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agronomiquesen sciences

Résumé des

recherches

Édition canadienne – 2014

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IntroductionD’après des estimations, les agriculteurs nord-américains ont produit

plus de 14 milliards de boisseaux de maïs en 2013, la plus importante culture de maïs de l’histoire. Le rendement moyen de plus de 10,1 tonnes par hectare (160 boisseaux par acre) n’a été supérieur qu’en 2009. La culture de soya a été estimée à plus de 3,25 milliards de boisseaux, une quantité qui n’a été dépassée qu’à deux reprises.

Ces résultats s’expliquent par les pluies abondantes du printemps qui ont préservé l’humidité du sol du Midwest, suivies de conditions estivales favorables dans la plupart des états et des provinces. Toutefois, d’importantes zones de production ont connu des périodes de sécheresse qui se sont progressivement aggravées durant le remplissage du grain, ce qui a diminué le rendement.

Les précipitations insuffisantes durant l’été et les autres mauvaises conditions météorologiques sont les risques les plus graves auxquels les agriculteurs doivent faire face. C’est pourquoi les chercheurs de DuPont Pioneer conçoivent des hybrides et des variétés qui offrent un meilleur rendement lors des sécheresses que les semences employées normalement. Les hybrides de maïs Optimum® AQUAmax® de marque Pioneer® constituent des beaux exemples du résultat de ces recherches, mais d’autres types de cultures profitent également de ces efforts.

En plus des mauvaises conditions météorologiques, les fluctuations du prix des grains constituent également un risque pour la rentabilité de l’exploitation agricole. Afin de réduire ce risque, DuPont Pioneer réalise chaque année des études conçues pour améliorer les pratiques culturales. Les résultats de ces études sont présentés aux clients de plusieurs façons, notamment dans ce résumé des recherches en sciences agronomiques. Les agriculteurs peuvent utiliser ces renseignements pour prendre les meilleures décisions possible en matière de production afin d’accroître le rendement et les profits de l’exploitation agricole.

Steve Butzen et Mark Jeschke, rédacteurs

Personnel du service des sciences agronomiques de DuPont PioneerChuck Bremer, Meredith Burnison, Paul Carter, Glenda Clezy, Andy Heggenstaller, Pat Holloway, Keith O’Bryan, John Shanahan et Laura Sharpe

Nous remercions également les auteurs suivants pour leurs contributions à ce résumé de recherches :Wilt Billing, Aric Bos, Bill Dolezal, Blair Freeman, Derwyn Hammond, Fred Owens, Bill Ramsey, John P. Schmidt, Steve Soderlund, Leroy Svec, Peter Thomison et Dan Wiersma

Table des matièresPratiques relatives à l’ensemencement du maïsÉcartement des rangs en production de maïs grains . . . . . . . . . 3

Répercussions de la profondeur du semis dans le maïs . . . . . . . 6

Mise à jour concernant la densité de population dans le maïs . . . 8

Optimisation de la densité des semis pour les hybrides de maïs . . 10

Culture du maïs sous pellicule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Gestion du maïs et fertilité du sol Études agronomiques du logiciel Field360mc Studio de Pioneer®. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

Qualité des tiges de maïs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Fertilisants azotés et agents stabilisateurs courants en production du maïs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Répercussions sur le rendement du maïs des oligoéléments appliqués à la semence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Gestion des maladies, des insectes et des mauvaises herbesEffet du fongicide foliaire Proline® sur le rendement du maïs et le désoxynivalénol (DON) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Contrôle de la flétrissure de Goss dans l’Ouest canadien . . . . . 22

Changements de race chez l’agent pathogène de l’helminthosporiose du Nord . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Herbicides pour le maïs visant à maîtriser les repousses spontanées de canola tolérant le glyphosate . . . . . . . . . . . . 26

Contrôle de la pyrale du maïs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Production de plantes fourragèresComparaison entre les produits d’ensilage à nervure brune (BMR) de marque Pioneer® et ceux de marque Mycogen . . . . . . . . . 29

Répercussions de l’orientation des rangs sur le rendement en grains dans le maïs-ensilage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Répercussions de l’orientation des rangs sur le rendement en maïs d’ensilage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Gestion du maïs-grain humide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Production de soyaPratiques pour un rendement élevé de la production de soya. . . 34

Des fertilisants à l’azote pour le soya? . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Moisissure blanche du soya . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Répercussions du moment de la plantation et de la maturité de la variété sur le rendement du soya . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Répercussions de l’utilisation du fongicide Acapela® et de la densité de plantation sur le rendement du soya . . . . . . . 41

Production de canolaHernie du canola – mise à jour concernant l’Ouest canadien . . . 42

DuPontmc Lumidermmc – la nouvelle technologie de traitement insecticide des graines de canola . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Production de bléRendement du blé traité à l’aide d’un fongicide relativement au taux d’azote . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

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Écartement des rangs en production de maïs grain

Les rangs de maïs sont généralement considérés comme étroits lorsqu’ils présentent un écartement inférieur à 30 pouces. La distance entre les plants d’un rang est ainsi augmentée, ce qui peut améliorer le rendement, car l’espace et les ressources sont utilisés plus efficacement. Toutefois, les avantages de l’utilisation de rangs étroits ne sont pas suffisamment importants ni uniformes pour inciter les agriculteurs de la plupart des régions de l’Amérique du Nord à adopter un écartement des rangs inférieur à 30 pouces. Cet article traite des tendances en matière de culture de maïs en rangs étroits et présente des résultats de recherches.

Pratiques actuellesUne vaste majorité des champs de maïs des États-Unis et du

Canada sont actuellement disposés en rangs de 30 pouces (figure 1). Ce pourcentage a augmenté au cours des dernières années, passant de 80 % en 2007 à 85 % en 2012, tandis que le pourcentage des champs de maïs disposés en rangs plus larges (36 pouces et 38 pouces) a diminué (données non présentées). L’utilisation de rangs de maïs étroits est très limitée : moins de 5 % des champs de maïs des États-Unis et du Canada présentent un écartement des rangs de moins de 30 pouces. La disposition étroite la plus courante est de 20 pouces, suivie de 22 pouces et de 15 pouces.

0,6 2,5 1,5

85,4

3,70

10

20

30

40

50

60

70

80

90

15 20 22 30 36 38

Pour

cent

age

des

acre

s de

maï

s

5,0

Figure 1. Écartement des rangs de maïs (en pouces) en Amérique du Nord, en pourcentage du total des acres, 2012. Sondage sur la concentration réalisé par DuPont Pioneer.

La disposition des champs de maïs en rangs étroits est demeurée plutôt stable au cours des dernières années. Elle touchait 4,2 % des champs de maïs en 2007 et 4,6 % en 2012 (tableau 1).

L’utilisation des rangs étroits varie beaucoup en fonction des régions. Les états du nord du Corn Belt – le Minnesota, le Wisconsin, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud – connaissent le plus haut taux d’adoption de cette pratique (figure 2). La disposition en rangs étroits la plus courante dans cette région est de 22 pouces (5 %), suivie de 20 pouces (4 %).

Recherches récentes concernant l’écartement des rangsRecherches universitaires – au fil des années, les recherches sur

les rangs de maïs étroits ont produit des résultats variables, ce qui laisse croire que de nombreux facteurs ont une incidence sur le rendement du maïs disposé en rangs étroits. On a constaté le plus souvent un rendement accru du maïs disposé en rangs étroits dans la portion nord du Corn Belt, c’est-à-dire à une latitude supérieure à 43° nord (aux alentours de Mason City en Iowa, de Madison au Wisconsin et de Grand Rapids au Michigan) (Lee, 2006). D’après un sondage réalisé à la suite de plusieurs études sur les rangs de maïs faites par des universités où l’on comparait des rangs de 15, 20, ou 22 pouces à des rangs de 30 pouces, les meilleurs rendements dans les dispositions étroites ont été observés lors d’expériences effectuées au Minnesota et au Michigan (tableau 2). Les études réalisées dans le Nord ont montré un rendement moyen supérieur de 2,8 % lorsque les rangs étaient étroits ou jumelés, tandis que celles effectuées en Iowa, en Indiana et au Nebraska ne présentaient aucune amélioration du rendement (- 0,2 %) (figure 3).

Cependant, même dans les régions du Nord, l’augmentation du rendement causée par la disposition étroite des rangs n’était pas uniforme. Par exemple, Van Roekel et Coulter (2012) n’ont constaté aucune augmentation du rendement lors de leurs recherches réalisées en 2009 et en 2010 dans deux emplacements du sud du Minnesota. Des recherches effectuées aux mêmes emplacements au début des années 1990 ont montré un rendement de 7,3 % supérieur des rangs de 20 pouces par rapport à ceux de 30 pouces (Porter et coll., 1997).

Recherches DuPont Pioneer – les recherches réalisées par DuPont Pioneer ont présenté des résultats similaires. Les résultats de 76 études réalisées entre 1991 et 2010 ont affiché un rendement moyen de 2,7 % supérieur lors de l’utilisation de rangs à écartement étroit ou de rangs jumelés dans les états du nord du Corn Belt (le Minnesota, le Dakota du Nord, le Dakota du Sud, le Wisconsin et le Michigan) comparé à un rendement moyen de 1 % supérieur en Illinois, en Iowa, en Indiana, au Missouri, au Nebraska, en Ohio et dans le sud de l’Ontario (figure 3).

5,0 %

3,9 %

2,6 %

2,4 %1,4 %

5,2 %

9,3 %

Figure 2. Taux d’utilisation des rangs étroits (15 pouces, 20 pouces et 22 pouces) pour la culture du maïs en Amérique du Nord selon la région, en pourcentage du nombre total d’acres en 2012. Source : Sondage sur la concentration réalisé par DuPont Pioneer.

Figure 3. Variation du rendement moyen du maïs disposé en rangs étroits dans les états du nord et du centre du Corn Belt constatée lors d’études réalisées par des universités et par DuPont de 1991 à 2011.

Études Rendement

Universités 9

24

+2,8 %

+2,7 %DuPont Pioneer

Études Rendement

Universités 6

52

-0,2 %

+1,0 %DuPont Pioneer

DuPont Pioneer a également réalisé de nombreuses études à la ferme de 2010 à 2012, afin de comparer les rendements des rangs jumelés et des rangs présentant un écartement de 30 pouces. La plupart des études ont été effectuées en Illinois, en Iowa et au Minnesota. Des comparaisons ont également été effectuées au Colorado, en Indiana, au Kansas, au Missouri et en Ohio.

Tableau 1. Disposition des champs de maïs selon les modèles de rangs étroits les plus courants de 2007 à 2012 en Amérique du Nord. Source : Sondage sur la concentration réalisé par DuPont Pioneer.

Écartement des rangs

2007 2008 2009 2010 2011 2012

pouces --------------- acres (%) ---------------

15 0,4 0,3 0,4 0,4 0,4 0,6

20 2,4 2,5 1,9 2,7 2,5 2,5

22 1,4 1,5 1,5 1,2 1,4 1,5

Tous les rangs étroits

4,2 4,2 3,9 4,2 4,2 4,6

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En tout, 192 comparaisons réalisées dans 44 emplacements n’ont présenté aucune augmentation du rendement global des rangs jumelés par rapport aux rangs présentant un écartement de 30 pouces (figure 4).

Figure 4. Augmentation du rendement des rangs jumelés par rapport à celui des rangs de 30 pouces lors d’études réalisées à la ferme par DuPont Pioneer de 2010 à 2012.

Justification de la disposition du maïs en rangs étroits Les rangs étroits diminuent la densité des plants dans un rang, ce qui

réduit la concurrence entre les plants de façon à possiblement optimiser la consommation de lumière, d’eau et de nutriments. Cela n’explique toutefois pas pourquoi une augmentation du rendement du maïs a été constatée dans certains cas et non dans d’autres, ni pourquoi les rangs étroits semblent présenter un meilleur rendement dans le nord du Corn Belt. Des facteurs environnementaux et agronomiques favorables à l’utilisation de rangs

étroits peuvent aider à déterminer les conditions optimales pour adopter cette pratique dans des systèmes de production de maïs actuels et futurs.

Interception du flux lumineux – des recherches ont montré qu’il existe un lien étroit entre l’amélioration du rendement dans les rangs étroits et une meilleure interception du flux lumineux (Andrade et coll., 2002). Le maïs de densité constante peut intercepter davantage de rayons solaires s’il est disposé en rangs étroits. Cet avantage est considérable durant les stades de croissance végétative, mais diminue lorsque le plant approche de la floraison (Nafziger, 2006; Novacek et coll., 2013; Robles et coll., 2012; Sharratt et McWilliams, 2005; Tharp et Kells, 2001). Au moment de l’apparition des soies, il n’y a presque aucune différence sur le plan de l’interception du flux lumineux entre les rangs de 30 pouces et les rangs étroits. De plus, il a été prouvé que les rangs de 30 pouces du Midwest captent plus de 95 % du rayonnement photosynthétiquement actif, ce qui peut suffire à maximiser le rendement. Ainsi, les rangs étroits n’offrent pas toujours un rendement supérieur.

Comparaison des emplacements centraux (Midwest) par rapport à ceux du Nord – l’augmentation de l’interception du flux lumineux est souvent considérée comme la raison pour laquelle l’augmentation du rendement lors de la disposition en rangs étroits tend à se produire plus souvent dans le nord du Corn Belt (Thelen, 2006). Dans les cas où l’apport en eau et en nutriments est limité, le rendement du maïs est principalement stimulé par la quantité de rayons solaires interceptés durant la période cruciale de détermination du rendement, immédiatement avant et après l’apparition de soies.

Dans le centre du Corn Belt, cette période débute habituellement à la mi-juillet, environ trois semaines après le solstice d’été (le 21 juin, la journée la plus longue de l’année). Durant la deuxième moitié du mois de

Augmentation du rendement par rapport aux rangs de 30 pouces

Étude Lieu AnnéesEmplace-

mentsHybrides Niveau de rendement Populations 15 20 ou 22 Jumelé

Boisseaux par acre (Tonnes par hectare) Milliers de plants par acre ---------- % ----------

1 Minnesota 92 à 94 3 6 100 à 150 (6,3 à 9,4) 25, 30, 35, 40 7,7

2 Minnesota 97 à 99 1 1 100 à 150 (6,3 à 9,4) 33 6,2

3 Minnesota 98 à 99 1 2 150 à 175 (9,4 à 11) 30 5,9 2,8

4 Minnesota 09 à 11 6 3 175 à 200 (11 à 12,6) 16,5, 22, 27,5, 33, 38,5, 44 4,5*

5 Michigan 98 à 99 6 6 175 à 200 (11 à 12,6) 23, 26, 30, 33, 36 3,8 2,0

6 Nebraska 09 à 11 1 3 200 à 225 (12,6 à 14,1) 28, 33, 38, 42 1,4

7 Iowa 00 à 02 1 3 150 à 175 (9,4 à 11) 20, 28, 36, 44 1,2

8 Dakota du Nord 06 à 08 1 2 Plus de 225 (14,1) 25, 30, 35 0,0 2,0

9 Michigan 98 à 99 1 1 150 à 175 (9,4 à 11) 24, 30, 34 0,5 0,8

10 Wisconsin 98 à 01 1 1 175 à 200 (11 à 12,6) 34,5** 0,0

11 Iowa 97 à 99 1 3 150 à 175 (9,4 à 11) 20, 28, 36 0,0

12 Iowa 95 à 96 1 3 150 à 175 (9,4 à 11) 20, 28, 36 -0,6

13 Minnesota 09 à 10 2 3 150 à 175 (9,4 à 11) 16,5, 22, 27,5, 33, 38,5, 44 -1,0

14 Indiana 09 à 11 1 3 Plus de 225 (14,1) 28, 33, 38, 42 -1,0

15 Iowa 97 à 99 6 6 150 à 175 (9,4 à 11) 24, 28, 32, 36 -1,9

Tableau 2. Augmentation du rendement (%) des rangs de 15, 20 et 22 pouces et des rangs jumelés par rapport aux rangs de 30 pouces constatée lors d’études réalisées récemment dans le Midwest.

1 : Porter et coll., 1997; 2 : Johnson et Hoverstad, 2002; 3 : Sharratt et McWilliams, 2005; 4 : Coulter et Shanahan, 2012; 5 : Widdecombe et Thelen, 2002; 6 : Novacek et coll., 2013; 7 : Pecinovsky et coll., 2002; 8 : Albus et coll., 2008; 9 : Tharp et Kells, 2001; 10 : Pedersen et Lauer, 2003; 11,12 : Pecinovsky et coll., 2002; 13 : Van Roekel et Coulter, 2012; 14 : Robles et coll., 2012; 15 : Farnham, 2001.

*Augmentation moyenne du rendement à des populations de 38 500 et 44 000 plants par acre. Une importante corrélation a été remarquée entre la population et l’écartement des rangs. **Peuplement final approximatif, différent des populations cibles.

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juillet, les emplacements du centre bénéficient toujours de plus de 95 % de la quantité maximale de lumière solaire. Donc, souvent, la lumière du soleil ne limite pas le rendement et la capacité des rangs plus étroits à capter plus de lumière s’avère peu importante. Dans les emplacements du Nord, la période cruciale pour la détermination du rendement peut débuter jusqu’à une semaine plus tard. De plus, les jours raccourcissent plus rapidement. De nombreux emplacements situés au nord reçoivent un pourcentage plus faible du rayonnement solaire maximal durant la période la plus importante. Donc, plus au nord, la capacité des rangs plus étroits à capter plus de lumière joue un rôle plus important sur le rendement.

Récupération de l’eau et des nutriments – dans le cas des rangs étroits, plus les plants d’un rang sont équidistants, plus la distribution des racines dans le sol est uniforme. Cela diminue la concurrence entre les plants en ce qui a trait à l’approvisionnement en eau et en nutriments (Sharrat et McWilliams, 2005). Des recherches ont montré que des rangs étroits peuvent améliorer l’efficacité d’utilisation de l’azote par le maïs en augmentant la capacité des plants à puiser l’azote du sol (Barbieri et coll., 2008). Le rendement pourrait alors s’améliorer dans des conditions pauvres en azote. De plus, les rangs étroits augmentent l’interception du flux lumineux lorsqu’une carence en azote limite le développement du couvert. Toutefois, ces avantages diminuent à mesure que la quantité d’azote disponible augmente et n’occasionnent pas nécessairement d’augmentation du rendement si l’apport en azote est suffisant (Barbieri et coll., 2000; Barbieri et coll., 2008).

Le potentiel d’augmentation du rendement des rangs étroits en raison d’une amélioration de l’absorption d’eau est moins clair. Barbieri et coll. (2012) ont constaté une augmentation de la consommation d’eau dans les rangs étroits durant les premiers stades de croissance des plants, mais cet avantage diminuait à mesure que la saison avançait. L’évapotranspiration totale des plants à la fin de la saison était la même, peu importe l’écartement des rangs. Inversement, Sharratt et McWilliams (2005) ont remarqué que les rangs de maïs plus étroits puisaient plus d’eau du sol durant l’une des deux années de l’étude. Aucune recherche n’a cependant montré un avantage considérable de la disposition du maïs en rangs étroits dans des conditions de sécheresse.

Facteurs interdépendants possibles Population végétale – certains croient que l’espace restreint dans

les rangs pourrait limiter le rendement d’une densité future (plus élevée) des plants. Au Canada et aux États-Unis, la densité des semis de maïs a augmenté de façon constante de plus de 5 000 graines par acre au cours des 20 dernières années. Si la tendance se maintient, une densité de 40 000 semences par acre sera courante au cours des 20 prochaines années. De nombreux tests ont été effectués afin d’établir un lien entre l’écartement des rangs de maïs et la population végétale, plus précisément afin de déterminer si la densité optimale des rangs étroits est supérieure à celle des rangs de 30 pouces. Plusieurs études universitaires (tableau 2) ont utilisé des populations végétales dépassant les 40 000 plants par acre et ont trouvé très peu de preuves que les rangs étroits ont une densité optimale supérieure, à l’exception d’une étude réalisée dans le nord du Minnesota (Coulter et Shanahan, 2012). Une recherche de DuPont Pioneer n’a constaté aucune augmentation du rendement dans les rangs étroits (jumelés) à population élevée.

Hybrides – plusieurs se demandent si certains hybrides sont mieux adaptés aux rangs étroits que d’autres et si des améliorations génétiques futures pourraient produire des hybrides spécialement conçus pour les rangs étroits. De nombreuses études universitaires sur l’écartement des rangs ont employé des hybrides sans toutefois constater de différence lors de la disposition en rangs plus étroits. Parmi les 12 études du tableau 2 ayant utilisé plus d’un hybride, une seule (l’étude 15) a montré un lien considérable entre l’écartement des rangs et l’hybride employé (Farnham, 2001). Un des six hybrides testés dans cette étude offrait un meilleur rendement dans les rangs de 15 pouces, un autre offrait un meilleur rendement dans les rangs de 30 pouces et les quatre autres n’ont montré aucune différence.

Les études de DuPont sur les rangs jumelés réalisées à la ferme en 2010

mettaient plusieurs hybrides à l’essai (parfois jusqu’à dix) dans plusieurs emplacements. Pour les 14 hybrides testés dans trois emplacements ou plus, aucune différence considérable n’a été remarquée entre les rangs jumelés et les rangs de 30 pouces, et aucun lien n’a été établi entre l’hybride employé et l’écartement des rangs pour les hybrides comparés dans plusieurs emplacements (données non présentées).

Certains croient qu’une meilleure tolérance au stress dans une culture à population élevée peut produire de nouveaux hybrides mieux adaptés à un système présentant des rangs étroits ou jumelés à haute densité. La notion d’optimisation des hybrides pour la production à rangs étroits s’est généralement concentrée sur la forme des feuilles, car on supposait que les plants dont les feuilles sont plus étroites et plus érigées conviennent mieux pour la culture en rangs étroits. Toutefois, les recherches effectuées jusqu’à présent n’ont présenté aucun lien entre la forme des feuilles et l’augmentation du rendement en fonction de l’écartement des rangs chez les hybrides contemporains.

Une étude réalisée au Michigan a comparé le rendement de six hybrides aux feuilles de forme différente dans des rangs étroits (Widdicombe et Thelen, 2002). Parmi ces hybrides, deux avaient des feuilles orientées vers le haut, trois avaient des feuilles semi-érigées et un avait des feuilles larges. Le rendement du maïs était considérablement plus élevé dans les rangs étroits, mais aucune différence n’a été remarquée d’un hybride à l’autre. Une recherche réalisée au Minnesota a comparé deux hybrides présentant des feuilles de forme différente sans non plus constater de différence de rendement dans les rangs étroits (Sharratt et McWilliams, 2005).

Conclusions Les nombreuses recherches sur l’écartement des rangs de maïs

effectuées dans le passé ont montré qu’il s’agit d’un problème complexe dans lequel de nombreux facteurs interdépendants entrent en jeu. Cependant, d’après les recherches réalisées par DuPont Pioneer et les universités au cours des 20 dernières années, l’écartement normal des rangs de 30 pouces ne limite pas la productivité du maïs dans la plupart des régions du Corn Belt. Le rendement dans la partie nord du Corn Belt a tendance à être supérieur dans les rangs étroits, mais les résultats demeurent très variables. Les études dans lesquelles plusieurs hybrides étaient mis à l’essai ne présentaient habituellement aucune différence quant au rendement en fonction de l’écartement des rangs, ce qui signifie que les agriculteurs qui utilisent actuellement des systèmes à rangs étroits ne limitent pas leur choix de produits de maïs dans le but d’obtenir un rendement maximal.

Sources – copiez ce lien dans votre navigateur pour consulter les sources :

https://www.pioneer.com/home/site/us/agronomy/library/row-width-corn-grain-production/#sources

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Répercussions de la profondeur de plantation dans le maïs

Dans la plupart des régions du Corn Belt, il est recommandé de planter le maïs hâtif à une profondeur de 1,5 à 2 pouces afin d’assurer une absorption adéquate de l’humidité et un bon contact entre la graine et le sol. À mesure que la saison progresse et que le sol se réchauffe et s’assèche, il est parfois conseillé de planter les graines plus profondément. Il est rarement recommandé de planter des graines à une profondeur de moins de 1,5 pouces, peu importe la date de plantation ou le type de sol.

Les agriculteurs qui plantent leurs graines à moins de 1,5 pouces de profondeur croient que les plantes feront surface plus rapidement, car la température du sol est plus élevée près de la surface. Il s’agit d’un facteur important, car les producteurs de maïs du Corn Belt plantent leurs graines plus tôt afin d’avoir terminé la semence avant que le potentiel de rendement ne diminue, soit après la première semaine de mai. La rapidité d’émergence est particulièrement importance lorsque le sol présente une croûte, car il faut assurer un certain peuplement avant que les précipitations abondantes ne « scellent » la surface du sol.

Lorsque le maïs est planté à une profondeur de 1,5 à 2 pouces, les racines d’ancrage se développent à environ 0,75 pouces de la surface du sol. Cependant, lorsque le maïs est planté à moins de 1 pouces de profondeur, les racines d’ancrage se développent juste au niveau de la surface du sol ou immédiatement en dessous (figure 1). La plantation des graines à une profondeur insuffisante peut causer une émergence lente et inégale en raison des variations du niveau d’humidité du sol. Elle peut aussi provoquer le syndrome du maïs sans racines plus tard dans la saison, tandis qu’une température chaude et sèche empêche le développement des racines d’ancrage (figure 2).

Justifications et objectifs de l’étudeLes conséquences longuement étudiées de la plantation peu profonde

sur le développement des racines laissent croire que la profondeur de plantation peut jouer un rôle dans la gestion de la tolérance à la sécheresse d’un hybride. D’après certains agronomes, les semences peu profondes augmentent le stress, ce qui freine le développement des racines, réduit le diamètre des tiges et la taille des épis et diminue le rendement. Il existe toutefois peu de données qui viennent confirmer ces hypothèses.

Même si des recherches antérieures ont montré des taux d’émergence plus rapides pour les semis peu profonds, les comparaisons mettaient souvent en cause des semis plantés à des profondeurs qui dépassent les recommandations. Les résultats sont donc grandement influencés par la température et la quantité de précipitations de la saison. Les études récentes comparant les différentes profondeurs de semis fréquemment employées par les agriculteurs sont rares et aucune d’entre elles ne compare différents hybrides en fonction de la profondeur de semis.

Figure 1. La profondeur de plantation (de 2,5 pouces à gauche à 0,5 pouces à droite) détermine la position de la racine d’ancrage, qui se développe trop près de la surface du sol dans les plants de maïs de droite, plantés à une faible profondeur.

Ligne du sol Racines

d’ancrage

Racines d’ancrage

Figure 2. Le syndrome du maïs sans racine causé par une plantation peu profonde dans un sol sec.

DuPont Pioneer a travaillé à la production d’hybrides plus tolérants à la sécheresse afin d’améliorer la stabilité du rendement dans des sols secs ou à humidité variable. Les hybrides présentant une meilleure tolérance à la sécheresse peuvent offrir un rendement plus stable lors d’une plantation moins profonde tout en améliorant le rendement à des profondeurs normales, mais aucune recherche ne documente ces faits. En améliorant notre compréhension de la réaction des nouveaux hybrides à la profondeur de plantation selon différentes dates et différents types de sols, nous parvenons à mieux gérer et à positionner nos hybrides. La plantation à diverses dates et dans divers types de sols nous permet de faire une analyse plus approfondie des effets de la température, de la capacité de rétention d’eau du sol et du potentiel de formation d’une croûte pendant la durée de l’étude.

Voici les objectifs de cette étude de recherche :

• évaluer les effets de la profondeur des plants sur l’établissement d’un peuplement de produits de maïs de marque Pioneer®;

• évaluer les variations du rendement en maïs selon le niveau de tolérance à la sécheresse, à différentes profondeurs de plantation;

• déterminer si les répercussions de la profondeur de plantation varient en fonction du type de sol et de la date de plantation.

Description de l’étude Emplacements – cette étude a été réalisée par le Peter Thomison

Ph. D, conjointement avec la Ohio State University lors de son test de 2011 sur le rendement du maïs en Ohio. Cette étude s’est déroulée à dix emplacements, soit à Hebron, à Washington Court House, au sud de Charleston, à Greensville, à Van Wert, à Hoytville, à Upper Sandusly, à Bucyrus, à Wooster et à Beloit.

Disposition des parcelles – l’expérience a été effectuée à trois reprises dans un bloc aléatoire complet, divisé en parcelles. La parcelle principale servait à tester la profondeur de plantation tandis que la parcelle secondaire testait des hybrides. La parcelle était composée de quatre rangs de 7,6 m présentant un écartement de 30 pouces. Un insecticide Force® 3G pour le sol a été appliqué en bande sur toutes les parcelles.

Hybrides et profondeurs de plantation – trois produits de maïs de marque Pioneer®, le maïs Pioneer® P0965AM1mc (AM1, LL, RR2, 108 CRM), le maïs Pioneer® P0891AM1mc (AM1, LL, RR2, 109 CRM) et le maïs hybride Pioneer® 35H42 (HX1, LL, RR2, 107 CRM), ont été plantés à trois profondeurs différentes (0,5, 1,5 et 2,5 à 3,0 pouces). La cote de sécheresse respective des trois produits était 8, 7 et 6. L’échelle de cotation de la sécheresse de Pioneer s’étend de 1 à 9 (9 étant la meilleure cote).

Densité des semis et mesures – la densité des semis était de 34 000 graines par acre. Les éléments mesurés au cours de la saison de croissance comprennent le peuplement précoce, les émergences tardives, le diamètre des tiges, le peuplement final, le poids des épis, les épis déformés, le rendement en grains, la verse des tiges et des racines et le poids spécifique. Des données sur la température ont été consignées pour chaque emplacement.

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Questions poséesQuel a été l’effet de la profondeur de plantation sur le rendement du maïs?

2011 – le rendement moyen en grains de tous les emplacements et de tous les hybrides était de 13 % et 15 % plus élevé à des profondeurs de 1,5 pouces et de 3 pouces respectivement qu’à une profondeur de 0,5 pouces (figure 3).

• À huit des dix emplacements, le rendement à une profondeur de plantation de 3 pouces dépassait celui des plants semés à 0,5 pouces (données non présentées).

• À cinq des dix emplacements, le rendement des plants semés à 1,5 pouces et 3 pouces était similaire; le rendement des plants semés à 1,5 pouces dépassait celui des plants semés à 3,0 pouces à un emplacement (données non présentées).

2012 – le rendement moyen en grains de tous les emplacements et de tous les hybrides était 40 % plus élevé à des profondeurs de plantation de 1,5 pouces et de 3 pouces qu’à une profondeur de 0,5 pouces (figure 3).

• À neuf des dix emplacements, le rendement à des profondeurs de plantation de 1,5 pouces et de 3 pouces était supérieur à celui des plants semés à 0,5 pouces (données non présentées).

• À six des dix emplacements, les rendements des plants semés à des profondeurs de 1,5 pouces et de 3 pouces étaient similaires (données non présentées).

Le rendement des produits de maïs variait-il en fonction de la profondeur de plantation?

Même si le rendement variait d’un hybride à l’autre, les trois hybrides ont présenté un rapport similaire entre le rendement et la profondeur de plantation (figure 5).

• Le rendement moyen de tous les emplacements pour l’hybride P0965AM1mc a dépassé celui des deux autres hybrides de 691 à 943 kg/ha (11 à 15 boiss./acre) environ à chaque profondeur de plantation.

Le niveau de tolérance à la sécheresse des hybrides a-t-il eu des répercussions sur le rendement en fonction de la profondeur de plantation?

Les effets du niveau de tolérance à la sécheresse n’ont pas pu être distingués des effets génétiques des hybrides dans le cadre de cette étude. Toutefois, à l’instar de la question précédente, rien ne prouve que les différents niveaux de tolérance à la sécheresse des hybrides aient eu des répercussions sur le rendement selon la profondeur de plantation (figure 5).

• P0965AM1mc, l’hybride le plus tolérant à la sécheresse, présentait toujours un rendement supérieur à celui des deux autres hybrides, peu importe la profondeur de plantation.

N’utilisez pas ces données, ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Figure 3. Répercussions de la profondeur de plantation sur le rendement du maïs en 2011 et 2012.

Figure 4. Répercussions de la profondeur de plantation sur l’abondance des récoltes en 2011 et 2012.

Figure 5. Répercussions de la profondeur de plantation sur le rendement de la production de maïs en 2011 et 2012.

La profondeur de plantation a-t-elle eu des répercussions sur l’établissement d’un peuplement solide, et existe-t-il un lien avec les répercussions sur le rendement?

2011 – le rendement inférieur des plants semés à une profondeur moindre dans la figure 3 était associé à une réduction du peuplement final, soit 27 200 plants par acre à une profondeur de 0,5 pouces par rapport à 34 200 et à 34 000 à des profondeurs de 1,5 pouces et de 3 pouces respectivement (figure 4).

• Le rendement inférieur était également associé à un plus grand nombre d’émergences tardives, soit 28 % à une profondeur de 0,5 pouces par rapport à 5 % et 4 % à des profondeurs de 1,5 pouces et de 3 pouces respectivement (données non présentées).

2012 – le rendement inférieur des plants semés à une profondeur moindre était associé à un peuplement final inférieur, soit 19 500 plants par acre à une profondeur de 0,5 pouces par rapport à 32 000 et 30 900 à des profondeurs de plantation de 1,5 pouces et de 3 pouces respectivement (figure 4).

• Le rendement inférieur était également associé à un plus grand nombre d’émergences tardives, soit 31 % à une profondeur de 0,5 pouces par rapport à 6 % et 3 % à des profondeurs de plantation de 1,5 pouces et de 3 pouces respectivement.

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Mise à jour concernant la densité de population dans le maïs

DuPont Pioneer réalise des études sur la population végétale à l’aide d’hybrides de maïs depuis plus de trente ans. Ces études visent à tester les interactions complexes entre la génétique, l’environnement et la gestion, trois éléments qui jouent un rôle clé dans la maximisation du rendement potentiel et la réduction des risques. Les chercheurs de DuPont Pioneer sélectionnent des environnements représentatifs en fonction de la zone de maturité, du rendement prévu (élevé ou faible), de différents facteurs de stress (sécheresse, parasites, taux élevé de résidus, semis hâtif, etc.) et d’autres caractéristiques uniques de l’emplacement qui pourraient engendrer des réactions des hybrides et de la population végétale faciles à reproduire.

Au fil des années, la meilleure tolérance au stress des hybrides a occasionné une augmentation de la population végétale et du rendement potentiel. L’utilisation de nouvelles caractéristiques et de technologies ainsi que l’amélioration constante des techniques de sélection confirment l’importance des recherches en cours sur la population végétale. Les agriculteurs peuvent tirer profit des résultats recueillis sur plusieurs années et dans plusieurs emplacements, afin de déterminer la densité de semis optimale propre à leur hybride, à leur emplacement et à leurs pratiques de gestion.

Tendances en matière de population végétaleChaque année, Pioneer réalise un sondage auprès de producteurs

agricoles au sujet des densités de semis utilisées sur leurs fermes (figure 1).

Figure 1. Distribution des densités de semis employés, sondage sur la concentration réalisé par DuPont Pioneer, 2013.

Ce sondage montre que présentement, environ 30 % des acres de maïs en Amérique du Nord présentent des densités allant de 30 000 à 33 000 graines par acre. Cependant, de plus en plus de fermiers utilisent des densités allant de 33 000 à 36 000 graines par acre. En effet, le taux d’utilisation de cette catégorie est passé de moins de 12 % des acres de maïs en 2007 à près de 30 % en 2013. La catégorie de 36 000 graines ou plus est également en hausse, mais à un rythme plus lent, soit environ 1 % par année. Dans les principaux états producteurs de maïs – l’Iowa, l’Illinois et le Minnesota – une grande majorité des acres présentent une densité de plus de 33 000 graines par acre, car les sols y sont plus fertiles (données non présentées).

Études de DuPont Pioneer sur la populationAu cours des 12 dernières années, Pioneer a effectué des recherches

sur la population végétale dans plus de 700 emplacements aux États-Unis et au Canada et a recueilli plus de 180 000 points de données de qualité (figure 2).

Résultats regroupés par périodeCes données ont été divisées en périodes de quatre ans afin de

déterminer si l’augmentation de la tolérance des hybrides au stress causé par la densité élevée des semis s’est accrue. Plus précisément, la moyenne des données sur le rendement des cinq hybrides les plus productifs de chacune des trois périodes, soit 2001 à 2004, 2005 à 2008 et 2009 à 2012, a été calculée pour chaque groupe afin de faire ressortir le rendement en fonction de la population (figure 3).

Pour les cinq hybrides ayant présenté le meilleur rendement à chaque période, la population assurant le meilleur rendement est passée de 36 000 plants par acre dans les deux premiers groupes à 40 000 plants par acre dans le groupe le plus récent (2009 à 2012). De plus, dans le groupe le plus récent, le rendement a connu une augmentation de 672 kg/ha (10,7 boiss./acre) par rapport aux quatre années de la période précédente (figure 3). Cette augmentation du rendement est conforme aux résultats des études génétiques précédentes qui avaient montré une augmentation du rendement de 1 % à 1,5 % par année causée uniquement par les améliorations génétiques. Pour provoquer de telles augmentations, les sélectionneurs de maïs de DuPont Pioneer ont sélectionné des gènes afin d’améliorer la tolérance à la sécheresse, à une densité de semis élevée, aux parasites et à d’autres facteurs de stress. Dans cette étude,

Figure 3. Rendement moyen des cinq hybrides au rendement le plus élevé de chaque période de quatre ans en fonction de la population, de 2001 à 2012.

Figure 2. Emplacement des études de DuPont Pioneer sur la population en Amérique du Nord, de 2001 à 2012.

Emplacements de population végétale en Amérique du Nord de 2002 à 2012

Copyright:© 2013 Esri, DeLorme, NAVTEQ, TomTom, Source: Esri, DigitalGlobe, GeoEye, i-cubed, USDA, USGS, AEX, Getmapping, Aerogrid, IGN, IGP, swisstopo, and the GIS User Community 0 500250Milles

Représentation : dispersal_Rep

Emplacements de population végétale de 2002 à 2012

DuPont Pioneer Confidentiel

Emplacements de population végétale en Amérique du Nord de 2002 à 2012

Copyright:© 2013 Esri, DeLorme, NAVTEQ, TomTom, Source: Esri, DigitalGlobe, GeoEye, i-cubed, USDA, USGS, AEX, Getmapping, Aerogrid, IGN, IGP, swisstopo, and the GIS User Community 0 500250Milles

Représentation : dispersal_Rep

Emplacements de population végétale de 2002 à 2012

DuPont Pioneer Confidentiel

ALBERTAALBERTAMédaillon :

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9

l’amélioration des pratiques agronomiques (utilisation de traitements de semences et de fongicides foliaires, etc.) peut également être à l’origine de l’augmentation du rendement.

Résultats en fonction du niveau de productivité du champLe regroupement des emplacements présentant un rendement

similaire constitue un moyen judicieux d’analyser les résultats relatifs à la population, car il indique les populations que les agriculteurs doivent utiliser pour atteindre un certain niveau de rendement. À l’instar d’études précédentes réalisées par DuPont Pioneer, les études effectuées aux États-Unis et au Canada de 2006 à 2012 montrent que la réaction des hybrides de maïs à la densité de population varie selon le niveau de rendement (figure 4). À la suite d’une inspection, on constate que la courbe de réaction s’accentue et que son point culminant se déplace vers la droite à mesure que le niveau de rendement augmente. Autrement dit, plus le niveau de rendement augmente, plus la densité de semis nécessaire pour le maximiser s’accroît. Les différences se remarquent mieux entre la courbe du bas et celle du haut, mais l’effet est progressif pour tous les niveaux de rendement.

Densité de semis économiquement optimaleLe rendement augmente en suivant l’augmentation de la densité de

semis, jusqu’à un certain point où le bénéfice du rendement obtenu en ajoutant des semis ne dépasse plus le coût des semis. Ce point culminant constitue la densité de semis économiquement optimale. Elle se définit comme la densité qui génère le revenu le plus élevé en tenant compte du coût de semence et du prix des grains. Les flèches violettes sur le graphique montrent la densité de semis économiquement optimale du maïs vendu à 4,40 $ par boisseau et un coût de semence de 3,25 $ par millier (figure 4). Le calcul suppose qu’un surplus de plantation de 5 % est nécessaire pour atteindre le peuplement cible.

Comme l’indique le graphique, la densité de semis économiquement optimale varie entre 27 000 graines par acre pour les emplacements dont le rendement est inférieur à 8,2 T/ha (130 boiss./acre) et 38 300 graines par acre pour les rendements supérieures à 15,7 T/ha (250 boiss./acre). Pour les niveaux de rendement élevés courants dans plusieurs régions du Midwest en 2013 (de 11,9 à 13,9 T/ha), les études indiquent que la densité de semis économiquement optimale est de 34 600 graines par acre. Un maïs dont le prix est plus élevé par rapport au coût de semence occasionnerait une augmentation de la densité de semis recommandée.

Résultats selon la maturité de l’hybrideLa figure 5 présente la réaction en matière de population de cinq

groupes de maturité relative comparative. Ces données montrent une réaction assez similaire des hybrides de différentes maturités en ce qui a trait au peuplement.

Des recherches précédentes ont montré que des hybrides à maturité hâtive (maturité relative comparative inférieure à 100) peuvent nécessiter un peuplement plus élevé afin d’atteindre leur rendement maximal. Même si cette tendance se remarque toujours à la suite d’un examen attentif des courbes de réaction, la différence est moindre par rapport aux résultats passés. Ce changement peut être le résultat de différentes sources génétiques historiquement prédominantes chez les maturités hâtives par rapport aux maturités courantes, ou encore à d’autres facteurs inconnus.

Densités de semis recommandéesDes environnements de culture difficiles peuvent faire descendre

le peuplement du maïs au-dessous du niveau optimal. Ces conditions peuvent se produire dans un lit de semence sans labour ou à teneur élevée en résidus, ou dans des sols en mottes ou compactés. Les maladies transmises par le sol et les insectes terricoles peuvent également affaiblir le peuplement. Tous ces facteurs contribuent à compliquer l’établissement d’un peuplement et les effets s’amplifient dans des sols froids et humides. Il faut donc tenir compte des éléments suivants au moment de choisir une densité de semis :

• En général, prévoyez utiliser 5 % plus de graines que la population cible afin de compenser les pertes de germination et de semis.

• Augmentez la densité de semis cible de 5 % supplémentaires dans les environnements extrêmes ou difficiles tels que ceux décrits dans le paragraphe précédent.

• Dans les régions constamment touchées par un stress dû à la sécheresse, les densités de semis cibles sont moins élevées. Définissez votre densité de semis en fonction de la réaction de l’hybride sur le plan de la population au niveau de rendement historique du champ.

Essai de DuPont Pioneer sur la population de maïs.

Figure 4. Répercussions de la population sur le rendement du maïs et densité de semis économiquement optimale selon le niveau de rendement de l’emplacement, de 2006 à 2012.

Figure 5. Répercussions sur le rendement de la population d’hybrides de maïs de cinq niveaux de maturité, de 2006 à 2012.

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Niveau de rendementDensité de semis économiquement optimale estimée

Élevé : plus de 12,6 T/ha (200 boiss./acre) :

Moyen : 9,4 à 12,6 T/ha (150 à 200 boiss./acre) :

Faible : moins de 9,4 T/ha (150 boiss./acre) :

Prix des grains (dollar par boisseau) : 4,00 $

Coût de la semence (dollar par millier de graines) : 3,25 $

Ajustement de la densité pour compenser les pertes : 5 %

Légende pour les courbes de réaction à la densité de semis

Optimisation de la densité des semis pour les hybrides de maïs

L’optimisation de la densité de semis du maïs est essentielle à la maximisation du rendement et des profits. Les hybrides de maïs réagissent au peuplement de manières différentes. En effet, leur bagage génétique unique détermine différentes caractéristiques telles que la tolérance à la sécheresse, la taille des épis, la forme des feuilles, la capacité de produire des soies, le moment d’apparition des soies par rapport à la libération du pollen, la résistance à la verse, etc. De plus, la réaction à la densité de

la population de chaque hybride peut être influencée par le niveau de rendement (c.-à-d. le niveau de stress) de l’environnement où il croît. Les objectifs et les préférences de l’agriculteur constituent le dernier élément à prendre en compte pour arriver à une décision en matière de peuplement.

Comme les hybrides sont différents, chacun doit être testé dans plusieurs environnements présentant une grande diversité de conditions agricoles, de tendances de précipitations, de types de sol, de pratiques de gestion et d’autres facteurs qui influencent le rendement. Ce n’est qu’en faisant des études que nous pouvons réellement comprendre et optimiser la réaction des hybrides au peuplement. C’est pourquoi les chercheurs de DuPont Pioneer effectuent de nombreuses études sur des hybrides de maïs à divers niveaux de peuplement, dans différents environnements, partout en Amérique du Nord. Des graphiques présentant la réaction des hybrides selon la population sont ensuite créés à partir des résultats.

Les graphiques suivants illustrent la réaction à la densité de population. La « densité de semis économiquement optimale » (représentée par le triangle sous chaque courbe) est celle pour laquelle les profits sont maximisés en tenant compte du coût de semence, du prix des grains et du rendement.

Chaque graphique peut représenter jusqu’à trois courbes. Les données sont regroupées selon les niveaux de rendement suivants : 1) plus de 12,6 T/ha (200 boiss./acre), 2) entre 9,4 et 12,6 T/ha (150 et 200 boiss./acre) et 3) moins de 9,4 T/ha (150 boiss./acre) (voir la légende ci-dessous). Les valeurs économiquement optimales ont été calculées d’après un coût de semence de 3,25 $ par millier de graines et un prix du maïs à 4,00 $ par boisseau. On suppose qu’un surplus de plantation de 5 % est nécessaire à l’obtention du peuplement désiré.

Les courbes des pages suivantes présentent la réaction des hybrides à la densité de semis et sont fournies à titre informatif seulement. Veuillez communiquer avec votre représentant Pioneer pour obtenir des renseignements et des recommandations propres à vos activités. Le rendement des produits peut varier et dépend du type de sol, des pratiques de gestion et de nombreuses pressions exercées par l’environnement, la maladie et les parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Essai sur la population du maïs.

Figure 4. Réaction à la densité de semis du produit 39D97 (79 CRM, HX1, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

39D95

38 100

33 800

39D97

Figure 3. Réaction à la densité de semis du produit 39Z69 (77 CRM, HX1, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

39Z69

33 600

39Z69

Figure 2. Réaction à la densité de semis du produit P7443R (74 CRM, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P7443

29 200

P7443R

Figure 1. Réaction à la densité de semis du produit P7213R (72 CRM, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P7213

38 900

P7213R

Produits de maïs de marque Pioneer®

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11

Figure 12. Réaction à la densité de semis du produit P9526AMmc (95 CRM, AM, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9526

33 000

P9526AMmc

Figure 11. Réaction à la densité de semis du produit P9411HR (94 CRM, HX1, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9411

34 000

P9411HR

Figure 10. Réaction à la densité de semis du produit 38M58 (94 CRM, HX1, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

38M59

33 400

31 100

38M58

Figure 9. Réaction à la densité de semis du produit 38N94AMmc (92 CRM, AM, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

38N86

35 500

34 100

38N94AMmc

Figure 8. Réaction à la densité de semis du produit P8906AMmc (89 CRM, AM, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P8906

38 200

29 100

P8906AMmc

Figure 7. Réaction à la densité de semis du produit P8651HR (86 CRM, HX1, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P8651

36 200

P8651HR

Figure 6. Réaction à la densité de semis du produit P8622AMmc (86 CRM, AM, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P8622

32 700

P8622AMmc

Figure 5. Réaction à la densité de semis du produit 39V07 (80 CRM, HX1, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

39V07

35 300

30 600

39V07

Page 12: Résumé des recherches · en sciences Résumé des recherches Édition canadienne – 2014. 2 3 Introduction D’après des estimations, les agriculteurs nord-américains ont produit

12 13

Figure 14. Réaction à la densité de semis du produit P9675AMXTmc (96 CRM, AMXT, LL, RR2).

Figure 13. Réaction à la densité de semis du produit P9623AMmc (96 CRM, AM, LL, RR2).

Figure 15. Réaction à la densité de semis du produit P9807AMmc (98 CRM, AM, LL, RR2).

Figure 17. Réaction à la densité de semis du produit P9910AMXmc (99 CRM, AMX, LL, RR2).

Figure 18. Réaction à la densité de semis du produit P9917AMXmc (99 CRM, AMX, LL, RR2).

Figure 16. Réaction à la densité de semis du produit P9855HR (98 CRM, HX1, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9623

36 400

31 500

P9623AMmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9675

33 700

P9675AMXTmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9917

36 400

33 500

P9917AMXmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9807

29 500

39 400

P9807AMmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9855

31 200

P9855HR

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P9910

32 500

31 200

43 900

P9910AMXmc

Figure 19. Réaction à la densité de semis du produit P0216AMmc (102 CRM, AM, LL, RR2).

Figure 20. Réaction à la densité de semis du produit P0474AMmc (104 CRM, AM, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P0216

33 400

30 600

35 100

P0216AMmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

Densité de semis optimale

P0474

32 000

36 200

P0474AMmc

Page 13: Résumé des recherches · en sciences Résumé des recherches Édition canadienne – 2014. 2 3 Introduction D’après des estimations, les agriculteurs nord-américains ont produit

13

Figure 22. Réaction à la densité de semis du produit 35F50AMmc (105 CRM, AM, LL, RR2).

Figure 21. Réaction à la densité de semis du produit P0496AMXmc (104 CRM, AMX, LL, RR2).

Figure 23. Réaction à la densité de semis du produit P0987AMXmc (109 CRM, AMX, LL, RR2).

Figure 24. Réaction à la densité de semis du produit P1184AMmc (111 CRM, AM, LL, RR2).

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

35F38

34 200

28 500

37 700

35F50AMmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P0987

32 40023 700

36 000

P0987AMXmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P1184

31 900

34 400

P1184AMmc

250 $

500 $

750 $

1 000 $

1 250 $

18 26 34 42 50

Béné

fice

net

par

acre

Graines plantées par acre (en milliers)

= Densité de semis optimale

P0496

38 000

26 200

P0496AMXmcNotes

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1514 15

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Culture du maïs sous pellicule

• Évaluer les répercussions agronomiques et économiques du système Samco sur la production de maïs dans la zone < 2500 UTM.

• Le système Samco utilise un planteur spécialisé. En une seule étape, il plante, applique un herbicide en prélevée et dépose une pellicule transparente et dégradable.

• Ce système a été conçu pour créer un effet de serre dans le lit de semence jusqu’au milieu des stades de croissance végétative, ce qui réduit le temps pour la levée, la panicule et la maturité.

• Les résultats de cette étude montrent que le système Samcopourrait permettre aux agriculteurs de planter des hybrides de pleine saison et d’obtenir une humidité à la récolte semblable à celle des hybrides au potentiel génétique plus élevé.

• Le rendement du maïs cultivé sous pellicule était susceptible d’être limité dans cette étude en raison de la levée variable. De meilleurs résultats pourraient être obtenus avec de nouveaux modèles de semoirs et des opérateurs d’expérience.

• L’utilisation de ce système serait idéale pour :• remplir les contrats de vente hâtive de maïs;• cultiver le maïs (particulièrement l’ensilage de grande valeur)

dans les régions où il y a risque de gel et de courtes saisons de croissance.

• L’utilisation du système Samco a réduit le temps requis pour la levée et pour obtenir la panicule chez les hybrides adaptés par rapport aux mêmes hybrides cultivés sans pellicule.

• 5,7 jours de moins en moyenne pour atteindre VE (levée).• 12 jours de moins en moyenne pour atteindre VT (panicule).

• Le rendement moyen du maïs était considérablement plus élevé et l’humidité à la récolte réduite avec les hybrides adaptés, cultivés sous pellicule.

• Les hybrides de pleine saison cultivés sous pellicule ont eu un rendement moyen plus élevé et une humidité à la récolte similaire ou inférieure aux hybrides adaptés, cultivés sans pellicule.

2013

Disposition de la parcelle : 4 rangs, 152 m de long et +Emplacements : 6 études sur le maïs-grain dans le sud de

l’Ontario14 études sur le maïs-grain et le maïs-ensilage au Québec

Entrées : hybride adapté sans pelliculehybride adapté avec pelliculehybride de + de 150 UTM avec pelliculehybride de + de 300 UTM avec pellicule

• Les sites de maïs-grain ont utilisé un hybride adapté ainsi que des hybrides avec des degrés de maturité d’environ 150 et 300 UTM de plus que l’hybride adapté pour évaluer si un gain économique en matière de rendement pourrait être réalisé avec les hybrides de pleine saison dans la zone < 2500 UTM.

• Les résultats rapportés ici sont les moyennes de trois emplacements du sud de l’Ontario dont les données sur le rendement étaient disponibles au moment de la publication.

Description de l’étude

Objectifs

Discussion :

Les données de 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans 20 emplacements jusqu’au 21 novembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier. Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants.

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred. © 2013, PHII

Emplacement d’essai près de Dundalk en Ontario (7 juin 2013) Emplacement d’essai près de Dundalk en Ontario (7 juin 2013)

Résultats préliminaires

7,9(125.4)

9,3(148.2)

9,5(151.5) 9,2

(146.1)

100110120130140150160

Adapté(sans pellicule)

Adapté(avec pellicule)

+ de 150 UTM(avec pellicule)

+ de 300 UTM(avec pellicule)

Rend

emen

t T/h

a(b

oiss

./acr

e)

Rendement moyen des hybrides

35,2

27,029,5

33,3

20

25

30

35

40

Adapté(sans pellicule)

Adapté(avec pellicule)

+ de 150 UTM(avec pellicule)

+ de 300 UTM(avec pellicule)

% d

’hum

idité

Humidité moyenne des hybrides

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®,mc,ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. ©2013, PHII

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

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1515

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Études agronomiques du logiciel Field360mc Studio de Pioneer®

• Des agriculteurs avec la capacité de cartographier leurs champs au semis et à la récolte ont collaboré avec DuPont Pioneer pour ce projet.

• Les rangs étudiés ont été semés à l’aide d’un planteur divisé avec deux hybrides mis en terre à chaque passage.

• Lors de la première étape de cette opération, les rangs ont été semés à une densité normale. Lors de la seconde étape, les rangs ont été plantées avec 5 000 grains par acre de plus que la densité normale.

• Les cartes établies lors de l'ensemencement et celles obtenues à la récolte ont été téléchargées afin d'être analysées au moyen du logiciel Pioneer Field360 Studio.

• Les cartes du logiciel Pioneer Field360 Studio confirment que les hybrides planifiés ont été semés à l’aide d’un planteur divisé (figure 1) et que les densités de semis désirées ont été atteintes (figure 2).

• Les cartes de rendement peuvent être superposées à ces cartes telles qu’à la plantation pour prendre des décisions de gestion, comme la sélection des variétés et les recommandations sur la densité des semis propres aux hybrides (les données sur le rendement des essais de 2013 n’étaient pas disponibles au moment de la publication).

• D’autres facteurs de culture, tels que le type de sol, l’élévation, l’humidité de la culture, la fertilité du sol et les résultats historiques de rendement peuvent aussi être utilisés pour prendre des décisions de gestion plus intégrée et servent de point de départ en matière de densité de semis variable et de choix de fertilisant.

2013

• Démontrer les capacités du logiciel de cartographie et d’analyse des données Field360mc Studio de Pioneer® à l’aide d’études agronomiques à la ferme.

• Contribuer au positionnement du produit grâce aux données générées sur la population hybride et la performance.

Figure 1. Carte des hybrides à la plantation lue au moyen du logiciel Pioneer® Field360mc Studio. Figure 1. Carte des hybrides à la plantation lue au moyen du logiciel Pioneer® Field360mc Studio.

Figure 2. Carte de la densité des semis lue au moyen du logiciel Pioneer® Field360mc Studio.Figure 2. Carte de la densité des semis lue au moyen du logiciel Pioneer® Field360mc Studio.

Hybride A

Hybride B

Résumé

Description de l’étude

Objectifs

Quatre sites d’étude ont été plantés à travers le sud-ouest de l’Ontario.Quatre sites d’étude ont été plantés à travers le sud-ouest de l’Ontario.

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred. © 2013, PHII

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®,mc,ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. ©2013, PHII

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16 17

Qualité des tiges de maïsLes différents stress auxquels sont exposés les plants de maïs

peuvent amoindrir la qualité des tiges ce qui cause chaque année l’apparition de problèmes relatifs aux tiges partout en Amérique du Nord. Le stress dû à la sécheresse, l’affaiblissement du rayonnement solaire, les pressions causées par la maladie et les insectes, les dommages causés par la grêle sont des stress qui peuvent engendrer des tiges de mauvaise qualité. Même dans des conditions agricoles favorables, des problèmes de tige peuvent survenir si l’environnement est inhospitalier. L’historique de culture, la fertilité du sol, la composition génétique des hybrides et les effets du micro-environnement peuvent empirer le problème dans certains champs. Les agriculteurs doivent surveiller leurs champs avant la récolte afin de repérer les problèmes liés à la qualité des tiges et, au besoin, effectuer la récolte avant de subir des pertes.

Photosynthèse et translocation des glucidesLa photosynthèse est le processus

grâce auquel les plants de maïs absorbent la lumière du soleil et le dioxyde de carbone (CO2) afin de produire des sucres (photosynthétats) qui servent à nourrir les organes grandissants du plant. Dès le début du développement des plants, les sucres se déplacent vers les racines et sont transformés en glucides et en protéines de structure. Pendant la croissance du plant, les sucres sont temporairement emmagasinés dans la tige.

Après la pollinisation, le développement des grains occasionne un grand besoin en glucides. Lorsque la demande des grains en développement dépasse l’approvisionnement fourni par les feuilles, les réserves de la tige et des racines sont utilisées.

Des stress environnementaux tels que la sécheresse et le faible rayonnement solaire réduisent la production de photosynthétats et pousse le plant à extraire encore plus de glucides de la tige de façon à assurer le maintien du remplissage du grain aux dépens de la tige. Les lésions causées par la maladie, l’alimentation des insectes et les dommages causés par la grêle limitent également la production de photosynthétats en réduisant la superficie fonctionnelle des feuilles du plant.

Comme les glucides emmagasinés dans les racines et dans la tige sont acheminés vers les épis, ces structures commencent à dépérir et perdent rapidement leur résistance aux pathogènes du sol. Des températures élevées accélèrent le rythme auquel les champignons envahissent et colonisent les plants. Même si les pathogènes contribuent beaucoup à la pourriture de la tige, le problème provient plutôt de l’incapacité du plant à fournir suffisamment de photosynthétats à l’épi en développement.

La pourriture de la tige est souvent issue de la pourriture des racines

Les champignons causant la pourriture des tiges poussent dans la zone où se trouvent les racines des plants de maïs et se nourrissent des cellules et des nutriments en surplus sécrétés par les racines. Des métabolites produits par le plant les empêchent d’envahir les racines et la tige. Même s’ils sont incapables de s’attaquer aux tissus vivants en santé, ces champignons envahissent rapidement les racines faibles et mourantes lorsque le plant achemine les glucides des racines aux grains. Une fois les racines colonisées, l’infection se propage dans la tige (Dodd, 1983).

Pendant que les tissus vasculaires du plant sont progressivement bouchés

par la croissance mycélienne des champignons, l’approvisionnement en eau est restreint. Par la suite, le plant se flétrit et meurt prématurément. La décoloration externe du bas de la tige devient apparente à mesure que la détérioration du tissu interne de la tige progresse. Cette détérioration amoindrit l’intégrité structurale de la tige et le plant risque de pourrir. Les tempêtes et les vents forts sont suffisamment puissants pour faire tomber les tiges affaiblies.

L’environnement de culturePratiquement n’importe quel stress auquel est exposé un plant réduit

sa capacité de photosynthèse et de production de sucre dans les feuilles.

Stress dû à la sécheresse – la diminution de la photosynthèse causée par un stress dû à la sécheresse a été largement documentée dans des études. L’interaction de l’eau au sein du plant et les échanges de CO2 et d’O2 sont alors directement touchés. De plus, si la sécheresse occasionne l’enroulement des feuilles, la surface des feuilles disponible pour capter la lumière du soleil s’en trouve réduite.

Au cours d’études où on limitait l’approvisionnement en eau des plants dès le milieu du stade de remplissage du grain, la photosynthèse finissait par être interrompue (Westgate et Boyer, 1985). Par la suite, le développement des grains dépendait uniquement des réserves de glucides de la tige.

Affaiblissement du rayonnement solaire – la photosynthèse est plus efficace lorsque le plant est pleinement exposé au soleil. Des études ont montré que le taux de photosynthèse augmente directement en fonction de l’intensité de la lumière du soleil. En fait, lorsque le ciel est couvert, le taux de photosynthèse est réduit de plus de 50 % par rapport à une journée ensoleillée (Moss et coll., 1960). Des conditions nuageuses durant le remplissage des épis causent un grave épuisement des réserves dans les tiges.

Réduction de la superficie des feuilles – toute réduction de la superficie des feuilles limite la photosynthèse totale. La superficie des feuilles peut être réduite en raison de la grêle, du gel, de lésions causées par des maladies, de l’alimentation des insectes ou de dommages d’origine mécanique. Si la superficie fonctionnelle des feuilles est réduite avant que le remplissage des épis ne soit terminé, les tiges seront plus faibles.

Conditions favorables précoces suivies d’un stress – si les conditions sont favorables au moment où le nombre de grains par épi est établi (V10 à V17), le besoin en photosynthétats sera élevé. Chaque grain potentiel exige un acheminement supplémentaire de sucres dans le plant. Si des stress se développent durant le remplissage des épis de façon à empêcher le plant de produire une quantité suffisante de sucre, les tiges seront touchées.

Racines commençant à pourrir à la base de la tige.

Les tissus des racines et de la tige sont moins prioritaires. Dans des conditions marquées par un stress, leur approvisionnement en sucre est diminué et ils s’affaiblissent. Des champignons s’attaquent à la tige pourrie et engendrent la maladie.

Les épis en développement sont approvisionnés en priorité. La quantité de sucre nécessaire dépend du nombre de grains (rendement potentiel).

Les plants exposés à des stress produisent moins de sucre. Parmi ces stress, on compte notamment la maladie, la sécheresse, un manque de lumière du soleil et une haute densité des plants.

Pour réduire la pourriture de la tige, il faut réduire le stress.

Pourriture de la tige et expositiondu plant à des stress

Pourriture de la tige et exposition du plant à des stress

Les plants exposés à des stress produisent moins de sucre. Parmi ces stress, on compte notamment la maladie, la sécheresse, un manque de lumière du soleil et une haute densité des plants.

Les épis en développement sont approvisionnés en priorité. La quantité de sucre nécessaire dépend du nombre de grains (rendement potentiel).

Les tissus des racines et de la tige sont moins prioritaires. Dans des conditions marquées par un stress, leur approvisionnement en sucre est diminué et ils s’affaiblissent. Des champignons s’attaquent à la tige pourrie et engendrent la maladie.

Pour réduire la pourriture de la tige, il faut réduire le stress.

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AnnéeNombre

d’hybrides testés

Nombre de paires de plants

Tiges pourries

Tiges saines

adjacentesDiff.

Nombre de grains par plant

Année 1 40 112 562 495 67**

Année 2 30 65 648 587 61**

*D’après Dodd, 1980. **Significatif au niveau de probabilité 0,001.

Tableau 1. Comparaison du nombre de grains sur les plants dont la tige est pourrie au nombre de grains sur les plants adjacents dont la tige est saine*.

Des recherches ont montré que le nombre de grains par épi sur les plants dont les tiges ont pourri est souvent plus élevé que celui des plants sains adjacents (tableau 1). Le besoin accru en glucides des plus gros épis occasionne souvent un appauvrissement de la tige, qui peut mener à la pourriture.

Fertilité du solD’après des études, la fertilité du sol a de fortes répercussions sur la

qualité des tiges. Les exemples les plus notables de ce phénomène sont des études qui montrent qu’un sol riche en azote et faible en potassium peut gravement réduire la qualité des tiges. Les chercheurs recommandent d’utiliser un rapport d’environ 1 pour 1 lors de l’application annuelle d’azote et de potassium (azote réel, potassium sous forme K2O) afin de favoriser l’équilibre du plant de maïs et de réduire le risque de pourriture et de cassure de la tige.

Un taux élevé d’azote (N) est associé à un plus grand nombre de grains, ce qui augmente le besoin en glucides des épis. De plus, une forte concentration d’azote contribue au mouvement des glucides de la tige jusqu’à l’épi en augmentant la vitesse de translocation au sein du plant.

Le rôle du potassium (K) dans la prévention d’une mort prématurée du plant est bien reconnu. Le potassium contribue à la fabrication des tissus des feuilles et de la tige, et il aide à régulariser la circulation de l’eau dans le plant. Une hausse du taux de potassium a été associée à une augmentation du rythme de la photosynthèse.

Différences entre les hybrides et application de fongicides foliaires

Différenciation des glucides – certains hybrides transfèrent naturellement une plus grande quantité de glucides dans la tige. Cette caractéristique peut être utile si les tiges sont de mauvaise qualité, mais elle limite le rendement potentiel dans des conditions normales. Lorsqu’ils conçoivent des hybrides, les chercheurs doivent porter attention à ceux dont le rendement potentiel récoltable est le plus élevé pendant plusieurs années et dans plusieurs environnements. En se concentrant uniquement sur la qualité des tiges, ils pourraient diminuer le rendement potentiel pour de nombreuses années. Plusieurs hybrides soigneusement sélectionnés présentant une très bonne qualité de tiges peuvent sembler inadéquats lors d’un cas de pourriture se produisant une fois en dix ans.

Résistance des feuilles à la maladie – les hybrides vulnérables aux maladies des feuilles peuvent perdre une grande superficie de feuilles, ce qui affaiblit les tiges. C’est pourquoi l’application de fongicides foliaires peut réduire la pourriture des tiges lors d’années où l’on constate de nombreux cas de maladie fongique des feuilles. DuPont Pioneer évalue ses hybrides en fonction de leur résistance aux principales maladies des feuilles afin d’aider ses clients à prendre une décision quant à l’application de fongicides.

Résistance à la pourriture des tiges – la vulnérabilité quant à certains pathogènes causant la pourriture des tiges augmente également le risque de pourriture des tiges. Pioneer évalue ses hybrides en fonction de leur résistance aux principaux agents causant la pourriture des racines.

Autres effetsMicro-environnements – des différences minimes entre plusieurs

champs ou plusieurs zones d’un même champ peuvent déterminer si le maïs fructifie ou pourrit. Les différences concernant la fertilité du sol, son humidité, l’écartement entre les plants, l’alimentation des insectes ou la force des vents peuvent pousser les plants au-delà de leur seuil de résistance à la verse. Ces effets sont difficiles à anticiper, mais il est possible de repérer les problèmes à l’automne au moyen d’une inspection, et une récolte hâtive peut réduire les pertes.

Population – des études menées pendant plusieurs années ont montré que la pourriture des tiges augmente peu sous une densité de population plus élevée. Par exemple, d’après le résumé d’une recherche réalisée entre 2004 et 2007, par DuPont Pioneer, dans 35 environnements à forte pourriture, le taux de pourriture des tiges n’augmentait que de 1 % chaque fois que la population augmentait de 2 000 plants par acre.

Réduction des pertes de récoltes causées par la pourriture des tiges

En inspectant et en récoltant les champs en fonction de la condition des cultures, il est possible d’éviter les pertes causées par une mauvaise qualité des tiges. Le potentiel de perte de maïs est un facteur aussi important que l’humidité des grains quand vient le temps de déterminer les champs à récolter en premier. Une inspection des champs environ deux à trois semaines avant la date prévue de récolte permet de repérer les champs où des tiges plus faibles sont susceptibles de pourrir. Il faut planifier une récolte hâtive des champs où le potentiel de pourriture est élevé.

Les recherches de DuPont Pioneer mettent l’accent sur la qualité des tiges

Les sélectionneurs de maïs et les phytopathologistes de DuPont Pioneer utilisent des techniques visant à éliminer les hybrides présentant des tiges de mauvaise qualité, notamment des tests de poussée manuels et mécaniques imitant l’effet du vent sur des plants de maïs. En outre, au besoin des organismes causant la pourriture des tiges sont inoculés dans les plants afin de s’assurer que les génotypes réceptifs soient bien détectés. Les phytopathologistes surveillent l’occurrence de maladies et aident les sélectionneurs à inoculer, à sélectionner et à caractériser les produits. Les études réalisées par les sélectionneurs de maïs sont conçues pour mesurer la performance des produits pour toutes les caractéristiques importantes dans un large éventail de conditions agricoles.

Les parcelles Pioneer IMPACTmc servent à tester davantage la performance des produits, notamment la caractérisation de la qualité des tiges, afin de déterminer le placement adéquat des nouveaux produits. Pioneer utilise les renseignements en provenance des sélectionneurs et des parcelles IMPACT afin d’évaluer le niveau de pourriture des tiges de tous ses hybrides et ainsi aider ses clients à choisir les hybrides adaptés à leurs champs.

On peut détecter des tiges faibles en pinçant la tige au premier entrenœud au-dessus du sol. Si la tige s’affaisse, cela signifie qu’elle est à un stade avancé de pourriture. Une autre méthode consiste à pousser le plant sur le côté d’environ 38 à 51 cm à la hauteur de l’épi. Si la tige est pourrie, elle se plie près de la base ou ne revient plus en position verticale. Vérifiez vingt plants dans cinq zones du champ. Si plus de 10 à 15 % des tiges sont pourries, il est recommandé d’effectuer une récolte hâtive de ce champ.

Tige de maïs affaissée.

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18 19

Fertilisant État N (%)

Ammoniac anhydreGaz appliqué sous forme liquide au moyen d’un réservoir pressurisé

82

Urée Solide 46

Solutions à base d’urée et de nitrate d’ammonium Liquide 28 à 32

1 Ces agents constituent plus de 80 % de l’azote appliqué en production de maïs.

Tableau 1. Fertilisants à base d’azote les plus couramment utilisés pour la production agricole en Amérique du Nord1.

Fertilisants azotés et agents stabilisateurs courants en production de maïs

Un fertilisant azoté (N) est essentiel à la production de maïs, mais il peut causer des pertes dans les champs fortement humides. Les pertes peuvent être modérées ou sévères selon le type de fertilisant azoté utilisé et les conditions météorologiques suivant l’application. Des agents stabilisateurs du taux d’azote (aussi appelés « additifs ») peuvent aider à réduire les pertes d’azote du sol. Pour être efficaces, ces produits doivent être compatibles aux préparations d’azote employées. Les principaux types de fertilisants azotés sont présentés dans le tableau 1.

transport, sa simplicité d’application à l’aide de divers équipements et la possibilité de la mélanger à d’autres fertilisants solides en font le fertilisant azoté le plus répandu au monde.

Les solutions à base de nitrate d’ammonium et d’urée sont également des engrais azotés couramment utilisés. Ces solutions sont créées en dissolvant l’urée et le nitrate d’ammonium (NH4NO3) dans l’eau afin d’obtenir des solutions présentant une concentration d’azote de 28, 30 ou 32 %.

Parmi les autres engrais azotés, on compte le sulfate d’ammonium, le nitrate de calcium, le nitrate d’ammonium et le phosphate diammonique.

L’ammoniac anhydre ou NH3 est la forme la plus élémentaire de fertilisant azoté. L’ammoniac est gazeux à la pression atmosphérique normale. Il doit être comprimé jusqu’à ce qu’il devienne liquide afin d’être transporté, emmagasiné et appliqué. En conséquence, il est appliqué depuis un réservoir sous pression et doit être injecté dans le sol pour ne pas s’échapper dans l’air. Après l’application, l’ammoniac réagit avec l’eau du sol et se transforme en ammonium ou NH4

+. La plupart des autres fertilisants azotés sont des dérivés de l’ammoniac transformés au moyen de traitements, ce qui augmente leur coût. En raison de son faible coût de production, de sa teneur élevée en azote qui réduit au minimum les coûts de transport ainsi que de sa bonne stabilité dans le sol, l’ammoniac anhydre est le fertilisant azoté le plus couramment utilisé par les producteurs de maïs en Amérique du Nord.

Malheureusement, au Canada, l’augmentation des coûts d’assurance liés à des risques pour la sécurité a considérablement réduit la disponibilité du produit. Les fertilisants à l’azote anhydre demeurent cependant les plus efficaces, car leur transformation en molécules de nitrates se produit sur une longue période, ce qui diminue les pertes en azote au début de la saison causées par la volatilisation ou la dénitrification. La nécessité d’épandre en bandes, en profondeur, les fertilisants anhydres présente également un avantage sur le plan de la position de l’azote au-dessous de la zone du carbone, en situation de rotations de maïs sur maïs ou de blé sur maïs.

L’urée est un fertilisant solide à teneur relativement élevée en azote (46 %) qui peut facilement être appliqué à plusieurs types de cultures et de sols. Sa facilité de manipulation, d’entreposage, et de

NH2

C ONH2

Molécule d’urée

Fertilisants azotés et réactions du solL’ammoniac anhydre est injecté de 15 à 20 cm sous la surface du sol afin de minimiser l’échappement de NH3 gazeux dans l’air. Le NH3 est un composé chimique très hygroscopique. Donc, une fois injecté dans le sol, il réagit très rapidement au contact de l’eau et se transforme en ammonium (NH4

+). L’ion présentant une charge positive s’associe aux constituants du sol dotés d’une charge négative tels que l’argile et la matière organique. Il est ainsi lié aux processus d’échange du sol et n’est pas touché par le mouvement de l’eau.

Réactions dans le sol – au fil du temps, à des températures de sol permettant l’activité biologique, les ions de NH4

+ sont transformés en nitrate (NO3

-) par les bactéries du sol durant la nitrification. La nitrification se produit généralement à des températures du sol supérieures à 10 °C et elle s’intensifie à mesure que la température augmente. Toutefois, une activité limitée se produit également à une température inférieure à 10 °C. L’ammonium est d’abord transformé en nitrite (NO2

-) par la bactérie Nitrosomonas, puis en nitrate par les bactéries Nitrobacter et Nitrosolobus.

Une fois que le processus de nitrification a transformé les ions d’ammonium en ions chargés négativement repoussés par l’argile et la matière organique présentes dans le sol, le nitrate d’ammonium peut alors être expulsé du sol par lessivage ou dénitrification. Les plants peuvent absorber l’azote sous forme d’ammonium ou de nitrate. Ainsi, si l’azote peut être conservé sous forme d’ammonium jusqu’à son absorption par le plant, le risque de perte est moindre (sauf dans les sols sablonneux qui ne se lient pas beaucoup à l’ammonium).

L’urée se dissout facilement dans l’eau, y compris dans l’eau du sol. Une irrigation ou des précipitations suffisantes lui permettent donc d’être « incorporée » au sol (profondeur de 1,3 cm recommandée). Sinon, elle doit être incorporée lors du labour afin de réduire les pertes.

Réactions dans le sol – si elle n’est pas incorporée au sol au moyen d’une dissolution dans l’eau ou par le labour, l’urée appliquée risque de se volatiliser et de causer des pertes d’azote, car l’urée se transforme en dioxyde de carbone et en ammoniac par hydrolyse :

(NH2)2CO + H2O CO2 + 2(NH3)L’hydrolyse de l’urée est catalysée par l’uréase, une enzyme produite

par de nombreuses bactéries et par certaines plantes et qui est donc omniprésente dans le sol. La dégradation biologique de l’urée engendrée par l’uréase qui permet au plant d’utiliser l’azote libéré expose également l’urée à la volatilisation (sous forme de NH3 à l’état gazeux), selon la profondeur du sol où se produit la réaction. Si la réaction se produit dans le sol, l’ammoniac réagit rapidement au contact de l’eau du sol et se transforme en NH4

+, qui est ensuite lié au sol. Si la réaction a lieu à la surface du sol, l’ammoniac gazeux peut facilement s’échapper dans l’air. Si beaucoup de débris végétaux couvrent le sol, cela accoît la population bactérienne, la concentration en uréase et les pertes d’urée causées par la volatilisation.

Les solutions à base de nitrate d’ammonium et d’urée sont des mélanges d’urée, de nitrate d’ammonium et d’eau dans diverses proportions. Les solutions à base de nitrate d’ammonium et d’urée les plus répandues (28, 30 et 32 %) sont préparées pour contenir 50 % d’azote réel sous forme d’amide (provenant de l’urée), 25 % d’ammonium (provenant du nitrate d’ammonium) et 25 % de nitrate (provenant du nitrate d’ammonium).

Réactions dans le sol – l’urée contenue dans les solutions à base de nitrate d’ammonium et d’urée réagit de la même façon que l’urée pure (voir la section précédente sur l’urée). Si la solution est appliquée à la surface, l’amide d’azote qu’elle contient peut subir des pertes par volatilisation, mais si elle est incorporée au moyen d’un labour ou d’un approvisionnement suffisant en eau, le NH3 réagit rapidement au contact de l’eau dans le sol et se transforme en NH4

+. Ce NH4+, ainsi que le NH4

+ provenant du nitrate d’ammonium dans la solution adhèrent aux composants du sol là où la solution est appliquée et n’occasionne pas de pertes. Comme l’azote appliqué sous forme d’ammoniac anhydre, cet azote sera absorbé par les plantes sous forme de NH4

+ ou transformé en NO3- par les bactéries du sol.

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Les 25 % d’azote restant dans les solutions à base de nitrate d’ammonium et d’urée prennent la forme de nitrate (NO3

-). Comme ces ions sont dotés d’une charge négative, ils n’adhéreront pas aux particules d’argile et de matière organique (qui possèdent également une charge négative), mais formeront plutôt un anion dans le mélange du sol. Ils seront facilement absorbés par les racines des plants, car ils se déplacent avec l’eau. Cependant, ces ions sont également exposés à des pertes en raison du lessivage et de la dénitrification. Le lessivage consiste en un déplacement au-dessous de la zone de portée des racines du plant, tandis que la dénitrification est la perte de nitrate dans l’air sous forme de diazote gazeux dans des conditions anaérobies (sol inondé ou saturé).

Stabilisateurs et additifs d’azoteLes agents inhibiteurs de nitrification sont des composés chimiques qui ralentissent la transformation de l’ammonium en nitrate. Cela prolonge la période pendant laquelle l’azote est « protégé », de façon à réduire les pertes. À cette fin, plusieurs composés chimiques ont montré leur efficacité, mais seuls la nitrapyrine et le dicyandiamide sont actuellement répandus dans le secteur agricole nord-américain.

La nitrapyrine, 2-chloro-6-(trichlorométhyl) pyridine, empêche l’action de la bactérie Nitrosomonas. La nitrapyrine a un effet bactéricide. En effet, elle tue une partie de la population de Nitrosomonas présente dans le sol. Elle est donc efficace jusqu’à ce que la population bactérienne se rétablisse dans la zone d’application et de diffusion. Elle n’est efficace que contre la bactérie Nitrosomonas. Les produits à base de nitrapyrine servant à retarder la nitrification des fertilisants à l’ammoniac et à l’urée comprennent N-Serve® 24 (lancé en 1976) et Instinct® (lancé en 2009).

Dicyandiamide – les produits contenant uniquement du dicyandiamide sont généralement employés avec des solutions à base d’azote et du purin. Les produits vendus aux États-Unis qui contiennent du dicyandiamide comprennent Guardian®-DF, Guardian®-LD 31-0-0, Guardian®-LP 15-0-0 et Agrotain® Plus.

Quand utiliser un inhibiteur de nitrification – le meilleur moment pour utiliser un inhibiteur de nitrification est lorsque l’on s’attend à un niveau élevé de pertes en NO3

- en raison du lessivage ou de la dénitrification, notamment dans les conditions suivantes : les sols drainés par des tuyaux lorsque le potentiel de lessivage est élevé, les sols humides ou à faible drainage et les champs où des produits à base d’azote sont appliqués avant la plantation. En revanche, les inhibiteurs de nitrification ont généralement une moins grande valeur lorsque les pertes en NO3

- sont peu probables, par exemple, lorsque l’azote est appliqué en bandes latérales, car le besoin des cultures est alors élevé (Ruark, 2012).

Les inhibiteurs d’uréase sont des composés chimiques qui empêchent l’action de l’enzyme uréase, ce qui retarde l’hydrolyse de l’urée. L’urée a donc plus de temps pour être incorporée au sol (p. ex. par l’action des précipitations) dans les conditions où les pertes liées à la volatilisation sont peu probables au moment de l’hydrolyse. Dans le secteur agricole, un seul produit est couramment utilisé comme inhibiteur d’uréase. Ce produit, le triamide N-butylthiophosphorique (NBPT), possède la même structure que l’urée et, en conséquence, agit comme inhibiteur d’uréase en bloquant l’accès aux zones d’activité de l’enzyme. Le NBPT est l’ingrédient actif de la famille de produits inhibiteurs d’uréase Agrotain.

Agrotain® contient l’ingrédient actif NBPT. Il s’agit d’un additif utilisé principalement avec l’urée (ajouté à l’urée par le détaillant), mais aussi avec des solutions à base d’urée et de nitrate d’ammonium. Agrotain® Ultra est une préparation d’Agrotain plus concentrée. (La plupart des points de vente de l’Ontario distribuent Agrotain Plus.)

Ces produits finissent par se dégrader, ce qui permet l’hydrolyse naturelle de l’urée. Une fois transformé en NH4

+, l’azote contenu dans l’urée se dénitrifie pour prendre la forme de NO3

-, qui risque d’être perdu dans le sol. Agrotain et Agrotain Ultra n’offrent aucune protection contre les bactéries causant la nitrification.

Agrotain® Plus est un additif spécialement conçu pour les solutions à base d’urée et de nitrate d’ammonium, d’après l’étiquette du produit. Agrotain Plus contient l’inhibiteur d’uréase NBPT et l’inhibiteur de nitrification dicyandiamide. Il permet donc de prévenir la volatilisation et

la nitrification qui causent les pertes d’azote en provenance des solutions à base d’urée et de nitrate d’ammonium. Toutefois, il ne protège pas le nitrate se trouvant initialement dans la solution (c.-à-d. les 25 % d’azote que contient la solution, provenant du nitrate sous forme de nitrate d’ammonium).

Quand utiliser un inhibiteur d’uréase ? – les inhibiteurs d’uréase peuvent être utilisés lorsque l’épandage en nappes d’un fertilisant à base d’urée ne peut pas être effectué en deux à trois jours d’application, ou si moins de 6 mm de précipitations sont prévus. Des recherches ont démontré que les pertes d’azote de l’urée appliquée à la surface peuvent être considérables. Ces pertes sont encore plus importantes dans des conditions chaudes et venteuses, et lorsque la surface du sol est humide. Plus la température augmente, plus le degré d’activité de l’uréase augmente. Ainsi, l’hydrolyse se termine normalement dans un délai de 10 jours à une température de 4,4 °C, mais dans un délai de 2 jours à une température de 29 °C. De plus, l’hydrolyse est étroitement liée à la quantité de matière organique, à la quantité d’azote et au pouvoir d’échange cationique du sol ; elle s’intensifiera si l’un de ces facteurs augmente. Les inhibiteurs d’uréase aident à prévenir la volatilisation pour une période pouvant atteindre deux semaines ou plus. Cela augmente les chances que les précipitations entraînent l’incorporation de l’urée avant que des pertes ne surviennent.

Rendement des stabilisateurs du taux d’azoteLes agents stabilisateurs du taux d’azote ou additifs ont souvent

été mis à l’essai au fil des ans. Les résultats des recherches varient énormément. Certaines ne présentent aucune amélioration, tandis que d’autres ont montré une augmentation du rendement de plus de 20 %. Ces résultats n’ont rien d’étonnant. Lorsqu’un agent stabilisateur du taux d’azote est utilisé (et n’a pas commencé à se dégrader) dans des conditions favorisant les pertes d’azote, on peut facilement prévoir une amélioration. En revanche, si le risque de perte d’azote est moindre, l’amélioration sera moins importante. Les agents stabilisateurs du taux d’azote peuvent donc être considérés comme une « garantie » contre les pertes d’azote dans l’éventualité où des conditions favorables aux pertes se présenteraient.

On s’attend à des différences régionales sur le plan du rendement lors de l’utilisation d’agents stabilisateurs du taux d’azote, car le type de sol et le climat varient beaucoup d’une région à l’autre en Amérique du Nord. Les sols varient sur les plans de la texture, du drainage, de la présence de matière organique, du pH, de l’inclinaison et d’autres facteurs. Le climat varie sur les plans des extrêmes et des durées de température, de la quantité et de la fréquence des précipitations ainsi que d’autres facteurs. En raison de ces différences géographiques, il est difficile de prendre une décision quant à la valeur d’un agent stabilisateur du taux d’azote dans une ferme. Afin de prendre une décision éclairée, examinez des résultats de recherches effectuées dans des conditions de sol et climatiques qui correspondent à celles de votre champ et consultez les prix des fertilisants à base d’azote et des stabilisateurs du taux d’azote dans votre région.

Prenez votre décision en tenant compte de tous les éléments qui influencent le risque de pertes d’azote dans un champ donné. Considérez notamment l’emplacement géographique, la topographie, le type de sol, le niveau de résidus, le type de fertilisant à base d’azote appliqué, le moment de l’application par rapport à la croissance des cultures, la quantité de précipitations attendue, le niveau d’humidité du sol et d’autres facteurs. Même en tenant compte de tous ces facteurs, les agents stabilisateurs du taux d’azote ne sont pas rentables chaque année, surtout si les conditions n’exposent pas les cultures à un risque élevé de pertes. Toutefois, les agents stabilisateurs du taux d’azote peuvent assurer une protection contre le risque de pertes d’azote dans de nombreux champs où ce risque est fortement présent. Il peut être plus avantageux de se concentrer sur les pertes d’azote beaucoup plus importantes associées aux produits liquides ou secs à base d’urée et d’azote appliqués avant la plantation. De plus, l’application en bandes latérales présente un risque beaucoup moins élevé de perte d’azote dans un environnement très sec ou très humide.

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MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

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• Des recherches précédentes aux États-Unis ont démontré une augmentation potentielle du rendement du maïs découlant des oligoéléments appliqués à la semence.

• Des études à la ferme ont été réalisées dans l’est de l’Ontario et dans l’ouest du Québec pour déterminer les répercussions du traitement à l’aide des oligoéléments appliqués à la semence Awaken® ST sur le rendement du maïs par rapport au maïs non traité.

Disposition de la parcelle : rangées de la longueur du champNombre de reprises : 1 à 2 par emplacementEmplacements : 14 emplacements dans l’est de l’Ontario

et dans l’ouest du Québec en 2013Traitement : Awaken ST, non traitéTaux : 390 ml par 100 kg de semencesHybride Pioneer® : P9675YXR (YGCB, HXX, LL, RR2)

2013

Emplacements des 14 études réalisées sur les oligoéléments appliqués à la semence dans l’est de l’Ontario et dans l’ouest du Québec en 2013.

Emplacements des 14 études réalisées sur les oligoéléments appliqués à la semence dans l’est de l’Ontario et dans l’ouest du Québec en 2013.

Répercussions sur le rendement du maïs des oligoéléments appliqués à la semence

Résultats

Description de l’étude

Justification et objectif

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred. © 2013, PHII

YGCB, HXX, LL, RR2 – Optimum® Intrasect® Xtra contient les gènes YieldGard® Corn Borer I et Herculex® XTRA pour la résistance à la pyrale du maïs et à la chrysomèle des racines du maïs.YGCB – le gène YieldGard® Corn Borer offre un niveau élevé de résistance à la pyrale du maïs, à la pyrale du Sud-Ouest et à la pyrale du maïs du Sud; une résistance modérée au ver de l’épi du maïs et à la pyrale de la tige du maïs commune; et une résistance supérieure à la moyenne au légionnaire d’automne. HXX – Herculex® XTRA contient les gènes Herculex I et Herculex RW. LL – contient le gène LibertyLink® pour la résistance à l’herbicide Liberty®. RR2 – contient le gène Roundup Ready® Corn 2 qui protège les cultures traitées avec des herbicides à base de glyphosate marqués quand les instructions sur l’étiquette sont respectées. YieldGard®, le logo YieldGard Corn Borer et Roundup Ready® sont des marques déposées de Monsanto Company utilisées sous licence. Technologie de protection contre les insectes Herculex® XTRA de Dow AgroSciences et de Pioneer Hi-Bred. Herculex® et le logo HX sont des marques déposées de Dow AgroSciences LLC. Liberty®, LibertyLink® et le logo en gouttelette sont des marques de commerce de Bayer. Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. Les données de 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans 14 emplacements jusqu’au 22 novembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier. Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants.

• Awaken ST est un traitement des semences nutritif contenant 6 % d’azote, 1 % de potasse soluble, 5,05 % de zinc, 0,25 % de cuivre, 0,25 % de manganèse, 0,25 % de fer et 0,03 % de bore.

Awaken® ST

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• Le rendement du maïs a connu une augmentation significative (α = 0,1) de 257 kg/ha (4,1 boiss./acre) en moyenne lorsque traité avec le traitement des semences Awaken ST par rapport au maïs sans oligoéléments appliqués à la semence.

• Des répercussions positives sur le rendement ont été observées dans 71 % des essais.

• Le traitement des semences Awaken ST n’a pas eu une incidence significative sur l’humidité des grains ou le poids spécifique (données non présentées).

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®,mc,ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. ©2013, PHII

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MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

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Effet du fongicide foliaire Proline® sur le rendement du maïs et le désoxynivalénol (DON) 2013

Emplacements : 21 emplacements dans le sud de l’OntarioHybride Pioneer® : P0094YHR (YGCB, HX1, LL, RR2)Traitements : fongicide foliaire Proline au moment de l’apparition complète des soies, non traitéMéthodes d’application : 17 avec application au sol, 4 avec application aérienne (hélicoptère ou avion)

• L’augmentation moyenne du rendement du maïs traité à l’aide du fongicide foliaire Proline au moment de l’apparition complète des soies par rapport au même hybride sans fongicide était de 603 kg/ha (9,6 boiss./acre). La réaction était positive dans 71 % des emplacements.

• En 2013, les taux moyens de DON étaient faibles ; seulement 18 % des études montraient des grains avec plus de 1 ppm de DON dans l’échantillon non traité.

• Malgré les faibles taux, le maïs traité avec le fongicide foliaire Proline a connu une réduction moyenne de 28 % de concentration en DON par rapport au maïs n’ayant pas reçu le traitement fongicide.

• L’objectif de cette étude était de déterminer les répercussions de l’application du fongicide foliaire Proline au moment de l’apparition complète des soies sur le rendement du maïs et les taux de DON, dans des conditions en grandeur réelle.

Emplacements de 21 essais réalisées, en grandeur réelle, avec le fongicide foliaire Proline sur les grains de maïs dans le sud de l’Ontario en 2013.

Emplacements de 21 essais réalisées, en grandeur réelle, avec le fongicide foliaire Proline sur les grains de maïs dans le sud de l’Ontario en 2013.

YGCB, HX1, LL, RR2 – Optimum® Intrasect® contient les gènes Herculex® I et YieldGard® Corn Borer pour la résistance à la pyrale du maïs. YGCB – le gène YieldGard® Corn Borer offre un niveau élevé de résistance à la pyrale du maïs, à la pyrale du Sud-Ouest et à la pyrale du maïs du Sud; une résistance modérée au ver de l’épi du maïs et à la pyrale de la tige du maïs commune; et une résistance supérieure à la moyenne au légionnaire d’automne. HX1 – contient le gène de protection contre les insectes Herculex® I qui protège contre la pyrale du maïs, la pyrale du Sud-Ouest, le ver-gris noir, le légionnaire d’automne, le ver gris occidental du haricot, la pyrale de la base de la tige du maïs, la pyrale du maïs du Sud et la pyrale de la canne à sucre, et supprime le vers de l’épi du maïs. LL – contient le gène LibertyLink® pour la résistance à l’herbicide Liberty®. RR2 – contient le gène Roundup Ready® Corn 2 qui protège les cultures traitées avec des herbicides à base de glyphosate marqués quand les instructions sur l’étiquette sont respectées. YieldGard®, le logo YieldGard Corn Borer et Roundup Ready® sont des marques déposées de Monsanto Company utilisées sous licence. Technologie de protection contre les insectes Herculex® I de Dow AgroSciences et de Pioneer Hi-Bred. Herculex® et le logo HX sont des marques déposées de Dow AgroSciences LLC. Liberty®, LibertyLink®, le logo en gouttelette et Proline® sont des marques de commerce de Bayer. Les produits de marque PIONEER® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. Les données de 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans 21 emplacements jusqu’au 22 novembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred. © 2013, PHII

Résultats

Objectif

Contexte

Description de l’étude

• La fusariose de l’épi Gibberella est causée par le champignon Fusarium graminearum. C’est la plus importante maladie du maïs associée à la contamination par les mycotoxines dans la région des Grands Lacs en Amérique du Nord.

• L’infection par le F. graminearum et l’accumulation de désoxynivalénol (DON) dans les grains sont fréquemment signalées dans le sud-ouest de l’Ontario.

• Des recherches précédentes ont démontré que l’utilisation de fongicides à base de triazoles, y compris le prothioconazole ou le fongicide foliaire Proline®, peut réduire les taux de contamination au DON dans les grains de maïs.• Des essais réalisés sur des petites parcelles en 2010 et en

2011 ont montré une réduction des toxines de 67 % associée à l’application de fongicide au moment de l’apparition complète des soies par rapport aux plants témoins non traités.

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MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®,mc,ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. ©2013, PHII

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Contrôle de la flétrissure de Goss dans l’Ouest canadien

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer

Faits sur la maladie• La maladie est causée par une bactérie pathogène qui survit

à l’hiver dans les résidus de maïs et les mauvaises herbes graminées.

• Au cours des dernières années, on a assisté à l’apparition de la flétrissure de Goss dans les états du centre et du nord du Corn Belt.

• En 2013, la présence de la flétrissure de Goss a été confirmée en Louisiane, au Montana et en Alberta, au Canada (voir la carteà droite).

• Selon les conditions, la maladie peut causer des problèmes mineurs ou faire des ravages, occasionnant des baisses de rendement du grain pouvant aller jusqu’à 50 %.

Développement de la flétrissure de Goss• Les bactéries contaminent les tissus du plant par l’intermédiaire de

blessures causées par le vent, la grêle, l’abrasion par le sable, etc.• Des lésions se forment sur les tissus vasculaires des feuilles et

peuvent progresser rapidement dans des conditions humides.• La flétrissure de Goss peut s’attaquer aux plants durant les

premiers stades de croissance pour se propager ensuite jusqu’au couvert.

• Tentez de dépister les symptômes au moment de l’apparition des soies.

• La diminution du rendement est causée par la réduction de la surface foliaire saine, entraînant la mort prématurée des plants.

• Le vent dissémine les bactéries contenues dans le sol et le chaume des champs infectés vers les champs voisins.

• La flétrissure de Goss survit dans les résidus de maïs et dans plusieurs mauvaises herbes graminées.

Présence de la flétrissure de Goss dans le maïs en Amérique du Nord

TaveluresLésions aqueuses

Symptômes de la flétrissure de Goss• Les premiers symptômes apparaissant sur le feuillage sont des

lésions allongées de tissu aqueux vert grisâtre qui deviennent de longues lésions ondulées aux marges aqueuses.

• Recherchez des tavelures vert foncé ou noires à l’intérieur des lésions.

• Dans des conditions humides, la bactérie prend l’apparence d’un exsudat lustré sur la lésion.

• Les symptômes apparaissent souvent sur le feuillage du couvert végétal et se propagent vers le bas dans des conditions humides.

• Les premiers symptômes apparaissent souvent sur des parcelles situées en bordure de champs où s’accumulent des résidus soufflés des champs voisins par le vent.

Les bactéries sont introduites dans les blessures par la pluie ou par le vent

Les bactéries survivent à l’hiver dans les résidus

La grêle, le vent ou l’abrasion par le sable blessent les plants

Lésions allongées aux tavelures foncées caractéristiques

Plant infecté

Cycle de la maladie

L’ovale de DuPont est une marque déposée de DuPont.®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. © 2013, PHII

Aire de répartition de la flétrissure de Goss

Aire de répartition historiqueRépartition actuelle – 2013

Données fournies par DuPont Pioneer et le NPDN (National Plant Diagnostic Network)

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1 Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat.2 Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

3 RR2 – contient le gène Roundup Ready® Corn 2 qui protège les cultures traitées avec des herbicides à base de glyphosate quand les instructions sur l’étiquette sont respectées. Roundup Ready® est une marque déposée de Monsanto Company utilisée sous licence.

Sélectionner pour mieux résister • Depuis des décennies, DuPont Pioneer sélectionne et améliore

génétiquement les cultures dans l’Ouest américain afin qu’elles résistent à la flétrissure de Goss.

• Au cours des dernières années, cette maladie bactérienne s’est répandue dans le nord du Corn Belt états-unien, ainsi qu’au Manitoba et en Alberta, au Canada.

• Les chercheurs de DuPont Pioneer au Canada ont pu profiter des vastes connaissances et de l’expérience existant au sein de Pioneer pour diagnostiquer, pour caractériser et pour sélectionner des souches génétiques précoces résistantes.

• Les travaux de recherche ont amélioré et continuent d’améliorer la résistance à la flétrissure de Goss des hybrides de maïs vendus dans l’Ouest canadien.

Caractéristiques distinctives des lésions• Tavelures – taches aqueuses allant du vert foncé au noir,

apparaissant souvent près des marges des lésions (flèches blanches).

• Exsudat lustré – les bactéries suintent à la surface de la feuille et peuvent sembler lustrées une fois sèches (flèches noires).

Gestion de la flétrissure de Goss1. Résistance génétique

• À utiliser comme méthode de gestion principale.• Les chercheurs de DuPont Pioneer inoculent et

présélectionnent des hybrides, puis évaluent leur résistance à la bactérie.

• La performance des hybrides est également évaluée dans des conditions naturelles d’infestation dans les états touchés.

• Les chercheurs manitobains de DuPont Pioneer présélectionnent des hybrides localement pour augmenter leur niveau de résistance à la bactérie.

• Consultez votre représentant Pioneer pour obtenir des recommandations sur les hybrides appropriés à votre champ.

2. Réduisez les résidus de maïs• La maladie peut devenir problématique dans les champs

de culture de maïs sur maïs à teneur élevée en résidus.• La rotation des cultures est une manière efficace de

réduire les résidus.• Le travail du sol accélère la décomposition des résidus.

3. Contrôle des mauvaises herbes graminées • De nombreuses mauvaises herbes graminées comme

la sétaire verte et le pied-de-coq sont des plantes hôtes pour la bactérie.

4. Prévention• Faites la récolte et le travail du sol des champs touchés en

dernier et nettoyez l’équipement pour éviter de propager le pathogène aux champs qui ne sont pas infectés.

5. L’application de fongicides n’est PAS efficace pour cette maladie bactérienne.

Tavelures

Exsudat lustré

Champ de maïs hybride de Pioneer® 39V05 (RR2) planté dans un champ où poussait du maïs susceptible de contracter la flétrissure de Goss.

La photo aérienne a été prise en août 2012 et est utilisée avec la permission d’Arty’s Air Service de Winkler, au Manitoba.

39V05Maïs ayant une bonne résistance à la flétrissure de Goss

Champ de maïs hybride susceptible de contracter la flétrissure de Goss

Les différents degrés de tolérance des hybrides à la flétrissure de Goss sont génétiques. La photo ci-dessus présente un échantillonnage de trois hybrides de marque Pioneer® obtenus à la suite d’une étude PKP démontrant différents degrés de tolérance à la flétrissure de Goss.

Photo avec la permission d’Adam McKnight, de Bud McKnight Seeds.

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Pathogène Réaction de l’hôte (Ht) pour chaque race

Dénomination de la race Et

Gène Ht1

Gène Ht2

Gène Ht3

Gène HtN

0 R R R R

1 V R R R

2 R V R R

12 V V R R

23 R V V R

23N R V V V

123N V V V V

Tableau 1. Principales sources de gènes de résistance Ht.Changements de race chez l’agent pathogène de l’helminthosporiose du Nord

L’helminthosporiose du Nord, également appelée l’helminthosporiose du Nord du maïs, se produit dans les climats humides où s’effectue la culture du maïs. Elle s’est répandue au cours des dernières années en raison d’ouragans et d’autres phénomènes météorologiques qui transportent les organismes du sud au nord du Canada et des États-Unis. L’utilisation de gènes de races particulières à des fins de résistance est de plus en plus complexe en raison des mutations de l’organisme causal, l’exserohilum turcicum. De nombreuses races de ce champignon ont été repérées dans certaines régions, et ces races se transforment dans plusieurs régions où le premier gène de résistance est apparu. Les sélectionneurs de maïs de DuPont Pioneer incorporent aux hybrides plusieurs gènes de résistance afin d’assurer une protection plus stable à long terme.

Développement et symptômes de la maladieL’organisme causant l’helminthosporiose du Nord du maïs hiverne

dans les feuilles, les enveloppes et les autres parties du plant de maïs malade. Les spores sont produites à partir de ces résidus de culture au printemps et au début de l’été, lorsque les conditions ambiantes sont favorables. La pluie et les courants d’air répandent les spores sur les feuilles des nouveaux plants, où débute l’infection. L’infection se produit lorsque de l’eau libre est présente à la surface de la feuille pendant 6 à 18 heures, à une température de 18 à 27 °C.

La dissémination se poursuit d’un plant à l’autre et d’un champ à l’autre, tandis que les spores sont transportées sur de longues distances par le vent. Habituellement, l’infection touche d’abord les feuilles du bas, puis se propage vers le haut du plant. Toutefois, lors d’années où l’helminthosporiose du Nord était fortement présente (en raison d’une grande quantité de spores), les infections pouvaient toucher d’abord le couvert végétal des plants.

De fortes rosées, des précipitations légères et fréquentes, un haut taux d’humidité et des températures modérées favorisent la dissémination de l’helminthosporiose du Nord. Le développement de lésions causées par des maladies sur les feuilles de l’épi ou plus haut et une perte considérable de la superficie de feuilles vertes peuvent causer une perte de rendement.

Races de l’helminthosporiose du NordPlusieurs races de l’helminthosporiose du Nord ont été répertoriées en

Amérique du Nord. Les races 0, 1 et 23N sont les plus répandues. Ferguson et Carson (2007) ont réalisé un sondage sur les races d’helminthosporiose du Nord qui a indiqué que le taux d’isolat de race 0 est passé de 83 % en 1974 à 50 % dans les années 1990. Durant cette même période, la fréquence d’isolats de race 1 a augmenté. Pendant plus de 20 ans, on constatait une faible présence des races 23 et 23N. Les auteurs associent le déclin de la race 0 à l’utilisation répandue du gène Ht1 par les producteurs de maïs sucré et de maïs hybride. Cela a permis un contrôle de la race 0, sans toutefois contrôler la race 1.

Les gènes de résistance sont nommés « Ht » d’après l’ancien nom du champignon causant l’helminthosporiose du Nord, (H)elminthosporium (t)urcicum. Les principales sources de gènes Ht résistants sont des gènes dominants qui offrent une résistance à plusieurs races importantes, comme l’indique le tableau 1.

Les sélectionneurs de DuPont Pioneer ciblent plusieurs races d’helminthosporiose du Nord

Deux ou plusieurs gènes Ht peuvent être nécessaires pour assurer la résistance à l’helminthosporiose du Nord lorsque les plants risquent d’être exposés à plusieurs races. Par exemple, une combinaison des

Symptômes de l’helminthosporiose du Nord sur des feuilles de maïs.

gènes Ht1 et Ht2 assurerait une résistance aux races 0, 1 et 23N, les races d’helminthosporiose du Nord les plus répandues au Canada et aux États-Unis. Comme il existe plusieurs races d’helminthosporiose du Nord, les sélectionneurs de Pioneer incorporent d’autres gènes Ht à leurs programmes de développement d’hybrides (approche « multigénique »). Les figures 1 à 3 montrent les types de plants résistants aux lésions causées par l’helminthosporiose du Nord et ceux vulnérables à celle-ci.

Évaluation de la réaction des hybrides à l’helminthosporiose du Nord

DuPont Pioneer évalue les hybrides de maïs dans plusieurs environnements afin d’observer leur réaction à une infection causée par l’helminthosporiose du Nord. Des parcelles inoculées et des emplacements exposés à une « infection naturelle » sont utilisés afin de déterminer les pressions causées par la maladie. Des études de base (petites parcelles) et des études avancées (parcelles IMPACTmc plus grandes) sont utilisées dans le cadre de ce processus de caractérisation des hybrides. L’utilisation de nombreux emplacements éloignés, y compris des emplacements présentant un historique d’helminthosporiose du Nord extrêmement élevé, permet de s’assurer que certains environnements offriront une pression suffisante de l’helminthosporiose du Nord pour déstabiliser les meilleurs hybrides. De plus, elle permet d’exposer les hybrides au plus grand nombre de races possible d’helminthosporiose du Nord. Le moment critique d’évaluation des dommages causés par la maladie se situe au début du stade de reproduction.

Figure 1. Plant vulnérable, lésions hâtives. Le plant ne présente aucune résistance, mais les lésions n’ont pas eu le temps de se développer entièrement.

Figure 2. Plant vulnérable, lésions tardives. Au fil du temps, les lésions se sont agrandies pour former de vastes zones de tissu nécrotique. Des feuilles entières risquent de devenir nécrotiques.

Figure 3. Plantrésistant à la race 0 (deux lésions supérieures). On remarque un périmètre chlorotique autour des lésions et un développement restreint de celles-ci. Plant vulnérable à la race 1 (lésion inférieure).

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25

Le système de notation de l’helminthosporiose du Nord sur une échelle de 1 à 9 créé par DuPont Pioneer est fondé sur la « perte de feuilles » causée par la maladie; une note de 9 indique qu’aucune perte n’a été constatée et une note de 1 indique une perte de 95 % des feuilles en présence de la maladie. Afin de déterminer la note générale d’un hybride, les hybrides testés sont comparés à des hybrides pour lesquels la réaction à l’helminthosporiose du Nord est connue. Ce système de notation par « mise en relation » permet de caractériser les nouveaux hybrides le plus précisément possible comparativement aux hybrides définis qui sont plus répandus sur le marché.

Gestion de l’helminthosporiose du Nord en production de maïs

Parmi les pratiques de gestion efficaces qui diminuent l’impact de l’helminthosporiose du Nord, on compte la sélection d’hybrides résistants, la réduction de la quantité de maïs résiduel, la plantation en temps opportun et l’application de fongicides foliaires.

Hybrides résistants

Lorsque la photosynthèse est limitée par une diminution de la surface des feuilles causée par la maladie, les hybrides de maïs utilisent les glucides emmagasinés dans la tige pour développer des épis. La qualité des tiges est alors réduite, ce qui cause souvent des pertes de récoltes. Les hybrides dont la note pour la maladie des feuilles est plus élevée ont tendance à assurer la santé des feuilles et de l’ensemble du plant pour une plus longue période lors du remplissage du grain. La préservation de la santé du plant aide les hybrides à atteindre un rendement plus élevé, une meilleure solidité des tiges et une plus grande capacité de récolte des grains.

C’est pourquoi la sélection d’hybrides résistants en fonction de leur note pour la réaction à la maladie est une mesure importante dans le contrôle de l’helminthosporiose du Nord. La note relative à l’helminthosporiose du Nord attribuée par DuPont représente le rendement attendu d’un hybride exposé aux principales races d’helminthosporiose dans la région visée. Puisqu’inévitablement des changements se produisent, les études continues des chercheurs de DuPont Pioneer peuvent occasionner une modification de la note de certains hybrides. En utilisant des hybrides à résistance multigénique, les sélectionneurs améliorent la stabilité des hybrides tandis que les races d’helminthosporiose du Nord se transforment au fil du temps.

Lorsque vous sélectionnez des hybrides, tenez compte de toutes les caractéristiques importantes pour un champ. En plus des hybrides fortement résistants à l’helminthosporiose du Nord, sélectionnez ceux qui présentent un rendement potentiel élevé, qui possèdent des caractéristiques adéquates de résistance aux insectes, dont la maturité est adaptée à la région (généralement de pleine saison) et pour lesquels un rendement continu a été démontré à l’aide de données s’étendant sur plusieurs emplacements et plusieurs années. Une forte levée, la solidité des tiges et la tolérance à la sécheresse sont d’autres caractéristiques agronomiques à prendre en compte afin d’optimiser le peuplement et le rendement en grains récoltables.

Réduction de la quantité de maïs résiduel

La réduction de la quantité de maïs résiduel diminue la quantité d’inoculants d’helminthosporiose pouvant infecter les cultures subséquentes. La rotation des cultures est un moyen efficace de réduire la quantité de résidus. De plus, toute forme de labour qui met le sol en contact avec les résidus de maïs encourage la décomposition et réduit la quantité de résidus survivants lors de la saison de culture suivante. Le ramassage des tiges et des feuilles de maïs pour la production d’éthanol cellulosique ou pour l’alimentation animale constitue une autre façon de réduire la quantité de résidus de maïs et d’inoculants de la maladie. Cependant, la réduction de la quantité de maïs résiduel ne protège pas les cultures contre les spores transportées par le vent.

Plantation en temps opportun

La plantation en temps opportun aide les hybrides à éviter les pires dommages causés par l’helminthosporiose du Nord si le rythme de croissance des cultures dépasse celui de la progression de la maladie. Le

maïs planté plus tard dans une région risque d’être infecté à un moment où les plants sont plus petits, ce qui aiderait la maladie à progresser plus rapidement par rapport au plant. Toutefois, dans les cas de forte présence de la maladie, les plants hâtifs et tardifs peuvent tous deux être gravement endommagés.

Application de fongicides foliaires

De nombreux fongicides foliaires permettent de contrôler ou d’empêcher le développement de l’helminthosporiose du Nord. Ces fongicides sont régulièrement utilisés par les agriculteurs comme protection contre plusieurs maladies des feuilles, et l’helminthosporiose du Nord n’est pas toujours aussi bien contrôlée que d’autres maladies. Cela s’explique par le cycle de vie beaucoup plus rapide de l’helminthosporiose du Nord, qui peut durer aussi peu qu’une semaine si les conditions sont favorables. Comme l’helminthosporiose du Nord sporule très rapidement, il est plus difficile de déterminer le moment idéal pour appliquer un fongicide. En conséquence, la sélection d’hybrides résistants constitue une mesure importante pour le contrôle de l’helminthosporiose du Nord dans les endroits où la présence historique de la maladie est élevée.

La décision d’utiliser un fongicide doit être prise en fonction des facteurs de risque du champ quant à la maladie, notamment la vulnérabilité des hybrides, la séquence des cultures, le système de labour, l’emplacement, l’historique de maladie, le rendement potentiel, le prix du maïs et les conditions météorologiques prévues durant la période de reproduction. En fait, les conditions météorologiques prévues durant le remplissage des épis constituent un facteur important dans le développement de la maladie. Il est souvent celui qui a la plus grande influence sur la rentabilité de l’application d’un fongicide, avec la note de l’hybride relativement à la maladie.

La figure 4 résume 289 études effectuées, par DuPont Pioneer, à la ferme, où des pratiques précédentes (culturales et de labour) ont été rapportées. Les résultats montrent que l’intensité du labour est inversement proportionnelle à la réaction du rendement à l’application de fongicides dans des systèmes de production continue de maïs et dans des systèmes alternant entre le maïs et le soya. Ces résultats indiquent clairement que la rotation et le labour ont un impact positif sur la réduction des pressions causées par la maladie.

D’autres études (résultats non présentés) montrent une relation similaire entre la note de l’hybride relativement à la maladie et la réaction du rendement à l’application de fongicides : plus l’hybride est résistant, moins il tire avantage de l’application de fongicides. Les hybrides ayant une note de 6 ou plus tiraient un avantage économique faible ou nul de l’application d’un fongicide à des niveaux d’infestation modérés.

La plupart des fongicides foliaires couramment utilisés pour la culture du maïs sont étiquetés pour le contrôle de l’helminthosporiose du Nord (consultez l’étiquette). Les étiquettes présentent des mises en garde importantes, le mode d’emploi, les garanties du produit et les limitations de responsabilité. Lisez toujours les instructions et mises en garde avant d’appliquer des fongicides.

Figure 4. Réaction du rendement moyen à l’application de fongicides foliaires influencé par le labour et par des cultures antérieures lors d’études à la ferme (289 études de 2007 à 2011) (Jeschke, 2012).

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MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

• Évaluez les dommages aux cultures et les répercussions sur le rendement causés par divers herbicides mélangés en cuve avec du glyphosate afin de maîtriser le canola spontané tolérant au glyphosate dans le maïs.

• Identifiez la stratégie postlevée qui convient le mieux pour gérer le canola spontané tolérant au glyphosate, dans le maïs résistant au glyphosate.

Traitement Dose d’application par acre

1 Gly seulement (témoin) 1 L/acre (360 g EA)

2 Gly + dicamba 1 L/acre + 0,243 L/acre

3 Gly + 2,4-D 1 L/acre + 0,4 L/acre (600 g/L)

4 Gly + MCPA-amine 1 L/acre + 0,45 L/acre

5 Gly + bromoxynil 1 L/acre + 0,48 L/acre

6 Gly/bromoxynil(Application séparée*) 1 L/acre + 0,48 L/acre

Herbicides pour le maïs visant à maîtriser le canola spontané tolérant au glyphosate

• Avec l’adoption rapide du maïs résistant au glyphosate dans l’Ouest canadien, le canola spontané tolérant au glyphosate est devenu un problème majeur pour les producteurs de maïs de la région.

• L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire permet dorénavant que les herbicides soient mélangés en cuve si chaque substance est homologuée pour son usage sur la culture visée et si leurs périodes d’application sont compatibles.

• Plusieurs options d’herbicides sont offertes pour maîtriser le canola spontané tolérant au glyphosate dans le maïs ; cependant, certains herbicides peuvent avoir des effets indésirables sur le maïs.

2013

• Les pointages obtenus ont été enregistrés :• 3 à 5 jours après le traitement• 7 à 10 jours après le traitement• 21 à 24 jours après le traitement

• D’autres observations consignées portent sur :• Le nombre de tiges cassées• Le rendement (boisseaux par acre) et l’humidité (%)• Poids spécifique (kg par boisseau)

• Les symptômes des dommages causés aux cultures étaient similaires pour tous les hybrides testés.

• Le traitement 2,4-D est celui qui a causé les dommages les plus importants et persistants à tous les hybrides (figures 1 et 3).

• Le traitement 2,4-D a causé la plus haute incidence de tiges cassées chez tous les hybrides (tableau 2).

• En moyenne, le traitement 2,4-D a réduit la production de 13,5 % (tableau 3) et a diminué le poids spécifique de 2 kg par boisseau (tableau 4).

Glyphosate seulementGlyphosate seulement MCPA-amineMCPA-amine BromoxynilBromoxynil 2,4-D2,4-D DicambaDicamba

Figure 1. Réaction des cultures aux herbicides mélangés en cuve avec le glyphosate dix jours après le traitement.

• L’étude a comparé la réaction des cultures de quatre hybrides de pointe (de marque Pioneer® et de ses concurrents) traités avec cinq traitements herbicides différents (tableau 1).

• Les traitements ont été comparés à une application unique de glyphosate seulement sur le maïs témoin.

• Les traitements d’herbicides ont été appliqués en respectant le dosage recommandé pour le stade de croissance V3.

• Les traitements ont été répliqués quatre fois à chacun des six emplacements, sur une période de trois ans (2011-2013).

Tableau 1. Traitements herbicides.

Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. Les données de 2011 à 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans six emplacements jusqu’au 1er décembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer Hi-Bred Limited. © 2013, PHII

*Glyphosate et bromoxynil appliqués séparément au stade V3.

Description de l’étude

Contexte

Résultats

Objectifs

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

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• Par rapport au témoin avec glyphosate seulement, le traitement MCPA-amine a augmenté la cassure des tiges et provoqué des symptômes étendus de la feuille d’oignon.

• Le traitement à base de dicamba a augmenté la cassure des tiges (tableau 2) et la verse des tiges (données non présentées) et réduit la production et le poids spécifique de façon significative.

• Comparés aux traitements à base de bromoxynil et au témoin avec glyphosate seulement, les traitements à base de 2,4-D, de MPCA-amine et de dicamba ont tous causé le rabougrissement des plants et un mauvais développement des racines d’ancrage (figure 2).

• Les traitements à base de bromoxynil ont provoqué quelques brûlures aux feuilles, mais n’ont pas causé d’inhibition de la croissance ni de cassure des tiges. Les plants se sont rétablis rapidement.

• Parmi les herbicides testés, les traitements à base de bromoxynil ont invariablement offert une excellente maîtrise du canola spontané, tolérant au glyphosate, et la plus faible incidence de dommages causés au maïs.

• Les traitements à base de bromoxynil n’ont causé aucun rabougrissement, aucun retard de croissance et aucune cassure des tiges dans les cultures.

• Aucune réduction du rendement (figure 4) ou du poids spécifique (figure 5) n’a été attribuée aux traitements à base de bromoxynil.

• Les herbicides inhibiteurs de croissance (2,4-D, dicamba et MCPA-amine) ont causé d’importants dommages pour tous les hybrides testés.

• Parmi les symptômes, on retrouvait un mauvais développement des racines d’ancrage, le rabougrissement et la cassure des tiges.

• Les dommages attribués aux herbicides régulateurs de croissance ont provoqué une diminution du poids spécifique du maïs et de la production.

• Quand vous faites l’application d’herbicides à base de bromoxynil sur du maïs :

• Faites l’application par temps chaud.• Utilisez beaucoup d’eau (au moins 38 à 57 litres/acre).• Ne l’appliquez pas pendant ou immédiatement après que la

culture a subi un stress.• Lisez et suivez toujours les instructions sur l’étiquette de

l’herbicide.• Pour de plus amples renseignements, consultez votre représentant

Pioneer.

Gly.

seul

emen

t

Dica

mba

2,4-D

MCPA

-am

ine

Brom

oxyn

il

Brom

oxyn

il(a

pplic

atio

n sé

paré

e)

—————— Tiges cassées (%) ——————Hybride A 0 8 21 10 0 0

Hybride B 0 11 25 8 0 0

Hybride C 0 15 20 12 0 0

Hybride D 0 7 27 7 0 0

Moyenne 0 10 23 9 0 0

Tableau 2. Cassure des tiges (%) observée pour quatre hybrides traités avec six traitements herbicides.

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8090

100110120130140150160

Average Hybrid A Hybrid B Hybrid C Hybrid D

Rend

emen

t (bo

issea

ux p

ar ac

re)

Gly. seulement

Dicamba 2,4-D MCPA-amine Bromoxynil Application séparée de bromoxynil

495051525354555657

Gly. seulement

Dicamba 2,4-D MCPA-amine Bromoxynil Application séparée de bromoxynil

Poid

s spé

cifiq

ue (p

oids

par

boi

ssea

u)

Figure 4. Rendement de l’hybride selon le traitement herbicide.

Figure 5. Poids spécifique moyen du maïs selon le traitement herbicide.

Figure 2. Maïs traité avec du glyphosate +MCPA-amine (à gauche) et avec du glyphosate seulement (à droite).

Figure 3. Maïs traité avec du glyphosate + 2,4-D.

Résultats

Résumé

■ Moyenne ■ Hybride A ■ Hybride B ■ Hybride C ■ Hybride D

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Maîtrise de la pyrale du maïs

L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. © 2013, PHII

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer

Lésions en fenêtres (à gauche) et en criblures (à droite) causées par les larves de la pyrale du maïs qui s’alimentent.

Coûts des mesures de maîtrise1

Valeur de la récolte ($/acre)

($/acre) 150 200 250 300 350 4006 1,00 0,75 0,60 0,50 0,43 0,389 1,50 1,12 0,90 0,75 0,64 0,56

12 2,00 1,50 1,20 1,00 0,86 0,7515 2,50 1,88 1,50 1,25 1,07 0,9418 3,00 2,25 1,80 1,50 1,29 1,1321 3,50 2,63 2,10 1,75 1,50 1,3224 4,00 3,01 2,40 2,00 1,72 1,5127 4,50 3,38 2,70 2,25 1,93 1,70

Seuil économique (nombre de larves par plant)

Gestion• Les hybrides de maïs (Bt) résistants offrent une excellente

maîtrise de la pyrale du maïs sans nuire aux insectes bénéfiques.− Parmi les nombreux produits de maïs Bt, on retrouve les

hybrides Pioneer® 39D97 (HX1, LL, RR2), P8107HR (HX1, LL, RR2), 39B94 (HX1, LL, RR2), P8210HR (HX1, LL, RR2), 39V07 (HX1, LL, RR2) et 39Z69 (HX1, LL, RR2) ainsi que le maïs de marque Pioneer®

P8193AMmc (AM, LL, RR2).− L'hybride Pioneer® P7632HR (HX1, LL, RR2) et le maïs de marque

Pioneer® P8016AMmc (AM, LL, RR2) sont deux nouveaux produits.• Travailler le sol en automne, broyer les résidus ou couper les

plants pour en faire de l’ensilage cela peut réduire la taille des populations qui hivernent.

• Si vous utilisez des insecticides, attaquez-vous aux jeunes larves (premier et deuxième stade) avant qu’elles ne commencent à creuser des galeries dans les tiges. La gestion à l’aide d’insecticides commence par le dépistage, au moyen des méthodes suivantes :− À partir du début juillet, inspectez les champs tous les

5 à 7 jours. Cherchez des grappes d’œufs ou des larves écloses sur 20 plants situés à 5 emplacements dans le champ. Assurez-vous de vérifier si l’intérieur du verticille est endommagé.

− Comptez le nombre de pyrales du maïs par plant et comparez ce nombre à celui apparaissant dans le tableau du seuil économique ci-dessous.

1Coûts des mesures de maîtrise = prix de l’insecticide ($/acre) plus coûts de l’application ($/acre)Source : http://www.gov.mb.ca/agriculture/crops/insects/fad46s00.html

Stades larvaires de la pyrale du maïs.

1 er stade à gauche; 5 e stade à droite.

Faits sur le parasite• La pyrale du maïs est l’un des parasites les plus nuisibles pour

le maïs. Elle a été découverte au Manitoba en 1948.• Les larves se nourrissent des parties aériennes du plant de maïs

en creusant des galeries dans les tiges et dans les épis.

Symptômes observés sur les plants et incidence sur la récolte• Les lésions en « fenêtres » sont causées par les larves nouvellement

écloses (premier stade) qui se nourrissent sur la feuille de maïs.• Les lésions en « criblures » apparaissent quand les larves se

nourrissent à l’intérieur du verticille.• Les galeries creusées dans les nervures médianes de la feuille ainsi

que dans la tige, le pédoncule et l’épi du maïs nuisent au mouvement de l’eau et des nutriments.

• Les dommages causés par les chenilles entraînent une diminution de la taille des épis et du poids spécifique. Des infestations graves peuvent provoquer la cassure des tiges et l’affaissement des épis.

• Les larves matures se nourrissent des soies, des grains et des rafles de maïs.

• Une infestation de pyrale du maïs peut entraîner des pertes de production allant de modérées à sérieuses.

Cycle biologique• Les larves hivernent dans les tiges et les épis de maïs et dans

d’autres résidus.• Les papillons émergent de la chrysalide à la fin juin ou au début

juillet et s’accouplent.• Les femelles pondent des grappes d’œufs sur la face inférieure des

feuilles de maïs, près de la nervure médiane. Les grappes d’œufs comprennent entre 10 et 40 œufs.

• Initialement, les œufs sont blancs ; ils deviennent plus foncés juste avant l’éclosion (les têtes des larves se colorent).

• Après 5 à 7 jours, les œufs éclosent et les larves commencent à se nourrir. À cette étape, elles mesurent environ 2,5 mm.

• Les larves nouvellement écloses sont blanches. Elles deviennent brunâtres et tachetées à mesure qu’elles croissent et finissent par atteindre une longueur de 2,5 cm.

• À la fin de la saison, les larves creusent des galeries dans les tiges et se préparent à hiverner.

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L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. ©2013 PHII

www.pioneer.com/silagezone@PioneerForage

Comparaison entre le rendement de l’ensilage de marque Pioneer® P1376XR (HXX, LL, RR2) et P1449XR (HXX, LL, RR2)et les hybrides à nervure brune de marque Mycogen

Comparaison entre les produits d’ensilage à nervure brune (BMR) de marque Pioneer® et ceux de marque Mycogen : 2012-2013

Comparaison entre les pourcentages d’amidon du P1376XR et du P1449XR et ceux des hybrides à nervure brune de marque Mycogen

Comparaison entre le pourcentage de digestibilité des fibres (24 h) du P1376XR et du P1449XR et celui des hybrides à nervure brune de marque Mycogen

Les produits à nervure brune de DuPont Pioneer : une performance éprouvée en matière de rendement et de qualité d’ensilage• De meilleurs rendements dans diverses conditions, pouvant

atteindre une différence moyenne de 2,9 à 7,2 Tonnes/ha (1,3 à 3,2 tons par acre) par rapport aux produits à nervure brune de Mycogen.

• Des plantes fourragères d’environ 0,6 à 1,8 % plus élevées en amidon que celles des hybrides à nervure brune de marque Mycogen.

• Une digestibilité des fibres semblable à celle de Mycogen offrant les bienfaits démontrés de la haute digestibilité des fibres du maïs d’ensilage.

Remarque : Les données de DuPont Pioneer PK ont été recueillies dans des parcelles du nord du Midwest et du nord-est des États-Unis en 2012 et en 2013. Un total de 124 comparaisons pour le P1376XR et de 36 comparaisons pour le P1449XR ont été effectuées. Toutes les comparaisons ont été établies avec des produits d’hybrides d’ensilage à nervure brune de Mycogen semblables en maturité et en quantité de matière sèche à la récolte (différence de matière sèche inférieure à 7 %). Les réactions du produit varient et sont assujetties à de nombreuses pressions exercées par l’environnement, la maladie et les parasites. Les résultats individuels peuvent varier. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’UTILISEZ PAS CES DONNÉES NI TOUTE AUTRE DONNÉE PROVENANT D’UN NOMBRE RESTREINT D’ÉTUDES COMME FACTEUR DÉTERMINANT DANS LA SÉLECTION D’UN PRODUIT.

Tonnes/acre (35 % de matière sèche) : la production complète de végétaux amenée à 35 % de matière sèche.Pourcentage d’amidon : pourcentage d’amidon (en matière sèche) dans les végétaux complets.Pourcentage de digestibilité des fibres (24 h) : pourcentage de dégradation de la cellulose au détergent neutre (à titre de pourcentage de NDF total, en matière sèche) dans des échantillons de plants complets sur une période de 24 h.

Technologie de protection contre les insectes Herculex® XTRA de Dow AgroSciences et de Pioneer Hi-Bred. Herculex® et le logo HX sont des marques déposées de Dow AgroSciences LLC. YieldGard®, le logo YieldGardCorn Borer et Roundup Ready® sont des marques déposées de Monsanto Company utilisées sous licence. Liberty®, LibertyLink® et le logo en gouttelette sont des marques de commerce de Bayer.

P1376XR P1449XRPioneer 21,0 Tons/ac (47,2 Tonnes/ha 24,5 Tons/ac (55,0 Tonnes/ha)Mycogen 19,7 Tons/ac (44,2 Tonnes/ha) 21,3 Tons/ac (47,8 Tonnes/ha)

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(24h)

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30 31

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Répercussions de l'orientation des rangs sur le rendement en grains dans le maïs ensilage

• Là où le terrain le permet, les rangs de maïs peuvent être disposés soit en direction nord-sud ou en direction est-ouest.

• La lumière du soleil pénètre plus profondément dans les plants des rangs orientés nord-sud que dans ceux orientés est-ouest.

Résultats

Justification Description de l’étude

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. © 2013, PHII

Les données de 2011 et de 2012 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans un emplacement jusqu’au 31 décembre 2012. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Objectifs

Recherche réalisée par le Paul Walker, Ph. D., de l’Université de l’Illinois, dans le cadre du programme « Prix pour la recherche sur la gestion des cultures (CMRA) de DuPont Pioneer ». Ce programme soutient financièrement des études sur l’agronomie et l’agriculture de précision réalisées par des universités et des coopérateurs du USDA partout en Amérique du Nord. Ces prix de recherche s'étendent sur une période allant jusqu'à quatre ans. Ils satisfont aux besoins de renseignement en matière de gestion des cultures des agronomes de DuPont Pioneer, des professionnels des ventes de Pioneer et des clients.

Mesure Est-ouest Nord-sud Probabilité28 000 plants

par acre34 000 plants

par acre Probabilité

Rendement en grains à la récolte de l’ensilage (T/ha)2011 6,9 8,2 P < 0,02 6,2 8,9 P < 0,012012 11,0 11,1 P < 0,67 10,7 11,4 P < 0,02

Poids par 1 000 grains (g)2011 331 375 P < 0,01 349 347 P = 0,812012 322 342 P < 0,01 335 330 P = 0,47

Grains par épi2011 486 540 P < 0,01 493 535 P < 0,022012 462 468 P = 0,65 487 442 P < 0,01

Emplacement : Un, au centre d’Illinois centralAnnées : 2011-2012Hybrides : 2 en 2011, 3 en 2012Écartement des rangs : 30 poucesFacteurs :

Orientation des rangs : nord-sud, est-ouestDensité de population : 28 000 et 34 000 plants par acre

• Le rendement en grains, le poids des grains et le nombre de grains par épi ont été mesurés au moment de la récolte de l’ensilage.

• Comparer le rendement en grains du maïs ensilage obtenu de rangs orientés nord-sud à celui de rangs orientés est-ouest..

• Comparer le rendement en grains de deux densité de population.

Densité de population• Le rendement en grains était considérablement plus élevé avec

une population de 34 000 plants par acre qu’avec 28 000 plants par acre pour les deux années de l’étude.

• L’augmentation moyenne du rendement avec la population la plus élevée était de 25 % au cours des deux années de l’étude.

• Le rendement plus élevé était principalement causé par le nombre plus élevé d’épis par acre.

• La population n’a pas eu de répercussions sur le poids des grains.• Les répercussions de la densité de population sur le nombre de

grains par épi n’étaient pas uniformes entre les deux années de l’étude.

Direction des rangs• En 2011, le rendement en grains a été considérablement plus

élevé dans les rangs orientés nord-sud que dans ceux orientés est-ouest. Toutefois, en 2012, le rendement a été le même peu importe l'orientation des rangs.

• Au cours des deux années de l’étude, l’augmentation moyenne du rendement des rangs orientés nord-sud a été de dix pour cent.

• Le rendement plus élevé observé dans les rangs orientés nord-sud était dû en grande partie au poids beaucoup plus élevé des grains.

• Le nombre de grains par épi était considérablement plus élevé dans les rangs orientés nord-sud en 2011. Ce n'était pas le cas en 2012..

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

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MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Répercussions de l'orientation des rangs sur le rendement en maïs d’ensilage

• Là où le terrain le permet, les rangs de maïs peuvent être disposés soit en direction nord-sud, soit en direction est-ouest.

• La lumière du soleil pénètre plus profondément dans les plants des rangs orientés nord-sud que dans ceux orientés est-ouest.

RésultatsOrientation des rangs• Le rendement en maïs d’ensilage était plus élevé• (moyenne = 14 %) chez les rangs orientés nord-sud que chez les

rangs orientés est-ouest pour les deux années de l’étude.• Le lait par tonne d’ensilage était semblable chez les deux

orientations. Cependant, en raison du rendement plus élevé en ensilage, la quantité de lait par acre d'ensilage était en moyenne 12 % plus élevée dans les rangs orientés nord-sud que dans les rangs orientés est-ouest.

• L’orientation des rangs n’a pas eu de répercussions sur la teneur en amidon de l’ensilage.

Justification Description de l’étude

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. © 2013, PHII

Les données de 2011 et de 2012 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans un emplacement jusqu’au 31 décembre 2012. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Objectifs

Recherche réalisée par Paul Walker Ph. D., de l’Université de l’Illinois, dans le cadre du programme « Prix pour la recherche sur la gestion des cultures (CMRA) de DuPont Pioneer ». Ce programme soutient financièrement des études sur l’agronomie et l’agriculture de précision réalisées par des universités et des coopérateurs du USDA partout en Amérique du Nord. Ces prix de recherche s'étendent sur une période allant jusqu'à quatre ans. Ils satisfont aux besoins de renseignement en matière de gestion des cultures des agronomes de DuPont Pioneer, des professionnels des ventes de Pioneer et des clients.

Emplacement : Un, au centre d’Illinois centralAnnées : 2011-2012Hybrides : 2 en 2011, 3 en 2012Écartement des rangs : 30 poucesFacteurs :

Orientation des rangs : nord-sud, est-ouestDensité de population : 28 000 et 34 000 plants par acre

• Le poids des plants a été mesuré à la récolte de l’ensilage.• Le rendement potentiel du lait a été calculé à partir de la

composition nutritive des plants.

• Comparer le rendement du maïs d’ensilage et le lait par tonne ou par acre des rangs de maïs orientés nord-sud à ceux des rangs orientés est-ouest.

• Comparer le rendement en ensilage et en lait de deux densités de population.

Densité de population• Le rendement de l’ensilage était considérablement plus élevé

(moyenne = 19 %) avec une population de 34 000 plants par acre qu’avec 28 000 plants par acre et ce pour les deux années de l’étude.

• La quantité prévue de lait par tonne d’ensilage a eu tendance à être légèrement inférieure avec une population plus élevée.

• La quantité prévue de lait par tonne d’ensilage récolté a été en moyenne de 21 % plus élevée chez la population plus dense, principalement en raison du rendement plus élevé en matière sèche de l’ensilage par acre.

MesureEst-

ouestNord-sud Probabilité

28 000 plants par acre

34 000 plants par acre Probabilité

Rendement de l’ensilage, tonnes de matière sèche par hectare2011 17,5 21,6 P < 0,01 16,8 22,2 P < 0,012012 21,1 22,0 P < 0,04 20,9 22,5 P < 0,01

Amidon de l’ensilage, % de matière sèche2011 28,1 27,1 P = 0,50 26,4 28,8 P = 0,102012 36,2 35,1 P = 0,15 35,7 35,6 P = 0,83

Lait, livres par ton d’ensilage2011 3136 3087 P = 0,54 3063 3159 P = 0,242012 3389 3374 P = 0,40 3407 3356 P < 0,01

Lait, tons par acre d’ensilage2011 12,2 14,8 P < 0,01 11,5 15,6 P < 0,012012 16,0 16,6 P = 0,22 15,9 16,8 P < 0,02

SCIENCES AGRONOMIQUES

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHE

Page 32: Résumé des recherches · en sciences Résumé des recherches Édition canadienne – 2014. 2 3 Introduction D’après des estimations, les agriculteurs nord-américains ont produit

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Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants. L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. Les produits de marque Pioneer® sont assujettis

aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. © 2013, PHII

www.pioneer.com/silagezone@PioneerForage

IntroductionDe nos jours, la récolte et l’entreposage du maïs-grain humide égrenéet du maïs-épi humide pour nourrir les bovins sont une pratiquerépandue chez les producteurs laitiers et les éleveurs de bovins deboucherie d’Amérique du Nord. La production de maïs-grains humideprésente plusieurs avantages et quelques inconvénients.Avantages agronomiques et économiques• La récolte a lieu plusieurs semaines plus tôt que les récoltes

destinées à l’entreposage à sec. Cela permet de réduire de trois àsix pour cent, les pertes au champ et à la récolte.

• Élimination des coûts de séchage.• En général, le coût moindre des produits de base est associé aux

prix saisonniers des semences et épargnes reliées aux coûts duséchage et à ceux dus aux taux d’impuretés aux élévateurs à grains.

Inconvénients• La commercialisation est moins souple que dans le cas du grain sec.• De l’équipement supplémentaire peut être nécessaire pour récolter,

manutentionner et entreposer le maïs-grains humide.• Des installations d’entreposage pour une grande quantité de grains

sont nécessaires.• La récolte et l’ensilage peuvent s’avérer mouvementés.• Les pertes dues à un mauvais entreposage peuvent être importantes

si l’ensilage n’est pas bien fait.Quelques-unes des méthodes de stockage couramment utilisées pourentreposer le maïs-grain humide sont la préparation et le compactage dansdes silos verticaux, des silos-boudins ou des silos-couloirs, oul’entreposage du maïs entier dans des silos hermétiques. La méthoded’entreposage choisie dépend du type d'équipement utilisé pourl'alimentation et de la taille de l’exploitation. Peu importe le typed’entreposage utilisé, il doit être géré de façon minutieuse. Cela permet labonne conservation du maïs-grain humide et l’optimisation de sa valeurnutritive.

Gestion des récoltesMaïs-grain humide et maïs-épi humideLa teneur en eau recommandée du grain pour la récolte du maïs-grainhumide se situe entre 26 et 32 %. La période optimale pour récolter lemaïs-grain humide est habituellement quand le maïs atteint sa maturitéphysiologique. Elle se manifeste par la présence d'un point noir sur lebout du grain. La ligne de maturité aura progressé sur tout le grain, et laprésence d'un point noir sur le bout du grain indique que le dépôtd’amidon est terminé. Le point noir apparaît quand la teneur en eau dugrain se situe entre 28 et 35 pour cent, selon l’hybride et les conditionsambiantes.Le terme maïs-grain humide est relatif. La digestibilité de l’amidoncontenu dans le maïs-grain humide dont la teneur en eau se situe entre22 et 24 % sera moins élevée que celle du maïs dont la teneur en eause situe entre 28 et 30 %, et son apport nutritionnel sera très différent.De même, des recherches menées par l'Université du Nébraskadémontrent que le maïs-grain plus humide (> 26 pour cent d’humidité)devient plus digestible au fil du temps passé en entreposage (figure 1).Divers laboratoires offrent des tests de digestibilité de l’amidon pouraider les nutritionnistes à mieux quantifier les changements quisurviennent pendant l’entreposage.

À la suite de l’examen de 36 études publiées sur la nutrition des bovins,Owens et Thornton (1976) ont conclu que si l’on comparait le maïs-grainhumide aux flocons de maïs dans une alimentation ne comportantqu’une source de grain, pour chaque tranche d'un pour cent au-dessusde 24 pour cent, la consommation de matière sèche diminue d’environun pour cent. Ils ont donc conclu que l’énergie métabolisable contenuedans le maïs-grain humide augmente avec la teneur en eau. Enmoyenne, la valeur énergétique du maïs-grain humide équivaut à celledu maïs sec quand sa teneur en eau est de 23 pour cent. Elleaugmente de 0,3 pour cent pour chaque tranche d’un pour centd’humidité supplémentaire.

Gestion du maïs-grain humide

Formation d’un point noir au bout du grain

DRC 24 HMC 28RECON 30 HMC 35RECON

0

20

40

60

80

100

0 56 112 168 224 280 336 392Période d’ensilage (jours)

DIS

MS

(%)

J.R. Benton, G.E. Erickson et T.J. Klopfenstein, Université du Nebraska, Lincoln; Résumé no 936. Séances de l’ASDS et de l’ADSA de 2004, St. Louis, Missouri

Digestion in situ (ruminale) de la matière sècheDigestion in situ (ruminale) de la matière sèche

30 %

24 %

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Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants. L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. Les produits de marque Pioneer® sont assujettis

aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. ®, mc, ms Marques de commerce et de service de Pioneer. © 2013, PHII

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Maïs-épi humide et récolte par « snaplage »

Les producteurs laitiers et les éleveurs de bovins de boucherie ontrécemment adopté une méthode relativement nouvelle pour faire la récoltedu maïs-grain humide connue sous le nom de « earlage » ou « snaplage »(ici, les deux termes peuvent être interchangés). En principe, l’« earlage »consiste à ne récolter que les grains et la rafle de maïs et est effectué avecune moissonneuse-batteuse réglée pour retenir la rafle. Le « snaplage »consiste à récolter l’épi au complet, y compris l’enveloppe, la hampe, larafle et quelques feuilles. Ce produit est récolté à l’aide d’une têtecueilleuse montée sur une récolteuse-hacheuse-chargeuse à fléaux àdouble coupe munie d’un conditionneur de grains. Cette méthode permetd’effectuer la récolte et la transformation du grain en une seule étape etpermet une économie substantielle de temps et de carburant si on lacompare à d’autres méthodes.

La teneur en eau optimale du grain pour la récolte du maïs-épi humide sesitue entre 34 et 40 pour cent. La teneur en eau de l’épi au complet serahabituellement de quatre à six pour cent plus élevée que celle du grainparce que la teneur en eau de la rafle est plus élevée que celle du grain. Aumoment de faire la récolte par « earlage », privilégiez une récolte dont lateneur en eau est plus élevée. Un maïs-épi humide dont la teneur en eauest plus élevée aura meilleur goût, fermentera mieux, et sa rafle et sonamidon seront plus digestibles.

Cependant, si le maïs-épi humide ou le maïs-grain humide sont récoltésquand leur teneur en eau est supérieure à celle qui est recommandée, lerendement de la matière sèche sera réduit. Cela pourrait provoquer unefermentation importante et entraîner une perte d’énergie pendantl’entreposage. Une erreur fréquente consiste à laisser le maïs-épi humidedevenir trop sec avant la récolte. Récolter le maïs quand sa teneur en eauest inférieure à celle qui est recommandée risque également de provoquerdes pertes de matière sèche résultant du risque accru de chute des épis etde dommages causés par les intempéries. De plus, il est plus difficile de lecompacter et d’en retirer l’air. L’air emprisonné augmente les risques decroissance des moisissures ou de production de chaleur excessivepouvant causer la perte d’éléments nutritifs. Les cultivateurs devraientconsidérer l’ajout d’eau pendant l’ensilage si la teneur en eau passe sousles 25 pour cent pour le maïs égrené ou sous les 32 pour cent pour lemaïs-épi humide.

Le réglage adéquat de l’équipement peut avoir une incidence importantesur la quantité et la qualité du produit récolté. Consultez votre guide del’utilisateur pour plus de renseignements sur le réglage adéquat. Dans lecas du maïs-épi humide, il est essentiel de conserver les épis, les hampeset quelques feuilles tout en évitant de récolter trop de feuilles ou dematériaux de tige. Les feuilles et les épluchures récoltées devraient êtrecoupées ou hachées pour éviter de retrouver de longs fragments de feuillesdans le mélange. Réglez le conditionneur de grains afin d’optimiser latransformation des grains et des épis. L'espace entre les cylindres duconditionneur de grain devra généralement être réglé à < 3 mm.

TransformationParmi les méthodes les plus courantes de transformation du maïs-grainhumide, on retrouve : le broyage à l’aide d’un bol de broyage (broyeur àmarteaux), le roulage ou l’ensilage de la récolte en entier dans desstructures hermétiques. Comme tout produit ensilé, le maïs-grain humidedoit être bien géré tout au long du compactage et de l’entreposage. Laréduction de la taille des particules facilite l’exclusion d’oxygène pendant lecompactage et contribue à limiter la quantité d'air qui entre par la surfaceexposée durant la phase d'alimentation. Plus le maïs est tranché fin, plus ilest facile à compacter. Le degré de transformation requis diffère entre laproduction laitière et les parcs d’engraissement. Les producteurs laitiers onttendance à hacher le maïs-grain humide plus finement pour qu’il transiteplus rapidement dans le système digestif des vaches.

Si la teneur en eau des grains tombe sous 25 pour cent, les conditionneursdevraient rouler ou broyer le maïs plus finement et y ajouter de l’eau sipossible. La fermentation des grains ensilés dont la teneur en eau estinférieure à 26 pour cent pourrait être plus lente ou incomplète, entraînantdes pertes en cours d’entreposage et une réduction de la disponibilité del’amidon. En fait, certaines études indiquent que le grain ensilé dont la teneuren eau varie entre 19 et 26 pour cent a une valeur nutritionnelle inférieure àcelle des flocons de maïs secs ou à celle de grains de maïs dont la teneuren eau est plus élevée. De l’eau peut être ajoutée au grain ensilé pourrétablir sa teneur en eau, mais la quantité d’eau nécessaire pour y parvenirest énorme. Pour augmenter d'un pour cent la teneur en eau du grain, il fauty ajouter un pour cent et demi de son poids en eau. Par exemple, il faut13 litres d’eau pour faire passer la teneur en eau d’une tonne de maïs-grainhumide de 25 à 26 pour cent ; il faut 140 litres d’eau pour faire passer lateneur en eau du maïs sec de 15 à 26 pour cent.

Si le maïs-grain humide est conditionné dans un moulin à cylindres, tousles grains devraient être concassés en au moins quatre à six morceaux,pas seulement écorchés ou fendillés. Les broyeurs à marteaux ou les bolsde broyage produisent généralement de plus petites particules, selon la tailledu filtre et la vitesse de la prise de force. Idéalement, tous les grainsdevraient être concassés, mais le résultat obtenu en utilisant un bolde broyage serait probablement de la farine contenant trop de produits fins.Si on utilise un bol de broyage, un objectif réaliste est d’obtenir moinsde cinq pour cent de grains entiers et moins de vingt pour cent de produitsfins. Le conditionnement optimal du maïs-grain humide consiste à atteindrel’équilibre entre la digestibilité maximale et une acidose potentielle. Si l’oncompare le maïs-grain humide broyé au maïs-grain humide floconné, cedernier permet de simplifier la gestion du silo (moins de produits fins). Deplus, l'ingestion de matière sèche (IMS) et le gain moyen quotidien (GMQ)sont généralement plus élevés avec le maïs-grain humide floconné.Cependant, l’efficience alimentaire est généralement meilleure quand lemaïs-grain humide broyé est utilisé. Le choix de la méthode deconditionnement dépend grandement d’une préférence nutritionnelle qui tientcompte des différents ingrédients de rations disponibles, de la quantité demaïs-grain humide utilisé et du type de bétail.

Ce qui précède est fourni à titre informatif seulement. Veuillez communiqueravec votre représentant Pioneer pour obtenir des renseignements et desrecommandations propres à vos activités.

Maïs-grain humide haché dans un bol de broyage

Maïs-grain humide en flocons

Tête cueilleuse montée sur une récolteuse-hacheuse-chargeuseà fléaux à double coupe

Page 34: Résumé des recherches · en sciences Résumé des recherches Édition canadienne – 2014. 2 3 Introduction D’après des estimations, les agriculteurs nord-américains ont produit

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Pratiques pour un rendement élevé en production de soya

L’atteinte d’un rendement optimal de soya nécessite une gestion intensive. Tous les aspects essentiels de la production de soya doivent être pris en compte, y compris la sélection des variétés, les pratiques en matière de plantation, le traitement des semences, la fertilité du sol, l’utilisation de fongicides et d’insecticides (au besoin), la rotation des cultures et le contrôle des mauvaises herbes en temps opportun.

Sélection des variétés pour un rendement optimalL’association d’une variété de soya aux exigences particulières d’un

champ est une mesure importante pour l’optimisation du rendement. À lui seul, l’emplacement géographique peut influencer la maturité, le stress dû à la sécheresse potentiel et les pressions causées par les parasites. Le type de sol, le drainage et la condition du sol (p. ex. le compactage) influencent l’établissement du peuplement et le stress dû à l’humidité. Chez certaines variétés, le pH du sol peut entraîner une chlorose causée par des carences en fer. En ce qui a trait au nématode du soya, à la phytophthoriose, à la moisissure blanche, au syndrome de mort subite et à d’autres maladies, l’historique du champ détermine les caractéristiques de résistance dont la variété a besoin. Les cultures antérieures peuvent accroître ou diminuer la pression attendue causée par la maladie et influencer la sélection des variétés.

En plus d’avoir une résistance aux maladies et au nématode du soya adéquate pour l’environnement de culture, toutes les variétés considérées doivent avoir un rendement potentiel élevé, un peuplement fort et la capacité de tolérer des stress environnementaux. Votre représentant Pioneer peut vous aider à sélectionner les variétés de soya les mieux adaptées à chaque champ afin d’assurer un rendement élevé dans de nombreux environnements.

Variétés plus récentes – chaque année, les sélectionneurs de soya de DuPont Pioneer améliorent le rendement et les pratiques agronomiques en utilisant de nouveaux outils génétiques tels que le système Accelerated Yield Technology (AYTMC) et la sélection assistée par des marqueurs. En prélevant des échantillons des nouvelles variétés chaque année et en les plantant rapidement sur de grandes surfaces, ils peuvent avoir un effet considérable sur le rendement des fermes.

Pratiques relatives à l’ensemencement Écartement des rangs – une évaluation des études sur l’écartement

des rangs de soya publiées au cours des dix dernières années confirme les résultats précédents de la comparaison de l’écartement des rangs (figure 1). Dans cinq études, les rangs disposés en tranchées étroites ont connu un rendement moyen supérieur de 257 kg/ha (4,1 boiss./acre) par rapport aux rangs de 30 pouces. Six études présentant des rangs de 30 pouces et de 15 pouces ont présenté des résultats similaires; le rendement

Variété de soya de pleine saison.

moyen était plus élevé de 226 kg/ha (3,6 boiss./ac) dans les rangs de 15 pouces. Le rendement était similaire entre les rangs de 15 pouces et ceux disposés en tranchées étroites. C’est pourquoi de nombreux agriculteurs ont opté pour les rangs de 15 pouces afin d’uniformiser la profondeur de plantation et la position des graines ou encore afin d’éviter la moisissure blanche.

Figure 1. Rendement moyen lors de 7 études sur l’écartement des rangs de soya publiées au cours des 10 dernières années.

Date de plantation – la plantation du soya s’effectue généralement tôt, surtout dans les systèmes de plantation n’exploitant que le soya. Des études réalisées par DuPont Pioneer et par des universités ont montré que la plantation du soya dans la deuxième moitié du mois d’avril ou au début du mois de mai engendre souvent une augmentation du rendement. La plantation hâtive prolonge la croissance en favorisant une floraison plus précoce. Ainsi, les cultures développent plus de

nœuds, ce qui augmente le nombre potentiel de gousses et de graines. De plus, d’après des études récentes, les variétés de pleine saison réagissent mieux à une plantation hâtive que les variétés à cycle court.

Traitement des semences – en raison de la plantation hâtive et de la plus grande quantité de résidus dans le champ, le sol est souvent plus froid et plus humide au moment de la plantation, ce qui cause une augmentation des cas de maladie des semis. En conséquence, de nombreux agriculteurs tirent avantage du traitement des semences au moyen de fongicides. Les options de traitement des semences de qualité supérieure de Pioneer comprennent des fongicides de nouvelle génération présentant plusieurs modes d’action afin d’offrir une protection accrue contre un large éventail de maladies courantes en début de saison telles que le rhizoctone, le fusarium et le pythium. L’ajout d’un insecticide au traitement permet de réduire l’alimentation des insectes qui peut créer un port d’entrée pour les maladies.

Fertilité du solPhosphore (P) et Potassium (K) – certains producteurs de soya

utilisent la fertilité résiduelle du maïs pour approvisionner leurs cultures de soya en nutriments. Cette stratégie peut être bénéfique lorsque les niveaux de phosphore et de potassium sont élevés, mais s’ils sont plus faibles, une diminution du rendement peut survenir. Une culture de soya de 60 boisseaux par acre puise du sol environ 22 kg de P2O5 et 38 kg de K2O. Elle tire donc du sol 33 % moins de phosphore, mais 55 % plus de potassium qu’une culture de maïs de 12,6 T/ha (200 boiss./acre). Il est possible de déterminer si le champ peut approvisionner les cultures de manière suffisante en testant le sol.

pH du sol – le pH a des répercussions sur de nombreuses réactions chimiques et biologiques se produisant dans le sol. En assurant un pH stable, il est possible de maximiser l’efficacité des cultures et de diminuer le risque de perte. Le soya atteint son rendement maximal à un pH de 6,0 à 6,8 (dans des sols minéraux). Le chaulage des sols acides ou l’utilisation de variétés de soya présentant un résultat élevé pour les chloroses causées par des carences en fer dans des sols au pH élevé peut prévenir la diminution du rendement.

Azote (N) – le soya a une teneur élevée en protéines et, conséquemment, en azote, dont il puise 1,6 à 1,8 kg du sol pour chaque boisseau de graines produit. En comparaison, le maïs tire moins de 0,5 kg d’azote du sol pour chaque boisseau de graines produit. Toutefois, le soya subvient à la majeure partie de ses besoins en azote par fixation, et l’azote supplémentaire est obtenu par minéralisation du sol.

Page 35: Résumé des recherches · en sciences Résumé des recherches Édition canadienne – 2014. 2 3 Introduction D’après des estimations, les agriculteurs nord-américains ont produit

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Soya cultivé après du maïs.

Une méthode d’évaluation de l’azote conçue à partir de plus de cent études de recherche pour faire un « bilan » montre que l’azote tiré du sol et celui obtenu par fixation suffisent pour subvenir aux besoins des cultures jusqu’à un rendement de 3,8 T/ha (60 boiss./acre) (Salvagiotti et coll., 2008). À des rendements s’élevant à 5,0 T/ha (80 boiss./acre), une carence en azote peut survenir. Cette carence s’aggrave quand le rendement augmente de 5,0 à 6,3 T/ha (80 à 100 boiss./acre). Dans ce cas, il faut compléter l’approvisionnement en azote à l’aide de fertilisants ou de purin. Cependant, les études ne montrent pas une augmentation constante du rendement à la suite d’une application d’azote. Elles montrent plutôt que la présence d’un taux élevé de nitrate (NO3) dans le sol pourrait empêcher la fixation de l’azote. Des recherches supplémentaires sont donc nécessaires en ce qui a trait à l’augmentation du rendement et à la rentabilité de l’utilisation de l’azote dans des plants de soya à rendement élevé.

Fertilisant foliaire et épandage en bandes – lors d’études réalisées en Iowa, la nutrition foliaire n’augmentait le rendement que dans 15 à 20 % des cas. En revanche, cette technique peut être utile lorsque les nutriments du sol sont insuffisants, par exemple lors de l’exploitation dans des sols sablonneux ou dans des champs irrigués à rendement élevé. Des études récentes effectuées en Iowa et au Minnesota où le fertilisant était appliqué en bandes près des rangs n’ont montré aucune augmentation ; on constatait plutôt une réduction du peuplement et aucune amélioration du rendement.

Application de fongicides foliaires et d’insecticidesEntre 2007 et 2011, des chercheurs de DuPont Pioneer ont effectué

148 études afin de comparer le rendement du soya non traité à celui du soya traité à l’aide d’un fongicide foliaire et 52 études où un insecticide était ajouté au traitement. Les études ont été réalisées dans onze états et deux provinces canadiennes. Pour l’ensemble de ces études, la réaction moyenne du rendement à l’application de fongicide foliaire était une augmentation de 2,5 boisseaux par acre et cette réaction était favorable dans 82 % des études (figure 2). Dans les cas où un insecticide était ajouté, la réaction moyenne fut une augmentation du rendement de 5,3 boisseaux par acre et cette réaction était favorable dans 94 % des études.

Figure 2. Réaction du rendement moyen du soya à l’application de fongicide foliaire (graphique du haut) et de fongicide et d’insecticide (graphique du bas) lors d’études réalisées à la ferme par DuPont Pioneer de 2007 à 2011.

Parmi les maladies fongiques pouvant être maîtrisées à l’aide de fongicides foliaires, on compte l’anthracnose, la tache brune septorienne, la cercosporose, l’œil de grenouille, le dessèchement des tiges et des gousses et la rouille du soya. Les insectes les plus susceptibles de réduire le rendement potentiel du soya sont les pucerons du soya, les coccinelles des feuilles de soya et diverses espèces de punaises (verte, brune, rouge à épaulettes, arlequin et marbrée). Vérifiez si la population de ces insectes dépasse le seuil économique et, au besoin, employez les pratiques établies en matière de maîtrise des parasites.

Rotation des culturesLa rotation est un aspect essentiel de toute culture, car elle permet

de rompre le cycle des maladies et des insectes ainsi que d’accroître le rendement. Les maladies telles que le nématode du soya, la moisissure blanche, la brunissure de la tige et le syndrome de mort subite survivent dans le sol ou dans les résidus des cultures et attaquent la culture de soya subséquente. La plupart des maladies du soya survivent plus d’une ou deux années dans le sol ; la rotation ne suffit donc pas à éliminer le problème. En revanche, l’absence de soya diminue la présence d’inoculants de la maladie prêts à infecter la nouvelle culture et donc à atténuer la gravité du problème.

Des études sur la rotation des cultures réalisées au Minnesota et au Wisconsin ont montré que le soya cultivé en alternance avec du maïs connaissait un rendement de 8 % supérieur au soya cultivé de façon continue. Ces études ont été réalisées dans des environnements de culture favorables où l’humidité ne constituait pas un facteur limitatif. Le soya cultivé dans un champ où du maïs était cultivé depuis cinq ans a connu un rendement de 15 à 17 % supérieur à celui du maïs cultivé en continu.

Autres pratiques permettant d’augmenter le rendement du soya

Le labour a longtemps été utilisé pour enterrer les résidus des cultures, pour un lit de semence et pour maîtriser les mauvaises herbes. L’équipement de plantation et les herbicides modernes permettent aux agriculteurs de générer un excellent peuplement de soya et une bonne maîtrise des mauvaises herbes tout en minimisant ou en éliminant le labour. Des recherches ont montré que le rendement du soya est similaire que ce soit après un labour traditionnel, minimal ou en semis direct. Les agriculteurs peuvent donc choisir la méthode qui convient à leurs conditions économiques, environnementales et logistiques et se concentrer sur l’optimisation de leurs autres pratiques de gestion avec cette méthode.

Maîtrise des mauvaises herbes – lorsque les mauvaises herbes font concurrence au soya pour l’approvisionnement en humidité, en lumière et en nutriments durant la période critique du développement du deuxième stade trifolié au début de la floraison, le rendement peut diminuer, et ce, même si les mauvaises herbes finissent par être éliminées. Le nombre grandissant de mauvaises herbes tolérant le glyphosate rend essentielle l’utilisation d’autres modes d’action herbicide dans le cadre d’un programme de maîtrise des mauvaises herbes. L’utilisation d’un herbicide en prélevée suivie d’une application de glyphosate permet l’emploi de plusieurs ingrédients actifs tout en assurant une maîtrise des mauvaises herbes plus tôt dans la saison qu’en utilisant seulement le glyphosate.

Références Salvagiotti, F., K. G. Cassman, J. E. Specht, D. T. Walters, A. Weiss, et

A. Doberman. 2008. Nitrogen uptake, fixation, and response to fertilizer N in soybeans: A review. Field Crops Res. 108:1-13.

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Des fertilisants à l’azote pour le soya ?Le soya a une forte teneur en protéines, et comme celles-ci sont

riches en azote, les besoins en azote du soya sont élevés. Heureusement, la fixation de l’azote et l’absorption d’azote résiduel et minéralisé en provenance du sol suffisent habituellement à approvisionner une culture de soya en azote. Toutefois, selon le degré de fertilité de certains sols, il est parfois recommandé d’appliquer des fertilisants azotés lorsque le niveau de rendement est très élevé. Cet article traite des besoins en azote des cultures de soya actuelles au rendement plus élevé, des sources d’azote des plants et, au besoin, de la nécessité d’appliquer un fertilisant azoté pour maximiser le rendement du soya.

Besoin en azote d’une culture de soya

La culture du soya extrait une grande quantité d’azote du champ. En effet, les graines de soya ont une très haute teneur en protéines (environ 40 % ou plus du poids sec) et les protéines sont composées à 16 % d’azote. Par exemple, 3,8 T/ha (60 boiss./acre) soya contiennent environ 95 kg d’azote dans les graines et environ 36 kg d’azote dans les tissus végétaux au-dessus du sol, pour un total d’environ 131 kg (Salvagiotti et coll., 2008). Cette quantité d’azote est supérieure aux besoins d’une culture de

maïs à rendement élevé ; 5,1 tonnes (200 boisseaux) de maïs nécessitent environ 122 kg d’azote au-dessus de la surface du sol. La question importante est la suivante : « Quelle quantité d’azote provient de la fixation et quelle quantité provient du sol? »

Sources d’azote d’une culture de soyaLe soya non fertilisé possède seulement deux sources

d’approvisionnement en azote : la fixation de l’azote et l’azote présent dans le sol (figure 1). Dans un examen récent de documents scientifiques, le besoin en azote des plants de soya à rendement élevé était comparé à la capacité du soya à fixer l’azote de l’air et à puiser celui présent dans le sol (Salvagiotti et coll., 2008). Comme la concentration en azote des graines de soya est relativement constante, l’absorption par le plant d’azote provenant de la fixation et du sol augmente proportionnellement au rendement (figure 1).

Comme le montre la figure 1, la quantité d’azote fixée par le soya augmente de façon linéaire à mesure que le rendement augmente, mais seulement une partie du besoin total en azote est comblé par la fixation de l’azote (environ 50 % à 60 % du besoin total en azote à un rendement de 3,1 T/ha (50 boiss./acre) ou moins). D’après la moyenne de plus de 100 études représentées à la figure 1, à un rendement de 3,8 T/ha (60 boiss./ acre), le soya absorbe environ 82 des 122 kg d’azote

par fixation, ce qui représente 65 à 70 % de la quantité totale nécessaire. À des rendements jusqu’à 3,8 T/ha (60 boiss./acre), la différence entre l’approvisionnement total en azote (pour répondre aux besoins du plant) et l’azote fixé est normalement comblée par l’azote présent dans le sol.

Les études montrent également qu’on peut constater une légère carence en azote pour les rendements entre 3,8 et 5,0 T/ha (60 et 80 boiss./acre), ce qui signifie que le rendement pourrait être limité par un manque d’azote. D’un point de vue réaliste, les conditions favorables à l’atteinte d’un rendement maximal de soya sont susceptibles de présenter un sol hautement minéralisé, donc l’azote ne serait pas toujours l’élément limitatif dans cette fourchette. Toutefois, ces études montrent qu’il existe une limite supérieure à la quantité d’azote obtenue par fixation (environ 136 kg par acre) et par le sol (environ 39 kg par acre). Lorsque le rendement augmente au-dessus de 5,0 T/ha (80 boiss./acre), on peut clairement conclure que le sol et la fixation ne suffisent plus à combler les besoins en azote des cultures de soya et des carences en azote pouvant limiter le rendement risquent de se produire si aucun azote n’est ajouté.

Les difficultés liées à l’application d’un fertilisant azoté pour des cultures de soya

Les recommandations varient quant au moment, à l’emplacement et à la manière d’appliquer de l’azote (le cas échéant) lors de la production de soya. Certains croient que les sols présentant peu de matière organique qui minéralisent une quantité inférieure d’azote sont susceptibles de mieux réagir à un fertilisant azoté. D’autres croient que le fertilisant azoté appliqué dans la zone de fixation de l’azote (près de la surface, dans la zone de portée des racines) empêchera la fixation et que l’ajout d’azote au moyen du fertilisant sera neutralisé par la diminution de la fixation (des discussions plus poussées à ce sujet se trouvent à la page suivante). En ce qui a trait au moment de l’application, certains recommandent d’appliquer l’azote avant la floraison, tandis que d’autres conseillent de l’effectuer durant le remplissage des gousses, alors que les besoins en azote du plant sont les plus élevés.

En fait, il n’existe aucune preuve scientifique ni empirique permettant de prévoir la réaction du soya à un fertilisant azoté selon les conditions. De plus, les scientifiques n’ont pas encore déterminé précisément les moments auxquels le soya réagit au fertilisant et, en conséquence, le meilleur moment pour l’application. Cependant, en comprenant mieux les besoins variables en azote d’un plant de soya durant son cycle de vie, on parvient à mieux déterminer le moment d’application optimal. Le besoin en azote du soya est illustré à la figure 2.

Application au début du stade de reproduction - environ 60 jours après la plantation, soit autour du stade de croissance R4, le soya commence à transporter l’azote emmagasiné des parties végétatives du plant jusqu’aux graines. Cela pourrait laisser croire que le moment idéal pour appliquer un additif d’azote serait avant le début du stade R4 (au début du stade de reproduction), de sorte que le plant puisse utiliser cet azote au stade R4. Même si l’azote appliqué risque de retarder ou de réduire le transfert d’azote des parties végétatives jusqu’aux graines, il peut prolonger la durée pendant laquelle les plants sont verts et transportent des glucides jusqu’aux graines, ce qui améliore le rendement.Figure 1. Une évaluation de l’absorption d’azote par les plants de soya. Adapté de

Salvagiotti et coll., 2008.

Le soya a une forte teneur en protéines et a donc un besoin élevé en azote.

Nodosités sur des racines de soya effectuant la fixation de l’azote.

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Azote fixe + azote présent dans le sol

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L’application d’un fertilisant azoté au début du stade de reproduction s’effectue à une période où les besoins du soya sont élevés, mais nous ne savons pas si l’azote appliqué constituerait un supplément à celui absorbé par fixation. Inversement, il pourrait diminuer le taux de fixation de l’azote, jusqu’à un point équivalant à la quantité d’azote appliqué, ce qui entraînerait un bénéfice nul en ce qui a trait à la quantité d’azote absorbé par le soya.

Fixation de l’azote réduite par le nitrate présent dans le sol – les recherches sur la fixation de l’azote en présence de nitrate présentent la même conclusion : un taux élevé de nitrate (NO3

-) dans le sol réduit la fixation de l’azote par le soya. Ainsi, lors de l’application d’un fertilisant, le soya ne fait que diminuer son taux de fixation. D’un point de vue physiologique, ce phénomène est logique, car la génération d’une relation symbiotique avec le rhizobium demande beaucoup d’énergie. Si le plant de soya peut éviter cette dépense d’énergie supplémentaire associée à la fixation d’azote en absorbant celui déjà présent dans le sol, il diminuera ou retardera le processus de fixation. Comme tous les fertilisants azotés se transforment en nitrate une fois dans le sol, cette caractéristique s’applique à tous ces fertilisants.

Comment peut-on appliquer un fertilisant azoté sans nuire au processus de fixation de l’azote? Dans une étude réalisée au Nebraska, un fertilisant azoté à libération prolongée (enrobé de polymère) a été appliqué 20 cm sous la surface du sol à mi-chemin entre chaque rang (Salvagiotti et coll., 2009). L’objectif était d’éviter ou de réduire au minimum la diminution de la fixation d’azote en appliquant le fertilisant azoté au-dessous de la zone principale de fixation de l’azote. D’après les résultats, cette méthode parvient à empêcher la réduction de la quantité d’azote fixé par le soya.

ConclusionsLes études ne montrent pas clairement les conditions permettant

d’augmenter le rendement en appliquant des suppléments d’azote. Toutefois, le niveau d’absorption d’azote présenté à la figure 1, tiré d’un résumé de plus de 100 études, constitue la meilleure estimation de l’approvisionnement en azote par le sol et par fixation et de la présence suffisante ou déficitaire pour la production de soya. On peut y constater qu’une carence en azote réduisant le rendement peut se produire lorsque celui-ci dépasse 3,8 à 5,0 T/ha (60 à 80 boisseaux par acre).

Les besoins en azote qui ne sont pas comblés par la minéralisation de l’azote du sol et par la fixation de l’azote dans l’air peuvent être comblés par d’autres sources telles qu’un fertilisant azoté ou du purin. Les quantités supplémentaires d’azote nécessaires pour satisfaire aux besoins des

cultures sont indiquées ci-dessous pour différents niveaux de rendement de soya1,2. Ces quantités sont établies d’après les carences potentielles en azote (différence entre l’approvisionnement en azote et le besoin des cultures) présentées à la figure 1 pour les rendements de soya supérieurs à 3,8 T/ha (60 boisseaux par acre).

Figure 2. Quantité d’azote absorbé par différents tissus du plant de soya au-dessus du sol selon le stade de croissance et la date. Adapté de Ritchie et coll., 1982.

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Date Mai Juin Juillet Août Septembre

FèvesGoussesTigee Pétioless Feuilles s Feuilles et pétioles tombés

Besoins en azote1,2 du soya en fonction du niveau d’absorption d’azote présenté à la figure 1Rendement de 3,1 à 3,8 T/ha (50 à 60 boiss./acre) – un supplément d’azote n’est probablement pas nécessaire, sauf si le sol présente un très faible taux de minéralisation de l’azote1,2.

Rendement de 3,8 à 5,0 T/ha (60 à 80 boiss./acre) – un supplément de 0 à 13,6 kg d’azote par acre peut être nécessaire pour atteindre ce niveau de rendement1,2. Si le sol a une forte capacité de minéralisation, la quantité d’azote présente est peut-être suffisante.

Rendement de 5,0 à 6,3 T/ha (80 à 100 boiss./acre) – un supplément de 13,6 à 27,2 kg d’azote par acre peut être nécessaire pour atteindre ce niveau de rendement1,2.

Rendement de 6,3 T/ha (100 boiss./acre) et plus – un supplément de plus de 27,2 kg d’azote par acre peut être nécessaire pour atteindre ce niveau de rendement1,2.

1 Ces besoins en azote ne sont que des estimations calculées en fonction des niveaux d’absorption d’azote présentés à la figure 1. Les champs de soya sont exposés à de nombreux facteurs environnementaux, notamment les variations climatiques et les pressions causées par la maladie et les insectes. Les taux de minéralisation de l’azote dans le sol et d’absorption de l’azote de l’air dépendent de l’humidité du sol, de la température et d’autres facteurs qui varient durant la saison et d’une saison à l’autre. En conséquence, les besoins du soya en azote provenant d’un fertilisant sont variables et difficiles à anticiper. Les résultats individuels peuvent varier.2 Dans les sols où la capacité de minéralisation est faible (ceux composés de peu de matière organique), 9 kg d’azote par acre pourraient être nécessaires.

Même si les besoins en azote du soya sont déterminés, la question de la rentabilité demeure en suspens. Nous ne trouverons la réponse à cette question qu’au fil du temps, à la suite d’études de large portée et de comparaisons dans les champs des agriculteurs. Cela dit, la meilleure façon de déterminer si un supplément d’azote est nécessaire dans votre champ de soya à rendement élevé consiste à appliquer en alternance une faible quantité d’azote sur quelques acres et à modifier les doses futures en fonction des résultats annuels.

Écrit par John P. Schmidt, chercheur en production de soya pour DuPont Pioneer, Champaign, Illinois.

Références

Ritchie, S. W., J. J. Hanway, et H. E. Thompson. 1982. How a soybean plant develops. Iowa State University Coop. Rapport spécial prolongé n° 53. Ames, Iowa.

Salvagiotti, F., J. E. Specht, K. G. Cassman, D. T. Walters, A. Weiss, et A. Dobermann. 2009. Growth and nitrogen fixation in high-yielding soybean: Impact of nitrogen fertilization. Agron. J. 101:958-970.

Salvagiotti, F., K. G. Cassman, J. E. Specht, D. T. Walters, A. Weiss, et A. Doberman. 2008. Nitrogen uptake, fixation, and response to fertilizer N in soybeans: A review. Field Crops Res. 108:1-13.

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Moisissure blanche du soyaLa moisissure blanche est une maladie fongique qui peut toucher

des centaines d’espèces végétales. Aussi appelée pourriture sclérotique, elle constitue chaque année une menace pour le soya dans les régions agricoles nordiques d’Amérique du Nord. On peut également constater la présence de la maladie dans les états du centre lorsque la floraison a lieu dans des conditions fraîches et humides. Dans le cas d’une infestation sévère, souvent favorisée par des conditions météorologiques humides prolongées, les pertes peuvent être considérables. La propagation de la moisissure blanche depuis quelques années est probablement causée par les pratiques agricoles qui accélèrent la croissance du couvert végétal tel que la plantation hâtive et la disposition en rangs étroits.

Description et cycle de vie de la maladieLa moisissure blanche survit dans

les champs de soya en produisant des structures nommées sclérotes. Ces masses foncées, de forme irrégulière, d’environ 1,3 cm de longueur apparaissent au sein du tissu blanc rappelant le coton qui pousse à l’intérieur et à l’extérieur de la tige en automne. Ces sclérotes contiennent des réserves de nourriture et leur mode d’action est semblable à celui de graines : ils survivent pendant des années dans le sol, puis germent et produisent des millions de spores sous le couvert du soya.

Les spores de moisissure blanche ne peuvent pas envahir les plants directement ;

elles doivent coloniser les tissus végétaux morts avant de s’installer dans le plant. Les fleurs vieillissantes constituent une source de tissu végétal mort permettant la colonisation préliminaire. Les champignons se propagent dans les tissus en santé à partir des fleurs fixées aux aisselles des branches ou aux gousses en développement. Des lésions se développent sur la tige, qui par la suite, risque d’être envahie par la moisissure blanche. Puis, la maladie peut se répandre directement d’un plant à l’autre au contact du tissu moisi. Les sclérotes se forment dans la moisissure formée et à l’intérieur de la tige, de façon à compléter le cycle de la maladie.

L’ensemble du cycle de vie de la moisissure blanche, y compris la germination des sclérotes dans le sol, la libération des spores, l’infection des fleurs de soya par les spores et la propagation de la moisissure blanche d’un plant à l’autre, se déroule dans des conditions fraîches et humides. Pendant que la maladie évolue, les tissus pourrissent et des sclérotes se forment à l’intérieur de la tige, entraînant souvent la mort du plant entier.

Maîtrise de la moisissure blanche1

La moisissure blanche est souvent associée aux plants de soya à rendement élevé. Toutefois, abandonner les pratiques de gestion pour rendement élevé afin de maîtriser la maladie peut s’avérer contre-productif. Une approche systémique consistant à empêcher la propagation de la maladie, à sélectionner des variétés résistantes, à adapter le système de culture et à appliquer certains fongicides ou herbicides peut réduire les dommages causés par la moisissure blanche durant les années d’infection.

Éviter la propagation de la maladie – la moisissure blanche se propage à l’aide du mouvement des spores ou des sclérotes d’un champ à l’autre. Nous connaissons peu de moyens d’empêcher la propagation des spores. Les sclérotes se déplacent d’un champ à l’autre par le biais de l’équipement de récolte ou de graines contaminées. Nettoyez bien l’équipement de récolte lorsque vous passez d’un champ infecté à un champ non infecté. Il est encore plus sécuritaire de récolter les champs infectés en dernier. DuPont Pioneer évite de cultiver des graines de soya dans des champs présentant des antécédents de moisissure blanche. De plus, les graines sont soigneusement nettoyées et inspectées afin d’éliminer toute trace de maladie. Pour éliminer les sclérotes, il est essentiel de nettoyer les graines à l’aide d’une table densimétrique ou d’une centrifugeuse.

Le traitement des semences à l’aide de fongicides permet de s’assurer qu’aucune maladie n’est transmise par les champignons présents sur les graines.

Développement de la moisissure blanche : facteurs de risque à long terme

Le North Central Plant Health Initiative a dressé la liste suivante des facteurs de risque pour la moisissure blanchea :

Historique du champ et des cultures – le taux de pathogènes augmentera graduellement si :

• d’autres cultures hôtes sont effectuées en rotation avec le soya;

• la culture du soya est effectuée à des intervalles de seulement une ou deux années;

• des variétés vulnérables à la moisissure blanche sont cultivées.

Systèmes de contrôle des mauvaises herbes – la quantité d’inoculants augmente si le contrôle des mauvaises herbes à feuilles larges est inefficace. Certains herbicides utilisés en rotation peuvent aider à éliminer la moisissure blanche.

Topographie du champ – des zones à faible circulation d’air, des limites forestières et d’autres barrières naturelles qui gênent le mouvement de l’air créent un micro-environnement favorable au développement de la moisissure blanche.

Entrée des agents pathogènes :

• graines contaminées et infectées ;

• mouvement du sol infecté à l’aide d’équipement ;

• spores dispersées par le vent depuis des apothécies provenant des zones en périphérie des champs.

a Adapté de : North Central Soybean Research Program, Plant Health Initiative. http://www.planthealth.info/whitemold_basics.htm

Sélection des variétés – il n’existe actuellement aucune résistance génétique totale à la moisissure blanche. Toutes les variétés peuvent présenter des symptômes de moisissure blanche lors d’infestations graves. Par contre, les variétés sont différentes, et les chercheurs de DuPont Pioneer attribuent une cote de 1 à 9 à chaque variété de soya de marque Pioneer® en fonction de ces différences. Ces cotes représentent les différences entre chaque variété en ce qui a trait à la vitesse de progression de l’infection et de l’étendue des dommages subis. Les agriculteurs peuvent utiliser les cotes pour choisir la variété qui convient le mieux à leur champ (une cote plus élevée indique une plus grande résistance). Toutefois, comme aucune résistance génétique totale n’existe actuellement, la moisissure blanche peut parfois infecter les variétés présentant un niveau de résistance supérieur à la moyenne. Votre représentant Pioneer local peut recommander des variétés résistantes à la moisissure blanche dotées d’un ensemble de caractéristiques nécessaires pour obtenir la meilleure production de soya possible dans votre région.

Les chercheurs de Pioneer visent surtout l’amélioration des variétés afin d’accroître leur résistance à la moisissure blanche. Pour y arriver, les sélectionneurs de soya utilisent de nouvelles techniques en laboratoire et dans les champs. Ils ultisent aussi la sélection traditionnelle dans des environnements touchés par la moisissure blanche. De plus, ces scientifiques continuent d’analyser des sources de germoplasme nouvelles, exotiques et différentes présentant une résistance naturelle à la moisissure blanche. À l’avenir, les démarches possibles comprendront des approches transgéniques, au cours desquelles les

Sclérotes sur une tige.

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gènes résistants provenant d’autres cultures ou organismes seront transférés aux graines de soya.

Systèmes de cultureLabour – les sclérotes germent à 5 cm ou moins de la surface du sol.

À une plus grande profondeur, ils peuvent rester en dormance jusqu’à 10 ans. En raison de sa longévité dans le sol, il est difficile d’élaborer une stratégie de maîtrise de la moisissure blanche à l’aide du labour. Un labour en profondeur éloigne les sclérotes de la surface du sol, mais peut également ramener des sclérotes plus anciens dans la zone de germination. Si le champ est atteint pour la première fois par une infection grave, un labour en profondeur suivi de nombreuses années sans labour ou avec un labour en superficie peut être avantageux. Des études ont montré qu’une absence de labour est habituellement une meilleure méthode de maîtrise du développement de la moisissure blanche comparativement aux autres systèmes de labour.

Rotation – une rotation employant une culture qui n’est pas hôte est un moyen efficace de réduire les pressions causées par la maladie dans un champ. Parmi les cultures qui ne sont pas touchées par cette maladie, on compte le maïs, le sorgho et les céréales à paille. Les cultures qu’il est préférable d’éviter dans le cadre d’une rotation sont la luzerne, le trèfle, le tournesol, le canola, les haricots pour consommation humaine et les pommes de terre, entre autres. Selon le niveau de résistance du soya, l’historique du champ et d’autres facteurs, il peut être nécessaire de cesser la culture du soya pendant plus d’une année. Comme les sclérotes survivent jusqu’à 10 ans dans le sol, la rotation n’est qu’une solution partielle.

Application chimique2 DuPontMC Acapela® - en 2012, lors de 45 essais en champ menés

en Ontario, au Québec, au Manitoba, une seule application du fongicide Acapela® de DuPont a provoqué une augmentation moyenne du rendement de 125 kg/ha (2 boiss./acre). L’étiquette de l’Acapela indique que deux applications sont requises pour maîtriser la moisissure blanche. Veuillez consulter l’étiquette du produit pour obtenir les directives complètes d’application, y compris le moment, les doses et le volume d’eau. Une couverture complète est essentielle pour obtenir une efficacité optimale. Assurez-vous que le volume de bouillie et la pression d’application sont optimaux pour obtenir une couverture complète.

Pratiques de production Il a été clairement démontré que de nombreuses pratiques actuelles

qui augmentent le rendement du soya favorisent également la présence de moisissure blanche. La proposition selon laquelle les agriculteurs devraient cesser d’employer des pratiques visant à augmenter le rendement afin de mieux contrôler la moisissure blanche ne fait pas l’unanimité. Dans les zones où le taux de moisissure blanche est plus faible ou sous un climat plus sec, les pratiques de production qui augmentent le rendement et le taux de moisissure blanche peuvent tout de même occasionner un meilleur rendement. En revanche, dans les régions où le taux de moisissure blanche est élevé et où le climat est frais et humide, il peut être recommandé de modifier les pratiques de production afin de limiter le développement hâtif d’un couvert végétal dense.

Écartement des rangs – une évaluation des études sur l’écartement des rangs de soya publiées au cours des dix dernières années confirme les résultats précédents de la comparaison de l’écartement des rangs de 30 pouces et des rangs disposés en tranchées étroites. Dans cinq études, les rangs de soya disposés en tranchées étroites ont connu un rendement moyen supérieur de 257 kg/ha (4,1 boiss./acre) par rapport aux rangs de 30 pouces. Six études présentant des rangs de 30 pouces et de 15 pouces ont conclu que le rendement moyen était plus élevé de 226 kg/ha (3,6 boiss./acre) dans les rangs de 15 pouces. Dans ces études, le rendement était similaire entre les rangs de 15 pouces et ceux disposés en tranchées étroites.

Dans une étude réalisée au Wisconsin et s’étendant sur six ans, le rendement et la présence de moisissure blanche ont été mesurés dans des rangs disposés en tranchées étroites (7 pouces) et dans des rangs de 30 pouces (Grau, 2001). Même si la mortalité causée par la moisissure

blanche était beaucoup plus fréquente dans les rangs en tranchées étroites, le rendement y était tout de même égal ou plus élevé par rapport aux rangs de 30 pouces, en moyenne, au fil des ans.

Ces résultats laissent supposer qu’il n’est pas nécessairement préférable d’abandonner la plantation en rangs étroits dans le seul but de maîtriser la moisissure blanche. En fait, généralement, dans les systèmes à rangs étroits, le rendement augmente chaque année et la moisissure blanche ne se développe pas tous les ans. Toutefois, comme des études ont montré que les rangs de 15 pouces présentent un rendement équivalent à celui des rangs de 7 pouces, de nombreux agriculteurs des régions touchées par la moisissure blanche ont opté pour un écartement des rangs de 15 pouces.

Date de plantation – les plants de soya plantés plus tard sont normalement plus petits et possèdent moins de branches. En conséquence, le couvert se ferme plus tard. Certaines études sur la date de plantation indiquent qu’une plantation tardive engendre une diminution de la moisissure blanche. Toutefois, dans les états du Nord, le rendement est souvent réduit lorsque la plantation est retardée après la mi-mai. La réduction du rendement causée par une plantation tardive pourrait être défavorable comparativement à une réduction moindre du rendement causée par la moisissure blanche, surtout lors d’années où les pressions causées par la maladie sont faibles.

Densité de population – le rendement du soya augmente généralement à mesure que la population augmente, jusqu’à un certain point. Des études ont montré qu’une population plus élevée engendre un plus haut taux de moisissure blanche, sans toutefois réduire le rendement. Cependant, l’augmentation souhaitée à la suite de l’augmentation de la densité de semis risquait fort d’être contrebalancée par les pertes causées par la maladie. Dans les champs où le risque de moisissure blanche est élevé, la densité de semis doit être suffisante pour établir un peuplement, sans être excessivement élevée. Les taux réels dépendent de la date de plantation, des conditions du lit de semence, de l’écartement des rangs et de la qualité des graines.

Maîtrise des mauvaises herbes – la moisissure blanche compte plus de 400 types de plantes hôtes, notamment de nombreuses mauvaises herbes à feuilles larges. Les mauvaises herbes hôtes se trouvant fréquemment dans les champs de soya comprennent le chénopode blanc, l’herbe à poux, l’amarante et l’abutilon. En plus de faire office d’hôte pour la maladie, les mauvaises herbes peuvent également accroîtrent la densité du couvert, ce qui favorise la propagation de la maladie.

1 De nombreux facteurs, tels que les conditions météorologiques, influencent la présence de moisissure blanche et les dommages subis par les cultures d’une année à l’autre. Les résultats peuvent varier.2 Cet article ne remplace pas les directives des étiquettes des produits mentionnés ci-dessus. Les étiquettes des produits ci-dessus présentent des mises en garde importantes, le mode d’emploi, les garanties du produit et les limitations de responsabilité que vous devez lire avant d’utiliser le produit. Lisez toujours toutes les instructions et mises en garde sur l’étiquette avant d’utiliser tout pesticide. Les produits mentionnés dans cet article ne sont pas présentés à des fins de recommandation.

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MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Répercussions du moment de la plantation et de la maturité de la variété sur le rendement du soya

• Comparer le rendement des variétés de soya à maturité adaptée et à maturité tardive à des moments de plantation hâtifs et tardifs en Ontario.

Disposition de la parcelle : rangées de la longueur du champ Nombre de reprises : 1 à 2 par emplacement Emplacements : 5 emplacements en 2012 et 5 en 2013Facteurs :

Moment de la plantation : hâtif (avant le 10 mai) tardif (10 à 14 jours après la plantation hâtive)

Maturité de la variété : maturité adaptée par rapport à la maturité tardive

Variétés de soya de marque Pioneer® :90Y90 (RR) et 91Y61 (RR) – 1 emplacement91M01 (RR) et 91Y61 (RR) – 4 emplacements 91Y61 (RR) et 92Y12 (RR) – 4 emplacements92Y55 (RR) et 93Y05 (RR) – 2 emplacements

• Le moment de la plantation a eu une grande incidence sur le rendement du soya (P = 0,0003). La plantation hâtive a eu comme résultat une augmentation moyenne du rendement de 264 kg/ha (4,2 boiss./acre) par rapport à la plantation tardive, au cours des deux dernières années.

• La différence entre le rendement des variétés à maturité adaptée et celui des variétés à maturité tardive n’était pas considérable aux deux moments de plantation.

Description de l’étude

Objectif

2012-2013

3,6(58.0)

3,4(53.3)3,3

(52.1)

3,0(48.4)

42444648505254565860

Plantation hâtive Plantation tardive

Rend

emen

t du

soya

T/h

a(b

oiss

./acr

e)

2012 2013

Emplacements des études en 2012 et en 2013 en Ontario.Emplacements des études en 2012 et en 2013 en Ontario.

RR – contient le gène Roundup Ready®. Roundup Ready® est une marque déposée de Monsanto Company utilisée sous licence. Les produits de marque PIONEER® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. Les données de 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans 5 emplacements jusqu’au 5 novembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Résultats

3,3(52.6)

3,1(49.7)

3,4(54.5)

3,1(49.6)

42444648505254565860

Plantation hâtive Plantation tardive

Rend

emen

t du

soya

T/h

a(b

oiss

./acr

e)

Early LateMaturité adaptée : Maturité tardive :

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred. © 2013, PHII

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®,mc,ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. ©2013, PHII

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41

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

3,5(56.1)

3,6(56.8)

505152535455565758

Rend

emen

t du

soya

T/h

a (b

oiss

eaux

par

acre

)

Normale Normale + 50 000

3,5(55.7)

3,6(57.3)

505152535455565758

Non traité Traité

Rend

emen

t du

soya

T/h

a (b

oiss

eaux

par

acre

)

Répercussions de l’utilisation du fongicide Acapela® et de la densité de plantation sur le rendement du soya

• Des études sur des fermes ont été réalisées en Ontario et au Québec pour déterminer l’augmentation du rendement du soya traité à l’aide du fongicide Acapela® par rapport au soya non traité lorsqu’il est planté à la densité de semis actuelle choisie par l’agriculteur (normale) et à 50 000 graines par acre de plus que la densité de semis actuelle (normale + 50 000).

Résultats

Disposition de la parcelle : rangées de la longueur du champNombre de reprises : 1 à 2 par emplacement Emplacements : 10 emplacements en Ontario et

au Québec Facteurs :

Fongicide : Acapela, non traité Densité de semis : normale, normale + 50 000

• Les traitements ont été comparés pour la même variété de soya au sein d’un emplacement.

• La maturité du soya variait du groupe 00 au groupe 3.

• Le traitement fongicide a eu une grande incidence sur le rendement du soya (P = 0,05), mais pas la densité de semis ni l’interaction entre le traitement fongicide et la densité de semis.

• Le traitement à l’aide du fongicide Acapela a augmenté le rendement du soya de 100 kg/ha (1,6 boiss./acre) en moyenne par rapport au soya non traité.

• Une étude réalisée en 2012 a présenté des résultats similaires, où le rendement du soya a connu une augmentation significative (P = 0,0007) de 125 kg/ha (2 boiss./acre) en moyenne avec le traitement à l’aide du fongicide Acapela, et ce, dans 45 essais sur des fermes en Ontario, au Québec et au Manitoba.

Description de l’étude

Objectif

Renseignements sur l’étude

2013

Répercussions du traitement à l’aide du fongicide Acapela sur le rendement du soya

Les données de 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans 10 emplacements jusqu’au 4 novembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

Emplacements des essais du fongicide Acapela dans des fermes en 2013.Emplacements des essais du fongicide Acapela dans des fermes en 2013.

L’ovale DuPont, DuPontmc et Acapela® sont des marques déposées de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred. © 2013, PHII Sciences agronomiques de DuPont Pioneer

Répercussions de la densité de semis sur le rendement du soya

Normale + 50 000

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

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Hernie du canola – mise à jour concernant l’Ouest canadien

L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. © 2013, PHII

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer

L’hernie : infection et propagation• L’hernie est une maladie issue du sol touchant principalement les

crucifères et les graminées. Elle est causée par le Plasmodiophorabrassicae, un pathogène protiste causant la formation de galles sur les racines infectées des plants susceptibles de contracter la maladie.

• L’infection se produit au moment où les racines des plants hôtes libèrent un exsudat qui déclenche la germination de spores au repos dans le sol, et ainsi la production de zoospores. Celles-ci nagent dans l’eau libre du sol pour aller infecter les poils absorbants et pour amorcer la formation de galles sur les racines.

• Même si les conditions optimales au progrès de l’infection sont un sol réchauffé (entre 20 et 24 ºC), à haute teneur en humidité et au pH bas (< 6,5), l’infection peut quand même avancer sous d’autres conditions.

• L’hernie se propage principalement par des déplacements de sols contenant les spores en dormance longue durée. Ces spores sont relâchées dans le sol au moment de la décomposition des galles.

• Pour estimer la perte de rendement causée par l’hernie, divisez par deux le pourcentage des plants infectés dans un champ (en reconnaissant que des pertes de plus de 50 % peuvent être causées par des infestations extrêmes). Par exemple, si 50 % des plants sont infectés, on s’attendra à une perte de rendement de 25 %.

L’hernie dans l’Ouest canadien• L’hernie a été signalée pour la première fois dans l’Ouest canadien

en 2003, dans des champs de canola situés aux environs d’Edmonton. Depuis, chaque année plusieurs champs en Alberta ont été infectés par l’hernie.

• En 2013, 459 champs de l’Alberta ont été inspectés pour établir s’ils étaient touchés par l’hernie. Résultat, en Alberta, 418 cas d'hernieont été signalés, portant le nombre total de champs infectés à 1 483 (> 235 000 acres) (Strelkov et coll., 2013).

• En 2008, une concentration de spores suffisante pour causer des symptômes de l’hernie dans les plants a été découverte dans un champ de canola de la Saskatchewan.

• Récemment, on a confirmé la présence de symptômes de l’hernie dans deux champs de canola du Manitoba et dans un champ de culture commerciale de canola de la Saskatchewan. Cela signifie que les agriculteurs des trois provinces des Prairies doivent respecter scrupuleusement leur programme d’inspection et avoir une stratégie de gestion de cette infection en place.

• La gestion efficace de toute maladie des plantes passe par la compréhension de sa survie dans les champs et des conditions qui permettent à ses populations de se multiplier et de se propager.

Source : Conseil canadien du canola

Incidence de l’hernie sur le canola en Alberta, en 2013(Adapté de Strelkov et coll., 2013)

Infestations cumulatives de l’hernie (2003 à 2013)

Hernie non dépistée1 à 9 champs10 à 49 champs> 50 champsNon inspectés

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Que pouvez-vous faire pour protéger vos récoltes de l’hernie ?

1 Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. 2 Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

3 RR – contient le gène Roundup Ready®. Roundup Ready® est une marque déposée de Monsanto Company utilisée sous licence.

Dépistage précoce :• Inspectez régulièrement les champs de canola,

du stade de la rosette à celui de l’égrenage, sans oublier d’examiner les racines des plantes.

• Les zones les plus propices à la propagation de l’hernie sont l’entrée des champs et les basses terres. Elle peut néanmoins apparaître à d’autres endroits.

Nettoyez votre équipement• Le nettoyage de l’équipement empêche le

transport de sol provenant de champs infectés.

• Si vous n’avez pas encore l’hernie dans vos champs, le plus grand risque d’infestation provient de l’équipement utilisé pour le travail du sol et l’excavation à l’extérieur de la ferme.

Les racines et les tiges de l’hybride résistant à l’hernie (à gauche) sont saines et intactes tandis que l’on peut observer les galles caractéristiques de la maladie sur l’hybride sensible à l’hernie. Photo utilisée avec l’autorisation de : Michael Raine, Western Producer, 2009

• Si l’hernie est présente dans certains de vos champs, la désinfection au moment de quitter ces champs est cruciale afin de limiter sa dispersion dans le reste de la ferme.

Cultivez des hybrides de canola résistants à l’hernie• Le gène de résistance à l’hernie Pioneer Protector® tel qu’on

le retrouve dans l’hybride 45H29 de Pioneer® (RR), offre une résistance multisouche et un niveau élevé de résistance contre la souche la plus commune en Alberta (souche 3) ainsi que contre les souches 2, 5, 6 et 8.

• Ces mesures réduisent de façon efficace l’incidence et la gravité de la formation de galles dans les champs infectés, ce qui protège la production et diminue le nombre de spores en dormance réintroduites dans le sol.

Faites la rotation en évitant les plantes hôtes• Des rotations rapprochées de canola ne causent pas l’hernie,

mais peuvent accélérer le taux d’accumulation des spores une fois qu’elles sont présentes dans un champ.

• Des rotations rapprochées peuvent également augmenter les besoins de sélection pour briser la résistance présente dans les champs infectés.

• Une bonne gestion des mauvaises herbes hôtes est cruciale pour réduire au maximum le nombre de spores viables entre chaque culture de canola.

Planifiez votre stratégie• Il est possible de gérer l’hernie efficacement, mais une fois

implantée, elle est présente dans le sol, peu importe ce qui est cultivé dans le champ.

• Gérez les parcelles infectées séparément pour limiter la croissance des plantes hôtes ainsi que la circulation d’équipement. Instaurez un système de rotation approprié pour préserver l’efficacité de la résistance génétique existante.

Strelkov et coll., 2013. The Occurrence of Clubroot on Canola in Alberta in 2013. Internet : www.2020seedlabs.ca Consulté le : 6 décembre 2013

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44 45

140%

120%

100%

80%

60%

40%

20%

0%

30.0

25.0

20.0

15.0

10.0

5.0

0

DuPontmc Lumidermmc – la nouvelle technologie de traitement insecticide des graines de canola

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer

Maîtrise améliorée des altises

DuPont Pioneer a introduit un nouveau produit à sa gamme de traitements des graines de canola de qualité supérieure –le traitement insecticide de graines Lumidermmc de DuPontmc. L’insecticide Lumiderm peut maintenant être ajouté au traitement standard des graines Helix®Vibrancemc, disponible pour toutes les marques de graines de canola Pioneer®.

Ajoutez l’insecticide Lumiderm à votre conditionnement de graines de canola de marque PioneerVoici pourquoi :• Premier produit de traitement des graines de canola permettant

de maîtriser les vers gris.• Nouveau groupe de mode d’action (groupe 28) pour une

stratégie de gestion de la résistance.• Améliore l’uniformité de la maîtrise des altises quand il est

utilisé avec le traitement des graines Helix Vibrance.• Maîtrise résiduelle – jusqu’à 35 jours de protection contre les

vers gris et autres insectes nuisibles tout au long des étapes critiques de la croissance des semis.

• Contribue à l’établissement solide et vigoureux d’un peuplement dès le début de la saison.

• L’altise est l’insecte ravageur le plus chroniquement nuisible au canola dans l’Ouest canadien. En moyenne, lorsqu'elles pullulent, les pertes directes en production d’oléagineux attribuées à l’altise sont de 8 à 10 % de la production annuelle. Cela représente des centaines de millions de dollars en dommages.

• Les graines de canola de marque Pioneer traitées avec une combinaison de Lumiderm et du traitement insecticide de graines Helix Vibrance offrent un rendement nettement supérieur à celui des graines non traitées. Elles permettent de contrôler les altises de façon plus uniforme et sur une plus longue période que les traitements insecticides de graines traditionnels.

Non traité

Lumiderm+ HelixVibrance

• Les altises sont de petits insectes qui se nourrissent de feuilles. Leurs pattes arrière très développées leur permettent de sauter quand ils sont dérangés, ce qui les rend difficiles à voir et encore plus difficiles à repérer.

Source : Conseil canadien du canola

L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, ms, mc Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. © 2013, PHII

rayée

crucifère

DuPontmc Lumidermmc – améliore l’uniformité du contrôle des altises

Des études démontrent que l’ajout de Lumidermmc de DuPontmc à vos graines de canola de marque Pioneer®

peut contribuer à augmenter votre production.

Évaluations, environ 30 jours après la plantationÉvaluation des dommages causés par les altises

Pour

centa

ge d

es d

omma

ges

Témoin sans traitement Lumiderm + Helix Xtra

Données provenant de 14 études menées avec la marque de canola Hybrid 45H29 de Pioneer®

Rend

emen

t en

% du

lot t

émoin

non

trait

é

Témoin non traité Lumiderm + Helix Xtra

Données provenant de 14 études de DuPont Protection des cultures menées sur de petites parcelles

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1 Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. 2 Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

3 Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants. DuPontmc et Lumidermmc sont des marques de commerce de DuPont.

Maîtrise uniforme des vers gris

• Les vers gris peuvent être très nuisibles pour les cultures agricoles de l’Ouest canadien et ravager de larges étendues de votre récolte de canola en quelques jours.

• Les vers gris se nourrissent habituellement la nuit et se cachent dans le sol pendant le jour, ce qui les rend difficiles à repérer. Les dommages causés par les vers gris apparaissent souvent soudainement et peuvent causer des dommages considérables avant même que vous réalisiez qu’ils sont en train de dévorer votre récolte de canola. On peut les retrouver sur toutes les parties de la plante de canola et ils peuvent la consommer en entier.

• DuPontmc Lumidermmc est jusqu’à maintenant le seul traitement insecticide pour semences à contrôler les vers gris dans le canola.

• Des études comparant deux traitements des semences de canola ont été réalisées dans tout l’Ouest canadien en 2013 : Helix®

Vibrancemc et Helix Vibrance + Lumiderm. Les traitements ont été appliqués sur du canola hybride 45S52 de Pioneer®.

• En 2013, la population d’altises sur ces sites était de faible à modérée et celle des vers gris était faible.

• Le traitement de semences Helix Vibrance + Lumiderm a amélioré le rendement dans 73 % des cas étudiés.

• 112 emplacements dans l’Ouest canadien ont été évalués pour mesurer la performance de Lumiderm dans la lutte contre l’altise.

• 72 de ces emplacements étaient dans des secteurs où la population d’altises était faible. Dans ces emplacements, on a observé une réduction de 33 % des dommages causés par l’altise aux semences traitées avec Helix Vibrance + Lumiderm.

• Dans 40 de ces emplacements, la population d’altises était de moyenne à faible et on a pu observer une diminution de 27 % des dommages causés par l’altise aux semences traitées avec Helix Vibrance + Lumiderm.

Études de 2013 sur le traitement des semences

-4

-2

0

2

4

6

Yield

Diff

eren

ce

(bu/

acre

at 10

% m

oist

ure)

Locations

Yield Differences (bu/acre) with Lumiderm + Helix Vibrance

02468

101214

% F

lea B

eetle

Dam

age

Flea Beetle Pressure

Seed Treatment Effect on Flea Beetle DamageStandard Standard + Lumiderm

Tous(n = 112)

Moyen-élevé(n = 40)

Faible(n = 72)

Helix Vibrance Helix Vibrance + LumidermCulture de canola dont un vaste secteur a été dévasté par les vers gris.

Non traité Insecticide Lumiderm

Traitement standard

Différences de rendement (boisseaux par acre) avec Lumiderm + Helix Vibrance

Diffé

renc

e de

rend

emen

t (b

oiss

eaux

par

acre

à 10

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idité

)

Emplacements

Effet du traitement de semences sur les dommages causés par l’altise

%de

s dom

mag

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ltise

s

Population d’altises

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46 47

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

6,1(96.8)

6,9(109.8)

5,9(93.9)

6,9(109.8)

85

90

95

100

105

110

1152011 2012

y = -0.0015x2 + 0.6221x + 49.986R² = 0.6497

020406080

100120140

0 50 100 150

Rendement du blé traité à l’aide d’un fongicide relativement au taux d’azote

Les produits de marque PIONEER® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. Les données de 2012 et de 2013 sont basées sur la moyenne de toutes les comparaisons effectuées dans 13 emplacements jusqu’au 30 septembre 2013. Des données pluriannuelles et recueillies sur plusieurs parcelles sont de meilleurs indicateurs de rendement futur. N’utilisez pas ces données ni toute autre donnée provenant d’un nombre restreint d’études comme facteur déterminant dans la sélection d’un produit. Les réactions du produit varient et sont assujetties à différents facteurs de stress reliés à l’environnement, à la maladie et aux parasites. Les résultats individuels peuvent varier.

2013

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred. © 2013, PHII

• Des recherches précédentes ont démontré une interaction positive entre le fongicide et l’apport d’azote dans leurs répercussions sur le rendement du blé.

• Entre 2008 et 2010, des essais réalisés sur de petites parcelles ont montré un plus grand rendement en fonction du taux d’azote pour le blé traité à l’aide d’un fongicide comparativement au blé non traité.

• En 2012 et 2013, des essais en champs, sur des fermes ont été réalisés pour déterminer le rendement du blé traité à l’aide d’un fongicide par rapport à différents taux d'un fertilisant azoté.

Emplacements : 13 emplacements dans le sud de l’Ontario entre 2012 et 2013

Variétés de marque Pioneer® : 25R40 , 25R39 et 25R34

Taux d’azote : 27, 41, 54 et 68 kg par acre

• Les variétés de blé changeaient selon l’emplacement et chaque emplacement comprenait une seule variété.

• Ce ne sont pas tous les taux d’azote qui étaient appliqués à tous les emplacements.

Emplacements de treize études réalisées, en grandeur réelle, sur le taux d'azote, dans le sud de l’Ontario en 2012 et en 2013.Emplacements de treize études réalisées, en grandeur réelle, sur le taux d'azote, dans le sud de l’Ontario en 2012 et en 2013.

• Le rendement moyen du blé traité à l’aide d’un fongicide au T3 a augmenté avec le taux de fertilisant azoté jusqu’au plus haut taux de traitement de 68 kg par acre.

• Les rendements moyens du blé avec 41 et 68 kg d’azote par acre étaient très semblables à ceux observés lors des études en grandeur réelle réalisées par le MAAARO entre 2008 et 2010.

Rendement du blé en 2012 et en 2013 relativement au taux du fertilisant azoté utilisé

Rendement entre 2008 et 2010 et en 2012 relativement aux taux d’azote.

2008-2010

Résultats

Description de l’étude

Objectifs

Rend

emen

t du

blé (

boiss

eaux

par a

cre)

Azote (kg par acre)

Rend

emen

t du

blé T

/ha

(boi

ssea

ux p

ar ac

re)

41 kg d’azote+ fongicide

68 kg d’azote+ fongicide

MISE À JOUR SUR LA RECHERCHESCIENCES AGRONOMIQUES

Sciences agronomiques de DuPont Pioneer L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont. ®,mc,ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. ©2013, PHII

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47

DuPontmc et Aproach® sont des marques de commerce ou des marques déposées de DuPont.

Tous les produits sont des marques de commerce de leurs fabricants.

Agrisure® est une marque déposée d’une société du Sygenta Group, et utilisée sous sa licence. La technologie Agrisure® incorporée dans ces semences est commercialisée en vertu d’une licence de Syngenta Crop Protection AG.

AMXT – Optimum® AcreMax® XTreme contient une solution de refuge intégrée en un seul sac pour les insectes vivant au-dessus et au-dessous de la surface du sol. L’ingrédient principal contient la technologie Agrisure® RW, le gène YieldGard® Corn Borer et les gènes Herculex® XTRA.

AM – système de protection contre les insectes Optimum® AcreMax® doté des gènes YGCB, HX1, LL et RR2. Contient une solution de refuge intégrée en un seul sac pour les insectes vivant au-dessus du sol. Dans les régions de culture du coton désignées par l’EPA, un refuge distinct de 20 % doit être planté lors de l’utilisation des produits Optimum AcreMax.

AMX – système de protection contre les insectes Optimum® AcreMax® Xtra doté des gènes YGCB, HXX, LL et RR2. Contient une solution de refuge intégrée en un seul sac pour les insectes vivant au-dessus et au-dessous du sol. Dans les régions de culture du coton désignées par l’EPA, un refuge distinct de 20 % doit être planté lors de l’utilisation des produits Optimum AcreMax Xtra.

AM1 – comprend le système de protection contre les insectes Optimum® AcreMax® 1 doté d’une solution de refuge intégré pour les larves nuisibles aux racines du maïs contenant les gènes HXX, LL et RR2. Les produits Optimum AcreMax 1 contiennent le gène LibertyLink® et peuvent être utilisés avec l’herbicide Liberty®. Le refuge nécessaire pour la pyrale du maïs peut être planté à une distance maximale de 1,6 km.

HX1 – contient le gène de protection contre les insectes Herculex® I qui protège contre la pyrale du maïs, la pyrale du Sud-Ouest, le ver-gris noir, le légionnaire d’automne, le ver gris occidental du haricot, la pyrale de la base de la tige du maïs, la pyrale du maïs du Sud et la pyrale de la canne à sucre, et supprime le ver de l’épi du maïs.

HXX – Herculex® XTRA contient les gènes Herculex I et Herculex RW.

Technologie de protection contre les insectes Herculex® de Dow AgroSciences et de Pioneer Hi-Bred. Herculex® et le logo HX sont des marques déposées de Dow AgroSciences LLC.

LL – contient le gène LibertyLink® pour la résistance à l’herbicide Liberty®. Liberty®, LibertyLink® et le logo en gouttelette sont des marques de commerce de Bayer.

RR2 – contient le gène Roundup Ready® Corn 2 qui protège les cultures traitées avec des herbicides à base de glyphosate marqués quand les instructions sur l’étiquette sont respectées.

YGCB – le gène YieldGard® Corn Borer offre un niveau élevé de résistance à la pyrale du maïs, à la pyrale du Sud-Ouest et à la pyrale du maïs du Sud; une résistance modérée au ver de l’épi du maïs et à la pyrale de la tige du maïs commune; et une résistance supérieure à la moyenne au légionnaire d’automne.

YieldGard®, le logo YieldGard Corn Borer et Roundup Ready® sont des marques déposées de Monsanto Company utilisées sous licence.

Le rendement des produits dans des environnements à faible approvisionnement en eau est variable et dépend de nombreux facteurs, notamment la gravité et le moment de la sécheresse, le stress causé par la chaleur, le type de sol, les pratiques de gestion et les stress environnementaux tels que les pressions causées par la maladie et les insectes. Tous les hybrides peuvent présenter un rendement réduit s’ils sont exposés à des stress d’humidité ou de chaleur. Les résultats individuels peuvent varier.

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®, mc, ms Marques de commerce et de service utilisées sous licence par Pioneer Hi-Bred Limited. Les produits de marque Pioneer® sont assujettis aux conditions d’achat qui font partie des documents d’étiquetage et d’achat. © 2014, PHL.

L’ovale DuPont est une marque déposée de DuPont.