Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

36
8 21 28 30 N°9 - Décembre 2013 33 Projet Théâtre 6 26 24 14 17 InTervIew de FAUve 34 32 Goncourt Des lycéens Lycée

description

Si vous n’avez pas encore préparé vos cadeaux pour Noël, dépêchez-vous ! Mais n’oubliez pas de faire une pause et de lire tranquillement Spécial Kerneu… Plus qu’un moment de détente, ce numéro vous fera prendre conscience de nombreuses choses : après une actualité, pas très joyeuse ces derniers temps, nous vous emmènerons visiter l’univers de Noël et du jouet. Mais ce n’est pas tout ! Au détour d’une page, vous trouverez peut-être cette idée de cadeau qu’il vous manque, ou un simple moyen de passer le temps, en regardant un bon film, en surfant sur internet ou bien en écoutant de la musique… Certains préfèreront se dépenser, quand d’autres voudront rester dans leur fauteuil. Mais peu importe, tant que vous aimez Spécial Kerneu ! Vous trouverez dans ce numéro tout ce qu’il vous faut pour passer de bonnes fêtes. Et qui sait, peut-être que le Père Noël posera un exemplaire au pied du sapin…

Transcript of Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Page 1: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

8

21

28

30

N°9 - Décembre 2013

33 Projet Théâtre

6

26 24

14

17

InTervIew de

FAUve

34 32 Goncourt Des lycéens

Lycée

Page 2: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

L’ÉQUIPE

Rédacteur en chef

Pierre-Louis ALLANIC

Journalistes

ayant participé à ce numéro Abygaël ALLAIRE

Pierre-Louis ALLANIC

Mathieu BRÉZEL

Marion GALIX

Océane GAZEL

Valentin GRILL

Clara LE BRIS

Axel LE CORRE

Théo LE CORRE

Florian LE GALLIC

Fauve MULLER

Charlotte PENSIVY

Maquettiste

Martin LE MEUR

Directrice de publication

Marguerite GUIN-PORTELLI

Si vous n’avez pas encore pre pare vos cadeaux pour Noe l,

de pe chez-vous ! Mais n’oubliez pas de faire une pause et de lire

tranquillement Spé cial Kérnéu…

Plus qu’un moment de de tente, ce nume ro vous fera prendre

conscience de nombreuses choses : apre s une actualite , pas tre s

joyeuse ces derniers temps, nous vous emme nerons visiter

l’univers de Noe l et du jouet. Mais ce n’est pas tout ! Au de tour

d’une page, vous trouverez peut-e tre cette ide e de cadeau qu’il

vous manque, ou un simple moyen de passer le temps, en

regardant un bon film, en surfant sur internet ou bien en e coutant

de la musique… Certains pre fe reront se de penser, quand d’autres

voudront rester dans leur fauteuil. Mais peu importe, tant que

vous aimez Spé cial Kérnéu !

Vous trouverez dans ce nume ro tout ce qu’il vous faut pour

passer de bonnes fe tes. Et qui sait, peut-e tre que le Pe re Noe l

posera un exemplaire au pied du sapin…

Pierre-Louis ALLANIC

CONTACT

[email protected]

Lycée de Kerneuzec - BP 115

29391 Quimperlé CEDEX

L’ÉDITO

N°9 - Décembre 2013

ET DEVENEZ FANS SUR

RETROUVEZ LE JOURNAL SUR

journal.lyceedekerneuzec.fr

Page 3: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

SOMMAIRE

04 AcTuAlItés

05 scooPs

06 société

10 Musique

17 cinémA

18 LiTtérAtUre

19 #coté web

21 LoIsIrs

24 JeUx vIdéo

26 sporT

28 noël

32 Lycée

35 orIentAtIon

Page 4: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

4

Dimanche 15 de cembre avait lieu

l’enterrement de Nelson Mandela a

Qunu, le village de son enfance.

Vous connaissez tous par cœur son

parcours, son combat, vous lui

vouez peut-e tre une admiration et

avez tous e te touche s par sa mort.

Demandez a vos parents s'ils se

souviennent de la libe ration du pre-

mier pre sident noir d'Afrique du

Sud. Ils pourront su rement se rap-

peler ou ils e taient, ce qu'ils fai-

saient et avec qui ils e taient. C'e tait

su rement pour eux, le premier sou-

venir marquant d'actualite de leur

jeunesse. Aujourd'hui, on parle de

la perte d'un grand homme, d'un

he ros. Pour nous, qui n'avons pas

connu l'apartheid ni le bonheur

d'un grand moment comme sa libe -

ration, sa mort, de me me que sa vie,

ne signifient peut e tre pas tant de

choses. Mais essayez de vous sou-

venir de cet e ve nement. Certes, des

grands moments, vous en avez su -

rement ve cus et ce n'est su rement

pas fini. Mais l'on dit que les actes

d'une personne peuvent la rendre

immortelle. C'est a nous de perpe -

tuer cette immortalite , ici. Notre

monde manque de he ros. Alors

pouvons-nous peut-e tre nous ac-

crocher a ceux qui nous ont de ja

quitte s ?

Marion GALIX

18 juillet 1918 : Naissance de Nelson Mandela

21 mars 1960 : Massacre de Sharpeville

6 novembre 1962 : L’ONU sanctionne l’Afrique du Sud

12 juin 1964 : Mandela est condamné à perpétuité

Septembre 1989 : De Klerk président de la République sud-africaine

11 février 1990 : Libération de Nelson Mandela

Juin 1991 : Abolition de l’apartheid

15 octobre 1993 : Prix Nobel de la paix pour Mandela et De Klerk

27 avril 1994 : Mandela président

5 décembre 2013 : Décès de Nelson Mandela

Le décès de

neLson MAndelA

L’histoire de Nelson Mandela en quelques dates...

Nelson Mandela

Plus de détails sur journal.lyceedekerneuzec.fr

Funérailles de Nelson Mandela

le 15 décembre

Page 5: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

5

Des AGents infIlTrés pArMi nous ! Croyez-le ou non, mais nous avons

appris de source su re que quelques

amis de Jason Bourne et de James

Bond sont venus nous rendre visite.

En effet, nous avons e te mis au cou-

rant du fait que des agents de la

C.I.A et du MI6 se sont re unis pour

former une e quipe spe ciale.

Tels les agents de CHERUB ou Alex

Rider, ces agents ont notre a ge et

sont rompus a l'art de se glisser

dans la foule. Pas e tonnant donc

que nous ne les ayons pas de mas-

que s plus to t.

Mais ne vous inquie tez pas, nous

avons envoye un agent du Spé cial

Kérnéu enquêter pour nous. Il se

chargera de leur faire passer un

message, que leur pre sence n'est

pas ne cessaire ici, et qu'ils peuvent

aller infiltrer un autre lyce e.

En attendant, nous vous conseillons

de faire bien attention a ce que

vous pourrez dire. Qui sait quelles

paroles ils pourraient conserver

dans leurs dossiers...

Quoi de mieux pour rencontrer des stars que d'aller sur leur lieu d'interviews ?

Longueur d’ondes, un festival de la radio et de l’e coute a Brest est parfait pour

ça. Se de roulant du 11 au 16 fe vrier 2014, c'est une occasion parfaite pour ren-

contrer aussi bien artistes français qu'e trangers.

Des re alisateurs tels que J.J. Abrams (Star Wars VII) accompagne de ses vedettes

Carry Fisher (Princesse Leia) et Harrison Ford (Han Solo), ou Steven Spielberg

(Indiana Jones V) accompagne lui aussi d'Harrison Ford seront pre sents !

Mais il y aura des come diens plus français tels que Marion Cottillard ou Jean Du-

jardin venus parler de leur parcours.

Vous pourrez aussi retrouver des chanteurs en tous genres comme le groupe

Pentatonix ou Boy's Avenus qui sont relativement inconnus du public français.

Ne passons pas au travers des e crivains venus du monde entier comme Stephen

King ou moins connus, mais pas moins talentueux, Laurent Gounelle.

Bien su r, nous n'oublions pas les mangakas et les auteurs de bandes dessine es.

Se trouveront donc Eiichiro Oda, Masashi Kishimoto ainsi que Albert Uderzo es-

corte de ses he ritiers : Jean-Yves Ferri et Didier Conrad.

Et si la date du rendez-vous est encore loin, ça vous laisse le temps de peaufiner

votre maî trise de l'anglais ou me me du japonais et de pre parer avec soin vos

interviews...

FestIvAl LongUeUr d’ondes de BresT

Abygaël ALLAIRE

Des stArs

AU

Steven Spielberg

J.J Abrams

Page 6: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

LA FrAnce est-eLle rAciste ?

6

Au risque de parler d’un sujet « bateau », nous parlerons dans cet article du racisme. C’est aujourd’hui en France

un point important auquel tout le monde est confronte . Par ailleurs, nous re agissons face aux propos racistes lan-

ce s a l’encontre de la ministre de la justice Christiane Taubira le mois dernier.

Les faits

La révolte

La ministre socialiste a e te victime re cemment de de rapages a caracte re raciste, qui ont suscite une vaste vague

d'indignation dans la classe politique.

Le 12 novembre l’hebdomadaire d’extre me droite « Minute » l’avait qualifie e de « maligne comme un singe » en

une, comme en e cho aux e ve nements parus lors d’une manifestation des opposants aux mariages pour tous.

A Angers, des enfants avaient ainsi crie : « La guenon mange ta banane » au passage de la ministre. La pre sidente

du Front national Marine Le Pen avait re agi en qualifiant cette Une « d’archi nulle ».

Apre s Anne-Sophie Lecle re, qui avait, elle aussi, compare e Christiane Taubira a un singe, un autre candidat FN

pour les municipales a e te suspendu du parti apre s ses propos sur la garde des sceaux.

Le 30 novembre, une manifestation antiraciste a e te organise e. Des milliers de personnes pre sentes dans la rue

samedi ont de file contre le racisme, lors d'une centaine de manifestations organise es dans toute la France par le

monde associatif et syndical, en re action aux attaques contre Christiane Taubira.

L'initiative de cette marche revient a des collectifs d'ultramarins1 fortement affecte s par les insultes racistes es-

suye es par la ministre de la Justice, compare e a une guenon a plusieurs reprises. Ils ont ensuite e te rallie s par les

quatre grandes associations antiracistes, par les six grandes centrales syndicales et par des mouvements de

jeunes. Au final, 101 organisations ont signe l'appel a manifester. Le mot d’ordre de la marche : la condamnation

de toute de rive raciste. 1ultramarin : désigne les Français d’Outre-Mer 2LDH : Ligue des Droits de l’homme

Page 7: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Romane LE BRIS Sources : le Point ; le Monde (30 novembre 2013)

7 « Il s'agit juste de dire ça suffit », selon Vincent Re berioux de

la LDH2. « Il y a des moments ou on ne peut pas rester chez

soi », a renche ri Alain Jakubowicz, pre sident de la Licra.

D’apre s un fondateur de SOS racisme dans une interview

pour Le Monde cette marche « est respectable mais tradi-

tionnelle » dans le sens ou elle n’est finalement pas efficace.

Pour lui, il faudrait valoriser une « Re publique me tisse e » et

un « sursaut » serait ne cessaire pour faire bouger les choses.

Une montée de l’extrémisme ?

Les incidents relate s sont l’occasion de relancer un de bat politique et de ressouder le monde politique autour de

leurs ministres.

Ainsi, le premier secre taire du PS, Harlem De sir, a rendu hommage a la « France fraternelle et me tisse e » et le mi-

nistre de l'Inte rieur, Manuel Valls est intervenu en faveur de la garde des Sceaux mercredi 27 novembre en assu-

rant former avec elle un « beau couple » entie rement de die a la de fense de l'e tat de droit face aux

« extre mismes ».

Christiane Taubira, elle-me me, a fustige les « racistes, antise mites et xe nophobes ». « Ils commencent par vilipen-

der les apparences, ils commencent ainsi par la diffe rence qu'ils voient et ils finissent par celle qu'ils imaginent.

Et ils mettent tout le monde et chacun en danger », a lance la ministre a l'adresse de ceux qui l'ont attaque e.

Une histoire politique...

« La France n'est pas raciste », selon le de pute UMP Thierry Mariani. Pour Marine Le Pen, elle est me me « le pays

le moins raciste au monde ».

Pourtant, les enque tes sur la question sont moins optimistes : Pas moins de 7 % des sonde s s'avouent « pluto t

racistes » et 22 % « un peu racistes ». Un quart se disent « pas tre s racistes » et 44 % « pas racistes du tout », un

chiffre en baisse de cinq points en un an. De plus, une nette majorite des interroge s (…) estime que « ce sont

avant tout les personnes d'origine e trange re qui ne se donnent pas les moyens de s'inte grer ». Une majorite (52

%) pense que « les personnes de diffe rentes origines qui composent la socie te française vivent ensemble avec des

tensions », contre 8 % seulement qui assurent qu'elles vivent ensemble « en bonne entente ».

La France est-elle plus raciste qu'avant ?

« Oui et non. Dans les anne es 1980, il y avait du racisme a l'e gard des populations

d'origines e trange res ou contre celles qui n'e taient pas conside re es comme fran-

çaises. Ce racisme a produit de ve ritables discriminations. Avec la crise e conomique,

une ghettoî sation sociale et ethnique s'est parfois installe e, suscitant re volte, rejet,

violence… Mais d'un autre co te , il y a un phe nome ne d'inte gration tre s avance , beau-

coup plus qu'on ne le croit. »

Extrait d’une interview de Julien Dray par le journal « Le Monde »

Page 8: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

selon sun TzU Petit point historique...

Sun Tzu, ce cher maî tre Sun, pe re de l'espionnage moderne, et pourtant si vieux ! Il

faut dire qu'il accuse plus de 2500 ans au compteur, tout de me me, sacre ment vision-

naire il faut bien l'avouer ! Mais pour e clairer nos lecteurs qui se demandent bien de

quoi je suis en train de parler, je vais me faire plus explicite. Sun Tzu est l'auteur d'un

ce le bre livre, nomme « L’Art dé la Guérré », où il nous apprend comment vaincre l’adver-

saire par des moyens de tourne s, la fourberie et l'espionnage par exemple. Certaines

citations de cet ouvrage prennent une dimension tre s inte ressante et surtout semblent

coller parfaitement a quelques e ve nements particuliers, comme re cemment au scan-

dale des e coutes te le phoniques re ve le es par un ancien de la NSA, Edward Snowden.

« Une arme e sans agent secret

est comme un homme sans yeux ni

oreilles » nous disait de ja ce de voue

ge ne ral, or les E tats-Unis ont tou-

jours e te connus pour e tre le pays

du renseignement, et ont donc

d'e normes oreilles ; chacun se sa-

vait espionne mais personne n'en

avait la preuve. Jusqu'au 7 Juin de

cette anne e, date ou un ex-agent de

la plus grande agence de renseigne-

ments ame ricaine, la NSA, re ve le au

grand jour un cas d'espionnage

massif du Net.

Dans cette guerre permanente

contre le terrorisme, pour la pro-

tection de l'inte grite du territoire

ou que sais-je d'autre encore,

chaque citoyen de ce monde de-

vient un ennemi potentiel, et les

U.S.A ont bien su tirer les enseigne-

ments des anciens. En effet, «la

re gle, c'est que le Ge ne ral qui

triomphe est le mieux informe »

nous asse ne Maî tre Sun, il devient

normal dans ce conflit ouvert de

connaî tre son ennemi.

Pourquoi cette re ve lation, pour-

tant fonde e sur un raisonnement

logique et appuye e par les e rudits,

a-t-elle suscite un tel tolle ? Il s'est

ave re que plusieurs dirigeants eu-

rope ens ont e te eux aussi e coute s,

dont le portable de l'actuelle chan-

celie re allemande, Angela Merkel.

Le fait est que les populations ont

tout d'abord peu appre cie , a juste

titre, d'apprendre qu'elles e taient

elles-me mes sous surveillance per-

manente. Mais alors que leur

8

L'ArT de l'espIonnAge

Une stratégie vieille comme la guerre !

La NSA intercepte les données de géolocalisation de centaines

de millions de téléphones portables dans le monde.

Page 9: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

propre chef le soit aussi, fut la

goutte d'eau. Ont donc alors e te

de pe che s les diffe rents ambassa-

deurs de ces nations, blesse es dans

leur orgueil et se sentant trahies

par leurs amis, vers les ambassades

ame ricaines pour obtenir le fin mot

de l'histoire. Autorite s e tats-

uniennes qui ont bien e te force es

de reconnaî tre leur penchant pour

ces pratiques «immorales».

Une excuse du gouvernement

Obama serait-elle requise ? N'est-il

pas dit plus haut que toute per-

sonne de quelque nationalite

qu'elle fu t est susceptible de repre -

senter une menace ? Ces e coutes, si

on en croit toujours Sun Tzu, sont

donc totalement justifie es ! S'op-

pose alors a cette re flexion une

question d'e thique, serait-il re elle-

ment immoral d'espionner d'une

telle manie re ses allie s ? Confron-

tons dans ce cas deux perceptions

de la chose, d'abord celle du ge ne -

ral Tzu et ses adeptes, puis celle des

victimes. La premie re soutient que

tout ceci est pour le bien des popu-

lations, que c'est le tribut pour la

se curite ; la seconde re pond alors

que ces intrusions dans la vie pri-

ve e constituent une violation des

droits les plus fondamentaux. La

lutte pour un monde plus su r, ne -

cessite-t-elle le sacrifice des codes

de protection de l'individu ?

Par ailleurs, ces pays d'Europe

de l'Ouest ne constituent que la

troisie me et dernie re partie de ce

tentaculaire re seau, nous pourrions

donc nous estimer heureux de ne

pas subir de contro les plus resser-

re s de la part de ces experts aux

oreilles gargantuesques. Viennent

ensuite ce que l'on nomme les

« Five Eyes », autrement dit les

pays historiquement proches de

Washington : Le Royaume-Uni, la

Nouvelle-Ze lande,

l'Australie et le Canada. La pre-

mie re partie est l'illustration me me

d'un autre proverbe de « l'Art de la

Guerre » : « Connais l'adversaire et

surtout connais-toi toi-me me et tu

seras invincible ». En effet, la NSA

espionne aussi les 16 agences ame -

ricaines des services secrets.

La guerre n'a donc gue re e volue

dans sa matrice, de l'an -400 a au-

jourd'hui, seules les armes ont

change , l'objectif reste toujours le

me me : e tre le mieux informe . Les

E tats-Unis ont bien compris cela et

l'apparente invincibilite qu'on leur

attribue re sulte sans aucun doute

de l'application des pre cieux con-

seils d'un antique ge ne ral chinois.

Proverbes qui ont aussi e te repris

pour les strate gies d'entreprises, la

guerre e conomique est, elle aussi,

re gie par ces impe ratifs.

Théo LE CORRE

9

Tout ce de veloppement pour seulement de livrer un simple message a tous ceux qui ont

l'intention de re ussir, d'aller loin dans leur future carrie re :

Informez-vous ! Là réside la clé de votre succès.

Lance Armstrong

Page 10: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

10

KrakeD Unit

« One We Were 2 »

France, 2008

Jake Isaac

« Long Road »

Angleterre, 2013

Junip

« Line of Fire »

Suède, 2013

My Bloody Valentine

« Soon »

Irlande, 2008

Julian Casablancas

« 11th

Dimension »

USA, 2009

par Marion GALIX

Page 11: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

11

Florian LE GALLIC

« Keith (Richards, guitariste des Rolling Stones) confie que la

chose la plus e trange qu’il ait sniffe e dans le pire de sa pe riode junkie

sont… les cendres de son pe re ». Voila le genre d’anecdotes que nous

donne ce petit livre/Bd rock ! Attention ce n’est pas une BD rock ou une

BD sur le rock, c’est diffe rent ! Ici, c’est plus un panel d’anecdotes,

d’infos illustre es sur le rock, ce n’est pas pareil ! De s 50s a aujourd’hui,

l’auteur fait le tour de ce qui l’a marque dans le rock mais pas seule-

ment ; e lectro, reggae, hip-hop ne sont pas oublie s. Certains trouveront

que l’auteur ne fait que redessiner des pochettes d’albums ou caricatu-

rer des chanteurs ; c’est vrai, mais c’est quand on s’inte resse a ces pe-

tites phrases, ces petits clins d’œil qu’on comprend le but de ce livre :

nous faire passer un bon moment sans trop se fouler bien su r (pour les

prises de te te, il y a toujours la « philo »).

C’est aussi un petit manuel pour les ne ophytes du rock (les de bu-

tants quoi) : tu commences dans le rock, mais ne sais pas par ou com-

mencer. J’ai un truc pour toi : le bouquin dont je te parle depuis 5 mi-

nutes !! Ça va te donner plein de bons tuyaux (comme Huggy) sur quoi

e couter pour faire plaisir a tes oreilles : des Velvet Underground aux

Sex Pistols en passant par la Mano Negra et les Pixies, tu auras de quoi !

Et le petit plus : une playlist avec un nombre incalculable (il y en a

beaucoup mais on n’a juste pas compte ) de titres de 1950 a 2012 !

Bon, si ça ne t’inte resse pas, e tant donne que c’est biento t Noe l et si

tu as un(e) ami(e) qui aime le rock : voila un bien beau cadeau, sympa

et qui ne peut que faire plaisir (sauf si ton ami€ est un(e) insatisfait(e),

la on n’y peut rien…)

Le petit livre Rock d’Hervé Bourhis,

Editions Dargaud (18.99€ à la Fnac)

Le petIt lIvre rock

Page 12: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

12

« In Utero »

Les 90’s, c’est l’e quipe de France qui

sait jouer au foot, c’est Jacques pre si-

dent, c’est Uma Thurman qui nous fait

une overdose (cf. Pulp Fiction de Ta-

rantino), mais c’est aussi la naissance

du grunge avec Nirvana en te te suivis

de pre s par Sonic Youth,

Soundgarden, Alice in Chains,

… Nirvana, ça a commence

avec Bleach suivi du fonda-

mental Nevermind en

1991. Bref c’est de l’Alter-

native Rock (de la bonne

musique…). Et voila le

petit dernier qui

arrive In Ute-

ro : abrasif,

de capant, de cras-

sant, corrosif, in-

telligent, re fle chi

et un peu baveux ;

tout pour plaire !

Aide s du producteur

Steve Albini, Kurt & Cie vont enregis-

trer cet album, perdus au fin fond du

Minnesota ! Une fois le tout fini, les

bandes sont envoye es a la maison de

disques du groupe (Geffen) qui trouve-

ra l’album inaudible. L’album doit donc

e tre matrice (« retravailler) pour le

rendre audible et pre t a la vente. Il fini-

ra pas sortir le 21 septembre 1993 au

Etats-Unis et sera relativement bien

accueilli par la presse ; quoique celle-ci

soit moins e logieuse que pour Ne-

vermind.

Passons aux choses se rieuses. L’en-

tre e s’appelle Serve the Servants : elle

est distordue, rageuse et lancinante,

elle refle te en quelque sorte l’esprit de

Cobain qui commençait a aller de plus

en plus mal a cause de l’he roî ne. Sa

petite sœur, c’est Scentless Appren-

tice : une batterie lourde et pesante, un

riff de guitare baveux et addictif, au-

cune pre tention me lodique et la haine

de Cobain ressort. Ensuite Heart

Shaped Box est a la fois me lodieuse et

douce : elle refle te la relation douce-

ame re de Cobain et Courtney Love avec

une intro fragile et un refrain explosif

et distordu. A noter le clip frustrant et

de rangeant de la chanson.

Rape Me est un peu le second

hymne de Nirvana (le premier e tant

Smells Like Teen Spirit). Une base ryth-

mique assez simple (pas de quoi casser

3 pattes a un canard), des paroles

simples mais comme Teen Spirit c’est

sa simplicite qui rend cette chanson

ge niale ! Elle est un cri contre ce

monde : d’une part contre la socie te de

consommation et l’industrie du disque

qui aurait viole Cobain, tout comme les

journalistes, mais aussi contre le viol

au sens premier du terme ! Elle re-

prend le me me the me que Polly se

trouvant sur Nevermind. Apre s

Frances Farmer Will Have Her Revenge

on Seattle est le cinquie me titre d’In

Utero. Dans cette chanson, Kurt Cobain

critique la socie te qui a cause la des-

cente aux enfers de l'actrice Frances

Farmer : une chanson pluto t si-

nistre domine e par une guitare ryth-

mique menaçante et un riff mortel.

Le plat de re sistance c’est Dumb :

accompagne d’un violoncelle, on sent

un nouveau souffle, une pause dans

l’album avant de repartir de plus belle.

Me lodie simple et calme avec un Co-

bain semblant me lancolique mais se-

rein : il nous tire un portrait

ironique des fumeurs de

cannabis (dont il faisait

partie avant de s’attaquer

a l’he roî ne).Very Ape c’est

une crise, c’est urgent, c’est

pressant… C’est grunge ! Milk

it est de la me me trempe que

Very Ape : bruyante. En alter-

nant rage et hyste rie

continue, elle est

conside re e

comme une des

chansons les plus

e tranges de l’al-

bum. Elle e voque

la co-de pendance,

l’amour et le suicide (oui NIRVANA

c’est tre s joyeux…). La suite se nomme

Pennyroyal Tea … Alors ici Cobain nous

fait l’e loge d’un the a la menthe qui

aurait des vertus laxatives (oui NIRVA-

NA ce n’est pas tre s propre non plus…).

C’est un cri qui vient des tripes de Co-

bain qui lui-me me avait de graves pro-

ble mes d’estomac (Ahhh l’he roî ne,

cette faiseuse de veuves…). Radio

Friendly Unit Shifter est dans la conti-

nuite de ses deux grandes sœurs : du

bruit, du bruit, du bruit et encore du

bruit. Son crasseux, batterie me trono-

mique et guitare distordue aident Co-

bain et sa voix a de noncer une nouvelle

fois l’industrie du disque qu’il me prise.

Vient Tourette’s et c’est un peu n’im-

porte quoi, c’est le morceau punk cras-

seux par excellence qui nous fait un

petit clin d’œil a un me decin français :

Gilles de La Tourrette.

l’ALbUm TestAmenT de nirvAnA

Nirvana

Page 13: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

13

Uli Jon

Roth, Ulrich

Roth de son vrai

nom, est ne le 18

de cembre 1954, en

Allemagne. Il fait

partie au de but

d'un petit groupe nomme Dawn Road,

puis se retrouve dans le groupe de

Scorpions après que ces deux derniers

ont fusionne . A partir de ce moment la ,

il commence a se faire un nom. Parmi

toutes les chansons du groupe, cer-

taines furent e crites par Ulrich comme

« Fly to The Rainbow » ou « Drifting

Sun ». Il sera un des guitaristes du

groupe pendant quatre ans. Le guitar

héro quittera le groupe, après le live de

Tokyo (Tokyo Tape). Il cre era ensuite

le groupe Eléctric Sun. Ulrich fera trois

albums sous ce nom avant de changer

le nom du groupe pour le nommer...

« Uli Jon Roth ». C'est sous ce nom que

le groupe existe toujours. Entre 1991

et 2008, il composera six albums. En

2006, on a eu le plaisir de le revoir le

temps d'un concert avec Scorpions qui

a vu la sorti d’un DVD : « Live at Wack-

en Open Air 2006 ». Entre 2006 et

maintenant, Uli Jon Roth enchaî ne les

tourne es avant que ne naisse un nou-

veau projet d'album. Il veut retourner

dans le passe . C'est alors qu'il prend

conscience que cela fait maintenant 40

ans qu'il a rejoint le groupe Scorpions.

Quoi de mieux alors, que de de dier al-

bum et tourne e a ce groupe ?

C'est la que l'on retrouve notre con-

cert du 8 novembre. Venu avec Crystal

Brééd (dont certains membres ont en-

suite rejoint la composition d'Uli Jon

Roth) comme groupe d'ouverture, Ul-

rich nous a joue , accompagne de ses

musiciens, plusieurs chansons de Scor-

pions qui, comme il le dit lui-me me, «lui

apporte « le plus de plaisir a jouer ».

Ainsi donc, on a eu le plaisir d'e couter

des vieux titres comme « In Trance »,

« Fly to the rainbow » ou encore « We'll

Burn the Sky ». Une se ance de de dicace

e tait pre vue a la fin du concert. Loin

d'avoir termine , le groupe est en tour-

ne e jusqu'au 13 Janvier 2014 suite a

quoi trois nouveaux albums devraient

sortir. Deux albums live : « Scorpions

Revisited » et « Electric Sun Live », rien

que pour se replonger un peu dans le

passe ainsi qu'un troisie me album stu-

dio.

J'espe re vous avoir donne l'envie

d'aller e couter les chansons de ce vir-

tuose de la guitare, et j'espe re que

comme moi, vous aurez l'occasion d'al-

ler le voir en concert.

Le dessert c’est 31 minutes -32 se-

condes et c’est All Apologies ou Cobain

nous montre une fois de plus ses talents

de song-writter en nous e voquant une

atmosphe re paisible, heureuse et confor-

table que lui apportent sa femme Court-

ney Love et sa fille Frances Bean Cobain

(oui Bean comme Mr.Bean qui veut bien

dire haricot !). Et si vous avez la patience

d’attendre un peu (20 minutes) vous

pourrez entendre la ghost song « Gallons

of Rubbing Alcohl Flow Through the

Strip »…

Le mot de la fin (Enfin !! Moi aussi je

n’en pouvais plus). Ecoutez cet album.

Vous aimerez ou pas, c’est su r, mais e cou-

tez le au moins une fois comme leurs

autres albums Bleach, Nevermind et MTV

Unplugged in New York qui tout comme

In Utero fe te ses 20 ans : ils valent vrai-

ment le coup ! J’oubliais le titre original

de l’album e tait « I hate myself and I want

to die »… Maintenant vous comprenez

pourquoi c’est un album testament…

Le Vendredi 8 Novembre dernier se tenait à l'Océanis de Ploemeur un con-

cert d'Uli Jon Roth. Mais qui est Uli Jon Roth ? Certains se poseront sûrement

la question. Je vais tâcher d'y répondre...

UlI Jon roTh

Florian LE GALLIC

Abygaël ALLAIRE

Ulrich Roth

Le groupe au complet

Page 14: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

14

≠ L’InTervIew de fAuve ≠ Fauve. Un groupe, pardon, un collectif ouvert, dont on en-

tend pas mal parler. Un genre qui s'installe, des phrases qui

s'alignent sur du beat derrie re, dures mais pleines d'espoir.

Fauve touche beaucoup les jeunes, ge ne ration un peu pau-

me e qui grandit dans un monde rempli de conflits. Fauve,

c'est un message d'amour pour certains, un coup me diatique

pour d'autres. On aime ou on n’aime pas. Fauve, ce sont des

mots qui parlent a beaucoup de monde. Je sais que je parle

de Fauve comme s'ils mettaient des e toiles dans le ciel, mais

si vous ne connaissez pas encore, croyez-moi et n'attendez

pas !

Fauve e tait de passage a Lorient au festival des Indiscipli-

ne Es. Ils sont cools, ils te tutoient, ils rigolent, ils sont mo-

destes, ne te laissent pas t'asseoir sur une chaise en plas-

tique mais te proposent leur canape . Voici l'interview de

Fauve. ≠

Pourquoi Fauve, le nom ?

« Et pourquoi pas ? C'est un beau mot,

on l'aimait bien. C'e tait un mot qu'on

trouvait fort. Quand on a commence ,

c'e tait tre s embryonnaire, on cherchait

un truc qui fasse bien, un terme qui

de finisse ce qu'on cherchait a faire. On

est tombe dessus, et ça a fait tilt. »

Et pourquoi Fauve, le projet ?

« On est tous potes, soit depuis tre s

longtemps, soit assez longtemps.

Au de but, chacun avait son truc plus ou

moins perso, son propre monologue

sous la douche, et puis un jour on a

de cide de se re unir. On avait besoin de

passer au français, de faire quelque

chose de plus riche et de plus dense,

dans lequel on soit vraiment libre, qui

inclue un peu plus que de la musique.

On avait besoin d'e vacuer sans con-

traintes Ça a commence dans nos

chambres. On aurait jamais imagine

que quelqu'un l'e couterait, encore

moins qu'on irait le mettre sur You-

tube. On e tait dans une pe riode de

notre vie qui nous frustrait et on avait

besoin d'un exutoire. »

Est-ce que Fauve est votre seule

occupation ?

« Notre vie, c'est Fauve. C'est notre

quotidien depuis qu'on a quitte nos

boulots. Mais Fauve c'est une paren-

the se, de s qu'on en aura plus besoin on

fera autre chose. On continuera jamais

pour le public, on est honne te. C'est

une parenthe se parce qu'on ne peut

pas passer toute notre vie la -dedans.

Surtout qu’on n’est pas des musiciens,

on ne veut pas faire carrie re. Limite, si

tu nous demandais dans quoi on veut

faire carrie re, on sortirait nos me tiers

d'avant, un truc totalement a co te de

ça. On prendra tout ce que Fauve peut

nous apporter, en termes de moments

et de souvenirs. Quand on repartira, on

sera fort de toutes les choses tellement

ge niales qu'on vit. Avec les 6 derniers

mois on a assez de bonheur pour le

millier d'anne es a venir. Mais on res-

pecte ceux qui s'accrochent! Loana,

Jean-Pascal [Lacoste, ndlr]... (rires) Ils

la chent rien! »

Ça ressemble à quoi une journée

Fauve ?

« Ah, les journe es fauves... On reste a

Paris la moitie de la semaine puis on

part en tourne e deux ou trois jours. On

tourne beaucoup. Sur la route on est 7,

mais y a toujours du monde qui passe,

a temps plein on est 10 et une quin-

zaine, parfois plus, parfois moins. C'est

pareil pour les morceaux. C'est a ge o-

me trie variable. Pour Blizzard, on e tait

beaucoup plus. Ça se fait naturelle-

ment, comme il n'y a pas d'ego, c'est

super sain. Mais quand on rentre a Pa-

ris, on est pas en mode « je vais boire

une bie re avec les potes », on est en

mode taf, on est sur l'album qui va sor-

tir [ndlr, Fauve pre pare un nouvel al-

bum qui sortira courant 2014]. On fait

tout nous-me mes. Y a 6 mois on faisait

tout a l'arrache mais ça va mieux de-

puis qu'on a quitte nos jobs. On est plu-

to t bien organise s. Comme on est super

potes, on s'entraide. C'est hyper impor-

tant pour le processus cre atif. C'est un

truc de cohe sion. On a me me une exis-

tence le gale maintenant. Si le Corp se

casse une jambe, il est rembourse par

la Se cu! (rires). Notre label, le Fauve

Corp, nous donne e norme ment de

trucs a faire. On a cre e cette structure

pour e tre en re gle avec la loi, on savait

pas qu’y avait des trucs a de clarer

quand on faisait ça dans nos chambres.

On a eu des rendez-vous avec des mai-

FAUVE

Page 15: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

15 sons de disques, et ça nous a pas plu.

On voulait e tre libres dans tout, alors

on a cre e le label, comme ça on s'est

donne s nos re gles. On se fait aider pour

les trucs qu'on sait pas faire. Mais le

reste, c'est notre entreprise, alors on

s'occupe des envois. Au de but, c'e tait

super important pour nous de donner

un peu plus qu'un T-shirt, alors on ra-

joutait des bonbons, des bracelets...

c'est pas royal, et c'est vrai que mainte-

nant c'est un peu plus complique . Mais

c'est comme aller boire un verre avec

ceux qui sont venus nous voir apre s le

concert. On trouve ça normal. »

Comment vous vivez le succès ?

« On se rend pas compte. Ce qu'on es-

saie d'expliquer c'est qu'on se l'ex-

plique pas. On reçoit genre beaucoup

de photos avec le «logo». On a fait

quelque chose qui apparemment

touche des gens, et ça les pousse a re-

vendiquer leur appartenance a un

mouvement. Mais pour le phe nome ne

me diatique, on sait pas ce qui s'est pas-

se . Je vais cracher dans la soupe, ça

nous inte resse qu'a moitie . On est con-

tents de faire des rendez-vous pour

parler de ce projet mais le succe s on

s'en e loigne. On s'en fiche de combien

de vues on fait sur Youtube, et si l'EP a

e te achete . On est contents d'e tre en-

semble, et ça s'arre te la . Sinon on serait

devenus fous, parce qu'on met les

pieds dans un truc qu'on connaî t abso-

lument pas. Ça part pas du tout de la , ce

projet, on a des vies totalement diffe -

rentes a co te de Fauve, du moins avant,

maintenant on est 24h la -dessus. On

vient pas d'un milieu artistique. On a

fait Fauve tre s de structure , ne serait-ce

qu'en termes de musique. Si on avait

voulu ce qui se passe aujourd'hui, on

s'y serait pris autrement ! Il y a plein

de groupes qu'essaient et qui percent

jamais. Pour nous, il n'y a pas de triche,

ça c'est su r. On est un peu une meute, a

la fois tre s ouverte aux gens qui pen-

sent comme nous mais tre s perme able

et frileuse par rapport aux me dias, au

monde artistique. On fait tout pour

garder Fauve dans sa forme de base.

On ne veut pas changer. Par chance, ce

qu'on a fait ça a marche , alors si on

change la compo de base, on triche et

on tue le truc. Il y a plein de gens qui

nous disent «maintenant que ça va

mieux vous allez arre ter d'e crire». Mais

on s'est rendu compte que pas du tout!

On partageait tous le besoin de verbali-

ser, d'expulser un truc, a l'e poque

c'e tait ne gatif, mais maintenant qu’y a

des trucs positifs, c'est plus pour les

exorciser mais pour les figer, qu'on

s'en souvienne. On ne va pas arre ter

parce qu’il ne faut pas qu'on en laisse

une trace. On e crit autant qu'avant, les

the mes changent, e voluent. Fauve, c'est

une the rapie de groupe. Quand tu vas

chez le psy tu parles de ce qui va mais

aussi de ce qui ne va pas, parce que

c'est la vie. Y aura toujours du trop-

plein, positif et ne gatif. »

Les chansons que vous écrivez,

c'est écrit par une seule personne,

où ce sont des puzzles où chacun

apporte quelques pièces ?

« Dans le collectif, chacun a sa cas-

quette de pre dilection. Une personne

s'occupe des vide os, une autre est a la

guitare, me me si c'est pas matie re

brute, on de cide tout ensemble. Les

textes tout seuls voudraient rien dire

sans les vide os, pareil pour la musique.

Chacun fait sa cuisine et on met tout

ensemble. Pour ce qui est des textes,

c'est toujours du ve cu, soit par nous-

me mes, soit par des potes, ou la fa-

mille. Ça reste dans notre pe rime tre.

C'est pas de la cre ation pure, les choses

qui sont dites c'est un agglome rat de

trucs qui sont arrive s a d'autres per-

sonnes. On est des scribes, des gref-

fiers, des chroniqueurs. C'est notre

journal intime. »

Pourquoi ce désir de ne pas être

reconnus ?

« C'est pas vraiment qu'on veut rester

anonymes. Y a pas Fauve chanteur,

Fauve batteur. On s'appelle tous Fauve.

Y aucun pre nom, on est ensemble. On a

remplace le mot collectif ouvert par le

mot Corp, c'est juste un mot qu'on a

invente . On va pas de poser le nom non

plus, mais Fauve c'est une socie te .

Notre socie te . »

J'ai 16 ans, j'écoute Franz Ferdi-

nand, Alt-J... et à 16 ans vous

écoutiez quoi ?

« Franchement, on foutait rien et on

e coutait ce que tout le monde e coutait.

C'est pareil, on lisait pas de livres jus-

qu'a apre s le bac ou on s'est rendus-

compte que c'e tait pas si mal. On est

plus ou moins normaux. »

Quelque chose à dire aux gens qui

prédisent que vous allez bientôt

disparaître sans faire de vagues ?

« On n’a pas assez d'e nergie pour re -

pondre a ça. Au contraire, laissez les

dire ! T'en as deux qui savent lire les

interviews et prendre du recul, et t'as

les autres. Me caniquement tu as tou-

jours une proportion d'abrutis. Ce se-

rait dommage s’il n’y en avait pas, on

appre cierait moins les trucs positifs. A

99%, les trucs qu'on reçoit sont hallu-

cinants de bienveillance et d'empathie!

Le reste, c'est compre hensible d'une

part, mais c'est tellement une goutte

d'eau dans l'oce an qu'est internet... Le

truc du hipster c'est la me me chose. On

Page 16: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

16 nous dit qu'on est des hipsters, mais

personne sait ce que ça veut dire. On

vient tous plus ou moins de Paris, on a

des racines fortes, et tout. Et on se dit

«pourquoi ils me jugent, personne ne

me connaî t vraiment». Les gens qui

e crivent sur Facebook genre 'vous e tes

des ge nies', c'est trop. On essaie juste

de proposer notre truc. »

Si Fauve est un collectif ouvert, ça

veut dire que je peux monter sur

la scène et jouer avec vous ce

soir ?

« Je l'aime bien, celle-la ! Mais figure-toi

qu’on n’est pas dans une optique parti-

cipative, c'est pas genre «si je veux je

peux», c'est collaboratif, il doit y avoir

un e change, faut qu’il y ait des affinite s

affectives. C'est pas parce qu'on dit

qu'on est ouvert que tu fais partie du

truc aussi. C'est un peu plus complique

que ça. Mais il y a des pierres a ame-

ner. Y a plein de gens qu'on connaissait

pas, et qu'on voit quotidiennement, et

qui ont amene un truc e vident et super

important. Fauve c'est une entite , on

travaille tous pour Fauve. En fait, nous

on est pas Fauve, on est un peu les re-

pre sentants physiques de Fauve. Au

final c'est comme si on avait achete un

tigre en coproprie te , on se le partage,

certains le nourrissent, d'autres le cajo-

lent... Ce projet est au-dessus de nous,

ça tabasse notre narcissisme, notre ego

et notre individualisme. On avait be-

soin de faire un truc ou on e change

avec d'autres personnes de façon in-

conditionnelle. C'est carre ment contre

l'ennui et la solitude. »

Vous êtes amis pour la vie mainte-

nant ?

« Le noyau dur oui, je veux dire, ceux

qui sont la depuis le de but. On a du mal

a expliquer ça, c'est pas le centre et les

autres, nous sommes une entite . Mais

on e tait amis avant et on le sera apre s.

C'est une euphorie, on est amis pour la

vie. »

Vous avez changé comparé à

avant ?

« L'expe rience Fauve, ça nous aide a

e tre des gens meilleurs, plus droits. On

est plus respectueux du fait que des

gens prennent soin de nous. Pareil,

quand t'arrive avec ton camion, y a des

gens qui sont la pour t'aider. Fauve

C'est clairement en train de changer

notre rapport aux autres, et a nous-

me mes, c'est fou. Ce truc la nous est

vraiment tombe dessus. On le faisait

pour nous-me mes puis on a de cide de

creuser et de voir par curiosite jus-

qu'ou ça nous me nerait. Ça nous per-

met de souffler, mais c'est quand

me me quelque chose qui nous coupe

de la re alite , de plus en plus en termes

d'horaires. On voit moins nos familles

et nos amis, ce qui est au de part la

chose la plus importante pour nous.

Alors on se dit qu'on va pousser le truc

a fond pour pas avoir de regrets, mais

on va pas rester la -dedans toute la vie

parce que c'est pas la vraie vie. On veut

pas e tre a co te de la vie. C'est un heu-

reux accident, on va en tirer toutes les

plus belles choses que ça peut nous

donner. Le co te parenthe se, c'est pas

on va souffler un petit moment, pour le

coup. Quand tu quittes ton boulot, ce

que tu fais a co te , tu le fais pas a moitie

sinon t'es pas dans la merde. On nous a

propose un sas de de compression, de

recharger les batteries ce qui est tota-

lement ine dit rapport a nos milieux

respectifs. On s'est dit qu'on allait tout

de foncer. Pour nous encore une fois

c'est e goî ste ce truc, on veut faire le

plus beau truc qu'on peut. De savoir

dire non, ça fait partie du truc, on la -

chera rien. Au de but on se serait jamais

permis aux photographes de dire, on

veut pas de photos, maintenant on

trouve ça chiant, on n’a pas besoin de

ça. Le fait que ce soit pour nous un truc

e phe me re, ça nous permet de com-

prendre qu’on n’a rien a perdre. On

veut pas que ça rebondisse. Apre s

Fauve, on continuera a se voir et a faire

notre truc, mais juste pour et entre

nous. »

Interview réalisée par Marion GALIX

À ÉCOUTER :

« 4000 îles »

« Blizzard »

« Nuits Fauves »

« Rub A Dub »

FAUVE

Page 17: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

17

HUNGER GAMES: L'EMBRASEMENT

De Francis Lawrence

avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth

En salles depuis le 27 novembre

Katniss et Peeta, vainqueurs et sortis sains et saufs des Jeux de la Faim, sont de retour dans

leur district. Malheureusement, ils doivent de nouveau laisser amis et familles afin de partir en

tourne e dans tous les districts de Panem. Un voyage durant lequel la re volution se fait forte-

ment sentir tandis qu'une toute nouvelle session des Jeux s'organise.

LA MARCHE

De Nabil Ben Yadir

Avec Jamel Debbouze, Olivier Gourmet, Tewfik Jallab

En salles depuis le 27 novembre

En 1983 en France, devant la propagation de mouvements racistes, trois adolescents et un cure

de cident de lancer une Marche pacifique pour l'e galite et contre l'intole rance, d'environ 1000

km, de Marseille jusqu'a Paris. Une jolie vague d'espoir qui naî t et qui rassemble plus d'un mil-

lier de personnes venues des quatre coins de l'hexagone et qui redorent le visage de la France.

LE LOUP DE WALL STREET

De Martin Scorsese

Avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Matthew McConaughey

Sortie le 25 décembre

Apre s l'histoire du tristement ce le bre trader ame ricain Jordan Belfort, ce biopic base sur l'auto-

biographie du loup en question revient sur son ascension et sa chute a Wall Street apre s ses

de boires avec la justice.

LE HOOBIT, LA DESOLATION DE SMAUG

De Peter Jackson

Avec Martin Freeman, Ian McKellen, Benedict Cumberbatch

En salles depuis le 11 décembre

La suite des aventures du paisible Hobbit. A la recherche du tre sor du Dragon Smaug, Bilbon,

Gandalf et Nains mettront la main sur l'anneau de pouvoir de Gollum..

par Marion GALIX

Page 18: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

18

AlBert cAMus Bonjour à tous/toutes ! Nous fêtons

cette année le centenaire de la nais-

sance d'un auteur dont vous avez

forcément entendu parler un jour...

Albert Camus, ne en Novembre 1913 a

Mondovi, en Alge rie, et mort en Janvier

1960 a Villeblevin, dans l'Yonne, est un

e crivain, philosophe, romancier, dra-

maturge, essayiste et nouvelliste fran-

çais. Il est aussi journaliste militant

engage dans la re sistance française.

Son œuvre comprend des pie ces de

the a tre, des romans, des nouvelles, des

films, des poe mes et des essais.

Albert Camus n'a pas connu son pe re et

a donc passe son enfance avec sa me re

en Alge rie. Sa sante ne lui permet pas

d'acce der a une carrie re universitaire.

Apre s une licence de philosophie, il

devient journaliste.

Il adhe re deux ans au parti commu-

niste, mais n'en retire qu'une me fiance

de la manipulation psychologique, de

l’endoctrinement, et la certitude que la

strate gie politique ne doit jamais pren-

dre le pas sur la morale. En 1943, il

rencontre Jean-Paul Sartre et travaille

avec lui au journal « Combat ». Leur

complicite intellectuelle durera jusqu'a

la publication de « L'homme re volte »

en 1943, ou Camus de nonce la concep-

tion marxiste de la re volution, qui uti-

lise la violence.

Albert Camus e labore une philosophie

existentialiste, qui fait constater au

lecteur l'absence de sens a la vie. La

prise de conscience de cette absurdite

est une victoire de la lucidite sur le

scepticisme total. L'homme peut de -

passer cette absurdite par la re volte

contre sa condition et contre l'injustice.

Camus utilise principalement le roman

symbolique et l'œuvre the a trale pour

diffuser sa philosophie. « La

Peste » (1947) est un re cit symbolique

du nazisme qui envahit une ville.

Il est prix Nobel de litte rature en 1957

et meurt dans un accident de voiture,

trois ans plus tard. Sa re putation

d'e crivain e ternellement engage et son

influence restent grandes dans le

monde.

Charlotte PENSIVY

QUELQUES LIVRES

D'ALBERT CAMUS :

« L’Étranger » (1942)

« Le mythe de Sisyphe » (1942)

« La Peste » (1947)

« La Chute » (1956)

Albert Camus

Page 19: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

19

Musique de pub

Vous retrouverez sur ce site, eh bien… des musiques de pub. C’est un site sympa ou l’on de couvre des musiques de tous les styles, pour tous les gou ts. On y voit d’abord la pub choisie et en-suite une vide o de la bande originale ! On de couvre ainsi que la musique de Xbox One est en fait la chan-son « Comé Oné » du groupe the Hives ou encore que la musique rock seventies qui illustre la pub de Kinder Pingui est le titre « On my own » du groupe britannique Vincént Vincént and thé Villains.

Hitek

Ce site « d’information » vous permet de connaitre des choses souvent inu-tiles, toujours dro les et parfois impres-sionnantes (comme par exemple l’ar-ticle « 30 photos qui donnent le ver-tige »). Il propose diffe rentes cate gories d’ar-ticles comme : « insolite, jeux vide os, science, informatique… » donc vous choisissez ce que vous voulez lire en fonction de ce qui vous plaî t (pratique !).

Penelope Bagieu

« Ma vie est tout a fait fascinante » : c’est le blog de voyage de Pe ne lope Bagieu, une illustratrice de talent. Elle me ne ses articles avec humour et nous de livre ses expe riences de voyageuse agre mente es de dro les de petites illustrations. Lorsque vous arrivez sur son site, il vous suffit de cliquer sur la destination que vous souhaitez. Vous voila donc en train de la suivre dans des de ambulations des plus folles. Et si vous appre ciez son style vous pouvez lire les BD qu’elle illustre comme « La Page Blanche » ou « Cadavre Exquis ».

hitek.fr

www.penelope-jolicoeur.com

www.musique-pub.com

Romane LE BRIS

Page 20: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

20 Kurt HuGo scHneiDer

Kurt Hugo Schneider est un Youtu-ber ame ricain vraiment ge nial. Il est e diteur, musicien, chanteur et compositeur et poste ses vide os sur sa chaî ne principale sur YouTube, Kurt Hugo Schneider. Il produit des vide os, accompagne par des chan-teurs musiciens, comme par exemple Victoria Justice, Sam Tsui, Alex Goot, Lindsey Stirling et plein d'autres. Schneider a fait beaucoup de productions et de clips avec Sam Tsui, qu'il connait depuis le colle ge. Il a commence a e crire pour lui, puis pendant leurs e tudes a Yale, ils

ont commence les enregistrements vide os, puis les reprises. Leur me-dley sur Michael Jackson est la 4e vide o la plus vue de la chaî ne de Schneider (plus de 500 millions de vues). Les montages de Schneider et la voix de Tsui ont permis aux deux hommes de participer a di-verses e missions, comme The Oprah Winfrey Show et The Ellen DeGeneres Show. Britney Spears leur a e galement demande de faire la premie re partie de l'un de ses concerts, sur la reprise de Hold It Against Me. A partir de ce moment,

Schneider a commencer l'e criture d'autres chansons, ainsi que d'autres reprises, avec de nouveaux chanteurs. Et en 2013, Schneider a mis en vente l'album de ses re-prises, avec Sam Tsui comme chan-teur principal. Re cemment, Schnei-der a mis en ligne une reprise de l'opening de Pokemon, avec Lind-sey Stirling, une reprise de Radioac-tive des Imagine Dragon, avec the Macy Kate Band ainsi que Blurred Lines en collaboration avec Max Schneider.

youtube.com/KurtHugoSchneider

Océane GAZEL

PentAtonIx Pentatonix est un groupe A Capella, originaire du Texas, compose de 5 chanteurs : Avi Kaplan, Kevin Olu-sola, Kirstie Maldonado, Mitch Grassi et Scott Hoying. Le groupe est vainqueur de la 3e me saison de l'e mission « The Sing-Off », diffuse e sur la chaine NBC. Il signe par la suite un contrat avec Sony. Le groupe Pentatonix commence avec trois amis, Kirstie, Mitch et Scott. Leur premier ve ritable arrange-ment est du a un concours, auquel les trois amis avaient participe avec une reprise de « Telephone » de

Lady Gaga. Apre s que cette reprise eut attire l'attention sur YouTube, ils continue rent de produire. Par la suite, ils de cide rent de participer en tant que groupe a capella a l'e mission « Sing-Off », mais au moins 5 membres e taient requis. Scott rencontra Avi, puis le quatuor de couvrit Kevin Olusola par le biais de sa chaî ne YouTube, ou il pre sen-tait ses performances de Beat-boxing. Pentatonix remporte par la suite la compe tition de Sing-Off. Le but principal du groupe est de de-venir le premier main-stream

(courant principal, pour les non-bilingues) a capella. En Janvier 2012, le groupe commence a re ali-ser des reprises de chansons popu-laires sur YouTube. Deux de leurs reprises, Somebody that I used to know de Gotye et We Are Young, de Fun sont devenues des incontour-nables du groupe. Ils ont notam-ment collabore , avec Linsdey Stir-ling, pour la chanson Radioactive des Imagine Dragons. Le groupe en est actuellement a son 3e me album et a sa 2e me tourne e.

youtube.com/PTXofficial

Charlotte PENSIVY

Page 21: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

21

L’AirsofT L’airsoft est un jeu de strate gie en e quipe qui consiste a utiliser des re pliques a propulsion douce par Air compri-

me de billes de 6 mm dont la puissance est comprise entre 0.08 et 2 joules (Cf. cours physique J). L'airsoft est

ne au Japon a la fin des anne es soixante. Cette discipline se rapproche du paint-ball a la seule grosse diffe rence

que les billes ne tachent pas a l'impact, de plus la puissance d'un paint-ball est 5 fois supe rieure. Il peut se prati-

quer en fore t ou en ba timents et consiste a affronter une autre e quipe de joueurs. Pas besoin d’avoir beaucoup

d’e quipements pour commencer l’airsoft, une re plique, quelques habits qui ne craignent pas d’e tre abime s ou sa-

lis et des lunettes de protection (obligatoires) suffisent. On de nombre a ce jour environs 45.000 airsofteurs.

Comme vous avez pu le remarquer on ne dit pas « une arme » mais « une re plique ». Bien su r, il existe un jargon

plus spe cifique, quand on est touche on crie « OUT » il n’y a pas de marque comme au paintball, il faut donc e tre

fairplay. Voici quelques re gles que tout airsofteur doit respecter :

En partie :

- Lunette de protection obligatoire

- Ne pas tirer a bout portant

- Ne pas tirer dans le visage, sauf si c’est la seule partie du corps de couverte et qu’on n’a pas le choix.

Hors partie :

- Ne pas pointer vers une personne, baisser le canon vers le bas.

- Ne pas laisser a la porte e des enfants.

- Ne pas tirer contre un mur.

- Ne pas regarder dans le canon.

Page 22: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

22 Tous les types d’armes sont reproduits, pistolets, mitraillettes, mitrailleuses lourdes, lance roquette, grenades,

mines, fusil de pre cision. Les re pliques ont une pre cision fiable jusqu’a 50m et jusqu’a 70m pour les fusils de pre -

cision.

Il y a 3 types de répliques :

- Les springs sont des re pliques a me canisme manuel, a chaque tir il faut recharger.

- Les répliques à gaz, ce sont pour la grande majorité des pistolets et fusils de précision. Leur seul incon-

ve nient est qu’elles ne sont pas utilisables en hiver a cause des tempe ratures

- Les électriques fonctionnant à l’aide d’une batterie rechargeable tirent en semi automatique (plusieurs

coups sans recharger) ou en rafale.

Les re pliques peuvent contenir 600 billes dans leur chargeur, c’est l’une des diffe rences avec les armes re elles. Le

prix d’une re plique de pend de son me canisme et de sa matie re, une re plique toute en me tal cou tera beaucoup

plus cher qu’une en ABS (plastique tre s rigide). Et e videmment, plus la re plique est performante, plus son prix est

e leve . Il faut compter 60 a 80 euros en moyenne pour une re plique pour les de butants, et pour une bonne re -

plique compter de 120 a 500€. Mais il existe des re pliques de collection pouvant cou ter plus de 1000€. Les re -

pliques sont personnalisables, on peut mettre diffe rents accessoires, les peindre ou faire des ame liorations.

Comme les re pliques, l’e quipement est copie a l’identique. Il n’y a pas de tenue « type », chacun fait la tenue qui

lui plait et la personnalise a son gou t. Mais dans certaines e quipes il est demande d’avoir une tenue spe cifique.

Quelques exemples de tenues :

Page 23: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Mathieu BRÉZEL et Valentin GRILL

Sources : france-airsoft.fr, lilifolies-airsoft.com, wikipedia.org

23 Il existe plusieurs possibilite s de sce nario, selon les gou ts de chacun. Le jeu, appele « partie » posse de une multi-

tude de sce narios. En allant d’un simple déathmatch (match a mort), a la libe ration d’otages, de la capture de dra-

peaux ou bien d’un de samorçage d’une bombe.

Un sce nario d'airsoft est un ensemble de re gles de jeu qui de finit les objectifs que les e quipes doivent atteindre,

les ro les des joueurs, ainsi que les re gles d'e limination et d'interactions entre les joueurs. Il de finit par exemple

les diffe rents joueurs comme les me decins, les de mineurs ou les gardes qui peuvent jouer un ro le important dans

la partie.

Dans l’airsoft il est possible d’organiser des « OP » (ope rations), il s’agit de partie se de roulant sur plusieurs jours.

Elles rassemblent plusieurs e quipes ou associations parfois venant de pays diffe rents. Ge ne ralement tournant

autour de 50 a 200 personnes pour une dure e de deux a trois jours, certaines OP internationales peuvent at-

teindre un grand nombre de joueurs de 1500 ou plus et durer plusieurs jours voire une semaine pour certaines.

Une OP a ge ne ralement un sce nario assez e labore , pouvant s'inspirer de conflits re els comme la Seconde Guerre

Mondiale, la Guerre du Viet Nam, l’Afghanistan ou l’Irak ou fictifs inspire s de films ou de jeux vide o. Certains or-

ganisateurs d'OP mettent en place des moyens d’immersion encore plus re aliste avec l’utilisation de villages, la

construction de bunkers, des transports motorise s, la pre sence de ve hicules militaires.

Regardez la vidéo de la team MSK qui montre une opération à laquelle ils ont participée :

youtu.be/N45hVe49TJo

En résumé, l'airsoft reste une activité ludique, qui permet de se contrôler, faire monter l’adrénaline du jeu, développer l'esprit d’équipe, l’engouement, le plaisir, mais est avant tout une passion.

Page 24: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Cher lecteur, j'avais eu dans l'optique de vous concocter un article sur un jeu qui me tenait beaucoup a cœur :

Final Fantasy X (qui développe en ce moment une version remastérisée des jeux Final Fantasy X et X-2). Mais appre-

nant avec de ception que la sortie avait e te repousse e de janvier a mars, une ide e a germe dans mon esprit, a la

vue des nombreux jeux retarde s par les studios, je me suis demande « pourquoi ces jeux sortent-ils toujours en

retard ? ». De grand studios AAA (les de veloppeurs disposant d’un budget de passant les 15 millions d’euros) re-

portent leurs jeux, en voici quelques exemples :

sonT-iLs qUAsiMent touJoUrs « retArDés » ?

24

PoUrquoi les jeux vIdéo

GTA V

(Rockstar games studios)

Sortie le 17 septembre 2013 avec presque 6

mois de retard ! J'ai le nume ro du Spé cial

Kérnéu n°6 sous les yeux, la sortie avait été

de ja e te repousse e au printemps.

The Last of us

(Naughty Dog)

Sortie le 14 juin 2013 avec un petit mois de

retard « seulement ».

Watch Dogs

(Ubisoft)

Sortie repousse e en 2014. Le jeu devait ini-

tialement sortir le 22 novembre en France.

Repoussant aussi la sortie de Thé Créw qui

devait sortir au printemps 2014, a septembre

de cette me me anne e.

Page 25: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Et la liste est longue... Alors

Pourquoi autant de retard ? Pour-

quoi les de veloppeurs ne peuvent-

ils pas sortir leurs jeux a temps.

Shigeru Miyamoto (cre ateur no-

tamment de Supér Mario, Donkéy

Kong, Thé légénd of Zélda, Star Fox,

F-Zéro ou encore Pikmin, bref du

lourd !) nous dit :

« Un jéu rétardé ést événtuéllémént

bon, mais un jéu fait dé façon préci-

pitéé ést toujours mauvais »

Certains studios, presse s par le

temps et par leurs e diteurs, sortent

leurs jeux dans la pre cipitation car

car il n'ont pas pu tenir leur de lai.

Le re sultat est assez monstrueux

pour certains.

Mais n'y aurait-il pas d'autres

raisons ? Une face cache e, Un com-

plot mondial visant a tous nous em-

brigader pour mieux nous asservir

et ainsi… Ne nous emballons pas,

cherchons une re ponse ! On peut

classer les jeux vide o dans trois ca-

te gories :

- Les jeux qui sont mis en vente

avant me me d’e tre finis, bogue s,

faits a la va-vite, ces jeux-la sont

pre sents le plus souvent sur PC, les

licences Xbox et Playstation e tant

plus strictes avec les jeux inde pen-

dants.

- Les jeux a « licence popu-

laire » (type Call Of Duty, Fifa,

Battlefield, oui, je mets battlefield

aussi, car surfant sur la popularite

du 3, ils ont rompu leur façon de

travailler en nous proposant main-

tenant un nouvel opus en deux ans

contre quatre pour BF3) qui re-

prennent la base de leurs jeux pre -

ce dents pour nous proposer un

nouvel opus avec seulement

quelques optimisations : si quel-

qu'un arrive a me prouver qu'il y a

d'e normes nouveaute s entre

chaque Fifa… Bon courage !

- Les jeux qui sont retarde s, les jeux

qui ne sont pas ce le bres : retarde s,

souvent ces jeux privile gient la qua-

lite me me s'ils doivent repousse s

leur sortie.

Ces retards sont-ils volontaires

ou non ? GTA V a-t-il e te retarde

pour faire couler de l'encre a son

sujet, faisant grimper sa popularite ,

peut-e tre, qui sait ? Ce qui est su r

c'est que ces retards ne sont pas

toujours productifs, en effet le stu-

dio Ubisoft estime la perte de

chiffre d'affaire engendre par le

retard de Watch Dogs (encore lui) a

environ 60 Millions d'euros (une

belle somme en soit).

Prenons un exemple positif cette

fois, les studios Valve, je suis su r

que vous les connaissez, ces

monstres du jeu vide o sont les cre a-

teurs de nombreuses licences a suc-

ce s : Portal, Left for Dead, Team

Fortress ou encore Counter-Strike

pour ne citer que les meilleurs.

Ces studios sont a mettre dans la

3e me cate gorie : ils retardent leurs

jeux encore et encore afin de sortir

des jeux magnifiques. Cre ant LEUR

propre jeu, le jeu qu’ils avaient ima-

gine , ils ont travaille et retravaille

sur chaque de tail qui ne leur conve-

nait pas. Le re sultat ? Vous l'avez vu

plus to t, une panoplie de jeux a de -

vorer.

Axel LE CORRE

25

En bref, personne ne détient la réponse à notre question principale, « retardé par manque de temps,

ou par envie de plaire ? »

Alors qui a raison ? Rockstar Games en faisant saliver ses clients 6 mois pour mieux les sublimer par la

suite, ou Activision en nous sortant un Call of Duty tous les ans ? Le choix vous appartient !

Page 26: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Parler du sport tout en s'e loignant du sujet : e tonnant ! Et pourtant ! Pour comprendre ce qui va e tre dit par la

suite : mieux vaut s'en de tacher le ge rement...

Avant de commencer, re pondez a cette simple question : qu'est-ce qui pourrait vous rendre triste, vous don-

nez envie de baisser les bras ou de ne plus rien faire ? Dans la vie courante, c'est facile : un amour qui s'envole, un

e nie me emploi qui vous passe sous le nez ou une simple faine antise aigue ... Tout cela peut tre s bien influer sur

votre moral en tant que sportif .Cependant, dans le terrible monde du sport, d'autres parame tres peuvent œuvrer

a vous faire perdre toute notion de lucidite : une de faite, une blessure ou un proble me aucunement lie au sport

en lui-me me, mais qui peut tout ga cher...

sporTives, sPortIfs oU non, APprochez mAis ne lAissez pAs lA dIfFicuLté vous AFfAiBlIr !

26

Prenez la blessure, quelle plaie celle-la ! On a beau tout faire pour

l'e viter, elle arrive toujours au mauvais moment : a l'aube d'une

compe tition de grande importance comme les Jeux Olympiques,

par exemple... Ce n'est pas Thomas Bouhaî l qui vous dirait le con-

traire ! Ce gymnaste français, a ge aujourd'hui de 27 ans, a e te le

premier français champion du monde de gymnastique en 2010. En

2011, alors qu'il briguait, a Londres, mieux que sa me daille d'ar-

gent remporte e a Pe kin, une chute a l'entrainement lui brise tous

ses re ves de victoire. Comble de malchance, cette chute se produi-

sit la veille de Noe l et, inutile de le pre ciser, lui ga cha les fe tes... Je

vous e pargnerai les de tails de cette triple fracture du plateau tibial,

mais il faut savoir que sa re e ducation est longue et douloureuse.

Ceci marque probablement la fin de sa carrie re, me me si son re-

tour n'est pas totalement impossible...

Comment se remettre d'une grande de sillusion ? D'abord, ça veut dire

quoi une de sillusion ? C'est simple, vous e tes favori et vous n'arrivez

pas a aligner une seule bonne chose le jour j ! Autant vous dire qu'il

faut avoir un mental d'acier pour ne pas se laisser avoir par les cri-

tiques, souvent assassines, des journalistes, car il faut bien le dire, ces

derniers ne sont pas force ment les plus sympathiques... Il y a aussi

ceux qui, grand(e)s champion(ne)s d'un temps font les mauvais choix :

prenez le cas de Laure Manaudou. A peine a ge e de 17 ans, elle rem-

porte le graal : le titre olympique du 400m nage libre. Mais par la suite,

apre s de nombreux proble mes avec divers entraî neurs, elle rate l'e di-

tion 2008. Elle prendra, l'anne e d'apre s, sa retraite. Toutefois, elle de -

cide de reprendre la compe tition et participer aux JO 2012 avec son

fre re, Florent. La suite : on la connaî t tous...

Champion olympique en 2008 et champion du monde en

2010, Thomas Bouhail n’arrive pas à faire une croix sur la

gymnastique.

Laure Manaudou

Thomas Bouhail

Page 27: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Pierre-Louis ALLANIC

27

Je vous disais au de but, que l'on s'e loignerait un peu du sport ! Si vous n'avez pas compris pourquoi, laissez-moi

vous l'expliquer : le sport repre sente un ide al pour les spectateurs. Mais, ce a quoi l’on ne pense pas vraiment,

c’est qu’avant d’e tre des sportifs, ce sont des e tres humains, avec leurs faiblesses et leurs forces. D’ailleurs, c’est

un peu comme ça qu’il faut penser sa vie : ne pas laisser les proble mes l’envahir et la de truire… Faire de tous ces

petits soucis, la force dont on a besoin pour atteindre ses propres objectifs !

Vous voyez bien, c'est toujours difficile de se parer les pro-

ble mes prive s, d'une vie de sportif. C'est aussi en ça, que l'on

peut dire qu'un ve ritable sportif de haut-niveau, est celui qui

parvient a laisser ses soucis au placard et qui tire de ses fai-

blesses, la force de les vaincre pour donner le meilleur de lui-

me me... Il existe autant d’histoires que de sportifs ! Cependant,

si je devais re sumer tout ce qui est dit pre ce demment, par une

seule personne, ce serait l’histoire de Teddy Tamgho, le cham-

pion du monde de triple-saut, qui a su rebondir (au sens propre

comme au figure ) apre s des mois de gale re ! Je ne vais certaine-

ment pas vous ga cher le plaisir de vous renseigner par vous-

me me…

Certains proble mes prive s peuvent aussi ga cher une car-

rie re ! Ces petites choses, qui se passent dans l'ombre des

grands sportifs. Tre s re cemment, un archer français, Gae l

Pre vost, n°1 français et tre s grand espoir du Tir a l'arc de

haut-niveau, a de cide de mettre un terme a sa carrie re, qui

promettait beaucoup, a seulement 19 ans ! La raison de cette

retraite pre mature e est floue et me me le communique qu'il a

adresse a la FFTA ne donne pas plus d'explications : « J’arre te

le haut niveau et fais un break dans mon activite pour des

raisons me concernant, ainsi que ma famille. » Cet exemple,

pas tre s me diatique, montre bien que des proble mes lie s, ou

non, au sport peuvent changer un futur de champion en une

simple vie de personne comme vous et moi...

Teddy Tamgho

Gaël Prevost

Reportage diffusé dans Stade 2 en Juin 2013, quelques semaines avant la victoire

de Teddy Tamgho à Moscou :

youtu.be/M3EeWMKQxpw

Page 28: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

28

La dernie re fois, vous aviez eu le

droit de revisiter la fe te d'Halloween

jusqu'a ces origines. Que diriez-vous de

continuer sur votre lance e avec Noe l ?

Les premiers flocons...

A l'origine, Noe l n'e tait pas Noe l,

mais il y avait une e quivalence d'ori-

gine romaine : les Saturnales (en l'hon-

neur du dieu Saturne). Les re jouis-

sances commençaient le 17 De cembre

pour ne se terminer que le 24 De -

cembre. C'e tait l'occasion de fe ter le

solstice d'hiver et de redonner courage

et espoir au peuple effraye par les sols

gele s, l'absence de vie et l'obscurite . A

cette occasion, on ne reve t plus la toge,

mais la tunique, symbole des pauvres

et des esclaves. Certains me me portent

le pileus libertatis, le bonnet de la li-

berte , coiffure des affranchis.

Lorsque Jules Ce sar supprime le

calendrier lunaire pour le remplacer

par le calendrier solaire (ou calendrier

julien), le solstice est alors fixe au 25

De cembre (au lieu du 21).

Mais peu a peu, les Saturnales per-

dirent leur sens, et comme pour main-

tenant, furent remplace es par un mo-

ment de festivite s ou l'on s'offrait des

cadeaux et ou on de corait les maisons.

Nous savons tous qu'au cours du

IVe sie cle, le Christianisme a commen-

ce a devenir la principale religion de

l'Empire Romain. Ce que nous savons

moins, c'est qu'avant cette religion, il

avait eu le culte de Mithra (origines

indo-iraniennes) qui empe cha pendant

longtemps l'implantation du Christia-

nisme.

Mithra e tait le dieu de la lumie re, le

symbole de la chastete et de la purete

et il combattait les forces male fiques.

Au IIe et IIIe me sie cle, bon nombre

de Romains ve ne raient cette divinite ,

et pour palier la de mocratisation de ce

culte paî en, l'Eglise Chre tienne eut la

bonne ide e d'avancer la fe te de la nais-

sance de Je sus Christ du 6 Janvier au 25

De cembre. En effet le solstice d'hiver

du 25 de cembre e tait la fe te la plus

importante du culte de Mihtra : on fe -

tait la renaissance du "sol invinc-

tus" (dieu invaincu). L'Eglise n'he sita

donc pas a de clarer le Christ "sol in-

vinctus".

A partir de la , il ne fut pas bien compli-

quer de fusionner les deux fe tes.

Les lutins d'aujourd'hui

et leurs symboles...

Aujourd'hui Noe l, le sapin, la

cre che, l'e change de cadeaux... Et sur-

tout, le Pe re-Noe l ! Mais savez-vous, au

moins, d'ou viennent tous ces symboles

repre sentatifs de Noe l ? Non ? Et bien,

nous allons vous le dire !

Les Celtes conside raient le 24 de -

cembre, comme le jour de la renais-

sance du Soleil. Ils avaient coutume

d'associer un arbre a chaque mois lu-

naire, ils avaient de die l'e pice a, qui

e tait l'arbre de l'enfantement, a ce jour-

la . C'est donc de la que vient le Sapin !

En France, l'arbre de Noe l fut introduit

a Versailles par Marie Leszcynska,

femme de Louis XV en 1738. Tradition-

nellement, on accrochait des pommes

aux branches du sapin mais en 1858,

l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eut plus

de pommes. Un artisan verrier eut

l'ide e, pour donner quand me me un

peu de joie a la fe te, de cre er des boules

repre sentant une pomme et d'autres

fruits. La boule de Noe l e tait ne e.

Les premie res cre ches ressemblant

a celles que nous connaissons font leur

apparition dans les e glises au XVIe

sie cle. Progressivement les cre ches

entrent dans les maisons. Elles sont

d'abord constitue es de petites figurines

de verre file de Nevers, de porcelaine,

de cire, de mie de pain ou de bois

sculpte .

La tradition du don remonte au

temps des Romains. Au XVIIIe et XIXe

sie cle, la tradition qui consiste a e chan-

ger des cadeaux a Noe l ou des e trennes

au jour de l'An commença a se re -

pandre. Les cadeaux de Noe l sont sans

doute une repre sentation symbolique

des pre sents que les Roi Mages appor-

te rent a Je sus. Les fe tes avant Noe l,

donnaient l'occasion aux enfants de

parcourir les villages pour recevoir des

menus pre sents : fruits, sucreries,

pie ces... De porte en porte ils allaient

en chantant. Leur faire un don, c'e tait

s'assurer une anne e prospe re. Nos an-

ce tres recevaient des oranges qui pour

l'e poque e tait un bien pre cieux. Avec le

temps, les oranges se sont transfor-

me es en friandises, puis en jouets,

d'abord petits, puis gros, puis sophisti-

que s.

C'est Saint Nicolas qui a inspire le

Pe re Noe l. On retrouve dans la repre -

sentation du Pe re Noe l tout ce qui fai-

sait la symbolique du personnage de

Saint Nicolas : la longue barbe blanche,

la mitre qui est devenue un bonnet de

fourrure. Le manteau rouge en re-

vanche vient d'une pub de Coca-Cola. Il

voyage dans un traî neau tire par des

re nes, Saint Nicolas voyageait sur le

dos d'un a ne. Pour cette raison, dans

certaines re gions de France, les enfants

de posent sous le sapin de Noe l, un

verre de vin pour le Pe re Noe l et une

carotte pour son a ne. Et en bonus, le

nom de ses petits rennes: Rudolph,

Blitzen, Donder, Cupid, Comet, Vixen,

Prancer, Dancer et Dasher!

Page 29: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

29

C'est pareil chez les autres ?

Pourquoi rappeler comment nous fe -

tons Noe l alors que c'est si diffe rent

dans les autres pays... Venez-vous plon-

ger dans leur univers avec nous...

- Inventeurs officiels de Noe l, les

Allemands ont la visite du Père Noël

le 6 de cembre. Descendant du ciel dans

sa luge, l'homme vient re compenser les

enfants qui ont e te sages en leur of-

frant les pre sents tant attendus. En

e change, il repart avec des ga teaux de

diffe rentes formes et gou ts selon l'en-

droit ou il est passe , mais il sera su r de

repartir avec du massepain peut im-

porte ou se trouve le sapin ou il a de po-

se ses cadeaux.

- Aux Antilles, les sapins cèdent

leurs places aux palmiers. Ici, comme

partout ailleurs, c'est la fe te des en-

fants et l'invitation a la gourmandise.

Par tradition, a St-Barths, on retrouve

les "tchek", des galettes faites de noix

de coco ra pe e qu'on me lange a du

sucre de canne moulu (type cassonade)

et qu'on parfume a la cannelle en

poudre. Mais le clou de la fe te demeure

le "po ne", un pain compose de patates

douces, de giraumon (potiron local), de

sucre, de vanille, de raisins, de can-

nelle, le tout enduit de bon beurre et

dore au four. En Guadeloupe, la faran-

dole des douceurs pre voit un blanc-

manger au lait de coco, un quatre-

quarts, des chadecs confits, ces pam-

plemousses ge ants a l'e corce encore

verte, et des fruits-pays.

- Aux Etats-Unis, Noël est une

grande fe te populaire. Toute la famille

participe a la de coration de la maison,

on suspend des grandes chaussettes

pre s de la chemine e, on expose les

cartes de Noe l sur les murs, on pre pare

des guirlandes de pop-corn, on ac-

croche dans le sapin des petites cannes

en sucre rouge et blanc... Les maisons

et les arbres sont de core s avec des

guirlandes e lectriques. A Noe l les en-

fants chantent dans les rues et reçoi-

vent un peu d'argent.

- En Irlande, Les fêtes de Noël

commencent douze jours avant Noe l.

On appelle cette pe riode "little Christ-

mas", c'est a dire "petit Noe l". Une bou-

gie est de pose e sur le rebord de la fe-

ne tre le jour de Noe l. Avant de partir

pour la messe on laisse un verre de

whisky pour le Pe re Noe l et des ca-

rottes pour les rennes. Les cadeaux

sont ouverts le jour de Noe l. Le repas a

lieu dans l'apre s-midi vers deux ou

trois heures. Le lendemain soit le 26

de cembre, est encore un jour de fe te :

c'est "Stephen's days".

- Au Japon, les dieux prennent

une large part dans les ce re monies et,

pour mettre la nouvelle anne e sous de

bons auspices, on confectionne des

mochi arrondis, un petit place sur un

plus grand de core s avec des urajiro

(fouge res), des homards symboliques

pour faire un kagamimochi, une sorte

de plat rituel offert aux dieux du foyer

chaque Jour de l'An. Le 11 janvier, les

ga teaux sont partage s entre les

membres de la famille. Manger du ka-

gamimochi est une façon de demander

la protection des dieux.

- En suédois, Père Noël est appelé

Jul Tomte et "Joyeux Noel" se dit "God

Jul". On accroche des petites figurines

sur les vitres et on installe des lumie res

scintillantes et des petits gnomes, ap-

pele s Tomte, sous le sapin. On accroche

une couronne de sapin sur la porte

d'entre e du foyer et on fabrique des

e toiles que l'on accrochera sur les fe-

ne tres et on posera des bougies sur le

devant de la fene tre.

Passez un bon Noël !

Abygaël ALLAIRE

et Océane GAZEL

Sources : joyeux-noel.com,

linternaute.com, chezmaya.com...

Page 30: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

30

L'origine du jouet, remonte en

ve rite aux premiers hommes. Lors-

que qu'un enfant s'ennuyait, ou bien

qu'il pleurait, nos hommes des ca-

vernes prenaient alors de petits

cailloux qui e taient ensuite polis par

leurs soins.

Au fil du temps, avec les de cou-

vertes et le travail de nouveaux ma-

te riaux, de nouveaux jouets ont pu

e tre imagine s et fabrique s, par les

parents eux-me mes, pour leurs en-

fants. La maman fabriquait des pou-

pe es, avec du tissus, tandis que le

papa, lui, taillait de petits objets

dans du bois. Mais suivant les e ve -

nements, le jouet prit des forment

diffe rentes :

Un enfant de peuple guerrier,

sera amene a jouer avec de petits

soldats en terre cuite, il fait alors

de ja comme son pe re. Son envie de

devenir grand et fort comme lui est

pre sente, et a travers ces soldats,

les jeux d'imitations commencent

de s le plus jeune a ge, et tout cela,

inconsciemment.

Les jouets e taient donc fabrique s

selon la profession des parents. Les

petites filles jouaient a la dî nette,

leurs fre res a la guerre, pendant que

d'autres s'amusaient avec des cons-

tructions de la ferme, copiant leurs

parents, dans leurs ta ches journa-

lie res.

Au temps de Napole on, les petits

soldats virent le jour. Mais cette fois

-ci, en e tain, puis en plomb.

Passe le 19e me sie cle, les jouets

prennent enfin de jolies formes, et

les de tails sont maintenant soigne s.

Les fabricants, ayant un grand sa-

voir-faire, et profitant des progre s

industriels, arrivent a concevoir de

ve ritables merveilles. Avec ces pro-

gre s, les poupe es prirent de nou-

velles dimensions, pour les foyers

les plus aise s, de petits trains et voi-

tures e taient offerts aux enfants,

mais nous sommes encore loin de

notre consommation actuelle, car le

jouet e tait encore exceptionnel, par-

fois rare et unique, et fabrique sur

commande.

Les premiers magasins de jouets

virent le jour apre s la Premie re

Guerre Mondiale. Les classes

moyennes profitent alors de cette

industrie du jouet, proposant une

grande diversite de jeux : des pe-

tites voitures fabrique es par de

grandes marques automobiles, de la

peinture, des puzzles, des chemins

de fer e lectriques... La machine est

lance e, la production ne cesse de

s’ame liorer, ne touchant plus seule-

ment le public qu'est l'enfant, mais

aussi les adultes, qui eux ne gran-

dissant plus, collectionnent avec

passion ou nostalgie toutes sortes

de jouets, qui ont traverse nos

e poques...

Noël approche à grands pas, et qui se souvient d'avoir commandé une poupée, des majorettes, des pe-

luches, ou autres jouets au « père noël » ? Personne bien sûr. Tout le monde se rappelle avoir été sage,

pour recevoir ce jouet tant convoité. Mais avant l'arrivée de toutes les sortes de jeux électroniques, que

l'on connaît aujourd'hui, le jouet était beaucoup plus simple... Et il remonte à une bien lointaine époque...

Poupée égyptienne

(500 avt J-C)

Soldats de plombs

Collectionneur de jouets anciens

Poupée datant du

19ème siècle

Fauve MULER

Source : Jouet.org

Page 31: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

31

Recette : La bûche de Noël Épatez votre famille et vos amis en réalisant une délicieuse bûche de Noël au cho-

colat

Ingrédients pour 10 gourmands et gourmandes Pour la génoise : - 3 oeufs

- 1 blanc d'oeuf

- 100 g de farine

- 100 g de sucre

- 1/2 sachet de levure

Pour la crème au beurre (café ou chocolat) :

- 2 oeufs

- 1 jaune d'oeuf

- 200 g de beurre ramolli (sorti du réfrigérateur la veille)

- 100 g de sucre glace

- 125 g de chocolat pâtissier ou 2 cuillères à soupe d'extrait de café

Préparation Temps de préparation : 30 minutes

Temps de cuisson : 10 minutes

- Séparer les blancs des jaunes.

- Mélanger les 3 jaunes avec le sucre, puis la farine et la levure( batteur électrique).

- Ajouter les 4 blancs d'oeufs battus en neige.

- Verser sur la plaque du four recouverte de papier cuisson; cuire 10 min dans un four préchauffé à 200°

C (th 6-7).

-Renverser sur un torchon humide et laisser refroidir.

- Crème au beurre :

- Travailler le beurre ramolli au batteur électrique, façon mayonnaise; il doit rester assez ferme.

- Mélanger au batteur électrique les 2 oeufs entiers et le jaune, avec le sucre glace et le chocolat fondu

refroidi (fondu au bain-marie ou au micro-ondes avec 1 cuillère à soupe d'eau) ou l'extrait de café.

- Incorporer ce dernier mélange au beurre et travailler le tout au batteur électrique.

- Etaler une partie de la crème sur la génoise, puis rouler. Etaler le reste de la crème sur le dessus et

les bords, façon bûche en bois.

- Saupoudrer de sucre glace.

Laisser reposer 24 h au réfrigérateur

Page 32: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

32

Goncourt :

La classe de seconde dix a un

projet lecture. Avec leur professeur

de français Madame JANVIER, les

e le ves participent au concours des

critiques sur la se lection des livres

du prix Goncourt 2014. Il y a une

cinquantaine d’e tablissements bre-

tons, qui ont la chance d’avoir une

classe qui participe a ce projet. Au

cours de cette anne e scolaire, les

e le ves doivent lire les quatorze

livres contemporains se lectionne s

pour le Goncourt. Ensuite ils doi-

vent chacun re diger une critique

positive ou ne gative sur l’un des

romans. C’est pour finir l’acade mie

de Rennes qui va re compenser les

dix meilleures critiques litte raires. .

Voici la liste des livres se lectionne s

pour le Goncourt : Le divan de Sta-

line de Jean-Daniel Baltassat

(Seuil) / La claire fontaine de David

Bosc (Verdier)/ Le quatrie me mur

de Sorj Chalandon (Grasset) / Il

faut beaucoup aimer les hommes

de Marie Darrieussecq (POL) / Pe-

tites scènes capitales de Sylvie

Germain (Albin Michel) / La pre-

mière pierre de Pierre Jourde

(Gallimard) / Au revoir la -haut de

Pierre Lemaî tre (Albin Michel) /

Naissance de Yann Moix

(Grasset) / Palladium de Boris Ra-

zon (Stock) / Les Evapore s de Tho-

mas B. Reverdy (Flammarion) / Le

cas Eduard Einstein de Laurent

Seksik (Flammarion) / L'e change

des princesses de Chantal Tho-

mas (Seuil) / Nue de Jean-Philippe

Toussaint (Minuit) / L'invention de

nos vies de Karine Tuil

(Grasset) / Arden de Fre de ric Ver-

ger (Gallimard)

Le mardi 3 de cembre, les e le ves

de la classe de seconde dix ont eu la

chance de pouvoir se rendre au ly-

ce e Colbert de Lorient ou s'y rejoi-

gnaient d'autres classes de seconde

et de premie re de diffe rents e tablis-

sements, Quimper, Ste Anne d'Au-

ray... Au cours de cette journe e

chaque classe e tait dispatche e et

me lange e a d'autres petits groupes.

Ensemble les e le ves donnaient

leurs avis sur les livres propose s au

prix Goncourt. Un moment de par-

tage, qui pour certains leur a fait

ouvrir les yeux sur le monde de la

lecture, de l'e criture et du partage.

Ensuite, en sachant qu'ils allaient

rencontrer l'apre s-midi, un auteur,

un e diteur ainsi qu'une libraire, ils

devaient ensemble re fle chir a des

questions auxquelles ils pourraient

re pondre.

Puis arrive l'apre s-midi, toutes

les questions fuse rent pour l'auteur

Charles MADEZO, le critique litte -

raire Alexandre FILLON et la li-

braire Chantal DUFIEL, qui e taient

tre s ravis de re pondre, a toutes

sortes de questions les concernant.

C'e tait un peu comme une sorte

d’interview. La journe e qui avait

commence e vers 9h30 s'acheva

vers 16h dans une bonne ambiance.

Les e le ves sont partis donc du Ly-

ce e Colbert, plus intelligents qu’a

leur arrive e.

LA régIon récomPense les jeunes criTiques lItTérAires

Anne-Claire et Chloé

Lycée

Page 33: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

33

Projet Théâtre Dans le cadre d'un projet the a tre, la

classe de seconde dix assiste a dif-

fe rentes pie ces avec leur profes-

seur de français Madame JANVIER.

Les e le ves ont de ja vu la pie ce de

the a tre "TAG" le jeudi 17 octobre a

20H30 au the a tre du Strapontin a

Pont-Scorff. Cette pie ce a e te e crite

par Karin Serres. Sur la sce ne se

trouvaient cinq come diens et un

musicien. Les come diens jouaient

plusieurs ro les chacun et donc

changeaient leurs costumes sur

sce ne.

L’intrigue : C'est dans le quartier de

Giuseppe Ensam, inspecteur de po-

lice, qu’apparaissent un matin des

tags de couleur rouge sang. Puis

des nouveaux les jours suivants,

semant le trouble chez les habi-

tants. Sont-ils un message se de-

mandent les habitants. Tout au long

de l'histoire, nous allons chercher

qui est le coupable.

Puis la classe de seconde dix

s'est rendue le vendredi 6 de -

cembre au the a tre du Strapontin

e galement pour aller voir "ALI 74"

de Nicolas Bonneau. Il n'y a qu'un

come dien sur sce ne avec deux mu-

siciens. Cette pie ce raconte l'his-

toire de Mohamed Ali, boxeur de

le gende. On peut voir aussi le com-

bat de boxe face a Georges Fore-

man, champion du monde. Moha-

med Ali gagne le combat contre lui.

Apre s 10 ans de gloire internatio-

nale, Mohamed Ali est prive de ses

titres pour avoir refuse de com-

battre au Vietnam. Nicolas Bonneau

et les musiciens ont choisi d'explo-

rer la dimension politique et poe -

tique de ce combat qu’ Ali gagne

par la ruse et le fracas des mots.

Pour finir la classe des e le ves de

seconde dix a le projet d'aller voir

d'autres pie ces de the a tre en jan-

vier.

TAG ALI 74

Maëlle PERROT et Lise MELLE

Lycée

Page 34: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

34

21 fe vrier 2014 ! A priori, rien de particulier… De trompez-vous chers Kerneuziens, che res Kerneuziennes, car

cette date correspond a l’un des plus grands e ve nements du lyce e : j’ai nomme le Kerneuval ! Vous savez, ce fa-

meux jour ou tout le monde se de guise pour passer l’une des meilleures journe es de l’anne e ! Pour ça, on peut

remercier le CVL, sans qui le Kerneuval n’existerait pas… Vous n’avez pas du les louper, mardi dernier, dans leurs

tenues extravagantes ! Vous avez ainsi du comprendre a quel point le ridicule ne tuait pas et, je l’espe re, vous a

donne encore plus envie de participer a cette grande journe e…

Alors, il est plus que temps de penser a vos de guisements, car cette date ne va pas tarder a arriver…

Pierre-Louis ALLANIC

Lycée

Pour plus d’infos sur le Kerneuval, lisez l’article de l’an passé : bit.ly/kerneuval

Déguisez-vous !

Le ridicule ne tue pas...

Page 35: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

35

Le premier trimestre est terminé, mais avez-vous déjà oublié votre rentrée ? Pas moi...

Mardi 3 septembre, 14 heures n'allait pas tarder a sonner.

Je me suis dirige e vers la foule. Des repe res ? Je n'en avais pas.

J'ai juste avance en direction de ces deux grands tableaux blancs ou tout le monde se bousculait.

« Seconde », « Premie re », « Terminale ». J'y ai trouve mon nom.

Et c'est alors que j'ai fait quelque chose qui fu t, et je m'en rends compte maintenant, totalement stupide : je par-courus la liste, ou figurait mon nom, dans le but de trouver celui de quelqu'un que je connaissais. « Apolline, Thibaut, Axelle, Lily... » Mais non ! J'e tais au milieu de 2000 e le ves et je n'en connaissais pas un seul.

Qu'auriez-vous fait ? Vous auriez fait demi-tour n'est-ce pas ? Croyez-moi, j'en avais vraiment envie.

A la place je me suis rendue a la salle indique e et je me suis assise avec 36 autres personnes qui avaient l'air toutes aussi perdues que moi. Je voyais la sce ne dans ma te te : la prof allait parler, je n'allais pas vraiment e cou-ter ce baratin habituel qu'on nous raba che chaque anne e, et toutes ces fiches qu'on nous a de ja distribue es 1000 fois... J'e tais stresse e, j'avais ha te d'en finir et a 16 heures j'allais quitter la salle sans avoir adresse la pa-role a quiconque. Mais ça ne s'est pas passe comme ça. La prof a su nous tenir e veiller durant les 2 heures, puis a la fin du cours plusieurs filles sont venue me souhaiter la « Bienvenue ».

Depuis, tout est alle si vite !

Prendre ses distances est parfois la meilleure de cision pour mieux revenir par la suite, qui sait…

Domitille RÉGNIER

Page 36: Spécial Kerneu N°9 - Décembre 2013

Mots-Mêlés Sudoku

Qui est-elle ?

Parfois mauvaise et redoutée,

Elle peut faire des blessés.

Qu’elle soit d’eau ou de reins,

Elle est aussi le mot de la fin.

Qui est-il ?

Il est bon quand il est tôt.

Quand il est tôt il est petit.

Mais aussi il peut être beau.

Et quand il est tard il est fini.

Énigmes

Retrouvez 20 mots sur le thème de Noël

Qui est-il ?

On le dit parfois populaire.

Par les premiers, il est ouvert.

On y croise les débutants.

Il est masqué de temps en temps.

Retrouvez les solutions sur

journal.lyceedekerneuzec.fr

Devinette

Quels sont les fruits que nous trouvons dans toutes les maisons ?