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ALTER CITES ZAC DU FIEF LIMOUSIN COMMUNE DE DOUE-LA-FONTAINE ETUDE DIMPACT SAGE ENVIRONNEMENT 14.116 2016 46 Test de perméabilité 1 Sondage ST26 Test de perméabilité 1 Horizons pédologiques 0 à 0,38 m Terre végétale humifère. Sables moyens et grossiers limoneux bruns. Texture grumeleuse et souple. Horizon sain et ressué. 0,39 à 0,49 m Horizon intermédiaire. Sables moyens et grossiers argilo-limoneux ocres bruns. Quelques tâches ocres-orangées contrastées. Débit polyédrique net. 0,49 à 1,70 m Argile lourde bariolée ocre-rouille et brune-verdâtre ou argile lourde du Cénomanien inférieur. Lentilles de sables fins verts glauconieux, lentilles de sables fins et moyens ferrugineux tachant les doigts et traces de lignites. Débit polyédrique net. Cohésion forte à très forte Horizon frais, non humide. Classification pédologique : BRUNISOL - REDOXYSOL Classification GEPPA : IV c Caractéristiques géométrique de l’essai Profondeur forée 1,70 m Hauteur mouillée 1,00 m Temps de saturation 5h10 Horizons pédologiques remarquables et test de perméabilité. Argile bariolée lourde Cénomanienne (photo de droite). La perméabilité de cet horizon s’établit à +/- 3,81 10 -8 m/s (0,13 mm/h/m 2 ) 3 . 3 Le terme de +/- est introduit pour tenir compte de l’imperfection de la mesure. Le volume d’eau infiltré, sur l’éprouvette graduée est donné à plus ou moins 10 mml, correspondant à l’erreur de lecture sur le ménisque. Dans ces terrains très peu perméables, la définition fine de la valeur de K nécessite un perméamètre à double anneaux ou pour la méthode utilisée, des temps de lecture de plusieurs dizaines d’heures à plusieurs jours. Test de perméabilité 2 Sol identique au test de perméabilité précédent, soit des argiles lourdes bariolées Cénomaniennes. Caractéristiques géométrique de l’essai Profondeur forée 1,80 m Hauteur mouillée 1,00 m Temps de saturation 4h30 La perméabilité de cet horizon s’établit à +/- 5,23 10 -8 m/s (0,18 mm/h/m 2 ). Test de perméabilité 3 Horizons pédologiques 0 à 0,55 m Terre végétale humifère. Sables moyens et grossiers limoneux bruns. Texture grumeleuse et souple. Horizon sain et ressué. 0,55 à 0,84 m Argile sableuse grossière à caractère vertique marqué avec fraction sableuse décroissante avec la profondeur. Débit polyédrique net. Transition et limite diffuse. 0,84 à 1,65 m Argile lourde bariolée ocre-rouille et brune-rougeâtre (sables fins ferrugineux). Quelques lentilles centimétriques de sables fins verts glauconieux. Horizon légèrement plastique et humide. Très forte cohésion. Débit polyédrique net. Classification pédologique : BRUNISOL - REDOXYSOL Classification GEPPA : III b Caractéristiques géométrique de l’essai Profondeur forée 1,65 m Hauteur mouillée 1,00 m Temps de saturation 4h35 La perméabilité de cet horizon s’établit à +/- 1,87 10 -7 m/s (0,67 mm/h/m 2 ). Conclusions Les perméabilités mesurées apparaissent insuffisantes pour permettre une infiltration efficace des eaux pluviales sur les bassins de rétention/décantation projetés.

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Test de perméabilité 1

Sondage ST26

Test de perméabilité 1

Horizons pédologiques

0 à 0,38 m Terre végétale humifère. Sables moyens et grossiers limoneux bruns. Texture grumeleuse et souple. Horizon sain et ressué.

0,39 à 0,49 m Horizon intermédiaire. Sables moyens et grossiers argilo-limoneux ocres bruns. Quelques tâches ocres-orangées contrastées. Débit polyédrique net.

0,49 à 1,70 m Argile lourde bariolée ocre-rouille et brune-verdâtre ou argile lourde du Cénomanien inférieur. Lentilles de sables fins verts glauconieux, lentilles de sables fins et moyens ferrugineux tachant les doigts et traces de lignites. Débit polyédrique net. Cohésion forte à très forte Horizon frais, non humide.

Classification pédologique : BRUNISOL - REDOXYSOL

Classification GEPPA : IV c

Caractéristiques géométrique de l’essai Profondeur forée 1,70 m Hauteur mouillée 1,00 m Temps de saturation 5h10

Horizons pédologiques remarquables et test de perméabilité. Argile bariolée lourde Cénomanienne (photo de droite).

La perméabilité de cet horizon s’établit à +/- 3,81 10-8 m/s (0,13 mm/h/m 2)3.

3 Le terme de +/- est introduit pour tenir compte de l’imperfection de la mesure. Le volume d’eau infiltré, sur l’éprouvette graduée est donné à plus ou moins 10 mml, correspondant à l’erreur de lecture sur le ménisque. Dans ces terrains très peu perméables, la définition fine de la valeur de K nécessite un perméamètre à double anneaux ou pour la méthode utilisée, des temps de lecture de plusieurs dizaines d’heures à plusieurs jours.

Test de perméabilité 2

Sol identique au test de perméabilité précédent, soit des argiles lourdes bariolées Cénomaniennes.

Caractéristiques géométrique de l’essai Profondeur forée 1,80 m Hauteur mouillée 1,00 m Temps de saturation 4h30

La perméabilité de cet horizon s’établit à +/- 5,23 10-8 m/s (0,18 mm/h/m 2). Test de perméabilité 3

Horizons pédolog iques

0 à 0,55 m Terre végétale humifère. Sables moyens et grossiers limoneux bruns. Texture grumeleuse et souple. Horizon sain et ressué.

0,55 à 0,84 m Argile sableuse grossière à caractère vertique marqué avec fraction sableuse décroissante avec la profondeur. Débit polyédrique net. Transition et limite diffuse.

0,84 à 1,65 m Argile lourde bariolée ocre-rouille et brune-rougeâtre (sables fins ferrugineux). Quelques lentilles centimétriques de sables fins verts glauconieux. Horizon légèrement plastique et humide. Très forte cohésion. Débit polyédrique net.

Classification pédologique : BRUNISOL - REDOXYSOL

Classification GEPPA : III b

Caractéristiques géométrique de l’essai Profondeur forée 1,65 m Hauteur mouillée 1,00 m Temps de saturation 4h35

La perméabilité de cet horizon s’établit à +/- 1,87 10-7 m/s (0,67 mm/h/m 2).

� Conclusions

Les perméabilités mesurées apparaissent insuffisantes pour permettre une infiltration efficace des eaux pluviales sur les bassins de rétention/décantation projetés.

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2.2.3.5.Zones humides

� Données de cadrage

L’inventaire des zones humides à l’échelle du département de Maine-et-Loire est disponible sur le site internet Carmen de la DREAL des Pays-de-la-Loire.

Cette pré-localisation réalisée sur la base d’un travail de photo-interprétation ou de terrains supposés hydromorphes en relation avec la géologie locale et l’hydrologie, permet d’identifier des zones humides « probables et/ou potentielles ». Elle n’a pas vocation à se substituer ou à être assimilés aux démarches d’inventaires, lesquelles s’appuient sur des reconnaissances systématiques.

Sur le secteur d’étude, cet inventaire fait apparaitre une zone humide potentielle placée en position plane de fond de vallée, de part et d’autre du cours d’eau « le Douet » et d’une prairie limitrophe.

Cette zone humide est rattachée au type ZH5, « marais fluviaux et prairies humides », selon la typologie des zones humides arrêtée par le SDAGE Loire-Bretagne.

� Investigations spécifiques

Pour déterminer la présence éventuelle de zones humides sur le secteur d’étude (conformément à l’arrêté du 24 juin 2008 modifié par l’arrêté du 1er octobre 2009 fixant les critères de définition et de délimitation des zones humides), 47 sondages à la tarière à main ont été réalisés sur l’ensemble du site.

Ces sondages visent principalement à déterminer les profondeurs d’apparition des traits réductiques ou rédoxiques pour les différents types de sols rencontrés au sein de la zone d’étude.

La morphologie des sols rencontrés a été rapprochée, le cas échéant, du tableau du GEPPA 1981 ci-après (Classes d’hydromorphie du Groupe d’Etude des Problèmes de Pédologie Appliquée).

Figure 14 : Caractéristiques des sols de zones humides selon le GEPPA

Ces sondages ont mis en évidence une pédologie des sols homogène pour l’ensemble du secteur d’étude qui s’articule autour de deux pôles à savoir :

− des sols présentant des horizons argileux, lourds, profonds et hydromorphes. Ces sols majoritaires, qui couvrent pratiquement l’ensemble des terrains prospectés, sont matérialisés par les argiles et sables fins glauconieux ou sols géologiques naturels ou par des argiles lourdes à caractère vertique marqué, issus de la décarbonatation de la formation des marnes à huîtres. Dans ce dernier cas la pédogénèse a fait évoluer les sols superficiels d’un niveau argilo-carbonaté initial vers un pôle argileux lourd. Ces sols appartiennent à la classe des brunisols-redoxysols. Tous ces derniers sols sont uniformément recouverts par une épaisseur de terre arable limono-sableuse conséquente et supérieure en épaisseur à la normale. Cet horizon superficiel est issu de l’érosion et du colluvionnement sur la pente des faluns topographiquement supérieurs.

− des alluviosols et colluviosols limoneux-sableux ou argileux lourds, issus de l’altération des faluns ou des marnes topographiquement supérieurs et colluvionnés en position de fond de vallée de part et d’autre du cours d’eau « Le Douet ».

� Conclusion

A l’exception des terrains placés en bordure immédiate du cours d’eau « le Douet », avec la présence superficielle et profonde d’alluvions sableuses issues de l’érosion des faluns topographiquement supérieurs, les terrains du secteur du Fief Limousin sont caractérisés par la présence des formations marneuses et argileuses lourdes et hydromorphes du Cénomanien.

La présence, en tous points, d’un horizon végétatif profond limono-sableux, sain et de texture grumeleuse perméable, associée à une topographie marquée et une mise en culture généralisée des sols permet de contenir l’hydromorphie générale des sols en profondeur déterminant généralement des brunisols-redoxisols très marqués.

Les faciès marneux, profondément décarbonatés sont fréquemment substitués par des argiles lourdes à caractère vertique marqué. Toutefois, localement, la texture marneuse et calcaire d’origine apparait en fond de profil. Dans ce cas, les brunisols-redoxysols laissent la place à des calcosols-redoxysols.

Tous ces terrains à hydromorphie profonde appartiennent aux classes III b majoritairement et IV c du tableau du GEPPA.

D’autre part, en bordure immédiate du cours d’eau « Le Douet », la nature superficielle des terrains, limono-sableuse à texture grumeleuse perméable, et la cote des eaux libres sur le cours d’eau limitrophe profonde, ne permettent pas le développement dans les terrains limitrophes d’un caractère hydromorphe marqué. La nappe d’accompagnement du cours d’eau est annuellement contenue en profondeur sur une hauteur supérieure à 1.00 m et le toit de cette nappe n’a été atteint sur aucun des sondages.

Les seuls terrains humides au titre du tableau du GEPPA, classe Vb de ce tableau, ont été rencontrés dans la pointe nord de la zone d’étude (hors périmètre de ZAC), au niveau des sondages ST16 et ST24. En ce point, le terrain a été remblayé (régalage de déblais excédentaires) et compacté, voire « matraqué », probablement lors des travaux de mise en œuvre de la route et du passage busé sur « le Douet », limitrophes.

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Figure 15 : Localisation des sondages pédologiques

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2.2.4.RESEAU HYDROGRAPHIQUE

2.2.4.1.Contexte global

Le réseau hydrographique superficiel est très limité dans le secteur de Doué-la-Fontaine ; il s’agit dans l’ensemble de ruisseaux dans leur partie amont, non pérennes en période de faible pluviométrie. Cette caractéristique non pérenne est à relier à la nature géologique des terrains. On distingue :

- vers l’est, le ruisseau dit « le Pontreau », alimenté par un réseau de fossés le plus souvent à sec et qui sert de limite communale avec Montfort. Dans sa section amont, une partie des eaux de ce cours d’eau s’infiltre dans les faluns, pour alimenter notamment les calcaires jurassiques et les sables cénomaniens sous-jacents ; une seconde partie, au moins dans le secteur de « La Saulaie », rejoint via les faluns, le bassin versant du ruisseau « le Douet ».

- au sud-ouest, le ruisseau de « la Ganche » qui devient à l’aval le ruisseau « de Court s’il pleut » affluent rive droite du Layon à l’aval de Concourson. Ces derniers cours d’eau drainent des formations argilo-schisteuses très peu perméables. Hormis les périodes pluvieuses de forts ruissellements, ces terrains sont caractérisés par de très faibles volumes en eau de restitution, d’où probablement la toponymie du cours d’eau.

- au nord-ouest, le cours d’eau « Le Douet » (ou ruisseau des Fontaines de Doué), qui conflue avec le Layon en aval de St-Georges-sur-Layon. L’origine du cours d’eau « le Douet », au niveau du bassin des Fontaines, est liée à la résurgence de la nappe des faluns d’Anjou qui sourd au cœur même de cette ancienne cité. Ce cours d’eau collecte, en rive droite, à une distance respective de 3 et 7,5 km de Doué-la-Fontaine, les eaux de deux petits cours d’eau annexes que sont les ruisseaux dit « du Pont de Varenne » et « de la Bournée ». Ces deux cours d’eau drainent dans leur section amont les eaux de résurgences de la nappe des tuffeaux. Ils ne connaissent pas de ce fait d’assec annuel.

Le Douet au droit du secteur d’étude

Le secteur du Fief Limousin est situé en totalité sur le bassin versant du Douet.

2.2.4.2.Hydrologie

Il n’existe pas sur le ruisseau « le Douet », ni sur ses cours d’eau annexes, de station de jaugeage permettant d'avoir une connaissance statistique de l'hydrologie de ces cours d'eau.

Compte-tenu des interventions anthropiques fortes sur l’ensemble du bassin versant du cours d’eau « le Douet », l’extrapolation à partir de données de débits spécifiques d’un autre cours d’eau est peu fiable.

De plus, l’hydrologie du Douet, en aval immédiat de Doué-la-Fontaine est particulière. En effet, ce cours d’eau est alimenté par la résurgence de la nappe des faluns. Une majorité des eaux de ruissellement de la zone agglomérée transite par ces faluns qui servent en quelque sorte de zone tampon. Les débits de crues du Douet sont atténués, à contrario ce cours d’eau ne connaît pas d’assec, ni même d’étiage sévère.

A l’instar des débits de crue, les débits d’étiage sur le cours d’eau considérés sont inconnus.

Des mesures de débit ponctuelles ont été réalisées sur le Douet en 20134. Les débits estimés sont les suivants :

− période de hautes eaux (avril 2013) : 226 l/s

− période d’étiage (septembre 2013) : 61 l/s

2.2.4.3.Qualité des eaux

� OBJECTIFS DE QUALITE

Les objectifs de qualité sont fixés par masse d’eau dans le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne 2016-2021, adopté le 4 novembre 2015 par le comité de bassin et approuvé le 18 novembre 2015 par le préfet coordinateur de bassin.

Pour chaque masse d’eau, l’objectif se compose d’un niveau d’ambition et d’un délai :

− Les niveaux d’ambition sont le bon état, le bon potentiel dans le cas particulier des masses d’eau fortement modifiées ou artificielles, ou un objectif moins strict. En application du principe de non détérioration, lorsqu’une masse d’eau est en très bon état, l'objectif est de maintenir ce très bon état.

− Les délais sont 2015, 2021 ou 2027. Ils sont non qualifiés (NQ) dans le cas d'objectif moins strict ou non définis (ND) dans le cas d'objectif non défini. Le choix d’un report de délai ou d'un objectif moins strict est motivé, conformément à la directive cadre sur l’eau, par les conditions naturelles (CN), la faisabilité technique (FT) ou les coûts disproportionnés (CD).

Le bassin versant concerné par le projet appartient à la masse d’eau FRGR0526 « Le Layon et ses affluents depuis sa source jusqu’à sa confluence avec le Lys ». Les objectifs qualitatifs sont présentés ci-dessous :

ASPECT OBJECTIF DELAI MOTIVATION DU DELAI

Etat écologique Bon état 2027 /

Etat chimique Bon état ND FT

Etat global Bon état 2027 /

Objectifs qualitatifs fixés par le SDAGE Loire Bret agne

4 Diagnostic et proposition d’action pour l’amélioration du fonctionnement hydrologique et écologique du bassin des Fontaines – Etat initial – Analyse des perturbations de l’altération de l’hydrosystème – Commune de Doué-la-Fontaine – Thema Environnement – Septembre 2013

en amont de la route d’Angers en aval de la route d’Angers (Coulée verte)

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Figure 16 : Réseau hydrographique

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� ÉVALUATION DE LA QUALITE DE L ’EAU : L’OUTIL SEQ EAU

La qualité d’un cours d’eau est actuellement évaluée grâce à l’outil SEQ-Eau (Système d’évaluation de la Qualité des Eaux).

Cette évaluation repose sur la notion d’altération de la qualité de l’eau qui correspond à un groupe de paramètres de même nature.

Les principales altérations observées concernent les macro-polluants :

ALTERATION SIGNIFICATION

Matières organiques et oxydables

Détermine la quantité de matières organiques carbonées et azotées, dont la dégradation par les microorganismes est susceptible de consommer l’oxygène de l’eau.

Matières azotées hors nitrates Détermine la quantité d’azote susceptible d’alimenter la croissance des végétaux et qui peut présenter un effet écotoxicologique.

Nitrates Développement des végétaux aquatiques facilité par ce composé.

Matières phosphorées Principales responsables du développement excessif des végétaux (eutrophisation).

Effets des proliférations végétales

Quantifie la présence de micro-algues en suspension (phytoplancton), ainsi que les effets induits sur le cycle de l’oxygène par l’eutrophisation.

Description des principales altérations utilisées d ans le SEQEau

Dans le SEQ-Eau, la qualité de l’eau est évaluée pour chaque altération par des indices et des classes. Cinq classes de qualité ont été définies : très bonne, bonne, moyenne, médiocre et mauvaise.

� QUALITE PHYSICO-CHIMIQUE

Le suivi de la qualité des eaux sur le Douet, assuré par le Syndicat Mixte du Bassin du Layon sur la commune de Louresse-Rochemenier, a été abandonné.

Les dernières données disponibles (2008 – 2009) font état d’une qualité médiocre à mauvaise.

Paramètre 2008 2009

Matières organiques oxydables

Matières azotées

Nitrates

Matières phosphorées

Phytoplancton

Pesticides

Très bonne Bonne Moyenne Médiocre Très mauvaise

Par ailleurs, des analyses réalisées en 2014 sur le Douet en aval de Doué-la-Fontaine font également état d’une mauvaise qualité, essentiellement due aux rejets directs d’eaux usées non traitées vers le milieu (cf. § Eaux usées page 95).

Enfin, des analyses physico-chimiques ont été réalisées sur le bassin des Fontaines en avril et septembre 2013.

Les résultats figurent dans le tableau ci-dessous.

Paramètre Avril 2013 Septembre 2013

Matières organiques oxydables

Matières azotées

Nitrates

Matières phosphorées

Phytoplancton

Très bonne Bonne Moyenne Médiocre Très mauvaise

Les analyses mettent en évidence les éléments suivants5.

On note une qualité d'eau remarquable lors des deux analyses pour les paramètres «matières organiques et oxydable », « matières phosphorées » et « phytoplancton ».

On notera également que le paramètre « matière en suspension » (non présenté dans le tableau) est de très bonne qualité. D'autre part, on soulignera que la conductivité, la dureté, et les teneurs en chlorure et en magnésium sont normales, indiquant une minéralisation équilibrée de l'eau analysée pour chacun des prélèvements. Le pH, quelque peu basique, reste normal. La turbidité de l'eau est également faible offrant une clarté de l'eau très satisfaisante.

En revanche, on note que les paramètres « matières azotés » et « nitrates » indiquent une qualité médiocre lors de l'analyse printanière. Les nutriments azotés observés proviennent principalement de la nappe libre et des résurgences alimentant le bassin des Fontaines. En effet, les eaux pouvant éventuellement parasiter le bassin seraient des eaux pluviales principalement chargées en matières en suspension et en hydrocarbures.

Le paramètre « matière azotée » s'est avéré de bonne qualité lors de l'analyse estivale alors que le paramètre « nitrate » est resté de qualité médiocre. Cette amélioration du paramètre « nitrite » peut être liée à une augmentation des processus de dénitrification en période estivale, les nitrites se transformant alors en nitrates.

Ces fortes teneurs en substances azotées ont deux principales conséquences :

− l'impossibilité d'utiliser l'eau pour la production d'eau potable,

− la prolifération du phytoplancton, du zooplancton et des algues dans le bassin, lors d'eutrophisation en période favorable (estivale).

5 Diagnostic et proposition d’action pour l’amélioration du fonctionnement hydrologique et écologique du bassin des Fontaines – Etat initial – Analyse des perturbations de l’altération de l’hydrosystème – Commune de Doué-la-Fontaine – Thema Environnement – Septembre 2013

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2.2.4.4.Hydromorphologie 6

Le concept de morphologie des hydrosystèmes correspond aux caractéristiques physiques de ces derniers, qui résultent de l'interaction entre un débit liquide (l'eau) et un débit solide (les sédiments). Cette relation a pour conséquence de modeler la forme des principales composantes physiques d'un hydrosystème. Afin d'évaluer la qualité morphologique du bassin des Fontaines, du Douet et leur fonctionnalités, l'hydrosystème est divisé en 6 compartiments distincts : 3 compartiments « physiques » (lit mineur, lit majeur/annexe et berges/ripisylves) et 3 compartiments dits « dynamiques » (la ligne d'eau, la continuité et le débit) :

− Le lit mineur: partie correspondant à sa portion mouillée en période normale. On considère sa diversité de forme et la composition de ses matériaux ;

− Le lit majeur et les annexes hydrauliques : surface d'étalement des eaux lors de crues ainsi que les bras secondaires et les zones humides connectés de façon continue ou temporaire ;

− Les berges et la ripisylve : qualité du boisement de la rive et diversité des berges ;

− La ligne d'eau : nature et diversité des écoulements caractérisés par leur vitesse et leur hauteur ;

− La continuité écologique : capacité des organismes vivants et des sédiments à effectuer leur migration ;

− Le débit : évaluation des caractéristiques hydrologiques (notamment en périodes d'étiage et de hautes eaux) au regard des caractéristiques physiques du lit mineur et du champ d'expansion des crues.

Les investigations réalisées en septembre 2013 sur le Douet ont permis d'en appréhender la qualité hydromorphologique. Le secteur à l'étude, également appelé tronçon, a été découpé en 4 segments homogènes. Le segment S3 est localisé au droit de la zone d’étude du Fief Limousin.

Les résultats sont analysés ci-dessous par compartiment :

� LE DEBIT

Le Douet est principalement alimenté par les eaux souterraines provenant du bassin des Fontaines auxquelles peuvent s'ajouter les rejets pluviaux et d'éventuels rejets domestiques. Les investigations réalisées en période d'étiage montrent que l'intensité du débit n'est nullement impactée. En ce qui concerne les débordements, ces derniers semblent aléatoires selon les secteurs. Enfin, les variations de débit apparaissent moyennes et principalement liées aux chocs hydrauliques induits par les émissaires pluviaux de la zone urbanisée qui se rejettent dans le ruisseau (6 au total). Le compartiment débit est en bon état hydromorphologique sur le tronçon à l'étude.

� LA LIGNE D 'EAU

Les faciès d'écoulement observés restent très diversifiés à l'échelle du tronçon avec deux segments S1 et S2 à dominance lotique, puis deux segments S3 et S4 à dominance lentique présentant des plats et des mouilles (zones profondes). On note tout de même une forte influence des ouvrages sur les segments S3 et S4 induisant un ralentissement des écoulements et la formation de « plans d'eau »sur ces segments.

La qualité hydromorphologique du compartiment ligne d'eau reste en bon état globalement sur le tronçon considéré.

6 Diagnostic et proposition d’action pour l’amélioration du fonctionnement hydrologique et écologique du bassin des Fontaines – Etat initial – Analyse des perturbations de l’altération de l’hydrosystème – Commune de Doué-la-Fontaine – Thema Environnement – Septembre 2013

� LIT MINEUR

Le lit mineur du cours d'eau présente une qualité changeante. Les segments SI et S2 sont dotés d'un substrat varié avec des blocs, des pierres et du sable accompagné de quelques limons. En revanche, les segments S3 et S4 offrent peu de diversité de substrat avec une dominance de vase et quelques placettes de sable. Ces segments présentent un colmatage important (hauteur de 30 cm). On notera la formation d'embâcle au niveau du segment S2 favorisé par la végétation rivulaire fermée obstruant le cours d'eau.

La végétation aquatique est de qualité très satisfaisante notamment avec la présence de jonc courbé en bordure et de callitriche. Toutefois, on notera au niveau du segment S4 la présence de jussie rampante (Ludwigiapeploides), espèce invasive. La qualité hydromorphologique du compartiment lit mineur est moyenne sur le tronçon étudié.

� BERGES ET RIPISYLVE

Les berges sont de qualité variable. Le segment S1 est dépourvu de berges naturelles. Le segment S2 présente des berges abruptes (2 m de hauteur) à l'habitabilité moyenne tandis que les segments

S3 et S4 présentent des berges d'une hauteur moyenne (1 à 1,5 m), en pente douce, offrant une diversité d'habitat satisfaisante. On soulignera la présence de ragondins au niveau du segment S3, espèces fragilisant les berges en formant des galeries.

La végétation rivulaire présente une qualité satisfaisante sur le secteur. La diversité des essences est importante et se composent principalement de scolopendre, de jonc courbé, de douce arrière, de ronce commune, de sureau, de saule marsault, de peuplier noir, et d'érable faux-platane. La densité de la ripisylve est variable. Mis à part au niveau du segment SI ou elle est absente et sur le segment S4 ou il n'y a que la strate herbacée, le reste du secteur présente une ripisylve ponctuelle à fermée. Les secteurs dépourvus de strates arbustive et arborescente (S1 et S4) sont fortement exposés au réchauffement et à la luminosité tandis que les secteurs fermés (S2 et S3) présentent trop d'ombrage. Le compartiment berge et ripisylve peut être considéré en bon état hydromorphologique.

� LA CONTINUITE

La continuité piscicole et sédimentaire est fortement altérée sur le secteur. En effet, si l'on ne considère pas l'ouvrage à la sortie du bassin des fontaines, on recense trois ouvrages sur le tronçon à l'étude. Le premier au niveau médian du secteur S3 se compose d'une vanne levante et d'un seuil déversoir. Cet ouvrage est infranchissable pour les espèces piscicoles (hauteur de chute d'environ 1,6 m) et la continuité sédimentaire n'est possible que lors de la manœuvre de l'ouvrage. Le remous engendré est important (225 m). Le second ouvrage est une buse qui traverse le cours d'eau (diamètre ∅ 800 mm) franchissable pour les sédiments fins. Cet ouvrage ne permet cependant une continuité piscicole et sédimentaire suffisante en période de basses eaux. Le dernier ouvrage à l'aval du segment S4 est un déversoir avec une vanne de fond. La lame d'eau et la hauteur de chute fractionnée (50 cm au total) permet néanmoins une circulation piscicole. Le transfert des sédiments vers l'aval n'est permis que lors de l'ouverture de la vanne de fond. Le compartiment continuité peut être qualifié en état médiocre sur le tronçon expertisé.

� ANNEXES/LIT MAJEUR

Les annexes et le lit majeur sont de bonne qualité sur la zone étudiée. Malgré l'absence de capacité de débordement au niveau du segment S1, les autres segments présentent des possibilités de débordement, soutenant l'alimentation des zones humides (mégaphorbiaies et friche à hautes herbes) localisées dans le lit majeur. Les bras secondaires sont absents compte tenu du contexte (tête de bassin versant en milieu urbain). La qualité hydromorphologique du compartiment annexes et lit majeur est bonne.

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Le débit observé en période d'étiage est très satisfaisant. La ligne d'eau peut être qualifiée en bon état avec une bonne diversité des écoulements sur la zone d'étude. Les berges, parfois artificialisées compte tenu du contexte urbain, présentent une qualité bonne avec des pentes variées et une diversité d'habitat intéressante. La végétation rivulaire est également diversifiée, en âge, en taille, en densité et en espèces. Les annexes et le lit majeur sont aussi de bonne qualité avec des capacités de débordements intéressantes et une connectivité satisfaisante avec les zones humides attenantes.

En revanche le lit mineur présente une qualité moyenne avec un colmatage important par les matières fines (limons, vases) à l'aval de la zone d'étude. La continuité écologique peut être qualifiée de médiocre. Les trois ouvrages recensés sont responsables d'un ralentissement des écoulements et le dépôt de sédiments. Le transfert des sédiments vers l'aval mais également la libre circulation des peuplements piscicoles sont fortement perturbés par la présence de ces ouvrages. Des espèces invasives (jussie rampante) et envahissantes (ragondins) ont également été observées. On soulignera que la jussie rampante, Ludwigia peploides, a fait l'objet d'un arrêté (arrêté du 2 mai 2007 paru au JO du 1 7 mai) interdisant sa commercialisation, son utilisation et son introduction dans le milieu naturel. Cet arrêté a été pris sur la base de l'article L. 411-3 du Code de l'environnement.

Le tronçon expertisé indique que le bon état écologique du cours d'eau est quasiment atteint pour l'ensemble des paramètres mis à part pour le lit mineur et la continuité écologique. Les ouvrages recensés sont ainsi responsables d'une diminution de la diversité des écoulements, d'un réchauffement accéléré de l'eau en période estivale ainsi que d'une sédimentation accrue à l'amont des ouvrages provoquant le colmatage du substrat du lit mineur. En plus de la présence d'espèces invasives et envahissantes, les perturbations observées sur ces deux compartiments conduisent à l'homogénéisation du milieu et à la banalisation des habitats et des espèces au détriment de la biodiversité globale du secteur.

2.2.4.5.Qualité hydrobiologique

� INVERTEBRES AQUATIQUES

Parallèlement au suivi de la qualité physico-chimique des eaux, un suivi hydrobiologique existait sur le Douet, sur la commune de Louresse-Rochemenier, grâce à la mise en œuvre d’un prélèvement de type IBGN.

L’Indice Biologique Global Normalisé (IBGN) permet d'évaluer la santé de l'écosystème d'une rivière par l'analyse des macro-invertébrés benthiques ou benthos (organismes vivant au fond des lacs et des cours d'eau, tels que les mollusques, les larves d'insectes, les vers, etc.).

Cet indice constitue une expression synthétique de la qualité du milieu, toutes causes confondues, à la fois en termes de qualité physico-chimique des eaux et de diversité des habitats. Son évaluation repose, d'une part, sur le nombre total de taxons recensés (variété taxonomique) et, d'autre part, sur la présence ou l'absence de taxons choisis en fonction de leur sensibilité à la pollution (groupe faunistique indicateur).

Les dernières données disponibles font état d’une qualité médiocre (2008) à moyenne (2009).

� FAUNE PISCICOLE

Aucune donnée de suivi sur le peuplement piscicole du Douet n’est disponible. Les informations sur les espèces présentes sont issues de la pratique de la pêche sur ce cours d’eau (cf. § ci-après).

� RETABLISSEMENT DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE SUR LE DOUET

Les deux plans d’eau, propriété de la commune de Doué-la-Fontaine, implantés sur le ruisseau du Douet le long du complexe sportif, constituent un lieu apprécié de pêche. Leurs rives offrent des possibilités de jeux, de loisirs et de promenade. Ils sont des éléments majeurs de la Coulée Verte qui s’étend jusqu’à la piscine intercommunale.

L’usage de la pêche, géré par l’association de pêche privée locale, la Gaule Douessine, était possible grâce à une autorisation obtenue par arrêté préfectoral du 6 juin 1972. Cette autorisation étant maintenant caduque depuis 2002, ces plans d’eau doivent répondre au nouveau cadre réglementaire (continuité écologique pour assurer la libre circulation des poissons et le transfert des sédiments, et obligation de débit réservé).

Dans cet objectif, dans un premier temps, la vanne du plan d’eau amont a été supprimée au printemps 2016, ce qui a conduit à abaisser le niveau d’eau sur ce secteur de plusieurs dizaines de centimètres, sans l’assécher complètement, puisqu’un certain niveau d’eau est maintenu par l’influence du barrage du plan d’eau aval.

Dans un second temps, la commune de Doué-la-Fontaine a sollicité le Syndicat d’aménagement et de gestion des eaux Layon Aubance Louet pour mener une étude destinée à définir un aménagement du plan d’eau restant prenant en compte les usages, l’intérêt paysager du site et les obligations réglementaires.

L’étude de ce projet sera faite dans le courant de l’année 2016, les travaux seront mis en exécution en 2017.

Ces travaux s’inscrivent dans la création d’une « coulée verte », espace paysager et de loisirs, axé sur la renaturation du ruisseau, mais aussi sur la mise en valeur de ses abords.

2.2.4.6.Usages de l’eau

Deux principaux usages ont été relevés sur le Douet7 :

− milieu récepteur des eaux pluviales, des effluents traités de la station d’épuration et, ponctuellement, d’effluents bruts en cas de saturation des réseaux,

− la pratique de la pêche, bien développée sur la partie aval du cours d’eau, en bordure des terrains de loisirs. Autrefois utilisé comme enclos piscicole, le secteur est fréquenté par de nombreux pêcheurs au coup, recherchant des poissons tels le gardon, le rotengle ou la carpe. Quelques poissons carnassiers comme le brochet, la perche et le sandre sont également recensés sur la zone.

7 Diagnostic et proposition d’action pour l’amélioration du fonctionnement hydrologique et écologique du bassin des Fontaines – Etat initial – Analyse des perturbations de l’altération de l’hydrosystème – Commune de Doué-la-Fontaine – Thema Environnement – Septembre 2013

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2.3.CADRE BIOLOGIQUE

2.3.1.PATRIMOINE NATUREL

Aucune des mesures d'inventaire, de gestion ou de protection suivantes ne concerne le secteur du projet :

− Zone d'Intérêt Communautaire pour les Oiseaux (ZICO),

− Zone de Protection Spéciale (ZPS),

− Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF),

− Site d’Importance Communautaire (SIC),

− Zone d'application de la Convention de RAMSAR,

− Arrêté préfectoral de protection de biotope,

− Réserve naturelle ou réserve naturelle volontaire. La seule ZNIEFF recensée sur la commune de Doué-la-Fontaine est localisée à environ 2,5 km au sud-est du projet. Il s’agit de la ZNIEFF de type 2 n°2187 0000 Plaine et carrière des Douces.

La plaine des Douces hébergeait dans les années 70 une population d'Outardes canepetières. un seul couple s'y maintient aujourd'hui.

Par ailleurs, les carrières à l'ouest accueillent un passereau nicheur rare en Maine-et-Loire, tandis que la propriété Vigneaux constitue la seule station angevine pour un rapace.

Le site présente un intérêt entomologique et arachnologique élevé avec plusieurs espèces en limite d'aire ou dont c'est la seule station connue en Pays-de-la Loire.

Les carrières de faluns présentent une grande richesse en fossiles.

Par ailleurs, la commune de Doué-la-Fontaine et le secteur du Fief Limousin entrent dans le périmètre du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine (cf. présentation de Trame Verte et Bleue du PNR page 57 et de la Charte page 175).

Figure 17 : ZNIEFF

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2.3.2.SITES NATURA 2000

Source : DREAL

La mise en place du réseau écologique européen Natura 2000 a pour objectifs la conservation des habitats naturels de la faune et la flore sauvages considérées comme rares ou menacées à l’échelle européenne, ainsi que la conservation des habitats des espèces d’oiseaux définies comme d’intérêt communautaire.

Le réseau NATURA 2000 est constitué de zones spéciales de conservation de deux types : - les Zones de Protection Spéciale (ZPS) destinées à la conservation des habitats des espèces

d’oiseaux définies comme d’intérêt communautaire. Créées en application de la directive européenne « Oiseaux » 79/409/CEE relative à la conservation des oiseaux sauvages, ces sites sont désignés sur la base de l’inventaire scientifique des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux.

- les Zones Spéciales de Conservation (ZSC) ou Sites d’Intérêt Communautaire (SIC), qui visent la conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvages considérées comme rares ou menacées à l’échelle de la communauté européenne.

Les sites Natura 2000 les plus proches du secteur d’étude sont :

− le SIC8 FR5200629 et la ZPS9 FR5212003 « Vallée de la Loire des Ponts-de-Cé à Montsoreau », au plus près à environ 15 km du secteur du Fief Limousin,

− la ZPS FR5212006 « Champagne de Méron » sur les communes de Montreuil-Bellay et Epieds, localisée à environ 14 km du secteur d’étude,

− le SIC FR5202001 « La Cave Billard » site ponctuel (ancienne carrière souterraine accueillant des chiroptères) à la limite entre les communes de Vaudelnay et du Puy-Notre-Dame, à environ 8 km du secteur du Fief Limousin.

Parmi les espèces d’intérêt communautaire, seul le Vanneau huppé (Vanellus vanellus) a été observé sur le secteur du Fief Limousin.

8 Site d’Importance Communautaire : Site sélectionné, sur la base des propositions des Etats membres, par la Commission Européenne pour intégrer le réseau Natura 2000 en application de la directive "Habitats, faune, flore". 9 Zone de Protection Spéciale : Site sélectionné par la France au titre de la directive « Oiseaux » dans l’objectif de mettre en place des mesures de protection des oiseaux et de leurs habitats

Figure 18 : Sites Natura 2000

Secteur d’étude

CAVE B ILLARD

Secteur d’étude

VALLEE DE LA LOIRE DES PONTS-DE-CE A MONTSOREAU

CHAMPAGNE DE MERON

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2.3.3.TRAME VERTE ET BLEUE (TVB)

2.3.3.1.Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SR CE) des Pays de la Loire

La trame verte et bleue complète les actions de préservation de la biodiversité en créant les conditions nécessaires aux espèces pour assurer leur cycle de vie (alimentation, croissance, reproduction) et en particulier leurs déplacements. Il s’agit de créer une « continuité écologique » entre les milieux préservés pour assurer leurs interconnexions. Elle facilite aussi l’adaptation des espèces au changement climatique en leur permettant de se déplacer vers des milieux plus propices pour elles.

Sur le plan national, l’Etat définit une trame verte et bleue. En région, un schéma régional de cohérence écologique (SRCE) – la trame verte et bleue régionale - est élaboré par l’Etat et la Région, en cohérence avec la trame verte et bleue nationale. Enfin, au niveau local, les documents d’urbanisme ou de planification prévoient une trame verte et bleue à leur échelle, cohérente avec les deux précédentes.

La trame verte et bleue en Pays de la Loire est constituée de :

− un diagnostic des enjeux des continuités écologiques

− l’identification et la spatialisation des continuités écologiques

− des atlas cartographiques des continuités écologiques et des objectifs de maintien ou de restauration qui leur sont assignés.

− un plan d’action stratégique

− une évaluation environnementale du schéma. Le plan d’action stratégique est le cadre de préservation et de remise en état des continuités écologiques du SRCE. Il vise 3 objectifs :

− expliciter la « prise en compte » des continuités écologiques dans les documents d’urbanisme et de planification des collectivités territoriales et leurs groupements ainsi que pour les projets de l’Etat ;

− mettre en cohérence les politiques de préservation de la biodiversité et d‘aménagement du territoire ;

− proposer aux territoires des recommandations et bonnes pratiques pour les continuités écologiques.

Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique des Pays de la Loire a été adopté par arrêté du préfet de région le 30 octobre 2015 , après son approbation par le Conseil régional par délibération en séance du 16 octobre 2015. Concernant le secteur d’étude, on peut retenir les éléments suivants. � CORRIDORS ECOLOGIQUES

Un corridor écologique correspond à un ensemble, plus ou moins continu, de milieux favorables à la vie et au déplacement des espèces végétales et animales. Un corridor fait lien entre des réservoirs de biodiversité.

Sur le secteur d’étude, le ruisseau Le Douet est recensé comme corridor écologique en tant que « cours d’eau corridor ».

� ELEMENTS FRAGMENTANT

Il s’agit d’un élément qui provoque une rupture de continuité écologique, en constituant un obstacle au déplacement des espèces animales ou végétales (circulation des pollens,…). Ce peut être un élément ponctuel tel un barrage sur un cours d’eau ou une route à fort trafic, ou encore un milieu peu accueillant pour les différentes espèces sauvages (milieu urbain par exemple).

Sur le secteur d’étude, plusieurs voies sont identifiées comme élément fragmentant linéaire de niveau 2 (trafic compris entre 2 500 et 10 000 véhicules/jour) et la tache urbaine de l’agglomération douessine constitue un élément fragmentant surfacique.

Figure 19 : La trame verte et bleue identifiée par le SRCE

Source : SRCE – DREAL Pays de la Loire

Zone d’étude

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2.3.3.2.Trame Verte et Bleue du PNR Loire Anjou Tou raine

� DECLINAISON DE LA TRAME VERTE ET BLEUE DU PNR LOIRE-ANJOU-TOURAINE

Comme suite à la déclinaison de la charte 2008-2020 du PNR Loire-Anjou-Touraine, le travail de définition de la Trame Verte et Bleue à l’échelle du territoire du parc s’inscrit pleinement dans les engagements du parc sur la préservation de la biodiversité, qu’elle soit remarquable (espèces menacées), ou ordinaire.

Le parc a de cette manière élaboré la trame verte et bleue sur son territoire et constitué un « outil d’aide à la décision destiné aux collectivités et aux partenaires du Parc ».

L’outil du Parc se veut complémentaire et cohérent avec les démarches régionales. Il s’agit d’un diagnostic des continuités écologiques à l’échelle du Parc établi tout en se basant sur les données disponibles et exploitables

� LE PACK TVB DU PNR LOIRE-ANJOU-TOURAINE

L’outil du Parc consiste en trois parties :

− une note qui synthétise les concepts écologiques de la Trame Verte et Bleue ainsi que la démarche cartographique du Parc,

− une cartographie à l’échelle du territoire du Parc, fruit d’analyses qui met en avant les zones de continuité à préserver et/ou à renforcer,

− des fiches par unités paysagère qui constituent un diagnostic des continuités écologiques. � LES SOUS-TRAMES DE LA TVB DU PNR LOIRE-ANJOU-TOURAINE ET LES CONNEXIONS POTENTIELLES

POUR CHAQUE SOUS-TRAME

Le Parc a définie sur son territoire les 4 sous-trames suivantes :

− - Sous-trame forêt : la sous-trame des espaces boisées intègre les boisements de conifères, boisements de feuillus, boisements mixtes, coupes et jeunes plantations forestières, peupleraies, landes basses, landes basses en cours d’enforestation ;

− - Sous-trame bocage : la sous-trame des milieux bocagers intègre les espaces agricoles comprenant une forte densité de haies à l’intérieur de son périmètre ou à proximité ;

− - Sous-trame humide et aquatique : la sous-trame des milieux humides et aquatiques intègre les tourbières, marais, cours et voies d’eau, plans d’eau, sables et grèves, végétations de bords de cours d’eau (hors strate arborée) ;

− - Sous-trame prairies : la sous-trame des milieux prairiaux intègre les surfaces enherbées de fond de vallée, pelouses et pâturages naturels, prairies mésophiles, zone naturelle en mutation.

A ces sous-trames, les liaisons potentielles pour chaque sous-trame ont été déterminées par traitement informatique à partir de la méthode de « dilatation – érosion », c'est-à-dire un travail sur les distances de dispersion propre à chaque sous-trame.

Figure 20 : Extrait de la TVB du PNR Loire Anjou Touraine

Sur le secteur d’étude, les boisements en bordure du ruisseau du Douet sont identifiés dans la TVB du PNR.

secteur d’étude

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2.3.3.3.Trame Verte et Bleue du SCoT du Grand Saumu rois

Source : Rapport de présentation du PLUi de la Région de Doué-la-Fontaine (arrêt de projet) La trame verte et bleue du SCOT du Grand Saumurois se décline à l’échelle du territoire de la CCRDF, en s’appuyant sur les travaux réalisés par le PNR Loire-Anjou-Touraine et répertorie :

− les réservoirs de biodiversité : réservoirs majeurs et réservoirs complémentaires,

− les corridors écologiques, avec un corridor majeur, la vallée du Layon, et des corridors secondaires, ainsi que les continuités écologiques, permettant des connexions plus locales entre milieux naturels du territoire,

− les facteurs de fragmentation. Sur le secteur d’étude, le SCoT du Grand Saumurois, déclinée à l’échelle du territoire de la CCRDF, identifie le ruisseau du Douet comme réservoir hydrologique.

Figure 21 : Extrait de la TVB du SCoT du Grand Saumurois

secteur d’étude

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2.3.3.4.Trame Verte et Bleue du PLUi de la CCRDF

Source : Rapport de présentation du PLUi de la Région de Doué-la-Fontaine (arrêt de projet) La définition des différentes trames écologiques du territoire communautaire s’est basée sur la caractérisation de 3 niveaux : les continuums, les réservoirs de biodiversité et les corridors écologiques. Ces éléments ont été caractérisés à partir :

− de données bibliographiques issues de diverses sources : DREAL des Pays de la Loire, PNR Loire Anjou Touraine, Département de Maine-et-Loire, SAGE Layon-Aubance, LPO Anjou…

− d’investigations de terrain, permettent de caler les éléments relevés dans la bibliographie. Au cours des investigations, les cartographies ont été vérifiées et ajustées, et les éléments des sous-trames ont été caractérisées (fonctionnalités, enjeux, dégradations, menaces, espèces présentes,…)

Les différentes trames identifiées sont :

− la Trame bleue, intégrant les continuums aquatiques et/ou humides et des réservoirs de biodiversité,

− la Trame verte, qui comprend : o la sous-trame de milieux boisés o la sous-trame de milieux ouverts o la sous-trame de milieux bocagers

Sur le secteur du Fief Limousin, essentiellement caractérisé par une sous-trame ouverte, le PLUi identifie, dans sa Trame Verte et Bleue, un corridor écologique majeur, traversant l’agglomération douessine selon un axe nord-ouest / sud-est

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Figure 22 : Synthèse de la TVB du PLUi de la Région de Doué-la-Fontaine

secteur d’étude

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Figure 23 : TVB du PLUi de la Région de Doué-la-Fontaine

secteur d’étude

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2.3.4.INVESTIGATIONS SUR LE SITE

Les inventaires floristiques et faunistiques ont pour but de caractériser les habitats de la zone d’étude ainsi que de mettre en exergue d’éventuelles sensibilités écologiques.

Les investigations naturalistes ont donc été menées sur les habitats, la flore et la faune.

Elles ont principalement été réalisées en 2013 et 2014, sur l’ensemble du cycle annuel, avec des compléments d’investigation au printemps et à l’été 2016.

2.3.4.1.Habitats

La caractérisation des différents cortèges floristiques de la zone d’étude a permis de mettre en avant 12 habitats au sens des nomenclatures EUNIS et Corine Biotopes. Ces habitats sont listés dans le tableau suivant.

Le recensement des habitats semble mettre en évidence une certaine diversité, mais d’un point de vue surfacique, la zone d’étude est occupée pour l’essentiel par des cultures.

Les quelques prairies sont de 4 types à savoir :

- Les prairies en friche, - Les prairies de fauche, - Les prairies de pâture, - Les prairies améliorées.

Enfin, quelques jardins abandonnés complètent cette liste d’habitats. Ces habitats sont représentés sur la figure page suivante.

Habitats de la zone d'étude

Habitats (Nomenclature CORINE biotopes) Codes

Habitats (Nomenclature

EUNIS)

Codes

Cultures 82 Cultures et

jardins maraîchers

I1

Prairies à fourrage des plaines 38.2

Prairies de fauche de basse

et moyenne altitudes

E2.2

Pâtures mésophiles 38.1

Pâturages permanents mésotrophes et prairies de post-pâturage

E2.1

Prairies mésophiles 38 Prairies mésiques E2

Jardins potagers de subsistance 85.32 Jardins potagers de subsistance

I2.22

Zones de jardins

abandonnées récemment

I2.3

Terrains en friche 87

Friches, Jachères ou

terres arables récemment

abandonnées

I1.5

Prairies améliorées 81

Prairies améliorées,

réensemencées et

fortement fertilisées, y compris les

terrains de sport et les pelouses ornementales

E2.6

Jardins domestiques des

villes et des centres-villes

X24

Alignements d’arbres 84.1 Alignements d’arbres G5.1

Forêts 4 Forêts de feuillus caducifoliés G1

Eaux courantes

de surface (fossés et Douet)

C2

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Figure 24 : Habitats naturels

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2.3.4.2.Flore

� Cultures

Les cultures occupent la majorité de la zone d’étude. Outre le fait qu’elles constituent des zones d’habitat pour certaines espèces d’oiseaux qui affectionnent les milieux ouverts, elles ne présentent pas d’intérêt majeur d’un point de vue écologique.

Culture

� Prairies à fourrage des plaines

Une seule prairie mésophile de fauche est présente sur la zone d’étude. Elle se situe au Nord immédiat de la RD 761 au commencement de l’allée des Peupliers noirs. Bien qu’aucune espèce protégée n’ait été recensée dans cette prairie, sa diversité floristique demeure intéressante puisque 30 espèces végétales composent cet habitat.

Prairie de fauche

Espèces végétales recensées dans la prairie mésophi le de fauche

Famille Nom latin Nom français Adoxacées Sambucus ebulus Sureau yèble Apiacées Daucus carota Carotte commune Apiacées Pastinaca sativa Panais cultivé

Astéracées Arctium minus Bardane à petite têtes Astéracées Artemisia vulgaris Armoise commune Astéracées Bellis perennis Pâquerette Astéracées Cirsium arvense Cirse des champs Astéracées Cirsium vulgare Cirse commun Astéracées Conyza canadensis Erigéron du Canada Astéracées Leucanthemum vulgare Marguerite Astéracées Picris echioides Picride Vipérine Astéracées Senecio jacobea Séneçon jacobée Clusiacées Hypericum perforatum Millepertuis perforé

Convolvulacées Convolvulus arvensis Liseron des champs Dipsacacées Dipsacus laciniatus Cardère laciniée

Fabacées Medicago sativa Luzerne cultivée Fabacées Trifolium campestre Trèfle doré Fabacées Trifolium fragiferum Trèfle fraisier Fabacées Trifolium repens Trèfle blanc Fabacées Trifolium pratense Trèfle des prés Lamiacées Calamintha nepeta Petit Calament de montagne Malvacées Malva sylvestris Mauve sylvestre

Plantaginacées Plantago lanceolata Plantain lancéolé Poacées Dactylis glomerata Dactyle aggloméré Poacées Holcus lanatus Houlque laineuse

Rosacées Potentilla reptans Potentille rampante Rosacées Rosa sp Rosa Rosacées Rubus gr. fruticosus Ronce commune Urticacées Urtica dioïca Grande Ortie

Verbénacées Verbena officinalis Verveine officinale

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� Prairies de pâture

Une seule prairie de pâture est recensée sur la zone d’étude. Elle se situe au Sud immédiat de la RD761. Il s’agit d’une prairie mésophile pâturée par des équidés.

Bien qu’aucune espèce protégée n’ait été recensée dans cette prairie, sa diversité floristique demeure intéressante puisque 31 espèces végétales composent cet habitat.

Quant à la ruine qui sert d’abri aux chevaux, différentes espèces végétales la masquent comme le Sureau noir (Sambucus nigra), l’Orme champêtre (Ulmus campestris) ou encore le Lierre (Hedera helix). Enfin, quelques noyers (Juglans regia) apparaissent çà et là dans cette parcelle.

Prairie de pâture

Espèces végétales recensées dans la prairie de pâtu re

Famille Nom latin Nom français Adoxacées Sambucus ebulus Sureau yèble Apiacées Pastinaca sativa Panais cultivé

Astéracées Achillea millefolium Achillée millefeuille Astéracées Arctium minus Bardane à petite têtes Astéracées Centaurea sp Centaurée Astéracées Cirsium arvense Cirse des champs Astéracées Cirsium vulgare Cirse commun Astéracées Conyza canadensis Erigéron du Canada Astéracées Senecio jacobea Séneçon jacobée Clusiacées Hypericum perforatum Millepertuis perforé

Convolvulacées Calystegia sepium Liseron des haies Convolvulacées Convolvulus arvensis Liseron des champs

Fabacées Medicago arabica Luzerne d'Arabie Fabacées Lotus corniculatus Lotier corniculé Fabacées Trifolium fragiferum Trèfle fraisier Fabacées Trifolium repens Trèfle blanc Fabacées Trifolium pratense Trèfle des prés

Plantaginacées Plantago lanceolata Plantain lancéolé Plantaginacées Plantago major Plantain majeur

Poacées Dactylis glomerata Dactyle aggloméré Poacées Hordeum murinum Orge des rats

Renonculacées Ranunculus acris Renoncule âcre Rosacées Agrimonia eupatoria Aigremoine eupatoire Rosacées Potentilla reptans Potentille rampante Rosacées Rubus caesius Ronce bleue Rubiacées Galium verum Caille-lait jaune Salicacées Populus nigra Peuplier noir

Scrophulariacées Linaria vulgaris Linaire commune Scrophulariacées Odontites verna Euphraise rouge

Urticacées Urtica dioïca Grande Ortie Verbénacées Verbena officinalis Verveine officinale