La nuit s’est abattue comme une vache

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La nuit s’est abattue comme une vache. Tragi-comédie de Léon. « Il n’y a pas d’amour heureux », la nuit s’est abattue comme une vache, et la lune a disparu (on nous explique d’ailleurs que tout ça c’est normal). L’auteur recherche en vain un désir perdu. - PowerPoint PPT Presentation

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ACTE 1 Scène 2ème : ou le roi s’amuse avec sa parole.ACTE 1 Scène 2ème : ou le roi s’amuse avec sa parole.

[…]ROI-RUINE : - (…) Puis vous pensez à elle.LE SOUBRETIN : -Elle ?ROI-RUINE : -Oui, elle. Tu te souviens? Un filet de sang qui s’emmêle sur ses dents ; la brusque opportunité de lui voler ses lèvres.LE SOUBRETIN : -Elle est morte ?ROI-RUINE : -Regarde ces ailes soubrétin. Regarde ces ailes.LE SOUBRETIN : -Je ne vois rien.ROI-RUINE : -Non, elle est là-haut maintenant. Là-bas, là où le ciel est à nu. Là-haut, il y a une grande foire aux âmes. Tu sais ces âmes qui essayent de se racheter un corps. Mais pour cela il faut de l’argent. Beaucoup d’argent.LE SOUBRETIN : -Mon roi. Quelle immondice ; même vous, vous étiez…ROI-RUINE : -Oui, oui, je sais, je l’ai été, l’amoureux ; cet idiot à la grande loterie des plaisirs, cet homme qui perd ses dents. A chaque pas il en perd un peu plus, des dents. Fulgurances d’angoisses, blanc et titubant, je n’osais plus avancer. Les pieds devant, le ciel comme un mur appuyait sur mon front ; même mon souffle se perdait, s’étiolait de petites taches rouges, imbibait les nuages. Il ne me restait rien, ou trois fois rien : danser sur l’hiver, m’enrouler dans le ventre du vent, laisser trembler ma mâchoire, puis attendre la mort…

« Il n’y a pas d’amour heureux », la nuit s’est abattue comme une vache, et la lune a disparu (on nous explique d’ailleurs que tout ça c’est normal). L’auteur recherche en vain un désir perdu. Ce dernier ramène sur scène des comédiens, du vin, du pain et des musiciens. Puis il édicte les règles du Jeu : Le seul décor est une vache gigantesque et morte ressemblant à une église, un décor pontifical et décadent, idéal pour un chagrin d’amour.Puis il crée deux groupe de personnages : les jeunes amoureux, romantiquement exacerbés. Et autour du couple, des destructeurs : un Roi-Ruine qui ruine tout depuis qu’il l’a connue, Elle ; son Soubrétin qui a voué sa vie et son âme à la décadence de son roi ; et un ange au sourire franc, trop franc depuis qu’il a passé un pacte avec le diable à cause d’Elle. Enfin se déroule sur scène ce qui doit se dérouler : la mise à mort d’une histoire d’amour jusqu’à l’insoutenable, jusqu’au grotesque, jusqu’à la révolte même de certains comédiens… Comédiennes…

Tout d’abord, il y a le désir. Puis le désir amoureux : le seul, l’unique, fulgurante magnificence de la pureté. Puis vient la conscience: la pire, celle du désir d’autrui, la confrontation, l’impossibilité amoureuse. Puis l’enfermement dans l’incompréhension. L’incompréhension de l’autre, des autres, de soi-même, de ses propres réactions, de son corps, du monde tout entier.Alors, on cherche à fuir, à échapper, ou à se cacher. On cherche à prendre du recul, à reculer pour mieux comprendre, à mettre en abyme, à revivre, à rejouer, à faire du théâtre.Et c’est bien de désir que parle cette pièce ; donc de théâtre.

Tout d’abord il y a les six comédiens. Six comédiens pour six personnages stéréotypés : un Roi ruine, un amoureux, un ange déchu, un auteur, un soubrétin, une Jeune fille… Des personnages qui n’ont pas de prénom et qui parle tous (soit dans l’exultation, soit dans la confrontation) de la même chose : de désir amoureux. On choisira donc des comédiens ayant des physiques et des fortes personnalités. Puis on les laissera très libre dans la direction d’acteur, pour qu’ils soient un peu eux-mêmes : rustres, puissants. Puis on s’accrochera aux images : -Les images dans la parole (celles d’une écriture très lyrique, métaphorique) mélangées aux images scéniques, notamment dans les scènes musicales et sans paroles -les images dans la scénographie : La disposition des personnages constamment sur scène : la cour du Roi-Ruine en arc de cercle face public, enveloppant, écrasant petit à petit le couple d’amoureux.Puis, il y a l’auteur lui aussi constamment sur scène, en lien direct avec le public, qui se fait dépasser par sa propre pièce. Le quatriième mur tombe, nous sommes tous faits d’images, d’images impossibles à réconcilier avec celles des autres. A part peut-être, sur une scène de théâtre…

L’Ange au sourire franc

Maxime TSHIBANGU: (34 ans)Formé à l’école Florent depuis 2004 (J.P. Garnier, B. Guibert…), il obtient le concours de la Classe libre et intègre la promotion XXVII. Par ailleurs, il a joué depuis 2002 dans de nombreux spectacle de Contes, des petits rôles pour la télé (L’Aveuglement téléfilm de F. Olivier…), et dans des « Classiques » : (les caprice de Marianne de Musset m.e.s. A. Lascarelle)

l’Amoureux

Pierre GIAFFERI : (20 ans) Formé à l’école Florent depuis 2004 (V. Kraujelis, C. Prevost, J. Kosselec…). Il a notamment joué dans la Mal-à-dire de Léon Masson (m.e.s. de l’Auteur), et dans plusieurs pièces de Vytas Kraujelis (Recueil des auteurs lituaniens, La fin des mondes, Paris vu par les étrangers, Sur les pas de Richard Cœur de Lion…)

La Jeune Fille

Louise PASTEAU : (23 ans) Formé à l’école Florent depuis 2004 (J.P. Garnier, C. Prevost, J. Kosselec…). Elle a notamment joué dans la Mal-à-dire de Léon Masson (m.e.s. de l’Auteur), En un acte autour de Molière et de la vie au 18ème siècle, m.e.s : R. Lana & L. Clauwert (Théâtre du soleil), et dans plusieurs courts-métrages

Le Soubrétin

Romuald Szklartchik (30 ans)

Formé à l’école Florent depuis 2004 (H. Marty, X. Florent…).

Il a notamment joué les caprice de Marianne de Musset m.e.s. A. Lascarelle et Sur la grand-route d’A. Tchékhov à la Comédie Française Mise en scène de Guillaume Gallienne

Le Roi-Ruine

FATHI Mounir: (27 ans)Radio : Chroniqueur dans l’émission hebdomadaire Radioactivité sur « Radio Accords »Théatre : « eaux dormantes » d’E. Durif, mise en scène par Hélène Marty« monde de oufs » , Festival OFF d’Avignon…Télé : SOS 18 série France 3, Père et Maire série France 2…Prix de la meilleure interprétation au Festival de Mougon (79)

L’Auteur

Stanley Weber : (21 ans)Formé à l’école Florent depuis 2004 (J.P. Garnier, V.Kraujèlis…), il obtient le concours de la classe libre et intègre la promotion XXVII.Depuis 2004, il a joué dans de nombreuses pièces : l’Hotel du libre échange de Feydeau, Si ce n’était toi d’E. Bond au théâtre du Marais, La Mal-à-dire de L. Masson…

Faren Khan est un groupe de musiciens cosmopolites qui se produisent depuis 2 ans.

Les uns ont débarqué d’Espagne ou des Etats-Unis pour rejoindre la France, les autres aiment à s’exiler vers leurs origines méditerranéennes ou de l’Europe de l’Est. Avec son instrumentation atypique, Faren Khan ne se cantonne pas dans un style musical unique: il vous entraine dans son univers hétéroclite et excentrique, à la croisée des chemins. Sur la piste des musiques klezmer, balkaniques, méditerranéennes et orientales.

contact : [email protected]/

http://www.myspace.com/farenkhan

La musique:

Les vassaux:

Mathias Robinet et Vincent Bunol: (20 ans et 27 ans)Formé à l’école Florent depuis 2004 (J.P. Garnier, J. Kosselec…), ils ont joué dans de nombreuses pièces classiques ou modernes (Shakespeare, E. Bond…) et dans des créations comme « Enculer de la belle façon » écrite et mise en scène par Johanna Cohen.

La Compagnie des Anges de Comptoir voit le jour en avril 2004, après le succès d’un premier spectacle, Je suis un ange maintenant, joué dans plusieurs Cafés théâtre parisiens (Chez Adèl, le Connetable, le Bec-Fin…). Les Anges de Comptoir o nt ensuite créé et produit deux autres pièces :La Mal-à-dire, créé en mai 2004 à l’Alambic Studio Théâtre puis jouée au théâtre de l’orme en Mai 2006Au Sud de l’Hiver joué en Café-théâtre à Paris et au Festival d’Avignon 2005La nuit s’est abattue comme une vache jouée au Théâtre centre les Halles et au Festival d’Avignon 2007

Léon Masson (Auteur et metteur en scène)

26 ans – Auteur, metteur en scène et comédien, formé à l’Ecole Florent.Fondateur de la Compagnie des Anges de Comptoir, il est auteur de quatre pièces de théâtres jouées à Paris et aux Festivals d’Avignon 2005 et 2007. Il est par ailleurs, professeur de théâtre dans des ateliers pour enfants et adolescents, notamment au Cours Florent.

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Compagnie des Anges de ComptoirCompagnie des Anges de Comptoir

11 rue de Sully11 rue de Sully

94220 Charenton94220 Charenton

06 60 68 90 7106 60 68 90 71

Mail: [email protected]: [email protected]

« La compagnie des anges de comptoir rappelle le OFF des

années 70, et ça fait du bien! »

La Provence 24 Juillet 2005

« Léon Masson, un auteur à texte, à suivre… » La Provence 23 Juillet 2005 « La pièce est portée par un texte magnifique,

charnel et lyrique à la fois, et une mise en scène intelligente, dans laquelle la musique et les silences s’unissent aux mots et aux images pour laisser au spectateur le plaisir de l’imagination. Ajoutez à tout cela des comédiens justes et bourrés d’énergie, et vous comprendrez qu’il serait vraiment dommage de quitter le Off sans avoir rendu visite à la Compagnie des Anges-de-Comptoir.  » Patricia Lavigne

Les trois coups 27 Juillet 2007