Sémiologie de l’image fonctionnelle · - 2 % de pénalité pour chaque jour de retard...

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Université Laval, École des Arts visuels Programme de Design graphique Septembre 2010 Sémiologie de l’image fonctionnelle DES 2001-D Cours obligatoire / 3 crédits Plan de cours et travaux de session Luc Saint-Hilaire, chargé de cours Entre deux concepteurs de potentiel égal, de talent égal, d’imagination égale, le plus créatif sera certainement celui qui possède le plus grand bagage de connaissances.

Transcript of Sémiologie de l’image fonctionnelle · - 2 % de pénalité pour chaque jour de retard...

Université Laval, École des Arts visuels

Programme de Design graphique

Septembre 2010

Sémiologie de l’image fonctionnelle

DES 2001-D

Cours obligatoire / 3 crédits

Plan de cours et travaux de session

Luc Saint-Hilaire, chargé de cours

Entre deux concepteurs de potentiel égal, de talent égal, d’imagination égale,

le plus créatif sera certainement celui qui possède le plus grand bagage de connaissances.

DESCRIPTION DU COURS

Un cours de 135 heures* où les étudiants abordent la communication par l’image statique selon une approche objective, découlant de connaissances scientifiques. À la fin de ce cours, grâce aux notions du langage iconique, les étudiants pourront analyser des images existantes et contrôler le contenu de leurs propres images en fonction de leur contexte d’utilisation.

La sémiologie est un outil indispensable pour que l’étudiant puisse comprendre comment fonctionne l’image en tant que code qui permet de s’exprimer (la réalisation de l’image étant alors le but) et de communiquer (la compréhension du message étant alors l’objectif). La maîtrise de l’iconique permet au réalisateur d’images de faire des images « plus parlantes », d’évaluer leur à-propos et de démontrer leur pertinence. En effet, on considère qu’un communicateur visuel professionnel doit pouvoir rationaliser ses œuvres graphiques… et les défendre victorieusement. Par ailleurs, le communicateur de tout autre domaine sera plus compétent pour commander la réalisation d’images et évaluer leur pertinence.

Enfin, bien que dans ce cours l’accent soit mis sur l’aspect fonctionnel des images, la sémiologie de l’image est indispensable dans la formation de tout visualiste et de toute personne impliquée dans l’enseignement ou de l’utilisation de l’image. Ainsi, le domaine des arts visuels profite de la connaissance de la structure de l’image, de ses règles de fonctionnement et des méthodes pour en contrôler efficacement le contenu souhaité.

* Le temps devant être consacré à ce cours chaque semaine est de 3 heures de présence en cours et de 6 heures de travail personnel.

COMMUNICATION

L’enseignant est un chargé de cours; il n’est donc pas toujours disponible en dehors des heures de cours. Si un étudiant a besoin de renseignements particuliers, il doit rencontrer l’enseignant à la fin de la période de cours ou communiquer par courriel : [email protected]

De plus, des informations importantes, voire cruciales, peuvent être transmises tout au long de la session aux étudiants. Pour ce faire, le chargé de cours utilisera l’adresse courriel que l’université fournit à chaque étudiant (ex. : [email protected]). Ce dernier a la responsabilité de consulter régulièrement son adresse courriel et de l’entretenir de façon à la garder en tout temps fonctionnelle. En aucun cas, l’étudiant ne pourra invoquer l’ignorance d’une directive du chargé de cours émise par le courriel.

NOTE

Le générique masculin est utilisé sans discrimination et uniquement dans le but d’éviter les formules telles « l’étudiant(e) », « l’étudiant-e », « l’étudiante/ant », « l’étudiante ou étudiant », « l’étudiante/étudiant/étudiant(e) », « l’individu en étude », et quoi encore…

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES

À la fin de ce cours, les étudiants seront capables de : • situer l’image dans un contexte global, tant historique que sociologique et physique; • discerner les types d’images selon leurs caractéristiques spécifiques; • lire les images en connaissant la nature des éléments qui leur permettent d’exister; • écrire une image en toute maîtrise de son alphabet, sa morphologie et sa syntaxe.

MÉTHODE PÉDAGOGIQUE

Les méthodes primordiales utilisées dans ce cours sont l’initiative et l’étude personnelles. L’enseignant est une ressource pour aider le développement personnel de l’étudiant. Les autres méthodes ne sont que des auxiliaires : cours, visionnement de documents, travaux d’équipe, lecture obligatoire, consultation du blogue du cours et de références suggérées, etc.

MANUEL ET DOCUMENTATION

Obligatoire : L’image à nu, Luc Saint-Hilaire, Éditions AQESAP, 2010, disponibilité à confirmer.

Compléments : Tous les documents disponibles au département ou transmis par courriel durant la session. Par ailleurs, le manuel Comment faire des images qui vendent, Luc Saint-Hilaire, Éditions Transcontinental, 2005, est suggéré.

ÉVALUATION

L’étudiant est évalué sur trois aspects.

L’analyse : un objectif important du cours est de rendre l’étudiant capable de comprendre comment des images de communication existantes réussissent à véhiculer efficacement le message voulu. Durant la session, l’étudiant doit analyser des images en s’interrogeant sur la nature du message transmis et la façon d’y parvenir.

La création : ultimement, le cours doit permettre de contrôler le contenu d’une image afin de transmettre efficacement un message souhaité. L’étudiant doit créer des images qui répondent efficacement à une problématique spécifique de communication.

La connaissance : la sémiologie de l’image fonctionnelle comporte des notions théoriques et des termes qui lui sont propres. Pour vérifier leur acquisition et leur compréhension par l’étudiant, il y a un examen théorique de type questions à choix multiples. La matière sujette à examen est celle du manuel L’image à nu. Durant l’examen, l’étudiant a droit à son manuel et aux notes prises durant la session.

Travail d’analyse (remise le 20 septembre) 25 % Travail de création (remises les 4 octobre et 22 novembre) 50 % Évaluation théorique (6 décembre) 25 % Total 100 %

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Les critères d’évaluation utilisés dans ce cours seront les mêmes que dans toutes les autres disciplines universitaires. Toutefois, l’emphase sera mise sur la compréhension et la capacité d’appliquer les principes fondamentaux de l’iconique, sur l’esprit d’analyse et de synthèse ainsi que sur le professionnalisme des travaux. - respect des normes et délais exigé; - qualité universitaire de présentation; - qualité du français (conformément à la norme en vigueur, une pénalisation jusqu’à

20 % des points s’applique à tout travail pour les fautes de français).

La notation est la suivante (notation officielle exigée par l’Université Laval) :

A + excellent 4,3 96 % et + C + bon 2,3 72 % et + A 4 92 % et + C 2 68 % et + A - 3,7 88 % et + C - 1,7 64 % et + B + très bon 3,3 84 % et + D + passable 1,3 60 % et + B 3 80 % et + D 1 56 % et + B - 2,7 76 % et + E échec 0 55 % et -

L’étudiant doit se présenter aux cours et se soumettre aux évaluations selon le calendrier convenu. Tout retard pour une remise de travail (ou pour la présence à l’examen de fin de session) sera pénalisé selon le barème suivant : - 10 % de pénalité pour le premier jour de retard; - 2 % de pénalité pour chaque jour de retard supplémentaire; - maximum de 30 % de pénalité sur un travail; - après 10 jours de retard, le travail est tout simplement refusé et ne sera pas corrigé.

Pour une raison grave ou un empêchement sérieux découlant d’une situation hors de contrôle de l’étudiant (ce qui exclut les pannes d’imprimantes, les cafés renversés sur le clavier d’ordinateur et autres questions d’organisation !), ce dernier pourra prendre une entente particulière avec le chargé de cours.

« La plus grande similitude entre l’étudiant et le professionnel qu’il deviendra

est le sérieux et l’enthousiasme avec lesquels il aborde les projets à réaliser.

La plus grande différence est la possibilité d’obtenir de bons résultats scolaires en flouant le système,

mais l’impossibilité d’obtenir ainsi la réussite professionnelle. »

RESSOURCES DOCUMENTAIRES

En plus du livre, des notes de cours ou autres documents spécifiés, les exposés magistraux sont une importante source d’information dans ce cours. Une présence assidue est nécessaire. Des ouvrages et sites Web pertinents seront mentionnés durant la session. Il y a aussi plusieurs autres sources de documentation.

• Le blogue du cours de Sémio – http://semio1.wordpress.com – donne des exemples de travaux réalisés les années précédentes et des références pertinentes.

• Le site Internet d’Ikon Québec – www.ulaval.ca/ikon – propose une liste de 700 livres sur la communication visuelle. Un véritable coffre au trésor.

• À noter particulièrement : Laurent Gervereau, Dictionnaire Mondial des Images, chez Septentrion. Écrit par les meilleurs spécialistes issus de tous les continents, il rassemble des synthèses introuvables, de la préhistoire aux jeux vidéos; vous saurez l’essentiel avec, en plus, une lecture visuelle directe.

• Aussi, parmi les must : Max Gallo, L’affiche Miroir de l’histoire – Miroir de la vie, chez Paragon; Dave Saunders, XX

e siècle, un siècle de publicité, chez E/P/A-Hachette.

• Il y a aussi une gamme de revues et périodiques particulièrement intéressants dont : - InfoPresse, LE magazine de la communication au Québec - Communication Arts, la « bible » des publicitaires nord-américains - Creative Review, l’alter ego britannique du Communication Arts - Grafika, Applied Art, etc.

• Les sites www.infopresse.com et www.adage.com

• Les sites Internet des agences de publicité (Cossette, LG2, Fallon, etc.) et studios de design (Parallèle, Pentagram, etc.) ici et à l’étranger.

• L’incontournable livre sur la sémiologie de l’image fonctionnelle par Claude Cossette, Les images démaquillées, Ed. Riguil, (2e édition), Québec 1989.

• La Bibliothèque générale de l’Université Laval dispose de millions de volumes et documents (au besoin, accès par ordinateur à toutes les bibliothèques universitaires nord-américaines).

Il se produit chaque année des millions de documents sur l’image. Une personne désireuse de devenir un véritable professionnel de la communication par l’image cherche évidemment à voir et à lire une partie de cette documentation précieuse. Tout étudiant sérieux doit consulter régulièrement les grands périodiques du domaine et les sites Internet pertinents.

Quelques titres qui vous permettront de creuser le sujet ALLESSANDRINI, Jean. 2001. Lire les images à l’École. Paris : Retz. AMEY, Claude. 1994. 25 tableaux modernes expliqués : les œuvres, les artistes. Alleur : Marabout. ARNHEIM, Rudolf. 1999. La Pensée visuelle. Paris : Flammarion. BARTHES, Roland. 1972. Elements of semiology. London : Cape. BERGER, Warren. 2001. Advertising Today. Londres : Phaidon. BERTIN, Jacques. 1977. La Graphique et le traitement graphique de l'information. Paris: Flammarion. BONIN, Serge. 1975. Initiation à la graphique. Paris : Épi. CADET, Charistina et al. 2004. La communication par l'image. Paris : Nathan. CHUARD, Bosshart. 1998. Communication visuelle: L'image dans la presse et la publicité. Fribourg : Presses Universitaires. COLLECTIF. 1972. Le Reportage photographique. New York : Time-Life Books. Communication Arts. 1983 à 2009. Menlo Park : Commarts. COSSETTE, Claude. 2006. La Publicité de A à Z : dictionnaire technique français-anglais. Québec : Presses de l'Université Laval. COSSETTE, Claude. 1997. Comment construire une image. Montréal : Éditions Transcontinentales. COSSETTE, Claude. 1997. Les Styles dans la communication visuelle. Montréal : Éditions Transcontinentales. COSSETTE, Claude. 1982. Les images démaquillées ou L'iconique : comment lire et écrire des images fonctionnelles pour l'enseignement, le journalisme et la publicité. Québec : Éditions Riguil. COUCHOT, Edmond. 2007. Des images, du temps et des machines dans les arts et la communication. Paris : Chambon. COUGHLAN, Robert. 1966. Michel-Ange et son temps. Nederland B.V. : Time Life International. DAUTUN, Jean-Pierre. 1995. 10 modèles d’analyse d’image. Alleur : Marabout. DICKASON, Renée. 2003. Analyses d'images : patrimoines visuels dans le monde anglophone. Rennes : Presses universitaires de Rennes. DONDIS, Donis A.. 1973. A Primer of Visual Literacy. Cambridge : The Mit Press. DUCAS, Marie-Claude. 1993. Cossette se met à nu. Montréal : Info Presse. ECO, Umberto. 1984. La Structure absente. Paris : Mercure de France. ECO, Umberto. 2004. Histoire de la beauté. Paris : Éditions Flammarion. EMIROGLOU, Patrick. DUBÉ, Nicole. 2000. Je me souviens du lait. Montréal : Info Presse. FRESNAULT-DERUELLE, Pierre. 1993. L'Éloquence des images. Paris : PUF. GAUTHIER, Guy. 1982. Vingt leçons sur l’image et le sens. Paris : Edilig. GALLO, Max. 2002. L’affiche. Paris : Paragon GERVEREAU, Laurent. 2004. Voir, comprendre, analyser les images. Paris : La Découverte. GERVEREAU, Laurent. 2006. Dictionnaire mondial des images. Paris : Septentrion et Nouveau Monde éditions.

HARRINGTON, Leslie. MACKIE, Joan. 1994. La couleur, une touche de génie. Toronto : Benjamin Moore & cie limitée. H. CHOKO, Marc. 2001. L’affiche au Québec. Montréal : Éditions de l’Homme. HEDGECOE, John. 1977. The Photographer’s Handbook. New-York: Alfred A. Knopf, Inc. HESS, Hans. 1974. How Pictures Mean. New York : Pantheon. HOLME, Bryan. 1982. Advertising: Reflections of a Century. New York : The Viking Press. HUMBLE, Richard. 1979. Les Grands Navigateurs. Nederland B.V.: Time Life International. HUNTER, Sam. JACOBUS, John. 1977. L’art moderne. Lausanne : Édita S.A. JOANNES, Alain. 2008. Communiquer par l'Image - Utiliser la dimension visuelle pour valoriser sa communication. Paris : Dunod. JOLY, Martine. 2009. Introduction à l’analyse de l’image. Paris : Nathan. KAPPLER, Frank K. 1973. The Best of Life. New York : Time Inc. KEPES, Gyorgy. 1966. Language of Vision. New York : George Braziller. KNIGHT, Carolyn et al. 2005. The Graphic Designer's Guide To Effective Visual Communication: Creating Hierarchies With Type, Image, And Color. New York : Rotovision. KOUKOUTSAKI, Angeliki. 2001. Introduction aux techniques de la communication par l'image. Paris : Publibook. MAGRITTE, René. 1994. Les Mots et les images. Tournai : Labor. MEGGS, Philip B. 1983. A History of Graphic Design. New York : Van Nostrand Reinhold Company. MESSARIS, Paul. 1996. Visual Persuasion : the Role of Images in Advertising. London : Sage. MITCHEL, W.J.T. 2009. Iconologie : image, texte, idéologie. Paris : Prairies ordinaires. PARKER, Roger C. 1987. The Aldus Guide to Basic Design. Seattle : Aldus. PARRAMÓN, José María. 1973. Comment composer un tableau. Paris : Bordas. PASQUIER, Martial. 1999. Marketing et sémiotique. Fribourg : Éditions Universitaires. PÉNINOU, Georges. 1972. Intelligence de la publicité : étude sémiotique. Paris : Laffont. PORCHER, Louis. 1976. Introduction à une sémiotique des images : sur quelques exemples d’images publicitaires. Paris : Crédif. RANCILLAC, Bernard. 1991. Voir et comprendre la peinture. Paris : Bordas. RANCIÈRE, Jacques. 2003. Le Destin des images. Paris : La Fabrique. Rédacteurs des Éditions TIME-LIFE. 1966. Time-Life Le monde des arts. Nederland B.V. : Time Life International. Rédacteurs des Éditions TIME-LIFE. 1971. Life la photographie. Nederland B.V. : Time Life International. RICHAUDEAU, François. 1989. Manuel de typographie et de mise en page. Paris: Retz. SAINT-HILAIRE, Luc. 1997. Comment faire des images qui parlent. Montréal : Transcontinental. SAINT-HILAIRE, Luc. 2005. Comment faire des images qui vendent. Montréal : Transcontinental. SAINT-HILAIRE, Luc. 2009. PUB 101. Montréal : Transcontinental. SAOUTER, Catherine. 2003. Images et société : le progrès, les médias, la guerre. Montréal : PUM. SAUNDERS, Dave. 2000. Pub: un siècle de publicité. France : E/P/A éditions.

SAUSSURE, Ferdinand de. 1995. Cours de linguistique générale. Paris : Payot. SÉDILLOT, René.1989. Histoire morale & immorale de la monnaie. Paris : Bordas Cultures. SIEGMANN, Renaud. 2007. La Fabrique des images contemporaines. Paris : Cercle d’art. THIBAULT-LAULAN, Anne-Marie. 1972. Image et communication. Paris : Éditions universitaires. TISSERON, Serge. 1996. Le Bonheur est dans l’image. Paris : Synthélabo. WILDE, Richard. 1986. Problems : Solutions. New York : Van Nostrand Reinhold Company. WOLCHONOK, Louis. 1961. Lessons in Pictorial Composition. New York : Dover. WOOD, Betty. 1986. L’influence de la couleur. Montréal : Le jour, éditeur. ZAKIA, Richard D. 2002. Perception and imaging. New York : Focal Press.

« Un cours donne deux choses. Premièrement, une note académique.

C’est la retombée secondaire. Deuxièmement, pour ceux et celles qui ont mis les efforts nécessaires, une formation de l’esprit. C’est la retombée utile toute la vie. »

LA SESSION SÉMIO D’UN COUP D’ŒIL – Horaire sujet à s’ajuster aux circonstances

30 août Les écoles de mise au point de l’image fonctionnelle. Le Plan de cours.

Bloc A – Comment l’image existe et évolue avec l’humain

13 septembre Les fonctions de l’image. Un regard individuel et culturel.

20 septembre Images poétiques et images fonctionnelles. Une taxonomie. La production des images.

Remise du travail d’analyse

27 septembre Voir les images. L’œil et la lumière. Les modèles de lecture.

Bloc B – La mécanique de l’image en tant que langage

4 octobre Coder pour communiquer. Le code iconique. Remise du travail de création : tablettes personnalisées

18 octobre La morphologie iconique. Les images subliminales. Remise d’étape – message choisi

25 octobre Semaine de relâche

1er novembre Le raisonnement humain. Le pouvoir des mots, la puissance des images.

8 novembre La rhétorique iconique. Métaphore et métonymie. Intervenir dans l’image. Remise d’étape – esquisse du concept retenu

Bloc C – Contrôler l’image pour communiquer efficacement

15 novembre Les 4 portes de l’efficacité. La communication et le marketing-mix. Étude de cas, image de marque.

22 novembre L’objectif et l’axe de communication. La création visuelle. Les outils d’évaluation.

Remise finale du travail de création : conception visuelle

29 novembre Les commandements de l’image et du texte. La démarche FACE. La responsabilité professionnelle et sociale.

6 décembre Examen théorique de fin de session.

NOTE : Le mode et l’endroit exact de remise des travaux seront précisés en cours. Les dates indiquées correspondent à la journée du cours. Toutefois, les cartables peuvent être remis le lendemain dans la chute à travaux du 3e étage (3149), à l’Édifice de la Fabrique, cela sans note de retard.

Analyse &

Création

Travaux de session

Ce que je vois, je l’oublie. Ce que j’apprends, je m’en souviens.

Ce que je fais, je le sais!

D’après Confucius

LES OBJECTIFS DU TRAVAIL

Toute personne désireuse de concevoir des images de communication efficaces doit développer ses habiletés d’analyse et de synthèse. Pour l’étudiant, il s’agit précisément de l’apport majeur du cours de sémiologie de l’image fonctionnelle.

Ainsi, le travail à effectuer durant la session se divise en deux parties distinctes, la première étant un exercice d’analyse et la seconde comportant des exercices de synthèse.

Analyse. Il ne suffit pas de constater qu’une image est efficace ou non. Il faut comprendre pourquoi. Le bon communicateur sait identifier les forces et les faiblesses d’une image en fonction du message qu’elle doit transmettre. Il ne s’agit pas de juger les qualités esthétiques ou techniques de l’image, mais plutôt d’évaluer la pertinence du contenu de l’image.

Synthèse. Le concepteur d’images de communication doit organiser divers éléments en un tout cohérent, c’est-à-dire faire une synthèse. D’une façon plus ou moins exacte, on donne le nom de création à cette opération. Cela est vrai car la création est essentiellement de la synthèse. Par contre, la notion de créativité est trop souvent confondue avec celle d’originalité. Un bon concepteur sait contrôler le contenu de son image. Il effectue alors une synthèse efficace.

L’ensemble analyse/création compte pour 75 % de la note finale.

1. Travail d’analyse – « Bonne et mauvaise images » – remise le 20 septembre – 25 %

2. Travail de création – « Les tablettes personnalisées » – remise le 4 octobre – 15 %

3. Travail de création – « La conception visuelle » – remise le 22 novembre – 35 %

L’ESPRIT DU TRAVAIL

Le cours de sémiologie de l’image fonctionnelle s’attarde au contenu des images et non à leur qualité esthétique. Pour le véritable communicateur, celle-ci constitue un pré-requis et non un objectif. Dans ce cours, il n’est pas directement pris en considération les qualités techniques de réalisation (qualité du dessin, maîtrise de l’informatique, etc.) ni la force de composition (équilibre, harmonie, rythme, contraste, etc.). Ainsi, une esquisse sommaire, mais pertinente, vaut mieux qu’une réalisation d’une grande virtuosité, mais non pertinente.

Par contre, une qualité professionnelle de présentation est indispensable. Le travail doit être structuré, clair et soigné. Les normes et les délais exigés doivent être respectés.

CARTABLE DE TRAVAIL

Pour toute la durée de la session, vous devez utiliser le même cartable dans lequel vous présenterez vos travaux selon la structure décrite ci-après. Une fois corrigés, les travaux doivent demeurer dans le cartable jusqu’à la fin de la session. L’étudiant pourra reprendre un travail précédent dont il n’est pas satisfait jusqu’à la remise finale du 22 novembre. Une mention spéciale et très claire devra être faite à cet effet lors de la remise du cartable.

Les travaux doivent être faits sur des feuilles 8 1/2 po x 11 po et remis dans un cartable à anneaux standard avec couverture RIGIDE. À l’extérieur, le cartable doit se différencier des autres (de façon originale, mais non encombrante) afin de le reconnaître facilement. À l’intérieur, on doit retrouver l’identification claire de l’étudiant ou de l’équipe. Attention, si un travail est fait avec une équipe et que le suivant est fait seul ou avec des coéquipiers différents, assurez-vous de rendre la différence évidente.

Le cartable doit être bien structuré afin de pouvoir suivre l’évolution des travaux, étape par étape. La formule idéale est d’utiliser des séparateurs à onglet.

NOTE

Travail de substitution

Les exercices analyse/création peuvent être remplacés par un travail de session unique permettant d’approfondir une notion spécifique de sémiologie. Ce travail peut être fait seul ou en équipe. Le sujet et les paramètres seront précisés au cas par cas avec l’enseignant.

« Ne me dites pas que ce problème est difficile.

S’il n’était pas difficile, ce ne serait pas un problème. »

Foch, Maréchal de France

1. BONNE ET MAUVAISE IMAGES – REMISE LE 20 SEPTEMBRE – 25 %

Préférablement en équipe de 2 ou 3 personnes, effectuer une analyse objective de 2 images de communication. Le but de l’analyse est de découvrir comment et pourquoi une image est efficace ou non lorsqu’elle a été conçue afin de transmettre un message précis.

Les images choisies peuvent être publicitaires, pédagogiques, éditoriales ou journalistiques. Il peut s’agir d’un traitement photographique ou illustratif. Le critère primordial est que l’image ait été créée afin de jouer un rôle majeur dans la communication. La qualité technique est nécessaire. Bref, choisissez des images professionnelles et intéressantes. L’une des images doit être choisie parce qu’elle est présumée efficace, et l’autre inefficace.

Vous isolez chaque image de son contexte d’utilisation afin de pouvoir la présenter seule, sans titre ni texte ou identification, à un échantillon de 12 personnes représentatives des cibles auxquelles s’adresse le message. Vous questionnez individuellement les gens en leur demandant de décrire spontanément et en quelques mots-clés ce que leur raconte l’image. Vous leur demandez ensuite d’identifier les iconèmes (éléments visuels) correspondants aux idées évoquées. Vous présentez enfin l’image dans son contexte de communication, avec titre, texte, signature, etc. Vous demandez aux participants leur évaluation globale quant à l’efficacité de l’image pour faire comprendre le message souhaité. Vous questionnez finalement les participants sur la pertinence de chaque iconème mentionné.

En premier lieu, les participants évaluent une image sans connaître le but de la communication. Lorsqu’ils voient le message au complet – avec titre, texte et signature – ils peuvent alors donner leur avis sur l’efficacité de l’image. Notez bien : l’image n’a pas pour rôle de faire deviner le sujet de l’annonce; elle doit contribuer à transmettre le bon message. Par exemple, une image qui transmet avec clarté « bien dormir » est aussi valable pour une publicité de matelas que pour une publicité de somnifère ou de tisane relaxante.

Les réponses obtenues doivent vous permettre de remplir la fiche d’analyse de chaque image.

1. Les idées évoquées. Ce sont les idées suscitées par l’image. Elles peuvent être de tout genre, par exemple concernant le lieu (centre-ville, banlieue, campagne, etc.), le temps (nuit, hiver, Noël, etc.), l’ambiance (stressant, décontracté, joyeux, etc.), l’événement (repas entre amis, journée de vacances, etc.). Il faut noter ce que raconte l’image pour chaque participant. L’ensemble des réponses des participants sera compilé et la colonne des signifiés pourra donc comporter des contradictions si l’image est confuse.

2. Les éléments visuels correspondants. Pour chaque idée évoquée, vous associez le ou les iconèmes correspondants. Par exemple, l’idée « douceur » peut avoir été suscitée par l’iconème « ouate » ; l’idée centre-ville peut avoir été suscité par les iconèmes « building », « boulevard » et « feux de circulation ».

3. La pertinence des iconèmes pour la compréhension du message. Lorsque les participants ont vu le message complet, vous leur demandez d’évaluer la pertinence des iconèmes qui ont servi à construire l’image.

Pour chaque image, vous obtenez un tableau semblable à celui-ci :

Idées évoquées Iconèmes correspondants Pertinence pour le message

Communication facile entre les gens

1. Poignée de mains

2. Sourire dans le visage

1. Geste essentiel pour comprendre

2. Utile, mais secondaire

Rapidité de transmission du message

1. Trace de freins

2. Flammes aux pieds

3. Fumée au sol

1. Indice le plus important

2. Drôle, mais secondaire

3. Vient distraire, inutile

Etc.

1. Etc. 1. Etc.

Conclusion sur l’image analysée

Pour chaque image, vous résumez les commentaires des participants concernant l’image analysée, particulièrement sur les raisons de son efficacité ou de son inefficacité. Donc, en bref et du point de vue des participants, pourquoi l’image est bonne ou non.

Conclusion professionnelle

À la fin du travail, vous exprimez les réflexions que vous ont suscitées cet exercice d’analyse et vous tirez vos propres conclusions sur ce qui vous apparaît le plus important à respecter afin de créer des images de communication vraiment efficaces. Notez que votre conclusion ne porte pas sur les images analysées, mais bien sur les constats que vous faites à la fin

de ce travail en tant que professionnels de l’image.

Les textes n’ont pas besoin d’être longs. Au contraire! Pour chaque point, deux ou trois phrases qui vont à l’essentiel valent mieux qu’une page de banalités…

Présentation

Habituellement, en feuilletant le cartable, on retrouve la présentation suivante :

• Page 1 (droite) : identification des membres de l’équipe; titres des deux images choisies avec une description sommaire des participants, par exemple :

Image présumée efficace Annonce de Bell, services étoiles Soumise à 12 adultes, hommes et femmes, 18 à 40 ans, actuellement abonnés à un service téléphonique

• Page 2 (gauche) : l’image analysée présentée dans sa forme complète (sans les caches).

• Page 3 (droite) : tableau d’analyse des idées évoquées, des iconèmes correspondants et de leur pertinence évaluée par les participants.

Court texte résumé de l’évaluation de l’image et des commentaires par les participants.

Pages 4 et 5 : même logique de présentation pour la seconde image.

Pages 6 (gauche) : courte conclusion générale par l’équipe sur le travail, les réactions des participants, les constats en tant que professionnels de la communication.

Notez que certains travaux peuvent être conservés pour fin de documentation et placés au Centre de documentation (avec approbation des étudiants). Ainsi, il est pratique que les images et les textes soient insérés dans des porte-feuilles transparents.

IMPORTANT OBLIGATOIRE

Vous devez inclure la grille de correction de la page suivante à la suite de votre travail. Cette grille permet de confirmer qui a fait le travail pour lequel la note est allouée (seul ou en équipe). Elle vous indique aussi les critères d’évaluation utilisés.

Sémiologie de l’image fonctionnelle par : Travail d’analyse et : et : Qualité générale du travail Impression globale du sérieux et du professionnalisme du travail, ainsi que du respect des normes exigées. On s’attend à un niveau universitaire, c’est-à-dire la présentation propre et bien structurée d’un travail conforme aux exigences décrites dans le plan de cours. On doit percevoir un effort valable dans la recherche.

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ]

Pertinence des participants pour chacune des images Oui [ ] + ou - [ ] Non [ ]

Remarques :

Analyse – image pertinente Le tableau d’analyse est bien rempli, soit : a) les idées évoquées par l’image, b) les iconèmes qui suggèrent ces idées, c) l’évaluation de leur pertinence par les participants. La perception globale des participants est bien résumée (et non détaillée pour chacun d’eux).

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ]

Remarques :

Analyse – image non pertinente Le tableau d’analyse est bien rempli, soit : a) les idées évoquées par l’image, b) les iconèmes qui suggèrent ces idées, c) l’évaluation de leur pertinence par les participants. La perception globale des participants est bien résumée (et non détaillée pour chacun d’eux).

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ]

Remarques :

Conclusion finale La conclusion présente des commentaires pertinents de la part des membres de l’équipe (ou personne seule) sur ce qui a été constaté en faisant ce travail.

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ]

Remarques :

Évaluation sur 25 points / 25

2. LES TABLETTES PERSONNALISÉES – REMISE LE 4 OCTOBRE – 15 %

Le choix d’iconèmes simples et leur organisation judicieuse dans l’image permettent de faire comprendre clairement un message.

Vous devez identifier quatre personnalités différentes et créer les tablettes de feuilles lignées leur correspondant. Les personnalités choisies peuvent évoquer des caractéristiques reliées au physique ou au caractère, telles que : amoureux, lunatique, paresseux, timide, obèse, maigrichon, myope, etc. Vous devez utiliser les éléments de base –et uniquement ces éléments– d’une feuille de tablette traditionnelle, c’est-à-dire des lignes bleues horizontales servant à écrire et des lignes rouges verticales servant à délimiter la marge d’une feuille de format standard 8 po par 11 po. Les couleurs des lignes peuvent être modifiées uniquement si cela est essentiel pour comprendre la personnalité évoquée.

La présence de tout autre iconème est interdite, sauf au besoin les trois perforations des feuilles destinées à un cartable à anneaux et les traces d’une intervention sur la feuille causées par le caractère évoqué (par exemple, les traces de brûlure faites par un fumeur compulsif). Il ne s’agit surtout pas de dessiner la personnalité évoquée.

Au final, on doit reconnaître qu’il s’agit d’une feuille de tablette lignée. Par exemple :

Le musicien Le dictateur L’épuisé

Exemples de recherche de concept

Le travail à remettre doit comprendre deux parties distinctes et clairement identifiées.

La première partie regroupe les esquisses de concept. Il s’agit de la recherche effectuée pour identifier la meilleure manière d’évoquer des personnalités précises tout en conservant l’esprit d’une feuille lignée. Toutes les techniques sont valables. Les esquisses doivent être réalisées en petit format, préférablement à main levée, rapidement et en grand nombre. Toutes les recherches doivent être présentées, y compris les solutions considérées non efficaces. Il s’agit ici de constater la capacité de générer plusieurs solutions à un problème et d’identifier la solution la plus efficace en fonction de la commande précise du travail.

La seconde partie du travail sert à présenter proprement et avec une identification adéquate les quatre tablettes lignées finalement retenues. Elles peuvent être présentées en format réduit jusqu’à demi-grandeur (environ 4 1/4 po x 5 1/2 po, deux par page). Ajoutez le numéro 1, 2, 3 et 4 afin de s’assurer que le commentaire sur la grille de réponse corresponde bien avec la tablette évaluée.

IMPORTANT

En plus de la présentation dans votre cartable de sémiologie, vous devez faire parvenir au professeur par courriel vos images finales en format jpg. Chaque image doit être en dimension d’environ 4 x 5 pouces à 150 dpi et identifiée selon la caractéristique évoquée suivi de votre nom (un nom par équipe). Attention : ne pas mettre d’accent dans l’identification.

Par exemple : Detective_Andree_Tremblay

Ces images serviront à une présentation commentée en cours, le partage des solutions créatives étant considéré comme une méthode d’apprentissage.

IMPORTANT OBLIGATOIRE

Vous devez inclure la grille de correction de la page suivante à la suite de votre travail. Cette grille permet de confirmer qui a fait le travail pour lequel la note est allouée (seul ou en équipe). Elle vous indique aussi les critères d’évaluation utilisés.

Sémiologie de l’image fonctionnelle par : Travail de création – Les tablettes personnalisées et : et : Qualité générale du travail Impression globale du sérieux et du professionnalisme du travail, ainsi que du respect des normes exigées. On s’attend à un niveau universitaire, c’est-à-dire la présentation propre et bien structurée d’un travail conforme aux exigences décrites dans le plan de cours. On doit percevoir un effort valable dans la recherche. L’ordinateur est facultatif.

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ] Le langage des iconèmes Les personnalités sont clairement évoquées tout en conservant l’esprit d’une feuille lignée. Il faut éviter de simplement « dessiner » le sujet. On doit avoir un double niveau de lecture, c’est-à-dire simultanément ce qui caractérise une feuille lignée et la personnalité évoquée.

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ] La recherche est valable et les concepts originaux

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ] Images finales En considérant les concepts du point de vue d’un communicateur professionnel, est-ce que je suis convaincu de les utiliser?

1) Titre : 2) Titre : Oui, tels que présenté [ ] Oui, tel que présenté [ ] Oui, mais avec amélioration [ ] Oui, mais avec amélioration [ ] J’hésite à l’utiliser [ ] J’hésite à l’utiliser [ ] Non, je refuse ce concept [ ] Non, je refuse ce concept [ ] 3) Titre : 4) Titre : Oui, tels que présenté [ ] Oui, tel que présenté [ ] Oui, mais avec amélioration [ ] Oui, mais avec amélioration [ ] J’hésite à l’utiliser [ ] J’hésite à l’utiliser [ ] Non, je refuse ce concept [ ] Non, je refuse ce concept [ ] Autres commentaires :

Évaluation sur 15 points / 15

3. LA CONCEPTION VISUELLE – REMISE FINALE LE 22 NOVEMBRE – 35 % (Étapes : 18 octobre et 8 novembre)

À la base d’une bonne image de communication, il y a un bon concept.

Toutes les qualités de réalisation d’une image ne peuvent compenser pour l’absence d’idée. De plus, la presque totalité des communications fonctionnelles combinent à la fois le texte et l’image. En effet, c’est la qualité de la synergie entre le texte et l’image qui permet de transmettre efficacement le message souhaité. Enfin, puisqu’il repose sur la qualité du contenu et non du contenant, un bon concept se décline facilement sur différents supports, qu’ils soient imprimés ou électroniques, conventionnels ou marginaux, et même avec des éléments différents d’une exécution à l’autre. Par ailleurs, il faut toujours tenir compte que les messages vivent dans un environnement dont le communicateur n’a pas le contrôle.

Vous devez créer un concept visuel, soutenu par un texte pertinent, qui transmet efficacement un message précis et qui sera adapté dans trois différentes mises en contexte.

Le travail à remettre se fait en trois étapes distinctes et clairement identifiées.

1. La première étape consiste à écrire le contexte et, en une phrase, l’essentiel du message. C’est l’idée générale à retenir.

La formulation n’a pas besoin d’être remarquable par sa créativité ou sa puissance évocatrice. Au contraire. Il s’agit simplement de la « commande » de communication. C’est elle que vous traduisez ensuite en mots et image remarquables.

Vous devez faire parvenir par courriel votre contexte et votre message pour approbation au plus tard le 18 octobre.

2. La deuxième partie du travail consiste à réaliser des esquisses de concept. Il s’agit de la recherche effectuée pour identifier la meilleure manière de transmettre le message. Les esquisses doivent être réalisées en petit format, préférablement à main levée, rapidement et en grand nombre. Toutes les recherches doivent être conservées dans le cartable, y compris les solutions considérées non efficaces. Il s’agit ici de constater la capacité de générer plusieurs solutions à un problème et d’identifier la solution la plus efficace en fonction de la commande précise.

À cette étape, la qualité de réalisation n’a pas d’importance. Il faut pouvoir comprendre les éléments visuels et la synergie établie avec le titre. Vous devez justifier la pertinence des éléments choisis en fonction du message à transmettre.

Vous devez faire parvenir par courriel l’esquisse du concept retenu (avec rappel du contexte et du message) pour approbation au plus tard le 8 novembre.

3. La troisième partie du travail sert à présenter la communication finale dans trois mises en situation différentes :

- un panneau d’affichage extérieur 10 x 20 (dans un décor imposé);

- une bannière Internet (dans une page web imposée);

- une application au choix (libre, dans un contexte complet).

Notez bien que toutes les techniques sont acceptées pour réaliser l’ensemble final, en autant qu’en bout de ligne, il soit présenté sur un support à deux dimensions dans le cartable (i.e., vous pourriez créer un visuel 3D, mais dans ce cas, vous remettez une photo plutôt que l’objet lui-même). L’étudiant peut recevoir toute assistance technique extérieure désirée pour la réalisation de son idée. L’aide reçue pour le produit fini n’influence pas l’évaluation. En effet, celle-ci concerne la démarche sémiologique ainsi que la capacité de l’étudiant à générer plusieurs solutions et à identifier la meilleure. L’habileté technique n’est pas évaluée. C’est pourquoi un étudiant moins à l’aise avec les techniques de réalisation de son concept peut se faire assister par une autre personne à l’étape finale. L’usage de l’ordinateur est facultatif (ce n’est pas un cours de Photoshop !).

Enfin, retenez que tous les détails visuels seront questionnés quant à leur pertinence. Ceci n’est pas un travail d’esthétisme ou d’originalité, mais bel et bien de fonctionnalité.

Vous devez remettre le cartable de sémio avec tout le matériel permettant de suivre l’évolution du travail (message – esquisses – etc.) le 22 novembre.

La « commande » que vous choisissez de livrer peut être une publicité commerciale typique pour un produit ou service. Cela peut aussi être pour une cause sociale, pour un message éditorial, ou pour tout type de communication fonctionnelle.

Le plus important est que le concept fasse appel à la capacité de l’image à transmettre un message précis. L’image ne doit donc pas être l’illustration d’un concept essentiellement rédactionnel. Elle doit participer pleinement à la communication.

Si vous préférez recevoir une commande précise de la part du professeur quant au message à transmettre, n’hésitez pas à en faire la demande. Pour plusieurs, c’est la formule préférée.

Gens d’affaires du pays Sous quel drapeau traverser

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Par exemple, en pub.

Contexte : Prévention de la toxicomanie.

Message : En raison des dommages qu’elle cause, il est malsain et stupide de se mettre de la cocaïne dans le nez.

Contexte : Nourriture saine pour chiens de Purina.

Message : Parce qu’elle est sans colorants artificiels, notre nourriture pour chiens leur évite des effets possiblement nocifs.

Par exemple, en éditorial.

Contexte : Reportage sur les relations d’affaires avec des partenaires étasuniens.

Message : Les gens d’affaires du Québec peuvent choisir de se présenter comme étant Québécois, Canadiens ou en préférant le mondialisme à la nationalité.

IMPORTANT

En plus de la présentation dans votre cartable de sémiologie, vous devez faire parvenir au professeur par courriel votre image finale en format jpg. Elle doit être en dimension d’environ 4 x 5 pouces à 150 dpi et identifiée selon le sujet suivi de votre nom (un nom par équipe). Attention : ne pas mettre d’accent dans l’identification.

Par exemple : Boisson_energisante_Andree_Tremblay

Ces images serviront à une présentation commentée en cours, le partage des solutions créatives étant considéré comme une méthode d’apprentissage.

IMPORTANT OBLIGATOIRE

Vous devez inclure la grille de correction de la page suivante à la suite de votre travail. Cette grille permet de confirmer qui a fait le travail pour lequel la note est allouée (seul ou en équipe). Elle vous indique aussi les critères d’évaluation utilisés.

Bonne session!

D’abord, on apprend le maniement de l’instrument. Ensuite on apprend le solfège

Puis on oublie tout et il ne reste plus qu’à souffler. »

Dizzie Gillespie, trompettiste de jazz

Bonne carrière !

Sémiologie de l’image fonctionnelle par : Travail de création – La conception visuelle et : et : Qualité générale du travail Impression globale du sérieux et du professionnalisme du travail, ainsi que du respect des normes exigées. On s’attend à un niveau universitaire, c’est-à-dire la présentation propre et bien structurée d’un travail conforme aux exigences décrites dans le plan de cours. On doit percevoir un effort valable dans la recherche. L’ordinateur est facultatif.

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ]

Remarques : Première partie : commande claire, message précis et pertinent Vous travaillez à partir d’une idée bien précise et conforme à la commande de travail

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ]

Remarques : Deuxième partie : recherche de concept, capacité à proposer plusieurs solutions Vous contrôlez les éléments de texte et d’image nécessaire pour transmettre le message.

Exceptionnel [ ] Supérieur [ ] Normal [ ] Faible [ ] Décevant [ ]

Remarques : Troisième partie : communication finale En tant que client qui a commandé ce travail, est-ce que je suis convaincu d’utiliser le concept qui est soumis, cela en le considérant d’un point de vue professionnel, c’est-à-dire qu’il est efficace (répond à la commande) et qu’il est remarquable (l’effet « WOW »).

1) Oui, tels que présenté [ ] Oui, mais avec amélioration [ ] J’hésite à l’utiliser [ ] Non, je refuse ce concept [ ] Autres commentaires :

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