Revue de presse n°16 (Dec12)

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Bonjour à tous, L’actualité de ce mois de décembre est très riche et annonce également beaucoup de choses à suivre pour le début de l’année 2013. Pas de temps à perdre donc, cette Revue de Presse vous permettra de vous tenir au courant pendant la trêve des fêtes de fin d’année. La Revue de Presse revient tout d’abord sur la 25° journée de l’Ordre, poursuivant par u n f o c u s s u r l e s génériques qui ont récemment fait l’objet d’une nouvelle polémique. Elle vous permettra aussi de découvrir un organisme rassemblant les ordres de pharmaciens francophones : la CIOPF. Gros point d’actualité, la vente de médicaments sur internet fait l’objet d’un article complet en pages 7 et 8. En dernière page, la rubrique «infos en vrac» fait le point sur les négociations conventionnelles de cette fin d’année et parle également de la LFSS. J’espère que vous prendrez plaisir à lire ce numéro et que la Revue suscitera votre curiosité pour l’actualité professionnelle. J’en profite pour vous souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année. Bonne lecture, Anne CATHALIFAUD VP - Relations professionnelles de l’ANEPF Édito 2012 - N ° 16 25° journée de l’ordre Le 26 Novembre dernier, avait lieu à la Maison de la chimie à Paris la 25° journée de l'Ordre. La journée fut ouverte par un discours de l’académicien Erik Orsenna, apportant un regard extérieur et bienveillant sur la profession. Ce fut ensuite au tour d’Isabelle ADENOT, president du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens de s’adresser à la profession, mais aussi d’interpeller dans son discours Marisol TOURAINE, Ministre de la Santé et des affaires sociales. C’est en effet lors de la journée de l’Ordre que le Ministre s’est adressé pour la première fois depuis sa prise de fonction à la profession, son discours était donc très attendu. L’ANEPF était présente à ces journées de l’ordre et vous fait le retour de cet échange entre la profession et le gouvernement. Dans ce numéro : Edito 25° journée de l’Ordre, discours de I. ADENOT 25° journée de l’Ordre, discours de M. TOURAINE Génériques, toujours au coeur de la polémique ? Découverte d’un organisme : La CIOPF 2 3 4 - 5 6 1 Infos en Vrac 9 Décembre 2012 Pensez à cliquer sur les liens en fin d’articles pour consulter les sources ou appronfondir les sujets. Astuce : Revue de presse de l’ANEPF Génération internet ? 7 - 8

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Bonjour à tous,

L’actualité de ce mois de décembre est très riche et annonce également beaucoup de choses à suivre pour le début de l’année 2013.

Pas de temps à perdre donc, cette Revue de Presse vous permettra de vous tenir au courant pendant la trêve des fêtes de fin d’année.

La Revue de Presse revient tout d’abord sur l a 2 5 ° j o u r n é e d e l’Ordre, poursuivant par u n f o c u s s u r l e s génér iques qu i ont récemment fait l’objet d’une nouvelle polémique. Elle vous permettra aussi de découvrir un organisme rassemblant les ordres de pharmaciens francophones : la CIOPF.

Gros point d’actualité, la vente de médicaments sur internet fait l’objet d’un article complet en pages 7 et 8.

En dernière page, la rubrique «infos en vrac» fait le point sur les n é g o c i a t i o n s conventionnel les de cette fin d’année et parle également de la LFSS.

J ’ e s p è r e q u e v o u s prendrez plaisir à lire ce numéro et que la Revue suscitera votre curiosité p o u r l ’ a c t u a l i t é professionnelle. J’en p r o fi t e p o u r v o u s

souhaiter de bonnes fêtes de fin d’année.

Bonne lecture,

Anne CATHALIFAUDVP - Relations professionnelles de

l’ANEPF

Édito2012 - N ° 16

25° journée de l’ordreL e   2 6   N o v e m b r e  dernier,   avait   lieu   à   la  Maison   de   la   chimie   à  Paris   la   25°   journée   de  l'Ordre.   La   journée   fut  ouverte  par  un   discours  de   l’académicien   Erik  Orsenna,   apportant   un  regard   extérieur   et  b i enve i l l an t   sur   l a  p r o f e s s i o n .   C e   f u t  e n s u i t e   a u   t o u r  

d ’ I sabe l le   ADENOT,  president   du   Conseil  National   de   l’Ordre   des  P h a r m a c i e n s   d e  s ’ a d r e s s e r   à   l a  profession,   mais   aussi  d’interpeller   dans   son  d i s c o u r s   M a r i s o l  TOURAINE,   Ministre   de  la   Santé   et   des   affaires  sociales.   C’est   en   effet  lors   de   la   journée   de  

l’Ordre   que   le   Ministre  s’est   adressé   pour   la  première   fois   depuis   sa  prise   de   fonction   à   la  profession,   son   discours  était   donc   très   attendu.  L’ANEPF  était  présente  à  ces   journées   de   l’ordre  et   vous   fait   le   retour   de  cet   échange   entre   la  p r o f e s s i o n   e t   l e  gouvernement.  

Dans ce numéro :

Edito

25° journée de l’Ordre, discours de I. ADENOT

25° journée de l’Ordre, discours de M. TOURAINE

Génériques, toujours au coeur de la polémique ?

Découverte d’un organisme : La CIOPF

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Infos en Vrac 9

Décembre 2012

Pensez à cliquer sur les liens en fin d’articles pour consulter les sources ou appronfondir les sujets.

Astuce :

Revue de presse de l’ANEPF

Génération internet ?

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

25° journée de l’OrdreI.   ADENOT   a   tout   d’abord   rappelé   le  contexte   d’une   crise   économique  mondiale,   mettant   en   difSiculté   les  sociétés,   “leur   santé   publique   aussi”,  insistant   “que   si   la   logique   comptable   est  vitale   économiquement,   la   mission   de  santé   publique   est   vitale   humainement”.  Dans  le  contexte  actuel  d’économie  sur  la  santé,   notamment   avec   le   PLFSS   qui  n’épargne  pas  le  secteur  du  médicament,  elle   rappelle   que   “notre   secteur   doit  prendre   sa   part   du   fardeau   commun.   Sa  part,  toute   sa  part,  mais  rien  que   sa  part.  Le   devoir   est   collectif.   Le   secteur   du  médicament  et  de  la  biologie  ne  sauraient  ê t r e   u n e   i m m u a b l e   v a r i a b l e  d’ajustement.”.  

I.  ADENOT  dénonce  dans  son  discours   la  communication   désastreuse   dont   est  victime   le   médicament,   en   citant  plusieurs   contre-­‐vérités   profondément  ancrées   dans   la   population,   que   bien  souvent   seuls   les   pharmaciens   essaient  de  contrecarrer.  

Le   discours   de   la   présidente   aborde  toutes   les   facettes   du   métier   de  pharmacien,   de   l’industrie   à   la   biologie,  en  passant  par  l’ofSicine  ou  la  répartition,  rappellant   l’importance   d’un   maillage  territorial   performant.   EnSin,   son  discours   rappelle   que   la   profession   est  en  attente  de  beaucoup  de  réponses  de  la  part   du   gouvernement:   “L’Ordre   n’écrit  pas   le   droit.   Pour   pouvoir   remplir   notre  mission,   nous   attendons   des   réponses”,  insistant   au   sujet   de   l’inscription   des  SPF-­‐PL   pour   la   biologie  et   l’ofSicine,   sur  la   préparation  des   doses   a   administrer,  la   vente   de   médicaments   sur   internet…  pour   conclure   son   discours   de   la   façon  suivante   :   “A  qui  ne   sait   où   il   va,   il  n’y  a  pas  de   vent   favorable,   disait   Sénèque.   Ne  donnez  pas   seulement  à   la  profession   des  caps   à   franchir.   Les   pharmaciens   ont  besoin  d’horizon.”    

Sources : Quotipharm, Discours de I.ADENOT

“Notre système de santé est un trésor national appuyé sur des structures, des entreprises et des professionnels de santé. Et comme tout les trésors, il est précieux. Mais il est aussi fragile.”

I. ADENOT

“Comment ressusciter les vocations, quand le secteur du m é d i c a m e n t e s t a i n s i rabaissé ? Attendrons-nous qu’il n’y ait plus de vocations de pharmaciens pour nous apercevoir à quel point ils sont indispensables à la société ?Aujourd’hui, les jeunes sont de moins en moins attirés par les études de pharmacie, alors même que le secteur a besoin d ’ e x c e l l e n c e , q u e l e s pharmaciens sont moins nombreux et que leur moyenne d'âge s’élève année après année.

Le nombre d’inscrits au concours de pharmacie dans le

cadre du nouveau cursus santé « PACES », suffit à peine, dans plusieurs facultés, à couvrir le numerus clausus attribué au concours de sélection.

Pire, le recensement 2012 montre que 26 % des jeunes diplômés en pharmacie se détournent du métier qu’ils avaient choisi, et embrassent d é l i b é r é m e n t u n e a u t r e carrière!

Il est vrai que s’engager dans un secteur vilipendé ne fait pas rêver. Et s’investir dans un secteur qui doit gérer sa décroissance, en volume et en prix, n’est guère stimulant.

Pour que le secteur de la p h a r m a c i e r e d e v i e n n e attractif, mais aussi et surtout reste vivant, voyons plutôt le m é d i c a m e n t c o m m e u n e chance. Les remèdes sont là pour tuer la maladie, pas le patient!

Reconnaissons l’excellence de nos entreprises de santé. Elles sont des entreprises de la vie, pas de la mort.

Reconnaissons la contribution des pharmaciens aux progrès thérapeutiques et à la sécurité des soins. Ils ont toujours accompagné le progrès des sciences comme celui des droits humains.”

Isabelle ADENOT aborde dans son discours les études de pharmacie :

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

«Mesdames, Messieurs,

Vos professions doivent affronter des boulversements majeurs. Toutefois, vous avez un rôle essentiel à jouer pour enrichir la qualité des soins. Pour favoriser les coopérations entre professionnels. Pour lutter contre les inégalités de santé. Pour inventer les médicaments de demain. Pour assurer la sécurité des patients. Ce n’est qu’ensemble que nous atteindrons ces objectifs et que nous travaillerons efficacement au service de la santé des français.»

Conclusion du discours de M. TOURAINE :

De   son   côté,   M.   TOURAINE   répond   aux  pharmaciens   :   «   La   diversité   de   vos  métiers  repose  sur  un  socle  commun,  celui  de s   e x igence s   i nhéren te s   à   vo s  professions.   La   première,   c’est   la   sécurité  des   Français.   La   deuxième,   c’est   votre  combat   au   quotidien   pour   l’accès   aux  soins.  »    Félicitant  la  profession  pour  ses  engagements   de   terra in ,   e l le   a  notamment   cité   «   la   généralisation   du  tiers  payant  dans   les  ofJicines   »,     et   «  la  conJiance   des   patients   avec   4,5   millions  de   passages   chaque   jour.   »     Notant   que  les  pharmaciens  «  contribuent  à  créer  du  lien   social   dans   les   territoires   isolés   »,    elle   salue   «   leurs   nouvelles   missions   de  santé   publique   »     conSiées   par   la   loi,  comme  le   suivi   des  patients   chroniques.  Marisol  Touraine  s’est  également  réjouie  du   succès   rencontré   par   le   Dossier  Pharmaceutique,   qui   a   dépassé   le   cap  des  23  millions.

Dans  son  intervention,  Marisol  Touraine  a   notamment   annoncé   qu’un   nouveau  texte   sur   la   biologie   sera   présenté   au  Parlement   en   janvier   prochain.   Elle   a  rappelé   le  bien-­‐fondé  d’un  honoraire  de  dispensation   qui   viendrait   compléter   le  d ispos i t i f   des   marges   pour   les  pharmaciens  d’ofSicine.

EnSin,   elle   compte   sur   les   pharmaciens  pour  «  réinstaurer   la   conJiance   entre   les  Français   et   leurs   médicaments.   »     Son  action   passera   par   quatre   priorités   :  soutenir   l’innovation,   lutter   contre   les  ruptures   d’approvisionnement,   étudier  la   question  des   ventes  de  médicaments  sur   Internet   et   renforcer   le   dispositif  d’information   sur   le  médicament   par   la  création  d’un  site  web  dédié.

Concernant  la  vente  de  médicaments  sur  internet,   le   Ministre   anonce   aux  pharmaciens:   “La   vente   de  médicaments  sur   internet   est   au   cœur   de   mes  préoccupations.   Il   nous   faut   examiner  rapidement   les   enjeux   liés   à   cette  question   et   réJléchir   à   ce   qui   doit   être  encadré,   en   complément   du   droit  européen,   aJin   que   ne   soit   pas   remis   en  cause   le   rôle   de   conseil   essentiel   des  pharmaciens.”  

Elle   ne   répondra   cependant   pas   aux  interrogations   concernant  les  SPF-­‐PL  ou  les   préparations  de  doses   à   administrer  pourtant   soulevées   par   I.ADENOT.   Elle  n’abordera   pas   non   plus   le   problème  d’attractivité   de   la   Silière   ni   les  problématiques  de  nos  études.  

 

25° journée de l’Ordre

Sources : Quotipharm, Discours de M.TOURAINE

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Générique, toujours au coeur de la polémique ? Cette  Sin  d’année  a  été  marqué  par   la   relance   dans   la   presse  grand   public   d’une   polémique  sur   les   génériques.   Dans   le  même  temps,   le  groupe  PHR  a  récemment   fait   part   d’une  étude   réalisée   au   mois   de  S e p t e m b r e ,   f a i s a n t  a ppa r emen t   é t a t   d ’ une  nouvelle   baisse   de   conSiance,  mont ran t   que   61%   des  personnes,   contre   71%   en  2 011 ,   p e n s en t   q u e   l e s  génériques  sont  aussi  sûrs  que  les   princeps.   72%   qu’ils   sont  au s s i   e f S i c a ce s   que   l e s  princeps,  contre  77%  en  2011.  Ils   restent   considérés   comme  plus   économiques,   à   82%.  9 0 %   d e s   p e r s o n n e s  interrogées   ont   connaissance  de   la   mesure   tiers-­‐payant  contre   générique   (TPCG),  approuvée  par  seulement  54%  qui   la   considère   comme   un  effort   de   solidarité   nationale.  L’objectif   de   l’enquête   étant  cependant  davantage  de  noter  un  impact  négatif  sur  l’opinion  publique   de   la   mesure   TPCG  plutôt  que  de  jeter  le  discrédit  sur  la  qualité  des  génériques.  

Le   GEMME   (Générique   Même  Médicament)   réagit   vivement  à   la   nouvelle   polémique,  déplorant   que   des   messages  erronés   soient   très   largement  diffusés,   alors   que   «   depuis  plus   de   10   ans,   la   qualité   et  l’efJicacité   du   médicament  générique   en   France   n’ont  jamais  été  remises  en  cause  par  les   autorités   de   santé.   La  France   peut   ainsi   se   féliciter  d ’ a v o i r   u n   m o d è l e   d e  développement  du  médicament  générique   particulièrement  sûr,   modèle   qui   s’est   toujours  appuyé   sur   des   critères   de  santé   publique.   […]  Le  GEMME  

souhaite   rappeler  que  95%  des  méd icaments   génér iques  dispensés   en   France   sont  fabriqués  en   Europe  et  55%  en  France.   Les   obligations   et   les  niveaux   de   contrôle   sont   les  m ê m e s   p o u r   t o u s   l e s  laboratoires   quel   que   soit   le  médicament,   générique   ou  princeps.”

Le   CNGPO   (Comité   National  d e s   G r o u p e m e n t s   d e  Pharmac iens   d ’O f S i c ine)  emboîte   également   le   pas   du  G EMME   e n   s o r t a n t   u n  communiqué   de   presse .  “depuis   leur   arrivée   sur   le  marché   en   1999,   aucun   signal  de   pharmacovigilance   n’a   mis  en   doute   cette   sécurité .” ,  c o n c l u a n t   q u e     “ L a  communication   autour   de   ce  sondage   entretient   un   doute  totalement   injustiJié.   Il   est  fondamental   de   restaurer   la  con J iance   à   l ’ égard   de s  génér iques   aux   yeux   de  l’opinion   publique.   Le   CNGPO  demande   à   la   Ministre   de   la  Santé   de   rendre   effectifs   les  engagements  pris  par   la  CNAM  ( C a i s s e   N a t i o n a l e   d e  l ’As surance   Malad ie )   en  matière   de   communication   sur  les  médicaments  génériques,  au  moment   de   la   Convention  Pharmaceutique   en   avri l  2012”  .

Las   d’attendre   une   campagne  des   pouvoirs   publics   pour  couper   court   aux   différentes  polémiques   médiatiques   dont  les  génériques  sont  souvent   la  cible,   le  GEMME  annonce  que  “  Cette   nouvelle   manifestation  d’une  crise  de  conSiance  sur   le  médicament  générique   justiSie  pleinement   la   très   puissante  campagne   de   communication  

qui   sera   lancée  par   le  GEMME  début  2013.”  I.   ADENOT,   présidente   du  Conseil  National  de  l’Ordre  des  Pharmaciens,   s’était   déjà  indignée   des   contre-­‐vérités  sur   les   médicaments   lors   de  son  discours   à   la   25°   journée  d e   l ’ o r d r e ,   n o t ammen t  concernant   les   génériques   :  “Les   médicaments   génériques  ne  sont  pas  de  qualité  puisqu’ils  viennent   de   l’étranger   !   Faux   !  C’est   ignorer,   ou   feindre  d ’ i gnore r ,   que   80%   de s  matières   premières   utilisées  pour   l a   f abr i ca t i on   de s  médicaments   dispensés   dans  l ’ U n i o n   E u r o p é e n n e  proviennent   d’ailleurs,   que   ces  médicaments   soient   princeps  ou   génériques.   Colporter   cette  idée,   c’est   donc   in   Jine   jeter   le  doute   sur   tous   les   types   de  médicaments  !”

I l   a   souvent   été   fa i t   la  remarque  à   l’ANSM  de   ne   pas  sufSisament   réagir   à   ces  polémiques.   D.   Maraninchi,  d i r e c t e u r   d e   l ’ A N S M  récemment   reconduit,   répond  qu’il  ne  s’agit  pas   là  du  rôle  de  l’agence  :   “Nous  allons  publier  un  rapport  sur  le  sujet,  mais  il  y   a   une   chose   que   nous   ne  ferons   pas   :   faire   de   la  publicité  pour  des  marques  où  des   groupes.   L’information  doit   être   équitable.   Une  campagne   pour   consommer  plus   de   génériques   de   nous  concerne  pas  :   je  ne  m’engage  que   sur   la   sécurité   des  génériques  commercialisés.  La  légitimité   de   notre   agence,  n o u s   l a   d e v o n s   à   l a  transparence   de   l’information  que  nous  émettons”.  

REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

Sources : Quotipharm, lepharmacien.fr, GEMME

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

Actu indus : Hervé Gisserot, vice président de GSK, a été élu président du LEEM

Rapport de l’IGAS

Sources : Quotipharm, IGAS

EnSin,  pour  clôturer  l’actualité  du  générique  pour  cette  année,  l’IGAS  (Inspection  Générale  des  Affaires  Sociales)  à  publié  le  17  décembre  un  rapport  sur  ”l’Evaluation  de  la  politique  française   des   médicaments   génériques”,   notant   des   “freins   structurels”   ayant   pour  conséquence  la  limitation  des  économies  potentielles    engendrées  par  les  génériques,  tels  que   la   primo-­‐prescription   hospitalière   favorable   aux   princeps,   les   prises   de   positions  hostiles  concernant   les  génériques   où  les  stratégies  de  contournement  des  médicaments  princeps.  

Le  rapport  note  que  des  marges  de  manoeuvres  importantes  existent  pour  redynamiser  le  développement  des   génériques,   dont   le  marché  s’essoufSle  depuis   2008  (notons    que   le  rapport,  rendu  au  mois  de  Septembre,   est   en  décalage  par  rapport  à  la  situation  actuelle  du   marché   du   générique,   puisqu’il   ne   prend   pas   du   tout   en   compte   l’importante  réaugmentation   du   taux   de   substitution   au   deuxième   semestre   de   l’année   grâce  l’application  de   la  mesure  tiers-­‐payant   contre  générique).   L’IGAS   dresse  une   liste  de  16  recommandations   afSirmant  que   “des   leviers   existent   pour   redynamiser   la  politique   du  médicament  générique.”

Parmi  ces  recommandations,  l’IGAS  consacre  toute  une  partie  à  la  sécurité  de  la  chaine  et  aux  contrôles,  ainsi  qu’à  l’étude  d’une  possible  stratégie  de  relocalisation  de  la  production  des  matières  premières  des  médicaments.  Elle  recommande  aussi  de   “Mentionner  sur   le  conditionnement  de  tous  les  médicaments  (princeps  et  génériques)  le  nom  en  DCI  en  plus  gros  caractères  que  le  nom  de  marque  et  en  première  position.”,   ou  encore  la  conception  et   la   mise   en   place   par   le   Ministère   de   la   Santé   d’une   “campagne   de   promotion   du  médicament  générique  auprès  des  professionnels  de  santé  et  du  grand  public.”.

• Du   côté   de   l’Assurance   Maladie,   on  rappelle   que   le   générique   permet   au  patient   d'être   soigné   avec   le   même  principe   actif   qu'avec   le   médicament  de   marque.   Toutefois,   comme   le  médicament  n'est   plus   protégé  par   un  brevet,   cela  permet   de  se  soigner  avec  la   même   molécule   par   un   prix  inférieur   :   1   %   de   générique   en   plus  représente   15   M€   d'économie   par  l'assurance  maladie.

• Rappellons  que  la  mesure  Tiers  Payant  contre   générique  appliquée  depuis  cet  été,   a   permi   un   bond   du   taux   de  substitution,   ayant   atteint   82,5%   au  mois  d’octobre.    

•  Marisol  Touraine,  Ministre  de  la  Santé  et  des  affaires  sociales,  reconnait  la  place  prépondérante   du   pharmacien   dans  l’usage   du   médicament   générique   :  “Grâce   à   la   mise   en   œuvre   de   la  substitution,   c’est   vous  qui   permettez,   au  quot id i en ,   l e   déve loppement   du  médicament  générique.”.  

•   Les   génériques   représentent   25%  des  médicaments   remboursables   en   France,  tandis  que  dans  d’autres  pays  européens  (A l l emagne ,   Pays -­‐Bas ,   Po logne ,  Danemark…),   la   pénétration   des  génériques   est   bien   plus   importante,  dépassant   les   50%   ,   laissant   entrevoir  l’évolution   encore   possible   pour   la  France.  

Quelques chiffres

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

La  CIOPF,  Conférence  Internationale  des  Ordres  de  Pharmaciens  Francophones

Le  bureau  de  l’ANEPF  a  eu  la  chance  d’être  invité  à  assister  à  une  réunion  de  la  CIOPF  à  la  Jin  du  mois  de  Novembre  dernier  et  vous  fait  partager  la  découverte  de  cet  organisme.  

La   CIOPF   a   été   crée   en   1994   avec   25   pays   représentés,   suite   à   une  première   réunion   de   différents   ordres   francophones   en   1993   qui  rassemblait  déjà  11  pays,  qui  ont  eu  la  volonté  de  perpétuer  l’expérience.  Aujourd’hui,   la   CIOPF  rassemble   une   trentaine   de   pays.   I.   ADENOT,  présidente  du  Conseil  National   de  l’Ordre  des  Pharmaciens   français,  est  l’actuelle  présidente  de  la  CIOPF  (jusqu’en  2015).  

La   CIOPF   poursuit   des   objectifs   tels   que   faciliter   les   contacts  professionnels  entre  tous  les  pharmaciens  francophones,  quelle  que  soit  la  branche  d’activité  concernée  ou  le  lieu  d’exercice,  dans  le  respect  de   la   déontologie   professionnelles   pour   promouvoir   le   rôle   des  pharmaciens  dans  la  société.  Elle  vise  à  développer  le  rayonnement  de  la   culture   francophone   et   professionnelle,   de   collaborer   avec   toute  organisation  ayant  la  même  éthique,  et  dans   le  seul   souci  de  la  défense  de  la  Santé  Publique.  

La   CIOPF   permet   l’enrichissement  mutuel   des  participants   grâce  à   des  échanges   permettant   une   meilleure   connaissance   des   conditions  d’exercice  et  d’éthique  profesionnelle  en  vigueur  dans  chaque  pays  ainsi  que   la   confrontation   de   problématiques   et   de   résultats   de   campagnes  effectués   dans   les   divers   pays   membres   (VIH,   Sida,   toxicomanie,  endémie,  vaccination…).  Une  des  grandes  préoccupations  de  la  CIOPF  est  la  lutte  contre  les  médicaments  falsiSiés.  

La  CIOPF  permet  par  exemple  aux  ordres  des  pays  membres  d’échanger  sur   des   problématiques  de   droit   ordinal,   de   voir   la   façon  dont   chaque  pays   s’organise   pour   répondre   à   ses   problématiques   et   d’en   tirer   des  idées  pour  faire  évoluer  le  droit  ordinal  dans  leur  propre  pays.  

Les   rassemblements   de   la   CIOPF   sont   aussi   des   moments   privilégies  pour   comprendre   les   problématiques   que   peuvent   rencontrer   les  pharmaciens   dans   les   autres  pays   (pénétration   large  des  médicaments  falSisiés   en   Afrique,   difSicultés   rencontrées   dans   la   lutte   contre   les  marchés   illicites   du  médicament   et   moyens   mis   en   œuvre),   et   d’avoir  l’appui  et  le  soutien  d’un  réseau  ordinal  à  l’échelle  mondiale.  

Sources : site du CIOPF

DÉCOUVERTE D’UN ORGANISME

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Membres de la CIOPF :

Page 7: Revue de presse n°16 (Dec12)

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

GÉNÉRATION INTERNET ?

Fin   Novembre   dernier,   la   nouvelle   se  répand   :  une  pharmacie  de  Caen  ose  un  fait  sans   précédent   :   mettre   des   médicaments  non  soumis   à   prescription  en  vente  sur  son  site  internet.  Ainsi,  il  propose  à  qui  le  veut  de  recevoir  du  Doliprane®  ou  du  Fervex®  d’un  simple  clic  sur  internet,  livré  à  son  domicile.    

D’accord,   le  code  de  la  santé  ne  fait  mention  nulle  part  d’internet,  laissant  comme  un  trou  juridique   sur   la   question.   Mais,   éléments  parmi   d’autres,   la   réglementation   sur   le  portage   à   domicile   aux   patients,   sur  l’obligation  de  conseil  lors  de  la  dispensation  (surtout   lorsqu’il   s’agit   d’un   médicament  non  soumis  à  prescription)  existe  bel  et  bien  et  paraît  plus  que  difSicilement  compatible  à  la  vente  de  médicaments  sur  internet.  

Dans   ce   cadre,   comment   justiSier   la  légitimité   dans   notre   système   de   santé  français   de   la   vente   de   médicaments   sur  internet  ?  Comment  y  voir  autre  chose  que  le  développement   d’une   activité   purement  commerciale,   ne   répondant   à   aucun   critère  d’amélioration   valable,   en   regard   du   reste,  d e   l ’ a c c è s   d e   l a   p o p u l a t i o n   a u x  médicaments  ?    

L a   p o s i t i o n   e s t   d o n c   f a c i l e   e s t  unanime   depuis   longtemps,   l’ANEPF   s’étant  toujours   positionnée   contre   la   vente   de  médicament   sur   internet   lorsqu’il   en   était  publiquement   débattu.   Elle   l’a   fait   encore  cette  fois-­‐ci,  peut-­‐être  pour  la  dernière  fois.

En   effet,     c’était   sans   compter   un   dernier  élément   du   tableau   :   l’Europe,   qui   rend  légitime   la   légalisation   de   la   vente   de  médicaments   sur   internet,   en   l’afSirmant  comme  mesure  essentielle  de   la  lutte  contre  la  pénétration  des  médicaments  falsiSiés   sur  les  marchés  des  Etats  membres.  Ceci  est  acté  par   une   directive   européenne   datant   du  printemps  2011.  

Les   médicaments   falsiSiés   représentent,   au  niveau   international,   un  problème  de   santé  publique   important,   et  sont   présents  même  dans   les   pays   les  plus   évolués,  bien  souvent    par  le  biais  d’internet.  La  directive  préconise  ainsi  des  mesures  au  niveau  de  l’industrie  et  de  la  distribution  en  gros   des  médicaments,  mais   aussi   concernant   la   vente   de  médicaments  sur  internet.  

Si   la   directive   laisse   les   états   libres   sur   la  question   des   médicaments   soumis   à  prescription   obligatoire,   ce   n’est   pas   le   cas  pour   les   médicaments   non   soumis   à  prescript ion.   Là ,   l ’Europe   est   plus  catégorique  :  il  faut  l’encadrer.

Le   délai   d’application   de   la   directive  européenne   arrive   à   son   terme   à   la   Sin   de  l’année   2012   et   doit   se   faire   par   voie  d’ordonnance  …  On  comprendra  donc  que  la  mise   en   ligne   de  médicaments   en   cette   Sin  d’année  n’était  certainement  pas  anodine.  

La   profession   a   toujours   vivement   plaidée  contre   la   légalisation   de   la   vente   de  médicaments  sur  internet.  

@- Contexte

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REVUE DE PRESSE DE L’ANEPF

L’ordonnance   d’application   de   la   directive   européenne   légalisant   la   vente   de  médicament  sur  internet  a  Sinalement  bel  et  bien  été  publiée  au  JO  du  21  décembre  dernier.  

L’article   concerné   est   l’article   7.   Il   limiterait   cette   vente   aux   médicaments  disponibles  en  accès  direct  dans  les  ofSicines,  réservant  les  sites  aux  pharmaciens  titulaires   d’une   licence   d’ofSicine,   dans   la   limite   d’un   seul   site   par   ofEicine  physique.  Elle  soumet   l’ouverture  du  site  à  l’information  du  Conseil  de  l’Ordre  et  à  l’autorisation   de   l’ARS   concernés.   L’ordonnance   impliquerait   également   la  possibilité   pour   les   autres   Etats  membres   respectant   ces   dispositions   de   pouvoir  vendre   des   médicaments   sur   internet   à   destination   de   la   France.   L’ordonnance  précise  que  les  modalités  d’application  de  cet  article  seront  déterminées  par  décret  en  Conseil  d’État.  

- CdP de l’ordre- Le texte de l’ordonnance- Le CdP sorti par l’ANEPF le 10 décembre- Quotipharm

Sources à lire :

C’est   ainsi   que   l’ANEPF   prend  acte   après   le   conseil   des   Ministres   du  19  décembre   dernier   de   la  publication   au   journal   ofSiciel   du 21   décembre   2012   de   l’   Ordonnance   no   2012-­‐1427   du   19  décembre   2012   relative   au   renforcement   de   la   sécurité   de   la   chaîne   d’approvisionnement   des  médicaments,   à   l’encadrement   de   la   vente   de   médicaments   sur   internet   et   à   la   lutte   contre   la  falsiSication  de  médicaments.

L’ANEPF  avait  déjà  fait  part  d’une  opposition  ferme  à  cette  légalisation  et  regrette  désormais,  qu’en  dépit   de   l’opposition   de   la   profession  même,   le   gouvernement   ait   pris   cette   ordonnance   dans   la  précipitation.  

L’ANEPF  déplore  que  le  gouvernement  applique  la  directive  européenne  à  la  lettre,  sans  faire  valoir  le  caractère  particulier  du  médicament  déjà  reconnu  par  l’Europe  qui  concède  “qu’il  appartenait  aux  États  membres  de  décider  du  niveau  auquel  ils  entendent  assurer  la  protection  de  la  santé  publique  et  la  manière  dont  ce  niveau  doit   être  atteint.”    La  protection  de  l’intérêt  de  la  santé  publique  prévaut  sur  celui  du  simple  commerce.  Le  médicament  n’est  pas  une  simple  marchandise.  

Nous   regrettons   que  la   légalisation  de  la  vente  de  médicaments  sur   internet   prive   le  patient   d’un  contact  direct  avec  un  professionnel  de  santé   lors   de   la  dispensation.  L’ANEPF   rappelle  également  que  les  études  de  pharmacie  n’ont  pas  pour  but  de  former  de  simples   logisticiens  de  sites  internet  sécurisés,   mais   bien   de   véritables   professionnels   de   santé   et   de   proximité,   au   contact   de   la  population,   garants   de   la  sécurité   de   la   délivrance   des  médicaments   et  de  l’accompagnement   des  patients.  

Nous  déplorons  de  devenir  malgré  nous  la  génération  internet.    

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Adresse postale :

ANEPF

4 avenue Ruysdaël

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Anne CATHALIFAUD

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Seule   organisation   représentative   des  étudiants  en   pharmacie,   l’ANEPF   (Association  Nationale  des  Étudiants  en  Pharmacie)  a  pour  objectif  de  :

•Représenter   les   82  000  étudiants   en  pharmacie  d’une   voie   unique,   apartisane   et   asyndicale  auprès   des   instances   universitaires   et   des  organismes  de  tutelle.

•Promouvoir  des   liens  entre  les   étudiants   aSin  de  créer  une  unité  nationale.

• Favoriser   les   échanges   internationaux,  notamment   par   le   biais   des   associations   EPSA  (European  Pharmaceutical   Student  Association)  et   IPSF   (International   Pharmaceutical   Student  Federation).

Pour  plus  d’informations,  contactez-­‐nous  à  :[email protected]

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2012 - N ° 16 Infos en vracAvenant pour l’accompagnement des patients sous anti-

vitaminiques K : sortie imminente Publication de la LFSS au Journal Officiel

La  Loi  de  Financement  de  la   Sécurité   Sociale   a   été  adoptée   et   publiée   au  Journal   Of8iciel   du   18  décembre  dernier.  

Elle   prévoit   de   lourdes  économies   sur   le   secteur  d u   méd i c amen t .   L a  dernière  Revue  de   Presse  y   avait   consacré   un  article  complet.  

Des  mesures  telles  que   la  s u p r e s s i o n   d e  l’expérimentation   de   la  f o r f a i t i s a t i o n   d u  médicament  en  EHPAD,  le  remboursement   de   l’IVG  à   100%,   la   prise   en  charge   intégrale   de   la  contraception   pour   les  15-­‐17   ans   sont   toujours  présentes  dans  la   version  8inale.  

Sources : QuotipharmNote explicative du NILE

Texte de la LFSS

L’avenant   concernant   la   mise   en   place   de   la   rémunération   à   l’honoraire   pour   les  pharmaciens  d’of8icine  devait  être  signé  avant  la   8in  de  l’année  2012.  Les  négociations  ont   cependant   été   reportées   au   premier   trimestre   2013   par   l’Assurance   Maladie,  entrainant   la   vive   réaction   de   la   FSPF   (premier   syndicat   représentatif   de   la  profession),   qui   dénonce   «la   rupture   unilatérale   d’un   engagement   conventionnel»   ,  pointant  que  ce  retard  risque  de  pénaliser  certaines  of8icines,  surtout  dans  le  contexte  d’économies   lourdes  sur   le   médicament  prévues  par   la   LFSS   2013.   L’USPO   (second  syndicat   représentatif   de   la   profession)   de   son   côté   af8irme   que   les   conditions  économiques  de   négociations  n’étaient   pas   remplies,   demandant   toujours  que   l’Etat  8ixe  une  enveloppe  à  allouer  à  la  profession.  

Source  :  Quotipharm

Report des négociations concernant la rémunération à l’honoraire

L’ANEPF vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année

Le   19   décembre   dernier,   les   3   syndicats   représentatifs   de   la   profession  (FSPF,  USPO,  UNPF)  et  l’UNCAM  (Union  Nationale  des  Caisses  d’Assurance  Maladie)  ont  achevé  les  négociations  portant  sur  le  suivi  des  patients  sous  anti-­‐coagulants  oraux.  La  signature  dé8initive  devrait  avoir  lieu  tout  début  Janvier,   le   temps   que   chaque   instance   valide   le   texte.   Ce   sera   l’occasion  d’approfondir   le   sujet   dans   la   prochaine   Revue   de   Presse.   L’année   2013  marquera   ainsi   le   tout   début   des   entretiens   pharmaceutique,   avec   la  première   mesure   d’accompagnement   des   patients   prévue   par   la  convention   à   être   mise   en   place,   marquant   l’évolution   du   métier   de  pharmacien  d’of8icine.