Théorie analytique de la chaleur - II
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Théorie analytique de la chaleur... / par J. Boussinesq Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France
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Boussinesq
Boussinesq, Joseph (1842-1929). Théorie analytique de la chaleur... / par J. Boussinesq. 1901-1903.
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Fin d 'u ne s ér ie d e d o cu men ts
M couleut
3;5M Quai des Grands-Augustins, 55.
THÉORIE ANALYTIQUE DE
PAR J. BOUSSINESQ,
MEMBRE DE L'INSTITUT,
PROFESSEUR ,A L A FA CU LT E D ES S Ct EN OE S DE L 'U NI VE RSI TE D E FA Rf S.
TOME II
REFROIDISSEMENT ET É CH AU FF EME NT P AR R AY ON NE ME NT
CONDUCTIBILITÉ DES TIGES, L AMES ET MASSES CRISTALLINES
CO URA NT S D F CO NV ECT IO N
THÉORIE MECANIQUE DR LA LUMIÈRE.
~=~ PARIS,
GAUTHIER-VILLAIIS, tMPRIMEUR-UBRAIRE
D U B UR EA U DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POH'TECHNtQt;E,
Quai des Grands-Augustins, 55.
L'Introduction mise en tête du premier Volume a indiqué
l'objet et le plan de l'Ouvrage entier. Elle a fait, en particulier,
connai tre au lecteur que le Tome II contiendrait, d'abord, la
réduction de plusieurs problèmes de refroidissement ou d'échauf-
fement par rayonnement, dont quelques-uns sont célèbres, aux
problèmes analogues, beaucoup plus simples, de refroidissement
ou d'échauffement par contact; en deuxième lieu, l a théorie de l a
propagation de la chaleur autour d'un centre d'émanation, dans
les milieux indéfinis cristallisés à une, deux ou trois dimensions
(barres, plaques et corps massifs); enfin, deux Mémoires étendus,
consacrés, l 'un, à l 'étude des résistances exercées sur tout fluide
oscillant par un solide immergé à son intérieur et qui paraissent
être, dans les phénomènes à notre portée, le véritable type des
actions des molécules pondérables sur l 'éther vibrant autour
d'elfes, ou donner, par suite, la clef des faits optiques et même
calorifiques, l'autre, à la théorie détaillée des phénomènes de
lumière.
Je ne pensais donc pas, quand j'écrivis cette Introduction, avoir
à faire précéder le Tome II d'aucun avertissement spécial. Mais il
est difficile que l'auteur d'un Ouvrage c omme celui-ci n'ait pas, au cours de l'impression, l'idée de l e compléter, notamment sur
des points qu'il avait jugés d'abord tr op peu élucidés pour en
entretenir ses lecteurs, mais qu'il se décide tardivement à aborder
quand même. C 'est ce qui m'est arrivé dés le premier Volume,
dans la seconde partie de la X X" Leçon (p. 3a<( à 332), où j'ai
exposé une théorie que l'Introduction ne mentionnait pas. Cette
théorie, d'un intérêt plutôt rétrospectif, puisqu'elle nous reporte
à l'hypothèse justement abandonnée du c~o/K~, est une expli-
cation fictive de la propagation de la chaleur, ou des équations de
Fourier (et même de Duhamel pour les cr istaux) , par l'assimila-
tion de l a chaleur à un fluide expansif filtrant dans les corps et
soumis à la loi de Mariette, bref, pareil à ceux que semblent con-
stituer les solutions satines étendues, se dif fusant dans un liquide
ou un solide.
De même, d ans le présent Tome II, j 'ai jugé devoir ajouter
trois Leçons (les XXXHL% XXXIV et XXXV), pour ébaucher
un sujet capital, celui de l a propagation de la chaleur dans les
corps en mouvement, comme sont des f luides coulant par uleMs
inégalement rapides et des solides qui se déforment ou vibrent.
L'Influence .réciproque du mouvement visible et de l'agitation
calorifique étant peu marquée chez les solides, on peut, à une
première approximation, s'y contenter d'hypothèses simples qui
reviennent, au fond, à admettre l'indépendance mutuelle de ces
deux sor tes de mouvements. J'y ai ajouté l'exposé sommaire d'une
seconde approximation, où apparaît leur influence réciproque et
où, en particulier, l'on retrouve, d'une manière rapide, les équa-
tions aux dérivées partielles obtenues vers i835 par Duhamel,
pour les mouvements vibratoires vis ibles que provoquent, chez
les solides élastiques, d'assez larges variations de la température.
Quant aux fluides, où les mouvements visibles peuvent être
très étendus, même sous l'influence de faibles causes, l'équation
caractéristique de leurs températures, à adjoindre aux équations
ordinaires de l'Hydrodynamique, a été donnée en premier lieu par
Fourier (dans un Mémoire posthume) sous une forme au fond
suffisante pour les questions abordables, mais qu'une légère
inadvertance de s on I mmortel auteur a inutilement compliquée
quelque peu.
Poisson Fa retrouvée sous sa forme exacte et réduite. Mais, pour
pouvoir tirer dans les problèmes les plus intéressants quelque
chose du système, encore trop complexe, qu'elle fournit par son
adjonction aux équations ordinaires de l'Hydrodynamique ou
la permanence du mouvement et de la température en chaque
point de l'espace entourant le corps H fallait encore observer
que, dans la plupart des mouvements provoqués parla chaleur sur
nos fluides pesants, les volumes ou les densités s e conservent à
très peu près, quoique ta variation correspondante du poids de
l'unité de volume fluide soit justement la cause des phénomènes
qu'il s'agit d'analyser. De là résulte la possibilité de négliger les
variations de la densité, là où e lles ne sont pas multipliées par la
gravité g, tout en conservant, dans les calculs, leur produit par
celle-ci. Grâce aux simplifications alors obtenues, la question,
encore très difficile et presque toujours r ebelle à l'intégration,
n'est plus inabordable.
On voit que les mouvements dont il s'agit ici sont ceux dits de
convection calorifique ou produits, a utour d'un corps chaud
immergé dans un f luide, par l'échauSement et l'allègement, à
volume égal, des couches fluides avolsinantes. Deux cas extrêmes,
tout au moins, y sont accessibles à une étude théorique, savoir,
celui où l'ensemble de la masse fluide est en repos, et celui où
el le est animée d'une translation uniforme ils font l'objet de la
XXXV Leçon.
Dans le premier, expér imenté par les physiciens, les intégra-
tions ne semblent pas possibles. Mais la for me même des équations
implique, entre autres résultats, certa ines tois de proportionnalité
ou de similitude, qui d.onnent la ra ison des bel les formules empi-
riques trouvées, vers !8t8, par Dulong et Petit, pour le pouvoir
refroidissant des gaz.
L'autre cas extrême es t plus simple, quand le courant général
enveloppant le corps a une vitesse suffisante pour que les mouve-
ments n'y soient pas sensiblement modifiés par l'échauSement.
Alors le pouvoir refroidissant de la masse fluide est, notamment,
proportionnel à l'excès de température du corps sur elle, comme
l'avait pressenti Newton. L'intégr ation y est possible et conduit à
des résultats simples, pleins d'intérêt, lorsque le corps immergé
n'a que des courbures modérées (sauf, si l'on veut, à sa proue et
YfH ËNCMtRATtON DE PARTIES NOUVELLES MSËREES DANS CE VOLUME.
un pouvoir refroidissant en raison directe de la racine carrée de
sa vitesse générale. Lesrécentes expériences d'un jeune physicien
de MontpeUier, M. Paul Compan ( ') , où les excès de température
atteignaient 3oo°, ont vérifié ces lois et apporté en outre, dans
des limites très étendues de température et de pression, une
confirmation nouvelle à celles de Dulong et Petit pour une masse
gazeuse Indéfinie en repos.
C'est surtout l'exposé de la théorie mécanique de la lumière
annoncé au Tome 1 (dans l'Introduction), qui a reçu ici un déve-
loppement considérable. Citons, parmi les additions que j'y ai
faites la preuve de la détermination complète de la suite de%
mouvements vibratoires de l'éther, dans un ensemble de milieux
transparents contigus, par l'adjonction, aux trois équations Indé-
finies, des quatre conditions définies consistant à égaler de part et
d'autre, aux surfaces séparatives, les déplacements tangentiels et
les rotations moyennes; la démonstration de la perpendicularité
de la vibration au rayon, par les expériences de Seebeck touchant
l'angle de polarisation de la lumière réfléchie sur un cristal uniaxe
et dans une section principale; l'explication, sur les bases posées
par M. Potier, des particularités que présente la réflexion vitreuse
aux e nvirons de l'angle de polarisation le calcul théorique de la
rotation, étudiée expérimentalement par FIzeau, que la translation
du corps t ransparent imprime au plan de polarisation du rayon
réfracté; l'explication des dispersions anomales accompagnant
l'absorption des radiations par les corps; la démonstration de
l'obliquité sur les plans d'onde, dans les corps opaques Isotropes,
du rayon lumineux, qu'attire, en quelque sorte, la normale à la
face d'entrée; le calcul de l a dispersion des rayons réfractés par
(1) Mor t le g décembre 1902, cinq mois seulement après avoir soutenu (le
3o juin), devant la Facu)té des Sciences de Montpellier, sa Thèse pour.le Doctorat
èssciences physiques! Cette Thèse, intitulée Essai sur le pouvoir refroidissant de l 'a ir e tïM~ les lois dit rayonnement, contient [edÉtait des expériences dont
il est p ar lé c i- ap rès ( p. i 8j ) et 190). Elle a été reproduite, en août 1902, par les
Annales de Chimie et de Physique (7* série, t. XXVI, p. 488 à 5~); e t l e
Journal de Physique théorique et appliquée (4* série, t. ï , p . 708 à 7:5) en a
EXTRÊME SmPLtCtTË DES LOIS DTtfAUtQOBS DE L'BTBBtt. IX
un corps transparent isotrope en mouvement, reconnue identique
à celle qui aurait lieu, dans le même corps en repos, pour des
radiations ayant très sensiblement mêmes périodes apparentes
respect ives que celles dont il s'agit, conformément à une assertion
de M. Mascart; la théorie des doubles réfractions circulaire et
elliptique des ondes planes latéralement limitées, avec la démon-
stration générale du principe d'Hnygens sur la construction des
rayons par le moyen des surfaces d'onde courbes, cette démon-
stration comprenant soit le cas où les vibrations sont pendulaires,
mais régies par des équations aux dérivées partielles d'ordre quel-
conque, soit même le cas d'ébranlements isolés ou de f orme arbi-
traire, quand les équations linéaires du mouvement ne contiennent
que les d ér ivées du second ordre des déplacements, mais les con-
tiennent affectées de coefficients constants quelconques, ou sans
qu'il existe aucun potentiel; la théorie de l'absorption par les
cristaux translucides et par les milieux dissymétriques modé-
rément opaques; celles des dispersion et absorption rotatoires;
la formule des vitesses de propagation des ondes, en fonction
rationnelle de l'orientation moyenne des mouvements de l'éther,
dans les corps transparents dissymétriques enfin, l'extension du
principe de Fermat sur l'économie du temps au mouvement
relatif de la l umière dans les milieux hétérogènes transparents,
animés d'une translation rapide.
Dans toutes ces questions, comme dans celles que j'avais trai-
tées antérieurement, les phénomènes lumineux offrent ce carac-
tère remarquable d'avoir les lois élémentaires les plus simples que
l'on puisse imaginer. L'éther, soit à l 'état libre, soit parsemé de
molécules pondérables, paraît, en effet, réal iser dans ses équations
de mouvement, bien plus que tous les autres milieux élastiques, le
maximum de la simplicité compatible avec le pouvoir de vibrer
transversalement ('). C'est, à chaque pas, dans tout ordre nouveau
X StNPUCtTt D ES LO IS DTNAM!QCES DE L'BTHER, EXPLIQUANT LA DECOUYEHTE,
de questions que
l'esprit, qui explique
et prévolt tes phénomènes.
à 346, ou encore 38~, touchant les relat ions définies, spéciales aux surfaces
limites.
Même quand il s'agit s eu le me nt d e milieux i so tr op es i ndé fi ni s, l es lois du
m ou vem ent so nt notablement sin)p)inées, dans l 'é ther , par l 'absence de vibrations
longitudinales, absence entMtnant, comme on sait, la séparation des trois fonc-
tions t), petits déplacements suivant les a; à i 'ép oq ue t , des diverses
particules d'éther, distinguées les unes des autres par leurs situations mêmes
(x, y, ~) d'état naturel. Une seule de ces fonctions figure donc dans chacune
des trois équations aux dérivées partielles.. Celles-ci sont, par exemple, pour l'éther libre,
f e t j j. désignant respectivement ta densité e t le coeff ic ient d 'é last ic ité de t 'é ther .
Or comme, d'une part, f), expriment l'état statique du milieu et que leur
paramètre difïér entiet est leur d érivée natur ette dans l'espace ou la mesure
de leur rapidité même d'accroissement autour du point (,c, ~) (ainsi que je le démontre dans mon Cours d'Analyse [<t~tH<e~[fHa~e~OHr<<.[Jtfe'cay!:<~Mee< la Physique, au Tome l, Compléments, p. Ti*), comme, d'autre part, les vi-
tesses définissent l 'état dynamique du milieu et que les accéléra-
tions en sont la dérivée par rapport au temps, ces équations si-
gnifient que la dérivée, par rapport au temps, de l'état dynamique, est
proportionnelle à la dérivée, par rapport à l'espace, de l'état statique. t t n e serait évidemment pas possible d'imaginer des équations de mouvement
plus simples, sachant que de telles équations doivent donner l 'accélération
de la particule (.c,) en f onction de l'état actuet de la matière environ-
nante ou, plus précisément ( à r ai so n de l a n at ur e élastique du milieu), en
fonction des déptacements relat ifs de cette mat ière (par rapport à la particule
même).
Quant aux cas d'hétérotropie~ les sol ides les moins compliqués sont les solides
primitivement isotropes, déformés d'une manière permanente par des actions
temporaires soit déjà disparues, soit partiellement subsistantes encore. Or, com-
parés à l' éther d'un cristal dans leur manièr e de vibrer, ces solides sont bien
plus éloignés que lui d'être isotropes; car la transformation anamorphique,
co nsi st an t à remplacer les coordonnées d'état naturel et les déplacements par
t rois var iables e t trois fonct ions respectivement proportionnelles à ces quantités
(avec s ix c oe ff ic ien ts de proportionnalité différents) , qui r éd ui t l es équations
indéfinies d'équilibre de ces corps i celles des corps isotropes, r éd ui t l es équa- t io ns i nd éf in ie s d e l eu rs m ou vem en ts à une forme comme celle des équations de
mouvement de t'éther des cristaux. En d 'autres termes, il y a à faire, pour
PRESQUEA PMORf, M PLMtEMS M CES t.OtS, PAR MESNBt.. Xl
Aussi Fresnel a-t-H pu, sur les indications fournies par quelques
faits d'expérience le plus souvent très vulgaires, deviner au moyen
de ce principe de simplicité m axima les phénomènes les ptusdéii-
r ent s l es plus complexes, un pas c on si dé ra bl e v er s l a s implicité, qui serait
même suffisant, à l'état statique, pour atteindre l'isotropie.
On peut voir, s ur c e sujet des solides isotropes déformés, considérés dans les
lois de leur équilibre et de leurs vibrations, comparativement aux sol ides iso-
tropes et a )'étherdes cristaux biréfringents, les pages 665 à 673 de mon Volume
de i885 intitulé Application des potent ie ls à <'e<tt6<~ de l 'é qu il ib re et du m ou -
ventent des solides élastiques, etc.; e t m on M ém oi re sur les ondes dans les
milieux isotropes déformés, résumé, dès le 3 juillet i865, da ns l es Comptes
r en dus d e l' Aca dém ie d es S ci en ces (t. L XI , p . 1 9) , mais publié, en 1868 seule-
ment, au Journal de M at hém at iq ue s p ur es et a~/t~Ke~ ( 2' série, t. XIII,
p. aog à a~t). 1
Le principe, m is en v ue ci-après (p. XIII) , de Fresnel, to uc han t l a dépendance
exclusive où serait, de la d ir ec ti on d es vibrations, la vitesse w de propagation des
ondes planes; ne s 'ap pl iq ue p as entièrement à ces milieux, quoique les for-
mules (<3) et (18) du M ém oi re ci t<~ y donnent (avec te s no tat io ns d u présent
Ouvrage), entre la direction (approchée) (< m' n',) de la vibr ation et celle
(l, M , n ) de l a n or mal e a ux ondes, une double proportion, de forme rationnelle,
définissant généralement la direction des ondes en fonction de celle des vibrations
et, par suite, faisant, en définitive, tout dépendre de celle-ci. En effet, dans te cas
le plus intéressant, point de départ indispensable de la général isat ion qui a con-
duit F re sn el a ux l ois d e la d ou bl e réfraction, et qui est le cas d'isotropie autour
d'un axe, comme l'axe des z par exemple, où b = a, cette double proportion devient indéterminée, du moins en partie, à raison d e l a f or me qu'elle prend alors et qui est, comme on le recoiinait aisément,
Ette se trouve satisfai te , quelle que Mit la direction (l, w , n) de l a normale à
l 'onde, par les deux vibrations (~, m~, ; t' , ) se faisant, dans le plan de l'onde, l'une
perpendiculairement à l'axe, ou avec n, == o, l 'au tr e da ns le plan de l'axe et de
'la normale à l'onde, on rendant l, m respectivement proportionnels à 1:, yttj. Or,
si l'on c on si dèr e l a première, où < m~, sont entr e eux comme m, l, o, mais qui fai t un angle constant avec l'axe, sa vitesse w de propagation "ans avec
l'inclinaison de l'axe sur le plan d e l' on de e t dépend ainsi d 'autre chose que de
l a d ir ect io n d e la vibration par rapport à l'axe ca r c' est se ul em en t d an s u n cas
particulier, où tes pressions dëformatrices subsistent encore, savoir, pour une
loi d'act ions moléculaires t rès spéciale, que cet te vitesse de propagation se réduit
cats et les plus cachés. Parmi les mémorables applications qu'il
en fit d urant sa brève carrière, il faut signaler s urtout le double
postulatum, si bien confirmé par la théorie mécanique (p. 420
l'axe et à laquelle la principe de Fresnel ferai t supposer une vitesse M de propa-
gation variable aussi, c'est justement elle qui a vitesse de propagation constante ,
du moins dans un milieu désormais soustrait aux pressions déformatrices ayant altéré d'une manière permanente son isotropie. Ces détails sont démontrés au
Paragraphe VIII du Mémoir e cité du Journal de Mathématiques j'y reviendrai
d 'ai ll eu rs à l a fin de cet te Note.
Le principe d e F res nel n e s'applique donc pas aux solides primitivement iso-
tropes, déformés pareillement tout au to ur d 'u n a xe.
M ai s i n si st on s u n i nst an t su r l e cas, plus général, d'un milieu isotrope déformé
où a, b, c sont inégaux, et o ù ce principe s'applique à t rès peu prés. 1/oft
remarque, en remp)acant l' par !–nt~–n' dans le premier rapport de la
double proportion (e) ci-dessus, et, de même, M~, n;' par les valeurs analogues
da ns l es d eu x au tr es r ap po rt s, q ue cette double proportion (e) prend la for,me
suivante, où entrent seulement par leurs différences les constantes a~, c~ du
milieu et seulement par leurs rapports les cosinus directeurs < fH' 7:~
Quant à l a vi tes se M d e propagation des ondes dans le même milieu isotrope
déformé, elle a pour carré, à des écarts près comparables aux carrés des petites
dif férences existant entre a ', b ' et c ',
Al or s l es car rés d es t ro is d én om in at eu rs b in om es o nt pour leur somme, figu- rant par sa r acine carr ée dans les formules correspondantes des trois cosinus
directeurs ~M, ntM, ftM, ou cosct , cosp, ces ' de la normale à l'onde, l'expression
simple
a, p y désignent deux certains coefficients, spécifiés dans le Mémoi re c it é et c a-
ractéristiques, l'un, p, de la nature du milieu isotrope primitif, l 'autre, a, par. so n exc éde nt su r p, de la partie des pressions déformatrices qui subsiste encore.
Enfin, les constantes positives peu différentes a~, & c~ dépendent de la nature
du corps isotrope primitif et des déformations qu'il a s ubi es e ll es auraient, avec
l es n ot at io ns d u Mémoire cité de i865 ou d e t868, les expressions respectives
a+b+c c (b 'b 1 d é d)t. + a -)- p (a, b , c) , ou a , b, c sont alors de tr ès petites quantités dee
PRESQUE A PRIORI, DE PHJStEUM DE CES LOIS, PAR FMSNBL. xm
et 486) que, dans les corps non isotropes, la v itesse de propaga- tion des ondes et leur absorption graduelle varient seulement avec
la direction des vibrations hypothèse éminemment naturelle,
mais des plus hardies à force d'êt re simple ( ), et sans laquelle lui
aurait été impossible sa magnifique découverte des cristaux biaxes,
par une induction (p. 4'9) également mervei lleuse de simplicité.
constants supposés gardés, durant tout le temps de /eMr act ion, par les trois
pressions déformatrices principales ou mutuellement rectangulaires. Ainsi , tan-
dis que le c arré de la vitesse de propagation est, d an s l 'é the r d es c ri st au x
transparents, fonct ion l in éai re d es c ar ré s d es t r oi s c osi nu s d ir ec te ur s appro- chés de la vibration, il l 'est Œ ~ybM, dans les solides isotropes déformés, de
c es t ro is c ar ré s e t de ce ux d es co si nu s directeurs de la nor male aux o/M~M.
L'hypothèse <T == o, qui réduit l 'e xp res si on ( ~ ) de N' à la forme convenant pour
l'éther des cristaux, suppose donc, comme j'ai dit plus haut (p. xt) dan s l e cas
particulier d 'u n ax e d'isotropie, une relat ion t rès spéciate entre le coefficient
s péc if iq ue p e t la partie encore subsistante des actions déformatrices. En réalité,
lorsque celles-ci ont disparu, ou qu'il r este seulement la ~or7Ka;<ton perma- nente pour altérer l 'isotropie primitive, la différence <r–p p s'annule; et la rela-
tion (~) devient
Ainsi, les c osinus directeurs de la normale aux ondes et c eux de l a direction
approchée de l a v ib ra ti on en tr ent al or s ensemble, de la même manière, d an s l a
formule rationnelte approchée, linéaire par ~N[p~o/'< à leurs carrés, de w2.
Faisons b = a, ou supposons que l 'isotropie autour de l'axe des se soit con-
servée. H viendra
Et la vibration perpendiculaire à l'axe, ou pour laquelle s 'annule le cosinus
directeur se comportera tout autrement que celle du rayon lumineux ordi-
n ai re de s cristaux uniaxes; car sa vi tesse M de propagation restera variabte
avec cosy, c 'e st -à -d ir e av ec l 'i ncl in ai so n d e l 'a xe sur le plan des on~tes. Mais,
comme il a été dit également ci-dessus, l'autre vibration, située dans le plan de
l 'axe e t de la normale aux ondes, ou pour laquelle est sensiblement )e cosinus
du comptëntcnt de Y) aura sa vitesse de propagation constante; car !'bypothcse
n', = sin y donne
(' ) Même pour l'éther, e ll e a besoin d'être convenablement interprétée. C'est,
par exemple, en f on ct io n n on pas précisément des cosinus directeurs de la vibra-
tion, mais de c eux de sa projection sur l e plan de l'onde, que !a vitesse de pro-
pagation de celle-ci s'exprime simplement. I l es t vr ai que l es deu x d ir ec ti ons d e
la vibration e t d e sa projection sur l e plan de l'onde peuveat, d an s l a pratique,
être presque toujours confondues, comme le faisait Fresnel .
XtY AVERTISSEMENT.
Ce second Volume contient, à raison même des quest ions qui
s'y trouvent traitées, plus de formules que le Tome I. Mais il est
fidèle au même esprit, consistant à ne faire intervenir l'Analyse
que dans la mesure où elle semble nécessaire pour Sxer l'intuition
et arr iver aux résultats numériques. Les questions y sont donc,
comme dans le premier Volume, présentées autant que possible
d'une manière concrète, à la fois géométrique et physique.
Pages.
J5'r/'<t<aauxtomesIetH. xx:x
VtNaT ET UN)f:ME LEÇON. Réduction e!e cer<at/ problèmes de refroidisse-
ment ou d'échauffement par r ay on ne men t, au c as p lu s s im pl e du r ef roi di s.
s em en t o u de l'échauffement des mêmes corpspar contact.. refroidissement d'un mur d'épaisseur indéfinie.
i 6t . Di ff ér en ce d es d eu x modes, par co nt ac t e t par rayonnement, de refroi-
d is se me nt o u d 'é ch au ff eme nt d es corps. )
t62. Manière d on t se f er a la réduction du c as d e rayonnement au cas de
contact. 3
seurindéfinie;catcu)de)afonctionauxiiiaire(p. 5
164. Formules de Fourier e t de Poisson pour les températures du mur. 8
VINGT-DEUXIÈME LEÇON. ~joHcat t'OM, /<t t'<e jcar ~ 'OMr/er, du problème
précédent au refroidissement s éc ul ai re de la croûte terrestre.
t65. Cas d'une température initiale constante première réduction.
166. Expression des températures successives du mur par l'intégrale
e-M'cfM.3 b)
Possibilité d'une réduction asa'ogue, dans le cas de températures ini-
tialesnonuniformes(Note). <5
167. Formule asymptotique des températures de la surface.
168. Application au r efroidissement séculair e de la croate t er re st re ; et ,
d'abord, manière d'éliminer du problème l'action solaire, supposée
oupermanente,ou périodique. 19 t69. Hypothèses de Fourier, r ela ti vem en t a u r ef ro id iss em ent d u globe. 9t
170. Calculs de Fourier, prouvant l'extrême lenteur actuelle du refroidisse-
ment. aa
VmoT-TMisiÈME LEÇON. ~Mtte ~<Md'e, par la même méthode, du refroi-
dissement, en tous sens, d u mur rayonnant d 'épaisseur indéfinie .
171. Deuxième exemple dissipation, en tous sens, d e la chaleur, d ans l e
même murd'épaisseurindéMnie. ~5
172. Formation delafonctionauxiliairef. ~6
173. Formule de s t em pér at ur es d u mur. 28
t74.Autreformedel'intégraleobtenne. ag
t76.Résultatsdivers. 32
ViNOT-QUATRfÈME LxcoN. Suite Étude, par la M~nte m ét ho de, d e i"e'cA<tM/
fement, soit variable, soit permanent et inégal, du mur rayonnant
d'épaisseur indéfinie.
d'epaisseurindéBnie. 36
179. Formutedestemp~raturesdumarchauffë.M t80. Application au prabtème du~ retroidhsement. de l a cronte tert'estt'e. B8
t8i. Quatrième exemple échauffement permanent, mais inegat, d u m ur
indéfini, parle rayonnement de sources extérieures constantes 4t
182. Calcul de la fonction auxi)iaire<p. 4~
183. Détermination des températures internes permanentes. 43
t84. Évanouissement graduel, dans l'intérieur, des inégali tés que ca use l a
non-uniformité de t 'échauuement de ia surface, 4 Í
VîNOT-OtNQDMME LEÇON. P roblème de !'e'cA<!M~eme/!t'M<tnen< et tfte'g'ot!
d'une sphère, traité par la même méthode é ch au ff eme nt d e la sp hè re p ar
contact.
t85. Cinquiemeexemp)e:Èchauftementpermanentd'unesphere;et,d'abord,
r ech er che d e la solution pour son échauffement par contact. 47
t86. S ol ut io n d u proMème pour un corps quelconque, danst'hypothèse où
l 'on aurai t cer ta ines données surabondantes, relatives a ta surface. 48
F or mu le de Gr ee n (Note). 48
187. Solution effective pour )asphère. So
188. Forme deCcitivedecettesotution. 5i
189. Température moyenne des couches sphériques concentriques. 52
190. Retour a u c as d 'u n mur épais, c'est-à-dire d'un solide limité par une
face plane et mde(!oi dans tous les autres sens. 53
VtNST-StXtÈME LEÇON. Suite': échauffement <sfe <a! ~pAë/'e par ro~onnenMttt.
1 91 . É ch auf fem en t d e l a sphère par rayonaement: de:crmin~tion de la fonc-
tion auxiliaire~ 55
192. Température a u c en tr e d e la sphère.56 t 93 . F or mu le d es températures de la sphère chauffée par rayonnement. 5~
194. Cas extrême d'une conductibilité extérieure ou infinie, ou nulle. 60
195. Solution directe, pour le cas où les flux de chaleur à la surface sont
donnés. 61
B.–H. &
VINGT-SEPTIÈME LEÇON. Propagation de la chaleur dans un solide /t0~t0~<te
M~e~f: à une, deux ou trois dimensions ( barre prismatique mince, plaque
plane à faces parallèles, corps Mtù!Mt/ ') équat ions du problème dans les
ca s d e O'oM et de deux dimensions. Pages.
196. Objet de l'étude abordée dans cet te leçon 64
197. Équations du problème pour un corps massif, pourvu de sources calo-
rifiques distribuées arbitrairement dans son intérieur. 65
198. Cas où les sources, dans le même corps massif, sont dis tr ibuées unifor-
mément sur toute la longueur de droites parallèles indénnies. 66
199. Expression très générale et simple, pour ce cas, de la chaleur cédée
par conductibilité à l'élément de vo)ume. 66
200. Cas de sources dis tr ibuées uniformément sur toute l'étendue de plans
para))èles indéSnis. 68
201. Recherche de l'équation indéfinie du problème pour une plaque p!ane c hoi x d e t' ët ém en t d e v ol ume permettant de fo rm er ce tt e équation
le plus simplement possiMe. 70
202. Expression de la chaleur fournie par co nd uc ti bi ii té a u n tronçon de la
ptaque. ~a
203. Expression d e l a chaleur fournie par rayonnement oit par convection
au même tronçon. 73 Existence de cas divers o ù l e f lu x ém is par la surface d 'un corps n'est
pas f onc ti on l in éa ir e d e l 'e xcé den t d e température d e ce corps (Note). 74 204. Équation indéfinie des températures de la plaque. ~5
VINGT-HUITIÈME LEÇON. Suite coy:t<Mc<<7t'<M principales d'une plaque;
équat ion du problème dans le c as d 'un e s eu le d im en si on n ot ab le.
205. Direction et grandeur des conductibitités principales d e l a plaque. 79 206. Cylindre portant l 'ellipse i ndi ca tr ice de ces conductibilités principales. 80
207. Substitution, à ce cylindre, d'un e ll ip so ïd e, h om ot hé ti qu e p ar ra pp or t
à celui des conductibilités. 81
2 08 . Co nst ruc ti on d e cet ellipsoïde et, s ur l a plaque donnée, de l'ellipse
représentant ses deux conductibilités principales. 83
209. L ieu des ellipses figuratives ou indicatrices. 85
210. F or mat io n d e réquation indéfinie du problème pour une barre chaleur
gagnée par chaque tronçon de bar re s ur se s deux voisins. 86
211. Chaleur cédée au t ro nço n p ar l'air ambiant et par t'éther. 88
2t2. Équation indéfinie des températures de la barre. go
ViNGT-NF.tJYMME LEÇON. Suite intégration des équat ions pour les trois cas,
lorsque le corps ne reçoit plus de chaleur.
213. Réduction générale au cas d 'un corps isotrope Q[ 214. Problème de la dissémination et d u rayonnement d e l a chaleur, pour
un corps isotrope indéfini, à une, deux ou trois dimensions. (p 2 15 . R ef roi di sse me nt d 'u n t el corps, d an s l es hypothèses d'une matière
athermane et d'une conductibilité extér ieure nulle formation d'un
élément de l'intégrale, g3 216. Intégrale générale, pour ce cas d'un corps athermane et d'une conduc-
tibilité extérieure nuUc. 95
T AB LE D ES M AT IÈ II ESXYt)!
Pages.
217. Tentative pour calculer le refroidissement dans les hypothèses con-
traires. 96
mative. 98
219. Sa vérification exacte, quand la production de chaleur rayonnante est
proportionnelle aux excès de température. 100
TRENTIÈME LEÇON. Suite intégration des équat ions pour le problème général de l'échauffement
220. Ret ou r au problème de réchauffement: sa solution dans le cas d'une
températureextérieureconstante. io3
221. Parité de t 'échauftement d'un corps isotrope, dans toutes les directions
autour d'une source élémentaire. !o5
222. Différence profonde existant, sous ce rapport ,entrela propagation par M
conduct ib il ité et la propagation par ondes. 106
223. Extension probable du même fai t au cas de fonctions !j)(M)nontinéaires
ou d'une conductibilité ex té ri eu re v ar iab le a ve c l a température. 107
224. Échauffement produit par une source élémentaire dont on donne les
débitssuccessifs. 108
225. Casparticutierd'unétat permanent. log
226. Démonstration directe, d an s ce cas, d e la parité de l 'échauffement tout
autourd'unesourceétémentaire. tto
227. Expressions qu'y reçoit la température, dans une barre e t d an s u n corps
massif. tt~4
TRENTE ET UNIÈME LEÇON. Suite e'c/MtM~e/M<M</)ey'n!a/:e/!< de <a ~N~Me
<)6!<t/MHCeM<C.
228. Re ch er che d e l'expression, beaucoup plus compliquée, des températures
permanentes d'une plaque. jtë
229. Intégration de l'équation du problème, sous la condition que t'intégrale
restefinieat'infini. tt~
230. Manière dont l'intégrale s'évanouit alors aux d ist anc es i nf in ie s de
t'origine. nj)
231. Détermination de la constante arbitraire qui y subsiste. tM
232. Développement en série de t'intégrate obtenue. i;:t
233. A u tr e f or me de l a m êm e intégrale, obtenue par une m ét ho de d e Laplace. ia3
234. Expression asymptotique qui s'en déduit pour les températures perma- nentes dans la plaque, et qui est conforme à leur expression générale
dMsunebarreetuncorpsmas'iif. n5
TRENTE-CEUXtÈME LEÇON.–7)M<t'&M<tOK des températures autour ~'MfieMM/'Ce
calorifique émanation, soit /'ec<<<tg't:e, soit tourbillonnante, de l a c/t<eM/
suivant que la con<e.<M/'e est, ou y:om, symétrique.
235. Points, lignes et sur fac es i so th er me s a ut ou r d 'u ne so ur ce élémentaire,
dans des barres, ptaquesctmasseshétérotropes. 127
DU TOM n. XtX
236. Surfaces isothermes d 'un corps massif e t points isothermes des barres
qu'onenextrait. ttS
238. Importance particulière de l'ellipsoïde des conductibitités. t~g
239. Construction des surfaces, planes ou cylindriques, isothermes d an s l es
barres et les ptaques. ta~
240. Analogie avec cer ta ins modes simples d'échauuement d'un corps massif . t3o
241. Émission de l a chaleur en ligne dr oi te a ut our d 'u ne source, dans les
corps massifs et les plaques de contexture symétrique. f3t
242. Tourbillonnem ent d e l a chaleur autour des sources, dans les corps
massifs de contexture asymétrique. t3i}
243. Tourbillonnement analogue de la chaleur, dans les plaques de contex-
ture asymétrique. t35
244. Courants et f lux d e ch al eu r au to ur d 'un e source, dans un corps massif . <36
245. Débit calorifique d'un tourbillon élémentaire. <M
246. Débit catorinque d'un élément de surface isotherme. !38
TRENTE-TROISIÈME LEÇON. De l'agitation calorifique ou invisible, dans les
corps an im és d e mo uv em en ts t )t <t '6 <e < <<e/orntŒ<to/t ou de vibration
équation fondamentale d e l a Thermodynamique.
247. Retour à l'équation des forces vives démontrée dans la deuxième leçon, t~o 248. Cequ'estt'ëtatétastiq:<ede)a matière. t~
249. Extension de la notion de température, et des formules des flux de
chaleur, aux particules .matérieXes élastiques, a ni mée s à l a f oi s d'agi- tation calorifique et de mouvements visibles. i~3
250. Variables dont dépendent l 'énergie interne, les pressions et les coefficients
de conductibilité, dans les fluides e t dans les sol ides élastiques. t~ 25t. Équation f on dam en ta le de l a Thermodynamique. t~ 2 52. Le t ra va il t <E d es pressions q ui y figure est un t ravail de déformation
ou relatif au changement des dimensions d e l a particule. i~g
Expression générale du t ravail c!E et démonstration analytique de la
memeéquationfondamentatc (Note). )5o
253. Expression de ce t ravail t t5 pour une particule (tuide. t5<
TRENTE-QUATnjEME LEÇON. Suite mise en ~Ma«oH des phénomènes de
convection calorifique par les fluides propagation de la chaleur dans un
solide ~eyo/Me ou vibrant.
254. Équation indéfinie, aux dérivées partiettes, de la température dans un
Ouideenmouvement. i5/i 955. Conditionsdéfinies adjointes. t5!)
256. Importantes simplifications, dans les phénomènes fréquents où la con-
servation des volumes f luides est admissible tS? 2 57. Ac co rd d e ces équations a vec c el le d e Fo ur ie r pour les fluides ather-
manes. i58
258. Équation indéfinie des températures, dans un sol ide élastique déformé
ou vibrant. t6<
Pages.
259. Indépendance mutuelle approchée du m ou vem en t v is ibl e et de l'agitatton
calorifique,dansunsolide. <6~
Petites dilatations thermiques d'un solide; son potentiel d'élasticité et
son énergie interne à une deuxième approximation (Note). 166
260. Problèmes les plus simples de convection calorifique. t6~
261. Manière dont y varie le poids d e l' un it é d e volume fluide. <72
262. Mise en équation de ces problèmes. i~
TRENTE-OtNQUtKME LEçoN. Sur le pOUfO~ refroidissant d'ttne massefluide
indéfinie, soit dépourvue de tout mouvement général, so it à l' ét at de c our an t
uniforme.
X63. Courants de convection, a u se in d 'u ne m as se f lu id e d' ai ll eur s e n repos:
lois de simple proportionnalité ou de similitude '77
2 64 . C e qui résulte de ces lois pour les flux calorifiques de convect ion éma-
nant de la surface du corps. f~o
265. Recours à une donnée de l'observation et conséquences importantes touchant le pouvoir refroidissant des Ouides. t8o
2 66 . Au tr e l oi simple, dans le c as de corps à surface presque verticale:
proportionnalité de l 'accélération ascendante à i 'échauftement. t82
267. Équation aux dérivées partielles du quatr ième ordre, non linéaire, a
laquelle se ramène le problème pour un mince plateau vertical t83
268. Passage au probtème d'un courant Ouide indéfini, d'une rapidité donnée,
refroidissant un sol ide qu' il envcloppe de toutes parts. t86
269. Lois'de proportionnalité ou de similitude pour les températures d'un
tel courant. t88
270. Proportionnalité des flux calorifiques de convect ion émis par te corps à ses excès de température. ;88
Expériences de M. Compan, c on ur ma tr ic es d e l a théorie; explication
plausible des faits découverts par d e l a Provostaye et Desains (Note). 189
271. Intégration de l'équation des températures dans le cas d'un piateau
mince. tgo
272. Lois des flux dechaleurémisdans le fluide par leplateau. tQt 273. Extension approchée des mêmes lois, a u ca s d e t ou t corps à courbures
modérées. 192
274. In fl ue nc e de s s au ts d e température se produisant sur le parcours des
f ilets f luides qui sillonnent !esoiide. tg~
275. Pouvoir refroidissant du courant; réflexions générales. ]o5
NOTE I. SUR LA RÉSISTANCE OPPOSEE AUX PETITS MOUVEMENTS D'UN FLUIDE
tNDMINt, PAR UN SOLIDE INNERUÉ DANS CE FLUIDE.
P RE Mt ËRE P A RTI E. ~ o: ~'e'y:e'a!<e~ de la résistance, dans ~/t~)o~/tMe d'une fluidité par fa ite.
t. Exposé du problème dans le cas d 'un nuide sans f rottements . tog
2. Formation, pour ce cas, d'équations d'où les vitesses u, (f soient
éliminées. 300
4. Équations régissant et déterminant la pression du fluide M9
5. Comment varie cette pression avec les dimensions absolues du corps
et a ve c l e mouvement relat if du fluide :o5
6. Formules générales d e l a résistance, quand il n'y a pas de frottements. M6
7. Ëga!ité, deux à deux, de six coefficients de résistance; valeur positive
des troisautres. M?
7 b is. E xi st en ce d 'u n potentiel de la r ésistance et d 'un système d'axes
principaux, pour tout solide immergé 909
DEUxtÈME PARTIE. Suite: calcul des coe~/tCt'emM de résistance, pour les
formes les plus simples du corps solide.
8. Résistance d'unesphére. 2:2
9~ Cas d 'un cylindre de longueur indéfinie; d ét er mi nat io n d u problème. at4
tO.Hésistanceducy)indrecircuIaire.ndé(ini. ~i5
Il. Extension des résultats précédents au c as d e l'eUipsotde. 2t6
12. Résistance d 'une aiguille; résis tance d 'un disque plat. :ao
TROistÈME PARTI E. ~Me en compte <<e~o«e7Kem« t'ytte'rMt~ résistance de la sphère.
13. Mise en compte des frottements intérieurs du fluide; équations du pro-
blème. a~4
!4.Sadétermination. 226
15. Sa décomposition en t rois problèmes plus simples, où le mouvement
relat if du f luide éloigné et du sol ide a lieu suivant un axe coordonné. 229 16. ïntégratioa deséquationspourun corps sphérique. M() t7.Hésistancedc)a sphère. aM
18. Influence que les frottements y font prendre à la vitesse actuelle et aux
accétérationsantérieures. a3~ 19. Cas d'un mouvement uniforme de i'eusemMedu fluide par rapport à la
sphère. a3() 20. Cas d 'un mouvement périodique. ~o
QUATRIEME P ARTI E. S ui te : résis tance du cyl indre ctrcM~t'e.
21. Essai d'intégration des équations pour le cylindre circulaire. 2~3
2 2. Ré si st an ce d u cylindre, sous une forme implicite. a.~ 23. Tentative pour la rendre explicite, du moins dans certains cas. a5o
24. Impossibilité, à vitesse devenue constante, d'un régime permanent où
la perturbation s'éteigne aux distances beaucoup moindres que la
iongueurducytindre. ~5t
25. Cas d'un mouvement penduiaire équations à y intégrer préalable-
ment. 255
2 6. R ési st an ce d u cylindre au mouvement pendulaire 27. Cas d 'un cylindre à grand rayon ou d' un m ou vem ent à c our te période:
lois simples, approchées, de résistance. t6o
28. Aperçu des c alculs à faire dans le cas générât leur mise fréquente en
défaut par les ruptures du Cuide. a6:
XXII TABLE DES MATtEMS
NOTE H. EXPOSE DE LA THÉORIE DES ONDES LUMINEUSES CONTENUE EN GERME
DANS LES TROISIEME ET QUATRIÈME LEÇONS.
PREMIÈRE PARTIE. Formules générales et e'~M<t<My! d'M./O/'CM vives.
Pages.
1. Objet de cette seconde Note <ina)e. 26~
2. R ésistance de la matière pondérable au mouvement vibratoire de
l'éther, dans les corps transparents, et équations indéunies approchées du mouvement lumineux. 269
3. Relation qui remplace généralement celle de conservation des volumes
d'éther propre aux corps transparents, isotropes et homogènes 2':2
4. Simplification de ces équations, d an s l e ca s d 'u n corps possédant trois
plans rectangulaires, ou t roi s ax es rectangulaires, de symétrie de
conLexture. 2~3
5. Réduction des r ési st an ces et de s é qu at io ns ap pr och ées d u mouvement
à l eu rs f or mes l es plus simples. 2~
6. Équation des forces vives, d an s l e m ouv em en t v ib ra toi re d e l 'é th er d es
corps t ra nsp ar en ts én er gi e potentielle de résistance de la matière
pondérabte. 277 7. Énergie élastique de l'éther équation définitive des forces vives. 279
8. Valeur, toujours positive, de l'énergie élastique de l 'éther vibrant. 28:
9. Stabi li té de l'état naturel, dans l 'éther vibrant. a83
10. Application d u t hé or ème d u v ir ie t au m ou ve men t v ib rat oi re de l' ét her
des corps transparents. 384
11. Les ondes lumineuses conservent, en se propageant, leur force vive
totale 286
DEU XI ÈME P ART IE. Co nst it ut io n d 'u n pinceau de lumière,dans MM milieu
ou M0<o~e, OM biréfringent.
f!. Propagation d'un pinceau de lumière, venant de l'infini, dans un milieu
homogène t ransparent : première approximation 288
13. Réduction approchée d'un tel pinceau, dans toute étendue restreinte,
à des systèmes d'ondes planes, où les vibrations sont polarisées recti-
lignement 289 14. Relat ions entre la direction des ondes planes, leur vitesse de propagation
et l'orientation des vibrations. 291
Lois générâtes des ondes planes latéralement illimitées (Note). 293 15. Surface courbe dite « onde de Fresnel»; ses rapports a ve c l e plan de
l'onde et avec !a direction des vibrations. 29~
tS. Équation de l'onde de Fresnel 300
17. Deuxième approximation du calcul d 'un pinceau de tumière parallèle éléments qu'on peut y supposer constants. So<
18. Éléments qui seront variables à cette deuxième approximation manière
d'y opérer. 3o2
20. Sa délimitation latérale dans les deux sens. 3o6
Ptt<t.
21. Légère incurvation ou ellipticité imposée aux trajectoires par cette
limitation latérale. 3og
Cas particulier d'un pinceau de lumière parallèle dans un corps iso-
trope(Note). 3<o
22. Des erreurs graves qu'entratnerait l 'hypothèse de vibrations rigoureu-
sement rectilignes, s i on l'acceptait d'une manière générale, pour la
lumièrepolariséerectilignement. 3o
Sur le motif probable pour lequel Poisson est resté longtemps favo-
r ab le au système d e l 'é mi ssi on et sur une raison extrinsèque, mais
importante, qu'a du avoir Newton d'adopter ce système (Note) 3t~
23. Étude d 'un pinceau de lumière divergenteou émanée d'un centre d'ébran-
lement si tu é à d is tan ce f in ie c al cu l d es s ur fa ce s d'onde. 3t6
24. Polarisation approchée des vibrations sur chaque rayon, et variations,
suivant sa longueur, de l'amplitude d e to ut e on de . 3'g
25. Conservat ion, par toute onde, de sa force vive, dans chaque pinceau ou rayon de lumière émanée d'un centre 3~3
26. Léger é ca rt de l a f or me rectiligne, imposé aux déplacements par leur
variation d'amplitude d'un point à l'autre d' une même onde et par la
courburedesondes. 3~
Cas particulier d'un milieu isotrope (Note). 3a5
Justi fication de la méthode de Fresnel pour le calcul approché des phé-
nomènes de dif fr act ion ( Not e) .». 3~~ 27. Du mouvement de Féther dans les régions d'ébranlement tentative
pour l'exprimer à t 'intér ieur d 'un corps isotrope. 3:8
28 . Lo is d u mouvement aux grandes distances de la région d'ébrantemeut. 33t
29. Distribution arbitraire de t'énergie des ondes dans tes diversesdiree-
tions, ou possibitité de pinceaux lumineux tatératement l imités . 336
TROISIÈME PARTIE. 7~e.Ct'o?t et réfraction.
30. Recherche de condit ions spécia)es à l a l im it e d es corps; impossibilité d'admettre celles de la théorie de l'élasticité, d an s un éther indiffé-
rent aux mouvements longitudinaux. 338
31. Formation des conditions auxhmites, dans t'hypothèse d'une épaisseur suffisante de !a couche de transition. 3~o
Expression générate d e ce s r el at io ns d éf ini es et f or mes en r ésu tt an t
pour tes équations d es fo rc es v iv es e t du vi ri el d ét er mi nat io n c om-
p)ète du problème de l a réOexion et de l a réfraction (Note) 3~6 32. Réflexion et réfract ion de la )umière par les corps transparents isotropes:
formules générales. Mo
33. Lois de Fresnel pour la réflexion et la réfraction vitreuses. 354 34. Problème de la r éf le xi on et de la réfr action cristallines sa mise en
équation. 358
35. Proportion générale des sinus, pour les perpendiculaires aux ondes
tant réf léchies ou réfractées qu'incidentes, et construction d'Huygens
pourles rayons correspondants. 363
36. Réflexion, sur un cristal uniaxe, d'un rayon à vibrations parallèles au
vibration aurayon. Ma
38. Extension des condi tions de continuité au cas de corps très opaques et
équationsindéCniespources corps. 3~t
39. For mul es de Cauchypourtaréflexionmétallique. 3~4
40. Mêmes problèmes, dans l'hypothèse d'un ét he r se prêtant à des vibra-
tions longitudinale~ localisées. 38o
41. Ondes évanescentes, l'une, réfléchie, l 'autre, réf rac té e, q ui deviennent
possibles, avec condensations et dilatations cubiques. 38t
42. Relat ions déf in ies t rès simples qui conviennent alors. 384
43. Leur vëriBcation. 385
44. Particularités que présente ta r éf le xi on su r t es corps transparents, au
voisinage de l'angle de polarisation défauts de leur explication par
l'hypothèse des vibrations longitudinales localisées. 387
45. Leur explication effective, par le fait d'une certaine épaisseur de la
couche de transition. 39o
QUATRIÈME PARTIE. Entraînement c!M O/'a~M/jOMM.M/tCe réfractive des mélanges.
46. ImmobiU.té d e l 'ét her d an s l'espace et entralnement partiel des ondes
lumineuses par les corps en mouvement. 3g4
Impondérabilité de l'éther (Note). 3g5
47. Explication simple, par notre théorie, d e ce t e ntr aî ne me nt d es o n des . 3g6 48. Réflexion et réfraction par un corps animé d 'une translation rapide et
emportant l'observateur. ~oo
49. Extension, à ce cas, des formules régissant les amplitudes des vibrations
réfléchies et réfractées ~o3
50. L'aberration astronomique est indépendante de l a n at ur e d u f lu id e r em -
plissant la lunette d'observation. ~o4 51. Les rayons réfléchi et réfracté ont, a vec l e rayon i nc ide nt e t a vec la
normale à la surface séparative, les mêmes rapports de position qu'à l 'ét at d e repos. ~o5
52. Influence de la translation du corps transparent et de l'observateur,
sur la rotation que la réfraction imprime au plan de vi br at io n de la
lumière polarisée rectilignement ~08
53. Puissance réfractive des mélanges. ~t3
CiNQUitiM P ARTI E. Gé nér al isa ti on de c er tai ne .. t hé or ies précédentes,
pour d es m ilieux non y/ne~MM.
54. Aperçu sur les lois des ondes planes, dans un milieu qui serait dépourvu
de plans de symétrie rectangulaires 4i3
55. Équations approchées, pour les vitesses de propagation et pour la di-
rection des vibrations. 4*5
56. Ellipsoïde dit (improprement) «d'élasticité ou ellipsoïde inverse. 4'6
57. Axe d'asymétrie; obliquité mutuelle des deux plans de polarisation. 422
58. Co nd it ion s d e transparence. 4~4
69. Impossibilité de l'asymétrie dans tous où presque tous les cristaux
transparents des cinq premiers systèmes cristallins. 4~8
Pages.
60. I nt ro du ct io n d e petits termes proportionnels aux déplacements vibra-
toires, dans les équations d e m ou ve men t d e l 'é th er d 'un corps. ~3u
61. L'effet de ce s t er me s e st d'ajouter, aux coefficients de résistance, et aux
puissances réfractives, de petites parties, proportionnelles au ca rr é d e
la période. ~3x
62. Des corrections que doivent subir les équations du mouvement, à raison
de l'extrême petitesse des longueurs d'onde dans tes corps. <j35
63. Termes exprimant la plus importante de ces corrections. ~38
64. Dispersion so it d an s l es corps en r
Boussinesq, Joseph (1842-1929). Théorie analytique de la chaleur... / par J. Boussinesq. 1901-1903.
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Fin d 'u ne s ér ie d e d o cu men ts
M couleut
3;5M Quai des Grands-Augustins, 55.
THÉORIE ANALYTIQUE DE
PAR J. BOUSSINESQ,
MEMBRE DE L'INSTITUT,
PROFESSEUR ,A L A FA CU LT E D ES S Ct EN OE S DE L 'U NI VE RSI TE D E FA Rf S.
TOME II
REFROIDISSEMENT ET É CH AU FF EME NT P AR R AY ON NE ME NT
CONDUCTIBILITÉ DES TIGES, L AMES ET MASSES CRISTALLINES
CO URA NT S D F CO NV ECT IO N
THÉORIE MECANIQUE DR LA LUMIÈRE.
~=~ PARIS,
GAUTHIER-VILLAIIS, tMPRIMEUR-UBRAIRE
D U B UR EA U DES LONGITUDES, DE L'ÉCOLE POH'TECHNtQt;E,
Quai des Grands-Augustins, 55.
L'Introduction mise en tête du premier Volume a indiqué
l'objet et le plan de l'Ouvrage entier. Elle a fait, en particulier,
connai tre au lecteur que le Tome II contiendrait, d'abord, la
réduction de plusieurs problèmes de refroidissement ou d'échauf-
fement par rayonnement, dont quelques-uns sont célèbres, aux
problèmes analogues, beaucoup plus simples, de refroidissement
ou d'échauffement par contact; en deuxième lieu, l a théorie de l a
propagation de la chaleur autour d'un centre d'émanation, dans
les milieux indéfinis cristallisés à une, deux ou trois dimensions
(barres, plaques et corps massifs); enfin, deux Mémoires étendus,
consacrés, l 'un, à l 'étude des résistances exercées sur tout fluide
oscillant par un solide immergé à son intérieur et qui paraissent
être, dans les phénomènes à notre portée, le véritable type des
actions des molécules pondérables sur l 'éther vibrant autour
d'elfes, ou donner, par suite, la clef des faits optiques et même
calorifiques, l'autre, à la théorie détaillée des phénomènes de
lumière.
Je ne pensais donc pas, quand j'écrivis cette Introduction, avoir
à faire précéder le Tome II d'aucun avertissement spécial. Mais il
est difficile que l'auteur d'un Ouvrage c omme celui-ci n'ait pas, au cours de l'impression, l'idée de l e compléter, notamment sur
des points qu'il avait jugés d'abord tr op peu élucidés pour en
entretenir ses lecteurs, mais qu'il se décide tardivement à aborder
quand même. C 'est ce qui m'est arrivé dés le premier Volume,
dans la seconde partie de la X X" Leçon (p. 3a<( à 332), où j'ai
exposé une théorie que l'Introduction ne mentionnait pas. Cette
théorie, d'un intérêt plutôt rétrospectif, puisqu'elle nous reporte
à l'hypothèse justement abandonnée du c~o/K~, est une expli-
cation fictive de la propagation de la chaleur, ou des équations de
Fourier (et même de Duhamel pour les cr istaux) , par l'assimila-
tion de l a chaleur à un fluide expansif filtrant dans les corps et
soumis à la loi de Mariette, bref, pareil à ceux que semblent con-
stituer les solutions satines étendues, se dif fusant dans un liquide
ou un solide.
De même, d ans le présent Tome II, j 'ai jugé devoir ajouter
trois Leçons (les XXXHL% XXXIV et XXXV), pour ébaucher
un sujet capital, celui de l a propagation de la chaleur dans les
corps en mouvement, comme sont des f luides coulant par uleMs
inégalement rapides et des solides qui se déforment ou vibrent.
L'Influence .réciproque du mouvement visible et de l'agitation
calorifique étant peu marquée chez les solides, on peut, à une
première approximation, s'y contenter d'hypothèses simples qui
reviennent, au fond, à admettre l'indépendance mutuelle de ces
deux sor tes de mouvements. J'y ai ajouté l'exposé sommaire d'une
seconde approximation, où apparaît leur influence réciproque et
où, en particulier, l'on retrouve, d'une manière rapide, les équa-
tions aux dérivées partielles obtenues vers i835 par Duhamel,
pour les mouvements vibratoires vis ibles que provoquent, chez
les solides élastiques, d'assez larges variations de la température.
Quant aux fluides, où les mouvements visibles peuvent être
très étendus, même sous l'influence de faibles causes, l'équation
caractéristique de leurs températures, à adjoindre aux équations
ordinaires de l'Hydrodynamique, a été donnée en premier lieu par
Fourier (dans un Mémoire posthume) sous une forme au fond
suffisante pour les questions abordables, mais qu'une légère
inadvertance de s on I mmortel auteur a inutilement compliquée
quelque peu.
Poisson Fa retrouvée sous sa forme exacte et réduite. Mais, pour
pouvoir tirer dans les problèmes les plus intéressants quelque
chose du système, encore trop complexe, qu'elle fournit par son
adjonction aux équations ordinaires de l'Hydrodynamique ou
la permanence du mouvement et de la température en chaque
point de l'espace entourant le corps H fallait encore observer
que, dans la plupart des mouvements provoqués parla chaleur sur
nos fluides pesants, les volumes ou les densités s e conservent à
très peu près, quoique ta variation correspondante du poids de
l'unité de volume fluide soit justement la cause des phénomènes
qu'il s'agit d'analyser. De là résulte la possibilité de négliger les
variations de la densité, là où e lles ne sont pas multipliées par la
gravité g, tout en conservant, dans les calculs, leur produit par
celle-ci. Grâce aux simplifications alors obtenues, la question,
encore très difficile et presque toujours r ebelle à l'intégration,
n'est plus inabordable.
On voit que les mouvements dont il s'agit ici sont ceux dits de
convection calorifique ou produits, a utour d'un corps chaud
immergé dans un f luide, par l'échauSement et l'allègement, à
volume égal, des couches fluides avolsinantes. Deux cas extrêmes,
tout au moins, y sont accessibles à une étude théorique, savoir,
celui où l'ensemble de la masse fluide est en repos, et celui où
el le est animée d'une translation uniforme ils font l'objet de la
XXXV Leçon.
Dans le premier, expér imenté par les physiciens, les intégra-
tions ne semblent pas possibles. Mais la for me même des équations
implique, entre autres résultats, certa ines tois de proportionnalité
ou de similitude, qui d.onnent la ra ison des bel les formules empi-
riques trouvées, vers !8t8, par Dulong et Petit, pour le pouvoir
refroidissant des gaz.
L'autre cas extrême es t plus simple, quand le courant général
enveloppant le corps a une vitesse suffisante pour que les mouve-
ments n'y soient pas sensiblement modifiés par l'échauSement.
Alors le pouvoir refroidissant de la masse fluide est, notamment,
proportionnel à l'excès de température du corps sur elle, comme
l'avait pressenti Newton. L'intégr ation y est possible et conduit à
des résultats simples, pleins d'intérêt, lorsque le corps immergé
n'a que des courbures modérées (sauf, si l'on veut, à sa proue et
YfH ËNCMtRATtON DE PARTIES NOUVELLES MSËREES DANS CE VOLUME.
un pouvoir refroidissant en raison directe de la racine carrée de
sa vitesse générale. Lesrécentes expériences d'un jeune physicien
de MontpeUier, M. Paul Compan ( ') , où les excès de température
atteignaient 3oo°, ont vérifié ces lois et apporté en outre, dans
des limites très étendues de température et de pression, une
confirmation nouvelle à celles de Dulong et Petit pour une masse
gazeuse Indéfinie en repos.
C'est surtout l'exposé de la théorie mécanique de la lumière
annoncé au Tome 1 (dans l'Introduction), qui a reçu ici un déve-
loppement considérable. Citons, parmi les additions que j'y ai
faites la preuve de la détermination complète de la suite de%
mouvements vibratoires de l'éther, dans un ensemble de milieux
transparents contigus, par l'adjonction, aux trois équations Indé-
finies, des quatre conditions définies consistant à égaler de part et
d'autre, aux surfaces séparatives, les déplacements tangentiels et
les rotations moyennes; la démonstration de la perpendicularité
de la vibration au rayon, par les expériences de Seebeck touchant
l'angle de polarisation de la lumière réfléchie sur un cristal uniaxe
et dans une section principale; l'explication, sur les bases posées
par M. Potier, des particularités que présente la réflexion vitreuse
aux e nvirons de l'angle de polarisation le calcul théorique de la
rotation, étudiée expérimentalement par FIzeau, que la translation
du corps t ransparent imprime au plan de polarisation du rayon
réfracté; l'explication des dispersions anomales accompagnant
l'absorption des radiations par les corps; la démonstration de
l'obliquité sur les plans d'onde, dans les corps opaques Isotropes,
du rayon lumineux, qu'attire, en quelque sorte, la normale à la
face d'entrée; le calcul de l a dispersion des rayons réfractés par
(1) Mor t le g décembre 1902, cinq mois seulement après avoir soutenu (le
3o juin), devant la Facu)té des Sciences de Montpellier, sa Thèse pour.le Doctorat
èssciences physiques! Cette Thèse, intitulée Essai sur le pouvoir refroidissant de l 'a ir e tïM~ les lois dit rayonnement, contient [edÉtait des expériences dont
il est p ar lé c i- ap rès ( p. i 8j ) et 190). Elle a été reproduite, en août 1902, par les
Annales de Chimie et de Physique (7* série, t. XXVI, p. 488 à 5~); e t l e
Journal de Physique théorique et appliquée (4* série, t. ï , p . 708 à 7:5) en a
EXTRÊME SmPLtCtTË DES LOIS DTtfAUtQOBS DE L'BTBBtt. IX
un corps transparent isotrope en mouvement, reconnue identique
à celle qui aurait lieu, dans le même corps en repos, pour des
radiations ayant très sensiblement mêmes périodes apparentes
respect ives que celles dont il s'agit, conformément à une assertion
de M. Mascart; la théorie des doubles réfractions circulaire et
elliptique des ondes planes latéralement limitées, avec la démon-
stration générale du principe d'Hnygens sur la construction des
rayons par le moyen des surfaces d'onde courbes, cette démon-
stration comprenant soit le cas où les vibrations sont pendulaires,
mais régies par des équations aux dérivées partielles d'ordre quel-
conque, soit même le cas d'ébranlements isolés ou de f orme arbi-
traire, quand les équations linéaires du mouvement ne contiennent
que les d ér ivées du second ordre des déplacements, mais les con-
tiennent affectées de coefficients constants quelconques, ou sans
qu'il existe aucun potentiel; la théorie de l'absorption par les
cristaux translucides et par les milieux dissymétriques modé-
rément opaques; celles des dispersion et absorption rotatoires;
la formule des vitesses de propagation des ondes, en fonction
rationnelle de l'orientation moyenne des mouvements de l'éther,
dans les corps transparents dissymétriques enfin, l'extension du
principe de Fermat sur l'économie du temps au mouvement
relatif de la l umière dans les milieux hétérogènes transparents,
animés d'une translation rapide.
Dans toutes ces questions, comme dans celles que j'avais trai-
tées antérieurement, les phénomènes lumineux offrent ce carac-
tère remarquable d'avoir les lois élémentaires les plus simples que
l'on puisse imaginer. L'éther, soit à l 'état libre, soit parsemé de
molécules pondérables, paraît, en effet, réal iser dans ses équations
de mouvement, bien plus que tous les autres milieux élastiques, le
maximum de la simplicité compatible avec le pouvoir de vibrer
transversalement ('). C'est, à chaque pas, dans tout ordre nouveau
X StNPUCtTt D ES LO IS DTNAM!QCES DE L'BTHER, EXPLIQUANT LA DECOUYEHTE,
de questions que
l'esprit, qui explique
et prévolt tes phénomènes.
à 346, ou encore 38~, touchant les relat ions définies, spéciales aux surfaces
limites.
Même quand il s'agit s eu le me nt d e milieux i so tr op es i ndé fi ni s, l es lois du
m ou vem ent so nt notablement sin)p)inées, dans l 'é ther , par l 'absence de vibrations
longitudinales, absence entMtnant, comme on sait, la séparation des trois fonc-
tions t), petits déplacements suivant les a; à i 'ép oq ue t , des diverses
particules d'éther, distinguées les unes des autres par leurs situations mêmes
(x, y, ~) d'état naturel. Une seule de ces fonctions figure donc dans chacune
des trois équations aux dérivées partielles.. Celles-ci sont, par exemple, pour l'éther libre,
f e t j j. désignant respectivement ta densité e t le coeff ic ient d 'é last ic ité de t 'é ther .
Or comme, d'une part, f), expriment l'état statique du milieu et que leur
paramètre difïér entiet est leur d érivée natur ette dans l'espace ou la mesure
de leur rapidité même d'accroissement autour du point (,c, ~) (ainsi que je le démontre dans mon Cours d'Analyse [<t~tH<e~[fHa~e~OHr<<.[Jtfe'cay!:<~Mee< la Physique, au Tome l, Compléments, p. Ti*), comme, d'autre part, les vi-
tesses définissent l 'état dynamique du milieu et que les accéléra-
tions en sont la dérivée par rapport au temps, ces équations si-
gnifient que la dérivée, par rapport au temps, de l'état dynamique, est
proportionnelle à la dérivée, par rapport à l'espace, de l'état statique. t t n e serait évidemment pas possible d'imaginer des équations de mouvement
plus simples, sachant que de telles équations doivent donner l 'accélération
de la particule (.c,) en f onction de l'état actuet de la matière environ-
nante ou, plus précisément ( à r ai so n de l a n at ur e élastique du milieu), en
fonction des déptacements relat ifs de cette mat ière (par rapport à la particule
même).
Quant aux cas d'hétérotropie~ les sol ides les moins compliqués sont les solides
primitivement isotropes, déformés d'une manière permanente par des actions
temporaires soit déjà disparues, soit partiellement subsistantes encore. Or, com-
parés à l' éther d'un cristal dans leur manièr e de vibrer, ces solides sont bien
plus éloignés que lui d'être isotropes; car la transformation anamorphique,
co nsi st an t à remplacer les coordonnées d'état naturel et les déplacements par
t rois var iables e t trois fonct ions respectivement proportionnelles à ces quantités
(avec s ix c oe ff ic ien ts de proportionnalité différents) , qui r éd ui t l es équations
indéfinies d'équilibre de ces corps i celles des corps isotropes, r éd ui t l es équa- t io ns i nd éf in ie s d e l eu rs m ou vem en ts à une forme comme celle des équations de
mouvement de t'éther des cristaux. En d 'autres termes, il y a à faire, pour
PRESQUEA PMORf, M PLMtEMS M CES t.OtS, PAR MESNBt.. Xl
Aussi Fresnel a-t-H pu, sur les indications fournies par quelques
faits d'expérience le plus souvent très vulgaires, deviner au moyen
de ce principe de simplicité m axima les phénomènes les ptusdéii-
r ent s l es plus complexes, un pas c on si dé ra bl e v er s l a s implicité, qui serait
même suffisant, à l'état statique, pour atteindre l'isotropie.
On peut voir, s ur c e sujet des solides isotropes déformés, considérés dans les
lois de leur équilibre et de leurs vibrations, comparativement aux sol ides iso-
tropes et a )'étherdes cristaux biréfringents, les pages 665 à 673 de mon Volume
de i885 intitulé Application des potent ie ls à <'e<tt6<~ de l 'é qu il ib re et du m ou -
ventent des solides élastiques, etc.; e t m on M ém oi re sur les ondes dans les
milieux isotropes déformés, résumé, dès le 3 juillet i865, da ns l es Comptes
r en dus d e l' Aca dém ie d es S ci en ces (t. L XI , p . 1 9) , mais publié, en 1868 seule-
ment, au Journal de M at hém at iq ue s p ur es et a~/t~Ke~ ( 2' série, t. XIII,
p. aog à a~t). 1
Le principe, m is en v ue ci-après (p. XIII) , de Fresnel, to uc han t l a dépendance
exclusive où serait, de la d ir ec ti on d es vibrations, la vitesse w de propagation des
ondes planes; ne s 'ap pl iq ue p as entièrement à ces milieux, quoique les for-
mules (<3) et (18) du M ém oi re ci t<~ y donnent (avec te s no tat io ns d u présent
Ouvrage), entre la direction (approchée) (< m' n',) de la vibr ation et celle
(l, M , n ) de l a n or mal e a ux ondes, une double proportion, de forme rationnelle,
définissant généralement la direction des ondes en fonction de celle des vibrations
et, par suite, faisant, en définitive, tout dépendre de celle-ci. En effet, dans te cas
le plus intéressant, point de départ indispensable de la général isat ion qui a con-
duit F re sn el a ux l ois d e la d ou bl e réfraction, et qui est le cas d'isotropie autour
d'un axe, comme l'axe des z par exemple, où b = a, cette double proportion devient indéterminée, du moins en partie, à raison d e l a f or me qu'elle prend alors et qui est, comme on le recoiinait aisément,
Ette se trouve satisfai te , quelle que Mit la direction (l, w , n) de l a normale à
l 'onde, par les deux vibrations (~, m~, ; t' , ) se faisant, dans le plan de l'onde, l'une
perpendiculairement à l'axe, ou avec n, == o, l 'au tr e da ns le plan de l'axe et de
'la normale à l'onde, on rendant l, m respectivement proportionnels à 1:, yttj. Or,
si l'on c on si dèr e l a première, où < m~, sont entr e eux comme m, l, o, mais qui fai t un angle constant avec l'axe, sa vitesse w de propagation "ans avec
l'inclinaison de l'axe sur le plan d e l' on de e t dépend ainsi d 'autre chose que de
l a d ir ect io n d e la vibration par rapport à l'axe ca r c' est se ul em en t d an s u n cas
particulier, où tes pressions dëformatrices subsistent encore, savoir, pour une
loi d'act ions moléculaires t rès spéciale, que cet te vitesse de propagation se réduit
cats et les plus cachés. Parmi les mémorables applications qu'il
en fit d urant sa brève carrière, il faut signaler s urtout le double
postulatum, si bien confirmé par la théorie mécanique (p. 420
l'axe et à laquelle la principe de Fresnel ferai t supposer une vitesse M de propa-
gation variable aussi, c'est justement elle qui a vitesse de propagation constante ,
du moins dans un milieu désormais soustrait aux pressions déformatrices ayant altéré d'une manière permanente son isotropie. Ces détails sont démontrés au
Paragraphe VIII du Mémoir e cité du Journal de Mathématiques j'y reviendrai
d 'ai ll eu rs à l a fin de cet te Note.
Le principe d e F res nel n e s'applique donc pas aux solides primitivement iso-
tropes, déformés pareillement tout au to ur d 'u n a xe.
M ai s i n si st on s u n i nst an t su r l e cas, plus général, d'un milieu isotrope déformé
où a, b, c sont inégaux, et o ù ce principe s'applique à t rès peu prés. 1/oft
remarque, en remp)acant l' par !–nt~–n' dans le premier rapport de la
double proportion (e) ci-dessus, et, de même, M~, n;' par les valeurs analogues
da ns l es d eu x au tr es r ap po rt s, q ue cette double proportion (e) prend la for,me
suivante, où entrent seulement par leurs différences les constantes a~, c~ du
milieu et seulement par leurs rapports les cosinus directeurs < fH' 7:~
Quant à l a vi tes se M d e propagation des ondes dans le même milieu isotrope
déformé, elle a pour carré, à des écarts près comparables aux carrés des petites
dif férences existant entre a ', b ' et c ',
Al or s l es car rés d es t ro is d én om in at eu rs b in om es o nt pour leur somme, figu- rant par sa r acine carr ée dans les formules correspondantes des trois cosinus
directeurs ~M, ntM, ftM, ou cosct , cosp, ces ' de la normale à l'onde, l'expression
simple
a, p y désignent deux certains coefficients, spécifiés dans le Mémoi re c it é et c a-
ractéristiques, l'un, p, de la nature du milieu isotrope primitif, l 'autre, a, par. so n exc éde nt su r p, de la partie des pressions déformatrices qui subsiste encore.
Enfin, les constantes positives peu différentes a~, & c~ dépendent de la nature
du corps isotrope primitif et des déformations qu'il a s ubi es e ll es auraient, avec
l es n ot at io ns d u Mémoire cité de i865 ou d e t868, les expressions respectives
a+b+c c (b 'b 1 d é d)t. + a -)- p (a, b , c) , ou a , b, c sont alors de tr ès petites quantités dee
PRESQUE A PRIORI, DE PHJStEUM DE CES LOIS, PAR FMSNBL. xm
et 486) que, dans les corps non isotropes, la v itesse de propaga- tion des ondes et leur absorption graduelle varient seulement avec
la direction des vibrations hypothèse éminemment naturelle,
mais des plus hardies à force d'êt re simple ( ), et sans laquelle lui
aurait été impossible sa magnifique découverte des cristaux biaxes,
par une induction (p. 4'9) également mervei lleuse de simplicité.
constants supposés gardés, durant tout le temps de /eMr act ion, par les trois
pressions déformatrices principales ou mutuellement rectangulaires. Ainsi , tan-
dis que le c arré de la vitesse de propagation est, d an s l 'é the r d es c ri st au x
transparents, fonct ion l in éai re d es c ar ré s d es t r oi s c osi nu s d ir ec te ur s appro- chés de la vibration, il l 'est Œ ~ybM, dans les solides isotropes déformés, de
c es t ro is c ar ré s e t de ce ux d es co si nu s directeurs de la nor male aux o/M~M.
L'hypothèse <T == o, qui réduit l 'e xp res si on ( ~ ) de N' à la forme convenant pour
l'éther des cristaux, suppose donc, comme j'ai dit plus haut (p. xt) dan s l e cas
particulier d 'u n ax e d'isotropie, une relat ion t rès spéciate entre le coefficient
s péc if iq ue p e t la partie encore subsistante des actions déformatrices. En réalité,
lorsque celles-ci ont disparu, ou qu'il r este seulement la ~or7Ka;<ton perma- nente pour altérer l 'isotropie primitive, la différence <r–p p s'annule; et la rela-
tion (~) devient
Ainsi, les c osinus directeurs de la normale aux ondes et c eux de l a direction
approchée de l a v ib ra ti on en tr ent al or s ensemble, de la même manière, d an s l a
formule rationnelte approchée, linéaire par ~N[p~o/'< à leurs carrés, de w2.
Faisons b = a, ou supposons que l 'isotropie autour de l'axe des se soit con-
servée. H viendra
Et la vibration perpendiculaire à l'axe, ou pour laquelle s 'annule le cosinus
directeur se comportera tout autrement que celle du rayon lumineux ordi-
n ai re de s cristaux uniaxes; car sa vi tesse M de propagation restera variabte
avec cosy, c 'e st -à -d ir e av ec l 'i ncl in ai so n d e l 'a xe sur le plan des on~tes. Mais,
comme il a été dit également ci-dessus, l'autre vibration, située dans le plan de
l 'axe e t de la normale aux ondes, ou pour laquelle est sensiblement )e cosinus
du comptëntcnt de Y) aura sa vitesse de propagation constante; car !'bypothcse
n', = sin y donne
(' ) Même pour l'éther, e ll e a besoin d'être convenablement interprétée. C'est,
par exemple, en f on ct io n n on pas précisément des cosinus directeurs de la vibra-
tion, mais de c eux de sa projection sur l e plan de l'onde, que !a vitesse de pro-
pagation de celle-ci s'exprime simplement. I l es t vr ai que l es deu x d ir ec ti ons d e
la vibration e t d e sa projection sur l e plan de l'onde peuveat, d an s l a pratique,
être presque toujours confondues, comme le faisait Fresnel .
XtY AVERTISSEMENT.
Ce second Volume contient, à raison même des quest ions qui
s'y trouvent traitées, plus de formules que le Tome I. Mais il est
fidèle au même esprit, consistant à ne faire intervenir l'Analyse
que dans la mesure où elle semble nécessaire pour Sxer l'intuition
et arr iver aux résultats numériques. Les questions y sont donc,
comme dans le premier Volume, présentées autant que possible
d'une manière concrète, à la fois géométrique et physique.
Pages.
J5'r/'<t<aauxtomesIetH. xx:x
VtNaT ET UN)f:ME LEÇON. Réduction e!e cer<at/ problèmes de refroidisse-
ment ou d'échauffement par r ay on ne men t, au c as p lu s s im pl e du r ef roi di s.
s em en t o u de l'échauffement des mêmes corpspar contact.. refroidissement d'un mur d'épaisseur indéfinie.
i 6t . Di ff ér en ce d es d eu x modes, par co nt ac t e t par rayonnement, de refroi-
d is se me nt o u d 'é ch au ff eme nt d es corps. )
t62. Manière d on t se f er a la réduction du c as d e rayonnement au cas de
contact. 3
seurindéfinie;catcu)de)afonctionauxiiiaire(p. 5
164. Formules de Fourier e t de Poisson pour les températures du mur. 8
VINGT-DEUXIÈME LEÇON. ~joHcat t'OM, /<t t'<e jcar ~ 'OMr/er, du problème
précédent au refroidissement s éc ul ai re de la croûte terrestre.
t65. Cas d'une température initiale constante première réduction.
166. Expression des températures successives du mur par l'intégrale
e-M'cfM.3 b)
Possibilité d'une réduction asa'ogue, dans le cas de températures ini-
tialesnonuniformes(Note). <5
167. Formule asymptotique des températures de la surface.
168. Application au r efroidissement séculair e de la croate t er re st re ; et ,
d'abord, manière d'éliminer du problème l'action solaire, supposée
oupermanente,ou périodique. 19 t69. Hypothèses de Fourier, r ela ti vem en t a u r ef ro id iss em ent d u globe. 9t
170. Calculs de Fourier, prouvant l'extrême lenteur actuelle du refroidisse-
ment. aa
VmoT-TMisiÈME LEÇON. ~Mtte ~<Md'e, par la même méthode, du refroi-
dissement, en tous sens, d u mur rayonnant d 'épaisseur indéfinie .
171. Deuxième exemple dissipation, en tous sens, d e la chaleur, d ans l e
même murd'épaisseurindéMnie. ~5
172. Formation delafonctionauxiliairef. ~6
173. Formule de s t em pér at ur es d u mur. 28
t74.Autreformedel'intégraleobtenne. ag
t76.Résultatsdivers. 32
ViNOT-QUATRfÈME LxcoN. Suite Étude, par la M~nte m ét ho de, d e i"e'cA<tM/
fement, soit variable, soit permanent et inégal, du mur rayonnant
d'épaisseur indéfinie.
d'epaisseurindéBnie. 36
179. Formutedestemp~raturesdumarchauffë.M t80. Application au prabtème du~ retroidhsement. de l a cronte tert'estt'e. B8
t8i. Quatrième exemple échauffement permanent, mais inegat, d u m ur
indéfini, parle rayonnement de sources extérieures constantes 4t
182. Calcul de la fonction auxi)iaire<p. 4~
183. Détermination des températures internes permanentes. 43
t84. Évanouissement graduel, dans l'intérieur, des inégali tés que ca use l a
non-uniformité de t 'échauuement de ia surface, 4 Í
VîNOT-OtNQDMME LEÇON. P roblème de !'e'cA<!M~eme/!t'M<tnen< et tfte'g'ot!
d'une sphère, traité par la même méthode é ch au ff eme nt d e la sp hè re p ar
contact.
t85. Cinquiemeexemp)e:Èchauftementpermanentd'unesphere;et,d'abord,
r ech er che d e la solution pour son échauffement par contact. 47
t86. S ol ut io n d u proMème pour un corps quelconque, danst'hypothèse où
l 'on aurai t cer ta ines données surabondantes, relatives a ta surface. 48
F or mu le de Gr ee n (Note). 48
187. Solution effective pour )asphère. So
188. Forme deCcitivedecettesotution. 5i
189. Température moyenne des couches sphériques concentriques. 52
190. Retour a u c as d 'u n mur épais, c'est-à-dire d'un solide limité par une
face plane et mde(!oi dans tous les autres sens. 53
VtNST-StXtÈME LEÇON. Suite': échauffement <sfe <a! ~pAë/'e par ro~onnenMttt.
1 91 . É ch auf fem en t d e l a sphère par rayonaement: de:crmin~tion de la fonc-
tion auxiliaire~ 55
192. Température a u c en tr e d e la sphère.56 t 93 . F or mu le d es températures de la sphère chauffée par rayonnement. 5~
194. Cas extrême d'une conductibilité extérieure ou infinie, ou nulle. 60
195. Solution directe, pour le cas où les flux de chaleur à la surface sont
donnés. 61
B.–H. &
VINGT-SEPTIÈME LEÇON. Propagation de la chaleur dans un solide /t0~t0~<te
M~e~f: à une, deux ou trois dimensions ( barre prismatique mince, plaque
plane à faces parallèles, corps Mtù!Mt/ ') équat ions du problème dans les
ca s d e O'oM et de deux dimensions. Pages.
196. Objet de l'étude abordée dans cet te leçon 64
197. Équations du problème pour un corps massif, pourvu de sources calo-
rifiques distribuées arbitrairement dans son intérieur. 65
198. Cas où les sources, dans le même corps massif, sont dis tr ibuées unifor-
mément sur toute la longueur de droites parallèles indénnies. 66
199. Expression très générale et simple, pour ce cas, de la chaleur cédée
par conductibilité à l'élément de vo)ume. 66
200. Cas de sources dis tr ibuées uniformément sur toute l'étendue de plans
para))èles indéSnis. 68
201. Recherche de l'équation indéfinie du problème pour une plaque p!ane c hoi x d e t' ët ém en t d e v ol ume permettant de fo rm er ce tt e équation
le plus simplement possiMe. 70
202. Expression de la chaleur fournie par co nd uc ti bi ii té a u n tronçon de la
ptaque. ~a
203. Expression d e l a chaleur fournie par rayonnement oit par convection
au même tronçon. 73 Existence de cas divers o ù l e f lu x ém is par la surface d 'un corps n'est
pas f onc ti on l in éa ir e d e l 'e xcé den t d e température d e ce corps (Note). 74 204. Équation indéfinie des températures de la plaque. ~5
VINGT-HUITIÈME LEÇON. Suite coy:t<Mc<<7t'<M principales d'une plaque;
équat ion du problème dans le c as d 'un e s eu le d im en si on n ot ab le.
205. Direction et grandeur des conductibitités principales d e l a plaque. 79 206. Cylindre portant l 'ellipse i ndi ca tr ice de ces conductibilités principales. 80
207. Substitution, à ce cylindre, d'un e ll ip so ïd e, h om ot hé ti qu e p ar ra pp or t
à celui des conductibilités. 81
2 08 . Co nst ruc ti on d e cet ellipsoïde et, s ur l a plaque donnée, de l'ellipse
représentant ses deux conductibilités principales. 83
209. L ieu des ellipses figuratives ou indicatrices. 85
210. F or mat io n d e réquation indéfinie du problème pour une barre chaleur
gagnée par chaque tronçon de bar re s ur se s deux voisins. 86
211. Chaleur cédée au t ro nço n p ar l'air ambiant et par t'éther. 88
2t2. Équation indéfinie des températures de la barre. go
ViNGT-NF.tJYMME LEÇON. Suite intégration des équat ions pour les trois cas,
lorsque le corps ne reçoit plus de chaleur.
213. Réduction générale au cas d 'un corps isotrope Q[ 214. Problème de la dissémination et d u rayonnement d e l a chaleur, pour
un corps isotrope indéfini, à une, deux ou trois dimensions. (p 2 15 . R ef roi di sse me nt d 'u n t el corps, d an s l es hypothèses d'une matière
athermane et d'une conductibilité extér ieure nulle formation d'un
élément de l'intégrale, g3 216. Intégrale générale, pour ce cas d'un corps athermane et d'une conduc-
tibilité extérieure nuUc. 95
T AB LE D ES M AT IÈ II ESXYt)!
Pages.
217. Tentative pour calculer le refroidissement dans les hypothèses con-
traires. 96
mative. 98
219. Sa vérification exacte, quand la production de chaleur rayonnante est
proportionnelle aux excès de température. 100
TRENTIÈME LEÇON. Suite intégration des équat ions pour le problème général de l'échauffement
220. Ret ou r au problème de réchauffement: sa solution dans le cas d'une
températureextérieureconstante. io3
221. Parité de t 'échauftement d'un corps isotrope, dans toutes les directions
autour d'une source élémentaire. !o5
222. Différence profonde existant, sous ce rapport ,entrela propagation par M
conduct ib il ité et la propagation par ondes. 106
223. Extension probable du même fai t au cas de fonctions !j)(M)nontinéaires
ou d'une conductibilité ex té ri eu re v ar iab le a ve c l a température. 107
224. Échauffement produit par une source élémentaire dont on donne les
débitssuccessifs. 108
225. Casparticutierd'unétat permanent. log
226. Démonstration directe, d an s ce cas, d e la parité de l 'échauffement tout
autourd'unesourceétémentaire. tto
227. Expressions qu'y reçoit la température, dans une barre e t d an s u n corps
massif. tt~4
TRENTE ET UNIÈME LEÇON. Suite e'c/MtM~e/M<M</)ey'n!a/:e/!< de <a ~N~Me
<)6!<t/MHCeM<C.
228. Re ch er che d e l'expression, beaucoup plus compliquée, des températures
permanentes d'une plaque. jtë
229. Intégration de l'équation du problème, sous la condition que t'intégrale
restefinieat'infini. tt~
230. Manière dont l'intégrale s'évanouit alors aux d ist anc es i nf in ie s de
t'origine. nj)
231. Détermination de la constante arbitraire qui y subsiste. tM
232. Développement en série de t'intégrate obtenue. i;:t
233. A u tr e f or me de l a m êm e intégrale, obtenue par une m ét ho de d e Laplace. ia3
234. Expression asymptotique qui s'en déduit pour les températures perma- nentes dans la plaque, et qui est conforme à leur expression générale
dMsunebarreetuncorpsmas'iif. n5
TRENTE-CEUXtÈME LEÇON.–7)M<t'&M<tOK des températures autour ~'MfieMM/'Ce
calorifique émanation, soit /'ec<<<tg't:e, soit tourbillonnante, de l a c/t<eM/
suivant que la con<e.<M/'e est, ou y:om, symétrique.
235. Points, lignes et sur fac es i so th er me s a ut ou r d 'u ne so ur ce élémentaire,
dans des barres, ptaquesctmasseshétérotropes. 127
DU TOM n. XtX
236. Surfaces isothermes d 'un corps massif e t points isothermes des barres
qu'onenextrait. ttS
238. Importance particulière de l'ellipsoïde des conductibitités. t~g
239. Construction des surfaces, planes ou cylindriques, isothermes d an s l es
barres et les ptaques. ta~
240. Analogie avec cer ta ins modes simples d'échauuement d'un corps massif . t3o
241. Émission de l a chaleur en ligne dr oi te a ut our d 'u ne source, dans les
corps massifs et les plaques de contexture symétrique. f3t
242. Tourbillonnem ent d e l a chaleur autour des sources, dans les corps
massifs de contexture asymétrique. t3i}
243. Tourbillonnement analogue de la chaleur, dans les plaques de contex-
ture asymétrique. t35
244. Courants et f lux d e ch al eu r au to ur d 'un e source, dans un corps massif . <36
245. Débit calorifique d'un tourbillon élémentaire. <M
246. Débit catorinque d'un élément de surface isotherme. !38
TRENTE-TROISIÈME LEÇON. De l'agitation calorifique ou invisible, dans les
corps an im és d e mo uv em en ts t )t <t '6 <e < <<e/orntŒ<to/t ou de vibration
équation fondamentale d e l a Thermodynamique.
247. Retour à l'équation des forces vives démontrée dans la deuxième leçon, t~o 248. Cequ'estt'ëtatétastiq:<ede)a matière. t~
249. Extension de la notion de température, et des formules des flux de
chaleur, aux particules .matérieXes élastiques, a ni mée s à l a f oi s d'agi- tation calorifique et de mouvements visibles. i~3
250. Variables dont dépendent l 'énergie interne, les pressions et les coefficients
de conductibilité, dans les fluides e t dans les sol ides élastiques. t~ 25t. Équation f on dam en ta le de l a Thermodynamique. t~ 2 52. Le t ra va il t <E d es pressions q ui y figure est un t ravail de déformation
ou relatif au changement des dimensions d e l a particule. i~g
Expression générale du t ravail c!E et démonstration analytique de la
memeéquationfondamentatc (Note). )5o
253. Expression de ce t ravail t t5 pour une particule (tuide. t5<
TRENTE-QUATnjEME LEÇON. Suite mise en ~Ma«oH des phénomènes de
convection calorifique par les fluides propagation de la chaleur dans un
solide ~eyo/Me ou vibrant.
254. Équation indéfinie, aux dérivées partiettes, de la température dans un
Ouideenmouvement. i5/i 955. Conditionsdéfinies adjointes. t5!)
256. Importantes simplifications, dans les phénomènes fréquents où la con-
servation des volumes f luides est admissible tS? 2 57. Ac co rd d e ces équations a vec c el le d e Fo ur ie r pour les fluides ather-
manes. i58
258. Équation indéfinie des températures, dans un sol ide élastique déformé
ou vibrant. t6<
Pages.
259. Indépendance mutuelle approchée du m ou vem en t v is ibl e et de l'agitatton
calorifique,dansunsolide. <6~
Petites dilatations thermiques d'un solide; son potentiel d'élasticité et
son énergie interne à une deuxième approximation (Note). 166
260. Problèmes les plus simples de convection calorifique. t6~
261. Manière dont y varie le poids d e l' un it é d e volume fluide. <72
262. Mise en équation de ces problèmes. i~
TRENTE-OtNQUtKME LEçoN. Sur le pOUfO~ refroidissant d'ttne massefluide
indéfinie, soit dépourvue de tout mouvement général, so it à l' ét at de c our an t
uniforme.
X63. Courants de convection, a u se in d 'u ne m as se f lu id e d' ai ll eur s e n repos:
lois de simple proportionnalité ou de similitude '77
2 64 . C e qui résulte de ces lois pour les flux calorifiques de convect ion éma-
nant de la surface du corps. f~o
265. Recours à une donnée de l'observation et conséquences importantes touchant le pouvoir refroidissant des Ouides. t8o
2 66 . Au tr e l oi simple, dans le c as de corps à surface presque verticale:
proportionnalité de l 'accélération ascendante à i 'échauftement. t82
267. Équation aux dérivées partielles du quatr ième ordre, non linéaire, a
laquelle se ramène le problème pour un mince plateau vertical t83
268. Passage au probtème d'un courant Ouide indéfini, d'une rapidité donnée,
refroidissant un sol ide qu' il envcloppe de toutes parts. t86
269. Lois'de proportionnalité ou de similitude pour les températures d'un
tel courant. t88
270. Proportionnalité des flux calorifiques de convect ion émis par te corps à ses excès de température. ;88
Expériences de M. Compan, c on ur ma tr ic es d e l a théorie; explication
plausible des faits découverts par d e l a Provostaye et Desains (Note). 189
271. Intégration de l'équation des températures dans le cas d'un piateau
mince. tgo
272. Lois des flux dechaleurémisdans le fluide par leplateau. tQt 273. Extension approchée des mêmes lois, a u ca s d e t ou t corps à courbures
modérées. 192
274. In fl ue nc e de s s au ts d e température se produisant sur le parcours des
f ilets f luides qui sillonnent !esoiide. tg~
275. Pouvoir refroidissant du courant; réflexions générales. ]o5
NOTE I. SUR LA RÉSISTANCE OPPOSEE AUX PETITS MOUVEMENTS D'UN FLUIDE
tNDMINt, PAR UN SOLIDE INNERUÉ DANS CE FLUIDE.
P RE Mt ËRE P A RTI E. ~ o: ~'e'y:e'a!<e~ de la résistance, dans ~/t~)o~/tMe d'une fluidité par fa ite.
t. Exposé du problème dans le cas d 'un nuide sans f rottements . tog
2. Formation, pour ce cas, d'équations d'où les vitesses u, (f soient
éliminées. 300
4. Équations régissant et déterminant la pression du fluide M9
5. Comment varie cette pression avec les dimensions absolues du corps
et a ve c l e mouvement relat if du fluide :o5
6. Formules générales d e l a résistance, quand il n'y a pas de frottements. M6
7. Ëga!ité, deux à deux, de six coefficients de résistance; valeur positive
des troisautres. M?
7 b is. E xi st en ce d 'u n potentiel de la r ésistance et d 'un système d'axes
principaux, pour tout solide immergé 909
DEUxtÈME PARTIE. Suite: calcul des coe~/tCt'emM de résistance, pour les
formes les plus simples du corps solide.
8. Résistance d'unesphére. 2:2
9~ Cas d 'un cylindre de longueur indéfinie; d ét er mi nat io n d u problème. at4
tO.Hésistanceducy)indrecircuIaire.ndé(ini. ~i5
Il. Extension des résultats précédents au c as d e l'eUipsotde. 2t6
12. Résistance d 'une aiguille; résis tance d 'un disque plat. :ao
TROistÈME PARTI E. ~Me en compte <<e~o«e7Kem« t'ytte'rMt~ résistance de la sphère.
13. Mise en compte des frottements intérieurs du fluide; équations du pro-
blème. a~4
!4.Sadétermination. 226
15. Sa décomposition en t rois problèmes plus simples, où le mouvement
relat if du f luide éloigné et du sol ide a lieu suivant un axe coordonné. 229 16. ïntégratioa deséquationspourun corps sphérique. M() t7.Hésistancedc)a sphère. aM
18. Influence que les frottements y font prendre à la vitesse actuelle et aux
accétérationsantérieures. a3~ 19. Cas d'un mouvement uniforme de i'eusemMedu fluide par rapport à la
sphère. a3() 20. Cas d 'un mouvement périodique. ~o
QUATRIEME P ARTI E. S ui te : résis tance du cyl indre ctrcM~t'e.
21. Essai d'intégration des équations pour le cylindre circulaire. 2~3
2 2. Ré si st an ce d u cylindre, sous une forme implicite. a.~ 23. Tentative pour la rendre explicite, du moins dans certains cas. a5o
24. Impossibilité, à vitesse devenue constante, d'un régime permanent où
la perturbation s'éteigne aux distances beaucoup moindres que la
iongueurducytindre. ~5t
25. Cas d'un mouvement penduiaire équations à y intégrer préalable-
ment. 255
2 6. R ési st an ce d u cylindre au mouvement pendulaire 27. Cas d 'un cylindre à grand rayon ou d' un m ou vem ent à c our te période:
lois simples, approchées, de résistance. t6o
28. Aperçu des c alculs à faire dans le cas générât leur mise fréquente en
défaut par les ruptures du Cuide. a6:
XXII TABLE DES MATtEMS
NOTE H. EXPOSE DE LA THÉORIE DES ONDES LUMINEUSES CONTENUE EN GERME
DANS LES TROISIEME ET QUATRIÈME LEÇONS.
PREMIÈRE PARTIE. Formules générales et e'~M<t<My! d'M./O/'CM vives.
Pages.
1. Objet de cette seconde Note <ina)e. 26~
2. R ésistance de la matière pondérable au mouvement vibratoire de
l'éther, dans les corps transparents, et équations indéunies approchées du mouvement lumineux. 269
3. Relation qui remplace généralement celle de conservation des volumes
d'éther propre aux corps transparents, isotropes et homogènes 2':2
4. Simplification de ces équations, d an s l e ca s d 'u n corps possédant trois
plans rectangulaires, ou t roi s ax es rectangulaires, de symétrie de
conLexture. 2~3
5. Réduction des r ési st an ces et de s é qu at io ns ap pr och ées d u mouvement
à l eu rs f or mes l es plus simples. 2~
6. Équation des forces vives, d an s l e m ouv em en t v ib ra toi re d e l 'é th er d es
corps t ra nsp ar en ts én er gi e potentielle de résistance de la matière
pondérabte. 277 7. Énergie élastique de l'éther équation définitive des forces vives. 279
8. Valeur, toujours positive, de l'énergie élastique de l 'éther vibrant. 28:
9. Stabi li té de l'état naturel, dans l 'éther vibrant. a83
10. Application d u t hé or ème d u v ir ie t au m ou ve men t v ib rat oi re de l' ét her
des corps transparents. 384
11. Les ondes lumineuses conservent, en se propageant, leur force vive
totale 286
DEU XI ÈME P ART IE. Co nst it ut io n d 'u n pinceau de lumière,dans MM milieu
ou M0<o~e, OM biréfringent.
f!. Propagation d'un pinceau de lumière, venant de l'infini, dans un milieu
homogène t ransparent : première approximation 288
13. Réduction approchée d'un tel pinceau, dans toute étendue restreinte,
à des systèmes d'ondes planes, où les vibrations sont polarisées recti-
lignement 289 14. Relat ions entre la direction des ondes planes, leur vitesse de propagation
et l'orientation des vibrations. 291
Lois générâtes des ondes planes latéralement illimitées (Note). 293 15. Surface courbe dite « onde de Fresnel»; ses rapports a ve c l e plan de
l'onde et avec !a direction des vibrations. 29~
tS. Équation de l'onde de Fresnel 300
17. Deuxième approximation du calcul d 'un pinceau de tumière parallèle éléments qu'on peut y supposer constants. So<
18. Éléments qui seront variables à cette deuxième approximation manière
d'y opérer. 3o2
20. Sa délimitation latérale dans les deux sens. 3o6
Ptt<t.
21. Légère incurvation ou ellipticité imposée aux trajectoires par cette
limitation latérale. 3og
Cas particulier d'un pinceau de lumière parallèle dans un corps iso-
trope(Note). 3<o
22. Des erreurs graves qu'entratnerait l 'hypothèse de vibrations rigoureu-
sement rectilignes, s i on l'acceptait d'une manière générale, pour la
lumièrepolariséerectilignement. 3o
Sur le motif probable pour lequel Poisson est resté longtemps favo-
r ab le au système d e l 'é mi ssi on et sur une raison extrinsèque, mais
importante, qu'a du avoir Newton d'adopter ce système (Note) 3t~
23. Étude d 'un pinceau de lumière divergenteou émanée d'un centre d'ébran-
lement si tu é à d is tan ce f in ie c al cu l d es s ur fa ce s d'onde. 3t6
24. Polarisation approchée des vibrations sur chaque rayon, et variations,
suivant sa longueur, de l'amplitude d e to ut e on de . 3'g
25. Conservat ion, par toute onde, de sa force vive, dans chaque pinceau ou rayon de lumière émanée d'un centre 3~3
26. Léger é ca rt de l a f or me rectiligne, imposé aux déplacements par leur
variation d'amplitude d'un point à l'autre d' une même onde et par la
courburedesondes. 3~
Cas particulier d'un milieu isotrope (Note). 3a5
Justi fication de la méthode de Fresnel pour le calcul approché des phé-
nomènes de dif fr act ion ( Not e) .». 3~~ 27. Du mouvement de Féther dans les régions d'ébranlement tentative
pour l'exprimer à t 'intér ieur d 'un corps isotrope. 3:8
28 . Lo is d u mouvement aux grandes distances de la région d'ébrantemeut. 33t
29. Distribution arbitraire de t'énergie des ondes dans tes diversesdiree-
tions, ou possibitité de pinceaux lumineux tatératement l imités . 336
TROISIÈME PARTIE. 7~e.Ct'o?t et réfraction.
30. Recherche de condit ions spécia)es à l a l im it e d es corps; impossibilité d'admettre celles de la théorie de l'élasticité, d an s un éther indiffé-
rent aux mouvements longitudinaux. 338
31. Formation des conditions auxhmites, dans t'hypothèse d'une épaisseur suffisante de !a couche de transition. 3~o
Expression générate d e ce s r el at io ns d éf ini es et f or mes en r ésu tt an t
pour tes équations d es fo rc es v iv es e t du vi ri el d ét er mi nat io n c om-
p)ète du problème de l a réOexion et de l a réfraction (Note) 3~6 32. Réflexion et réfract ion de la )umière par les corps transparents isotropes:
formules générales. Mo
33. Lois de Fresnel pour la réflexion et la réfraction vitreuses. 354 34. Problème de la r éf le xi on et de la réfr action cristallines sa mise en
équation. 358
35. Proportion générale des sinus, pour les perpendiculaires aux ondes
tant réf léchies ou réfractées qu'incidentes, et construction d'Huygens
pourles rayons correspondants. 363
36. Réflexion, sur un cristal uniaxe, d'un rayon à vibrations parallèles au
vibration aurayon. Ma
38. Extension des condi tions de continuité au cas de corps très opaques et
équationsindéCniespources corps. 3~t
39. For mul es de Cauchypourtaréflexionmétallique. 3~4
40. Mêmes problèmes, dans l'hypothèse d'un ét he r se prêtant à des vibra-
tions longitudinale~ localisées. 38o
41. Ondes évanescentes, l'une, réfléchie, l 'autre, réf rac té e, q ui deviennent
possibles, avec condensations et dilatations cubiques. 38t
42. Relat ions déf in ies t rès simples qui conviennent alors. 384
43. Leur vëriBcation. 385
44. Particularités que présente ta r éf le xi on su r t es corps transparents, au
voisinage de l'angle de polarisation défauts de leur explication par
l'hypothèse des vibrations longitudinales localisées. 387
45. Leur explication effective, par le fait d'une certaine épaisseur de la
couche de transition. 39o
QUATRIÈME PARTIE. Entraînement c!M O/'a~M/jOMM.M/tCe réfractive des mélanges.
46. ImmobiU.té d e l 'ét her d an s l'espace et entralnement partiel des ondes
lumineuses par les corps en mouvement. 3g4
Impondérabilité de l'éther (Note). 3g5
47. Explication simple, par notre théorie, d e ce t e ntr aî ne me nt d es o n des . 3g6 48. Réflexion et réfraction par un corps animé d 'une translation rapide et
emportant l'observateur. ~oo
49. Extension, à ce cas, des formules régissant les amplitudes des vibrations
réfléchies et réfractées ~o3
50. L'aberration astronomique est indépendante de l a n at ur e d u f lu id e r em -
plissant la lunette d'observation. ~o4 51. Les rayons réfléchi et réfracté ont, a vec l e rayon i nc ide nt e t a vec la
normale à la surface séparative, les mêmes rapports de position qu'à l 'ét at d e repos. ~o5
52. Influence de la translation du corps transparent et de l'observateur,
sur la rotation que la réfraction imprime au plan de vi br at io n de la
lumière polarisée rectilignement ~08
53. Puissance réfractive des mélanges. ~t3
CiNQUitiM P ARTI E. Gé nér al isa ti on de c er tai ne .. t hé or ies précédentes,
pour d es m ilieux non y/ne~MM.
54. Aperçu sur les lois des ondes planes, dans un milieu qui serait dépourvu
de plans de symétrie rectangulaires 4i3
55. Équations approchées, pour les vitesses de propagation et pour la di-
rection des vibrations. 4*5
56. Ellipsoïde dit (improprement) «d'élasticité ou ellipsoïde inverse. 4'6
57. Axe d'asymétrie; obliquité mutuelle des deux plans de polarisation. 422
58. Co nd it ion s d e transparence. 4~4
69. Impossibilité de l'asymétrie dans tous où presque tous les cristaux
transparents des cinq premiers systèmes cristallins. 4~8
Pages.
60. I nt ro du ct io n d e petits termes proportionnels aux déplacements vibra-
toires, dans les équations d e m ou ve men t d e l 'é th er d 'un corps. ~3u
61. L'effet de ce s t er me s e st d'ajouter, aux coefficients de résistance, et aux
puissances réfractives, de petites parties, proportionnelles au ca rr é d e
la période. ~3x
62. Des corrections que doivent subir les équations du mouvement, à raison
de l'extrême petitesse des longueurs d'onde dans tes corps. <j35
63. Termes exprimant la plus importante de ces corrections. ~38
64. Dispersion so it d an s l es corps en r