Enjeux mondiaux & Systèmes HumainsTome III – les actions

Le Fond du Puits

...La vérité sort du puits.

L’étincelle d’espoir loge au fond du désespoir (conscient) ou de la vie (inconscient). Démographie, fiscalité, comptabilité publique, statuts, solidarité responsabilisante, comparaisons / compétition, connection résultats / moyens :les choix politiques conséquents & accessiblesne manquent pas pour un mieux-être collectif.

C’est la démission de l’individu devant le système.qui rend si creux nos débats électoraux La première mission citoyenne est d’être média-préventif.

Une même personne peut s’ occuper à la fois de ses affaires privées et de celles de la cité ; même si d’ autres activités l’ occupent, elle peut encore, de façon satisfaisante, se prononcer sur les affaires publiques. Nous sommes en effet les seuls à considérer celui qui n’ y prend point part non comme un citoyen paisible mais comme un citoyen inutile.

C’ est par nous-mêmes que nous jugeons les questions politiques et que nous y réfléchissons comme il faut. La parole n’ est pas à nos yeux un obstacle à l’ action : ce qui nuit à l’ action, c’ est de ne pas s’ y préparer par la parole.”

Périclès, 430 av JC, via Thucydide, Guerre du Péloponèse, livre II, chapitre 40.

Ce qui "va sans dire"... … va encore mieux en le disant.Ou du devoir de construire le monde, ne serait-ce que pour ne pas le laisser nous détruire, nous et nos enfants.

1

Sommaire page

I/ REPERES, pour éviter les fausses pistes, et construire le monde :repère 1 : changer le monde 5

repère 2 : l’enjeu6repère 3 : citoyen “média-préventif” 7

repère 4 : électronique 8repère 5 : la qualité de vie collective 9

repère 6 (emploi) : les 4 revenus 10repère 7 (emploi) : les 4 emplois 12

repère 8 : les 3 relations 14repère 9 (contrainte) : compétitivité 15

repère 10 : solidarité vertueuse 16repère 11 : 10 Millions de chômeurs 18

repère 12 : les statut-fiés 19repère 13 : les 3 scénarios20repère 14 : la science 21repère 15 : naissance 22

repère 16 (FP) : les syndicats 23repère 17 (FP) : systèmes publics vicieux 24repère 18 : qualité de vie : anti-financière 25

repère 19 : la valeur 26repère 20 : productivité, responsabilité, solidarité 27

repère 21 (FP) : compétitivité publique 28repère 22 : mission citoyenne 29

repère 23 (FP) : responsabilisation publique 30

Première récréation : QUIZZ, pour les maniaques du quantitatif 31quizz-énoncé 1 : taux d’ imposition 32

quizz-énoncé 2 : démographie mondialequizz-énoncé 3 : natalité musulmanequizz-énoncé 4 : urbanisation mondiale

quizz-énoncé 5 : écart intérieur nanti-démuniquizz-énoncé 6 : régulation publique vicieuse 33

quizz-énoncé 7 : % triadéensquizz-énoncé 8 : prélèvements Santéquizz-énoncé 9 : coûts de santé des vieuxquizz-énoncé 10 : surnatalité des démunis

quizz-corrigés 1 à 10 34

2

II/ SYNTHESES, survols rapides pour les paresseux : 37synthèse 1 : 4321 38

synthèse 2 : voir, comprendre, agir 44synthèse 3 : crise, systèmes & solidarité 47

synthèse 4 : mensonges 50synthèse 5 : 5 axes pour l’emploi 54

synthèse 6 : comment 56synthèse 7 : mot-clés 57

Deuxième récréation : HISTOIRES, pour les amoureux du qualitatif 58histoire 1 : la grenouille 59

histoire 2 : chute du 53ème étage 60histoire 3 : le vent du Nord et le soleil 61

histoire 4 : camion bloqué 62histoire 5 : le roi est nu 63

histoire 6 : le jeune homme et l’ ange 64histoire 7 : le jardinier du roi 65

histoire 8 : le matelas 66histoire 9 : les prés communaux 67

histoire 10 : l’ autre ne me concerne pas 68histoire 11 : expérience de Milgram 69

histoire 12 : la clé perdue 70

3

repère 1 : changer le monde

Dire “Je veux changer le monde” est une déclaration souvent mal considérée : au mieux rêve d’étudiant attardé, au pire velléité dictatoriale (carrément).

Pourtant, le monde change, et ce sont les hommes qui le changent : chaque jour les hommes (et surtout les professionnels) changent le monde.

Donc tout le monde admet que le monde (militaire, civil, économique, écologique) change, tout le monde sait que c’est l’homme qui fait ces changements, et … personne ne se sent capable de changer le monde ?

C’est louche.

Dire “je ne peux quand même pas changer le monde” est une déclaration tout à fait acceptée.Pourtant c’est évidemment faux.La preuve, je le fais déjà : chaque jour je change le monde, puisque chaque jour les hommes changent le monde et que j’y participe.

Mais c’est utile, de nier l’évidence :“je ne veux pas connaitre mes responsabilités”,“je veux être irresponsable des dégats” ?.“je suis incapable de changer le monde”. C’est tellement plus confortable d’être irresponsable.

“changer le monde, quelle utopie !” … ben voyons :comme ça, même si mon comportement de citoyen irresponsable cultive les

dégats, ce n’est pas de ma faute, je n’y suis pour rien, laissez moi tranquille : … je ne veux pas savoir !

4

repère 2 : l’enjeu

Tout se joue avant l’an 2100.L’enjeu est que cet an existe, c’est à dire que l’homme y soit encore vivant.Même si vivant il y sera très différent, ne serait-ce que par les manipulations génétiques, alors arrivées à quels “nouveaux humains” ?La survie humaine passe par l’amélioration du sort des moins nantis, car les moyens de destruction se banalisent très vite.

Nucléaire ou chimique ou biologique, d’ici moins d’un siècle trop de minorités auront accès à des moyens de destruction planétaire pour supporter sans suicide collectif des déséquilibres excessifs entre les richesses des collectivités.

La révolution actuelle est d’abord électronique.

La vitesse d’évolution de l’humanité est dans une accélération qui n’aura de fin qu’en changeant de territoire. De l’instabilité nait la nouvelle stabilité.

L’humanité sera ou bien sur une marche supérieure, dans de bien meilleures conditions de vie collective, ou bien en dessous, totalement disparue ou en survie mécanique et abrutie.

De toute manière, aux nouvelles vitesses apportées par l’électronique, ce sera joué d’ici un siècle, avant 2100.

La question n’est pas de ralentir, l’inertie est déjà là, la question est de passer.

C’est l’enjeu de donner un peu de capacités aux hommes de bonne volonté.

5

repère 3 : citoyen “média préventif”

Aujourd’hui, la responsabilités citoyenne mobilise peu, et la minorité qui s’y intéresse est surtout grégaire (le lobby de “ma” collectivité, femme, homosexuel, noir, entreprise, syndicat, corporation, …) ou aveugle (le mysticisme de “mon” dogme, libéraux ou communistes même mystification d’aveuglément aux résultats) : la situation collective ne s’améliore pas.

Pourtant les possibilités d’être média augmentent- dès le réseau relationnel personnel, que les nouveaux métiers développent (dès la recherche d’emploi, ou de clients).- jusqu’aux médias mondiauxdepuis 1988, internet double ses terminaux chaque année (5 M en 1995, soient 4 fois + d’utilisateurs)

Les cadres triadéens (occidentaux comme japonais) affichent :- le manque de temps : ”ma vie professionnelle et ma vie familiale

prennent tout mon temps, je n’ai pas de temps pour une vie citoyenne”- la préférence curative : “ le préventif, ce n’est pas concret, moi je suis

pragmatique, je crois ce que je vois”Donc mes actions citoyennes sont curatives, c’est plus à ma portée : - m’occuper d’une relation en recherche d’emploi (j’en aurai peut être besoin à mon tour plus tard !)- adopter un enfant en difficulté (au moins je vois ce que je fais !) - participer à la vie de ma paroisse, donner à des oeuvres charitables : ça fait du bien de se sentir individuellement généreux dans un univers agressif … ça permet de ne même plus essayer de l’ améliorer (un antalgique diminue facilement le besoin de guérir) !

D’où, aujourd’hui + il y a puissance moins il y a citoyenneté, surtout préventive, … et les dégats augmentent (musique : “et les beatles chantaient”).

Pourtant, en démocratie, chacun a son poids électoral. Les multiples demi-tour gouvernementaux montrent le poids citoyen (manifestations, peur de perdre des voix, …)Pour être élus, les hommes politiques suivent leurs électeurs.Ils mènent les dépenses, mais ni les débats ni les politiques.C’est à l’électeur de comprendre et vouloir..C’est à chacun de s’informer & de dire, de témoigner autour de lui sur ce qu’il voit, ce qu’il sait. (pas seulement cloche-merle, mais aussi mondial, car les

6

patrons vivent la situation mondiale, mais sont peu pression médiatique pour le faire savoir aux électeurs).Chacun pèse sur les contenus (réussites, échecs, causes & conséquences) des débats électoraux, par ce qu’il communique (avec son réseau) et par ce qu’il écoute (consomme, en médias).

Des médias-préventifs manquent aujourd’hui, et chacun peut les développer.

7

repère 4 : électronique

La révolution électronique transforme l’information,¾ émise : chacun produit son message de + en + rapidement (fax) et facilement, avec support papier (photocopies, livres, cassettes, CD-ROM), ou sans (modemisés, tels internet).¾ diffusée : telles les lettres internes de toutes les grandes entreprises, qui passeront à l’échelle de réseaux mondiaux accessibles aux individus (internet).¾ reçue : approfondir un centre d’intérêt. est de + en + facile Les banques de données, grand public (annuaire électronique sur Minitel, …) ou spécialisées, sont en pleine croissance.. Les multimédias multiplieront les sources d’émissions (via des serveurs “médiathèques”, publics ou privés) et les domaines d’utilisation, en savoir (pédagogie, documentaires, encyclopédies), culture (films, …) ou politique (l’actualité, mondiale et locale y aura une bien + grande pluralité d’émetteurs, tel internet aujourd’hui)

Un nouveau monde “branché” est déjà là.

Cette transformation de l’information change tout,

- politiquement :l’électeur y sera + ou moins abêti ou éclairé selon le traitement politique

des médias. C’est l’enjeu citoyen de “développer des médias préventifs”.

- économiquement :les postes de travail et y diminuent et s’y délocalisent.

Produire les mieux-être collectifs nécessite de moins en moins de temps de travail. Vouloir garder active la plus grande partie de la population ne se fait déjà pas (+ de la moitié de nos actifs capables sont déjà sans travail) et la majorité de nos emplois s’obtient déjà par l’augmentation des dégats (écologie, sécurité civile, santé, militaire, …).Protéger l’emploi signifie “augmentons les dégats”.Aujourd’hui, “protégeons l’emploi”

= “moins de préventif et moins de productivité” = “augmentons les dégats”

Les dégats sont de grands fournisseurs d’emploi. Préférer payer à ne rien faire est déjà fait (retraités) mais bien trop peu, et le culte des dégats est socialement + acceptable (“au moins, on travaille! “).Notre solidarité nationale aime payer les dégats plutôt que les bien-portants.

8

C’est utile pour le rackett fiscal (les dégats augmentent, “donc” la fiscalité “doit” augmenter !), mais destructeur pour le “mieux-vivre” collectif.

Une solidarité “au moins pas vicieuse” ferait du bien.

9

repère 5 : la qualité de vie collective

La qualité de vie, pour soi et pour ses enfants, est d’abord collective.Elle est écologique, en air (propre ?), terre (bétonnée ?) ou eau (potable, baignable ?), et sociale, en sécurité militaire, civile, ou économique (accès à un revenu ?).Elle est d’abord le résultat d’actions préventives.

En système libéral, la qualité de vie collective fonctionne en cercle vicieux,“anti-financier” : plus sa valeur d’usage diminue plus sa valeur financière augmente.Elle a d’autant plus de valeur financière qu’elle a disparu, et d’autant moins de valeur qu’elle est préservée. + nos enfants sont rackettés à l’école, voire drogués, …+ nous achetons multi-serrures (maison), alarmes (voiture), ou armes (piéton).+ nos fleuves sont pollués … + nous consommons des piscines.+ nous avons du béton et du bruit, … + nous nous “évadons” avec vacances, voitures et films (mais pas dans le silence d’une promenade : insécurité civile).

+ la société fonctionne, + la nature est préservée et + la qualité de vie collective est gratuite, mais à l’inverse, au milieu de dégats écologiques, ou d’insécurité civile ou militaire, la qualité de vie collective devient inabordable même au plus riche (une mer polluée l’est pour tous).

Un bien collectif peut même voir son utilité collective augmenter … gratuitement.Un phare sur la côte, pour les bateaux, est un bien collectif dont la valeur individuelle (moi, sur mon bateau, il me guide) ne diminue pas avec l’augmentation des utilisateurs.

Bref, + le résultat collectif est nul + il vaut cher, et meilleur il est + il est gratuit … car il se réalise préventivement. C’est l’enjeu citoyen de ne pas se laisser endormir par les lénifiantes affirmations politiques : “polluer un peu, un peu d’insécurité civile, la guerre à nos frontières, ce n’est pas si méchant”, à traduire par “attendez pire pour vous en occuper, ça fera davantage d’argent (libéral) ou de travail (socialiste)”.

C’est pourquoi ce sont seulement des forces citoyennes (médias préventifs) qui peuvent canaliser une économie, ni libérale ni socialiste, et libérale et socialiste, à cultiver une qualité de vie collective. C’est pourquoi le premier domaine de travail de chacun, même pour sa famille, est dans son action citoyenne : média préventif.

10

repère 6 (emploi) : les 4 revenus

capitaltravaildroits à redistribution politique

sont aujourd' hui les 3 revenus financiers d' un français, ses 3 formes de “travail”.

 revenu 1 : le capital Le capital d’abord, car il est bien plus productif et intelligent que le travail. Toute notre économie est liée au capital, culturel (langue, sciences) autant que matériel (infrastructures, machines, finances), social (nos systèmes, politiques et publics) ou même religieux (les “valeurs éternelles” des livres sacrés se veulent toutes une valeur stable à durée de vie infinie, c’ est à dire l’ archétype d’ un capital).C' est la qualité de ce capital qui a déjà transformé la productivité du "travail" dans des échelles de plus de 1 à 1000 (essayez de labourer un champ sans outil, l’ outil c’ est un capital). C' est dire la place mineure du travail par rapport à la place essentielle du capital.Le capital est le premier créateur de richesses. C' est lui le décideur, l' arbitre des choix stratégiques, le premier responsable du résultat final. Travailler intelligemment ou bêtement (”faire et défaire c’ est toujours travailler”), utilement ou pour rien (quand le marché a disparu), avec quel équipement, pour quelle durée, … Chaque choix de placement, en recherche, production, distribution, commercialisation, ou immobilier, oriente les évolutions économiques et est lourd de risques. Chacun, pays comme individus, état comme entreprise, répartit ses moyens, consomme ou investit, et investit avec profit, en détectant les zones et secteurs où il a possibilité d' être compétitif ou investit à perte, dans un puit sans fond de survie de "secteur en difficulté" sans exigence de compétitivité mondiale. Bien gérer son capital est le premier travail.

C’est la clé de ressources individuelles, et ce sont surtout les vieux (individus comme nations) qui ont eu le temps d' en constituer. Les mouvements mondiaux de capitaux sont importants et rapides, avec 20 000 Mds$ mensuels, soit "1 PIB mondial / mois". La capacité nationale à attirer du capital mondial apporte bien davantage de richesses économiques que des "créations d' emplois" … politiques, qui brûlent des moyens et ne construisent aucune valeur ajoutée.

revenu 2 : le travail La "sécurité de l' emploi" contractuelle est mortelle car elle cultive "systématiquement" des comportements protectionnistes (de "son" travail), irresponsables (de "sa" valeur ajoutée, le plus souvent valeur détruite dès que l’ emploi concerné est politiquement protégé, c’ est à dire public ou para-public) et collectivement suicidaires, comme nos chantiers navals (coulés) ou nos ports (sous-développés).

11

La sécurité "individuelle" se construit avec la construction et de capitaux personnels et d' employabilité, c’ est-à-dire l’aptitude à retrouver du travail en cultivant employeurs, compétences attractives et réseaux sur le marché.

Même un "emploi sûr" est de plus en plus fragile. Aujourd' hui les IBM-eurs font l' expérience des "dégraissages", alors dans moins de 20 ans même les fonctionnaires seront "mobiles".

Ce comportement individuel assainit aussi l' entité professionnelle, car il apporte des individus exigeants qui ne se contentent pas de voir sombrer leur activité en pensant "mon seul combat est de protéger mes avantages personnels" (ma retraite, mon affectation géographique).

 revenu 3 : la redistribution politique Aujourd' hui 10 millions de "sans-emploi" (les + de 60 ans, ou surnatalistes, ou sureffectifs, ou en “formation-bidon”, …) ont globalement de meilleurs revenus (politiques) que la majorité des "actifs". Les retraites sont une construction non pas économique (elles ne correspondent à aucune construction de capital) mais politique … excessive (alourdissent les charges sociales, et découragent les "vieux capables" de produire pour la collectivité).

La redistribution politique est aujourd’hui vicieuse, c' est à dire amplifie la croissance des dégats même qu' elle affiche vouloir réduire. Elle est aveugle quand elle donne des droits sans contrepartie de devoirs, et développe l' irresponsabilité, individuelle (citoyen "passif", sans initiatives ni exigences personnelles) et collective. Elle est vicieuse, quand la contrepartie exigée est de montrer des problèmes … vous vous aimez, d’accord, mais ce n’est pas une raison pour rester mariés. Divorcez : votre couple payera enfin moins d’impôts, et en + la femme aura droit aux aides pour mère isolée (logement, revenus, …).

Notre “solidarité” aime les dégats : elle les rémunère.

Les modalités de redistribution pour "solidarité" sont ici en question : plutôt une solidarité vertueuse, et surtout pas vicieuse, c' est à dire ne cultivons pas les effets même que l' on dit vouloir combattre.

La solidarité collective passe par des redistributions (retraite, chômage, RMI, allocations familiales, sécurité sociale, … ) qui dégoutent du travail (aides perdues si travail utile trouvé) le tiers (sureffectifs, chômeurs, "jeunes retraités") de la population "active" au seul bénéfice vicieux de la croissance de l' état.

12

En conclusion, la sécurité statutaire de l' emploi est un outil vicieux, la sécurité individuelle des revenus (revenu citoyen … pour tous !) est beaucoup plus vertueuse.

… à ces 3 revenus individuellemnt perçus, s’ajoute le principal et trop oublié : le revenu collectif.

 revenu 4 : La “qualité de vie collective” est écologique, en air (propre ?), terre (bétonnée ?) ou eau (potable, baignable ?), et sociale, en sécurité militaire, civile, ou économique (accès aux 3 premiers revenus ?).Cet immense revenu prend de la valeur (financière) quand il disparait, et n’a pas de valeur quand il prolifère.

Cercle vicieux du libéralisme, c’est un bien “anti-financier” : sa valeur financière augmenter quand sa valeur d’usage diminue.

13

repère 7 (emploi) : les 4 emplois

e = s + ss + semploi = 1-salaire + 2-statut social + 3-sens de la vie (utilité sociale)

partager l' emploi : non, car cultive les "emplois" à sur-coûts voire valeur ajoutée destructrice

partager le revenu : oui, mais en solidarité pas vicieuse : pas “+ à qui montre + de dégats”.La confusion entre l' emploi et ses différentes composantes est malsaine. ¾ Une immense population de sans-emploi se porte aujourd' hui bien mieux que la majorité des "travailleurs" : c' est la population des retraités. Comme tout chômeur, le revenu du retraité (la "retraite") vient d' une redistribution politique, car ils n' ont emmagasiné aucun capital.Toutes leurs années de cotisation ont brûlé en feux de paille des retraites de leurs parents. Le passage de sans-emploi-chômeur à sans-emploi-retraité est doublement avantageux, les revenus y sont plus sûrs (retraites "à vie") et le statut social y est bien mieux accepté. Ce système (vicieux) cultive ainsi la non-production de valeur ajoutée (magie des retraites anticipées et autres plans FNE à 55 ans). Plus de la moitié de nos 60 ans arrivent à la retraite déjà sans-emploi.

Le problème actuel n' est pas un problème d' emploi mais un problème de partage des revenus, entre les destructeurs, les neutres, et les constructeurs :

les destructeurs ont un emploi (protégé) qui diminue la valeur livrée (sur-coûts et sous-qualité des sureffectifs publics et para-publics).

les neutres (capables & disponibles) ne créent pas de valeur ajoutée (retraités, actifs sans emploi), . Ces 2 premières populations sont déjà majoritaires, et de + en + nombreuses.

les constructeurs, qui créent nos richesses à nous partager (les actifs utiles), déjà minoritaires et en diminution.

Hier le travail était un indicateur relativement vertueux : il y a du travail, donc travaillez si vous voulez du revenu .Aujourd' hui le travail est devenu un indicateur carrément vicieux : je protège mon travail pour protéger mon revenu, même si ce faisant je détruis la compétitivité de mon entité.C’est le cas majoritaire public, para-public et autres monopoles nationaux : chantiers navals, dockers ou Air-France, même combat de privilégiés irresponsables, qui grâce au rackett politique (fiscal) gagnent à se détruire économiquement.

14

Développer le gateau économique national, augmenter la Valeur Ajoutée collective, passe aujourd' hui par diminuer les emplois, pour moderniser, automatiser ou au moins délocaliser et garder les revenus du capital plutôt que rien après quelques années de subventions brûlées en agonie retardée (100 Milliards d' "emprunt Balladur" entièrement brûlés pour maintenir les sur-effectifs dans les hopitaux).

… et le quatrième contenu du même mot “emploi” ?C’est l’oublié médiatique, celui qui ne sert pas directement à l’individu mais à la collectivité : c’est de produire une … 4-valeur ajoutée !

Un emploi, ce n’est pas seulement ce que le travailleur reçoit pour lui, c’est (quand même !) aussi ce qu’il produit, en échange, pour les autres, pour sa collectivité, ou son client

ce n’est pas seulement de recevoir (les 3 premiers contenus), c’est aussi de donner : de la valeur non pas détruite mais ajoutée !

15

repère 8 : les 3 relations

1/ prendre tel l' impôt, imposé par la force (légale, ou de rackett). C’est le + archaïque, mais encore majoritaire.

2/ échanger tel le marché, contractuel par transaction. C’est un progrès, car cultive l’attrait d’améliorer.

3/ donner n' est pas un rêve.Donner n' est pas absent de l' humanité. Dans une enquête de perception sur les 10 plus grands hommes de tous les temps, la moitié du "top ten" étaient des donneurs, d' inventions techniques (sciences) ou sociales (religions), dont les Galilée, Gutemberg, Einstein, Jésus, Boudha, Mahomet, …, et sans parler des inventions à auteurs inconnus, telles la pierre taillée, le bronze, la roue, le fer, le cuivre, l' écriture, le zéro, … Le capital de l' humanité, toutes nos transmissions scientifiques ou sociales, sont principalement des dons.

Par contre même donner peut être vicieux. Donner au démuni pour l' aider à se surmultiplier … est un cadeau empoisonné pour les deux parties.D’où la nécessité d’une solidarité vertueuse.

16

repère 9 (contrainte) : compétitivité

… Le premier repère, essentiel et tellement souvent nié par nos politiques, c' est que nos situations nationales résultent de jeux mondiaux : chacune de nos activités économique, agriculture, industrie, services, n' est qu' une pratique nationale d' évolutions mondiales. Le commerce mondial fait déjà 15 % du PIB mondial, et est en augmentation. C' est la compétitivité d' un pays sur les marchés mondiaux qui détermine de plus en plus le volume et la qualité de la consommation nationale.… Les "avantages acquis" d' un pays ne sont pas d' abord internes mais d' abord externes. C' est notre compétitivité nationale sur les marchés mondiaux qui dicte la quantité et qualité du gateau intérieur à se partager. En cas de baisse de compétitivité, partager un gateau que l' on ne construit plus brûle les économies, consomme au lieu d' investir, bref détruit les ressources, en coffres vidés d’où chômages et autres conditions sociales dix fois pires.… En guerre économique mondiale, la compétitivité de "son" entreprise, de "son" secteur d' activité voire de "son" pays est vitale pour éviter de récolter les fruits suicidaires des corporatismes protectionnistes. … Dans tout pays les emplois nationaux "privés" sont en compétition internationale, sur trois critères : proximité, qualification, faibles coûts salariaux (… et motivation, pour productivité).… Dans chaque secteur, dans chaque métier, nous pouvons être à la traine et consommer des améliorations diffusées par d' autres, ou nous pouvons être à la pointe, et facturer notre attractivité mondiale.… Dans les maelströems économiques actuels, les naufrages nationaux peuvent être très rapides, comme la Russie notre voisine en vit l' expérience. C ' est-à-dire que nos choix politiques sont conséquents, et que notre refus de poser les bonnes questions reçoit ses vraies réponses : le chômage en croissance telle que le pays entier risque d' y sombrer (cercle vicieux des charges sociales en compétition mondiale)… Après l' ère mondiale de la révolution industrielle, aujourd' hui est l' ère de la révolution électronique. Automatisations et délocalisations sont des fleuves en formation qui vont irriguer les productions mondiales. Le maintien du niveau de vie des triadéens devra s' appuyer sur leurs capacités de gestionnaires de capitaux, culturels et technologiques mais aussi simplement financiers.… Le danger est de relocaliser en interne (nationalement) l' esclavagisme qui prolifère en externe (mondialement), mais aussi, pourquoi avoir laissé démographiquement proliférer ces "nouveaux esclaves" mondiaux ?… L' attrait est l' incontournable exigence que donne aux nations cette compétition mondiale. Malheur aux perdants et mieux vivre aux gagnants se joue aujourd' hui par grands blocs et les choix politiques et culturels nationaux y portent d' immenses conséquences.

17

Au lieu de ramer de plus en plus pour survivre de plus en plus difficilement, il s' agit d' améliorer la démocratie en y insérant l' exigence sur nos sytèmes,

médiatiques comme économiques, politiques et publics, et en y réinventant le respect des résultats afin d' atteindre (… tra la la …) une exemplarité de qualité

de vie mondialement attractive.

18

repère 10 : une solidarité vertueuse

Une collectivité développée a intérêt à améliorer sa solidarité.Pour des raisons au mieux de solidarité humaine, et au moins de sécurité civile, et avec la nécessité de connecter aux choix démmographiques (diminuer et la surnatalité des démunis, et le volume total démographique).

Notre solidarité actuelle est vicieuse.Toute solidarité est responsable des conséquences de ses actes, en particulier de ses effets pervers (destructeurs).Par exemple, diminuer seulement la mortalité infantile sans simultanément diminuer la natalité augmente explosion démographique et misère pour ces populations “aidées”.C’est la classique fierté médicale “le malade est mort guéri”.

Les budgets “solidarité” sont déjà immenses. La solidarité nationale distribue déjà une moyenne de 4 000 F/mois par français de + de 25 ans, (8 000 F/mois par couple !),auxquels s’ajoutent les gisements encore inexploités d’amélioration des services publics (Santé, éducation, sécurité civile, …) en diminuant leurs budgets.

Mais leur répartition (vicieuse) cultive aujourd’hui les dégats.La question est dans les vices des répartitions des budgets “solidrité”.

“montrez des dégats pour recevoir de l’aide”est la règle actuelle de la répartition.C’est le culte du misérabilisme.Pour recevoir des revenus, soyez en difficulté (vieux, handicapé, sans travail, illettrés, mères célibataires, chomeurs longue durée, malade), voire destructeurs (sureffectifs publics “protégés”, surnatalité cultivée de futurs chômeurs, …)… et “davantage de dégats méritent davantage d’aide” (typique en Santé : Sida).

Une solidarité aveugle vaut mieux qu’une solidarité vicieuse. Cela parait si simple à dire, mais c’est aujourd’hui inaudible à pratiquer. “Donnons à qui a besoin” revient à “cultivons les dégats”.Mieux vaut un revenu citoyen minimum (du plus mal en point jusqu’au plus riche inclus !), Un revenu citoyen minimum signifie à la seule condition d’être citoyen, c’est à dire membre de la communauté nationale qui décide (entre autres) de sa politique économique nationale.

19

Il ne s’agit pas d’éliminer toute assurance individuelle devant les risques (invalidité, maladie, chomage, vieillesse…). Il s’agit de remettre ce choix à l’individu (m’assurer ?) en lui en donnant les moyens individuels (un revenu citoyen) et collectifs (des prestataires en compétition, et des organismes d’information et d’audits sur les prestations servies : éducation, santé, …).Il s’agit d’augmenter la responsabilisation individuelle par une solidarité collective toujours conséquente mais (révolution !) vertueuse au lieu de vicieuse, en finançant les résultats au lieu de financer les dégats (= les besoins).

Une redistribution aveugle de budgets “solidarité” facilite - l’élimination d’emplois vicieux (tels les sureffectifs publics actuels, qui construisent sur-coûts et sous-qualité des prestations de leurs entités, mais aussi tels les plans sociaux et autres charettes dans le privé). - la croissance d’emplois vertueux

… éliminant tout salaire minimum, puisqu’un revenu minimum est déjà assuré

… offrant davantage à qui contribue davantage (contribuer augmente les revenus).Aujourd’hui un couple de RMIstes perd du revenu si l’un des conjoints devient smicard !

Accepter enfin de diminuer l’emploi permettra enfin d’augmenter le mieux-vivre, matériel (sécurités militaires, civiles, écologiques, économiques) et immatériel (culturel : responsabilisation, prévention, éducation, santé, …).

Il s’agit de remplacer une solidarité curative et irresponsabilisante par une solidarité préventive et responsabilisante.

Des mots ? en tout cas des comportements actuellement destructeurs.

Constater n’est pas inutile.Voir et dire sont une inutile litanie de voeux pieux, pour qui ne veut rien faire, et

sont les premières étapes de faire, pour qui veut agir.

20

repère 11 : 10 Millions de chômeurs

Dans 58 M de français actuels (et travailleurs étrangers),

21 M sont “non disponibles pour produire”- 11 M de très jeunes (moins de 15 ans), - 4 M très agés (plus de 70 ans) ou malades- 6 M au foyer (de 15 à 70 ans), La rémunération du “conjoint au foyer” n’est certainement pas saine au delà de 2 enfants, car travailler contient produire une utilité collective, et trop (+ de 2) d’enfants est néfaste dans une collectivité à déjà + de 2 enfants par femmeL’ “argent-braguette” (vocabulaire déposé DOM-TOM) cultive la surnatalité des plus démunis.

7 M sont en formation : 6 M en formation initiale (15-25 ans) + 1 M en formation continue (stages divers au delà de 25 ans)

20 Millions produisent, - 20 M de productifs rémunérés, les emplois précaires y sont majoritaires (11 M sans CDI) et en augmentation, les nuisibles sureffectifs (qui produisent de la valeur détruite) en sont ici exclus.

… et 10 M sont “chomeurs” , c’est à dire disponibles & capables de travailler mais ne produisant pas de valeur ajoutée- 3,5 M “officiels” (3,0 chômeurs, + 0,5 M exclus)- 3 M oubliés (jeunes retraités : de 55 à 70 ans en bonne santé) Avec et la durée et la pénibilité du travail qui ont diminué, nos jeunes retraités sont “de + en + capables”.Malgré le vieillissement de la population, les années de grabataire ne s’allongent pas, elles reculent : le vieux de 70 ans en 1990 qui vivra jusqu’à 80 ans est dans l’état physique de celui de 60 ans en 1930 qui mourait à 70 ans.- 2 M nuisibles rémunérés : sureffectifs publics & parapublics, néfastes (produisant de la valeur détruite) mais protégés dans les institutions publiques et parapubliques (jusqu’à Air France ou France Télécom)- 1,5 M (au moins) inoccupés : en formations “bidon” (tels nos 10 % d’illettrés après 10 ans de scolarité, ou 50 % de redoublants en 1ère année d’université)

Le taux de chômage (%) dépend de sa définition. Avec “chômeurs / productifs + en formation + chomeurs” = 3,5 M / 34 M (= 20 + 2 + 7 + 1,5 + 3,5), le taux officiel affiche taux 1 = 10 % de chômeurs

… mais en incluant les chômeurs “cachés”, cela donne 10 / 37 (= 34 + 3)

21

taux 2 = 27 % de chômeurs .

… ou, si “chômeur” = capable & inutile à la collectivité = “disponible non productif” (15-70 ans ni au foyer ni en formation & sans travail) = 10 / 30 taux 3 = 1/3 de chômeurs .

… enfin, si chômeur =“capable économiquement non productif” (“déjà retraité”, “en formation”, “au foyer”, “chomeurs”) = 23 M dans 43 M (de 15 à 70 ans),

taux 4 = + de 50 % de chômeurs !

22

repère 12 : les statut-fiés

Médias et syndicats mènent le rackett social des précaires… par les statut-fiés

Les nantis d’un statut (emploi à vie de fonctionnaire, revenus à vie de retraité, subventions à vie pour corporations Sécu, 20 ans d’aides pour famille très nombreuse, …) exploitent les précaires (CDD, CES, intérimaires, “à son compte”, …), qui sont déjà majoritaires dans les “productifs”.

Le capitaliste construit de la richesse à distribuer, mais le statut-fié non.Au mieux il est neutre (improductif) au pire il détruit (sureffectifs protégés).

L’exploitation n’est pas capitaliste mais corporatiste. … en particulier les vieux (la majorité des statut-fiés ont + de 40 ans) exploitent les + jeunes (qui ont la + grande proportion de précaires).

Car les moins productifs sont les mieux protégés

Ce n’est pas le capital qui exploite les travailleurs,ce sont les statut-fiés qui exploitent les précaires.

Nos non-producteurs (improductifs voire nuisibles) sont les plus nombreux, (majoritairement) les mieux servis, et les + âgés (+ de 40 ans).

Les chômeurs ou exclus y sont (encore) minorité.

Nos “statut-fiés” ont leurs statuts (au moins 1 M en formation bidon) ou leurs revenus (3 M de “jeunes retraités”, allocation famille trop nombreuse, …) garantis, ou leurs emplois protégés (+ de 6 M d’emplois “protégés”, dont au moins 2 M en sureffectifs).

Ils sont toutes griffes dehors pour protéger leur rétribution (défendre leurs “avantages acquis”), et tous freins bloqués pour augmenter leur contribution au gateau collectif.à la Valeur Ajoutée par la productivité, ils n’y voient que la destruction d’emplois.

Notre règle du jeu rétribuant mieux l’improductif, le rêve de chacun est d’être enfin inutile (“vivement la retraite”) ou nuisible (“ou un poste de fonctionnaire., même en sureffectif”), et surtout pas travailleur (précaire pressurisé, ou chômeurs, ou exclus : toujours la galère).

23

Augmenter la productivité de nos “emplois protégés” est prioritaire, et pour notre qualité de vie collective (amélioration des services publics), et pour notre compétitivité mondiale (diminution des charges sociales)… mais diminuer ces”emplois protégés” nécessite une solidarité moins vicieuse : une

révolution dans nos repères culturels.

24

repère 13 : les 3 scénarios

… scénario 1 : bunkérisation Les riches se protègent contre les pauvres, et l' écart nanti / démuni augmente, localement et mondialement. C’est l’exemple Brésilien, en prolifération mondiale.

… scénario 2 : apocalypse : Hiroshima, …l' occident nucléarisé devant l' Asie montante.Tchernobyl, … catastrophes écologique, nucléaire, voire biologiqueKoweit, … prolifération de terrorisme divers, d’états visibles ou cachés (derrière des groupuscules dans d’autres pays)

Au fil des siècles (et maintenant des décennies), les capacités de destruction augmentent, se miniaturisent, et leur accès se banalise et demande moins de moyens.

Au lieu du nucléaire, à quand chacun la capacité de faire sa “bombe” biologique : avant ou après l’an 2100 ?

ADDITIF 2001 : La triste banalisation de la question du réchauffement planétaire illustre combien chacun est au spectacle et se comporte politiquement irresponsable (dont médiatiquement inactif) et combien aujourd’hui nous attendons passivement notre Tchernobyl écologique pour nous sentir cons cernés. Nos mécaniques sociales veulent la réalité des catastrophes réalisées pour “ justifier ” le préventif.Et surtout ces destructions sont les soins intensifs apportés à notre civilisation du travail (elles “ créent des marchés et du PIB ”) pour retarder notre passage en civilisation du capital.

… scénario 3 : solidarité vertueuse : solidarité oui, mais dans des modalités responsabilisantes et préventives, c’est à dire qui diminuent les causes des écarts.

25

Le 1 est instable et mène vers le 2 :

C' est un arc électrique avec 2 pôles : "nantis / démunis", ou “blancs / jaunes”, ou “musulmans / reste du monde”, …

Son explosivité augmente pour 3 évolutions simultanées :- la distance (entre pôles) diminue :

les capacités destructrices (armes, pollutions) augmentent (en puissance, et dissémination)- le potentiel (entre pôles) augmente :

l’écart nanti/démuni, même national, augmente- l’isolation (entre pôles) diminue :

la révolution électronique retrécit la planète

Les seuls scénarios stables sont 2 ou 3.

… apocalypse ou solidarité vertueuse :de l’intérêt de construire le 3 …  en commençant nationalement.

26

repère 14 : la science

Dans une société, est science tout ce qui permet manipulation et reproduction. 1-Manipulations, pour une finalité prioritairement militaire, puis économique voire humaniste. Et 2-reproductions en plusieurs autres lieux par plusieurs autres personnes, à condition de disposer des éléments, intellectuels, humains et technologiques.La reproduction permet la manipulation à grande échelle.C’est la démultiplication des acteurs et des résultats, des labos à l’industrie.Telles sont les sciences technologiques (mathématiques, physiques, chimie, informatique, biologie).

Cela vaut pour toute discipline, même perçue non “scientifiques”.

Ce ne sont pas les chiffres (statistiques) ou la rigueur (bibliographie) qui rendent “scientifique” une discipline, même économique ou sociale, voire médicale ou psychologisque. Ce ne sont là pas les moyens (pas toujours appropriés) qui font une science.Tu connais le latin mais tu ne me guéris pas : tu es un charlatan (de Molière, ou de la sociologie).Non, ce qui rend une discipline scientifique, c’est d’être capable d’obtenir les résultats attendus en tout temps, en tout lieu, et par n’importe qui.Ce ne sont pas les moyens qui comptent mais le résultat.Tu me guéris, tu es un professionnel.

Enfin, toute science est sociale. La médecine occidentale manipule mieux qu’hier (vaccins, épidémiologie, hygiène, …) mais a toujours d’immenses lacunes (psycho-physiologie, autres “guérisseurs”).Toute science est un paysage, plus on s’y promène plus l’horizon s’écarte. L’avancée des connaissances y augmente l’immensité de l’ ignorance.

C’est terrifiant, de manipuler les comportements humains (quelle horreur !), mais peut être moins terrifiant que de ne pas les manipuler (quels cataclysmes délectables pour les médias !).Voeux & incantations bienveillantes sont l’apanage de toutes les religions, communistes (Cuba), Musulmanes (Iran), ou chrétiennes (“laissez-les vivre” : pire que Brigitte Bardot pour ses animaux) et leurs résultats sont l’inverse, en prolifération de dé-socialisations (armes, terrorismes, drogues, maffias, …).Ce n’est pas le voeu qui vaut, c’est le résultat.

27

Scientifique, c’est par manipulation obtenir le résultat prévu (quelle finalité, quelles variables causales, quels réglages), et par reproductibilité obtenir encore le même résultat en d’autres temps, d’autres lieux et par d’autres personnes. Voilà toute science.

La science de nos systèmes humains, de nos repères individuels (psychologie, langage, famille, vie sociale) et collectifs (politiques, publics, médiatiques), voilà le champ à défricher pour nos évolutions mondiales.

l’accélération des manipulations humaines, ça se joue en un à 2 siècles : ce sera fait, ou nous ne serons plus.

28

repère 15 : la naissance

Tout commence à la naissance, tout commence par la natalité.

Collectivement, davantage de naissances augmente les problèmes, tensions et explosions sociales, et moins de naissances facilite la vie humaine sur terre.

La toute première question posée à notre siècle est la question démographique : peut-on faire mieux que la surnatalité actuelle des démunis ?… surnatalité nationale & mondiale, et dans les 2 cas politiquement cultivée.

Cette question est aujourd' hui tabou, par peur de mauvaises réponses, et cette peur nourrit les pires réponses, en racisme, exclusion et haines ethniques.

aux USA, dés aujourd’hui 70 % des habitants de Floride ne parlent pas anglais à la maison (espagnol, …)dès demain (2010) les blancs seront minoritaires (45 % des travailleurs, les autres étant noirs, hispaniques, asiatiques, …)

La première variable d' une démocratie est quelle démographie.I l s' agit de préférer des nouveaux-nés moins nombreux et moins "en difficulté" dès la naissance,mondialement, et nationalement.

La première question (préventive) à poser devant toute misère du monde actuel est “pourquoi est’il né ?”.Mondialement 90 % des difficultés sont issues de notre solidarité vicieuse : baisser la mortalité infantile sans élever le niveau d’instruction et d’indépendance matérielle des femmes.Nationalement c’est pire : on y ajoute les primes (logement, familiales).Un ancien professeur de lycée professionnel m’évioquait sa classe de 26 élèves (16 à 18 ans) dont aucun n’avait jamais vu un de ses parents travailler (toujours chomage & allocations).

29

repère 16 (emploi) : les syndicats

à cause de- la révolution électronique- l' explosion démographique- la guerre économique mondiale il y aura de moins en moins de postes de travail à forte (le SMIC) valeur ajoutée réelle (mondialement compétitive).

Plus de la moitié des actifs potentiels (de 15 à 70 ans) sont déjà sans travail, de “déjà retraité” à “en formation”, “au foyer” ou “chomeurs”, et une partie du travail qui reste affiché est déjà inutile voire nuisible (sureffectifs et sous-organisation nationale anti-compétitive).

La crise est une crise de solidarité, pas une crise d’emplois.Notre qualité de vie n’est pas diminuée par la productivité, mais freinée par notre solidarité vicieuse.Nous savons produire davantage de biens & services de qualité, et augmenter la productivité les augmente.Mais cela diminue les emplois, et nécessite d’améliorer la répartition des ressources (entre travail, capital, et solidarité, cf repère 6 : les 4 revenus).

“Sortir de la crise” est un mensonge. Si la crise est de changer de repères, c’est inéluctable : les conséquences de l’électronique et de la démographie n’en sont qu’à leur débuts.Le nombre d’emplois (vraiment) productifs diminuera, les contenus des postes de travail se transformeront (déjà aux 3/4 nouveaux de 1945 à 1995, et ça s’accélère), les sources de revenus (+ pour le capital, moins pour le travail … & quelle solidarité) s’élargissent : la crise, c’est ce changement inéluctable. Mieux-vivre dans la crise est tout à fait porteur et accessible. Cela commence par accepter ces transformations.

Si les syndicats quittaient enfin leur guerre de tranchée du partage du gateau (vicieux : + aux “statut-fiés”) qui paralyse sa construction (l’anti-mobilité de métier que représentent les conventions collectives), s’ils s’intéressaient ausi à sa construction, ils travailleraient enfin à notre intérêt collectif au lieu de leur actuel intérêt racketteur.

30

Au lieu de conventions collectives (corporatistes), avantages acquis (pour les âgés) et rackett (fiscal), il cultiveraient productivité, responsabilité & solidarité (pas vicieuse).Ils retrouveraient enfin une mission sociale, au lieu de corporatiste.. C’est la répartition du gateau qu’il s’agit d’améliorer. La solidarité (pas vicieuse) est nécessaire, car la production augmentera “grâce à” moins d’emplois (nuisibles), pour une meilleure compétitivité mondiale,

… même mondialement, la solidarité peut être préventive (dès la natalité).

31

repère 17 : systèmes publics “vicieux"

La Fonction Publique est actuellement un système vicieux, car son droit d' imposer ses ressources (en impôts et prélèvements imposés, de Santé, Retraite, Chomage ou Solidarité) finance l' augmentation de ses moyens par l' augmentation de … ses dégats !

la Santé, payée par malades (et non par bien portants), augmente ses budgets grâce à un mauvais préventif (Sida). Elle ne compare ni la qualité des soins (entre établissements, entre services : qui tue, qui fait durer, qui guérit ?) ni les coûts de traitement (facilement du simple au double).

l' Enseignement voit ses budgets diminuer si ses redoublants diminuent (moins d' élèves !), en 40 ans, les USA ont ainsi réussi à quadrupler leurs coûts éducatifs malgré une diminution et du nombre d' élèves et de la qualité de leurs "diplomés" (30 millions d' illettrés adultes en 1992), y engraissant leur chute économique (passés entre 1950 et 1990 de 33 % à 25 % du PÏB mondial pendant que le Japon montait de 3 % à 17 %… et avant que, encore plus vite, l' Asie ne monte jusqu' où ?).

¾ la Justice "justifie" par ses délais atroces (en années) d' obtenir 500 greffiers en plus pour ne pas s' informatiser correctement, balbutiant encore en micro-ordinateur et traitements de texte, alors que son métier est à plus de 75 % du temps (donc des effectifs) en gestion de données.(histoire vraie) Un greffier en chef avait enfin (“on manque d’effectifs” !) reçu un greffier de + pour diminuer les délais de son service. Un an + tard, son Président s’étonnant que ces délais n’aient pas diminués, il répondit “mais sinon, vous m’auriez repris mon greffier !”.

la Police est-elle "bonne" en faisant de"belles" arrestations, ou bien en développant assez le préventif pour réaliser… moins d' arrestations ?C' est mondialement que nos systèmes démocratiques sont ainsi "viciés car économiquement irresponsables".

32

repère 18 (emploi) : qualité de vie : anti-financière

la qualité de vie collective est anti-financièreElle est écologique, en air (propre ?), terre (bétonnée ?) ou eau (potable,

baignable ?), et sociale, en sécurité militaire, civile, ou économique (accès aux 3 premiers revenus ?).Cet immense revenu prend de la valeur (financière) quand il disparait, et n’a pas de valeur quand il prolifère.

+ la qualité de vie est démolie, + ça fait de l’argent…et du “travail” !

Etre rackettés à l’école, drogués, volés sur le lieu de travail, agressés :c’est excellent pour l’emploi !Terrorisme, guerres, pollutions : plus il y en a plus ça coute

Etre bien dans sa tête, ça ne vaut rien, mais y être mal, quels marchés.La moitié des pubs vendent du sexe en objets (“il a la voiture, il aura la femme”) : quelle disparition de marchés si el sexe devenait mieux vécu !

Augmenter les dégats augmente les marchés, … donc les “emplois” !Systèmes d’alarmes (voitures) , serrures multipoints (maisons) , armes (particuliers), milices privées (supermarchés), …sont des marchés (et des emplois) en pleine expansion

+ la qualité de vie est belle, + elle ne vaut rienEau propre, air propre, voisins paisibles : mais ce sont des “emplois” qui disparaissent !

Sans contre pouvoir médiatique des citoyens, laissées à elles-même, les économies de marché détruisent la qualité de vie : ça fait des marchés.

La valeur est un choix politique.

Cercle vicieux du libéralisme, voici un bien “anti-financier” : + sa valeur d’usage diminue, + sa valeur financière augmente (cas actuel)

… et + sa valeur d’usage augmente, + sa valeur financière diminue (futur ?).

33

repère 19 : la valeur

La valeur est un choix politique

marché ou valeur protégée, ce sont des choix à fixer selon les activités.

La stratégie, c’est de se fixer les priorités.Une conséquence en est le choix des valeurs (dont la répartition des budgets)

Aucune valeur, même protégée, n’interdit comparaisons / compétition.

100 kg de blé, après 100 Heures de travail par l’un ou 1 Heure par l’autre sont toujours 100 kg de blé.Ils valent ce que valent 100 kg de blé.Donc le travail de l’autre vaut 100 fois + que le travail de l’un (qui a pourtant, en +, davantage transpiré).’est le résultat qui vaut, pas le travail

Le reste, s’il est socialement néfaste que le “bon producteur” reçoive 100 fois + que le “moins performant”, c’est de la solidarité,si possible pas vicieuse :

éviter de “donner + à qui donne -”voire vertueuse (pour la production collective)

préférer “donner + à qui donne +”, Vu des rétributions, ce serait une révolution dans nos sociétés : le résultat vaut mieux que la sueur.Ce n’est pas le temps de travail qui compte, c’est ce qu’il produit comme valeur ajoutée, et pas … détruite.

34

repère 20 (FP) : productivité, responsabilité & solidarité

Ce n'est pas une utopie mais une simple anticipation, la guerre économique mondiale amènera tous les pays "développés" à améliorer la compétitivité de leurs Services Publics.

Multiplier par 2 la qualité des services publics tout en divisant leurs coûts par 2 est accessible en organisation (en moins de 10 ans) mais fait peur à l' irresponsabilité politique, qui gagne électoralement à brûler les budgets du pays au détriment de notre mieux vivre, actuel & futur.

Le déclic sera le niveau insupportable des dégradations nationales, sociales comme économiques.

Il s' agira alors d' améliorer simultanément et notre compétitivité mondiale et notre solidarité nationale.

Productivité nécessite responsabilité, des individus (rémunérations & carrières selon résultats) et de leurs entités (davantage de budgets aux bons, jusqu’à dépôt de bilan pour les mauvais, dont renouvellement du personnel dans les entités publiques).

Et cette responsabilité, cette “sortie des mauvais”, nécessite une meilleure solidarité collective (pas vicieuse), pour que ces “exclus” aussi et vivent de mieux en mieux (pas de surnatalité de futurs exclus, revenu citoyen pour tous), et de moins en moins exclus (accès à de nouvelles chances par la mobilité des entités, et grâce à la diminution du salaire minimal, puisque le revenu citoyen reste acquis même en travaillant), … .

35

repère 21 (système public) : compétitivité Ce qui signifie d’ assainir les règles du jeu dans la Fonction Publique .C' est-à-dire que les réponses (= "responsabilité") en moyens (personnel, investissement, équipement, fonctionnement, …) soient liées aux activités réalisées (et surtout pas aux dégats cultivés) par une "connexion activités/moyens" qui identifie et cultive les "bons" (et non plus les "mauvais"), donc augmente les résultats tout en diminuant les moyens :

- pour les entités un système de comptabilité publique qui produise "bilans et comptes d' exploitation" par entité opérationnelle, avec des activités appétissantes (valeurs marché externe ou valeurs politiques internes, mais valeurs financières des activités réalisées), des coûts identifiés (amortissements,…) et flexibles par mobilité du personnel, de l’ équipement, de l’ infrastructure (“fermer” une école, un tribunal, une mairie, …), des règles de fonctionnement.

Un contrepouvoir médiatique préventif (audits opérationnels) y a droit d’initiatives & de conséquences (bugets & carrières) indépendants du politique. Ils représentent l’ actionnaire, en l’ occurence l’ électeur et non pas l’ élu. Il s’agit de réseaux d’ experts, comptables, gestionnaires et techniciens, indépendants des politiques “opérationnels”.

- pour les individus un systèmes de gestion du personnel public qui contiendra les évidences compétitives de flexibilité, formation et carrière pour privilégier les performances réalisées, …

… avec des outils qui seront comparaisons, compétition, mobilité et solidarité.

Comparaisons pas seulement sur les dépenses mais aussi en mesurant les activités réalisées.

Compétition pour la répartition des ressources, avec davantage à qui a déjà réalisé mieux… dont dépôt de bilan d’entités publiques.

Mobilité à tous niveaux, développant la flexibilité pour les individus comme pour les entités, entre privé et public, entre sites géographiques, entre métiers, entre secteurs d’ activité, entre pays… dont licenciement de fonctionnaires.

36

Solidarité vertueuse, c' est à dire ne rétribuant pas les dégats mais d' abord les résultats préventifs.

37

repère 22 (système public) : mission citoyenne Chacun, individu comme entreprise, peut être "média préventif".

Il s' agit d’exiger du politique les traitements réels de nos enjeux collectifs. Il est plus appétissant de se mobiliser sur des améliorations conséquentes, c' est-à-dire qui traitent les dysfonctionnements majeurs.

La modernisation (informatisation, gestion du personnel, …) de la Fonction Publique est aujourd' hui … inversée : on laisse un système pervers (déjà dinosaure) pervertir ses nouveaux systèmes, d’où … + de dinosaures !Un (triste) exemple en privatisations : l’état est tellement incapable d’être efficace dans ses missions (prisons, éducation, santé, …) qu’il les abandonne … tout en dépensant + (fonctionnaires statut-fiés).

Il est plus crédible (dosage à trouver et cultiver) d'y inclure la vision des traitements en profondeur de demain.

Les enjeux réels sont à 5 ans, et non pas à 15 ans ou +. Ils sont d’augmenter la productivité (donc responsabilisation) pour la compétition économique mondiale (GIATT, Télécom, Air France, SNCF, ports, Poste, …).

Le cercle vertueux est d’améliorer - la compétitivité mondiale du privé par et l' amélioration de son environnement (dans la qualité des Services Publics qu' il utilise, en Enseignement, Recherche, Santé, Justice, délais de paiement, …) et la diminution de ses charges (actuellement les 2/3 de la Masse Salariale !).- la compétitivité nationale du public, pour améliorer ses prestations (2 fois +, en quantité & qualité) en diminuant ses budgets (à diviser par 2).

Aujourd’hui, c’est l’inverse, les socialistes prônent l’augmentation des dégats que les libéraux financent en silence (les 2/3 du trzavail privé partent en fiscalité).Aveugles ou moutons, tous 2 concourrent à empirer notre situation.

Aujourd’hui le cercle vicieux de l’augmentation des charges sociales finance les inactifs (chomeurs) et les destructifs (sureffectifs publics, surnatalistes de démunis, …).

Sortir de ce suicide collectif, arrêter de nous détruire, vouloir mieux-vivre collectivement : cela nécessite une exigence citoyenne (média-préventifs d’abord,

pour augmenter l’efficacité des exigences électorales).

38

repère 23 (système public) : responsabilisation publique Un immense chantier se prépare : la responsabilisation économique de la Fonction Publique.

Productivité (individuelle), responsabilité (par entité) et solidarité (collective, et pas vicieuse), en sont les 3 clés.Ce développement se fera sous la pression de la guerre économique mondiale, les citoyens vers les politiques pour atteindre enfin les fonctionnaires, mais après combien d' années de dégats et de moyens lâchement brûlés et perdus ?Le marché actuel est "malsain", car les évolutions de facade de la Fonction Publique (Modernisation) en protègent le vice "systématique" (augmenter les dégats … "justifie" d' y augmenter les moyens).

Les traitements profonds de nos enjeux collectifs sont d' améliorer nos prestations collectives tout en diminuant leurs financements imposés.

Les moyens en sont- flexibilité des statuts du personnel (mobilité des métiers et des carrières, dont licenciements), - comptabilité publique (dont bilans et valorisation des activités réalisées), - inspection indépendante des inspectés (audits au minimlum n’appartenant pas à la “famille” auditée) et conséquente (en carrières et budgets).

Conséquent ne signifie pas du tout dy mettre de grands moyens (théatraux), comptables ou informatiques ou épaisseur de dossiers (rapports d’inspection). Conséquent contient conséquences, ici sensibles aux audités (pèse dans les répartitions budgétaires, avec + à qui a fait + de résultats).

Ce marché "assaini" est une priorité nationale, réelle mais non perçue. Sera-t' il "mûr" dans 5 ans ou dans 15 ans ? Ces 10 ans de budgets brûlés ou mieux investis sont l' enjeu d' anticiper, avec leurs conséquences (en résultats détériorés ou améliorés) en qualité de vie nationale, économique et sociale.

L' assainissement de nos systèmes publics démocratiques n' est pas utopique mais incontournable, utile et accessible, afin de mieux traiter nos intérêts collectifs, nationaux et mondiaux.Un des buts de cet ouvrage est d’accélérer ce chantier, c’ est à dire, pour améliorer nos enjeux collectifs (les 4 insécurités), d’améliorer nos systèmes collectifs (médias-préventifs).

39

Première récréation : QUIZZ, pour les maniaques du quantitatif (1 à 10)

Quizz-énoncés : par question,entourez la lettre (a, b, c) de votre choix

Quizz-corrigés : réponses et commentaires

40

récréation-quizz 1 : taux d' impositionDans la France de 1995, l' état impose à tous les salariés privés de payer

divers prélèvements (cotisations "patronales", part salariale) et impôts, directs (versés directement au percepteur : IRPP, vignette, taxes d' habitation, foncière, sur la succession, la transmission, la plus-value, contribution sociale "généralisée", …) ou indirects (versés à travers un intermédiaire, donc plus importants car moins visibles : TVA, IS, essence, tabac, alcool…. )De ce qu' il gagne en Masse Salariale, un "smicard moyen" garde "après prélèvements & impôts" :

a. 80 % de ses gains, donc après 20 % versés à l' état & ses organismes "imposants" (sécu, retraite)

b. 50 % de ses gains, donc après 50 % versés à l' état & …c. 80 % de ses gains, donc après 20 % versés à l' état & …

récréation-quizz 2 : démographieLa population mondiale était en 1990 de 5,3 Milliards d' habitants.

En 1910 elle était de : a. 4 milliards b. 3 milliards c. 1,5 milliards

récréation-quizz 3 : natalitéLa population algérienne est en 1990 de 23 millions d' habitants.

En 1960 elle était de:a. 30 millions b. 20 millions c. 10 millions

récréation-quizz 4 : urbanismeEn 1810, l' humanité était à + de 95 % paysanne, et à moins de 5 % de

citadine.En 2010, le % de citadins sera de : a. 10 % de citadins b. 40 % de citadins c. 70 % de citadins

récréation-quizz 5 : écart nanti-démuniEn 30 ans (1960-1990) l' américain moyen s' est appauvri de 20 %. En

10 ans (1980-1990) aux USA,- les démunis (le bottom 5%, les 5 % les plus pauvres) se sont appauvris de 10 %. - les riches (le top, les 1 % les plus riches) :

a. se sont appauvris de 5 %b. ont maintenu leur pouvoir d' achat

c. se sont enrichis de plus de 100 %.

41

récréation-quizz 6 : régulation en boucle vicieuseDans l' éducation nationale française, les budgets sont fonction du

nombre d' élèves. Un établissement qui a de mauvais résultats aux examens a donc davantage de redoublants et voit ses budgets de l' an prochain :

a. diminuer car il a eu de moins bons résultats aux examensb. maintenus car il faut lui laisser une chance de mieux fairec. augmenter car ces redoublants vont augmenter son nombre d' élèves

récréation-quizz 7 : triadéensEn 1950, les "triadéens" (Europe, Est inclus, Amérique du Nord, Japon)

représentaient 32 % de la population mondiale.En 2050, un siècle après, ils représenteront a. 30 % b. 20 % c. 10 %

récréation-quizz 8 : santéEn France, le budget national santé (Hopitaux et cliniques, médicaments,

médecins), est invisible car "remboursée sécu" mais bien prélevé sur les masses salariales des actifs. Pour un couple d' actifs avec deux enfants, il représente : a. 10 000 Francs/an b. 20 000 F/an c. 60 000 F/an

récréation-quizz 9 : vieuxEn France, les plus de 60 ans représentent (environ) 20 % de l' ensemble

de la population. Leurs dépenses de Santé (ou de drogués : excitants du matin et calmants du soir) représentent : a. 40 % du budget santé national b. 60 % c. 80 %

récréation-quizz 10 : écarts de natalitéEn 1992, les PVD (Pauvres Vivant Démunis, anciennement pays en voie

de développement) assurent 90 % des naissances mondiales.A espérance de vie égale (en négligeant le vieillissement dû à l' augmentation de l' espérance de vie, et après mortalité infantile) :- une société qui a une moyenne de 2 enfants par femme voit son volume de population inchangé d' une génération à l' autre.- une société qui a une moyenne de 6 enfants par femme voit sa population en deux générations :

42

a. inchangée b. multipliée par 2 c. multipliée par 9.

43

quizz-corrigé 1 , réponse c : le "smicard moyen" est imposé à … 70 % !

Dans 100 000 Francs de Masse salariale annuelle, 70 000 Francs vont à l' état et autres "imposants" : - 33 333 Francs en "part patronale" (coefficient 1,5 = Masse salariale / salaire brut)- 11 333 Francs en "part salariale" (coefficient 0,83 = salaire net / salaire brut)- 2 767 Francs en IRPP (c' est peu, "5 % d' impôts !" : quelle langue de bois !)- 7885 Francs en TVA (le taux de 18,6 % signifie "dont 15 % du pouvoir d' achat restant")- 1 971 Francs en IS (inclus dans le prix des achats, récolte le quart de la TVA)- 4 800 Francs dans l' essence (20 000 km par an à 8 litres/100 km et plus de 3,00 F de taxes par litre)- plus de 8 000 Francs/an pour "tout le reste" : taxes d' habitation, foncière, professionnelle, vignette, tabac, alcool, succession, transmission, plus-value, CSG (le cauchemar : une taxe … sur la taxe !).Oui, en France de 1995, le "smicard moyen" est imposé à 70 %, et cela sans même compter les autres dépenses qui lui sont aussi imposées par l' état, telles les assurances (pour l' automobile, l' habitation, l' enfant à l' école, …) : 70 % d' impôts dès le "smicard", c' est le poids de l' état dans nos sociétés "libres !".

quizz-corrigé 2 , réponse c : de 1910 à 1990 la population mondiale a plus que

triplé, passée de 1,5 Mds à … 5, 3 Mds !et combien ce n' est pas médiatisé !Les médias parlent des risques futurs, donc incertains, donc "on peut attendre pour voir", mais évoquent peu les dégats immenses déjà réalisés, et tout à fait certains.

quizz-corrigé 3 , réponse c : de 1960 à 1990, la population algérienne est passée

de 10 à … 23 millions d' habitants !Les chiffres de la question précédente parlent mieux quand ils sont plus proches. Les algériens ont plus que doublé en 30 ans, comme presque tous les démunis du monde, externe ( les PVD) ou interne.Noirs-américains et chicanos pour les USA, arabes musulmans pour la France, turcs en Allemagne, indiens pour l’Angleterre, nos collectivités ne sont pas homogènes en natalité, et les + démunis y sont les + prolifiques. Mais interdiction d' en parler, sous prétexte de "liberté" (CIL, commission informatique et libertés). Les“bons sentiments” peuvent aveugler.

44

quizz-corrigé 4 , réponse c : de 1810 à 2010, l' humanité passe de 95 % de

paysans à … 70 % de citadins !OK, le quizz devient évident, la "bonne" réponse est toujours "c".Mais est-ce une "bonne" évolution, le stress et l' aculturation sociale dans les mégalopolis ?

quizz-corrigé 5 , réponse c : aux USA, entre 1980 et 1990, les 1 % les + riches se

sont … enrichis de + de 120 % !hé oui, cette augmentation des écarts nantis-démunis éteint "systématiquement" l' intérêt des puissants (les seuls capables) à l' amélioration de la bulle collective. Ils développent leur bulle individuelle sur-protégée (quartier, écoles, loisirs, sécurité, …) en cultivant la dégradation de la bulle collective.

quizz-corrigé 6 , réponse c :dans l' éducation nationale, avoir + de redoublants

…  augmente les budgets !Le choix du critère de paiement est un élément "systématique" du comportement. La motivation boucle avec le paiement à obtenir. Le politique est payé sur ses promesses, pas sur ses résultats. Il augmente donc ses budgets (campagnes électorales, "effets d' annonce") en augmentant ses promesses … et ses résultats diminuent. Pouvoir facturer des rêves conduit "systématiquement" à livrer des cauchemars. C’ est ainsi que le système scolaire américain a réussi en 40 ans (1950-1990) à multiplier par 4 ses coûts (en dollars constants) pour moins d’ élèves et de moins bons résultats (30 millions d’ adultes illettrés).

45

quizz-corrigé 7 , réponse c :de 1950 à 2050, les "triadéens" passeront de 32 % à

… 10 % de la population mondiale !Cette évolution future est déjà présente. Entre 1950 et 1990, les "triadéens" sont passés de 800 millions à 1 200 millions (+ 50 %), pendant que "les autres" (Asie hors Japon, Afrique, Am.Sud) passaient de 1 700 millions à … 4 100 millions (x 2,5 !).Ces fameux 20 % les plus riches qui consomment 80 % des richesses planétaires, ils n’étaient pas 20 mais 50 % de l’humanité au siècle dernier. Alors, ce déséquilibre dans la répartition des richesses, provient-il d’une solidarité insuffisante ou à l’inverse d’une solidarité irresponsable et vicieuse. Diminuer la mortalité (surtout infantile) sans diminuer la natalité a nourri l’explosion démographique des plus démunis.

quizz-corrigé 8 , réponse c :un couple d' actifs cotise dans le budget Santé

national … 60 000 Francs par an !6000 Milliards de F financés par 20 millions d' actifs, donc 30 000 F chacun donc 60 000 F par couple. La solidarité contient payer pour les irresponsables (tabac, alcool, excitants/calmants,…), mais dans quelles proportions ?

quizz-corrigé 9 , réponse c :les "moins de 20 %" de vieux consomment … 80 %

du budget Santé !Soient 440 Mds de F entre 11 millions de "vieux", soient 40 000 F/an par "vieux" pour sa seule "Santé" ! Oui, solidarité signifie que les capables (actifs utiles) payent pour les incapables (inactifs ou inutiles), mais quand les revenus (car les dépenses, ce sont des revenus, pour celui qui les dépense) des assistés dépassent les revenus des producteurs, quand il y a plus à gagner à être assisté plutôt que producteur, le système n' est pas fou, il est vicieux, c' est à dire pervers et cultivant des dégats. En situation de guerre (économique, mondiale), maintenir ses "avantages acquis" = tous assités … et tous coulés !

quizz-corrigé 10 , réponse c :avec 6 enfants par femme, en 2 générations la

population est multipliée par … 9 !Ce calcul n'est pas théorique, c' est une réalité en-cours, voir la question 7.

46

II/ SYNTHESES, survols pour paresseux (1 à 7)

47

synthèse 1 : 43214321 : 4 Enjeux mondiaux . C' est à échelle mondiale que s’enracinent nos 4 effets actuels d' insécurité :

Enjeu 1/ insécurité militaire : la prolifération nucléaireLes guerres se rapprochent et les armes prolifèrent. La Yougoslavie touche l' Italie, et l' implosion de l' ex-URSS a accéléré la dissémination nucléaire, en hommes et munitions. Après Israël, l' Afrique du Sud et l' Inde, ce sont l' Iran, l' Irak, la Syrie, la Lybie, le Pakistan, la Corée du Nord qui veulent tous l' arme nucléaire, avant qu' elle n' arrive jusqu' aux maffias siciliennes, russes, latino-américaines ou asiatiques qui se politisent et se mondialisent.

Enjeu 2/ insécurité civile : le terrorisme et la délinquanceInternationalement comme nationalement, en paix militaire comme en paix civile, la croissance des écarts nantis-démunis "bunkérise" les nantis. Le cercle vicieux de la philosophie commerciale mondialise et les armes et les bunkers. La Palestine touche New-York au World-Trade-Center. Au Brésil les vigiles armés remplacent déjà les interphones.

Enjeu 3/ insécurité économique : le chômageEn 1990, en France, plus de la moitié (56,7 %) des nouveaux retraités cadres étaient déjà sans emploi (chômeurs, ou pré-retraités). Déjà 1, 2, 3 millions de chômeurs, et avant 4, 5, 6, car la révolution électronique n' en est qu' à ses balbutiements et la guerre économique est mondiale. Seuls les métiers "ni-ni" (ni-délocalisables, ni-automatisables) resteront. De 1950 à 1990, les USA sont passés de 33% à 24% du PIB mondial pendant que le Japon passait de 3% à 16%. L' émergence du monde asiatique (dragons du Pacifique, Chine) transformera-t' elle les clivages Est-Ouest (URSS-USA) puis Nord-Sud (nantis-démunis) en blancs-jaunes ?

Enjeu 4/ insécurité écologique : la pollution Lors de l' éruption du Pinatubo, la presse glorifiait que la nature peut encore polluer autant que l' homme, signifiant ainsi que l' homme pollue déjà à puissance égale avec sa planète, mais lui joue vite (en années) et elle lentement (en millénaires), lui de plus en plus (en démographie et en puissance technologique) et elle non. Bref, d' ici une génération l' écologie planétaire sera bien + humaine que "naturelle", alors que l' on ignore et les effets et les remèdes de nos propres modifications.La pub glorifie la nature, pas le béton; mais l' humanité passe de 95% paysans en 1810 à 70% citadins en 2010 = ça va très vite !

48

4321 : 3 Systèmes Humains .

Mais leurs 3 causes "systématiques" sont beaucoup moins médiatisées.

Cause 1/ démographique : la sur-natalité des démunisQuantitativement, la population mondiale est passée de 1,5 Milliard d' habitants en 1910 à 5,3 Milliards en 1990. Alors que l' activité économique du seul Milliard d' humains "les plus nantis" (triadéens pour la plupart) pollue déjà à échelle planétaire, la démographie augmente toujours au même rythme "vertical".Qualitativement, les démunis se multiplient et les nantis se stabilisent.L' écart de fécondité nanti/démuni est de 2 à 6 enfants par femme. Ainsi les démunis dépassent les nantis par un facteur 9 (d' égaux à 9 fois plus nombreux !) en 2 générations (1950 - 2030). Le monde musulman est le plus prolifique. En 90 ans (1900-1990), le Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) est passé de 10 à 60 millions d' habitants, et même en 60 ans (1930-1990) la Turquie est aussi passée de 10 à 60 millions d' habitants !En 45 ans (1945-1990) les 20 premières villes mondiales sont passées de 75 % en Europe-USA à … 75 % au "Sud"

Cause 2/ politique : l' absence de système politique mondialLa planète est une cour de récréation sans arbitrage, avec des enfants assez forts (en culture, et systèmes) pour casser la planète. Cette dimension planétaire de la puissance humaine rend inévitable bien avant 2100 une efficace régulation écologique mondiale, donc nécessairement politique et économique.La grande question est quand, après combien de dégats irréversibles, et comment, dans le développement actuel de l' autorité forcée des nantis, ou dans une implosion humaine planétaire, ou vers une actuellement utopique humanité collectivement plus harmonieuse ?C’est tout l’enjeu d’un contre pouvoir médiatique indépendant du politique mais dont le financement ne provient pas du marché mais est inclus dès la constitution dans le système politique (missions d’audits et d’amplificateur, organes de contrôle, source des fonds).

49

Cause 3/ culturelle : le retard de nos repères culturels… telle notre sous-estimation de l’importance des systèmesDans l' origine de nos comportements, notre culture sur-médiatise l' individu, et sous-médiatise l' importance des systèmes dans lesquels il agit, en niant les racines "systématiques" des valeurs pratiquées. Responsabilité contient réponse, quelles sorties retournent sur quelles entrées, quel "mauvais" résultat amène disparition, en cessation d' activité pour les entités ou perte d' emploi pour les individus, et quel "bon" résultat amène hausse des budgets pour les entités ou des carrières ou notoriété pour les individus.C' est "systématiquement" que nos systèmes collectifs, politiques mondiaux comme publics nationaux, sont aujourd' hui vicieux, c’est à dire augmentent leurs budgets par l’augmentation de leurs dégats.. Une collectivité harmonieuse nécessite des systèmes humains vertueux, c' est à dire qui rapprochent les intérêts individuels de l' intérêt collectif. Essaimer commence par pratiquer : nationalement cela commence par la responsabilisation économique de nos systèmes publics.

50

4321 : 2 Chantiers nationaux .

Nos 2 chantiers nationaux prioritaires sont absents de nos débats politiques.

Chantier 1/ démographie : éviter la double croissance des démunis.Qualitativement, il s' agit d' arrêter de cultiver dans nos systèmes sociaux une surnatalité des surdémunis.Quantitativement, il s' agit de diminuer la démographie de notre collectivité nationale.Aujourd' hui, nos actifs sont déjà 20 millions à coté de 10 M de chômeurs, officiels (3,5 M), masqués (3 M de retraités en bonne santé, + 1,5 M de formation “bidon”,…), ou niés (2 M d’emplois destructeurs en sureffectifs publics et parapublics

Protéger les emplois = détériorer les services rendus.

Ces 10 dernières années (1980-1990) ont déjà apporté 25% de croissance économique nationale (beau score européen) sans augmentation des emplois.Ces 10 prochaines années, les racines sont en place pour que ces chutes d' emplois "économiquement utiles" augmentent. La révolution électronique et les délocalisations indispensables dans la guerre économique mondiale vont moissonner leurs suppressions d' emplois nationaux, et tout protectionnisme qui ne cherchera pas à devenir mondialement compétitif tuera divers secteurs d' activité nationale .

C' est à dire que nos emplois utiles diminueront encore.Nos actifs de demain ajouteront ainsi davantage de chômeurs à déjà davantage de vieux à "porter".

La seule utilité collective d’une hausse démographique est la chair à canon, comme depuis lesguerres napoléoniennes.Mais même pour la guerre, la technologie rend moins d’hommes qualifiés et équipés + efficaces qu’une marée de piétons … à condition (psychologique, médiatique, …) de l’utiliser.Prôner le seul humanitaire quand l’autre veut la guerre est … anti-humanitaire. (Munich 1938 a été clair).Cette condition, l’efficacité de la préparation médiatique des populations démocratiques (donc le soutien de leurs élus), fit une grande différence militaire entre le Vietnam et le Koweit (sans y oublier l’immense évolution des situations russes et chinoises).

51

chantier 2/ systèmes publics : responsabiliser économiquement la fonction publique, et nos diverses solidarités.… afin de disposer de systèmes publics non pas systématiquement vicieux mais vertueux.

L' état est le premier responsable de notre économie. Directement et indirectement, il dirige les 2/3 de notre économie nationale, avec les 1200 Milliards apparents du "budget de l' état", mais aussi les 1600 Milliards du secteur solidarité (dit “social” : Santé, retraires, famille, chômage et solidarités) et les 1500 Milliards des diverses activités parapubliques ou privées contrôlées par l' état (à travers ses investisseurs institutionnels) et dirigées par ses affiliés (énarques, X, …).Un "smicard moyen" est imposé à 70% de ses gains, même si seulement 0% est affiché en IRPP.

Aujourd' hui, Fiscalité, Comptabilité Publique et Statuts du Personnel public sont les 3 freins bloqués de notre économie nationale. Il s' agit de ne plus maintenir des modalités budgétaires "systématiquement" vicieuses. Des "budgets selon les besoins" récompensent "davantage de dégats pour davantage de budgets" : des illettrés pour l' Education, des sidéens pour la Santé ou des délinquants pour la Justice.

Bref, l' archaïque système d' imposition (les impôts) cultive les dégats et pénalise les performances, développe le curatif et assassine le préventif.

Il s' agit d' introduire identification, mesure et valorisation des activités réalisées, afin de permettre comparaisons et compétition performante dans les activités publiques.

Plus la chute est longue (secteurs d’activité mondiaux nationalement perdus, tels chantiers navals, motos, puces, voire ports) plus la remontée est difficile.Mieux vaut donc ne pas se mentir trop longtemps.

52

4321 : 1 Citoyen “média-préventif”

La qualité du contre-pouvoir informatif commence par le développement citoyen de médias-préventifs, c’est à dire la structuration politique (complémentaire au marché, surtout pas en monopole !) d’un 4ième pouvoir (médiatique, car à retombées électorales et manifestantes) de mesurer et communiquer les performances des 3 autres (législatif, exécutif, judiciaire). Tout bon travail de mesure nécessite de séparer le mesureur du mesuré (approche système). Sinon le mesureur est simplement juge et partie, il déforme toute réalité à l’aune de ses envies, croyances et intérêts. Cette simple malhonnêteté, intellectuelle et sociale, est le fruit systématique de … qui finance le media ?.

Un media est citoyen (à ambition de service de la collectivité) quand il n’est pas à la solde d’un intérêt partisan (qu’il soit de gauche ou de droite, de lobbies par secteurs d’activités ou par classes sociales, syndicats inclus) et quand il traque les succès et les merdes chez tous (autant chez vos préférés que chez vos détestés).

Un média est préventif quand il traque les causes au moins autant que leurs effets, et quand il traque les effets que le politique n’ affiche pas spontanément (bons résultats mal payés autant que budgets brulés en résultats nuls).

Ces “media-citoyens” sont un contre-pouvoir politique aujourd’hui dramatiquement embryonnaires dans notre paysage collectif.

53

.. Solidarité comme tolérance doivent être exigeantes pour être vertueuses.C' est à dire pour cultiver des améliorations et non pas des dégradations "systématiques". Nationalement comme mondialement, toute harmonie collective passe par une exigence de solidarité vertueuse, c' est à dire ne cherchant pas seulement le traitement, utopique, de surface des dégats apparents, mais aussi la diminution en profondeur des causes de leur apparition.S’occuper de la misère du monde commence par la question “mais pourquoi sont-ils nés ?

Toute exigence peut se situer aux trois niveaux : voir, comprendre, et agir (c’ est à dire “entrées, traitements et sorties”, dans la représentation élémentaire de tout système).

- Voir, voir les 4 enjeux mondiaux, nos situations actuelles. Dans l' immense langue de bois médiatique, qui masque les sources et hyper-médiatise quelques effets présentés superficiellement, nous percevons encore comme difficultés individuellement exceptionnelles ce qui est malheureusement le lot de + en + commun (guerres, agressions, chômage, pollution, …).

- Comprendre, comprendre l' importance de nos 3 systèmes humains, chercher les racines de nos situations, refuser de se contenter d' actions superficielles qui renforcent les dégats en niant leurs causes.

- Agir, agir en exigences publiques sur nos 2 priorités nationales, et en exigences personnelles dans notre terrain d' action quotidien.

La clé d' un citoyen responsable, individu comme entreprise, est de ne pas tout sacrifier à l' autel doré du curatif, de ne pas attendre passivement les dégradations dans la seule fin d' en facturer activement les réparations. Et de ne pas se mentir sur ses responsabilités personnelles, aussi petites soient-elles : il peut agir. D’ailleurs il le fait, dans son travail, ou ses votes, ou ses achats (journaux inclus).La clé est d' anticiper, de détecter et d' amplifier les "weak-signals", d' éviter les dégats en réagissant dès les premières dégradations avec l' exigence que justifie la préférence du préventif.

Bref, être citoyen média, c’est accepter de voir, témoigner, communiquer, vouloir.

En conclusion, nos dégats actuels proviennent de nos systèmes humains : quels hommes, en quantité et qualité, et quels systèmes, politiques et culturels, c' est à

54

dire quelles responsabilités, quelles réponses "systématiques", vicieuses ou vertueuses ?Améliorer nos résultats passe améliorer nos systèmes collectifs.Nous, puissants, et nos systèmes, sommes responsables.

Notre dilemne de nantis est de construire une planète collectivement pire (pour être dans les individus momentanément les mieux lotis) ou collectivement

meilleure (pour nous et pour nos enfants).

55

synthèse 2 (actions) : voir, comprendre, agir

voir, comprendre, agir : Voir, comment va le monde, et quelles sont ses perspectives ?

Militaires, civils, économiques ou écologiques, les situations et tendances mondiales sont en dérapage non contrôlé.

Les décideurs les plus puissants, les politiques, sont "systématiquement" focalisés sur leurs enjeux électoraux, marqués du court-terme et de l’ignorance de leurs électeurs sur les racines à long-terme.

Les professionnels les plus compétents pour transformer leurs intentions en réalités, les hommes d' entreprise, ne transmettent pas leur savoir-faire aux archaïques systèmes publics de traitement des intérêts collectifs, de la constitution politique à la Fonction Publique et aux organismes para-publics.

Chacun à son niveau se sent incapable, et prréfère sous-estimer les évidences qui se multiplient, en immense langue de bois démocratico-libérale.

Pourtant, nier une question sous prétexte que l' on n' en connait pas la réponse, c' est un peu pauvre d' esprit.

Moutons tondus, nous travaillons 2 jours sur 3 (70 % d’impôts) à financer l’augmentation de nos dégats collectifs.C’est excitant, ça augmente le “challenge”. quand de moins en moins de vainqueurs accèdent à de + en + misérables bunkers … où ils se font kidnapper leurs gosses.

56

voir, comprendre, agir : Comprendre, quelles sont les principales causes de ces situations, nos principaux enjeux collectifs ?

1/ La démographie est excessive, et surtout la surnatalité des démunis.2/ Nos systèmes humains, politiques & publics, nationaux & mondiaux, sont bourrés de vices (= dont la présence cultive les dégats) évidents et accessibles.3/ Nos repères culturels sont en retard sur les évènements, et d’autant plus que les nantis démissionnent de leur mission citoyenne de média-préventif.

En particulier, dès nos enjeux nationaux :- diminuer notre démographie. Supprimer les aides parentales. Aider les

adultes, oui, aider les enfants, deux fois oui, mais éviter d' inciter les adultes "à être parents", pour éviter de cultiver une surnatalité "en difficulté dès la naissance".En + la perversion fiscale incite aux enfants, mais en famille explosée, incitant un couple à rester (pas de mariage) ou devenir (divorce) séparé, et pour donner moins (d’impôts) et pour recevoir + (mère célibataire).

- mondialement, accepter l' exigence d' être un acteur fort. Etre exemplaire en performances, économiques, militaires ou culturelles, pour être un partenaire crédible dans la construction d' un système politique mondial.

- mieux responsabiliser nos systèmes publics :… Diminuer toutes les politiques complicantes, créatrices d’emploi à valeur détruiteUn exemple (parmi 1000) : réduire le Crédit Inter-entreprises (le passer à 1 mois au lieu de l’actuel un an et plus) diminuerait les emplois de recouvrement de créances, mais quelle libération du temps pour les patrons, et du risque pour l’activité nationale. … Augmenter dans nos medias la représentation de nos intérêts collectifs, aujourd'hui sous-représentés devant le quasi-monopole des puissances financières, économiques comme politiques. … Implanter une régulation en boucle fermée pour la Fonction Publique, disposer de comparaisons "activités/moyens" entre entités, pour finançer le développement des "bons" et pratiquer cessation d' activités et licenciements pour les moins bons. L' enjeu tout à fait accessible et essentiel est de diviser les impôts par deux tout en multipliant par deux la qualité des prestations publiques (Santé, Education, Justice, …).

57

voir, comprendre, agir : Agir, acteur ou spectateur, que peut-on y faire ?S' en occuper, ne pas faire l' autruche, médiatiser et les questions et les repères collectivement utiles.Résoudre un problème, cela peut commencer par accepter que le problème existe, par ne plus le nier.

… (récréation) même s’il est vrai qu’un problème peut n’être identifié qu’après avoir été résolu. Son existence n’apparait qu’avec le bienfait de son absence.Par exemple vouloir être bien est un problème, car être bien est d’abord un état, pas une volonté.Autre exemple, l’important ici n’est pas tant dans les causes que dans vivre les améliorations que leurs changements peut apporter (politiques démographiques, fiscales, comptabilité publiques, statuts, …).

Vouloir mieux concerne le citoyen individu mais aussi le citoyen entreprise, car avec leurs finances, leurs réseaux de relations et leurs compétences professionnelles, les décideurs d' entreprise sont les premiers acteurs à pouvoir rapidement identifier et mettre en place des évolutions collectivement utiles.

L’action-clé est le développement de médias citoyens, pour largement augmenter l’information et les exigences des citoyens envers les exécutants et les systèmes politiques, avec sanction électorale.

Ce texte en fait partie, au titre d’une graine, à développer.

voir, comprendre, agir : Conclusion : Le culte actuel de la complexité désigne le pénible effort de se mentir tout en voulant se croire sincère. Le culte de la simplicité commence par accepter de se dire le visible, ce que l’on vit, avec ses absurdités, gaspillages et auto-dégats systématiques, c' est-à-dire de nommer ce que les "gens sérieux" ne veulent ni voir ni évoquer ni améliorer.Il s' agit de mettre en place des systèmes "vertueux", en lieu et place des éléments actuellement vicieux de nos systèmes politiques, médiatiques, publics, et même … démographiques.

En particulier il s' agit de "faire la peau" au poids actuellement dinausaurien et paralysant des systèmes publics et para-publics de nos démocraties, où le

"citoyen-actif de base" (smicard ou autre) est imposé à … 70 % !

58

synthèse 3 : crise, systèmes & solidarité

La crise est structurelle

La crise triadéenne est structurelle.

La crise “actuelle" a deux racines mondiales qui ne sont même pas encore à maturité, l’explosion démographique et la révolution électronique..

1/ L' explosion démographique des pays non développés.L’humanité est passée de 1,5 à 5,5 Milliards entre 1910 et 1990, et ce jusqu' aux frontières occidentales, au Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie : de 10 à 60 Millions entre 1910 et 1990), ou en Turquie (de 10 à 60 millions entre 1930 et 1990).

2/ La révolution électronique a automatisé du travail, dans l’administration comme en industrie ou services, et rendu de plus en plus accessible les délocalisations vers de la main d' oeuvre moins chère, diminuant ainsi la valeur mondiale du travail triadéen.

Ces 2 causes sont loin d’avoir atteint leurs sommets.L’explosion démographique est toujours en-cours, et la révolution électronique n’en est qu’à ses prémices.La crise actuelle ne fait que commencer.

Cette crise est - militaire : manque d’arbitrage mondial- civile : foisonnement des délinquances et terrorismes- économique : disparition du travail, augmentation des “sans-emplois”- écologique : augmentation de l’énergie et des déchets humains

59

mieux vivre passe par responsabiliser nos systèmesSortir de la crise est hors-sujet. La révolution de toutes nos sociétés et valeurs est inéluctable par la révolution électronique.Crise signifie les secousses du changement d’un état à un autre : nous y entrons, et la sortie est encore loin.

Mieux-vivre dans la crise est accessible.C’est à dire que ce changement d’état collectif peut passer par des améliorations d’états individuels.Cela commence par ajuster nos repères culturels.Mieux-vivre pendant la crise nécessite de responsabiliser nos systèmes politiques et publics.

Nos organismes politiques et publics sont systématiquement vicieux : la dégradation de leurs sorties augmente leurs entrées. Les budgets n' y sont pas liés aux résultats, ni définis ni mesurés, mais aux besoins : augmenter les dégâts y augmente les budgets.L' éducation peut ainsi augmenter ses redoublants (50 % des étudiants en 1ère année d' université en 1990), la Santé ses malades (sur-durée des séjours hospitaliers), ou la Justice ses délais : tous y "justifient " l' augmentation de leurs budgets.

La force des impôts permet de financer cette course aux dégradations (imposer = par la force, donc irresponsable des résultats).

Nos économies occidentales sont déjà à 70 % publiques. Un "smicard moyen" est imposé à 70 % de sa Masse Salariale, tout bien saucissonné pour invisibilité (en cotisation patronale, salariale, IRPP, TVA, essence, alcool, tabac, vignette, taxe d' habitation, foncière, CSG, …) et le pouvoir politique contrôle 70 % du PIB (budget de l' état, budget social, et entités parapubliques ou privées contrôlées à travers les "zinzins", les investisseurs institutionnels).

Il s' agit de développer comparaisons et compétition dans nos systèmes politiques (contre-pouvoirs médiatiques) et publics ou para-publics (des budgets par résultats exigent licenciements et dépôts de bilan).

Il s' agit d' y obtenir, largement accessible en moins de 10 ans, 2 fois plus de résultats pour 2 fois moins de moyens.Il s' agit d' améliorer notre compétitivité mondiale (30 % moins chers) et notre qualité de vie nationale (meilleurs services reçus).

60

… et en particulier une solidarité vertueuse

Le défi posé à nos civilisations occidentales est le défi d' une solidarité vertueuse, nationale avant d' être mondiale. Solidarité pour diminuer les tensions sociales, et vertu pour inciter à être utile.

C’est la trilogie : productivité, responsabilité & solidarité.

Arrêtons de nager à l' envers dans le fleuve mondial qui emporte nos archaïques égoïsmes nationaux. L' enjeu planétaire est d' implanter des repères pour une navigation non-suicidaire dans le partage des ressources entre les hommes.

L' angoisse actuelle est focalisée sur l' emploi. D' une part quelle courte-vue par rapport aux enjeux mondiaux, et d' autre part quelle erreur, car protéger l' emploi est destructeur et mensonger : destructeur car nos entités y retardent leur inéluctable compétitivité mondiale, et mensonger car notre vie collective se fait déjà avec de moins en moins de travailleurs "chers & utiles".

La transition de l' excès de démographie, même nationale, passe par le partage des revenus, avec - des emplois non pas "bidons" mais "payés à leur valeur (mondiale)" - d' autres "compléments de revenu" :

… en ressources minimales distribuées à tous (revenu citoyen) … en services publics largement meilleurs et moins chers.

Mieux vivre dans la crise demande de l' honnêteté dans nos systèmes démocratiques (démographiques, politiques et culturels).

61

synthèse 4 : mensongesmensonge 1 :

démission collective par curatif analgésique

Le mensonge est la racine de nos dégats.

Mensonge sur voir, par langue de bois sur nos dégradations locales et mondiales.Mensonge sur comprendre, par la non-recherche des causes systématiques, politiques (medias, observatoires, audits), publiques (comptabilité, statuts) ou culturelles (tabous sur l’emploi, la natalité, un système mondial, la fiscalité, …).

Mensonge sur agir, quand nos actions "généreuses" à courte vue servent d' analgésique à l' effrayante responsabilité de notre inaction préventive.D' où la bonne santé des fournisseurs en analgésiques : écologistes, religieux, ou citoyens, chacun s’ y rassure !Mais, démission collective, d' où la mauvaise santé des actions préventives pour améliorer non pas vite les effets (en feux de paille de bonnes intentions) mais pour longtemps dès les causes" : tous irresponsables car "cela nous dépasse" (ben voyons, surtout quand on est au sommet).

L' honnêteté est la clé de sortie de notre ornière. C' est difficile d' aimer l' honnêteté car elle fait souffrir.

Mettez le doigt sur le feu : la vérité fait mal (aie, ça brûle !), mais coupez le nerf et l' insensibilité (comme le mensonge) est indolore (mais mortelle : le doigt s’y carbonise). La meilleure manière de ne pas souffrir a toujours été de mourir … seulement ce n' est pas une vie.

Depuis toujours nos sociétés humaines enracinent leur évolution dans leurs systèmes collectifs, dont démographie, médias ou fiscalité, qui aujourd’ hui cultivent nos dégats.

A la vitesse actuelle, l’ enjeu est planétaire : vie (meilleure) ou survie (pire) ou mort (anéantissement : comme les dinausaures) de l’ espèce humaine en quelques décennies (avant que nos petits enfants soient grand-pères : si nous les aimons, cela nous concerne dès aujourd’ hui).

Le premier travail utile est d’ améliorer nos systèmes politiques et publics. Cela commence par y ajouter des média-préventifs.C' est tout, et c’ est aussi simple que "la terre est ronde".

62

mensonge 2 : démission individuelle

… pour surcharge professionnelle & familiale

Personne n' est esclave de son travail, et surtout pas un riche tel que nous, occidentaux éduqués.

De "jeunes retraités" à “ cadres supérieurs avec un capital familal”, d’anciens yuppies (bourse) à jeunes dinkies (“double income no kid”, deux revenus et pas d’enfants), beaucoup ont leurs contraintes sociales à "mieux-vivre" (par toujours +… de dégradations collectives), pas à survivre.Nous n' y sommes esclaves que de nous, et pas des autres.

Sortir du cercle de "toujours + individuellement" pour celui de "aussi mieux collectivement" passe par des riches et puissants (réseaux d’argent et de personnes) qui donnent de leur temps et leur énergie pour améliorer nos systèmes d' intérêt collectif (et pas seulement pour des antalgiques micro-curatifs individuels).

La cible ? C' est assainir nos systèmes politiques et publics. Les "actions concrètes" accessibles y sont multiples : que dire ? que faire ? comment diffuser ? comment faire bouger qui ? vers qui faire quoi ?… tout cela peut facilement se chercher, se trouver et évoluer. La première "action concrète" est de vouloir s' en occuper conséquemment en étant citoyen c’est à dire média-préventif. Témoigner, discuter, informer, s’informer, pour faire pression … sur les causes, voilà l' immense lacune de nos ambitions… coucou, cela est-il "concret" ?

63

mensonge 3 : concret

"ce n' est pas concret, pas pragmatique, ça ne nous concerne pas, on ne voit pas pratiquement ce que l’on peut faire, à quoi ça sert"Non, ce n' est pas parce que ce n' est pas concret, c' est parce que ce concret dérange (dé-range, les habitudes).Le mensonge est de baptiser conceptuel ou théorique, bref illuminé ou peu réaliste … cela : ¾ une évidence : nos systèmes politiques et publics, nationaux et mondiaux, fonctionnent à l' envers.

¾ et sa réponse : au lieu de nous occuper de notre "toujours plus" individuel (même dont actions charitables, qui ne servent qu' à adoucir le remords de notre irresponsabilité collective) c' est à nous , puissants et nantis, de nous occuper de notre "toujours mieux" collectif, de consacrer temps, énergie, argent, à chercher puis trouver puis réaliser des améliorations de nos systèmes politiques et publics, nationaux & mondiaux.

Vouloir et chercher, c’est plus utile que démissionner et ne pas chercher.

D' ailleurs, à force de ne pas nous en occuper, ça nous tombe sur la figure.Depuis 20 ans ont déjà bien augmenté les insécurités civiles (délinquances diverses, jusqu'à drogue pour nos enfants ou casses pour nos voitures … tout est devenu “habituel”), économiques (chômeurs et SDF augmentent) et écologiques (nos sytèmes sont cojncés au mensonge médiatique tel le nuage de Tchernobyl “disparu” entre la Suisse et l' Espagne) . Seule l' insécurité militaire est encore “pas chez nous”, mais pas loin (la Yougoslavie touche l' Italie, comme l' Algérie touche la France).

Même sans générosité et pour une simple survie personnelle il serait sage d' améliorer nos systèmes collectifs.

64

Mensonge 4 : coeur du problème

Nous serons menteur tant que nous voudrons répondre à la crise sans attaquer le coeur du problème individuel : le sentiment d’ impuissance et notre démission devant nos dégradations collectives.

Surtout en démocratie, évidemment que chacun est responsable de notre système collectif, et responsable de nos résultats collectifs.

Jeter l’ éponge par fatalité ou sentiment d’ impuissance est un choix individuel qui cultive les dégradations, en laissant faire nos systèmes actuels, avec leurs vices systématiques et leurs conséquences catastrophiques.

Mouton fataliste ou constructeur exigeant, chacun appuie sur un coté de la balance électorale. C’ est un choix personnel (de vouloir ou non entendre, comprendre et agir) qui fait évoluer vers pire ou vers mieux.

Ne pas jeter l’ éponge et investir de l’ énergie (en temps et argent) pour peser dans l’ amélioration de nos systèmes politiques et publics, est un choix individuel accessible à chacun.

Nous serons menteurs tant que nous voudrons répondre à la crise sans attaquer le coeur du problème collectif qui ponctionne déjà les 2/3 des économies occidentales et fonctionne à l' envers : nos systèmes politiques et publics. En systèmes politiques, en complément aux trois acteurs exécutif, législatif insérer un nouvel acteur médiatique indépendant des 3 autres, missionné (entre autres) pour valider les comptabilités publiques, initier des audits et en diffuser les résultats vers les citoyens (“actionnaires” de notre patrimoine collectif).

En système public, insérer la compétition, avec ses contenus indispensables en comptabilité et gestion du personnel, pour enfin cultiver les bons.

65

synthèse 5 (emploi) : 5 axes pour l’emploi “take a walk on the wild side”, chanté par Lou Reed

il s' agit d' avancer sur 5 axes trois axes nationaux (puis mondiaux, car dans chaque pays) :axe 1 : mieux vivre sans travail, “mieux vaut payer à ne rien faire plutôt que pâyer à faire des dégats”.Cela contient :“mieux vaut moins d’emploi plutôt que davantage d’emplois destructeurs”ou encore“mieux vaut un plus grand gateau avec moins de travailleurs plutôt qu’un gateau pourri par trop de travailleurs”car travailler mieux a toujours été de “faire plus et mieux avec moins.”… d’où

… un revenu minimum (“citoyen”) distribué à tous C’est déjà fait aujourd’hui pour une bonne moitié de nos “actifs potentiels” déjà sans-travail : chômeurs, stagiaires, et autres retraités en bonne santé.

Il s’agit d’éliminer nos actuelles“primes aux dégats” de retraites (pour la part répartition), chômage, RMI, allocations (familiales, logements,) santé (à chacun de choisir ou non de s’assurer) en les répartissant également entre tous (c’est à dire sans exigence de dégats : pas la peine d’obtenir le diplôme de handicapé).Cela représente déjà près de 1 800 Milliards de Francs pour moins de 40 Millions d’adultes de + de 25 ans, soient 4 000 Francs par mois. Ce n’est certes pas démagogique pour les jeunes (de moins de 25 ans).Tous inclut ici jusqu’au plus riche, pour que (solidarité vertueuse) personne ne "perde" jamais rien à travailler ! Mais tous exclut les enfants, pour surtout ne pas inciter à la surnatalité des démunis.Ces modalités là (20 ans, 25 ans …), sont un détail … conséquent (que les parents n’aient pas + “en famille” à faire + d’enfants).En plus, ce minimum ainsi perçu diminue la terreur des fonctionnaires à perdre leurs “avantages acquis” et autres statuts figés, d’où l’accès à …

axe 2 : mieux vivre avec moins d' argent, par … des Services Publics meilleurs (2 fois plus) et moins chers (pour 2 fois

moins de coûts), par la responsabilisation économique du système public, avec les évolutions de la comptabilité publique : introduction de mesures et valorisation des activités réalisées, d' où comptes de résultats et bilans, d' où comparaisons et compétitions entre entités publiques avec distributions des budgets en fonction de la valeur des activités réalisées, pour remplacer la culture des dégats (financement

66

des besoins) par la culture des bons résultats et des statuts du personnel, pour l' incontournable exigence d' ajuster les moyens aux réalisations et non l' inverse (les moyens aux besoins, c' est-à-dire aux non réalisations), dont l' introduction de licenciements et dépôts de bilan).

… un dynamisme démographique à la baisse, diminuant les sur-coûts sociaux (arrêtons de cultiver la surnatalité de démunis) voire écologiques (énergie, béton, …) ou immobiliers (terrains moins disputés).

67

axe 3 : travailler pour mieux vivre, “mieux vaut payer à être utile plutôt que payer à ne rien faire”avec

… certains métiers bien moins rémunérés que le SMIC (tels nos CES actuels) permettent de lier une utilité sociale réelle à un complément de revenus. C’ est un demi-tour profond aux pratiques actuelles où le politique cultive les emplois destructeurs de valeur-ajoutée (sur-effectifs et sous-organisation du travail dans la fonction publique et para-publique : les 2/3 de l' économie). Les "avantages sociaux acquis" sont surtout le destructif privilège public du racketteur fiscal (70 % de la Masse Salariale du smicard moyen part en impôts et autres cotisations obligatoires).

… une meilleure compétitivité mondiale de notre main-d' oeuvre, en baissant ses coûts par la chute de la pression fiscale (diviser par 2 le poids de l' impôt diminue de 30 % le coût horaire, à revenu individuel constant net d' impôts) et par la redistribution des éléments imposés (davantage sur machines et matières et moins sur main d' oeuvre) et en augmentant la qualité (meilleure performance) de nos Services Publics (Armée, Justice, Police, Education, Santé ….).

et deux axes internationaux :

axe 4 : nos systèmes démocratiques, nationaux et mondiauxLes responsabiliser en commençant nationalement

… la responsabilisation électorale du système politique, par la culture de contre-pouvoirs médiatiques, aux missions d' audits, d' observatoires, d' experts … internationaux.

axe 5 : la politique étrangère :  vouloir développer une forte solidarité triadéenne, au moins vers

… le maintien d' une supériorité militaire et la diminution de la démographie mondiale

… la montée (responsabilisées économiquement et politiquement, dont contrôles par média-préventifs … dont elles font parfois partie) d' institutions transnationales (dont ONG), en vue de leur utile développement.

68

69

synthèse 6 : comment ?

Pourquoi !1/ d’abord pourquoi, à cause de quoile pourquoi apparent, les causes, les effets superficiels,= qu’est-ce-qui m’y concerne ?

2/ ensuite pour-quoi, pour obtenir quoi, le pourquoi profond, les finalités.= qu’est-ce-que j’y veux ?

3/ Ensuite vient un retour à à cause de quoi, sur les causes profondes, = qu’est-ce-qui y compte ?d’où à quoi s’attaquer, d’où, seulement alors, les autres comment.

C’est : 1-Pourquoi 2-moi je m’attaque à 3-quoi.

Comment commence par pourquoi.Le meilleur “comment” pour tout changement est de clarifier ces 3 pourquoi.2 premiers pourquoi enracinent volonté, ténacité et persévérance, car là se fixe ce que l’on cherche et pourquoi on le cherche : c’est l’énergie principale.

Le 3ième pourquoi fixe les premières actions, … et le reste suit.

Les autres “comment” sont l’intendance : ils viennent après.

Changer nécessite des acteurs, des alliés.La première étape, pourquoi changer, sert à rassembler (et, tant que possible, augmenter) ceux qui “en ont envie”.

“Ce n’est pas parce que je sais comment que je veux, c’est parce que je veux que je trouve comment.”

… (récréation) et réciproquement : les 2 démarches existent dans l’histoire de l’humanité.La démarche 1, “c’est parce que je sais comment que je veux” s’appelle aussi “solution cherche problème”.La démarche 2 “c’est parce que je ne sais pas comment que je ne m’y intéresse pas” … dépend de la sensibilité (+ j’ai mal, + je veux, que ça s’arrête).

(chanson de Léonard Cohen, “and when he knew for certain only drowning men could see him, …”)

70

synthèse 8 : mot-clés

4 enjeuxinsécurité MILITAIRE, guerres, insécurité CIVILE, délinquance & terrorisme,insécurité ECONOMIQUE, chomage,insécurité ECOLOGIQUE, pollutions.

3 causesDEMOGRAPHIQUES, l' excès d'hommes, POLITIQUES, l’irresponsabilité de nos systèmes politiques, CULTURELS, la sous-estimation de l’ importance des systèmes.

des actionsDEMOGRAPHIEdisparition (totale) des allocations à partir du deuxième enfant

FISCALITEdiminuer la quantité, assainir la nature (davantage sur les dégats)

STATUTS PUBLICSdévelopper la mobilité, de métier, géographique, hiérarchique, d’entité,voire externe (licenciements)

SOLIDARITE & responsabilitérevenu citoyen, même au + riche

COMPTABILITE PUBLIQUE (en Santé, Education, Justice, Défense)identifier, quantifier, mesurer et valoriser des activités réaliséesun compte de résultats “activités/moyens”un bilan, dont valorisation des actifs (immobilisés)des ré-actions,

sur les budgets (+ aux bons résultats, - aux mauvais) sur les équipes (+ de pouvoirs aux bons, - aux mauvais),

MEDIA-PREVENTIFun droit d’initiative et de diffusion (citoyen = actionnaire, … de la nation) d’audits opérationnels conséquents dans les entités publiques

71

etc …

Cette liste a très peu d’importance, elle a comme seul but de dire “il y a des actions accessibles”.

Ce qui importe ce sont les morceaux, dans ou hors liste, qui deviennent mûrs puis mis en place, par l’implication exigeante de suffisamment d’individus.

Par exemple que ce ne soit pas “davantage d’emplois !”

Deuxième récréation : HISTOIRES (1 à 12)

pour les amoureux du qualitatif

72

récréation-histoire 1 : la grenouille histoire : Mettez une grenouille dans une casserole remplie à ras-bord d' eau bouillante. Elle saute immédiatement dehors (en criant : "ça va pas la tête !").

Mettez la même grenouille dans la même casserole, toujours remplie d' eau à ras-bord, mais à températue tout à fait agréable. La grenouille y nage et s' y prélasse. Vous allumez le feu, l' eau se réchauffe progressivement : la grenouille reste et s' y engourdit.

Quand l' eau est devenue bouillante, la tête de la grenouille lui demande bien de sauter d' urgence dehors, mais elle n' en a plus la force et y meurt.

morale : Un choc majeur et brutal quand on a toutes ses forces vaut mieux qu' une lente dégénérescence où l' on épuise sans le savoir ses forces avant le même choc, qui fera alors davantage de dégats.

autre morale : entendre les signes vaut mieux que les nier et s' y prélasser … avant quelle suite !

analogie individuelle : Pour l' individu, mieux vaut avoir été chômeur à 40 ans en 1985 qu' à 45 ans en 1990, voire que de le devenir à 50 ans en 1995.pour un pays, nier une lente dégénérescence peut être mortel (en France : chantiers navals, ports, éducation, justice, santé… et tout le secteur social)

analogie collective : Une solidarité vertueuse ferait du bien à nos collectivités, locales & mondiale, engourdies dans des solidarités vicieuses (surnatalité, …).

73

récréation-histoire 2 : chute du 53ème étage

histoire : Un homme tombe par la fenêtre du 53 ème étage de l' Empire State Building.

Dans sa chute, au passage devant la fenêtre du 13ème étage, une femme de service le reconnait et lui demande par la fenêtre : "bonjour Monsieur, ça va ?",

et lui de répondre : "pour l' instant, ça va très bien !"

morale : c' est le choix de réagir (curatif : après les dégats) ou d' anticiper (préventif : avant les dégats)

analogie : est-ce la situation actuelle des nantis dans les pays développés ?

74

récréation-histoire 3 : le vent du Nord et le soleilhistoire : Le vent du Nord est très fier de sa force. Il discute avec le soleil pour déterminer qui d' eux deux (2-2!) est le plus fort. Ils aperçoivent un homme qui marche sur la route du bord de mer, et disent que le plus fort sera celui qui pourra enlever tous les vêtements de ce voyageur.

Le vent du Nord commence. Il souffle et le voyageur a du mal à avancer. Il souffle de plus en plus fort, et l' homme serre ses vêtements contre lui et se penche en avant. Il se déchaine et le voyageur isolé sur la berge doit s' arrêter et se mettre en boule en attendant que le vent se calme. Epuisé, le vent du Nord s' arrête. Le voyageur est autant épuisé, mais il a toujours tous ses vêtements. C' est au tour du soleil. Il brille, il chauffe, le voyageur reprend sa marche, et se détend : "enfin un peu de bien-être !". Il brille davantage, et le voyageur met sa veste sur l' épaule, puis sa chemise. Il chauffe encore davantage, et le voyageur craque devant ce beau bain qui lui tend les bras : il se met tout nu et se baigne délicieusement.

morale : on attape mieux les mouches avec du miel.autre morale : faire faire peut être plus fort que faire soi-même.encore une : un excès de puissance émis par l' émetteur rend sourd le récepteur. C' est le cercle vicieux des malentendus (mal-entendu, & mal ? entendu !) : répéter plus fort n' augmente … que la surdité.

analogie : plutôt que de crier un langage affectif qu' ils ignorent, mieux vaut parler aux sourds de l' âme dans un langage chiffré qu' ils

connaissent … et réciproquement.

75

récréation-histoire 3 : camion bloqué

histoire : Un camion s' engage sous un tunnel qui est annoncé juste à sa hauteur limite. A mi-chemin, ça ne rate pas, le toit frotte sur la roche.

Pour quelques minuscules centimètres, le camion se retrouve bloqué, et bloquant car il s' est engagé au milieu pour avoir la plus grande hauteur.

La file des voitures ainsi paralysées s' allonge, et un conducteur impatienté s' approche. Voyant le camionneur pensif devant son toit encastré dans la roche pour de si petits centimètres, et impressionné par la taille gigantesque des pneus, il trouve la solution. "Hé ben, c' est tout simple, dégonflez un peu vos pneus !"

Le camionneur se retourne, outré de rencontrer soit tant de stupidité soit une aussi mauvaise plaisanterie : "espèce de …, tu vois pas que c' est en haut que je suis coinçé !"

morale : c' est l' inconvénient de parler à qui ne comprend pas, on s' y fait agresser !autre morale : quand on est coinçé dans les hauteurs intellectuelles, la solution peut être au ras des paquerettes.

analogie : Le camion est notre économie, bloquée dans le tunnel de la compétition économique internationale. Les pneus à dégonfler sont notre monstrueuse fonction publique, et les dégonfler s' obtient en la responsabilisant économiquement (comparaisons / compétition).

autre analogie : Notre perception actuelle bloque sur l’emploi (“du travail pour tous” !) , alors que notre enjeu est de répartir (“du revenu

76

pour tous !”, donc solidarité … non vicieuse) & de produire (“de la valeur ajoutée”, donc productivité & responsabilité).Notre révolution culturelle serait d’accepter 2 évidences :- le travail n’est plus le premier fournisseur de ressources (c’est le capital, ici social dans le statut de citoyen), - la solidarité peut être vicieuse (augmenter l’aide avec les besoins est destructeur).

… et leurs conséquences : la productivité est un bien dont la valeur augmente avec la solidarité (… pas vicieuse).

77

récréation-histoire 5 : le roi est nu

histoire : Un roi veut de superbes vêtements pour couronner sa fête. Il convoque les meilleurs tailleurs du royaume et d'au delà les frontières. Deux charlatans ont une idée merveilleuse : leurs vêtements seront non seulement magnifiques, mais en plus invisibles pour les esprits malhonnêtes que le monarque pourra ainsi démasquer ! Intéressé, le monarque veut vérifier. Les tailleurs lui présentent, devant sa cour, de merveilleux échantillons de leurs tissus. Personne ne voit rien, mais tous savent le danger de le dire, donc tous s' extasient et font assaut d' observations admiratrices "Quel bleu merveilleux, quel toucher délicat, quelle transparence de rêve, … ". En entendant ces commentaires le monarque trouve trop risqué de déclarer qu' il ne voit rien. Il passe commande. Le jour de la fête arrive, le roi se fait habiller de pied en cap de ces superbes vêtements, et le défilé commence. Le peuple voit bien le roi nu, mais chacun est aussi averti du danger de se révéler malhonnête, donc tous applaudissent le roi et surtout louent ses merveilleux vêtements. Une maman a emmené son tout jeune enfant, qu' elle porte sur ses épaules pour qu' il voit le roi. Le gamin, naïf, crie "maman, le roi est tout nu !" Cela soulage et libère ses voisins : un si bel et jeune enfant ne peut être malhonnête, alors eux aussi peuvent dire ce qu'ils voient. Avec quel soulagement en quelques instants cet étonnement enfantin devint le cri d' évidence de tout un peuple : le roi est nu !

morale : même en démocratie, aucune majorité n' a jamais fait une vérité.morale : de même, l’unanimité d’un mensonge n’en fait pas sa pérennité.autre morale : se mentir à soi-même (même collectivement), c’est toujours vouloir prendre des vessies pour des lanternes : ça ne dure pas.

analogie : Notre langue de bois médiatique mystifie la démocratie (pourtant, “démos”= quel peuple ?) et accuse de noirs dessins quiconque évoque nos perversités démographiques.

autre analogie : Hier, le beau tissu souhaité fut la paix, les tisserands Chamberlain & Daladier, le roi était les peuples (anglais & français), l’évidence niée étaient la volonté de guerre allemande, le début du défilé furent les accords de Munich, et l’issue n’en fut que pire d’avoir été retardée (deuxième guerre mondiale plus longue et plus destructrice car avec une Allemagne encore mieux préparée).

78

encore une : Aujourd’hui, le beau tissu souhaité est la sécurité collective, les tisserands nos médias occidentaux, le roi les électeurs (bien peu

citoyens !), l’évidence niée la surnatalité des démunis (nationale & mondiale), et l’issue l’augmentation de toutes les tensions, civiles

(nationales, dont terroristes), militaires (frontalières telle l’Algérie), mais surtout (à long terme) écologiques.

79

récréation-histoire 6 : le jeune homme et l' ange

histoire : Un jeune homme arrive à la porte du paradis.

L' ange de service, qui lui trouve une bonne tête, lui accorde de faire le voeu de son choix et qu' il sera exaucé.

Le jeune homme, qui vient de la planète terre, répond instantanément "la guérison des misères, la richesse pour tous, la fin des bidonvilles, l' insertion des démunis, la paix universelle, …"

L' ange l' arrête dans sa litanie et lui précise : "ici on ne fournit pas les fruits, on fournit seulement les graines."

morale : pour récolter, il faut accepter de commencer par semer.

analogie : vivre en paix humaine commence par construire les conditions d' une paix. Les graines de toute paix mondiale sont de diminuer l' envie guerrière.

Cela commençe par le maintien d' un écart militaire suffisant entre nos systèmes collectifs (planétaires) et les différentes collectivités

(nations, ethnies, religions, niveaux de vie, langues, …), et s’accompagne de la diminution des écarts, économiques,

démographiques et culturels.

80

récréation-histoire 7 : le jardinier du roihistoire : Un roi sait que la légende dit que le maitre du jardin vivra éternellement si son rosier fait une fleur. Il fait venir, voit échouer, et fait exécuter, les meilleurs jardiniers du royaume et de tout l' univers connu.

Enfin, il trouve un jeune jardinier, qui bichonne le rosier comme personne ne l' avait imaginé, dormant près de lui, apportant chaque matin du fumier de cheval encore tiède, ôtant délicatement chaque puceron, le réchauffant l' hiver, l' aérant l' été, bref respirant chaque instant avec le rosier.

Après de nombreuses années, alors que le roi devenu vieux se meurt, un matin le jardinier se précipite avec la nouvelle : le rosier a fait une fleur!

Le roi se fait alors amener dans son jardin et demande au rosier : "mais moi je me meurs, donc cette légende était fausse !" et la rose répond :"pourquoi ? ton jardinier se porte très bien!"

morale : qui est le maitre, où est le pouvoir? Le maitre n' est pas seulement celui qui a le pouvoir de tuer, tel le roi, mais aussi et parfois davantage celui qui peut faire vivre, tel le jardinierautre morale : respirer pendant le chemin peut aider à respirer au-delà.encore une : voulez-vous être jardinier ?

analogie : Les puissants de notre temps maitrisent le pouvoir de tuer, en armes nucléaires ou économiques. Pourtant, poète ou peintre, parent ou célibataire, ouvrier ou patron, la

maitrise de notre devenir réside aussi chez les amoureux et patients

81

qui voudront puis feront des systèmes humains (clé de nos comportements) moins vicieux et plus vertueux.

82

récréation-histoire 8 : le matelas

histoire : Sur l' autoroute, un matelas se détache du toit d' une voiture, sans que son conducteur ne s' en aperçoive.

Les voitures suivantes ralentissent pour l' éviter. En quelques heures s' est créé un bouchon de plusieurs kilomètres de voitures, qui accélèrent une fois passé le matelas.

Pour éliminer le problème il suffirait qu' une seule s' arrête et tire le matelas sur le bas côté.

morale : ranger le matelas serait gagnant pour l' intérêt collectif (des voitures suivantes) mais perdant pour l' intérêt individuel de "l' imbécile volontaire" : aucun conducteur ne veut encore "perdre son temps" après en avoir déjà tellement perdu par ce ralentissement !

analogie : Chacun, individu comme entreprise, travaille aujourd' hui "sérieusement".Sa lutte pour survivre (lutter dans le bouchon, jour après jour) ne lui laisse "pas le temps" de s' occuper des "affaires du monde".

Dégager le chemin commençe par s' en occuper : améliorer nos systèmes humains commence par notre implication citoyenne.

83

récréation-histoire 9 : les prés communaux

histoire : Dans un village, le lieu de pacage est ouvert à l' ensemble des bêtes du village. Chaque villageois peut y conduire ses vaches, et a tout intérêt à le faire car cela ne lui coûte rien. Mais plus les vaches sont nombreuses sur le pré, moins il y a de fourrage et moins chaque vache produit de lait.

nombre de vaches lait par vache lait total 1 600 litres/vache 600litres200 800 16 000400 600 24 000500 500 25 0001 000 0 0 : elles survivent, mais sans force

pour produire du lait.… Au delà de 200 vaches, la production de chaque vache diminue, pénalisant donc seulement ceux qui n’ apportent pas davantage de vaches.… Au delà de 500 vaches, c’est la production de lait du village qui diminue, jusqu’ à s’ écrouler complètement à 1 000 vaches. … Et pourtant, dans ce système, l' intérêt personnel de chaque propriétaire est d' avoir toujours (!) de plus en plus de vaches… donc d' accélérer le suicide collectif.

morale : histoire d’abord observée en Angleterre (Garett HARDIN), et aujourd’ hui présente dans l' évolution africaine (dont désertification).autre morale : l' individu pense naturellement à son intérêt individuel. C’est la politique qui est responsable de canaliser les intérêts individuels en faveur de l’intérêt collectif (et pas, démagogiquement, au détriment collectif). Les vices de notre système politique et social ont comme conséquence la dégradation de nos enjeux collectifs.encore une : en remplaçant “vache et village” par “population et planète”, les mêmes causes donnent les mêmes effets : davantage de population donc davantage de dégats.

analogie : Le "lait" des hommes est notre qualité de vie, miltaire, civile, économique et écologique. Notre surnombre social dégrade le village planétaire : eau, terre et air pollués; drogues et délinquances banalisés (terrorisme inclus). Le capitaliste a le cercle vicieux de la valeur marché : “laissons faire les dégats, ça vaudra plus cher”. Nature saine ou société paisible y deviennent des biens de plus en plus chèrement facturés … donc de plus en plus rares.

84

Le socialiste aussi est tordu : “ne diminuons pas les dégats, ça diminuerait les emplois” (de policiers, gardiens de prisons, formateurs de réinsertion, vendeurs d’alarmes, médecins, …)Seulement à Paris, c’est plus de 10 m3/ mois de portefeuilles volés (plus de 10 000 portefeuilles par m3 ?) que les Domaines vendent aux enchères, et encore davantage en auto-radios, …

Plus il y a des dégats (de l’insécurité civile), plus il y a du travail !

85

récréation-histoire 10 : l' autre ne me concerne pas

histoire (citation) : Quand ils sont venus arrêter les arabes, je me suis dit : ça ne me concerne pas.

Puis ils sont venus arrêter les juifs, j' ai dit : je ne suis pas juif, ce n' est pas mon affaire.

Puis ça a été le tour des noirs, alors j' ai pensé : est-ce-que je suis noir, moi ?

Et puis ils sont venus me chercher et j' ai crié :"à l' aide",

mais plus personne n' était là pour m' entendre.

morale : Plus tôt je suis concerné, moins je suis isolé et plus je suis capable de trouver des alliés. L' autre, c' est le pouvoir d' en haut, celui qui exécute les décisions d' un système, et l' autre, c' est aussi le petit d' en bas, celui qui subit ces décisions. Où que je sois, si je ne conduis pas mon destin je le subis.autre morale : Chacun (pays ou individu, nanti ou démuni),- peut diminuer la source des souffrances (en démographie et systèmes démocratiques, politiques et publics). Chacun cultive (ou non : si ça le dépasse, alors ça empire) notre situation de demain.

analogie : Les pays nantis ont prioritairement intérêt et compétences à diminuer les dégats mondiaux. Attendre et nier ne fait qu' empirer les

dégradations … et leur situation à venir (= avenir).

86

récréation-histoire 11 (vraie) : expérience de Milgram

histoire : Un laboratoire américain hyper-connu récolte par annonce des participants à une expérience psychologique sur l' apprentissage par récompense-punition.

Les candidats tirent au sort leur rôle de professeur ou d' élève.

Le maitre pose les questions, et envoie une décharge électrique si l' élève se trompe. La décharge est d' abord très douce (2 volts, 10 volts, …) mais augmente jusqu' à devenir mortelle (400 volts, 1 000 volts, …) si l' élève se trompte trop souvent.

Le vrai but de l' expérience n' est pas l' apprentissage mais la relation à l' autorité, représentée par les chercheurs-experts du laboratoire.

L' élève est en fait un comparse acteur, qui se trompe toujours trop souvent.

Avec diverses modalités de soumission à l' autorité (qui "assume toute la responsabilité"), 67 % des professeurs (individus "moyens") tuent leur élève (pour un salaire de manoeuvre).

morale : réalisée après la deuxième guerre mondiale, cette expérience éclaire la longue chaine d' irresponsabilités successives dans l' envoi des millions de juifs, gitans ou autres "indésirables" aux camps de la mort. Chaque acteur n' y est responsable que de "presque rien", l' un établit les listes, l' autre fait les arrestations, l' autre charge dans les trains, et tous obéissent au chef.autre morale : en passant du SS de Hitler au cadre économique de l' après-guerre, on s' y retrouve à nouveau "tous irresponsables" de nos dégradations de qualité de vie, écologiques, économiques ou sociales.

87

analogie : C' est par ce même saucissonnage que nos pouvoirs publics "démocratiques" réussissent imposer aux "smicards moyens" 70 % de prélèvements sur leurs revenus .autre analogie : Chacun est responsable de sa participation (conséquente) passive ou active dans l' évolution collective. Chacun répartit son choix :- mouton (“je-n'y-peux-rien”) - curatif (“aider ceux qui souffrent”)

- préventif, de la naissance, (“mais pourquoi sont-ils nés ?”), à la vie (“quelle solidarité ? : aussi améliorer nos systèmes, aussi média-

préventif).

88

récréation-histoire 12 : la clé perdue

histoire : Il fait nuit.

Le mollah Nasrédine cherche sa clé, sur le sol devant sa porte, sous le réverbère.

Son voisin lui propose de l’aider, ce qu’il accepte.

Après de longues minutes d’efforts infructueux, le voisin lui demande s’il est certain d’avoir perdu sa clé ici.

Le mollah répond que non, qu’il l’a entendue tomber plus loin, à 100 mètres, sur le chemin de terre.

Le voisin, furieux, lui demande pourquoi alors il cherche ici?! Le Mollah, encore plus excédé, lui rétorque : tu ne vois pas que c’est ici que c’est éclairé !

morale : mieux vaut l’utile mais difficile (le préventif) plutôt que l’inutile (le curatif auto-satisfait) mais accessible.

culture : le Mollah Nasrédine est utilisé dans la philosophie Soufi pour illustrer (bien avant les bandes dessinées) quelques évidences pas toujours respectées.

analogie : La clé ici évoquée est le développement de media-citoyens, avec financements collectifs, moyens en initiatives d’audits et accès aux amplificateurs médiatiques, et missions de communication (comparaison-compétition) des performances des acteurs politiques et publics.

89

autre analogie : C' est par ce même raisonnement (préférer s’en tenir à ce qui est à sa portée) que le citoyen “raisonnable” (individu comme entreprise) ne s’intéresse pas à nos systèmes politiques et publics.

90