suissetec mag 05 | 2012
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Transcript of suissetec mag 05 | 2012
Conseiller énergétique des bâtiments
Un travail interdisciplinaire voit le jourPage 6
L’amiante est toujours omniprésent
Une maison virtuelle comme moyen de sensibilisationPage 12
«S’engager avec discernement
à tous les niveaux.»Le président central Peter Schilliger assermenté comme conseiller national.
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Octobre/Novembre 2012 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment
suissetecmag
Editeur : Association suisse et liechtensteinoise
de la technique du bâtiment (suissetec)
Rédaction : Benjamin Mühlemann (muhb), Marcel Baud (baud),
Natalie Aeschbacher (aesn)
Traduction : Marion Dudan, Lambro Bourodimos
Contact : suissetec, Auf der Mauer 11, case postale, 8021 Zurich
Téléphone +41 43 244 73 00, fax +41 43 244 73 79
[email protected], www.suissetec.ch
Concept / réalisation : Linkgroup, Zurich, www.linkgroup.ch
Direction artistique : Beat Kühler Impression : Printgraphic AG, Berne, www.printgraphic.ch
Remarque : Par souci de lisibilité, cette publication utilise par endroits
le masculin comme une forme générique pour se référer aux deux sexes.
Toute reproduction technique (même partielle) des textes et photos est soumise
à l’autorisation expresse de l’éditeur.
Photo de la couverture : Béatrice Devènes. Le président central de suissetec
Peter Schilliger est assermenté comme conseiller national.
Nouvelle désignation
L’AHTV s’appelle désormais Coopérative de la technique du bâtiment suissetec Argovie
A la dernière assemblée générale, la décision des membres a été prise
à l’unanimité : depuis le mois d’août, l’Association argovienne de la
technique du bâtiment (AHTV) s’appelle Coopérative de la technique du
bâtiment suissetec Argovie. Ainsi, la section est, par son nom aussi,
liée à l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment
suissetec. Par ailleurs, cette nouvelle désignation satisfait aussi l’exi-
gence de l’office du registre du commerce d’intégrer, dans le nom de l’asso-
ciation, la forme juridique « coopérative » inscrite depuis 1907.
+ POuR EN savOIR Pluswww.suissetec-ag.ch
Félicitations
Résolument moderne
«Je tiens le dernier numéro de ‹ suissetec mag › entre les mains. Toutes mes félicitations pour la
nouvelle mise en page : rafraîchissante, vivante, agréable à lire. Et au niveau du graphisme et de la communication d’image, ‹ suissetec mag › est résolument moderne. Je vous souhaite beaucoup de succès. Je suis ravi de savoir que nous comp- tons parmi nos membres des associations profes-sionnelles aussi dynamiques. »Hans-Ulrich Bigler, directeur de l’Union suisse des arts et métiers usam
Discussions stimulantes
Rencontre annuelle avec Georg FischerComme chaque année, Eugen Da Pra et Roland Steine-
mann, de Georg Fischer Systèmes de Tuyauteries (Suisse)
SA, ont rencontré Bruno Moretti, Hans-Peter Kaufmann
et Ueli Schenk, de suissetec, à l’occasion d’un échange
d’idées. Tous les participants aux assemblées des délé-
gués de suissetec connaissent l’entreprise Georg Fischer
en tant que sponsor des montres IWC récompensant le
meilleur maître sanitaire de chaque volée. Cette tradition
vieille de 20 ans sera poursuivie et, à l’occasion du
25e anniversaire, tous les heureux détenteurs d’une montre
devraient être conviés à une manifestation commune. Parmi
les autres points abordés figuraient notamment : l’utilisation
du montant annuel sponsorisé en faveur de suissetec,
la durée de traitement des nouvelles demandes d’homolo-
gation déposées auprès de la SSIGE et la suite de la pro-
cédure pour les cours sur l’hygiène de l’eau potable. De
plus, des questions internes, telles que l’intégration de
JRG dans l’entreprise Georg Fischer et les changements
à venir au sein du comité central de suissetec, ont été
discutées. Une fois encore, ces rencontres informelles, très
appréciées par les deux parties, ont constitué une bonne
plateforme pour des discussions stimulantes. (senu)
a réserver dans vos agendas :
L’assemblée des délégués d’automne a lieu le 30 novembre
L’assemblée des délégués
d’automne a lieu fin
novembre au Swissôtel,
à Zurich-Oerlikon.
L’invitation et le pro-
gramme de la journée
seront envoyés aux
délégués à la fin de
l’automne.
2
En bref
Pragmatisme et discernement 4Le conseiller national Peter Schilliger
recherche activement des solutions,
dans le domaine énergétique et ailleurs
Economiser 60% d’énergie 6Un objectif atteint par Marcel Fringer
dans son travail interdisciplinaire
de conseiller énergétique des bâtiments
Un label pour tous 10Concours pour gagner un marquage
de véhicule
Primes de la Suva 13Les taux demeurent constants pour
les branches suissetec en 2013
Offre de formation et inscriptions aux examens 14
043 244 73 00MUSTER-GT.CH
043 244 73 00 MUSTER-GT.CH
De bons conseilsChère lectrice, cher lecteur,
« Cela doit être super de voir le résultat de son travail le soir », s’ex-clame l’un des quatre jeunes assis à côté de moi dans le train. « Parfois, j’aimerais bien faire un métier manuel. Je le recommande aux plus jeunes. » C’est un bon conseil, car le système de forma - tion duale est un modèle de réussite. les pays voisins nous envient nos spécialistes à l’aise sur le terrain ainsi que notre faible taux de chômage. Pour qu’il en soit toujours ainsi, suissetec montre aux jeunes l’attrait des métiers de la technique du bâtiment et les perspectives de carrière dans nos branches.
Pour l’assainissement de bâtiments existants, des solutions prag-matiques sont nécessaires de toute urgence. Production d’eau chaude solaire, remplacement de pompes de circulation, assainis-sement de chauffages ou conseils énergétiques destinés aux maîtres de l’ouvrage – Nous, les techniciens du bâtiment, sommes très demandés, donc un conseil : au travail ! Dans ce contexte, la sécurité demeure la priorité numéro un. Il faut éviter des accidents et maladies résultant d’une activité professionnelle. En tant qu’asso-ciation, suissetec est aussi active dans ce domaine, par exemple par des cours sur l’utilisation correcte de l’équipe ment de protection personnel ou des informations sur les dangers que constituent les ma-tériaux amiantés. Des fibres nocives ne sont pas seulement pré-sentes dans les toitures et façades ; des colles pour carrelages peuvent elles aussi être dangereuses. vous trouverez dès la page 12 des indications sur les dangers auxquels s’exposent les techniciens du bâtiment lors d’assainis sements. suivre ces indications est certainement un bon conseil.
Tous ces aspects ont un point commun : l’engagement sans faille du président central de suissetec Peter schilliger. Elaborer sans at-tendre des solutions susceptibles de réunir une majorité le passionne. C’est un véritable entrepreneur, qui retrousse ses manches et avance, où d’autres n’en sont qu’aux discussions. C’est ainsi que nous agissons, nous, les techniciens du bâtiment. Récemment nommé conseiller national, Peter schilliger peut désormais encore mieux dé-fendre ses idées. Et j’en suis convaincu : il est de bon conseil pour nos métiers.
Christoph schaerResponsable Technique et gestion d’entreprise / Membre de la direction
L’engagement en faveur des métiers porte ses fruits : augmentation des apprentis projeteurs en technique du bâtiment à Saint-Gall. Emanuel Zehender nous explique les raisons de cette évolution.
› Formation page 8
ConcoursGagnez un marquage de véhicule
suissetecmag Octobre/Novembre 2012 3
Editorial Sommaire
Formation de l’opinion au Palais fédéral : les discussions politiques dans la salle des pas perdus font désormais partie du quotidien du président central Peter schilliger.
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Gros plan
Peter schilliger, dessinateur en sanitaire de
formation, copropriétaire et directeur de l’entre-
prise Herzog Haustechnik à Lucerne et prési-
dent central de suissetec depuis 2003, se
réjouit de cette nomination, même si elle inter-
vient dans de tristes circonstances avec le
décès d’Otto Ineichen. Le président du PLR
lucernois, père de trois enfants, tient en parti-
culier à s’investir dans les domaines de la for-
mation professionnelle, de l’énergie et des assu-
rances sociales.
Afin d’honorer son nouvel engagement poli-
tique, Peter Schilliger doit renoncer à son mandat
au sein du conseil d’administration de la Suva
et à diverses autres fonctions. suissetec peut
encore compter sur lui en tant que président
central jusqu’à fin 2014. Après cette date, il
aura atteint la limite de la période administrative
et se retirera.
le pragmatisme avant toutPeter Schilliger considère que la Suisse est à
l’orée d’une énorme transformation en termes
d’approvisionnement énergétique. Le tournant
énergétique nécessite de multiples idées et
systèmes efficaces ainsi que des engagements
à tous les niveaux. Dans ce contexte, les as-
pects économiques ne doivent pas être négli-
gés. Les gens investissent dans des mesures
de construction énergétiquement efficaces s’ils
en profitent financièrement. C’est au plus tard
lorsque les agents énergétiques fossiles seront
beaucoup plus chers que ce principe deviendra
perceptible. La demande en technologies effi-
caces avec un bon rapport qualité-prix aug-
mentera ensuite.
Peter Schilliger n’est pas un ardent partisan de
la durabilité. A ses yeux, le pragmatisme et le
discernement sont beaucoup plus importants.
Ainsi, l’assainissement énergétique d’un bâti-
ment n’est pour lui judicieux que si tous les
composants du système ont été considérés.
Une isolation supplémentaire de l’enveloppe
n’est donc pas nécessaire dans tous les cas.
Souvent, grâce à une simple optimisation de
l’exploitation, on parvient à réaliser d’impor-
tantes économies d’énergie.
Politique énergétique : actions axées sur la recherche de solutionsPeter Schilliger considère la souveraineté des
cantons suisses en matière de politique éner-
gétique comme un désavantage. Les entre-
prises actives dans plusieurs cantons sont
pénalisées par les diverses législations. On leur
demande de garder une vue d’ensemble malgré
les nombreuses ordonnances, les différentes
dates d’entrée en vigueur, les multiples pro-
grammes d’aide et les diverses compétences.
Peter Schilliger salue les efforts d’uniformi sation
toujours plus nombreux entrepris aujourd’hui.
Il soutient cette tendance. Dans le domaine de
l’énergie, Peter Schilliger s’engage pour que
l’accent soit mis sur des actions rapides et
axées sur la recherche de solutions, au lieu de
longues discussions à propos des compé-
tences définies dans la Constitution.
lutte contre le dumping salarialPeter Schilliger estime que des mesures ur-
gentes doivent également être prises pour lutter
contre les faux indépendants et le dumping
salarial, conséquences de la libre circulation des
personnes. Il soutient activement le principe de
la responsabilité solidaire et condamne le fait
que de nombreuses entreprises, au lieu de tra-
vailler, gagnent de l’argent par le commerce de
mandats. Ainsi, selon lui, les entrepreneurs de-
vraient d’une manière générale assumer davan-
tage leurs responsabilités. Le respect des dis-
positions des conventions collectives de travail
(CCT) doit être garanti et des sanctions en cas
d’infractions doivent être appliquées de manière
conséquente, qu’il s’agisse d’entrepreneurs peu
scrupuleux ou de leurs sous-traitants.
Manque de main-d’œuvre qualifiée : aussi une question de prestigeLa branche est en quête de spécialistes com-
pétents qui participent à la mise en œuvre du
tournant énergétique. Peter Schilliger identifie
ici un problème sérieux qui, sans une action
décidée, s’accentuera bientôt. En Suisse,
l’image des métiers du bâtiment n’est pas
bonne. suissetec l’a compris depuis longtemps
et s’efforce d’inverser la tendance avec sa
campagne d’image d’envergure « Nous, les
techniciens du bâtiment. » Le président central
de suissetec inscrira sûrement son engagement
à Berne dans l’esprit de cette campagne ; il
s’investira au niveau fédéral en faveur de la
formation initiale duale, en particulier pour les
métiers manuels. Il regrette notamment qu’en
Suisse, trop peu d’élèves terminant l’école
obligatoire remplissent les critères minimaux
pour réussir un apprentissage professionnel
exigeant. Dans les disciplines manuelles, on
manque justement d’une relève qualifiée. Reva-
loriser l’apprentissage professionnel par rapport
à la maturité et à la formation universitaire est
pour lui un devoir politique. Car Peter Schilliger
en est convaincu, c’est seulement avec des
professionnels qualifiés et axés sur la pratique
que l’on réussira le tournant énergétique dans
le secteur du bâtiment. ‹
Pho
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Formation profession-nelle, énergie et assurances sociales comme axes politiques
le conseiller national PlR Peter schilliger est copropriétaire et direc-teur général de l’entreprise Herzog Haustechnik aG à lucerne. agé de 53 ans, le technicien chauffage et sani-taire (ET) d’udligenswil lu est marié et père de trois enfants adultes. Peter schilliger demeure encore prési-dent central de suissetec jusqu’en 2014 (limite de la période administra-tive). afin d’honorer ses fonctions au sein du Parlement fédéral, il démis-sionne du Grand Conseil lucernois et renoncera en fin d’année à son mandat de président de la commis-sion cantonale des procédures de qualification. Il se retirera également du conseil d’administration de la suva.
+ POuR EN savOIR Pluswww.peter-schilliger.ch
Au cœur de la politique fédéralele 10 septembre 2012, le président central de suissetec a été assermenté comme conseiller national. a 53 ans, Peter schilliger, d’udligenswil lu, succède à Otto Ineichen, décédé en juin dernier. son entrée au Parlement fédéral est une aubaine pour suissetec. avec un représentant issu de ses rangs, la branche de la technique du bâtiment dispose désormais d’une voix forte à Berne.
Marcel Baud
suissetecmag Octobre/Novembre 2012 5
Gros plan
Marcel Fringer a choisi une maison à Thayn-
gen, dans le canton de Schaffhouse. Reto
Wunderli, architecte bien connu dans la région,
lui a proposé, pour son travail interdisciplinaire,
un bâtiment des années 1960 assez grand
abritant des logements et un cabinet médical.
Marcel Fringer est ravi : « L’objet est bien docu-
menté par des plans et réunit toutes les disci-
plines requises par mon travail de diplôme. Je
peux m’éclater. » La construction présente en
effet tous les péchés imaginables du point de
vue énergétique. Chauffage à mazout, isolation
thermique mauvaise voire inexistante au niveau
de la façade et de la toiture, vieilles fenêtres et
innombrables ponts thermiques : un terrain de
jeu parfait pour son travail de diplôme. Mais de
nombreux défis attendent également Marcel
Fringer, tels que le cabinet médical intégré à la
maison, qui doit satisfaire à des exigences
d’hygiène sévères (ventilation) ou une couver-
ture contenant de l’amiante.
Deux documents pour deux groupes ciblesPour Marcel Fringer, il n’est pas facile de diffé-
rencier le spécialiste du profane, comme le
travail de diplôme l’exige. Certes, les contenus
des deux documents sont identiques sur le
fond ; toutefois, il s’agit d’adapter les formu-
lations selon les destinataires. Ainsi, pour le
profane, il faut par exemple renoncer autant
que possible à utiliser trop de termes tech-
niques. « Mais même le profane s’est souvent
déjà renseigné sur Internet, souligne Marcel
Fringer. Aujourd’hui, il n’est plus nécessaire
d’expliquer à un maître de l’ouvrage ce qu’est
un CECB. » La plupart du temps, le client a déjà
vu des photos thermiques ou en a même fait
réaliser pour sa maison. Toutefois, ce sont
généralement les connaissances techniques
fondamentales qui manquent.
Avant que Marcel Fringer puisse commencer
son travail interdisciplinaire, la commission
assurance qualité a dû accepter son projet, sur
la base d’un descriptif de projet contenant les
données et objectifs principaux. Certains pro-
jets sont effectivement refusés par la commis-
sion. Par exemple, si l’étendue du projet est
trop importante et que le candidat voit trop
grand.
Selon Marcel Fringer, son projet se situe « à la
limite supérieure ». C’est par cette remarque
que la commission assurance qualité lui a
donné le feu vert pour commencer.
Possibilité de diminuer la consommation énergétique de 60%Au début de son travail, Marcel Fringer établit
le calcul de la nouvelle surface de référence
énergétique du bâtiment, détermine le péri-
mètre d’isolation et réfléchit à la manière
d’obtenir le meilleur effet d’isolation sans trop
intervenir dans la structure de la construction.
Pour le maître de l’ouvrage, il est essentiel que
la maison située au centre du village de Thayn-
gen conserve son architecture caractérisée par
une toiture spéciale et une façade en clinker
qui ne passe pas inaperçue. Malgré cette
condition, Marcel Fringer estime que les effets
d’isolation permettent à eux seuls de réduire la
consommation énergétique de 60%.
l’examen final de Marcel Fringer porte sur l’ouvrage suivant : un bâtiment des années 1960 abritant des logements et un cabinet médical, situé au centre du village de Thayngen. son aspect ne doit pas être modifié par l’assainis- sement énergétique.
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Conseiller énergétique : un travail interdisciplinaire voit le jour Marcel Fringer se consacre aux énergies renouvelables depuis les années 1990 déjà. Pour ce technicien du bâtiment, les énergies fossiles sont depuis longtemps dépassées. Grâce à la formation de conseiller énergétique des bâtiments, ce maître sanitaire âgé de 44 ans a pu asseoir ses connaissances sur des bases solides. Pour élaborer le travail interdisciplinaire exigé à la fin de sa formation, Marcel Fringer doit maîtriser l’assainissement énergétique des bâtiments de a à Z.
Marcel Baud
6
Formation
Marcel Fringer veut créer de la chaleur sans
recourir aux combustibles fossiles et recueillir
le plus d’énergie renouvelable possible par le
biais de capteurs solaires pour l’eau chaude et
l’électricité. En ce qui concerne le mazout,
Marcel Fringer accorde de l’importance à une
durabilité sur toute la ligne. Ainsi, il analyse la
provenance de tous les matériaux de construc-
tion et d’isolation. Malgré des coûts plus
avantageux, les produits dérivés du pétrole
sont exclus.
Dans ses « recherches de base », Marcel Fringer
ne néglige aucun détail : il a ainsi voulu savoir
combien de fois par jour le médecin et son
personnel se lavent les mains. Il intègre ensuite
ces données dans le calcul de la consommation
d’eau chaude.
Marcel Fringer étaye chaque technique d’assai-
nissement qu’il propose par des analyses de la
valeur d’usage et des calculs de rentabilité,
jusqu’aux incidences en matière fiscale. Pour
l’énergie thermique ne pouvant pas être pro-
duite par le soleil, il compare les performances
d’une pompe à chaleur, d’un chauffage au gaz,
d’un chauffage à pellets et l’éventuel raccorde-
ment à un chauffage urbain. Il optimise telle-
ment le projet que celui-ci respecte le modèle
de prescriptions énergétiques des cantons
(MoPEC) et que des subventions peuvent être
demandées. Pour ce faire, il utilise un logiciel
de bilan énergétique certifié afin d’établir la
performance globale du bâtiment.
une formation utileMarcel Fringer souligne la qualité de la forma-
tion proposée au centre de formation suissetec
à Lostorf : « efficace, brève et précise, axée sur
la pratique ». Cette formation a confirmé que les
solutions qu’il met en œuvre depuis des années,
souvent basées sur l’hypothèse et l’intuition,
sont exactes. D’autre part, il a aussi énormé-
ment appris : « La formation a structuré ma fa-
çon d’aborder les projets d’assainissement. »
Au cours des cinq modules, les responsables
de la formation ont montré aux participants les
possibilités et variantes permettant d’obtenir
un bon assainissement énergétique des mai-
sons, en précisant qu’aucune solution n’est
bonne ou mauvaise dans l’absolu. Bien au
contraire, il est important qu’un conseiller
énergétique puisse justifier le concept choisi
par des arguments. Marcel Fringer souligne
qu’il existe naturellement toujours une solution
idéale. Que l’on applique ensuite vraiment
toutes les possibilités dépend en fin de compte
du budget.
Marcel Fringer utilise pleinement les méthodes
et outils qu’il a découverts pendant la forma-
tion : « Je reprends intégralement de nombreux
procédés et calculs pour le concept d’assainis-
sement. » Par exemple pour le dimensionne-
ment du chauffage, les nouvelles fenêtres ou le
calcul du coefficient de transmission thermique
(valeur u). Connaître ces instruments de travail
constitue pour lui un avantage, non seulement
pour la réalisation du travail interdisciplinaire,
mais aussi dans le cadre de son activité de
conseiller énergétique indépendant.
Marcel Fringer en est convaincu : « Investir 100
heures dans le travail interdisciplinaire a été
très bénéfique, et pas seulement pour l’examen
final. » Le travail interdisciplinaire lui servira de
fil rouge lors de futurs projets. Ainsi, Marcel
Fringer a calculé des surfaces de fenêtres,
évalué des matériaux d’isolation et demandé
des offres – soit les activités de base de son
entreprise Friwatt AG, Barzheim SH. A l’avenir,
il souhaite travailler encore plus dans le do-
maine de l’énergie des bâtiments, pour des
architectes ou des communes ou, plus géné-
ralement, pour des conseils ou des expertises.
En tant que conseiller énergétique des bâti-
ments s’il décroche son brevet fédéral. ‹
Travail interdiscipli-naire : pièce maîtresse de la formationa la fin des 6 mois que dure la for-mation en cours d’emploi de conseil-ler énergétique des bâtiments, les candidats passent un examen final, composé d’un travail interdiscipli-naire et d’un oral d’une heure. Celui-ci comporte notamment un conseil à la clientèle sous la forme d’un jeu de rôle. la commission assurance qualité remet des instructions et des check-lists concernant l’étendue et le contenu du travail interdisciplinaire. En règle générale, la première partie du travail écrit contient une documen-tation de conseil et de vente qui doit encourager le client de procéder à un assainissement énergétique de sa maison. Dans la deuxième partie, le futur conseiller énergétique établit une documentation technique qui aide les techniciens du bâtiment à mettre en œuvre les mesures d’assainisse-ment. Chacune des deux parties doit comporter 10 pages environ, sans les annexes.
+ POuR EN savOIR Plus suR la FORMaTION DE CONsEIllER éNERGéTIquE DEs BâTIMENTs www.suissetec.ch/energieberater/fr
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Marcel Fringer (à gauche) conseille son client, l’architecte Reto Wunderli, dans le local de chauffage du bâtiment.
«Combien de fois par jour
vous lavez-vous les mains ?»
suissetecmag Octobre/Novembre 2012 7
Formation
une tendance positive se dessine dans toute
la Suisse : selon l’OFS, par rapport à 2010, 14%
de jeunes en plus ont commencé un apprentis-
sage de projeteur en technique du bâtiment
chauffage en 2011. La spécialisation ventilation
a même connu une augmentation de 17%. Seul
un faible recul de 0,6% a été enregistré chez
les projeteurs sanitaires.
Nous avons demandé à Emanuel Zehender,
responsable du centre de formation de l’Asso-
ciation suisse orientale de la technique du bâti-
ment (AZSSH), pourquoi un aussi grand nombre
de contrats d’apprentissage ont été conclus
dans l’agglomération de Saint-Gall pour le
métier de projeteur.
Monsieur Zehender, pourquoi le nombre d’apprentis projeteurs augmente chez vous ?Ces dernières années, notre section a ren-forcé la promotion de la relève, surtout dans le métier de projeteur en technique du bâti-ment. ainsi, nous participons chaque année
à l’OBa, la foire de la formation profession-nelle de saint-Gall, et allons souvent dans les écoles. Nous présentons le métier de proje-teur et montrons ses multiples aspects. En 2013, nous serons présents pour la première fois à la foire du Toggenburg « TOM », sous réserve que le comité de suissetec saint-Gall approuve cette initiative. Nous travaillons par ailleurs étroitement avec l’école profes-sionnelle de saint-Gall et organisons des manifestations com munes.Pourquoi les jeunes préfèrent-ils le métier de dessinateur en bâtiment ?Beaucoup d’entre eux ne savent simplement pas ce que fait un projeteur en technique du bâtiment. Je suis toujours étonné de voir à quel point la population connaît peu ce métier et croit que l’architecte se charge de la planification en technique du bâtiment. Vous deviez agir...Oui. le canton de saint-Gall a jeté un œil cri-tique sur le nombre d’apprentis en diminu-
tion chez les projeteurs en technique du bâti-ment. Nous avons donc ciblé nos efforts de promotion sur les projeteurs en premier lieu.Avec succès, comme on le constate.alors que 32 projeteurs en technique du bâti-ment ont commencé leur apprentissage en 2010, ils étaient 49 cette année. aujourd’hui, l’engagement en faveur de nos métiers est considéré comme exemplaire. l’école profes-sionnelle n’envisage plus de supprimer la formation pour les projeteurs. Est-ce que cette tendance positive se poursuivra ?Je suis convaincu que, par rapport à 2012, le métier de projeteur en technique du bâti-ment attirera encore davantage d’apprentis en 2013. les demandes d’autorisation de former des apprentis projeteurs en technique du bâtiment déposées par des entreprises auprès du canton de saint-Gall le montrent aussi.Peut-on attirer les jeunes avec le thème de l’énergie ?Oui, j’en suis persuadé. les jeunes ont vécu Fukushima à travers les médias. Nous consta-tons que des thèmes tels que la sortie du nucléaire et les énergies alternatives inter-pellent les jeunes, et nous les incorporons volontairement dans nos mesures de promo-tion. Des capteurs solaires et des accumu-lateurs d’énergie sont intégrés dans nos mo-dèles de démonstration, que nous utilisons pour les expositions itinérantes. ainsi, nous représentons l’ensemble du cycle énergé-tique.Vous vous rendez régulièrement dans les écoles.Nous ne recevons pas des dizaines de can-didatures pour une place d’apprentissage et devons aller chercher les candidats. Nous allons donc directement dans les classes ou les invitons à l’école professionnelle, où
Apprentis projeteurs en technique du bâtiment toujours plus nombreuxBonnes nouvelles de la suisse orientale : la promotion soutenue du métier de projeteur aux foires professionnelles et auprès des classes du cycle secondaire porte ses fruits. a saint-Gall, par rapport à 2010, environ 50% de jeunes en plus ont conclu un contrat d’apprentissage de projeteur en technique du bâtiment en 2012.
Marcel Baud
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Des classes de plus en plus grandes : apprentis projeteurs en première année à l’école professionnelle de saint-Gall.
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Formation
nous leur montrons tout l’attrait du métier. l’accès aux écoles n’est pas toujours facile pour les associations professionnelles. Mais le jeu en vaut la chandelle : nous voulons attirer des candidats aussi bons que possible. a saint-Gall, l’association Triebwerk agit comme une interface entre l’économie et les écoles. Nous souhaitons devenir membre de cette association pour bénéficier d’un meil-leur accès au cycle secondaire.Quels sont les retours ?après la démonstration, quatre à cinq élèves s’intéressent en général à un apprentissage dans la technique du bâtiment. Nous leur donnons des listes d’entreprises proposant des stages de préapprentissage et des places d’apprentissage.La faible natalité accentue les efforts pour obtenir une relève de qualité.Oui, et de plus en plus de métiers nous font concurrence. la situation s’est détendue chez les projeteurs. a l’avenir, nous nous concen-trerons donc davantage sur les métiers manuels. Promouvoir les métiers de la tech-nique du bâtiment est un travail de longue haleine. ‹
« Lorsque je leur ai expliqué ce que c’était, ils ont tous trouvé cela super ! »
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«Promouvoir les métiers de la
technique du bâti-ment est un travail de longue haleine.»Emanuel Zehender, âgé de 49 ans, responsable de l’AZSSH, à Saint-Gall.
Yannick smits, d’amriswil TG, est l’un des 49 apprentis qui ont commencé cette an-née un apprentissage de pro-jeteur en technique du bâti-ment au sein de la section suissetec de saint-Gall. Il rê-vait de devenir dessinateur en bâtiment jusqu’à ce que Walter sulser, responsable de domaine à l’école profes-sionnelle de saint-Gall, lui parle du métier de projeteur en technique du bâtiment. Walter sulser a remis à Yan-nick smits des adresses d’entreprises proposant des stages de préapprentissage. après en avoir effectué deux, Yannick smits a choisi l’en-treprise Otto Keller aG à arbon. aujourd’hui, il y a com-mencé son apprentissage CFC avec spécialisation chauffage. « Mes amis et ma famille ne connaissaient pas bien ce métier, explique le jeune de 16 ans. lorsque je leur ai expliqué ce que c’était, ils ont tous trouvé cela super ! »
ursula De Giorgio, de Buchs sG, a fait la même expé-rience. Elle est en première année d’apprentissage de projeteuse en technique du bâtiment ventilation auprès de l’entreprise lippuner aG, à Grabs, spécialisée dans la technique énergétique et la construction métallique. le dessin la fascine depuis son enfance. au cycle secon-daire, la géométrie faisait partie de ses branches préfé-rées. « Ce métier me permet d’allier les deux », se réjouit ursula De Giorgio. lippuner est une grande entreprise dont elle connaissait déjà le logo. lorsque sa voisine, qui y travaille, lui a parlé du métier de projeteur en tech-nique du bâtiment, elle a tout de suite été très enthou-siaste.
Nicole studerus, d’Hauptwil, suit un apprentissage dans l’entreprise sanitaire Gem-perle aG à Gossau sG. Même si tout la prédestinait à travail-ler dans la technique du bâti-ment – ses parents ont une entreprise spécialisée dans le sanitaire, le chauffage et les machines agricoles – elle a commencé par un appren-tissage d’assistante en soins et santé communautaire. Elle a interrompu sa formation peu de temps après et a passé le reste de l’année en suisse romande. au moment de se réorienter, elle s’est souvenue qu’elle appréciait le travail au bureau et qu’elle s’était toujours bien sentie dans l’entreprise familiale et dans le domaine technique. Elle a reçu des informations sur le métier de projeteur et a pu effectuer un stage de préapprentissage. « après une semaine chez Gemperle, j’étais sûre de mon choix et j’ai signé un contrat d’ap-prentissage. » l’univers masculin de la construction ne lui a pas fait peur : « une femme peut réussir partout et aussi bien qu’un homme », affirme Nicole studerus avec assurance.
une voisine a éveillé l’inté-rêt d’ursula De Giorgio pour le métier : elle suit dé-sormais un apprentissage de projeteuse en technique du bâtiment ventilation.
les parents de Nicole stu-derus dirigent eux-mêmes une petite entreprise de la technique du bâtiment. Elle a choisi la spécialisation sanitaire.
Yannick smits s’est informé sur le métier de projeteur en technique du bâtiment chauffage lors de la foire professionnelle OBa.
suissetecmag Octobre/Novembre 2012 9
Formation
le lancement est une réussite : le nouveau
label est utilisé de toutes parts. Ainsi, de nom-
breux membres suissetec participent déjà de
manière essentielle à améliorer durablement
l’image de leurs branches. Papier à lettre, vête-
ments d’entreprise, sites Internet, véhicules –
voilà seulement quelques exemples où l’on
peut voir la « bulle techniciens du bâtiment ». Le
label, qui symbolise le sentiment d’apparte-
nance et la fierté professionnelle, confère aux
entreprises de la technique du bâtiment une
image moderne.
Marquage de véhicules : tirage au sort Le marquage de véhicules constitue justement
un élément très important dans la promotion et
la diffusion du label de la branche. D’une façon
ou d’une autre, la bulle doit à l’avenir être
« transportée » à travers toute la Suisse sur
autant de véhicules d’entreprise de membres
suissetec que possible. Ainsi, mi-novembre,
suissetec tire au sort parmi tous les membres
une proposition de conception par un graphiste
professionnel avec pose du marquage sur un
véhicule de la flotte d’entreprise.
Toute personne souhaitant participer au tirage
au sort est priée d’écrire un bref e-mail jusqu’au
15 novembre 2012 au plus tard à l’adresse
[email protected], en argu-
mentant de manière aussi originale que pos-
sible pourquoi son entreprise devrait remporter
la mise. L’entreprise gagnante sera informée
directement après le tirage au sort ; aucune
autre correspondance n’est échangée sur le
concours.
site Internet opérationnelDepuis début septembre, le site Internet lié à la
campagne d’image de la branche est en ligne :
www.nous-les-techniciensdubâtiment.ch. Ces
pages ne contiennent volontairement aucune
information sur l’association. Le site Internet
s’adresse explicitement aux propriétaires, qui
peuvent notamment utiliser un calculateur
d’énergie et trouver une entreprise spécialisée
grâce à un moteur de recherche efficace. Le
grand public est actuellement informé sur les
prestations des techniciens du bâtiment par
des annonces grand format dans la presse
dominicale et spécialisée – avec un renvoi di-
rect au site Internet. (muhb) ‹+ NOus, lEs TECHNICIENs Du BâTIMENT www.nous-les-techniciensdubâtiment.ch
Annonces grand format dans la presse
Des annonces ont paru, ou paraîtront, dans les journaux suivants : « Der sonntag » (07.10/18.11), « NZZ am sonn tag » (23.09/04.11), « sonntags-zeitung » (09.09/21.10), « Zentral-schweiz am sonn tag » (30.09/11.11), « Die süd ost schweiz am sonntag » (16.09/28.10), « Häuser modernisie-ren » (06.12), « Haus Magazin » (02.11), « Der Haus eigentümer » (01.09/01.10/01.11/01.12), « le Matin Dimanche » (16.09/11.11), « Beobachter extra wohnen » (28.09), « Espaces contem-porains » (18.10), « Maisons & ambi-ances » (26.10), « Il caffè » (23.09/18.11), « Tutto casa » (19.10).
Un label pour tousDepuis septembre, la branche de la technique du bâtiment dispose d’une image à part entière auprès du grand public avec le label « Nous, les techniciens du bâtiment. » l’objectif, ces prochains mois, est de diffuser aussi largement que possible la « bulle techniciens du bâtiment » et de l’ancrer dans la branche.
043 244 73 00MUSTER-GT.CH
043 244 73 00 MUSTER-GT.CH
« Nous avons été tout simplement submergés
par les inscriptions », se réjouit Corinne Eisele,
responsable de l’administration des concours
professionnels chez suissetec. Du 30 octobre
au 3 novembre, au salon de la construction
Edilespo à Lugano, les meilleurs techniciens et
techniciennes du bâtiment s’affronteront pour
décrocher le titre de champion suisse.
Même si, au moment de boucler ce numéro,
le délai d’inscription à la compétition court
encore, un constat s’impose : participer aux
championnats suisses 2012 est un objectif très
convoité par la relève de la technique du bâti-
ment. Les demandes de participation ont rare-
ment été aussi nombreuses. Fait réjouissant,
des femmes seront de nouveau présentes : une
installatrice sanitaire et deux projeteuses en
technique du bâtiment donneront le meilleur
d’elles-mêmes devant les nombreux visiteurs
de la foire. Des prix attractifs et la possibilité de
participer aux Mondiaux des métiers « World-
Skills » 2013 à Leipzig récompenseront les
meilleurs candidats.
Edilespo est le salon de la construction grand
public le plus important de Suisse méridionale
et constitue une scène digne pour les jeunes
concurrents. Pendant quatre jours, le salon
attire quelque 20 000 visiteurs. A proximité
immédiate des postes de travail des concur-
rents, ils vivent de près la concentration, la rapi-
dité et la précision avec lesquelles travaillent
les meilleurs jeunes professionnels de nos
branches. Ainsi, les championnats suisses
remplissent leur objectif premier : présenter les
métiers de la technique du bâtiment à un large
public et intéresser les jeunes sur le point de
choisir une profession. ‹+ INFORMaTIONs http://meisterschaften.toplehrstellen.ch/fr
www.suissetec.ch/schweizermeisterschaften/fr
Championnats suisses à lugano
Des places très convoitées
Championnats suisses de la technique du bâtiment
Epreuves : du 30.10 au 02.11.2012 Remise des prix : 03.11.2012 Edilespo lugano
les véhicules d’entreprise sont d’excel-lents supports publicitaires : suissetec tire au sort une proposition de conception par un graphiste avec pose du marquage – participez maintenant !
ConcoursGagnez un marquage de véhicule
10
Concours
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«a Zurich, la Chinawiese, que l’on pourrait traduire par pré chinois, est un parc pour tout le monde :
lieu de rendez-vous des jeunes, lieu de pique-niques en famille ou simplement lieu de détente pour oublier le stress du quotidien professionnel. située au bord du lac de Zurich, la Chinawiese est en plein été un endroit idéal pour piquer une tête et profiter du soleil. Mais lors d’une belle journée d’automne aussi, le parc invite à une balade. Pendant la belle saison, de nombreux stands proposent nourriture et boissons. Pour les amateurs de culture, une visite du jardin chinois vaut le détour ; il est situé juste à côté de la Chinawiese, où un restaurant propose aussi des spécialités asiatiques (ouvert tous les jours de fin mars à fin octobre).»Informations et accès : Chinawiese, Bellerivestrasse
138, 8008 Zurich
De la gare centrale de Zurich, tram 4 jusqu’à l’arrêt
« Fröhlichstrasse ». Puis dix minutes à pied en direction
du lac.
+ POuR EN savOIR Pluswww.stadt-zuerich.ch/chinagarten
Aaron Götzage : 18 ans
Profession : apprenti de commerce au secrétariat
central de suissetec à Zurich
loisirs : boxe thaïlandaise, football, course à pied
Dans cette rubrique, les collaborateurs de suissetec présentent leurs buts d’excursion préférés.
Quitter l’effer vescence de la ville
suissetecmag Octobre/Novembre 2012 11
Temps libres
Chacun connaît aujourd’hui la nocivité de
l’amiante, matériau jadis célèbre pour ses
mille vertus et interdit en Suisse depuis 1990.
Les bâtiments construits avant cette date
contiennent toutefois encore beaucoup de
matériaux amiantés ; en tant que technicien du
bâtiment, vous pouvez être en contact avec de
l’amiante dans de nombreuses situations de
travail. Les éléments suivants peuvent par
exemple contenir de l’amiante : panneaux de
protection incendie fixés à des éléments de
construction, tuyaux, canaux et plaques posés
dans des locaux et contre l’enveloppe du
bâtiment, mais aussi isolations de tuyaux et
conduites. La Suva travaille en étroite collabo-
ration avec les associations professionnelles
concernées et propose différents moyens
d’information sur www.suva.ch/amiante, pour
éviter que les travailleurs soient exposés aux
fibres d’amiante libérées lors des travaux
d’assainissement et puissent contracter une
maladie professionnelle due à l’amiante.
Maison virtuelle de l’amianteSur www.suva.ch/maison-amiante, les inter-
nautes découvriront les zones à risque en cli-
quant d’une pièce à l’autre de la maison
virtuelle. En déplaçant le curseur, ils appren-
dront si des fibres d’amiante peuvent être libé-
rées en cas d’utilisation normale, ce dont il
faut tenir compte en cas de rénovation et
comment procéder en cas d’assainisse-
ment. Edgar Käslin, chef du secteur chimie
à la Suva : « La Maison virtuelle de l’amiante
est destinée à sensibiliser les employeurs,
les travailleurs, les maîtres d’ouvrage, les
concepteurs et les architectes. Pour écono-
miser du temps et de l’argent et réduire le
risque d’exposition en cas de démolition, de
transformation ou de rénovation d’un bâti-
ment construit avant 1990, il est indispen-
sable d’évaluer soigneusement la situation
avant le début des travaux. » Cela permet
d’éviter des cas de maladie et de réaliser des
économies, qui profitent aux assurés sous la
forme de primes plus basses.
Investigations obligatoires Lorsque des travaux d’entretien, de trans-
formation et de démolition sont prévus ou en
cas de suspicion de substances particulière-
ment dangereuses pour la santé telles que
l’amiante, l’entrepreneur – à savoir l’entreprise
exécutante – a le devoir d’évaluer les risques
et de déterminer précisément les dangers,
comme l’exigent les prescriptions de l’ordon-
nance sur les travaux de construction. La
suspicion de matériaux amiantés se vérifie
presque toujours dans les bâtiments construits
avant 1990. Une détermination sérieuse des
dangers par le concepteur ou l’architecte per-
met de réduire le risque d’arrêt, de retard et de
surcoût des travaux. ‹
700 millions de francs pour les maladies dues à l’amiante
Depuis le premier cas de maladie professionnelle due à l’amiante reconnu en 1939, on dénombre ac-tuellement plus de 1300 travail - leurs décédés des suites d’une pa-thologie liée à l’amiante. la suva a versé environ CHF 700 millions de prestations d’assurance à ce titre.
+ POuR EN savOIR Plus Des informations sur la manipulation
de matériaux contenant de l’amiante
peuvent être téléchargées gratuite-
ment sous www.suva.ch/waswo.
Par exemple :
Identifier et manipuler correcte-ment les produits contenant de l’amiante (numéro de com-mande 84024.F)
Matériaux amiantés employés dans l’enveloppe des édifices : ce qu’il vous faut savoir! (numéro de commande 84047.F)
+ MaIsON vIRTuEllE DE l’aMIaNTE www.suva.ch/maison-amiante
Isolations de conduites contenant de l’amiante.
Visitez la Maison de l’amiante !l’amiante est interdit depuis 1990, mais on en trouve encore dans les bâtiments antérieurs à cette date. Il est important de savoir reconnaître ce matériau, afin d’éviter le risque d’exposition dangereuse pour la santé en cas de travaux de rénovation ou de démolition. sur www.suva.ch/maison-amiante, les inter- nautes ont la possibilité d’apprendre à mieux connaître les zones à risque et les mesures de protection requises dans ce domaine.
Serkan Isik
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12
Conseils
les taux de primes pour 2013 demeurent
inchangés pour les entreprises actives dans
les domaines sanitaire, chauffage, ventilation,
climatisation, ferblanterie en bâtiment et ramo-
nage (classe 45G). Pour la première fois, les
fonds de compensation peuvent cependant
être diminués dans cette classe. Toutes les
entreprises en profitent. La diminution inter-
vient dans le domaine de l’assurance contre les
accidents professionnels (AAP) et s’élève à 5%.
Dans l’ensemble, les primes sont ainsi réduites
de CHF 2,8 millions. Une diminution moyenne
ne signifie pas automatiquement une diminu-
tion pour toutes les entreprises. L’évolution
effective des primes dépend du risque de la
branche et de l’entreprise.
Des mesures efficaces pour maîtriser les coûtsLa Suva restitue chaque fois son bénéfice aux
assurés sous la forme de primes plus basses.
Le fait que de nombreux assurés puissent une
nouvelle fois en profiter s’explique en premier
lieu par la baisse des coûts d’assurance, due
principalement à la diminution des nouvelles
rentes d’invalidité. La prévention permet non
seulement de réduire les coûts, mais évite aussi
une grande souffrance aux personnes acciden-
tées et à leurs proches. Les mesures de réin-
sertion ont également contribué à la diminution
des rentes d’invalidité. Depuis que la Suva a
introduit le Case Management en 2003, le
nombre de nouvelles rentes a presque diminué
de moitié. La baisse des primes est aussi le
résultat de diverses mesures visant à maîtriser
les coûts, telles que le contrôle électronique des
factures et la lutte contre la fraude à l’assurance.
les entreprises ont une influence sur le risque d’accident et les primesPar la prévention, chaque entreprise et chaque
collaborateur peut influencer le risque d’acci-
dent et, par conséquent, les primes d’assu-
rance de la Suva. Avec sa stratégie « Vision 250
vies », la Suva souhaite réduire le nombre
d’accidents graves et de décès en l’espace de
dix ans, en menant une action ciblée avec les
entreprises. Cette stratégie repose sur une
série de « règles vitales » élaborées pour toutes
les branches et activités à risques élevés, en
étroite collaboration avec les entreprises et les
associations. Le respect de ces règles peut
sauver des vies.
Tirer à la même corde En signant la « Charte de la sécurité », 19 entre-
prises se sont engagées à mettre en œuvre les
règles de sécurité. Parmi celles-ci figurent no-
tamment : suissetec, la fédération Cadres de
la construction suisse, la Société suisse des
entrepreneurs, la Société des entrepreneurs
suisses en échafaudages et l’Association suisse
des entreprises de construction en bois. Les
mesures visant à promouvoir la sécurité au
travail ainsi que leur coordination lors de con-
structions sont primordiales pour la sécurité
des ouvriers. La mise à disposition d’aides rela-
tives à l’application des règles vitales et des
formations systématiques ont permis de fran-
chir un pas décisif vers l’optimisation de la
sécurité des collaborateurs. ‹
+ INFORMaTIONs DE la suva www.suva.ch/fr/sicherheits-charta-suva
Par la prévention, chaque collaborateur peut influencer
le risque d’accident et, par conséquent, les primes
d’assurance de la suva.
Les primes de la Suva demeurent stables pour les branches suissetecles taux de primes de la suva pour 2013 demeurent stables pour les branches suissetec. les assurés profitent cependant pour la première fois d’une diminution des fonds de compensation.
Bernadette Thalmann
Pho
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Suv
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suissetecmag Octobre/Novembre 2012 13
Environnement professionnel
InscriptionExamen professionnel de conseiller éner-gétique des bâtiments avec brevet fédéral
Dates de l’examen 8–11 avril 2013 (oral)Remise du descriptif de projet lundi 7 janvier 2013Remise du travail interdisciplinaire vendredi 1 mars 2013
la taxe de l’examen final (établissement du brevet inclus) s’élève à CHF 1200. les docu-ments d’inscription (formulaire d’inscription et notice) sont disponibles auprès des presta-taires et du secrétariat de la commission aq :Association suisse et liechtensteinoise de la
technique du bâtiment (suissetec)
Secrétariat de la commission AQ conseiller
énergétique des bâtiments, Beatrix Hählen,
Auf der Mauer 11, Case postale, 8021 Zurich,
Téléphone 043 244 73 42
Délai d’inscriptionlundi 7 janvier 2013
Inscriptionaux examens finaux EPs 2013 (Examens professionnels supérieurs avec diplôme fédéral)
Maître chauffagiste Maître sanitaire Projeteur / Projeteuse sanitaire Maître ferblantier
Dates des 4 examens18 – 22 mars 2013Taxe d’examenCHF 1800RèglementRèglement d’examen / directives du 3 mai 2007 (Projeteur sanitaire : règlement du 11 décembre 2007)
les documents d’inscription (formulaire, notice) sont disponibles sur le site Internet www.suissetec.ch (rubrique formation) ou auprès des prestataires des filières de forma-tion et du secrétariat de la commission aq : Association suisse et liechtensteinoise
de la technique du bâtiment (suissetec)
Secrétariat commission AQ, Auf der Mauer 11,
8021 Zurich, téléphone 043 244 73 00
Délai d’inscription10 décembre 2012 (cachet de la poste)
Centre romand de formation continue / ColombierOrgane responsable : Centre romand de formation continue, 2013 Colombier, tél. 032 843 49 52, fax 032 843 49 [email protected] www.suissetec.ch
vous trouverez les offres de cours et de séminaires actuelles du centre
de formation de suissetec à Colombier sous : www.suissetec.ch. vous pouvez vous ins- crire directement en ligne.
Cours de formation continue :
ChauffageContremaître en chauffage avec brevet fédéral. Janvier 2013 – juillet 2014 / examen en
novembre 2014. Perfectionnement modulaire
(selon calendrier du brevet en cours).
Maître chauffagiste avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014 / examen en 2015.
sanitaireContremaître sanitaire avec brevet fédéral. Janvier 2013 – juillet 2014 / examen en
novembre 2014. Perfectionnement modulaire
(selon calendrier du brevet en cours).
Maître sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014 / examen en 2015.
Projeteur sanitaire avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2017.
autorisation d’installer l’eau (Eauservice Lau-
sanne, Viteos Neuchâtel et Service des Energies
Yverdon-les-Bains). Printemps 2013 – été 2014
(198 heures de cours).
FerblanterieContremaître ferblantier avec brevet fédéral. Janvier 2013 – juillet 2014 / examen en
novembre 2014. Perfectionnement modulaire
(selon calendrier du brevet en cours).
Maître ferblantier avec diplôme fédéral. Janvier 2013 – décembre 2014 / examen en 2015.
Revêtements métalliques de toitures. Printemps 2013 + selon calendrier du brevet
en cours.
Diversventilation de confort.Printemps 2013 (1 jour).
Directive « qualité de l’eau dans les installa-tions techniques du bâtiment » / sICC BT 102-01 / sIa 385/1-2.Eté 2013.
Présentation de la nouvelle norme sIa 271.6 novembre 13 h – 18 h.
Présentation des nouvelles directives : Gaz G1Eau W3sN 592000Printemps 2013.
spécialiste en thermique (ImmoClimat suisse).Printemps 2013.
Cours INtUS :
Persona – Développez vos compétences personnelles. 8 modules, avec attestations
suissetec. Formez vos monteurs, installateurs,
ferblantiers pour CHF 100 / module (repas
et support de cours compris).
Module B : Ma communication.25 octobre 2012 à Fribourg.
Module C : Mon organisation.15 novembre 2012 à Tolochenaz.
Module D : Mon client.4 décembre 2012 à Colombier.
Module E : Entretiens exigeants.24 janvier 2013 à Genève.
Offre de formation
14
Formation
Pompes de circulation énergétiquement efficientes : lancement de la campagneFin septembre, suissetec a lancé, en collaboration avec suisseEnergie, une campagne d’information sur les pompes de circulation. l’objectif est ainsi d’informer les techniciens du bâtiment des nouvelles prescriptions en matière d’efficience et d’inciter les propriétaires à procéder au remplacement anticipé de leurs anciennes pompes de circulation par des équipements de classe a.
Benjamin Mühlemann
le potentiel d’économies est considérable :
si l’on réussit à retirer de la circulation toutes
les pompes inefficientes et à les remplacer par
des modèles modernes, économes en énergie,
la Suisse consommera 1151 GWh de courant
électrique en moins par an. Cela correspond
environ à 65% de la production annuelle de la
centrale nucléaire de Mühleberg. Une mesure
modeste pour chaque propriétaire, mais d’un
grand effet sur la consommation suisse de
courant électrique. Acheter et installer une
nouvelle pompe de circulation – ce qui ne de-
mande pas plus d’une heure au spécialiste –
coûte au propriétaire quelques centaines de
francs, qu’il amortira en peu de temps grâce
aux frais d’électricité économisés. Quelques
cantons soutiennent même le remplacement
des pompes en le subventionnant. Le proprié-
taire trouvera des informations à ce sujet et des
renseignements complémentaires dans la no-
tice d’information qu’il recevra de son installa-
teur. Le concept de la campagne prévoit que
la branche électrique prenne en charge l’infor-
mation et la sensibilisation des propriétaires.
suissetec et SuisseEnergie la soutiennent en
mettant à disposition des documents d’infor-
mation.
Des prescriptions renforcées pour les pompes de circulationA partir du 1er janvier 2013, les fabricants pour-
ront commercialiser uniquement des pompes de
circulation ayant un indice d’efficience énergé-
tique (IEE) maximum de 0,27 ; à partir de 2015,
cet indice devra tomber à 0,23. Les deux valeurs
correspondent à la classe d’efficience énergé-
tique A. Les entreprises d’installation ont tou-
tefois encore le droit de vendre et d’installer
leurs stocks pendant une période de transition
de deux ans. Avec cette campagne, suissetec
et SuisseEnergie souhaitent informer la branche
du durcissement imminent des prescriptions et
encourager en même temps les entreprises
d’installation à recommander dès aujourd’hui
à leurs clients d’installer une pompe de circu-
lation de classe A. ‹+ auTREs INFORMaTIONs ET NOTICEs à TéléCHaRGER www.suisseenergie.ch/circulateurs
www.nous-les-techniciensdubâtiment.chDernier hommage à Marcel Fontana
Marcel Fontana, ancien président et président d’honneur de la section
jurassienne de suissetec, s’est éteint peu après la mi-août.
Décédé dans sa 95e année, Marcel Fontana s’est énormément investi
au sein de notre association et en faveur de la formation des appren-
tis. Il compte parmi ces sages qui ont instauré des caisses sociales
et un fonds de formation lors des « bonnes années ». Ces moyens
ont permis plus tard, sous sa houlette, de créer des ateliers pour les
cours interentreprises. Marcel Fontana a également été actif dans l’Association suisse
des maîtres ferblantiers et appareilleurs (ASMFA), comme membre de la commission de
gestion et de vérification des comptes (CGVC).
Le comité central et la direction de suissetec transmettent toutes leurs condoléances
à la famille.
RectificatifDans le dernier numéro de « suissetec mag »,
une erreur s’est glissée dans l’article
sur l’assemblée des délégués de printemps.
Les contributions aux cours interentre -
prises sont augmentées de CHF 69 à CHF 75
par jour CIE, et non pas à CHF 79, comme
indiqué par erreur. L’augmentation de 9% men-
tionnée dans le texte est exacte.
Des pompes de circulation efficientes en
énergieUn gain pour
l’environnement, les clients et
les entrepreneurs.
Une campagne pour des pompes de circulation efficientes
L’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment suissetec et SuisseEnergie encouragent les acteurs du marché à prendre l’adaptation prévue dans l’ordonnance sur l’énergie comme une chance à saisir. La présente brochure vise à informer les fabricants et les installateurs de pompes de circulation, mais aussi les clients, de tous les avantages des pompes de circulation efficientes et de leur mise en œuvre.
Vous trouverez des informations complémen-taires sur www.suisseenergie.ch/circulateurs
Nous vous souhaitons beaucoup de succès au lieu de nos meilleurs voeux de réussite.
SuisseEnergie Office fédéral de l’énergie OFENCH-3003 BerneTél. 031 322 56 11, Fax 031 323 25 [email protected], www.suisseenergie.ch
Schweizerisch-Liechtensteinischer GebäudetechnikverbandAssociation suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtimentAssociazione svizzera e del Liechtenstein della tecnica della costruzioneAssociaziun svizra e liechtensteinaisa da la tecnica da construcziun
Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtimentAuf der Mauer 11, Postfach, case postale, 8201 ZurichT 043 244 73 00, F 043 244 73 79www.suissetec.ch
le dossier d’information et les notices tech-niques pour les clients on été envoyés fin septembre à toutes les entreprises suisses des branches chauffage et sanitaire.
suissetecmag Octobre/Novembre 2012 15
Engagement/In memoriam
« QUI PERMET DE CUISINER ET DE CHAUFFER À 3’900 MÈTRES AVEC LE SOLEIL ? »
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Sanitaire / climatisation / ventilation / chauffage / ferblanterieSommet à portée de vue. Moins 18 degrés. Besoin de reprendre des forces en savourant un repaschaud ? C’est possible ici, au Petit Cervin, grâce aux techniciens du bâtiment. Avec leurs techno-logies ultramodernes et respectueuses de l’environnement dans les domaines solaire, chauffage, ventilation, climatisation et sanitaire. Pour connaître nos compétences et découvrir ce que nous pouvons faire pour vous et votre maison, une seule adresse : nous-les-techniciensdubâtiment.ch
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