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RESUME DU LIVRE

C'est l'histoire d'un jeune chanteur, auteur compositeur, interprète, qui, après la publication de son 1er disque, à l'âge de 15 ans, connut très tôt succès et popularité. Après une adolescence heureuse et insouciante sur les rives du lac de Neuchâtel en Suisse, la presse parlait de lui comme de l'un des espoirs de la chanson française, bien entouré, d'un producteur de renom et d'une maison de disque qui, tous croyaient en John. Pourtant, il arrive parfois que l'on marche sur une belle avenue, bordée de grands arbres en fleurs, de jolies boutiques regorgeant d'or et de rêve, il ne suffit que d'un petit croc-en-jambe, pour tomber dans le fossé. Personne n'est là à tendre une main secourable pour se relever. C'est là que l'on se retrouve sur un petit chemin de terre, crasseux. Elle est bien loin la belle avenue, ses arbres en fleurs, ses boutiques. De tout cela, de ce bel avenir, il ne reste qu'à en garder un bon souvenir. Dès lors, il n’y a plus qu'à s'habituer au goût âcre de la boue, du sang et de la poussière. Pour John, sa carrière était toute tracée, et on la lui prédisait grande !... Jusqu'au jour où, par un malheureux concours de circonstances, il fût impliqué dans une affaire de trafic de hachisch... Par crainte qu'une condamnation, d'une justice en qui il n'avait aucune confiance, puisse compromettre sa carrière, il quitta la Suisse et s'installa près de Paris... Depuis, tout s'écroula et l'engrenage absurde de la machine judiciaire commença. Sa maison en France fut prise d'assaut par le S.R.P.J. de Versailles. Triste jour où il entendit les balles siffler à ses oreilles, où il faillit mourir et où il vit sa maison pillée par ces policiers, qui sous prétexte d'une perquisition, emportèrent tous les objets de valeur pour leur compte personnel. Ensuite, il connut l'enfer des prisons françaises, alors que dans le même temps, la justice Suisse n'hésita pas à jeter en prison sa mère, âgée de 70 ans, sans s'encombrer de son état de santé critique et de son âge... John, seul dans une prison française, sa mère quelque part dans un de ces pourrissoirs helvétiques, où le respect des droits de l'homme n'est qu'une illusion. Alors, le désespoir commença !... Il fut, par défaut, condamné à 8 ans de réclusion, par la lâcheté et l'injustice de cette justice helvétique. Cela sans qu'on ne lui ait même demandé s’il reconnaissait ou pas les faits reprochés, et malgré une intervention du chanteur "Charles Trenet" qui témoigna de ses qualités artistiques. L'affaire, vu sa popularité, fut honteusement exploitée par les médias qui titraient : "L'ex-future star" Ou "De la chanson au trafic" "Chanteur trafiquant"

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Traîné dans la boue, John se retrouva seul, abandonné de tous ceux qui croyaient en lui, comme son producteur, sa maison de disques, même ses amis prirent peur et s'éloignèrent... Après la déception, la révolte commença !... Il comprit qu'il avait été utilisé à titre d'exemple, lorsque, après avoir usé de tous les recours légaux existants, pour essayer en vain d’obtenir un nouveau jugement où il puisse cette fois-ci être présent. Et malgré le fait qu'il aurait été en mesure de prouver qu’il avait été impliqué malgré lui dans cette affaire, il vit arriver piteusement son avocat lui disant : "Je suis désolé je suis en mesure de prouver votre innocence, mais il n'y a plus de recours possible, vous ne serez jamais rejugé, je ne peux plus rien faire pour vous !..." Après un combat perdu d'avance à vouloir obtenir un nouveau procès, John se retrouva impuissant devant l'intolérance de cette justice suisse, qui n'hésita même pas à mettre en prison une vieille maman malade, l'accusant uniquement d'avoir été au courant d'un trafic où son fils était impliqué. La mère de John, malgré son âge, passa 5 mois en prison préventive, à la Chaux-de-Fonds, et 10 mois au pénitencier d'Hindelbank. Elle survécut, bien qu'elle fût la plus âgée, dans l’univers sans pitié que sont les pénitenciers de femmes. Pour John, seules la haine et la révolte lui permirent d'apprendre à survivre dans ces univers déments comme les prisons françaises, et il en vint à ne trouver comme unique solution accessible, afin d'échapper à cet engrenage d'injustice, que la seule solution existante : "l'Evasion"

7 ans plus tard, John fait le bilan : 4 évasions réussies, 3 extraditions, deux de, France et une d'Italie. Il vécut depuis 1987 dans 22 prisons différentes (En Italie, en France et en Suisse), souvent en Q.H.S., faute d'évasion manquée. (Et cette injustice n’était pas prête de s’arrêter même des décennies plus tard car après ce livre l’histoire continue, et n’est pas finie même en 2015.) La Souffrance, la révolte, la haine et le désespoir, John les vécut hors de toutes ses extrémités. Il vécut une vie, des aventures et expériences hors du commun et de toute limite du conventionnel. Il apprit à vivre en cavale, aidé par des milieux marginaux ou extrémistes, il survécut à deux tentatives d'assassinat et dut en arriver à certaines extrémités pour survivre... Après des décennies d'enfer, soit de prison, soit de cavales, il déclare : "En prison, je ne date jamais mes lettres car je me considère comme mort, mes cavales sont pour moi comme une vie à épisodes avec un épisode à chaque cavale, je finirai peut-être par vivre une vie de cette façon." Aujourd'hui, de retour en prison, il est seul, des amis de l'extérieur, il n'en reste plus !... Son carnet d'adresses va d’amis révolutionnaires d'action directe à plusieurs parrains de la mafia Italienne et de truands, voyous, tous fichés au grand banditisme. En souvenir de sa carrière artistique dans le Milieu français, la mafia en Italie, et les

milieux extrémistes, on l’a surnommé .

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Tous ces gens hors du commun, dont John lisait autrefois les exploits dans la presse, aujourd'hui devenus des amis rencontrés au hasard d'un transfert dans diverses prisons. John a été tout en haut l'échelon supérieur, il en est conscient, c'est prendre les armes, et aller au bout du parcours, soit à la lutte armée, au combat pratique, et suivre le même chemin que ses amis de groupes extrémistes, ou autres, dont le parcours a toujours commencé par une injustice comme celle survenue à John. Mais John a fait un choix et revient à son idéal, son but, réussir dans la musique, car il croit en ses chansons : "J'ai toujours du talent et j'y arriverai, ce sera ma vengeance." Alors, après l'échec de sa dernière cavale, trahi une fois de plus par un ami, de retour dans un pourrissoir helvétique, il tire un trait sur un passé trop lourd et, pense à cet adolescent insouciant, qui déambule actuellement sur les trottoirs de Neuchâtel, une planche à roulettes sous le bras, et à qui il pourrait si facilement arriver la même aventure qu'à John. Mais ce jeune-là, en fin de parcours, n'aura peut-être pas un but, un idéal assez fort pour le retenir d'atteindre les confins de la haine et de la révolte et de suivre le même aboutissement que certains amis de John qui par révolte ont aboutis au grand banditisme ou à la lutte armée. C'est en pensant à cette future victime là et, dans l'espoir que les conséquences dramatiques de l’incohérence et l'inhumanité d'un système judiciaire impitoyable, qui, pour une petite erreur de jeunesse, détruit une vie entière. C'est dans l'espoir que les prises de conscience fassent qu'un tel drame ne puisse se reproduire, et, pour tirer une conclusion sur des décennies d'enfer, de haine et de révolte et pour se retirer d'un jeu dément, truqué au-delà de l'hypocrisie, qu'il s'arrête et écrit un livre sur ce qui lui est arrivé, en concluant cet ouvrage par ces mots :

"C'était l’histoire d'un enfant de Neuchâtel, mais qui s'en souvient ?... " L’histoire aurait dû s’arrêter là !... Mais la vie en a décidé autrement, il y a des situations desquelles on ne se sort jamais, pour John le destin a continué, avec une autre histoire un autre livre, dès lors plusieurs livres appondus qui représentent une vie entière d’aventures hors normes. 1997, piégé dans une guerre des Polices en Thaïlande où des Suisses utilisent des policiers thaïs corrompus, tels les mafiosi, utilisent leurs hommes de mains, pour rançonner les touristes. Après avoir été jugé et acquitté par un tribunal thaïlandais, reconnu totalement innocent, ayant survécu 13 mois dans les geôles Thaïlandaises. De retour en Suisse, la justice vaudoise (une petite justice de campagne), au mépris du jugement d’acquittement pourtant passé en force, rendu selon le droit thaïlandais, l’a renvoyé devant un tribunal vaudois, qui l’a rejugé pour la même affaire, et l’a condamné, reconnu coupable des faits pour lesquels il venait d’être acquitté par la justice d’un pays souverain : la Thaïlande.

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Non contente de le condamner, violant ainsi un principe de droit stipulant qu’un homme ne peut être jugé deux fois pour le même délit, violation du droit international, la Suisse l’a interné au sens de l’article 64 CPS. Article permettant aux autorités suisses de maintenir un homme en prison à durée indéterminée. Non pas pour avoir commis un délit, mais pour les délits supposés que peut-être l’homme serait capable de commettre dans l’avenir. Il s’agit en fait d’une élimination préventive. Article étant en violation de toutes les conventions des droits de l’homme. La Suisse a interné un homme qui, depuis plus de dix-sept ans, clame son innocence, étant séquestré dans l’enfer carcéral helvétique. Qui se souvient qu’autrefois, il était un artiste de renom, qui souvent a représenté la Suisse dans de nombreux festivals internationaux. La Suisse tue en silence avec cette niaise hypocrisie qui lui est propre. 2016 !!! "Jean-Yves Perret" alias "John-Yves Sinclair" alias "Le Chanteur" est toujours en prison au pénitencier de Bochuz VD, et se bat encore et toujours pour dénoncer la Suisse. Dernier acte en cours, une plainte fédérale pour séquestration, détention arbitraire et, contrainte réalisée, ainsi qu’un recours à la Cour Européene des droits de l’homme. Après tant d’années d’enfermement John termine ce livre par ses mots. Oui, "Je lance une rose dans l'eau, faites qu'elle n'arrive jamais nulle part !..."

Ceci est mon autobiographie, une histoire vraie !... Je n'ai rien romancé, je décris seulement ce qui m'est arrivé, et comment je l'ai ressenti...

Signé :

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Le premier disque de (Le Chanteur) a l’âge de 15 ans

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