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ESSAIS CLINIQUESPrincipes méthodologiques et aspects éthiques de l’évaluation des thérapeutiques
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr B. DIQUETPharmacologie clinique
Hôpital de la Pitié-Salpétrière, Paris
AventisInternat 367
ASPECTS ÉTHIQUES PRINCIPES MÉTHODOLOGIQUES
⇒ définie par la loi Huriet-Sérusclat (J.O. 22/12/1988 modifiée25/01/1990) relative à la protection des personnes qui se prêtent àdes recherches biomédicales fixe le cadre juridique de la recherche.
• L’essai clinique doit toujours être précédé de la rédaction d’unprotocole détaillé précisant le Promoteur de l’essai etl’Investigateur. Celui-ci est responsable de la soumission du projet à un Comité Consultatif de Protection des Personnesparticipant à le Recherche Biomédicale (CCPPRB). L’aval du CCPPRB est nécessaire avant de débuter l’essai.
• L’information et le consentement éclairé et signé du sujet sain(phase I) ou du patient (phase I, II et III) est indispensable.
• Le principe de base est la comparaison de différents traitementsou modes de prévention attribués par tirage au sort (randomisation) garantissant que les facteurs autres queles traitements sont contrôlés.
• Le protocole décrit : les traitements, les sujets, le plan expérimental(groupes //, croisé, carré latin…), l’aveugle ou le double aveugle, le nombre de sujets nécessaires pour mettre en évidence l’effet recherché (calcul depuissance), les critères de jugements de l’efficacité et la méthode statistiqued’analyse des résultats.
• Deux types d’essais :- l’essai d’efficacité classique cherche à déterminer si un traitement est plus
efficace qu’un placebo ou qu’un traitement de référence (quand il existedans l’indication évaluée). L’absence de différence statistique entre lesdeux traitements n’est pas synonyme d’équivalence.
- l’essai d’équivalence vise à démontrer qu’un traitement est équivalent à uneréférence et doit être conçu et défini a priori dans cette optique.
• Analyse des résultats : par ordre décroissant de conviction1) analyse en Intention de Traitement (ITT), où tous les patients sont inclus dans
l’analyse pour le traitement qui leur a été attribué par la randomisation et lesmanquants et perdus de vue sont considérés comme des échecs.
2) Last Observation Carried Forward (LOCF) où la dernière observationdisponible est analysée comme si l’essai était allé à son terme.
3) Per protocole où les données disponibles à la fin de l’essai rentrent dans lacomparaison quels que soient les sorties d’essai ou les perdus de vue.
⇒ évaluation de l’efficacité et de la toléranced’un traitement dans une indication définie
ESSAIS CLINIQUES
LA RELATION DOSE-EFFET DANS LA PRESCRIPTION DU MÉDICAMENT
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr B. DIQUETPharmacologie clinique
Hôpital de la Pitié-Salpétrière, Paris
AventisInternat 368
DOSE
PharmacocinétiqueAbsorption, distribution, métabolisme, élimination
CONCENTRATIONCIRCULANTE
Passage tissulaire
CONCENTRATIONAU SITE D’ACTION
(récepteur)
Fixation réversiblesur le récepteur EFFET SECONDAIRE
EFFETPHARMACODYNAMIQUE
EFFET THÉRAPEUTIQUE
RELATION HABITUELLE CAS PARTICULIERS
• Pour un effet donné, représentationpar un modèle Emax(effet maximum)- Courbe sigmoïde- Effet ↑ avec la concentration
puis plafonne
• Chaque effet - thérapeutique- pharmacologique- indésirable
a sa propre courbe concentration-effet (dose-effet)
• plus la différence entre dose efficaceet dose toxique est grande plus lamarge thérapeutique est grande
• Fixation IRRÉVERSIBLE sur le récepteurLe modèle est différent(exemple : aspirine et inhibition de lacyclooxygénase plaquettaire).L’effet n’est plus relié à la dose ou à laconcentration
• Courbe en cloche (en U inversé)
100
50
0log concentration log dose
20
80
Effe
t (
%)
Max
CE50DE50
Relation concentration-effet
la relation estapparemmentlinéaire entre20% et 80%du max
Courbe sigmoïde liant l’intensité de l’effet au logarithme de la concentration (dose)plasmatique du médicament.
Effet
thérapeutique
indésirable
CE50DE50
CE50DE50
Effet
Quand la dose ↑ au-delàd’un seuil l’effet ↓(ex : nortryptiline)
conséquence thérapeutique
Il faut tenter de ↓ la dosepour ↑ effet
Emax . C�
E = -----------------CE50% + C�
où : E = effetEmax = effet maximumCE50 = concentration d’agoniste produisant 50%de l’Emax� = exposant exprimant la sigmoïdicité de la courbe,sans signification pharmacologique
PUISSANCE ≠ EFFICACITÉLa CE50 (DE50) traduit la puissance d’un agoniste :- très informatif de comparer les doses de différentes
molécules produisant la même amplitude d’effet- peu intéressant de comparer les effets produits
par les mêmes doses de différents agonistes
Effet 100
50
010 100 1000
log concentration (ou dose)
CE50
x et y même efficacité
y = 10 x moins puissant que x
x y
plus efficace
z = 2 x plus efficace que y
z
CE50
! Concentration / Dose
ex : modif. PA, glycémie
évalué sur :
- marqueurs de substitution,
- clinique (ex : ↓ mortalité)
RELATION DOSE-EFFET
CRITÈRES D’IMPUTABILITÉ DES ACCIDENTS D’ORIGINE MÉDICAMENTEUSE
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr M. MOLINIER-JASSONCentre Régional
de PharmacoVigilanceHôpital de la Pitié-Salpétrière,
Paris
AventisInternat 369
• Imputabilité : probabilité de la relation de cause àeffet entre un événement indésirable et unmédicament, définie par un score.
• Sa détermination repose sur des critères : élémentsobjectifs, sensibles et reproductibles, totalementindépendants les uns des autres.
• Notification obligatoire de tous les effets indésirablesd’origine médicamenteuse aux centres depharmacovigilance
CRITÈRES CHRONOLOGIQUES
Éléments permettant de relier le médicament et l’effetindésirable en fonction du délai d’apparition et/oud’amélioration de l’évènement par rapport au médicament
Cinétique du produit ou de ses métabolites (1/2 vie, VD,élimination, etc… Evolution spontanée de la pathologie
C0 : médicament absent au moment de l’apparition de l’effetindésirable
C1 : médicament présent au moment de l’effet indésirable,évolution inconnue ou pas d’amélioration à l’arrêt/ou bien C2+ rechallenge négatif
C2 : médicament présent au moment de l’effet et régression àl’arrêt
C3 : C2 + rechallenge positif (même condition, même dose, mêmeeffet)
CRITÈRES SÉMIOLOGIQUES
Éléments permettant d’établir une éventuelle originemédicamenteuse à une pathologie, pour le maladeconsidéré.
Eléments pathognomoniques pour le médicament (anticorps,effet pharmacologique, etc)Autres étiologies non médicamenteuses éliminées (s’appuiesur les consensus d’experts : voir ex.compl., avis spécialisésetc)
S0 : autre étiologie non médicamenteuse trouvéeS1 : toutes les autres étiologies non éliminées (bilan sommaire)S2 : presque toutes les étiologies éliminées (bilan important
mais incomplet)S3 : toutes les étiologies éliminées (bilan exhaustif) ou bien
élément pathognomonique du médicament
CRITÈRES BIBLIOGRAPHIQUES
Probabilité à priori, indépendamment de lachronologie et de la sémiologie, de larelation entre l’évènement et lemédicament.
Livres de référence : Vidal, Meylers, Martindale.Publications isolées ou séries de cas danslittérature internationale (bases de données)Notifications aux CRPV et au fabricant
B0 : aucun cas retrouvéB1 : quelques cas isolésB2 : séries de casB3 : dans les livres de référence
IMPUTABILITÉEXTRINSÈQUE
varie dans le temps en fonction de la connaissance du médicament
et de l’effet indésirable
C0 C1 C2 C3S0 I0 I0 I0 I0S1 I0 I1 I1 I3S2 I0 I1 I2 I3S3 I0 I2 I3 I4
Score d’imputabilité globale
I3 : vraisemblableI2 : plausibleI1 : douteuseCompatible
I0 Incompatible
IMPUTABILITÉINTRINSÈQUE
AFFECTIONS IATROGÉNIQUESliées à l’emploi des médicaments et du matériel à usage médical courant :
principales causes, circonstances favorisantes, préventionA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr M. MOLINIER-JASSONCentre Régional
de PharmacoVigilanceHôpital de la Pitié-Salpétrière,
Paris
AventisInternat 370• Iatrogénèse = problème de santé publique• Un médicament = principe actif + métabolites + excipients• Prévention de la iatrogénie = pharmaco, hémo et matériovigilance
MÉCANISMES DE LA IATROGENESE
PHARMACOLOGIQUE IMMUNO-ALLERGIQUE TOXIQUE INFECTIEUX THÉSAURISMOSE
• Par non sélectivité pour unrécepteur ou un site de récepteur(ex : dyskinésies sousneuroleptiques)
• Pharmacodynamique : tolérance(tachyphylaxie)
• Pharmacocinétique (interaction,facteur de risque)
• Pharmacodépendance (physiqueet psychique), sevrage
⇓
• Médicaments sélectifs• Réduction des interactions• Arrêt progressif des traitements...
• Éviter les médicamentstératogènes
• Éviter les médicaments récents
• Adaptation posologique selon les fonctions
• Respect des contre-indications • Respect des contre-indications• Connaissance des voies de
métabolisation et d’élimination• Adaptation posologique• Interrogatoire
• Interrogatoire +++• Pas de réintroduction de la même
classe chimique• Désensibilisation
• Préférer les marges thérapeutiqueslarges
• Adaptation posologique• Respect des contre-indications
• Matériel à usage unique• Surveillance des produits d’origine
humaine ou animale (retrait deslots contaminés, traçabilitéobligatoire pour les dérivés dusang...)
• Surveillance• Limitation de la dose totale
cumuléePRÉVENTION
PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTIONPRÉVENTIONPRÉVENTION
PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTION PRÉVENTION
• Reconnu sur : début brutal,atteinte polyviscérale,éosinophilie sanguine,AC antimédicament, testscutanés positifs
⇓
• Souvent concentration ou dosedépendante (toxicité directe,phototoxicité, carence vitaminique)
⇓
• Par contamination exogène :bactérienne, virale ou autre
⇓
• Accumulation d’unmédicament ou d’un produit(ex : dépôts cornéens sousamiodarone)
⇓
FACTEURS DE RISQUE
GROSSESSE ÂGES EXTRÊMES POLYMORPHISMEGÉNÉTIQUE
PATHOLOGIESSOUS-JACENTES
INTERACTIONS
• Tératogénèse possible sipassage trans-placentairependant l’organogénèse
⇓
(nouveau-né, vieillard)• Immaturité et/ou
dépassement des systèmesde détoxification
⇓
• ATCD personnels et familiaux• Dépistage d’un éventuel déficit
enzymatique (ex : G6PD)
⇓
• Insuffisance hépatique, rénale, cardiaque...• Glaucome, adénome prostatique...• Dialyse...• ATCD allergiques
⇓
• Limiter le nombre des médicaments• Surveillance et adaptation
posologique• Respect des contre-indications
• Incompatibilités physico-chimiques, métaboliques,pharmacodynamiques (fixationprotéique, induction ou inhibitionenzymatique, élimination...)
⇓
SUBSTANCES INOTROPES POSITIVES(DIGITOXINE et DIGOXINE)
Diagnostic, évolutionA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 371
GLUCOSIDES CARDIOTONIQUES
INDICATIONS
SURDOSAGE DIGITALIQUE
CONTRE-INDICATIONS
CÉDILANIDE DIGOXINE DIGITOXINE
PRÉCAUTIONS
� troubles digestifs, neuro-sensoriels, conductifs et rythmiques(TSA+++, ESV bigéminées)
� conduite à tenir : - arrêt du digitalique et dosage sérique- apport potassique (si hypokaliémie)- sonde d'EES si BAV III- DILANTIN® IV si hyper-excitabilité- anticorps spécifique (si intoxication massive)
(inotropes ⊕ )• Inhibition de la pompe Na/K ATPase• Diminution de la période réfractaire du myocarde• Augmentation de la période réfractaire du tissu de conduction
• Action rapide• 1/2 vie = 30 h• Début d'action = 30 mn• Elimination urinaire• Posologie : 1/2 à 1 ampoule x 3/j
• Action lente• 1/2 vie = 36 h• Début d'action = 2 h• Elimination urinaire• Métabolisme rénal à 80 %• Posologie : 1/2 à 1 cp/j
• Action lente• 1/2 vie = 4 à 6 jours• Début d'action = 4 à 5 h• Elimination digestive (30 %) et urinaire (70 %)• Métabolisme hépatique• Posologie : 1/2 à 1 cp/j
� index thérapeutique faible� précautions si insuffisance rénale (digoxine)• Adaptation au taux sanguins : - digoxine : 0,5 à 2,4 �g/l
- digitoxine : 5 à 25 �g/l• Surveillance de la kaliémie• Arrêt du digitalique avant CEE
• Insuffisance cardiaque (surtout en AC / FA)• Troubles du rythme supra-ventriculaires
(AC / FA, flutter, TSA)
• BAV non appareillés• TV et ESV polymorphes• Syndrome de WOLF PARKINSON WHITE
• Hypokaliémie, hypercalcémie• CEE• CMO (+/-)
DIURÉTIQUESPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 372
DIURÉTIQUES
INDICATIONS EFFETS SECONDAIRES
INSUFFISANCECARDIAQUE
SYNDROMENÉPHROTIQUE
HTA
HYPOKALIÉMIANTS ÉPARGNEURS POTASSIQUES
DIURÉTIQUES DE L'ANSE THIAZIDIQUES SPIRONOLACTONES AUTRES
TROUBLESHYDRO-ÉLECTROLYTIQUES
TROUBLESMÉTABOLIQUES
OTOTOXICITÉ ALLERGIES
ASSOCIATIONS
� MODURETIC®
(amiloride + thiazidique)� ALDACTAZINE®
(spironolactone + thiazidique)� CYCLOTERIAM®
(triamtérène + thiazidique)
• Diminution de la réabsorption de sodium• Vasodilatation périphérique� LASILIX® :
- cp à 20, 40 et 500 mg- gel. à 60 mg (forme retard)- amp. à 20 et 250 mg
� BURINEX® (5 mg # 80 mg de LASILIX®)
• Anti-aldostérone = inhibitioncompétitive de la liaisonaldostérone sur récepteurcellulaire
� augmentation de l'éliminationurinaire de sodium et de HCO3-
� ALDACTONE® : cp à 50 et 75 mg� SOLUDACTONE® : amp à 100 mg
• Action indépendantede l'aldactone
� TERIAM®
� MODAMIDE®
• Diminution de laréabsorption de sodium parle segment de dilution
• Diminution de la calciurie� ESIDREX® : cp à 25 mg
• OAP � LASILIX®
• IC chronique :- LASILIX® (± IEC)- Anti-aldostérone (+/-)
• Hypokaliémie (diurétiques de l'anse,thiazidiques)
• Hyperkaliémie (spironolactones)• Alcalose métabolique (LASILIX®,
thiazidiques)• Acidose hyperchlorémique
(épargneurs potassiques)• Hyponatrémie, déshydratation,
insuffisance rénale fonctionnelle
• Hyperglycémie (thiazidiques)• Hyperuricémie (thiazidiques,
LASILIX®)• Hyperlipémie (thiazidiques)
LASILIX® ,thiazidique ou
association
Si insuffisance rénale associée, seuls lesdiurétiques de l'anse sont utilisables
LASILIX® à fortesdoses
HÉPARINESPrincipes et règles d’utilisation. Posologie des héparines non fractionnées
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JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 373a
INDICATIONS
HNF HBPM
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI• Respect des précautions d'emploi : HTA mal contrôlée, ulcère gastro-duodénal évolutif• Adaptation au poids et aux contrôles biologiques (traitement curatif)• Surveillance des plaquettes +++ : thrombopénie à l'héparine survenant en majorité
entre 5ème et 21ème jour de traitement (rare avec les HBPM)• Si hémorragie : neutralisation de l'héparine par sulfate de protamine
NON FRACTIONNÉE (HNF)• HÉPARINE IV = héparinate de sodium
⇒ 1 ml = 5000 U• HÉPARINE SC = CALCIPARINE®
⇒ 0,2 ml = 5000 U
PRÉVENTIF⇒ CALCIPARINE® = 0,2 ml X 3/j SC• Prévention des thromboses
veineuses chez l'alité
CURATIF⇒ 500 UI/kg/j
• Thrombose veineuse profonde ± EP• Ischémie aiguë des membres• Infarctus du myocarde, arythmie complète par FA• Evaluation de l'efficacité :
- TCA = 2 x témoin- Héparinémie anti IIA = 0,2 à 0,4 UI/ml
PRÉVENTIFchirurgie
• LOVENOX® 2 000 UI : 0,2 ml/j SCet 4 000 UI : 0,4 ml/j SC
• FRAXIPARINE® : 0,3 ml/j SC• FRAGMINE® : 0,1 à 0,2 ml/j SC
affection médicale aiguë• LOVENOX® 4 000 UI : 0,4 ml/j SC
CURATIFphlébites
• LOVENOX® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)• FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)• INNOHEP® : 175 UI/kg en 1 injection SC
angor instable• LOVENOX® 1 000 UI : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)• FRAXIPARINE® : 0,1 ml/10 kg x 2 / 24 h)
BAS POIDS MOLÉCULAIRE (HBPM)
• LOVENOX® :- Préventif : 0,2 ml (2 000 UI Anti XA)
0,4 ml (4 000 UI Anti XA)- Curatif : 0,6 ml (6 000 UI Anti XA)
0,8 ml (8 000 UI Anti XA)1 ml (10 000 UI Anti XA)
• INNOHEP® : - Préventif : 0,25 ml (2 500 UI Anti XA)
0,35 ml (3 500 UI Anti XA)0,45 ml (4 500 UI Anti XA)
- Curatif : 0,5 ml (10 000 UI Anti XA)0,7 et 0,9 ml
• FRAXIPARINE® : 0,3 ml = 3000 UI antiXA (= 7 500 U. indice CHOAY)
• FRAGMINE® : 0,2 ml = 5000 UI anti XA
MODE D'ACTION
• Action anticoagulante par association àl'antithrombine III (AT III)
• Le complexe héparine/AT III a uneaction instantanée
• Effets :Dose-dépendants- Anti XA : même à faible concentration- Anti IIA : à fortes concentrationsLiés au poids moléculaire- HNF : effet anti XA = effet anti IIA- HBPM : effet anti XA > effet anti IIA
HÉPARINES373b
ANTI-VITAMINES KPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 373b
DÉRIVÉS DE LA COUMADINE
ex : SINTROM®
DÉRIVÉS DE L'INDANEDIONE
ex : PREVISCAN®
MODE D'ACTION
Interférence dans le métabolisme de lavitamine K, induisant la synthèse dePIVKA, non fonctionnels, sans activitéanti-coagulante
INDICATIONS
� Thrombose veineuse profonde et EP (en relaisd'une héparinothérapie)
� Prévention des accidents emboliques :- Cardiopathies très dilatées- AC / FA isolée, RM avec AC / FA ++- Prothèse valvulaire mécanique- Thrombus intra-ventriculaire gauche- AVC d'origine embolique
� Déficits constitutionnels en AT III ou en Protéine C
CONDUITE DU TRAITEMENT / PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
� Respect des contre-indications� En relais de l'héparine : période de chevauchement jusqu'à équilibration du TP� Proscrire toute injection IM� Education du patient :
- Risques de potentialisation : insuffisance rénale, hypolipémiants, sulfamides, Allopurinol, Amiodarone…- Risques d'inhibition : Cholestyramine, barbituriques, Rifampicine, aliments riches en Vit K (choux …)
� Surveillance biologique +++ : TP et INR (International Normalized Ratio)- TP efficace : 25 à 35 % - INR : 3 à 4- Prévention primaire : TP # 40 % - INR : 2 à 3
� Hémorragie grave : - TP en urgence et arrêt de l'AVK- PPSB- Vitamine K1 en IV lent (±)
ANTI-VITAMINE K373c373a
JUIN 1999
THROMBOLYTIQUESPrincipes et règles d’utilisation
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Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 373c
RELATIVES
• Âge > 70-80 ans• ATCD d’ulcère• MCE violent
MÉCANISME D’ACTION
• Enzymes activatrices du plasminogène• Convertissant le plasminogène en plasmine• Plasmine ⇒ lyse du fibrinogène et de la fibrine
⇒ ↓ fibrinogène, ↑ PDF
THROMBOLYTIQUES
1ÈRE GÉNÉRATION
• Streptokinase : STREPTASE® *• Urokinase :
ACTOSOLV-UROKINASE®
2ÈME GÉNÉRATION
• rt-PA : ACTILYSE®
• APSAC : EMINASE® *• Rétépelase : RAPILYSIN®
COMPLICATIONS
• Risque hémorragique• Allergie avec EMINASE® et STREPTASE®
* : substances immunogènes obtenues à partird’enzymes d’origine streptococciques
INDICATIONS
• IDM à la phase aiguë• EP massive• Ischémie aiguë des membres inférieurs
ABSOLUES
• Pathologie intracrânienne• Péricardite• HTA sévère• Rétinopathie• Chirurgie < 10 jours• Ulcère évolutif• Tumeur maligne• Dissection aortique• Ponction artérielle récente
non compressible• Trouble de la crase sanguine
CONTRE-INDICATIONS
373b
INHIBITEURS CALCIQUESPrincipes et règles d’utilisation
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Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 374a
EFFETS SECONDAIRES
� Communs :- Céphalées, vertiges- Œdèmes des MI- Palpitations, flush, hypotension
� Spécifiques :- Torsade de pointe (Bépridil), surtout si allongement
de QT et hypokaliémie
INDICATIONS
• Insuffisance coronaire (angor spastique +++)• HTA• Troubles du rythme supra-ventriculaires et jonctionnels (ISOPTINE®)• Syndrome de RAYNAUD
N.B. : • Pour ADALATE® 10 et 20 LP, il existe actuellement 3 indications : - Angor spastique- Angor stable, en association aux �-bloquants - Phénomène de RAYNAUD
• UNICORDIUM®
- seule indication : Angor
CONTRE-INDICATIONS
• Grossesse et allaitement• BAV de haut degré• Dysfonction sinusale• Insuffisance cardiaque non
compensée (sauf AMLOR®)
BENZOTHIAZÉPINES (BTZ)
TILDIEM® 60BI-TILDIEM® 90 et 120MONOTILDIEM® LP 200 et LP 300
DIHYDROPYRIDINES (DHP)
ADALATE® 10 et 20 LPCHRONADALATE® 30LOXEN® 20 LPAMLOR®, FLODIL®
BAYPRESS® NIDREL®
CALDINE®, ICAZ®
PHÉNYLALKYLAMINES (PA)
ISOPTINE® 40ISOPTINE® 120ISOPTINE® 240 LP
AUTRES
(UNICORDIUM® 100, 200, 300)
MODE D'ACTION
⇒ Inhibition sélective des canaux calciques dépendants du potentiel de membrane (V.O.C.)
� Sur le muscle lisse vasculaire ⇒ relaxation ⇒ vaso-dilatationcoronaire et diminution des résistances périphériques
� Sur le myocarde : effets chronotrope et inotrope variables selonles produits, ralentissement de la conduction AV
INHIBITEURS CALCIQUES374b
DÉRIVÉS NITRÉSPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 374b
EFFETS SECONDAIRES
• Céphalées, flush• Tachycardie réflexe• Hypotension orthostatique• Méthémoglobinémie• Allergie de contact avec
certains dispositifstransdermiques
INDICATIONS
• Angine de poitrine• Insuffisance cardiaque• OAP• Poussée hypertensive
CONTRE-INDICATIONS
• CMO (↑ l'obstacle éjectionnel)• Infarctus du VD (collapsus)
ISOSORBIDE MONONITRATE
MONICOR®
ISOSORBIDE DINITRATE
RISORDAN®, DISORLON®
TRINITRINE
NATIROSE®, LENITRAL®
Dispositifs transdermiques :- NITRIDERM®, TRINIPATCH®,
DIAFUSOR®…
A part : SYDNONIMINES
CORVASAL® 2 et 4 mg(donneur d'EDRF
et antiagrégant plaquettaire)
MODE D'ACTION
⇒ vasodilatateurs à prédominanceveineuse → diminution du retour
veineux → diminution de la précharge
Vasodilatation veineuse par↑ synthèse de prostaglandines par
endothélium ⇒ :� Insuffisance cardiaque : ↓ des
pressions de remplissage du VG� Coronaropathies : action anti-
spastique, vasodilatation coronaireet redistribution du débit vers lescouches sous-endocardiques
DÉRIVÉS NITRÉS
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
� Respect d'intervalles libres sans prise de nitrés, car phénomène de tolérance ⇒ inefficacité en cas de prises continues
à fortes doses� Dans l'infarctus aigu : pas de TNT
si atteinte du VD (car ↓ du remplissage)� TNT sublinguale (cp ou spray) :
- à prendre en position allongée- risque d'hypotension sévère si posologie
importante- à croquer et laisser fondre sous la langue
(éducation ++)� Dispositifs transdermiques :
- varier les sites
374c374a
INHIBITEURS DE L’ENZYME DE CONVERSION DE L’ANGIOTENSINEPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr J.F. PATRATService de Cardiologie,Hôpital Ambroise Paré,Boulogne - Billancourt
AventisInternat 374c
PRÉCAUTIONS D'EMPLOI
• Surveillance de la fonction rénale etde la kaliémie
• Augmentation posologique progressive• Eviter l'association aux diurétiques
hyperkaliémiants
EFFETS SECONDAIRES
- Hypotension- Toux- Altération de la fonction rénale- Agueusie- Eruption- Neutropénie, agranulocytose- Œdème de QUINCKE
INDICATIONS
• HTA : diminution des résistances périphériques ⇒ vasodilatation
• Insuffisance cardiaque :- augmentation de l'index cardiaque- diminution de pré et post-charge
• Infarctus avec fraction d'éjection basse (< 40 %)
CONTRE-INDICATIONS
• Grossesse et allaitement• Sténose bilatérale des artères rénales
(ou unilatérale sur rein unique)• Allergie connue aux IEC
MODE D'ACTION
� IEC � inhibition de la productiond'angiotensine II par blocage de l'enzyme de conversion- ↓ production d'aldostérone- ↓ dégradation des bradykinines
vasodilatatrices
• LOPRIL® (25 ou 50 mg) :- 50 mg/j pour HTA- jusqu'à 150 mg/j pour insuffisance cardiaque
• RENITEC® (5 et 20 mg)• TRIATEC® (1,25 - 2,5 et 5 mg) …• Association IEC + diurétique :
- CORENITEC®
- CAPTEA®
INHIBITEURS DE L'ENZYME DE CONVERSION
374b
ANTIBIOTIQUES ANTIBACTÉRIENSDonnées générales sur les modes d’action et les mécanismes de résistance
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AventisInternat 375
Action sur l’hydrofolate
réductase
• Sulfamides• Triméthoprime
Action sur l’ARN polymérase
• Rifampicine
Sous-unité ribosomale 30S :blocage de l’élongation de la
synthèse protéique
• Aminoglycosides• Cyclines
Sur la traductiondes ARN messagers
• Fucidine
MODES D’ACTION
ACTION SUR LA PAROI BACTÉRIENNE
• �-lactamines : blocage de la synthèsedu peptidoglycane par des liaisonscovalentes aux PLP (protéines de liaisonà la pénicilline) avec mise en jeu desystèmes aboutissant à la mort cellulaire
• Glycopeptides (vancomycine,teicoplanine) : inhibition de la synthèsedu peptidoglycane
• Fosfomycine : inhibition de la synthèsedes précurseurs du peptidoglycane
SYNTHÈSE DE L’ADN
SYNTHÈSE DES PROTÉINES
SYNTHÈSE DE L’ARN
ACTION SUR LE MÉTABOLISME DE LA BACTÉRIE
ALTÉRATIONDE L’ANTIBIOTIQUE
• Hydrolyse chimique : �-lactamines et�-lactamases (dont l’activité est plus oumoins étendue, �-lactamases à spectreélargi). Elles peuvent être constitutives(chromosomiques), acquises ettransférables (plasmidiques)
• Aminoglycosides : acétylation, adénylationou phosphorylation enzymatiques
• Phénicolés : acétylation de la molécule
ALTÉRATIONDE LA PERMÉABILITÉ
• �-lactamines : elles utilisent des canauxtransmembranaires des bactéries Gramnégatif, les porines, pour accéder auxPLP. Une diminution de leur nombre,combinée parfois à une �-lactamase peutentraîner une résistance à l’antibiotique
MÉCANISMES DE RÉSISTANCE
Action sur l’ADN gyrase(topo-isomérase II : enzyme
permettant le surenroulementde l’ADN)
• Quinolones etfluoroquinolones
Sous-unité ribosomale 50S :blocage de l’élongation de la
synthèse protéique
• Macrolides et apparentés(synergistines, lincosamides)
• Phénicolés
MODIFICATION DES CIBLES DE L’ANTIBIOTIQUE
• �-lactamines : diminution de l’affinité pourla cible (PLP) (ex : apparition d’une nouvellePLP 2a des staphylocoques méthi-R)
• Macrolides et apparentés : méthylation de la cible, sous-unité 50S ribosomale
• Quinolones : mutation de l’ADN gyrase• Rifampicine : mutation de l’ARN
polymérase
EN FONCTION DU SPECTRE D’ACTION
• Étroite : pénicilline G : streptocoques,bacilles Gram positif,glycopeptides : cocci Gram positifs
• Large : céphalosporines de 3ème
génération : bacilles Gram négatif,certains cocci Gram positif
• La connaissance du spectre d’actiond’un antibiotique nécessite de préciserégalement les “trous du spectre” :fluoroquinolones et streptocoques,anaérobies, céphalosporines etListeria monocytogénes.
ANTIBIOTIQUES ANTIBACTÉRIENSClassification, principes et règles d’utilisation
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CLASSIFICATIONS
PRINCIPES D’UTILISATION
PAR FAMILLE
Classification fondée sur lastructure chimique de baseayant servi de support àl’élaboration de moléculesdifférentes, avec unemodification (élargissement) duspectre de la molécule initiale.Exemple :pénicilline G ⇒ céphalosporines, quinolones ⇒ fluoroquinolones
SUIVANT LA CIBLE
Inhibition de lasynthèse de la paroi,des protéines, de lasynthèse des acidesnucléiques…
• Accès de l’antibiotique au site infectieux : nécessité de concentrations suffisantes avec pénétration dans la bactérie pour atteindre la cible (ribosomes, PLP)• Action des antibiotiques sur les bactéries en phase de multiplication et non en phase quiescente• Prescription d’une antibiothérapie en fonction de la forte suspicion d’une infection bactérienne, du terrain (patient âgé, enfants), de la sévérité de l’infection (méningite, choc septique)• Antibiothérapie débutée après prélèvements bactériologiques : hémocultures, ECBU, ponction lombaire, pleurale,…• Adaptation au germe isolé après antibiogramme (détermination de la CMI = concentration minimale inhibitrice et CMB = concentration minimale bactéricide), ou supposé responsable
de l’infection avec prescription probabiliste (empirique) telle que pneumopathies, infections ORL, urgence
• Identification bactériologique si possible (lors des prélèvements)• Éléments pharmacocinétiques (en plus du spectre) : voie d’administration (absorption par voie orale nulle pour les aminoglycosides, glycopeptides), diffusion au site infectieux (barrière
hémato-encéphalique, intraprostatique), activité intra-cellulaire pour bactéries à tropisme intra-cellulaire (Chlamydiæ, rickettsies), posologies adaptées à la voie d’élimination et au terrain• Éléments pharmacodynamiques : effet concentration ou temps-dépendant (voir plus haut) conditionnant le rythme d’administration • Association d’antibiotiques : infections sévères (septicémie, endocardite, péritonites), pour obtenir un effet synergique, élargir le spectre et diminuer l’émergence de mutants résistants• Durée variable suivant la localisation de l’infection, le germe en cause et le terrain• Surveillance de l’efficacité clinique (fièvre) et biologique (pouvoir bactéricide du sérum pour les endocardites, prélèvements bactériologiques négatifs) et de la tolérance (néphrotoxicité
des aminoglycosides, réactions allergiques pour les �-lactamines)
EN FONCTION DE L’ACTIVITÉ
• Antibiotique bactériostatique : quand il inhibe après quelques heures la croissancebactérienne. Ex : cyclines, après incubation, l’inoculum bactérien reste identique.
• Antibiotique bactéricide : entraînera une diminution de 99,9 % de l’inoculum bactérien initial (aminoglycosides). Ces deux notions de bactériostase et de bactéricidie dépendent du micro-organisme en cause et de la concentration de l’antibiotique.
• La vitesse de bactéricidie, c’est-à-dire la pente de décroissance de l’inoculum bactérien,dépend de la concentration de l’antibiotique mais surtout de l’antibiotique lui-même. On distingue les antibiotiques rapidement bactéricides comme les aminoglycosides ou les fluoroquinolones dont l’effet est concentration-dépendant (dépendant du pic sérique), des antibiotiques lentement bactéricides comme les �-lactamines ou les glycopeptides dontl’effet est dit temps-dépendant (dépendant de la durée pendant laquelle la concentration del’antibiotique est au-dessus de la concentration minimale inhibitrice). À cette notion est liél’effet post-antibiotique, qui est la période d’inhibition persistante de la croissance bactérienneaprès une brève exposition à l’antibiotique. Cet effet est essentiel pour les aminoglycosides etpermet, dans la plupart des utilisations, une administration unique quotidienne.
Plusieurs types de classifications sont utilisées, reposant chacune sur un critère différent
RÈGLES D’ADMINISTRATION
ANTI-INFLAMMATOIRES NON STÉROÏDIENSPrincipes et règles d’utilisation
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AventisInternat 377
EN RHUMATOLOGIE AUTRES• ORL : sinusites, angines …• Stomatologie• Traumatologie : entorses …• Gynécologie : dysménorrhées,
ménorragies …• Phlébologie : phlébites superficielles• Urologie : colique néphrétique• Cancérologie
INDICATIONSTHÉRAPEUTIQUES
EFFETS SECONDAIRES
PRÉCAUTIONS ET CRITÈRES DE CHOIX
• Choix = fonction des habitudes propres, carefficacité et tolérance sont superposables pour tous les AINS
• Précautions d’utilisation :- recherche d’effets indésirables antérieurs- éviter les associations AINS/AINS, AINS/corticoïdes,
AINS/anticoagulants- recherche de la dose minimale efficace- éviter les prescriptions prolongées- éviter les AINS chez les sujets à risque de
complications gastroduodénales (> 65 ans,antécédents ulcéreux). Si prescription nécessaire :association à l’oméprazole ou au misoprostol
- surveillance clinique et biologique +++
CLASSIFICATION DES AINS(source : Dictionnaire VIDAL 1999)
AINS INDOLIQUES ET DÉRIVÉS IndométacineChrono-indocid® gél, Indocid® gélSulindacArthrocine® cp séc.
AINS ARYLCARBOXYLIQUES Acide tiaproféniqueSurgam® cp séc.AlminoprofèneMinalfène® cp enrobéDiclofénac- Diclofénac seulVoltarène® cp gastrorésistant, sol inj IM, supposVoltarène® LP cp enrobé LP- Diclofénac associé au misoprostolArtotec® cp à double noyau gastrorésistantÉtodolacLodine® cp enrobé, Lodine® LP cp LP FlurbiprofèneAntadys® cp enrobé Cébutid® cp enrobé, suppos, Cébutid® LP cp LP IbuprofèneBrufen® cp enrobé, suppos Nureflex® susp buv, Nureflex® LP gélKétoprofèneBi-Profénid® cp sécProfénid® cp enrobé, gél, pdre et solv p sol inj IM,
pdre p sol p perf IV, sol inj IM (CC), supposProfénid® LP cp enrobé LP, gél LPTopfena® gél, pdre et solv p sol inj IM, Topfena® LP
gél (microganules LP)NaproxèneApranax® cp enrobé, cp enrobé séc, granulé p
susp buv, supposNaprosyne® cp, suppos
AINS DÉRIVÉS OXICAMMeloxicamMobic® cp, cp séc, supposPiroxicamBrexin® cp séc, pdre p susp buvCycladol® cp séc, pdre p susp buvFeldène® gél, sol inj IM, suppos, Feldène®
Dispersible cp dispersible sécTénoxicamTilcotil® cp enrobé séc, pdre et solv p sol inj IM,
supposAINS FÉNAMATESNifluril® gél, suppos, suppos séc
AINS PYRAZOLÉSPhénylbutazone Butazolidine® cp enrobé, suppos
AUTRES AINSNexen® cp
ACTIVITÉ ET MODE D’ACTION
• Propriétés pharmacologiques communes :- anti-inflammatoire- antalgique- antipyrétique- antiagrégante plaquettaire
• Mode d’action :- inhibition de la cyclo-oxygénase (cox) dont il existe 2 types :
. la cox-1, enzyme constitutionnelle, qui produit lesprostaglandines (PG) cytoprotectrices de la muqueuse gastrique
. la cox-2, enzyme inductible, qui produit les PG pro-inflammatoires⇒ recherche des AINS inhibant la cox-2 en respectant le plus
possible la cox-1- action sur les polynucléaires neutrophiles
AU LONG COURS
• Rhumatismes inflammatoires chroniques :PR, SPA, rhumatisme psoriasique,arthrites réactionnelles
• Arthroses douloureuses et invalidantes(genou et hanche ++)
COURTE DURÉE
• Poussées douloureuses d’arthrose• Lombalgies et lombo-sciatiques• Problèmes abarticulaires (tendinites, bursites)• Arthrites microcristallines (goutte, CCA)
LIÉS À L’INHIBITION DES PROSTAGLANDINES• Digestifs :
- Bénins : épigastralgies, nausées, douleurs abdominales, troubles du transit- Sévères : ulcères ± hémorragie ± perforation ⇒ prévention ++ par oméprazole
(MOPRAL® 20) ou misoprostol (CYTOTEC ®) si facteurs de risque• Bronchospasme (chez sujets asthmatiques)• Rénaux :
- Insuffisance rénale fonctionnelle d’origine hémodynamique- Nécrose papillaire (rare)- Troubles ioniques : hyponatrémie, hyperkaliémie- d’une HTA pré-existante
• Effets toxiques : ototoxicité, céphalées, vertiges
NON PROSTAGLANDINES DÉPENDANTS= Accidents d’hypersensibilité (type I, II et III
dans la classification de GELL et COOMBS)• Cutanés :
- Bénins : urticaire, rash, éruptions prurigineuses- Sévères : érythème polymorphe, STEVENS JOHNSON, LYELL
• Hématologiques :- Périphériques : thrombopénie ++, anémie, leuconeutropénie- Centraux (+ fréquents avec pyrazolés) : atteinte d’une ouplusieurs lignées
• Hépatiques : hépatite cytolytique, cholestatique ou mixte• Rénaux : néphropathies immunocellulaires
AINS
QUELQUES RÈGLES IMPORTANTES
• Toute corticothérapie doit être précédée d’unbilan complet puis surveillée régulièrement,tant pour l’efficacité que pour la tolérance(PA, poids, glycémie, iono, NFS ...), surtoutchez les sujets âgés
• La dose d’attaque varie avec la pathologietraitée (de 0,5 mg à 2 mg/kg/jour)
• Respecter les mesures hygiéno-diététiquesassociées
• En cas de stress : augmenter la posologie àun palier minimum de 20 mg/j de prednisone
• Ne jamais arrêter brutalement unecorticothérapie au long cours. L’arrêt estd’autant plus progressif que le traitement a été prolongé
COMMENT ARRÊTER UNE CORTICOTHÉRAPIE ?
• Arrêt brutal possible si traitement < 7 jours et dose < 40 mg/j
• Sinon, arrêt progressif pour éviter le phénomène de rebond etl’insuffisance surrénale aiguë- À partir de 0,5 mg/kg/j, baisse de 10 % par semaine en surveillant
ionogramme sanguin et PA- À 5 mg/j de prednisone, remplacer par 20 mg d’hydrocortisone
le matin pendant 1 mois, puis doser la cortisolémie :. si > 10 µg : arrêt du traitement, mais prévention du stress et
carte d’addisonien si test au SYNACTHÈNE® (TS) négatif. si < 10 µg : continuer le traitement avec diminution de HC de
2,5 mg/semaine. À 10 mg : nouvelle cortisolémie ⇒ insuffisancesurrénale définitive si cortisol < 10 µg et TS négatif
• Pour certains, le test au SYNACTHÈNE® à l’arrêt n’est pasnécessaire, de même que la substitution par HC.
CORTICOSTÉROÏDES(y compris en topiques cutanés et en inhalations)
Principes et règles d’utilisationA V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
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AventisInternat 378
COMMENT DÉBUTER UNE CORTICOTHÉRAPIE ?
• Avant toute prescription, rechercher : HTA, diabète, antécédentspsychiatriques, infections évolutives (tuberculose, varicelle,anguillulose), ulcère gastro-duodénal, ostéoporose, syndromenéphrotique, ophtalmopathie, vaccination récente par vaccin vivant
• La prednisone est le produit de référence• Initialement : une prise unique quotidienne le matin - Ultérieurement,
fractionnement éventuel si contrôle insuffisant• Mesures hygiéno-diététiques : régime sans sel et sans sucres
d’absorption rapide (mais régime normo-calorique, sauf si obèse oudiabétique), supplémentation potassique, calcique et vitaminique D
• Si nécessaire : traitement anti-HTA, anti-ulcéreux, antibiotique,antiparasitaire (Antillais, Africains)
COMPLICATIONS
En cas de corticothérapie prolongée
• Métaboliques :- rétention hydrosodée (œdèmes,
prise de poids, HTA)- hypokaliémie ± alcalose
métabolique (surtout si diurétiques)• Effet gluco-corticoïde :
- syndrome cushingoïde constant(obésité facio-tronculaire, signescutanés, amyotrophie)
- diabète- ostéoporose, ostéonécroses, retard
de croissance chez l’enfant• Digestives : gastrites, ulcères• Neuro-psychiatriques (chez le sujet
âgé +++)• Oculaires : glaucome, cataracte• Infectieuses (favorisées par
l’immuno-dépression cellulaire ethumorale)
• Modifications de la NFS :hyperleucocytose à PN, éosinopénie,lymphopénie, hyperplaquettose
MODES D’ADMINISTRATION(autres que orale)
• IV à fortes doses (méthylprédnisolone =SOLUMÉDROL®, en bolus de 500 mg à 1 gsur 60’, 1 à 3 jours de suite)
• Percutanée (dermocorticoïdes) : eczéma,psoriasis…
• Intraarticulaire (arthrose, arthritesinflammatoires), péritendineuse(épicondylite, tendinite d’Achille…),épidurale (sciatique discale)
• En inhalation (asthme)
PROPRIÉTÉS- Création d'un état d'indifférence psychomotrice- Antipsychotique- Désinhibiteur (= incisif), sédatif, anxiolytique- Antiémétisant
PHARMACOLOGIE- Augmentation de la prolactinémie- Blocages des systèmes
dopaminergiques centraux- Action sous corticale dominante
• Glaucome• Adénome prostatique• Allergie
• Grossesse (à discuter)• Porphyrie
NEUROLEPTIQUESPrincipes et règles d’utilisation
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Hôpital Saint-Anne, Paris
AventisInternat 379
HALLUCINATIONS, DÉLIRE AUTISME, APRAGMATISME ANXIÉTÉ, AGITATION
P = polyvalent, S = sédatif, D = désinhibiteur
MOLÉCULES
PhénothiazinesLARGACTIL® (P), NOZINAN® (S), TERCIAN® (S), NEULEPTIL® (S),
MELLERIL® (S), MODITEN® (P)
Butyrophénones HALDOL® (P), DROLEPTAN® (S)
DOGMATIL® (D), SOLIAN® (D)
CLOPIXOL® (P), FLUANXOL®
HALDOL DECANOAS®, PIPORTIL® L4, MODÉCATE®, CLOPIXOL® AP
LEPONEX® (schizophrénie résistante, risque d'agranulocytose)RISPERDAL® (neuroleptique “atypique”), LOXAPAC® (S)
Benzamides
Thioxanthènes
Neuroleptiques retard
Divers
NEUROLEPTIQUES
RÈGLES D’UTILISATION• Per os avec posologie progressive, ou voie IM si nécessaire• Choix du produit : fonction du symptôme cible :
- Hallucinations, délire : incisifs- Autisme, apragmatisme : désinhibiteurs- Anxiété, agitation : sédatifs
• Traitement d'entretien- Préférer la monothérapie- Neuroleptiques à action prolongée (observance assurée)
• Arrêt immédiat du traitement si fièvre• Eviter l'exposition solaire, arrêt de l'alcool• Prudence si : sujet âgé, Parkinson, SEP, épilepsie, affection
CV, insuffisance rénale ou hépatique
SURVEILLANCE• Prévenir et corriger les effets
secondaires :- DUPHALAC®, HEPT-A-MYL®,
anticholinergiques, ARTISIAL®…• Symptômes cibles, interactions
médicamenteuses, effetsindésirables (++ neurologiques)
• Pouls, tension, température ++(syndrome malin)
PSYCHIATRIQUES
→ sédation,somnolence,indifférence
psychomotrice,dépression,angoisse, syndrome
confusionnel (éviter Lithium +neuroleptique)
NEURO-VÉGÉTATIFS
→ HypoTAorthostatique,tachycardie,
effetsatropiniques
ENDOCRINIENS
→ Prise de poids,aménorrhée,galactorrhée,
hyper–prolactinémie,gynécomastie,impuissance,
frigidité
SYNDROME MALIN
(mortalité : 20%)→ Fièvre à 40°,
pâleur,sueurs ++,polypnée,
TA instable,tachycardie,hypertonie
musculaire (CPK),conscience
normale
DIVERS
• Peau :photosensibilisation,pigmentation,réactions allergiques
• Hépatite cholestatique(LARGACTIL®), dépôts cornéens,cristalliniens, rétinite pigmentaire,leucopénie,agranulocytose
EFFETS INDÉSIRABLES
NEUROLOGIQUES
• Aggravation d'une comitialité• Court terme = dyskinésies aiguës : crises dystoniques : trismus, contractures,
torticolis, opisthotonos, protraction linguale, crises oculogyres, mouvementd'enroulement, blépharospasme → dose indépendant, traitement paranticholinergiques en IM, réversible
• Moyen terme - syndrome extra-pyramidal : akinésie, hypertonie plastique, tremblements → traitement anticholinergique
- syndrome hyperkinétique (akinéto-hypertonique), akathisie, tasikinésie, hyperkinésie → traitement par benzodiazépine
• Long terme = dyskinésies tardives (10%), femme 50 ans ++ : balancements du tronc,dyskinésies bucco-linguo-faciales (Rabbit syndrome), mouvements choréiformes→ aggravées par les anticholinergiques, persistent après l'arrêt du traitement
CONTRE-INDICATIONS
ANXIOLYTIQUESPrincipes et règles d’utilisaton
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Dr G. MASSEMission Nationale
Appui Santé Mentale Paris
AventisInternat 380
PRESCRIPTION : POURQUOI ET COMMENT ?
• La prescription d’anxiolytiques n’est pas un geste systématique enprésence d’une “anxiété-symptôme”
• Elle vise à réduire une symtomatologie paroxystique ou pénible, pourpermettre la prise en compte des problèmes sous-jacents
• Posologies initiales modérées puis progressivement croissantes
• Répartition des prises selon la demi-vie
• Limitation de la durée du traitement à quelques semaines
• Se méfier des potentialisations : alcool, neuroleptiques, hypnotiques...
INCIDENTS
• Somnolence et insomnie
• Dépendance psychique (auto-médication)
• Dépendance physique (abus toxicomaniaques)
ACCIDENTS
= Intoxication aiguë dans un contexte suicidaire (risque plus importantavec les carbamates : collapsus)
Diazepam comprimés à 2, 5 et 10 mg longue 2 à 30 mg(VALIUM®)
Clorazepate gélules à 5 et 10 mg (TRANXÈNE®) comprimés à 50 mg longue 10 à 50 mg
ampoules à 20 et 50 mg
Oxazepam comprimés à 10 et 50 mg courte 15 à 150 mg(SÉRESTA®) ampoules à 10 mg
Lorazepam comprimés à 1 et 2,5 mg courte 4 à 12 mg(TÉMESTA®)
Clobazam comprimés à 10 et 20 mg 10 à 60 mg(URBANYL®)
Meprobamate comprimés à 250 et 400 mg 1200 à 1600 mg(EQUANIL®) ampoules à 400 mg
CONTRE-INDICATIONS
• Myasthénie
• Insuffisance respiratoire décompensée
• Sujet âgé : prudence car risque de somnolence, hypotonie et incoordination
PRÉSENTATION DEMI-VIE POSOLOGIE
• Grossesse • Insuffisance rénale• Déplétion hydro-sodée,
régime hyposodé, diurétique
• Hypothyroïdie• Insuffisance cardiaque• Compliance impossible
LITHIUMPrincipes et règles d’utilisation
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Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
AventisInternat 381a
ACCÈS MANIAQUES PRÉVENTION DE LA MALADIEMANIACO-DÉPRESSIVE
SCHIZOPHRÉNIEDYSTHYMIQUE
LITHIUM
BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE• Ionogramme sanguin (natrémie++)• Urée, créatinine, ECBU, HLM• S'assurer de l'absence de grossesse• Bilan thyroïdien : T3-T4-TSH• ECG
SURVEILLANCE• Clinique ++• Lithiémie : le matin à jeûn jusqu’à
équilibre (0,6-1,2 mmol/l), mensuelpendant un an puis tous les 3 mois
• Dosage intra-érythrocytaire (N=1/2 tauxplasmatique) : marqueur précoce del’intoxication
• Bilan rénal, T3-T4-TSH/an
MODALITÉS• TÉRALITHE® : - cp. séc. 250mg :
à dose progressive 3 cp/j en 2–3 prisesaux repas puis augmenter par palier de1 cp/semaine jusqu’à posologie efficacenon toxique (taux thérapeutiques sur3 prélèvements à 8 j d’intervalle)
EFFETS INDÉSIRABLES
� Neuro-psychiatriques :• Abattement, passivité, indifférence, amnésie,• Tremblement digital, dysarthrie
� Endocriniens :• Prise de poids (70%)• Goître euthyroïdien (15%), hypothyroïdie • Polyuro-polydipsie
� Cardiologiques :• ESV, bradycardie sinusale, aplatissement des ondes T, myocardite (exceptionnel)
� Digestifs (++) :• Nausées, goût métallique, sécheresse buccale, diarrhée, gastralgies
� Divers• Syndrome néphrotique (G.E.M.), éruption acnéiforme, alopécie, psoriasis,
hyperleucocytose, lymphopénie
RÈGLES D’UTILISATION
SURDOSAGE
� Prodromes (1,5 à 2 mmol/l) :• Asthénie, somnolence, troubles digestifs +++
(vomissements, diarrhées), tremblements� Etat :
• Syndrome cérébelleux (ataxie, vertiges), dysarthrie• Confusion, coma hyperéflexique, crises comitiales• ECG : troubles de la repolarisation et du rythme
(élargissement QRS) • Oligoanurie (2 mmol/l) => EER
CONTRE-INDICATIONS
381b
ANTIDÉPRESSEURSPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr D. MISDRAHICentre H. Rouselle
Hôpital Saint-Anne, Paris
AventisInternat 381b
• États dépressifs• TOC• Prévention des
attaques de panique,névrose d'angoisse
• Énurésie, terreursnocturnes
• Douleurs rebelles,migraine, névralgiedu VII, douleurspost-zostérienne
• Éjaculation précoce,certaines obésités
ANTIDÉPRESSEURS
BILAN PRÉTHÉRAPEUTIQUE(pour les tricycliques)
• Recherche d'un glaucome• Recherche d'un adénome prostatique• Bilan cardio-vasculaire (ECG)• Prudence si :
- sujet âgé, épilepsie- insuffisance cardiaque, coronaire, hépatique, rénale- tendance suicidaire +++
SURVEILLANCE• Clinique (évolution de la symptomatologie)• Pouls, PA, transit, diurèse, sommeil• Dosage plasmatique des tricycliques
MODALITÉS• Débuter à dose progressive (posologie minimale efficace)• Prévenir et corriger les effets secondaires : DUPHALAC®,
HEPT-A-MYL®, anticholinergiques, ARTISIAL®…• Délai d'action 15 jours, en cas d'inefficacité attendre
au moins 3 semaines avant de changer de produit
EFFETS INDÉSIRABLES
� Psychiatriques (commun à tous les antidépresseurs)Réactivation anxieuse ou délirante, levée d'inhibition avec risque de raptus suicidaire, inversion de l'humeur
� Avec les tricycliques• Effets atropiniques• Effets centraux : insomnie, anxiété, somnolence diurne, asthénie, confusion (++ âgé), convulsions,
tremblement digital• Divers
- bouffées vasomotrices, sueurs- impuissance, retard d'éjaculation, frigidité, prise de poids- sueurs, rash cutané, paresthésies- troubles du rythme, de la conduction et de la repolarisation
� Avec les autres antidépresseurs• PROZAC® : nausées, nervosité, insomnie, tremblements, anorexie, SIADH (rare)• STABLON® : douleurs abdominales, anorexie, cauchemars• ATHYMIL® : somnolence, constipation, agranulocytose (rare)
SURDOSAGE
� Intoxication aux tricycliques• Convulsions, coma hypertonique peu profond, mydriase,
myoclonies, tremblements• Sécheresse de la bouche, rétention urinaire• Cardio-vasculaires :
- hypotension, tachycardie, choc cardiogénique- ECG : tachycardie sinusale, troubles de la repolarisation
et de la conduction, torsades de pointe� Autres
Syndrome sérotoninergique : agitation, confusion ;tachycardie, hyperthermie ; myoclonies ; tremblements,hyperactivité ; diarrhée
• Tricycliques (ANAFRANIL®, TOFRANIL®, LAROXYL®)- glaucome à angle fermé, adénome- grossesse (1er trimestre)- IMAO non sélectif (wash-out de 3 semaines)- épilepsie- trouble du rythme, infarctus récent, insuffisance
cardiaque
• Autres :PROZAC®, STABLON®,ATHYMIL®, VIVALAN®,MOCLAMINE® :grossesse, allaitement,< 15 ans, associationIMAO non sélectif
CONTRE-INDICATIONSINDICATIONS381a
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JUIN 1999
Dr A. GEPNER-DEBRUNService de Réanimation polyvalente
Hôpital de Saint-CloudDr L. GALICIER
Service de Médecine InterneCentre hospitalier intercommunal
de Créteil
AventisInternat 382a 382b
AGONISTES BÊTA-ADRÉNERGIQUES(adrenaline, dopamine, dobutamine, salbutamol)
Principes et règles d’utilisation
MÉDICAMENTSEFFETS
GALÉNIQUE INDICATIONSCONTRE- ASSOCIATIONS
PHARMACOLOGIQUES INDICATIONS PROSCRITES
• 2 à 5 γ/kg/mn = Agoniste δ : ↑ du débit de perfusion
rénal, mésentérique, coronaire• 5 à 15 γ/kg/mn
= Agoniste β1 • 15 à 25 γ/kg/mn
= Agoniste α + β1
Agoniste α et β- inotrope ⊕- chronotrope ⊕- dronotrope ⊕- bathmotrope ⊕- bronchodilatation- vasoconstriction ⇒ ↑ PA
Agoniste β1 pur- inotrope ⊕- chronotrope faible- bathmotrope faible- vasodilatation ⇒ • ↑ PA seulement si bas débit
• ↓ PA si hypovolémie
⇒ ↑ débitcardiaqueet VO2
- bronchodilatation- vasoconstriction locale
- bronchodilatation- vasoconstriction- initrope faible- dromotrope ⊕- chronotrope ⊕- bathmotrope ⊕
• Spray• Poudre (turbuhaler)
⇒ s’assurer de la bonnetechnique de l’administration
• Aérosols (ampoule)
• Ampoule ⇒ voie SC 1amp à 0,5 mg/4 à 6 h⇒ voie IV 0,2 γ/kg/mn en
attaque, puis 0,5 à 1,5 mg/h,patient scopé
• Bronchospasme - asthme- asthme aigu grave- BPCO
• Asthme aigu grave• Tocolyse• Certaines dystocies
Allergie aux constituants• Halogénés• IMAO
• IDM• Angor instable• Angor sévère• Infection amniotique• Trouble du rythme
± hyperthyroïdie
• Halogénés• IMAO
• Ampoule 0,25 ; 1 et 5 mg• Posologie selon indications
• Ampoule 250 mg• Posologie 5 à 10 γ/kg/mn
• Ampoule 200 et 50 mg
• Chocs- anaphylacique- septique- cardiogénique
• Arrêt cardiaque• Œdème de QUINCKE
• Laryngite obstructive de l’enfant (aérosol)
• Angor• HTA• CMO• Trouble du rythme
grave
• CMO
• Phéochronocytome• Tachycardie
ventriculaire• ESV nombreuses• CMO si > 5 j/kg/mn
• Halogénés• IMAO• Tricycliques
• Halogénés• IMAO• Tricycliques
• Choc cardiogénique• IVG aiguë
• États de chocs, surtout septique maisaussi cardiogénique
INHALÉS- BRICANYL®
- VENTOLINE®
- MAXAIR®
IV ou SC- BRICANYL®
- SALBUTAMOL®
- VENTOLINE®
⇒ ↑ débitcardiaqueADRÉNALINE
DOBUTAMINE
ANGIONISTES �2
PURS
DOPAMINE
Précautions d’emploi communes au médicaments des états de chocs : - patient scopé, monitoring de la PA- posologie progressive jusqu’à la dose minimale efficace, sevrage progressif- correction de toute hypovolémie- pas de dilution dans les solutés alcalins (inactivation)
BÊTA-BLOQUEURSPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr L. GALICIERService de Médecine Interne
Centre hospitalierintercommunal de Créteil
AventisInternat 382b
MODE D’ACTION
Antagonisme compétitif descatécholamines au niveau desrécepteurs �-adrénergiques
INDICATIONS CONTRE-INDICATIONS
RELATIVES
• BPCO, • Diabète traité par
hypoglycémiant, • Phéochromocytome, • Risque de choc anaphylactique, • Insuffisance rénale : choisir un
produit à élimination hépatique • Insuffisance hépatique : choisir un produit à élimination rénale• Grossesse : surveiller le nouveau-né pendant 5 jours• Allaitement : seul le propranolol est autorisé
• Bradycardie• BAV • IVG• Hypotension
• Crise d’asthme• RAYNAUD
• Éruptionpsoriasiforme
• Troubles digestifs• Hypoglycémie• Sécheresse
lacrymale
• Aggravation deschocsanaphylactiques
• Cauchemars• Insomnie• Impuissance
PHARMACOLOGIE
• Liposolubles (élimination hépatique) ou hydrosolubles(élimination rénale)
• Avec ou sans activité sympatique intrinsèque (ASI)• Cardiosélectifs (�1 sélectif) ou non
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
• Ne jamais arrêter brutalementchez le sujet coronarien.
• Introduire progressivementjusqu’à ce que la FC soitdiminuée de 25 %
• HTA• Insuffisance coronarienne • CMO• Ralentir flutter et ACFA• Prévenir les tachycardies
jonctionnelles• Hyperthyroïdie : manifestations
cardio-vasculaires• Migraine• Algie faciale• Tremblement essentiel, trac
• VO grade II• Algodystrophie• Glaucome à angle ouvert
(collyre)• Indications particulières :
- Sotalol (activité amiodarone-like) : arythmie supra-ventriculaire et ventriculaire
- Carvedilol (introductionhospitalière) : insuffisancecardiaque
Produit ASI Sélectivité �-1 Élimination SpécialitéAcébutolol + + mixte SECTRAL®
Métoprolol 0 + foie SÉLOKEN®
Aténolol 0 ++ rein TÉNORMINE®
Propranolol 0 0 foie AVLOCARDYL®
Pindolol +++ 0 mixte VISKEN®
Labétolol 0 0 mixte TRANDATE®
Sotalol 0 0 rein SOTALEX®
Carvédilol 0 0 foie KREDEX®
EFFETS SECONDAIRES
BÊTA-BLOQUEURS
FORMELLES
• Asthme,• Bradycardie < 45 mn, • Insuffisance cardiaque congestive
non contrôlée, • BAV de haut degré non appareillé, • RAYNAUD (si cardiosélectif et sans ASI)
382a
ATROPINEPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr A. GEPNER-DEBRUNService de Réanimation
polyvalenteHôpital de Saint-Cloud
AventisInternat 383
GALÉNIQUE
• Comprimés, ampoules, collyres• Posologie : 1/4 à 1 mg SC, per os ou IV
CONTRE-INDICATIONS
• Glaucome à angle fermé• Adénome prostatique
EFFETS PHARMACOLOGIQUES
⇒ Inhibition compétitive des récepteurs muscariniques de l’acétylcholine
• Mydriase, paralysie de l’accomodation, augmentationde la pression oculaire
• Tachycardie sinusale• Dilatation bronchique• Réduction des sécrétions, (bronchiques, digestives …)• Contraction du sphincter vésical• Sédatifs
EFFETS SECONDAIRES
• Bouchon muqueux bronchique• Hyposialie, constipation• Dysurie, rétention vésicale• Troubles de l’accomodation, glaucome aigu• Tachycardie• Intoxication : convulsions, coma, paralysie respiratoire
⇒ antidotes : pilocarpine et anticholinestérasiques
INDICATIONS THÉRAPEUTIQUES
• Anesthésiologie : prémédication pour réduire l’hypersécrétion bronchiqueet digestive, réduction des réflexes vagaux, diminution du réflexe oculo-cardiaque chez l’enfant (chirurgie du strabisme)
• Gastro-entérologie : anti-sécrétoire gastrique (ulcère)• Pneumologie : bronchodilatateur et antisécrétoire• Ophtalmologie : mydriatique (Mydriaticum®)• Cardiologie : antagonisme des bradycardies sous ß-bloquants et de
l’hypertonie vagale, bradycardie sinusale, BSA• Neurologie : Maladie de PARKINSON (Artane®, Akineton®), antagoniste des
effets secondaires des neuroleptiques• Antidote des intoxications aux organo-phosphorés anticholinestérasiques
ATROPINE
ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS H2Principes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr W. BERREBIService de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 384a
MODE D'ACTION Antagonisme des récepteurs histaminiques H2 entraînant une inhibition de la sécrétion acide gastrique
Hypersensibilité aux différentes molécules
Grossesse, allaitement, insuffisance rénale (réduire la posologie selon la créatininémie)
Céphalées, vertiges, confusion mentale (sujet âgé, insuffisance rénale), troubles digestifs, hépatite, bradycardie sinusale,perturbations de la formule sanguine
Insuffisance hépatiquePrise d'anti-acides (à distance)
GalactorrhéeImpuissanceGynécomastie
Insuffisance hépatique Insuffisance hépatiqueSujet âgé
Ranitidine (AZANTAC®, RANIPLEX®)Per os : cps 150 et 300 mgInj. : 50 mg iv, im
Famotidine (PEPDINE®)Per os : cps 20 et 40 mgInj. : 20 mg iv
Nizatidine (NIZAXID®)Per os : gel. 150 et 300 mgInj. : 100 mg iv
Cimétidine (TAGAMET®)Per os : cps 400 et 800 mgInj. : 200 mg iv, im
Ulcère gastrique ou duodénal300 mg/j 4 à 6 semaines (1 prise)
Œsophagite par RGO (stades I et II)300 mg/j (2 prises)
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal150 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison600 à 1200 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal40 mg/j 4 à 8 semaines
Œsophagite par RGO (stades III et IV)40 mg/j (2 prises)
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal20 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison80 à 480 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal300 mg/j (1 prise)
Œsophagite par RGO300 mg/j (2 prises)
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal150 mg/j
Syndrome de ZEZ :600 à 1200 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal800 mg/j
Tt d'entretien de l'ulcère duodénal400 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison800 à 1600 mg/j
Syndrome de ZEZ :600 à 1200 mg/j
PRINCIPE ACTIFVOIE D'ADMINISTRATION
INDICATIONSPOSOLOGIES
CONTRE-INDICATION
PRÉCAUTIONSD'EMPLOI
PRINCIPAUX EFFETSINDÉSIRABLES
384b
INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONSPrincipes et règles d’utilisation
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JUIN 1999
Dr W. BERREBIService de Gastro-entérologie
Hôpital Cochin, Paris
AventisInternat 384b
MODE D'ACTION Inhibition spécifique de la pompe à protons H+K+ ATPase de la cellule pariétale gastrique
Allaitement
Grossesse
Allaitement
Grossesse
Allaitement
Grossesse
RaresTroubles du transit, nausées, vomissements, céphalées, vertiges, éruption cutanée
Troubles hématologiquesElévation des transaminasesConfusion mentale, syndrome hallucinatoire(sujet âgé, insuffisance hépatique)
Troubles hématologiquesElévation des transaminases
Oméprazole (MOPRAL®, ZOLTUM®)Per os : gél à 10 et 20 mgInj. : 40 mg iv
Lanzoprazole (LANZOR®, OGAST®)Per os : gél à 15 et 30 mg
Pantoprazole (INIPOMP®, EUPANTOL®)Per os : cps à 40 mg
Reflux gastro-œsophagien : 10 mg/jŒsophagite par reflux : 20 mg/jŒsophagite III et IV (tt entretien) : 10 à 20 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal : 20 mg/jPrévention des complications des AINS : 20 mg/jEradication d’Helicobacter pylori : 40 mg/j
Syndrome de Zollinger-Ellison : 60 mg/j voireplus (40 mg/j iv si voie orale impossible)
Reflux gastro-œsophagien : 15 mg/jŒsophagite par reflux : 30 mg/jUlcère gastrique ou duodénal : 30 mg/jPrévention des complications des AINS : 30 mg/jEradication d'Helicobacter pylori : 60 mg/jMaladie ulcéreuse duodénale (tt entretien) :15 mg/jSyndrome de Zollinger-Ellison : 60 mg/j voire plus
Reflux gastro-œsophagien :Œsophagite par reflux : 40 mg/j
Ulcère gastrique ou duodénal : 40 mg/jPrévention des complications des AINS : 30 mg/jEradication d'HP : 60 mg/jMaladie ulcéreuse duodénale (tt entretien) :15 mg/j
Syndrome de ZE : 60 mg/j voire plus
PRINCIPE ACTIFVOIE D'ADMINISTRATION
INDICATIONSPOSOLOGIES
CONTRE-INDICATION
PRÉCAUTIONSD'EMPLOI
PRINCIPAUX EFFETSINDÉSIRABLES
384a
idem + hypoglycémie,cholestase
PRODUIT PRESCRIPTION PROPRIÉTÉS CENTRAL / PÉRIPHÉRIQUE CONTRE-INDICATIONS EFFETS SECONDAIRES
ANALGÉSIQUESPrincipes et règles d’utilisation, posologie de la morphine et de ses dérivés
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JUIN 1999
Dr L. GALICIERService de Médecine Interne
Centre hospitalierintercommunal de Créteil
AventisInternat 385
AnalgésiqueAntipyrétiqueAnti-inflammatoire à forte dose (> 3 g/j)
• Insuffisance hépatique• Allergie au produit• Allergie au produit• Ulcère gastro-duodénal• Risque hémorragique• Virose (Sd de REYE)• Grossesse 3ème trimestre• Association au Méthotrexate• ATCD d’agranulocytose• Allergie au produit ou à l’aspirine• Enfant < 15 ans• Déficit en G6PD• Allergie au produit • Association aux �-• Angor• IVG• Déficit en G6PD• Épilepsie• Glaucome à angle fermé• Adénome de la prostate• Enfant < 15 ans
• Hépatotoxicité à dose élevée
DAFALGAN® 500 : 1 g x 3/j
ASPEGIC® 1000 : 1 g x 3/j
Souvent en association à un antispasmodiqueanticholinergique VISCERALGINE® FORTE :
1 à 2 g x 3/j, 1 à 3 amp IM ou IVL x 3/j
IDARAC® 200 mg :1 à 2 g x 3/j
ACUPAN® 20 mg :1 amp IM ou IVL/4 h
• Allergie• Gastrotoxicité• Allongement du TS• Sd de REYE
• Agranulocytose• Allergie• Coloration rouge des
urines
• Allergie• Troubles digestifs• Hypotension• Insuffisance rénale
• Somnolence, sueurs• Nausées• Effets atropiniques
Règle des 28 jours, ordonnance sécuriséeEn 2 prises/j espacées de 12 h, MOSCOTIN®,
SKENAN® LP, dose double de la voie SC
Paracétamol
Salicylés
Analgésique
AnalgésiqueAntipyrétique
Noramidopyrine
Floctafénine
AnalgésiqueAntipyrétique
Néfopam
Codéine
Dihydrocodéine
Dextropropoxyphène
Tramadol
Agoniste-antagonistemorphinique
Morphine orale
Morphine parentérale
DAFALGAN® CODÉINE 500 : 1 à 2 x 3/j
DICODIN® LP 60 mg : 1 x 2/j
ANTALVIC® : 3 à 6/jDIANTALVIC® (+ paracétamol) : 1 à 2 x 3/j
TOPALGIC® : 1 à 2 gél ou 1 amp IVL/4 à 6 h
Règle des 7 jours, ordonnance sécuriséeDOLOSAL®, TEMGESIC®, PALFIUM®, NUBAIN®
Règle des 7 jours, ordonnance sécuriséeVoie SC : 10 mg/4 à 6 h, augmenter par paliers de 30%
Voie IV : débuter par un bolus de 1 mg/10 kg puis relais SC ou IV/SE
Voie percutanée : DUROGÉSIC®
0,1 mg de fentanyl = 10 mg de morphine
AnalgésiqueAntipyrétique
Analgésique
Analgésique
P
C
C
C
• Constipation• Nausées• Sédation• Dysphonie• Confusion• Vertige• Hypotension• Bradycardie+ pour niveau III :
dépendance, ↑ PIC, du tonus du sphincterd’Oddi et risque deglobe vésical
• Constipation• Nausées• Somnolence
I
IIa
IIb
IIIa
IIIb
NIV
EA
U
CAnalgésique
• Insuffisance respiratoire (sauf dextropropoxyphène)
• Insuffisance hépatique• Sd abdominal sans étiologie• TC, HTIC, convulsions• Alcool, DT• Allergie au produit • 2ème partie du travail,
allaitement• Insuffisance rénale
(dextropropoxyphène)
LA DOULEURMoyens et stratégie thérapeutiques
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JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 386
ANALGÉSIQUES
• Palier I (antalgiques périphériques)Aspirine : 4 g/j max inj, 6 g/j max p.o.Paracétamol +++ : 3g/jAINS à action antalgique :propioniques, anthraniliques
• Palier II (opioïdes mineurs)Codéine : dihydrocodéine ou codéine-paracétamol (effets ind. : constipation,nausées, somnolence)Dextropropoxyphène : seul ouassocié au paracétamol(effets ind. : allergies, nausées)
• Palier III (morphiniques, prescription sur carnet à souche)Agonistes purs : morphine chlorydrate (p.o., iv, sc, toutes les 4h),morphine sulfate (p.o., toutes les 12h)Dose : 60 à 240 mg voire plusEffets ind. : constipation, nausées, vomissements, sédation,confusion, myosisSurdosage : hallucinations, dépression respiratoire, comaAntidote : naloxoneAutres agonistes : péthidine, dextromoramideAgoniste partiel : buprénorphine (im, sc, p.o. ; toutes les 8 h)Agonistes-antagonistes : nalbuphine, pentazocine (Respecter un intervale libre si prescription d’agonistes pursavant ou après)
ÉTIOLOGIQUE
ll s’applique à la douleur aiguë qui peut constituer l’expressioninitiale isolée d’une pathologie. Elle déclenche la recherche de sa cause mais cette recherche ne justifie pas de ne pas la traiter. La douleur chronique pose surtoutle problème du traitementsymptomatique et du soutien.
• Voie orale préférentielle• Paliers successifs (sauf si
douleur intense d’emblée)• Doses déterminées
individuellement
DE SOUTIEN
• Écoute• Soutien psychologique• Psychotropes
• Espacement des prisesadapté à la demi-vie (pas de traitement à lademande)
• Prévention des effetsindésirables
AUTRES TRAITEMENTS
Co-analgésiquesTricycliques, anti-épileptiques (carbamazépine) : douleurs neurogènes.Corticoïdes, AINSMyorelaxants, antispasmodiquesBlocs nerveux (anesthésiques)Morphine épiduraleNeurochirurgie
LOCALISER LA DOULEUR
• Douleur localisée à une lésion• Douleur projetée• Douleur référée
PRÉCISER LA PÉRIODEDOULOUREUSE
• Douleur continue• Rythmicité
CATÉGORISER LA DOULEUR
• Excès de nociception• Défaut d’inhibition
ÉTABLIR LA CAUSE
• Conséquence de la maladie• Iatrogénie
ÉVALUER LA DOULEUR
• Échelles globales (visuelle,analogique, verbale,…)
• Suivi évolutif sous traitement
SYMPTOMATIQUE
TRAITEMENT
LES SOINS PALLIATIFS ET DE CONFORTMise en œuvre et aspects éthiques
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JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 387
CONFORT DE SURVIE DU MALADE SANS INVESTIGATION OU TRAITEMENT INUTILE ENCONSIDÉRANT LA MORT COMME UN PHÉNOMÈNE NATUREL À NE PAS PROVOQUER
PRISE EN CHARGE GLOBALE du malade (et de son entourage) en phase terminale de l’évolution d’une pathologie non curable en complément du traitement symptômatique selon une logique éthique, médicale et économique
SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE
• Respect des réactions de défense(révolte, déni, demande detraitements)
• Visites non médicales• Traitement psychotrope
L’ENTOURAGE
• Réaction de défense• É tapes du deuil• Aspects sociaux
LES SOIGNANTS
• Discours adapté au malade• Privilégier la communication
LE MALADE
TRAITEMENT SYMPTÔMATIQUE ET MAINTIENDES GRANDES FONCTIONS
• Traitement d’une douleur physique. Rechercher son origine si d’apparitionrécente (métastase osseuse, épidurite)
• Traitement d’une constipation• Traitement d’un syndrome occlusif (évacuation d’un fécalome, voire dérivation
si en rapport avec la pathologie initiale)• Traitement local d’escarres• Correction de troubles métaboliques (hypercalcémie, deshydratation…)• Sondage urinaire si rétention• Soins buccaux et nutrition adaptée• Traitement d’une fièvre• Traitement de troubles digestifs (nausées, vomissements).
Origine iatrogène ?• Aide à la mobilité si possible
SOUFFRANCE SOCIALE
• Perturbation sociale liée à la maladie
CHIMIOTHÉRAPIES ANTICANCÉREUSES (hormonothérapie incluse)Classification
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 388a
CYTOTOXIQUES
ACTIFS SUR LA SYNTHÈSE D’ADN= antimétabolites
• Analogue de l’acide folique := Méthotrexate (inhibition de la thymidilate
synthétase)• Analogues des bases pyrimidiques :
- de la cytidine : Cytarabine, Gemcitabine- de l’uracile : 5 fluoro-uracile
• Analogues des bases puriques : - de la guanine : Mercaptopurine- de l’adénime : Fludarabine, Cladribine
• Inhibiteur de la ribonucléotide réductase := Hydroxy-urée
ACTIFS SUR L’ADN CONSTITUÉ
• Agents alkylants : → création de ponts covalents intra ou interbrins- Moutardes : Cyclophosphamide, Melphalan,
Chlorméthine…- Nitroso-urées : Carmustine- Sels de platine : Cisplatine, Carboplatine,
Oxaliplatine• Inducteurs de coupures de l’ADN :
- Antitopoisomérase I : Irinotécan, Topotecan- Antitopoisomérase II : Doxorubicine,
Daunorubicine, Etoposide- Autres : Bléomycine
CANCER DU SEIN
• Anti-œstrogène = Tamoxigène• Progestatifs• Inhibiteurs de l’aromatase =
Aminoglutéthimide
(en DCI, selon le site d’action)
ACTIFS SUR LE FUSEAU MITOTIQUE= antimitotiques
• Inhibiteurs de la polymérisation de la tubuline :Vincristine, Vinblastine, Vinorelbine
• Inhibiteurs de la dépolymérisation de la tubuline :Taxanes : Docétaxel, Paclitaxel
HORMONOTHÉRAPIE INTERFÉRON ALPHA
CANCER DE LA PROSTATE
• Anti-androgènes = Flutamide• Œstrogènes = Diéthylstilbestrol• Analogues de la LH-RH = Triptoréline
(ALPHA 2A et 2B))• Effet anti-prolifératif = cytostatique• Effet immunomodulateur (sur les cellules NK ++)
388b
JUIN 1999
CHIMIOTHÉRAPIES ANTICANCÉREUSES (hormonothérapie incluse)Principaux effets secondaires
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Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 388b
EFFETS SECONDAIRES
COMMUNS PARTICULIERS
IMMÉDIATS
• Nausées/vomissements→ prévention ettraitement par sétrons et métoclopramide
• Syndrome de lyse :hyperuricémie etinsuffisance rénale(hématologie aiguë)
RAPIDES= hématotoxicité
• Survenue en 8 à 15 jours• Constante• Dose dépendante• Traitement curatif :
- PN < 500 et fièvre :hémoculture puis AB à large spectre
- plaquettes < 10 000 et/ousyndrome hémorragique :transfusions
• Traitement préventif :- Pas de chimiothérapie
si PN < 2000 et/ouplaquettes < 100 000
- G-CSF ou GM-CSF si : . aplasie fébrile à la cure
précédente. chimiothérapie à
fortes doses
RETARDÉS OU PROLONGÉS
• Stérilité• Ménopause précoce • Myélodysplasies• Leucémies secondaires
(délai = 1-5 ans)
IMMÉDIATS
• Fièvre : Bléomycine,Cytarabine
• Choc : Paclitaxel• Œdèmes : Docétaxel• Angor, mort subite :
5 FU en perfusioncontinue
RAPIDES
• Insuffisance rénale :Cisplatine (hyperhydratationavant chaque cure)
• Diarrhées : Irinotécan,Topotécan, 5 FU
• Mucite : 5 FU, Doxorubicine
RETARDÉS OU PROLONGÉS
liés à la dose cumulée
• Insuffisance cardiaque :Doxorubicine (si dose totale> 550 mg/m2)
• Fibrose pulmonaire :Bléomycine (si dose totale> 250 mg/m2)
• Insuffisance rénalechronique : Cisplatine
• Polynévrite sensitivo-motrice : - tous les antimitotiques- sels de platine- taxanes
388a
RADIOTHÉRAPIENotions radiobiologiques, principaux effets secondaires
A V E N T I S I N T E R N A T E S T D I R I G É P A R : W I L L I A M B E R R E B I , P A T R I C K G E P N E R , J E A N N A U
JUIN 1999
Dr J.N. MUNCKService d’HématologieInstitut Gustave Roussy
Villejuif
AventisInternat 389
OUTILS
• Electrons (accélérateur linéaire)• Rayonnement X (cobalt 60) ou γ (accélérateur)
MOYENS
• Dose en grays (joules/kg)• Fractionnement - étalement des doses
ALTÉRATION DE L’ADN
EFFETS INDÉSIRABLES
MORT CELLULAIREImmédiate et différée
Touchant surtout les cellulesmalignes mais aussiles cellules saines
FACTEURS DE RADIOSENSIBILITÉ
• Cellules en division• Phase G/M du cycle• Type histologique• Radiosensibilisants (chimio)• Hyperthermie• Augmentation de la dose• Diminution de l’étalement
Effet photoélectrique (excitation des électrons)� Effet Compton (diffusion de photons)
Ionisation (éjections des électrons)
FACTEURS DE RADIOPROTECTION• Fractionnement (réparation de
lésions non létales dans le tissu sain)• Groupements thiols (radicaux libres)
Organes Effets
Aigus Tardifs
Epiderme Epithélite Fibrose
Muqueuses Mucite ScléroseUlcérations
Foie Cytolyse Thromboseveinecentrolobulaire
Rein Atrophie
Poumon Œdème Fibrose
Cœur Péricardite Tr. du rythme,de conductionCoronaropathie
Moëlle Aplasie Aplasieosseuse définitive
SNC Œdème DémyélinisationHIC Nécrose
Effet indirect Effet direct