LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2016 : LES DÉFIS DE L’INDUSTRIE VAUDOISE p.18 et 20 ACTUALITÉ Conjoncture : stabilité prévue pour 2016 p.8 La gouvernance d’une PME, ça s’apprend p.15 CAHIER PRATIQUE Qu’est-ce que l’économie collaborative ? p.29 Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 72 – Mai 2016

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Assemblée générale 2016 : les défis de l'industrie vaudoise

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Page 1: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2016 : LES DÉFIS DE L’INDUSTRIE VAUDOISE p.18 et 20

ACTUALITÉConjoncture : stabilité prévue pour 2016 p.8

La gouvernance d’une PME, ça s’apprend p.15

CAHIER PRATIQUEQu’est-ce que l’économie collaborative ? p.29

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrieN° 72 – Mai 2016

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Mensuel de la CVCI - Mai 2016 3

RBI, services publics, vache à lait : 3 x NON La déferlante d’initiatives populaires « sim-plistes » se poursuit. Nous votons le 5 juin prochain sur une proposition de création d’un revenu de base inconditionnel (RBI) pour tous les habitants de ce pays, sur un texte intitulé « en faveur des services pu-blics » ainsi que sur l’initiative dite « vache à lait », qui a pour objectif d’affecter aux in-frastructures routières la totalité de l’impôt sur les carburants, privant la Confédéra-tion de 1,5 milliard de francs de recettes. Le conseil stratégique de la CVCI vous re-commande un triple non.

• L’idée d’instituer un RBI est la plus dan-gereuse. Les promoteurs de l’initiative ont renoncé à fixer un chiffre dans leur texte, mais ils évoquent 2500 francs par mois par adulte et 625 francs par enfant. Le coût dépasserait donc les 200 mil-liards de francs par an au niveau natio-nal. Même si le financement pouvait en partie provenir du démantèlement com-plet des assurances sociales, comme l’af-firment les partisans du projet, une très forte hausse de la TVA et/ou des impôts serait inévitable. Mais le pire n’est même pas dans ce désastre financier : un tel re-venu inconditionnel saperait totalement la formation professionnelle. Quel intérêt un jeune aurait-il à faire un apprentissage s’il ne gagnait rien de plus qu’en restant inactif ? Plus fondamentalement, le RBI dévalorisait totalement le travail en tant que tel alors que ce dernier est un fac-teur d’insertion formidable. Haut niveau d’emploi, bien-être et prospérité sont in-dissociables. Le RBI ruinerait les trois !

• L’initiative « en faveur du service public » interdirait notamment toute recherche de « but lucratif » dans les prestations de base de La Poste, Swisscom ou des CFF, ainsi que les « subventionnements croisés au profit d’autres secteurs de l’administration ». Elle reviendrait à geler ces entreprises dans les structures ac-tuelles. Le service de base de chacune de ces sociétés évolue. L’infrastructure, les réseaux, le nombre de bureaux né-

cessitent des adaptations en fonction de l’évolution des technologies et de la demande. S’abstenir de viser la ren-tabilité serait le plus sûr moyen de les entraver face à la concurrence : si cette dernière n’existe pas vraiment pour le tra-fic voyageur des CFF, La Poste n’a plus qu’un petit monopole sur les lettres et Swisscom aucun. L’innovation, dans les entreprises, ne peut pas être découplée de la recherche de bénéfices !

• L’initiative « vache à lait » a quant à elle déjà rempli son rôle en contribuant à faire émerger un fonds routier (Forta) au financement équilibré (lire en page 11). Encore en discussion devant les Chambres fédérales, ce fonds prévoit notamment la construction de l’auto-route de contournement de Morges. Sans projet concret dans son escarcelle, l’initiative « vache à lait » repousserait de quelques années encore la réalisa-tion de cette infrastructure pourtant in-dispensable. Elle créerait par ailleurs un trou dans les finances de la Confédéra-tion, sans proposer aucune solution de remplacement, en supprimant le ver-sement de la moitié de l’impôt sur les huiles minérales à la caisse fédérale. Le fonds routier Forta contribuera bien plus certainement et efficacement à la réali-sation des infrastructures routières que ne le ferait cette initiative.

Claudine Amstein, Directrice de la CVCI

Actualité4 Agenda de la CVCI

Zoom sur…

8 Conjoncture : les entreprises

vaudoises au creux de la vague

Economie et politique

11 L’initiative « vache à lait »,

une solution déséquilibrée

12 L’innovation pour booster

la compétitivité des PME

13 Non à une pénurie de logements

planifiée par la loi

13 Pour des terrains industriels

à un coût abordable

14 Le Prix Strategis reste en mains

vaudoises

14 Transition énergétique :

en venir – ou en rester – aux faits !

15 Le métier d’administrateur d’une PME

ne s’improvise pas

Les chiffres du mois

17 Avril 2016

Assemblée générale

18 La CVCI fête « l’année de l’industrie »

La CVCI, partenaire de l’industrie

depuis 50 ans

20 Pour Cla-Val, la clé du succès

a pour nom innovation

Votre CVCI23 Nouveaux membres

25 Nouvelles de nos membres

Cahier pratique27 Fiche juridique N° 188 (mise à jour)

Contrat de stage

29 Fiche économique N° 104

L’économie collaborative

De partenaire à partenaire30 Agenda des partenaires

Annexes• FOROM

• Enquête conjoncturelle CVCI

• Rencontres de chefs d’entreprise

• Référendum contre

le « Paquet Logement »

EditorialSommaire

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4 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

INTERNATIONAL LINK

14.06. Reloc’coffee10:00am › 12:00pm (CVCI)

VOLUNTEERING IN THE VAUD REGION

Volunteering is a great way to meet new people, practice a language, learn new skills and altogether integrate. Our speak-ers of the day, from bénévolat-vaud, the key association for all nonprofit organi-zations in the canton of Vaud, will share their insight on how to find the perfect volunteering role, for your own and oth-ers’ benefit. Fee: free of charge for employees and spouses of International Link members companies (check with your partner’s HR or us directly) / 27 Swiss francs (tax inclusive) for non-members.Information and registration: [email protected]

IMPRESSUM

Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 LausanneT. 021 613 35 35, F. 021 613 35 [email protected], www.cvci.chRédaction et administration :Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Jean-François Krähenbühl, Mathieu Piguet, Serge Sahli, et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable)Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.chImprimeur : PCL Presses Centrales SAAcquisition de partenaires :DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10Tirage : 4500 exemplairesParution : 4e semaine du mois

16.06. Conférence08 h 30 › 11 h 00 (CVCI)

L’ÉCONOMIE COLLABORATIVE : UNE BELLE OPPORTUNITÉ !

Dans un contexte économique chan-geant et de plus en plus concurrentiel, l’économie collaborative ouvre de nou-velles perspectives aux entreprises qui en saisiront les enjeux. Cette confé-rence, co-organisée par la CVCI, le CRPM et le SVC, sera présentée par Fabrice Leclerc, expert de l’innovation et en-trepreneur. Son expérience du terrain et ses réussites avec plusieurs vision-naires comme Steve Jobs (Apple), lui permettent d’avoir une approche réso-lument moderne et pragmatique pour aborder les questions suivantes :• D’où vient l’économie collabora-

tive, quelles sont ses racines et sa signification ?

• Quelles sont les clés de son fonction-nement et de son développement ?

• Est-ce une opportunité ou une me-nace pour les entreprises établies ? Comment les PME peuvent-elles bénéficier de son essor ?

• En découle-t-il un nouveau style de leadership, voire de mode de vie ? Perspectives d’avenir et potentiels d’innovation.

Le sujet sera illustré par le témoignage de Lionel Lourdin, co-fondateur de la Free IT Fondation et COO de Foxel SA, une entreprise Romande spécialisée dans les systèmes de numérisation et de mesure d’environnements, dont toute la techno-logie est sous licence libre.Fabrice Leclerc est ex-CEO d’Haagen Dazs, co-fondateur de la cellule d’inno-vation de l’Oreal Prestige international. Il travaille avec Nespresso, SKY, Goo-gle, les Nations Unies, plusieurs PME et start-up Suisses, il est chargé de cours à HEC/UNIL, Business angel de l’EPFL et intervient dans le cadre du CRPM. www.fabriceleclerc.comLe nombre de places étant limité, ins-crivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 40 francs pour les membres CVCI, 60 francs pour les non-membres.Contact : [email protected]

16.06. Conférence17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

CYBERSÉCURITÉ : ENSEMBLE PLUS FORTS

Axée sur des retours d’expériences, cette conférence propose une présen-tation concrète de l’ensemble des pra-tiques pragmatiques à mettre en place pour faciliter aux entreprises l’appropria-tion et le développement d’une culture et d’un réflexe de cybersécurité.Programme : • Cyberattaques : quels coûts pour

l’entreprise ? Solange Ghernaouti, UNIL - HEC

• Retour d’expérience : quelles ap-proches pour limiter les cyber-ris-ques ? Fabien Mooser, James Linder, BCV

• L’humain : vecteur d’insécurité et de sécurité, Christian Aghroum, SoCoA

• Les défis de l’investigation numé-rique, Dominique Vidal, Secu Labs S.A.

• Vol de données, usurpation d’identité et dommage réputationnel : tour d’ho-rizon des périls et notions de mise en œuvre d’une stratégie, Me Nicolas Capt, Capt & Wyss Avocats, et Alexis Pfefferlé, Heptagone digital risk ma-nagement & security Sàrl

Apéritif / échanges entre participants et conférenciers. Le nombre de places étant limité, inscrivez-vous sans tarder ! Prix (HT) : 40 francs pour les membres CVCI, 60 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

ActualitéAgenda de la CVCI

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5 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

17.06. RCE08 h 30 › 13 h 30 (Crissier)

DEBRUNNER ACIFER

Debrunner Acifer SA Romandie, pres-tataire de services et fournisseur de matériaux pour la construction et l’in-dustrie, fait partie du groupe Debrun-ner Koenig, filiale suisse du plus grand distributeur mondial d’acier et métaux indépendant des fabricants, Kloeckner & Cie. Cette Rencontre de chefs d’en-treprise sera l’occasion de découvrir le siège romand de Crissier, où sont stoc-kés plus de 60 000 articles.Prix (HT) : 50 francs pour les membres CVCI / 75 francs pour les non-membres (+ 40 francs pour l’apéritif).Renseignements et inscriptions : www.cvci.ch/[email protected]

07.09. Séminaire17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

SWISSFIRMS : POUR MIEUX PROMOUVOIR VOTRE ENTREPRISE !

Le site SWISSFIRMS (www.swissfirms.ch) a pour mission de promouvoir les en-treprises membres des Chambres de commerce suisses (CCIS). Couvrant la totalité du territoire helvétique, il consti-tue la principale base de données éco-nomiques de notre pays et offre de nombreuses possibilités de recherche. Chaque entreprise membre d’une CCIS bénéficie gratuitement d’une fiche de présentation complète. Afin de présen-ter ce portail, et notamment les oppor-tunités de mieux mettre en valeur votre entreprise, nous vous invitons à partici-per à une séance d’information, clôturée par un apéritif permettant de poursuivre les discussions. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 5 septembre 2016.Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

31.08. Séminaire17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

COMMENT RÉSEAUTER À LA CVCI

Avec ses conférences, ses événements des réseautage, ses médias, son Bu-siness Club, sa base de données SWISS-FIRMS et ses outils de mise en relations, la CVCI offre un cadre particulièrement propice pour le développement d’un réseau d’affaires. Encore faut-il bien connaître les différents canaux à dis-position et savoir pratiquer l’art du ré-seautage. C’est l’objectif du séminaire « Comment réseauter à la CVCI ? ».Ce séminaire s’adresse à tous ceux qui souhaitent mieux « explorer » le réseau CVCI. Un apéritif de clôture permet-tra de poursuivre les discussions, mais aussi de nouer de nouveaux contacts. Nous vous remercions de confirmer votre participation jusqu’au 26 août 2016.Prix (HT) : gratuit (mais sur inscription) pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

09.09. CFO Café08 h 00 › 11 h 00 (CAB Centre Administratif Bancaire, Prilly)

COUVERTURE DES RISQUES DE CHANGE POUR LES PME, VISITE DE LA SALLE DES MARCHÉS DE LA BCV

Tout responsable financier confronté à des transactions en devises étrangères connait les risques liés aux évolutions rapides des taux de change. Il doit dès lors être en mesure d’éviter de mau-vaises surprises à son entreprise.• Quelle politique avoir face aux mar-

chés ?• Comment identifier les flux en devi-

ses étrangères dans son entreprise ?• Quelles options existe-t-il pour se

couvrir contre les risques de change ?• Quelles sont les étapes de la prise

de décision ?Ce CFO Café, animé par Eric Vauthey, Directeur de la Salle des Marchés de la BCV, abordera ces questions cruciales et comprendra une visite d’une des plus grandes salles des marchés de Suisse Romande.Prix (HT) : 25 francs pour les membres, 40 francs pour les non-membres.Renseignements et inscriptions :[email protected]

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Agenda de la CVCIActualité

Page 6: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

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La chronique Opemans

Activer les talents occultés

Ajouter du Sens à son management pour plus d’autonomie de l’équipe au quotidien.

Quel leader n’est pas friand d’idées, d’ini-tiatives pertinentes, de propositions de so-lutions face à un problème, d’une attitude entrepreneuriale à tous les niveaux ? C’est bien un des enjeux aujourd’hui : comment stimuler cette liberté pour chacune et cha-cun tout en gardant le contrôle ?

Les années 20 et 40 ont accouché de deux types de managements, le management par instructions (MBI) et le management par objectif (MBO). Le MBI repose sur des règles, des lois, des consignes littérales, des ordres non discutés. Le MBO, à l’ori-gine, stimule les motivations à se dépasser pour atteindre un résultat attendu (sauf si les moyens et les ressources sont indispo-

nibles). Ces deux types de managements sont donc des options opérationnelles pour gérer l’équipe.

Deux observations qui limitent considéra-blement l’efficacité de chaque type de ma-nagement : des individus qualifiés capables d’autonomie et la difficulté à conserver un objectif sur la durée. Ces deux observations sont alors des facteurs de démotivations à agir pour les individus managés par MBI ou/et MBO. Quelle option ? Ajouter un 3e mana-gement : le management par le Sens (MBS).Donner du Sens, c’est passer de « voilà ce que vous avez à faire… » à « voilà à quoi ça va servir ». Quelques pistes concrètes : faire référence aux Valeurs d’entreprise, clarifier dès le départ les effets attendus des ac-tions. Cette posture va libérer un peu d’es-pace pour faciliter l’émergence d’idées, d’initiatives pertinentes, de propositions

de solutions face à un problème, d’une at-titude entrepreneuriale à tous les niveaux. Tout le monde y gagne !

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Page 7: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

7 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

31.05. Export13 h 30 › 17 h 00 (Neuchâtel)

FORMALITÉS DOUANIÈRES ET NOTIONS D’ORIGINE DES PRODUITS

Ce cours a pour but d’aborder et d’ex-pliquer la différence entre les règles d’origine non préférentielle et les règles d’origine préférentielle, ainsi que les documents qui leur sont liés. Le cours s’adresse plus particulièrement aux per-sonnes débutant dans l’exportation et les transports, aux étudiants préparant un brevet de spécialiste en exportation et/ou en logistique, ainsi qu’aux colla-borateurs souhaitant se perfectionner.Renseignements et inscriptions :[email protected]. 021 613 35 36

14.06. Export13 h 30 › 16 h 30 (Neuchâtel)

ORIGINE NON PRÉFÉRENTIELLE, CERTIFICATS ET ATTESTATIONS DIVERSES

Le certificat d’origine est un document officiel utilisé lors d’exportations de marchandises. La nécessité d’un tel document découle des exigences des autorités des pays importateurs. Toute-fois, l’obtention d’un certificat d’origine ou d’une attestation d’origine non préfé-rentielle dépend de règles bien précises et spécifiques contenues dans deux or-donnances fédérales totalement indépen-dantes des accords de libre-échange que la Suisse a conclus avec d’autres pays.Renseignements et inscriptions : [email protected]. 032 727 24 20

02.06. Export09 h 00 › 17 h 00 (CVCI)

FORMATION CONTINUE : ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE

L’importance des accords de libre-échange a augmenté de façon signi-ficative ces dernières années. En tant qu’exportateur, vous êtes certainement conscient que le nombre et les disparités des accords rendent toujours plus com-plexes leur application et augmentent vos risques. Afin de pouvoir gérer avec succès l’origine des marchandises d’ex-portation d’une entreprise, des connais-sances approfondies sont une nécessité. Une mise à jour continue de l’état des connaissances en la matière est donc indispensable. Avant de venir au cours, il est conseillé à tous les participants de faire la formation électronique en ligne « Origine préférentielle et accords de libre-échange » : www.ezv.admin.ch – documentation – formation électronique de l’AFD. Comptez au moins 4 heures pour cette préparation.Renseignements et inscriptions :[email protected]. 021 613 35 36

21.06. Juridique08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

DURÉE DU TRAVAIL

Règles relatives à la durée du travail : no-tamment service de piquet, allaitement, repos, pauses, planification d’horaires, heures et travail supplémentaires, tra-vail de nuit, du dimanche, des jours fé-riés, travail continu, travail en équipes.Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

FORMATIONS

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, [email protected], T. 021 613 36 37Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

01.09. Juridique08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et de la person-nalité, vacances et congés, fin des rap-ports de travail).Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

08.09. Juridique08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

SALAIRE

Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, moda-lités de paiement, incapacité de travail).Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

13.09. Juridique08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL

Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automa-tique, résiliations ordinaire/immédiate/abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licencie-ment collectif.Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café inclus.

Agenda de la CVCIActualité

Page 8: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

8 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Le bilan de l’année 2015 confirme les craintes exprimées lors de l’enquête du printemps passé. La marche des affaires s’est en effet avérée difficile à très difficile pour 38 % des entreprises – en hausse de 9 points par rapport à 2014 – contre bonne à très bonne pour 31 % d’entre elles. Si l’impact sur le chiffre d’affaires s’est fait sentir de manière modérée, 39 % des répondants ont vu leur bénéfice diminuer par rapport à 2014, cette proportion atteignant même 48 % pour les entreprises industrielles. Néanmoins, le creux de la vague semble avoir été atteint : les investissements sont certes annoncés en baisse, mais 4 entreprises sur 5 prévoient un chiffre d’affaires stable ou en hausse pour 2016 et même une légère augmentation des effectifs est attendue.

Conjoncture : les entreprises vaudoises au creux de la vague

Au niveau de l’appréciation générale des affaires, le solde est né-gatif : 31 % des entreprises la jugent bonne à très bonne, contre 38 % qui la considèrent médiocre ou mauvaise, un résultat confir-mant les attentes formulées un an auparavant. La situation devrait rester difficile en 2016 sans pour autant se dégrader : les sondés ne sont certes que 23 % à tabler sur un exercice bon à très bon mais ne sont plus que 30 % à avoir des attentes négatives pour 2016. L’industrie est en revanche plus touchée et s’attend à nou-veau à vivre une année difficile.

Marche des affaires

L’an dernier, 36 % des entreprises ont réalisé une progression de leur chiffre d’affaires supérieure à 4 %, alors que 35 % d’entre elles signalent une contraction de leurs affaires. Cette situation mitigée ne devrait pas durer : seuls 20 % des sondés craignent une réduc-tion de leurs ventes alors que le pourcentage de membres s’at-tendant à une progression supérieure à 4 % reste élevé (34 %).

Les perspectives en matière de bénéfice devraient suivre la même trajectoire. Après une évolution du bénéfice négative en 2015 (solde de -10 points), 32 % des entreprises prévoient un bénéfice en croissance pour 2016. La part des entreprises s’attendant à une diminution supérieure à 4 % passe à 24 %, contre 39 % pour l’année écoulée.

De manière générale, les entreprises industrielles sont plus tou-chées et les perspectives pour 2016 restent quant à elles négatives.

Pour 2016, 16 % des entreprises envisagent d’augmenter leur per-sonnel, alors que 10 % d’entre elles annoncent une réduction. Trois quarts des entreprises sondées ne prévoient cependant aucune nouvelle embauche. Ces perspectives sont identiques à celles en-registrées lors des enquêtes de printemps et automne derniers.

Effectifs du personnel

2015 2016

10 %

28 %

24 %

7 %

31 %

5 %

25 %

20 %

47 %

Evolution enregistrée Prévisions printemps

3

10

15

19

-2

3

10

18

10

13

16

19

11 11

10

4

13

6

4

6

25

19

-4-6

28 28

3 %

Zoom sur... Actualité

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Mensuel de la CVCI - Mai 2016 9

Si l’emploi résiste, les difficultés subies se ressentent sur le plan des investissements. La situation reste en effet similaire aux pré-visions établies l’an passé : 19 % des entreprises interrogées en-visagent une augmentation des investissements pour 2016 alors qu’elles sont 29 % à prévoir une réduction de leurs investissements par rapport à 2015.

Publié pour la 8e année consécutive, le Baromètre des préoccupa-tions des entreprises enregistre des résultats très similaires à ceux des dernières éditions. La situation économique générale gagne 7 points et reste largement en tête des préoccupations avec 63 %, suivie par la concurrence (39 %) et la recherche de nouveaux clients (34 %). Sans surprise, le niveau du franc suisse reste à la 4e place avec 31 % et préoccupe particulièrement les entreprises indus-trielles (41 %) ainsi que les grandes sociétés (45 %).

Baromètre des préoccupations

Concernant le recrutement de main-d’œuvre qualifiée, la mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse commence en outre à préoccuper sérieusement les entreprises. Même si les conséquences de son application sont encore peu visibles, 31 % des membres CVCI craignent des difficultés de recrutement (36 % dans l’industrie et même 53 % dans les grandes sociétés de plus de 100 personnes).

Difficultés à recruter du personnel

Patrick Zurn

Retrouvez tous les graphiques sur www.cvci.ch/enquetes

Remarque : trois réponses possibles donc total > 100 %

2016 2015

Oui Non

Colonnes de gauche : situation actuelleColonnes de droite : si application stricte Ip du 9 février 2014

75%

25%

69%

31% 73%

27%

64%

36%

76%

24%

71%

29% 79%

21%

75%

25%

62%

38%

53%

47%

65%

35%

47%

53%

Actualité Zoom sur...

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La chronique Romande Energie

Le canton de Vaud donne 5 millions de francs aux entreprises « Grands consommateurs » d’énergie

Si votre entreprise consomme plus de 5 GWh de chaleur ou plus de 0,5 GWh d’électricité, alors vous pourriez bénéficier d’un soutien substantiel de la part du canton de Vaud. En effet, une subvention globale de 100 millions est mise à disposition dans la nouvelle loi cantonale vaudoise sur l’énergie, pour contri-buer au financement de mesures d’amélio-ration de l’efficience énergétique.

Les économies énergétiques envisageables à moyen et long terme

De cette manne, 5 millions de francs sont ré-servés aux « Grands consommateurs » pour les encourager à prendre des mesures en vue de baisser leurs consommations d’éner-gies (thermique et électrique).

Agir dès à présent vous garantit de planifier correctement votre plan d’action énergétique et de profiter tout de suite des mesures les plus rentables afin de réaliser immédiate-ment de fortes économies. Mais pour opti-miser votre démarche et obtenir toutes les subventions auxquelles vous avez droit, il est indispensable de vous assurer les ser-vices d’un partenaire solide et de confiance. Romande Energie est leader sur ce secteur d’activité et vous fait profiter de sa longue expérience et des compétences de spécia-listes reconnus.

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2010 2015 2020 2025

Sans mesures

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Chauffage

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70 %

50 %

30 %

30 %

30 %

25 %

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11 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

L’initiative « vache à lait » constitue une solution de financement disproportionnée et perturbe le traitement du fonds routier (FORTA) au Parlement. Quelques explications pour mieux comprendre la situation et les enjeux de ce dossier.

L’initiative « vache à lait », une solution déséquilibrée

L’initiative « vache à lait » menace d’autres prestationsL’initiative pour un financement équitable des transports, dite « vache à lait », propose d’af-fecter 1,5 milliard de francs supplémentaires par année aux tâches routières. Cette hausse des moyens versés en faveur de la route se-rait réalisée au détriment d’autres dépenses fédérales, telles que la formation ou le sou-tien à l’innovation, qui seront les premières menacées lorsque le Parlement devra faire des coupes budgétaires de cette ampleur. Car l’initiative va chercher ces 1,5 milliard de francs dans le budget fédéral, en proposant d’affecter la totalité des recettes de l’impôt sur les carburants à la route alors que la moi-tié va actuellement à la Confédération. Les perspectives financières de la Confédéra-tion étant déjà délicates, une telle solution serait pour le moins risquée.De plus, l’initiative ne changerait rien au sys-tème de financement des infrastructures routières en vigueur. Elle se limite à aug-menter les moyens qui y sont affectés, et cela de manière disproportionnée par rap-port aux besoins planifiés : de nombreux projets d’aménagements autoroutiers ne sont pas encore inscrits au programme et/ou doivent encore être formellement adop-tés avant d’être réalisés.Une meilleure solution est désormais sur les rails: le projet de fonds pour les routes na-tionales et le trafic d’agglomérations (FOR-TA). Actuellement encore en traitement aux Chambres fédérales, cet objet vise à moder-niser le système de financement en met-tant en place un fonds routier ancré dans la Constitution, équivalent au fonds ferro-viaire accepté en 2014 par le peuple et les cantons. Le FORTA prévoit d’affecter 700 millions de francs supplémentaires en fa-veur des tâches routières et comprend une hausse modérée des taxes sur les carburants (+4 centimes par litre). Mais il contient sur-tout le programme de développement stra-

tégique (PRODES) qui permettra d’aller de l’avant avec des projets d’aménagements importants, dont le grand contournement autoroutier de Morges.

Que se passera-t-il en cas de « oui » à l’initiative ?Le FORTA et l’initiative « vache à lait » portent sur le même article constitutionnel (Art. 86 Cst.). Il aurait donc été logique de les sou-mettre en même temps à la votation, en présentant le premier comme contre-pro-jet à l’initiative. Malheureusement, cette idée n’avait pas été retenue par le Parle-ment. De ce fait, soutenir l’initiative revien-drait à exclure la création du nouveau fonds pour les routes nationales qui entraînerait le programme de développement dans sa chute. Ce dernier pourrait éventuellement renaître de ses cendres, mais cela prendra du temps et dépendra de la volonté des au-torités. L’opération retarderait inévitable-ment de plusieurs années la mise en place du programme de développement et la ré-alisation des projets qu’il contient.

Privilégier le FORTA, un projet équilibréL’initiative « vache à lait » a permis de faire pression et d’améliorer substantiellement le projet FORTA lors de son traitement au Parlement, mais elle ne constitue pas une réponse équilibrée au problème de finan-cement des infrastructures routières. A

l’inverse, le FORTA propose une hausse proportionnée des recettes affectées à la route. Partant de ce constat, le Conseil stra-tégique de la CVCI a décidé de recomman-der le rejet de l’initiative « vache à lait », afin de privilégier le projet FORTA.

Une approche constructive est indispensableOn note aujourd’hui que l’initiative « vache à lait » sème malheureusement le trouble dans les débats parlementaires au sein de la commission chargée d’examiner le pro-jet FORTA. Au début du mois de mai, cette dernière a en effet décidé de recommander au Conseil national de refuser d’entrer en matière. Une alliance contre nature s’est formée entre les partisans de l’initiative « vache à lait » d’une part (qui s’opposent à toute hausse des taxes sur les carburants), et les milieux anti-voitures d’autre part (qui s’opposent aux aménagements routiers). Dans ce contexte inattendu, il convient de rappeler qu’une approche constructive est indispensable pour éviter que les jeux de tactique politicienne ne prennent le dessus sur les intérêts de la population et de l’éco-nomie. Le FORTA constitue un compromis équitable assorti de projets importants pour lutter contre les embouteillages. Il doit être poursuivi sans retard.

Olivier Fantino

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La poursuite, sans retard, du projet FORTA est la priorité pour lutter contre les embouteillages.

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Page 12: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

12 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

L’innovation pour booster la compétitivité des PME

Une entreprise qui innove est plus com-pétitive. L’innovation est à portée de main des PME du Canton de Vaud qui dispose de sérieux atouts.

Quatre questions centrales étaient à l’ordre du jour d’un « 5 à 7 » organisé par la CVCI, Innovaud, platinn et M&BD Consulting le

26 avril : comment faire émerger les nou-velles idées ? Avec quelles ressources finan-cières, humaines et techniques ? Comment limiter les freins au changement ? Sur quels réseaux s’appuyer ? Pour y répondre la CVCI s’est associée à Innovaud, platinn et M&BD Consulting.Patrick Barbey, directeur d’Innovaud, a pré-cisé le contexte. Contrairement aux start-up, les PME sont des entités qui ont un modèle d’affaires extensible et reproductible, tout en innovant à différents niveaux pour satis-faire le client d’une façon qui les distingue de la concurrence.Elvis Gonzalez de M&BD Consulting re-prendra une définition qui va dans ce sens : « L’innovation a été longtemps assimilée à un progrès technique, mais l’ innovation est aussi au niveau des pratiques, des compé-tences, des savoirs et des organisations. » Pour ce cabinet, toute entreprise peut être innovante si elle cultive sa capacité à être

créative et à produire des idées à la fois nouvelles, originales et appropriées. Lever les freins, c’est créer les conditions favo-rables à l’épanouissement de la créativité de ses employés.Cette partie théorique était suivie du cas pratique d’Eternit avec un exemple d’in-novation dans les processus de produc-tion. Comme l’a expliqué Roger Leporé, chef d’exploitation de la PME, l’entreprise a repensé son processus de coloration de bacs à fleurs pour répondre à la demande du marché. Elle a pu bénéficier du soutien précieux de René Bart, coach accrédité du réseau platinn, dans la gestion d’un projet qui a permis de booster la compétitivité de son site de Payerne.L’événement s’est terminé par une présen-tation des réseaux et des soutiens finan-ciers qui mettent l’innovation à portée de main des PME.

Eugène Schön© In

nova

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Page 13: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

13 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Pour des terrains industriels à un coût abordable

Non à une pénurie de logements planifiée par la loi

Dans le cadre de sa Politique d’appui au développement économique (PADE) pour la législature 2012-2017, le Conseil d’Etat vaudois a décidé d’accroître son soutien au secteur industriel.

Le gouvernement vaudois entend renforcer la maîtrise foncière des collectivités publiques en zones industrielles en mettant à disposi-tion des entreprises des terrains équipés en suffisance à un coût supportable. Dans cette perspective, il soumet au Grand Conseil un nouvel article dans la Loi sur l’appui au dé-veloppement économique, qui permettra à l’Etat d’octroyer aux communes une aide à fonds perdu pour abaisser le prix de vente des terrains. Le taux de soutien sera plafon-né à 10 % de la valeur du bien.

Parallèlement, un projet de décret consa-cré à la problématique foncière en zones

industrielles, et portant sur l’octroi d’un cré-dit-cadre de 9 millions de francs sur quatre ans (2016-2019), permettra d’alimenter fi-nancièrement cet outil que le canton quali-fie de « novateur ».

En annonçant ces mesures le mois dernier, le Conseil d’Etat a profité de dresser un bi-lan de la mise en œuvre de la PADE. Pour lui, l’impact a été positif : « A mi-parcours, indique-t-il dans un communiqué, la PADE se révèle être un outil efficace : il a permis le développement d’une place économique vaudoise compétitive entraînant une crois-sance harmonieuse. »

Le gouvernement a par ailleurs mis en exergue quelques-unes des réalisations ba-sées sur la PADE, comme la création de la plate-forme Innovaud en 2012. Cette asso-ciation sans but lucratif, dont le siège est

basé à la CVCI, a pour mission de soute-nir les entrepreneurs et tout détenteur de projets novateurs basés sur le territoire cantonal pour les aider à concrétiser leur potentiel. A ce tour d’horizon s’ajoutent la marque territoriale VAUD pour une promo-tion cohérente et coordonnée, lancée en 2014, le soutien à l’hébergement touris-tique en 2015, un fonds de soutien à l’in-dustrie en 2015 et, enfin, le projet de décret Alpes 2020 en 2016.

Ces réalisations « ont surtout permis de poursuivre la dynamisation du tissu écono-mique vaudois grâce à des actions ciblées. Diversification, internationalisation et inno-vation restent les priorités du développe-ment économique vaudois », rappelle le Conseil d’Etat.

Jean-François Krähenbühl

Après une gestation particulièrement longue et plusieurs soubresauts, le Grand Conseil vient d’accoucher d’une nouvelle Loi sur la préservation et la promotion du parc loca-tif vaudois, qui ne permet directement la construction d’aucun logement supplémen-taire, qui freine les rénovations et qui remet en question gravement le droit de propriété.

Personne n’a cherché à savoir si la nouvelle loi permettrait vraiment de construire davan-tage de logements. Aucun objectif chiffré, même évasif, n’a été articulé par les services de I’Etat concernant le nombre de nouveaux logements qui pourront être créés. Et pour cause : les logements ne se construisent pas par décret, surtout quand on introduit des contraintes supplémentaires.

Cette nouvelle loi supprimera la possibili-té d’entreprendre des travaux de rénova-tion lorsque les circonstances techniques le commandent ou lorsque ces travaux per-mettent d’améliorer l’habitabilité des loge-ments loués. On ne peut pas faire mieux pour dégrader le parc locatif. Cette nou-

velle usine à gaz législative accordera sur-tout aux communes – et dans certains cas à I’Etat – un droit de préemption concernant tous les immeubles et terrains. Avant toute vente immobilière (terrain, villa, immeuble locatif, etc.), le propriétaire devra informer la commune. Cette dernière devra décider si elle veut exercer son droit de préemption ou non, voire le céder à I’Etat. Dans le can-ton de Vaud, il y a eu plus de 7000 actes de vente en 2015 ! On peut donc imaginer la machinerie bureaucratique qui devra être mise en place.

Ces nouvelles mesures vont chambouler profondément le droit de propriété sans pour autant garantir la construction de lo-gements. Cela n’est pas acceptable et un référendum contre la loi sur la préservation et la promotion du parc locatif (LPPPL) a été lancé par les associations de défense de la propriété, avec le soutien de l’ensemble des milieux économiques vaudois.

Nous vous encourageons à signer et à faire signer le référendum encarté dans ce jour-

nal, et à le retourner – même rempli par-tiellement – le plus rapidement possible au Comité « Non à une pénurie de loge-ments planifiée par la loi » et au plus tard le 30 juin 2016.

Guy-Philippe Bolay

www.penurie-Iogements-non.ch

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14 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Le Prix Strategis reste en mains vaudoises

Transition énergétique : en venir – ou en rester – aux faits !

La start-up vaudoise BestMile a remporté le mois dernier le Prix Strategis 2016, dont c’était la 23e édition. Ce prix a été créé par HEC Espace Entreprise, une association es-tudiantine de la faculté des HEC de l’UNIL, dans le but de booster les jeunes firmes à fort potentiel. Il est assorti d’un chèque de 50 000 francs.

Spin-off de l’EPFL, coachée par Genilem, BestMile propose une plateforme conçue pour gérer et optimiser des flottes de vé-hicules autonomes à la manière d’une tour de contrôle. La technologie de BestMile ap-porte la cohérence aux flottes de véhicules autonomes en transformant « des robots in-dividualistes » en un système de mobilité in-telligent, novateur, écologique et flexible. CarPostal a testé deux navettes sans pilote cet hiver à Sion sur un site privé et fermé grâce au logiciel développé par BestMile. Si le bilan est concluant et que les autorisa-

tions nécessaires sont délivrées, les navettes circuleront dans la vieille ville de Sion à une vitesse maximale de 20 km/h avec jusqu’à neuf personnes à leur bord.

Membre du jury, Julien Guex, sous-direc-teur à la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie, juge que la tâche des ex-perts « était particulièrement délicate cette année au vu de la qualité des projets pré-sentés par les cinq finalistes ». Il se réjouit que ce prix tombe dans l’escarcelle vau-doise pour la troisième année consécutive.

La seconde marche du podium est occupée par la société Geosatis, qui développe une solution novatrice et complète pour des dé-tenus utilisant le contrôle électronique, per-mettant de localiser des fugitifs avec sécurité et précision. La troisième place est revenue à KB Medical SA. Cette firme a développé un assistant robotique conçu spécifique-

ment pour la chirurgie de la colonne ver-tébrale, qui permet au chirurgien d’obtenir une grande précision lors d’approches ou-vertes ou mini-invasives, tout en réduisant le temps total de l’intervention.

Un bonheur ne venant jamais seul, BestMile peut également s’enorgueillir de compter parmi les « 10 Global Urban Innovators » dé-signés par la fondation canadienne New Ci-ties Foundation le mois dernier également. Cet organisme a pour vocation d’envisager un meilleur avenir en favorisant l’innovation urbaine et l’esprit d’entreprise.

Jean-François Krähenbühl

Pour entretenir une dynamique d’émulation, la transition énergétique doit s’étoffer de concret. De faits clairs, significatifs sur les dispositions politiques et législatives, les moyens techniques, leurs aspects financiers et économiques, les modalités de mise en œuvre, les applications en cours, les résul-tats... Sans omettre les faits humains, sou-vent négligés : hésitations, résistances, les motifs et difficultés déterminant celles-ci, mais aussi les volontarismes, les fiertés...

Accompagnant, sur leur terrain, des mil-liers d’entreprises vers davantage d’effica-cité énergétique, l’Agence de l’énergie pour l’économie a pu, depuis 2001, collecter des observations innombrables sur tous ces as-pects. Elle mesure quotidiennement la valeur des faits, qu’ils soient globaux tel le total, qui s’accroît continuellement, des MWh et émissions de CO2 épargnés par l’ensemble des entreprises qu’elle conseille, ou faits lo-caux avec l’éventail des mesures d’efficacité appliquées par celles-ci. Des faits partagés entre les entreprises elles-mêmes au sein

de groupes d’échange, ou avec les autori-tés politiques, administrations, ingénieurs... via rencontres et publications.

L’AEnEC a aussi fait établir par une étude combien la démarche qu’elle propose aux entreprises – convention universelle d’ob-jectifs réalistes, suivi à l’aide d’outils cer-tifiés... –, a sur elles un effet motivateur, relevé aussi par l’OFEV à l’heure de saluer les progrès dans l’efficacité énergétique en 2014. Il est fondamental que les entreprises puissent « dire leurs faits » : ce qu’elles réa-lisent au niveau énergétique, les difficultés qu’elles peuvent rencontrer.

Dans ce sens on saluera également la re-cherche en cours du Groupe d’écologie industrielle de l’Université de Lausanne, fi-nancée par la plateforme Volteface, sur le lien entre compétitivité économique et éner-gie. Pour cette collecte d’opinions et d’élé-ments factuels, les dirigeants d’entreprises vaudoises – en particulier de PME consom-mant moins de 500 MWh d’électricité par

an – sont invités à témoigner, leur anony-mat garanti, sur leur perception des enjeux et leurs besoins en rapport avec l’énergie, dans le contexte de la stratégie énergé-tique fédérale*. La synthèse de ces entre-tiens fera l’objet d’une présentation et de tables rondes durant l’hiver 2016/2017, ain-si que d’une publication qui livrera des re-commandations en matière de politiques publiques pour tenir mieux compte des at-tentes des entreprises par rapport aux en-jeux énergétiques.

Une belle opportunité à saisir, nombreux, pour établir ou rétablir des faits.

Jean-Luc Renck

Responsable information Suisse Romande

Participer à cette étude ?* [email protected]+41 (0)21 692 35 62

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ActualitéEconomie et politique

Page 15: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

15 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Fondée en 2010, l’Académie des Administrateurs fournit des prestations allant de la formation au soutien personnalisé. Son offre, proposée en partenariat avec la CVCI, répond au besoin croissant de professionnalisation du métier d’administrateur de PME.

Le métier d’administrateur d’une PME ne s’improvise pas

Passer de l’opérationnel au stratégique dans une entreprise exige un changement de pos-ture auquel les membres de direction ne sont pas forcément préparés. La gouver-nance d’une PME, son fonctionnement et ses processus exigent professionnalisme, expérience avérée, engagement et flexibili-té, d’autant plus que les responsabilités des administrateurs ne cessent de croître de-puis plusieurs années. C’est pour répondre à ces besoins que l’Académie des Adminis-trateurs (ACAD) a été fondée en 2010 ; puis elle a vu son concept élargi en 2015 sous l’impulsion de Francesco Di Pasquale, di-recteur du CRPM, et des professionnels chevronnés que sont Tibère Adler, actuel di-recteur romand d’Avenir Suisse, Dominique Freymond, administrateur indépendant, et François Clerc, CEO du Groupe 3R.L’ACAD se propose d’accompagner les ad-ministrateurs dans la professionnalisation de leurs mandats à travers un ensemble de prestations concrètes et pratiques, allant de la formation au soutien personnalisé. Elle a mis sur pied cette année un programme de formations pour conseils d’administration, conseils de fondation et leurs membres, en partenariat avec la CVCI.

Les échanges privilégiésLes formations, fondées sur l’échange et la pratique, alternent sessions de théories interactives, travaux de groupes, jeux de rôle et études de cas. Les échanges entre participants en constituent l’élément fort. Intervenant externe à l’ACAD sur diverses thématiques liées à la fonction d’adminis-trateur, dont la gestion de conflits d’intérêts et l’organisation du conseil d’administration, l’avocat lausannois et professeur de droit des sociétés Guy Mustaki constate que ces for-mations répondent à un réel besoin. « Les législations, disséminées dans de nombreux textes, sont compliquées à appréhender pour un administrateur. La vraie question

consiste dès lors à savoir comment remplir cette fonction du mieux possible. Trouver des réponses n’est pas évident. »L’administrateur, dont les activités reposent sur une obligation de moyens et non de ré-sultat, est « garant d’un processus au terme duquel il doit, en toute connaissance de cause, prendre la meilleure décision possible au bon moment et basée sur de bonnes in-formations. Les cours de l’ACAD fournissent à cet égard des outils et des clefs utiles », relève l’avocat et professeur.L’ACAD propose cette année quatre mo-dules de base destinés à toute personne débutant sous la casquette d’administra-teur. Le premier, « Les fondamentaux du CA », offre une vue d’ensemble de la gou-vernance d’entreprise et de ses responsa-bilités; le deuxième, « La valeur ajoutée du CA », a pour but d’approfondir les enjeux stratégiques ; le troisième, « Le leadership au sein du CA », permet de mieux appréhender le rôle, les responsabilités et la bonne pos-ture d’un président de conseil, notamment à travers des jeux de rôle. Le dernier, enfin, « Finances », a pour objectif de connaître le rôle et la responsabilité du conseil d’admi-nistration en matière financière. Toute une série de modules complètent cette offre, al-lant de la communication de crise à l’étude du rôle des entreprises publiques en passant par la transformation numérique.

Les formations dispensées reposent donc lar-gement sur des situations concrètes. « L’en-seignement est moins académique, note Guy Mustaki. L’approche se veut pratique tout en restant basée sur un support théorique. » Les participants reçoivent, à l’issue de leur formation ou atelier, une attestation de par-ticipation. Unique en Suisse, un certificat d’administrateur est décerné aux partici-pants qui ont accumulé 25 crédits, rédigé un mémoire de certification et reçu une ap-préciation favorable du jury d’experts.L’ACAD œuvre sous l’égide du CRPM et de Triple A Associés. Le CRPM est un institut reconnu de l’économie et des entreprises romandes, qui dispense des formations en management et en RH en Suisse romande. Il compte plus de 300 personnes formées à ce jour au métier et compétences-clés d’Administrateur. Triple A Associés conçoit, organise et donne des formations de haut niveau en gouvernance d’entreprise, fon-dées sur le concept du generative learning pour des dirigeants seniors.

Jean-François Krähenbühl

www.acad.ch©

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Page 16: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

Leader de l’assurance-maladie en Suisse romande, le Groupe Mutuel fait partie des principaux assureurs sur le plan national avec 1,4 million d’assurés. Dans le canton de Vaud, un tiers de la population et quelque 6’000 entreprises bénéficient d’un service de qualité et des compétences de plus de 200 collaborateurs.

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Quelles garanties offre le Groupe Mutuel Prévoyance GMP ?La sécurité financière a toujours été l’une de nos priorités et figure aujourd’hui parmi nos atouts les plus importants. Avec un de-gré de couverture dépassant les 118 % au 31 décembre 2015, le Groupe Mutuel Pré-voyance GMP se classe parmi les acteurs du 2e pilier les plus solides de Suisse. Ce résultat n’est pas seulement un gage de solidité financière, mais aussi une preuve tangible de gestion saine de la prévoyance de nos assurés.

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Page 17: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

17 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Indice des prix à la consommationIndice des prix de l’offre totale

INDICATEURS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPT. OCT. NOV. DÉC. JAN. FÉV. MARS AVRIL 2016

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 15 = 100 100.8 101.0 101.1 100.5 100.3 100.4 100.5 100.4 100.0 99.6 99.8 100.1 100.4

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 15 = 100 101.8 100.9 100.9 100.6 99.9 99.8 100.0 100.4 100.0 99.6 99.0 99.0 …

Marche des affaires (dans l’industrie) VD -19 -23 -39 -19 -27 -44 -35 -35 -23 -18 -32 -28 -31

Marche des affaires (dans l’industrie) CH -20 -27 -36 -22 -24 -29 -28 -32 -26 -28 -31 -19 -15

Demandeurs d’emploi VD 24 930 24 268 24 240 24 024 24 756 25 079 25 087 25 991 26 999 27 341 27 327 26 914 26 126

Chômeurs complets et partiels VD 18 597 18 012 17 766 17 667 18 482 18 257 18 027 18 436 19 498 20 440 20 096 19 361 18 551

Taux de chômage VD en % (RF 2010) 5 4.8 4.8 4.7 4.9 4.9 4.8 4.9 5.2 5.5 5.4 5.2 5.0

Taux de chômage CH en % (RF 2010) 3.3 3.2 3.1 3.1 3.2 3.2 3.3 3.4 3.7 3.8 3.7 3.6 3.5

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94) 299 334 398 395 283 386 356 344 292 320 341 362 453

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques 1.59 1.62 1.66 1.61 1.57 1.57 1.53 1.50 1.55 1.49 1.42 … …

Évolution comparée des indices des prix

Marche des affaires VD (industrie)avril 2015 VS avril 2016

Marche des affaires CH (industrie)avril 2015 VS avril 2016

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

- 12

+ 5

Construction vaudoise : activité stableSource graphique : Statistique Vaud (STATVD)

Surfaces commerciales vacantes (m2, 1er juin) Personnes occupées (30 juin)

Sur

face

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04.2015

05.2015

06.2015

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08.2015

09.2015

10.2015

11.2015

12.2015

01.2016

02.2016

03.2016

04.2016

101.8 | 100.8100.9 | 101.0100.9 | 101.1100.6 | 100.5

99.9 | 100.399.8 | 100.4

100.0 | 100.5100.4 | 100.4100.0 | 100.0

99.6 | 99.699.0 | 99.899.0 | 100.1 - | 100.4

Les chiffres du mois d’avril 2016Actualité

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18 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Plus de 600 personnes ont participé mercredi 20 avril à l’assemblée générale de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie.

La CVCI fête « l’année de l’industrie »

« 2016 est une année spéciale pour la CVCI, car cela fait cinquante ans que notre véné-rable institution a fusionné avec l’Association des industries vaudoises, l’AIV. Cet anniver-saire est l’occasion de fêter cette branche d’activité qui se trouve à un moment diffi-cile, un moment charnière. » A l’occasion de l’assemblée générale qui s’est tenue le 20 avril 2016 à Beaulieu Lausanne de-vant plus de 600 chefs d’entreprises, Ber-nard Rüeger, président de la CVCI, a mis en perspective les principaux enjeux auxquels sont confrontées les centaines de sociétés industrielles du canton de Vaud. Franc fort, faiblesse de la conjoncture internationale, coûts de production élevés, les principaux problèmes sont connus. Mais on oublie sou-vent que « notre pays se rend aussi malade lui-même, en s’imposant volontairement une quantité de normes inutiles ou obsolètes ». « La globalisation des échanges a totale-ment changé notre métier d’industriel », a poursuivi Bernard Rüeger, expliquant que la clientèle est demandeuse d’« une garantie de marque», et non uniquement d’origine. Elle fait confiance « au génie suisse », achète

« notre sérieux ». Le président de la CVCI, association qui représente les trois quarts des emplois industriels du canton, en appelle à une réaction intelligente de nos autorités et institutions. «Peaufiner le swiss finish n’est pas une solution». Pire, cette méthode porte préjudice à la place économique suisse.

Dans son allocution, Claudine Amstein, di-rectrice de la CVCI, est revenue sur le jubi-lé de la fusion CVCI-AIV, qui donnera lieu à des manifestations en lien avec l’indus-trie durant toute l’année, en particulier les Rencontres de chefs d’entreprise (RCE). Mais cet anniversaire n’est pas le seul que la CVCI commémore cette année. Cela fait également dix ans que le Business Club a vu le jour. Le Business Club, c’est un cadre de réseautage – la vocation historique de la CVCI – qui va d’une partie de pêche à la mouche à une sortie moto, en passant par de multiples autres opportunités d’échan-ger dans un cadre moins formel et propice aux relations d’affaires.

« Je crois à la place industrielle vaudoise. Nous en avons besoin et le canton a mis en place des outils – un fonds de soutien ainsi qu’une aide à l’acquisition de terrains – qui lui permettront de continuer. » Avec un message pragmatique et volontariste, le Conseiller d’Etat Philippe Leuba a souli-gné l’importance que revêtent les PME du secteur secondaire pour la stabilité de l’éco-nomie cantonale. « Nous devons avoir une place industrielle forte si nous ne voulons pas connaître les vicissitudes qu’ont connu d’autres pays, comme l’Irlande, si par aven-ture nous devions faire face à une crise gé-néralisée. Notre prospérité n’est pas acquise. Elle n’est pas définitive. Elle requiert des ef-forts », a déclaré Philippe Leuba.

Le directeur romand d’Avenir Suisse, Tibère Adler, a conclu l’assemblée par une confé-rence dressant « quelques réflexions sur l’industrialisation de la Suisse ». Notant que le risque de désindustrialisation est bran-di depuis des décennies, il a mis en avant

qu’en réalité, le secondaire helvétique se maintient à un niveau élevé en comparai-son internationale. Mais Tibère Adler rejoint Philippe Leuba sur l’analyse générale : rien n’est acquis, la Suisse doit continuer à mi-ser sur une fiscalité attractive, un marché du travail flexible et sur l’innovation. Il a fait également écho à Bernard Rüeger : « l’infla-tion réglementaire entrave la compétitivi-té », a dit le conseiller d’Etat en charge de l’économie, plaçant la loi sur le Swissness au rang des « règles-pièges ».

Philippe Gumy

ELECTIONS

L’Assemblée générale a élu Aude Pugin Toker, chief financial officer de APCO Tech-nologies SA au Comité de la CVCI. Hélène Béguin, responsable du marché Suisse romande chez KPMG SA, et Bertrand Cardis, directeur général de Décision SA, entrent au Conseil stratégique. L’As-semblée générale a également complété l’Assemblée des délégués avec les repré-sentants suivants : Jurgi Camblong, direc-teur général de Sophia Genetics SA, Josep Castellet, directeur général de POMOCA SA, Olivier Chabanel, membre de la direc-tion d’APG|SGA, Société Générale d’Affi-chage SA, Francesco Di Pasquale, directeur du CRPM, Hervé Udriot, vice-président Biopharma Manufacturing Ferring Inter-national Center SA et Alexandre Martin, directeur de Siemens Suisse SA.

ActualitéAssemblée générale

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19 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

REMERCIEMENTS

La CVCI remercie ses partenaires, présents sur le stand, lors de l’Assemblée Générale : Badoux Vins, Fondation BCV Deuxième pi-lier, La Mobilière, Groupe-Leuba Mon Re-pos Automobile SA, Swisscom, Sysel Cloud, Tendance Fruit Sàrl

Ainsi que : Afiro, BenefitsForYou SA, Mé-dicatif SA, RELCO Formation Sàrl, Beau-lieu Restauration SA, Centre Mondial du Cyclisme (CMC), PCL Presses Centrales SA, WIR, Actiss Partners, Cercle Suisse des Administratrices, Go-Transition Ma-nagement, M&BD Consulting Sàrl, Ope-mans, Prestige Enterprise Sàrl

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20 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

Inventeur et leader mondial de la vanne automatique à membrane utilisée dans les domaines de l’eau potable, de la protection incendie et du fueling, le groupe américain Cla-Val dispose d’un siège européen à Romanel-sur-Lausanne. Malgré le franc fort, son directeur, Hugo van Buel, croit au développement de l’entreprise. Inventivité et réactivité sont ses maîtres-mots.

Pour Cla-Val, la clé du succès a pour nom innovation

Entre la ligne du LEB et le Bois Genoud, Ro-manel-sur-Lausanne abrite le discret siège européen de Cla-Val, une entreprise améri-caine à la pointe dans le domaine de la vanne automatique à membrane. On lui doit no-tamment celle du Jet d’eau de Genève, qui règle la montée de l’eau. C’est dire si elle ne manque pas de panache. Fondée en 1936 aux Etats-Unis, cette entre-prise familiale a été représentée en Suisse dès 1963 par Mario Ducommun, qui fon-dera l’antenne européenne en 1983 et en deviendra l’administrateur. Elle emploie 350 personnes dans le monde, dont 75 en Europe. Mais est-ce problématique de dépendre d’une maison-mère outre-Atlan-tique ? « Cla-Val Europe est complètement autonome, explique Hugo van Buel, directeur général et ingénieur EPFL. Notamment en raison du fait que les Américains travaillent dans un monde basé sur des normes ANSI alors qu’en Suisse, nous travaillons avec des normes ISO. »Autre différence de taille qui explique ce haut degré d’autonomie : l’eau potable rentre dans la catégorie des denrées alimentaires en Eu-rope, alors qu’aux Etats-Unis, l’eau est chlo-rée et utilisée pour laver les voitures. « Nous avons donc des spécificités, des lignes de production différentes », poursuit le direc-teur. « Nous disposons en outre d’une uni-té de recherche et de développement (R&D) pointue pour tout ce qui concerne l’élec-tronique embarquée (mesure de pression, changement d’un pilote qui règle la vanne, contrôle à distance du fonctionnement de-puis le Web). Tout cela est développé ici mais pour tout le groupe. » Un projet en cours doit permettre à terme de piloter des installa-tions à distance via un simple smartphone.Cla-Val est également actif dans deux autres domaines : la protection incendie dite on-shore (littéralement sur le terrain, via les

réseaux de sprinklers dans les hôtels, les centres commerciaux) et off-shore (sur l’eau, pour la protection incendie de diverses plate-formes avec des vannes résistant à la cor-rosion), ainsi que dans le secteur du fueling ou ground fueling, soit le ravitaillement en kérosène pour l’aviation au sol.« S’agissant de nos perspectives de dévelop-pement, poursuit Hugo van Buel, je citerai ce qui a trait à la récupération de l’énergie. Si on utilise une énergie, pourquoi ne pas en récupérer une partie ? » C’est ainsi que l’en-treprise a déjà intégré des micro-turbines à ses vannes. Cla-Val tend maintenant à mi-grer ses compétences électroniques éga-lement vers le fueling.

Un virage salutaireLa R&D, on l’a compris, représente la clé du succès de l’entreprise. Ce domaine est donc mis en œuvre à Romanel-sur-Lausanne, où l’on procède également à l’assemblage des vannes. Mario Ducommun en est convaincu : « Sans R&D, on serait morts ! » Pour Cla-Val, le salut est passé par le recours à l’électro-nique de pointe, un virage amorcé il y a de cela une dizaine d’années. « La vanne est restée la même. En faire un outil high-tech a permis de gagner des marchés auxquels nous n’aurions jamais pu accéder. Dans le domaine particulier de la régulation, nous sommes la seule société qui peut donner une garantie totale : livraison, mise en ser-vice et instruction sur le produit hydraulique, électronique et communication. C’est une sécurité pour le client. » Cla-Val connaît un développement réjouis-sant : « Il s’agit d’une croissance interne, par le développement de nos produits, et non externe via l’acquisition d’entreprises », re-lève Hugo van Buel. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager des rachats « si cela fait sens par rapport à notre culture d’entreprise. Pen-

dant les vaches grasses, même les simples fabricants de vannes prospèrent. En période de vaches maigres, des concurrents s’affai-blissent, disparaissent et on en profite. Le gâteau devient plus petit mais notre part de-vient plus grande. »Quelques chiffres illustrent le développe-ment de l’entreprise. Au début, détaille Giustino Scalfo, responsable de production, la surface des locaux s’élevait à 1000 m2. Elle est passée à 1400 m2 en 1989. Nouvel agrandissement en 2007 avec 2000 m2 de plus et 800 m2 supplémentaires en 2014.

Réactivité et créativitéSi l’entreprise se porte bien, elle doit faire face comme tout le secteur industriel à des vents contraires. A cet égard, la PME de Romanel-sur-Lausanne a dû faire preuve d’une grande réactivité et d’une grande créa-tivité lorsque la Banque nationale suisse a abandonné le taux plancher face à l’euro le 15 janvier 2015. Un sacré coup de Jarnac pour l’industrie exportatrice ! « Chaque an-née, en novembre, nous établissons notre processus de business planning où l’on dé-tecte les tendances et les perspectives à 1-3 ans, note le directeur général. En no-vembre 2014, tout était donc budgétisé sur la base d’un taux de 1 franc 20 pour un euro. Le 15 janvier 2015, de facto, on a perdu 15 à 17 % avec la parité à 1:1 ! Et c’est parti très vite ! » Hugo van Buel rappelle que les milieux concernés ont alors adopté un discours rassurant, laissant entendre que l’industrie allait s’adapter. « Oui, bien sûr, tranche-t-il. Mais concrètement, on ne remonte pas une structure en 15 jours ! Il faut être sé-rieux. Le tsunami lié au 1:1 va s’étendre dans le temps ! Ce sont des cycles de 18 mois à 3 ans. On recense déjà des déloca-lisations, comme Roland, qui avait annoncé

La CVCI, partenaire de l'industrie depuis 50 ans

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Mensuel de la CVCI - Mai 2016 21

la couleur dès le début. Il y en aura d’autres, probablement. » Sans compter les réper-cussions sur les collectivités publiques : moins de marges, cela représente aussi moins d’impôts… dans les 4-5 ans à venir. Dans les faits, Cla-Val a pu maintenir son chiffre d’affaires en 2015. « Nous nous sommes effectivement adaptés. Mais pour cela, nous avons contacté nos fournisseurs le jour d’après. Avec un effet immédiat à la clé : une baisse des prix. Nous n’avions pas le choix. » Le directeur tient au passage à rendre également hommage au personnel de l’entreprise, qui a joué le jeu en travail-lant une heure de plus en gagnant un petit peu plus. « Cela a permis de maintenir une performance. Il faut être réactif et inventif ! »S’il veut rester optimiste malgré tout, Hugo van Buel s’inquiète des incertitudes qui règnent autour de la mise en œuvre de l’ini-tiative populaire contre l’immigration de masse, adoptée le 9 février 2014. Pour lui, le maintien des Bilatérales est capital. Re-cruter des compétences étrangères dispo-sant d’un savoir-faire qu’on ne trouve pas en Suisse est crucial. « Un ou deux postes-clés peuvent faire toute la différence dans une en-treprise. Quels critères seront retenus pour sa mise en œuvre ? Ce sera un casse-tête terrible. Pour nous, il subsiste un gros point d’interrogation. L’inquiétude n’est pas vive, mais nous restons quand même inquiets... »

Règles du jeu à maintenirAu chapitre des bonnes nouvelles, la direc-tion de Cla-Val a accueilli avec satisfaction l’adoption de la RIE III, en mars dernier. A ses yeux, le premier critère aura été de montrer que la Suisse est un pays stable ju-ridiquement et fiscalement : « Le maintien des règles du jeu est fondamental », assure son directeur. A l’heure de clore cet entretien, Hugo van Buel tient également à souligner le travail du Service de la promotion économique et du commerce (SPECo), qui appuie une par-tie des recherches de l’entreprise. « Il s’agit d’un appui modeste dans l’approche mais il a le grand mérite d’exister. Cela va très vite avec cet organisme, il mouille le mail-lot ! Quand on rencontre un problème ici, on appelle directement le ministre, M. Leuba. Cela fait une énorme différence. Le mes-sage ainsi délivré est important : l’Etat – et surtout le canton – dans lequel vous êtes vous accueille. Par ailleurs, un canton non endetté comme Vaud a le choix de ses mou-vements. C’est un grand atout. » Le groupe Cla-Val, de son côté, n’a aucune dette. « Cela nous confère une grande puis-sance de décision », conclut le directeur général.

Jean-François Krähenbühl

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LE GROUPE CLA-VAL EN BREF

Le groupe Cla-Val, dont le siège principal se trouve à Newport Beach, en Califor-nie, fabrique des vannes automatiques à membrane, utilisées dans le monde entier pour la distribution de l’eau potable et in-dustrielle, les systèmes de protection in-cendie, l’alimentation en carburant et les applications industrielles.

Le groupe se présente comme une entre-prise intégrale, avec sa propre fonderie et diverses unités de fabrication et d’as-semblage réparties entre les Etats-Unis, la Suisse, le Canada, la France et l’Angle-terre. Romanel-sur-Lausanne abrite le siège européen de l’entreprise depuis 1983. Cla-Val Europe recouvre l’Europe, l’Afrique, le Moyen-Orient, la Russie et l’Asie mineure. L’entreprise compte par ailleurs des unités de production en Chine. Elle distribue ses vannes dans 75 pays.

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Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités.

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24 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

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27 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

DROIT DU TRAVAIL

Contrat de stageI. PRÉAMBULELa question se pose souvent de savoir com-ment traiter l’engagement d’un stagiaire dans l’entreprise. Est-ce qu’il s’agit d’un contrat particulier ? Quelles dispositions lé-gales s’appliquent ? Cette fiche a pour but de résumer les différents aspects à garder à l’esprit lorsque des stages sont prévus dans l’entreprise.

II. BASES LÉGALESLe contrat de stage ne fait pas l’objet de règles spécifiques. Il est donc soumis aux mêmes dispositions légales que le contrat de travail « classique » (art. 319 ss CO). Quant à la loi sur le travail, l’article 1 de son ordonnance 1 précise ce que l’on entend par « travailleur » : il s’agit de toute personne occupée dans une entreprise soumise à la loi, de manière durable ou temporaire, du-rant tout ou partie de l’horaire de travail; sont également réputés travailleurs les ap-prentis, les stagiaires, volontaires et autres personnes qui travaillent dans l’entreprise principalement à des fins de formation ou pour se préparer au choix d’une profession.Cela signifie que toutes les dispositions de la loi sur le travail s’appliquent à des stagiaires engagés dans l’entreprise. Par conséquent, l’employeur devra respecter les règles en matière de durée du travail, travail supplé-mentaire, repos et pauses, ainsi que l’obli-gation de protéger la santé des stagiaires en prenant toutes les mesures nécessaires.

III. RÉMUNÉRATIONLa question de la rémunération dépend du type de stage effectué. Un stage de courte durée (quelques jours à quelques semaines) ayant pour seul objectif l’observation et/ou la formation n’impliquera pas nécessaire-ment le paiement d’un salaire. Par contre, une rémunération sera en prin-cipe prévue à partir du moment où le sta-giaire fournit des prestations à l’employeur, qui apportent une plus-value à ce dernier et qui sont habituellement fournies moyennant un salaire. La forme et le montant de la ré-munération dépendront de l’importance de

la part de « production » par rapport à celle de formation du stage, ainsi que des usages relatifs au type de stage et au domaine d’ac-tivité concerné. Enfin, un « stage » sans but de formation qui correspond en réalité à une véritable activité lucrative devrait être rému-néré comme telle. Il convient dans ce cas de veiller à respecter la rémunération usuelle ou, cas échéant, celle prévue par une conven-tion collective. Quoi qu’il en soit, il est vi-vement conseillé de prévoir clairement et expressément les modalités de rémunéra-tion, y compris l’absence de toute indem-nité, dans le contrat de stage.

IV. ASSURANCES SOCIALES AVS, AI, APG ET 2E PILIERToute personne exerçant une activité lucrative paie des cotisations AVS, AI et APG à partir du 1er janvier qui suit son 17e anniversaire.Les taux de cotisation sont identiques pour tous les travailleurs (voir fiches juridiques 148, 149 et 87 pour plus de précisions). Si le salaire déterminant ne dépasse pas la somme de 2300 francs par année civile, les cotisations ne sont prélevées qu’à la demande du stagiaire.S’agissant du 2e pilier, l’assujettissement est obligatoire si le stage dure plus de trois mois et si le seuil du revenu minimum an-nuel est atteint. Ce dernier est régulièrement adapté par le Conseil fédéral. Pour l’année 2013, il s’élève à 21 060 francs.

V. ASSURANCE-ACCIDENTSLa loi sur l’assurance-accidents ne prévoit pas de dispositions particulières quant à l’obligation d’assurance (art. 1a LAA). Les règles générales applicables sont les sui-vantes : l’assurance-accidents profession-nelle est obligatoire pour tous les stagiaires. Quant à celle qui couvre les accidents non professionnels elle est obligatoire si le sta-giaire est occupé plus de 8 heures par se-maine au sein de l’entreprise (voir fiches juridiques n° 148, 149 et 87).Le salaire déterminant soumis à cotisation est calculé selon les principes applicables aux salariés de l’entreprise. Il existe tou-

tefois des règles particulières applicables aux stages non (ou faiblement) rémuné-rés : le salaire déterminant pour le calcul des primes est de 20 % au moins du montant maximum du gain journalier assuré (art. 22 OLAA) si le stagiaire est âgé de 20 ans ré-volus, respectivement 10 % au moins s’il est plus jeune (art. 23 al. 6 OLAA ; art. 115 al. 1 let. b OLAA).

VI. JEUNES TRAVAILLEURSLa Loi sur le travail contient des règles spé-ciales concernant les jeunes travailleurs, à savoir ceux âgés de moins de 18 ans révo-lus. Il est notamment interdit de les em-ployer à des travaux dangereux ou de les occuper la nuit, sauf exceptions. Les durées de travail maximales sont réduites par rap-port aux autres travailleurs. En outre, des distinctions sont opérées en fonction de l’âge des jeunes travailleurs (moins de 13 ans, moins de 15 ans, etc. ; pour plus de dé-tails, voir la fiche juridique n° 43).

Pour tout renseignement complémentaire, contactez le Service juridique de la CVCI :T. 021 613 35 31 [email protected]

Fiche juridique n° 188 (mise à jour)Cahier pratique

Page 28: LeJournal CVCI N° 72 - mai 2016

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29 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

L’économie collaborative : éclairageSouvent présentée comme un nouveau mo-dèle économique, l’économie collaborative n’est en réalité pas si récente que cela. Au Moyen-âge déjà, des paysans cultivaient des terres communes, et dès le milieu du XIXe siècle, des sociétés coopératives se sont créées en Europe. Ce qui a changé ces dernières années, ce sont les possibilités de mise en commun, de mise en relation et la diversification des champs d’activité, notamment grâce au développement des technologies numériques et mobiles, et à la démocratisation d’internet au niveau mondial.

Qu’est-ce que l’économie collaborative ? L’économie collaborative renvoie à l’action de concevoir, produire ou consommer en commun :• La contribution communautaire (produc-

tion ou mise à disposition de ressources, de savoir-faire, de connaissances ou de créativité en commun).

• La mutualisation (utilisation) de ressour- ces, de compétences ou de connais- sances.

• Un rapport horizontal entre contribu-teurs et consommateurs, modéré par une plateforme physique ou numérique, et régulé par des conditions d’utilisation, par des licences spécifiques, ou par un cadre légal commun (dont la propriété intellectuelle).

L’économie collaborative induit ainsi une redistribution des rôles, des risques et des responsabilités, tant au niveau du presta-taire que du consommateur. Ce modèle re-pose aussi sur la confiance puisque ce sont nos «amis» qui évaluent et conseillent une prestation (pull), et non le marketing tradi-tionnel qui la vend (push), permettant, sur le principe, plus de transparence.

Applications dans la pratique Le développement de l’économie collabora-tive a permis à de nombreuses plateformes virtuelles d’émerger en tant qu’intermé-diaires. Il existe aussi à présent de nom-breuses plateformes physiques, telles que les espaces de coworking, les coopéra-tives, et les autres « tiers-lieux » (the third

places), c’est-à-dire toutes les structures sociales autres que le domicile et le lieu de travail (cafétéria, espaces de réseautage, de co-création, fab labs, etc.).Certaines entreprises se sont aussi spé-cialisées dans la mutualisation, comme par exemple les plateformes d’achats groupés ou de covoiturage. On peut y inclure tout le business des logiciels open source, qui a par exemple permis à de nombreuses so-ciétés (notamment des PME) d’investir dans leur IT à moindre coût et de libérer ainsi du capital pour investir dans leur activité prin-cipale. Cet effet de levier apparaît progres-sivement dans d’autres domaines, comme le matériel libre (open source hardware) ou l’open innovation. A titre d’exemples, Lego ou le CERN ont réussi à mobiliser des com-munautés pour co-innover et ainsi sous-trai-ter une partie de leur R&D dans certains domaines bien précis.

Multiples impacts économiques et sociauxL’économie collaborative est une évolution dans certains secteurs, tout comme l’a ja-dis été le taylorisme, qui a nécessité des adaptations de la part des industriels. Ce modèle ne signifie en aucun cas qu’il est non-lucratif. Dans le cas où le partage d’in-formations ou de ressources n’engendre pas de revenus directs pour le prestataire (cas des logiciels open source par exemple), une étude d’UNU-MERIT publiée en 2006 * a démontré que la valeur ajoutée indirecte peut s’avérer supérieure pour les entreprises du secteur, car elles mutualisent leur R&D pour les composants de base, ce qui libère du capital pour leurs investissements dans des applications spécifiques à plus haute va-leur ajoutée. Autant pour les produits que pour les services, l’économie collaborative ouvre des perspectives de différenciation et de personnalisation des prestations, mais aussi des opportunités d’expansion rapide par sous-traitance, en déléguant à des par-ticuliers (indépendants) l’opérationnel et les responsabilités qui en découlent. Cela réduit fortement les risques pour l’entreprise, qui joue alors un rôle d’intermédiaire entre des prestataires indépendants et les consomma-

teurs, et nécessite moins de capitaux pour son développement. Cette évolution dans la manière de concevoir la mission de l’en-treprise remplace aujourd’hui déjà - ou du moins remet en question - certains mono-poles ou certaines activités corporatistes. Le contrôle étatique ainsi que la protection des travailleurs, sans législations adaptées à l’échelle internationale, vont aussi deve-nir plus complexes à exercer.

Un modèle à exploiter ou une menace pour les entreprises ?L’économie collaborative permet des effets de levier dans l’innovation, l’accès aux res-sources humaines, financières, techniques et matérielles ou pour une expansion rapide à l’échelle internationale. Les barrières à l’entrée de certains marchés s’en trouvent réduites, ce qui peut menacer des acteurs établis mais aussi créer des opportunités. Ce modèle a également tendance à accélé-rer les cycles économiques et à rationaliser certains processus. Toutefois, la multiplicité de prestataires ou de contributeurs indépen-dants peut diminuer la fiabilité ou la qualité des prestations, augmenter les redondances en raison d’une coordination difficile entre les contributeurs, et rendre les économies d’échelle quasiment impossibles tout en li-mitant les potentiels de synergies. Les en-treprises traditionnelles qui sauront utiliser l’économie collaborative pour ses aspects positifs tout en gardant à l’esprit ses limites seront sans doute les leaders des marchés de demain.

Conférence-événement le 16 juin à 8h30 « L’économie collaborative, une belle opportunité », présentée par Fabrice Leclerc, ex-CEO d’Haagen Dazs (voir agenda CVCI page 4)

* Economic impact of open source software on innovation and the competitiveness of the Information and Communication Technolo-gies (ICT) sector in the EU: http://stuermer.ch/blog/documents/FLOSSImpactOnEU.pdf

Fiche économique n° 104Cahier pratique

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30 Mensuel de la CVCI - Mai 2016

03.06. Manif’Puidoux

GOLF INTERENTREPRISES

Le 10e tournoi de Golf InterEntreprises aura lieu le 03.06.Renseignements et inscriptions :T. 021 925 00 [email protected]

16.06. FormationEcublens

EPFL

Une formation est organisée sur la Ges-tion des risques et dangers chimiques au laboratoire, les 16 et 17.06.Renseignements et inscriptions :T. 021 693 71 [email protected]://www.formation-continue- unil-epfl.ch/gestion-risques-dangers- chimiques-laboratoire 08.06. Formation

Lausanne

ASO – ASSOCIATION SUISSE D'ORGANISATION ET DE MANAGEMENT

L’ASO vous propose les séminaires suivants :• 08.06 Soirée d’information Forma-

tions Brevet fédéral de spécialiste en organisation d’entreprise

• 11.06 Lean Six Sigma Yellow Belt (1 jour).

Renseignements et inscriptions :T. 022 362 90 40 (matin)[email protected]

10.06. Manif’Lausanne

SABC

Un petit-déjeuner Breakfast Buzz Africa est organisé en anglais, le 10.06.Renseignements et inscriptions :T. 022 788 42 77helina.bischoff@rainbow- unlimited.com www.sabc.ch

16.06. SéminaireLausanne

ABO-AUDITGESTION

Séminaire organisé sur le thème : « Pas-ser du rêve à la réalité : comment porter votre projet au succès ? business plan, outils et conseils », le 16.06.Renseignements et inscriptions :T. 021 534 54 [email protected]://www.abo-auditgestion.ch

01.07. FormationLausanne

FMP FORMATION

FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes :• 01.07 Certificat MarKom• 11.07 Brevet fédéral de spécialiste

en RH.Renseignements et inscriptions :T. 021 800 55 [email protected]

30.08. FormationAigle

SECURETUDE

SECURETUDE, centre de formation spé-cialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose les formations suivantes :• 30.08 Expert en protection incen-

die (10 jours), brevet fédéral AEAI• 13.09 Préposé à la sécurité (COSEC

ou PERCO) (2 jours).Renseignements et inscriptions :T. 024 466 52 [email protected]

23.06. FormationLausanne

ARFOR

ARFOR organise un cours sur l’Ana-lyse de pratique entre formateurs par le « théâtre-image », le 23.06.Renseignements et inscriptions :T. 0848 802 [email protected]

24.06. FormationYverdon-les-Bains

ARIAQ

L’Institut ARIAQ propose les forma-tions suivantes :• 24.06 Bonnes pratiques de fabrica-

tion des médicaments (1 jour)• 30.06 Auditeur interne : sensibilisa-

tion (1 jour)• 05.07 Analyse des dangers et des

points critiques pour leur maîtrise – HACCP – Industrie alimentaire (2 jours)

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