Une Nuit de peur

Auteur : SedanurCM1-CM2

Ecole Youri Gagarine Vaulx-en-Velin

C’était une super journée. Il avait neigé. On avait fait des boules et un bonhomme de neige. Le soir, je rentrai à la maison. J’enlevai mon blouson, j’enfilai mon pyjama et je partis dormir. Une demi-heure plus tard, je vis la lumière s’allumer et s’éteindre. J’entendais des bruits bizarres. Je me cachai sous mon lit. Je criai à l’aide mais personne ne m’entendit. Je vis une ombre venir vers moi alors je courus al-lumer la lumière. Et rien du tout ! Plus d’ombre ! Aucun bruit ! Je me dis que ce n’était qu’un rêve alors j’éteignis la lumière et je retournai me coucher. Et puis tout recom-mença ! L’ombre s’approcha de moi, et là, je vis un visage de femme plein de sang, recouvert de che-veux orange avec des yeux rouges et des cils de vingt mètres de long ! Je courus dans la chambre de mes

parents mais ils étaient morts. Je décidai de partir d’ici. Je me diri-geai vers la porte d’entrée mais elle était fermée ! Je commençai à pleu-rer mais je ne baissai pas les bras ! J’entendis des bruits d’eau. J’allai donc dans la salle de bain : je vis du sang couler de la baignoire. Je sortis par la fenêtre. Mon pied se coinça, je perdis ma chaussure et je tombai du deuxième étage. Je cou-rus chez les voisins. Je sonnai et la porte s’ouvrit toute seule ! Les voi-sins aussi étaient morts... Je courus en direction de la forêt. Au bout d’une heure de marche, je vis des arbres multicolores comme si j’étais au paradis. Il y avait des licornes, des chiens, des chats… mais la femme, elle aussi, était là ! Soudain, les arbres devinrent tout rabougris, les chats et les chiens avaient disparu, mais la femme

était toujours là ! Je pris mon télé-phone et j’appelai une amie mais il n’y avait pas de réseau… Alors, avec mon téléphone, je pris une photo de la femme pour la montrer à la po-lice mais on ne voyait rien car c’était un fantôme ! Je jetai un drap sur la femme et je fis une photo. Les policiers me demandèrent : « Où est la femme dont vous parlez ? ». Je répondis : « dans l’appareil photo ! ». Il le mirent en prison et me donnèrent une médaille de six kilos ! Elle était tellement lourde que je tombai et me cassai le nez sur le goudron… Je rentrai chez moi me coucher. Je ne fermai pas l’œil de la nuit car je pensais encore à cette femme.