Revue l'Ilménite (édition été 2015)

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Été 2015 rtft.com Numéro 08 Pour les employés de Rio Tinto Fer et Titane Opérations primaires Disponibilité des équipements mobiles Produits finis Bilan de mi-année à l’Usine des poudres L’entreprise La nouvelle réalité des marchés 04 05 18 Dernière heure Campagne de mobilisation en sécurité avec des employés d’ici ! Témoignages et photos Profils employés : trois nommées au Gala Exception’elle P.P. No 40026274. Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au : 1625, route Marie-Victorin, Sorel-Tracy (Québec) J3R 1M6 l’ilménite revue

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Été 2015rtft.com

numéro 08Pour les employés de Rio tinto fer et titane

Opérations primairesDisponibilité des équipements mobiles

Produits fi nisBilan de mi-année à l’Usine des poudres

L’entrepriseLa nouvelle réalité des marchés

040518

Dernière heureCampagne de mobilisation en sécurité avec des employés d’ici !Témoignages et photos

Profi ls employés :trois nommées auGala Exception’elle

P.P. no 40026274. Retourner toute correspondancene pouvant être livrée au Canada au :1625, route Marie-Victorin, Sorel-tracy (Québec) J3R 1M6

l’ilménite

revue

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Été 2015Revue l’ilméniteMot du directeur général du complexe métallurgique

Sylvain Paul-Hus, directeur général Rio Tinto Fer et Titane à Sorel-Tracy

Convention de la poste publication No 40026274. Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada au :1625, route Marie-Victorin, Sorel-Tracy (Québec) J3R 1M6

Logo créé dans le cadre de la campagne de mobilisation en sécurité.

Bonjour,

Nous sommes encore ébranlés par le décès d’un employé d’un entrepreneur, survenu le 19 mai dernier à nos installations. Plusieurs personnes ont été touchées de près ou de loin par cette situation éprouvante. Je vous demande plus que jamais de veiller à la sécurité des uns et des autres. Prenez donc le temps nécessaire pour assurer votre sécurité et celle de vos collègues.

Je demeure très préoccupé par cette situation qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Je ne peux m’empêcher de penser aux moments difficiles que vivent les membres de sa famille. Même si nous œuvrons dans un milieu de travail qui comporte des risques, je suis convaincu que nous avons tous les outils pour réaliser les tâches à effectuer en toute sécurité.

Nous devons continuellement poser des questions sur les méthodes de travail qui sont en place et ne pas hésiter à les revoir si nécessaire. Et surtout, je l’ai mentionné à plusieurs reprises : aucune tonne ne mérite d’être produite au détriment de la sécurité. Mon souhait le plus cher est que chaque individu, qui vient gagner sa vie à l’intérieur du complexe métallurgique, retourne à la maison sain et sauf après chaque journée de travail.

Encore une fois, je vous rappelle que toutes les tâches à effectuer doivent être précédées par une analyse de risques documentée de qualité. Rappelez-vous qu’aucune tâche ne doit être effectuée en cas de doute ou à la « sauvette », car elle pourrait être coûteuse, autant pour vous que pour vos proches, pour le reste de vos jours.

En parcourant la revue, vous y trouverez un espace dédié à la campagne de mobilisation en sécurité qui est actuellement en cours chez RTFT. Cette stratégie, qui repose sur une façon d’aborder la sécurité de manière positive et dynamique, se démarque surtout par le fait que la campagne photo a été réalisée avec des employés d’ici qui ont à cœur la sécurité.

La sécurité pour moi va bien au-delà des statistiques; cela doit faire partie intégrante de chacun d’entre nous. À l’intérieur des pages dédiées à la campagne sécurité, l’équipe à l’Usine UGS fournit des explications concernant la réalisation d’un an sans blessures pour toutes les équipes aux opérations. Leurs témoignages confirment qu’il n’y a pas de recette miracle : appliquer rigoureusement une analyse de risques avant d’exécuter toutes tâches est dorénavant un réflexe. C’est pourquoi nous devons avoir en tête la sécurité, et ce, en tout temps. Je crois fermement que nous pouvons atteindre notre objectif ultime, soit zéro blessure par choix et, pour y arriver, nous devons constamment faire preuve de vigilance et de rigueur.

En terminant, j’aimerais que vous vous demandiez si vous prenez un risque en accomplissant votre travail. Pensez à vous, mais également à votre famille, votre gang, votre loisir. N’oublions pas qu’il ne faut jamais laisser la place à la chance.

La saison estivale est à nos portes et je vous souhaite de belles vacances bien méritées et, surtout, soyez prudents.

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Sommaire

02 Mot du directeur général du complexe métallurgique

03 Espace communications

04 Opérations primaires Disponibilité des équipements mobiles

05 Produits finis Bilan de mi-année à l’Usine des poudres

06 Campagne de mobilisation en sécurité Un an sans incidents pour l’équipe de production de l’Usine UGS

07 Campagne de mobilisation en sécurité L’onde de choc de Stéphane Boulianne

08 Campagne de mobilisation en sécurité Photos et témoignages

12 Trois nommées au Gala Exception’elle

15 Reconnaissance

16 Implication dans la communauté

17 Comités de développement durable des secteurs

18 L’entreprise La nouvelle réalité des marchés

19 Portrait de Stéphane Leblanc, chef de l’exploitation chez RTIT

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Exprimez-VOUSFaire les choses correctement

1 866 226-1685www.riotintospeakout.com

Pour toute question, adressez-vous au Service des ressources humaines

Service des communicationsNathalie LeMay, chef de [email protected]

Julie Traversy, conseillère sé[email protected]

Alexandra Millette, consultante en [email protected]

Un écran à la cantine principale au début de l’été !Au cours de l’été, un écran sera installé à la cantine principale de RTFT. Vous pourrez y retrouver une panoplie d’informations, dont des informations générales sur l’entreprise et les activités du club social. Cet outil est

spécialement dédié aux employés horaires, alors nous attendrons vos idées à diffuser !

Envoi de la revue à la maison• Lors du dernier envoi en janvier, nous avons reçu des commentaires

relatifs au coût de l’envoi postal.• L’envoi postal demeure encore la façon la plus efficace de rejoindre

l’ensemble des employés. Il ne faut pas oublier que ce ne sont pas tous les employés qui ont une adresse courriel ou un poste de travail.

Réaliser un diagnostic pour cerner la situation et identifier des pistes de recommandations• Au printemps dernier, l’équipe des communications avec l’étroite collaboration

de Stéphane Boulianne, membre du comité de consultation en sécurité, ont mené une enquête avec des employés dans les secteurs.

• Cette initiative visait à évaluer les perceptions, les habitudes et les intérêts des employés syndiqués, et superviseurs, aux outils de communication en place.

Le défi : rejoindre un plus grand nombre d’employés de façon efficace• Chez RTFT, l’un des grands défis consiste à rejoindre un plus grand

nombre d’employés, et ce, de manière efficace. • Nous devons composer constamment avec la rotation des quarts de

travail en plus d’œuvrer dans une entreprise qui opère 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. De plus, plusieurs employés ne possèdent pas de poste de travail ou d’adresse courriel.

• Avec l’avènement des réseaux sociaux en plus de la rapidité à laquelle les informations sont diffusées, nous devons revoir continuellement nos façons de faire afin de fournir des informations le plus efficacement aux employés de RTFT, plus spécifiquement, les employés horaires.

Identification des principauxconstats

• Les babillards demeurent un outil préconisé par les personnes rencontrées, même si l’information affichée actuellement est souvent désuète.

• Les tableaux de bord sont un espace dédié où l’on pourrait y insérer des informations corporatives.

• Le superviseur : la courroie de transmission. De façon quasi unanime, les superviseurs sont les personnes les plus sollicitées pour obtenir des précisions sur les informations diffusées.

Pistes de recommandations : des propositions par les répondants rencontrés

• Les cantines et les grands vestiaires : des endroits dédiés pour diffuser de l’information. Lors des rencontres, plusieurs répondants ont proposé d’y intégrer un babillard ou un écran afin de diffuser de l’information générale et de façon constante.

• Les tableaux de bord visuels : un espace dédié pour les communications. Plusieurs personnes rencontrées relatent que les informations corporatives devraient se trouver au tableau de bord visuel pour les consulter sur place.

• Babillards : un processus de diffusion devrait être mis en place afin d’y retrouver de l’information à jour et d’actualité.

Espace communications

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Été 2015Revue l’ilméniteOpérations primaires

Une belle initiative pour améliorerles méthodes de travail« Steeve Laliberté, surintendant Usine d’enrichissement, cour et services, souhaitait que la disponibilité des équipements mobiles soit accessible pour l’ensemble des employés de l’entreprise », expose Mathieu Fortin, coordonnateur de projet Technologies de l’information. Cette cinquantaine d’équipements, tels que camions lourds, chargeurs, béliers mécaniques et chariots élévateurs, servent à la production et sont utilisés sur tout le site. L’équipe de maintenance des équipements mobiles, sous la direction de Steeve Laliberté, assure leur entretien régulier et les réparations nécessaires.

Or il existait plusieurs problèmes de communication entre l’équipe et les autres employés, qui ne savaient jamais avec précision si l’équipement qu’ils voulaient utiliser était ou non disponible. Steeve a donc fait appel au département des Technologies de l’information, et avec Mathieu ils ont évalué les besoins puis mis en place une solution.

Création d’un nouvel outil de communicationCe nouvel outil comporte deux volets. D’abord il permet l’accès au portail pour consulter les informations sur la disponibilité des équipements mobiles, de façon très visuelle, avec un code de couleur. Les employés peuvent ainsi savoir, en un coup d’œil et en temps réel, quels sont les équipements disponibles et quels sont ceux qui ne le sont pas, car ils sont déjà utilisés ou en attente de pièces suite à un bris, ou encore en période d’entretien. Toutes les informations pertinentes sont également présentées, notamment la date prévue à laquelle les équipements non disponibles le seront à nouveau. « Et en second lieu, nous avons pris soin de créer un outil facilement paramétrisable par l’utilisateur. En projetant le tableau de bord sur des télévisions au garage des équipements mobiles, les employés de l’équipe de maintenance peuvent consulter et changer directement le statut d’un équipement. Il est également possible d’ajouter de nouvelles catégories ou de nouveaux équipements pour faire vivre ainsi l’information, sans avoir recours à nos services », souligne Mathieu Fortin.

Un travail d’équipe fructueuxpour d’excellents résultats« Il s’agit d’un outil particulièrement bien réalisé, car résultant d’un travail d’équipe entre les deux départements pour s’assurer que le projet couvre bien tous les aspects et corresponde précisément aux attentes. » Réalisé en collaboration avec une firme externe, Bewave Technologies Inc., le projet a été implanté l’automne dernier, une dizaine de semaines après que l’idée ait germé dans la tête de Steeve. Très utilisé par les employés, ce nouvel outil atteint son objectif premier : optimiser la communication en tout temps, et par le fait même, éviter les pertes de temps pour tous les employés de RTFT qui utilisent les équipements mobiles. Voilà une nouvelle façon de faire qui contribue à améliorer l’efficacité des opérations et la productivité de l’entreprise.

La disponibilité des équipements mobiles est désormais accessible à tous sur le portailGrâce à une collaboration fructueuse entre le département des Technologies de l’information et l’équipe de maintenance des équipements mobiles, la disponibilité de ces derniers est désormais accessible à tous les employés sur le portail Intranet de RTFT. Cette amélioration au niveau des communications permet de réaliser les opérations de façon plus efficace, en générant des économies de temps et d’argent.

Aperçu du système sur le portail

Vue aérienne du complexe métallurgique à Sorel-Tracy, 2012

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Été 2015Revue l’ilméniteProduits finis

Un record historique de productionMalgré des enjeux particuliers, la production de fer et d’acier a atteint des sommets inégalés depuis les débuts de l’usine en 1968. Pendant deux semaines consécutives, il y a eu 31 atomisations alors que la cible moyenne est de 26. « Nous sommes confiants d’atteindre la cible de mi-année », affirment Daniel Mondou et Frédéric Benoit, spécialistes production à l’Usine des poudres. « Compte tenu du contexte particulier, c’est un très beau défi qui a été relevé. L’Aciérie et les Fours de réduction fonctionnant à une capacité inférieure à leur cible, le métal en fusion qui nous approvisionne doit être géré de façon judicieuse et chaque tonne devient un défi particulier pour continuer. Ce succès est dû à un très bon travail d’équipe entre les employés syndiqués et cadres, ainsi qu’à une excellente collaboration autant entre les gens de la production et ceux de l’entretien, qu’entre l’Usine des poudres, les Traitements des produits et l’Aciérie. Grâce à cet effort collectif, nous devrions atteindre la cible annuelle visée. »

Une qualité amélioréeLe taux de rejet global (produits non conformes) qui était de 4,4 % en 2014 est descendu aussi bas que 2 %, alors que l’objectif fixé est de 3,5 % pour cette année. « À la fin de 2014, nous avons réorganisé nos façons de faire. Désormais, lorsqu’un produit est non conforme, l’enquête pour trouver la cause est faite le plus rapidement possible afin d’éviter la répétition des mêmes causes de rejet. Ensuite, les tableaux de bord déjà en place aux niveaux de la direction (N1) et des surintendants, superviseurs et spécialistes (N2) ont été améliorés et un nouveau tableau de bord (N3) dans le secteur finition a été mis en place. Ainsi, nous avons amélioré les communications avec les employés sur la nature des produits non conformes. De cette façon ils peuvent apporter des améliorations dans leurs façons de faire ou en suggérer », explique Sacha Guérin, surintendant qualité et planification, Usine des poudres. La diminution de la quantité de produits non conformes permet d’éviter des pertes de temps et d’argent, le gaspillage de matières premières, et des délais trop longs de livraison. « Nous avons atteint ce taux de 2 % tout en réalisant des produits plus difficiles à faire techniquement, et avec moins de marge de manœuvre, et nous poursuivons des efforts collectifs pour le maintenir. » Autre bonne nouvelle, l’Usine des poudres vient d’être réaccréditée pour les trois prochaines années, pour les normes ISO 9001, comme l’ensemble du complexe, et ISO/TS 16949, pour le secteur automobile.

La sécurité : de meilleurs résultats qu’en 2014 « Avec aucune blessure consignable (incidents graves nécessitant des soins et occasionnant des arrêts de travail) jusqu`à présent et huit incidents mineurs, les performances en sécurité sont meilleures que l’année dernière. Et pour diminuer les risques d’incidents, nous voulons sensibiliser les employés à déclarer en continu les quasi-incidents, les situations dangereuses et les bris anormaux », déclare Jocelyn Gingras, chef de service, Usine des poudres. Cette amélioration est due aux efforts de sensibilisation en sécurité. Entre autres, tous les employés ont reçu une formation sur le programme Zéro blessure par choix, qui les amènent notamment à utiliser l’outil IDÉRS5 pour faire une analyse des risques avant de réaliser la tâche, et à réaliser une inspection pré-opérationnelle des équipements roulants ou encore de levage. « Cette culture Zéro blessure par choix vise à sensibiliser les employés à l’importance d’accomplir leur travail en toute sécurité, en étant le plus vigilant possible pour eux et leurs collègues. Il faut viser la productivité mais jamais aux dépens de la sécurité. À présent, le défi est de maintenir ces performances de sécurité par la sensibilisation, dans des circonstances génératrices de stress. L’Usine des poudres fonctionne à pleine capacité, avec un enjeu de productivité, et si la tendance se maintient, nous atteindrons des résultats en sécurité supérieurs à 2014. »

Un excellent bilan de mi-annéeà l’Usine des poudres

L’Usine des poudres a réussi à relever un grand défi pour la première moitié de 2015 : atteindre un record absolu de production, avec des performances améliorées en qualité et en sécurité, et ce, dans le contexte difficile qui affecte actuellement RTFT. Tous les employés ont mis l’épaule à la roue pour réaliser cet accomplissement digne de mention !

Un aperçu de l’Usine des poudres

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Été 2015Revue l’ilméniteCampagne de mobilisation en sécurité

L’effet d’entraînement ! À la suite d’un incident ayant eu lieu en décembre 2013, Sébastien Gagnon, alors chef de service, Usine UGS, et ses superviseurs ont choisi de miser plus que jamais sur l’analyse de risques IDÉRS5 afin de réduire le nombre de blessures dans le secteur. « Au début, les opérateurs le faisaient pour leur superviseur, pour leur remettre leur papier à la fin de leur quart de travail. Puis, à force de travailler sur le terrain, on leur a fait comprendre qu’ils le faisaient pour eux. À partir de ce moment, c’a été gagnant ! », explique Sébastien.

En effet, plusieurs points de sécurité sont ressortis des analyses de risques, permettant d’améliorer le travail des employés de l’Usine UGS. Le plus grand défi des superviseurs est de maintenir la constance et la rigueur des IDÉRS5, soutient Éric Lambert. « De notre côté, il faut faire les modifications aux dérogations, inclure les changements dans notre plan annuel et donner un suivi à notre équipe », soulignant au passage qu’il s’agit d’un travail de longue haleine.

Au cours de sa carrière, Jean-François Gagnon, opérateur secteur ARP, a perdu un bout de doigt et a eu trois côtes fracturées. Heureux d’utiliser les outils disponibles pour assurer sa sécurité et ne plus subir d’incidents dans le cadre de son travail, il exécute son analyse de risques scrupuleusement « pour rentrer chez moi en un morceau, et pour que tout le monde retourne chez eux ».

L’effet d’entraînement, Sébastien Gagnon y croit ! Prenant le soin de reconnaître le mois sans incidents, puis les six mois et l’année, une fois ce cap atteint, les équipes ne

veulent pas revenir en arrière. La sécurité devient un réflexe pour ces opérateurs d’expérience qui utilisent la structure bien établie, se fixent leurs propres objectifs et finalement, veillent les uns sur les autres.

Un an sans incidents pour les quatre lettres de production

Équipe de production célébrant un an sans incidents, Usine UGS

BLOGUESur la page d’accueil du portail interne et dans le bulletin de Nouvelles RTFT, vous avez sans doute remarqué le lien menant vers le blogue Zéro blessure par choix. Il s’agit d’un espace dédié à la campagne de mobilisation en sécurité déployée depuis février 2015.

Comment ça fonctionne ?L’équipe des communications et les collaborateurs intéressés à publier des articles de blogue sur la sécurité peuvent le faire à tout moment. Puis, les visiteurs peuvent commenter les articles de leur choix, tout en respectant la Charte d’utilisation du Forum de discussion et du blogue. Cet outil est utilisé pour engager la conversation avec les usagers du portail. Tous les commentaires positifs et constructifs sur la sécurité sont bienvenus.

Devenir collaborateurToujours à la recherche de nouvelles plumes pour contribuer au contenu du blogue, nous invitons les personnes intéressées à devenir collaboratrices sur le blogue Zéro blessure par choix à contacter le Service des communications.

Pour la deuxième fois dans son histoire, l’Usine UGS se démarque en sécurité ! Lors de son démarrage en 2007, les employés ont atteint un million d’heures travaillées sans perte de temps. Puis en janvier 2015, les quatre lettres de production ont célébré un an sans incidents. Plus précisément, le 11 mai 2015, les opérateurs de la lettre C célébraient quant à eux trois ans sans incidents.

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Été 2015Revue l’ilméniteCampagne de mobilisation en sécurité

Stéphane Boulianne, mécanicien d’usine, Équipe volante

De retour au sein de l’équipe de Sylvain Cossette aux travaux cléricaux, Stéphane s’occupe du mieux qu’il peut durant ses heures de travail. « Lorsque tu te blesses, la douleur te suit tout le temps, avant et après avoir franchi les tourniquets. » Actuellement, il développe avecSerge Bélisle, une gamme de travaux pour les mécaniciensde l’OPP, et fait partie du comité de consultation surla campagne de mobilisation en sécurité.

Entre la douleur, la CSST, le stress et la pression à gérer, Stéphane avoue qu’il ne lui reste plus beaucoup de patience pour jouer avec ses enfants. « Les affi ches et la vidéo parlent tellement d’elles-mêmes. Pour ma part, c’est ma famille qui est le plus touchée depuis que je suis accidenté. On ne s’imagine pas l’onde de choc qui se crée autour de nous lorsqu’on se blesse », disait-il. Bien que Stéphane ne soit pas un grand sportif, il aime bricoleret faire des travaux autour de la maison. Avant sa blessure du 23 mai 2013, il envisageait de refaire son patioet de s’initier au ski avec sa fi lle ; des projets qui sontsur la glace jusqu’à ce qu’il retrouve toute sa mobilité.

Selon Stéphane, gérer la douleur c’est une chose à laquellele corps s’habitue. « Le plus diffi cile, convient-il, c’est au niveau psychologique. C’est un grand défi de reconnaître que tu as besoin d’aide. » Sur une note positive, il invite les employés dans sa situation à consulter le Programme d’aide aux employés (PAE) ou le Pair Aidant de leur secteur, simplement parce que jaser avec quelqu’un lorsque tu crois qu’il n’y a plus d’issue… ça fait du bien !

L’onde de chocLe 23 mai 2013, vers 9 h 15, la vie de Stéphane Boulianne venait d’être bouleversée.Alors qu’il travaillait sur un convoyeur, à titre de mécanicien industriel de l’équipe volante (pool gang), il a forcé. Quelque chose dans son épaule s’est déchirée.Depuis deux ans, c’est l’incertitude. « Je passe des tests et les médecins ne saventtoujours pas ce que j’ai et pourquoi ma blessure est enfl ée. »

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Été 2015Revue l’ilméniteCampagne de mobilisation en sécurité

KEVIn MILLEttEDébutant conducteur d’équipements mobilesAciérie

LEttRE CUsine UGS

REynaLD VIELTechnicien séniorUsine des poudres

tOM DUBREUILMécanicien d’usineUsine d’enrichissement

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Été 2015Revue l’ilméniteCampagne de mobilisation en sécurité

ChRIStIan thERRIEnOpérateur traitement produits finisUsine des poudres

DaVE GLaDU2e opérateurFours de réduction

StEVE BIBEaUCommis magasinierMagasin

JEan OUELLEtMécanicien d’usineUsine des poudres

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Été 2015Revue l’ilméniteCampagne de mobilisation en sécurité

PatRICK anGERS2e opérateurFours de réduction

MaRIE-SOLEIL BLaInRéparateur contrôle électriqueUsine des poudres

StaCy PLOUffE2e opérateurTraitement des produits

LEttRE aTraitement des produits

« De représenter ce qui se passe à l’extérieur de l’usine, c’est une belle réalité qui va amener une autre vision de la sécurité. La sécurité, ça ne se passe pas seulement en chiffres et en statistiques, c’est dans la vie de tous les jours.» - Sébastien Chouinard, superviseur, Fours de réduction

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Été 2015Revue l’ilméniteCampagne de mobilisation en sécurité

StaCy PLOUffE2e opérateurTraitement des produits

REnÉE aUDEtTechnicienne séniorUsine des poudres

CÉDRIC BELLEyMécanicien d’usineUsine des poudres

atELIER POChES Et WaGOnSTraitement des produits

« C’est une bonne opportunité de passer un beau message; on parle de sécurité au travail mais je pense que la sécurité part de chez soi avant d’aller au travail. Il faut amener notre philosophie personnelle sécuritaire. Ce qui est le plus important dans la vie, c’est notre vie personnelle, notre famille, nos chums et notre cercle d’infl uence devient plus important.»- Jonathan Raîche, superviseur, Fours de réduction

« Ça fait trois ans qu’on travaille à éliminer les risques de blessure, même s’ils sont présents partout. C’est chaque personne qui doit gérer sa sécurité pour arriver à atteindre l’objectif d’un an sans incidents. » - Éric Beaudoin, superviseur, Traitement des produits, Atelier poches et wagons

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Été 2015Revue l’ilméniteProfi ls employés

Survol du parcours professionnel et personnelChristina Morin est engagée chez Rio Tinto Fer et Titane (RTFT) alors que son deuxième enfant a neuf mois.Bien qu’elle ait occupé différents postes depuis les dix dernières années, passant des ressources humaines aux ventes et marketing et à la gestion de production, elle est nommée surintendante Logistique et Magasin à l’Usine des poudres métalliques à cinq mois de grossesse.

D’abord engagée à titre d’administratrice aux ventes à l’Usine des poudres métalliques en 2009, elle devient chef analyste, Planifi cation de production en 2012. Puis, au retour de sa troisième grossesse, Christina accepte le poste de surintendante Logistique et Magasin en 2013.

RéalisationsDès son arrivée chez RTFT en 2009, Christina met en place une méthode de suivi des commandes pour les ventes en Asie. Elle traverse également l’arrêt annuel de l’Usine des poudres métalliques avec un niveau d’inventaire

historiquement bas avec l’aide de son équipe, tout en remplaçant tous les postes de travail de l’Administration des ventes, permettant une grande fl exibilité à l’équipe pour gérer les priorités. Puis, en tant que chef analyste, Planifi cation de production, elle gère l’implantation du système Faucon II avec succès, sans conséquence sur la production, et s’implique beaucoup lors des tests et du démarrage du système de gestion SAP.

À titre de surintendante Logistique et Magasin,Christina Morin réussit à mobiliser son équipe pour :• Améliorer les mesures de sécurité quant à la coactivité

des chariots élévateurs et des camions lourds ;• Établir une réduction de coûts de 20 %

en matière de transport ;• Favoriser la coordination entre les transporteurs

et les expéditions.

ObstaclesAyant grandi dans un milieu multiculturel en Afrique de l’Est et de l’Ouest, Christina côtoie des gens de partout dans le monde. Cette expérience lui permet de s’adapter rapidement aux changements de milieux et de personnes. De retour au Québec dans une petite municipalité rurale, elle doit apprendre le français et c’est grâce à sa sociabilité et sa débrouillardise qu’elle est maintenant parfaitement bilingue.

Objectifs personnels et professionnelsMaman de trois jeunes enfants âgés de 2 ans, 6 anset 8 ans, Christina aimerait pouvoir leur offrir l’opportunité qu’elle a elle-même eue étant jeune, soit d’ouvrir lesyeux sur le monde et de vivre des expériences uniques.Son plus gros défi personnel consiste à concilier un travail plutôt demandant et la vie de famille. Carburant aux défi s, la surintendante Logistique et Magasin est heureuse de travailler dans une entreprise qui lui permet une certaine fl exibilité quant à ses obligations familiales.

Au niveau des objectifs concernant sa carrière et dans une perspective à court et moyen terme, Christina souhaite développer davantage ses compétences de leadership et de coaching afi n de devenir une meilleure gestionnaire.

Surintendante et mamande trois jeunes enfants !

ChRIStIna MORIn

Le 14 mai dernier avait lieu à l’Hôtel de la Rive, le Gala Exception’elle reconnaissant les femmes étudiant ou travaillant dans un milieu majoritairement masculin.C’est avec une grande fi erté que RTFT a soumis les candidatures de Catherine Aussant, analyste de gestion des stocks, Christina Morin, surintendante Logistique et Magasin, et Nadine Pelletier, conseillère technique. Découvrez le profi l de ces employéesqui oeuvrent chaque jour avec passion au complexe métallurgique.

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Été 2015Revue l’ilméniteProfi ls employés

Survol du parcours professionnel et personnelCatherine Aussant arrive chez RTFT en janvier 2006 alors qu’elle est embauchée comme magasinière et fait la connaissance des quarts rotatifs pendant sept mois. En août 2006, elle est promue au poste de commis à la relance et débute 2007 en passant du côté des employés-cadres comme planifi catrice matériel. Depuis 2008, Catherine occupe le poste d’analyste de gestiondes stocks pour RTFT Sorel-Tracy et Havre-Saint-Pierre.

En 2010, l’analyste de gestion des stocks déménage à Saint-Basile-le-Grand avec son conjoint et devient offi ciellement belle-maman à temps partagé d’enfants de 3 et 6 ans. Le 15 mai 2012 la vie lui donne le plus grand défi  : celui d’être maman. Son fi ls Charles-Étienne constitue sa plus grande fi erté, illumine chacunede ses journées.

RéalisationsDès son premier emploi en gestion des stocks, Catherine Aussant dirige un décompte annuel d’inventaires et réalise un projet de réduction de pièces désuètes en main.Entre-temps, elle se développe personnellement en suivant des formations en santé et sécurité au travail, en gestion de personnel et en psychologie. Ces expériences sont marquantes dans la carrière de l’analyste de gestion des stocks puisqu’elles ont forgé son caractère et lui ont permis de faire sa place dans le milieu manufacturier.

Chez RTFT, à titre de commis à la relance, Catherine a développé un tout nouveau processus de suivi de commandes et des non-conformités, entre autres,par la création d’un outil informatique. Avec la confi ance de ses supérieurs, l’instauration de ces procédés de suivis serrés permet de réduire de 75 % le nombre de lignesde commandes en retard auprès des fournisseurs.

Dans son poste d’analyste de gestion des stockspour RTFT Sorel-Tracy et Havre-Saint-Pierre, Catherine a dû s’atteler à la tâche afi n de performer et démontrer toutes ses compétences. Elle a dû faire plusieurs présentations au comité exécutif et auprès des différents comités de direction et de surintendants pour exposerles projets de son équipe.

En 2008, dans le cadre de sa formation et certifi cation Green Belt, l’analyste de gestion des stocks a misen place un projet de mesures de contrôle des inventaires qui ont engendré des économies et des réductions diverses de l’ordre de millions de dollars.

En 2009, Catherine Aussant s’est rendue chez Infosysà Monterrey au Mexique, pour donner de la formationsur la nouvelle codifi cation en charge, et effectuer un suivi qui aura un impact direct sur le site et les usagers.Puis, en 2011, elle a piloté un projet sur le questionnementd’items sans mouvements dans les secteurs avec l’aide de planifi cateurs retraités. Dans le cadre de ce projet, l’équipe a réalisé des gains de 20 % sur les questionnements.

Après neuf mois en congé de maternité, Catherine est rappelée au boulot pour prêter main-forte au projet RTBS. Avec une équipe stimulante, elle a créé les procédures, appris les transactions, monté les guides de formation destinés à l’équipe du magasin, donné de la formation à des collègues, et fi nalement, vécu le GO-LIVE du nouveau système. L’aventure du projet RTBS s’est poursuivie jusqu’en 2014 pour résoudre les problématiques encourues. Entre-temps, l’analyste en gestion des stocks est aussi impliquée avec la fi rme Mackenzie, le magasin et l’équipe de maintenance pour mettre en place un projet de kitting, qui s’est révélé être un grand succès.

Pour son apport à l’entreprise et son leadership, Catherine a reçu le prix Altitude en avril 2014, qui récompenseles gestionnaires de Rio Tinto Fer et Titane selon les axes de l’année, les valeurs RTFT et le leadership.

Objectifs professionnels et personnelsAprès plus de neuf ans chez Rio Tinto Fer et Titane, Catherine se sent choyée que la vie ait mis sur sa route des gens exceptionnels qui lui ont apporté beaucoup et qui ont contribué à la faire avancer professionnellement et personnellement. Elle souhaite poursuivre sa carrière en travaillant les défi s quotidiens, contribuant à de nouveaux projets emballants, tout en conciliant la carrière, la vie de famille et les douze heures de voyagement par semaine, qui séparent son travail de la maison.

« Mon plus grand défi  : la conciliation entrela femme de carrièreet la maman. »

CathERInE aUSSant

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Survol du parcours professionnel et personnelEmbauchée en 1989 à titre d’analyste au Laboratoire de contrôle et à l’Aciérie après un D.E.C. en chimie analytique au Cégep d’Ahuntsic, Nadine Pelletier évolue au sein de l’entreprise depuis 25 ans.

Lors du changement technologique du Laboratoire de contrôle, Nadine et ses collègues retournent sur les bancs d’école afi n d’accéder à un poste de technicienne de recherche. Nadine doit alors conjuguer la vie de famille avec ses deux enfants de moins de trois ans.

En 1998, elle devient technicienne de recherche au Développement des procédés, puis formatrice aux opérations en 2008. Finalement, elle migre aux fours de l’Usine de réduction comme conseillère technique en 2013.

RéalisationsEn tant qu’analyste, Nadine contribue à la mise en service du cercle robotisé. Ensuite, à titre de technicienne de recherche elle participe à divers projets d’amélioration des procédés et de réduction de coûts ; rédige des méthodes de travail, des notes de service et des présentations ; enquête sur des évènements et fourni un support technique à la production et à l’entretien. À la même époque Nadine Pelletier donne de la formation aux opérateurs et mécaniciens d’entretien et participe à la rédaction et à la validation du cours « Métallurgie de base ».

Comme formatrice aux opérations, elle se consacre au développement d’une structure de parrainage ; à la réalisation du volet formation du projet Rio Tinto Business Solution (RTBS) ; et à la migration des processus vers la plateforme SAP. Elle anime aussi l’accueil des nouveaux employés et des étudiants.

Finalement, à titre de conseillère technique, Nadine met sur pied de la formation sur l’intégrité des fours dans le secteur Développement des procédés et à l’Ingénierie. Elle développe par la suite de la formation technique sur l’Usine d’assainissement des eaux ; coordonne le transfert de l’opération du système de transport vers les fours ; diffuse de la formation ; et supporte les opérations.

Bien que les gardiennes de nuit et de fi n de semaine soient diffi ciles à trouver, la conciliation travail/famille de Nadine Pelletier, sur les quarts de travail rotatifs de 12 heures, sans famille dans la région, est un défi relevé !

Objectifs professionnels et personnelsAprès 25 ans chez Rio Tinto Fer et Titane, Nadine souhaiterait poursuivre sa carrière en mettant à contribution ses talents de gestion et en sortant de sa zone de confort en travaillant dans un nouveau secteur.

Curieuse et avide de nouvelles connaissances, Nadine aime les défi s ! Elle a d’ailleurs participé au 24 h de glace en février et courra son premier demi-marathon lors de la course de la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel en septembre prochain.

Maintenant que ses enfants sont de jeunes adultes de 18 et 20 ans, plusieurs beaux voyages l’attendent et entre-temps, Nadine aimerait trouver un peu plus de temps pour faire profi ter la communauté de ses compétences.

Été 2015Revue l’ilméniteProfi ls employés

« Pour moi, un obstacle est un défi ! »naDInE PELLEtIER

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Été 2015Revue l’ilméniteReconnaissance

C’est le 13 décembre 1950, dans la salle des débardeurs de Sorel que se déroulait la première assemblée générale de notre syndicat.

Notre histoire regorge d’évènements qui ont façonné notre capacité d’améliorer nos conditions de travail et de vie syndicale en général. Des actions de mobilisation collective, allant parfois jusqu’à la grève, nous ont ainsi permis de réaliser des avancées notables.

Il suffi t de se rappeler que lors de la négociation de la première convention collective, le syndicat a débrayé pour le droit de négocier en français et que le slogan des travailleurs était : « Du pain debout plutôt que du steak à genoux » ou quelques années plus tard lors de la campagne « Non au travail qui tue ».

À cette époque les membres du clergé participaient aux activités du syndicat. En 1951, suite aux rapports des négociations qui traînaient en longueur, l’abbé Parent est intervenu : La paix n’est pas la concession des ouvriers vis-à-vis des employeurs. La paix est la splendeur de l’ordre et l’ordre existe lorsque chacun a sa juste part.

Il n’y a point de gains sans efforts, point de victoires sans que les conditions qui les rendent possibles ne soient mises en place. Pour arriver à nos buts tous ensemble,la condition première est la solidarité.

Une soirée mémorablesous le thème GatsbyLe 11 avril dernier avait lieu la soirée annuelle de reconnaissance. Lors de l’évènement, nous avons célébré les 25 ans de service de 71 employés, les 35 ans de service de trois employés, et les 89 retraités de l’année 2014.

Le Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane (CSN) est autonome et libre, mais responsable de ses décisions et de ses actions, ce qui constitue la base d’un fonctionnement démocratique et solidaire de la CSN.

Aujourd’hui, nous avons l’obligation morale de

continuer dans le même courant de pensée, combattre pour des causes qui sont dérangeantes mais combien satisfaisantes quant au résultat.

Célébrons le 65e

Les célébrations du 65e comprendront entre autres un méchoui le samedi 12 septembre 2015 au centre multifonctionnel de Saint-Robert. Il y aura comme groupe invité le Boogie Wonder Band ainsi que DJ Abeille.

Date limite des réservations : 31 juillet 2015Réservations : 450 556-1165 ou [email protected]

« notre force, c’est d’être unis et solidaires ! »- Le comité du 65e

Le Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane(CSN) fête son 65e anniversaire

Soirée annuelle de reconnaissanceLes employés célébrant 25 ans de service ont reçu une montre soulignant l’année d’embauche.

« L’année 2015 marquera une autre étape importante de notre vie syndicale puisque nous fêterons le 65e anniversaire de notre accréditation syndicale. »

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Été 2015Revue l’ilméniteImplication dans la communauté

Deux équipes de RTFT ont fièrement porté les couleurs de l’entreprise lors du 24 h de glace, Patinons pour le suivant, les 7 et 8 février dernier, au Centre Multifonctionnel RICHARDSON de Sorel-Tracy. Cette activité s’inscrit dans les valeurs de RTFT de prôner la santé et les saines habitudes de vie, ainsi que dans sa volonté constante de s’investir dans la communauté, tout en recueillant des fonds pour une bonne cause. Triplement positif !

Deux équipes de RtftRTFT a de nouveau participé cette année, cette fois avec deux équipes : celle de Yanick Nadeau, les rouges, composée de gestionnaires et de mécaniciens principalement de l’Usine de réduction, et celle d’Amélie Larochelle, adjointe en hygiène industrielle, les blancs, regroupant sept filles et un gars de divers secteurs. Pendant 24 heures, les membres de chaque équipe ont patiné à tour de rôle pour obtenir le plus de tours possible, encouragés par leurs famille et amis, dans une ambiance festive et animée.

Patiner pour une bonne cause« L’objectif est de ne pas lâcher ! La principale difficulté fut de supporter le froid, la nuit environ moins 40 degrés avec le vent, et de composer avec une glace qui s’abîmait

Lors de la première course de canots à glace présentée à Sorel-Tracy le 28 février dernier, la brigade d’urgence de RTFT a assuré, sur l’invitation du Service de sécurité incendie de la Ville de Sorel-Tracy, le service des premiers soins et de sécurité avec sa rigueur habituelle, ce qui lui a valu des félicitations unanimes. « Formés en premiers soins au niveau du premier répondant, le plus élevé avant les ambulanciers, nous sommes les premiers intervenants sur le site pour toutes les situations d’urgence », précise Christian Bergeron, chef de service Sûreté, urgence et incendie, à la tête de la brigade d’urgence qui regroupe une soixantaine d’employés, provenant de toutes les usines, employés horaires, cadres, dans une belle diversité de compétences.

La meilleure performancedu Circuit québécois de canots à glace Ayant reçu au préalable une formation complémentaire pour pouvoir prodiguer les soins appropriés dans ces conditions hivernales et aménagé un local de premiers soins spécifiques, une quinzaine de brigadiers ont participé à l’évènement. La brigade a également assuré le volet sûreté du site, depuis le Quai no 2 jusqu’à celui de Sainte-Anne-de-Sorel, pour encadrer de façon sécuritaire

cette activité familiale qui a regroupé une centaine de canotiers et quelque 600 spectateurs. « Tout s’est bien déroulé. Nous avons reçu les félicitations de l’organisateur de l’évènement, l’Écomonde du lac Saint-Pierre en collaboration avec la Ville de Sorel-Tracy, des responsables et des participants, qui ont affirmé n’avoir pas vu de meilleure organisation dans tout le Circuit québécois de canots à glace », souligne Christian Bergeron.

RTFT participe pour la deuxième année aux 24 h de glace

La brigade d’urgence de RTFT a rempli son rôle avec brio à la course de canots à glace

rapidement. Nous avons participé pour le défi, le plaisir et le soutien à une bonne cause, cette année au profit de l’Association de la sclérose en plaques Sorel-Tracy », affirment les deux capitaines. « Nous voulons ainsi contribuer à promouvoir auprès de tous les employés les bienfaits de l’activité physique ainsi que la sécurité, en étant les seuls à porter nos casques protecteurs. »

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Été 2015Revue l’ilméniteDéveloppement durable

Créés dans le cadre de la démarche « Ensemble vers le développement durable », les comités de développement durable ont mis sur pied à l’automne 2012 dans chacun des secteurs d’opération du complexe, puis ont débuté leurs activités en 2013. En mobilisant les employés à la démarche, chaque comité poursuit son avancement respectif, accompagné par Innosphère - Solutions durables.

Deux bons coups : amélioration des compétences et du milieu de travail L’Usine d’enrichissement est en train de réaliser son plan de mise en œuvre pour l’amélioration des compétences relatives aux dépoussiéreurs. En effet, le point de départ est la diffusion de formations spécifiques aux opérateurs et aux mécaniciens pour l’opération, l’entretien et la maintenance des dépoussiéreurs. Cette réalisation vise un triple objectif : développer les compétences des employés, optimiser les opérations en réduisant les bris, et améliorer les performances environnementales de RTFT.

À l’Aciérie, les mesures d’aménagement de l’environnement de travail (5S)(1) sont actuellement mises en place dans trois secteurs ciblés dont notamment : le poste de travail des pocheurs et à la coulée continue. Cette technique de gestion vise l’amélioration continue des milieux de travail pour créer un environnement agréable et permettre une plus grande efficacité dans le travail.

ProjetsÀ l’Usine de réduction, une banque de capsules et d’idées « Saviez-vous que…? » a été développée et quelques capsules ont été réalisées. Leur objectif est de valoriser le rôle de chaque employé et de lui faire mieux comprendre son impact sur le travail des autres et le rendement de l’entreprise. Le comité identifiera bientôt la meilleure manière de diffuser ces messages auprès des employés.

Comités de développement durable des secteursRéalisations et projets en cours

(1) Technique de management japonaise, basée sur cinq opérations : Seiri : supprimer l’inutile ; Seiton : situer les choses ; Seiso : (faire) scintiller ; Seiketsu : standardiser les règles ; Shitsuke : suivre et progresser.

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Été 2015Revue l’ilméniteL’entreprise

Un marché économique mondial difficile pour le tiO2« Après une année de production record en 2012, la situation sur le marché s’est détériorée de façon très significative en 2013 », affirme Patrice Besson, conseiller principal à l’exécutif. Celui-ci a entre autres comme responsabilité d’arrimer les besoins et la production, en plus de voir à la planification intégrée sur l’ensemble du site.

Sur les marchés mondiaux, l’offre de pigment de titane excède la demande, d’abord parce que la croissance économique mondiale est très faible et l’économie chinoise, déterminante sur les marchés, est en relative stagnation. Non seulement la Chine demande moins de TiO2 que prévu mais elle en exporte sur le marché mondial.

« Par ailleurs, l’offre mondiale en produits de titane s’accroît, notamment avec l’exploitation de sables minéralisés au Sénégal, au Kenya et en Mozambique, et une nouvelle usine en Arabie saoudite », précise Patrice Besson.

« La situation de l’économie mondiale nous touche beaucoup plus que nous ne l’imaginons », résume Hervé Turgeon, directeur comptabilité financière, Finances. RTFT doit également composer, pour les produits métalliques, avec un marché des billettes rondes en difficultés, liées à l’industrie pétrolière qui connaît actuellement un ralentissement.

Les différents impacts sur l’entreprise« Les différents aspects de cette situation exerce donc une pression à la baisse sur le prix de vente de nos produits, qui a chuté de façon drastique depuis deux ans, et sur les volumes demandés. Pour s’ajuster à la diminution des ventes, nous avons ralenti la production en fermant un premier puis un deuxième four, en plus de baisser le niveau global des opérations, sauf à l’Usine des poudres », explique Patrice Besson.

RTFT a également entrepris une révision majeure de ses méthodes d’opération pour accroître sa compétitivité sur les marchés internationaux. Et un programme de réduction des inventaires des produits a été amorcé dès 2013. « Sur le plan financier, pour amener de l’argent

dans les coffres (cash flow), nous devons envisager plusieurs mesures comme diminuer les dépenses ou la capitalisation, bien gérer les inventaires et collecter les comptes à recevoir, en assurant le retour aux actionnaires », affirme Hervé Turgeon.

« Pour traverser cette période particulièrement difficile, le mot-clé est la flexibilité dans notre structure de coûts. Il faut changer nos façons de faire, ce qui amène des défis et prend un certain temps, et travailler fort en gardant le souci de l’humain dans l’organisation. Cependant, la vision à long terme demeure positive pour nos produits », poursuit Hervé Turgeon.

Le défi de l’Usine des poudres – Demeurer compétitive dans un marché de plus en plus concurrentielPour sa part, l’Usine des poudres, qui représente 15 % des parts du marché mondial, fonctionne à pleine capacité, alimentant principalement les fabricants de pièces moteur automobiles. « Le marché automobile connaît une croissance soutenue, liée à l’enrichissement des pays émergents, en particulier l’Inde et la Chine, et cette croissance va se poursuivre. Nous travaillons d’ailleurs à augmenter notre capacité d’atomisation », souligne Éric Planque, directeur exécutif Produits finis.

Mais pour conserver ses parts de marchés et ses marges de profits, l’Usine des poudres doit stabiliser, voire réduire, ses coûts afin d’être compétitive dans un marché de plus en plus concurrentiel. « Et, pour exporter notre savoir-faire et nous rapprocher de nos clients, nous établissons actuellement des fours de recuit en Chine et évaluons la possibilité de le faire en Inde. De plus, les efforts se poursuivent à l’Aciérie pour diversifier nos clients, autant qu’à l’Usine UGS pour promouvoir sa scorie de titane de très haute qualité auprès du marché chinois, mais là encore les prix doivent être compétitifs. »

Depuis les débuts de la transformation en 2013, RTFT a su faire preuve de résilience et de caractère pour s’adapter aux fluctuations des marchés. Même s’il reste encore plusieurs défis à accomplir, ils s’avèrent essentiels pour traverser cette période de crise et bien se positionner pour le futur.

RTFT doit s’adapter à la nouvelleréalité des marchés mondiauxDepuis deux ans, RTFT connaît d’importantes difficultés dans le marché mondial des matières premières de dioxyde de titane (TiO

2), ce qui amène différents impacts

sur l’organisation qui doit accroître sa compétitivité par une importante réduction de coûts. Ce processus de transformation se poursuit dans un contexte toujours ardu.

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Stéphane Leblanc, chef de l’exploitation, Rio Tinto Iron & Titanium

Pendant mes trois premiers mois comme chef de l’exploitation, je me suisfait un point d’honneur de me rendre dans chaque établissement de RTITet de discuter avec bon nombre d’entre vous. Je dois dire que votre engagement, vos compétences et votre expérience m’ont impressionné. Cela dit, peu importe à quel point nous sommes expérimentés, nous ne devons jamais relâcher notre vigilance, comme nous le rappelle le décès survenu à QMM en janvier, et plus récemment celui aux installations de Sorel-Tracy.

Été 2015Revue l’ilménitePortrait

Je suis d’avis – et j’espère que vous aussi – que la sécurité doit avoir préséance sur tout le reste. Nous ne devons jamais perdre de vue notre objectif « zéro incident ».C’est pourquoi je demande à tous les superviseurset gestionnaires d’appliquer des mesures concrètespour aider activement les employés à comprendreet à contrôler les risques liés à leur travail. En tant que leader, vous ne devez pas avoir peur de hausser la barre en matière de sécurité des employés.

La complexité de nos marchés est sans contredit l’un de nos grands défi s de l’heure. Les temps sont durs, c’est le moins qu’on puisse dire, et qui dit « diffi cultés » dit « nouvelles solutions ». Nous pouvons soit nous résigner et accepter la situation, soit travailler en équipe pour trouver des façons différentes et plus effi caces de faire les choses.

Je l’ai vu, nous avons ce qu’il faut pour relever ces défi s. Vous êtes l’atout le plus important de RTIT. L’effi cacité et la sécurité de votre travail auront une incidence directe sur notre capacité d’assurer notre croissance, de conserver notre permis d’exploitation, d’atteindre nos cibles de fl ux de trésorerie et de réduire nos coûts sans compromettre

notre avenir. La compétition est féroce, c’est pourquoi nous devons élaborer des solutions innovatrices qui nous permettront d’aller plus vite et d’éliminer le gaspillage, en maintenant le cap sur la sécurité. Parallèlement, nous devons continuer d’agir dans le respect de nos communautés et de l’environnement.

J’encourage tout le monde, des employés d’usine aux experts externes, à promouvoir, à mettre en commun et à reproduire les bonnes idées. Tirons parti du savoir-faire exceptionnel dont nous disposons et ne l’oublions jamais : la sécurité doit passer avant tout !

Réfl exions de Stéphane Leblanc,chef de l’exploitation chez RTIT,sur son premier trimestre

OUR IRON & TITANIUM BUSINESS

Pour en savoir davantage sur la visionde Rio tinto Iron & titanium (RtIt),consultez cette publication disponibleen français sur le portail interne.

La sécurité doit avoir préséance sur toutle reste. Nous ne devons jamais perdrede vue notre objectif « zéro incident ».

L’histoire de Rio tinto Iron & titanium

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Conception et impression :Cournoyer communication marketingÉdition :Nathalie LeMay, Julie TraversyRédaction :Catherine Objois, Alexandra Millette et Julie TraversyCoordination :Alexandra MilletteRévision :Nathalie LeMay et Julie TraversyCorrection :Mireille CharbonneauPhotographes :Xavier Dachez, Dominic Gouin et Simon Ménard

Un merci spécial aux collaborateurs :Catherine Aussant, Frédéric Benoit, Patrice Besson, Christian Bergeron, Stéphane Boulianne, Mathieu Fortin, Jean-François Gagnon, Sébastien Gagnon, Jocelyn Gingras, Sacha Guérin, Anne Laganière, Éric Lambert, Amélie Larochelle, Daniel Mondou, Christina Morin, Yanick Nadeau, Nadine Pelletier et Éric Planque

Merci spécial aux participants de la campagne photo de mobilisation en sécurité.

ISSN : 1925-9891 Revue l’ilménite

Rio Tinto Fer et TitaneComplexe métallurgique1625, route Marie-VictorinSorel-Tracy(Québec) J3R 1M6

T + 1 450 746 3000F + 1 450 746 4438

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Programmesde contributions3 12 21

Rapport de développementdurable 2014Innover pour assurerune transformation durable

Sortie prévue

prochainement