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AN - NASRX X e cA L n140 du 10 Fév. 2006
Umpi nuit 1« itroon d'Àllah (im i que l i rlctoir», célébra les louanges de ton Seigneur et i< lo n ton pardon
cience et religion sont intimement liées en islam. Elles se complètent dans la recherche de la vérité. Le religieux étant un
scientifique versé dans l’immensité divine et le scientifique, un religieux versé dans une des créations de Dieu. Le premier s’intéresse à la vérité cachée, non visible, au mystère du monde ; le second, même s’il place son savoir sous le signe de la foi, .s’occupe de choses matérielles. Al- Ghazali écrit dans son « MMeal
Les musulmans ont-ils contribué au développement
de la science ?d-Aram » que « La saenoe est au-dessus de la foi, et la amussanoe triture du (cosa) au- hssas de la saenoe. La cormaissanœ intime est
té mec la tradition ». Al-Gazali fait ici écho i l’idée structurante que chaque sourate, chaque verset est à la fois une somme dlirrutée dans laquelle on vient puiser une connaissance de la vérité divine, et un savoir immédiat destiné aux besoins des hommes.Pour parler de l’effort scientifique dans “ civilisation musulmane, il faudrait un
une encyclopédie voire une bibliothèque entière. Il est important de noter
que l’entreprise scientifique arabomusulmane est symboliquement contenue dans l’exhortation du prophète d ’aller quérir la science même si pour cela, il fallait aller jusqu’en Chine. D ’après Sayoùti, le prophète (saw) a dit aussi : « Lorsque l’hcnrne meurt, son astore périt so i/ trois choses : ses aumônes, sa sdente dort on tire de l ’utilité et un erfart vertueux qui craint Dieu... »
Et ces paroles, les pre- m i e r s croyants les ont bien saisi si bien qu’à partir
du 9è siècle du calendrier grégorien, les musulmans s’engagèrent fermement (et avec brio dans le domaine scientifique. En dépit des procès d ’intention qu’on leur a faits, notamment au plan de la créativité, leur apport est gigantesque. Bien sûr en tant que traducteurs des œuvres grecques, chaldéennes, persanes, indiennes et nestoriennes, ils furent les champions. Mais cela ne fait pas eclipser leur ingéniosité propre dans des domaines aussi ardus que ceux de l’astronomie, l’arithmétique, la géographie, les mathématiques, la médecine, la science nautique, la chimie et l’alchimie qu’ils firent progresser sensiblement.
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Toutes ces disciplines sont explorées au point où même la philosophie et les mœurs civiles s’en trouvent transformes. Toutes ces disciplines sont explorées au point où même la philosophie et les mœurs civiles s’en trouvent transformées.
A la découverte des génies...Au Xllè siècle, Al Jazari écrivit « Le Gom penduan de la théorie et de la pratique dans les arts rrécanques » qui expose les sciences industrielles et leur expérimentation ! Ibn Al Nafis fut le premier savant à découvrir la circulation sanguine. Au 10e siècle, Al Jaber donna naissance à un système algébrique fondamentale cjui porte son nom : l’algèbre. Al Battani établit au 9è siècle des tables de position planétaires qui furent utilisées pendant longtemps. Abder- rahmane Ibn Younous fut le premier à inventer le pendule des années et cela avant Galilée. Al Battani (cité en haut) fut le premier savant à avoir établi des tableaux sur le Sinus, le cosinus et la tangente. Al Daynouri fut le premier savant à avoir invité les normes de la classification des plantes. Ibn al Haytham (965- 1039) écrivit le traité d’optique et le traité des glaces. En effet, il démontra avec Al Biroum que les rayons lumineux allaient de l’objet vers l’œil, alors que les Grecs avaient avancé le contraire. En plus de ces prouesses, il était connu dans le domaine de la mécanique que les Arabes appelaient « la sàenœ des ingénieries ».La Syrie fut la première région a avoir la suprématie de la technique de la verrerie et cela bien avant l’industrie vénitienne. Ibn Al Qonfoth (1330-1407) grand mathématicien, théologien et juriste algérien fut celui qui fit progresser le symbolisme algébrique.La femme a aussi joué un grand rôle dans
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ce travail qui, rappelons-le était collectif. Aziza Othmana, princesse ottomane, fit construire le premier hôpital moderne en Tunisie. Il porte son nom jusqu’à nos jours.Pour son travail sur la rotation des planètes, Copernic s’appuya sur les recherches q u lb n Al Chatir avait fait 200ans auparavant.Al Rhazi (Razès) fut le premier à utiliser du fil provenant d ’animaux en chirurgie et il établit également les bases médicales de la pédiatrieLes savants Al Idrissi, Al Qazumi, Ibn Al Awwam avaient tous un point commun qui était la Botanique et l’Agriculture. Al Jahiz rédigea l’ouvrage le plus célèbre en zoologie qui a pour titre « le live des an- mmx ».Ibn Khaldoun établit au 14è siècle, «Le traité de sociologie ». œuvre qui fut reprise 400ans plus tard par Auguste Comte. De nos jours, les occidentaux pensent qu’Auguste Comte est le père de la Sociologie. A César, donc, ce qui est à César !Au lOè siècle, le savant musulman Abou Rayan Ibn Ahmed publia un ouvrage intitulé « Chronologie des Nations de l'antiquité* Les Occidentaux pensent encore de nos jours que l’anthropologie a été fondée par les Européens. Pensée étrange surtout lorsque l’on sait qu’il n ’y eut aucun anthropologue européen avant le 17è siecle. Maintenant, arrêtons-nous sur certains de ces grands hommes de science.Ibn Sinâ est l’âge d ’or de la médecine... Connu en Europe sous le nom d’Avicenne, Ibn Sinâ fut un célèbre médecin, philosophe, encyclopédiste, mathématicien et astronome de son époque. Dès sa jeunesse, il fut preuve d’une remarquable maîtrise de la médecine. En effet, a 1 âge de 17 ans, après avoir guéri le roi de Buk-
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hint (Nuh ibn Mansur) atteint d ’une maladie qui désarma tous les autres spécialistes Je la médecine, on lui donna comme récompense, l’accès à la grande librairie du miIbn Sinâ synthétisa en cinq volumes l’ensemble des connaissances en médecine (des Grecs et des Arabes). Parmi ces contributions originales, nous pouvons citer la découverte du caractère contagieux de la tuberculose, la contagion de nombreuses maladies par l’intermédiaire de l’eau et de la terre ainsi que l’interaction entre la psychologie et la santé. Il fut le premier a décrire la méningite et fit d ’appréciables contributions à l’anatomie, la gynécologie et la pédiatrie. Il fut également le premier savant à faire une description précise de l’œil. Il souligna que les mouvements musculaires étaient liés à la présence des nerfs dans les muscles et que la perception des douleurs étaient également liée au système nerveux.Philosophe, mathématicien, physicien, astronome, médecin, géographe, AL kindi était un expert en musique. En mathématique, il rédigea quatre livres sur le système numérique et posa les assises d ’une grande partie de l’arithmétique moderne. Aussi, il participa au développement de la géométrie sphérique dont il avait besoin dans ses etudes d’astronomie. Son livre de physique portant sur l’optique géométrique gui- d» et inspira par la suite d ’éminents scientifiques tels que Roger Bacon. En médeci- ne> 3 fut le premier à déterminer systématiquement les doses de médicaments à ad- ■ttinistrer aux patients. Cela résolu les di- vergences de dosage qui existaient entre ®decins, divergences qui rendaient diffi- cues h prescription de ordonnances.Al Kindi fut un écrivain prospère. Le total
livres qu’il a publiés atteint 241 dont
les plus importants sont répartis comme suit : géométrie (321ivres), médecine (221ivres), philosophie (22), astronomie (16), physique (12) arithmétique (11) logique (09) musique (07)et psychologie (05). Il fut connu sous le nom d’Al Kindus au moyen-âge en Europe. Un grand nombre de ses livres furent traduits en latin par Gérard de Crémone.
A quand la fin du sommeil ?Ces quelques exemples ne sont qu’un aperçu éphémère des sciences que détenaient les musulmans il y a de cela plus de 1000 ans. Il faut savoir que ceux-ci excellaient dans d’autres domaines. Dis ;« Sont- ils égaux, CEUX qui soient et ceux qui ne soient pas ? Seuls les doués d'intelligence se rappellent» S39 V9. Lislam accorde une considération particulière à ceux qui sont à la recherche du savoir, à ceux qui disposent d ’un savoir et à ceux qui le transmettent.Les sciences louables se répartissent en deux groupes : le premier groupe concerne la connaissance d’Allah, de Ses attributs sublimes, de Ses actes. A ce propos, Dieu dit : * Seuls craignent Dieu de tous Ses esdaies, les saiants ». S35 V38Le second groupe se rapporte aux obligations communautaires. « Qrand le fils d'A - dam meurt, son ouvre s’arrête soif trots dxses t une aumône continue (une outre d’utilité publique : fontaine, hôpital, éaJeetc), une saene dont les gens tirent un profit, un eifant vertueux qui prie Dieu pour lui » (Muslim). Les anciens musulmans préféraient la science a toute autre chose. On rapporte ainsi que l’imam Ahmad Ibn Hambal ne s’est marié qu’a- près la quarantaine.
Le messager de Dieu a dit : « Celui qui prend la mute à la redxrdx du savoir, Dieu lui facilite une vote vers le paradis. » (Muslim).
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Dans cette reEgion cohérente où rien n’est l’objet du hasard, chaque verset a été révélé à une période donnée, mais demeureintemporel et le lecteur se doit de faire l’effort d’en comprendre toute la portée, son sens et d ’en tirer un enseignement. Et si nous nous penchons de plus près sur le coran, nous pouvons remarquer que le verbe savoir se décline à travers 112 versets, les verbes réfléchir et comprendre à travers 22 versets et le verbe méditer à travers 6 versets. Ceci suffit à faire taire les détracteurs de l’islam qui prétendent que cette religion tend à l’obscurantisme. Bien au contraire, le musulman croit avec une foi qui raisonne et un cœur qui tend vers la lumière. La raison et la foi ne font qu’un pour tout musulman qui aspire à la proximité d’Allah.Le hadith nous dit que les savants sont les successeurs des prophètes et les prophètes n’ont laissé comme héritage ni un dinar, ni un dirham, mais ils ont laissé la science (Abou Daoud, Tirmidhi. Que les génies sortent des herbes !
Ces hommes ignorés de 1’histoire Ignorés de leur histoire, ils le sont vraiment. L’humanité toute entière doit beaucoup a l’islam en ce qui concerne sa contribution dans les sciences, cet islam qui incite a la recherche du savoir, à la recherche d’un remède (« Dieu n’a fait des- cendre aucune maladie sans faire descendre une guérison pour elle. » Muslim), qui incite à secourir la veuve et l’orphelin, son prochain, les personnes âgées et les malades, à bâtir des œuvres d’utilité publique... Voici grâce à cette religion de science, comment les musulmans ont fait preuve
de découvertes brillantissimes, aymt connu une période de splendeur jamais égalée auparavant.Comment expEquer le fait que ces savants, qui ont porté haut le flambeau de la civilisation pendant plusieurs siècles en ayant excellé dans les domaines des sciences (physique, mathématiques, astronomie,...), des arts et de la culture soient ainsi éliminés, passés sous silence dans les manuels d ’histoire ? E n effet, ils sont non seulement absents mais pire encore, leur découverts sont attribuées à d’autres! Rendons à César ce qui est à César ! 11 est temps de restituer les œuvres à la mémoire de leurs auteurs ; faisons preuve de respect pour ces génies d’Arabie, de Perse, d ’Irak, ou d ’ailleurs car l’humanité toute entière a un grand devoir de reconnaissance pour ces hommes qui ont influence directement ou indirectement la science d ’aujourd’hui.Quand il arrive de reconnaître certains savants, il est étonnant de remarquer que leur nom est modifié pour faire place a une consonance occidentale. Ainsi Ibn Sinâ deviendra Avicenne, Ar-Razi s’appellera Razès ou encore Ibn Rush, Averroès...
Ibrahim a OUEDRAQGQ
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