SOCIALISTE - Toulouseimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1940/B315556101...te de M. Daladier à...

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92' ANNEE, 11140 Commentaires Paroles Paul Rives Ruant-hier rappelait que bellicistes et pacifistes, AVANT la guerre se partageaient à peu Près tous les partis, et que dans tons les partis les Premiers étaient phis nominaux que les seconda C'est un fait tic constatation. /CENSURE) On en trouvait clans toutes les confessions, dans tous les clans, dans toutes les classes. La presse --- presque en entier s'efforçait &é- tendre ce bellicisme. Les journaux pacifistes et parti- sans d'une entente, d'un compro- Mis, on les montrait du doigt, et il était inutile d'avoir de grandes ca- pacités arithmétiques pour tes dé- nombrer, Si on rappelle ces vérités oubliées et pourtant de récente date, c'est (CENSURE) peur marquer qu'au milieu de cc acharnement de xé- nophobie, le n Midi Socialiste à ap- prouvé par la majorité de ses lac- tcurs self urçoti de maintenir le nocialisnte dans la gaie qu'il s'était testée priatittuement pour le- bien des citoyens autant g.. Poe son propre bien e la voie de la paix et des arrangements, fussent-ils Pro- visoires et médiocres, susceptibles d'éviter un conflit arme. Il rappelait fréquemment que la Francs contre l'Allemagne aurait fatalement le dessous quel que fut son effort pour se mettre au niveau de son adversaire au Potentiel 'nain et industriel bien supérieur. Il rappelait que acre victoire de 18, il avait fallu une. coalition co- lossale pour l'obtenir. Il rappelait que le traité de Ver- sailles nous paraissait rrvisable (CENSURE/ marms miamoir d'avant-guerre drame eupagtsi, ni meuaçnut pool l'existence de la S. D. N., en dehors d'elle, avec ou sans son assentiment des contrats à deux, à trois, à qua- tre, sans qUe les contractants aient Pensé dinunner les garanties de la Sécurité collective ? s Ceux qui les signèrent ne furent- t-ils pas aussi I. promoteurs de la S. D. N.? a Et la tentative dont on ne peut pa,s encore prévoir l'issue de rapprochement anglo-italien ce-elle contraire à l'esprit de se.- cité eolective ? » Tels sont I. motifs qui ont con- » Il a eu la réception enthousiss- duit certeina d'entre nous, non pas à te de M. Daladier à Munich, changer notre but, mats à en/solde, o Il y a eu le démembrement de si j'ose dire, notre effort pacifiste In Petite Entente et la .bstitution de nouveaux moyens d'action par- és l'hégémonie allemande à tellement _compatibles à nos yeux, monte françaue dans les Balla.. » Il y a la certitude qu'en case n No. voudrions une détente, ne conflit franco-allemand la S. D. N. fut-elle que provisoire. ne pourrait rien, absolument ri. n Nous Pen.ns que Ion doux Peu- pour nous, et que nous ne devrions Mes la souhaitent. entre sault qu'au jeu de Pertes Par- » Nous pensaos qu'elle apaiserait ticullers déjà signés par nous. l'inquiétude de la Fran., qu'elle » Tous ces évènements et censta- apaiserait tations rie démontrent-ils pas lieu- M. Mussolini, qu'elle préparerait un PoSSibilité actuelle d'une organlse. rapprochement plus profond et Pins tion de sécurité collective, et par étendu qu'elle préparerait l'arrêt ...égarant te danger pour sa Franes de la cOn.e aux- armements dong de demeurer seule avec une Grande- elquelle nous serons fatalement vain- Bretagne pour l'Instant desarmee, cas clou même temps ruinés, a da:as une punition d'hostilité en faee de de. puissante Etats dont l'effort de surarmement sera ioujOnrs Supé- rieur au notre si nous entamons avec eux cette course rail none ? vafeireste notre idéal, oui. rmation eiiic le sécurité soi- n Sans doute la sécurité collective lectine est la sécurité idéale, la glas saxe. Mais qu'on n'interdise pas par le la plus morale. Et le parti tout en- tier l'affirmera de nouveau. texte les eaSeis de sécurite partielle. n L'affirmation que la signature » Sans doute notre effort doit tes- Franee est ceecée, des à la rendre p.sible par la cons- Mais qu'on n'interdise pas toute titation d'une nouvelle Société des révision de traités deus un mouds Nations où figureront les puissances. gral'aeu changeant où il serait inSensé de » Notre idéH, notre but n'ont pas réeIL,Inenation la légitimité de r leur perennité. Puis. cherchant une formule de gite de rallier ' lu"« changé.la défense nationale, soit. » Mais notre bof est d'éviter la ma, mirou ne noue interdise rrta guerre, le droit d'exprImer, le cas échéant, n Et en attendant que la S. D. N. eeeerves, objections, protestations Pe'" s'en charger sur les circonstanees qui eutont nient voit-on dans la suppression, emené la guerre: sur /a façon dont dans l'atténuation des frictions en- on la conduira, dont on la prolonge- ire peuples par des pactes fragmen- term qui ne risqueront pas de met- tre entrave à un règlement gênerai ultérieur ? » Amollir les conflits, préparer les voies d'une réconciliation générale partielle, .t.ce une faute, une erreur. ,une faiblesse, un geste de pe ? eillur.attereee Pjturves7rtiVe"gréreCir- liation universelle sinon improbable du moins éMignée. est-ce un geste rouge. déclaratio de sagesse ? En relisant ces ns qui , MAINTENANT, ne les juge pas sen- sées et clairvoyantes? Et n'est-ce pas ad fond extraor- dinaire qu'elles n'aient pas Plue rallié la majorité ra. s L'affirmation que le socialisme en eas d'épreuve ne se séparera Pas du reste de la nation menacée, soit encore. Mais qu'on ne laisse pas entendre ou'une secrète espérance idéologique l'estimera. r roda ce que récrives le Mercredi 21 décembre 1938, trois mois aimés Munich, trois jours ayant Mont- (CENSURE) » Pourquoi ce rapprochement pourrait-il retarder tu règlement Les grecs déjà s a 'étaient ne . générld, ou lui nuire, ou Pinter- que Jupiter rend fous dire ? veut perdre. (CENSURÉ) » N'a-t-on pas conclu déjà depuis Léon IIIIDELLE. Et lorsque is la veille de notre grand conarês national de Mont- rouge les arguments se croisaient. « le Midi Socialiste à Par ma plume défendait la motion Pont Faure- Spinasse en indiqua., l'esprit la portée et la modeste ambition. Peut-être trouvera-t-on quelque intérêt à lareproduction de Partiels que je publiais dans ce anidro du mercredi 21 décembre 1038, quatre jours avant notre congres de Mon - ronge, eu réponse à an article paru l'avant-veille de Lé. Blum qui présentait son texte Par le canal du a Midi u aux socialistes de la re-1 gion. Dans son article de l'avant-I veille, Léon Blum avait rappelé que le parti mettait au mem er Plan ta sécurité collective et entendait la garantir par des accords collectifs dans le cadre, pax. l'intermédiaire, ou avec le consentement de la S. D. N., et que tout règlement partiel, tout accord bilatéra allant à l'en- contre de cette position, tout. Wu- flit entre deux peuples devait être o recherché en vue d'a règlement Général ou Ph l'intérieur d'un règle- ment générai. Dans Md réponse propos de laquelle les partisans de Par Faure voulurent bien me félicite à Mea' rouge pares qu'elle traduisait avec exactitude leur Pelle. 17., justifier les réserves que les a munichois u aPPortai8nt à théorie précédente de la sécurité et des réglenients collectifs au sein de « Léon Blum ne voit pas ce qui au- rait mi nous faire changer d'avis de- puis deux ans. » Il y a cependant depuis deux ans des farta nouveaux. »Il y a et le dérnantellement de la Societé des Nations; son impuis- sance complète à éviter les conflits internationaux, à porter secours eux agressés, à empêcher Pintruston étrangère dans les affaireS des s II tu eu l'anneXima Samax coup férir de l'Autriche. /I y a eu la conquête de l'EUdopie et la reconnaissance officielle de la Souveraineté italienne ; il para le foudroyant armement de l'Allema- gne. a Il y a eu la douChe froide de Roosevelt en septembre dernier, dé- clarant que rien dans seS discours ne permettait de supp.er que les Etats-Unis interviendisient dans une guerre européenne. » y a eu l'affaire de Tchécoslo- vaquie au cours de laquelle la réser- ve des Soviets et la faiblesse mili- taire britannique n'encrturagêment nullement nos représentantS à éle- ver le verbe. A vol d'oiseau SUR L'ETRANGER 11111111111111 l I llll 111111111HW lllllll 111111181Munluto UN PEU DE FIEVRE EN FINLANDE lie'sinkt, 13 août. L'arrivée de M..0 de M. Paasikivi, qui ...Se titre pelué, ne Permet P. de 000cl»se hune augmentation de la tension.poli. tique. La Finlande rrete sur le enevive et .ntInue il prendre certainen diapo- sittons aoedee salutaire. La société des amis de PU. Ft. S. S. continuent à organiser des manifesta, Mons, la police a dû arréter ses chefs. Dès lors, le calme complet cogite dam la capitale Didandaisc. LA GRECS ENTRE L'ARBRE ET L'ECORCE Berne, 13 août. On mande de Berne à l'Agence télégraphanre strisSe « L'agence Stefani a nubile au strtet de l'assassinat commis en territoire al- banais par des enissairm grecs nu communiqué qui a produit une grande sensation en Italie et duos les milieux diplomattel. de Rome. » las milieux officiels de Rome gar- dent une grande réserve sur le déve- loppement que pourraient avoir les évé- nements à la suite d'oua tel fait. 1l est certarin qu'une protestation sera élevée augets du gouvernement d'Athènes. Ideéiaaa de l'agence Stefani ret três » On fait observer qui si les cherchaient à débarquer dans 1m ports helléniques il n'y a pas de doUte que 1. Italiens en feraient autant en pré.- dant même les Anglais.. MODIFICATIONS DANS L'ARMES RO U G E Moscou, 13 août. Le présidium du Soviet suprême de 'IL 1/. S. S. publie un décret aux tenues duquel eStre- WerjldellaleelgedTratir c/ pals" Désormais est sunprime le corps des commissaires politiqum anus la Imite et l'aviation rouges, le com. mandement étant exercé uniquement SOCIALISTE Par des chefs militaires. Toutefois cm chefs militaires seront secondés dans l'exercice de le.s fonctio. par des comman Marnent cliaegéa du contrôle politiqua de l'armée. Le décret précise que le renforcement des cadres de remue rouge Pennet au- jourd'hui de remettre aux mal55 des chefs militaires Pentirte autorité eb. vesssteeuu .mmandement dm forces armées. De ce fait 1m chefs politiqueS de l'amie° sont dorénavant subordon- nés aux chefs »unitaires. On sait que le commandement uni- que dans l'armée muge, institué à la Ou de la guerre civile, avait été sup- primé par l'institution du corps des ooramissames pentiques par décret en date du 10 août 1937. raneophobie grandit au Japon LA 'EnsmiffiTUaTeila Lun Rome, 13 août. La radio italien- ne.M.fffuse une dépêche, datée id%Toki a o er.areee?uaer. serIrtrrear présence d« la municipalité de /a caPi- taie et des délégués de toutes les Pt, 1:Seg1esi'PeegigerlhgUtrbleor2 dee- mandée. A la suite de la réunion, une lettre a été adressée it l'ambassadeur de Grande-Bretagne, dans laquelle 11 est accusé de cher Extrême-Orient.cher à provoquer des tronbles en Une autre /etre, adressée aux puis- saure dc i'axe. /es assure de l'aide to- 11 LA RADIO AMERICAINE CONF/RME L'attaque aérienne allemande e.t.leep,re,..vite d'établir un no, F CES MANIFESTATIONS New-York, 13 août. La radio amé- ricaine diffuse une dépêche de Tokio annormant que 3.000 personnes environ, dont beaucoup portarent des drapeaux allemands et dalle., out relire de ma- nifester devant l'ambassade d'Angle- terre. Pour Muter des incidents, la police a établi un sorti. autour des locaux de l'embases«. et einpeehé les manifes- tants de passre. D'autre part, la même radio améri- caine diffuse suc dépêche de l'agence japonaise Domei annonçant que 19 étrangers ont été arrêtés à Dairen pour propagande autijapormise. Les reseonsabilites Dars P uvre s également M. Marcel Deat sualoane le problême des responsalnides s Les ministres devront s'expliquer, les chcfs militaires aussi. On devra nous dire, dire aux Français tenus dans Prgnorance, combien nous avions de 1rgrellecro';,' a"Pt": neeeleiscrmemi'l;te....ebardier:. Lita dl França ignoreras. coinprendront Mors 'regull-r" is sses ds CC omprendroot mieux notre effort contre Sa garer,. dost nous dnvinionsteop riront mol. il sn'excuseront plus aus- si facilement l'acharnement des au- tres, au. mores de ceux qM navale. delle' 'a"" le Pace On pcPurra, un devra demander aux responsables ce qu'ils pensaient de Pa- rtait°. et des chars lourds, quelie etre« leur conception stratégique et tactique. auart.queu ,z,.71ereen's7ttonn'ellsonrrit juste titre de l'imperméabilité de cep- Plzr,,s7ruapea%:','I deorssu uegeeZe ver cette période étrangePde dix mois ou la querelle des bureaux remplaça celle du Calcin, eu mol. Maisantr oit nus r,mgague leatrelerg eet e,;«; D t d f'l t des obus et des cartouehes, des 'catie. «titi-chars et de la D C A noria, pourra et en devra lire sevese soin la eol/ection des ordres d'opérations de- puis le 10 mai 1940, comme le recueil des décision.s prises à, l'intérieur, dri côté de l'Armement et de toutes /es administrations. En .nclusion, M. Marcel Déat ne re- doute nase a question des responsa- bilités dan.s le déclenchement et préparation de la guerre s'élargisse. 71 lui parait utile et saie que le débat ait heu sur la place publique s C'est la condition tout redresse- ment. Nous avions sans dente oubliê l'histoire: nous anon, faire mieux que Dricauir.2.-fe.:1"r lealez-P"- La contribution de 5 olo LES TROP-PERÇUS NE SERONT PAS REMBOURSES MAIS S'IMPUTERONT SUR LES ECHEANCES ULTERIEUSES Vichy, 13 août. Communiqué da mimstère des finances s Pue do la Injile,heeiegi-eiz nue: 5 % le taux de /a contribution natio- nale extraordinaire /e prélèvement ef- fectué au taux de 15 % pour le comp. du Trésor sur les saMmes payes de- puis le 11 juillet a don. heu à des troll-PM°, Le mlnistre des finances vient de décider que ces as remboursés trop-perçus nrairee seraient en numé aux in- téressés. mais gels s'imputeraient sur les échemccs ultrtieures de la contri- brne sera (Prie kfectué meure rete- nue sur les salaires jusqu'à ce que sment résorbés les trop-perçus. Le même système dc compensation sera adopté pour les versements des entreprises an Trésor qui seront réglés par compensation à. due concurrence des excédents antérieurs. Berlin 13 aout Le D. N. B. put115 qnformation suivante 1,55 escadrilles allemandes de sasse et de bombardement poursui- vent sans répit leurs attaques contre la Ôte anglaise. De violents combats aériens sont en cours au-dessus de /a Manche, « Les appareils allemands ont réussi a, forcer le .rtage de Peviation-de chasse et de la D. C. A. britannique au sud de l'Angleterre. Ils ont attaque à la bombe dm objectifs précis. » L'artillerie antlaertenne angle:se s'efforce, par des tirs très nourris, 010 contrecarrer l'action de l'aviation alle- mande. » Depuis les premières heures de La matinée, 1. Anglais ont perdu un grand nombre d'appareils de chasse. ir L'attaque de Porstmouth et de Douvres D'APRES LES ALLEMANDS Berlin, 13 août. Le « D. N. B. » dernealntsm:n c bargerlen'a engagée depuis ce matin entre Ies es- .dres aériennes britanniques et alle- s a Des escadrilles de bombardement., composées d'appareils lourds et légers, ont attaqué avec su.ès 0m terrains d'aviation près de portsneuth. De aol se trouvaient sur les aérodromes. ont été détruits, ainsi que des hangars. Plu- sieurs incendies se sont déclarés. » Une autre information du D. N. B. annonce ce qui suit « L'aviation' de chasse allemande a, oe matin, violemment attimoa le bar- Pige efeçaseeOlee et sont tombés en flammes. L'aviation de chasse allemande a également en- gagé de nombreux combats avec l'ad- versaire et a ré.si s'amurer la mai- bise de l'air dans la région de 15.- vres. » D'APRES LES ANGLAIS Londres, 13 août. L'amMeure, le minisrere de Paie et le ministère de la sécurité communiquent Les attaques des bombardiers ennemis qui avaient commencé sur la «rte de Kent, ce matin, se sont éten, dues par la suite à l'lle de Wignt. 'ennemi a attaqué avec des forces mportantes, et u Portsmouth. » Lors d'une attaque cordre les- docks, seuls les alentours de ceintei ont été atteints: le feu a Értaté da0w un entreprit et la jetée a subi quelqum dégâts de peu d'importance. Deux p. Utes embarcations du port ont rté en- dommagées. Elles ont coulé par la » A Portsmouth, dans d'autres qua, tiers, un certain nombre d'immeubles, dont une brasserie ont été incendiés. d- nombre de bombes qui ont ettl JeMes. » Dans Ille de Wight, l'église et quel- s ont Olé endommagém et trilliure .personnes ont éte blessées. » SM. 1m côtes du Kent, des borabm ont été jetées en un certain nombre de po.ts et de légers dégâts ont été camés à plusieurs aérodromes de la R. A. F. Quelques mai.. et Pr...Utes civiles ont été atteintés égalem.t Les victimes, en cet endlnik Ont été Dey nombre.,a, bien que prusieurs ment Olé atteintes mortellement. » AUTRES RAIDS SUR L'ANGLETERRE D'après une autre Information pu- bliée per le D. N. B., il résulte qu'eu cours des attaques .écutéiu par ravi, tient allemande sur l'Angleterre du Sud. les aérodrom. d'Eastohurch, de Pools, moules. MAIdershot ont subi des dé- gâts. On signale de nombreUx Incendies et de multipl. explosions. Un certain nombre d'arma/MM an- glais ont été incendiés .r les aérodro- mes. Cinq armareils allemands ne sont P10 rentres à /eur base. Sur mer DES AVIONS ALLEMANDS COULENT DEUX BATEAUX PATROUILLEURS ANGLAIS Berl., 13 août. Le D. N. B. an- nonce qu'un groupe de Heinkel de re- connaissance a attaqué et mule, au large de Goodwin Sand, à l'ouest de Deal, deux bateaux patrouilleurs enli aval.t ouvert le feu contre eux. UN NAVIRAEEUR.m.DiMBRALTAR I La Linea, 13 août. On mande de conception qu'un navire qui avait quitté Gibraltar dans 15 deuxième se- mante de Millet, en dnection des Indes, qat avait à son bord des ertmeerçants hindous et leurs famill., a été tor- pille et coulé. " FLOTTE BRITANNIQUE Rame, III soie. La radio italienne Zferrip<e'lslMen'els 0e tu Pie.'"ens= nee,ri ' aueerr'" nite v dues le pernr.ze.1 deene le lama PLUS DE 75.000 TONNEs BRITAN. NIQUES 0551505 PENDANT LE WEEK-END .1zee 155 -pesteS tatisaAluuea Et neutres en navires marchands Pendant /e week.eaa du lo août s'élèvent a 75.124 torinm se décomposant .mme suit 1 13 navires britanniques totali- sant 80058 tonnes, un .vire allié de 1.005 .nnes et 5 navdes neutres repré- sentant 8708 tonnes. L'amirauté ajoute que le total des pertes allemandes jusqu'au 12 août s'élève 11 259.000 tramr,s u.quencs on ,peut ajouter 295.000 tonnes de navires autrefois neutres et maintenant sous contrôle ennemi. --eos En Afrique BATAILLE EN SOMALIE Rome, 13 août. Communiqué du grand quartier général de l'année itse :renne en date du 13 août : « Le premier choc de nos troupes avec le gras des forces ennemi. qui prodnit le /1 août, à 15 heures.glIfacticn s'est déve/oppée pendant toute la jou- ':;tlie g 'd%larrelt Coniteatsg=g laPafégglg » Dans cette zone Un appareil Bris- tol-Bleinkenn a blé abattu. Le caPitame lifil.rate a 01.0 tué. Un de nos avions est Uede nos formations de bomba> <Seine 'Caillerleilt g"uht de violents incendies. Cour suprême de Justice L'INSTANCE EST ENGAGEE deR).mlicegalleljn ;ri ingar=kaligesel con. airdieneunamendre te réqui- '1Indirel.r7cgest ou00g0e'rÎt°11. 30 mus donner tieu, au reremouial qui avals eten iel,c,esa,er lentree des ma- :Le préside. Can. et les autres 00, irr es de la cour sont en roté rouge gatMe d'imrmines l'amiral Herr et Sen ral Wallosa, tous les deux en pe- tite tenue; M. Georges Ripert dans sa robe de doyen de la Faculté de droit. présLegatePZ:lZrtsfties! C"4"" LES REQU/SITIONS Nous, procureur près la Cour supré- me de justice. Vu les les pièces et documents ci- annexés, desquels il résuneralt qu'en France ou tout autre /leu, depuis un riélits ont été com- mis par des aninistres, anciens minis- tres ou /eure subordonnés immédiats, civils ou militaires, dans l'exercice ou O l'occasion de l'exercice de leurs fonc- tions, et que caux-rt ont trahi les de- voirs de /.r charge dans les actes qui ont concouru au passage de l'état de pais à Pétat de guerre avant le 4 sep- tembre et dans ceux qui ont latté ries. 2«. Des attentats contre /a sûreté de i'Etat et des crimes et délits connexes ont été commis par des personnes que l'enquête aura a déterra., à Pores- soimreiles actes vies au paragraphe pré- lan' i'l etlVg' ilrgel'et'!ill'll eg au cre Irt compétence et /a procédugregee'Irte CgllYthe décret du Io. août /940 po, Sont convocation de cette juridiction à Riom à partir du 8 août 5940, ensem- ble les articles 75 eontretgla sûreté deel'Étj,l'aigt:tg'11; nflerg res' egn;l'17ell aerc;er t loerego:.: tiens), 59 et 60 du cede pénal. Requérons qu'il plaise à la Cour or- donner qu'il 'Osa procédé à Pirmtrue- tion contre auteurs, co-aist.rs et .m- plices des faits ci-demus spécifiés, avec tous mandats qu'il y ama lien de dé- cerner suivant les nécessités de /a pou, toue :Wn:rl'Inee.terdu lus eus. fralsons.,lision greffe desgperéces au Pais U RIum. sa p jars/net général de .Yeaeunf'u:'àc,::e itilreher. 500e su Le classement social dans le Reich IL VA Y AVOIR EN ALLEMAGNE QUATRE CATEGORIES DE CITOYENS Clermont-Ferrand, 12 août. (De la frontière allemande) Le ministre de l'Intérieur du Reich vient de publier de nouvelles Ubacs directive., d'après lesquelles seront déterminém les qualités héré- ditaires de tous les Allemands. Ils seron répartis en quatre catégori., but de calte olsssitioaiohd mesurer l'intérêt que présente :la- MIRCREIDI 14 AOE'i 1940 0000110000110000000111111111510 L'ITALIE AURAIT DETROIT 3/4 AVIONS BRITANNIQUES Rome, 12 août. Selon le « Giortaale d'Italia a Malle a détruit depuis le début des h.tllités 314 avions britan- niques. La Mus grande pante de ces avions a été abattue au cours de com- bats aériens. Le reste a été détruit lue le sol. L'Italie a perdit, Pendant cette période, 47 avions. a Leurs pertes BILAN ALLEMAND Berlin, 13 août. Une information publiée par le D. AL B. précise que les Putes subies hier par l'aviation allé- .r.nde au cours dm combats qut se sont déroulés hier au-demus de la. Manche et du territoirelanglais sont de 24 avio05 0e chasse et de bombardes ment. LeS pertes de Paviation britannique s'élèvent à 89 armerons. En outre, de nembreux avions Mi. tanniques sont gravmnent endonama, m et hors de service. BILAN ANGLAIS Londr., 03 août. Communiqué du minMere de l'air de oe matin a Au cours des combats aériens qui mt mrlieu hier soir, soixante et un appareils ennemis ont été abatt.. Nous avons perdu treize appareils. Un de nos pilotes est sain et sauf. » dent les chômeurs volontaires, les rieures. que individu pour la commmuuté et doit faire polar lui. des individus a associaux ». Sont ment en conflit avec la loi, ou abon- £ye'inirie nteg'f tterrr 'rglerd'Fa% ni une charge, ni un pour c re d familles nombreuses et à certaini avantag., mais non pas aux famil- les réservées aux .tégorles supé- la communauté. Onn bénéfice emaronui ;nue'''en-t 'ttrent droit aux allocations pour des... de 1...urne. Ces fant.1'. d'y adapter les sacrifieeu qu'elle considérés comme teH, soue qui ap- partiennent à des famillm fréquem- protection ni d'aucunlegbfaveur Lia. s11er«coi ndp.e.csaateorie esst selle des fréquentes, leurs capacités elsojllez La catégorie inférieure sera celle La troisième, la pl00 nombreuse, est celle qui correspond à une bon- ne moyenne. Sol membres ont géné- ralement une hérédité .ine. Les tares n'y apparais.nt que d'une fa- P.Onè eXCeptronnelle. Les familles de .tte classe auront droit aux prêts au rarruige, aux secoues pour l'élu- cati. des en.fentS, à la croix d'hon- ne. des mères, etc. . Enfin, une quatrième Masse cern prendra les familles dont ira u li- tés héréditaires sont hors de'pgI la santé physique et morale irreplo'- chable et qui ne comprend aucun individu taré. C,ette élite, relative- meut restreinte Sera l'objet d'une protection particulière de lin pot des autorités, la commmuuté a'-nt intérêt à ce qu'elle pr.père et 0e mtiltiplie. Aux Etats-Unis LE MOI? SYNDICAL AXERRRIGYN EUROPEENNE tas travailkurs européens ares,. ifIlBcor 'rltene'eug a"Leg' actmléed:jaclaair2e jeté parie, président -110S« =Me: L ed'rgl Les récentes maulf.tations du n7o7- vemene.t.syndlrti dont on conndit des Organisations h/d Ieseitadtives e. gr e- keine Mt Travail) et 0, 1. 0. ltonqecs lailognUeerZlieot qui concerne regel.. euvriera sée. Confirman ses tendances mstes » /e Congres d Cincitaul, au début ol; sereins le v u .que /es Etats-Un frilech't t deuil ""' r'abi quo a le lell',ueaTz progrés et /a paix ne sera pas aises gelegiragrradt P" &meg' neutralité en esprit e Cest q. les Améri cruellement déçus apr. pation à la dernière guerre. P Au C. I. O., l'opinion ert fondainen leumggS'C el, as c-ur r Cohu Tawi, agrle nao. le moindre dor. /es travail ,soes ,et tous les autres A sont n amentalmnent et ém nsante opposés un reello7r I cette guerre de leur go ment ou de ses minions de milltaires â Les événem.ta terminent ara* ABONNEMENTS: Rédaction et Admialsiredion l 3S, rue RequeIelné,.: TOULOUSE TrI. 200.43 C. C. Pesteux 5.277 1111111111111111111111111111111111111111111111111 mois fis fr., fi mois so fr.; 1 an 155 tf. BUREAU A PARIS 1 3, rue St-Augustin (2-) Téléph. Richelieu,MD:e0 (3 lignes groupées sus ce numéro) des grands ports britanniques augmente sans cesse d'intensité En Somalie anglaise les belligérants sont au contact LE MARECHAL PETAIN indique ce que son gouvernement a fait déjà et veut faire x.v_oLe Le myome EN EAG/9 PEMO. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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92' ANNEE, 11140

Commentaires

ParolesPaul Rives Ruant-hier rappelait

que bellicistes et pacifistes, AVANTla guerre se partageaient à peuPrès tous les partis, et que danstons les partis les Premiers étaientphis nominaux que les seconda

C'est un fait tic constatation.

/CENSURE)

On en trouvait clans toutes lesconfessions, dans tous les clans,dans toutes les classes. La presse ---presque en entier s'efforçait &é-tendre ce bellicisme.

Les journaux pacifistes et parti-sans d'une entente, d'un compro-Mis, on les montrait du doigt, et ilétait inutile d'avoir de grandes ca-pacités arithmétiques pour tes dé-nombrer,

Si on rappelle ces vérités oubliéeset pourtant de récente date, c'est

(CENSURE)

peur marquer qu'aumilieu de cc acharnement de xé-nophobie, le n Midi Socialiste à ap-prouvé par la majorité de ses lac-tcurs self urçoti de maintenir lenocialisnte dans la gaie qu'il s'étaittestée priatittuement pour le- biendes citoyens autant g.. Poe sonpropre bien e la voie de la paix etdes arrangements, fussent-ils Pro-visoires et médiocres, susceptiblesd'éviter un conflit arme.

Il rappelait fréquemment que laFrancs contre l'Allemagne auraitfatalement le dessous quel que futson effort pour se mettre au niveaude son adversaire au Potentiel'nain et industriel bien supérieur.

Il rappelait que acre victoire de18, il avait fallu une. coalition co-lossale pour l'obtenir.

Il rappelait que le traité de Ver-sailles nous paraissait rrvisable

(CENSURE/

marms miamoir

d'avant-guerredrame eupagtsi, ni meuaçnut pool

l'existence de la S. D. N., en dehorsd'elle, avec ou sans son assentimentdes contrats à deux, à trois, à qua-tre, sans qUe les contractants aientPensé dinunner les garanties de laSécurité collective ?

s Ceux qui les signèrent ne furent-t-ils pas aussi I. promoteurs de laS. D. N.?

a Et la tentative dont on nepeut pa,s encore prévoir l'issuede rapprochement anglo-italience-elle contraire à l'esprit de se.-cité eolective ?

» Tels sont I. motifs qui ont con-» Il a eu la réception enthousiss- duit certeina d'entre nous, non pas à

te de M. Daladier à Munich, changer notre but, mats à en/solde,o Il y a eu le démembrement de si j'ose dire, notre effort pacifiste

In Petite Entente et la .bstitution de nouveaux moyens d'action par-és l'hégémonie allemande à tellement _compatibles à nos yeux,monte françaue dans les Balla..

» Il y a la certitude qu'en case n No. voudrions une détente, neconflit franco-allemand la S. D. N. fut-elle que provisoire.ne pourrait rien, absolument ri. n Nous Pen.ns que Ion doux Peu-pour nous, et que nous ne devrions Mes la souhaitent.entre sault qu'au jeu de Pertes Par- » Nous pensaos qu'elle apaiseraitticullers déjà signés par nous. l'inquiétude de la Fran., qu'elle

» Tous ces évènements et censta- apaiseraittations rie démontrent-ils pas lieu- M. Mussolini, qu'elle préparerait unPoSSibilité actuelle d'une organlse. rapprochement plus profond et Pinstion de sécurité collective, et par étendu qu'elle préparerait l'arrêt...égarant te danger pour sa Franes de la cOn.e aux- armements dongde demeurer seule avec une Grande- elquelle nous serons fatalement vain-Bretagne pour l'Instant desarmee, cas clou même temps ruinés, ada:as une punition d'hostilité en faee

de de. puissante Etats dont l'effortde surarmement sera ioujOnrs Supé-rieur au notre si nous entamonsavec eux cette course rail none ?

vafeireste notre idéal, oui.rmation eiiic le sécurité soi-

n Sans doute la sécurité collective lectineest la sécurité idéale, la glas saxe. Mais qu'on n'interdise pas par lela plus morale. Et le parti tout en-tier l'affirmera de nouveau. texte les eaSeis de sécurite partielle.

n L'affirmation que la signature» Sans doute notre effort doit tes- Franee est ceecée,des à la rendre p.sible par la cons- Mais qu'on n'interdise pas toutetitation d'une nouvelle Société des révision de traités deus un moudsNations où figureront lespuissances. gral'aeu changeant où il serait inSensé de

» Notre idéH, notre but n'ont pas réeIL,Inenation la légitimité der leur perennité.

Puis. cherchant une formule de

gite de rallier'lu"«

changé.la défense nationale, soit.» Mais notre bof est d'éviter la ma, mirou ne noue interdise rrtaguerre, le droit d'exprImer, le cas échéant,n Et en attendant que la S. D. N. eeeerves, objections, protestationsPe'" s'en charger sur les circonstanees qui eutontnient voit-on dans la suppression, emené la guerre: sur /a façon dontdans l'atténuation des frictions en- on la conduira, dont on la prolonge-ire peuples par des pactes fragmen-term qui ne risqueront pas de met-tre entrave à un règlement gêneraiultérieur ?

» Amollir les conflits, préparer lesvoies d'une réconciliation généralepartielle, .t.ce une faute, uneerreur. ,une faiblesse, un geste depe ?

eillur.attereee Pjturves7rtiVe"gréreCir-liation universelle sinon improbabledu moins éMignée. est-ce un geste rouge. déclaratiode sagesse ? En relisant ces ns qui

,MAINTENANT, ne les juge pas sen-sées et clairvoyantes?

Et n'est-ce pas ad fond extraor-dinaire qu'elles n'aient pas Pluerallié la majorité

ra.s L'affirmation que le socialisme

en eas d'épreuve ne se séparera Pasdu reste de la nation menacée, soitencore.

Mais qu'on ne laisse pas entendreou'une secrète espérance idéologiquel'estimera. r

roda ce que récrives le Mercredi21 décembre 1938, trois mois aimésMunich, trois jours ayant Mont-

(CENSURE)

» Pourquoi ce rapprochementpourrait-il retarder tu règlement Les grecs déjà s

a'étaient ne .

générld, ou lui nuire, ou Pinter- que Jupiter rend fousdire ? veut perdre.

(CENSURÉ) » N'a-t-on pas conclu déjà depuis Léon IIIIDELLE.

Et lorsque is la veille de notregrand conarês national de Mont-rouge les arguments se croisaient.« le Midi Socialiste à Par ma plumedéfendait la motion Pont Faure-Spinasse en indiqua., l'esprit laportée et la modeste ambition.

Peut-être trouvera-t-on quelqueintérêt à lareproduction de Partielsque je publiais dans ce anidro dumercredi 21 décembre 1038, quatrejours avant notre congres de Mon -ronge, eu réponse à an article parul'avant-veille de Lé. Blum quiprésentait son texte Par le canal dua Midi u aux socialistes de la re-1gion.

Dans son article de l'avant-Iveille, Léon Blum avait rappelé quele parti mettait au mem er Plan tasécurité collective et entendait lagarantir par des accords collectifsdans le cadre, pax. l'intermédiaire,ou avec le consentement de la S.D. N., et que tout règlement partiel,tout accord bilatéra allant à l'en-contre de cette position, tout. Wu-flit entre deux peuples devait êtreo recherché en vue d'a règlementGénéral ou Ph l'intérieur d'un règle-ment générai.

Dans Md réponse propos delaquelle les partisans de Par Faurevoulurent bien me félicite à Mea'rouge pares qu'elle traduisait avecexactitude leur Pelle.17., justifier les réserves que lesa munichois u aPPortai8nt à làthéorie précédente de la sécurité etdes réglenients collectifs au sein de

« Léon Blum ne voit pas ce qui au-rait mi nous faire changer d'avis de-puis deux ans.

» Il y a cependant depuis deuxans des farta nouveaux.

»Il y a et le dérnantellement dela Societé des Nations; son impuis-sance complète à éviter les conflitsinternationaux, à porter secours euxagressés, à empêcher Pintrustonétrangère dans les affaireS des

s II tu eu l'anneXima Samax coupférir de l'Autriche.

/I y a eu la conquête de l'EUdopieet la reconnaissance officielle de laSouveraineté italienne ; il para lefoudroyant armement de l'Allema-gne.

a Il y a eu la douChe froide deRoosevelt en septembre dernier, dé-clarant que rien dans seS discoursne permettait de supp.er que lesEtats-Unis interviendisient dansune guerre européenne.

» y a eu l'affaire de Tchécoslo-vaquie au cours de laquelle la réser-ve des Soviets et la faiblesse mili-taire britannique n'encrturagêmentnullement nos représentantS à éle-ver le verbe.

A vol d'oiseauSUR L'ETRANGER11111111111111 l I llll 111111111HW lllllll 111111181Munluto

UN PEU DE FIEVRE EN FINLANDElie'sinkt, 13 août. L'arrivée de

M..0 de M. Paasikivi, qui ...Setitre pelué, ne Permet P. de 000cl»sehune augmentation de la tension.poli.tique. La Finlande rrete sur le eneviveet .ntInue il prendre certainen diapo-sittons aoedee salutaire.

La société des amis de PU. Ft. S. S.continuent à organiser des manifesta,Mons, la police a dû arréter ses chefs.Dès lors, le calme complet cogite damla capitale Didandaisc.

LA GRECS ENTRE L'ARBREET L'ECORCE

Berne, 13 août. On mande deBerne à l'Agence télégraphanre strisSe

« L'agence Stefani a nubile au strtetde l'assassinat commis en territoire al-banais par des enissairm grecs nucommuniqué qui a produit une grandesensation en Italie et duos les milieuxdiplomattel. de Rome.

» las milieux officiels de Rome gar-dent une grande réserve sur le déve-loppement que pourraient avoir les évé-nements à la suite d'oua tel fait. 1l estcertarin qu'une protestation sera élevéeaugets du gouvernement d'Athènes.

Ideéiaaade l'agence Stefani ret três» On fait observer qui si les

cherchaient à débarquer dans 1m portshelléniques il n'y a pas de doUte que 1.Italiens en feraient autant en pré.-dant même les Anglais..

MODIFICATIONS DANS L'ARMESRO U G E

Moscou, 13 août. Le présidium duSoviet suprême de 'IL 1/. S. S. publieun décret aux tenues duquel eStre-

WerjldellaleelgedTratir c/ pals"Désormais est sunprime le corps des

commissaires politiqum anusla Imite et l'aviation rouges, le com.mandement étant exercé uniquement

SOCIALISTE

Par des chefs militaires. Toutefois cmchefs militaires seront secondés dansl'exercice de le.s fonctio. par descommanMarnent cliaegéa du contrôle politiqua

de l'armée.Le décret précise que le renforcement

des cadres de remue rouge Pennet au-jourd'hui de remettre aux mal55 deschefs militaires Pentirte autorité eb.vesssteeuu .mmandement dm forcesarmées. De ce fait 1m chefs politiqueSde l'amie° sont dorénavant subordon-nés aux chefs »unitaires.

On sait que le commandement uni-que dans l'armée muge, institué à laOu de la guerre civile, avait été sup-primé par l'institution du corps desooramissames pentiques par décret endate du 10 août 1937.

raneophobie grandit

au Japon

LA'EnsmiffiTUaTeilaLun

Rome, 13 août. La radio italien-ne.M.fffuse une dépêche, datée id%Toki

a

o

er.areee?uaer. serIrtrrearprésence d« la municipalité de /a caPi-taie et des délégués de toutes les Pt,1:Seg1esi'PeegigerlhgUtrbleor2 dee-mandée.

A la suite de la réunion, une lettrea été adressée it l'ambassadeur deGrande-Bretagne, dans laquelle 11 estaccusé de cher

Extrême-Orient.cherà provoquer des

tronbles enUne autre /etre, adressée aux puis-

saure dc i'axe. /es assure de l'aide to- 11

LA RADIO AMERICAINE CONF/RME L'attaque aérienne allemandee.t.leep,re,..vite d'établir un no, F

CES MANIFESTATIONSNew-York, 13 août. La radio amé-

ricaine diffuse une dépêche de Tokioannormant que 3.000 personnes environ,dont beaucoup portarent des drapeauxallemands et dalle., out relire de ma-nifester devant l'ambassade d'Angle-terre.

Pour Muter des incidents, la police aétabli un sorti. autour des locaux del'embases«. et einpeehé les manifes-tants de passre.

D'autre part, la même radio améri-caine diffuse suc dépêche de l'agencejaponaise Domei annonçant que 19étrangers ont été arrêtés à Dairen pourpropagande autijapormise.

Les reseonsabilites

Dars P uvre s également M.Marcel Deat sualoane le problême desresponsalnides s

Les ministres devront s'expliquer,les chcfs militaires aussi. On devranous dire, dire aux Français tenus dansPrgnorance, combien nous avions de1rgrellecro';,' a"Pt":

neeeleiscrmemi'l;te....ebardier:. LitadlFrança ignoreras. coinprendront Mors

'regull-r" is sses ds CComprendroot mieux notre effort contre

Sa garer,. dost nous dnvinionsteop

riront mol. il sn'excuseront plus aus-si facilement l'acharnement des au-

tres, au. mores de ceux qM navale.delle' 'a"" le Pace

On pcPurra, un devra demander auxresponsables ce qu'ils pensaient de Pa-rtait°. et des chars lourds, quelie etre«leur conception stratégique et tactique.

auart.queu ,z,.71ereen's7ttonn'ellsonrritjuste titre de l'imperméabilité de cep-

Plzr,,s7ruapea%:','I deorssu uegeeZever cette période étrangePde dix moisou la querelle des bureaux remplaçacelle du Calcin, eu mol. Maisantr oitnus r,mgague leatrelerg eet e,;«;

D t d f'l tdes obus et des cartouehes, des 'catie.«titi-chars et de la D C A noria,pourra et en devra lire sevese soin laeol/ection des ordres d'opérations de-puis le 10 mai 1940, comme le recueildes décision.s prises à, l'intérieur, dricôté de l'Armement et de toutes /esadministrations.

En .nclusion, M. Marcel Déat ne re-doute nase a question des responsa-bilités dan.sle déclenchement etpréparation de la guerre s'élargisse. 71lui parait utile et saie que le débat aitheu sur la place publique s

C'est la condition tout redresse-ment. Nous avions sans dente oubliêl'histoire: nous anon, faire mieux que

Dricauir.2.-fe.:1"r lealez-P"-

La contribution de 5 olo

LES TROP-PERÇUS NE SERONTPAS REMBOURSES MAIS

S'IMPUTERONT SUR LES ECHEANCESULTERIEUSES

Vichy, 13 août. Communiqué damimstère des finances s

Puedo la Injile,heeiegi-eiz nue:5 % le taux de /a contribution natio-nale extraordinaire /e prélèvement ef-fectué au taux de 15 % pour le comp.du Trésor sur les saMmes payes de-puis le 11 juillet a don. heu à destroll-PM°,Le mlnistre des finances vient dedécider que ces

as rembourséstrop-perçus

nrairee

seraienten numé aux in-

téressés. mais gels s'imputeraient surles échemccs ultrtieures de la contri-brne sera (Prie kfectué meure rete-nue sur les salaires jusqu'à ce quesment résorbés les trop-perçus.

Le même système dc compensationsera adopté pour les versements desentreprises an Trésor qui seront régléspar compensation à. due concurrencedes excédents antérieurs.

Berlin 13 aout Le D. N. B. put115qnformation suivante

1,55 escadrilles allemandes desasse et de bombardement poursui-

vent sans répit leurs attaques contre laÔte anglaise. De violents combats

aériens sont en cours au-dessus de /aManche,

« Les appareils allemands ont réussia, forcer le .rtage de Peviation-dechasse et de la D. C. A. britannique ausud de l'Angleterre. Ils ont attaque àla bombe dm objectifs précis.

» L'artillerie antlaertenne angle:ses'efforce, par des tirs très nourris, 010contrecarrer l'action de l'aviation alle-mande.

» Depuis les premières heures de Lamatinée, 1. Anglais ont perdu ungrand nombre d'appareils de chasse. ir

L'attaque de Porstmouthet de Douvres

D'APRES LES ALLEMANDSBerlin, 13 août. Le « D. N. B. »

dernealntsm:n cbargerlen'aengagée depuis ce matin entre Ies es-.dres aériennes britanniques et alle-

s

a Des escadrilles de bombardement.,composées d'appareils lourds et légers,ont attaqué avec su.ès 0m terrainsd'aviation près de portsneuth. De

aol setrouvaient sur les aérodromes. ont étédétruits, ainsi que des hangars. Plu-sieurs incendies se sont déclarés. »

Une autre information du D. N. B.annonce ce qui suit

« L'aviation' de chasse allemande a,oe matin, violemment attimoa le bar-

Pige efeçaseeOleeet sont tombés en flammes. L'aviationde chasse allemande a également en-gagé de nombreux combats avec l'ad-versaire et a ré.si s'amurer la mai-bise de l'air dans la région de 15.-vres. »

D'APRES LES ANGLAISLondres, 13 août. L'amMeure, le

minisrere de Paie et le ministère dela sécurité communiquent

Les attaques des bombardiersennemis qui avaient commencé sur la«rte de Kent, ce matin, se sont éten,dues par la suite à l'lle de Wignt.'ennemi a attaqué avec des forcesmportantes, et u Portsmouth.» Lors d'une attaque cordre les-

docks, seuls les alentours de ceinteiont été atteints: le feu a Értaté da0wun entreprit et la jetée a subi quelqumdégâts de peu d'importance. Deux p.Utes embarcations du port ont rté en-dommagées. Elles ont coulé par la

» A Portsmouth, dans d'autres qua,tiers, un certain nombre d'immeubles,dont une brasserie ont été incendiés.

d-

nombre de bombes qui ont ettl JeMes.» Dans Ille de Wight, l'église et quel-

s ont Olé endommagém ettrilliure .personnes ont éte blessées.

» SM. 1m côtes du Kent, des borabmont été jetées en un certain nombrede po.ts et de légers dégâts ont étécamés à plusieurs aérodromes de laR. A. F. Quelques mai.. et Pr...Utesciviles ont été atteintés égalem.t Lesvictimes, en cet endlnik Ont été Deynombre.,a, bien que prusieurs mentOlé atteintes mortellement. »

AUTRES RAIDSSUR L'ANGLETERRE

D'après une autre Information pu-bliée per le D. N. B., il résulte qu'eucours des attaques .écutéiu par ravi,tient allemande sur l'Angleterre du Sud.les aérodrom. d'Eastohurch, de Pools,moules. MAIdershot ont subi des dé-gâts. On signale de nombreUx Incendieset de multipl. explosions.

Un certain nombre d'arma/MM an-glais ont été incendiés .r les aérodro-mes. Cinq armareils allemands ne sontP10 rentres à /eur base.

Sur merDES AVIONS ALLEMANDS COULENTDEUX BATEAUX PATROUILLEURS

ANGLAISBerl., 13 août. Le D. N. B. an-

nonce qu'un groupe de Heinkel de re-connaissance a attaqué et mule, aularge de Goodwin Sand, à l'ouest deDeal, deux bateaux patrouilleurs enliaval.t ouvert le feu contre eux.UN NAVIRAEEUR.m.DiMBRALTARI

La Linea, 13 août. On mande deconception qu'un navire qui avaitquitté Gibraltar dans 15 deuxième se-mante de Millet, en dnection des Indes,qat avait à son bord des ertmeerçantshindous et leurs famill., a été tor-pille et coulé.

" FLOTTE BRITANNIQUE

Rame, III soie. La radio italienneZferrip<e'lslMen'els

0e tuPie.'"ens=

nee,ri 'aueerr'" nitevdues le pernr.ze.1 deene

le lamaPLUS DE 75.000 TONNEs BRITAN.

NIQUES 0551505 PENDANTLE WEEK-END

.1zee 155 -pesteS tatisaAluuea Et

neutres en navires marchands Pendant/e week.eaa du lo août s'élèvent a75.124 torinm se décomposant .mmesuit 1 13 navires britanniques totali-sant 80058 tonnes, un .vire allié de1.005 .nnes et 5 navdes neutres repré-sentant 8708 tonnes.

L'amirauté ajoute que le total despertes allemandes jusqu'au 12 aoûts'élève 11 259.000 tramr,s u.quencs on

,peut ajouter 295.000 tonnes de naviresautrefois neutres et maintenant souscontrôle ennemi.--eosEn Afrique

BATAILLE EN SOMALIE

Rome, 13 août. Communiqué dugrand quartier général de l'année itse:renne en date du 13 août :« Le premier choc de nos troupesavec le gras des forces ennemi. quiprodnit le /1 août, à 15 heures.glIfacticns'est déve/oppée pendant toute la jou-':;tlie g 'd%larrelt Coniteatsg=g laPafégglg

» Dans cette zone Un appareil Bris-tol-Bleinkenn a blé abattu. Le caPitamelifil.rate a 01.0 tué. Un de nos avions est

Uede nos formations de bomba>

<Seine 'Caillerleilt g"uhtde violents incendies.

Cour suprême

de Justice

L'INSTANCE EST ENGAGEE

deR).mlicegalleljn ;ri ingar=kaligeselcon. airdieneunamendre te réqui-'1Indirel.r7cgest ou00g0e'rÎt°11. 30 musdonner tieu, au reremouial qui avalseten iel,c,esa,er lentree des ma-

:Le préside. Can. et les autres00, irr es de la cour sont en roté rougegatMe d'imrmines l'amiral Herr etSen ral Wallosa, tous les deux en pe-tite tenue; M. Georges Ripert dans sarobe de doyen de la Faculté de droit.

présLegatePZ:lZrtsfties! C"4""LES REQU/SITIONS

Nous, procureur près la Cour supré-me de justice.Vu les les pièces et documents ci-

annexés, desquels il résuneralt qu'enFrance ou tout autre /leu, depuis unriélits ont été com-mis par des aninistres, anciens minis-tres ou /eure subordonnés immédiats,civils ou militaires, dans l'exercice ou

O l'occasion de l'exercice de leurs fonc-tions, et que caux-rt ont trahi les de-voirs de /.r charge dans les actes quiont concouru au passage de l'état depais à Pétat de guerre avant le 4 sep-tembre et dans ceux qui ont latté ries.

2«. Des attentats contre /a sûreté dei'Etat et des crimes et délits connexesont été commis par des personnes quel'enquête aura a déterra., à Pores-soimreiles actes vies au paragraphe pré-

lan' i'letlVg'ilrgel'et'!ill'll egau

creIrt compétence et /a procédugregee'IrteCgllYthe décret du Io. août /940 po,Sont convocation de cette juridiction àRiom à partir du 8 août 5940, ensem-ble les articles 75

eontretgla

sûreté deel'Étj,l'aigt:tg'11;nflergres' egn;l'17ell aerc;er t loerego:.:tiens), 59 et 60 du cede pénal.

Requérons qu'il plaise à la Cour or-donner qu'il 'Osa procédé à Pirmtrue-tion contre auteurs, co-aist.rs et .m-plices des faits ci-demus spécifiés, avectous mandats qu'il y ama lien de dé-cerner suivant les nécessités de /a pou,

toue :Wn:rl'Inee.terdu luseus. fralsons.,lision greffe desgperéces au

Pais U RIum. sa p

jars/net

général de

.Yeaeunf'u:'àc,::e itilreher. 500e su

Le classement social

dans le ReichIL VA Y AVOIREN ALLEMAGNEQUATRE CATEGORIESDE CITOYENS

Clermont-Ferrand, 12 août.(De la frontière allemande)

Le ministre de l'Intérieur duReich vient de publier de nouvellesUbacs directive., d'après lesquellesseront déterminém les qualités héré-ditaires de tous les Allemands. Ilsseron répartis en quatre catégori.,

but de calte olsssitioaiohdmesurer l'intérêt que présente :la-

MIRCREIDI 14 AOE'i 1940

0000110000110000000111111111510

L'ITALIE AURAIT DETROIT3/4 AVIONS BRITANNIQUES

Rome, 12 août. Selon le « Giortaaled'Italia a Malle a détruit depuis ledébut des h.tllités 314 avions britan-niques. La Mus grande pante de cesavions a été abattue au cours de com-bats aériens. Le reste a été détruitlue le sol. L'Italie a perdit, Pendantcette période, 47 avions.

a

Leurs pertesBILAN ALLEMAND

Berlin, 13 août. Une informationpubliée par le D. AL B. précise que lesPutes subies hier par l'aviation allé-.r.nde au cours dm combats qut sesont déroulés hier au-demus de la.Manche et du territoirelanglais sont de24 avio05 0e chasse et de bombardesment.

LeS pertes de Paviation britanniques'élèvent à 89 armerons.

En outre, de nembreux avions Mi.tanniques sont gravmnent endonama,m et hors de service.

BILAN ANGLAIS

Londr., 03 août. Communiqué duminMere de l'air de oe matin

a Au cours des combats aériens quimt mrlieu hier soir, soixante et unappareils ennemis ont été abatt..Nous avons perdu treize appareils. Unde nos pilotes est sain et sauf. »

dent les chômeurs volontaires, les

rieures.

que individu pour la commmuuté etdoit faire polar lui.

des individus a associaux ». Sont

ment en conflit avec la loi, ou abon-

£ye'inirie nteg'f tterrr 'rglerd'Fa%

ni une charge, ni un pourc re d

familles nombreuses et à certainiavantag., mais non pas aux famil-les réservées aux .tégorles supé-

la communauté. Onn bénéficeemaronui;nue'''en-t

'ttrent droit aux allocations pourdes... de 1...urne. Ces fant.1'.

d'y adapter les sacrifieeu qu'elle

considérés comme teH, soue qui ap-partiennent à des famillm fréquem-

protection ni d'aucunlegbfaveurLia. s11er«coi ndp.e.csaateorie esst selle des

fréquentes, leurs capacités elsojllez

La catégorie inférieure sera celle

La troisième, la pl00 nombreuse,est celle qui correspond à une bon-ne moyenne. Sol membres ont géné-ralement une hérédité .ine. Lestares n'y apparais.nt que d'une fa-P.Onè eXCeptronnelle. Les familles de.tte classe auront droit aux prêtsau rarruige, aux secoues pour l'élu-cati. des en.fentS, à la croix d'hon-ne. des mères, etc.. Enfin, une quatrième Masse cernprendra les familles dont ira u li-tés héréditaires sont hors de'pgIla santé physique et morale irreplo'-chable et qui ne comprend aucunindividu taré. C,ette élite, relative-meut restreinte Sera l'objet d'une

protection particulière de lin potdes autorités, la commmuuté a'-ntintérêt à ce qu'elle pr.père et 0emtiltiplie.

Aux Etats-UnisLE MOI? SYNDICAL

AXERRRIGYNEUROPEENNEtas travailkurs européens ares,.

ifIlBcor 'rltene'eug a"Leg'actmléed:jaclaair2e jeté parie, président -110S«

=Me: L ed'rglLes récentes maulf.tations du n7o7-

vemene.t.syndlrti dont on conndit

des Organisations h/d

Ieseitadtives e. gr e-keine Mt Travail) et 0, 1. 0. ltonqecs

lailognUeerZlieotqui concerne regel.. euvrierasée.

Confirman ses tendancesmstes » /e Congres d

Cincitaul, au début ol;sereins le v u .que /es Etats-Unfrilech'tt deuil ""' r'abiquo a le lell',ueaTz

progrés et /a paix ne sera pas aisesgelegiragrradt P" &meg'neutralité en esprit eCest q. les Améri

cruellement déçus apr.pation à la dernière guerre. PAu C. I. O., l'opinion ert fondainenleumggS'C el, as c-ur rCohu Tawi,

agrlenao. lemoindre dor. /es travail,soes ,et tous les autres A sontn amentalmnent etém nsante opposés un reello7rI cette guerre de leur go ment oude ses minions de milltaires âLes événem.ta terminent ara*

ABONNEMENTS: Rédaction et Admialsiredion l 3S, rue RequeIelné,.: TOULOUSE TrI. 200.43 C. C. Pesteux 5.277 1111111111111111111111111111111111111111111111111

mois fis fr., fi mois so fr.; 1 an 155 tf. BUREAU A PARIS 1 3, rue St-Augustin (2-) Téléph. Richelieu,MD:e0 (3 lignes groupées sus ce numéro)

des grands ports britanniquesaugmente sans cesse d'intensité

En Somalie anglaiseles belligérants sont au contact

LE MARECHAL PETAINindique ce que son gouvernement

a fait déjà et veut fairex.v_oLe Le myome EN EAG/9 PEMO.

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: SOCIALISTE - Toulouseimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1940/B315556101...te de M. Daladier à Munich, changer notre but, mats à en/solde, o Il y a eu le démembrement de si j'ose

2'dasu tem rythme rapide. Le C. I. O.qui n'a jamais marehandé son appuieu préside. Roosevelt, vient de délé-guer l'un de ses membres les pies con-nus, Sidney Hillman, président de laFédération du

Y:terne't, Commis-

sionComis-

sion consallative que Roosevelt a crééà côté du Conseil de la Défens. Natio-nale, qui s'occupe d'appliquer le nou-veau programme de réarmement. Ledélégué syndical y est spécialementchargé du contrûle de l'embauchage.

Depuis quelques semaines, les tra-vailleurs des Etats-Unis, supputaut le

r.ePtg.'int,C.C7r,2revisé leur conellption de la neutra-lité.

A la rentrée scolaire

ge"z% e 'iasr'essements scolaires et dans ,Voutes /es

2U'se letrl 1apeuslsrexuea suis P"'r'."".%2.1'c'sr,sfté et lu as o tille se, 555 polo,-

posent les circonstances, consacre à lu

Dans l'Université, les doyens desfacultés ct les directeurs d'institutsdans les ldrisses /es collèges, les Pro-viseurs, directeurs, principaux Cl pro-viseurs; dans les écoles primaires sn-peneures et dans les écoles de Pense.gnement technique, les directeurs et

VS.etielnet eltdies"'etk Zietsif cPersi m:Yeaentréuni les 'étudiants ou les neves.. prési-deront la cérémonie qui comportera leprogramme suivant

Une minute de silence observéeen mémnirv des soldats de la guerre;

Lecture des fragments des ap-er2ers% se.re.r,-72;"Ml.ue 11% a".chai Pétain, chef de Fut. français;ee-

«1. Allocution inspirée de ces appels.Cette allocution portera sur /ex condi-tions essentielles du redressement na-tional et sur les devoirs nouveaux qu'ilimpose.

AVISMonsieur RAOUL BOUGHA/IA,

négociant en soieri., père de quatreenfants, n'a p.s quitte la France niSu territoire métropolitain, ni lui nita famille.

Il a quitté Paris, te 9 juin pourgagner Bordeaux ois il était appelépour ses affaires. De là il a gagnéLyon oû il est depuis le 10 juillet.

SOLicHARA

Une chute catastrophique

DEUX MINISTRESET UN GENERALISSIME TUES

Meinourne, 13 août. - L'asion ef-fectua. le service Melbourne.canrerrss'est écrasé sur le sol aux environ, dePaérrtirome de Canberra.

On croit -que trois Ministres et lechef d'état-major de 'armée ; M) Street,ministre de la guerre; Fairbair mi-nistre ...Ir; sir Henry 'vice.vice-président Au conseil exécutif, et le ma-jor général tir cyril Brudenrit Whitts. trouvaient à bord, on craint qu'ilsne soient parmi ies victimes lesquellesC'npsès sas gee. de Canberra. "de

Une réunion du. cabinet et me mu-ni. du 0055511 pour l'emprunt demure qat dernient avoir lieu ont clé,l'une et rant.. Sieur...

Lmdres, 13 août. - L'agence Reutermutisme que les ministres australie.Or la aurore et de i'air ont trouvé 1nmort dans l'accident d'aviation quis'est produit pris du terrmn d'aviationde Canberra

On précise que parroi les victimesse trouve également sir Cyrii BrudencliWhite. chef d'état-major de l'arméeaustralienne.

e 51t

Programmes du jour

POSTES D'ETATi betees Informations 1 7 h. 18

in"S't28?; eleVelre ieMutsighur: IregCrle;Arrêt de l'émission.

10 h. 30 1 Radisrvolaire 10 h. 45Musique de ehambre t ai h, 30 Musi-que enregistrée ; 12' heures Concertl'ete'tttl. Roi I'.,aditde(ouv''«)(Leu Delibes) 2. Scènes Pottoresque4tearne) lin h. 30 Informatioes ;<ions h le h le:Zn' 712 '17148'11guitee'cil;

iû'n'le.e)d(Pareutrrice RaveD ; I. Gigues (Claude Delmsan ) ; 4. Feuilles de voyage (FissentSchmitt) ; 5. Bourrée fantasque (E.

FEUILLETON DU 31/DI

IB AI IR IB IE IB IL IE 1J IE.-1 1- MAXIME LA TOUR

La nuit file doucement ses heures.Les am.ts sur les couSains de

som aux fleurs d or, tout au font- decette chambre royale dont les lam-pes en veille.ea animent faiblementde taches dorées l'ombre chaude etparfumée. semblent enfin s'apaiserdans les bras l'un de l'autre.

Les paunières du chérif sont lour-des, il gmide, au coin de sa bouche,le sourtre de san émerveillement :Lucie fut une maîtresse ardentecomme le vent du Midi.

Elle couvre l'homme, d'un reg.détrange et félin.

--- Tu es à moi ! dit-elle tout àcoup d'une voix sourde.

LE MARECHAL PETAINindique ce que son gouvernement

a fait déjà et veut faireVielly, 14 août. - Le maréchal mise en train de cinquante mille vol-

Pétain a prononcé, hier soir, à la tures.radio un discours, dont nous pu- Nous avons établi un vaste planblinis /es Principaux passages I d'assistance avec le Secours National

Français, et la Crx-Rouge française, réunisDe faux amis, qui sont de vrais sc.s une inérue

ennemis, ont entrepris de vo. per-suader que le gouvernement de Vi-

LES PRISONNIERS

chy, comme ils disent, ne pense pas Je manquerai à mon devoir sl jeà vous, ne fait rien pour vo.. n'adressais pas mes remerciements

Il nous sera facile de répondre, émus; à la générosité américainepar des faits, par l'exp.é des nie, grâce à elle, en que/ques .maines.sures très nombrenses que nms des wagons de secours ont été dis-

tribués à la population de la zone li-bre et aux familles Paris... indi-gentes. Elle nous a apporté ainsi u.:témoignage plus. preneux encore dela fidélité dans l'amitié.

Je veux remercier nos amis Suis-ses qui nous ont envoyé 19 wagonsde denrées pour nos réfugiés et ansPrisonniers dont le sort est notrepréoccupation poignante.

LA DEMORILKATION

avons mmes ou gus snot dejacuirs d'exécution : l'épuration denos adrainntrations, lutte contrel'alcoolisme, encouragement à la fa-mille, réforme de l'instruction ;oubli.

s'agit là de mes.ns à longueportée.

Notre souci de réalisation à :éché-ance lointaine ne n000 fait pas ne-gliger Ire problèmes dont la solu-tion est plus urg,ente l le ravitaille-ment du pays, le sort de nos prison-niers. le rapatriement des réfugiés,l'emploi MS démobilisés, le soin dela je.esse.

Ces problèmes, je les couraisl'immensité des souffr.ces qu'Usengendrent, je les ressens. I. sontl'objet constant de mos pensées.

Je connais l'impatience, l'exaspé-ration même qu'ils suscitent chezbeaucoup d'entre vous ; qu'ils ré-fléchissent que, Parmi ees dPosnive6qui pèsent sur nous, certaines déri-vent dé la fatalité, c'est-à-dire dela guerre et de la défaite; d'autres,de la désorgani.ticn, de la démo-ralisation, qui nous areient murecon. et âme à Me véritable gan-grène.

RESPONSABILITEDES FONCTIONNAIRES

Ces causes n'ont pas disparu avec

1:11T:s'Ir ge ietUteer t'rabL''o.rissent pas toujours à leur réal..lino par suite de l'imaparité et desdéfaillances de ceux qui sont char-gés de l'exécution la responsabilitédes fonctionnMres ne sera pas unvain mot.

LE RAVITAILLEMENTLa préoccupation dominante du

gouvernement est de procurer à tousles Franeais une alimentation suffi-sante. Or, l'sbandon du travail.l'exode des populations agricoles ontfait surgir à l'horizon le aspectiequ'on croyait à jamais banni de lafamine.

Nous aven, voulu 1, retour de lavie normale. Pour cela nous avonsaesordé de larges avances 1 deammilliards aux agriculteurs, dont lecheptel avait été détroit, distriburionde semences en vue de la 'reprisenormale de ln culture.

Le repeuplement de certaines ré-gion et le rapatriement des réfugiéscompléteront ces mesures.

LE RAPATRIEMENTNous armes eu à assurer le ran

triement de 4 millions de réfugiesetlour réadaptation progressive. Nospremières dispositioaas ont assuré en-tre le ler et le 10 SOM, le retourd'ut, demi-mil/ion de réfugiés et la

brier ; 14 heures Musique de tham.bre

'heures Mmique enregistrée ;

ln heures : Lecture Un récit deMairice barrés, 10 par ieamie Touril-lon ; 16 11. 15 1 Concert symphonique,sou< la direction de M. Jean Giardino1. L'enlèvement au («mil (otuo.) (Me-zard ; 2. Suite (C. Debussy) 00. Esclasmonde (Massone); 17 heures o Musiqueenregistrée ; 17 h. 15 o Suite du concertsymphonique- 1 1. Sérénade Pear cord'éachaikoivsky) ' O. symphonie en mi-neur (Ed. Lalo) ; 18 heures I EMiniondramatique; 1. 11 faut qu'une porte soitouverte on fermée (Muset) ; 2. Un Ca.pries i (Musset) ; 19 heures s Informa-

i 9 h. 15 1 Musique ortrepstree ;urvs Informations ; 20 h. 18ue enregistrée.

RADIO-TOULOUSEh. 15 0 Orehestre opéra ; 8 h. 15

Oeshealre de genre ; 8 h. 45 : Orchestreaslov 12 heures oMoeiqse légère ;

10h11 o Orchestre de genre ; 13 h. 30 tIluarsiaslésine i iree' "l5 sn 'Varnro, 1;ab-eLLu 00015e (Del(bes) ; 20 h. 95 bagueOs cinéma; 11h. 15 : Orchestre de gen-re ; 22 heures : Orchestre de arisai 22heures 45 i Mnsigne légère ; 23 h. 15Ouvertures célèbre ; 23 h. 30 a Orehesira de salon.

lekzaw

(185)

Yon.ouf ouvre les yeux avec d-or .

- Tu m'alites donc bien, ô Topa-ze ? murmura-t-il, comme en un rê-ve.

- Si je t'aime ? s'écrie Lucieavec un éclat de rire énigmatique.Tu ne peux pas .voir, toipassé ma vie a attendre cette nuit.Je croyais qu'elle ne viendraitjamais.

a Vois-tu, je n'ai jamais aimé. J'a-vais rêvé l'amour peut-être, dansmon âme solitaire de jeune fille.

a On m'a donnée à un mari quiae m'a appris que la haine de l'hom-me. Je l'ai souffert silencieusement,

LE RETOUR À PARISJe ne veux pas terminer sans

adresser un message aux Parisienset à nos compatriotes des réglons°animes.

Paris, cre.et de la. Nation, a pré.ridé de tout tomp.0 aux destinées duPays La population parisiennes'étonne de l'absence en son sein dugouvernement et du chef de l'Eïatlui-mémo. Je partage ses sentiments.Dès la signature de l'armistice nousavons demandé aux autoritas alle-mandes la possiblité de ce retour. Le7 août dernier, nous avons reçu uneaceeptation de principe, mais avec laréserve qu'il fallait attendre encore,des difficultés d'ordre technique ne

En règle générale, nous avons dé- pouvant autorisee ce transfert; jemobilisé les plus .ciennes niasses, crois pouvoir vous affirmer qu'il neen tenant compte du nombre dru. 't quo d'un d'Iaifents, de la profession, des facilt 'cés La patience est aujourd'hui laOr retour au foyer. La priorité a ôte forme la plua nécessaire du courage.accor ce a ceux dont l'artinité sertI. intérêts de : agriculteurs,cheminots, artisans rmaux, emplo-yés des P. T. T. Noue nous sornmmattaxhés à faciliter leur retour. Nousavons doté chacun d'eux d'un eqri-pement civil complet.

Une.prime a été accordée aux dé-mobilisés pour leur faciliter le pas-mge à la me civile, et des centrmd'accueil ont été créés pour les ruer-voir. LA JEUNESSE

FA/SONS NOTRE DEVOLit

Pendant les trois quarts de sièclequi viennent de s'écouler, la bittetes partis avait persuadé les Fran-cais, qui habitaient le pays le plusheureux du monde, qu'ils étaient lesplus déshérités. La culture du reé.contentement était générale, chaqueparti promettant d'ailleurs de rem-placer l'enfer actuel par le plus mer-veille. des paradis.

Aujourd'hui que l'inévitable s'estParnu les victimru de ces damé- produit, le rôle du gouvernement est

rus années, la jeunesse est plus par- de manifester par "Me aciionDl ulièrement l'objet de notresc111. tante sa passion du bien oublie.citude. Noua nous engageons à travailler de

Adolescents, ayez confiance . no., noter mieux aven courage et deVoUS aiderons ! toute les forces de notre esprit et de

Pour les plus jeunes clam., des notre coeur, pour remplir la tâchechantiers de travail ont été ouverts. qui nousu est dévolue.

Pour les jeunes démobilisés, des Faiso00 notre devoir en toutetâches d'intérêt national trop ling- conscience, selon toutes nos possibi-temps négligées seront entreprio..Nous nous occuperons pour eut de Le Lsalut de ta France sera laplacement familia/ d'apprentissage récompense de notre union.

Les cales (Merls

Jusqu'a 22 heures

ARRETE DU PREFETaruicie premier. - A dater du 12

t 1940, les établissements pouliestuée SUS /e te/Tito/te du del...ment

Pourront rester ouverts jusqu'à 22 11ult-Ses.

Exception est faite pour les cirent.dont la fermeture a été fixée à 23 heu-res, par arrêté préfectoral du 12 juillet1940.

Art. 2. - Detneurent en vigtwur les

diâopositionsrelatives à la suppression

rchestres dans 1. caf..Art 3. --Les arrêtés préfectoraux des

17 juin et lv juillet 1940 sont rappor-tés en ce (m'ils ont de contraire auxprésent. prescriptions

Toulouse, le 10 août 1540.La resale.

CEENEAGX de LETRITZ.

LE DOCTEUR C. BENQIIET,55, rue Matabi., Toulouse, maria-liste TUBERCULOSE, ASTHME,IHIPHYSEME, VARICES, a reprisses consultations.

La prime de démobilisation

Une iretaneolon du e.&r.1 Cohon-secrétaire d'Etat à la Guette précise les

re".la reine do ddsssbllimaioa.aitle est tonte/el fait nnahre, codon

raison tees desco

qu'exige le préparction maitérielle des opérations de paisment, ces opérations ne pourront p.dee assurées p. les Caisses publiaitaoavent le lundi 19 août courant

amass.t les dégoûts et les ran-coeurs. Cet homme n'eut. pas un frai-...omets. une palpitation, pu unabandon. J'étais belle. Il ne l'a pasvu.

a Que valais-je à ses yeux ? Ceque vaut un instrument, un moyen.Il m'a blessée, i/ m'a humiliée, il m'ainjmiée, il m'a battue, il m'a serie.Et je me suis enfermée dans monmutisme, et de tout cela, j'ai distillemon poison intérieur.

D C'est du v.in, vois-tu, qui rou-le en mes veines. Du venin qui at-tend l'heure de la morsure et qui seconcentre.

- A111.4i, remarqua Yousouf enétouff.t un bâillement, lorsqu'ont'enleva pour te conduire à moi, cefut une dein/rance ?

- Je ne le pris pas d'abord ainsiTe dirsl-je 1m affres de cette nuit-là ?

J'étala seule, je dormais. Aucundomestique à portée. Soudain,, desP55 lourds dans l'escalier me réveil-lèsent. Je crus d'abord que mon ma-ri revenait, ayant manqué Son ru.-

LE MIDI SOCIALISTE

artisanal ; no. eréeronS dea camp«de travail agricole.

Tous lais mouvements de jeunesaeseront mainten.. Leur originalitésubsistera. ; à tous je dem.derai lesmêm. efforts.

Le rongementDECLARATION DES STOCKS

DE RIZLes détenteurs de stocks de riz

supérieurs à 5 quintaux, rest.t au15 août 1940, devront les déclarer àM. l'Intendant militaire, directeurdépartemental du Ravitaillement,C.erne Clauzel, à Toulouse, avantle 1 7août, date extrême. Les décla-rations préciseront l'origine de ladenrée.

riz ainsi recensés né. pourrent'etre rais à la consommation que surautorisation de l'Intend.t départe-mental à la condition qu'ils aient été

ébloq Ms.Ils seront cédés aux prix fixés par

..a ,Comraimion de ,Surveill.ce desprix, d'après les prix de cession sinRavitaillement geniral qui serontcommuniqués ultérieurement.0-

CARTE D'ALIMENTATION

Le Service du Ravitaillement estouvert tous les jours au Co.erva-toise (rue du Conservatoire) de8 h. 30 à 11 h. 30 et de 14 h. à18 h. 30.

La carte d'alimentation rot établieaux démobilisé/5 9/5° présentationd'une pièce justificative de demobili-sation.

AVIS AUX REFIJGIESConformément aux instructions

relatives à la circulaire de M. le Pré-fet de la Haute-Garonne en date du26 juillet 1940, le maire de Toulou-se .ppelle aux réfugiés habitant la

hombre. Gela, il ne le faisait jargatQuelqu'un entra.. Un cambrioleur..,un assassin. Je me Misti, mourir,

C Je pressai Our le bouton de'électricité... AIS lumière qui jaillit,je vis . homme, le dos tourné, quirefervutit /a porte. De dos, il rmsem-biait à André, qui m'eut un peu cou-sin, mais qui ne vient jamais à lamaison, par .riPatlue pour monmsri.

n Mais cet homme avait de grossouliers ferrés, tandis qu'André esttrès élég.t. D'alifeue, je n'es. pasle temps d'en penser pins long.terreur !ce n'etait Pas André blé.renne.

Méranne ? répéta Yousouf,d'une voix pâteuse d'honame quis'endord. Ah I oui, Méranne.., cecher Méran. ! Un compagnond'armes. Le frère de Mohammed benKadour.

- Comment ? le frère de... Par-les-tu d'André Méranne ? Tu leconnais ?... Comnent serait-il lefrère de cet Arabe ?

Bon ! Ce mat des choses mys-tereusm, des secrets de la magie ta-

n Mais On ouvrit la perte de no. lamiqUe. Tu ne comprendrais pas.

commune qu'ils doivent se présenterd'urgence au Service du Ravitaille-m.t porteur de leur fiche de de-mande de carte d'alimentation pourpermettre la confmtion de leur titreIndividuel d'alimentation.

Les réfugiés, repliés ayant remplicette formalité voudront laios retirerleur emte me.uelle dûment éta-blie. En conséquence, les rêfugresmunis des tickets numérotés de 1 à17.500 voudront bien se présenterau Service du Ravitaillement, au-jourd'hui mercredi 14 août 1910.

Dans la rueLES DETOURNEMENTS

ET LES VOLSL'inspecteur Mysie et le sousairlga-

dier Moncamp, de la sûreté, ont con-

idn%o.ndd,d3reaseedem= Meee'ces'eedllt.

Au cours de l'interrogatoire que luia fait mbir le commissaire de police,cimes de service, le susnommé a re-connu avoir détourné du matéliel

l'eVtletteerdqeueroreffectuée u son do-

1=i te 'cl'ént'n'netee'reief'sdeeiU'gemclueleatft.lemand prétend avoir été détrme p.

La procédure a été transmise a l'au-torité militaire et Lallemand presenceà M. le cOmmissaMe do. gouvernement.

Le sous-brigadier Tremesaygresct l'agent Viala, ae la sûreté, ont con-duit au service le nommé Janin. Sulu,27 an, manuvre, demetumat chemindes Canalets, 51.

APYèS CrIMIétC. par M. ie chef de lasûreté, le susnommé a été déféré naparquet, pour vol d'outillage, commisau préjudice de la Poudrerie Nationale,

cct outillage a été restitué à cet éta-blissement apr. reconnaissance.

Le sous-brigadier Trémestrigues.eal'agent Viale, ont conduit au serviceles nommés Alexandre Chatrain, 40 ana,sans domicile fixe et Jean Triaboscrn,20 ans, demeurant allées Marengo, 17.

Apres enquête, les susnommés ont Oiedéférés au parquet et écroués, le Preomicr .pour vol aime InCyclette et ledeuxieme pour vol de deux bicyclettes.

- Le brigadier de la sûreté Ramon-dou et l'agent Pelmade, ont conduit auservice la nommée Simone Tomnié, 21ans, demeurant en hôteb rue Bayard.

Antre entelête, elle a été détéree attparquet et ecrouee, pour vol d'me som-me de 5.000 francMcommis au Pré.'dire dc M. Cernai. rue Temas, X

- M. Albert Soucase, demeurant àPari, réfugié h Toulouse. 12, rue Gas,ton-Selvayrfi a porté plainte contre In-connu au 6, arvondissemenr, pour vold'une montre, d'Une valeur de 5600 francs, d'Un Mau0t en argent ed'une somme de 50 francs, commisdms ses vêtements qu'il avals déposesdans une cabine de la piScinepale du Parc des sports.

M. Marc Maillol, demeurant 154,route de Revel, a porté plainte contreinconnu su 64 arrondissement, pour volOr son portefeuille, renfermant drusbillest de 5 francs et des cirera &iden-tité& commis le 9 courant. vers 15 heu-res sur les berges de l'Hers, pendantqu'il se baignait.

TROUVAILLESRéclatner 0 0 M. *orteil, 25, rue du

Béarnais une bicyclette; à M. Allia,75 bis, rue de la Concorde, un porte-monnaiemis 15, Lafforgue, 59, me nia-Inn un portenoninie; à M. Fran., 20,rue Villeneuve, un chien de chasse ; àM. Rooll W. rue Varsovie, un pull-Over;ft M. Marty, planton à Os Posté ce,traie, un poquet: O,roL OrtiginienSaud. des Plan., un êtut c.-rettes et une paire de gants; b ragentBals., /arrondissement, une alliance;

M. DOUIllellE garde au Jardin LasCayettesun camet de coupons I auxépaves, des nefs et un portefeuille.

Su .21',MIUTIMAprès 51 mois d'arrêt, le Parc a ron-

vert dima... Ce fut le gros succès

'c'eVteiel:reeo'egeder''1f:udedu'elv'eeaeft prnuerUnefsc baigner faute de place. Decettese-main, d'autres améliorations Serontapportées afin de rendre libre d'autresh timents, l'attente aux différents gui-chets sera évitée.

Le publie toulonsein a compris cruele Parc qui oceupé par des réfugiésy a encore quelques jours ne pouvaitIrieeearÎ.'es iétLen'effevla première reisront rapporte de celteréalisation le meilleur souvenir.

Les. DORÇUESLe Maire de Toulouse a l'honneur

d'informer la population que PLtahlts-sement de la Place Roguet refonction-ocra à I'mu sh.de, aux jours et heu-res habituelles, à compter du mercrediSi août.

3- COURONNES MORTUAIRES.- D. Costes, 255 rue de RémusatChoix à domloile sui demande deeLamilles. Téléphone 203.13.

TEMPLE MODERNE 18, rue Denfert-RochereauT 0 ljrn E Grand choix de Meubles

Continue. Il y a longtemps que jrn'ai vu ce cher Méranne.... DepuisParis.... Mais Mohammed a dû levoir, lui... son frère.., et je m'expli-que... que...

v Tu disais doue que Méran. en-.

1905. Je disais que os n'étaitpas lui, mais un inconnu qui, à pei-ne éveillée comme jr t'étais, me pa-rut effroyable. Il avait une barbebleue.

Ah ! c'est curie. !.. Je meferairaconter cela. par heu Kadour...Dec barbe bleue, vraiment 7

- L'homme se jeta sur moi, memaîtrisa, m'attacha. Un bâillon mefat appuyé sur le visage et jr sentisl'odeur .ceur.te et pénétrante duchloroforme.

D T'essayai de crier, mais je fusvite étourvlie. Pas complètement en-dormie pourtant, car, après an i119-tant, je sentis vaguement la fraî-cheur de l'air qui me poussait an ré-veil. Tétais en chemise...

a 0 npassait une porte qui devaitêtre celle du jardin. L'inconnu meportait dans ses bras. Te tâchai defaire un geste pour me retenir, la

C1NEMAS

VOX, - Permaneu de 14 heures à 23heures. Le eltebdiceuvre du film extra.ordinaire a King-Kong v et une 150,daine comédie musicale s CroisièreSentimentale a Toutes places o Mati.nee, 4 fr. Soirée, 5 fr. Militaire, 2 fr.

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heures à 23 heures. FormidableMême programme Fanny s et e vé.

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PLAZA. - Permaneist ils 14 heures à23 heure, deux grands films : e Mada.

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fantaisiste de la Radio : Jans Solenlesh000,uu,uimr y

elrd,As d'Oxford D et un 00,0 policier t

Soie tué Miss Preston s.VARIETES. .'-salle ratrigérte.

Dernier jour a Pensionnat de JeunesFillsanas oMae fils a tué 3. - De..main : < 9vvvv'' e

vARIETts

T

GODFREY

Les uvres--Lames

CERCLE DES twei, DG CANTON

Le Conseil d'Administration prie lesmembres de la commission des ces.licol et garderies de vouloir bien as-sister à la réunion qui aura lieu same-di soir 17 août à 21 heures au siège dela cantine.

EH81110113 et C011C01111

dxïiVA ET ,.CMITI.Les épreuves écrites dcs 5 et 6 août

sont annule..Une nouvelle session s'ouvrira le

ndi 19 août, dans les centres de Tou-louse et de Saint-Gaudens. Les candi-dats et les candidates composeront auxmêmes heures et dans les mêmes salles

enethieer'decalledtentent par rapport au précédera. Leprvsent avis tient lieu de convocation.

lelA VIEeiPORTIVE

trOGLOVSE FOOTBALL-CLUB

Réunion de taus las anciens joueurs(onatenrs el juniors) jeudi 15 août à18 heures, en vue de la .isort 1940-1941Lm jeunes gens désirant jouer à ce cluhsont priés d'y assister. Signature desi'e ' pa tira d',s010 heures et dimanche matin.

ABONNEZ-VOUSABONNEZ-VOUS

d.telle de zna chemise se déchira etdut s'effr.ger sur l'un des bar-seaux métalliques de rette porte...

n J'entendis deux voix; .e autrehomme attendait donc dans le jar-.

- Tout est disposé dam4 la bu-anderie... Ils n'y comprendront remEn route !

n Mes idées étaient fort émous-sées par le chloroforme, ruais legrand air et le froid me ranimaient.Je compris qu'on prenait le passagepar lequel notre hôtel ecommunt-quait avec la inaimn voisine.

L'm dut deux hommru s'étaitsans doute déchaussé, .r je ne per-cevais quels bruit des pas de celuiqui me portait. Peut-être aussi l'au-tre était-il r.té en arrière poureffacer les trac....

n Men ravi.eur demanda le cor-don. Dans ma demi-ineresscience, jeremarquai combien sa voix avait del'analogie avec celle d'André Méran-ne ? Illusion, évidemment...

« - QQui est-ce ? n fit mn voixointaine de concierge.

- Monsieur Tobin s>, réponditl'homme.

Dans nos grandes Ecoles

LE CONCOURS D'ADMISSIONA L'ECOLE NORMALE SUPERIEURE

Vichy. - Voici la liste d'admissibilitédm candidats au concours pour P..,normale supérieure de garçons et PM.tention des bourses et licence (sectsonOsa sciences) intéressant notre régionet que publie le « Journal oindre

Académie d'Aix I III, D...lier (Fa,cuité de Marseille).

Académie d'Aires MM. Belgodere,Brunet Dinet, lictiniann (Alger).

Académie de Bordeaux MM. soi.tenu. (Bordeaux), Clédat (Horeau.),Consoles (Bordeaux), Duchêne (Bayon.ne). Durant (Borde..., LemaignanBordeaux), Roger Lévy (Bordeaux),Merre tflax), tpuinot (Bordreux), Sa-muel (Bordeaux), Suanelet (Dax), Vemdryes (Bordeaux). Vierich (Bayonne, ,

Académie de Montpellier 11M. Beau(Alês), Bonnemaire (Montpellier), soue-0000 Montpellier), Bnargone (Aléa).Robert David Montpellier), Serge Da-vid (Montpellier), Filippi (Montpellier)Flambeau (Ales), Gabriel (Nhnes), Ger-ber (Montpellier); Germain (ltimes)Germés (Montpellier), Gonze (Mon,pente, Grossier (Ales); Guillore (Nt-

deft":stea1Nlie,:ht'lee eerstdedllieQ, BoumieuPe(Ntmet),hues). Sergent (31.dt:ciller)

\Nimbée (Nitres), Jean-Pierre Vigie<

."cealmi A Toul° MM Guai;oedeile, irei,e;e

dou, Sendranier, Prady, Solicasse, tousOr Toulouse.. Le date et le heu des épreuves orale<;seront fixé< ultitrieurement. Elles neeomme.necront vraisemblablement nusavant le 19 août. Les candidas admiss,hie sont priés de faire cmmitre leuradresse actuelle au secrétariat du cotacours d'admission à l'Entre normale susPrvieure tscientes), 45, rue d'Ulm, à Pa.ns (5e). Ils, seront eonvoqués directe<ment pour les épreuves orales.

PAS DE LIBERATIONDE PRISONNIERS

Bordeaux, 13 août. - Il a déjà été In-digné plusieurs fois que deS mIseScongé de prLsonniers ne pouvaient Pasavoir lieu pour le moment.

On porte done à nouveau à /a con.naissance de la population me 1rsdemandes de libération ne seront pusacceptées par les services compétentsdes autorités allemandes.

weitmAirm-GAP._ RINE

EXTRAIT DES MINUTES DUGREFFE DU TRIBUNAL COR.RECTIONNEL DE TOULOUSE.

Par jugement en date du quinzejuillet mil neuf cent quarante, lanommée SAINT AGITE GABRIEL-LE MARTHE EPOUSE BOS, ave-nue Cairdlle-Pujol, huit à Toidoit-se, a été condamnée à la peine deCENT CINQUANTE FRANCSD'AMENDE, sieur avoir à Toulouse,le vingt-huit juin mil neuf cent qua-rante pratiqué sans autori.tion unehausse sur le prix ile5 pommes deterre qu'elle vendait.

Le Tribunal a ordonné l'Insertionet l'affichage, par extraits du juge-ment aux frais du condamné.

Le Greffier,OLIVE.Le Procurtur de la République,

AMPOULANGE.---- Yr-

L'eau chaude -1

1 par l'électriciteBooms ordo ie ualt nia rédeslit

Sociétg Toulonalle du Baiaclo

Io, Que St-PierreTéléphone 229.24

a Nous passâmes dans la rue oùune auto stationnait..1/5 ronflement sonore interrompit

.e récit de Lucie M.aret. Yousoufs'était endormi

- Ah ! tu dors ! dit /a jeunefemme, les dents serrées.

Et bien ! tu ne s'auras pas lasuite et c'est dommage

« Oui, car à partir du moment oùje fus dans l'auto, tout enveloppéede couvertures et réchauffées, jen'eus plus peur... Volets, ce rapt,c'était l'aventure ! c'était la fin demon existence grise aux côtés del'époux bol,

« C'était la pomibilité de me ven-ger sur lm hommoa de la lente tor-ture qu'un homme m'avait fait subirOn m'enlevait ! Ott n'enlève pas unefemme pour la tuer. On l'enlèvepour la volupté que l'on attendd'el/. J'allais dore connaître enfinIra Polios, les spastnes, les ditles_

e Tu dors bien, n'est-ce pas, You-souf... Alors je puis te dira....

(A seiereJ

Le Garant M COUDIF

LELAIT DE L'EN CARAFESEPARGNE PUR, SAIN,CACHETÉES EST

HYGIÉNIQUE

MURETAVIS AUX REFUGIES. - Les réfu-

giés déjà inscrits devant être rapatriés

monts complémentaires.

itàr route sont priés de se prmenterd urgence a la Maille ponr reilleigum

SECOURS AllERICAlle. - i.e Service

de'L'eefiCieletrà: meneauxh $' d' t 'h

OfugiesFiançais et Belges sera vendredimatin la coût-net, à la Mairk dé Mare,Service des Réfugies à 7 h. 45.

eetiHolfie:

aux cantines et nécessiteux sont priésd'être présents à a heures très précisesavec de récipients importants pour re<tirer leâ -vivres qui kur seront dis<tribuksi

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