Revue de presse de la semaine 41 2012

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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 8 au 14 Octobre 2012 LES ARTICLES DE LA SEMAINE Taxe sur l’immobilier : Arnaud Montebourg suscite la polémique Le 8/10/2012 @MAP

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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine.

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La revue de Presse KYLIA

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE

Du 8 au 14 Octobre 2012

LES ARTICLES DE LA SEMAINE

Taxe sur l’immobilier : Arnaud Montebourg suscite l a

polémique

Le 8/10/2012

@MAP

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Le ministre du Redressement productif, Arnaud Monte bourg a indiqué ce dimanche vouloir

taxer les secteurs de l’immobilier et de la banque, pour financer les baisses de charges des

entreprises. Les propositions du ministre ont susci té immédiatement des réactions chez les

professionnels de l’immobilier. Explications.

Interrogé dans le cadre d'une émission Europe1/iTélé/Le Parisien Aujourd'hui en France ce dimanche

sur la question de la compétitivité des entreprises françaises, qui doit faire l'objet début novembre d'un

rapport très attendu de l'ancien président d'EADS, Louis Gallois, le ministre du Redressement

productif, Arnaud Montebourg, a défendu une diminution des « charges ou cotisations sociales pesant

sur les entreprises, en contrepartie de l'investissement des entreprises ».

Or, la question d’un financement de ce dernier mécanisme pose question, le ministre ne souhaitant ni

recourir à la TVA, ni à la CSG « parce que les familles ne peuvent pas y échapper, et donc ce sont

une perte de pouvoir d’achat ».

Le ministre a donc proposé d'utiliser la « fiscalité écologique ». L’idée ? Créer une « taxe carbone

extérieure », qui toucherait les produits importés générant des émissions de CO2.

Arnaud Montebourg a aussi émis l'idée d'«aller chercher les secteurs abrités de l’économie, les

secteurs qui font beaucoup d’argent sans finalement trop se fatiguer », comme le secteur bancaire,

qu’il considère comme « peu concurrentiel, et finalement très profitable », mais aussi l’immobilier.

Toutefois, le Gouvernement a assuré en début de semaine que le schéma de financement n'était pas

encore arrêté. A noter que selon des informations parue dans la presse, le Gouvernement étudierait

une hausse de la CSG pour financer partiellement cette aide à la compétitivité qui pourrait avoisiner

les 40 Md€.

La Fnaim met en garde le Gouvernement

Dans la foulée, cette proposition a fait vivement réagir la Fnaim, qui, par la voix de son président,

Jean-François Buet, s’est dite «inquiète des propositions émises par Arnaud Montebourg». Le

président de la Fédération a rappelé que « ce secteur regroupe déjà à lui seul 30.000 entreprises et

représente plus de 200.000 emplois, sans compter les emplois induits ». Or, « une fiscalité

supplémentaire sur ce secteur engendrerait irrémédiablement une baisse importante de l’activité avec

une incidence immédiate sur l’emploi »,a poursuivi Jean-François Buet.

Source : Batiactu.com

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La taxe foncière a flambé depuis cinq ans

Le 10/10/2012

La taxe foncière sur les logements a augmenté de 21 % en moyenne nationale entre 2006 et fin

2011, soit trois fois plus que l'inflation et l'ind ice de référence des loyers.

Bloomberg

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait suscité un tollé dimanche chez les

professionnels en proposant, en échange d'une baisse des charges des entreprises, d'alourdir la

fiscalité de l'immobilier. Les collectivités locales, elles, ne s'en sont pas privées ces dernières années.

La taxe foncière sur les propriétés bâties (qui va aux départements et aux communes) a ainsi

augmenté de 21 % en moyenne nationale entre 2006 et fin 2011, soit trois fois plus que l'inflation, que

l'indice de référence des loyers ou encore que la revalorisation des retraites du régime général, selon

une étude de l'Union nationale des propriétaires immobiliers (Unpi).

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Les logements étant des biens non délocalisables, ils sont donc faciles à taxer. Résultat : « L'impôt

foncier pèse de plus en plus sur le budget des ménages propriétaires, allant jusqu'à représenter

parfois l'équivalent de trois mois de loyer, de salaire ou de retraite », commente l'Unpi, qui représente

les petits bailleurs privés. A fin 2011, le taux moyen national de taxe foncière atteignait 35,65 % (hors

taxes additionnelles pour équipement et enlèvement des ordures ménagères).

Quasiment un an de loyer

L'assiette de la taxe foncière est la valeur locative, c'est-à-dire l'estimation par les communes du loyer

annuel de l'habitation concernée. Le taux proprement dit ne suffit donc pas à juger du poids de la taxe.

« Aujourd'hui, certains propriétaires, qu'ils soient bailleurs ou occupants, finissent par verser à l'Etat

quasiment l'équivalent d'un loyer annuel, quand on additionne les diverses charges : la taxe foncière

(35% de la valeur locative soit quatre mois de loyer), la taxe d'habitation, la TVA sur les travaux

obligatoires d'entretien et de mise aux normes, etc. », s'insurge Jean Perrin, président de l'Unpi.

La hausse rapide de la taxe foncière reflète les besoins financiers croissants des départements, qui

ont des charges liées à la décentralisation, et des communes, dont les recettes liées aux droits de

mutation fondent avec la chute du nombre de transactions immobilières. Par ailleurs, « augmenter la

taxe d'habitation est politiquement bien plus difficile, donc on touche à la taxe foncière, qui n'affecte

que les propriétaires, remarque Jean Perrin. Depuis cinq ans, les taxes foncières augmentent deux

fois plus vite que la taxe d'habitation ».

Hausses supérieures à 30 %

Parmi les 50 plus grandes villes de France, c'est Paris qui détient la palme de la plus forte hausse de

la taxe foncière entre 2006 et fin 2011 (+68%), du fait de l'introduction d'une taxe départementale en

2009. Dans trois autres villes, la taxe foncière a augmenté de plus de 30% : à Argenteuil (+ 34,79 %),

Nantes (+ 30,64 %) et Saint-Denis en Seine-Saint-Denis (+ 30,15 %). Certaines grandes villes ont en

revanche connu depuis cinq ans des hausses de taxe inférieures à la moyenne, comme Toulouse (+

18,42 %), Marseille (+ 15,34 %), Lyon (+ 15,11 %), Strasbourg et Bordeaux (+14% chacune). Les

hausses les plus faibles sont à Aix-en-Provence (+ 10,44 %), Reims (+ 10,49 %), Nîmes (+ 11,34 %)

et Orléans (+ 11,98 %).

Mais l'évolution doit être jugée en fonction du taux de taxe existant. Ainsi, Nîmes et Orléans n'ont pas

grand mérite à modérer leur hausse : leurs taux de taxe foncière figurent à la fin de 2011 parmi les

plus élevés (respectivement 52,9 % et 45,6 %). Et si la taxe a explosé à Paris, elle reste une des plus

basses de France (13,5 % fin 2011). A Aix-en-Provence, en revanche, où la hausse est la plus faible,

le taux de la taxe de 2011 reste bas (32,69 % pour une moyenne nationale de 35,65 %).

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Sur les 50 communes les plus peuplées de France, le taux de taxe foncière s'élève, en moyenne, à

39,70 %, soit quatre points de plus que la moyenne nationale. Amiens a le taux de taxe foncière le

plus élevé en 2011 (54,5%). Grenoble arrive en deuxième position (54%), suivie de Caen (53%) et

Angers (52,9%). De l'autre côté du spectre, le taux le plus bas en 2011 est à Courbevoie (12,1%).

Dans trois autres villes franciliennes, le taux de taxe foncière est également inférieur à 20 % : Paris

(13,5%), Boulogne-Billancourt (14,4%), et Nanterre (18,8%).

France entière, la palme 2011 de la plus forte taxe foncière est détenue par Fontanes-de-Sault, dans

l'Aude (98,8% !). A l'inverse, les taux de taxe foncière les plus faibles ont été constatés à Neuilly-sur-

Seine dans les Hauts-de-Seine (9,98 %), et à Thiverval-Grignon dans les Yvelines (10,48 %).

Source : LesEchos.fr

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Immobilier: une taxe pour les ventes au-delà du

million d'euros?

Le 10/10/2012

Un amendement au budget 2013 qui va dans ce sens a été déposé par trois députés

socialistes. Avec pour objectif de trouver de nouve aux fonds pour lutter contre l'habitat

indigne.

Trois députés socialistes veulent taxer les biens immobiliers vendus plus d'un million d'euros. (AFP)

Le député PS Mathieu Hanotin (Seine-Saint-Denis) veut taxer les ventes immobilières de luxe,

supérieures à un million d'euros, pour augmenter les ressources affectées à la lutte contre l'habitat

indigne, dans le cadre du projet de budget 2013, a-t-il indiqué mercredi 10 octobre à l'AFP.

Avec deux de ses collègues socialistes, Régis Juanico (Loire) et Audrey Linkenheld (Nord), ce jeune

député souhaite, via un amendement, taxer les acheteurs des biens immobiliers supérieurs à un

million d'euros, sous forme de contribution exceptionnelle aux droits de mutation.

Le produit de cette taxe serait affecté pour moitié à l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation

urbaine) et pour moitié à l'Anah (amélioration de l'habitat privé) afin d'apporter "des ressources

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nouvelles pour financer une politique urgente". Il existe environ 600.000 logements insalubres en

France.

"Il s'agit de taxer de la rente", a expliqué Mathieu Hanotin. Cette contribution des plus fortunés

"représenterait 7 à 8.000 personnes et pourrait rapporter plusieurs millions d'euros", a précisé ce vice-

président du conseil général de Seine-Saint-Denis.

Une taxe de 1% à 10%

Cette taxe "porterait en grande partie sur des personnes profitant des infrastructures de notre pays,

dotées de très importantes ressources et qui ne payent pas d’impôts directs en France": pour les

biens supérieurs à 5 millions d'euros, la moitié des acquéreurs ne vivent pas en France et 85% des

acheteurs de biens supérieurs à 10 millions d'euros ne sont pas Français, selon les auteurs de

l'amendement.

Selon le dispositif envisagé, les biens vendus entre 1 et 2 millions d'euros se verraient taxer à hauteur

de 1%, ceux vendus entre 3 à 4 millions à hauteur de 2% et la taxe irait jusqu'à 10% pour les ventes

supérieures à 10 millions d'euros.

"Il est envisageable qu'on observe un tassement du marché vers le bas mais ce serait de toute

manière une bonne chose si cette taxe pouvait contribuer à faire diminuer ou au moins à freiner

l'expansion de ce qu'il faut bien qualifier de bulle immobilière", écrivent les trois députés PS.

Cet amendement sera présenté dans le cadre du projet de loi de Finances 2013, qui est examiné

mercredi en commission des Finances et débattu en séance à compter du 16 octobre.

Source : Challenges.fr

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Immobilier : un crédit toujours possible à 60 ans

Le 11/10/2012

Afin de compléter leurs revenus certains investisse nt à la retraite dans l'immobilier locatif.

Quelles sont les conditions d’emprunt ?

Les banques sont frileuses... mais pas quand les emprunteurs présentent de solides garanties. C'est

justement le cas des investisseurs et l'âge n'est plus un obstacle. Certes le coût de l'assurance fait un

peu grimper la facture, mais rien de prohibitif (voir tableau ci-dessous).

Jusqu'à 200.000 euros, une déclaration de bonne santé suffit. Pour un montant plus important, les

formalités médicales seront plus étendues précise le courtier en crédit Cafpi. Il est même possible de

financer l'opération jusqu'à 110 % l'idéal étant un apport couvrant aux moins les frais de garantie et de

dossier.

Source : CAFPI

Source :LesEchos.fr

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Le programme de rénovation des logements

énergétivores peine à démarrer

Le 11/10/2012

L'Agence nationale de l'habitat a financé l'isolati on thermique de 6.336 logements. On est loin

du rythme fixé par le Grenelle, mais l'implication des élus a fortement progressé.

La tâche est ardue, assurer la rénovation thermique de 300.000 logements habités par des

propriétaires démunis d'ici à 2017, mais les structures sont en place. L'Agence nationale de l'habitat

(Anah) a annoncé hier que les communes françaises sont en totalité couvertes par un contrat local ou

un protocole permettant aux habitants de demander des aides.

Le programme Habiter mieux, destiné à identifier, puis à aider les propriétaires-occupants modestes,

a permis depuis le début de l'année la rénovation de 6.336 logements sur toute la France (13.027

depuis son démarrage en 2011). Traditionnellement, les organismes de logements sociaux sont

habitués à négocier des mécanismes d'aide avec les pouvoirs publics. Mais les propriétaires

occupants aux ressources modestes (1.200 euros par mois pour un ménage de deux personnes en

moyenne aidées par l'Anah) ne savent pas, eux, comment s'y prendre.

La faiblesse des résultats traduit le temps qu'il a fallu pour mettre les collectivités locales autour de la

table aux côtés de l'Agence. En Midi-Pyrénées, par exemple, la région octroie dorénavant un éco-

chèque de 1.500 euros pour chaque rénovation. Le Limousin a choisi quant à lui de financer les

diagnostics énergétiques et aide les travaux, mais uniquement s'ils assurent un gain de 40 %

d'efficacité énergétique.

Trouver des candidats

« Le secteur de l'habitat représente 34 % de la consommation énergétique régionale, dont 25 %

uniquement par la consommation de l'habitat individuel. De plus en plus, de nos concitoyens n'ont le

choix qu'entre avoir froid ou se ruiner en chauffage, c'est intolérable », martèle Jacques Auxiette,

président des Pays de la Loire. La région a fêté en mai dernier son 3.000 e bénéficiaire d'aide

régionale aux économies d'énergie chez les particuliers. Elle peut aller jusqu'à 9.000 euros pour les

plus pauvres.

Les élus ont également appris à chasser ensemble. L'Allier accorde une aide si les communautés de

communes participent elles aussi. D'autres ont enfin choisi de cibler à hauteur de 1.000 euros les très

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modestes comme dans le Loir-et-Cher. Reste à trouver les candidats. Dans les zones rurales, par

exemple, les Côtes-d'Armor et l'Anah se sont dotées d'une camionnette itinérante « Au bon

logement » qui se déplace sur les marchés pour aller au contact de la population. A Nancy, la ville a

appris à croiser les fichiers de GDF avec les cartes des logements anciens les plus gourmands en

énergie.

Source : LesEchos.fr

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Logements sociaux : le projet de loi adopté dans la

douleur Le 11/10/2012

Le texte, qui prévoit la construction de 110.000 lo gements d'ici 2016, a été l'objet d'âpres

négociations au Sénat avant d'être adopté par l'Ass emblée.

Le projet de loi a été porté par Cécile Duflot. (MOUSSE-POOL/SIPA)

Le projet de loi sur le logement social a été définitivement adopté mercredi 10 octobre, via un ultime

vote de l'Assemblée nationale. Porté par la ministre du Logement Cécile Duflot, ce texte prévoit la

cession à bas prix, voire gratuite, de terrains publics pour la construction de logements sociaux et

l'augmentation du taux minimal d'habitat social dans les communes.

Sans surprise, les partis de gauche ont voté ce texte jugé prioritaire par le gouvernement tandis que

les centristes de l'UDI et l'UMP ont voté contre.

La veille, l'approbation du Sénat n'avait pu être obtenue qu'après d'âpres négociations en coulisse

avec les radicaux (le Rassemblement démocratique et social européen, RDSE) qui menaçait de

s'abstenir.

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Ces derniers étaient en effet vent debout contre un amendement écologiste voté en première lecture

par les députés, qui instaure un taux minimum obligatoire de 10% de logements sociaux dans les

communes de 1.500 à 3.500 habitants faisant partie d'une agglomération de 50.000 habitants hors Ile-

de-France.

Un "grand machin administratif inapplicable" ?

La nouvelle loi, préparée par la ministre écologiste Cécile Duflot, devrait permettre la construction de

110.000 logements sur des terrains publics, dont la moitié en Ile-de-France, d'ici 2016.

Elle prévoit une décote des terrains de l'Etat en faveur du logement social qui peut aller jusqu'à 100%.

Ainsi qu'un durcissement de la loi SRU (Solidarité et Rénovation urbaine) avec le relèvement de 20 à

25% du taux obligatoire communal de logements sociaux dans les communes de plus de 3.500

habitants qui devra être réalisé d'ici 2025. De même, il est prévu une multiplication par cinq des

pénalités.

Un texte vivement critiqué par François de Mazières (apparenté UMP) : "Dans le catalogue des

grands machins administratifs inapplicables, votre loi figurera certainement en bonne place !", s'est-il

exclamé.

Comme les sénateurs du RDSE la veille, il a dénoncé l'obligation de construire au moins 10%

de logements sociaux pour les communes de 1.500 à 3.500 habitants situées dans une agglomération

de plus de 50.000 habitants. "Une mesure présentée en séance de nuit, sans consultation des

associations de maires, sans étude d'impact", a-t-il affirmé.

Le centriste Jean-Christophe Fromantin (UDI) a pour sa part "regretté que tous les leviers du

logement social n'aient pas été pris en compte, notamment celui d'une gestion dynamique du parc

HLM qui aurait pu favoriser l'accession à la propriété en accélérant le mouvement de ventes de ce

parc de logements".

"Au travail, madame la ministre !"

L'écologiste Michèle Bonneton a elle dit "voter avec enthousiasme" le texte de Cécile Duflot. "Il était

temps de rompre avec la politique du logement menée depuis dix ans", a-t-elle déclaré. De même, la

socialiste Annick Lepetit a salué "un souffle nouveau pour le logement" qui "va permettre d'augmenter

la mixité sociale et territoriale". "C'est une première étape qui pose les bases d'une politique

volontariste", a-t-elle souligné.

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André Chassaigne, au nom des élus Front de gauche, a pour sa part mis en avant un soutien

beaucoup plus critique. Il a insisté sur "l'apport" des parlementaires du Front de gauche qui ont

"musclé" le texte, notamment en faisant voter l'obligation, pour les communes faisant l'objet de constat

de carence, de construire un minimum de 30% d'habitats sociaux.

De même, a-t-il souligné, les amendements visant à la mise en oeuvre de la taxation du logement

vacant ou sa réquisition. "30 à 40.000 logements pourraient ainsi être réquisitionnés. A l'approche de

l'hiver, c'est appréciable", a fait valoir l'élu du Puy-de-Dôme avant d'ajouter : "Au travail, madame la

ministre !" et de lui demander : "Mettrez-vous en oeuvre la réquisition des logements vides que

rendent possibles nos amendements?

Source : LeNouvelObs.com

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Pour l'immobilier, la solution de la donation

Le 12/10/2012

Comment léguer vos biens en douceur et à moindres f rais.

C'est bien souvent lorsqu'ils arrivent à l'âge de la retraite que les parents commencent à se

préoccuper de la transmission de leur patrimoine immobilier. Avec un double objectif : s'y prendre à

l'avance pour préserver l'équilibre de la famille, d'une part. Réduire le coût de la transmission, d'autre

part. « La fiscalité encourage à transmettre ses biens le plus tôt possible. Mais avec la problématique

de l'allongement de la durée de vie, cela nécessite d'être prudent », prévient d'emblée Xavier

Boutiron, notaire chez Cheuvreux Notaires.

Uniquement la nue-propriété

La solution ? Plutôt que de consentir une donation en pleine propriété à ses enfants et de perdre la

propriété des biens, on peut ne leur donner que la nue-propriété et se réserver l'usufruit.

Concrètement, si la donation porte sur une résidence principale ou secondaire, cela permet de

continuer à y habiter. Si elle concerne un logement donné en location, cela permet de continuer à

percevoir les loyers. Revers de la médaille ? « Le démembrement de propriété restreint le droit de

vente de l'usufruitier qui ne pourra pas vendre le bien sans l'accord des nus-propriétaires. Cela peut

aussi poser des problèmes s'il faut faire des grosses réparations et au final cela risque de compliquer

les relations entre parents et enfants », souligne Xavier Boutiron. Autre inconvénient majeur :

l'usufruitier reste imposable sur la pleine propriété du bien.

Une fiscalité avantageuse

Mais, en contrepartie, cette opération est très intéressante car elle permet de réduire significativement

la base de calcul des droits de donation : ils ne sont calculés que sur la valeur de la nue-propriété, par

définition plus faible que celle de la pleine propriété. Cette valeur est déterminée à partir d'un barème

qui dépend de l'âge du donateur au jour de la donation (voir ci-dessus). Exemple : un père âgé de 62

ans donne par donation-partage la nue-propriété d'un appartement d'une valeur de 300.000 euros à

ses deux enfants ; les droits de donation seront calculés sur 180.000 euros (60 % de 300.000 euros).

Or, compte tenu de l'abattement de 100.000 euros applicable entre parents et enfants (deux fois

100.000 euros), la donation n'est pas taxable. Et au décès de leur père, les enfants vont récupérer la

pleine propriété du bien sans droit de succession supplémentaire à payer sur la valeur de l'usufruit.

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Prévoir une réversion d'usufruit

Dans le cas d'une donation avec réserve d'usufruit consentie aux enfants, y compris une donation

partage, il est prudent de prévoir une réversion d'usufruit au profit du conjoint survivant pour lui

permettre de conserver la jouissance des biens donnés jusqu'à son décès. « Fiscalement aussi, cette

opération est intéressante car la réversion au profit du conjoint ou partenaire n'est pas taxée », conclut

Xavier Boutiron.

Source : LesEchos.fr

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Loyers : l'indice de référence fléchit légèrement a u

troisième trimestre Le 12/10/2012

L'indice de référence des loyers (IRL), utilisé pou r les révisions annuelles des loyers

d'habitation, a augmenté de 2,15 % en rythme annuel au 3ème trimestre 2012. En léger repli par

rapport à la première partie de l'année.

AFP

Même minime, la nouvelle réjouira sans doute les locataires. Publié ce vendredi matin par l'Insee,

l'indice de référence des loyers atteint 123,55 au troisième trimestre. Ce qui correspond à une légère

décrue en rythme annuel par rapport aux trimestres précédents. . Sur un an l'augmentation sur les

douze derniers mois atteint en effet 2,15 %.au troisième trimestre se rapprochant ainsi du rythme qui

était le sien à la fin de 2011.

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Au cours du premier semestre de 2012 en effet, dans le sillage de l'inflation, le rythme de hausse de

l'indice des loyers avait accéléré, culminant à 2,24 %.

Une évolution qui semble conforte la récente étude de l'observatoire Clameur qui estimait début

septembre qu'au final l'augmentation des loyers des nouveaux baux dans le parc immobilier privé

devrait rester inférieure à l'inflation sur un an. Elle ne devrait pas, selon cette étude, dépasser 1,5%

sur l'ensemble de 2012.

Source : LesEchos.fr

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L'immobilier fait les choux gras de la Ville de Par is

Le 12/10/2012

La capitale devrait encaisser 1,1 milliard d'euros de droits de mutation en 2012.

PARIS- La Ville de Paris prévoit d'encaisser 1,094 milliard d'euros au titre des droits de mutation (taxes sur les transactions

immobilières) en 2012, un nouveau record. REUTERS/Mal Langsdon

Les prix de l'immobilier n'en finissent pas de grimper à Paris. De quoi réjouir la Ville qui prévoit

d'encaisser 1,094 milliard d'euros au titre des droits de mutation (taxes sur les transactions

immobilières) en 2012, un nouveau record, a affirmé jeudi le maire adjoint en charge du Budget,

Bernard Gaudillère. Ces droits avaient pour la première fois légèrement dépassé le milliard d'euros en

2011.

Les élus UMP du Conseil de Paris ont proposé jeudi d'utiliser la moitié de ce pactole pour les prêter à

la Société du Grand Paris pour l'aider à construire le Grand Paris Express. Dans un voeu qu'il

soumettra au vote des élus du Conseil de Paris la semaine prochaine, le groupe UMPPA (Union pour

une majorité de progrès à Paris et apparentés) rappelle que le projet de loi de programmation

pluriannuelle des finances publiques ne prévoit pour l'instant aucune dotation financière pour la SGP,

qui a besoin d'un milliard d'euros à partir de 2015 pour lever des emprunts.

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Cette proposition n'est "pas sérieuse, pas travaillée", a réagi la première adjointe du maire de Paris,

Anne Hidalgo. "L'essentiel des droits de mutation a une fonction très précise depuis 2001, c'est de

financer nos investissements (...) Si nous rompons avec cette politique, l'endettement va exploser", a

de son côté expliqué Bernard Gaudillère.

Source : L’Expansion.com

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A propos de KYLIA

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau 100% web composé d’une famille d’enseignes immobilières toutes spécialisées dans un domaine de transaction. Le concept KYLIA repose sur 3 idées fortes : • La dématérialisation de l’agence avec vitrine permettant une meilleure rémunération des agents et la pratique de taux de commission jusqu’à deux fois inférieurs par rapport aux agences immobilières traditionnelles. • L’hyperspécialisation des agents engendrant une plus grande réactivité sur le terrain, plus de professionnalisme mais surtout plus d’efficacité vis-à-vis des clients. • La culture du partage permettant de fédérer l’ensemble des équipes autour d’un objectif commun : La croissance ! Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

Marie LAURENT / [email protected] / 01 46 51 93 39