WaWa Magazine n°7

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wawa Magazine Janvier 2014 Numéro 07 Le magazine du Brabant wallon de Radiguès Nouveaux objectifs

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Le magazine du Brabant wallon ! Le WaWa Magazine est le magazine de l'information décontractée et des commerces branchés dans le centre du Brabant wallon : Waterloo Braine l'Alleud Lasne, Wavre Ottignies Louvain-la-Neuve Rixensart Genval Grez-Doiceau Chaumont-Gistoux ou encore Ittre ! Vous pourrez y trouver : agenda, articles, photos, reportages, loisirs, jeux, commerces, liens, téléchargements, vidéos, et bien plus encore ! WaWa Magazine est disponible gratuitement dans de nombreux commerces du Brabant wallon.

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Janvier 2014Numéro 07

Le magazine du Brabant wallon

de RadiguèsNouveaux objectifs

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Il y a maintenant 1 an que le premier numéro du WaWa magazine était distribué sur le centre du Brabant wallon ! (la liste des commerces où le ma-gazine est disponible ainsi que les lieux où vous trouverez nos présentoirs sont sur notre site : www.wawamagazine.com)

On a beaucoup parlé des tablettes et on a prédit la disparition du papier…

Alors que s’est-il passé ? Bien sûr on utilise de plus en plus souvent Internet, mais sérieusement ? Avez vous déjà essayé de lire une tablette en plein soleil ? Dans un parc, sans source électrique pour la recharger ?

De plus qu’est ce qui pourrait remplacer le plaisir tactile du papier ? De pouvoir feuilleter un docu-ment ? D’y faire facilement des annotations ? Et tout cela sans avoir peur de le perdre ou de se le faire voler.. (Essayez de laisser traîner votre tablette sur le siège de votre voiture…)

Nous travaillons comme des artisans, nous vous of-frons du contenu exclusif, des idées, des photos, des interviews que nous avons vraiment réalisées et que vous ne trouverez pas ailleurs.

Comme pour fabriquer une belle robe, ou un beau bijou, nous y mettons tout notre coeur et travaillons sans relâche… Nous attachons toujours beaucoup d’importance aux remarques que vous pouvez nous faire parvenir et essayons de tirer le contenu «vers le haut», de réaliser des choses de qualité.

Vous êtes de plus en plus nombreux à nous être fidèles et pour cela nous vous remercions de tout notre coeur, cela nous encourage à aller de l’avant et encore progresser.

Alors… Merci…! Et bonne lecture !

Jean-Franç[email protected]

0479 96 60 91

Edito

LE SWITCHChaussée des Collines, 60

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36Conseil déco, la tendancevintage, comment l’adopter ?

Richard Ruben,citoyen de l’humour

Entretien avec Alexis Dormal,dessinateur de la bandedessinée Pico Bogue

Les nouveaux objectifs de Didier de Radiguès

Sommaire

Wawa Magazine

Editeur responsableJean-François de Lavareille

Rue du Collège 114 - 1050 Bruxelles

Rédaction Coralie Denis

Pierre Chaudoir

PhotographeJean-François de Lavareille

InfographiePica Mundo sprl

Contacts magazine,rédaction et publicité

Coralie DENIS0488/031.651

Avertissement:• Nous déclinons toute responsabilité

pour le contenu des publicités.• Le contenu des articles n’engage

que les personnes interrogées.• Aucun article ne peut être reproduit

même partiellement sans l’autorisation expresse de la rédaction.

• Ne pas jeter le magazine sur la voie publique

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Les nouveaux objectifs de Didier de Radiguès

Le champion et pilote auto-moto nous reçoit dans sa maison à La Hulpepour nous parler de sa reconversion dans la photographie. Cet homme qui n’a pas toujours

eu le temps de regarder le paysage défiler sur ses deux ou quatre roues, témoigneaujourd’hui d’une personnalité contrastée étonnante. Emerveillé par les choses simples,

Didier de Radiguès nous expose son regard sur le temps.

La douce reconversionDurant de nombreuses années, Didier de Ra-diguès a vécu une vie à cent à l’heure, il a mis son talent et son travail au service du succès et a été récompensé pour ses prouesses à plu-sieurs reprises. En tant que pilote de moto, Il a remporté quatre Grand Prix et a été vice-cham-pion du monde en 1982. Ensuite, il est passé à l’automobile où le succès fût à nouveau au ren-dez-vous avec quelques nouvelles victoires à la clef. Lorsqu’on évalue une discipline comme la course, on peut se demander ce qu’il se passe dans la tête d’un pilote professionnel, quel est son rapport avec la vie, son attitude au quotidien ? A-t-il toujours l’air pressé ? En rencontrant Di-dier de Radiguès, on constate que cette passion pour la vitesse, le risque et la compétition peut aussi cacher une personnalité douce, attentive et sage. Depuis toujours, Didier ressent le besoin d’avoir un appareil photo pour l’accompagner. Follement passionné, il conservait avec pudeur

ses photos pour lui seul comme un secret. « Je considère la photographie comme des moments de retirements. Des retraites qui me vident la tête. Etant encore très actif au-jourd’hui en tant que manager et propriétaire d’une école de moto en France, je suis très pris. La photo c’est mon univers fermé où je me retrouve seul, c’est très agréable » nous confie Didier.

Maintenant je suis Didier le « sage » et avant j’étais Didier le « fou », c’est très différent. Je suis content de cette évolution, je n’aimerais pas être Didier « le vieux fou » !

Les plaisirs en Brabant WallonEternellement en mouvement malgré tout, il nous confie que lorsqu’il est en Belgique, il a beaucoup de plaisir à retrouver le Brabant Wal-lon. Dans sa maison à La Hulpe, il profite d’une situation unique à ses yeux. « J’aime passer du

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temps en Brabant Wallon, à La Hulpe précisé-ment. C’est une région que je connais bien. Je pense que c’est un véritable luxe d’être à la fois près d’une capitale et en pleine nature. Mon épouse et moi-même avons quelques endroits où nous adorons passer des moments à deux ou avec nos enfants. Le Naty Chang situé à Lasne est vraiment l’un de nos restaurants préférés sur la région. En plus, le patron est très sympa. Der-nièrement, nous avons aussi eu le coup de cœur pour le nouveau Schievelavabo à La Hulpe».

Expo « From my Gazebo »Les premières compétitions sportives aux-quelles participait Didier lorsqu’il était jeune adolescent il les a vécues non pas sur l’asphalte mais bel et bien en pleine mer. Amateur de voile, le jeune homme faisait partie des espoirs belges sur les championnats de Belgique, d’Europe et du monde avant de se retourner vers la moto. La mer et son caractère changeant a toujours fasciné Didier qui a décidé de lui dédier sa pre-mière série de photos. « Les photographies

de la série from my gazebo ont toutes été prises du même endroit, dans les îles d’Exu-mas. C’est un endroit au cœur des Bahamas où l’on trouve ce qu’on appelle un gazebo c’est en réalité une cabane en bois qui est au bord de la mer et qui a une vue à 360 de-grés. J’ai travaillé deux ans sur place et on en a retiré une sélection de dix-neuf clichés. Ce qui m’intéresse ce sont les changements de couleur en fonction de la luminosité, du vent, des saisons, ça varie énormément. J’im-mortalise la mer et ne fais aucune retouche, c’est la nature qui fait son travail et qui me permet d’obtenir des couleurs surprenantes comme du doré, du rose, du noir… Pour moi, une belle photographie doit pouvoir habiller un intérieur, je suis à la recherche de ce type de couleurs qui font ressentir un sentiment étonnant. On dit d’ailleurs que c’est assez proche d’une peinture » explique Didier.

Depuis un peu moins d’un an et sous les nom-breux encouragements de son épouse Lau-

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rence, Didier de Radiguès, a accepté de rendre cette série publique. Pourtant loin d’imaginer qu’il exposerait un jour et particulièrement pu-dique quand il s’agit de cette facette de sa per-sonnalité, il a exposé pour la première fois à l’Af-fordable Art Fair de New York. « Bien que très curieux des réactions, j’étais très inquiet de les proposer à la vente, c’est un sentiment un peu inconfortable. Par contre, j’étais content que ma première exposition se passe là-bas » confie Didier. Il fût tout très vite rassuré grâce au galeriste sur place qui lui faisait part des pre-mières réactions et impressions positives des amateurs d’art. Plus à l’aise avec la représenta-tion et étant donné le résultat probant de cette première expérience, il a également participé à l’Affordable Art Fair de Singapour. Au mois de février de cette année, Didier de Radiguès ex-posera pour la première fois à Bruxelles à nou-veau via le concept de l’A.A.F. « Pour ces dif-férentes expositions nous avons imprimé les photographies dans un grand format avec la technique appelée Diasec. La photo est en réalité collée entre deux plaques de plexi ce qui permet une réflexion de la lumière excep-tionnelle et qui garantit la tenue de la couleur durant cent ans » explique-t-il.

De Radigues schoolPour ne pas s’arrêter en si bon chemin, le pilote consacre encore toute une partie de son temps à la moto. « Quand j’ai arrêté de courir, j’ai continué à faire des sélections de pilote et j’ai réalisé que j’avais une facilité à repérer les défauts des motards. J’ai toujours constaté qu’il y avait des cours de tennis, de football, de natation mais rien pour la moto. C’est pour cette raison que j’ai décidé d’ouvrir un école

destinée aux motards de tous les jours qui ont une moto, un permis et qui ont envie de connaitre leur limite » . Didier et cinq autres ins-tructeurs proposent des stages de deux jours en France et en Belgique. L’école loue des circuits et offre un stage sécurisé grâce à une liaison ra-dio qui permet de guider le stagiaire en temps réel. « Grâce à cette formule, notre école se différencie, nous avons obtenu une excel-lente réputation, j’en suis très fier. C’est très motivant pour moi de transmettre le plaisir de rouler en toute sécurité depuis maintenant dix ans ». Toutes les infos sur : http://www.de-radiguesschool.com/ En dehors de la photographie et de son école, Didier de Radiguès est manager de pilote. « Je suis le manager de Xavier Siméon. J’espère qu’il sera mon successeur. Il est le meilleur belge en moto du moment. Il a fait un podium l’an dernier et je crois beaucoup en lui ». Le champion s’occupe aussi d’un pilote français et d’autres jeunes talents belges. « Je pense qu’aujourd’hui pour réussir c’est comme à mon époque, il faut avoir ça en soi, il faut s’entrainer un maximum et être encouragé. Bien sûr, la chance joue aussi un rôle très im-portant ». confie-t-il.

Découvrez ses photographies à l’ Affordable Art Fair de Bruxelles du 7 au 10 février prochain. http://affordableartfair.com/brussels/ Pour en savoir plus sur ses projets photos : http://didierderadigues.com/

Bientôt aussi : la gamme de casque pour scooter 27 by Didier de Radiguès !

Propos recueillis par Coralie Denis

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Passez un moment de détente à L’O Bar,le nouveau bar lounge à Hamme-Mille

C’est un nouveau concept qui a pris place dans ce lieu précédemment nommé « Chez Poupette ». L’adresse située dans les quartiers de Hamme-Mille et considérée comme une véritable institution, dévoile aujourd’hui

un nouveau visage qui ravira les amateurs de quiétude.

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Depuis plus de quarante ans, c’est Poupette, le personnage quasi emblématique de cet endroit, qui y tenait les commandes. Aujourd’hui, son fils Yannick Mergny et sa compagne Valérie re-prennent la main pour que l’aventure du n° 32 de la rue de Tourinnes ne cesse de faire parler d’elle. Pour ce nouveau tournant, l’établissement a été entièrement rhabillé. Un nouveau nom, une nouvelle décoration, un nouveau concept et une âme particulière issue du passé qui ponctue le charme de cet endroit.

Hormis le lundi et le mardi, le l’O Bar vous ac-cueille chaque jour dès 13h. Un cadre agréable avec vue sur la nature, idéal pour un rendez-vous business ou autre. Chaque soir d’ouverture, le l’O Bar se met sur son 31 et vous laisse vous dé-tendre sur un rythme lounge de deep house, un son délestant sur lequel on s’entend parler tout en profitant d’une atmosphère festive et chaleu-reuse jusqu’à minuit en semaine et plus tard le week-end. Les canapés, les lustres tamisés, les couleurs d’ambiance et le service à table font du l’O Bar un établissement à la fois hors du com-mun et prestigieux.

La carte propose quelques classiques mais aussi des cocktails agrémentés de fruits frais du jour. Yannick et Valérie, désireux de satisfaire leur nouvelle clientèle, propose une soirée à thème par mois. Un moment de détente à réserver de préférence, puisqu’il sera possible qu’un diner s’ajoute au thème ; Soirée « effet mer » accom-pagnée d’un écailler, soirée marocaine avec un spécialiste du couscous et une danseuse orien-tale,… Ou encore soirée spéciale avec un invité exclusif !

Laissez-vous surprendre par le l’O Bar en toute sérénité. Un vigile et un parking aisé sont à votre disposition.

Il est également possible de louer le l’O Bar pour tous types d’événements.

Tél. : 0477/201259Rue de Tourinnes, 32 à 1320 Hamme-MilleOuvert le dimanche, mercredi et jeudi de 13h00 à minuitET le vendredi et samedi de 13h00 à 2h00.Plus d’infos : http://www.lobar.be ourejoignez le l’O Bar sur Facebook : /L-O-Bar

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Découvrez les bienfaits de l’aquabike !

Zoom sur l’aquabiking, la nouvelle discipline accessible à tous Parce que faire du sport dans l’eau ça accentue l’efficacité de vos efforts et que vous vous y sen-tez léger… Adoptez la discipline qui fait fureur et se propage dans les centres équipés d’une piscine : L’aquabike !

Le principe est de s’installer sur un hydrobike, un vélo stationnaire en acier et inox placé dans une piscine, l’eau jusqu’à la poitrine et de se laisser guider par le coach qui vous indique une série d’exercices à effectuer. En moyenne, la séance dure trente à quarante minutes selon les centres. On vous demande de pédaler à différents rythmes et dans diverses positions avec comme objectif d’accentuer les effets de l’eau combinés à ceux du vélo sur votre corps. Le concept de l’aquabiking c’est cette association qui englobe plusieurs avantages tant pour le corps que pour la santé et l’esthétique.

Adieu les courbaturesLorsque vous faites une activité dans l’eau quelle qu’elle soit, vous émettez un effort dix fois plus important qu’à l’air pur. Cette résistance supplé-mentaire est simultanément atténuée par l’ape-santeur allégée dans l’eau. En bref vous souffrez moins tout en étant plus efficace et en préser-vant également vos articulations. Les muscles immergés dans l’eau sont automatiquement tra-vaillés avec soin. Ces derniers sont ceux du de-vant de la cuisse, du ventre et du dos ainsi que les muscles agonistes et antagonistes.

Les effets bénéfiques sur votre corpsLa combinaison est bien formulée puisqu’elle permet d’optimiser la résistance cardiovascu-laire, la capacité pulmonaire et pour les sensa-tions de jambes lourdes, l’aquabike active la cir-culation et le retour veineux. Les exercices lors des séances sont parfaits pour la flexibilité et la tonification musculaire.

Cette année, comme chaque année, vous avez pris de bonnes résolutions.Pratiquer un sport en fait souvent partie et l’abandon en février suit malheureusement pour

beaucoup d’entre vous. Et si on tentait autre chose ?On pourrait, par exemple, expérimenter un sport qui soit à la fois doux et efficace, qui ne

demande qu’une petite heure au total et qui détend en prime !

Reportage - L’aquabike : l’eau et le vélo font bon ménage !

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La pression hydrostatique et les mouvements de l’eau réduisent la masse graisseuse ont un effet magique sur la cellulite et la peau d’orange. Un entrainement régulier d’aquabike permet de ren-forcer les défenses naturelles et de mieux com-battre les agressions extérieures.

Pour qui ?Accessible à tous, l’aquabike séduit les ath-lètes, les séniors, les personnes en surpoids et tout un chacun désireux de prendre soin de son corps, de sa santé et de son bien être personnel. L’aquabike est également destiné aux personnes qui ont de l’arthrose, de l’ostéoporose ou encore des problèmes articulaires. Cette pratique est aussi conseillée pour la rééducation après une longue période d’inactivité

5 bonnes raisons de choisir l’aquabike• Votre dos est soutenu• Vos articulations sont protégées

• Votre fréquence cardiaque est plus basse qu’en spinning par exemple• Vos muscles sont moins stressés et produisent moins d’acide lactique ce qui permet d’empê-cher les courbatures• Votre bien être général est optimisé

Quel équipement prévoir ?Pour une séance efficace, munissez-vous de chaussures d’Aquafitness, de votre motivation et de votre maillot.

Où pratiquer ?L’aquabike se répand doucement dans les centres de fitness qui ont une piscine.

Kineo à Limelette : www.kineo.beRue alfred Haulotte 561342 Limelette010.41.11.56

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Entretien avec Alexis Dormal,dessinateur de la bandedessinée Pico Bogue

Originaire de La Hulpe, le duo mère et fils, Dominique Roques et Alexis Dor-mal sont les créateurs de Pico Bogue. La mère pour le scénario, le fils pour le dessin et son frère en tant que premier critique. Une douce histoire familiale qui a vu le jour il y a déjà huit ans.

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Pico Bogue, c’est ce petit garçon à la chevelure rousse et folle qui charme un lecteur qui n’a pas d’âge, celui qui a su garder son âme d’enfant. Illustrés par un dessin tendre, les scénarios se veulent à la fois amusants et réalistes.

« Parfois, pour parler de la réalité, c’est agréable de

s’en éloigner

La révélation de Pico BogueC’est après de longues années d’études dans la réalisation et le cinéma qu’Alexis Dormal, est parti à Lyon pour perfectionner son dessin et re-tourner à ses premiers amours, l’illustration et la peinture. De retour en Belgique, le jeune homme a découvert avec surprise l’histoire de Pico que sa mère avait commencé à écrire dans la maison familiale. « J’ai reçu ce travail comme un véritable cadeau de ma mère » explique Alexis. Fasciné par la musique et les petits moments percutants de l’histoire, le dessinateur a proposé à sa mère d’illustrer chacun des instants amusants du ré-cit. Après de longs mois de questionnement, de travail et de passion, le tendre duo a sorti son premier tome. Depuis huit ans maintenant, au fil des six derniers albums, Pico Bogue échange son bagou avec un lecteur tantôt charmé, tantôt amusé avec toujours ce goût sucré de liberté.Contrairement à ce que l’on pourrait s’imaginer,

Pico, n’est pas un personnage imaginé par Do-minique Roques sur base de son fils Alexis au même âge. Non. Pico c’est l’enfant que chaque adulte porte en lui. Son verbe représente ce que tout un chacun pense tout bas et que ce petit bonhomme se donne le droit de dire tout haut. Accompagné de sa petite sœur Ana Ana, ils vi-vent ensemble des moments cocasses. Ils for-ment un duo percutant d’autant plus qu’Ana Ana a été à bonne école avec son grand frère. Haute comme trois pommes elle multiplie avec adresse les mauvaises fois basées sur les contradictions des adultes.

La naissance de Pico a été vécue comme un véritable exutoire pour Dominique Roques qui avait cette envie de parler librement, elle qui avait grandi dans un monde où il faut tourner sa langue sept fois dans la bouche avant de par-ler. Alexis, au caractère plutôt introverti rêvait de devenir ami aves ces personnages de bandes dessinées en culottes courtes et armés d’une philosophie décapante qui siégeaient dans les sanitaires de la maison familiale.

Ce côté thérapeutique des albums de Pico Bo-gue font le plus grand bonheur d’Alexis et sa mère. « Le meilleure compliment que nous ayons reçu est celui d’un homme qui nous a dit que la BD de ce type devrait être remboursée par la sécu » nous confie Alexis. « Nous abordons tous les thèmes parce qu’il faut aussi rendre vivant ce qui nous peine, parfois quand on se frotte à un sujet délicat on découvre qu’en dessus peut se trouver une situation pleine d’humour ».

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Entre osmose et justessePour parvenir à ce résultat onctueux, leur re-cette est naturellement bien rôdée. Sur base des textes écrits par Dominique, Alexis donne son avis et échange ses premiers dessins. « C’est un moment particulier parce que le texte s’exprime déjà à lui tout seul, après c’est à moi de trouver l’illustration juste, celle qui ne va pas dénaturer l’ensemble. Un trait de trop peut tout faire bas-culer ou un trait de plus peut accentuer l’aspect comique de l’histoire ». C’est en travaillant de cette façon qu’Alexis a découvert que le dessin était aussi une écriture et qu’il fallait effectuer un véritable décodage ensemble, pour atteindre l’homogénéité parfaite entre la case et la bulle. C’est donc en totale harmonie, que mère et fils évoluent avec succès dans cet univers créé de toutes pièces où se confondent pensées habiles et langage sans filet, le tout ponctué d’une ten-dresse aux allures poétiques.

« Mon dessin exprimel’univers et le vocabulaire

que ma mère a mis en place »

Pico Bogue est entièrement réalisé au crayon et à l’aquarelle, ses histoires sont influencées par une culture pointue qui a toujours baigné dans leur famille avec comme références Frankin, Calvin et Hobbes, Sempé, etc,… Quant aux in-fluences purement esthétiques, le dessinateur

marque un attrait pour certains peintres aquarel-listes comme Edward Hopper ou encore Léon Spilliaert et Rik woutersL’environnement de Pico Bogue est inspiré des rues de Rhôde Saint Genèse où Alexis a vécu quelques temps mais aussi de la maison fami-liale de Gaillemarde, à La Hulpe, où il a passé ses plus belles années d’enfance. Dans le monde de Pico, on retrouve les vallées de La Hulpe, des toits en zinc aux influences anglaises, des pe-tites maisons « style » cottage et des falaises de Normandie… Une région imaginaire où sont réu-nies les images les plus jolies de leurs maisons et chemins d’enfances parcourus.

Prochain tome de Pico Bogue en novembre 2014 aux Editions Dargaud.Nouveau : Ana Ana sa petite sœur est illustrée seule avec un tas de peluches dans une BD rien que pour elle et destinée au plus petits aux Edi-tions Dargaud.

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Richard Ruben, citoyen de l’humour

WaWa : Où habitez-vous en Brabant wallonet pourquoi?R.R. : J¹habite à La Hulpe. Etant né à Bruxelles, c¹est un hasard de la vie et j¹aime beaucoup ce coin. Les gens sont très gentils. J¹aime l¹esprit laïc du Brabant wallon en général. Je trouve qu’à La Hulpe, il y a un mélange culturel assez inté-ressant et sans trop de prétention.En plus, nous sommes à deux pas du pont de Groenendael, c¹est un peu la continuité de Boitsfort que j¹apprécie particulièrement. Je pars à gauche, je vais à Paris, je pars à droite je suis à Bruxelles, c¹est idéal pour moi !

WaWa : Quels sont vos lieux de prédilection, restaurants, promenades,… ?R.R. : J’adore me promener au Parc Solvay. C’est un endroit magnifique qui a l’avantage d’être relié à la forêt de Soignes. Je suis allé au Central Park à New York et le parc du Château de La Hulpe reste mon préféré. Pour bien man-ger, si je dois conseiller un bon restaurant, je di-rais la Brasserie du Lac de Genval, le Barbavin à La Hulpe, sans oublier Chez Clément où l’am-biance est toujours très sympa !

WaWa : Que pensez-vous du public belge ?R.R. : Pour moi, la provenance du public n’a pas d’importance. On propose un spectacle qui veut dire des choses et le public les reçoit à sa façon. Il y a évidemment des petites nuances entre les régions. Je me considère comme un un

citoyen de l’humour. Le public, c’est le public, point barre! Il ne faut pas avoir de complexe par rapport à lui. Ce qui peut par contre jouer sur l’ambiance générale, ce serait plutôt le type de salle. Selon les lieux, l’ambiance varie.

WaWa : A quoi est dû, selon vous, votre suc-cès depuis tant d’années ?R.R. : Je pense que c’est dû au fait que j’ai un lien privilégié avec le public. Je ne sais pas ce que veut dire le succès. Le public vient voir une espèce de subversion sympathique et il le sait. Je ne suis pas dans la revanche, je ne suis pas là non plus pour dénoncer. Je suis une espèce de persifleur. La sympathie laisse passer beaucoup de choses entre le public et moi. C’est toujours doux. Même quand c’est hard c’est doux (rires).

WaWa : Parlez-nous de votre nouveau spec-tacle « Peur de Rien ».R.R. : Je pense que c’est mon spectacle le plus universel. C’est un homme normal dans le middle-age qui remet pleins de choses en question. Son rôle de citoyen, son rapport avec les ados, avec les femmes, avec la paix dans le monde, son rapport avec la Belgique...Ce sont toutes les interrogations d’un homme qui dit qu’il n’a peur de rien et qui finalement a peur de tout. J’ai jamais autant assumé tout ce que je dis dans ce spectacle, maintenant j’ai décidé que tout ce que je faisais devait représenter tout ce que j’aime. Après huit spectacles et à

À la veille de la sortie de son livre « Je vous ai apporté mes bons mots » et en cette nouvelle année où il fait son retour sur les planches

avec son nouveau spectacle « Peur de Rien », WaWa Magazine s’offreun petit tête à tête avec le célèbre humoriste belge du Brabant wallon, Richard Ruben.

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46 ans, je pense que je peux dire que c’est le spectacle dont je suis le plus fier. Je suis en paix avec mon jeu, je fais moins d’imitation qu’avant. Je me rends compte que mes personnages et mes performances vocales passent bien dans ce spectacle. C’est un véritable aboutissement. Je ne parle pas des people, je ne cite pas de vedettes. Je parle des grands du monde mais ne rentre pas dans les cancans. Cela dit, je respecte ceux qui le font mais ce n’est pas mon terrain. Ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est de parler du monde dans lequel on vit avec un regard iro-nique.

WaWa : Qu’est-ce qui vous a inspiré ?R.R. : Je lis beaucoup, je consulte beaucoup de forums, c’est très révélateur de voir ce qui se dit, les échanges et les relations. C’est la vie, les gens, …

« Je suis un vrai citoyen ce qui n’est pas intellectuel, c’est la

moindre des choses ! »

WaWa : De quoi avez-vous peur dans la vie ?R.R. : J’ai peur de ne pas pouvoir faire tout ce que je veux. (rires). Prendre l’avion m’effraie un peu aussi. Si je vois quelqu’un qui prie parce qu’il y a des turbulences, je commence à m’inquiéter. C’est marrant, qu’on soit croyant ou non, on prie tous un peu au fond de soi dans ces moments-là. Je n’ai jamais compris comment un avion, une masse aussi lourde, pouvait tenir en l’air. On a beau m’expliquer, je ne comprends pas ! Pour moi, ça tient du miracle. Ça m’épate autant que ça me fait peur ! Je trouve ça tellement hypo-crite de nous montrer comment mettre la bouée en cas d’accident alors que le vol ne passe pas spécialement au-dessus de la mer… à quoi ça rime ?! (rires)

WaWa : Qu’abordez-vous dans votre livre « Je vous ai apporté mes bons mots » ?R.R. : C’est un bouquin d’aphorismes, de toutes sortes de pensées. Je me suis régalé à écrire les trois quart dans la nuit et un quart vient de mon spectacle. Ce sont des formules sur les rapports avec l’état, sur la mort, le temps qui passe, les

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femmes, la Belgique, les croyances, … C’est très personnel parce que c’est aussi l’aboutis-sement de ce que je suis aujourd’hui. Je ne suis pas donneur de leçons, au contraire, j’essaie de faire rire et, pourquoi pas, de faire réfléchir. Tout est classé par sujet, vous pouvez lire trois pages, puis reprendre quand bon vous semble comme une petite madeleine. En vacances, avant de dormir, sur les toilettes,… (rires). C’est un livre rempli d’ironie, j’espère que les lecteurs pren-dront le même plaisir à le lire que j’ai eu à l’écrire.

WaWa : Quelles sont vos croyances person-nelles ?R.R. : Je suis un agnostique à tendance athée ou l’inverse… Pour moi, ce qui est le plus im-portant, c’est d’avoir des racines, de savoir d’où l’on vient. Quand on dit un juif, un catholique ou un musulman, ça n’a pas tellement d’importance je pense qu’on est tous les mêmes. C’est beau-coup plus intéressant de connaitre nos racines, d’être fier d’où l’on vient dans un esprit de laïcité et de se fondre. Je respecte très fort les croyants mais pour ma part, je crois juste en une espèce de force qui règle la nature mais pas plus. Nous

n’avons aucune emprise là-dessus et c’est très bien comme ça.

WaWa : Que pouvons-nous vous souhaiter de mieux pour cette nouvelle année ? R.R. : C’est une année de transition très im-portante. Je sors mon livre, je participe au fes-tival d’Avignon, je présente mon spectacle et j’ai encore d’autres projets qui me prennent du temps… Bref, c’est une année très riche. Je sou-haite à tout le monde d’avoir la santé, sans elle on ne fait rien. La deuxième chose très impor-tante est que les gens puissent subvenir à leurs besoins. Dans une époque où les gens se pres-sent au travail, je pense que ce sont les choses les plus importantes !

Richard Ruben et son spectacle « PEUR DE RIEN » sera :• Le 15 février au théâtre 140 à Bruxelles . Réser-vations : Ticketnet.be • Le 1er mai au festival de Bierges• Cet été du 5 au 27 juillet au festival d’Avignon au Forum.

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Axis Wellness, bien plus que du fitness.

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Les habitants de la commune française de Vaux-lès-Mouron

se nomment les Vauriens.

En français, il n’existeaucun verbe

commençant par la lettre

Lorsqu’on envoie une lettre au président de la république en France,

il n’est pas nécessaire de l’affranchir.

L’homme de Néanderthal a un plus gros cerveau

que le nôtre.

Il existe une religionen Argentine:

l’Eglise Maradonienne! 80000 adeptes à travers le monde!

Le mot Bluetooth vient d’un roi Vikingqui aimait les myrtilles et avait

ainsi les dents bleues.

L’estomac du homard a des dents

© F

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Rue de Wavre 39 - 1301 Bierges • Tél 010 62 19 19Chée de Namur 91 - 1400 Nivelles • Tél 067 21 27 78

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Media Markt à Braine l’Alleud, si proche de vous !

Un personnel adaptéÀ l’entrée du magasin sont affichés les 95 membres du personnel. L’objectif pour Domi-nique Morleghem est de travailler avec des per-sonnes qui sont passionnées afin de proposer un conseil et des solutions avisées. L’éthique so-ciale en ligne de mire, le Media Markt de Braine l’Alleud fait un maximum pour proposer un ser-vice qui soit proche du client. « Nous travaillons avec de vrais professionnels, qu’ils soient photo-graphes ou spécialistes en informatique ou ciné-ma, ils apportent une réelle plus-value au service du magasin. Nous sommes prêts à créer des emplois s’ils optimisent la satisfaction du client » nous explique le store manager. Combiner le choix, les prix et le stock que Media Markt peut offrir grâce à son haut pouvoir sur le marché avec le conseil, la passion et le temps qu’un disquaire, un informaticien, etc, … pourrait vous offrir, c’est l’objectif du magasin de Braine l’Al-leud. La constante hausse des 650 000 clients annuels témoigne de l’impact positif de chacune des innovations et des réflexions que le store manager et son équipe mettent en place.

« Accompagner notre clientèle c’est lui offrir un suivi complet »Afin de proposer une offre complète, le magasin propose des produits qui sauront satisfaire une clientèle exigeante et variée. C’est pour cette

raison, que, le rayon des électroménagers com-porte un choix standard à prix attractif mais aus-si un choix de produits hauts de gamme. C’est le cas pour la majorité des rayons afin par exemple de permettre au photographe débutant d’enta-mer une nouvelle passion ou encore au profes-sionnel de trouver tous ses outils de travail adé-quats. Ensuite, le magasin de Braine propose un service après-vente bien rôdé. « Nous mettons tout en œuvre pour que le client puisse compter sur nous de A à Z. C’est aussi pour cette raison que nous proposons des formations ».

Un immense espace de 3000 m², des rayons à perte de vue, des hommes et des femmes en chemisiers rouges voilà ce que représente le Media Markt de Braine l’Alleud pour beaucoup d’entre nous. Au-delà du large choix et des prix bas, se cachent en réalité un rassemblement de nombreux magasins spécialisés et de vrais professionnels dans un espace unique pensé

pour vous, votre famille et votre business. Entretien avec Dominique Morleghem, store manager à Braine l’Alleud.

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Media Markt à Braine l’Alleud, si proche de vous !

Les formations Sur mesures, elles ont été mises au point pour permettre de se familiariser avec les outils infor-matiques, le web ou encore un nouvel appareil photo ! Troisième vendeur Apple de Belgique, le Media Markt de Braine l’Alleud propose éga-lement des formations Mac, Iphone, Ipad et Itunes. Livrées dans l’enceinte du magasin par

des professionnels, les formations vous permet-tront d’optimiser l’utilisa-tion de votre appareil !

Tout à votre portéeÀ découvrir aussi chez Media Markt : « Car ins-tallations service » et « In house solutions ». Une équipe du magasin se rend chez vous et installe, par exemple, votre home cinéma, votre installa-tion hifi ou encore l’inter-connectivité.

Les événementsToute au long de l’année votre Media Markt de Braine l’Alleud vous invite à rencontrer des ar-tistes en showcase et à assister aux séances de dédicaces ! « Nous adorons partager ces mo-ments avec les clients et les artistes, mais aussi avec des invités de marques comme Gérald Watelet qui participe à nos journées cuisinons ensemble » nous confie Dominique Morleghem.

Suivez tous les événements sur le bloghttp://blog.mediamarkt.be/braine/ !

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Conseil déco, la tendance vintage, comment l’adopter ?

La tendance vintageElle rassemble la décoration et le mobilier des an-nées 50 aux années 80, et s’étend des meubles aux pieds compas, à la déco industrielle en passant par la mode du plastic des années 70. Ses matériaux phares sont le bois, le métal et les stratifiés. Mais une nuance importante est à souligner, le style vintage d’aujourd’hui ne se co-pie pas sur les intérieurs d’hier, il se compose en mixant des pièces chinées, des créations ano-nymes, des icônes du design, des rééditions de pièces phares à d’autres pièces plus contempo-raines. La déco en 2014 est plus éclectique, elle permet beaucoup plus de liberté et de créativité.

Une tendance qui dure, un succès qui s’expliqueLe vintage prend de l’ampleur depuis plusieurs années, et semble bien parti pour durer encore un long moment, pourquoi cette tendance rem-porte-t-elle un si grand succès ? Très proba-blement parce qu’elle fait appel à notre affectif,

retrouver des objets ou des meubles que l’on a connu dans notre petite enfance a quelque chose de rassurant, c’est un retour aux sources, la nostalgie du bon vieux temps où les choses étaient plus faciles.Il y a également la notion du réemploi. Fini l’époque de la consommation à tout va, de plus en plus de personnes souhaitent consommer de manière responsable, éviter le gaspillage, et se soucient de l’environnement. Le vintage colle parfaitement à cette envie de se détourner de la consommation de masse. On réutilise des ob-jets qui semblaient obsolètes, on les détourne de leur fonction initiale pour leur en inventer une nouvelle. On chine des tissus vintage pour en faire des coussins, on repeint un meuble pour lui donner une deuxième vie.

Comment se l’approprier dans son intérieur ?Jamais de total look, l’important c’est de bien doser ! Alors qu’un meuble vintage sera mis en

Impossible de l’ignorer, la tendance déco du moment, c’est le vintage ! On passe en revue ses différentes caractéristiques et ses atouts avec l’architecte d’intérieur Cécile Dechamps.

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valeur dans un intérieur mixte contemporain, il sera complètement noyé dans un ensemble uniforme. L’idéal est donc de ponctuer l’espace par de jolies pièces vintage tout en gardant des éléments plus actuels. De nos jours, on aime le mariage de l’ancien et du nouveau, on associe volontiers une commode des années 50 à une table de salle à manger contemporaine. Le vin-tage s’associe très bien au design scandinave, autre grande tendance pour cette année. Les teintes miel du mobilier des années 60 réchauf-feront à merveille les nuances de blancs rafrai-chissants des pays nordiques.

Avec quelle couleur peut-on l’associer ?Le mobilier vintage est souvent en bois de cou-leur chaude comme le teck ou le palissandre, il sera donc mis en valeur avec des murs de cou-leurs froides comme le bleu pétrole, le bleu Mar-rakech, le gris, le vert d’eau ou le vert canard. Au niveau des accessoires, on ajoute quelques touches plus vives pour donner un peu de dy-namisme comme du jaune moutarde, jaune vif ou jaune safran. On peut également prendre le parti d’une décoration plus sobre, en jouant sur l’association du noir, du blanc, du métal et du

bois, que l’on rehaussera ou non, avec quelques accents de couleurs par les accessoires.

Où trouver du vintage ?Les meubles d’époque, se trouvent en grande majorité chez les antiquaires. Mais cette tendance s’affirme également par le boom des rééditions, Vitra l’a compris depuis un certain temps en rééditant du mobilier de grandes pointures du design comme les Eames, Verner Panton ou encore Eero Saarinen.Et depuis peu, les grandes enseignes de la déco s’y sont mises, Maison du Monde réédite des meubles de Pierre Guariche, Ikea a créé sa collection Stockholm, et Habitat a ouvert il y a quelques mois, un espace entièrement dédié au vintage à Paris. Le vintage est désormais à la portée de tous !Chiner soi-même…Le vintage, c’est aussi une tendance qui consiste à trouver la pièce rare ou la pièce coup de cœur qui nous fera vibrer. Pour cela, il est aussi pos-sible de chiner soi-même, en brocante bien sûr, mais aussi sur les sites de secondes mains, comme www.ebay.be, www.2ememain.be ou encore www.kapaza.be.

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Les bonnes adresses

Les petits riens, Troc International,…

Et pour ceux qui n’ont pas le temps de chiner ou qui préfèrent s’adresser directement aux pro-fessionnels voici deux adresses épinglées dans votre région:

Little Vintage lovers est un site de vente en ligne de mobilier et objets des années 50 à 80 pour petits et grands, les articles sont visibles à Genval sur rendez-vous uniquement. www.little-vintagelovers.be

Swapp vend également en ligne, les articles sont visibles à Rhôde-Saint-Genèse. www.swapp.be

Un événement à ne pas manquerLe Brussel Design Market à Bruxelles, c’est l’un des plus grands événements en la matière, il ras-semble une centaine d’exposant, venus de Bel-gique, France, Hollande, Allemagne…pour pré-senter leurs pièces dans un esprit de brocante chic dans la superbe ancienne gare maritime sur le site de Tour & Taxi. L’événement a lieu deux fois par an. La prochaine édition se déroulera le week-end du 26 et 27 avril. Infos : www.brusseldesignmarket.be

«Parce que votre habitation représente votre intimité, votre quotidien, Cécile Dechamps, coach en décoration et coloriste vous aide à faire de votre intérieur un lieu unique à votre image tout en tenant

compte de vos goûts, de votre mode de vie et de votre budget.»

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Pour les Avants premières réservation souhaitée aux caisses des cines wellingtonwww.cineswellington.be - info et horaire 02.354.93.59 - bureau :02.354.30.45

Besoin d’un espace convivial pour une réception, une réunion,un séminaire, une conférences,présentation d’un produit,... ?

Organiser une fête de famille originale, une sortie entre amis mélangeantun apéro et une séance de cinéma ?

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LE 19 FEVRIER LE 19 FEVRIER LE 19 FEVRIER AVANT PREMIEREA PARTIR DU 19 FEVRIER

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C’est au cœur de l’univers de biostory que Mi-chel Crespin, initiateur du projet, nous raconte son histoire. Anciennement directeur du marke-ting de la marque bio Lima et consultant indé-pendant dans le domaine depuis plus de vingt ans, il avait une profonde envie de partager ce savoir acquis au fil des années. « Pour avoir eu la chance de visiter des centaines de maga-sins bio aux quatre coins de la planète, j’ai voulu synthétiser tout ce que j’ai pu voir et créer mon propre magasin » explique-t-il. L’espace à Genval lui a rapidement fait de l’œil par son aspect brut qui a pu être mêlé à une structure plus moderne tout en conservant l’âme du bâtiment. « Nous voulions un espace qui soit clean mais pas clinique ».

Pour parfaire le service, il s’est entouré d’une équipe variée et qualifiée. Chacun des intervenants au sein du magasin à sa spécificité permettant de répondre aux demandes de la clientèle de façon adéquate. Il nous parle notamment d’Emilie Ghobert, son véri-table bras droit dans l’aventure, un maillon fort pour la réalisation de biostory. « Depuis le début, nous collaborons en tandem, le travail et l’expérience d’Emilie sont essentiels pour la gestion globale du magasin ».

biostory a été pensé pour tous. Pour les habi-tués mais aussi pour ceux qui n’ont pas encore tous les codes pour faire des courses clas-siques dans un magasin bio. « Bien conscients qu’il existe aussi de nombreux produits peu

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biostory : nos producteurs locauxont du talent

connus, nous proposons réguliè-rement des dégustations ».

Cependant, au-delà d’être un ma-gasin bio, c’est un véritable super-marché qui propose avant tout une large offre qualitative. Par exemple, le rayon des fruits et légumes est particulièrement mis en vedette avec un vaste choix en permanence à prix compétitifs. Les produits frais et le pain sont également deux rayons qui proposent un choix éten-

du, de qualité et soigneusement sélectionné. Pour le pain, le magasin a son propre four et propose du pain cuit sur place. Il est également possible de découvrir l’artisan boulanger, Benoît Segonds qui réalise des pains à l’ancienne avec un levain fait maison et entièrement naturel. « Je l’ai rencontré, je suis allé voir son atelier, j’ai discuté avec lui et j’ai goûté ses produits. Ils sont franchement bons et chez biostory nous avions envie de faire décou-vrir ses pains et son irrésistible cramique ! ».

A partir d’une philosophie propre à biostory qui est d’être à l’écoute des clients mais aussi des fournisseurs, sont nés de nombreux parte-nariats. biostory est un endroit qui permet de faire découvrir les producteurs locaux, c’est un

lien transparent entre le consommateur et le producteur. C’est aussi un lieu d’échange où les produits racontent fièrement leur histoire. « Nos producteurs locaux ont du talent ce qui per-met de proposer à la fois plaisir, découverte, réassurance et éthique ».

biostory c’est aussi l’occasion de découvrir des fromages belges, des vins, des céréales, des produits d’entretien, des huiles essentielles etc… Le tout 100% bio et accompagné de conseils avisés. L’espace vin par exemple, est un univers à part où il est possible de goûter et d’emporter du vin et de l’huile en vrac. « Pour moi la meilleure définition du bio c’est un consommateur qui me l’a donnée : un produit bio, c’est l’état dans lequel un produit devrait être. Il avait tout simplement raison ! »

Pour découvrir biostory:18/1 rue de Rixensart – 1332 Genval.Du lundi au samedi, de 9h à 19h.Le dimanche, de 10 à 16h. Fermé le mardi.Parking aisé. Retrouvez biostory sur www.biostory.be

Depuis peu, biostory s’est installé à Genval etvotre WaWa Magazine est parti à la découverte

de ce tout nouvel espace bio à la fois moderne et authentique.

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Nos conditions salon se prolongentjusque fin février