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92 me Année - 77 ABONNEMENTS Trois Mois ... 4 fr. Six Mois ... 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dehors du Département: 15 fr. ÉTRANGER : 25 FR. INSERTIONS Annonces, la ligne. Réclames, Faits locaux, 1.80 2 fr. 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ôc d'Avis Divers FONDÉ! EN 1841 [PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR LE SEUL Nous venons d'assister au pro- logue du Congrès radical ajourné à la fin du mois d'octobre. Les paroles de M. Edouard Daladier, celles de M. Gampinchi seront diversement interprétées, et cha- cun pourra y trouver matière à se satisfaire. On y sent la trace d'une inquiétude, celle du pays tout entier, devant la persistance des troubles sociaux. Le président du groupe parlementaire radical à la Chambre des députés a été particulièrement précis sur ce point. Il n'a pas refusé à M. Léon Blum le soutien de ses amis pour l'avenir prochain, mais il a très justement relevé qu'une majorité parlementaire était insuffisante pour apporter la confiance à la nation. Ce manque de facteurs psychologiques favorables a été constaté par le président du Con- seil en personne dans une allo- cution prononcée à Poissy. Au- cun des discours ni des harangues du 20 septembre n'apportent à vrai dire de solution ni de remède au malaise actuel. On se félicitera que le ministre de la guerre ait courageusement pris position contre les fauteurs de grèves répétées et les occupa- tions d'usines, sans cesse renais- santes. On le louera de s'être élevé en termes énergiques contre les menaces s'adressant aux per- sonnes et les violations de pro- priétés. Mais encore, M. Edou- ard Daladier n'a pu indiquer comment il conçoit la solution qui permettra de s'évader du cercle internai. On ne peut à la fois être mem- bre du gouvernement qu'on a appelé de tous ses voeux au nom d'une mystique, et s'élever contre les conséquences fatales de l'ap- plication de la même mystique. Ne nous illusionnons pas. Front populaire n'est pas mort. 11 fau- dra encore quelques secousses et maints remous pour le jeter à bas. Nous sommes plus libres que les ministres en exercice, même les plus pâles parmi les tenants du Front populaire, pour exami- ner avec objectivité quels sont les remèdes durables. Tout le mal vient du commu- Téléphone : 1-95 C/C/ Nantes : 154-28 Directeur : A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2<0 Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup. Mercredi 23 Septembre 1936 LE NUMÉRO 15 r Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui nisme envahissant, et les démo- craties les plus fortes sont celles qui ont délibérément rejeté le communisme de leur sein. Ce n'est pas une question de chiffres ni de majorité parlementaire. Nous ne nous préoccupons même pas pour l'heure de savoir si un gouvernement peut s'instituer dans la législature actuelle en se passant des 72 voix révolution- naires d'extrêrne-gauche ou même en les ayant contre soi. C'est une question de doctrine et une vé- rité déjà historique. M. Léon Blum à Poissy, a vu dans le malaise in- ternational une raison détermi- nante du manque de confiance. Il y a une grande part de vérité dans cette affirmation. Mais il est singulier de constater que le ma- laise international est pour une part essentielle à l'intrusion du communisme dans la politique deplusieursnations européennes. Il y a un certain synchronisme dans les troubles sociaux qni se développent en France et l'action du bolchevisme dans l'Europe entière. Une chose est certaine. C'est que le gouvernement de M. Léon Blum est le seul qui ne soit pas qualifié pour lutter contre le communisme. Nous n'oserions pas dire qu'il est aux genoux du communisme, mais enfin le pré- sident du Conseil ne dédaigne pas les conseils, pour ne pas dire plus, de M. Thorez et de ses amis. Et la Confédération Générale du Travail subit chaque jour davan- tage l'influence destructrice du bolchevisme dans ses rangs. 11 faudra, qu'on le veuille ou non, une très vigoureuse contre- offensive, et qui pourra la me- ner ? Telle est la question po- litique, que les événements se chargeront de résoudre en même temps que les hommes. Nous ne voulons pas critiquer systémati- quement M. Léon Blum, dont les intentions sont plus louables que l'action gouvernementale. Bra- vant vents et tempêtes, le prési- dent du Conseil est allé à Poissy annoncer de grands projets pour la rentrée parlementaire. M. Léon Blum ne veut que du bien aux agriculteurs comme aux commer- çants. Toutes les catégories de !a nation auront reçu Tune après l'autre satisfaction. Quel admi- rable panneau réclame, et comme on voudrait que tout cela fût vrai. Malheureusement M. Léon Blum n'a aucun moyen de se débarras- ser, une fois pour toutes des troubles sociaux. Sou gouverne- ment est miné par le commu- nisme. On ne pactise pas avec la révolution. A l'heure même le chef du parti socialiste voudrait gouverner dans l'intérêt de tous les citoyens, il s'aperçoit qu'il est dominé par le pacte malfaisant qui a permis au Front populaire de voir le jour. iiiiiiiiiiiiTm"iiiiMiiiiiniwninmnrn NOUVELLES EXPRESS La Commission des Pouvoirs ' décide de soumettre à La Haye le cas de la déléga- tion éthiopienne : aussitôt l'Italie a relire sa délégation de la Conférence internatio- nale de la radiodiffusion. Les transactions commerciales sont in- terdites par la France entre les deux zones du Maroc; l'Uruguay, die sdn côté, a rom- pu les relations diplomatiques avec Madrid. Un Conseil des Ministres aura lieu ven- dredi. L'émission des Bon s du Trésor 'est sus- pendue ce soir. Un arbitrage a permis d'éviter l'arrêt du travail dans le textile roubaisien. Loin d'abdiquer en Méditerranée, l'An- gleterre veut y rendre sa position de plus en plus sûre pour l'avenir. La position fortifiée de Maqueda est tom- bée aux mains des nationaux lesquels en- cerclent Madrid de plus en plus. niiiiiiiii»umiitimniiiniimniH"î Criminels on Inconscients C'est en juin dernier et au nom de la démocratie républicaine que le « Front po- pulaire », issu d'une escroquerie électora- le honteuse, s'etaparait du pouvoir. Déjà la fameuse expérience a fait une faillile complète; seuls les responsables et les profiteurs occasionnels ne veulent pas en convenir. Comment pouvait-il en être autrement d'ailleurs, avec un Gouvernement de par- tisans, de lâches et del francs-maçons qui n'hésitent pas à sacrifier les véritables in- térêts du peuple et du pays pour satisfai- re leurs ambitions ? Il faut être complètement, aveugle ou borné pour na pas voir et comprendre que les « occupations » illégales des usines, que les grèves déclenchées a propos de tout et de rien, que le terrorisme appliqué en cer- taines circonstances et que les exigences grandissantes de certains délégués del la classe ouvrière, ne correspondent à aucu- ne préoccupation d'ordre professionnel, mais à l'exécution méthodique d'un plan d'ordre politique, dont l'aboutissement naturel serait d'installer « les Sovîèls par- x tout ». Nous avons eu, d'ailleurs, l'occasion d'observer au -cours des nombreuses dis- cussions qui se poursuivent depuis des mois pour l'établissement des conditions de travail ou des contrats collectifs, que tous les raisonnements de bon sens et de vérité, que l'exposé des grands principes économiques, n'ont aucune prise sur les délégués des syndicats, qui obéissent aux ordres reçus, alors que bien souvent, ou- vriers et ouvrières, plus près des réalités, seraient disposés à écouter et accepteraient volontiers, les propositions raisonnables de conciliation qui leur sont présentées. Au surplus, nous avons constaté avec tristesse que les ateliers familiaux et que les artisans qui représentent dans la pro- duction nationale, une partie très impor- tante des travailleurs, n'intéressent pas ces messieurs. Les producteurs de la terre sont de plus en plus traités en parents pauvres... Ne sommes-nous pas tous, d'ailleurs, traités ainsi, puisque seuls sont dignes d'intérêt, aux yeux du Gouvernement, ceux qui adhèrent, le poing tendu, à la G. G.T. ou au (( Front populaire » ? Que parmi les alliés de la dernière con- sultation électorale, socialistes et commu- nistes restent fidèlement unis (et encore... faudrait voir...), mais que les radicau.x-so- cialistes persévèrent dans une pareille er- reur, nous avouons ne pas comprendre! A quoi servent alors les milliards affectés à la défense nationale, pourquoi parader à l'occasion des grandes manœuvres,' chanter devantl les ambassadeurs ou généraux é- trangers les vertus de notre armée et; de nos chefs militaires, si on soutient fidèle- ment les fossoyeurs du régime et de la Pa- trie P.... Et que fait donc le grand Patron du par- ti radical, le Kerensky français ? Rien, rien rien ; la main sur le cœur, il laisse faire; il pleure des larmes de crocodile, mais il attend surtout que la roue tourne et, que revienne son tour... Sera-ce l'hôtel Mali- gnon, le Quai d'Orsay ou l'Elysée? Peu im- porte 1 , pourvu |qu'jl rendre quelque part avec une bonne prébende... Les radicaux-socialistes sont criminels ou inconscients pour en arriver là. Criminels ou inconscients sont aussi tous les Saxons, vils politiciens sans foi, sans âme et sans scrupules, qui ne crai- gnent pas de s'associer à eux dans l'espoir de partager les profits. Espérons que l'heure de la justice im- manente sonnera bientôt, qui permettra le redressement de notre belle France et le châtiment de tous les coupables. Victor PERRET, Vice-président de la ''Fédération républicaine de France, Prési- dent de la Fédération Républi- caine du Rhône. §§§ M. Pepoton et les Communistes L'Alliance démocratique a déjà dit ce qu'elle pensait du départ, exigé par les communistes, de M. Peyrouton. résident général du Maroc. Chose vraiment extra- ordinaire, on avait lancé, il y a peu de temps, la nouvelle du retour vers nos ré- J gions de ce redoutable Abd-el-Krim, sou- doyé autrefois par les gens de Moscou pour combattre le prestige et l'autorité de la France dans l'Afrique du Nord. Cette nou- velle a été démentie. C'est trop qu'elle ait pu être propagée. M. Peyrouton est un homme énergique et avisé. On ne lui pardonnait pas, dans le clan communiste, la vigueur avec la- quelle il avait réprimé les manœuvres so- viétiques en Tunisie, ni celle qu'il mon- trait au Maroc pour empêcher les émissai- res du bolchevisme d'y continuer leur per- nicieuse propagande. En outre, M. Peyrou- ton est le gendre de M. Malvy, et celui-ci n'est pas en odeur de sainteté auprès des hommes du Front populaire. Tous les groupements économiques et patriotiques du Maroc français ont protes- à l'avanco contre la politique du gou- vernement en cette affaire. On sait, dans toutes nos colonies, que M. Moutet a tou- jours été l'avocat des insurgés et on était fort inquiet de la politique que suivrait notre gouvernement dans les affaires inté- ressant la France d'outre-mer. M. Blum n'a pas su résister à la pression des com- munistes. M. Peyrouton a été sacrifié, à la grande satisfaction des agitateurs. On serait fort inquiet, à cette heure, au moment les troubles d'Espagne ren- dent délicate et ( périlleuse notre situation au Maroc, si le gouvernement n'avait pas eu l'inspiration de donner à M. Peyrouton un successeur dont la nomination doit nous rassurer. Le général Noguôs, brave soldat, a été élevé à l'école de grand admi- nistrateur que fut le général Lyautey. Le choix est excellent, on doit en convenir. Mais la politique métropolitaine a vrai- ment une trop' grande influence sur la politique d'outre-mer. C'est un mauvais état d'esprit. Le Ministre des Finances et le Crédit M. Auriol, ministre des finances est un facétieux qui s'ignore. A ses débuts, la rente a monté de quelques points, de l'or est rentré... Le ministre a proclamé ces résultats fugitifs hélas ! au son do sa voix de trompette. Poincaré, si l'on ose dire, était enfoncé. En un tourne-main, moins encore : par sa seule présence, Au- riol (Vincent) arrangeait tout : « Je suis venu, je n'ai rien fait, j'ai vaincu ». C'était trop beau. La fête a été comman- dée trop tôt. Après un instant d'agitation, les rentes ont glissé ; elles sont au plus bas. Les valeurs diverses n'ont pas mieux tenu ; elles sont, à très peu près, au ptus bas. Que dit M. Auriol ? On. ne le prend pas sans vert. Rien ne va plus? Qu'à cela ne tienne ; c'est la fau- te de ses prédécesseurs. Il est venu ; il a vu ; il n'a pas encore eu le temps de ré- parer les fautes accumulées. Mais dès de- main, il rasera gratis. Comme on voit, rien n'est plus simple. Le ministre a une explication, recto et ver- so, pour chaque cas possible. Quant à savoir qui « marchera » c'est une 1 autre affaire. Et puis, que M. Auriol se rassure : le franc s'affaiblit et la Bourse va probablement monter. Peut-être sera-t- il étonné. On va lui venir en aide : quand on joue de l'argent, dame, il faut faire at- tention. Mais si ce sont des haricots que l'on jette sur la table, on est moins regar- dant. (( Presse-Union ». La Liberté du Travail n Vi |> longtemps, le gouvernement a to- léré 1 l'légalité des oacupatiions ; d'usines, après l'avoir condamnée en paroles. Il n'est pas admissible que des hommes qui se réclament de la liberté tolèrent des ac- tes qui ont justement pour but de porter

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92me Année - N° 77

ABONNEMENTS

Trois Mois ... 4 fr. Six Mois ... 7 fr. Un An . . . . 12 fr.

En dehors du Département: 15 fr. ÉTRANGER : 25 FR.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. Réclames, — Faits locaux, —

1.80 2 fr. 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires ôc d'Avis Divers

— FONDÉ! EN 1841 —

[PARAISSANT LE MERCREDI ET LE SAMEDI

REDACTION & ADMINISTRATION : 4- PLACE DU MARCHÉ-NOIR

LE SEUL Nous venons d'assister au pro-

logue du Congrès radical ajourné à la fin du mois d'octobre. Les paroles de M. Edouard Daladier, celles de M. Gampinchi seront diversement interprétées, et cha-cun pourra y trouver matière à se satisfaire. On y sent la trace d'une inquiétude, celle du pays tout entier, devant la persistance des troubles sociaux. Le président du groupe parlementaire radical à la Chambre des députés a été particulièrement précis sur ce point. Il n'a pas refusé à M. Léon Blum le soutien de ses amis pour l'avenir prochain, mais il a très justement relevé qu'une majorité parlementaire était insuffisante pour apporter la confiance à la nation. Ce manque de facteurs psychologiques favorables a été constaté par le président du Con-seil en personne dans une allo-cution prononcée à Poissy. Au-cun des discours ni des harangues du 20 septembre n'apportent à vrai dire de solution ni de remède au malaise actuel.

On se félicitera que le ministre de la guerre ait courageusement pris position contre les fauteurs de grèves répétées et les occupa-tions d'usines, sans cesse renais-santes. On le louera de s'être élevé en termes énergiques contre les menaces s'adressant aux per-sonnes et les violations de pro-priétés. Mais là encore, M. Edou-ard Daladier n'a pu indiquer comment il conçoit la solution qui permettra de s'évader du cercle internai.

On ne peut à la fois être mem-bre du gouvernement qu'on a appelé de tous ses voeux au nom d'une mystique, et s'élever contre les conséquences fatales de l'ap-plication de la même mystique. Ne nous illusionnons pas. Front populaire n'est pas mort. 11 fau-dra encore quelques secousses et maints remous pour le jeter à bas.

Nous sommes plus libres que les ministres en exercice, même les plus pâles parmi les tenants du Front populaire, pour exami-ner avec objectivité quels sont les remèdes durables.

Tout le mal vient du commu-

Téléphone : 1-95

C/C/ Nantes : 154-28 Directeur : A. GIROUARD Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2<0 Tél.Richelieu 51-76 51-77 2lignesgroup.

Mercredi 23 Septembre 1936

LE NUMÉRO

15 r Les abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

nisme envahissant, et les démo-craties les plus fortes sont celles qui ont délibérément rejeté le communisme de leur sein. Ce n'est pas une question de chiffres ni de majorité parlementaire. Nous ne nous préoccupons même pas pour l'heure de savoir si un gouvernement peut s'instituer dans la législature actuelle en se passant des 72 voix révolution-naires d'extrêrne-gauche ou même en les ayant contre soi. C'est une question de doctrine et une vé-rité déjà historique. M. Léon Blum à Poissy, a vu dans le malaise in-ternational une raison détermi-nante du manque de confiance. Il y a une grande part de vérité dans cette affirmation. Mais il est singulier de constater que le ma-laise international est dû pour une part essentielle à l'intrusion du communisme dans la politique deplusieursnations européennes. Il y a un certain synchronisme dans les troubles sociaux qni se développent en France et l'action du bolchevisme dans l'Europe entière.

Une chose est certaine. C'est que le gouvernement de M. Léon Blum est le seul qui ne soit pas qualifié pour lutter contre le communisme. Nous n'oserions pas dire qu'il est aux genoux du communisme, mais enfin le pré-sident du Conseil ne dédaigne pas les conseils, pour ne pas dire plus, de M. Thorez et de ses amis. Et la Confédération Générale du Travail subit chaque jour davan-tage l'influence destructrice du bolchevisme dans ses rangs.

11 faudra, qu'on le veuille ou non, une très vigoureuse contre-offensive, et qui pourra la me-ner ? Telle est la question po-litique, que les événements se chargeront de résoudre en même temps que les hommes. Nous ne voulons pas critiquer systémati-quement M. Léon Blum, dont les intentions sont plus louables que l'action gouvernementale. Bra-vant vents et tempêtes, le prési-dent du Conseil est allé à Poissy annoncer de grands projets pour la rentrée parlementaire. M. Léon Blum ne veut que du bien aux agriculteurs comme aux commer-çants. Toutes les catégories de !a nation auront reçu Tune après l'autre satisfaction. Quel admi-rable panneau réclame, et comme

on voudrait que tout cela fût vrai. Malheureusement M. Léon Blum

n'a aucun moyen de se débarras-ser, une fois pour toutes des troubles sociaux. Sou gouverne-ment est miné par le commu-nisme. On ne pactise pas avec la révolution. A l'heure même où le chef du parti socialiste voudrait gouverner dans l'intérêt de tous les citoyens, il s'aperçoit qu'il est dominé par le pacte malfaisant qui a permis au Front populaire de voir le jour. iiiiiiiiiiiiTm"iiiiMiiiiiniwninmnrn

NOUVELLES EXPRESS

La Commission des Pouvoirs ' décide de soumettre à La Haye le cas de la déléga-tion éthiopienne : aussitôt l'Italie a relire sa délégation de la Conférence internatio-nale de la radiodiffusion.

Les transactions commerciales sont in-terdites par la France entre les deux zones du Maroc; l'Uruguay, die sdn côté, a rom-pu les relations diplomatiques avec Madrid.

Un Conseil des Ministres aura lieu ven-dredi.

L'émission des Bons du Trésor 'est sus-pendue ce soir.

Un arbitrage a permis d'éviter l'arrêt du travail dans le textile roubaisien.

Loin d'abdiquer en Méditerranée, l'An-gleterre veut y rendre sa position de plus en plus sûre pour l'avenir.

La position fortifiée de Maqueda est tom-bée aux mains des nationaux lesquels en-cerclent Madrid de plus en plus.

niiiiiiiii»umiitimniiiniimniH"î

Criminels on Inconscients C'est en juin dernier et au nom de la

démocratie républicaine que le « Front po-pulaire », issu d'une escroquerie électora-le honteuse, s'etaparait du pouvoir.

Déjà la fameuse expérience a fait une faillile complète; seuls les responsables et

les profiteurs occasionnels ne veulent pas en convenir.

Comment pouvait-il en être autrement d'ailleurs, avec un Gouvernement de par-tisans, de lâches et del francs-maçons qui n'hésitent pas à sacrifier les véritables in-térêts du peuple et du pays pour satisfai-re leurs ambitions ?

Il faut être complètement, aveugle ou borné pour na pas voir et comprendre que les « occupations » illégales des usines, que les grèves déclenchées a propos de tout et de rien, que le terrorisme appliqué en cer-taines circonstances et que les exigences grandissantes de certains délégués del la classe ouvrière, ne correspondent à aucu-ne préoccupation d'ordre professionnel, mais à l'exécution méthodique d'un plan

d'ordre politique, dont l'aboutissement naturel serait d'installer « les Sovîèls par-x

tout ».

Nous avons eu, d'ailleurs, l'occasion d'observer au -cours des nombreuses dis-cussions qui se poursuivent depuis des mois pour l'établissement des conditions de travail ou des contrats collectifs, que tous les raisonnements de bon sens et de vérité, que l'exposé des grands principes économiques, n'ont aucune prise sur les délégués des syndicats, qui obéissent aux ordres reçus, alors que bien souvent, ou-vriers et ouvrières, plus près des réalités, seraient disposés à écouter et accepteraient volontiers, les propositions raisonnables de conciliation qui leur sont présentées.

Au surplus, nous avons constaté avec tristesse que les ateliers familiaux et que les artisans qui représentent dans la pro-duction nationale, une partie très impor-tante des travailleurs, n'intéressent pas ces messieurs.

Les producteurs de la terre sont de plus en plus traités en parents pauvres...

Ne sommes-nous pas tous, d'ailleurs, traités ainsi, puisque seuls sont dignes d'intérêt, aux yeux du Gouvernement, ceux qui adhèrent, le poing tendu, à la G. G.T. ou au (( Front populaire » ?

Que parmi les alliés de la dernière con-sultation électorale, socialistes et commu-nistes restent fidèlement unis (et encore... faudrait voir...), mais que les radicau.x-so-cialistes persévèrent dans une pareille er-reur, nous avouons ne pas comprendre!

A quoi servent alors les milliards affectés à la défense nationale, pourquoi parader à l'occasion des grandes manœuvres,' chanter devantl les ambassadeurs ou généraux é-trangers les vertus de notre armée et; de nos chefs militaires, si on soutient fidèle-ment les fossoyeurs du régime et de la Pa-trie P....

Et que fait donc le grand Patron du par-ti radical, le Kerensky français ? Rien, rien rien ; la main sur le cœur, il laisse faire; il pleure des larmes de crocodile, mais il attend surtout que la roue tourne et, que revienne son tour... Sera-ce l'hôtel Mali-gnon, le Quai d'Orsay ou l'Elysée? Peu im-porte1, pourvu |qu'jl rendre quelque part avec une bonne prébende...

Les radicaux-socialistes sont criminels ou inconscients pour en arriver là.

Criminels ou inconscients sont aussi tous les Saxons, vils politiciens sans foi, sans âme et sans scrupules, qui ne crai-gnent pas de s'associer à eux dans l'espoir de partager les profits.

Espérons que l'heure de la justice im-manente sonnera bientôt, qui permettra le redressement de notre belle France et le châtiment de tous les coupables.

Victor PERRET,

Vice-président de la ''Fédération républicaine de France, Prési-dent de la Fédération Républi-caine du Rhône.

§§§

M. Pepoton et les Communistes L'Alliance démocratique a déjà dit ce

qu'elle pensait du départ, exigé par les communistes, de M. Peyrouton. résident général du Maroc. Chose vraiment extra-ordinaire, on avait lancé, il y a peu de temps, la nouvelle du retour vers nos ré-

J gions de ce redoutable Abd-el-Krim, sou-doyé autrefois par les gens de Moscou pour combattre le prestige et l'autorité de la France dans l'Afrique du Nord. Cette nou-velle a été démentie. C'est trop qu'elle ait pu être propagée.

M. Peyrouton est un homme énergique

et avisé. On ne lui pardonnait pas, dans le clan communiste, la vigueur avec la-quelle il avait réprimé les manœuvres so-viétiques en Tunisie, ni celle qu'il mon-trait au Maroc pour empêcher les émissai-res du bolchevisme d'y continuer leur per-nicieuse propagande. En outre, M. Peyrou-ton est le gendre de M. Malvy, et celui-ci n'est pas en odeur de sainteté auprès des hommes du Front populaire.

Tous les groupements économiques et patriotiques du Maroc français ont protes-té à l'avanco contre la politique du gou-vernement en cette affaire. On sait, dans toutes nos colonies, que M. Moutet a tou-jours été l'avocat des insurgés et on était fort inquiet de la politique que suivrait notre gouvernement dans les affaires inté-ressant la France d'outre-mer. M. Blum n'a pas su résister à la pression des com-munistes. M. Peyrouton a été sacrifié, à la grande satisfaction des agitateurs.

On serait fort inquiet, à cette heure, au moment où les troubles d'Espagne ren-dent délicate et( périlleuse notre situation au Maroc, si le gouvernement n'avait pas eu l'inspiration de donner à M. Peyrouton un successeur dont la nomination doit nous rassurer. Le général Noguôs, brave soldat, a été élevé à l'école de grand admi-nistrateur que fut le général Lyautey. Le choix est excellent, on doit en convenir.

Mais la politique métropolitaine a vrai-ment une trop' grande influence sur la politique d'outre-mer. C'est un mauvais état d'esprit.

Le Ministre des Finances et le Crédit

M. Auriol, ministre des finances est un facétieux qui s'ignore. A ses débuts, la rente a monté de quelques points, de l'or est rentré... Le ministre a proclamé ces résultats — fugitifs hélas ! — au son do sa voix de trompette. Poincaré, si l'on ose dire, était enfoncé. En un tourne-main, moins encore : par sa seule présence, Au-riol (Vincent) arrangeait tout : « Je suis venu, je n'ai rien fait, j'ai vaincu ».

C'était trop beau. La fête a été comman-dée trop tôt. Après un instant d'agitation, les rentes ont glissé ; elles sont au plus bas. Les valeurs diverses n'ont pas mieux tenu ; elles sont, à très peu près, au ptus bas.

Que dit M. Auriol ?

On. ne le prend pas sans vert. Rien ne va plus? Qu'à cela ne tienne ; c'est la fau-te de ses prédécesseurs. Il est venu ; il a vu ; il n'a pas encore eu le temps de ré-parer les fautes accumulées. Mais dès de-main, il rasera gratis.

Comme on voit, rien n'est plus simple. Le ministre a une explication, recto et ver-so, pour chaque cas possible.

Quant à savoir qui « marchera » c'est une1 autre affaire. Et puis, que M. Auriol se rassure : le franc s'affaiblit et la Bourse va probablement monter. Peut-être sera-t-il étonné. On va lui venir en aide : quand on joue de l'argent, dame, il faut faire at-tention. Mais si ce sont des haricots que l'on jette sur la table, on est moins regar-dant.

(( Presse-Union ».

La Liberté du Travail

nVi |> longtemps, le gouvernement a to-léré 1 l'légalité des oacupatiions; d'usines, après l'avoir condamnée en paroles. Il n'est pas admissible que des hommes qui se réclament de la liberté tolèrent des ac-tes qui ont justement pour but de porter

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atteinte à une des libertés les plus pré-cieuses : celle du travail.

B ne faut pas s'y tromper, l'occupation des usines a pour but essentiel d'empêcher de travailler ceux qui réprouvent les grè-ves politiques.

Comme l'a dit Y Ere Nouvelle, organe ra-dical-socialiste, il suffit qu'une minorité décide l'occupation de l'usine et qu'elle la mette en pratique pour que tout travail soit rendu impossible, même si ceux qui veulent travailler sont en majorité.

Ceux qui veulent croiser les bras ou le-ver le poing oppriment ceux qui ne de-mandent qu'à accomplir leur devoir quo-tidien. Une minorité audacieuse peut im-poser sa loi à la majorité des travailleurs.

Ce n'est plus la République. C'est la ré-volution et c'est la dictature. Aveugles sont les républicains qui ne voient pas cela.

POUR LES MUNICIPALITÉS

Le ministère de l'Intérieur communique:

En exécution de l'article 7 de la loi du 18 août, relative à un plan de travaux dës:

tinés à combattre et à prévenir le chôma-ge, un décret en date du 17 septembre vient de mettre à la disposition du Ministre de l'Intérieur les crédits nécessaires à l'achè-vement des divers. programmes de travaux:

i°) Concernant la vicinalilé, déjà établis par les collectives intéressées efl prêts à être immédiatement réalisés; 20) Faîcllitant l'a-ménagement des lotissements défectueux, par application de la loi du i4 mars 1928.

■ §§§ I : LE SEJOUR DE M. GOEBBELS EN GRECE

La Guerre d'Espagne

Saint-Sébastien et la région avoisinante occupés, l'armée rebelle du Nord marche sur Bilbao, cité de 100.000 âmes.

Au centre la péninsule, les armées Mola et Franco ont. livré cette semaine de vio-lents combats en direction de Tolède et de Madrid.

L'Alcazar de Tolède est presque totale-ment détruit mais ses i.5oo occupants élè-ves-officiers, soldats, femmes et enfants, réfugiés dans les souterrains, résistent tou-jours.

Le gouvernement de Madrid a fait arro-ser de pétrole les ruines et y a fait mettre le foi) Puis les miliciens ont attaqué. Ils été repoussés avec de fortes pertes.

L'ambassadeur du Chili, doyen du corp~, diplomatique , multiplie ses démarches pour obtenir qu'un armistice permette, clans la zone de l'Alcazar, la suspension de cel'e épouvantable guérilla.

^FÔFJÂTIQIS LE NEGUS SE REND A GENEVE

M. Goebbels, accompagné du chargé d'af-faires d'Allemagne, s'est rendu lundi ma-tin au Palais-Royal, où îl s'est inscrit, sur

; le registre des présentations. Il s'est ren-\ du ensuite au ministère des Affaires étran-

gères où il a été reçu par le premier mi-nistre, M. Metaxas, avec lequel il s'est en-tretenu pendant une demi-heure.

M. Goebbels s'est alors rendu chez M. Ni-coloudis, minislie de la Presse, puis il a été reçu par le ministre gouverneur d'A-thènes, M. Colzia.

! §§§

MAUVAISES 1 i:\i,ANGES DANS LE MIDI

LA PERTE. DU u POURQUOI-PAS ? »

L'« AUDE „ EST PARTI POUR REYKJAVIK

| Le transport « Aude », commandé par le ' capitaine de corvette Martinier, ayant a

bord 60 hommes d'équipage, a appareillé pour Reykjavik, afin de prendre les corps

i des victimes de la catastroplie du a Pour-ï quoi-Pas ? » • Le navire emporte cinquante Cercueils.

Le débarquement des corps se fera à Brest, I dans la seconde quinzaine d'octobre.

! §§§

Le Négus èsj parti de Croydon par un avion spécialement loué pour lui; il a pris place avec six personnes de sa. suite pour se rendre directement à Genève.

Au moment où l'avion allait partir, une autre personne, apparemment anglaise, est également montée dans l'avion.

Le Négus, accompagné de sa suite, est arrivé à l'aérodrome de Cointrin-Genève, à 17 heures 35.

Un important service d'ordre avait clé organisé.

Hailé Sélassié a été reçu à sa descente de l'avion par le docteur Marttn) chef de ht délégation éthiopienne à l'assemblée de la S. D. N.

A LA S. D. N.

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N" 4 — 23 Septembre

LES ÉPIHES ONT DES ROSES PAR RENÉ D'ANJOUI

II LA CACHETTE

(c Mon pauvre Chariot, faut pourtant que tu les chippes ces fafiots, sans quoi t'es per. du de réputation vis à vis des camarades. Là, est le grand secret d'Etat que les Car-bonari doivent connaître et, puisque le sort t'a désigné pour t'en emparer, il faut rem-plir ta mission si tu tiens à ta peau. »

Mais le monologue finit dans un rire de joie. Théodore, en pressant l'œil du lion avait poussé une exclamation de triomphe en voyant tout le panneau s'ouvrir en deux parties égales qui commençaient à glisser à droite et à gauche, -pour découvrir une porte étroite sans loquet ni serrure. Mais l'ouvrir devenait un jeu à présent le colone' se souvenait. Il pesa sur le sommet de la porte et le volet de bois bascula. Vite l'offi-cier revint vers la console, prit son paquet de papiers et disparut àvec par l'ouverture. Il resta invisible un instant qui parut bien long à l'observateur, puis il ressortit, repla-ça le vantail de l'ouverture, enjamba la cimaise, se remit en face du panneau et allant à l'opposé de la tête de lion, c'est à dire à sa gauche, il posa le doigt sur la prunelle d'une autre tête de lion faisant pendant à la première. Brusquement, d'un

La dix-seplième assemblée de la S.D.N. a été inaugurée, lundi malin, à 10 h. 5o.

Cette année encore, le Palais'de la S.D.N. n'étant pas achevé, Ici session se tient dans la salle du Conseil général, au centre de la ville de Genève, qui vit déjà bon nombre de conférences et d'assemblées. C'est dire que le cadre de l'Assemblée n'a pas chan-gé.

— • §§§

M. 'SAAVEDRA LAMAS EST ELU PRESIDENT DE LA S.D.N.

Vpiet les chiffres du scrutin qui a porté M. Saavedia Lamas à la présidence de l'as-semblée :

Nombre de votants, 49; bulletins nuls, 4; bulletins balables, 45; majorité absolue 23.

M. Saavedra Lamas, 44 voixij M. Bruce, premier délégué de l'Australie, 1.

jet, les deux! panneaux se rapprochèrent. Ceci accompli, le colonel repartit, sa figure exprimait la satisfaction. Il avait nettement la sécurité du cœur. Il reprendrait là les lettres confiées à son honneur et remplirait sa mission à la date indiquée. Il allait faire tranquillement sa tournée de Bretagne sans préoccupations, même la douairière ne soupçonnerait rien, elle serait dépositaire, sans s'en douter, du plus grave des secrets d'Etat.

La ville de Rennes dormait. Parmois une patrouille passant d'une rue dans l'autre effrayait les matous et les chiens en quête ou attachés dans les cours des maisons. Ceux-ci donnaient un coup de voix et les pas des soldats se perdaient au loin. Seu-les les vibrations des heures s'épandant des clochers marquaient le temps.

La nuit était merveilleuse, assez peu de clair de lune, à cause de la fin du dernier quartier, ce qui permettait tout leur éclat aux étoiles. Juste au-dessus du toit du vieil hôtel de Kerdaniel, Véga au Nord-Est et Capella au Nord-Ouest, Régulus au Sud-Est, Prccyon près de l'horizon ouest, indi-quaient aux voyageurs la marche de la nuit. L'homme enfermé dans le jardin tra-vaillait sous leur clarté. Il avait par de lentes pesées élargi la fente du volet, assez pour y passer la lame de son poignard, et soulever le crocher de fer qui maintenait les contrevents... mais il s'arrêta soudain. Il percevait la cadence du pas d'un cheval tapant sur le pavé irrégulier de la rue du Pré-Botté dont l'unique réverbère était é-teint. Ce pas s'arrêta devant la porte de

Les vendanges se déroulent très rapide-ment. On estime que la rêcolt/e atteindra Li moitié tout au plus de celle de l'an der-nier.

Au marché hebdomadaire d'aujourd'hui, les vint ont été vendus de 10 à 12 francs le degré.

Un soir.., aux champs.

Un moissonneur est assis sur le talus du chemin de la ferme après une ruue jour-née de travail. Il tire une cigarette de son paquet de ((Celtiques», l'allume et laisse la fumée odorante calmer sa fatigue et lui redonner de l'entrain.

Un camarade passe à bicyclette. — Ohé, Noël, tu viens en griller une ? — C'est pas de refus. Mais, dis-donc, lu

le mets bien ; tu firmes des toutes faites maintenant ?

— Mais tout le monde fume des toutes faites, mon vieux. C'est tellement commo-de pendant le travail, une toute faite. On la sort de son paquet, on l'allume. Pas un grain de tabac do perdu, et avec ça une forme régulière, un aspect plaisant et un paquet aux belles couleurs. Avoue que c'est un plaisir d'en offrir à un copain. Que dis-tu de ces a Celtiques » ?

— Fameuses mon vieux. Les cigarettes toutes faites de la Régie française! sont vrai-ment, épatantes. J'aime bien celles-ci. De-main matin, je m'en paierai un paquet.

— Bien slûr, Noël. Pour 3 francs tu en verras la farce et tu pourras en offrir à ta promise. Tu verras qu'elle ne te refusera pas. Les « Celtiques » plaisent à tout le monde car, tu sais, il y en a pour tous les goûts : en Caporal ordinaire, Maryland, Caporal doux.

Merci du renseignement mon vieux. J'en ferai mon profit. Et tiens, pour te récom-penser, et ben je vais t'offrir un cigare. Quel cigare veux-tu ?

—■ Mais ça va de soi, un cigare «Volti-geur » P C'est! rudement bon, tu sais, et cependant ce n'est pas cher. Merci d'avan-ce mon vieux Noël.

Pour les Vins de France

du Conseil général de la Côte-d'Or. Il a dé-fendu, il défend toujours le vin avec verve et conviction et il se réclame d'illustres devanciers : « Hippocrate, écrit M. le doc-teur Chauveau, Galien, Celse, Avicenne, van Helmont, Boerhaave, van Swieten, et autres dieux et demi-dieux de l'empyrée médical, ont écrit sur les propriétés théra-peutiques du vin. Loebenstein le rappelle et, en assignant à chacun d'eux un rôle dans la thérapeutique des maladies qu^il énumère, comme s'il s'agissait de sources d'eau minérale.

M. le sénateur Chauveau constate que la vinothérapie a maintenant sa place à côté de l'hydrothérapie, à laquelle il ne faut pas l'opposer. ((Les deux systèmes ont un but commun, celui de remplacer les sub-stances capables d'agir spécifiquement sur l'agent de la maladie ou sur les toxines qu'il élabore par une réforme de l'alimen-tation et de l'hygiène chez l'individu, grâ-ce à laquelle l'usure se répare, les forces se réveillent et les organes se trouvnt sol-licités d'agir pour éliminer les produits toxiques, origine de la maladie. C'est par le relèvement du « tonus » que l'on veut avoir raison du principe morbifique ».

ATTENTION AUX, FAUSSER PIÈCES

ÏH11ÎP LOCALE ET RÉGIONALE

L :ORAGE

Les médecins amis des vins de France se sont réunis en Bourgogne, les 18, 19 et 20 septembre. Le grand banquet officiel a eu lieu à Dijon, dans la salle des Etals de Bourgogne. On a visité et. dégusté les crus célèbres de la région et vanté les ver-tus du vin.

Le vin est un remède et) Pasteur en célé-brait Ses effets thérapeutiques. Tous les congressistes assemblés en Bourgogne, par-tisans convaincus du jus de raisin fermen-té, connaissent les campagnes savantes, scientifiques et humoristiques aussi de M. le docteur Chauveau, ancien «• ministre de 1-Agriculture, qui est justement président

Mme de Kerdaniel et un dolent, coup de marteau, suivi à peu d'intervale d'un au-tre, épouvanta toute la maison.

Chariot vivement s'était rejeté dans le massif d'arbustes. La douairière effarée montrait dans l'entrebâillement d'une croisée, sa tête couverte d'une coiffe aux tuyaux fripés. Le colonel, lui aussi avait bondi et se penchait au dehors appuyé au balcon du premier étage.

—■ Ma tanlé, criait-il, je vais voir ce qui se passe.

Aussitôt, il battit le briquet pour allu-mer une cire. Joachin, de son côté accou-rait avec une lanterne.

— Qui va là ? demandait-il avant d'ou-vrir en s efforçant de voir à travers le gui-chet.

—■ Je suis Jehan de Sautré, neveu de Ma-dame la Marquise. Ouvrez-moi, s'il vous plaît. Est-ce que tout le monde dort ici ? il n'est pas encore minuit cependant.

— Oui on dort, grommela la douairière, est ce que, par hasard, tous mes neveux se sont donné rendez-vous chez moi cette nuit 1

Mais celui-ci était le préféré, il avait ac-compli toute la guerre de Vendée et n'a-vait déposé les armes que lors de l'empri-sonnement de la Duchesse de Berri à Blaye.

Alors la vieille dame passa un jupon, des pantouffles et à son tour essaya d'allumer un flambfeau. Mais ce n'était pas une opé-ration aisée. Il fallait, d'abord tremper l'al-lumette dans la fiole de phosphore, battre le briquet, finalement, elle parvenait à en-flammer son brin de bruyère et à allumer

Depuis quelques jours, sans être pour cela incommodés par une chaleur étouf-fante ou des bains de vapeurs célestes, le Temps s'est mis résolument à l'orage. Les <:oups de tonnerre se succèdent et les éclairs embrasent les nues. Samedi soir, une pluie diluvienne s'est abattue sur Saumur et la région et une grande partie de la nuit l'eau n'a guère cessé del trans-former nos rues et nos places en de mul-tiples piscines et ruisseaux.

A l'aurore, dimanche, tout semblait à nouveau rentré dans l'ordre à la grande joie des chasseurs prêts à se mettre en campagne. Le soleil se montra assez ru-besceiit et presque débarbouillé par cette longue douche intempestive.

Mais bientôt des nuages lui voilèrent la face et sans tarder des grondements reten tirent puis des zigs-zags de foudre plus fulgurants que l'astre qui de honte bouda royalement.

Et un nouvel orage éclata, puis un autre encore! lui succéda, plus fort encore que les précédents; la nuit vint presque ou tout au moins la nue sillonnée et zébrée n'en devint que plus effrayante et alors le temps se purgea en averses effrayantes avec le fracas du tonnerre et l'embrase ment des éclairs. Bref, la foudre tomba en plusieurs endroits ; nous ignorons les points de; chute mais espérons qu'il n'y a pas de dégâts.

un bout de chandelle. Ensuite elle le mou-? chait avec soin de peur de l'éteindre. Le

colonel était déjà descendu, les alertes ne l'impressionnait plus. Il en avait tant vu!

Jehan de Sauré avait jeté aux mains du valet la bride de sa bête et il entrait dans le vestibule souriant, montrant un char mant visage jeune au regard gai. Il prit sa vieille tante par le cou et lui plaqua sur les joues, entre les tuyaux de sa cornette, deux baisers sonores.

— Tanle Yolande, pardonnez-moi de trou bler votre sommeil. J'aurais dû arriver à neuf heures, mais pendant que je soupais à l'auberge, sur la route de Fougères, voi là-t-il pasi que des gamins ont effrayé ma

; bêle qui a cassé sa longe et s'est mise à | courir à travers champs. Il a fallu la re-? prendre, la calmer, bref j'ai perdu une

bonne heure. Veux-tu souper ? — Non, c'est fait. Je vous demande

seulement une litière pour « Luronne » et le moindre divan où je puisse m'éten dre jusqu'-au jour. Mais j'ai dérangé, je le vois, toute la maison. Vous avez des hô tes, ma tante ?

Ce disant le) jeune homme s'avança vers le colonel dont la haute stature se perdait dans l'ombre.

— C'est ton cousin Théodore de Rovilly. — Ah ! veuillez m'excuser, dit Jehan en

retirant la main qu'il tendait déjà. Je ne pensais guère que le même toit pourrait nous abriter, mon cousin, car il n'y a pas grand chose de commun entre nous.

— Il y a votre tante, garçons, gronda-Ja

Nous nous faisons un devoir 3e mettre nos concitoyens en garde contre les adroits individus qui paient avec de fausses pièces de 10 fr. Celles-ci sont très ressemblantes et ne diffèrent des « bonnes » que par leur poids qui est plus léger.

Plusieurs encaisseurs ont été victimes des faussaires. Attention donc en recevant votre monnaie.

Mutations au Collège

Après le départ de M. Reynes dont nous avons parlé, l'Officiel nous apporte êgale-znent celui de M. Normand, surveillant gé-néral dont le poste est| supprimé au Collè-ge de notre ville, puis celui de M. Vidal, professeur de lettres, appelé à la chaire de lettres au Collège de Fontainebleau.

M. Vidal, notre concitoyen depuis 10 ans déjà, s'était acquis de très nombreuses sympathies dans notre ville.

Il faisait d'ailleurs partie de la Société des Lettres, Sciences et Arts dont il devint un des membres actifs du Comité.

Pendant très longtemps membre aussi très dévoué de la Cloucado, il en était le président très écouté et l'on sait quelle vi-talité il insuffla à ce groupement.

Il s'employa en outre à la constilulion de divers groupements sociaux de notre ville. Sa bonne volonté légendaire alliée à son affabilité innée se dépensèrent en maintes circonstances, car on ne faisait ja-mais appel en vain à son dévouement lors des réunions, soirées de propagande ou de bienfaisance.

Son départ sera vivement ressenti dans tous ces milieux eti nous ne le laisserons point quitter Saumur, Sans lui exprimer notre gratitude! et lui souhaiter, en son nouveau poste, toutes les félicités eï tous les succès qu'il est en droit d'attendre.

* * * Décidément les mutations se succèdent

au collège de notre ville et nous apprenions hier la nomination de M. Motard, profes-seur de sciences, en la même qualité au lycée de Nevers.

M. Motard s'était lui aussi acquis de so-lides amitiés en notre ville et son départ sera ressenti en de nombreux milieux où il était particulièrement estimé.

Aven tous les regrets de son départ, nous lui adressons nos vœux les meilleurs dans son nouveau poste.

§§§

A L'ECOLE DE CAVALERIE

Vétérinaires militaires — Armée active

Liste par ordre de mérite des vétérinaires et étudiants vétérinaires admis à l'emploi de vétérinaire élève de l'active à l'école mi-litaire et d application de la cavalerie et du train, par décision du 17 septembre ig36 :

Delage, Courtade, Crumière, Ferrando,

marquise, j'espère que mes dogues vont rentrer leurs crocs en ma présence. Théo-dore, remonte achever ta nuit là-haut, j'i-magine que nous ne serons plus troublés. Toi, Jehan viens dans le salon, tu t'instal-leras sur le grand canapé.

— Je vous suis ma tante, j'aimerais d'ailleurs à vous parler seule.

Le maître d'hôtel remettait les barres de la porte d'entrée et se relirait dans les communs qui étaient séparés de la mai-son par l'étendue du jardin. La douairière, les pieds nus dans ses pantouffles, en co-tillon court, en coiffe de nirit, n'avait pas une allure majestueuse mais Jehan ne vo-yait rien de comique dans l'ombre grotes-que projetée sur le mur. Il la suivait, l'â-me toute prise par une pensée unique. Quand ils furent dans la chambre et que la porte fut bien close, le chouan tira de sa veste un sac de peau sur lequel était brodé un Sacré-Cœur éf le posant sur la eommade :

— Ma tante, il faut soigneusement serrer cela. Ce sont des papiers que m'a confié Madame la Duchesse de Berri à Nantes. Ils sont de la dernière importance. Je dois les remettre au roi Charles X à Hollyrood dans un mois. Il y a des lettres du comte de Luchesi-Palli. Il faut ma tante que vous placiez ceci en lieu sûr jusqu'au jour où je vous les demanderai, car vous pensez bien que nous allons tout faire pour amener l'évasion de son Altesse Royale. Surfout ma tante, que mon cousin ignore que je pos-sède ces papiers. Il est, lui, de l'autre bord. (A suivre).

Page 3: LE SEULarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · Les paroles de M. Edouard Daladier, celles de M. Gampinchi seront diversement interprétées, et

Eloy, Laspâlles, Jacob, Lilaize, Burband, Brunet-, Lévy, Poncelet.

Ces candidats sont; nommés vétérinaires élevés de l'active, à dater du ier octobre 1936; ils se présenteront à l'Ecole militaire cl d-applicalion de la cavalerie et du train le 7 octobre ig3G, à 9 heures, pour y suivre le cours d'instruction des vétérinaires élè-ves de l'active.

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BAINS MLTNICIPAUX

Le maire de !a ville de Saumur informe ses concitoyens que les bains municipaux seront fermés la 22 septembre courant.

Chez les Ouvriers Coiffeurs de Saumur

Le Syndicat invite les ouvriers coiffeurs et coiffeuses, syndiqués et non syndiqués, à assister à la réunion mensuelle, demain jeudi ik sepfembre, à 20 heures 3o, à la Bourse du travail, i5, Grande-Rue.

Ordre du jour : paiement des cotisations; questions diverses.

CARNET DE L'ECHO

NECROLOGIE.

Nous apprenons avec peine la mort de Mme A. Girard-Amiot, veuve de M. Girard-Amiot, un des associés de la maison de mousseux Veuve Amiot, décédé voilà quel-ques années.

La défunte était âgée de 70 ans; elle a succombé hier mardi en son domicile, 8, rue d'Alsace; ellel était la soeur du colonel Amiot, président des Officiers de Réserve, président d'honneur de PU.N.C, maire de Saint-Hilaire-Saint-Florent et la tante de "iM. Maurice et Jacques Amiot, et M. Cos-son.

Les obsèques auront lieu demain jeudi, à 10 heures 3o, en l'église Saint-Nicolas et l'inhumation dans le caveau de famille au cimetière de Saumur, mais dans la plus stricte intimité.

En cette pénible circonstance, nous a-dressona à tous les membres des familles Amiot, Cosson et Girard, nos plus sincè-res condoléances.

Etat civil de Saumur du 19 au a3 septembre 1936

PUBLICATIONS DE MARIAGES Jean Bossé, jardinier-maraîcher, à Saint-

Lambert-des-Levées, et Elyett Ravault, cou-turière, i4, rue du Petit-Pré.

Victor Digard, maréchal-ferrant à Mar-cilly-d'Azergues et Jeanne Aloyau, sans profession, rue de l'Ancienne-Gare prolon-gée, Saumur.

Daniel Dreux, peintre en bâtiment, i3, rue Waldeck-Rousseau, Saumur, et Jean-ne Thiault, femme de chambre, 9, rue Bo-din, Saumur.

MARIAGES Gaston Samson, ouvrier carrossier, do-

micilié à Levallois-Perret (Seine), rue Vic-tor-Hugo, 39, et Lucienne Bonneau, sténo-dactylo, 10, rue Brault, à Saumur.

Raymond Hersard, boucher, 27, rue de la Petite-Bilange, et Andrée Barbault, sans profession, 1, rue Beaurepaire»

DECES Maurice Alnet, 33 ans, électricien, hos-

pice. Marcel Huguet, 25 ans, chauffeur d'autos

à Saumur, domicilié à Villebernier.

Blanche Amiot, veuve Alexandre Girard, sans profession, 70 ans, 8, rue d'Alsace.

AVIS D'OBSÈQUES

Vous êtes priés d'assister aux obsèques de

Mme Alexandre Girard-Amîot décédée, munie des Sacrements de l'Eglise, le 22 septembre ig36, à l'âge de 70 ans, en son domicile, 8, rue d'Alsace, à Saumur.

Le deuil se réunira le jeudi 24 courant, à 10 heures 3o précises, en l'église Saint-Nicolas.

Les condoléances se feront à la sortie de l'église.

L;inhumation se fera dans la plus) stricte intimité, en présence de la famille seule-ment.

De la part des Familles AMIOT, COSSON et GIRARD."

Il ne sera pas envoyé de lettres d'imita-tion, le présent anis en tenant lieu.

SOCIETE DES LETTRES SCIENCES & ARTS DU SALMUROIS

La prochaine sortie de la Société aura lieu dimanche prochain.

Réunion des sociétaires à i3 h. 3o, de-vant, le château de Marson; visite du châ-teau et de la piscine; arrêt à Virollais, visi-te du château et de l'église de Milly (i4 h. 45). Arrêt à Lochereaux et au Vau (chapel-le Sainte-Claude) et arrivée à Louerre (16 h. 45).Visite de l'église et du château.

I n dernier arrêt, est prévu à Gennes vers 17 h. 45. Des précisions seront données ul-térieurement.

Le président invite les sociétaires à assis-ter nombreux à cette promenade qui clô-turera les sorties d'été.

REUNION AMICALE DES OFFICIERS DE RESERVE

A l'occasion de la cérémonie d'inaugu-ration du cimetière de Pederobba (Italie) et du monument élevé à la mémoire des officiers et soldats rançais tombés sur le sols d'Italie, la Fédération des officiers de réserve français en Italie organise un voya-ge en Italie du 7 au 16 novembre pro-chain.

Visite de Milan, de Venise, de Florence, de Rome. Réceptions officielles.

Prix par personne (toutes dépenses com-

È prises) de Paris à Paris : \ Voyage en deuxième classe, I.I35 fr. ; I voyage eh première classe, i.34o fr. | La participation au voyage est ouverte

aux officiers de réserve et à leur famille. 1 Renseignements à prendre au plus tôt

au secrétiariat, 23, rue du Temple, Sau-mur.

j LA JEANNE-D'ARC DE SAUMUR Réunion au café de la ville

Ce soir mercredi, réunion pour tous les membres supporters de la Jeanne-d'Aro de Saumur, au Café de la Ville, salle du pre-mier étage.

Importantes questions à mettres au point.

Présence indispensable pour tous les '. intéressés.

" Dimanche prochain, au stade Millocheau l Coupe de France, 2e tour

S. C. ANGER0JN I oentre J.A. SAUMUR I Gomme nous l'avons annoncé clans nos

précédentes éditions, c'est dimanche pro-; chain qu'aura lieu au stade Millocheau la ■ rencontre de Coupe de France comptant i pour le deuxième tour et opposera le S,C. \ Angérien, finaliste du Championnat de la ! Ligue du Centre-Ouest, et la Jeanne-d'Arc

de Saumur. Cette! rencontre promet; d'être particuliè-

ment intéressante étant donné la valeur des deux clubs en présence.

St-Jean-d'Angély déplacera une forma-tion vraiment remarquable, avec six sélec-tionnés de la .Ligue du Centre-Ouest, très athlétique et pratiquant un jeu très spec-taculaire, et possédant un magnifique pal-marès, dont nous extrayons des victoires sur le Q.O. Choletais, 3-o; Saintes, 5-o, La Rochelle, 5-o; Tigres Vendéens, 2-0; S.A. Bordelais, F.C. Bordeaux, S.U.A. de Ruel-le.

Nul doute que) dimanche prochain nous retrouverons, autour des touches Tin co-quet stade Millocheau, la foule des grands jours.

Nous reviendrons plus longuement sur cette belle manifestation sportive dans nos prochaines éditions, où nous donnerons la formation exacte de l'équipe visiteuse.

§i

SOCIETE NAUTIQUE DE SAUMUB S. A. G. g439

Les membres du bureau et membres ac-tifs sont priés d'assister à la réunion ce soir à 20 heures 3o, au siège social, café de la Ville.

Ordre du jour : Régates de Montsoreau, le 27 septembre; Congrès de la F.N.S.L.O. à Angers ld 4 octobre; course des trois

£ sports; affaires diverses. En vue de la formation des équipes pour

le déplacement éventuel à Montsoreau, les membres actifs sont instamment priés d'assister à la réunion.

LA BOULE DE FORT Challenge des Cercles Catholiques

de l'Anjou Sect4on de Saumur

Les quarts de finale seront joués aux heures ci-après dans le jeu de boule du cercle Saint-Joseph de la Visitation, le di-manche 27 septembre.

A 7 heures : Gaultier-Romey (Visitation) contre Bodin-Erissé (Saint-Pierre).

8 heures : Avril-Leroy (Saint-Nicolas) con-tre Piousl-Saussereau (Nantdlly).

9 heures : Paget-Gaucher (Saint-Florent) contre Audebrand-Maurice (Saint-Nicolas).

10 heures : Coutard-Dupont Paul (Saint-Pierre) contre Greffier-Appert (Visitation).

Prière à tous les joueurs d'être exacts aux heures indiquées.

Pour l'entraînement,. le jeu est ouvert tous Tes jours jusqu'au jeudi soir 24 cou-rant, à minuit.

La Commission.

COTEAUX DE SAUMUR

Excursion dans les Vignobles Bordelais

Une qxcursîon en vignobles bordelais, spécialement organisée pour les vignerons du Syndicat des Coteaux de Saumur, les membres du Syndicat de défense de Dam-pierre et les viticulteurs de la côte, est en voie do formation pour le mardi 2g et mer-credi 3o septembre par car, minimum de 18 personnes.

Excursion prévue en parfait accord avec les Services agricoles de Maine-et-Loire et de la Gironde.

ira partie. — Visite de la station d'Ento-mologie de la Grande-Ferrade (station offi-cielle d'étude pour la lutte et la défense contre les parasites et les insectes).

2e partie. — Excursion à travers l'Entre-Deux-Mers.

3e partie. — Visite des vignobles de St-Emilion, etc.

4e partie. — Visite et étude de cave coo-pérative, promenade dans le Bordelais.

Départ-car, Dampierre. Retour-car, Dam-pierre. Plusieurs cars pourront être pré-vus.

Prix i5o francs par personne (voyage et deux repas compris), chambre à prix ré-duit au plus.

Le trajet est prévu pour 48 heures avec une nuit à Bordeaux.

Se faire inscrire pour le 23 septembre au matin, dernier délai, chez M. Haye, rue du Portail-Louis, à Saumur, ou chez M. Perdriau, président du syndicat de défen-se de Dampierre.

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UNE EVASION A LA MAISON CENTRALE

DE FONTEVRAULT-L'ABBAYE "

Le détenu est arrêté en ville

Une fois de plus toute la région saumu-roise fut en émoi par suite de l'évasion d'un détenu de lalVIaison de force de Fon-te vrault.

C'était; en effet un récidiviste qui trom-pa la surveillance des gardiens dans la nuit de samedi à dimanche un peu après minuit pense-t-on puisque c'est à ce mo-ment-là que la disparition fut constatée.

Le détenu évadé n'est autre que le nom-mé Fourmageat, 27 ans, originaire de Tou-louse eï condamné à 7 ans de réclusion pour vols à Bordeaux.

Déjà le 24 juillet dernier, le vendredi vers 5 heures 3o du matin, Alors qu'il était employé à la boulangerie, il faussait la compagnie à un gardien et prenait le lar-ge en sautant le mur; sa fuite fut bientôt enrayée car on le retrouva au lieuditj La Chaussée à Saint-Germain-sur-Vienne et il réintégrait la Centrale dans la soirée.

rédljusionnaire jouait de malchance, mais gagnait de l'expérience; elle devait probablement lui servir en l'occurence.

L'évasion

Or ces jours derniers Fourmageat était en traitement à l'infirmerie de la Centra-le, mais sérieusement tenu à vue quand même puisqu'il était enfermé dans un ca-chot.

Au cours de la nuit de samedi il profita donc de sa solitude pour mettre à exécu-tion le plan qu'il mûrissait très vraisem-blablement. Seul, il arriva à desceller une très grosse pierre puis passa par l'ouvertu-re et parvint ensuite à franchir une fenê-tre qu'il ouvrit.

L'opération fut pratiquée dans le plus grand silence, car personne n'entendit.

I 'esj alors qu'au moyen do ses draps et de ses couvertures coupées en lanières épais-sis et solides quXl put se faiïe une échelle de descente. Il tomba dans une roui inté-rieure et opéranl probablement comme la dernière fois il parvint jusqu'au mur d'en-ceinte sur lequel il monta. Mais là il dut très certainement se blesser sur les tessons de verre car on a remarqué de nombreuses traces de sang; il sauta alors à l'extrémité ou plutôt se laissa glisser d'une hauteur de 4 mètres puis il prit le large.

Le signal lut donné dès que la ronde eut remarqué l'absence du réclusionnaire. Or on sait que la nuit fut très mauvaise et que l'eau tomba à torrent ce qui a pu amortir ses allées et venues sans éveiller l'attention des sentinelles sur les chemins de ronde.

Fourmageat qui est un gaillard de 1 m. 75 était velu d'une chemise blanche ; il avait comme signes très caractéristiques des blessures consécutives à son évasion.

L'alerte -La direction de la Centrale prévenue fai-

sait de suite le nécessaire et vers 2 heures dimanche matin, M. le capitaine de gen-darmerie Legalbe était alerté ainsi que les brigades et tout aussitôt tout le monde était sur pied.

Les) gares furent avisées également de surveiller les départs des trains.

Toutë la journée autos et motos de la gendarmerie ont circulé et l'on a battu tous les environs.

Gros émoi, lundi matin, vers 8 h. i5, dans le quartier du Marché-Noir, où des agents s'affairaient. Bientôt la rumeur se propageait que Fourmageat, le détenu éva-dé, venait de se faire pincer dans les cir-constances suivantes :

L'arrestation

Au cours de la nuit de dimanche à lun-di, un vol avait été commis route de Var-raiiis et la police prévenue ne manqua pas aussitôt de remarquer la corrélation étroi-te entre ce fait! et la présence dans nos pa-rages du fameux détenu évadé.

Fourmageat se présenta vers 7 heures du matin, lundi, au restaurant Roy, rue du Marché-Noir, près de nos bureaux.

Il ne ménagea point le menu et mangea très copieusement, il paya de même. Or, le patron qui avait remarqué certaines res-semblances avec le signalement que nous en avions donné, se méfia. Fourmageat sortit, et enfourcha sa bicyclette ou plutôt le vélo volé entre 2 heures et 7 heures du matin dimanche, près de la gare des Trois-Moutiers, où il avait rôdé.

L'évadé prit la direction de la rue Da-cier cependant que M. Roy courait avertir la police qui se mit immédiatement à la chasse à l'homme : celui-ci revenu par la rue de l'Ancienne-Messagerie fut arrêté rue

| Saint-Jehn aux bifurcations des rues. %] ne pouvait être plus près du commissariat où les agents sous les ordres du brigadier-chef Duchesne l'amenèrent. Là, les fers lui furent passés aux pieds et il fut tenu à vue.

Pendant ce temps, on prévenait en hâte le capitaine Legathe et les gendarmes pour suspendre toutes recherches! et la direction de la Centrale fut pareillement avisée.

La contenance de l'évadé

Quoique Fourmageat se soit très bien sustenté au restaurant, le malheureux é-tait dans un état lamentable et malgré sa morgue accoutumée, semblait physique-ment bien abattu.

En effet, le réclusionnaire s'était très sé-rieusement blessé comme le prouvaient les traces de sang laissées aux draps et aux murs.

Les tessons de bouteilles lui avaient à tel point entamé la chair que le radius et le cubitus étaient presque apparents ; les mains elles aussi portaient des estafilades d'importance. Pour arrêter le sang, Four-mageat s'était fait un pansement avec du papier qu'il avait dérobé à l'infirmerie, c'était des bandes de papier hygiénique. Mais: il souffrait terriblement et le masque da son visage indiquait sa grande souf-france.

Il est gouailleur pendant qu'on le ques-tionne, mais lorsque le docteur de Paoli lui fait les pansements et nettoie) les af-freuses plaies, il blêmit et se raidit.

* * Dimanche soir, Fourmageat atteignit

donc Saumur et trouvant au 3 de la route de Varrains que personne ne bougeait chez M. Micheneau, sabotier, il put péné-trer par effraction et s'installer à casser copieusement la croûié. Auparavant il a-vait eu, soin de dérober une salopette et une veste bleue, puis une casquette ; il était métamorphosé.

Mais la nuit nel facilitait pas ses recher-

ches au logis, car il voulait se procurer des subsides; en fouillant dans un meuble il découvrit 1.100 francs qu'il s'empara puis suspendit sa perquisition ne se dou-tant pas qu'un petit magot gisait tout pro-che de sa main.

Habillé et restauré il enfourcha le vélo et s'en alla passer la nuit dans les bois.

Mais M. Micheneau en rentrant vers 22, heures 3o de dîner chez des amis, consta-ta la visite intempestive et alerta la police; on sait le reste.

De très bonne heure, lundi, Fourmageat était en ville pour faire entr'autres emplet-tes l'acquisition de très bonnes et solides charentaises.

A l'issue de l'interrogatoire au Commis-sariat de police et son inculpation de vols, Fourmageat a été déféré au PJarquefc de Saumur et lundi après-midi, le tribunal, siégeant en audience correctionnelle, a confirmé le mandat de dépôt. Il est, fort probable que Fourmageat passera à l'au-dience de demain pour condamnation du délit de vol dont il s'est rendu coupable en notre ville.

Nous na saurions trop féliciter la gen-darmerie de ses recherches actives et, inin-terrompues pendant 24 heures consécuti-ves, puis aussi la police locale qui a arrêté le dangereux évadé avec une habileté re-marquable.

§§§ UN MOTOCYCLISTE SE TUE

EN SE RENDANT CHEZ SA MÈP.E Mardi matin, vers une heure 10, M. Mar-

cel Huguet, 25 ans, chauffeur à la maison Haye, taxis, rue du Portail-Louis, à Sau-mur, se rendait au domicile de sa mère, garde-barrière à Panvignes, commune de Villebernier.

Huguet pilotait une motocyclette. Arrivé en face du vaste jardin « Aux A-

beilles », sur la route Nationale, n° i52, sur le territoire de Saumur, à quelque 100 mètres du hameau du Chapeau, il vint, sur sa machine, heurter l'arrière d'un ca-mion de M. Yves Delineau, entrepreneur de transporrs à Esnandes (Charente), qui était arrêté sur la partie droite de la chaus-sée.

Dans le choc, Huguet se fractura le crâ-ne et la mort fut presque instantanée.

M. le docteur Agoulon ayant constaté le décès, fit transporter 1 infortuné à la mor-gue de l'hospice.

Le camion de M. Delineau n'avait pas les feux couleur orange qu'il aurait dû avoir en raison de ses dimensions. Il était seu-lement éclairé à l'arrière par la plaque mi-néralogique.

Le Parquet de Saumur, composé de MM. Ga'yret, substitut ; Livinec, juge d'instruc-tion et Thomas, greffier, s'est rendu sur les lieux.

La gendarmerie de Saumur a procédé à l'enquête d'usage.

La mère de la victime de cet accident tragique a été prévenue avec tous les ma-nagements possibles.

Marcel Huguet, célibataire, vivait à Pan-vignes, chez sa mère.

A noter que le malheur s'acharne sur cette pauvre femme; son mari, employé des chelmins de fer fut écrasé par un train, sa mère, atteinte de surdité, le fut égale-ment il y a quelques années. Hier, son fils, son seul soutien, disparaissait dans des circonstances douloureuses.

Nos bien sincères condoléances à Mme veuve Huguet.

o

OUVRIERS ÉLECTROCUTÉS A ALLONNES L'un d'eux sucoombe

à ses horribles blessures Des ouvriers électriciens étaient occupés

dimanche dernier, vers 16 heures, au net-toyage du transformateur de La Marliniè-re, lorsque probablement par inadvertance le courant coupé fut rétabli par la Société électrique « La Baugeoise ».

Les deux; ouvriers furent donc électrocu-tés et Maurice Alnet, 33 ans, de Longue, fut tellement atteint qu'on 'dut le trans-porter d'urgence à l'hôpital de Saumur où il expirait lundi, vers 10 heures, après de terribles souffrances. L'autre victime va mieuK et est sortie de bhôpital.

■ Alnet était marié et père de trois en-fants.

Nos bien sincères condoléances à la fa-mille si cruellement frappée.

ÉCROUÉ Sur mandat, d'arrêt du juge d'instruc-

tion de Blois en date du 9 septembre der-nier, la' police municipale a arrêté le nom-mé Lusteau René, né le 26 mai 1910, à

\ Nantes, sans domicile fixe, pour vol. î Déféré à la maison d'arrêt, il a été é-\ croué.

Page 4: LE SEULarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/... · 2015-11-10 · Les paroles de M. Edouard Daladier, celles de M. Gampinchi seront diversement interprétées, et

Etudes de : Maître Roger LENFANTIN ,

notaire à Saumur, a3, place de la Bilange ;

Et de Maître André GAU-TIER, notaire à Saumur, 2,

rue du Puits-Trjbpuillet.

Aux termes d'un acte reçu par Maîtres Lenfantin et Gau-lier, notaires à Saumur, les îC et 28 août 1936, enregistré à Saumur le 7 septembre 193G, folio 55, numéro 443 A, par le receveur qui a perçu les droits et a signé,

Contenant partage des biens dépendant de la communauté ayant existé entre Monsieur Charles-Laurent-Maurice POI-RIER, hôtelier, demeurant à Saumur, rue de la Petite-Dou-ve, numéro 5, et Madame Ger-maine - Laurence GOURTIN , sans profession, demeurant à Nantes, rue des Halles, numéro i4, divorcés suivant jugement rendu par le Tribunal civil de première instance de Saumur, le 12 avril ig35.

Le fonds de commerce de ca-fé-restaurant et hôtel meublé, exploité à Saumur, rue de la Petite-Douve, numéro 5, connu sous le nom d'hôtel du ((Bœuf-Couronné », avec le matériel, les objets mobiliers, l'agence-ment de toute nature servant à son exploitation, et le droit au bail des lieux où il est exploité, a été attribué à M. Poirier, a-vec droit à la jouissance à Compter du 25 janvier ig35, jour de l'ordonnance de non-conciliation indiquée dans le jugement de divorce) sus-énon-cé.

L'insertion au bulletin an-nexe du Bulletin officiel est parue le 16 septembre ig36.

Les oppositions s'il y a lieu seront reçues dans les dix jours de la présente publica-tion à Saumur, en l'étude de Maître LENFANTIN, notaire, où domicile a été élu.

Poi/7' seconde publication : R. LENFANTIN.

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NANTES — ANGERS SAUMUR TOURS - PARIS

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Le Croisic ... St-Nazaire... Nantes., dép. Angers, .dép. La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin ... Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours... arr. Paris (Orsay),

2774 OMN.

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SAUMUR - PORT-BOULET — GHINON

STATIONS

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chinon

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STATIONS

Chinon Avoine Port-Boulet Saumur Orl.

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6 57 7 09 7 27 7 45

4836 0|4836(4

13 » 13 33 14 10 14 29

15 20 15 45 18 25 18 43

1810 20 35 20 48 20 56

SAUMUR - BOURGUEIL

STATIONS 1

Saumur Orl. Port- Boulet Bourgueil..

6 361 / 50 7 5S

11 50 12 15 12 23

17 0h 17 55 18 04

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet Saumur Orl.

6 42 7 27 7 45

U 30 12 » 12 16

17 00 18 25 18 43

ANGERS - DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

STATIONS

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F»» lesVerchers leVaudelnay Montreuil a.

î Montreuil d. Loudun ....

| Moncontour Poitiers ....

185b 1857

11 45 12 49 13 07 13 12 13 18 13 27

13 51 14 32 14 56 16 07

1863

16 54 18 03 18 25 18 31 18 37 18 49

19 06 19 52 20 17 21 35

1865 EXPR.

20 50 21 49 22 04

22 19

STATIONS

Poitiers.. Moncontour Loudun Montreuil a

Montreuil d leVaudelnay lesVerchers. Doué-la-F"» Martigné... Angers St-L,

1854 M.V.

6 25 6 38 6 48 6 58 7 15 8 30

1852

6 39 8 01 8 39 9 15

EXPR 9 28 9 38

9 49 10 06 11 02

1856

11 15 12 29 13 03 13 29

13 52 14 03 14 10 14 18 14 34 15 38

1868

16 34 18 » 18 36 19 04

19 22 19 30 19 39 19 45 20 PO 20 54

La Direction du Journal décline toutes resoonsabiiùis | pour les erreuts matérielles qui pourraient s'être glissées (i) Les samedis, sauf le 15 août. dans cet horaire. i , , . , ,. . , ,r . ■ ■ ... .

A moins d'indication contraire, les heures indiguées sont \ (2) Les lundis, saut les 1" juin et 13 juillet. toujours les heures de déparc.

(j) Sauf le jeudi. (4) Jeudis seulement. (5) Sauf dimanche et fêtes.

SAUMUR A LA FLÈCHE

Saumur dép. Vivy Longué .... Les Hayes. Brion Jum'e» Chartrené.. Baugé ...... Clefs La Flèche...

9 10 9 22 9 33 9 40 9 45 9 51

10 08 10 19 10 31

14 34 14 45 14 56 15 03 15 08 15 13 15 23 15 38 1550

LA FLÈCHE A SAUMUR

La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené... Brion-Jum'" Les Hayes... Longue Vivy Saumur arr.

6 21 6 35 6 50 6 57 7 03 7 07 7 15 7 26 7 37

17 20 17 35 17 56 18 03 18 12 18 16 18 28 18 39 18 49

Yu par nouBj Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant,

Hfàl-dg-Vilte d§ Saumur, î_e

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La MAIRBJ