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Généralités Le dispositif École et cinéma est ouvert aux élèves de cycle II et III des écoles du département de la Nièvre. La coordination départementale est assurée par le conseiller pédagogique Arts visuels qui veille en particulier à la cohérence pédagogique du dispositif et à la formation et par l'association Sceni Qua Non qui assume notamment l'organisation matérielle des projections et la circulation des documents pédagogiques. Les élèves participant au dispositif assistent à trois séances de projection en salle de cinéma, à raison d'une par trimestre. Les modalités d’inscription ont changé : chaque enseignant remplit directement le formulaire sur le site accessible par le lien suivant :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc6PsvkPZwy6xQ_nU8cYCIOb6jpHI2jT-zuprPR4NYsd8fMow/viewform Une ou plusieurs classes d'une même école peuvent déposer leur demande d’inscription, date limite 14 septembre 2019. La signature du maire n’est plus sollicitée. L’enseignant peut inscrire sa classe dès lors que les financements (transport et billets cinéma) ont pu être trouvés, en concertation avec le directeur (la directrice). L'inscription définitive des écoles retenues est close par la direction départementale des services de l’éducation nationale et annoncée au plus tard le 21 septembre 2019. Les enseignants s’engagent, sous réserve de l’acceptation de la candidature de l’école par le dispositif : - à assister à chacune des trois séances de pré-visionnement et de formation proposées au cours de l’année - à assister avec leurs élèves à toutes les projections proposées par le dispositif (une par trimestre) - à intégrer leur participation à Ecole et cinéma à leur pratique pédagogique - à fournir au plus tard en septembre 2019 un bilan d’activités Ecole et cinéma à leur IEN. Il est rappelé ici que la participation à ce dispositif inclut, comme le stipule le cahier des charges national, l’envoi de supports pédagogiques (écrits, images fixes, vidéos) qui retracent l’exploitation pédagogique, à l’issue de l’année scolaire. Cette communication a pour but de permettre aux participants d’enrichir leurs pratiques pédagogiques par la mutualisation des outils et des expériences. Le non-respect injustifié de ces engagements pourra entraîner une remise en cause immédiate de la participation au dispositif. Le bilan d’activités pourra constituer un élément d’appréciation de la recevabilité de la candidature. Financement général

Le financement du dispositif est assuré via une participation des écoles, des communes et de l'État (DRAC de Bourgogne) globalement répartie ainsi : - Écoles : 2,50 euros par élève présent lors des projections et par séance (au total pour l’année scolaire, 7,50 euros par élève) - État : une somme forfaitaire accordée chaque année au dispositif (DRAC Bourgogne) Financement du transport des élèves Après avoir pris connaissance du planning des projections, il appartient à chaque école non-urbaine (ne disposant pas d’un accès gratuit aux bus de ville) de réserver un car auprès du transporteur de son choix. Les transports sont à la charge de l’école, de la commune ou de la communauté de communes.

RÈGLEMENT DÉPARTEMENTAL ELEMENTAIRE

DU DISPOSITIF ÉCOLE ET CINÉMA 2019-2020

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Projections Les dispositions suivantes sont celles de l’an passé : lors de chaque projection, un représentant de l’école annoncera le nombre d’élèves et procédera au paiement de la "part-école" (2,50 € par élève présent) auprès de l’exploitant du cinéma. Dans la mesure du possible, éviter de remettre de la petite monnaie, en particulier les centimes, de façon à limiter des décomptes fastidieux pour l’exploitant. En cas d'impossibilité motivée de se rendre à une séance, il appartient à l'école de prévenir la salle de projection et l'association Sceni Qua Non, le plus tôt possible. Documentation pédagogique Les carnets de notes et les cartes souvenirs destinées aux élèves seront déposés cette année dans les cinémas et disponibles si possible avant la première séance (la disponibilité des documents dans les cinémas vous sera communiquée par mail). Les outils pédagogiques réalisés par le conseiller pédagogique coordonnateur du dispositif seront comme l’an passé proposés sous deux formes : accessibles sur un cloud protégé uniquement destiné aux participants au dispositif ou gravés sur dvd vierge remis lors de la pré-projection avec nom de l’école, de l’enseignante et nom du film concerné. Ces documents permettent de connaître et de comprendre ce qui fait la singularité du film proposé. Formation La direction académique se charge de la mise en place de formations qu'elle propose dans le cadre du dispositif. Elle consiste en trois séances de pré-projections encadrées par le conseiller pédagogique départemental arts

visuels (l’inscription au dispositif engage la présence des enseignants à ces projections). Trois

heures seront alors déduites des 18 heures de formation en lieu et place d’un module ou d’une conférence. Les pré-projections se dérouleront les mercredis après-midis. Les participants s’engagent à prendre leurs dispositions en amont de manière à pouvoir s’y rendre. Les dates retenues sont les suivantes :

Mercredi 16 octobre 2019 (14H – 17 H) Cinéma de Nannay : En sortant de l’école / Cycle 2

Mercredi 6 novembre 2019 (14H – 17 H), Cinéma de Nannay Edward aux mains d’argent / Cycle 3

Mercredi 15 janvier 2020 (14H – 17 H) Cinéma de Prémery : Les aventures du Prince Ahmed / Cycles 2 & 3

Mercredi 11 mars 2020 (9 H 30 – 12 H 30 ) Cinéma Mazarin de Nevers : Le magicien d’Oz / Cycles 2 & 3

Organisation des plannings de projection :

Le comité de pilotage a adopté les dispositions suivantes depuis deux ans: les changements en cours d’année devenus incessants, ont obligé les organisateurs à réaménager continuellement les plannings. Cela n’est plus possible depuis l’année passée. Ces dispositions présentées ci-dessous ne souffriront aucune exception. Un planning annuel sera communiqué aux écoles début octobre. Les écoles et les cinémas disposeront d’une date butoir annuelle fixée pour l’année scolaire prochaine au 17 novembre 2019 pour solliciter des aménagements auprès de Solenn ABJEAN (educ@sceniquanon.com). Il sera ensuite impossible de changer après cette date y compris pour les cinémas. Le directeur de l’école communiquera ces demandes émanant des participants avant la date butoir mentionnée. En cas de changement obligatoire émanant des cinémas (problèmes techniques imprévus par exemple), les exploitants gèreront ces changements en direct et seront contraints de les communiquer à Solenn ABJEAN (SCENI QUA NON, tel : 03.86.21.46.46, mail : educ@sceniquanon.com) pour envoi KDM, disques durs contenant les films). Toute absence de classe due à une impossibilité fondée à une projection doit être impérativement communiquée dans les plus brefs délais :

Au cinéma

A Philippe Thémiot (CPAV 58)

A Lucile FOUJANET (SCENI QUA NON)

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Il est rappelé que l’inscription au dispositif inclut l’engagement d’assister à l’ensemble des projections.

Communication : Une plaquette et une affiche seront envoyées par SCENI QUA NON dans l’ensemble des classes du département. Un document de présentation du dispositif sera envoyé aux participants de manière à ce qu’ils puissent présenter ce projet ainsi que ses liens avec les apprentissages aux parents d’élèves.

Programmation : FIL ROUGE « L’IMAGINAIRE»

PROGRAMMATION ÉLÉMENTAIRE

TRIMESTRES CYCLE 2 CYCLE 3

1 En sortant de l’école Edward aux mains d’argent

2 Les aventures du Prince Ahmed

3 Le magicien d’Oz

En sortant de l’école ouvre le bal de l’imaginaire par des rencontres merveilleuses portées à la fois par la poésie

(textes de Prévert et Desnos) et par des images envoûtantes. Les héros qui suivront, issus d’univers différents,

ont souvent mail à partir avec leurs interlocuteurs que les circonstances où la différence conduit au rejet.

Porteuses de valeurs fortes, ces œuvres emblématiques resteront longtemps dans la mémoire des élèves et

seront objets de partage tant avec leurs pairs qu’avec leurs familles.

EN SORTANT DE L’ECOLE / CYCLE 2

Programme composé pour École et cinéma, en collaboration avec l’Instance Nationale de Concertation présidée par le CNC et en partenariat avec Les enfants de cinéma.

Productrice : Tant Mieux Prod - Delphine Maury Distribution : Gébéka Films. Chaque film dure 3 minutes et 9 secondes.

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Programme cycle 2

En sortant de l’école (Prévert) - Lila Peuscet, 2014 Les Belles Familles (Prévert) - Armelle Renac, 2014 Le Cancre (Prévert) - Chenghua Yang, 2014 Il était une feuille (Desnos) - Anaïs Scheek-Lauriot, 2015 Dans un petit bateau (Desnos) - Charlotte Cambon, 2015 La Grenouille aux souliers percés (Desnos) - Juliette Cuisinier, 2015 Le Zèbre (Desnos) - Viviane Boyer-Araujo, 2015 Demi-rêve (Desnos) - Gabrielle Sibieude, 2015 Saltimbanques (Apollinaire) - Mengshi Fang et Wes Fan, 2016 Carte postale (Apollinaire) - Fabienne Wagenaar, 2016 Générique de fin - réalisateurs travaillant

Résumé

En sortant de l’école, d’après Jacques Prévert Écrit et réalisé par Lila Peuscet Technique : animation numérique et stop-motion Chanté par Renan Luce Musique originale : Joseph Kosma

Un tour du monde un peu surréaliste lors duquel deux écoliers sortant de l’école croisent des paysages et font des rencontres imaginaires.

Les Belles Familles, d’après Jacques Prévert Écrit et réalisé par Armelle Renac Technique : animation 3D Voix : Laurent Pasquier Musique originale : Nathanaël Bergèse

Un défilé burlesque de tous les rois de France prénommés Louis dans ce qui s’apparente à une audition pour une émission de téléréalité. Mais, manifestement, les rois ne savent pas compter jusqu’à 20.

Le Cancre, d’après Jacques Prévert Écrit et réalisé par Chenghua Yang Technique : dessin animé Voix : Chenghua Yang Musique originale : Nathanaël Bergèse et Chenghua Yang

Le cancre rêvasse, s’imagine en super-héros luttant contre un monstre. Son imagination débordante ne peut être confinée dans l’atmosphère stricte d’une salle de classe. L’enfant esquisse des dessins

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colorés sur les lignes ternes de son cahier. Il s’oppose au professeur et trace « sur le tableau noir du malheur (…) le visage du bonheur ».

Il était une feuille, d’après Robert Desnos Écrit et réalisé par Anaïs Scheeck-Lauriot Technique : animation 2D numérique Voix : Romane Bohringer et Jacques Gamblin Musique originale : Morgan Marteau

Entre l’infiniment petit et l’immensément grand, il était une feuille avec ses lignes. Il était une branche au bout de la feuille. Puis un arbre, des racines, la Terre, seule, mais aussi inscrite dans le système solaire, la galaxie, l’univers.

Dans un petit bateau, d’après Robert Desnos Écrit et réalisé par Charlotte Cambon Technique : animation 2D numérique et papier découpé Chanté par Freddo Marchand Musique originale : Freddo Marchand

L’air fier, pipe au bec et moustache au vent, un homme scrute l’horizon le pied sur la proue d’une petite barque amarrée au ponton d’une rivière. Chargée de sacs et de paquets, une dame monte maladroitement à bord et manque de les faire chavirer. Tandis que sa passagère tricote, le marin d’eau douce rame et accumule les maladresses, la heurtant avec sa longue-vue ou emportant son chapeau avec son hameçon. La pluie les force à passer la nuit à l’abri de la coque de noix. Mais le lendemain, les liens sont créés et le couple, revenu sur la terre ferme, repart bras dessus bras dessous.

La Grenouille aux souliers percés, d’après Robert Desnos Écrit et réalisé par Juliette Cuisinier Technique : animation 2D numérique Voix : Romane Bohringer Musique originale : Pablo Pico

Une grenouille aux souliers percés joue de la clarinette dans la forêt. Elle demande la charité à ceux qui viennent l’écouter. Faune et flore lui font don de feuilles, de morceaux de champignons, de l’haleine du ciel et d’autres victuailles qui viennent remplir ses souliers… percés. La grenouille demande donc encore et toujours la charité.

Le Zèbre, d’après Robert Desnos Écrit et réalisé par Viviane Boyer Araujo Technique : animation 2D numérique Voix : Romane Bohringer Musique originale : Julien Divisia

Un poulain se retrouve seul après sa naissance dans une grande forêt dont les ombres lui font des zébrures… À la recherche de sa mère, il va rencontrer la liberté mais « la prison sur son pelage, a laissé l’ombre du grillage ».

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Demi-rêve, d’après Robert Desnos Écrit et réalisé par Gabrielle Sibieude Technique : animation 2D numérique Voix : Romane Bohringer et Zoé Bue Dreano Musique originale : Freddo Marchand et Yan Volsy

Une petite fille a peur du noir. Il est déjà l’heure d’aller dormir et sa nouvelle veilleuse, pourtant ronde et rassurante, ne l’a qu’à moitié convaincue… Et pourtant ! Elle va vivre des aventures périlleuses au pays féerique des rêves, en compagnie de sa valeureuse veilleuse, compagnon de route haute en couleur. Au réveil, elle se lève, reposée, toute heureuse d’avoir une nouvelle amie qui veille sur elle et sur laquelle elle veille.

Saltimbanques, d’après Guillaume Apollinaire Écrit et réalisé par Wen Fan et Mengshi Fang Technique : dessin animé sur papier Voix : Sylvain Despretz Musique originale : Yan Volsy

Une troupe d’animaux musiciens arrive au village et bouleverse joyeusement l’ordre établi. Traîné par son père, un enfant, consolé par l’ours, suit avec ses camarades les saltimbanques qui improvisent un concert sur la place du marché. Inquiets puis furieux, les parents se munissent de casseroles, balais et autres armes de fortune pour chasser les intrus. Mais ils se prennent au jeu et transforment leur arsenal en instruments.

Carte postale, d’après Guillaume Apollinaire Écrit et réalisé par Fabienne Wagenaar Technique : papier découpé Voix : Sylvain Despretz Musique originale : Julien Divisia et Frédéric Marchand

Une femme attend des nouvelles de son bien-aimé, parti à la guerre. Une carte postale qu’il lui a envoyée se transforme en tente militaire d’où il surgit, et elle imagine sa vie au front. Un facteur qui toque à la porte interrompt sa rêverie. Une nouvelle carte postale, sur laquelle est inscrit le poème, va de nouveau plonger la jeune femme dans ses pensées, toutes tendues vers la toile de la tente du soldat-poète.

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EDWARD AUX MAINS D’ARGENT / CYCLE 3

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Générique

Edward aux mains d’argent Tim Burton, 1990, États-Unis, 107 minutes, couleurs.

Titre original : Edward Scissorhands. Production : 20th Century Fox. Producteurs : Denise DiNovi, Tim Burton. Réalisation : Tim Burton. Scénario : Caroline Thomson, d’après une idée originale de Caroline Thomson et Tim Burton. Image : Stefan Czapsky. Décor : Bo Welch. Musique : Danny Elfman. Montage : Richard Malsey. Maquette et effets spéciaux : Stzan Winston Studio.

Interprétation Johnny Depp (Edward), Winona Rider (Kim Boggs), Dianne Wiest (Peg Boggs), Anthony Michael Hall (Jim),

Vincent Price (l’Inventeur), Alan Arkin (Bill Boggs), Kathy Baker (Joyce Monroe), Robert Oliveri (Kevin Boggs), Dick Anthony Williams (l’officier de police Allen).

Résumé

Un soir de neige sur la ville, une vieille dame raconte à une petite fille l’histoire de la neige qui se confond avec celle d’Edward, un garçon qu’elle aima jadis. Il vivait dans un étrange château gothique, créature d’un Inventeur qui mourut en le laissant inachevé, des lames de métal à la place des mains.

Peg Boggs, représentante en cosmétiques au grand cœur, l’y découvre un jour et le ramène chez elle. Peg offre au garçon une vraie place dans sa famille et bientôt Edward, malgré ou plutôt grâce à son étrange aspect, devient la folie de la petite ville : sculpteur d’arbres, tondeur de chiens, coiffeur extravagant...

Mais Edward aime Kim, la fille de Peg, et Jim le petit ami de celle-ci le déteste. Le garçon éveille aussi la haine de Joyce, une voisine nymphomane qui voulait le séduire. Entraîné malgré lui dans une affaire de cambriolage, il est libéré mais bientôt tous se retournent contre lui. Sauf Kim, qui découvre combien elle tient à lui et Peg qui lui garde son affection. Attaqué par Jim, Edward le blesse de ses lames et doit alors rejoindre son seul refuge : son château.

Là, dans un ultime affrontement, il tue Jim qui le menaçait. Kim n’a que le temps de lui dire qu’elle l’aime avant de fuir et de le laisser – mort officiellement pour toute la ville – à son éternelle solitude. Edward sculpte toujours végétaux et blocs de glace, faisant émerger de ses lames magiques des créatures de rêve, une Kim qui danse comme il s’en souvient et des flocons de neige...

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LES AVENTURES DU PRINCE AHMED / CYCLE 2 & CYCLE3

Générique

Les Aventures du Prince Ahmed

Lotte Reiniger 1926, Allemagne 65 minutes, film d’animation, muet teinté Titre original : Die Abenteuer des Prinzen Achmed

Réalisation : Lotte Reiniger / Scénario : Lotte Reiniger d’après Les Mille et Une Nuits / Technique : film de silhouettes / Découpage et animation : Lotte Reiniger et Carl Koch avec Berthold Bartosch, Walther Ruttmann, Alexander Kardan et Walter Türk / Effets spéciaux : Walther Ruttmann (dont la « machine à cire » inventée par Oskar Fischinger), Berthold Bartosch (animation de sable) / Coordination technique : Carl Koch / Musique : Wolfgang Zeller.

Production: Comenius-Film Gmbh (Berlin-Friedenau) / Producteur exécutif : Carl Koch / Avant-première allemande : 2 mai 1926 (Volksbühne am-Bülowplatz, Berlin) / Première projection publique : juillet 1926

(Comédie des Champs-Élysées, Paris) / Première projection allemande : 3 septembre 1926 (Gloria-Palast, Berlin) / Restauration du film : juin 1999

Résumé

Un enchanteur maléfique convoque les esprits et fabrique un cheval volant. Il en fait une démonstration au Calife lors de son anniversaire, lui offre et réclame en échange sa fille Dinarzade. Son grand frère, le Prince Ahmed, s’y oppose fermement mais se laisse convaincre d’essayer le cheval. Celui-ci l’emmène contre son gré jusqu’aux îles Wak-Wak, où il rencontre d’abord un harem accueillant, puis Peri Banu, une femme-oiseau, reine des lieux.

Fou amoureux, il l’enlève et, grâce au cheval, ils se retrouvent en Chine. Ils s’aiment, mais l’Enchanteur, venu récupérer son bien, enlève la jeune fille et va la vendre à l’Empereur de Chine. Séduit puis vexé par elle, le despote la marie à son bouffon. Heureusement, Ahmed s’est fait une alliée de la Sorcière des montagnes de feu, rencontrée sur un volcan où le sorcier l’avait abandonné, et tous les deux, marchant dans le ciel, sauvent Peri Banu de ce péril.

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Le bonheur est retrouvé, mais aussitôt compromis par les monstres noirs de Wak-Wak venus récupérer leur reine. Ils la détestent désormais, et Ahmed, aidé de la gentille Sorcière et de son nouvel ami Aladin armé de sa lampe merveilleuse, lui aussi victime de l’Enchanteur mais qui avait épousé Dinarzade grâce au génie de sa lampe, vont mener une guerre sans merci contre les forces du mal pour la sauver. Les deux couples reformés repartent heureux retrouver le Calife grâce au palais d’Aladin qui se comporte comme un tapis volant.

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LE MAGICIEN D’OZ / CYCLE 2 & CYCLE 3

Générique

Le Magicien d’Oz Victor Fleming États-Unis, 1939 101 minutes, noir et blanc/couleur.

Titre original : The Wizard of Oz. Production : Victor Fleming, pour la Metro Goldwyn Mayer. Produit par : Mervyn LeRoy et, non crédité au générique, Arthur Freed. Scénario : Noël Langley, Florence Ryerson, Edgar AllanWoolf, d’après le livre de Franck Baum adapté par Noël Langley. Réalisation : Victor Fleming. Certaines scènes, non créditées au générique, ont été tournées par George Cukor et King Vidor. Paroles des chansons : E.Y. Harburg. Musique : Harold Arlen. Chorégraphie : Bibby Connolly. Directeur de la photographie : Harold Rosson. Conseiller pour le Technicolor : Nathalie Kalmus. Décors : Cedric Gibbons. Costumes : Adrian. Montage : Blanche Sewell.

Distribution en France : Action.

Interprétation : Judy Garland (Dorothy Gale), Jack Haley (l’homme en fer blanc), Ray Bolger (l’épouvantail), Franck Morgan (le Magicien), Billie Burke (la Bonne Sorcière), Margaret Hamilton (la Sinistre Sorcière), Charley Grapewin (l’oncle), Clara Blandick (Tante Em) et The Singer Midgets (les Munchkins). Oscar du jeune talent pour Judy Garland, peu connue jusqu’alors. N.B. : Dans la version française, les Munchkins ont été rebaptisés les Microsiens, et Tante Em, Tante Olympe

Résumé

Dorothy vit paisiblement dans le Kansas, entourée de sa tante Em, de son oncle, de l’affection de trois ouvriers agricoles, et n’a qu’un souci : l’acariâtre Mademoiselle Gulch en veut à son chien, Toto. Mais la vie de l’exploitation prime dans les préoccupations des adultes. Incomprise, Dorothy s’enfuit

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donc pour protéger Toto. Sur les routes, elle rencontre Monsieur Merveille, un faux devin qui « lit » dans sa boule de cristal le désarroi de Tante Em. Dorothy décide alors de retourner chez elle mais un cyclone s’abat sur le Kansas et l’enfant n’a pas le temps de se réfugier dans la cave avec les siens. Livrée à elle -même dans l’œil du cyclone, Dorothy sombre dans un rêve qui la fait pénétrer dans un monde enchanté.

Apparaît une Bonne Sorcière, puis le minuscule peuple des Munchkins : Dorothy est l’héroïne du jour, elle a tué la Méchante Sorcière de l’Est. Arrive alors la Sinistre Sorcière de l’Ouest, qui veut venger sa sœur. Sous ses menaces, Dorothy entame un long parcours initiatique qui va la mener au Magicien d’Oz, seul capable de la faire revenir au Kansas. Son itinéraire va être jalonné par trois rencontres, celle de l’épouvantail, de l’homme en fer blanc, et du lion peureux qui ont, eux aussi de bonnes raisons de vouloir rencontrer le magicien : il pourrait exaucer leurs vœux : avoir une cervelle, un cœur, du courage. Pendant cette quête, ils sont harcelés par la Sinistre Sorcière de l’Ouest.

Enfin, après de nombreuses péripéties, les cinq héros, – puisque, bien sûr, Toto est de la partie –, arrivent à rencontrer le magicien. Comme demandé, ils lui apportent la preuve de leur victoire sur la méchante sorcière, son balai, mais le charlatan refuse de tenir ses engagements. Toto, en tirant un rideau, découvre la supercherie : le Magicien d’Oz n’est qu’un piteux imposteur. Pour se faire pardonner, il offre des accessoires bien concrets aux trois comparses. La Bonne Sorcière intervient et permet à Dorothy de comprendre qu’il ne faut pas chercher son bonheur ailleurs que chez soi. Dorothy fait donc ses adieux à ses trois compagnons devenus des sages et repart pour le Kansas où elle se réveille, entourée de Tante Em, de son oncle, des trois valets de ferme et... du « magicien ».

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Commentaire : Cette programmation propose des entrées très différentes dans l monde de l’imaginaire qui prennent appui sur des œuvres littéraires fortes (poésie, conte) et des réalisateurs qui trouvent dans leurs projets cinématographiques matière à créer de façon si singulière que leurs œuvres sont entrées dans le panthéon de nombreux amoureux de cinéma. Ces films sont des œuvres ouvertes, elles ne donnent pas toutes les clés, elles nous interrogent profondément. La médiation de l’œuvre par l’enseignant et la pluralité des regards et des expressions, qui constituent quelques-unes des caractéristiques fortes du dispositif, seront à nouveau mises en valeur cette année et pourront prendre appui sur des modalités d’échange telles celles préconisées pour l’EMC ou l’enseignement de la littérature. Ces préalables au déplacement en salle et à son exploitation pédagogique prennent appui sur la rencontre sensible avec l’œuvre, la mise en mots des émotions et des sensations ressenties pour ensuite en découvrir les sources et les mécanismes propres à l’art cinématographique. Comme l’année précédente, les œuvres présentées s’inscrivent dans des genres différents et font appel à des techniques variées ce qui permettra de distinguer de manière précise et explicite les choix des réalisateurs qui auront permis de générer ces effets très appréciés des jeunes spectateurs. Ces caractéristiques déterminées, l’enseignant pourra constituer des réseaux avec d’autres œuvres situées dans divers domaines, et mettre en œuvre des productions simples qui s’en inspirent. Contact coordination EN du dispositif : Philippe THÉMIOT, conseiller pédagogique Arts visuels. Tél : 03.86.93.22.06 Mail : philippe.themiot@ac-dijon.fr Contact coordination Cinéma du dispositif : Solenn ABJEAN, coordinatrice Education à l’Image, SCENI QUA NON. Tél : 03.86.21.46.46

Mail : educ@sceniquanon.com