These Pedagogie

7/25/2019 These Pedagogie

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IUFM DE BOURGOGNE

Professeur agrg

COMMENT AMELIORER LES APPRENTISSAGESPAR LUTILISATION DU CONCRET EN CLASSE

DE 3me ?

Mmoire prsent parCaroline Desvignes

Discipline Directeur de mmoire

Sciences de la Vie et de Sylvie Champeaula Terre

Anne 2004/2005 Dossier N 04STA00101


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REMERCIEMENTS

Je tiens remercier tout particulirement ma tutrice Marie-Christine MIGINIAC,

professeur agrge de SVT au collge Nicolas COPERNIC pour tous les conseils quelle a

donns pour corriger mes erreurs de novice dans lenseignement et tout le temps quelle a

bien voulu maccorder.

De mme un grand merci tout le personnel (collgues enseignants,

documentaliste) pour leur soutien et la bonne humeur gnrale, et grce qui je garderai un

trs bon souvenir de mon anne de stage.

Enfin, un gros clin dil pour mes chres ttes blondes et brunes de 3 me qui je dis

merci de mavoir forme mon mtier denseignante, et qui je souhaite bonne route

pour la suite de leurs tudes.


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SOMMAIRE

Introduction

I. CONSTAT ET MISE EN PLACE DU PROBLEME

1. Caractristiques des classes de 3mea) La classe de 3medans le systme ducatif

b) Quelques donnes sur les classes de 3meque jai en

responsabilit

2. Les difficults rencontres dans ma pratiquea) Lexemple dune activit

b)

De lanalyse de ma pratique lmergence du problme

c)

Vrification du problme

3. Confrontation de ma pratique avec les donnesthoriques

a) Llve acteur

b) La motivation ou le dsir dapprendre

c) Vers une prcision de ma problmatique

II. DES HYPOTHESES DE TRAVAIL ET DES TENTATIVESDEXPLICATION

1. Crer un environnement attractif et motivanta)

Premire hypothse de travail

b) Deuxime hypothse de travail

2.La dmarche scientifique :a)

Troisime hypothse de travail

3.Bilan : crer un environnement didactique4.Les difficults surmonter

III. QUELQUES ESSAIS DE REMEDIATION

1. Quelles sont les preuves dun travail efficace ?a) Comment construire une fiche dvaluation ?

b) Les difficults dune telle valuation

2.Utiliser un logiciel ducatif :a) Description de la sance

b) Bilan

3.

Inclure le quotidien :a) Description de la sance


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b) Bilan

4.Utiliser des maquettes :a) Description de la sance

b) Bilan

Conclusion


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INTRODUCTION

16 juillet 2004: rsultats de lagrgation

2 septembre 2004 : entre en service de la jeune Caroline DESVIGNES en tant queprofesseur de SVT au collge Nicolas COPERNIC de Saint-Vallier.

Du 16 juillet au 2 septembre 2004: panique bord, environ un mois de rflexions,

dhypothses sur ce fatidique jour de rentre, tout ce tracas pour rpondre la

question : comment a va se passer ? .

Oui, un mois pour se dire quil va falloir passer dun jury de quatre personnes

(fabuleuse exprience de lagrgation ou du CAPES) un auditoire de trente petits fauves, a

fait court !

Comment cela pouvait-il bien se passer ?Allaient-ils monter sur les tables, me jeter des stylos

au visage, se moquer du fait que finalement je

navais pas lair beaucoup plus ge queux ? Les

possibilits taient infinies

Finalement, je fis abstraction de tout ce que les mdias ou mes amis professeurs me

racontaient pour adopter une vision un peu plus optimiste. Moi-mme ayant t une bonne

lve (toute prtention mise part), et ayant

toujours fait partie de classes dites de bon

niveau , jeus en tte limage paisible de

trente charmants petits bambins mcoutant

religieusement, ne disant mot que pour

rpondre mes questions ou pour faire les

exercices demands, apprenant au fur et

mesure ses leons et comprenant les choses

ds que les mots sortaient de ma bouche

Aprs tout, la disposition dune salle

de classe en dit long sur le rle de chaqueprotagoniste dun cours : les tables des lves sont toutes tournes vers celle du professeur

(qui se trouve surleve de surcrot !). Autant de faits qui attestent que llve est l pour

enregistrer les dires du tout puissant professeur , comme sil tait une sorte de bande vierge

sur laquelle simprimait le savoir

Forte de toutes ces ides, je commenai mes heures de cours par le passionnant

programme de gntique : les chromosomes, les gnes, les alllesTout y passait ! Et parlons

de ce magnifique exercice que javais concoct sur le gne TDF. Ah, ce bon vieux gne

TDFEt bien croyez vous que les enfants mcoutaient ? Croyez vous quils mauraientdonn deux-mmes une dfinition du mot gne ?


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Que nenni ! Quelle nave elle fait la jeune professeur ! Quelle vision idaliste et

centre sur lenseignant lui-mme ! Ctait sans compter le fait que chaque lve nest pas une

machine apprendre ; le mcanisme est heureusement plus complexe que cela.

Je suis rentre chez moi due, due de navoir pu leur transmettre ma passion pour

la gntique, due davoir chou dans ma mission de professeurQuavait-il donc bien puse passer ?

Je feuilletais les programmes pour voir ce que jallais bien pouvoir leur prparer pour

les cours suivants, quand soudain mon esprit sclairaJavais comprisLa gntique,

limmunit, lactivit nerveuse et crbrale...comment amener toutes ces notions du

programme de 3me des lves de quatorze ans peine. Je reformule ma question ; comment

faire comprendre des choses quils ne peuvent pas percevoir, quils ne peuvent pas toucher?

Les Sciences de la Vie et de la Terre sont par essence sciences dexprimentation,

alors comment faire quand justement on ne peut pas manipuler. Les gnes, les anticorpsLes

lves ne peuvent pas toucher cela, et je ne parle mme pas de mon gne TDF ! Voilpourquoi ils bavardent dans leur coin plutt que de rpondre mes questions ! Comment

peuvent-ils tre intresss par des notions qui ne les touchent pas directement ! Que sont les

Sciences de la Vie si justement on ne peut y inclure la Vie ? Tout cela mamne la

problmatique suivante :

Comment amliorer les apprentissages par lutilisation du concret en classe de

3me

?

Pour rpondre cette question, jexpliciterai dans une premire partie les raisons qui

mont pousse choisir ce sujet. Jessaierai ensuite de fournir des hypothses de travail, sur

lesquelles jappuierai dans une ultime partie mes possibles remdiations au problme.


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I. CONSTAT ET MISE EN PLACE DU PROBLEME :

1. Caractristiques des classes de 3me:

a) La classe de 3medans le systme ducatif :

Afin de comprendre les difficults que comporte lenseignement des SVT en classe de

3me, il est ncessaire de se plonger dans le B.O afin de donner les objectifs pdagogiques de

ce niveau.

La classe de 3meest un niveau dit dorientation , c'est--dire une anne charnire ou

llve devra dcider de la suite de son parcours ; partir en seconde gnrale, technologique

ou choisir lapprentissage. Lenseignant doit alors tenir compte de lensemble de ces options :

achever de donner une vision cohrente et signifiante des SVT aux lves auxquels cette

discipline ne sera plus enseigne, et procurer aux autres des bases sur lesquelles puisse

sappuyer la formation quils poursuivront au lyce dans ce domaine.

Au terme de la classe de 3me chaque lve doit matriser la fois des connaissances

lmentaires amenant une approche globale du monde vivant et de la Terre, et des mthodes

au service de ces connaissances (savoir utiliser le microscope, la loupe binoculaire).

Mais le B.O insiste sur une notion cl : la pratique exprimentale. Il est dit en effet que

les activits pratiques [] ancres prioritairement dans le rel [] donnent

lenseignement des SVT sa pleine valeur formatrice . Les activits pratiques sont en effet

au cur de la dmarche diphtric :

Di=donnes initiales

P=problme

H=hypothses

T=test

E=exprience

R=rsultats

I=interprtation des rsultats

C=conclusion

Cette dmarche est intgrer dans un programme de 3me centr sur ltre humain,

concernant le fonctionnement de son organisme, et ses interactions avec lenvironnement :

A.Unit et diversit des tres vivants (programme de gntique).

B.Protection de lorganisme (programme dimmunologie).

C.Fonctionnement de lorganisme, activit des cellules et changes avec le milieu.

D.Relations lenvironnement et activit nerveuse.

E.Responsabilit humaine : sant et environnement.

b) Quelques donnes sur les classes que jai enresponsabilit :

Je dispense 4h30 de cours par semaine au collge Nicolas COPERNIC de Saint-Vallier troisclasses de 3me, rparties ainsi :


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Sil fallait faire des catgories dlves (ce qui peut paratre trs alatoire tant

donn que chaque lve nest heureusement pas identique lui-mme de semaine ensemaine), je les classerais comme suit ; il y a

- les srieux ils sinvestissent de manire intelligente dans le cours en

participant loral, en tant attentifs et en faisant les activits demandes sans rechigner.

- les passifs ils semblent relativement intresss par la matire mais ne

participent que par contrainte, soit par manque de motivation, soit par timidit.

- les pnibles ils sont dsintresss par la matire voire blass du systme

ducatif tout entier, et prfrent parler du prochain week-end plutt que du cours lui-mme.

Il ma paru relativement important de cibler les diffrents comportements des lves

pour mieux les analyser par la suite. Ainsi comme vous le verrez dans les chapitres suivants,

ce manque dintrt des lves pour mes cours ma conduit minterroger sur mes propres

pratiques pdagogiques. Au dpart, jai eu tendance incriminer les lves quand les cours se

passaient mal (jentends par l quil ny avait pas une vritable ambiance de travail, et que

javais limpression de faire le cours pour 2 ou 3 lves, donc finalement que je ratais ma

mission ducative) et puis je me suis remise en question

2.

Les difficults rencontres dans ma pratique:

a) Lexemple dune activit :

Remarque : Cette activit sest droule pendant la visite conseil de la formatrice IUFM.

Voici lexemple (qu mon humble avis il ne faut pas suivre) dune activit que

javais labore dans le cadre de la partie A. UNITE ET DIVERSITE DES ETRES

HUMAINS.En suivant les directives du B.O, je me suis comme la laccoutume base sur

une dmarche de rsolution de problme (cf. dmarche diphtricnonce plus haut).

Droulement de lactivit :

Donnes initiales :

Jour Horaires Classe Remarques

Mardi 10h00/11h30 3meA

24 lves dont 10 filles et 14 garons.

Classe dun bon niveau, participative et

attentive.

Mardi 14h00/15h30 3meB22 lves dont 10 filles et 12 garons.

Classe plutt difficile et dun niveau assez

faible.

Vendredi

14h00/16h00 en

semaine B.

15h00/16h00 en

semaine A.

3meD

22 lves dont 11 filles et 11 garons. La

classe est plutt amorphe et dun

niveau faible.


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Dans les semaines prcdentes, nous avions vu que les chromosomes taient le support

de linformation gntique.

Problme scientifique :

Ce problme tait en fait la suite logique de tous les autres problmes noncs

prcdemment et qui avaient pour but de dplacer llve de lextrieur jusquau centre lacellule.

Problme correspondant au cours 1O se situe linformation gntique dans la cellule ?

Conclusion faisant suite aux activits proposes : dans le noyau.

Problme correspondant au cours 2O se situe linformation gntique dans le noyau ?

Conclusion faisant suite aux activits proposes : sur les chromosomes.

Problme correspondant au cours 3 (problme qui nous intresse ici)

O se situe linformationgntique sur les chromosomes ?(Les chromosomes ne constituent finalement quun sac ).

Hypothses :

Les lves mavaient deux-mmes propos : les gnes comme rponse (ce qui

marrangeait plutt bien Les enseignants sont assez forts pour tendre des piges !), et il

sagissait maintenant de dfinir la notion de gne. Voici donc lactivit propose avec la sous

problmatique suivante : Quest-ce quun gne ?

Activit :

Activit 4 : dfinir un gne partir dun texte relatif au gne TDF (Testis Determining Factor =facteur dterminant le sexe masculin).

On connat des individus ayant une apparence fminine mais dont le caryotypecomporte un chromosome X et un chromosome Y. Une tude mene sur le chromosomeY montre labsence dun fragment Asur celui-ci.

Par ailleurs, on connat des individus ayant une apparence masculine, mais

portant les chromosomes sexuels XX au niveau de leur caryotype. Une tude mene surces chromosomes montre la prsence anormale du fragment A de chromosome Y.

Ce fragment A estun gne qui a t appel TDF.

Aprs avoir attentivement lu le texte, rpondez aux questions suivantes ;1.Quelle anomalie le caryotype des individus dcrits ci-dessus prsente-t-il ? (S)

2.Daprs ce document, quest-ce qui dtermine le fait que lindividu soit un homme ?(I)

3.Donner une dfinition du mot gne daprs cet exemple. (I)Regardez maintenant la carte simplifie du gnome humain (manuel HATIER doc 8p29)

4. A partir de la carte gnique du chromosome X, expliquer comment ce chromosome peut tre responsable delapparition de diffrents caractres. (I)

A partir de la carte du gnome humain sur votre livre doc 8p29 :

5.Citer 1 ou 2 gnes (relatifs des caractres que vous connaissez) et leur localisation. (I)

6. Indiquer combien dexemplaires de chaque gne sont prsents dans chacune de nos cellules. (I)

Trace crite :


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Aprs avoir rpondu aux questions de faon individuelle par crit (la correction se fait

en collectif oral), je leur propose de rcapituler ce travail dans une conclusion qui reprendra

en fait lensemble des connaissances exigibles.

b)

De lanalyse de ma pratique lmergence du problme :

Partons tout dabord dune critique de mon activit que javais faite avant de

soumettre celle-ci aux lves.

Points positifs Points ngatifs

Le fait que le gne ne soit quune

portion de chromosome, une bande ,

est bien mis en vidence sur le dessin.

Les lves sont dores et dj

familiariss avec un document tel que la

carte gntique dun chromosome.

Le texte tir du livre SVT 3me

mthodes en pratique- et remani me

parat suffisamment clair pour dfinir

correctement la notion de gne.

Est-ce que le gne TDF va leur parler ?

Est-ce que je ne pars pas dun gne trop

complexe pour un niveau 3me?

Les lves ne vont-ils pas penser que les

gnes se trouvent exclusivement sur les

chromosomes sexuels ?

.

A la fin de la sance, bien dautres points ngatifs me sont apparus

Ambiance gnrale de la classe :

Dsintrt flagrant pour cette activit, manque de motivation pour faire le travail

demand. Les lves sont plutt dissips et ne rpondent aux questions que si je les sollicite.

Comprhension des lves :

Sans commentaire

Cestquoi

TDF ?

Cest

quoi ungne ?

Jy comprends

rien !


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Avis de la formatrice IUFM suite cette activit :

Plusieurs pistes de rflexions me furent soumises :

-

Le gne choisi pour cette activit est trop loin de ce que connaissent les lves,

trop loin de leur quotidien.

-

Mon temps de parole est nettement trop consquent par rapport celui deslves.

- Cette activit tait finalement mon activit. A aucun moment les lves

nont t acteurs. Je mexplique : pour lhypothse de dpart, ce nest pas exactement les

lves qui lont eux-mmes trouve, disons que je les ai fortement aids. Et pour la

conclusion, cest un peu la mme chose : les lves devaient la construire seuls laide des

rponses prcdentes, mais nous lavons finalement fait ensemble.

Due de la faon dont stait droule la sance, je passai la soire me demander ce

qui avait bien pu se passer. Quand un lve ne comprend pas ou bavarde, on peut se permettre

dincriminer llve, mais quand cest quasiment la totalit de la classe qui dcroche , alors

le problme vient de la faon dont a t enseigne la notion. La dure remise en question adonc eu lieu Quest-ce que je navais pas fait correctement ..? Le mot qui mavait frapp

dans la discussion que javais eue avec la formatrice IUFM tait le mot concret . Mon

travail ntait pas assez en relation avec le quotidien des lves

Et cest en regardant le B.O pour prparer les cours suivants que je compris le fond du

problmeLa gntique, limmunit, lactivit nerveuseautant de thmes qui taient au

programme de 3meet qui il est vrai ne pouvaient gure tre mis en relation avec le quotidien

des lves. Comment rendre familier quelque chose quon ne peut toucher? Pour reprendre

mon exercice sur le gne TDF, comment faire comprendre aux lves la notion de gne, alors

quils ne peuvent le manipuler ?

Ainsi je choisirai comme bilan de cette douloureuse exprience les mots-cls suivants qui

constitueront une base pour la mise en place de ma problmatique.

Motivation / lves acteurs / concret / dmarche exprimentale.

c)Vrification du problme :

Forte de lanalyse effectue sur mon travail, je dcidai de la vrifier en soumettant les

lves un petit questionnaire qui avait pour but de recenser les opinions de chacun sur mescours (forme et contenu) depuis le dbut de lanne.

Cette enqute a t soumise mes trois classes de 3me. (cf. ANNEXE N1a)

Rsultats du QUESTIONNAIRE 1 POUR LES COURS DE SVT :


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Questions Nombre dlves(sur un total de 68)

Les cours de SVT depuis le dbut de lanne sont :- difficiles suivre en rgle gnrale- difficiles suivre dans lensemble, certaines

notions tant plus facilement comprises quedautres.

- assez faciles suivre- trs faciles suivre- ne se prononce pas

Trouvez-vous le contenu des cours de SVT :- trs intressant :- assez intressant :- peu intressant :- ne se prononce pas :

1043

609

6153611

Trouvez-vous que oui Non Pas de rponse

- le professeur parle trop- vous ne manipulez pas assez- trop de polycopis sont distribus- le cours est trop abstrait- quil ny a pas assez dinterventions de

lextrieur

4456425138

2412211526

//524

Quelles sont vos suggestions pour rendre ce cours plusintressant ?

- il faut plus de manipulations

-

il faut utiliser des exemples concrets- il faut que le professeur parle moins vite- il faut utiliser des cassettes vido- il faut des intervenants extrieurs- il faut des observations microscopiques- il faut des documents motivants- il faut moins de polycopis- il faut travailler en groupe- il faut changer de professeur (a, cest dur

entendre !)- ne se prononce pas

38

1253221111

2

Quelques rponses des lves la question : que feriez-vous pour rendre le cours de SVT

plus intressant ? sont reportes dans lANNEXE N1b.

Les rponses des lves sont sans appel ; ce qui les gne le plus dans le programme

reste le manque de concret.

Jai galement relev quelques copies correspondant la premire interrogation crite,

et il est vrai quun grand nombre dlves ne comprennent pas ce qui est fait en classe.


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3. Confrontation de ma pratique avec les donnes thoriques :

a) Quest-ce que le concret ?

Pour mieux dfinir et affiner ma problmatique, il me parat important de commencer par une

dfinition du mot concret .

Daprs un mmoire de PE2 : utilit du concret en primaire ;

Concret = qui exprime, dsigne un objet, un phnomne peru par les sens.

Rel= ce qui existe effectivement et non seulement ltat dide ou de mot ; qui existe ou a

exist en ralit. Cela dsigne quelque chose de matriel.Concret = rel + les reprsentations du rel(Schmas / photos / vido)

Daprs le dictionnaire de pdagogie de FOULQUIE :

Concret= qui reprsente une chose dans sa ralit complexe

Rendre concrte une notion = la rendre accessible au moyen de comparaisons avec des

ralits familires, des reprsentations schmatiques parlant la vue, des gestes qui

prolongent la pense

Jai rassembl toutes ces donnes pour proposer cette fois-ci ma propre dfinition du mot

concret :

Utiliser le concret, cest utiliser tous les outils qui permettent de rendre la ralit complexe

plus accessible la connaissance, plus comprhensible, notamment en faisant appel aux sens

de lapprenant. Cest lensemble du rel (ce qui est matriel et manipulable) et de toutes ses

reprsentations (schmas / modles )

Concret AbstraitLogiciel ducatif (sens mis en jeu ; la vue)

Articles de journaux (sens mis en jeu ; vue +

oue, si les thmes sont passs la tlvision

ou la radio)

Vido (sens mis en jeu = vue + oue)

Manipulations (sens mis en jeu = vue +

toucher + parfois odorat)

Schma (sens mis en jeu = vue)

Maquettes, objets manipulables Cest

laspect matriel de la dfinition qui est icivis.

Tout ce qui est exercices papier, suites de mots non

familiers de llve et non claircis par un schma

explicatif par exemple)

Les chiffresun graphique est concret alors que le

tableau dans lequel sont reportes les mmes

donnes ne lest pas.


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b)Llve acteur :

La notion dlve acteur fait tout naturellement suite la dfinition prcdente

puisquil sagit de faire construire llve son savoir, notamment par la manipulation.

Il existe plusieurs faons de concevoir lapprentissage.

Donnes thoriques :

La premire est une simple transmission des savoirs. Le professeur est le seul

intervenant dans la classe, qui sait . Cest lui qui parle et les lves coutent,

comparativement des bandes vierges qui simpriment au fur et mesure que le cours

avance. Il suffit, pense-t-on que lenseignant explique clairement, progressivement, et

recoure de judicieuses illustrations pour que les connaissances se gravent automatiquement

dans la tte de llve. (Piaget apprendre ! )

La seconde tradition est un conditionnement de llve qui relve duBhaviorisme.

Les notions sont dcoupes en petites entits pour faciliter la comprhension de

llve.

Par le biais dun questionnement orient et dactivits diverses, llve est conduit

via des renforcements positifs ou ngatifs (rcompenses ou punitions) adopter un

comportement de russite.

Cest une vritable pdagogie de la russite.

Enfin, la dernire manire de concevoir lapprentissage (et celle qui ait le plus de sens

dailleurs) relve dune pdagogie dite de la construction. (Piaget apprendre ! ). Plus

que des lves actifs, cest--dire participatifs et rpondant sagement aux questions poses, il

sagit damener les lves tre acteurs.

Cette pdagogie prne la libre expression

des ides, le savoir tre, la dcouverte autonome, le

ttonnement. Llve recherche les donnes, les

slectionne. Limportant est quil regarde, compare,

raisonne [] invente et enregistre. (Piaget

apprendre ! ).

Ainsi, lenseignant est en retrait derrire

llve, il ne fait que le guider dans sa dmarche

dappropriation de la connaissance. Lenseignant

nest plus forcment en position den savoir plus, et

avant les lves. Il peut savoir en mme temps. (J.

COLOMB. Article dans le monde de lducation .)

Ce que jai fait


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Daprs lanalyse de ma pratique, il me semble que ma faon denseigner de dbut

danne est un mlange de transmission des savoirs et de conditionnement de llve.

En effet je dcoupe les activits de telle sorte que la progression soit logique et simple

comprendre, joriente les lves de telle sorte quils arrivent invitablement aux hypothses

qui correspondent MON cours, et par ailleurs je transmets mes conclusions (= bilan) de

mes activits.

Ce que je veux faire

Il me faut faire construire llve son savoir, et cest justement grce lapport du

concret que je souhaite y parvenir.

c) La motivation ou le dsir dapprendre :

La motivation nest pas un donn, mais un construit, et motiver llve est au cur

de lacte pdagogique. (C.DELANNOY et J.ANDRE. article dans le cahier pdagogiquen300 la motivation )

Beaucoup de bulletins trimestriels portent les annotations suivantes : lve motiv,

rsultats insuffisants / Na pas le dsir dapprendre Mais la question se pose :

pourquoi llve nest-il pas motiv ? . Daprs la citation de ce dbut de paragraphe, la

rponse semble vidente : parce que lenseignant ne lui a pas donn la possibilit de se

motiver . Et un lve qui nest pas motiv ne ressentira pas le besoindappendre son cours,

do des rsultats peu brillants.

Donnes thoriques :

En effet la motivation est base sur la thorie des besoins. Il existe deux sortes de

besoins :

- Des besoins inns, pr-inscrits dans lorganisme. Ce sont des besoins

primaires, physiologiques.

- Des besoins acquis, dits secondaires, que sont des besoins sociologiques

(besoin de confort, dinformation, le besoin de communiquer..).

Ainsi un besoin peut tre dsign comme un tat de tension insatisfaisant. Il est

ncessaire de placer lenfant dans des conditions telles quelles feront natre un besoin.

Lenfant sera alors intress par une connaissance qui va pouvoir lui apporter satisfaction cebesoin.

Ce que jai fait

Il me semble que jusqu prsent je nai pas donn lapprenant loccasion de se

motiver, car je ne lai pas mis en situation de besoin. Si lon reprend lactivit gne TDF ,

je ne vois pas o est le besoin. Comment lenfant ressentirait-il le besoin de comprendre un

gne alors quil ne le connat pas, quil ne le touchera jamais, et que ce gne na aucun

rapport avec sa vie de tous les jours ?

Ce que je veux faire


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Jai tent de recenser lors de mes lectures les diffrentes manires de motiver

lapprenant. Bien sr, la liste suivante est loin dtre exhaustive, et bien dautres points tel que

lenvironnement socioculturel de llve, son implication en tant qutre humain et individu

uniqueauraient eu leur place dans cette tude (cf. ANNEXE N2). Je nai retenu ici que ce

qui rentrait dans le cadre de mon sujet (le thme ntant pas proprement parler la

motivation.)

Comment motiver lapprenant ? Pourquoi ?

Faire des activits avec des supports varis. Ne pas plonger llve dans une routine, un

ennui.

Revenir chaque fois ce que connat

llve. Toujours avoir un rapport avec le

concret, la ralit familire.

La comparaison dun vnement inconnu

avec un fait connu est rassurante (Piaget

Apprendre !

Faire manipuler llve.

Il faut confronter llve la ralit, le

lancer dans laventure , en lui donnant dumatriel, et en le laissant procder par

ttonnement, par tests Ceci a pour but de

crer en lui un conflit cognitif qui lui

permettra, sil le rsout, davancer dans la

qute de la notion.

d)Vers une prcision de ma problmatique :

Daprs les prcdentes donnes sur llve acteur et la motivation, nous pouvons ds

prsent dcomposer la problmatique en deux sous problmes majeurs :

Comment amener de la motivation par le concret ? ou

comment resituer chaque point du programme dans le quotidien, pour intresser les lves et

les motiver en classe ?

Comment amener les lves construire leur savoir par le

concret ?Il sagit l de mettre lenseignant une place secondaire, presque dans lombre

de llve pour lui laisser tout le loisir dacqurir sa manire les diffrentes connaissances.Laccent est mis ici sur la dmarche exprimentale.

Ainsi, si au dpart le sujet paraissait tre centr sur moi-mme et sur mon travail propre,

cest lapprentissage des lves qui est mis en jeu.

II. DES TENTATIVES DEXPLICATION ET DESHYPOTHESES DE TRAVAIL :


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Par rapport aux problmes noncs dans le chapitre prcdent, jai slectionn quelques

pistes de travail qui ne constituent bien videmment pas une liste exhaustive.

1. Crer un environnement attractif et motivant :

Pour apprendre, il faut en effet un environnement prcis, et pour le cas qui nous intresse, il

faut un environnement qui donne aux lves lenvie dapprendre.

a) Premire hypothse de travail :

Dvelopper les TICE et notamment lutilisation de logicielsducatifs.

Explication :

Je me suis rendue compte que je donnais depuis le dbut de lanne beaucoup tropdactivits avec supports papiers ; des exercices, des dessins complter, des schmas de

synthseBref, des activits diversifies certes, mais qui ne faisaient que constituer un stock

de papiers dans le classeur de llve. Dailleurs, les feuilles ntaient pas toujours colles,

preuve du grand intrt que les lves portaient mes exercices.

Et quoi de plus motivant que de pianoter sur le clavier ou de cliquer sur une souris

pour un enfant de 14 ans dont lenvironnement est peupl de sites Internet et de consoles de

jeux. Il apprend sans en avoir limpression, du moins sans avoir le schma habituel le

professeur donne lexercice, lapprenant rpond aux questions, et un lve corrige au tableau.

Outre un cot ludique, les T.I.C.E (Technologies de lInformation et de la

Communication pour lEnseignement) offrent bien dautres avantages :

Pour llve :

La possibilit de produirequelque chose.

les nouvelles technologies ne sont pas rpressives et nont pas deffet

culpabilisant comme il peut sen manifester de la relation enseignant/lve. (F.FERRY

dans le monde de lducation n287.) En effet llve peut procder par essai-erreur, en

oubliant sa timidit et sans craindre dventuelles rflexions de lenseignant.

Crer un conflit cognitifentre la vision de lapprenant vis--vis de la notion et

lcran qui lui est prsent. En effet les logiciels agissent par une stratgie daction/raction:

llve donne une rponse et lordinateur rpond immdiatement selon la justesse de ce qui a

t fait. Ainsi lapprenant doit confront ses reprsentations avec les ractions de

lordinateur.

Un transfert de connaissances. lun des apports majeurs de linteractivit est

de ne pas limiter une situation dapprentissage la consultation dun discours ou de tout autre

commentaire symbolique [] mais bien de le reformuler sur un mode actif. ( ?)


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Pour lenseignant : Avoir des traces crites prcises, puisque les logiciels permettent denregistrer

les rponses des lves. Singulariser les relations entre un enseignant et un grand nombre

dlves. (F.FERRY dans le monde de lducation n287.) En effet lenseignant peut

laisser en autonomie certains groupes et en aider dautres en individualisant chaque conseil.

Remarque :,

Je dois toutefois nuancer mon analyse par une critique des TICE, par rapport la

traditionnelle correction au tableau. En effet, si les ordinateurs enregistrent le rsultat des

exercices proposs aux lves, ils ne permettent en aucun cas de visualiser le raisonnement

adopt par llve.En effet, lordinateur voit si cest juste ou faux, mais o est la faute ? Sur quel

point llve a-t-il but ? O se trouve la dfaillance dans son raisonnement ? Autant de

questions auxquelles la machine ne peut rpondre. Par consquent, lordinateur ne remplace

en aucun cas le professeur ; il le seconde.

b)Deuxime hypothse de travail :

Travailler le plus possible partir de ce que les lvesconnaissent ; inclure le quotidien au sein des leons.

Explication :

Le problme majeur du programme de 3me est quil est trs loin de tout ce que

connaissent les lves. La gntique, limmunitAutant de points que llve ne peut

quimaginer dfaut de pouvoir le voir ou le manipuler. Comment llve peut-il graver dans

son esprit la phagocytose, si ce mcanisme nest pas directement visible dans la nature ?

Motiver un lve cest aussi lui montrer quil sait dj beaucoup de choses, ce nest pas le

noyer dans un flot de notions abstraites quil ne comprendra pas et qui le dsintresseront

totalement de la matire.

Des termes trop loigns de son univers familier ont toutes chances dloigner lapprenant

de la connaissance. (Piaget Apprendre ! ). Il faut au contraire partir du vcu et

progressivement apporter la notion nouvelle. Do limportance de fabriquer des images pour

que lenfant ramne une notion complexe ce quil connat. Prenons lexemple que donne

Piaget ( Apprendre ! ) dans le cadre dun cours de physique. (Ne soyons pas chauvins)


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Une raction chimique vue par DEFERNE. Au cours dune promenade, le couple Hclrencontre le trio NaOH. Quelques ides de changement germent dans les espritsMadame

Chlore et Monsieur Sodium se mettent en mnage, confiant la garde des deux petits

hydrogne Madame Oxygne qui sen accommode fort bien ! (Source : J.DEFERNE, Le

monde trange des particules, Editions de la Nacelle, Carouge 1994)

Voil un trs bon exemple dimage. Ici on rapproche un phnomne complexe La

raction HCl + NaOH NaCl + HO une histoire simple mettant en jeu des personnages

amusants et qui marquera sans doute plus les esprits quun cours magistral. En consquence,

cest a que je veux arriver pour mes cours de SVT ; ramener linconnu au connu. Il faut

coder la ralit avant de la dcoder. (Piaget Apprendre ! )

2.La dmarche scientifique :

a) Troisime hypothse de travail :

Inclure au maximum lexprimentation par la manipulationde maquettes.

Explication :


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Dans la dmarche scientifique DIPHTERIC, telle que nous lavons dj dcrite

prcdemment, est incluse la notion dexprimentation. Dans lexercice sur le gne TDF que

jai soumis aux lves, il y avait bien des donnes initiales, un problme, des hypothses

donnes par les lvesmais point dexprience. En place un exercice o la dfinition du

gne tait finalement dj donne dans lnonc.Comment faire manipuler des gnes ? Et dune manire gnrale, comment faire

comprendre aux lves la gntique ou limmunit sans quils puissent toucher des

chromosomes, ou des leucocytes. En ceci le programme de 3me est un programme trs

complexe car les travaux pratiques ne sy prtent gure.

Ainsi, si on ne peut pas manipuler sur le rel, servons-nous de reprsentations et

utilisons des modles ! Selon le mmoire professionnel de Fabrice Diot (Lutilisation des

modles pdagogiques en gologie en quatrime, 1997), le modle est quelque chose (objet

concret, schma, couleurs) qui se substitue au rel trop complexe ou inaccessible

lexprience et qui permet de comprendre ce rel par un intermdiaire plus connu ou plus

accessible la connaissance . Les maquettes rentrent bien dans la dfinition du modle entant quobjets concrets simplifiant une ralit trop complexe.

3.Bilan : crer un environnement didactique :

Cf. ANNEXE N3

En bref, si ce sujet napparaissait au dpart que centr sur ma petite personne, et sur

ma volont propre damener du concret dans mon travail, il est clair que je mengage dans une

tche aux ambitions bien plus vastes. En effet, travailler avec du connu , cest mes yeux

quitter lambiance agite de mes classes pour un univers plus studieux, cest transformer des

lves bavards en lves attentifs et participatifs. Et cest surtout leur donner envie

dapprendre, leur donner le got des SVT, et amliorer ainsi leur comprhension et leursrsultats scolaires.

Utiliser le quotidienAbsence de concret

COMPREHENSION

Activits

papier Logiciels

MOTIVATION / INTERET

Manquedexprimentation Manipulationsde maquettes

Problmes

Rpercutions sur les notes des lves, lattention

(bavardages), la participation(lves acteurs).

Hypothses de travail


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4.Les difficults surmonter :

Toutes ces activits ont pour objectif - outre le dsir de motiver les lves- daccder

une plus grande autonomie, ce qui va constituer une tche assez ardue pour moi. En effet, jaitendance tre plus aux cts de llve que derrire lui. Je fais plus que les guider, par souci

de leur donner le maximum dinformations. Par consquent, je les touffe de

connaissances sans leur laisser le temps de se les approprier. Cette exprience me permettra

de laisser les lves partir laventure .

Par ailleurs, dans le mme esprit, cette nouvelle faon de faire va sans doute drouter

les lves. Ils ont en effet lhabitude que je mche beaucoup leur travail, et il leur faudra donc

faire preuve de plus dindpendance.

Dun point de vue purement pratique, ces hypothses de travail comportent des

difficults dans leur ralisation. La salle informatique comporte 9 ordinateurs et ne se trouvede surcrot pas ct de ma salle de cours ; il faudra donc grer le dplacement des lves, et

la rpartition sur les machines.

La fabrication de maquettes demande du temps et du matriel quil me faudra prvoir.

Enfin, Il me faudra valuer si mes remdiations sont efficaces. Et comment montrer

que mon concret a apport quelque chose aux lves ? Voil une tche ardue laquelle il

faudra que je me soumette.

III. QUELQUES ESSAIS DE REMEDIATIONS :

1. Quelles sont les preuves dun travail efficace ?

a) Comment construire une fiche dvaluation ?

Je rappelle ma problmatique de dpart : comment amliorer les apprentissages par

lutilisation du concret en classe de 3me

?

Nous avons vu que ce concret avait (selon moi) des rpercutions sur mes cours, savoir sur lambiance gnrale de la classe, et jusqu la russite des lves.

Comment maintenant vais-je valuer si mon travail est efficace ? Vous me direz que

cest intuitif, que a se sent ! . Cela dit ces critres ne me semblant pas vraiment rigoureux,

il me fallait en chafauder dautres. Rassurez vous, rien de nouveau, rien qui ne sorte de ma

petite tte mais plutt un travail inspir dun mmoire dOlivier DEBRETAGNE : la

motivation : un lment indispensable lapprenant en sciences naturelles. (Lui-mme

stant inspir dune tude faite par des membres dijonnais de lINRP).

Cf . ANNEXE N4

b)

Les difficults dune telle valuation :


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Il est plutt difficile dassurer son cours, et en mme temps de relever chaque

intervention des lves, le nombre de questions poses Je prconise donc de faire appel

un rapporteur externe (un autre professeur, son propre tuteur) pour remplir correctement la

fiche de critres.

2. Utilisation de logiciels ducatifs :

a) Description de la sance :

Cette squence sur ordinateur fut mene pendant une heure, et, tenant compte du

nombre de machines disponibles, il a fallu diviser la classe en deux groupes : un groupe

travaille par binme sur lordinateur pendant une demi-heure, pendant que lautre effectue un

travail sur documents. Les groupes sont intervertis au bout de la demi- heure.

Le logiciel brassage gntique est utilis dans le cadre de la leon sur la

fcondation. Plusieurs gnes sont tudis ici : couleur des yeux et couleur descheveux .

Llve peut partir de trois paires de chromosomes (la paire de chromosomes sexuels, la

paire portant le gne couleur des yeux et celle portant le gne couleur des cheveux ) :

- Constituer les gamtes du pre et de la mre

- Choisir des gamtes et constater le rsultat de la fcondation.

- Comprendre les mcanismes de dominance /rcessivit (en classe de 3me, on dit

plutt qui sexprime et qui ne sexprime pas ).

- Comprendre les mcanismes de loterie gntique avec la formation des

gamtes et la fcondation.

Le travail sur documents concerne le diagnostic prnatal et la mdecine prdictive, et

il sagit par ce biais de sensibiliser les lves aux problmes thiques.

FICHETECHNIQUE

Matriel : Un ordinateur pour 2 lves

Logiciel brassage gntique

Une fiche activit par binme

Remarques :

Dans ce logiciel, on fait apparatre le caractre couleur des yeux comme ntant

dpendant que dun seul gne. Les choses sont en ralit plus complexes, et donc dun point

de vue purement scientifique, le contenu de ce logiciel est un peu inexact.

Le cours dure 1h30 dans sa totalit, mais je ne dcrirai ici- pour les besoins de mon

tude -que la squence sur ordinateur, c'est--dire finalement la demi-heure qui mintresse.Le travail sur document ne sera pas non plus analys.


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Une description plus dtaille de la squence est reporte enANNEXE N5a.

b)Bilan :

* Le travail est-il motivant et a-t-il amlior la comprhension de llve ?


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Observations Analyse

Les lves sont en totale autonomie, ils se fient

aux indications de la fiche dactivits.

Pour llve :

Llve est lch dans laventure. Il peut seul

exprimenter des solutions, se confronter ses erreurs, sans

craindre un ventuel jugement du professeur. Llve estacteur.

Situation motivante

Amlioration des apprentissages

Pour le professeur

Le professeur est en retrait : il nest pas en position de savoir a

quun rle de guide dans le cheminement de llve.

Dsir Enseignant

Gratification(modle issu du cahier pdagogique n 300. la motivation )

Par ailleurs lautonomie de la classe lui donne un degr de lib

ayant le plus de difficults.

Les lves sont intresss, posent des questions,

sont soucieux de faire vrifier leur travail par le

professeur.

Lapprenant se sent en situation de russite. Le succs dans

et lenvie dapprendre augmente en retour lenvie dapprendre

Situation motivante


ObjetElve

Le modle =le profe

du circuit. Llve dsi

pour lui-mme, et la po

gratifie.


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Les questions proviennent toutes dun conflit cognitif :

- entre les deux lves du binme. Le travail d

opinions avec arguments lappui, de contrer celles des autres,

comprhension.

-

entre un lve et lcran qui lui est prsent. En e

un systme daction/ raction , c'est--dire quun choix a

machine. Soit celle-ci est conforme ce que pensait lappren

rflchir pourquoi cest faux ? et trouver une autre solution

Lambiance est studieuse les lves parlent tous

du sujet et non du droulement de leur week-end

venir- et en mme temps dtendue. Le travail sur

ordinateur garde une atmosphre de travail, et en

mme temps on est trs loin du climat tendu et

parfois ennuyeux dun cours classique dans une

salle de classe.

Cette activit est innovante dans le fait que les habitudes sont bo

-

lenvironnement est diffrent (la salle informatique).

- la situation de travail est diffrente (on travaille par b

- le support est diffrent (lordinateur).

Ainsi, les lves gardent un objectif atteindre (remplir la f

dtendus.

Situation motivante


Le compte rendu des lves tmoigne dun travail

srieux, et dune bonne comprhension du sujet

(cf.ANNEXE N5b).

Les copies ont t releves dans le cadre dune

valuation formative pour la comptence

Raisonner (valuation des 2 dernires

questions).Rsultats pour la

comptenceRaisonner

Pourcentage dlvessur 3 classes

+=-

81%15%4%

La russite des lves est due je pense au fait que lactivit est

amusants, les crans sont trs colors, permettant de se crer fa

de gamtes renvoie un individu bien dtermin, on voit tout

allles sur la descendance. (par exemple, si llve choisit des g

il apparat un personnage ludique, ayant les cheveux roux, et qu

Situation motivante



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Pour ne pas me baser que sur des critres observables, jai soumis les lves un

questionnaire (cf. ANNEXE N6a)pour recueillir leurs impressions vis--vis de ce travail sur

ordinateur. En fait, je leur avais donn en parallle un exercice papier (cf. ANNEXE N6b +

exemple de copie en ANNEXE N5c) faire la maison, qui reprenait des lments du travail

effectu en salle informatique. Le but tait finalement dobtenir une comparaison entre un

travail papier et un travail sur ordinateur.

Voici le rsultat de cette tude :

QUESTIONNAIRE 2 POUR LES COURS DE SVT

A propos de la sance en salle informatique sur le logiciel brassage gntique ,vous diriez

oui non Nont pas

rpondu

Que vous avez bien compris le mcanisme de la formation

des gamtes et celui de la fcondation.

61 % 31% 8 %

Que cette sance tait intressante et que vous avez tmotivs pour rpondre aux questions poses.

88 % 12%

/

Que le programme du logiciel tait concret, c'est--dire

en rapport avec votre quotidien, avec ce que vousconnaissez.

87% 10 % 3 %

A propos de lexercice pourquoi nat-on avec les yeux bleus ? , vous diriez

oui non Nont pasrpondu

Que vous avez bien compris le mcanisme de la formationdes gamtes et celui de la fcondation.

37 % 48% 15 %

Que cet exercice tait intressant et que vous avez tmotivs pour rpondre aux questions poses.

27 % 71 % 2 %

Que cet exercice tait concret, c'est--dire en rapport

avec votre quotidien, avec ce que vous connaissez.36 % 63 % 1 %

En conclusion, dites si vous avez prfr travailler sur le logiciel et sur lexercice polycopi et justifiez votrechoix :

- 94 % ont prfr le logiciel parce que cest plus facile comprendre : 52 %

- 2 % ont prfr le travail sur papier parce que cest amusant , plaisant : 40%

- 4 % nont pas rpondu parce que les lves sont autonomes : 3%

parce que cest plus intressant : 2%

nont pas rpondu : 3%

Quelques rponses la dernire question ont t reportes dans lANNEXE N6c.

Rappelons quil existe deux types de motivations (De Vecchi) ; la motivation

extrinsque, rgie par le besoin de renforcement (notes en loccurrence), et la motivation

intrinsque lie lattrait de lactivit pour elle-mme. Cest videmment ce dernier type de

motivation que je souhaite dvelopper.

Or cette activit donne lieu une valuation formative, donc laspect notes, nexistepas ici ; cest la motivation intrinsque qui a t observe.


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* Le travail est-il concret ?

Si lon se rfre la dfinition donne en I. 3. a), le concret a bien t utilis ici dans

le sens o on utilise une reprsentation du rel, qui, si elle ne permet pas de manipuler la

notion , marque les esprits par le visuel,permettant ainsi de simplifier un rel trop complexe.

A chaque combinaison de gamtes choisis pour la fcondation, un personnage amusantapparat, porteur des caractres slectionns. Llve visualise parfaitement les notions

suivantes :

-

allles qui sexpriment ou non.

- union des gamtes et donc des allles la fcondation.

3.Inclure le quotidien :


Nous nous situons dans la partie B : PROTECTION DE LORGANISME, et ilsagit ici de dcrire les diffrentes formes de contamination de lorganisme, pour rpondre au

problme suivant : que se passe-t-il quand les barrires naturelles (peau et muqueuses)

sont traverses par les micro-organismes pathognes ? (Le cours sur les barrires

naturelles avait t fait la semaine prcdente).

Jai choisi de faire travailler les lves par groupes de 5 sur quatre thmes :

-

la mningite

- les maladies nosocomiales

-

les M.S.T

- la listriose

Ce sont des sujets qui sont trs prsents dans lactualit du moment, et jespre par l

quils parleront aux lves et quils les intresseront.

Tous les textes (cf. ANNEXES N8a-d)prsentent une srie de 5 questions auxquelles

les lves devront rpondre sur un transparent que je leur fournis. Sensuit une prsentation

orale dun chef de groupe qui devra prsenter son thme et exposer les rponses aux

questions toute la classe par le biais du rtroprojecteur.

La description dtaille de la sance se trouve enANNEXE N7.

FICHETECHNIQUE

Matriel :

un article ou groupe darticles de presse par lve, sachant que lon fera des groupes de 5 et que chaquegroupe travaille sur un thme abord rcemment dans les mdias (journaux, informations tlvises, radio).

Un transparent distribu chaque chef de groupe.

Deux feutres transparent pour chaque chef de groupe.

Un rtro projecteur.

b)Bilan :



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Les observations sont trs semblables celles de lactivit prcdente :

Pour utiliser un travail de groupe efficace, je me suis base sur les indicateurs defficacit

recenss dans aider les lves apprendre (De Vecchi)

Travail dquipe et concertations : quelques indicateurs defficacit

Critres pour lquipe Est-ce vrifi dans lactivit propose ?

Il existe un projet prcis (crit) Oui. Rpondre aux questions sur un transparent

pour exposer son thme loral.

Le projet est cohrent Oui, il rentre dans le cadre de la partie B ;

protection de lorganisme, et de la partie E,

ducation la sant.

Observations Analyse

Les lves sont en autonomie. Cf. activit prcdente

Les lves sont intresss, posent des questions,

sont soucieux de faire vrifier leur travail par le

professeur.

Cf. activit prcdente

Cest le travail de groupe qui est important ici. Les

lves par groupe de 5, peuvent confronter leurs

points de vue.

(Cf. Travail dquipe et concertations : quelques

indicateurs defficacit ci-dessous)

Lambiance est studieuse Comme prcdemment, lactivit est innovante, et

par ce fait motivante.

Le compte rendu des lves tmoigne dun

travail srieux, et dune bonne comprhension dusujet (cf. ANNEXE N9).

Les rsultats sont tous trs bons. Ce travail a en

effet fait lobjet dune valuation sommative

(/10points) :

Notes obtenues Pourcentage dlvessur les 3 classes


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Les diffrents partenaires sont volontaires et

motivs (et non se sentent obligs ou sobligent).

Oui, du moins il me semble !

Une personne gre lquipe (cest une tche et

non un pouvoir)

Oui, il y a un rapporteur de groupe qui devra

passer loral.

Tous les partenaires concerns ont un pouvoirde dcision (lves compris)

Oui, chacun peut confronter ses ides.

Il y a une rpartition des rles et des tches. Oui, un lve est charg dcrire sur le

transparent, un autre est chef de groupe

Lquipe a obtenu des rsultats lui paraissant

positifs et sur lesquels elle peut sappuyer

Oui, les rsultats sont tous trs positifs (

moyenne >7/10) .


Comme prcdemment, le travail est concret dans le sens o il fait appel des ralitsfamilires : les journaux quotidiens et les actualits tlvises. Tous ces articles sont

rcents et ce sont tous des sujets que connaissent les lves.

- Nous sommes le 3 dcembre, au moment o se droule la journe de lutte

nationale contre le SIDA.

- Les maladies nosocomiales, la mningite, et la listriose ont fait lobjet de

nombreux articles de presse et de nombreux journaux tlviss.

Le but de cette activit tait donc dapprocher la notion les diffrents modes de

contamination par les micro-organismes- en la resituant dans le quotidien.

4. Utiliser des maquettes :


Nous nous situons toujours ici dans la partie B du programme : PROTECTION DE

LORGANISME . Aprs avoir dfini dans un premier temps les termes antignes et

anticorps , il a fallu montrer aux lves le mode demploi de la raction qui permettait

au complexe antigne-anticorps dradiquer les microbes.

Ma tutrice ma donn lide dune modlisation simple raliser et qui donnait une visiontrs concrte de la raction.

Voici le schma du montage :


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FICHETECHNIQUE

Matriel :

Bouteilles deau, de lait, de crme tout ce qui porte un bouchon qui se visse.

Les bouchons de ces bouteilles.

Du fil de fer ou fil chenille.

Mthode :

Pour le microbe et ses antignes :

Prendre une bouteille A et faire des trous de chaque ct de la bouteille du mme diamtre que le goulot de cette

bouteille.

Prendre dautres bouteilles identiques A et nen prlever que les goulots.

Introduire un goulot dans chaque trou de A ; le microbe et ses antignes sont fabriqus.

Pour les anticorps :

Avec un fil de fer ou du fil chenille, faire une forme deY.

Percer deux bouchons qui sadaptent sur les goulots de A et les introduire sur chaque tige du Y ; les anticorps sontfabriqus.

Avec des bouteilles de diamtres diffrents, vous pouvez fabriquer de nombreux complexes antignes anticorps et montrerque les anticorps sont spcifiques dun antigne donn.

Objectif mthodologique :

Raliser des associations antignes/ anticorps partir de modles analogiques.

Objectifs cognitifs :

Montrer quun anticorps peut immobiliser un ou plusieurs microbes.

Montrer quun anticorps est spcifique dun antigne. En effet les anticorps

(=bouchons) ne correspondent pas tous les antignes (=diffrences de diamtre de

bouchons).

Bouteille deau, de lait

toute bouteille portant un

bouchon.

Goulots de bouteilles de mme

diamtre que la bouteille A

A

Fil de fer ou fil chenille

Bouchon correspondant audiamtre de la bouteille A

ANTIGENES

MICROBE ANTICORPS

COMPLEXE ANTIGENE-ANTICORPS

Lanticorps sembote surles antignes du microbe

A


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Une description plus dtaille de la sance se trouve enANNEXE N10.

b) Bilan :


On retrouve ici les mmes lments que pour les tudes prcdentes : autonomie des

lves / intrt pour lactivit propose / ambiance plutt studieuse / comptes rendus

corrects

Je ne reprendrai pas ici les points communs aux activits prcdentes, mais je

mattacherai plutt la notion dlves acteurs. En effet, ce qui fait que cette activit plat aux

lves, cest quelle rpond leur demande de dbut danne, savoir inclure davantage de

manipulations dans mes cours.

Observations Analyses

Les lves sont travailleurs et intresss, ils

testent, touchent, se trompent et recommencent.

Il est vrai que la notion dassociation

antignes/ anticorps est difficile saisir, et les

documents du livre ne sont pas suffisants pour

comprendre. Ici lapprenant a une vision en trois

dimensions de lassociation. Il peut comprendre ce

qui se passe. Et comme lon ne comprend que ce

qui nous touche ou nous accroche (Piaget,

Apprendre ! ), la dimension concrte de cette

activitprend ici toute son ampleur.

Au cours de cette squence, les groupes

dlves sont laisss en totale autonomie. Je leur

donne les modles en dbut de squence, et puis

je leur dit en substance : vous avez une fiche

dactivit, le but du jeu est de me construire toutes

les associations antignes / anticorps possibles ! .

La saine curiosit intellectuelle, cette petiteplante dlicate, en plus dencouragements, a

surtout besoin de libert, sans quoi elle stiole et

ne manque pas de prir. (A.EINSTEIN.

Correspondance .). Les lves sont donc

intrsss, car le degr de libert est assez grand

ici.


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- 32 -

Les lves sont assez lents pour remplir la

fiche dactivit propose. Ils posent beaucoup de

questions sur ce quils doivent faire, mme si

toutes les consignes ont t donnes.

Le compte-rendu est moins bon que pour

les activits prcdentes. Lvaluation portait

exclusivement sur la comptence raliser .

(cf. ANNEXE N11)

EvaluationFormative

Rsultats (nombredlves /68)

+=

-

153221

Les lves nont pas lhabitude de travailler

ainsi. En effet, si cette activit avait eu sa place en

dbut danne, jaurais rsolu le problme avec

eux, en tudiant un schma sur le manuel, et donc

encore une fois, mes lves auraient t actifs, etnon acteurs.

Dans ce cas de figure, les enfants doivent se

dbrouills seuls, je suis moi-mme en retrait, et je

leur laisse plus de responsabilits dans leur

apprentissage Le fait de pouvoir produire

quelque chose donne du sens aux activits

scolaires (J.P ARCHAMBEAULT, article dans

le monde de lducation .)


Cest le sens matriel du terme concret qui est mis en avant ici. En effet, les enfants

peuvent tout fait visualiser le complexe antigne/anticorps puisquils lont entre leurs mains.

Ils peuvent toucher ce complexe, le construire, le dtruireet donc mieux sapproprier la

notion.

* Remarques :

Si ce travail semble avoir aider les lves dans leur apprentissage, je tiens toutefois

nuancer mes propos. Ces modles peuvent en effet savrer dangereux, si lapprenant ne les

dpasse pas et ne fait pas la relation avec la ralit.

Voici un exemple de copie dune interrogation crite portant sur lassociation

antigne/anticorps tudie ici :


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Ainsi, les modles doivent se rvler le plus proche possible de la ralit et

lenseignant doit toujours veiller ramener le modle la ralit. Dans le mme esprit, il est

souhaitable dinciter llve critiquer le modle.


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UTILISATION DU CONCRET EN CLASSE DE 3me

Reprsentations durel, relation au

quotidien

Aspect matriel

Modles antignes/Anticorps

Logiciel Brassage gntique

+ activit presse

Elves acteursManipulations

Activits innovantes, amusantes, travailen groupe,Autonomie

Elves acteurs

Situations motivantes

Ambiance de travail, diminution desbavardages, lves en situation de russite

ASPECTS DE LA DEFINITION DU CONCRET

SITUATIONS DETUDE

DESCRIPTION DELACTIVITE

RESULTATS

AMELIORATION DESAPPRENTISSAGES

Pyramide dvolution de lutilisation du concret en classe de 3me

CONCLUSION

Lenfant est un feu allumer, pas un vase remplir !

Cette citation de Rabelais rsume parfaitement lobjectif que javais en tte avant de

dbuter ce mmoire. Je me demandais en effet comment ce feu pouvait-il tre allum ?

Comment faire sortir les lves de ce dsintrt flagrant quils avaient pour mes cours de

dbut danne ? Javais justement ce fcheux tort propre lenseignant dbutant qui tait de

rendre les lves trs actifs, de justement remplir ce vase autant que je le pouvais. Ah !

Pour faire, a oui, ils faisaient ! Mais quel prix ! Je ne mtais pas soucie jusque l de leur

niveau de comprhension, puisque ma pseudo-pdagogie de dbut danne tait base sur le

fait quils emmagasinent le plus dinformations possibles. Rsultat des courses ; des lves

qui dcrochent, qui ne sont pas intresss, et donc qui chahutent.

Le concret a donc permis de rveiller cette tincelle de curiosit chez les enfants, et

dans un but ultime, damliorer les apprentissages et cela par plusieurs biais, rsums dans leschma ci-dessous.

Je dois mettre quelques remarques sur cette tude :


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- Pour les lves :

Le passage lve actif/lve acteur doit tre progressif, surtout dans mon cas, puisque

je les ai habitus ds le dbut de lanne mcher tout leur travail. En effet cette dmarche de

rsolution de problme, si elle laisse un degr de libert plus grand, peut se rvler rebutante

pour des lves se trouvant devant un obstacle quils ne peuvent surmonter.

-Pour lenseignant :

Cette notion dlves acteurs demande beaucoup de temps puisquon laisse

lapprenant ttonner, essayer, se tromperIl nest pas possible de travailler cette dmarche

sur toutes les activits au vu dun programme de 3me trs charg.

Lutilisation du concret pour illustrer les notions du programme prsente un

investissement en temps et en matriel assez lourd pour le professeur. (Jen veux pour preuve

la fabrication des modles antignes-anticorps qui a bien occup mes vacances de

Nol !!). Par ailleurs, sur beaucoup de points o je tenais tre concrte, mes recherches sont

restes infructueuses, et jai t dans lobligation de retourner mes activits papier pourcertaines notions.

Cette tude ma donc permis de transformer ma pdagogie. Jessaie maintenant

doublier un peu les activits papier et de mettre plus de variantes dans la faon de faire

acqurir les notions. En fait je me rends compte peu peu que mon but ultime, plus que

dapporter des connaissances, cest dintresser les lves, de leur donner le got pour les

sciences, et donc, de faon plus personnelle de leur transmettre ma passion pour la biologie.

Si ils prennent plaisir ce quils font, sils viennent dans mon cours avec envie, alors, jaurai

dj gagn beaucoup, et le reste jentends par l lapprentissage des leons qui reste un

problme majeur dans mes classes - suivra.

Sans doute suis-je un peu utopiste dans mes propos, mais je pense que susciter lenvie

chez llve, dvelopper les nouvelles technologies, utiliser des modles amusantsen bref,

dvelopper le concret, permettra terme damliorer les apprentissages. Je ne suis bien sr

pas au bout de mon tude, mais lexprience avanant je verrai si mon hypothse se vrifie.


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BIBLIOGRAPHIE

LIVRES :

DE VECCHI G. - Aider les lves apprendre - 221p - Hachette ducation.

PERRIAULT J. - Education et nouvelles technologies - 125p - Nathan

Universits.

PIAGET J. - Apprendre !- 255p Belin.

VINCENT J. - Les TICE lcole - 134p - Bordas pdagogie.

PERIODIQUES :

Cahiers pdagogiques : la motivation -N300 - Janvier 1992.

Le monde de lducation -N 287 - dcembre 2000.

MEMOIRES PROFESSIONNELS :

BOURGEOIS S. Autour de quelques activits pratiques en classe de 3me .

DAGOSTIN C. La motivation des lves .

DANIERE F. - Une meilleure implication des lves pour une meilleure

appropriation des savoirs .

DEBRETAGNE O. La motivation : un lment indispensable lapprenant en

sciences naturelles .

SAUREREAU A. Comment rendre les lves acteurs ? .

DOCUMENTS DE COURS IUFM


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- 37 -

ANNEXES

1.

Questionnaire n1 pour les cours de SVT.

2. Comment motiver les lves ?

3. Principaux lments dun environnement didactique.

4.

Fiche dvaluation de lefficacit de ltude mene sur lutilisation du concret enclasse de 3me.

5. Fiche dvaluation de la remdiation n1 : lutilisation des TICE (5a) + Copies

dlves (5b et 5c)concernant cette remdiation.

6. Questionnaire n2 pour les cours de SVT en 6a+ Exercice yeux bleus en 6b +

Rponses dlves la question : avez-vous prfr travailler sur logiciel ou sur

papier ? en 6c

7. Fiche dvaluation de la remdiation n2 : inclure le quotidien.

8. Articles de journaux utiliss pour la remdiation n2. (8a, 8b, 8c, 8d)

9. Exemples de copies dlves concernant le travail sur les articles de journaux.

10.

Fiche dvaluation sur la remdiation n3 : utiliser des maquettes.

11.

Exemple de copie dlve concernant la remdiation n3.


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QUELLES SONT VOS SU

ANNEXE N 1b


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ANNEXE N2


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(En rouge ; ce que je souhaite dvelopper dans mon tude)

Principaux lments dun environnement didactique

Concepts organisateurs

Bases de savoirs

SensibiliserTransformer les conceptions

Faire aller pour aller

contre

Intentionnalit-Sens

Motivation/concernation

Interpellation/questionnement

Mise en scne, jeu, interface

Aides penser

Formulations/ reformulations

(Analogies, mtaphores)

Schmas/modles

Simulations, maquettes, jeux derle

Perturbations

Confrontations

Apprenant-prsentations

Apprenant-interactifs

Apprenant-apprenants

Animations, jeux de rle

Apprenant-informations(Images, films, multimdias)

apprenant-personne-ressources

Mobilisation du savoir

Apprenant-nouvelles situations

Apprenant-informations

Savoir sur le savoir

Atelier de discussion

Bases de savoir

ANNEXE N3


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FICHE DEVALUATION DE LEFFICACITE DE LETUDE MENEE SUR LUTILISATIONDU CONCRET EN CLASSE DE 3me

Domaine du programmeconcern :

Titre de la squence :

Manipulation Observation Cours

magistral

Cours activits Les activitsproposes Description :

Matriel vivant

ou conserv

Film, diapo

vido

Modles,

maquettes

ExAO,

Logiciels

Description :

Manuels,

photos

expriences

Illustrations utilises

Description :

Compte rendu Dessins,

schmas

Maquettes,

modles

Graphiques, tableaux

Prparation

microscopique

Que produisent leslves ?

Description :

Diversit des mises ensituation de travail

Individuel En petits

groupes

Collectif

Les lves posent-ils la problmatique ?

Les lves proposent-ils des hypothses ?

Y a-t-il un recensement des pr acquis des lves, fait au pralable ?

Le degr de motivationdes lves vu enfonction de critres

observables

Nombre de questions poses par le professeur : 0 /5 /10/ 15/ 20/ + de 20

Nombre de rponses obtenues :

Donnes par combien dlves diffrents ?

Nombre de participations orales spontanes : 0 /5 /10 /15 /20

Nombre dlves diffrents ayant particip ? 0 /5 /10 /15/ 20/ + de 20

Nombre dlves totalement inactifs : 0 /5 /10 /15 /20 / + de 20

Ambiance de classe : studieuse, agite, hostile, dynamique, autre :

Rapidit des lves : lente, normale, rapide

ANNEXE N4


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Partie A: unit et diversit des tres humains.

Titre de la squence: reproduction sexue et diversit des individus.


magistral

Cours activits Les activitsproposes Description : les lves doivent remplir une fiche dactivits qui fera

lobjet dune valuation formative.

Matriel vivant

ou conserv

Film, diapo

vido

Modles,

maquettes

ExAO,

Logiciels

Description : logiciel brassage gntique . 2 gnes sont mis en jeu :

couleur des yeux / couleur des cheveux. Ils sont ports pas des

personnages amusants. Le sexe de lindividu obtenu aprs fcondation est

aussi tudi.

Manuels,

photos

expriences


Description :


schmas

Maquettes,

modles


Prparationmicroscopique


Description : Les lves ont charge de rpondre aux questions de la

fiche dactivit et doivent aussi dessiner des chromosomes et les allles

correspondant.



groupes

(binmes)

Collectif

Les lves posent-ils la problmatique ? non, nous la trouvons ensemble

Les lves proposent-ils des hypothses ? oui

Y a-t-il un recensement des pr acquis des lves, fait au pralable ? ouiLe degr de motivation

des lves vu enfonction de critres

observables

Nombre de questions poses par le professeur : 0 /5 /10/ 15/ 20/ + de 20 (tout est crit surla fiche dactivits)



Nombre de participations orales spontanes : 0 /5 /10 /15 /20 (les lves sont soucieux defaire vrifier leur travail)Nombre dlves diffrents ayant particip ? 0 /5 /10 /15/ 20/ + de 20




ANNEXE N5a


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ANNEXE N5b ANNEXE N5c


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QUESTIONNAIRE 2 POUR LES COURS DE SVT

A propos de la sance en salle informatique sur le logiciel brassage gntique ,vous diriez

oui non

Que vous avez bien compris le mcanisme de la formationdes gamtes et celui de la fcondation.

Que cette sance tait intressante et que vous avez t

motivs pour rpondre aux questions poses.

Que le programme du logiciel tait concret, c'est--dire

en rapport avec votre quotidien, avec ce que vousconnaissez .

A propos de lexercice pourquoi nat-on avec les yeux bleus ? , vous diriez

oui non

Que vous avez bien compris le mcanisme de la formation

des gamtes et celui de la fcondation.

Que cet exercice tait intressant et que vous avez tmotivs pour rpondre aux questions poses.

Que cet exercice tait concret, c'est--dire en rapport

avec votre quotidien, avec ce que vous connaissez.

En conclusion, dites si vous avez prfr travailler sur le logiciel

ou sur lexercice polycopi et justifiez votre choix :

Pourquoi nat-on av

Prenons un gne responsable de la couleur

allles: Mlallle responsable de la couleur marron, bqui sexprime. (M est dominant).

Paul et Julie vont avoir un enfant. Paul est po

porteuse de deux allles bb.

1. Reprsentez pour chaque parent la paire de 2. Reprsentez tous les gamtes possibles issu3.

Reprsentez lunion de chaque gamte mle

couleurs sont possibles pour les yeux de len

ANNEXE N6c dites si vous avez prfr tjustifiez votre choix :

ANNEXE N6a ANNEXE N6b


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FICHE DEVALUATION DE LEFFICACITE DE LETUDE MENEE SURLUTILISATION DU CONCRET EN CLASSE DE 3me



Partie B: protection de lorganisme

Titre de la squence: diffrents moyens de comtamination delorganisme


magistral

Cours activits Les activitsproposes Description : il sagit de rpondre des questions relatives des articles

de journaux.

Matriel vivant

ou conserv

Film, diapo

vido

Modles,

maquettes

ExAO,

Logiciels

Description :

Manuels,

photos

expriences Mdias /

presse


Description :journaux relatifs au SIDA / maladies nosocomiales /

listriose / mningite.


schmas

Maquettes,

modles


Prparation

microscopique


Description :il faut rpondre aux questions sur un transparent, et le

travail sera expos la classe par le rapporteur de groupe.



groupes

( 5 lves)

Collectif

Les lves posent-ils la problmatique ? non, ,nous la trouvons ensemble

Les lves proposent-ils des hypothses ? oui, contamination par le sang, les rapportssexuels

Y a-t-il un recensement des pr acquis des lves, fait au pralable ? ouiLe degr de motivation

des lves vu enfonction de critres

observables

Nombre de questions poses par le professeur : 0 /5 /10/ 15/ 20/ + de 20 (ils sont enautonomie)



Nombre de participations orales spontanes : 0 /5 /10 /15 /20 (mots non compris,

vrification du travail)





ANNEXE N7


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Partie B: protection de lorganisme.

Titre de la squence: comment a marche les anticorps ?

Manipulation Observation Coursmagistral

Cours activits Les activitsproposes Description :construire des associations antignes / anticorps.

Matriel vivant

ou conserv

Film, diapo

vido

Modles,

maquettes

ExAO,

Logiciels

Description :modles constitus de bouteilles en plastique et de leurs

bouchons.

Manuels,

photos

expriences


Description :


schmas

Maquettes,

modles


Prparation

microscopique


Description :des modles antignes / anticorps sont constitus ; les lvesdoivent schmatiser ces associations ; un compte-rendu est ramass et fera

lobjet dune valuation formative.



groupes( par

paillasses)

Collectif

Les lves posent-ils la problmatique ? non, nous la formulons ensemble)

Les lves proposent-ils des hypothses ? oui ; substances nocives, neutralisation

Y a-t-il un recensement des pr acquis des lves, fait au pralable ? oui

Le degr de motivationdes lves vu enfonction de critres

observables

Nombre de questions poses par le professeur : 0 /5 /10/ 15/ 20/ + de 20 (tout est donnsur la fiche dactvits)



Nombre de participations orales spontanes : 0 /5 /10 /15 /20 (vrification du travail)





ANNEXE N10

ANNEXE N11


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COMMENT AMELIORER LES APPRENTISSAGES PARLUTILISATION DU CONCRET EN CLASSE DE 3me ?

Rsum :

Le manque dintrt des lves pour mes cours de dbut danne ma permis de minterrogersur le contenu des programmes de 3meet de constater quil tait difficile de motiver lapprenant pour

des sujets totalement loigns de son quotidien. Ma solution pour combler ce manque : essayer aumaximum de faire appel au concret afin de marquer les esprits et de simplifier un rel trop souventcomplexe. Plusieurs choix soffrent moi : utiliser les actualits quotidiennes (presse, journauxtlviss), dvelopper les nouvelles technologies, et rendre les lves acteurs par la manipulation.

Mots cls :

Concret Motivation Elves acteurs Dmarche exprimentale

Collge Nicolas COPERNIC 71230 SAINT VALLIER

Classes en responsabilit : 3 classes de 3me

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