, j'ai enfilé ma tenue de sport et j'ai préparé un sac d'affaires de rechange. Ensuite, j'ai pris un petit-déjeuner léger. » (Dylan)

Comme le maître n'était pas disponible parce qu'il organisait le cross, nous sommes montés en classe avec Mme Guérin. Nous avons épinglé nos dossards sur nos t-shirts et nous nous sommes rendus au stade du Pin Sec où avait lieu le départ.

Nous avons rencontré Malika Doray

12e cross de l'école

donner un titre :"Vite, vite, vite" à ce nouveau livre ! En souvenir de son passage et comme un clin d'oeil à son album "Un manteau pour une fourmi" Malika aura laissé à chacun un petit bout de tissu origami qu'ils garderont précieusement dans leur mémoire ! Pour la remercier de sa visite les enfants de l'autre classe ont préparé une saynette en s'inspirant de son album "Y'a plus de place". Le lapin, le chat, les grenouilles veulent tous monter dans le bateau. Mais voilà le dinosaure, qui veut lui aussi se joindre à eux, et là… catas-trophe !

Malika Doray a salué la performance des acteurs en leur offrant une affiche qu'elle a dessinée devant leurs petits yeux émerveillés ! Un vrai moment de plaisir partagé ! Merci à Malika !

La classe de Mme Touzeau

M. Auclair a fait l'appel puis a donné le départ. Jusqu'à la rue Pierre Bouguer, nous avions l'interdiction de dépasser Pauline et Matthieu. Après avoir couru au milieu de la rue, nous devions réaliser deux grands tours dans l'enceinte de l'école où d'autres élèves nous encourageaient. La course se terminait sur le stade du Pin Sec.

A l'arrivée, on nous a distribué un jus de fruit et un goûter et, après avoir un peu

récupéré, nous avons encouragé les autres coureurs.

Après le déjeuner, tous les élèves de l'école ont assisté à la remise des prix. Les trois premières filles et les trois premiers garçons de chacune des courses sont montés sur le podium et ont été récom-pensés sous un tonnerre d'applaudissements.

« Je suis déçu car j'étais blessé et je n'ai pas pu participer au cross. » (Rayane) « C'était chouette car tout le monde s'est donné du mal grâce aux encouragements. » (Maïwenn) « Je suis fière car pour mon dernier cross de l'école, je suis montée pour la première fois sur le podium ! » (Kerryel) « Je suis content de moi car je ne suis pas arrivé dernier. » (Canjoura) « J'espérais arriver premier et j'ai réalisé mon rêve. » (Keny) « Ce n'est pas grave de ne pas avoir gagné, car l'important c'est de participer. » (Hossine)

Les élèves de la classe de CM2A de l'école Urbain Le Verrier

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Cocktail ZEST

Les trucs et astuces de ClaudeEn cas de coupure… Appliquez sur la blessure la fine pellicule qui sépare chaque couche d’un oignon. C’est un pansement antiseptique sans égal.

Limonade maisonDans une bouteille de 1L : 3 cuil. à soupe de miel d’acacia, le jus de 2 citrons, 5 fleurs et 3 feuilles de bourrache (ou 3 branches de menthe ou une grosse fleur de sureau). Remplir d’eau. Placer la bouteille au frigo et attendre 2 à 3 jours avant de consommer afin que cette limonade ait davantage de goût.

Anti verruesCreusez un oignon et remplissez-le de gros sel : frottez vos verrues matin et soir avec le liquide qui s’écoule de l’oignon.

Supprimer une mauvaise odeur (à l’intérieur d’un meuble par exemple). Placez un verre de lait bouillant, fermez bien les portes et ne les rouvrez qu’une fois le lait refroidi.

Belle planteLorsqu’une bouteille de vin est terminée, ajouter de l’eau au petit reste du fond. Cette eau rougie sera fort appréciée par vos plantes.

CINQ NOUVEAUX DINGBATS…

Le DINGBAT est un rébus de lettres. Il permet de retrouver un mot, une expression, un nom de personnalité, de lieu… Dans cette énigme visuelle, tout compte : la forme des lettres, leur taille, leur nombre, les espaces qui les séparent, leur position dans le cadre, leur couleur…

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GASTER O’POD bavasse… de Gérard

Connaissez-vous la différence entre la pieuvre et l’escargot ?

GASTER O’POD bavasse… de Gérard DEJOUX

On compte les escargots par douze…

…et la pieuvre par neuf !

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Cocktail ZEST

Le « tuto » couture de Dominique :UN PORTE-CLÉ BERLINGOT

1 - Découper un rectangle de tissu de 7 X 12 cm. Repérer le milieu et placer une attache (ruban, cordon…), la boucle vers le milieu du tissu.

2 - Plier endroit contre endroitCoudre à 0,5 cm, sur 2 cotés, en insistant un peu sur l'attache.Dégager les angles.

3 - Retourner ce petit sac sur l'endroit et le remplir de mousse, kapok ou billes de polystyrène.

4 - Fermer de façon à former le berlingot et coudre l'ouverture à la main.

5 - Un anneau de porte-clé et votre berlingot est prêt à être offert !Vous pouvez le décliner de toutes les couleurs et/ou le personnaliser...

BONNE COUTURE !

La recette d’ElianeLe 5, 4, 3, 2, 1

Préparation Déposez les quartiers de pomme en rosace sur la pate. Mélangez tous les autres ingrédients. Enfournez à four doux (th.5 ou 6) 30 à 40 mn.Dégustez chaud ou froid.

Ingrédients - 5 cuill. à soupe de farine- 4 cuill. à soupe de sucre

en poudre- 3 cuill. à soupe de lait- 2 cuill. à soupe d’huile

+ 2 pommes épluchées et coupées en quartiers

- 1 œuf- 1 pâte brisée ou feuilletée- 1 pincée de sel- ½ sachet de levure

Le saviez-vous ?Pourquoi le petit beurre a 52 dents ?Lorsqu’à Nantes en 1856, Louis Lefevre Utile, fils des fonda-teurs de la société LU, imagine ce biscuit, son but est de créer un gâteau qui puisse être mangé tous les jours. D’où son idée originale de représenter le temps !

• Les 52 dents représentent les semaines de l’année.

• Les 4 coins représentent les saisons.

• Ce biscuit mesure 7 cm en référence aux 7 jours de la semaine.

• Et les 24 petits points s’identifient aux 24h de la journée !

Pour la forme et le lettrage, il s’est inspiré d’un napperon de sa grand-mère. La recette a bien fonctionné puisque 6400 tonnes de véritables Petit Beurre se vendent chaque année. Cette info nous en bouche un coin… ou un trou ! Et maintenant que nous sommes mieux informés, nous ne dégusterons plus jamais un petit beurre comme avant !

Eliane