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&Ôe Année. - A# 9 jX >^CTtOTgwcaBwiâi CIJNQ liKPrTlMES — ^ «uméro — CIlSQ CENTIMES Dimanche 4 Mars 1917. JOURNAL DE SENLIS Paraissant le Oimanehe pendant la durée de la guerre. Directeur-Gérant : E. LANCIAUX ........- .........- - ........................ ...... . ....................... ---------' ... A. 13 O iST asr Bï IÆ E JST T S On sabonnh aux Bureaux du Journal et dans tous dép les bureaux de poste. - L'abonnement est nayabl. SjEi «nü. ..... --------- g fr. 8 Ir. d'AvaDkçe Gl CwiitiiH-* da plein droit jusqu’à réception mots__ ....... . A fr. S fr. d’avis contraire. Cet Abonnements traitent tfr» X« ou du 16 «te chaque mois. BUREAUX, RÉDACTION & ADMINISTRATION SEIVI.IS - II, lUace dtfTrtïôteï-de-Ville, 11 - SEJVLIS TÉILI' üJPHOÏ'VE ix* 4 Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus. --------------------- -- --------------------------------------- --------- ---------- ......................... ; — T..,-- m te s i s te tes t i o isr s : Annonces légales .............. .. 0,20 c, la ligne. 1 Réclames.................................... .. 0,50 c. la figtuk Annonces volontaires. ............... 0,25 | Faits divers .......................... . 1 fr. ON naccepte pas n iNSERTION AU-DESSOUS DE 1 FRANC Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements- sont reçues directement aux bureaux du journal. lie monde anglo-saxon ' Contre le germanisme. L’entrée de la République des Etats- Unis dans le grand conflit mondial achèvera de lui donner son véritable caractère, celui d’un duel à mort en tre le monde germanique et la race anglo-saxonne. On a cru, au début, qu’il s’agissait d’une lutte entre Sla ves et Germains. Ces derniers, avec leur llair bestial, ont bien vite com pris où était leur plus implacable ennemi. Leur Got strafe England — Dieu punisse l’Angleterre — dénonçait à la fois leur haine et leurs appréhensions. Avec la Russie, il était possible de s’entendre ; du moins ils l’ont cru longtemps et grande a été leur sur prise lorsqu’ils ont vu leurs avances repoussées avec dédain. Depuis deux ans, le principal eflort de préparation des Allemands tant sur mer que sur terre est dirigé con tre l’Angleterre. C’est contre elle qu’ils ont construit et armé tant de sous-marins. Ils voudraient l’afïamer comme ils sont eux-niènes affamés. Impertunablement, sans hâte inutile, avec cette ténacité qui est le propre de la race, la Grande-Bretagne four bit des armes formidables destinées à écraser à l’heure dite un ennemi qui se croyait invincible. Grâce à son organisation, l’Allema gne a prétendu qu’elle pourrait tenir financièrement aussi longtemps qu’il le faudrait. L’Angleterre s’est bien gardée de faire entendre la moindre parole de jactance. Lorsque cela a été nécessaire, elle a lancé des emprunts dont le rendement a toujours dépassé les espérances. Le total du dernier à donné au total 25 milliards ! L’Alle magne n’a jamais connu de tels ren dements et elle en est à faire des bijoux ! On a laissé passer sans mot dire, à Londres, la fanfaronnade de Guillau me II contre « la misérable petite armée du général French ». Kitchener a levé son armée, Derby a fait appel aux volontaires, Asquith et Lloyd George ont fait voter le service obli gatoire, et aujourd’hui, sans éclats de voix inutiles, le ministre de la Guerre réclame les crédits nécessaires pour l’entretien de cinq millions d’hommes ! Tel est en un raccourci saisissant, l’effort de l’Angleterre. Et elle n’a pas dit son dernier mot. Elle ira aussi loin qu’il faudra aller, par le service civil, par la restriction des importations, par le rationnement... Tout cela est digne de la plus profonde admiration parce que accompli froidement, sans jactance d’aucune sorte, à la manière anglaise qui est le contraire delà ma nière allemande. j Déjà, les résultats d’un tel effort | apparaissent tangibles et réjouissants: ! après un an de recueillement labo rieux, l’échec de Kut-el-Amara est brillamment vengé et des perspecti ves pleines d’espoir sont ouvertes en Mésopotamie. Après huit mois de luttes homériques sur la Somme et sur l’Ancre, le front allemand devant Bapaume s’effondre. Ce n’est que le commencement de l’êre héroïque où nous entrons. Nous ignorons si M. Wilson aura la volonté de parcomir toutes les étapes dont s’enorgueillit la ténacité britannique. Tout pacifiste qu’il est, il nous apparaît comme un homme de résolution. M. Wilson tient le milieu entre Roosevelt et Bryan et pour un paci fiste, il ne manque pas d’énergie. Le 3 février, ce fut la rupture diplo matique. Depuis le 26 février, c’est la neutralité armée. C’est un pas de plus et ce nouveau stade se confond pres que avec la guerre. Il y à, dans l’histoire de l’Union, un précédent à une telle situation. Au début XIXe siècle, sans déclarer formellement la guerre, elle repous sa par la force les croiseurs qui se li vraient à la guerre de course contre sa marine marchande. C’est cela que le monde va revoir. L’Amérique va armer ses navires de commerce, elle va les faire con voyer par des torpilleurs, voire par des cuirassés. Que feront les pirates boches lorsque des forces imposantes, battant pavillon étoilé, pénétreront dans la zone prohibée ? Torpilleront- ils « sans égards pour personne » comme ils en ont pris l’engagement ? Plus que jamais, les Etats-Unis sont au bord de la guerre. M. Wilson n’en a pas fait ihystère aux membres du Congrès lorsqu’il leur a dit que la si tuation comportait « les plus graves éventualités et les plus sérieux périls. » et que « la nécessité d’une action fer me pouvait surgir â n’importe quel moment. » Lorsqu’il affirme qu’il ne fera au cune démarche qui pourrait conduire à la guerre, il veut dire qu’il ne pren dra pas l’initiative de la déclarer. Mais s’il est attaqué, il se défendra. Ou il le sera et la guerres’ensuivra, ou il ne le sera pas et alors le monde assiteraà la capitulation de l’orgueil leuse Allemagne. Mais capituler est la façon la plus claire de s’avouer vaincu — et la moins honorable. De toute façon, le monde anglo-sa xon — sur les deux rives de l’océan Atlantique — est ligué pour abattre le colosse germanique. L. MARCELIN, (De la République Française) La nouvelle visite des Exemptés e! Réformés. Le Journal officiel a publié l’arrêté relatif à l’application de la loi du 20 février sur la visite des exemptés et réfor més. Le délâi de déclaration de situation prendra fin le 7 mars inclus. Les opéra tions des commissions de réforme com-, menceront le 16 mars et seront closes le 16 avril en province et le 1er mai à Paris Les exemptés ou réformés seront rep’a- cés dans leur classe d’âge ; les engagés volontaires marcheront avec leur classe de mobilisation ; les insoumis suivront la classe à laquelle ils ont été autrefois rattachés. Sont astreints à la déclaration, mais dispensés de se présenter personnelle ment, les hommes atteints d’une des infirmités ci-après : Ankylosé complète ou attitude vicieuse de l’une des quatre grandes arti culations des membres (épaule, coude, hanche, genou) ; 2° Amputation d’un membre (cuisse, jambe, bras, avant-bras) ; 3° Cécité complète (perte des globes oculaires ou opacité apparente des milieux transparents) ; 4° Ostéité vertébrale en évolution ; 5° Gibbosité prononcée avec nanisme ; 6° Surdi-mutilé congénitale ; 7° Idiotie-crétinisme ; 8° Aliénés et paralytiques généraux internés ou reconnus susceptibles de l’être ; 9" Tuberculeux cavitaires fébriles ; 10° Card aques en asystolie confirmée. Ceux qui sont sous les drapeaux n’auront pas à faire de déclaration à la mairie de leur résidence; ils seront signalés, en vue d’ètre ajoutés sur les listes, au sous-préfet de l’arrondissement par les chefs de çorps ou services, qui adresseront en même temps le dossier sanitaire Les intéressés seront indemnisés de leurs frais de voyage et de déplacement Tout homme qui n’aura pas fait sa déclaration ou qui n’aura pas répondu à sa convocation, hormis le cas de force majeure, sera annoté apte au service armé. Le torpillage du « Laeoüia ». L’ambassade américaine a reçu du consul des Etats Unis, à Queenstown, une note qui confirme que six passagers de nationalité américaine se trouvaient à bord du Laconia et que Mme et Mlle Hoy out été englouties dans les flots avant l ’a r r i v é e des navires sauveteurs. Les autres Américains ont été débarqués, ainsi que quinze nègres de nationalité américaine qui faisaient partie de l’équi page. Les Commerçants et Industriels ont tout intérêt à s’adresser à notre Imprime rie, 11, Place Henri IV, à Senlis, pour ies imprimés dont ils ont besoin. Ils sont assurés d’avoir des Travaux bien faits, dans le plus bref délai et à des conditions très avantageuses. Préparons l’œuvre de régénération agricole C’est devant une assistance nombreuse que s’est ouverte, mercredi après-midi, la séance publique annuelle de l'Académie d’agriculture. Au bureau avaient pris place MM Jules Develle, président, Emite Loubet, Méline et Viger. M. Clémente!, qui présidait, a dit en termes éloquents l’effort considérable fait par l’agriculture pour se développer et se maintenir malgré la mobilisation de près de trente classes, malgré toutes les dlli- cultés de transport. Après avoir exposé les mesures prises par les pouvoirs publics pour venir en aide à l'agriculture, M. Clé- mentel a terminé en ces termes : « Notre esprit d’indépendance nous a laisse jusqu’à présent bien loin derrière certains de nos voisins alliés ou ennemis. Notre ambition commune doit être de préparer dès maintenant l’œuvre de régé nération, le mot n’est pas trop fort, de l’agriculture française, l’œuvre d’adap}> ; tion de tous ses moyens aux nécessiteiL* des temps nouveaux. Pour atteindre le but, il faudra faire litière de toutes les rivalités de doctrine ou d’école. Il faudra oublier les divisions du passé. Et, mes sieurs, la tragique solidarité qui depuis bientôt trois ans nous unit tous pour la défense commune du patrimoine national n’a-t-elle pas déjà renversé les barrières, sublimé nos passions rivales en une seule et commune passion : l’amour ardent de la Patrie ? Se pourrait-il que revive, après la tourmente, dans ce monde agricole dont les intérêts sont si étroitement soli daires, dont l’avenir est l’avenir même du pays tout entier, se pourrait-il que revive l’esprit de particularisme et de division ? « Ceux qui nous reviendront après avoir, amis ou adversaires de h. veille, vécu côte à côte les heures d’angoisse, les longues heures d’attente, de résignation et d’espoir, enfin les heures radieuses ae la victoire, ne nous le pardonneraient pas. » M. Jules Devellle, président, a adressé ensuite un vibrant appel à tous les agri culteurs, patrons et ouvriers, afin que, dans l’intérêt supérieur du pays, ils intensifient la production agricole de la France. Il a été ensuite procédé à la distribution des récompenses. * 150.000 îrafies pour l’Eletfage Les épreuves de sélection. Le comité de la Société Sportive vient de voter pour 1917 une somme de 150 000 francs pour être affectée en encourage ments à l’élevage, dont 100.000 francs aux chevaux de pur sang et 50.000 francs aux chevaux de demi-sang. En outre, en vue des épreuves de sélec tion pour chevaux de pur sang qui doivent être disputées dans les centres d’entraîne ment, le comité met les terrains de Mai- sons-Laffiite à la disposition de la Société d ’E n c o u r a g e m e n t . AmBs icm la carte ûs paii ? La commission de l’agricu’ture a entendu M. Herriot sur le projet gouvernemental relatif au mélange des farines d,? succéda nés à la farine de froment. Elle a approuvé les conclusions du rap port de M. Victor Boret tendant à l’adop- tiou du projet, sous réserve de certaines modifications. Mais la commission a invité le ministre du ravitaillement à présenter dans le plus bref délai un projet plus complet des res trictions qu’exige la situation. M. Boret a demandé notamment d’envisager l’app'i- cation très prochaine du rationnement et de la carte de pain. La commission toutentière a été d’accord pour prier M. Herriot d’insister aup:ès du gouvernement pour que les 250 000 agri culteurs des vieilles classes absolument indispensables pour mettre en valeur les terres en friche et éviter au pays la disette de pain soient renvoyés à l’agriculture. Noirs actioi Financière Les Boas et W iie t h s ie la DÉass Nationale. Les Bons et Obligations de la Défense Nationale, offrent à tous le moyeu d’ap porter une collaboration patriotique. Les Bons constituent un placement temporaire très avantageux à 3 mois, 6 mois ou un an. La reprise de l’émission des Obliga tions de la Défense Nationale, suspen due au moment du dernier Emprunt, offre un excellent placement de plus longue durée. Ces Obligations émises à 97 fr. 10 par 5 frs d’intérêt annuel seront remboursées au pair, c’est-à-dire à 100, de 1920 à 1925. Enfin le Ministère des Finances vient de créer un nouveau type d’obligations qui réunit à la fois les avantages des Bons et des Obligations. Ces Obligations-Bons seront émises au pair, à dater du l*rMars : elles sont d’une durée dj cinq ans et produisent un inté rêt de 5 % payable d’avance semestriel le m e n t . Toutefois, le porteur a le droit d’en de mander le remboursement dès la tin de 1# première année et ensuite tous les six mois. S’il les conserve jusqu’à leur échéance, il bénéficiera à ce moment d’une prime de 2,50 °/o c’est à dire, de six mois d’in térêts supplémentaires. Ces valeurs sont exemptes d’impôts et en coupures de 100 frs, 500 frs, 1.000 fr» et au dessus. CHRONIQUE AGRICOLE La fabrication du pain. Un décret en date du 9 février a fixé pour la France les précisions à suivre dans la fabrication du pain. En voici les pres criptions : Art. 1er. — Le pain doit être fabriqué avec de la farine entière de froment, ne pas avoir un poids inférieur à 700 gram mes et une longueur supérieure à 80 cen timètres. Pour le pain en couronne, la longueur est calculée sur le développement de la circonférence moyenne. Sont, en conséquence, interdites aux boulangers et à tous commerçants la fabrication, la vente ou la mise en vente de tous autres pains, notamment des pains dits de luxe ou de fantaisie, des petits pains, brioches, croissants, biscottes fraîches et autres pains faits avec de la farine additionnée de lait, lactose, sucre ou beurre. Art 2. — La vente du pain frais est interdite. En conséquence, le pain ne pourra être mis en vente ou vendu que douze heures après sa cuisson, et il ne pourra être soumis à des procédés de conservation destinés à le maintenir frais. Art. 3 — La vente du pain, entier ou par morceaux, se fait au poids: en consé quence, le vendeur doit en ajouter l’appoint, ou n’exiger que le prix corres pondant au poids livré. Toutefois, les pains pesant un kilogr. ou moins pourront, suivant les usages locaux, être vendus à la pièce sans addi tion de morceaux coupés, mais le vendeur sera tenu, sur la demande de l’acheteur, de faire connaître le poids du pain entier ou de la fraction livrée. Ces dispositions sont obligatoires à par tir du 25 février ; elles doivent remplacer toutes les mesures que les autorités loca les auraient pu prendre sur ce sujet. D’autre part, le Gouvernement a pré senté à la Chambre des Députés un projet de loi destiné à autoriser la. fabrication du pain avec de la farine de fromeot mélan gée, dans la proportion de 15 O/q, avec des farines de seigle, de maïs, d’orge ou de féverole. Deux mois après la promul gation de cette loi, le Gouvernement pour rait transformer, par décret, la facu’té prévue en une obligation ; à partir de la publication de ce décret, les meuniers ne pourraient plus mettre en vente ou vendre que de la farine mélangée dans ces condi tions, et les boulangers ne pourraient mettre en vente ou vendre que du pain fabriqué avec cette farine. Le nombre des farines admises au mélange à la farine de froment pourra être augmenté, s’il y a lieu, par décret; la proportion du mélange pourra être modi fiée dans la même forme. Ces mesures sont proposées dans l’inten tion, â laquelle chacun ne peut que sous crire, de réduire les importations de blé rendues nécessaires par l’insuffisance de la production. Il appartient au Parlement de les consacrer rapidement. En réalité, il ne s’agit pas d’une révo lution dans la fabrication du pain : par vieille pratique qui remonte à des siècles, les meuniers ont toujours eu le droit de faire des mélanges de farines et les bou langers celui de fabriquer du pain avec de tels mélanges, à la condition que leur clientèle en fût prévenue. Il s'agit unique ment de donner à cette pratique un carac tère générai et obligatoire. On doit n’accepter qu’avec une certaine réserve les nouvelles sur les mesures ali mentaires prises en Allemagne. Toutefois, nous enregistrerons une dépêche de Berne, en date du 9 février, d’après laquelle une note officieuse publiée par les journaux allemands rapporte que les offices d’ahmentation ont admis les navels en remplacement des pommes de terre manquantes pour substance de complé ment dans la fabrication du pain ; les betteraves pourraient également être employées, à l’exception des betteraves à sucre. * -------------------------- ■€ssence ou pétrole pour les agriculteurs. Les agriculteurs qui désirent t’e l’essence ou du pétrole pour la marche de leurs tracteurs ou de leurs batteuses doi vent adresser une demande signée au directeur départemental des services agri coles. Sur cette demande les cultivateurs indiqueront leur nom, leur domicile (com mune et département), ainsi que la quan tité d’essence ou de pétrole sollicitée et la maison qui doit fournir le produit A cet «ff’ei, les directeurs des services agri coles ont reçu, le 16 février, les instruc tions nécessaires ainsi qu’un modèle de demande à établir par les intéressés. Le directeur des services agricoles, après avoir contresigné ces demandes dûment légalisées par le maire, les adres sera au sous-directeur technique de la 'mise en culture des terres, rue de Gre nelle, 101, à Paris. Ce. document sera ensuite retourné directement à l’intéressé par les soins du service de la mise en culture des terres. Vote des Députés de l’Oise. Les agriculteurs dei, classes 1888 et 1889 Scrutin sur l’ordrb du jour de M. Mi- gnot-Bozériau invitaqt le gouvernement à renvoyer avant le 10 mars les agriculteurs des classes 1888 et 1889 (Pour 106, contre 319 : rejeté). — Tous les députés de l’Oise ont voté contre. — Scrutin sur l’ordre du jour de M. Jean Durand invitant le gouvernement pour mettre à la disposition de l’agricul ture, avant le 1er mars, los agriculteurs des classes 1888 et 1889, le délai pour ceux des usines pouvant être reporté au 10 mars (Pour 391 ; contre 3 : adopté). — Tous les députés de l’Oise ont voté pour. L’INCORPORATION DE LA CLASSE 1918 est demandée pone avril. Lajcommission de l’armée de la Cham bre a approuvé le rapport de M. Abel Ferry sur le projet de loi relatif à l’incor poration de la classe 1918. La révision devant être achevée le 15 mars, dit le rapport de M. Ferry, cette incorporation pourrait avoir lieu dans la première quinzaine d’avril. La commission a toutefois émis le vœu qu’elle n’ait lieu que le 12 avril afin de permettre à ces jeunes gens de passer les fêtes de Pâques dans leur famille. Les étudiants de la classe 18 pourront, au cours d’un congé spécial qui leur sera accordé, passer leur examen. Le ministre de la guerre en a donné l’assurance à la commission pour ceux qui se préparent à l’Ecole polytechnique et à Saint-Cyr. Le ministre de l’Instruction publique est dis posé à suivre le même exemple pour les autres examens et concours. La commission a reçu, d’autre part, l’assurance qu’à la fin de la guerre des mesures réparatrices seront prises à l’égard des jeunes gens des classes 17, 16, 15 et 14 qui. étudiants ou candidats aux grandes écoles, n’ont pas été l’objet des mêmes mesures bienveillantes. M. Abel Ferry fait en outre observer que les Allemands ont déjà incorporé la classe 18 et que les Autrichiens l’ont déjà versée à l’arrière de leur front. Il réclame, en dernier lieu, la mise en commun de tous les effectifs alliés comme un élément indispensable de victoire. Le Général Gough Le général sir Hubert de la Pcer Gough, K. G. B , qui vient de gagner d’une façon indiscutable la bataille de l’Ancre, et qui va gagner la bataille de Bapaume, appar tient â la vieille famille des Fightings Goughs (les Goughs combattants), du Wiltshire, qui, depuis de nombreuses générations, n’a jamais cessé de donner des soldats à l’empire britannique. - Son père, sir Charles Gough, gagna la Victoria cross pendant la révolte des Gipayes, en sauvant la vie de son propre frère, également décoré de la Victoria cross. Le cadet du général sir Hubert, le colonel John Gough, gagna à son tour la Victoria cross au Somaliland, il y a peu d ’a n n é e s . Aucune autre famille du Royaume Uni ne put battre un si glorieux record. Né en 1872, le général Gough, élevé à Eton, puis à Sandhurst, entra à dix-huit ans au 16e lanciers et avança avec une rapidité prodigieuse. Décoré en 1897, pendant la campagne de Tirât, il fut blessé grièvement lors de la délivrance de Ladysmith, et reçut à la fois la Queen’s medal et la king’s rnedal. (Figaro.) Dans mu port ne utre. L’abondance règne dans ce port. Les affrè tements, le mouvement des marchandises et aussi quelques petites contrebandes ont enri chi à peu près toute la population. Un de ces derniers dimanches où i’éghse était pleine de fidèles qui écoutaient la grand messe avec recueillement, au prône le prèlre monta en chaire et dit à ses ouailles : « Et maintenant, mes chers frèivs et mes chères rœars, nous allons prier pour le réta blissement de la paix... » Ces mots jetèrent un froid terrible, un froid tel que la plupart des assistants se levèrent et plutôt que de prier pour la disparition de leurs fructueux bénéfices, ils préférèrent s’en aller. Le dimanche suivant, ce bon curé ne pro posa plus ces intempestives prié es. LEÇONSrsHîPIGIER ’ Correspondance I Due de Rivoli, 531 Commerce, Comptabilité, Sténo-Dactylo, Langue», etc. Préparation aux Brevet* et aux Baccalauréat*. Horaire des Trains modifié depuis le 5 Janvier 1917. Paris à Senlis et Crépy-en-Valois. PARIS........ Survilliers. Orry la-V. Chantilly a. - a. St-Maximin Vineuil. . St-Firmin. St-Nicolas. SENLIS.. a. d. Montlévêq. Boresl .... Barbery... Rully ........ Fresnoy-l-Lnat Le Luat... Auger-St-V CREPY-EN-V. 6 04 10 24 12 »» 17 04 19 10 6 57 11 11 12 53 17 52 »» 7 06 11 19 13 02 18 »» » )> 7 13 11 26 13 09 18 07 19 46 7 21 11 46 13 30 18 15 20 02 7 26 11 51 13 35 18 20 20 07 7 31 11 57 13 41 18 26 20 13 7 35 12 01 13 45 18 30 20 17 7 39 12 06 13 50 18 34 20 22 7 44 12 11 13 55 18 40 20 27 12 14 20 32 12 19 20 37 12 24 20 42 12 28 20 47 12 35 20 54 12 40 20 59 12 43 21 03 12 47 21 07 12 55 21 15 Crépy-erv-Vatois, Senlis et Paris. CREPY-EN-V. Auger-St-V Le Luat. . Fresnoy-l-Lnat Rully........ Barbery... Borest .... Montlévêq. SENLIS.. a. d. St-Nicolas. St- Firmin. Vineuil... St-Maximin Chantilly g. i. Orry-la-V. Survilliers. PARIS. 5 57 6 06 6 09 6 12 6 16 6 23 6 26 6 30 6 34 6 39 6 44 6 49 6 53 6 58 7 02 7 15 7 25 7 35 8 25 16 31 16 40 16 44 16 48 16 53 17 »» 17 04 17 09 17 13 8 02 15 20 17 18 20 53 8 08 15 26 17 24 20 59 8 13 15 31 17 29 21 04 8 17 15 35 17 33 “4L 08 8 22 15 41 17 38 sn 13 8 26 15 45 17 42 21 17 8 41 15 55 18 01 21 41 8 51 16 05 18 11 21 51 9 01 16 15 18 22 22 01 9 51 17 05 19 14 ^2 51 J Î Travers Sentis A toute la Jeunesse scolaire. La France a besoin de votre dévouement la Terre a besoin de vos bras. Tandis que des champs restent sans cul ture, tandis que des femmes et des vieil lards ne suffisent plus pour assurer l’ex ploitation de ce sol que leurs époux et leurs fils défendent avec gloire, c’est à vous, Enfants de France, qu’il appartient de reprendre ces champs délaissés, et d’apporter à la Terre l’assistance dont elle a un si pressant besoin. Que chaque Lycée, Collège et École organise, pour aider au travail des champs village par village, ville par ville, des équipes scolaires régionales de volontai res agricoles. Groupez-vous, unissez-vous afin que vos efforts ne soient pas disséminés et que vous puissiez, par uneactioir: coordonnée, obtenir de notre Terre généreuse tous les bien que nous pouvons attendre d’elle. Le Barie des Sceasx, Ministre de la Instlce, Le Ministre de l’Aïrtcultare, de l'Instruction pntiltpe, et des Beanx-Arts, CLÉMENTEL. René VIVIANE Répartition du sucre. Une certaine quantité de sucre a été mise à la disposition de la ville de Senlis ; la répartition en a été faite entre les divers commerçants en prenant pour base les déclarations effectuées par les chefs de famille. Les consommateurs devront s’adresser aux fournisseurs qu’ils ont indiqué sur leurs feuilles de déclarations pour retirer la quantité attribuée. Des renseignements fournis par la Pré fecture il appert que : 1° Toute personne malade ou devant suivre un régime spécial de sucre aura droit à une ration supplémentaire de 250 grammes au maximum par mois, sur pro duction d’un certificat médical. 2“ Les prisonniers de guerre auront droit à une ration de 250 grammes au nom de la famille qui les secourent. Sucre raffiné 1 60 Sucre en pains cassé... 1 55 Sucre cristallisé i 45 Naissance. Nous apprenons de Montcharente, que Mme Jehan Vittu de Kerraoul, femme du lieutenant aviateur Vittu de Kerraoul, dé coré de la Légion d’honneur et de la Croix de Guerre, fille du Colonel Lyautey, vient de mettre au monde une fille qui a reçu le nom de Suzanne. Citation. Le jeune Vautravers Louis, sapeur du Génie, ayant longtemps habité Senlis, vient d’être cité à l’ordre du jour du Corps d’armée dans les termes suivants : « Sujet d’élite, s’étant toujours montré plein d’entrain et de courage. A été griè vement blessé le 21 Novembre en assurant les fonctions d’agent de liaison dans un secteur violemment bombardé. » Commissariat de Police. M. Ducourneau (Léopold), commissaire spécial d° police adjoint sur les chemins de fer du Nord, à la gare du Nord, à Paris, est nommé, provisoirement et pour la du rée de la guerre, commissaire de police de 4e classe à Senhs (Oise), en remplace ment de M. Gudin, qui a reçu une autre destination. (Journal Officiel.) Retraites ouvrières et paysannes. Les assujetts à la loi sur ies retraites ouvrières sont invités à rapporter à la Mairie la carte annuelle arrivée à échéance dans le cours du mois de février 1917 et à retirer la carte afférente à la période du 1er janvier 1917 à la fin du mois de février 1917. A cet effet, il est rappelé aux assurés que la carte annuelle ne pouvant compor ter qu’une seule année de versements, l’échange de carte doit avoir lieu chaque année dans la première huitaine du mois qui suit celui de l’anniversaire de nais sance. En négligeant de remplir chaque, année cette formalité obligatoire, les assu rés risquent de perdre les avantages de tout ou partie de l’allocation de l’Etat au moment de la liquidation de leur pen sion. Dans leur intérêt, les assurés sont invi tés à procéder d’urgence, tant à l’échange des cartes échues depuis le l tr février dernier, qu’à celui des cartes qui, depuis la mobilisation, pourraient être restées en souffrance à la Mairie. Nécrologie. Le Mardi 27 février ont eu lieu en la cathédrale de Senlis, les funérailles de Monsieur Louis-Viclor-Joseph Lebon, dé cédé en son domicile rue du Moulin-St- Rieul, dans sa eG’ année. Nous présentons à Madame Lebon et à toute sa famille nos sincères condoléances. Exposition permanente des produits industriels de l’Oise à Beauvais. Dimanche 4 mars, visite de deux à cinq heures. Les jours de visite sont : le jeudi et le samedi de chaque semaine et le Ie' diman che de chaque mois, de 2 à 5 heures» » L’accès de l’exposition est gratuit.

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BUREAUX, RÉDACTION & ADMINISTRATIONS E I V I .I S - I I , l U a c e d t f T r t ïô t e ï - d e - V i l l e , 1 1 - S E J V L I S

T É IL I'üJPHOÏ'VE ix* 4

Les m a n u sc r its , insérés ou non , n e so n t p a s rendus.

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aux bureaux du journal.

lie monde anglo-saxon ' Contre le germanisme.

L’entrée de la République des Etats- Unis dans le grand conflit m ondial achèvera de lui donner son véritable caractère, celui d ’un duel à m ort en ­tre le m onde germ anique et la race anglo-saxonne. On a cru , au début, qu’il s’agissait d ’une lutte entre Sla­ves et Germains. Ces derniers, avec leur llair bestial, ont bien vite com ­pris où était leur plus implacable ennemi.

Leur Got strafe England — Dieu punisse l’A ngleterre — dénonçait à la fois leur haine et leurs appréhensions. Avec la Russie, il était possible de s’entendre ; du m oins ils l’ont cru longtem ps et grande a été leur su r­prise lorsqu’ils ont vu leurs avances repoussées avec dédain.

Depuis deux ans, le principal eflort de préparation des A llem ands tan t su r m er que su r terre est dirigé con­tre l’Angleterre. C’est contre elle qu’ils ont constru it et arm é tan t de sous-m arins. Ils voudraient l’afïamer comm e ils sont eux-niènes affamés. Im pertunablem ent, sans hâte inutile, avec cette ténacité qui est le propre de la race, la Grande-Bretagne four­bit des arm es form idables destinées à écraser à l’heure dite un ennem i qui se croyait invincible.

Grâce à son organisation, l’Allem a­gne a prétendu qu ’elle pourrait tenir financièrem ent aussi longtem ps qu’il le faudrait. L’Angleterre s’est bien gardée de faire entendre la m oindre p a r o le d e ja c ta n c e . L o r s q u e c e la a é té nécessaire, elle a lancé des em prunts dont le rendem ent a toujours dépassé les espérances. Le total du dernier à donné au total 25 m illiards ! L’Alle­m agne n ’a jam ais connu de tels ren ­dem ents et elle en est à faire des bijoux !On a laissé passer sans m ot dire, à Londres, la fanfaronnade de Guillau­me II contre « la m isérable petite arm ée du général French ». Kitchener a levé son arm ée, Derby a fait appel aux volontaires, A squith et Lloyd George ont fait voter le service obli­gatoire, et a u jo u rd ’hui, sans éclats de voix inutiles, le m inistre de la Guerre réclam e les crédits nécessaires pour l’entretien de cinq millions d ’hom m es !

Tel est en un raccourci saisissant, l’effort de l’Angleterre. Et elle n ’a pas dit son dernier mot. Elle ira aussi loin qu’il faudra aller, par le service civil, par la restriction des im portations, par le rationnem ent... Tout cela est digne de la plus profonde adm iration parce que accom pli froidem ent, sans jactance d ’aucune sorte, à la m anière anglaise qui est le contraire delà m a­nière allem ande. j

Déjà, les résu lta ts d ’un tel effort | apparaissent tangibles et réjouissants: !

après un an de recueillem ent labo­rieux, l’échec de K ut-el-A m ara est b rillam m ent vengé et des perspecti­ves pleines d ’espoir sont ouvertes en Mésopotamie. Après hu it mois de luttes hom ériques su r la Somme et su r l’Ancre, le front allem and devant Bapaume s’effondre. Ce n ’est que le com m encem ent de l’êre héroïque où nous entrons.

Nous ignorons si M. W ilson aura la volonté de parcom ir toutes les étapes dont s’enorgueillit la ténacité britannique. Tout pacifiste qu ’il est, il nous apparaît comme un hom m e de résolution.

M. W ilson tient le m ilieu entre Roosevelt et Bryan et pour un paci­fiste, il ne m anque pas d ’énergie.

Le 3 février, ce fut la rupture diplo­matique. Depuis le 26 février, c’est la neutralité armée. C’est un pas de plus et ce nouveau stade se confond pres­que avec la guerre.

Il y à, dans l ’histoire de l’Union, un précédent à une telle situation. Au début XIXe siècle, sans déclarer form ellem ent la guerre, elle repous­sa par la force les croiseurs qui se li­vraient à la guerre de course contre sa m arine m archande. C’est cela que le m onde va revoir.

L’Am érique va arm er ses navires de comm erce, elle va les faire con­voyer par des torpilleurs, voire par des cuirassés. Que feront les pirates boches lorsque des forces im posantes, battan t pavillon étoilé, pénétreront dans la zone prohibée ? Torpilleront- ils « sans égards pour personne » comme ils en ont pris l’engagem ent ?

Plus que jam ais, les Etats-Unis sont au bord de la guerre. M. W ilson n ’en a pas fait ihystère aux m em bres du Congrès lorsqu’il leur a d i t que la si­tuation com portait « les plus graves éventualités et les plus sérieux périls. » et que « la nécessité d ’une action fer­me pouvait surg ir â n ’im porte quel m om ent. »

Lorsqu’il affirme qu’il ne fera au­cune dém arche qui pourra it conduire à la guerre, il veut dire qu ’il ne pren­dra pas l’initiative de la déclarer. Mais s’il est attaqué, il se défendra.

Ou il le sera et la g u e rre s ’ensuivra, ou il ne le sera pas et alors le monde assite raà la capitulation de l’orgueil­leuse Allemagne.

Mais capituler est la façon la plus claire de s’avouer vaincu — et la moins honorable.

De toute façon, le m onde anglo-sa­xon — sur les deux rives de l’océan A tlantique — est ligué pour abattre le colosse germ anique.

L. MARCELIN,(De la République Française)

La nouvelle visite des Exemptés e! Réformés.

Le Jo u rn a l o ffic ie l a publié l’a rrê té re la tif à l’application de la loi du 20 février su r la visite des exemptés et réfor­més.

Le délâi de déclara tion de situation p ren d ra fin le 7 m ars inclus. Les opéra­tions des commissions de réform e com-, m ence ron t le 16 m ars et se ron t closes le 16 avril en province et le 1er mai à Paris

Les exemptés ou réform és seron t r e p ’a- cés dans leur classe d’âge ; les engagés volontaires m archeron t avec leu r classe de mobilisation ; les insoumis suivront la classe à laquelle ils ont été autrefois rattachés.

Sont as tre in ts à la déclaration, mais dispensés de se présen ter personnelle­m ent, les hommes atteints d’une des infirmités ci-après :

1° Ankylosé complète ou attitude vicieuse de l’une des quatre g randes a r t i ­culations des m em bres (épaule, coude, hanche, genou) ;

2° Am puta tion d’un m em bre (cuisse, jam be, bras, avant-bras) ;

3° Cécité complète (perte des globes oculaires ou opacité apparen te des milieux t ransparen ts) ;

4° Ostéité vertébrale en évolution ;5° Gibbosité p rononcée avec nan ism e ;6° Surdi-mutilé congénita le ;7° Idiotie-crétinisme ;8° Aliénés et paraly tiques généraux

in te rnés ou reconnus susceptibles de l’ê tre ;

9" Tubercu leux cavitaires fébriles ;10° Card aques en asystolie confirmée.Ceux qui sont sous les drapeaux

n’au ron t pas à faire de déclaration à la mairie de leur rés idence ; ils seron t signalés, en vue d’ètre ajoutés su r les listes, au sous-préfet de l’arrond issem ent par les chefs de çorps ou services, qui adresseront en même tem ps le dossier sanitaire

Les in téressés seron t indem nisés de leurs frais de voyage et de dép lacem ent

Tout hom m e qui n ’au ra pas fait sa déclaration ou qui n ’au ra pas répondu à sa convocation, horm is le cas de force majeure, se ra annoté apte au service arm é.

Le torpillage du « Laeoüia ».L’am bassade am éricaine a reçu du

consul des E tats Unis, à Queenstown, une note qui confirme que six passagers de nationalité am éricaine se trouvaient à bord du Laconia et que Mme et Mlle Hoy out été englouties dans les flots avant l’arr ivée des navires sauveteurs . Les au tres Am éricains on t été débarqués, ainsi que quinze nègres de nationalité am éricaine qui faisaient partie de l’équ i­page.

Les Com m erçants et Industr iels ont tout in té rê t à s’adresser à no tre Im prim e­rie , 11, Place Henri IV, à Senlis, pour ies im prim és dont ils ont besoin.

Ils son t assurés d’avoir des T ra va u x bien fa i ts , dans le p lu s b re f d é la i et à des conditions très avantageuses.

P rép a ro n s l’œ uvre de régénération agricole

C’est devant une assistance nombreuse que s’est ouverte , m ercred i après-midi, la séance publique annuelle de l'Académie d’agricu ltu re . Au bureau avaient pris place MM Jules Develle, président, Emite Loubet, Méline et Viger.

M. Clémente!, qui présidait, a dit en term es éloquents l’effort considérable fait par l’ag r icu ltu re pour se développer et se m ain ten ir m algré la mobilisation de près de tren te classes, m algré toutes les dlli- cultés de transpo r t . A près avoir exposé les mesures prises par les pouvoirs publics pour venir en aide à l 'agricu ltu re , M. Clé- m entel a term iné en ces te rm es :

« Notre espri t d’indépendance nous a laisse ju sq u ’à p résen t bien loin derrière certa ins de nos voisins alliés ou ennemis. Notre ambition com m une doit ê tre de p répa re r dès m ain tenan t l’œ uvre de régé­nération , le mot n ’est pas trop fort, de l’ag r icu ltu re française, l’œ uvre d’adap}> ; tion de tous ses moyens aux nécessiteiL* des temps nouveaux. P ou r a t te indre le but, il faudra faire litière de toutes les rivalités de doctr ine ou d ’école. Il faudra oublier les divisions du passé. Et, mes­sieurs, la t rag ique solidarité qui depuis bientôt trois ans nous unit tous p ou r la défense com m une du patrimoine national n ’a-t-elle pas déjà renversé les barrières, sublimé nos passions rivales en une seule et com m une passion : l’am our a rden t de la P a tr ie ? Se pourrait-il que revive, après la tourm ente , dans ce monde agricole dont les in té rê ts sont si é tro item ent soli­daires, dont l’avenir est l’avenir m êm e du pays tout en t ie r , se pourrait-il que revive l’espri t de particu la r ism e et de division ?

« Ceux qui nous rev iendront après avoir, amis ou adversaires de h. veille, vécu côte à côte les heures d’angoisse, les longues heures d’a tten te , de résignation et d’espoir, enfin les heures radieuses ae la victoire, ne nous le pardonnera ien t pas. »

M. Jules Devellle, président, a adressé ensuite un v ibran t appel à tous les ag r i­culteurs , pa trons et ouvriers, afin que, dans l’in té rê t supérieu r du pays, ils intensifient la production agricole de la France .

Il a été ensuite procédé à la distribution des récompenses. * —

150.000 îrafies pour l ’EletfageLes épreuves de sélection.

Le comité de la Société Sportive vient de voter pour 1917 une somme de 150 000 francs pour ê tre affectée en encourage­m ents à l’élevage, dont 100.000 francs aux chevaux de p u r sang et 50.000 francs aux chevaux de dem i-sang.

En outre , en vue des épreuves de sélec­tion pour chevaux de p u r sang qui doivent ê tre d isputées dans les cen tres d’en tra îne­m ent, le comité met les te rra in s de Mai- sons-Laffiite à la disposition de la Société d ’E ncouragem ent.

A m B s ic m la carte ûs p a ii ?La commission de l’ag r icu ’tu re a entendu

M. H errio t su r le p ro je t gouvernemental re la t if au m élange des far ines d,? succéda­nés à la far ine de from ent.

Elle a approuvé les conclusions du r a p ­po r t de M. Victor Boret tendan t à l’adop- tiou du projet, sous réserve de certaines m odifications.

Mais la commission a invité le ministre du ravitaillement à p résen te r dans le plus b re f délai un projet plus complet des re s ­tr ic tions qu ’exige la situation. M. Boret a dem andé no tam m ent d’envisager l’app 'i- cation très prochaine du ra t ionnem ent et de la carte de pain.

La commission tou ten tiè re a été d’accord p ou r prier M. H errio t d’insister aup :ès du gouvernem ent pour que les 250 000 agri cu l teurs des vieilles classes absolument indispensables pour m ettre en valeur les te r re s en friche et éviter au pays la disette de pain soient renvoyés à l’agriculture.

Noirs actioi Financière Les Boas et W iieth s

ie la DÉass Nationale.Les Bons et O bligations de la D éfense

N a tio n a le , offrent à tous le moyeu d’ap­po r te r une collaboration patriotique.

Les Bons cons ti tuen t un p lacement tem pora ire t rè s avantageux à 3 mois, 6 mois ou un an.

La reprise de l’émission des O bliga­tions de la D éfense N a tio n a le , suspen­due au m om ent du dern ie r E m prun t, offre un excellent p lacem ent de plus longue durée.

Ces Obligations émises à 97 fr. 10 par 5 frs d ’in té rê t annuel se ron t rem boursées au pair, c’est-à-dire à 100, de 1920 à 1925.

Enfin le M inistère des F inances vient de c rée r un nouveau type d’obligations qui réun it à la fois les avantages des Bons et des Obligations.

Ces O bligations-Bons se ron t émises au p a i r , à dater du l*r Mars : elles sont d ’une durée d j cinq ans et p roduisen t un in té­rê t de 5 % payable d ’avance sem estr ie l­le ment.

Toutefois, le po r teu r a le droit d’en de­m ander le rem boursem en t dès la tin de 1# prem ière année et ensuite tous les six mois.

S’il les conserve ju sq u ’à leur échéance, il bénéficiera à ce m om ent d ’une prime de 2,50 °/o c ’est à dire, de six mois d’in­térêts supplém entaires .

Ces valeurs sont exemptes d’impôts et en coupures de 100 frs , 500 frs , 1.000 fr» et au dessus.

C H R O N I Q U E A G R I C O L ELa fabrication du pain.

Un décret en date du 9 février a fixé pour la F rance les précisions à suivre dans la fabrication du pain. En voici les p re s ­crip tions :

A r t. 1er. — Le pain doit ê tre fabriqué avec de la far ine en tière de from ent, ne pas avoir un poids inférieur à 700 g ra m ­mes et une longueur supérieure à 80 cen­tim ètres . P ou r le pain en couronne , la longueur est calculée su r le développement de la circonférence moyenne.

Sont, en conséquence, in te rdites aux boulangers et à tous com m erçan ts la fabrica tion , la vente ou la mise en vente de tous au tre s pains, no tam m ent des pains dits de luxe ou de fantaisie , des petits pains, brioches, cro issants, biscottes fraîches et au tres pains faits avec de la fa r ine additionnée de lait, lactose, sucre ou beurre .

A r t 2. — La vente du pain fra is est interdite. En conséquence, le pain ne pourra ê tre mis en vente ou vendu que douze heures ap rès sa cuisson, et il ne pou rra ê tre soumis à des procédés de conservation destinés à le m a in ten ir frais.

A rt. 3 — La vente du pain , en t ie r ou par morceaux, se fait au poids: en consé­quence, le vendeur doit en a jouter l’appoint, ou n ’exiger que le p r ix co r re s ­pondant au poids livré.

Toutefois, les pains pesant un kilogr. ou moins pourron t, suivant les usages locaux, ê tre vendus à la pièce sans addi­tion de m orceaux coupés, mais le vendeur sera tenu , su r la dem ande de l’acheteur , de faire conna ître le poids du pain entier ou de la fraction livrée.

Ces dispositions son t obligatoires à par t ir du 25 février ; elles doivent rem placer toutes les m esures que les au to ri tés loca­les au ra ien t pu p rendre su r ce sujet.

D’au tre part, le G ouvernem ent a p ré­senté à la Chambre des Députés un p ro je t de loi destiné à au to riser la. fabrica tion du pain avec de la far ine de f rom eot m é lan ­gée, dans la proportion de 15 O/q, avec des farines de seigle, de maïs, d ’o rge ou de féverole. Deux mois après la p rom ul­gation de cette loi, le G ouvernem ent pou r­ra i t t ransfo rm er , par décret, la fac u ’té p révue en une obligation ; à p ar t i r de la publication de ce décret, les m euniers ne pourra ien t plus m ettre en vente ou vendre que de la far ine m élangée dans ces condi­tions, et les boulangers ne pou rra ien t m ettre en vente ou vendre que du pain fabriqué avec cette farine.

Le nom bre des far ines admises au m élange à la far ine de f rom ent p o u rra être augm enté , s’il y a lieu, par d é c re t ; la proportion du mélange pou rra ê tre modi­fiée dans la m êm e forme.

Ces m esures sont proposées dans l’in ten ­tion, â laquelle chacun ne peu t que sous­crire , de réduire les im porta tions de blé rendues nécessaires p a r l’insuffisance de la production. Il appar tien t au P ar lem en t de les consacre r rapidem ent.

En réalité , il ne s ’agit pas d’une révo­lu tion dans la fabrication du pain : par vieille p ra tique qui rem onte à des siècles, les m eun iers ont toujours eu le droit de faire des mélanges de farines et les bou langers celui de fab r iquer du pain avec de tels mélanges, à la condition que leur clientèle en fût p révenue. Il s 'agit un ique­m ent de donner à cette p ra tique un ca rac­tè re générai et obligatoire.

On doit n ’accepter q u ’avec une certa ine réserve les nouvelles su r les m esures ali­m entaires prises en Allemagne. Toutefois, nous en reg is tre rons une dépêche de Berne, en date du 9 février, d’après laquelle une note officieuse publiée p a r les jou rnaux a llem ands rapporte que les offices d ’ahm enta tion ont admis les navels en rem placem ent des pommes de te rre m anquan tes pour substance de com plé­m ent dans la fabrication du pain ; les betteraves pourra ien t éga lem ent être employées, à l’exception des betteraves à sucre.

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■€ssence ou pétrole pour les agriculteurs.

Les ag r icu lteu rs qui dés iren t t’e l’essence ou du pétrole pour la m arche de leurs trac teu rs ou de leurs batteuses doi­vent adresser une dem ande signée au d irec teur dépar tem enta l des services ag r i­coles. Sur cette dem ande les cultivateurs ind iqueront leur nom, leur domicile (com mune et départem ent) , ainsi que la quan ­tité d ’essence ou de pétro le soll icitée et la maison qui doit fou rn ir le produit A cet « ff’ei, les d irec teurs des services ag r i­coles ont reçu, le 16 février, les in s t ruc ­tions nécessaires ainsi q u ’un modèle de dem ande à é tab lir par les intéressés.

Le d irec teur des services agricoles, après avoir contresigné ces dem andes dûm ent légalisées par le maire, les a d re s ­

s e r a au sous-d irec teu r techn ique de la 'm ise en cu l tu re des te rres , ru e de Gre­nelle, 101, à P aris . Ce. docum ent sera ensuite re tou rné d irec tem ent à l’in té ressé par les soins du service de la mise en culture des te rres .— ♦ ■

Vote des Députés de l’Oise.Les a g ricu lteurs dei, classes 1888 et 1889

Scrutin su r l’ordrb du jo u r de M. Mi- gnot-Bozériau invitaqt le gouvernem ent à renvoyer avant le 10 m a rs les agricu lteurs des classes 1888 et 1889 (Pour 106, contre 319 : rejeté). — Tous les députés de l’Oise ont voté contre.

— Scrutin su r l’o rdre du jo u r de M. Jean D urand invitant le gouvernem ent pour m ettre à la disposition de l’agr icu l­ture, avant le 1er m ars , los agr icu lteurs des classes 1888 et 1889, le délai pour ceux des usines pouvant être reporté au 10 m ars (Pour 391 ; con tre 3 : adopté). — Tous les députés de l’Oise ont voté pour.

L’INCORPORATIONDE LA CLASSE 1918

est demandée pone avril.

Lajcom m iss ion de l’a rm ée de la Cham­bre a approuvé le rappo r t de M. Abel F e r ry su r le projet de loi rela tif à l’incor­poration de la classe 1918.

La révision devant ê tre achevée le 15 mars, dit le rap p o r t de M. F erry , cette incorporat ion pourra it avoir lieu dans la p rem ière quinzaine d’avril.

La commission a toutefois émis le vœu qu ’elle n ’ait lieu que le 12 avril afin de perm e ttre à ces jeunes gens de passer les fêtes de Pâques dans leur famille.

Les étudiants de la classe 18 pourron t, au cours d’un congé spécial qui leur se ra accordé, passer leur exam en. Le m inistre de la guerre en a donné l’assu rance à la commission pour ceux qui se p rép a ren t à l’Ecole polytechnique et à Saint-Cyr. Le m inistre de l’Instruction publique est dis­posé à suivre le m êm e exemple p ou r les au tres exam ens e t concours.

La commission a reçu , d’au tre par t , l’assurance qu ’à la fin de la gu e r re des m esures répara tr ices se ron t prises à l ’ég a rd des jeunes gens des classes 17, 16, 15 et 14 qui. é tudiants ou candidats aux g randes écoles, n ’on t pas été l’objet des m êm es mesures bienveillantes.

M. Abel F e rry fait en outre observer que les Allem ands ont déjà incorporé la classe 18 et que les A utr ich iens l’ont déjà versée à l’a r r iè re de leur front.

Il réc lam e, en d ern ie r lieu, la mise en com m un de tous les effectifs alliés com m e un élém ent indispensable de victoire.

Le Général GoughLe général s ir H uber t de la P c e r Gough,

K. G. B , qui vient de g agne r d ’une façon indiscutable la bataille de l’A ncre, et qui va g ag n e r la bataille de Bapaum e, ap p a r­tient â la vieille famille des F igh tings G oughs (les Goughs com battants) , du W il tsh i re , qui, depuis de nom breuses générations , n ’a jam ais cessé de donner des soldats à l’em pire britannique.- Son père , sir Charles Gough, g agna la

Victoria cross pendan t la révolte des Gipayes, en sauvant la vie de son p ro p re frè re , éga lem ent décoré de la Victoria cross. Le cadet du généra l s ir Hubert, le colonel John Gough, gagna à son tou r la Victoria cross au Somaliland, il y a peu d ’années. A ucune au tre famille du Royaume Uni ne put battre un si g lorieux record.

Né en 1872, le général Gough, élevé à Eton, puis à S andhurst, en t ra à dix-huit ans au 16e lanciers et avança avec une rapidité prodigieuse. Décoré en 1897, pendant la cam pagne de T irâ t , il fut blessé g rièvem ent lors de la délivrance de Ladysmith, et reçu t à la fois la Q ueen’s m ed a l et la k i n g ’s rnedal. (F igaro.)

D a n s mu p o r t n e u t r e .

L’abondance règne dans ce port. Les affrè­tements, le mouvement des marchandises et aussi quelques petites contrebandes ont enri­chi à peu près toute la population.

Un de ces derniers dimanches où i’éghse était pleine de fidèles qui écoutaient la grand messe avec recueillement, au prône le prèlre monta en chaire et dit à ses ouailles :

« Et maintenant, mes chers frèivs et mes chères rœars, nous allons prier pour le réta­blissement de la paix... »

Ces mots jetèrent un froid terrible, un froid tel que la plupart des assistants se levèrent et plutôt que de prier pour la disparition de leurs fructueux bénéfices, ils préférèrent s’en aller.

Le dimanche suivant, ce bon curé ne pro­posa plus ces intempestives prié es.

L E Ç O N SrsH îPIG IE R’ Correspondance IDue de Rivoli, 531

Commerce, Comptabilité, Sténo-Dactylo, Langue», etc. Préparation aux Brevet* et aux Baccalauréat*.

Horaire des Trainsm o d i f i é d e p u i s le 5 J a n v i e r 1 9 1 7 .

P a ris à S enlis e t C répy-en-V alo is.

PARIS........Survilliers. Orry la-V. Chantilly a.

- a .St-Maximin Vineuil. . St-Firmin. St-Nicolas. SENLIS.. a.

d.Montlévêq. B o r e s l . . . . B arbery...Rully........Fresnoy-l-Lnat Le L u a t... Auger-St-V CREPY-EN-V.

6 04 10 24 12 »» 17 04 19 106 57 11 11 12 53 17 52 » »7 06 11 19 13 02 18 »» » )>7 13 11 26 13 09 18 07 19 467 21 11 46 13 30 18 15 20 027 26 11 51 13 35 18 20 20 077 31 11 57 13 41 18 26 20 137 35 12 01 13 45 18 30 20 177 39 12 06 13 50 18 34 20 227 44 12 11 13 55 18 40 20 27

12 14 20 3212 19 20 3712 24 20 4212 28 20 4712 35 20 5412 40 20 5912 43 21 0312 47 21 0712 55 21 15

Crépy-erv-Vatois, Senlis e t P a ris .CREPY-EN-V.Auger-St-V Le Luat. . Fresnoy-l-LnatRully........Barbery.. . B orest.. . . Montlévêq. SENLIS.. a.

— d. St-Nicolas. St- Firmin. Vineuil. . . St-Maximin Chantilly g.

— i. Orry-la-V. Survilliers. PARIS.

5 576 06 6 09 6 12 6 16 6 23 6 26 6 30 6 34 6 39 6 44 6 49 6 536 587 02 7 15 7 257 358 25

16 3116 4016 4416 4816 5317 »»17 0417 0917 13

8 02 15 20 17 18 20 538 08 15 26 17 24 20 598 13 15 31 17 29 21 048 17 15 35 17 33 “4L 088 22 15 41 17 38 sn 138 26 15 45 17 42 21 178 41 15 55 18 01 21 418 51 16 05 18 11 21 519 01 16 15 18 22 22 019 51 17 05 19 14 ^2 51

JÎ Travers SentisA toute la

Jeunesse scolaire.La F rance a besoin de votre dévouement

la T erre a besoin de vos bras.Tandis que des champs res ten t sans cul­

tu re , tandis que des femm es et des vieil­lards ne suffisent plus pour assu re r l’ex ­ploitation de ce sol que leurs époux et leu rs fils défendent avec gloire, c’est à vous, Enfan ts de F rance , qu ’il appar t ien t de rep ren d re ces cham ps délaissés, et d ’appor te r à la T e rre l’assistance dont elle a un si p ressan t besoin.

Que chaque Lycée, Collège et École o rgan ise , pour aider au travail des cham ps village par village, ville par ville, des équipes scolaires rég ionales de volontai­res agricoles.

Groupez-vous, unissez-vous afin que vos efforts ne soient pas disséminés et que vous puissiez, par uneactioir: coordonnée, ob ten ir de notre Terre généreuse tous les bien que nous pouvons a t tendre d ’elle.

Le Barie des Sceasx, Ministre de la Instlce,

Le Ministre de l ’A ïrtcultare, de l'Instruction pntiltpe , et des Beanx-Arts,

CLÉMENTEL. René VIVIANE

R é p a r tit io n d u s u c r e .Une cer ta ine quantité de sucre a été

m ise à la disposition de la ville de Senlis ; la répart i t ion en a été faite en t re les divers com m erçan ts en p ren a n t pour base les déclara tions effectuées p a r les chefs de famille.

Les consom m ateurs devront s ’adresser aux fourn isseurs q u ’ils ont indiqué sur leurs feuilles de déclara tions pour re t i re r la quantité a t tr ibuée.

Des rense ignem ents fournis par la P ré ­fec ture il appe r t que :

1° Toute personne malade ou devant su ivre un rég im e spécial de sucre au ra droit à une ration supplém enta ire de 250 gram m es au m axim um par mois, su r p ro ­duction d’un certificat médical.

2“ Les pr isonn ie rs de gu e r re au ron t d roit à une ration de 250 g ram m es au nom de la famille qui les secourent.

Sucre raffiné 1 60Sucre en pains c a s s é . . . 1 55Sucre c r is ta l l isé i 45

N a is sa n c e .Nous apprenons de M ontcharente, que

Mme Jehan Vittu de Kerraoul, femm e du lieu tenan t aviateur Vittu de K erraoul, dé­coré de la Légion d ’h onneu r e t de la Croix de Guerre , fille du Colonel Lyautey, vient de m ettre au monde une fille qui a reçu le nom de Suzanne.

C itation .Le jeune Vautravers Louis, sapeur du

Génie, ayant longtem ps habité Senlis, vient d ’ê tre cité à l’o rd re du jo u r du Corps d’arm ée dans les term es suivants :

« Sujet d’élite, s ’é tan t toujours m ontré plein d’en tra in et de courage. A été g r iè ­vement blessé le 21 Novembre en assu ran t les fonctions d’agen t de liaison dans un secteur violemment bombardé. »

C o m m issa r ia t d e P o lic e .M. D ucourneau (Léopold), com m issa ire

spécial d° police adjoin t su r les chemins de fer du Nord, à la gare du Nord, à Paris , es t nom m é, provisoirem ent et pou r la du­rée de la g u erre , com m issa ire de police de 4e classe à S enhs (Oise), en rem p lace­m en t de M. Gudin, qui a reçu une au tre destination.

(J o u rn a l O ffic ie l.)

R e tr a ite s o u v r iè r e s e t p a y s a n n e s .

Les assuje t ts à la loi su r ies re tra i tes ouvrières sont invités à rap p o r te r à la Mairie la car te annuelle arrivée à échéance dans le cours du mois de février 1917 et à re t i re r la carte afférente à la période du 1er janv ier 1917 à la fin du mois de février 1917.

A cet effet, il est rappelé aux assurés que la carte annuelle ne pouvant com por­te r qu ’une seule année de versem ents, l’échange de carte doit avoir lieu chaque année dans la p rem ière huita ine du mois qui suit celui de l’anniversaire de n a is ­sance.

En négligeant de rem plir chaque, année cette formalité obligatoire, les assu ­rés r isquen t de perdre les avantages de tout ou partie de l’allocation de l’E ta t au m om ent de la liquidation de leu r p en ­sion.

Dans leu r in térêt, les assurés son t invi­tés à p rocéder d ’urgence, tan t à l’échange des cartes échues depuis le l tr fév rier dernier, q u ’à celui des cartes qui, depuis la mobilisation, pou rra ien t être restées en souffrance à la Mairie.

N é c r o lo g ie .Le Mardi 27 février on t eu lieu en la

ca thédra le de Senlis, les funérail les de M onsieur Louis-V iclor-Joseph Lebon, dé­cédé en son domicile rue du Moulin-St- Rieul, dans sa eG’ année.

Nous présentons à Madame Lebon et à toute sa famille nos s incères condoléances.

Exposition permanente des produits industriels de l’Oise

à Beauvais.Dimanche 4 m ars , visite de deux à cinq

heures .Les jou rs de visite sont : le jeud i et le

samedi de chaque semaine et le I e' d im an­che de chaque mois, de 2 à 5 heures»

» L ’accès de l’exposition est g ra tu i t .

Page 2: sabonnh ü ix naccepte pas lie monde anglo-saxon DE LA ...bmsenlis.com/data/pdf/js/1916-1918/bms_js_1917_03_04_MRC.pdfbrillamment vengé et des perspecti ves pleines d’espoir sont

LE COURRIER DE L’OISE

P h a r m a c ie o u v e r te .Demain dimanche, M. Morcrette, place

de la Halle.

E tat-C iv il d e S e n lis .du 23 F évrier au 2 Mars 1917. ■

Décès.24 févr. Mme Malanceau Théodorine , 89

ans, p roprié ta ire , rue du Châ- tel, 12.

24 — M. Lebon Louis-Victor, p rop r ié ­ta ire , 66 ans, ru e du Moulin- Saint-Rieul, 36.

2 mars. E n fa n t R ené-A rthur Boulant, 2 mois, rue de Paris , 25.

M ariage.26 févr. M. Tresson Fabien , mobilisé au

16e d 'ar tillerie aux A rm ées, et Mlle Pécheux Patrie-Louise , couturière à Senlis.

C R E I L ,

A cciden ts de tra va il. et Lam inoirs .

A ux Forges

Une coupe d 'acacias. — Nécessité ne conna ît pas de loi ! Les dames Lenoir et Bauweus ayant froid, s’en fu ren t dans un bois au lieudit la Lézette et coupèren t des acacias ap p a r ten an t à M. Nicolas. Celui- ci a porté plainte. Espérons que la justice a u ra pitié de celles qui ont froid.

Un fu re te u r arrêté. — Les gendarm es on t rem on tré le cha r re t ie r Polie (Jean- Baptiste), 36 ans, qui s’en revenait t r a n ­quillement de fu re te r les lapins. Polie sau ra ce que pareille m ésaventure peut coûter.

M ontataive.Com m issaire de po lice . — M. Goguel,

ré fo rm é n° 1, es t nom m é, provisoirem ent et pour la durée de la guer re , com missaire de police de 4e classe à Montataire , en rem placem ent de M. D tr re t , qui a reçu une au tre destination.

H eur teu r R ené, 17 ans, to u rn eu r à Mon­ta ta ire , plaie contuse du dos de la main gauche.

Danéels René, 19 ans, poin teur , à Creil h ru lu re légère de l’ind icateur du médius et de l’annu la ire droit.

Philippat Lëopold, 31 ans, à Creil, grain d ’ém eri dans l’œil droit.

Aux b arres cylindriques ;Olivier Adolphe, 27 ans, to u rn eu r , à

Creil, en to rse du gros orteil droit.Baugin Zéphirin , 61 ans, épailleur , à

Creil, tou r de reins avec déchirure m us­culaire.

Poileux F irm in , 20 ans, m anœ uvre à M ontata ire , contusion de l’annu la ire et du médius droit.

Léger Jules, 28 ans, tou rneur , à Creil, p iqûre médius droit et an n u la ire g au ­che.

Roux Jacques , 28 ans, to u rn eu r à Creil p iqûre septique de l’index droit.

Druelle Jonbert , 17 ans, 92 ru e Jean Jaurès , plaie de l’extrém ité du pouce droit en voulan t m ettre sa m achine en m arche.

D ufresne Georgina, 24 ans , perceuce, à M ontataire , plaie de 0.06 cen tim ètres face dorsale de la main gauche avec a r rach e­m en t de la peau.

Dupont Emile, 18 ans, dégrossisseur, 54 Cité St-Médard, plaie contuse du gros orteil droit, décollement partiel de l’on ­gle.

Leblanc Paul, 60 ans m anœ uvre , 4 rue Lucile, déch irure m usculaire au niveau de la région lombaire.

Boniot A ndrée, 17 ans, em balleuse , 58 F au b o u rg de Senlis , poussière de ch a r­bon dans l’œil gauche.

Ragot Jeanne , 15 ans, contre-coupeuse, à Nogent-sur-Oise, p iqûre sep tique de l ’annu la ire droit, panaris profond.

B our Berthe, 19 ans, emballeuse, à M ontata ire , plate contuse du médius droit.

Dampfhoffer Jeanne , 21 ans, po inçon­neuse à Nogent-sur-Oise, ablation partiel­le de l’ongle de l’index gauche et parties molles.

Rouland Marie, 16 ans, ram asseuse, à N ogent-sur Oise, p iqûre septique, p ana­r is de l’annu la ire droit, incision.

A la société industrielle .Pauze Julie, 46 ans, perceuse , à Creil,

p iqûre sep tique du mollet gauche.M angeot Maurice, 15 ans, appren ti ,

F au b o u rg de Senlis, p iqû re septique de l’index gauche, début de panaris .

Aux E tablissem ents Daydé.Haas Lucien, 27 ans, m anœ uvre , à Creil

p iqûre à la main droite p a r une paille de fe r .

Aux Coffres-fort Fichet.Galont A lbert , 16 ans, m anœ uvre , à

Nbgent-sur-Oise, en torse de l’ar ticula tion m é tacarpo -phar lang ienne du pouce de la main gauche.

Thys Joseph, 42 ans, m anœ uvre , à Saint- L e u -d E sse ent, p :qure septique du dos de la main droite.

A la M011 Vignal.Loisel Abélard , 49 ans, m anœ uvre , 97

quai d ’Aval, p iqûre septique au pouce de la main droite, panaris .

A l’usine d ’électricité.Y autra in A rm and, 36 ans, soudeur, ru e

Jean Jaurès , contusion du g ros prte i l droit.

Godart Martial, 16 ans , appren ti à Montataire , com usioc de la rég ionorb ita ire gauche.

Depessemier Em m anuel, 34 ans. rabot- teur, à Creil, déch irure m uscu la ire au niveau de la région lombaire gauche.

H ubert Emile 34 ans m anœ uvre , à No­gen t -su r Oise, contus ion violente de la jam be et du genou droit.

E tat-civil de Creil du 21 au 27 février 1917Publications de mariage. — Entre M.

Antoine Simon, verrier, domicilié à Creil, actuellement sergent au 14' régiment d’infan­terie aux Armées, et de Mathilde-Zoé Jémants, boucheuse à l’émeri, domiciliée à Creil, rue de Gournay. — Entre M Lucien-Joseph Regnault, charpentier, domicilié à Creil, actuellement soldat au 2e régiment de génie aux Armées, et Germaine-Juliette Froment, sans profession, dom ciliée et résidant à Creil, 40, quai d’Amont.

Mariage. — M. Jules-Louis Pennelle, ver­rier, actuellement soldat au tt» ° régiment d’infanterie aux Armées, et Mlle Marie-Ger- maine Conseil, boucheuse à l’émeri, domiciliée à Creil, 89, quai d’Aval.

Décès. — 2t. Victor Simon-Olivier Tafin, 72 ans, propriétaire 47, rue Boursier. — 23. Léone Lhomme, 5 mois, 13, Faubourg de Senlis. — 24. Auguste-Eugène Boufflet, 68 ans, poinçonneur, 64, rue Victor-Hugo. — 28. Hamelet Griffitbs, 73 ans, propriétaire, 64, rue Gambetta.

C o y e .E to ile Sportive de Coye bat E sp é ­

rance S p o rtive de V illiers-le-B el p a r ôm£s (Delattre 6-, Bonval 5, Tacail et

Vattier ï) à 0, à V illiers-le-B el. — Peu après le coup d’envoi, l ’E. S. C fait preuve d u n e supériorité écrasante. Ses avants tou jours rem arquab les , par leur jeu de passes rapides bom bardent cont inuel le­m en t les buts adverses. La mi-temps est sifflée su r le résu lta t de :

E. S. C. : 7. - E. S. V. : 0.La seconde mi-temps fut la répétition

de la p rem ière et l’E. S. C. réussi t 6 n o u ­veaux buts.

L a lia est sifflée su r ce résu lta t :E. S. C. : 13. — E. S. V. : 0.

R em arqué à Coye, les avants. La défense ne fut jam ais inquiétée. A Villiers, l’arr ière-dro it et l’avant-centre.

G ou v ieu x .M eule incendiée. — M. Prévost, cou­

vreur en chaum e, procédait à la couver­ture d’une m eule de 2 000 gerbes de paille ap p a r ten an t à Mme veuve Leioy, lorsque tout à coup, il s’aperçu t que la meule prenait feu. I! affirme de n ’avoir pas fumé ni allumé du feu. En tout cas, la meule fut com plètem ent détruite. Les dégâ'S estimés 1.000 francs sont assurés a L com pagnie du Nord.

Concert. — Dimanche dernier, 25 février, le 0 rég im en t d’infan terie a donné, place de la République, un joli concert.

Nous avons rem a rq u é parm i les 5 m o r ­ceaux du p rogram m e : Le roi m a lg ré lu i, V alse, de Chabrier.

Nous félicitons et rem erc ions en même tem ps le chef de m usique du e, et ses exécutan ts de cette charm an te audition musicale.

Cours d ’a d u ltes. — Le cours d 'adultes des garçons que dirige M. T oussa in t a p ris un la semaine dern iè re .

Com prenant trois séances de 2 heures chacune p a r semaine, le cours s’est pou r­suivi sans in te r rup tion depuis novem bre dernier.

Il es t regrettab le qu ’un petit nom bre de jeunes gens seu lem ent, ait partic ipé à ces in té ressan tes et ins truc tives soirées.

Les m é fa its de la gelée. — Mercredi dern ier, 28 février, pa r 'su ite de la gelée, un tuyau de distribution d’eau a éclaté, rue Saint-Denis à la hau teu r du n °2 1 , p rovoquant une fuite im portan te :

Grâce aux mesures imm édiates prises p a r le service des eaux, aucun éboulem ent ne s’est produit.E ta t- c iv i l de C ré p y d u 7 a u 2 0 fé v r ie r 19 1 7 .

Naissances. — 9. Delaporte Denise-Andrée, Chemin de Baron. — 15. Favereaux Claire- Suzanne, rue Gasson. — Martin Robert-Pierre, rue de Lévignen. — Denavarre Thérèse- Blanche, rue de Vez. - 19. Lemaire Emile- Alphonse, rue Saint-Germain.

Présentation sans vie. — 7. Thernizien, place de la République.

Décès. — 7. Petit Léontine, femme Cappelle, rue Hippolyle Clair, 77 ans. — Lafontaine Isidore, 88 ans, <6. rue de Paris. — 8. Idelot, née Hortense Prié, 86 ans, rue des Ursulines. — 13. Bourcet Marie-Stéphanie, 63 ans, rue de Lévignen. — 14. Lacorne Louise, 24 ans, rue Jeanne-d’Are. — 15. Durand Martin, 54 ans, Hospice. — 16. Duchenne Calixte, 83 ans, rue Jean-Jacques-Rousseau. — Pertuisot Adeline, 77 ans, Hospice. — 17. Ronsin Victor, 76 ans, rue Saint-Lazare. — Denavarre, née Marie Defer, 27 ans, rue de Vez.

O rrouy.E st-ce de la m a lve illa n ce ? — Un

a rb re a été aba ttu par un malfaisant p e r ­sonnage su r la ligne élec trique de la vallée d’A utom ne dont les flls ont été coupés. On recherche l’au teu r de cet acte imbécile.

NANTEUIL-LE-HAUDOUIND isparition d ’une oie. — Mme Hen

riet te Everàrd, débitante à la gare , < constaté après le dépar t de deux garçons liv reurs q u ’une oie blanche, d’une valeur de 35 francs, avait d isparu . Elle a porté p lainte.

-4»-------------------------

S E n S T L I S

La C h a p e lle -e n -S e r v a l.A rresta tion . — La g enda rm erie

a rrê té le soldat Polin Gabriel-Gaston, o rig ina ire de Bures (Calvados), âgé de 27 ans, déserteur du

Polin s ’était enfui de la prison où il était en détention de conseil de guerre .

Une proclamation.Cette fois, c ’est le bouquet.Après les multiples articles du P e ti t

Jo u rn a l et du P e tit P arisien , où des cours très complets et su r tou t fo rt u top is­tes d ’agr icu ltu re fu re n t donnés p a r des notabilités n ’ayant jam ais cultivé que les ja rd in s des ministères, le besoin s ’est fait sen tir de rem édi m à la crise agricole par un g ran d coup .. . d ’éloquence.

Aussi une proclamation au peuple des cam pagnes a-t elle été lancée !

Oui, un appel qui se ra affiché su r toute les m urailles de F rance et dans lequel on dit aux paysans qu ’il faut faire pousser du blé afin d ’avojr de la far ine et du pain.

Youlez-vous mon avis, le voici. C’est p lu tô t aux Par is iens que ce discours devrait s ’adresser , ca r les populations des villages n’ont pas besoin de leçons su r l’utilité de leur « rude tâche » en tem ps de guerre . Elles ne la connaissen t que trop. Et quelques sacs d ’engra is chimi ques ou au tres fera ien t bien mieux l’affaire des cultivateurs que les g rands m ots de Messieurs les anciens m inistres de l’A griculture .

Et ils s ’y sont mis tous pour réd iger ce p lacart, depuis le très vieux Méline, ju s ­qu ’au jeune David en passan t p a r les Loubet, Viger et au tres Gomot.

Il n ’y m anque que Ruau , su rnom m é le beauveau par Clémenceau qui le connais­sait bien, pu isqu ’il l ’avait p r is - comme co llaborateur dans son m inistère . Mais Ruau est mort, après avoir depuis long­temps cessé d ’exister légalem ent. . .

Tou t de même, il faut que les p ré te n ­dus d ir igeants de l’agricu ltu re nationale soient tombés dans le 36" dessous, comme dirait Raoul, p ou r croire que leur g rande éloquence au ra seu lem ent un succès d’estime parm i les vrais cultiva­teu rs de l’Oise, décorés ou non du poireau, peu im porte , ca r les A llemands sont à T rac y .

Ces aimables ferm iers des palais de P ar is passeront pour de véritables fum is­tes auprès de ceux qui, au jou rd ’hui, voient les cham ps tels q u ’ils sont. Les em blavures d 'hiver ont été insignifiantes, il n’y a presque pas de labours de fait et nous sommes au 1 " m ars . Est-ce bien le mom ent de proclam er que les sem ailles de blé du pr in tem ps 1917 p répare ron t la moisson de la victoire ? Il est vrai que les m in is tres et p rés id -n ls honora ires p ro ­m ettent que le q na ta l de blé vaudra 40 f ancs â la récolte.

Hélas, i! la vaut déjà et bientôt vaudra

encore plus parce que la v a le u r r é e l le d ’une chose est p roportionnelle à sa ra re té , p r incipe trop oublié au jourd’hui, et que la taxation n y fait r ien.

D’ailleurs les p roclam ateurs res ten t m uets au sujet des cu l tu res à conseiller et t iennen t à res te r dans une vague réserve , pour ne pas se com prom ettre .

« En sem ant partout où vous le pour­rez, au tan t que vous le pourrez, disent-ils, songez que vous remplissez le devoir le )lus hau t de la défense nationale », — p artou t o ù , et a u ta n t q u e vous h pourrez — mais quoi ? et com m ent ? enseign’ez-le, Messieurs les P ro fesseurs !

Leur devoir, les agr icu lteu rs de France , les petits cultivateurs, les ferm ières, m étayers et ouvriers agricoles, le conna is­sent, m ieux que les phraseurs , tout juste bons à faire de beaux discours. H eureuse­m en t les signata ires du m anifeste agricole ne sont pas de ces derniers .___________ ____

Us savent b ien , nos braves paysanS et leurs dignes femm es et enfants que le pays tout en t ie r compte sur eux pour m anger du pain et ils sont fiers d ’être les auxilia ires les plus utiles de nos héro ïques armées.

Ils savent trop aussi, que ce n ’est pas avec des mots qu ’on les aidera.

LIBER.

Contes et Nouvelles.

LE TÂLISilÂN

lia guerre inévitablee n tr e

les Etats-Unis et l'A llem apsLe Sénat vote 750 millions

pour parer à toute éventualitéLe Sénat, a voté l’émission de 150 m il­

lions de dollars de bons pour pa re r à toute éventualité.

I l a éga lem ent voté 115 millions pour hâter les construc tions navales et 35 m i l ­lions pour augm ente r le nom bre de sous- marins.

Il vote également un crédit naval de 675 millions.

be Sénat a voté un crédit naval de 135 TEfthofr» de dollars.

11 se constitue m ain ten an t en con férence in te rparlem en ta ire .

Washington ne demandera aucune explication à Berlin.

On annonce officiellement qu ’aucune communication ve baie ou écrite n’a é té ou ne se ra envoyée à l’Allemagne p a r le gouvernement am éricain , au sujet de la lettre de M. Z im m erm ann .

Les Etats-Unis ayant rom pu diplom a­tiquement avec l’Allemagne, leur déci­sion est t rès explicable.

PAR

J e a n B A R ANC Y.

(S u ite et fin )

Elle rougit , et plus encore quand, au m om ent où elle allait enlever son couvert il lui prit les m ains et la força à le r e g a r ­der.

— Vrai, mais là, bien vrai dit-il sé r ieu ­sem ent ça serait-il pas vous qui avez p e r ­du la médaille ? répondez en franchise .

— Etait-ce toi, petite ? dem anda Mérisse ; tu peux bien rép o n d re p o u rtan t

Elle sourit e t fit un signe de tê te affir­matif. Oui, c ’était elle.

***C’était elle, la be rgere tte qu ’il avait fait

p le u re r dans le temps, dont la médaille lu i avait sauvé la vie et q u e , , p a r le plus p ro ­videntiel des hasards —- si l’on peut a c ­coupler les deux mots — il re trouvai t «au­jou rd ’hu i, si jolie et si douce, dans ce milieu hospitalier . Com ment pouvait-il se faire qu ’elle y travaillâ t com m e servante, elle dont le pére possédait une jolie ferm e dans le pays.

Hélas ! c ’est que la jolie fem m e étai l’une de celles dont il lui avait parlé tout à l’heure , don t il ne resta it , après la ba­taille , que des m u rs calcinés et dont les m aîtres avaient été fusillés. Tonton, sau­vée p a r m iracle et recueill ie p a r les Mé- r isse qui, alors n ’hab i ta ien t pas le village m êm e, ne les avait plus quittés et ils la considéraient, non pas comme leu r se r­vante, mais com m e leu r fille.

E t voilà,—- Mon pe t i t , con t inua Joliet, tu devi­

nes ce qui arr iva. P ie r re que Mérisse voulut g a rd e r plus de deux jou rs , s 'a p e r ­çu t tou t de suite que Tonton était bien désirable avec son cha rm an t visage et son gentil ca rac tère qui la renda it avenante à chacun et, de son côté, Tonton ne ta rda pas à penser que son absence, (quand il par t i ra i t , fera it beaucoup de vide dans la maison.

De leur côté, Mérisse et sa femm e qu n ’avaient jam ais eu d ’enfants , ne deman - daient pas mieux que d’en avoir au mo in s l’illusion dans leur vieillesse et a l o r s . .. eh bien alors, ils le firent com prendre à P ierre . E t P ie r re épousa T onton . Oh ! p a s tout de suite, pard ine ! mais b ien tô t , ce­pendant, quand il eut vendu dans son pays le lopin de te rre et la petite auberge q u i ' l u i venaient de ses paren ts et q u ’il avait cédés en location. Avec cet a rgen t il acheta du bétail pour m ieux g a r n i r l’éta- ble du bonhom m e Mérisse ainsi qu ’un joli champ de blé et une g rande vigne a t tenan t presque à sa ferme.

Et c’est ainsi que la médaille lui avait bien rée llem ent porté bonheur car il fut heureux , tu peux m ’en croire . Aussi est- ce p a r reconnaissance et même — pour quoi pas le dire ?— et m êm e p a r dévotion qu ’il l ’a p ieusem ent conservée comme tu le vois. M aintenant si tu veux savoir ce qu ’est devenu le se rg e n t , tu n ’as, mon petit, q u ’à me r e g a r d e r . . .

Comme sa femm e en tra i t ju s tem e .t à ce m om ent là dans la salle où il parla it il se leva et l’em brassa sans plus de cérémonie .

— Et, ajouta-t-il gaim ent, voilà la pâ- tou re . . . ! avec c inquante ans de plus I

— Ce qui change un peu la f igure... ré- p liqua-telle en r ian t aussi, ce qui mit en­core de la jeunesse dans ses yeux restés fort beaux.

— Mais qui ne change pas le cœ ur, ajou ta le paysan, ca r nous nous aimons toujours bien, n ’est-ce pas, T onton ?

Elle allait répondre, mais hu i t heures sonnan t à la grosse horloge de la salle, le soldat se leva ca r il ne s’était que trop a t tardé et le tem ps pressait.}

— Au revoir donc, lui dit Joliet. Bonne santé, bon courage, et garde bien ta m é­daille, au m oins .. . .

■— Elle ne m ’em pêchera peu t-ê tre pas d ’être tué .. .

— Savoir !— Quand même croyez-le, vieux, je ne

suis point un m écréan t, 'et j ’ai confiance. Mais s’il fau t m ourir , eh bien ! je n ’ai pas^ peur . M ourir pour la F rance , c ’est beau I

Et, après leu r avoir une dern ière fois serré la m ain il par t i t et se perdit dans l’om bre que la lune str ia it de rayons et que l’enthousiasm e de ses vingt ans peu ­plait de rêves tr iom phants .

Jean BARANCY.

CHICORÉE EXTRA** A. la Belle Jardinière ”

P aquet bleu

C. Bériot, à Lille (Nord)Fabriquée pendant la durée de la guerre

à Ivry-Port (Seine).

E n rdison des nom breuses im ita tio n s , prière de bien ex iger la m a rq u e . ’ j

A l im e n t a t io n .

C H I C O R E EJ P n r e e t n b o n c o m p t e

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EN VENTE :A Senlis : Chez Maïame JARRY, rue

Rougemaüle ; Détail : Graineterie LEROY ;Aux environs : Dans les boulangeries

et dépôts de pain. *

Se mettre en garde des personnes qui se servi­raient du nom ; aucune livraison n'est faite sans le timbre de la maison.

Le Gérant : E. L a n c ia u x .

Im prim erie Adminis trative et Com merciale 9-11, place de l’Hôtel-de-Ville, Senlis.

A u n o n c e s J u d ic ia ir e sEtudes

de M' Louis ESCAVY, avoué à Senlis,

et de !H« B O C Q U E T , notaire à Neuilly en-Thelle.

' Q *A U X E N C H È R E S P U B L IQ U E S

Par suite d’acceptation bénéficiaire, Le D im snche 25 Mars 1917,

à trois heures de l’après-midi,En la Maine de la commune d’Ully-

Saint-Georges,et par le ministère de Me TOURTILLE,

notaire honoraire, suppléant M<= Bocquet, notaire à

Neuiily-en- Thelle, momlisé, commis à cet effet,

DE : i°

Une M aisonSise à COl’SNICOURT,

commune d’Ully-Saint Georges,route de Beau vais à Senlis,

9 P i n le Terre et BoisSises terroir d’Ully-Saint-Georges.

L’adjudication aura lieu en exé­cution d’un jugement rendu sur requête par la tribunal civil de Senlis, le vingt-trois janvier mil neuf cent dlx-sept, enregistré;

A la requête de :1° Monsieur Feroand Fortin, em ­

ployé de chemin de fer, demeurant à Creil, 8, faubourg de Paris ;

« Agissant en qualité d’hé- « rilier bénéficiaire des époux « Fortin-Dauchy, ses père et « mére, décédés; »

2° Monsieur Cyprien Trubert, em­ployé de chemin de fer, demeurant à Saint-Leu-d’Esserent;

« Agissant tant en son nom « personnel que comme tu- « leur naturel et légal de « Eugénie Trubert, sa fille, « mineure, et administrateur « légal des biens de ses « quatre autres enfants mi- « neurs; »

Poursuivants, ayant M' Escavy pour avoué;

En présence ou lui dûment appelé de Monsieur Charles Paquet secré­taire de mairie à Saint-Leu-d’Esse- rent;

« Pris en sa qualité de « subrogé-tuteur ad hoc, fai- « saut fonctions de tub ur de « la mineure Eugénie Tru- « bert. »

DESIGNATIONDES IMMEUBLES A VENDRE

Commune et terroir d 'U lly Saint-Georges.

Premier Lot.Une Maison sise à Cousmcourt,

commune d’Ully-Saint-Georges, route de Beauvais à Senlis, comprenant un corps de bâtiment, élevé partie sur cave et partie sur terre-plein : ’rez-de chaussée divisé en trois pièces d’habitation, grenier au-dessus couvert en tuiles et bûcher avec grenier dessus couvert en pannes; hangar avec cave dessous ; étable à porcs et clapiers, cour devant ces bâtiments, jardin à la suite; le tout contenant cinq ares dix centiares environ et tenant d’un côté à Mon­sieur Antoine Scrrain ou représen­tants, duquel côté cette maison forme hache, d autre côté Madame veuve Bansse ou représentants, duquel côté existe une petite hache, d’un bout au jardin et Monsieur Gocq, et d’autre bout à la rue.

Mise à prix : 4 0 0 fr.Deuxième Lot.

Seize ares quatre-vingt-huit cen­tiares de terre, lieudit les Cham- parts, tenant des deux côtés Madame veuve Hennegrave, d’un bout Mon­sieur Dmchy, d’autre bout Monsieur Cautret.

Mise à prix : 8 0 fr.Troisième Lot.

Trois ares trente et un centiares de terre et bois, lieudit le Gourguet, tenant d’un côté Madsme H nnegrave, d’autie côte Monsieur Noël, d’un

bout Monsieur Chantrelle, d’autre bout le quatrième lot ci-après.

Mise à prix : 20 fr.Quatrième Lot.

Deux ares cinquante-quatre cen­tiares de jardin, plantés de pom­miers, lieudit le Fond du Jardin ou l’Abreuvoir, tenant d’un côté Mon­sieur Noël, d’autre côté un mur, d’un bout Monsieur Duraincy, d’autre bout Monsieur Noël.

Mise à prix : l O O fr.Cinquième Lot.

Quatre ares huit centiares de bois, lieudit la Folie de Cousnicourt, tenant d’un côté Monsieur Noël, d’autre côté Monsieur Bonne, d’un bout Madame veuve Delafalize, d’autre bout Monsieur Bansse.

Mise à prix : 1 0 fr.Sixième Lot.

Quatre ares cinquante-neuf cen­tiares d e te r r e , l ie u d it la G avée Mallone.

Mise à prix : lO fr.Septième Lot.

Neuf ares cinquante-sept centiares de terre, lieudit le Bas de la Mon­tagne, tenant d ’un côté Monsieur Salmon, d’autre côté Monsieur Bou­langer, d’un bout Monsieur Boulan­ger, d’autre bout Monsieur Dauchy.

Mise à prix : 2 0 fr.Huitième Lot.

Vingt-cinq ares trente-deux cen­tiares de terre, lieudit le Bras de Justice, tenant d’un côté Monsieur Florent Vasseur, d’un bout Monsieur Duraincy, d’autre bout le chemin de Mello.

Mise à prix : 150 fr.Neuvième Lot.

Quinze ares quatre-vingt quinze centiares de terre, Ihudit le Fond de l’Entreprise, tenant d’un côté Ma­dame veuve Lamouche, d’autre côté représentants Véret, d’un bout Mon­sieur Lamouche.

Mise à prix 40 fr.Dixième Lot.

Vingt-cinq ares cinquante-quatre centiares de terre, lieudit les Cail­loux ou les Brûlés, tenant d’un côté Monsieur Maubertier ou représen­ta n t s , d ’a u t r e c ô té r e p ré s e n ta n ts Véret, d’un bout Monsieur Duraincy, d’autre bout le chemin.

Mise prix 150 fr.

Fait et rédigé par l’avoué pour­suivant soussigné,

A Senlis, le vingt-huit février mil neuf centdix-sept,

Signé : L. ESCAVY.

Enregistré à Senlis le deux mars mit neuf cent dix-sept. Reçu 1 fr. 88, décimes compris.

Signé : Bayle.S ’adresser pour tous renseigne­

ments :1» A M* ESCAVY, avoué à

Senlis, 7 rue de Villevert;2“ A M* B O C Q U E T , notaire à

Neuilly-en-Thelle, rédacteur et dé­positaire du cahier des charges.

Etude de M* S a u c i e r , notaire à Pans.

Aux termes d’un acte reçu le vingt-deux juin mi1 neuf cent seize, par M" Salle, notaire à Paris, sup­pléant de M" Saucier, notaire en la même ville, mobilisé, il appert que :

Monsieur Eugène-Achille KUNTZ, ancien garçon de recettes à la « Mutuel Life ». et Madame Marie- Hortense HUGUENOT, son épouse, demeurant ensemble à Asnières (Seine), avenue Chevreul, numéro 64, ont déclaré que la séparation de corps prononcée entre eux suivant jugement rendu par le tribunal civil de Senlis (Oise), le vingt-six juin mil neuf cent douze, a cessé de pro­duire ses effets par la réconciliation résultant de la reprise de la vie commune depuis le huit juillet mil neuf cent treize.

Pour extrait :SALLE, notaire,

suppléant de M’ Saucier, mobilisé.

Etude de M" Delaitre, notaire à Crouy-sur-Ourcq (S.-et-M.).

BON ATTIRAIL5 Chevaux, 4 Vaches.

7 Génisses, 2 Taureaux, 18 Brebis,

6 Agneaux, 1 Bélier,Récoltes

et bon Matériel agrico'e A venflre a u x en ch ères

A la ferme de Brum’er, commune de Crouy-sur-Ourcq,

Le Dimanche 11 Mars 1 9 1 7 ,à une heure.

(Cessation de culture pour raisons de santé).

Etude de M9 Qnentlep, notaire à Chambly.

A Vendre par AdjudicationEn l’étude et par le ministère de

M* Quentier, notaire.L e D im a n ch e J.8 M a rs 1917,

à quatorze heures,

2 t a U 8 ares 74 cent. Je TerreSitués terroirs de Mesni!-en-Thelle,

Fresnoy-en-Thelle et Morangles.tt—V UWf Vtt.-— M»?!'.*- • ; • . -r- . » ^

Etude de M» PUlebout, notaire à Crépy-en-Valois

4 CHEVAUX4 V a c h e s , 2 G é n is s e s

1 jeune TaureauET

A T T I R A I L D E C U L T U R EA V E N D U E

aux ench è re s A Trumilly, en ila ferme de Mme

veuve GRIMBERT-LEMAIRE,Le Dimanche 11 Mars 1 9 1 7 ,

à une heure et demie.

Demander affiches au notaire.

Etude de Me Louât, notaire à Senlis.

A V e n d r e à P A m ia ld e

U N E M A I S O NET

60 ares de paraisSis à SENLIS.

Etude de M» Thirouin, notaire à Acy-en-Multien.

A n j U D i f f A TM O NLe Lundi 1 9 Mars, à 1 heure 1 /2En la Mairie d’Acy-en-Multien (Oise)

Par le ministère de M* Thirouin, notaire,

591 P eu p lier sAppartenant à l’Assistance publique

et à divers,Terroirs d ’Acy, Réez et Bouillancy.

S’adresser à M« THIROUIN.

Greffe de la Justice de Paix du canton de Senlis.

A PLAILLV, où est décédé M. Louis-Alexandre SAVOURET,

L e D im a n c h e 1 I M ars 1 9 1 7 ,et le lendemain s'il y a lù u ,

à une heure précise,'N s r ts A iK a r ' u j p t a *aux enchdrds publiques,

D’UN

TBÈS BON MOBILIER*ET LI TERI E

Parle ministère de M” H. BAILLEUL, Greffier de Paix à Senlis.

d é s i g n a t i o nCuisinière, buffets de cuisine et

de salle à manger, batterie de cui­sine, lits acajou et noyer, tables de nuit, tables, armoires, chaises,' fau­teuils, coirmode, secrétaire acajou, literie, édredons, couvertures, pen­dule et candélabres, glaces, argen­terie, gravures, vaisselle, verrerie, bijoux, linge, et autres objets qui seront représentés au moment de la vente.

iu comptant — Frais ordinaires.

Greffe de la Justice de Paix du canton de Senlis.

A Aviliv-Saint-Léonard,où est décédée Madame LECLERC,

née Nathalie-Jeanne J am bon ,

Le Dimanche 18 Mars 1917,à une heure précise, et jours suivants.

Vente aux enchères publiquesD’UN BON

M O B I L I E RjŸiatêriel de 2>êbit

BI LLARD VINS ET L I Q U E U R S

Etude de Me CAILLAT, huissier à Senlis.

M» Dherbe, huissier à Pont-Sainte- Maxence, suppléant.

12 Forts Chevaux10 bons Bœufs

Taureau Normand, Vache 200 Volailles diverses

et beau Matériel agricolede cour et autre, état de neuf,

A vendre aux enchèresA la ferme de la Bultée,

commune de Fontaine-les-Corps-NudsL e D im a n c h e 18 M a rs 1917,

a une heure précise, et le lendemain, même heure,

s'il y a lieu,Par le ministère de M' DHERBE, huissier a Pont-Sainte-Maxence.

Frais et conditions ordinaires.A u comptant pour les personnes

non connues ou non munies %de références sérieuses.

Nota. — Fontaine-les-Corps-Nuds est situé à peu de dista ce de la halte de Borest (ligne de Chantilly à Crépy-en-Valois).

Pour tous renseignements, s’a­dresser à M" DHERBE, huissier à Pont-Samte-Maxence.

Jlafas ds Saiût-flieolasà S e n lis (O ise).

Lieutenantétalon de I /2 sang

par Azur et Radegonde

fera la monte en 1917

Prà Je la Saille : 5 0 Ir.S’adresser à Mme CARNUS, 3,

place Saint-M artin , à Senlis.

A V E N D R E

D û I i a î i d a u d ’E n î a n td ’o c c a s io n

S’adr. au bureau du journal. 668

M a g n ie i* P a u lTONDEUR

6, place St-Martin, à Senlis,a l’honneur de prévenir sa nom­breuse clientèle qu’il est toujours à sa disposition pour la tonte des moutons.Il repasse les tondeuses

de toutes marques. Travail soigné.

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signées des meilleurs artistes.Détail 1 fr. la pochette de 5.

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M" LANGLOIS, notaire à Senlis, demande un petit clerc et un clerc au courant.

On demande de bons bûcherons.

S’adresser è M. RTHtOPX, avenue de Senlis, à Crépy-en ” • • 6f9

f a f i r nous, Maire de la Ville de Senlis, pour légalisation de la signature de apposée à l’article . Le

Enregistré à Senlis, Reçu

Imprimerie Administrative et Commerciale de Senlis.11, place de l’Hôtel-de-Yffier

Streeteur-ÀdmmâtralMf,