suissetec mag 03 2012

16
Convention collective de travail CCT Etat des lieux Page 6 « Pour s’améliorer, il faut élargir ses horizons. » Christian Hunziker nous parle de son engagement en faveur de la durabilité. Page 4 Juin/Juillet 2012 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment suissetec mag

description

«suissetec mag» n’est pas une nouvelle revue technique, mais une publication purement associative. L’objectif premier est de fournir aux membres de suissetec des informations et des offres complètes et intéressantes, liées aux activités de leur association professionnelle.

Transcript of suissetec mag 03 2012

Convention collective de travail CCT

Etat des lieuxPage 6

«Pour s’améliorer, il faut élargir ses

horizons.»Christian Hunziker nous parle de son engagement en faveur de la durabilité. › Page 4

Juin/Juillet 2012 Magazine des membres de l’Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment

suissetecmag

Rapport annuel suissetec 2011

L’« année du changement »En couverture du rapport annuel suissetec 2011,

Dario Cao montre la voie vers l’avenir prometteur des

techniciens du bâtiment. Propriétaire d’une entre-

prise de la technique du bâtiment à Poschiavo, Dario

Cao a contribué à la rénovation selon le standard

Minergie de l’hôtel alpin Muottas Muragl, à Samedan,

et a ainsi remporté le Prix Solaire tant convoité.

Une belle aventure que vous retrouverez dans le rap-

port annuel de suissetec, qui donne la parole à des

représentants engagés de la technique du bâtiment dans les do-

maines de la formation, du développement durable et de la

perception.

+ commandes Le rapport annuel, publié en allemand, en français et en italien,

a été envoyé aux membres en avril. D’autres exemplaires peuvent

être commandés auprès de suissetec :

Marisa De Genua, téléphone 043 244 73 21

[email protected]

«Nous avons filmé cette scène plu-sieurs fois et la caméra zoomait

directement sur mon visage. Ce n’était pas évident de refaire la même mi-mique à chaque prise.»Janine Baumann, apprentie projeteuse en technique du bâtiment sanitaire

«Le tournage m’a beaucoup plu. Je n’aurais jamais imaginé que le spot

soit diffusé à la fois sur les chaînes suisses alémaniques SRF et JOIZ, et les chaînes allemandes Pro7 et Sat1. Je l’ai appris après le tournage.»Oliver Auer, apprenti projeteur en technique du bâtiment ventilation

«Les nouveaux spots sont très visuels et les jeunes peuvent s’identifier

au message. En poursuivant la campagne, nous véhiculons continuellement une image positive des métiers du bâti-ment.»Alex Taiganidis, directeur de l’agence publicitaire Hochspannung

+ PoUR en saVoIR PLUs www.topapprentissages.ch

La campagne apprentis franchit une nouvelle étapeen collaboration avec l’agence publicitaire Hochspannung, suissetec a tourné deux nouveaux spots TV et a développé avec succès le message « 200% moI ». Les spots ont été diffusés en mai dernier sur plusieurs chaînes de télévision. Visionnez nos spots sous www.topapprentissages.ch.

2011Rapport annuel

Suissetec_Jahresbericht_11_f_final.indd 1 02.04.12 15:02

editeur : Association suisse et liechtensteinoise

de la technique du bâtiment (suissetec)

Rédaction : Benjamin Mühlemann (muhb), Marcel Baud (baud),

Natalie Aeschbacher (aesn)

Traduction : Marion Dudan, Lambro Bourodimos

contact : suissetec, Auf der Mauer 11, case postale, 8021 Zurich

Téléphone +41 43 244 73 00, fax +41 43 244 73 79

[email protected], www.suissetec.ch

concept/réalisation : Linkgroup, Zurich, www.linkgroup.ch

direction artistique : Beat Kühler

Impression : Printgraphic AG, Berne, www.printgraphic.ch

Tirage : allemand : 3200 ex., français : 850 ex. Remarque : Par souci de lisibilité, cette publication utilise par endroits

le masculin comme une forme générique pour se référer aux deux sexes.

Toute reproduction technique (même partielle) des textes et photos est soumise

à l’autorisation expresse de l’éditeur.

Photo de la couverture : Sabina Bobst, www.sabinabobst.ch

2

En bref

Faire les choses correctement 4Interview de Christian Hunziker,

CEO de Hunziker Partner AG.

A propos de la CCT 6Etat des lieux avec Georg Gallati.

Un rapprochement couronné de succès 9Le groupe Winkenbach est le nouveau

leader du second œuvre dans le canton

de Neuchâtel.

Commission « Politique » 13A la recherche de membres suissetec

exerçant une fonction politique.

Inscription 14Examens professionnels

avec brevet fédéral.

Offre de formation 15

Campagne de suissetec 15 et SuisseEnergie

Dès 2013, seules les pompes

de circulation de la classe d’efficacité A

seront autorisées.

Une nouvelle CCT sur une base solidechère lectrice, cher lecteur,

La convention collective de travail (ccT) pour les branches de suisse­tec est encore valable jusqu’à fin 2012. Par ailleurs, si elle n’est pas résiliée d’ici fin juin 2012, elle sera prolongée d’une année supplémen­taire jusqu’à fin 2013. ensuite, de nouvelles négociations seront très probablement menées. on peut s’attendre à de vifs débats, nécessaires pour trouver une solution consensuelle avec nos partenaires contrac­tuels, les syndicats Unia et syna.

Les signes avant­coureurs sont néanmoins positifs : du côté des em­ployeurs, donc de suissetec, il n’y a pour le moment aucune raison de résilier l’accord existant. La ccT actuelle a montré son efficacité dans la pratique et constitue une base solide permettant une collaboration harmonieuse et structurée. Jusqu’ici, les deux parties ont toujours trouvé un terrain d’entente, sans émettre d’innombrables revendica­tions.

notre mot d’ordre est toujours le même : la ccT doit demeurer accep­table pour les entrepreneurs ! a l’avenir non plus, la ccT ne doit ainsi pas engendrer de coûts supplémentaires pour l’employeur. et si nous faisons des concessions, celles­ci doivent être compensées par les employés dans un autre domaine.

apprenez­en plus sur la ccT aux pages suivantes et découvrez com­ment Georg Gallati, notre chef de délégation et membre du comité central, vit ces négociations. Vous trouverez aussi des informations sur l’évolution très positive de notre association dans ces conditions cadres : nous sommes en effet fiers de vous annoncer que suissetec compte actuellement 3334 membres – un nombre d’affiliations plus élevé que jamais. Je vous souhaite une agréable lecture.

Hans­Peter KaufmannDirecteur

Lors de la conférence des présidents, 60 diri-geants de suissetec et des sections ont dé-battu de divers sujets, dont les changements imminents au sein du comité central.

› Page 10

3suissetecmag Juin/Juillet 2012

Editorial Sommaire

christian Hunziker, directeur de Hunziker

Partner AG (Winterthour), n’a pas attendu la

décision de sortir du nucléaire et le tournant

énergétique pour s’engager en faveur de la

durabilité. Ainsi, avec son entreprise, cet inno-

vateur charismatique reçoit régulièrement des

prix en Suisse et à l’étranger ; d’ailleurs, Hunziker

Partner a récemment décroché la première place

du prix de durabilité décerné par la Banque

Cantonale Zurichoise.

Monsieur Hunziker, vous avez un jour déclaré : « Si une idée est judicieuse, nous la concrétisons. Si elle ne l’est pas, nous y renonçons. » Avec votre entreprise, qu’avez-vous fait de plus judicieux ?nous engager, il y a 20 ans déjà, sur le che­min de la durabilité. a l’époque, nous avions pris conscience que l’environnement social et économique de notre entreprise était en constante évolution. nous avons alors déve­

loppé continuellement les compétences nécessaires pour élaborer et mettre en œuvre des projets en faveur de la durabilité ; nous nous sommes ainsi adaptés aux changements auxquels nous étions confrontés.Faites-vous beaucoup d’essais avant de concrétiser une idée ?oui, bien sûr. on peut seulement rejeter une idée si on a eu le courage de la tester. Les réflexions purement théoriques n’aboutissent que dans de très rares cas. Pour com­prendre une idée, on doit la sentir, pouvoir la toucher. Les idées jouent aussi un rôle majeur pour vos collaborateurs.absolument. nous souhaitons que nos colla­borateurs développent chaque année douze idées. s’ils relèvent le défi, nous leur offrons un abonnement cFF demi­tarif comme ré­compense. nous publions ensuite les idées de nos collaborateurs sur notre Intranet, afin

que toute l’équipe puisse les évaluer. nous avons actuellement 3900 idées en stock, dont environ 2200 sont déjà mises en œuvre. Il est clair que ce chiffre regroupe de grandes idées et de petites idées. mais elles font toutes avancer l’entreprise. Nombre de vos idées ont porté leurs fruits. Les multplies distinctions que vous avez reçues le prouvent.oui, j’en suis moi­même un peu étonné.Certains de ces prix, comme l’entreprise la plus favorable à la famille (Pro Patria 2005) sont assez surprenants pour une entre-prise de la technique du bâtiment.oui, comme la nomination pour le swiss award for Business ethics ... ... ou le prix d’excellence 2009 des organi-sations du savoir « Exzellente Wissens-organisation », décerné par le Ministère fédéral allemand de l’Economie et de la Technologie.

« Bien gérer la qualité, c’est créer des solutions sans engendrer de frais supplémentaires » Propos recueillis par Marcel Baud

Pho

to :

Sab

ina

Bo

bst

4

Gros plan

nous étions d’ailleurs la seule entreprise à ne pas être allemande. Quand avez-vous commencé à collec-tionner les prix ?avec les normes Iso 9001 et Iso 140001, nous avons très tôt misé sur la gestion de la qua­lité. cela nous a permis de définir nos pro­cessus internes et de les optimiser. en 2011, nous avons ensuite gagné le prix esprix (swiss award for excellence). Cela a dû en étonner plus d’un ...absolument. Lors de la remise des prix au centre des congrès et de la culture de Lucerne, lorsque l’on a été proclamés vainqueurs face à quelque 1300 managers suisses en costard­cravate, une personne derrière nous s’est exclamée : « Quand même pas un sanitaire ! » on a été d’autant plus fiers !Et le lauréat portait des jeans et baskets.J’ai entre­temps rangé mes baskets. mais tout le monde en porte aujourd’hui ...Vos collaborateurs sont-ils fiers de travailler chez Hunziker Partner AG ?Leurs proches leur posent souvent des questions sur leur employeur. en particulier lorsque nous venons de gagner une ré­compense. Grâce aux prix, nous bénéficions d’une forte présence médiatique. Comme en janvier dernier, lorsque vous avez décroché le prix de durabilité de la Banque Cantonale Zurichoise. oui, et c’est le premier qui nous a rapporté de l’argent. nous utiliserons les 70 000 francs pour une sortie du personnel et un projet social, placé sous notre devise de cette an­née : « nous éblouissons nos clients et pri­vilégions les valeurs humaines. » durant une journée, nos collaborateurs tiendront com­pagnie aux pensionnaires d’une maison de retraite de Winterthour. nous jouerons aux cartes, irons au marché ou nous baladerons dans le jardin de roses de Winterthour. Et vos collaborateurs joueront le jeu ?(rires ...) Ils n’ont pas le choix, c’est un jour de travail payé. mais nos collaborateurs apprécieront certainement cette journée. ce type d’activités leur permet d’apprendre beaucoup en matière de compétences so­ciales et de communication.Que signifie HQM ?HQm signifie Hunziker Quality management, le titre de notre manuel de management. Toute notre activité commerciale est construite sur ces principes et structurée selon nos valeurs : l’homme, la technique, la société et les ressources. ce manuel comprend tous nos processus : élaboration de la stratégie, reporting financier, processus de réalisation ingénierie et montage, formation et com­munication de l’entreprise. c’est le fil rouge de notre entreprise.

La mise en œuvre de cette gestion de la qualité réglée dans les moindres détails n’est-elle pas très fastidieuse ?cela fait partie de notre quotidien. La gestion de la qualité est une tâche centrale du management. nous appliquons ce système de gestion de la qualité car nous sommes convaincus que, de cette manière, nous ne perdons pas d’argent – nous en gagnons. de nombreux dirigeants ne veulent pas recon­naître que la gestion de la qualité crée des solutions, et non des frais supplémentaires.En 2010, pour la troisième fois déjà, vous avez établi un rapport sur la durabilité de plus de 70 pages. Pour une entreprise employant 70 collaborateurs, cela ne va pas de soi. Lorsque l’on fait évoluer quelque chose, j’es­time que l’on doit le consigner par écrit. on conserve ainsi le savoir. seul ce qui est écrit noir sur blanc peut ensuite être transmis. La formation professionnelle et continue revêt une grande importance au sein de votre entreprise.chaque année, nous investissons par colla­borateur jusqu’à 70 heures en faveur de la formation continue. dans ce contexte, nous conduisons aussi depuis 15 ans notre pro­gramme PIP, programme d’instruction per­manent. Par ailleurs, durant 14 jours, les col­

laborateurs forment leurs collègues. ces formations portent sur divers sujets tels que le traitement des déchets, la séparation des matériaux, l’utilisation des transports publics jusqu’au chantier, etc. L’objectif est que chaque collaborateur prépare un thème et le présente à ses collègues. cette idée vient d’ailleurs de l’hôtellerie.Vous vous inspirez donc de l’extérieur.oui, naturellement. Pour s’améliorer, il faut élargir ses horizons. La qualité est-elle encore un facteur de succès dans la branche ? Le prix le plus avantageux demeure un élément décisif. Le prix est toujours déterminant. L’idée est de faire les choses correctement dès le début grâce à une gestion de la qualité effi­cace. ainsi, on génère moins de coûts et, en proposant un travail de qualité, nos prix demeurent compétitifs. Lorsque vous consa­crez 70 heures à la formation continue par année et que les collaborateurs, en commet­tant moins d’erreurs, économisent ainsi 80 heures de travail par année, on n’atteint pas seulement un niveau de qualité élevé, on réalise un bénéfice.Quelle est l’importance de l’image pour vous ? Qu’apporte-t-elle à l’entreprise ?L’image est un facteur décisif. Pensez aux sites Internet des artisans. nombre d’entre eux n’en ont pas encore et ceux qui en ont un feraient peut­être mieux d’y renoncer. notre engagement en faveur du développe­ment durable façonne notre image de ma­nière déterminante. dans le cadre d’appels d’offres, grâce à nos grands efforts en ma­tière de communication et de réseautage, nous menons souvent les négociations avec succès, jusqu’à décrocher le mandat. Vous donnez quelque 70 exposés par année et votre engagement dépasse le cadre de votre entreprise. Avez-vous encore du temps libre ?Je ne fais aucune différence entre vie privée et vie professionnelle, on a une seule vie. et tout ce que je fais me passionne. Par exemple, mon travail en tant que président pour Öbu, le réseau pour une économie durable. cette association réunit 400 entreprises suisses, représentant environ 20% du marché du tra­vail national. Le but d’Öbu est de favoriser le développement de l’économie suisse selon les principes de la durabilité. Avez-vous décidé de vous engager en faveur de la durabilité à un moment précis de votre vie ?oui, c’était dans les années 1970 à Tokyo, lorsque j’ai vu pour la première fois des policiers régler la circulation en portant des masques respiratoires. cette image m’a marqué jusqu’à aujourd’hui. ‹

Prix de durabilité de la Banque Cantonale Zurichoise : la 1re place pour Hunziker Partner AG, Winter-thour

Le membre de suissetec montre de

manière exemplaire comment une

entreprise peut se dévouer avec suc-

cès à la durabilité. L’engagement

de l’entreprise Hunziker Partner AG

en faveur de la protection de l’envi-

ronnement et de la durabilité a com-

mencé en 1992 déjà. Des mesures

et des méthodes respectueuses de

l’environnement sont en particulier

utilisées dans tous les domaines de la

technique du bâtiment dans lesquels

l’entreprise est active. La gestion de

la qualité « sur mesure » développée

par Hunziker AG ainsi que ses efforts

en faveur de la formation profession-

nelle et continue des collaborateurs

méritent également d’être relevés.

+ PoUR en saVoIR PLUswww.hunzikerwin.ch

Pho

to :

Sab

ina

Bo

bst

suissetecmag Juin/Juillet 2012

Gros plan

5

« on devrait probablement revoir la manière de procéder », estime Georg Gallati, qui repré-

sente les employeurs, respectivement suisse-

tec, dans le cadre des négociations CCT.

Georg Gallati sait de quoi il parle ; il connaît très

bien le « rituel du donner et recevoir » selon le-

quel se déroulent ces discussions périodiques.

Membre de la CPN depuis plus de 20 ans, il en

est le coprésident depuis 2003. « La convention

collective de travail doit réglementer la colla-

boration entre les employés et les employeurs,

ni plus ni moins », résume-t-il. Les conditions

cadres sont de toute manière déjà fixées dans

le CO et la loi sur le travail. Georg Gallati rap-

pelle que la CCT est avant tout un geste de

bienveillance de l’employeur envers ses col-

laborateurs car elle garantit des prestations

dépassant les exigences légales.

Le représentant des employeurs est cependant

conscient que de nouvelles négociations entre

l’association et les syndicats sont imminentes.

Alors que les syndicats ont pour mission de

soumettre tous les ans aux employeurs une

liste d’exigences aussi complète que possible,

la tâche de Georg Gallati consiste à tempérer

ces revendications. « Non pas par mauvaise

volonté, explique Georg Gallati, mais pour des

raisons purement économiques. » L’objectif

pour suissetec est clair : « A l’avenir non plus,

la CCT ne doit pas engendrer de coûts supplé-

mentaires pour les employeurs. Si nous faisons

des concessions, celles-ci doivent être com-

pensées par les employés dans un autre do-

maine. La CCT doit demeurer acceptable pour

les entrepreneurs.

Peu de marge de manœuvre au niveau des salairesGeorg Gallati dirige à Lucerne une entreprise

de la technique du bâtiment employant environ

70 collaborateurs. Les conditions du marché

et les structures de prix se répercutent sur la

branche et laissent peu de liberté aux entre-

prises. Surtout pour les principales revendica-

tions des syndicats, telles que les adaptations

salariales ou l’augmentation des salaires mini-

maux, le président de la CPN constate que

la marge de manœuvre est très faible. D’autant

plus que les frais de salaires supplémentaires

ainsi générés ne pourraient pas être compen-

sés du côté des revenus : « Nous ne pouvons

pas simplement augmenter les prix que nous

facturons aux clients de 3 ou 4% », explique-

t-il. Pour les employeurs de suissetec, les sa-

laires minimaux sont avant tout nécessaires au

regard de la loi sur les travailleurs détachés :

« Nous avons ainsi un instrument pour lutter

contre le dumping salarial. De plus, nous empê-

chons que des employeurs peu scrupuleux

abusent de leur position de force et sous-

payent leurs collaborateurs. » Georg Gallati ne

La CCT doit être acceptable pour les employeursLa convention collective de travail ccT conclue entre suissetec et les syndicats Unia et syna, valable jusqu’à fin 2012, sera très certainement prolongée d’une année sup­plémentaire. Pour Georg Gallati, la ccT demeure, au­jourd’hui encore, un instrument contractuel efficace. a plus long terme également, le coprésident de la cPn ne voit aucune raison d’introduire des changements significatifs. etat des lieux.

Marcel Baud

Pho

tos

: Geo

rg G

alla

ti et

Pet

er S

chill

iger

/ P

atri

ck L

üthy

6

Informations internes

Peter schilliger voit dans la grande satisfac-

tion des deux parties un signal clair que les

employeurs de suissetec et les syndicats ont

mis en place un instrument contractuel efficace.

« Les différends avec nos employés sont extrê-

mement rares. Ce contrat fonctionne pour les

deux parties », résume-t-il. A ses yeux, la CCT

existante constitue une base favorisant une

collaboration harmonieuse et structurée. La

convention remplit ainsi entièrement son rôle.

au principe de mettre tous les mêmes collabo-

rateurs sur le même plan. Georg Gallati plaide

au contraire en faveur de solutions indivi-

duelles. Alors qu’un collaborateur peut encore

être en pleine forme à plus de 65 ans, il faudra

envisager un nouveau poste impliquant une

charge de travail moindre pour un autre em-

ployé. Et pour un troisième collaborateur, il

suffira de réduire son taux de travail. Dans ce

contexte, Georg Gallati estime que chaque

solution doit être adaptée individuellement au

collaborateur en question. Au lieu de proposer

un système de retraite flexible, comme d’autres

associations de la technique du bâtiment ou

certains cantons suisses romands, suissetec

pourrait envisager d’introduire une « solution

d’épargne 3a ». Les primes seraient payées

par les collaborateurs exclusivement. La pré-

voyance, facultative, ne serait pas financée par

des déductions salariales ni des contributions

de l’employeur pour chaque employé soumis à

la CCT. Cette variante offre de plus un avantage

considérable : l’employé profite dans tous les

cas des primes qu’il a payées. S’il change

de secteur, il emporte simplement avec lui la

somme épargnée jusqu’ici et continue de payer

ses contributions à son nouveau lieu de travail.

Bonne collaboration au sein de la cPnEn ce qui concerne les négociations au sein de

la CPN, Georg Gallati est ravi que les membres

du comité entretiennent de bons rapports. Les

négociations sont parfois très difficiles mais la

collaboration est toujours respectueuse. Une

atmosphère qui est loin de régner au sein de

toutes les CPN. « Nous réussissons à demeurer

toujours objectifs. Chez nous, les différends

et autres sous-entendus ne sont ni divulgués

ni médiatisés », souligne-t-il. C’est aussi pour

cette raison que les employeurs ont confirmé

leur participation aux prochaines négociations.

Dans tous les cas, il est clair que l’intérêt des

collaborateurs est au centre des préoccupa-

tions des deux parties. Lorsque nos collabora-

teurs vont bien, nos entreprises vont bien aussi,

et inversement. ‹

Fait très positif selon le président central : les

employeurs et les syndicats ont toujours trouvé

un terrain d’entente, sans émettre d’innom-

brables revendications.

Réglementation exemplaire du temps de travail par la ccTPour Peter Schilliger comme pour beaucoup

d’autres, le temps de travail constitue un point

important. « A mes yeux, il est primordial de

« Les professionnels plus âgés ont une valeur inestimable »Peter schilliger, président central de suissetec, est membre du comité de direction des assurances sociales spida et siège au conseil d’administration de la suva. Par ces deux fonctions, il connaît bien les conventions collectives de travail des autres associations. et lui aussi considère que la ccT de suissetec est un instrument contractuel efficace.

Marcel Baud

conteste pas la position des syndicats, qui affir-

ment vouloir avant tout augmenter les salaires

des collaborateurs d’un certain âge. Divers

intérêts sont généralement en jeu. Naturelle-

ment, il y a des jusqu’au-boutistes des deux

côtés. De plus, ajoute Georg Gallati, des parti-

cularités géographiques – dont le clivage entre

ville et campagne – pèsent également sur les

négociations. Par ailleurs, la structure des en-

treprises membres de suissetec a aussi une

grande influence et doit être prise en considé-

ration : « Plus de 80% des entreprises représen-

tées par l’association emploient entre un et

cinq collaborateurs. Seuls 2% de nos membres

comptent plus de 50 employés », souligne-t-il.

suissetec critique face à la retraite flexible Depuis un certain temps, les syndicats de-

mandent l’introduction d’un système de retraite

flexible. suissetec n’est toujours pas favorable

à une solution préfinancée par des contribu-

tions fixes de l’employeur et de l’employé.

Georg Gallati concède que l’idée de la retraite

flexible est judicieuse sur le fond. Certains

collaborateurs atteignent effectivement la limite

de leurs forces à partir de 60 ans. Cependant,

il est à ses yeux peu pertinent de prévoir un

financement par une assurance générale au

moyen de déductions salariales et de primes

payées par l’employeur. Il s’oppose également

Georg Gallati plaide en faveur de solutions in­dividuelles pour les retraites.

« La presse compare seulement les salaires

minimaux. cette approche est biaisée. »

Peter schilliger

suissetecmag Juin/Juillet 2012

Informations internes

7

prévoir une réglementation flexible du temps

de travail. La possibilité d’effectuer 80 heures

en moins ou en plus par période de décompte

est essentielle pour nos activités. Nous avons

besoin de cette marge de manœuvre en raison

de la dynamique de notre branche et des par-

ticularités saisonnières. » Peter Schilliger, co-

propriétaire et directeur général de l’entreprise

Herzog Haustechnik AG à Lucerne, n’a jamais

rencontré de problèmes à cet égard avec ses

quelque 100 collaborateurs. « Lorsque nous

avons une période de mauvais temps en hiver,

nous compensons les heures excédentaires

accumulées par les ferblantiers lors des pé-

riodes de beau temps, explique Peter Schilliger.

Cette réglementation souple conclue dans le

cadre de la CCT est exemplaire à mes yeux. »

a lui seul, le salaire minimal n’est pas un critère pertinentPeter Schilliger critique le fait que l’attractivité

du métier soit en premier lieu mesurée à la

hauteur du salaire minimal. Il est cependant

opposé à l’idée de l’augmenter. Non pas qu’il

se refuse à octroyer un salaire de base plus

élevé aux techniciens du bâtiment, mais parce

que la fourchette salariale à l’intérieur de l’en-

treprise serait ainsi réduite. « On a absolument

besoin de cette fourchette salariale afin de ré-

compenser les collaborateurs qualifiés et auto-

nomes et de les distinguer de manière juste des

personnes débutant dans le métier, sur le plan

salarial également », souligne-t-il. Si cet instru-

ment disparaissait à la suite d’une hausse des

salaires minimaux, les entreprises de la tech-

nique du bâtiment ne pourraient bientôt plus

engager des collaborateurs moins qualifiés.

Seuls les montants des salaires minimaux des

divers métiers sont comparés dans la presse.

Selon Peter Schilliger, cette approche est

biaisée car le potentiel d’évolution des métiers

est complètement occulté. Grâce à son activité

au sein de la Spida, il connaît bien l’échelle des

salaires d’autres métiers du second œuvre. Il

confirme que les collaborateurs des métiers de

suissetec ont un salaire moyen nettement supé-

rieur à celui des couvreurs, par exemple. Ces

derniers ont cependant des salaires minimaux

plus élevés ; toutefois, le potentiel d’évolution

salariale est beaucoup plus grand pour les

techniciens des branches suissetec. Afin

d’obtenir des chiffres précis, suissetec sou-

haite d’ailleurs mener un sondage auprès des

membres sur le thème des salaires. En plus des

échelles salariales, l’association s’intéresse

aussi aux différences régionales.

Un faux problèmePeter Schilliger évalue la retraite flexible en tant

que président central de suissetec, mais éga-

lement en tant qu’entrepreneur : « Lorsque je

vois combien les collaborateurs de nos branches

sont rares à prendre une retraite anticipée, je

me demande si l’on ne crée pas finalement un

problème qui n’en est pas un, mais pour lequel

on s’obstine à chercher des solutions. » Les

employeurs ne pourront bientôt plus financer

les taxes et primes toujours plus nombreuses.

A la rigueur, Peter Schilliger pourrait seulement

imaginer un préfinancement volontaire via une

« solution d’épargne 3a » individuelle en faveur

du collaborateur et sans la participation de

l’employeur.

Les techniciens du bâtiment ne veulent pas de retraite anticipéePeter Schilliger ne conteste pas du tout le fait

qu’avec l’âge, le travail devienne plus difficile

pour certains collaborateurs de la branche. Il

favorise cependant des solutions pragmatiques

et cite à ce sujet un exemple tiré de sa propre

expérience. Son entreprise a en effet trouvé

tout récemment une excellente solution pour

un ferblantier d’un certain âge. Au lieu de l’inci-

ter à prendre une retraite anticipée, on a créé

un poste qui implique une charge de travail

moindre mais qui demeure bénéfique pour

l’entreprise. « En tant que collaborateur polyva-

lent très qualifié et expérimenté, il est respon-

sable dans l’atelier, jusqu’à sa retraite dans

deux ans, de tous les travaux en cours pour

lesquels personne n’a réellement de temps à

consacrer. C’est une solution très satisfaisante,

tant pour le collaborateur que l’entreprise, se

réjouit Peter Schilliger. Nous estimons qu’il est

simplement de notre devoir d’offrir une solution

adéquate à un collaborateur qui a servi l’entre-

prise pendant plus de 30 ans. Et cela devrait

être possible dans toute entreprise d’une

certaine taille. » Selon le président central de

suissetec, un technicien du bâtiment de la

vieille école, fier de son métier, sera générale-

ment ravi de pouvoir continuer à travailler

jusqu’à l’âge réglementaire de la retraite. « De

tels collaborateurs possèdent un savoir énorme

que l’on doit conserver au sein de l’entreprise,

souligne Peter Schilliger. Nous devons à tout

prix garder à l’esprit que nous souffrons d’un

manque significatif de personnes bien for-

mées. » Ainsi, se séparer avant l’heure de col-

laborateurs dotés d’une formation, de compé-

tences techniques et d’une expérience solides

serait tout à fait contradictoire. Le président

central de suissetec met ici le doigt sur un autre

point : « Les professionnels plus âgés incarnent

souvent des valeurs fondamentales impor-

tantes telles que le respect, le sérieux et le sens

de l’ordre. Ils appliquent chaque jour ces va-

leurs et les transmettent aux jeunes. » Peter

Schilliger est ainsi convaincu qu’un bon équi-

libre entre jeunes professionnels et collabo-

rateurs plus âgés constitue un pilier pour la

réussite d’une entreprise. ‹

Peter schilliger, prési­dent central de suisse­tec, est membre du comité de direction des assurances so­ciales spida et siège au conseil d’adminis­tration de la suva.

Pho

tos

: Geo

rg G

alla

ti et

Pet

er S

chill

iger

/ P

atri

ck L

üthy

8

Informations internes

Le canton de neuchâtel dispose d’une parti-

cularité géographique savoureuse : il y a le Haut

et le Bas. Les deux parties ne sont distantes

que de quelques kilomètres, mais ce sont deux

mondes. Aussi, quand une entreprise de La

Chaux-de-Fonds s’unit avec une autre du Bas,

c’est un leader régional qui voit le jour. C’est

précisément ce qui s’est passé quand Winken-

bach SA a repris les activités de l’entreprise

F. Gabus & Cie, basée à Boudevilliers, non loin

de Neuchâtel, pour créer le Groupe Winken-

bach, opérationnel depuis janvier 2012.

solution à un problème de succession« François Gabus voulait remettre son entre-

prise, mais il ne trouvait pas de successeur,

ni au sein de sa famille, ni parmi ses cadres.

Il nous a alors contactés », explique Frédéric

Schmidt, directeur général de Winkenbach. Au

premier abord surpris, celui-ci comprend vite

l’intérêt d’un rapprochement entre les deux

entités : elles sont toutes deux actives dans la

branche du chauffage et du sanitaire. Mais ce

n’est pas tout. Une telle opération permettrait

de valoriser la complémentarité de leurs do-

maines clés – climatisation et ventilation d’un

côté (Winkenbach), réseaux d’eaux et énergies

renouvelables de l’autre (Gabus) – et de réunir

leurs clientèles, du Haut et du Bas.

« Il était évidemment judicieux de regrouper

toutes ces activités sous un même toit, sou-

ligne Frédéric Schmidt. D’abord, cela donne au

nouveau groupe une taille critique indispen-

sable pour faire face à la concurrence exté-

rieure au canton, de plus en plus vive. Ensuite,

nous sommes désormais capables de proposer

une offre élargie à nos clients. » Résultat : après

l’opération, le Groupe Winkenbach est le leader

incontesté du second œuvre dans le canton de

Neuchâtel.

Regroupement de métiers artisanauxPour parvenir à ce rachat, il a d’abord fallu

créer un climat de confiance entre les deux

sociétés familiales. Winkenbach appartient à

quatre associés propriétaires qui ont repris les

affaires en 2007, année à laquelle le fils du

fondateur leur a transmis le flambeau. De son

côté, François Gabus partait à la retraite, sans

autre perspective que de brader son entreprise

ou d’assister à sa fermeture.

Les discussions ont commencé en mars 2011.

Les deux parties ont d’abord trouvé un ban-

quier qui croyait au projet. Elles ont ensuite fait

appel à une fiduciaire pour élaborer la nouvelle

structure juridique et financière. La solution

choisie est celle de la holding, qui détient des

parts majoritaires dans les deux entités ; cha-

cune des deux sociétés garde sa marge de

manœuvre et poursuit ses activités sous sa

raison sociale. On s’est mis d’accord sur le prix

de la cession (goodwill et actifs) de Gabus à

Winkenbach, avant d’établir un contrat de

vente des actions. « J’insiste sur l’autonomie

des deux sociétés, que nous tenons à conser-

ver. La grosse société n’a pas avalé la petite,

explique Frédéric Schmidt. Nous voyons da-

vantage cela comme le regroupement de divers

métiers artisanaux que comme une absorption.

De plus, chacun conserve sa spécificité régio-

nale. » Les zones géographiques de Gabus,

Val-de-Ruz et Neuchâtel, et de Winkenbach, Le

Locle et La Chaux-de-Fonds, se complètent

parfaitement.

Les directeurs des deux entreprises ont expli-

qué aux collaborateurs les avantages du rap-

prochement. En plus de maintenir l’emploi,

sans aucun licenciement, l’opération permet

une simplification des tâches et un meilleur

contrôle des coûts. Enfin, d’un strict point

de vue « patriotique », il était important pour

la région qu’une solution neuchâteloise soit

trouvée. ‹

« Success story » neuchâteloiseconfrontée à un problème de succession, l’entreprise F. Gabus & cie, située à Boude­villiers, s’est tournée vers son principal concurrent, la société Winkenbach sa, de La chaux­de­Fonds, pour lui proposer un rapprochement. Résultat : la création du Groupe Winkenbach, numéro un régional de la branche.

Victor Stolberg

Groupe Winkenbach

Fondation : 2012 (fondation de Winkenbach sa : 1960)salariés : 100chiffre d’affaires (2012, estimation) : cHF 22 mio.activité : technique du bâtiment, cVs, énergies renouvelablesRayon d’activité : canton de neuchâtel et alentours

www.winkenbach.ch

« nos clients profitent d’une offre élargie. » Frédéric schmidt, directeur général de Winkenbach

Pho

to :

Béa

tric

e D

evèn

es

suissetecmag Juin/Juillet 2012

Informations internes

9

La direction de suissetec a invité fin avril les

présidents de section à Pfäffikon SZ pour les

informer des prochaines activités de l’associa-

tion. Cette séance constitue également une

table ronde autour de laquelle les présidents

échangent ouvertement leurs opinions et points

de vue. Peter Schilliger a ainsi appelé les par-

ticipants à s’exprimer : « Nous souhaitons savoir

où le bât blesse dans les sections ! »

Heinz Rohner a communiqué des chiffres ré-

jouissants et fait état de recettes globales dé-

passant pour la première fois CHF 27 millions.

Au lieu de la perte budgétée de CHF 139 800,

l’association a réalisé en 2011 un bénéfice de

CHF 38 833. Ce bon résultat s’explique en

particulier par les augmentations enregistrées

au niveau des produits des cotisations ainsi

que des produits des ventes et des prestations.

développement de la stratégieLa stratégie de l’association présentée en 2010

a été révisée et actualisée. Peter Schilliger a

passé en revue les principales adaptations de

la « Stratégie 2012–2017 ». Parmi les conditions

cadres techniques, l’accent a été mis sur les

mesures écologiques et énergétiquement effi-

caces, l’utilisation d’énergies renouvelables et

le développement durable. Leur intégration est

indispensable lors de tout projet de construc-

tion. Ces thèmes ont également été inclus au

niveau des conditions cadres économiques.

Ainsi, des signaux clairs dans la politique

énergétique et environnementale doivent assu-

rer, au sein des branches de suissetec, une

sécurité de planification et d’investissement en

matière d’engagement dans les énergies renou-

velables et les systèmes énergétiquement effi-

caces. Parmi les conditions cadres d’ordre

social, la stratégie actualisée souligne le

manque de relève. Elle insiste en particulier sur

les difficultés croissantes à trouver une relève

qualifiée pour les métiers artisanaux.

Grands changements au sein du comité centralSix des neuf sièges que compte au total le

comité central de suissetec sont à repour-

voir d’ici à l’année 2015 – dont celui de Peter

Schilliger qui, arrivé à la limite de sa période

administrative, se retirera fin 2014. Daniel

Huser, actuellement membre du comité central

(département de la formation) a déjà signalé

son intérêt de succéder à la présidence de

l’association.

Peter Schilliger sera précédé de Heinz Rohner

(vice-président, département des finances), qui

quittera le comité central fin 2012. Georg Gallati

(président du domaine clima chauffage) et

Giuseppe Rigozzi (président du domaine clima

ventilation) atteindront eux aussi la limite de

leur mandat, respectivement à fin 2013 et à fin

2014. De plus, des successeurs sont recher-

chés pour occuper dès 2015 les sièges de

Thierry Bianco (vice-président et représentant

de la Suisse latine) et de Bruno Moretti (prési-

dent du domaine sanitaire). Bruno Moretti envi-

sage de se retirer plus tôt déjà.

Viktor Scharegg (président de la section ATB

Grisons) et Beat Waeber (vice-président de la

section suissetec Fribourg) ont déjà déposé

leur candidature pour les prochaines élections

de remplacement et ont ainsi manifesté officiel-

lement leur intérêt.

La section ahtv demande des contributions cIe supplémentairesBeat Friedrich, président de l’Association argo-

vienne de la technique du bâtiment (ahtv), a

profité de la conférence pour annoncer une

motion de sa section. Lors de l’assemblée des

délégués du 22 juin, la section ahtv demandera

d’augmenter de 15% les contributions pour les

cours interentreprises (CIE) pour une durée de

cinq ans. Beat Friedrich justifie cette motion par

la hausse des coûts. Depuis l’introduction de

la nouvelle ordonnance sur la formation, les

coûts ont bondi de 60% alors que les recettes

ont progressé de 36% seulement. Cette aug-

mentation serait limitée à cinq ans car, selon

une étude de tendance, le nombre d’apprentis

devrait de nouveau diminuer. (baud) ‹

Pho

to :

Mar

cel B

aud

Changements imminents au sein du comité centralstratégie, changements de personnel et activités politiques ont été au centre de la conférence des présidents de cette année. « notre association et nos branches se portent toujours bien », a constaté le président central Peter schilliger en introduction. Rationaliser le travail, penser de manière innovante et agir en consé­ quence sont cependant nécessaires pour garantir notre succès.

Peter schilliger accueille les quelque 60 participants, dirigeants de suissetec et des sections, à la conférence des présidents 2012 à l’hôtel seedamm Plaza, Pfäffikon.

10

Informations internes

Le champ d’application de cette directive

englobe les installations de chauffage, les

installations frigorifiques et de climatisation,

ainsi que les installations solaires jusqu’à une

température maximale de l’aller de 200 °C, les

installations de production de vapeur jusqu’à

une surpression de 44 bars, les installations de

refroidissement et post-refroidissement, l’eau

de sources chaudes, de même que les instal-

lations d’humidification.

La directive actuelle doit permettre de lever

les incertitudes qui sont apparues dans la

branche depuis la publication de la norme

SIA 384/1:2009.

ce qui est nouveau dans la directive sIcc BT102­01

Pour l’eau de circulation, une distinction

est faite entre une conductivité faible

et élevée (teneur en sels). La directive fixe

une conductivité moins élevée pour les

chauffages à eau chaude jusqu’à une tem-

pérature maximale de l’aller de 110 °C.

Une teneur maximale en carbone organique

total (TOC) est désormais prescrite pour

l’eau de l’installation.

Degrés de qualité pour les humidificateurs

d’air avec la description correspondante.

Exigences également posées à l’eau de

service (eau grise, eau de source et souter-

raine, eau de surface telle que l’eau de

rivière et de lac).

En cas d’acquisition de la directive, les

feuilles de données dans lesquelles

les exigences de l’eau sont définies peuvent

être téléchargées gratuitement sous

www.swki.ch/BT102-01.

ce qui reste dans la directive sIcc BT102­01

Description des divers procédés de

traitement pour tous les types d’eau utilisés

dans la technique du bâtiment.

Exigences minimales.

Feuilles de données avec les valeurs de

consigne et les valeurs effectives.

Qu’est­il important de savoir ?Le point 5.3.1 « Eau de chauffage » de la norme

SIA 384/1:2009 fait référence à la notice tech-

nique AWP T12. Celle-ci indique sous le point 4

« Installation, entretien et service » :

« L’entreprise d’installation est responsable de

la qualité de l’eau dans les installations de

chauffage. »

Par contre, la directive SICC BT102-01 précise

sous le point 5 « Contrôles » :

« La responsabilité du respect de la présente

directive, de même que du protocolage des

valeurs d’eau mesurées incombe au proprié-

taire de l’installation après la réception en usine

et la remise de l’ouvrage au propriétaire. »

La SICC a convenu avec les organes respon-

sable de la SIA que, lors de la prochaine révi-

sion, la norme SIA 384/1 se référera désormais

à la directive SICC BT102-01.

Divers procédés sont décrits sous les points

6.3 « Nettoyage du système » et 6.4 « Revête-

ments intérieurs des conduites ». Des informa-

tions utiles sont contenues dans ces para-

graphes, surtout en cas de remise en état de

systèmes de chauffage par le sol. Il est impé-

ratif de veiller au respect des instructions de la

directive SICC BT102-01 lors de la mise en

œuvre de tous les procédés décrits. ‹

Commandes

La directive sIcc BT102­01 « Qualité de l’eau dans les installations techniques du bâtiment » peut être commandée à l’adresse suivante :SICC

Société suisse des ingénieurs

en technique du bâtiment

Solothurnstrasse 13

CH-3322 Schönbühl

Téléphone +41 (0)31 852 13 00

Fax +41 (0)31 852 13 01

www.swki.ch

Nouvelle directive sur la qualité de l’eauLa directive sIcc BT102­01 « Qualité de l’eau dans les installations techniques du bâtiment » est entrée en vigueur le 1er avril 2012 et remplace la directive 97­1 d’octobre 1999. Robert Diana, responsable du domaine climatisation/ventilation/froid

Pho

to :

Dan

iel W

eiss

Technique et gestion d’entreprise

suissetecmag Juin/Juillet 2012 11

Pho

to :

Pat

rick

Lüt

hy

«a juste titre, soleure est réputée pour être la plus belle ville baroque de suisse. après une bonne

séance de shopping, rien de plus reposant que de ter­miner la journée dans l’un des restaurants et bars situés au bord de l’aar ou tout simplement assis sur le ‹ aaremürli ›, le mur qui longe la rivière. et quand la faim se fait sentir, je me rends le plus souvent à l’aare­bar, à la fois bar et excellente pizzeria. Les nombreux clients peuvent y déguster de succulentes spécialités italiennes servies par un personnel toujours aimable et accueillant. mon plat préféré : la pizza millennio. Il faut tout simplement l’avoir goûtée ! avec un bon verre de vin et la vue sur l’aar, on se croirait à chaque fois en va­cances ! »Aarebar Pizzeria & Bar, Landhausquai 17, 4500 Soleure

([email protected]). Réservation souhaitée.

+ PoUR en saVoIR PLUswww.aarebar.com

Sarah Niggliage : 38

Profession : collaboratrice administrative au sein

du centre de formation suissetec de Lostorf

dans cette rubrique, les collaborateurs de suissetec présentent leurs buts d’excursion préferés.

Un air de vacances

12

Temps libres

en tant qu’association professionnelle, suissetec doit suivre de près les évolutions

politiques et si possible les anticiper. Pour

répondre à cette exigence, une commission

« Politique » est prévue dans la structure

« aVanti ». Cet organe vise essentiellement à

promouvoir l’échange d’idées sur les chances

et les risques politiques pour la branche de

la technique du bâtiment. Les membres de la

commission partagent des informations sur

les évolutions politiques dans les régions. La

branche de la technique du bâtiment et les

membres de la commission profitent au même

titre des échanges au niveau supra-régional. La

commission « Politique » doit constituer la plate-

forme qui permette d’identifier de bonnes solu-

tions sur le plan local, que les participants

peuvent reprendre dans leur région.

Les sujets de discussion peuvent porter sur les

domaines suivants : formation, énergie, relève

professionnelle, conditions cadres des entre-

prises en général ou sujets relevant de la poli-

tique de la construction (p. ex. différences ré-

gionales liées aux demandes de permis de

construire). De manière générale, le choix des

sujets doit rester ouvert : ce sont les membres

de la commission qui déterminent les thèmes.

Par le biais de ce nouvel organe, suissetec vise

en outre à développer un réseau politique.

Ainsi, la commission « Politique » identifiera en

temps opportun les candidats politiques pour

les élections parlementaires fédérales 2015 et

les soutiendra de manière ciblée.

Régions linguistiques avec leurs propres commissionsLa commission « Politique » doit être constituée

au-delà des partis politiques. L’objectif est de

favoriser un échange d’opinions aussi large que

possible, dans le cadre duquel la défense des

intérêts de la technique du bâtiment, et surtout

ceux des membres suissetec, constituent le

dénominateur commun.

Les membres suissetec qui exercent une

fonction politique au niveau communal ou

cantonal, par exemple des conseillers commu-

naux ou des parlementaires cantonaux, sont

invités à participer à ce réservoir d’idées. Les

personnes qui font partie d’une autorité sco-

laire sont aussi les bienvenues. Surtout dans

l’environnement de la formation, un bon réseau

est essentiel pour répondre aux besoins de la

relève professionnelle.

Il est prévu que la commission « Politique » se

réunisse une à deux fois par an, dans le cadre

d’un forum d’une demi-journée. La Suisse

alémanique et la Suisse romande géreront leurs

propres organes et tiendront des séances dans

leurs régions. La première séance de la com-

mission en langue allemande est prévue le

4 décembre 2012. Le président de la commis-

sion sera élu à cette occasion.

Les premiers membres et représentants de

l’environnement de l’association ont déjà

confirmé leur participation au sein de la com-

mission « Politique ». Les autres personnes inté-

ressées, prêtes à s’investir de manière active

et bénévole, peuvent obtenir des informations

détaillées auprès des personnes indiquées ci-

dessous. ‹

+ InFoRmaTIons eT conTacT en suisse alémanique :Urs Hofstetter, responsable du département

mandats et politique, Secrétariat central

suissetec Zurich

Téléphone 043 244 73 90

[email protected]

en suisse romande :Freddy Moret, Secrétariat romand suissetec

Téléphone 032 843 49 57

[email protected]

Pho

to :

Ser

vice

s d

u P

arle

men

t 30

03 B

erne

Commission « Politique » : à la recherche des futurs membres ! depuis trois ans environ, suissetec est active dans une nouvelle structure associa­tive. La réorganisation « aVanti » s’est entre­temps concrétisée et les fonctions correspondantes ont été attribuées. Toutefois, un organe doit encore être constitué : la commission « Politique ». Les membres suissetec qui exercent des fonctions politiques sont donc invités à intégrer cette commission.

Marcel Baud

13suissetecmag Juin/Juillet 2012

Informations internes

nombre record de membres

suissetec a le vent en poupesuissetec compte actuellement 3334 membres,

un nombre d’affiliations record. L’intérêt crois-

sant que suscitent les offres de formations

continues et les filières proposées dans les

centres de formation suissetec est particuliè-

rement réjouissant. Les séminaires Persona

rencontrent d’ailleurs un tel succès que, début

2012, trois nouveaux modules d’une journée

ont été lancés en Suisse alémanique. Les

prestations de suissetec sont toujours plus

demandées ; parmi celles-ci, les conseils juri-

diques sont particulièrement appréciés. De

plus, le service des éditions a une nouvelle fois

enregistré une forte croissance de son chiffre

d’affaires, notamment grâce aux Bases de

calcul, produit incontournable de suissetec. ‹

incorporées dans la chape », les deux docu-

ments soulignent notamment l’importance

d’une planification correcte et du respect des

temps de construction lors de la mise en place

dans la chape de chauffages par le sol ou de

conduites de chauffage. Les deux notices

traitent également des chapes flottantes à

l’intérieur des bâtiments selon la norme SIA

251:2008, des bandes de désolidarisation, des

couches de séparation et du découpage en

champs (plan des joints). De plus, un modèle

de rapport de mise en chauffe vient compléter

ces deux notices. (baud) ‹+ noTIces TecHnIQUes eT docUmenTs Les personnes intéressées peuvent se procurer

les notices techniques et le rapport de mise

en chauffe auprès de suissetec ou les télé-

charger au format PDF depuis le site Internet :

www.suissetec.ch, domaine clima chauffage,

téléphone 043 244 73 33.

au moyen de deux nouvelles notices tech­niques, le domaine clima chauffage de suisse-

tec résume les règles importantes qu’il convient

d’observer lors de l’incorporation d’installations

de chauffage dans la chape. Sous les titres

explicites de « Chauffages par le sol incorporés

dans la chape » et de « Conduites de chauffage

deux nouvelles notices techniques du domaine clima chauffage

Incorporation d’installations de chauffage dans la chape : les règles à observer

Pho

to :

efra

s/S

hutt

erst

ock

.co

m

Janvier 2012

Objectif

Ces dernières décennies, les radiateurs raccordés en étoilen’ont cessé de gagner en importance. Les dommages auxchapes ou aux revêtements de surfaces, en particulier ceuxen pierre naturelle ou artificielle, sont de plus en plus fré-quents ; la mise en œuvre de la norme SIA 251:2008 Chapesflottantes à l’intérieur des bâtiments doit permettre d’éviterde tels dommages à l’avenir. Cette norme s’applique auxchapes à base de ciment, de sulfate de calcium, de résinesynthétique et en asphalte coulé, à l’intérieur des bâtiments,sur couche de séparation ou couche isolante. Elle contientégalement des dispositions pour la planification et l’exécu-tion de conduites de chauffage incorporées dans la chape.Il convient en particulier de veiller à planifier cor­rectement et à respecter les temps de constructionrecommandés. Ainsi, des causes de dommages importants

peuvent être évitées.

Chape

Définition selon la norme SIA 251:2008: couche (ou couches)de matériau pour chape mise( s ) en place directement sur lesupport, ou sur des couches intermédiaires ou isolantes, afinde réaliser un ou plusieurs des objectifs suivants :• atteindre un niveau déterminé ;• recevoir le revêtement de sol définitif ;• servir de sol fini.

Conduites de chauffage incorporéesdans la chape

Si la chape est mise en place sur une couche de séparationou d’isolation phonique et /ou thermique et désolidarisée detoutes parties en élévation (p.ex. murs ou tuyaux ), elle estdécrite comme «flottante».

SIA 251:2008Chapes flottantes à l’intérieur des bâtimentsLa norme SIA 251:2008 n’autorise que les chauffages par lesol couvrant la chape de manière uniforme. Les zones nonchauffées ou celles qui présentent une différence de tempéra-ture de plus de 5°C doivent être séparées du reste de la sur-face par des joints de dilatation. Les conduites de chauffagepar le sol doivent être fixées. Lorsque la couche d’isolation auxbruits de chocs est <20mm, il faut veiller à ce que les disposi-tifs de fixation des tuyaux ne créent pas de ponts phoniques.Il faut utiliser uniquement des dispositifs de fixation qui neprovoquent pas de fissures des revêtements de sol.Les conduites d’aller et retour aux éléments de chauffage,tels que les radiateurs et les convecteurs, de même quetoutes les autres conduites, doivent être placées dans unecouche d’isolation de résistance suffisante ou dans unecouche de mortier. Lorsque des exigences relatives à l’isola-

tion aux bruits de chocs doivent être satisfaites, l’isolationcontre les bruits de chocs doit être prévue de manière conti-nue sur toute la surface et sans éléments traversants.Les conduites de chauffage qui ne peuvent pas être raccor-dées à des chauffages par le sol posés sur toute la surface nesont plus autorisées dans la chape.

infoDomaine Clima / chauffage

Domaine Clima / chauffage

Objectif

Ces dernières décennies, les chauffages par le sol n’on

t cessé

de gagner en importance. Les dommages aux chapes ou aux

revêtements de surfaces, en particulier ceux en pierre natu-

relle ou artificielle, sont de plus enplus fréquents ; la mise en

œuvre de la norme SIA 251:2008 Chapes flottantes à l’inté-

rieur des bâtiments doit permettre d’éviter de tels dom-

mages à l’avenir. Cette norme s’applique aux chapes à b

ase

de ciment, de sulfate de calcium, de résine synthétique et en

asphalte coulé, à l’intérieurdes bâtiments, sur couche de

séparation ou couche isolante. Elle contient également des

dispositions pour la planification et l’exécution de conduites

de chauffage incorporées dans la chape. Il convient e

n

particulier de veiller à planifier correctement et à res-

pecter les temps de construction recommandés. Ainsi,

des causes de dommages importants peuvent être évitées.

Chape

Définition selon la norme SIA 251:2008: couche (ou couches)

de matériau pour chape mise ( s ) en place directement sur le

support, ou sur des couches intermédiaires ou isolantes, afin

de réaliser un ou plusieurs des objectifs suivants :

• atteindre un niveau déterminé ;

• recevoir le revêtement de sol définitif ;

• servir de sol fini.

Si la chape est mise en place sur une couche de séparation

ou d’isolation phonique et / ou thermique et désolidarisée

de toutes parties en élévation (p.ex. murs ou tuyaux ), elle

est décrite comme «flottante».

Chauffages par le sol incorporés dans la chape

SIA 251:2008 Chapes flottantes à l’intérieur

des bâtiments

Les conduites de chauffage, arrivée et retour, incorpor

ées

dans la couche de mortier de la chape sont considérées

comme des conduites de chauffage par le sol. La norme SIA

251:2008 n’autorise que les chauffages par le sol couvrant la

chape de manière uniforme. Les zones non chauffées ou

celles qui présentent une différence de température de plus

de 5°C doivent être séparées du reste de la surface par des

joints de dilatation. Les conduites de chauffage par le s

ol

doivent être fixées. Lorsquela couche d’isolation aux bruits

de chocs est <20mm, il faut veiller à ce que les dispositifs

de fixation des tuyaux ne créent pas deponts phoniques.

Il faut utiliser uniquement des dispositifs de fixation qui ne

provoquent pas de fissuresdes revêtements.

Bande de désolidarisation

La bande de désolidarisation assure une protection contre le

bruit en séparant la chape flottantedes éléments de

construction adjacents. De plus, grâce àla bande de désoli-

darisation, la chape supporte sans tension la dilatation ther-

mique au niveau des murs. Pour ces raisons, les bandes de

désolidarisation placées dans les joints de raccordement aux

parties en élévation – telles que murs, cadres de portes, pi-

liers, colonnes et tuyaux – et celles placées dans les join

ts de

dilatation doivent être continues, remplir toute la hauteur du

joint et dépasser le niveau fini du revêtement. L’épaisseur

minimale de la bande de désolidarisation est de 8mm.

infoJanvier 2012

Inscription aux examens finaux 2012 examens professionnels avec brevet fédéral

contremaître en chauffage contremaître sanitaire contremaître en ferblanterie chef de projet en technique du bâtiment

dates d’examenexamen final etude de cas, écrit (4 h) entretien technique (0,75 h)Chef de projet en technique du bâtiment 6 novembre 2012 8/9 novembre 2012

Contremaître en chauffage 9 novembre 2012 13/14 novembre 2012

Contremaître en ferblanterie 7 novembre 2012 12 – 14 novembre 2012

Contremaître sanitaire 12 novembre 2012 14 – 16 novembre 2012

Taxes d’examen : cHF 880.– Règlement : Règlement d’examen/directives du 25 août 2010

Les documents d’inscription (formulaire, notice) sont disponibles auprès des prestataires des filières de formation et du secrétariat de la commission aQ :association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec) secrétariat commission aQ, auf der mauer 11, 8021 ZurichTéléphone 043 244 73 49

délai d’inscription : 20 août 2012 (cachet de la poste)

Pho

to :

Pat

rick

Lüt

hy

14

En bref

14

Centre romand de formation continue, Colombierorgane responsable : centre romand de formation continue, 2013 colombier, téléphone 032 843 49 52, fax 032 843 49 55,[email protected] www.suissetec.ch

Vous trouverez les offres de cours et de séminaires actuelles du centre

de formation de suissetec à colombier sous : www.suissetec.ch. Vous pouvez vous inscrire directement en ligne.

chauffage/sanitaire/Ferblanterieobtention du titre de contremaître en chauffage, sanitaire ou ferblantier avec brevet fédéral : module préparatoire :

chaque année en janv. Cursus dispensé

sur 1,5 an : début du cours chaque année

en janv. (si nombre minimum d’inscriptions

atteint). Rythme des cours : jeudi, vendredi

et samedi, toutes les 3 semaines.

obtention du titre de maître chauffagiste, sanitaire ou ferblantier avec diplôme fédéral : prérequis : être titulaire du brevet

fédéral. Cursus dispensé sur 2 ans : début

du cours chaque année en janv. (si nombre

minimum d’inscriptions atteint). Rythme

des cours : jeudi, vendredi et samedi, toutes

les 3 semaines.

cours de formation continue :chauffagecontremaître en chauffage avec brevet fédéral. Janv. 2012–juillet 2013/examen en

nov. 2013. Perfectionnement modulaire

(selon calendrier du brevet en cours).

maître chauffagiste avec diplôme fédéral.Janv. 2013–déc. 2014/examen 2015.

sanitairecontremaître sanitaire avec brevet fédéral. Janv. 2012–juillet 2013/examen en nov.

2013. Perfectionnement modulaire (selon

calendrier du brevet en cours).

maître sanitaire avec diplôme fédéral.Janv. 2013–déc. 2014/examen 2015.

Projeteur sanitaire avec diplôme fédéral.Janv. 2013–déc. 2017.

autorisation d’installer l’eau (eauservice, Lausanne, Viteos, neuchâtel, et service des energies, Yverdon­les­Bains).

Sept. 2012–déc. 2013.

méthode de calcul par éléments.Hiver 2012.

Ferblanteriecontremaître ferblantier avec brevet fédé­ral. Janv. 2012–juillet 2013/examen en nov.

2013. Perfectionnement modulaire (selon

calendrier du brevet en cours).

maître ferblantier avec diplôme fédéral.Janv. 2013–déc. 2014/examen 2015.

Revêtements métalliques de toiture.Printemps 2012 + selon calendrier

du brevet en cours.

chauffage/Ventilation/Froid/ sanitaire/Ferblanteriechef de projet en technique du bâtiment avec brevet fédéral. Automne 2012.

conseiller énergétique des bâtiments avec brevet fédéral. Cursus de 21 jours dispensé

sur 6 mois : sept. 2012.

diversautorisation limitée d’installer des installa­tions électriques (art. 15 oIBT).Mai–juin 2012.

spécialiste en thermique (Immoclima suisse). Printemps 2013.

chef de projet en technique du bâtiment.Automne 2012.

Utilisation des classeurs de formation pour noter les apprentis en entreprise.28 août 2012, de 14 h à 17 h à Colombier.

cours IntUs :Persona – développez vos compétences personnelles. 8 modules, avec attestations

suissetec. Formez vos monteurs, installa-

teurs, ferblantiers pour CHF 100.–/module

(repas et support de cours compris).

module B : ma communication.7 juin 2012 à Colombier.

module d : mon client.26 avril 2012 à Fribourg.

module e : entretiens exigeants.28 juin 2012 à Sion.

module a : mon comportement.6 sept. 2012 à Sion.

module B : ma communication.25 oct. 2012 à Fribourg.

module c : mon organisation.15 nov. 2012 à Tolochenaz.

module d : mon client.4 déc. 2012 à Colombier.

module e : entretiens exigeants.24 janv. 2013 à Genève.

Offre de formation

Formation Innovation

suissetec et SuisseEnergie lancent une campagne pour les pompes de circulation

Le conseil fédéral a repris dans l’ordonnance

sur l’énergie les prescriptions européennes en

vigueur pour les pompes de circulation. Ainsi,

à partir du 1er janvier 2013, seules des pompes

de circulation présentant un indice d’efficacité

énergétique EEI de 0.27 pourront être instal-

lées. Les pompes de circulation de la classe

d’efficacité A (label énergétique) sont les seules

à atteindre cette valeur.

Avec une campagne d’information commune,

suissetec et SuisseEnergie souhaitent inciter

les fabricants, fournisseurs, installateurs et

clients finaux à privilégier, dès à présent, des

pompes de circulation de la classe d’efficacité

A exclusivement.

Les pompes de circulation ont à peu près une

durée de vie aussi longue que les chauffages

(± 25 ans). Sur le plan de l’efficacité énergé-

tique, il est absolument insensé de mettre en

place des pompes de circulation moins effi-

caces durant la période transitoire autorisée

(jusqu’en 2014). Mais ce n’est pas tout. Si

l’installateur veut éviter des amortissements

et des pertes de stocks élevés, il est dans son

intérêt de ne pas stocker des pompes de circu-

lation peu efficaces qui ne pourront plus être

vendues dès 2014.

Informations pour les installateursAfin que les propriétaires et les régies immo-

bilières investissent tout de suite dans les

pompes de circulation de classe d’efficacité A,

suissetec et SuisseEnergie enverront ensemble

des notices révisées. Diverses publications

dans la presse spécialisée sont prévues. En

plus des notices, les installateurs recevront des

informations supplémentaires qui leur fourni-

ront les arguments nécessaires pour conseiller

leurs clients. (aesn) ‹

Pho

to: G

ebäu

deK

lima

Sch

wei

z

suissetecmag Juin/Juillet 2012 15

Championnats suisses de la technique du bâtiment

Du 30 octobre au 2 novembre 2012, Edilespo Lugano

Installateur / installatrice en chauffage · Constructeur / constructrice d’installations de ventilation · Installateur / installatrice sanitaire

Ferblantier / ferblantière · Projeteur / projeteuse en technique du bâtiment

En collaboration avec :En collaboration avec : Sponsors principaux : Lieu de la manifestation :

Information et inscriptionAssociation suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec)Auf der Mauer 11, 8021 Zurich, Tél. 043 244 73 04, Fax 043 244 73 [email protected], www.suissetec.ch

Lieu de la manifestation :

Inscrivez-vous

maintenant!Dernier délai

d’inscription :

31 août 2012

www.edilespo.chsuissetecSezione Ticino e MoesanoS e z i o n e T i c i n o e M o e s a n o

Suissetec_Plakat_SM12_GT_dfi_120209.indd 2 13.02.12 16:28