Antidote n°92 (dec12)

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P 2•3 P 2•3 Le nouveau bureau de l’ANEPF P 4•5 P 4•5 Homéopathie : Histoire et sondage P. 6 P. 6 P 11 P 11 Les pharmacies expérimentales Réalisé en collaboration avec P 8•9 P 8•9 L’université numérique P 10 P 10 Cas de comptoir Journal de l’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France # Décembre 2012 Octobre Rose & infos CROUS P 7 P 7 Membres par le fait mot Bonjour à tous, mot Le du président C’est avec un réel plaisir que je vous écris pour la première fois dans l’Antidote. J’ai eu la chance et l’honneur d’avoir été élu en tant que nouveau président de l’ANEPF en octobre dernier lors du superbe congrès des sacres à Reims. Nous sommes donc une toute nouvelle équipe répartie dans toute la France déterminée à défendre l’ensemble des étudiants en pharmacie pour l’année à venir. Notre bureau veut se placer sous le signe de la communication et c’est pourquoi, l’ANEPF redoublera d’efforts et mettra en œuvre tous les moyens pour faire valoir ses compétences, et apporter son expertise dans les domaines de la pédagogie, du monde étudiant pharmaceutique, mais également sur la vision de notre futur métier. Quelques mois déjà nous séparent de notre prise de fonction et les travaux sont déjà nombreux. En plus de la réforme des études qui suit son cours, l’actualité est déjà chargée avec la très controversée université portugaise de Toulon, la finalisation des masters et du 3 e cycle court alors que nous constatons encore et toujours les dégâts que cause la PACES sur notre cursus avec des résultats à la rentrée de L2 qui étaient catastrophiques. L’actualité professionnelle n’est pas en reste avec l’installation progressive des nouvelles missions et rémunérations du pharmacien, ou encore le très attendu décret sur les SPF-PL ou Société de Participation Financière de Professions Libérales. Encore plus récemment, la vente de médicaments sur Internet secoue également l’ensemble de la profession. La liste est encore longue, mais je vous laisse sans plus tarder à la lecture de cet Antidote qui ne manquera pas de satisfaire votre appétit d’informations. En vous souhaitant à tous une bonne lecture, Pour que vive la pharmacie, vive l’ANEPF ! Réda AMRANI-JOUTEY. Président de l’ANEPF 2012-2013 [email protected] É Bonjour à tous, À l’heure où les nouvelles technologies ont bousculé la presse écrite, il est bon de savoir que l’Antidote, traditionnel journal-papier de l’ANEPF, résiste à l’envahisseur. C’est avec un nouveau comité de rédaction que je démarre ce mandat et je tiens particulièrement à remercier ces étudiants de « l’ombre » pour le travail effectué. Voici donc tout juste sorti de l’imprimerie le 92 e numéro avec l’histoire de l’homéopathie, mais aussi un sujet sur les pharmacies expérimentales en France, de l’international ou encore de la santé publique. Vous avez la chance de profiter d’un journal gratuit traitant de domaines propres aux études que vous avez entreprises. Je vous souhaite donc à tous, une très bonne lecture et un agréable moment. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires. Pour que vive l’information, vive l’Antidote ! Alexis BILLARD. Vice-président communication ANEPF 2012-2013 [email protected] É o d t i 8381112_Antidote92:Antidote92 12/12/12 18:56 Page1

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P2•3P2•3Le nouveaubureau de l’ANEPF

P4•5P4•5Homéopathie :Histoire et sondage

P.6P.6 P11P11Les pharmaciesexpérimentales

Réalisé en collaboration avec

P8•9P8•9L’universiténumérique

P10P10Cas de comptoir

Journal de l’Association Nationale des Étudiants en Pharmacie de France # Décembre 2012

Octobre Rose& infos CROUS

P7P7Membrespar le fait

mot

Bonjour à tous,

motLe duprésident

C’est avec un réel plaisir que je vous écris pour la première fois dans l’Antidote. J’aieu la chance et l’honneur d’avoir été élu en tant que nouveau président de l’ANEPFen octobre dernier lors du superbe congrès des sacres à Reims. Nous sommes doncune toute nouvelle équipe répartie dans toute la France déterminée à défendrel’ensemble des étudiants en pharmacie pour l’année à venir.

Notre bureau veut se placer sous le signe de la communication et c’est pourquoi,l’ANEPF redoublera d’efforts et mettra en œuvre tous les moyens pour faire valoir sescompétences, et apporter son expertise dans les domaines de la pédagogie, dumonde étudiant pharmaceutique, mais également sur la vision de notre futur métier.

Quelques mois déjà nous séparent de notre prise de fonction et les travaux sont déjànombreux. En plus de la réforme des études qui suit son cours, l’actualité est déjàchargée avec la très controversée université portugaise de Toulon, la finalisation desmasters et du 3e cycle court alors que nous constatons encore et toujours les dégâtsque cause la PACES sur notre cursus avec des résultats à la rentrée de L2 qui étaientcatastrophiques.

L’actualité professionnelle n’est pas en reste avec l’installation progressive desnouvelles missions et rémunérations du pharmacien, ou encore le très attendu décretsur les SPF-PL ou Société de Participation Financière de Professions Libérales. Encoreplus récemment, la vente de médicaments sur Internet secoue également l’ensemblede la profession.

La liste est encore longue, mais je vous laisse sans plus tarder à la lecture de cetAntidote qui ne manquera pas de satisfaire votre appétit d’informations.

En vous souhaitant à tous une bonne lecture,

Pour que vive la pharmacie, vive l’ANEPF ! ■Réda AMRANI-JOUTEY.

Président de l’ANEPF [email protected]

ÉBonjour à tous,

À l’heure où lesnouvellestechnologiesont bousculé lapresse écrite, ilest bon desavoir quel’Antidote,traditionnel

journal-papier de l’ANEPF, résisteà l’envahisseur. C’est avec unnouveau comité de rédaction queje démarre ce mandat et je tiensparticulièrement à remercier cesétudiants de « l’ombre » pour letravail effectué. Voici donc tout juste sorti del’imprimerie le 92e numéro avecl’histoire de l’homéopathie, maisaussi un sujet sur les pharmaciesexpérimentales en France, del’international ou encore de lasanté publique. Vous avez lachance de profiter d’un journalgratuit traitant de domainespropres aux études que vous avezentreprises. Je vous souhaite donc à tous, une très bonne lecture et un agréable moment. N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires.

Pour que vive l’information, vive l’Antidote !

Alexis BILLARD.

Vice-président communication ANEPF [email protected]

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Le bureau de l’ANEPF 2012-2013Suite à l’élection ayant eu lieu lors du congrès de l’ANEPF à Reims le 21 Octobre 2012, le bureau 2011-2012 a laissé sa place à 13 nouveaux membresmobilisés et motivés pour continuer à défendre vos intérêts.

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Décembre 2012

ANEPF ANEPF

Réda AMRANI-JOUTEY.

Pré[email protected]

En tant que président, je suis le porte-parolede l’ANEPF et le représentant de l’ensembledes étudiants en pharmacie. Mon rôle estdonc de vous représenter dans l’ensembledes instances officielles dans lesquelles lapharmacie est impliquée autant pour lapédagogie que pour le monde professionnel(Commission pédagogique nationale, Confé -rence des doyens, Collège des maitres destages, Journée de l’ordre). Pour me seconderme viennent en aide l’ensemble du bureau del’ANEPF ainsi que les 24 présidents porteursdes projets que nous défendons pour vous aunational. ■

.Alexis BILLARD.

VP [email protected] 72 60 30 83Clermont-Ferrand

Mon rôle est d’assurerla communication de

l’ANEPF autant au niveau natio-nal qu’auprès des 24 corporations

d’étudiants en pharmacie de France.Cela consiste à administrer les différents

mailings (corpopharma…), la page Facebookainsi que le compte Twitter de l’association.Cette année, j’aurai également pour missionla création de notre nouveau site Internet et letemps de sa mise en place, la mise à jour del’ancien site. Je gère également le comité derédaction de l’Antidote et participe à sa rédac-tion. Enfin, en m'appuyant sur différents sup-ports, je compte améliorer notre visibilitéauprès de l’ensemble des étudiants en phar-macie de France, qui passera pas l’implicationde nos 24 corporations. ■

.Nicolas GUEDENEY.

VP Partenariat [email protected] 71 53 04 57Paris Descartes

Tout projet doit être fi-nancé par un ou plu-

sieurs partenaires pour pouvoirvoir le jour car il s'agit là de notre

unique source de revenus. Il s'agit éga-lement d'un moyen de se faire connaitre

des étudiants en pharmacie pour nos parte-naires, notamment lors de conférences oud'ateliers de formation lors des divers ras-semblements de l'ANEPF.

L'objectif majeur de l'année est de stabiliserl'équilibre financier de l'ANEPF en consolidantles relations avec nos partenaires et de déve-lopper de nouvelles offres, en collaborationconstante avec nos associations locales. ■

.Amalia DROAL.

VP Mobilité [email protected] 47 77 10 88Rennes

Etudiante en 5e annéeà la faculté de Rennes,

mon but est de développer,avec l'aide des délégués internatio-

naux, l'accueil des étudiants étrangersvia le Student Exchange Prog ram. Je

m'occupe également des 24 départs françaisdans le monde entier.

Concernant l'individual mobility program, jecompte être très active dans ce projet ettrouver des stages intéressants en France. ■

.Phuong lien CARION.

VP [email protected] 74 75 14 03Angers

Etudiante en 4e annéeà Angers, j'assure le

suivi des élections de vosreprésentants étudiants et à la for-

mation de ces élus. Pour cela, l'ANEPForganise plusieurs événements et je peux

également me déplacer dans vos facultéspour assurer ces formations. Le but est defournir les outils nécessaires pour défendreen conseil l'intérêt des étudiants et dévelop-per nos associations étudiantes. ■

.Lucas BESSON.

VP [email protected] 33 18 71 58Grenoble

Etudiant en 4e année àGrenoble, je fais le lien

entre l'ANEPF et les associa-tions internationales dans les-

quel les j'occupe le poste de LiaisonSecretary pour l'EPSA (European Pharma-

ceutical Students' Association) et de ContactPerson pour l'IPSF (International Pharmaceu-tical Students' Federation). De plus, j'espèrevous transmettre le fameux international-spirit tout au long de l'année. ■

.Julien CHERISIER.

Tré[email protected] 48 37 66 44Paris Descartes

Ma tache sera com plexeentre l'envie im portan te

de notre bureau de faire de lareprésentation auprès de toutes

les organisations et adminis trationsconcer nées, et les limites qu'im po se une

gestion saine du budget de l'ANEPF. ■

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ANEPF ANEPF

.Fanny SOULIER.

Secrétaire Géné[email protected] 07 36 55 84Toulouse

Elue au poste de secré -taire de l’ANEPF pour

cette année 2012-2013, jem’occupe de gérer tout l’aspect

administratif de l’association : courriers,préparation et compte-rendu des Assem -

blées Générales, mails, archives… Mais jesuis également un relais entre tous les postesdu bureau. ■

.Maxime VILLORIA.

VP Éducation & Réformes [email protected] 06.99.54.45.46Lyon

Etudiant en 4e année àLyon, mon rôle pour

l’année à venir est de repré sen -ter les étudiants dans les diffé -

rentes instances. Les enjeux de cetteannée sont la sortie de la filière pharmacie

de la PACES, la bonne mise en place de laréforme de 4e et 5e année, l’améliorationdes différents stages au cours du cursus… ■

.Anne CATHALIFAUD.

VP [email protected] 87 27 64 87Limoges

Je m'occupe de suivretout au long de l'année l'actua-

lité de la profession afin d'informerles étudiants et de leur permettre de

réagir, via les corpos, notre site Internetainsi que la Revue de Presse de l'ANEPF, en-tièrement dédiée à l'information sur la profes-sion. De plus, je suis en charge des relationsavec les différentes structures profession-nelles comme l'Ordre et les syndicats (FSPF,USPO et UNPF) afin de servir de lien avecl'ANEPF et les étudiants. ■

.Florence DURAND.

Chargée de [email protected] 46 71 05 10Lyon

Etudiante en 3e annéeà Lyon, ma mission est

d'accompagner les différentstutorats de pharmacie de France

dans le développement de leurs struc-tures afin qu'ils puissent mener au mieux

leurs projets. Tout au long de l'année, je suisamenée à travailler avec la vice-présidentePACES de l'ANEMF sur de nombreux projetscommuns. ■

.Julien DESIRANT.

VP Santé [email protected] 59 56 88 05Nancy

Etudiant en 4e année àNancy, mon but, cette

année, sera d'aider et de coor-donner les actions menées dans

les 24 facultés de Pharmacie. Télé-thon, Sidaction et Hôpital des Nounours

font partis des projets pérennes que nousallons mener, mais il faudra également comp-ter sur notre implication avec l'ANEMF pourdévelopper ensemble le Défis Sang Limiteautour du don du sang. ■

.Juliette FEUILLARD.

Rédactrice des [email protected] 85 01 07 14Limoges

Etudiante en 6e annéeofficine à Limoges, Je

m'occuperai de mettre à jourles cinq guides de l’association et

j'aurai à cœur de développer un projet,en collaboration avec l'ANEMF, à savoir

l'élaboration d'un guide de la PACES. ■

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L’homéopathie au fil du tempsCréée par le docteur Hahnemann au 18e siècle, l'homéopathie est une méthode thérapeutique qui vise à soigner l'être humain en luiadministrant des doses infinitésimales de remèdes entièrementnaturels. Extrêmement douce pour l'organisme, cette forme de médecine alternative permet donc de traiter une multitude demaux. Mais pour mieux la comprendre, il est important de s'intéresseraux principes fondamentaux sur lesquels elle repose.

Etymologiquement, le terme homéopathiedérive des mots grecs « homoios » et « pathos »qui signifient respectivement « similaire » et« maladie ». En effet, le principe fondamentalde cette méthode thérapeutique repose surla théorie selon laquelle une maladie peutêtre traitée par des doses infinitésimales desubstances ayant la faculté de reproduiredans l’organisme des symptômes similaires àceux provoqués par cette maladie elle-même.Les médicaments homéopathiques sont doncélaborés à partir de substances végétales,minérales ou animales se caractérisant parleur aptitude à provoquer chez un sujet enbonne santé des symptômes semblables àceux de la maladie qu’il s’agit de soigner.Cette découverte, nous la devons au médecinallemand Samuel Hahnemann qui, vers la findu 18e siècle, met en évidence les propriétésuniques de l’écorce de quinquina. Dès lors, ils’appuiera sur les principes de similitude etde dilution afin de poser les bases d’uneméthode thérapeutique totalement novatrice :l’homéopathie.

Naissance de l’homéopathieOriginaire de Saxe, Samuel Hahnemann sepassionne dès son jeune âge pour la méde -

cine et la recherche scientifique. Suite àl’obtention de son diplôme en 1779, il exercela médecine pendant une dizaine d’annéesavant de l’abandonner finalement en 1790,déçu de l’inefficacité des traitements admi -nistrés aux malades de l’époque.

Pour subvenir aux besoins de sa famille,Hahnemann choisit alors de s’orienter vers latraduction d’ouvrages et de traités médicaux.Puis, il s’attèle à la traduction d’un traitérédigé par le médecin écossais William Cullenoù il est principalement question de subs -tances curatives et de remèdes préco nisésà l’époque. Mais très vite, Hahnemanns’aperçoit que les théories médicales deCullen concernant l’écorce de quinquinas’oppo sent radicalement aux siennes. Cequi le conduit donc à se livrer à une séried’expériences visant à établir les effets réelsde cette substance.

A l’issue de ces expériences, Hahnemanndécouvre que l’écorce de quinquina possèdela particularité unique de reproduire chez unsujet sain des symptômes identiques à ceuxprovoqués par la fièvre intermittente. Suite àcette découverte, le médecin allemand décidedonc de poursuivre ses expériences chez dessujets en bonne santé afin d’observer leseffets d’une multitude de substances diffé -rentes dans leur corps. Grâce à ce principe desimilitude, Hahnemann met au point unenouvelle forme de médecine : l’homéopathieest née.

Principe de similitudeLa médecine homéopathique repose engrande partie sur la théorie de la similitudeselon les termes « similia similibilus curantur ».Ce principe stipule qu’une maladie doit êtretraitée par le biais d’une substance ayant lacapacité de reproduire chez un sujet sain dessymptômes analogues à ceux engendrés parcette même maladie chez un sujet atteint.

Grâce aux médicaments homéopathiques,l’organisme est immunisé de manière entiè -rement naturelle, ce qui lui permet donc deguérir seul, sans avoir recours à des traite -ments chimiques. Néanmoins, pour éviter toutdanger, il est important de s’assurer que cesmédicaments ne soient pas toxiques et que lesdoses administrées soient infinitésimales.

Dynamisation et dilutionL’homéopathie repose également sur lesprincipes de dynamisation et de dilution, desprincipes particulièrement importants si l’onconsidère qu’ils permettent d’éliminer toutrisque de toxicité du médicament administré.Ainsi, il est essentiel que les substances debase à partir desquelles les remèdes doiventêtre élaborés soient diluées de manièressuccessives jusqu’à l’obtention de dosesinfimes.

Les dilutions, qui se mesurent la plupart dutemps en centésimales hahnemanniennes(CH), n’excèdent pratiquement jamais les30 CH. En outre, il faut savoir que plus lesdoses sont infinitésimales, plus le médica mentagira de manière efficace et sans aucundanger. Si beaucoup ont affirmé qu’aucunprincipe actif ne pouvait perdurer à l’issue desdilutions effectuées, il apparaît pourtant claire -ment que les processus de dilution et dedyna mi sation permettent au contraire detransmettre au remède, finalement obtenu, lesvertus thérapeutiques de la substance debase. En d’autres termes, il est possible de direque l’eau utilisée lors des dilutions successivesconserve en réalité une certaine mémoire dela substance mère, mémoire qui confère enconséquence toute son efficacité thérapeu -tique au médicament finalement obtenu. ■

Guillaume MOISSET.

Rédacteur des guides ANEPF 2011-2012

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L’homéopathie aujourd’hui :où en est-on ?Aujourd’hui, l’homéopathie se développe et gagne en crédibilité. En effet, selon une enquête réalisée par Ipsos sur une base de 1005 Français, 56 % consomment ou ont consommé desmédicaments homéopathiques, dont 36 % qui sont des utilisateurs« réguliers ». Focus sur les principaux résultats de cette étude*.

2- Le développement de l’utilisation des médicamentshoméopathiquesComparé aux études de 2004 et de 2010, lepourcentage de Français se soignant par desmédicaments homéopathiques a respecti -vement augmenté de 17 points (2004) et de3 points (2010). De plus, le recours régulier àces médicaments est de 46 % chez lesfemmes, et de 42 % pour les personnes vivanten province.Enfin, 70 % des Français estiment que lerecours aux médicaments homéopathiquesva se développer dans les 5 années à venir.

3- Un gain de crédibilité de l’homéopathieauprès du grandpublic77 % des répondantsdéclarent faire con fian -ce à l’homéopathie àun niveau quasi-équi-valent aux an tal giquesvs 68 % à des médica-ments comme les anti-biotiques ou les anti-dépresseurs.

4- un accès facile et des attentesfortes des FrançaisDans cette étude, les F rançais témoignentd’attentes fortes en faveur de l’accès àl’homéopathie. Tout d’abord au niveau duremboursement par l’Assurance Maladie desmédicaments homéopathiques au même titreque les autres médicaments ainsi que lemaintien des remboursements de l’homéo -pathie par les mutuelles.

Les Français souhaiteraient aussi se voirproposer plus souvent des médicamentshoméopathiques à l’hôpital.

Enfin pour 77 % des Français sondés, lesmédicaments homéopathiques devraient êtreprescrits plus souvent en premier recourschaque fois que cela est pertinent.

Longtemps délestée, l’homéopathie prend deplus en plus de place dans la thérapeutiquedes Français, et pourtant encore beaucoup deces derniers se considèrent « assez mal » ou« très mal » informés sur l’homéopathie. ■

Charles DEGUARA.

VP Relations professionnelles ANEPF 2011-2012

1- Efficacité et innocuité sont les caractéristiques de cettethérapeutique faisant le plus apprécier les médicamentshoméopathiques Pour ce qui est de l’innocuité, 39 % desutilisateurs les perçoivent comme « naturels »,respectant l’organisme. Pour ce qui est del’efficacité, la note obtenue est proche d’unmédicament allopathique dans l’étude (NB :les médicaments allopathiques dans lacomparaison de l’étude sont des antibioti -ques, des antidépresseurs et des an ta l-gi ques).

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*Source : étude sur l’homéopathie de l’Ipsos pour Boiron en février 2012http://www.ipsos.fr/sites/default/files/attachments/presentation_conference_de_presse_boiron_140212_v2.pdf

EnquêteEnquête

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ActualitésActualités

Octobre rose Déjà 20 ans qu’à l’initiative d’une femme : Evelyn Lauder, le moisd’Octobre est l’occasion de lutter contre le cancer du sein ! OctobreRose permet pendant un mois de s’informer et d’informer sur ce cancerqu’une femme sur 8 risque de développer à un moment de sa vie.

Depuis de nombreuses années, un dépistage organisé du cancer du seina été mis en place. Il s’adresse à chaque femme entre 50 et 74 ans etest pris en charge à 100 % par l’assurance maladie. Pourtant, seulementune femme sur deux participe à ce dépistage. Lorsque l’on sait qu’avecplus de 11 000 décès en 2011, le cancer du sein représente la premièrecause de décès par cancer chez la femme, nous, futurs professionnels desanté, devrions nous sentir concernés. D’autant plus qu’à notre époque,grâce au dépistage précoce, la moitié des cancers du sein sont décelésalors qu'ils mesurent moins de 2 cm ! A ce stade, les taux de guérisondépassent les 90 % et les traitements sont nettement moins agressifs.

Au travers de flashmobs, « apéroses » et autres manifestations, l’ANEPFet les associations des 24 facultés de Pharmacie de France ont tenue àmettre l’accent sur cette campagne, mais cela n’aura un impact que sichacun d’entre nous relaie l’information auprès de ses ami(e)s, sa famille,et ses patients. Alors le cancer du sein : parlons-en, et parlez-en !

Julien DÉSIRANT.

Vice-Président Santé Publique et Humanitaire ANEPF [email protected]

Le mois dernier, tu as certainement vufleurir dans ta fac des affiches decampagne, des tracts... supportés par tacorpo, ta fédération ou ton interasso deville, pour les élections CROUS... Mais leCROUS, c’est quoi déjà ? C'est le CentreRégional des Œuvres Universitaires etScolaires. Donner sa voix à une organi -sation c'est bien, mais savoir pourquoion a voté, c'est mieux ! Alors revenonsun peu sur les missions du CROUS...

•LA RESTAURATION : c’est probablement lafacette du CROUS que les étudiants connais -sent le mieux ! Et pour cause, c'est le CROUSqui a la charge la gestion des RestaurantsUniversitaires. Cependant, chaque RU a sondirecteur, ce qui peut expliquer les disparitésd'un RU à l'autre. Saviez-vous que le prix duRU est basé sur un financement à paritéétudiant/état ? Quand vous payez votre repas

(de RU) 3,10 €, l'état paie la même sommepour arriver au coût réel du repas.•LE LOGEMENT : le CROUS gère égalementles cités U. Celles-ci existent depuis lesannées 60, les premières étaient construitessur des terrains appartenant à l'état. LeCROUS gère aussi les accords avec certainsfoyers de jeunes travailleurs et peut, selon lesvilles, posséder des logements en ville.•LES AIDES SOCIALES : vous connaissezcertainement les bourses sur critères sociaux,mais connaissez-vous le Fond National d'Aided'Urgence (FNAU) ? C'est une aide financièreversée par le CROUS en cas d’urgence aprèsétude du dossier de l'étudiant. Le dossier seréalise avec une assistante sociale du CROUS.N'hésitez pas à vous rapprocher de vos élusétudiants du CROUS pour en savoir plus !•LA CULTURE : le CROUS entend par« culture » à la fois l'animation sur les campus,l'accès à la culture elle-même et le soutienaux projets culturels étudiants. Si un projet

culturel vous tient à cœur, pour animer votrecité U par exemple, n'hésitez pas à monter undossier Culture ActionS pour obtenir unesubvention avec l’aide de vos élus étudiants !•LE CROUS s'occupe aussi de l'accueil desétudiants étrangers, ainsi que des jobsétudiants (ils peuvent faire le relais pour lespetites annonces).Enfin, les CROUS sont coordonnés au niveaunational par le CNOUS (Centre National desŒuvres Universitaires et Scolaires), oùsiègent également des élus étudiants. LeCNOUS est le relais direct avec les instancesdécisionnelles comme les ministères.Il est donc important de voter aux électionsétudiantes, pour ne pas laisser n'importe quivous représenter !Merci à tous pour votre mobilisation, c'estparti pour deux ans à bouger votre CROUS !

Geoffrey FOULON.

Secrétaire et délégué ANEPF de l’ACEPC

CHANGER LES IDÉES REÇUES :• La chirurgie plastique augmente le risque de cancer ?

☞ FAUX : Plusieurs études sur les risques de cancer chez les femmesporteuses d'une prothèse mammaire montrent que les implantsmammaires (conformes) n'induisent pas de manifestation cancéreuse

• Allaiter aide à se protéger contre le cancer du sein ?☞ VRAI : on estime pouvoir diminuer les risques de 4 à 5 % aprèsavoir donné le sein pendant 12 mois. Une activité sportive régulièrepermet également de diminuer les risques de cancer du sein (et ducolon, de l’endomètre etc.).

• L’alcool augmente le risque de cancer ☞ VRAI : D'après le dernier rapport du Fonds mondial pour larecherche sur le cancer, ce risque augmente de 10 % par verre d'alcoolconsommé par jour.

• Il est inutile de se faire dépister s’il n’y a jamais eu de cas dans la famille.☞ FAUX : seulement 5 à 10 % des cancers du sein sont liés à uneprédisposition génétique héréditaire.

• Je n’ai pas plus de risques si mes seins sont volumineux☞ VRAI : la taille n’influence pas, de même que le fait d’avoir un seinplus petit que l’autre.

Le CROUS, il paraît qu'on en a pasmal parlé en Novembre !

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L’European Pharmaceutical Students’ Association a étécréée en 1978 en France aucongrès de Nancy et représente120 000 étudiants à travers ses33 associations membres. L’ANEPFest le plus gros membre avec ¼ desétudiants représentés. La mission de l’EPSA,comme énoncé dans ses statuts, est de déve-lopper les intérêts et les opinions des étu-diants en pharmacie ainsi que d’encouragerles contacts et la coopération entre eux.

Quelques rappels sur la structure de l’EPSA :l’Assemblée générale est le corps de déci-sions de l’association, elle est notammentcomposée des Liaisons Secretaries des asso-ciations membres (le VP International pour

l’ANEPF). Elle se rassemble 2 foispar an : au congrès annuel et àl’assemblée d’automne (événe-ments ouverts à tous). Le bureau,

appelé EPSA Team, qui travaillepour vous toute l’année est com-

posé de l’Executive, des Coordinators,du Parlementarian Council et de l’AuditCommittee. Les membres de l’Executivesont les leaders des travaux de l’associa-tion, ils gèrent les activités sur les diffé-rents domaines. Les Coordinators fontpartie des commissions et sont supervi-sés par un membre de l’Executive. LeParlementarian Council vérifie que lesdécisions prises sont en accord avec laréglementation de l’association et l’Audit Com-mittee vérifie les comptes. Les Trainers sont

des étudiants formés par l’EPSA pour dispen-ser des trainings (sur les soft-skills) au plusgrand nombre.

L’International PharmaceuticalStudents’ Federation a été crééeen 1949 par 8 pays dont la France.Elle représente environ 350 000 étu-diants de plus de 80 pays ! L’IPSF estl’association leader pour la défense et la re-présentation des étudiants en pharmaciedans le monde en assurant l’amélioration dela santé publique par le biais d’informations,d’éducation, de l’établisse ment d’un réseaumondial et d’un large panel de publications etd’initiatives profession nelles. Un peu de détails sur l’organigramme : l’As-semblée générale se rassemble 1 fois par anau congrès mondial (événement ouvert à tous)où les associations membres sont représen-tées par leur Contact Person, le VP Internatio-nal pour l’ANEPF. L’IPSF abeaucoup de projets : des pu-blications, de nombreusescampagnes de santé pu-blique, des événements deformation et bien sûr de mobi-lité (le SEP, ça vous ditquelque chose ?). La plupartdes projets ont des coordina-teurs ou commissions qui tra-vaillent avec un membre dubureau. L’IPSF entretient defortes relations avec d’autres

associations étudiantes (commeIFMSA l’équivalent pour les méde-cins) ou des instances profession-

nelles (comme la FIP, l’InternationalPharmaceutical Federation) et non gou-

vernementales (l’OMS et l’UNESCO). Pour finirsachez aussi que l’IPSF est divisée en régions(Afrique, Asie/Océanie, Amérique, Pourtouroriental de la méditerranée) avec pour cha-cune un bureau et un symposium annuel (il n’yen a pas vraiment un pour l’Europe car l’EPSAremplit déjà ce rôle).

Si vous voulez plus d’infos, n’hésitez pas àvisiter leurs sites Internet : www.epsa-online.com et www.ipsf.org ouenvoyez un mail à [email protected]

Membres par le fait ! Le saviez-vous ? Vous êtes déjà membres de l’EPSA et de l’IPSF ! En effet, en adhérant à votre corpo vous êtes membres de l’ANEPFet de ce fait membres des 2 associations internationales auxquelles l’ANEPF adhère.

Au 100e congrès de la FIP (Interna -tional Pharmaceutical Federation),qui a eu lieu à La Haye débutoctobre la « Student Declaration onthe Futur of Pharmacists » a étésignée par les présidents de l’EPSA,de l’IPSF et de la FIP.

Ce document est le fruit de lacollaboration de l’EPSA et de l’IPSFsur le domaine de la représen tationétudiante. Il contient les grandeslignes sur la vision du métier qu’ontles étudiants (ou plutôt de ce qu’ilsaimeraient qu’il soit). Il est séparéen différentes parties : d’abordgénérale puis fonction des domaines(officine, industrie, hôpital). C’est undocument facile à lire et disponiblesur les sites de l’EPSA et l’IPSF ! ■

Lucas BESSON.

VP International ANEPF 2012-2013

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des ressources de qualité, labellisées par lacommunauté universitaire, aux internautes. Ce concours a été lancé, en partenariat avecl’ANEPF, lors de l’assemblée générale decette dernière à Rouen en Novembre 2011.La liste des lauréats a été découverte lors del’assemblée générale de l’ANEPF à Nancy enSeptembre 2012. Le budget de ce premierconcours était de 15 000 €. Chaque projetréalisé a reçu un prix. Les deux premiers prix(1 200 €) ont été remportés par EvelyneChanut (Lyon) dont le sujet abordait l’anginede poitrine et par Véronique Marchais(Angers) qui a traité de la dengue et duchikun gounya.

Au total, ce sont 42 participants de 9 facultésde pharmacie (Lyon, Angers, Tours, ParisDescartes, Poitiers, Grenoble, Nancy,Limoges, Besançon) qui ont remporté des lotsentre 1 200 € et 200 €. Ce concours devraitêtre reconduit en 2013.

■ LE CONGRES UNF3S : DECOUVRIR LES MOYENSPEDAGOGIQUES DE DEMAIN

Le 13e congrès de l’ UNF3S* a eu lieu les 8et 9 Novembre 2012 à Lille. Ce congrèscommun à la médecine, l’odontologie, lamaïeutique, la pharmacie et le sport étaitdestiné à présenter les moyens pédago giquesd’aujourd’hui et de demain. Des tablesrondes spécifiques à la filière phar macie ontpermis la présentation de moyens pédago -giques modernes et innovants.

● Smart-Jardin 1 (ROUEN)

Les jardins botaniques des Facultés dePharmacie sont à l’heure actuelle les seulslieux où l’on peut observer des végétauxchoisis pour leur intérêt pharmaceutiquedans un espace dédié sous la responsabilitéscientifique d’un enseignant chercheur.L’objectif du projet est d’offrir aux usagers deces jardins la possibilité d’enrichir leursobservations (principaux caractères de laplante : reconnaissance…) par l’apport dedonnées numériques.

Celles-ci sont facilement accessibles pardécryptage, à l’aide d’un smartphone ou

Créée en 2007, l’UNSPF s’estd’abord concentrée en particuliersur des banques d’exercices pour lapremière année et le concoursd’internat, des ressources pour labranche pharmaceutique du C2i« métiers de la santé » et des cascliniques pour mettre les appre -nants en situation. L'UNSPF a ainsivocation à devenir le centre deressources de référence des uni -versités, facultés et centres deformation et d'enseignement quisouhaitent proposer des FormationsOuvertes et à Distance (FOAD) dansles disciplines pharmaceutiques.

■ LE PREMIER CONCOURS UNSPF-ANEPF, UN PARI REUSSI :

L’UNSPF, sous la présidence de FrançoiseGalland, a lancé en Novembre 2011, unconcours réservé aux étudiants en pharmaciede France de « productions de ressourcesnumériques pour le grand public dans ledomaine de la santé. » Ce concours seproposait de mettre en synergie la créativitédes étudiants en pharmacie vis-à-vis d’outilsde communication divers (Vidéo, anima -tions…) et l’expertise des enseignants-chercheurs et des professionnels pour offrir

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L’Université Numérique des Sciences PharmaceutiquesFrancophones pour partager les connaissancesElle a pour vocation de créer, mutualiser des ressources numériquespédagogiques, pour permettre aux enseignants-chercheurs deproduire, valoriser et puiser ces ressources pour optimiser leurenseignement, aux étudiants en formation initiale et auxprofessionnels en formation continue, de France ou de laFrancophonie, d'accéder librement à ces ressources pour améliorerleur formation ou pour travailler à leur rythme et au grand publicd'accéder à des informations fiables, produites et validées par lacommunauté pharmaceutique universitaire française et francophone.

Résultats du concours lors de l'AG de Nancy

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d’une tablette, d’un « flashcode » placé surl’étiquette à l’endroit même de l’observationdu végétal. Les fiches ont été rédigées pardes spécialistes de la discipline, tousenseignants-chercheurs dans les UFR dePharmacie. Pour lapremière phase du projet,50 fiches de plantesmédicinales ont d’oreset déjà été rédigées etmédiatisées.Actuellement, seule lafaculté de phar maciede Paris-Des car tesa lancé ce systèmele 31 Août 2012.

Devraient suivre Angers (début Juin 2013)puis Lille (avant fin 2013).

● Smart-Jardin 2 Le projet Smart-Jardin 2 est un projet d’ajoutde 50 nouvelles fiches concernant cette fois-ci les plantes toxiques. De plus, la pose de« flashcodes » sera proposée aux jardins bota-niques de villes « étudiantes ».

● Un serious-game spécifique à l’officine :« Officin’SIM » (LILLE 2)

Les serious-game ou « jeux sérieux »connaissent un développement importantdans le domaine de la santé. Ils peuvent êtredestinés à l’éducation, la prévention (…) ets’adressent aussi bien aux professionnelsqu’aux étudiants avec un apport pédagogiqueindéniable lié à l’immersion du joueur dansun environnement santé. Pierre Ravaux, Vice-Président chargé du système d’information àLille-2, a présenté un projet encore expé -rimental appelé « Officin’SIM » financé parl’UNF3S et l’UNSPF.

Il est orienté principalement vers l’officinal. Lejoueur, sur son ordinateur, reçoit dans un

premier temps une officine avec un seulcomptoir et un seul client. Le jeu se déroule enplusieurs niveaux qui peuvent être franchis engagnant de l’argent virtuel. Pour cela, il suffitde répondre correctement à un cas clinique decomptoir tiré au sort. Au fur et à mesure desniveaux, il pourra obtenir plusieurs comptoirs,un pharmacien assistant et plus de clients parjour. Voilà un moyen pédagogique innovantalliant plaisir et éducation…

● D’autres moyens pédagogiques ont étéprésentés tels que la numérisation de tra-vaux pratiques de pharmacie galénique(LILLE 2), l’anatomie en 3 D (notamment pourles internes en médecine…).

Pour en savoir plus, connectez-vous surwww.unspf.fr ■

Alexis BILLARD.

VP communication ANEPF 2012-2013

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NumériqueNumérique

*Université Numérique Francophone des Sciences de la Santé et du Sport

AMIENS :31 janvier :

Soirée fort manoir Février : Défi sang limite

Fin mars : SidactionAvril : HDN / ChallengeProfesseurs/Etudiants

PARIS XI :29 janvier : Salon de l’officine

12-13-14 avril : AssembléeGénérale de l’ANEPF

26 avril : Gala

POITIERS :11-23 janvier : Les restos du cœur

11-12 février : Défi sang limite23 mars : Don de moelle

26-28 mars : HDN29 mars : Sidaction

6 avril : Gala

RENNES :15 février : Gala

ROUEN :18 février : Début de la deuxième

mission humanitaire (AAMF)28 février : Soirée RPH

16 mars : Soirée Saint-PatrickSemaine du 8 avril : Défi sang limite

STRASBOURG :23 mars :

Week-end interpromo

TOULOUSE : 8 février : Gala

27 février : Forum des métiers

TOURS :31 janvier : Soirée Pharma

12 février : Carnaval et soirée karaoké

Courant mai : Gala

ANGERS :31 janvier : Table ronde

promotion industrie 23 février – 3 Mars :

Semaine ski16 mars : Gala2–5 avril : HDN

BESANCON :4 février : Défi sang limite

9 février : Journée ski25-29 mars :

Semaine sportive et rallye interbar5 avril : Forum des métiers et gala

BORDEAUX :7 février :

Gala Pharma

CAEN : Février :

Forum des métiers6 mars :

Défi sang limite

CLERMONT-FERRAND :14 février et 1er mars :

Soirée RPH 8 mars : Gala

DIJON :18-20 janvier :Week-end Ski16 mars : Gala

GRENOBLE :27-29 mars :

Sidaction 1e semaine d’avril :

HDN6 avril : Gala

LILLE :1er janvier :

Sortie du Pharmapoil (calendrier)28 février :

La Revue « God save the revue »6-7 mars : Forum industrie/internat

16-23 mars : Pharmaski

LIMOGES :28 février :

Gala

LYON :12-19 janvier : Pharmaski

12 février : Forum des métiers

Mi-mars : Changement de bureau

MARSEILLE :15-27 janvier : Week-end ski

20 février : Carnaval15 mars : Gala26 mars : HDN

MONTPELLIER :24 janvier : Forum des métiers

2-9 février : Pharmaski16 mars : Gala

NANCY :4-6 janvier : Weekend Ski

23 janvier : Galette des profs14 février : Journée interpromo21 février : Forum des métiers

17 mai : Gala

NANTES :15-17 février : AG de l’ANEPF16 mars : Gala

PARIS DESCARTES :22 février :

Gala

L'AGENDA DES FACS :

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comptoircomptoirAu

du 25 mai 2010), pour une durée detraitement supplémentaire non renouvelablede 6 mois.

Attention, sont exclus du dispositif : ■ Les médicaments stupéfiants ou lesmédicaments auxquels la réglementation desstupéfiants est appliquée en tout ou partie.■ Les médicaments, substances psychotro -pes ou susceptibles d'être utilisées pour leureffet psychoactif dont la durée est limitée(article R.5132-21 du code de la santépublique).

Petit rappel : Dans la plupart des cas, uneordonnance est valide trois mois maximum,après la date de prescription pour une

première délivrance, en cas de renouvel -lement la validité est d’une année maximum.

Pour en savoir plus : • Loi de financement de la sécurité sociale2006, article 64-1.• L.5125-23-1 du code de la santé publique.• Décret n°2008-108 du 5 février 2008 (JOdu 7 février 2008).• Arrêté du 5 février 2008 pris pourl'application de l'article L.5125-23-1 du codede la santé publique (JO du 7 février 2008)• Arrêté du 25 Mai 2010 (JO du 1er Juin 2010• www.ameli.fr

Hervé de La BARDONNIE.

Vieux de l’ANEPF

Le renouvellement d’une ordonnance expirée :Dans le cadre d'un traitement chronique, lepharmacien peut délivrer sur la base d’uneprescription dont la durée de validité estexpirée (mais de moins d’un an). Pour cela,le patient doit suivre un traitement chronique(ordonnance d'au moins 3 mois) dontl'interruption pourrait être préjudiciable à sonétat de santé, dans ces conditions et à titreexceptionnel, le(s) médicament(s) néces -saire(s) à la poursuite du traitement peuventêtre délivrés. Cette mesure permet d'évitertoute interruption de traitement, préju -diciable à la santé du patient. La mêmeordonnance ne peut donner lieu qu'à uneseule dispensation.

En pratique :■ Le pharmacien doit dispenser, pour le oules médicament(s) concerné(s) par l'ordon -nance, le conditionnement commercialisécomportant le plus petit nombre de prises(une seule boite par ligne).■ Puis mentionner sur l'ordonnance laformule : « Délivrance par la procédure excep -tionnelle d'une boîte supplémentaire » enindiquant la ou les spécialité(s) délivrée(s). Laprésence de cette mention sur l'ordonnancepermet à tout autre pharmacien d'avoirconnaissance qu'une délivrance exception -nelle a déjà eue lieu et qu'une nouvelledemande ne peut être honorée.■ Apposer le timbre de l'officine et la date dedispensation.■ Le pharmacien doit informer, le pres -cripteur qu'il a été amené à délivrer unconditionnement supplémentaire pour garan -tir la non interruption de son traitement.

De même, la délivrance de certains contra -ceptifs oraux pour une durée de traite mentsupplémentaire et non renouve lable de 6 moisest possible.

Le pharmacien peut en effet délivrer à sespatientes, sur la base d'une prescriptiondatant de moins d'un an et dont la durée devalidité est expirée, des contraceptifs orauxfigurant sur une liste prévue par arrêté (Arrêté

Le dépannage exceptionnel en pratiqueLe point sur les modalités de délivrance, sur la base d'uneordonnance expirée, d'une boîte supplémentaire pour les traitementschroniques ou de certains contraceptifs oraux.

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PédagogiePédagogie

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Les pharmacies expérimentales,un atout pédagogiqueLes pharmacies expérimentales sont aujourd’hui implantées dans 18 des 24 facultés de pharmacie françaises. Il s’agit d’espacesconçus comme des interfaces entre l’UFR et l’officine, pour être desoutils pédagogiques entièrement dédiés à la professionnalisation,lieux privilégiés pour simuler les différents aspects de l’acte officinal.

Elles se revendiquent également comme desespaces qui permettent d’initier les futurs officinaux à une démarche Qualité, d’expé -rimenter de nouvelles méthodes péda gogiqueset de promouvoir de nouvelles pratiques.

Ce sont plus de 1 100 heures d’enseigne -ment, en formation initiale et continue, quisont dispensées dans ces structures par desuniversitaires et des enseignants associés,sous forme de conférences, d’ateliers et dejeux de rôles.

Ainsi, en formation initiale, les pharmaciesexpérimentales accueillent des enseigne -ments axés sur l’acte de dispensation et laprise en charge du patient (dispensation desprescriptions médicales, médication offici nale,homéopathie, phytothérapie, nutrition et diété -tique, etc).

Elles proposentégalement des ap-plications prati -ques relatives auxenseignements in -tégrés et coor don -nés qui préparentles étudiants àleurs stages d’ap-

plication (antibio tiques, cardiovasculaire, dia-bète, conduites addictives, etc).Elles permettent également de développerdes enseignements ciblés sur les outils dispo -ni bles à l’officine (logiciels Pharmacie, DossierPharmaceutique, documentation écrite, sitesInternet, etc).

Les pharmacies expérimentales représententdonc, depuis plusieurs années, un atout dansl’évolution des études pharmaceutiques etelles le resteront dans la nouvelle réforme.

Elles trouveront également leur place dans lecadre du DPC (Développement ProfessionnelContinu) désormais obligatoire pour tous les

pharmaciens. Celui-ci implique une évaluationdes pratiques professionnelles et un perfec -tion nement des connaissances, en vue del’amélioration de la qualité et de la sécuritédes soins, en prenant en compte les prioritésde santé publique.Les pharmacies expérimentales sont des lieuxprivilégiés pour le perfectionnement desconnaissances des officinaux en permettantune mise en application des acquisitionsthéoriques (en homéopathie, orthopédie,maintien à domicile, éducation thérapeutique,accompagnement du patient chronique, etc)La simulation, utilisée dans les pharmaciesexpérimentales, compte quant à elle, parmiles méthodes utilisables pour l’analyse despratiques professionnelles.

Les pharmacies expérimentales se reven -diquent donc comme des espaces péda go -giques et des laboratoires d’idées… Et cette re-vendication est partagée par des enseignantsde la filière Officine d’une vingtaine de facultésqui se sont organisés en association depuis2001. L’Association pour la Promotion des Pharma-cies Expérimentales (APPEX) permet laconfrontation d’expériences pédagogiques etun enrichissement de la qualité de l’ensei -gnement de chacun dans un souci d’amé -lioration constante de la formation du pharma-cien de demain.

L’APPEX réunit des universitaires et des en -seignants associés qui œuvrent donc à lapromotion des pharmacies expérimentalesdans les facultés de pharmacie mais aussi à lapromotion des pratiques officinales expé -rimentées grâce à ces espaces pédago giques.Cette association est animée par la convictionque la pharmacie expérimentale est au cœurde la professionnalisation. Ancrée dans ladémarche qualité, elle s’investit dans desactions de terrain, portée par un objectifconcret : mettre le patient au centre des préoc -cupations du futur officinal.

L’APPEX organise ainsi le « concours dispen -sation d’ordonnance » en partenariat avec leCollège Français des Maîtres de Stage, leConseil National de l’Ordre des Pharma cienset l’UTIP : Les candidats, stagiaires de 6e

année Officine de différentes facultés dePharmacie (20 facultés en 2012), sont mis ensituation sur la même prescription médicale.Cet exercice valorise l’acte de dispensation,en insistant sur la qualité et la pertinence desconseils donnés aux patients ; il rend ainsilisible la qualité de la professionnalisation dela filière Officine.

L’APPEX organise également en partenariatavec l’UTIP le « Concours CommunicationSanté Publique », qui propose chaque annéeaux étudiants de la filière Officine de réaliserun poster vitrine sur un thème imposé ; ceconcours dynamise l’enseignement par uneapproche plus concrète et fédère les étudiantsautour d’un projet profession nalisant quirequiert esprit d’équipe et travail en groupe.

Une autre action de l’APPEX est sa partici -pation à la promotion de la formation PRAQ 1 ;un partenariat avec l’UTIP permet en effet auxstagiaires de 6e année Officine de bénéficierde cette formation à la mission de phar macienréférent assurance qualité.L’APPEX propose également des sujets desuivi de stage de professionnalisation inter -facultés comme, en 2012, la notification desinterventions pharmaceutiques, qui vise àrendre visible l’acte pharmaceutique rendu.L’APPEX œuvre enfin à l’exportation du conceptde pharmacie expérimentale et a ainsi parti -cipé en 2011 à la mise en place de cet outilpédagogique à la faculté de Phar macietunisienne de Monastir. ■

Brigitte VENNAT.

Présidente de l’APPEXProfesseur & Doyen de la Faculté de Pharmacie de Clermont-Ferrand

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Annonceurs, des espaces vous sont réservés :

Pour tout renseignement : A.N.E.P .F., 4, avenue Ruysdaël 75008 Paris Alexis Billard – 58, Avenue de la Libération 63000 Clermont-Ferrand - Tél. : 06.72.60.30.83 [email protected]

Directeur de Publication : Réda Amrani-Joutey - ISSN 1294 - 3819 Dépôt légal : à parutionCréation maquette : Publicorp Crédits photos : A.N.E.P .F.Réalisation et impression : OCPR Tirage : 10 000 ex.

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