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SFCG – NED - AJCET

PAYS : MALI

RAPPORT DE SYNTHESE DES RESULTATS D’ENQUETE DU PROJET NED

SUR L’IMPLICATION DES JEUNES DANS LES CONFITS QUI LES AFFECTENT DANS LA REGION DE MOPTI

(MOPTI, BANDIAGARA, KORO, DOUENTZA ET DJENNE)

Version, déc. 2017 PAR M. DRISSA ARAMA CONSULTANT Email : [email protected] Tel : 75106618/95652222

mailto:[email protected]


RAPPORT DE SYNTHESE DES RESULTATS D’ENQUETE DU PROJET NED SUR L’IMPLICATION DES JEUNES DANS LES CONFITS QUI LES AFFECTENT

DANS LA REGION DE MOPTI (MOPTI, BANDIAGARA, KORO, DOUENTZA ET DJENNE)

2

TABLE DES MATIERES

Liste des tableaux

Liste des cartes et Figures

Résumé

Avant-propos

Contexte et justification

Objectifs

Méthodologie

Présentation des communes

Echantillonnage et Analyse des données

Leçons apprises

Recommandations

Conclusion




3

Liste des tableaux

Titre des tableaux Pages

Focus groupes 9

Tranches d’âges 15

Répartition par sexes 16

Répartition par niveau d’instruction 17

Implication des jeunes 18

Motifs d’implication des jeunes 18

Nature des conflits 19

Liste des enquêteurs 26

Questionnaires individuels (Identification) 27

Questionnaires individuels (Questions d’ordre Général)

27

Questionnaires individuels (La perceptions sur l’implication des jeunes dans les conflits)

28

Questionnaires Focus Groupe (Identification) 31

Questionnaires Focus Groupe (La perceptions sur l’implication des jeunes dans les conflits)

32




4

Liste des Figures (graphique)

Graphiques de l’échantillonnage 114

Répartition par sexe 16

Répartitions par niveau d’instruction 17

Motifs d’implication des jeunes 19

Typologie des confits 20




5

Résumé exécutif La République du Mali, depuis janvier 2012, souffre de trois crises majeures qui sont la crise alimentaire, la crise sécuritaire et la crise politique. A l’absence de l’Etat dans plusieurs collectivités territoriales se greffent la non-opérationnalité d’autres nouvellement créées en raison de défis sécuritaires récurrents. Le présent rapport fait état des résultats de l’enquête conduite en août 2017, dans dix communes de la Région de Mopti sur le niveau d’’implication et d’affectation des jeunes dans les conflits. Il s’agit des communes de Djénné et de Derrary dans le cercle de Djénné ; Koro et de Bondo dans le cercle de Djénné ; Mopti et de Sio dans le cercle de Mopti; Douentza et de Petaka dans le cercle de Douentza ; Bandiagara et de Doucombo dans le cercle de Bandiagara. L’objectif spécifique visé par l’étude est de proposer des solutions appropriées dans une logique sociale liant impératif de créer une cohésion et sentiment d’appartenance à la communauté nationale. Elle a induit une collecte d’informations auprès des élus locaux mais surtout de 250 jeunes hommes et femmes, instruits et non instruits. Globalement 192 personnes ont été enquêtées en individuels et 58 dans 26 focus groupe. Le corps du rapport comprend huit chapitres dont le contexte et la justification, les objectifs, la méthodologie, la présentation des communes, l’échantillonnage et l’analyse des données, les leçons apprises, les recommandations et la conclusion. De façon générale, les conflits les plus récurrents sont relatifs au foncier. Suivent les conflits économiques, les conflits politiques et communautaires. Le degré d’implication des jeunes dans l’ensemble des communes est de 28,8%. Il est moins élevé que le taux de jeunes se considérant comme victimes et acteurs à la fois (29,5%). La perception d’être victime est de 40,5% en moyenne. Les solutions préconisées pour réduire ces conflits sont le renforcement de l’autorité de l’Etat, le règlement des conflits fonciers, la création d’opportunités professionnelles pour les jeunes, la sensibilisation à la paix et à la cohésion et l’amélioration de la gestion concertée des ressources en eau.




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I. Avant-propos Le Mali est un pays sahélien, enclavé, et structurellement vulnérable aux aléas climatiques. Sa population est estimée à 18.343.002 millions d’habitants. Classée au 175ème rang sur 188 pays selon l’indice de développement humain (IDH) de 2017, l’économie du Mali est fortement dépendante du secteur primaire. Le Mali compte dix régions administratives dont deux récentes (Ménaka, Taoudéni). La région de Mopti est la cinquième région administrative du Mali. Elle s’étend sur 79 017 km2. Son chef-lieu est la ville de Mopti. Elle est limitée au nord par la région de Tombouctou, à l’ouest et au sud par la région de Ségou, et au sud-est par le Burkina Faso. La région se partage en plusieurs zones : le delta central du Niger autour de Mopti, la falaise de Bandiagara et la plaine de Bankass le long de la frontière du Burkina Faso. Le mont Hombori, point culminant du Mali, culmine à 1 153 mètres. La région est traversée par le fleuve Niger. Le Bani, son affluent, le rejoint à Mopti. Par le fleuve Niger, on peut rejoindre Koulikoro, Djenné, Ségou, Mopti, Tombouctou et Gao. La région compte sept forêts classées, couvrant une superficie de 8 646 ha2. Dans la région sont situés la réserve spéciale des éléphants de Douentza dans le Gourma et deux sites Ramsar (Walado debo et la Plaine de Séri). Les grandes villes de la région sont : Mopti, Sévaré, Djenné, Bandiagara, Douentza, Bankass et Youvarou. La région compte 2 037 330 habitants en 2009. La population a augmenté de 38 % depuis 1998, soit un taux d'accroissement moyen annuel de 3,0 % entre 1998 et 2009. Le cercle de Douentza a connu la plus forte augmentation de la population (+59 %) suivi par ceux de Mopti et Bandiagara (+40 %). Les femmes représentent 50,6 % de la population. Différentes ethnies vivent dans la région : Bozos, Sonrhaïs, Bambara, Dogons, Maures et Peuls. Les activités économiques reposent sur l’agriculture, la pêche et le commerce. Avant la crise de 2012, Le tourisme était bien développé dans cette région, notamment dans les localités de Djenné, Mopti et le pays Dogon. La ville de Djenné et la falaise de Bandiagara sont classées sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. II. Contexte et justification 2.1 : Contexte A l’instar des autres collectivités régionales, la région de Mopti a souffert des conséquences de la crise de 2012. Sa situation géographique en fait une zone tampon entre l’épicentre de la crise (Gao, Kidal et Tombouctou) et le sud (Ségou, Sikasso, Bamako). Cette situation a profondément modifié le tissu social et a conduit à l’effritement des valeurs sociétales en termes de cohabitation pacifique et de gestion des conflits au niveau communautaire. De nos jours, les conséquences de la crise sont entre autres la faiblesse de l’Etat, le manque d’opportunités professionnelles, l’effondrement du système judiciaire, la dégradation des services sociaux de bases et la prolifération des armes légères persistant au sein des communautés (favorisant le non-respect des lois par la population et la volonté




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de se rendre justice.). Ce contexte de la loi du plus fort a engendré de nouvelles tensions et contribue à rendre insolubles les conflits intercommunautaires jadis réglés par les us et coutumes et la législation nationale. Considérant la dégradation grandissante du tissu social et l’implication de plus en plus marquée des jeunes dans les conflits, Search For Common Ground (SFCG) en collaboration avec l’Association des Jeunes Contre l’Enrôlement dans Le Terrorisme (AJCET) et l’appui financier du National Endowment Democracy (NED) ont initié une enquête effectuée par de jeunes chercheurs afin de déterminer le degré d’implication et d’affectation des jeunes et de proposer des solutions appropriées. L’enquête a été menée dans dix (10) communes de la région en août 2017. Il s’agit des : Communes de Djénné et de Derrary dans le cercle de Djénné ; Communes de Koro et de Bondo dans le cercle de Djénné ; Communes de Mopti et de Sio dans le cercle de Mopti; Communes de Douentza et de Petaka dans le cercle de Douentza ; Commune de Bandiagara et de Doucombo dans le cercle de Bandiagara.

2.2. Justification L’enquête a été conduite afin de mieux comprendre les conflits qui sont définis comme des situations de désaccord dans laquelle un individu ou un groupe d’individu sont en divergence d’opinion et pour des intérêts incompatibles. Ces conflits qui se manifestent par des affrontements souvent violents ont affectés la cohésion sociale tout en restant entrepris par les facteurs environnementaux. Face aux difficultés majeures que connaissent les stratégies existantes pour réduire ces fléaux et l’ultime nécessité de pallier ces conflits qui entravent le développement local dans tous les domaines, il sied d’en établir les hypothèses et trouver des solutions dans la mesure du possible pour la cohésion sociale et la paix. III. Objectifs La présente enquête visait à aider à déterminer le degré d’implication et d’affectation des jeunes dans les conflits et de proposer des solutions appropriées. Plus spécifiquement, elle a porté sur les cas de dix communes de la Région de Mopti. Il s’agit de : Djénné, Derrary, Koro, Bondo, Mopti, Sio, Douentza, Petaka, Douentza, Bandiagara, Doucombo. Les données recherchées ont porté sur la perception des jeunes sur les conflits, les motifs des conflits et leur propre implication ainsi que les solutions préconisées. IV. Méthodologie Conduite par des jeunes chercheurs, la recherche s’est déroulée suivant la méthode de l’échantillonnage et de questionnaires-entretiens brainstorming avec des répondants




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volontaires en minimisant au maximum les barrières linguistiques et en garantissant la confidentialité. Préalablement l’équipe a élaboré un planning comprenant l’information approfondie des autorités locales (administration et élus). Les échantillonnages ont déterminé des individus de 18 à 35 ans et des focus groupes de la même tranche d’âge. Dans chaque cas, des fiches de questionnaires ont été renseignés avec l’assistance des chercheurs. Les questionnaires ont porté sur : les problématiques individuelles : identification de la personne enquêtée, les types de

conflits, le pourquoi de l’implication des jeunes dans les conflits ; la manifestation des conflits, les circonstances aggravantes de ces conflits, les victimes et les acteurs des conflits, les solutions.

les problématiques focus groupe : la typologie des conflits, les origines des conflits, la manifestation des conflits, les victimes et les acteurs de ces conflits, les causes, les conséquences, les facteurs environnementaux de ces conflits et les stratégies existantes pour réduire les vulnérabilités des jeunes dans les violences / conflits.

L’instrument de collecte de données était un questionnaire composé en deux parties : le questionnaire individuel sur la perception de l’implication des jeunes dans les

conflits tiré de façon aléatoire et basé sur une enquête quantitative ; le questionnaire focus groupe : il portait essentiellement sur l’interview de plusieurs

jeunes concernant la perception de l’implication juvénile dans les conflits. Au total 250 jeunes ont été interrogés dont 192 en individuels et 58 dans 26 focus groupe. Les jeunes filles représentent une moyenne globale de 32%.

Communes

Nbre FG

Djénné 3

Derrary 2

Koro 3

Bondo 2

Mopti 3

Sio 2

Douentza 3

Petaka 2

Bandiagara 3

Doucombo 3

Total 26




9

Djénné11%

Derrary 8%

Koro 11%

Bondo 8%

Mopti 11%

Sio 8%

Douentza 11%

Petaka 8%

Bandiagara 12%

Doucombo 12%

Focus Groupes




10

V. Présentation des communes

5.1. Commune urbaine de Djénné

Ville millénaire et historique, classée patrimoine mondiale de l’UNESCO en1988 ; Djenné

est une ville à forte tradition islamique et touristique de par ses potentialités

architecturales et de ses innombrables érudits.

La commune de Djenné est située au Mali, dans la région de Mopti au centre du site du

royaume Peuhl de Macina, Djenné était convoité pour ses atouts géopolitiques et pour les

commerces trans-sahariens et fluviaux.

Sa population composée de différents groupes éthiques : Bozo, Sonhrai, peulh, bambara

etc…est estimée à 187 506 habitants (RGPH 2009). La commune est répartie entre

différents groupes socioprofessionnels notamment : éleveurs, cultivateurs, pêcheurs,

artisans, marabouts, talibés…

La cohabitation entre ces différents groupes socioprofessionnels n’est pas sans

conséquences. Ainsi, on enregistre des conflits entre éleveurs et cultivateurs (lorsqu’il y a

des dégâts des animaux dans les champs ou lorsque les pistes de passages des animaux

sont envahies par les paysans).

5.2. Commune rurale de Derrary

Partie intégrante de l’ex arrondissement de Djenné central, la commune de Derrrary est

créée par la loi N° 096-059 du 04 Avril 1996 portant création des communes en République

du Mali.

Limitée au nord par la commune de Kewa, à l’Est par la commune de Femaye, au sud par

la commune urbaine de Djenné et à l’Ouest par la commune de Ouro Ali, Derrary est une

zone agro-pastorale avec une population estimée à 6 982 habitants (RGPH 2009),

constituée de près de 80% d’agriculteurs, d’éleveurs et de pêcheurs.

Les conflits sont récurrents entre les différentes couches socioprofessionnelles.

5.3. Commune urbaine de Koro

La commune de Koro dépend administrativement de la région de Mopti. Elle est l’une des

108 communes de la région. Elle a une population de 62 681habitants (RGPH 2009). La

commune rurale de Koro est composée majoritairement de Dogon, De Peulhs, Mossi,

Bambara, Sonrhai,

Composée de 48 villages et 18 hameaux, elle est située sur la plaine et limitée au Nord par

la commune de Youdiou, au Sud par le Burkina Faso, à L’Est par la commune de Bondo, à

l’Ouest par les communes de Pel Maoudé et Dougoutené. Avec une superficie de 1 692

Km2.




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Cette commune étant frontalière avec le Burkina, elle présente certains facteurs qui

provoquent les conflits à savoir les différends fonciers, l’insuffisance des lieux de pâturage

et de lieux de culture ainsi que la démographie galopante.

Les activités principales de la population sont: l’agriculture, l’élevage et le commerce.

5.4. Commune rurale de Bondo

Bondo (rejet du prunier) est le chef-lieu de la commune du même nom née de

l’éclatement de l’ex arrondissement central de Koro. Avec une population de 15 413

habitants, elle vit de l’agriculture, l’élevage et de petit commerce.

La commune de Bondo est composée majoritairement de Dogons, Peulhs et de Mossis.

Avec 15 villages et 3 hameaux, elle est située sur la plaine dans le cercle de Koro à environ

12 Km à l’Est du chef-lieu de cercle et limitée au Nord par la commune de Barapirely, au

Sud par le Burkina Faso, à l’Est par la commune de Dioungani, à l’Ouest par la commune

de Koro. Elle couvre une superficie de 340 Km2.

Cette commune frontalière avec le Burkina, présente des facteurs favorables aux conflits.

Il s’agit de l’insuffisance de lieux de pâturage et de lieux de culture, la démographie

galopante, l’absence des forces de l’ordre et l’enlèvement des filles.

5.5. Commune urbaine de Mopti

Mopti est une commune urbaine au centre du Mali, chef-lieu du cercle et de la région de

Mopti.

Mopti, surnommée « la Venise du Mali », est située au confluent du Niger et de son

affluent le Bani. C'est à ce titre un port fluvial actif par lequel transitent personnes et

biens. C'est également un grand chantier naval sur le fleuve où plusieurs fabriques de

pirogues emploient de nombreux artisans.

Elle compte en 2009 près de 115 000 habitants (RGPH), de différentes ethnies : Bozos,

Peuls, Songhaïs, Bambaras, Dogons, Marakas, Touaregs, qui cohabitent pacifiquement.

Trois blocs composent la commune de Mopti : Mopti ville, Sevaré et Medina-Coura.

5.6. Commune rurale de Sio

La commune de Sio est une commune du cercle de Mopti située au centre du Mali. Elle

compte 20 villages pour environ 20 000 habitants.

La population est composée de Sarakolé, Peuls, Bambara, Bobos... L’économie de la

commune repose essentiellement sur l’agriculture, l’élevage et le commerce.

5.7. Commune urbaine de Douentza

La commune urbaine de Douentza, chef-lieu du cercle de Douentza, est située au centre

du Mali dans la région de Mopti, placée à la limite nord du pays dogon. Elle est fondée par




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un chasseur bambara du nom de « Doua N’Zan » (petit frère). Cette appellation est utilisée

par les peulhs sous le vocal « Douensa » qui a été transcrit sous le terme de « Douentza »

par l’administration coloniale.

La commune couvre une superficie de 153,86 Km². Elle est composée de cinq (5) quartiers.

Elle est limitée 0 l’est par la commune rurale de Petaka, à l’ouest par la commune de

Dangol-boré, au nord par la commune Debéré et au sud par la commune de Gandamia.

La population de la commune urbaine de Douentza est estimée environ à 29 999 habitants

selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH2009).

La commune urbaine de Douentza présente une population mixte d’ethnies avec un plus

grand pourcentage des Peulhs, des Dogons et des Sonrhaïs et une minorité de Bambaras,

des Bozos, des Bobos, des Soninkés, des Tamasheqs, d’Arabes, etc…

Les secteurs productifs de la commune urbaine de Douentza se résument aux commerces,

à l’élevage, à l’agriculture et aux tourismes.

5.8. Commune rurale de Petaka

La commune rurale de Petaka est fondée au 13ème siècle par Amatouga Ongoïba en

provenance de l’actuel cercle de Koro.

La commune est composée du village de Petaka, chef- lieu de la commune et des villages

de Alabengouma, Gono, Dansa, Alamina. Elle a été érigée en commune rurale par la loi

N°96-059 ANRM du 04 Avril 1996. La commune rurale de Pétaka est l’une des communes

du cercle de Douentza (région de Mopti) au centre-nord du Mali, elle couvre une superficie

de 234 km². Elle est limitée à l’est par les communes de Dallah et Kéréna ; à l’ouest par les

communes de Gandamia, de Débéré et de Douentza, au nord par la commune de

Gandamia ; au sud par les communes de Kéréna et de Dianwely.

La commune rurale de Petaka compte une population de 6 342 habitants dont 3 216

hommes et 3126 femmes soit une densité moyenne de 24,58hbts/km² Les principales

ethnies qui vivent sont majoritairement des dogons et elle est composée également des

peulhs, des sonrhaï etc…

Les activités pratiquées sont l’agriculture traditionnelle, l’élevage, l’exploitation forestière,

l’artisanat et le petit commerce. La religion dominante est l’islam.

La situation conflictuelle des communes de Douentza et de Petaka est surtout caractérisée

par des conflits politiques, religieux, communautaires et fonciers.

5.9. Commune urbaine de Bandiagara

Bandiagara est le chef-lieu du Cercle. La commune urbaine de Bandiagara représente un

(1) village composé de 8 quartiers non officiels. Elle est administrée par le conseil

communal, qui est l’organe de décision. Il existe des commissions de travail pour la

bonne marche de la commune.




13

L’Etat est représenté par le Préfet, le sous-préfet et les agents des services techniques

déconcentrés.

Située à 60km de la ville de Sévaré, Bandiagara est entourée au Nord/Est par la commune

rurale de Dandoli et au Sud/Ouest par la commune rurale de Doucombo. La population

de Bandiagara est estimée à 25 564 habitants (Recensement Général de la Population et

de l’Habitat – RGPH de 2009) dont 12 830 Hommes et 12 734 Femmes. Le RAVEC 2009 fait

état de 15 289 habitants mais est jugé moins complet que le RGPH. L’islam et le

christianisme constituent les principales religions.

5.10. Commune rurale de Doucombo

Administrativement la commune rurale de Doucombo créée par la loi 96-059 du 04

novembre 1996 portant création des communes, est composée de 24 villages. Le chef-lieu

de la commune est à Doucombo.

De sources concordantes, littéralement Doucombo signifierait l’endroit où le chasseur

accrocha ou déposa ses affaires (outils, matériels). L’un des grands événements qui a

marqué l’histoire de Doucombo est la bataille de Deguembere (CF histoire du Mali). Plus

ancien que le village de Bandiagara ; Nangabanou le fondateur serait passé par Doucombo

avant de s’installer sur la terre qui prendra le nom de Bandia – Gara.

La commune rurale de Doucombo est limitée au Nord par les communes de Kendié et de

PignariBana, au Sud par les communes de Dimbal et KaniBonzon, à l’Est par les communes

de Bandiagara, Dandoli et Soroli, à l’Ouest par celles de Pignaribana, Pignari et Barassara.

Sa proximité d’environ 5 Km de la ville de Bandiagara et les routes importantes qui la

traverse (route nationale RN 15, route du poisson et la route du serpent) constituent pour

elle un atout important.

La commune rurale de Doucombo compte 13 933 (recens 98). La population est estimée

à nos jours à 20 503 dont 9 972 Hommes et 10 531 Femmes (sources DRPSIAT projection

population 2010).

L’islam et le christianisme constituent les principales religions de la commune. Cette

population est essentiellement composée de Dogon qui cohabite avec des peuhls vivant

dans les 24 villages et quelques 19 hameaux et pratique l’agriculture, l’élevage,

l’exploitation du bois, l’artisanat et le petit commerce.

VI. Echantillonnage et Analyse des données 6.1 : Echantillonnage De nature démographique et géographique, les enquêtes ont concerné 50 jeunes de 18 à 35 ans en individuel ou en focus groupe par cercle (deux communes de référence). Il a concerné 10 communes et 250 jeunes.




14

L’échantillonnage se présente comme il suit dans la fiigure graphique ci-dessous :

6.2. Analyse des données 6.2.1. Tranche d’âges

Communes (Binômes)

18 – 20 ans 21 – 25 ans 26-30 ans 31-35 ans Total

Djénné 19 5 7 19 50

Derrary

Koro 11 12 13 14 50

Bondo

Mopti 7 11 12 20 50

Sio

Douentza 6 13 14 17 50

Petaka

Bandiagara 6 16 15 13

50 Doucombo

Total 49 57 61 83 250

Les tranches d’âges sont reparties en quatre sous groupes : le sous groupe 18 à 20 ans : 49 enquêtées

Djénné50

20%

Mopti50

20%

Koro 50

20%

Bandiagara50

20%

Douentza50

20%

Echantillonnage




15

le sous groupe 21 à 25 ans : 57 enquêtées le sous groupe 26 à 30 ans : 61 enquêtées le sous groupe 31 à 35 ans : 83 enquêtées.

Le sous groupe 31-35 ans représente le sous groupe le plus prépondérant. Le sous groupe 18-20 ans représente le sous groupe le moins important.

L’importance numérique des sous groupes se présent comme il suit : 18-20 ans : 19,60% 21-25 ans : 22,80% 26_30 ans : 24,40% 31-35 ans : 33,20%

0

20

40

60

80

100

18 - 20 ans 21 - 25 ans 26-30 ans 31-35 ans

4957 61

83

Tranches d'âges

Série 1

18-20ans ; 19,60%

21-25 ans ; 22,80%

26- 30 ans ; 24,40%

31- 35 ans ; 33,20%

Ventes

18-20ans

21-25 ans

26- 30 ans

31- 35 ans




16

6.2.2. La répartition par sexe

Communes (Binômes)

Filles Garçons Total

Djénné 10 40 50

Derrary

Koro 18 32 50

Bondo

Mopti 8 42 50

Sio

Douentza 14 36 50

Petaka

Bandiagara 8 42

50 Doucombo

Total 58 192 250

La répartition par sexe des enquêtées donne une proportion de 58 femmes et 192 hommes. Femmes : 58 enquêtées soit 23,2% Hommes : 192 enquêtées soit 76,8%.

Le sous groupe 31-35 ans représente le sous groupe le plus prépondérant. Le sous groupe 18-20 ans représente le sous groupe le moins important.

23,20%; 23%

76,80%; 77%

Répartition par sexes

Femmes

Hommes




17

6.2.3. Répartition par niveau d’instruction

Communes (Binômes)

Instruits Pourcentage Non instruits

Pourcentage

Djénné 30 60% 20 40%

Derrary

Koro 41 82 9 18

Bondo

Mopti 38 76% 12 24%

Sio

Douentza 40 80% 10 20%

Petaka

Bandiagara 44 84% 6 16%

Doucombo

Total 193 57

Le niveau d’instruction est de 76,4% contre 23,6 de non instruits.

0

50

100

150

200

250

Intruits Non instruits

Niveau d'instruction

Série 1




18

6.2.4. L’implication des jeunes

Commune Implication (acteurs)

Perception d’être Victimes

%

Les deux cas

Djénné 45 40 15

Derrary 80 20 0

Koro 20,5 79,5 0

Bondo 25 75 0

Mopti 22 45 33

Sio 40 10 50

Douentza 8,57 34,28 57,14

Petaka 0 66,66 33,33

Bandiagara 37,5 25 37,5

Doucombo 20 10 70

Taux Médian sur 1000 298,57 405,44 295,97

NB : le degré d’implication des jeunes dans l’ensemble des communes est de 28,8%. il est moins élevé que le taux de jeunes se considérant comme victimes et acteurs

à la fois (29,5%). la perception d’être victime est de 40,5% en moyenne.

6.2.5. Les motifs de l’implication des jeunes

Commune Politique Religieux Communautaire Autorité de l’Etat

Foncier Eco Total

%

Djénné 15 20 2 0 0 63 100

Derrary 10 0 50 0 40 0 100

Koro 5 2,5 33,75 38,75 20 100

Bondo 50 0 0 0 15 35 100

Mopti 0 44 30 26 0 0 100

Sio 0 0 0 0 100 100

Douentza 10 25 12 15 22 21 100

Petaka 8 10 22 25 35 100

Bandiagara 2,5 0 0 72,5 27,5 100

Doucombo 30 40 0 0 0 30 100

Taux Médian 130,5 141,5 116 99,75 323,25 196




19

NB : Les motifs de l’implication des jeunes dans les conflits vont des problèmes

fonciers (32,3%) aux motifs économiques (19,6%).

6.2.6. La nature des conflits

Commune Communautaire/ Ethnique

Foncier Politique Economique Lié aux femmes

Religieux Autres Total

En (%)

Djénné 26,25 18,75 10 20 0 20 5 100

Derrary 5 60 10 23 0 0 2 100

Koro 17,75 32,75 2,5 20 5 22 0 100

Bondo 20 30 10 15 5 15 5 100

Mopti 0 26 20,2 40 0 3 10,8 100

Sio 0 100 0 0 0 0 0 100

Douentza 17 49 20 3 2 3 6 100

Petaka 0 80 13 7 0 0 0 100

Bandiagara 0 85 3,7 8,8 2,5 0 0 100

Doucombo 0 60 10 27,5 2,5 0 0 100

86 541,5 99,4 164,3 17 63 28,8 1000

0

5

10

15

20

25

30

35

Motifs d'implication

Série 1




20

La typologie des conflits et leurs motifs ont trait à l’interprétation suivante qui hiérarchise les conflits fonciers (541,5 pour 1000 ou 54,1%), les conflits économiques (16,4%), les conflits politiques (9,9%), communautaires (8,6%). Les conflits liés aux convoitises des femmes (mariages forcés, rivalités de fiançailles, enlèvements, etc.) sont les moins fréquents. Elle se présente comme il suit : Communautaire ou ethnique : 86‰ Foncier : 541,5‰ Politique : 99,4‰ Economique : 164,3‰ Lié aux convoitises pour les femmes : 17‰ Religieux : 63‰ Autres : 28,8‰

0

100

200

300

400

500

600

Nature des conflits

Série 1




21

VII. Les solutions préconisées Les solutions préconisées pour réduire les effets néfastes de ce phénomène sont au regard des opinions exprimées au cours des enquêtes et par ordre d’importance : le renforcement de l’autorité de l’Etat (69%) ; le règlement des conflits fonciers (15%) ; la création d’opportunités professionnelles pour les jeunes (11%) ; la sensibilisation à la paix et à la cohésion (3%); l’amélioration de la gestion concertée des ressources en eau (2%). VIII. Leçons apprises Il peut être retenu de cette enquête trois grandes leçons : les contraintes liées au calendrier trop court ; l’hostilité des communautés à collaborer ; la nécessité de poursuivre l’étude en l’approfondissant et en l’étendant à d’autres

communes.

IX. Conclusions et Recommandations

A) Conclusions L’identification des jeunes et des structures locales consultées à titre d’informations a

été faite selon plusieurs critères respectant et la représentativité (les sensibilités ethniques, religieuses, socioprofessionnelles, politiques, de genre, etc.).

Les enquêtes sur le terrain ont été menées dans 10 communes de la région de Mopti.

Des questionnaires individuels ont été élaborés et soumis à un échantillon constitué de plus de 200 personnes.

A l’issue de l’analyse des données, plusieurs facteurs sont ressortis comme étant des

éléments déterminant le degré et la qualité de l’implication et de la participation des jeunes dans les conflits locaux. Le Mali est une terre de forte diversité où cohabite une mosaïque de peuples, d’organisations sociales et de pratiques culturelles et religieuses. Pour nombres de personnes rencontrées lors de l’étude, malgré cette richesse, les jeunes sont confrontées à plusieurs obstacles qui les empêchent de s’épanouit socialement et économiquement à l’échelle locale et nationale.

La construction sociale contribue autant à mettre les jeunes au cœur de la société et

autant à les exposer à la quête souvent critique de meilleures conditions de vie pour eux et leurs proches, limitant ainsi leur implication dans la vie citoyenne et sociale du pays.

La présente étude a permis d’analyser les problématiques des conflits dans un

environnement marqué par la réduction des ressources naturelles et la croissance




22

démographique, la pauvreté, le chômage et l’instrumentalisation des jeunes par des cercles d’influence (politique, religieux, communautaire).

Au regard des résultats obtenus au cours de cette enquête, il ressort largement que

les réponses des personnes enquêtées sont assez similaires dans les dix communes. Les conflits récurrents concernent le foncier, la gestion des ressources en eau et le prolongement des tiraillements politiques.

B) Recommandations améliorer la gestion intégrée des ressources naturelles intra et intercommunautaire; délimiter d’avantage les zones de pâturages ; respecter le calendrier de agricole (éleveurs, agriculteurs) ; organiser des séances de sensibilisation des jeunes sur la cohésion sociale et la

paix ; l’occupation effective du territoire par les autorités (retour de l’administration dans les

zones affectées) ; renforcer les capacités des leaders communautaires dans la gestion des conflits impliquer les femmes dans les prises de décisions inclusives ; renforcer les stratégies existantes des gestions traditionnelles de conflits (Togouna) ; mettre en place les comités de veille dans les zones de conflits ; renforcer les capacités professionnelles des jeunes (menuiserie, soudure, maçonnerie

etc.….) ; promouvoir la bonne gouvernance et la bonne distribution de la justice ; renforcer les Activités Génératrices de Revenus des jeunes (maraichages, plantations :

pisciculture, embouche, petit commerce etc.…) ; impliquer les jeunes dans la prise des décisions et les former à la gestion des conflits ; organiser des activités sociaux-culturelles pour renforcer la cohésion sociale ; organiser des forums intercommunautaires ; construire des centres de loisirs des jeunes; favoriser la création d’emploi durable pour les jeunes ; prioriser la question de la jeunesse dans les décisions politiques ; promouvoir la bonne qualité de l’éducation des jeunes ; solliciter la présence des forces de sécurité dans les communes ; promouvoir une bonne politique des gestions foncières ; lutter contre la corruption ; contrôler l’enseignement coranique et la prêche pour éviter l’enrôlement des jeunes

dans les groupes armés ; promouvoir la citoyenneté chez les populations ; poursuivre et élargir la présente étude en vue d’améliorer la compréhension des

conflits et les moyens de leur prévention au niveau des jeunes et d’autres couches sociales.




23

ANNEXES




24

ANNEXE 1: LES ACTEURS SEARCH FOR COMMON GROUND (SGFCD)

Depuis 1982, Search for Common Ground (SFCG), Organisation Non-gouvernementale à échelle internationale et à but non lucratif, œuvre de façon constructive à transformer la manière dont le monde traite le conflit, en cherchant des solutions aux problèmes par la collaboration. La philosophie de SFCG est de comprendre les différences et d'agir sur les points communs. Search for Common Ground s'engage dans des processus de transformation progressive à long terme, de façon réaliste et au travers de moyens pratiques. Au Maroc, Search for Common Ground entend réduire les risques et les coûts des conflits, en vue de renforcer la capacité des individus et des institutions à résoudre leurs différends par la coopération et développer par la même occasion une culture de dialogue accompagnant le rapprochement des acteurs de la société civile, des autorités publiques, et des médias. ASSOCIATION DES JEUNES CONTRE L’ENRÔLEMENT DANS LE TERRORISME (AJCET)

Depuis sa création l’AJCET intervient quasiment sur tout le territoire du Mali. Centralisée à Mopti depuis Janvier 2017 d’où le siège social, elle dispose de cellules dans certaines régions notamment à Ségou, Sikasso, Gao, Tombouctou, Ménaka, Kayes et à Bamako. Toutes ses installations mènent des activités en vue de l’atteinte des objectifs qu’elle s’est assignés. Rappel des Objectifs : Objectif Global : Lutter contre la radicalisation, l’extrémisme violent et l’enrôlement des jeunes dans le terrorisme. Objectifs Spécifiques : • Instaurer la culture de la paix et la cohésion sociale; • La protection et la promotion des droits des enfants ; • La promotion du dialogue inter et intra-communautaire ; • Mise en place d’un cadre de concertation dans tous les cercles ; • Lutter contre les violences basées sur le genre (VBG); • La sensibilisation sur l’éducation des jeunes et des enfants, sur les problèmes de santé et d’hygiène; • La réinsertion et l’accompagnement des jeunes deradicalisés ; • La promotion de l’emploi jeune ; • La protection de l’environnement; • La promotion des Activités Génératrices de Revenus (AGR) et de l’entreprenariat jeunes.




25

PROJET NED Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondation privée à but non lucratif des États-Unis, fondée en 1983 sous le gouvernement de Ronald Reagan1, dont l'objectif déclaré par les autorités américaines est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde2. Depuis sa création conjointement par les républicains et les démocrates, la NED est restée bipartite. Elle est dirigée par un conseil équilibré entre les deux partis et est soutenue par l'ensemble des formations politiques du Congrès2, cependant l'orientation générale de ses actions est celle du mouvement néo-conservateur.




26

ANNEXE 2

LISTE DES CHERCHEURS

N° Prénoms et Noms Cercles

1 Mouma TAMBOURA Mopti

2 Sidi TOURE Mopti

3 Djibril BARRY Mopti

4 Mamadou TOGO Bandiagara

5 Aissata DIALLO Bandiagara

6 Eugénie TOGO Bandiagara

7 Youssouf AYA Koro

8 Marie KODIO Koro

9 Oumar SANGARE Koro

10 Modibo KONE Douentza

11 Marie Poudiougou Douentza

12 Moustapha Sony Douentza

13 Mahamadou TOURE Djenné

14 Ibrahim dit Barka ONGOIBA Djenné

15 Mariam KONTAO Djenné




27

ANNEXE 3 : LES QUESTIONNAIRES

Ces questionnaires repartis en individuels (I) et focus groupe (II) ont servi de base aux

enquêtes des 05 cinq cercles.

I) QUESTIONNAIRES INDIVIDUELS UTILISES DANS LES CINQ CERCLES

INTRODUCTUTION:

Mon nom est........... Je suis jeune chercheur de l’AJCET MOPTI, une association qui lutte

contre l’enrôlement des jeunes dans le terrorisme dans la région de Mopti. Je -voudrai

m’entretenir avec vous sur le phénomène de l’implication des jeunes dans les conflits

dans Notre cercle. Cet entretien est volontaire, gratuit et tout ce que vous direz sera

confidentiel. Il prendra environ 30mn.Si vous êtes consentant nous pouvons commencer

l’entretien !

SECTION1: IDENTIFICATION:

1 SEXE DU REPONDANT:

HOMME (.........) FEMME (........)

2 NOM DE LA COMMUNE:

NOM DU VILLAGE OU DU QUARTIER :

.............................................................. ................................................................

3 NATURE DE LA COMMUNE: Urbaine (.......) PERIURBAINE (......) RURALE3 (......)

SECTION2: INFORMATIONS D’ORDRE GENERAL

4 Quel âge avez-vous? Age (-----) Environ (.......)

5 Quel est votre niveau d, instruction?

Sans niveau (........) Fondamentale 1er cycle (....)

Fondamentale 2e cycle (.....) Secondaire (......) Supérieur (........)

Autre à préciser (......) ..................................................... ......................................................




28

6 Quelle est votre profession principale?

Eleve ou etudiant (.......) Ouvrier (......) Eleveur (.......)

Agriculteur (........) Au chomage (......)

Autre à (préciser) (.....) ..........................................................................

............................................................................. ........................................................................

7 Quelle est votre situation familiale?

Celibataire (.....) Marié (e) (......) Divorce (......)

Veuf (veu)(.......)

8 Quelle est votre appartenance ethnique?

Bambara (.....) Bozo (.....)

Dogon (.....) Peulh (.....)

Touareg (.....) Bobo (......)

Sonrai (.......) Autre a (préciser) (.......)

.............................................................................. ......................................................................................

SECTION3: LA PERCEPTION SUR L’IMPLICATION DES JEUNES DANS LES CONFLITS

9 Quels sont d, après vous, les types de conflits auxquels

Conflits foncier (.......) Conflits ethnique (......) Conflits coutumier (.....) Conflits religieux (......) Conflit communautaire (........) Conflits politiques (.......) Ne sait pas (.....)




29

les jeunes sont impliqués?

Autre à (préciser) (........) .......................................................................................................................................................... .............................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................. ..............................................................................................................................................................

10

Selon vous pourquoi les jeunes sont souvent impliqués d ans les conflits ?

Motifs économiques (.....) Motifs politiques (.....) Motifs religieux (.....) Ne sait pas (......) Autre à (préciser) (.....) ........................................................................................................................................................ ....................................................................................................................................................... .............................................................................................................................................................. .........................................................................................................................................................

11

Comment se manifestent ces conflits?

Affrontements physiques (.....) Affrontements verbaux (......) Combats armes (.......) Pertes en vies humaines (........) Divergence d’opinion (.....) Ne sait pas (......) Autre à (préciser) (.....) .............................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................




30

..................................................................................................................

............................................ ............................................................................................................................................................. ............................................................................................................................................................

12

A votre avis quelles sont les circonstances aggravantes de l, implication des jeunes dans ces conflits?

Insuffisance d’espace de culture (......) Insuffisance de lieu de pâturage (......) L’absence de l’Etat (.....) Mauvaise distribution de la justice (....) Mauvaise gouvernance (......) La prolifération des armes (.....) La crise du nord (.....) Mésentente sur le foncier (......) L’insécurité dans la zone (.......) Influence politique (......) Ne sait pas (....) Autre à préciser (.......) ..................................................................................................................................................... ....................................................................................................................................................... ......................................................................................................................................................... .......................................................................................................................................................... ...........................................................................................................................................................

13

Pensez-vous que les jeunes sont acteurs ou

Acteurs (..........) Victimes (........)




31

victimes de conflits? Pourquoi?

..................................................................................................................................................... .................................................................................................................................. .................................................................................................................................. ...........................................................................................................................................................

14

Que doit –on faire pour lutter contre ce fléau?

Alerter les autorités (.....) Création d’emploi (.......) Retour des autorités (......) Sensibiliser les jeunes sur la paix (......) Ne sait pas (......) Autre a (préciser) (.......) ............................................................................................................................................................. .......................................................................................................................................................... .............................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................

II) QUESTIONNAIRE FOCUS GROUPE UTILISES DANS LES CINQ CERCLES

SECTION1: IDENTIFICATION:

1 NOMBRE DES PARTICIPANTS:

HOMME

FEMME

TOTAL




32

2

NOM DE LA COMMUNE:

NOM DU VILLAGE OU DU QUARTIER :

.............................................................. ................................................................

3 NATURE DE LA COMMUNE: Urbaine (.......) PERIURBAINE (......) RURALE3 (......)

SECTION2: LA PERCEPTION SUR L’IMPLICATION DES JEUNES DANS LES CONFLITS

QUESTIONS RESPONSES

4 Quels sont les types de conflits auxquels les jeunes sont impliqués dans votre cercle ?

............................................................................................................

.......... ................................................................................................................ ..................................................................................................................... ..................................................................................................................

5 Quel semble être le conflit le plus fréquent auquel les jeunes sont impliqués ?

............................................................................................................

............. ........................................................................................................................... ..........................................................................................................................

6 Quelles sont les origines de ce conflit ?

............................................................................................................

...... ...................................................................................................................... .................................................................................................................... .......................................................................................................




33

7 Comment se manifeste ce conflit ?

..................................................................................................... ................................................................................................. ......................................................................................................... .........................................................................................................

8

Pensez-vous que les jeunes sont –ils victimes de conflits ? si oui pourquoi ?

.......................................................................................................... .......................................................................................................... .......................................................................................................... ................................................................................................................

9 Pensez-vous que les jeunes sont –ils acteurs de conflits ? si oui pourquoi ?

.............................................................................................................. ................................................................................................................ .................................................................................................................... ..................................................................................................................

10 Quelles semblent être les causes?

........................................................................................................................ ....................................................................................................................... ........................................................................................................................




34

11 Quelles pourraient être les conséquences ?

...................................................................................................................... ..................................................................................................................... ........................................................................................................................

12 Quels sont les facteurs environnementaux ?

....................................................................................................................... ......................................................................................................................

13 Quelles sont les stratégies existantes pour réduire les vulnérabilités des jeunes dans les violences /conflits ?

......................................................................................................................... .......................................................................................................................... ...........................................................................................................................




35

ANNEXE 4 : PHOTOTHEQUE

Interview Doucombo Focus de Groupe Bandiagara

Interview Bandiagara Rencontre avec le Maire de Djenne

Image 1 Douentza Image 2 Douentza




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Rencontre avec le Maire de la Coommune de Koro Questionnaire Individuel de Koro

Focus Groupe de Koro Questionnaire Individuel de Bondo

Focus de Groupe Bondo

Questionnaire Individuel à Soufouroulaye/Sio Focus de Groupe à Sevaré/Mopti




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