##8*2,MARKETING,ČASOPISI,J:FRANCUSKI #ZZDOUZIÈME ANNÉE — No 621. 50 centimes le numéro 20 DECEMBRE #GG1885

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Commercé des Jjois. Marche Les Forêts <Je la Norwège. Changements de poids et de volume des bois. Résultats d'Adjudications. —.Annonces.

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COMMERCE DESB01S DANS LES VOSGES Y rLa situation (fc commerce des bois dans ^nos montagnes des Vosges* est loin d'être brillante. Il,y existe actuellement une grandç Stagnation dans les affaires, et il est diffi-cile €[u'il en soit autrement Cependant aux

i dernfere^ ventés"€e bois on1 avait été assez prudent et Ton avait obtenu sur les prix pra-tiqués antérieurement de sérieuses réduc-tions, jmoyennant lesquelles on pensait pou-voir marcher dans des conditions suppor-tables. : t .<

Depuis que l'on est en possession des per-mis; d'exploiter, on n'a presque pas pu en-core en faire usage. Nous avons eu pendant une quinzaine de jours :des pluies diluvien-nes .qui ont produit partout <leS: inondations 'et qui ont noyé momentanément la plupart des usines. Puis, sans transition, il est tombé des masses de neige qui otit inter-rompu toute circulation, et un froid de 18° est venu compléter la situation.

Mais on ne craint pas de manquer de mar-chandises, car{ile:mte encore des approv^^ ments d'autant plus considérables que lia demande est moins active et la concurrence pliis.redoutable.

Noi\s sommes, en. effet, envahi littérale-ment par les produits étrangers — bois alle-mands o u f g f s g S et dans toutes les garés du réseau, de l'Est, dès que Ton aperçoit un wagon de. sapin^on peut presque gager' à coup sûr qu'il a franchi la frontière. Com-ment, du reste, pourrait-il en êtreautrement, cette Compagnie en donne elle-même l'exem-ple en achetant en AUemagnè annuellement de | à*§00 mille traverses chêne 1

1 II serait bientôt temps, pensons-nous, que nos législateurs viennent s'occuper d'arrêter cette invasion si préj udiciableà nos intérêts. Ce n'est pas seulement le commerce des hois qui y. est intéressé, mais hien encore les particuliers, | è l conimunèb et l'Etat, comme possesseurs de forêts. Si d'ici à quelque temgs la situation n'estpas modifiée, chaque année se comptera par quelques millions de

#DD - DOUZIÈME ANNÉE — NO 621. 20 DECEMBRE 1885 - QUATORZIÈME ANNÉE — No 689. 10 AVRIL 1887 # 50 centimes le numéro 10 AVRIL 1887

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ANGLETERRE. ~ On né se souvient pas d'avoir jamais rencontré autant de difficul-tés à recueillir dés renseignements précis sur la situation du commerce franco à bord, que pendant la saison que nous traversons. On dit que des contrats considérables ont été consentis et que d'autres sont en cours de négociation, mais en ce qui concerne les prix, les informations sont d'une rareté dé-sespérante. Nous croyons, cependant, que les affaires sont un peu plus animées et que l'avenir se montre meilleur que pendant la campagne de l'année dernière j mais, en ce qui touche le marché de Londres*, il nous est bien difficile de découvrir des symptô-mes d'amélioration. Il y a bien une légère reprise sur les constructions, mais l'état des délivraisons des docks ne nous permet pas de supposer qu'il se fait plus d'affaires qu'à pareille époque en 1886. On peut espérer, toutefois, que pendant le printemps, l'acti-vité renaîtra, d'autant plus que les stocks ne contiennent que peu de marchandises. Il est vrai que la crainte de consignations exagérées, domine toujours le marché, et, jusqu'à ce qu'ils aient l'assurance que les envois de cette sorte ne viendront pas con-trecarrer leurs opérations, les acheteurs ne peuvent se montrer très empressés.

Les vendeurs de bois rouges se plaignent que leurs stocks, pour fourniture de la fin de la campagne, ne s'écoulent pas avec faci-lité. Toutefois, les stocks pour l'ouverture de la navigation sont vendus pour la plu-part, et les acheteurs, avant de consentir de nouveaux contrats, veulent avoir leurs apaisements sur la situation que prendra le marché, pendant le cours de l'été pro-chain, et sous ce rapport, les éléments