Rennes, questions d'avenir

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www.rennes-capitale.fr Un nouveau regard sur ma ville 2009-2014 : 10 questions clés pour le mandat

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2009-2014 : 10 questions clés pour le mandat.

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  • www.rennes-capitale.fr

    Un nouveau regard sur ma ville

    2009-2014 :10 questions cls pour le mandat

  • 2SommaireOuverts sur lavenir P.3

    10 questions cls pour le mandat P.4

    1. Une ville accueillante, propre et sre : un objectif hors de porte ? P.5

    2. Comment permettre aux familles de rester vivre Rennes ? P.6

    3. Comment inventer de nouvelles faons de vieillir ensemble ? P.7

    4. Quels emplois nouveaux Rennes demain ? P.9

    5. Croissance de la ville et urbanisme taille humaine sont ils conciliables ? P.10

    6. La deuxime ligne de mtro est-elle la solution du dveloppement durable ? P.11

    7. Rennes-Paris en 1 h 27 : serons-nous au rendez vous de 2014 ? P.13

    8. Comment redonner Rennes la fiert de ses campus ? P.14

    9. Culture et vie associative : quel nouveau souffle ? P.15

    10. Une vraie dmocratie de proximit est elle possible ? P.17

    De nouveaux dfis pour RENNES lheure de la crise financire P.18

    Qui sommes-nous ? P.19

  • EditorialbOuverts sur lavenir

    3

    Quel sera le visage de Rennes en 2009 ? Et dans 6 ans la fin delactuel mandat municipal ? Et dans 20 ans, quand une nouvellegnration nous aura succd ? Comment contribuons nous dsaujourdhui btir le futur que nous esprons?

    Toutes ces questions, ceux qui aiment Rennes, ceux qui croient en sonavenir, ceux qui veulent y contribuer, se les posent. Alors que dbuteun mandat de 6 ans, nous avons choisi de vous adresser cette lettreouverte pour les poser notre faon. En tant que principal groupedopposition, nous voulons porter les questions qui feront avancer laville. Nous en avons retenu dix.

    10 questions : Cest une manire pour nous de vous dire lessentielde ce quoi nous croyons, les rendez vous qui nous paraissentdcisifs pour lavenir de Rennes, les combats que nous voulons menerpour contribuer cet avenir.

    Cest aussi une faon dengager un dialogue. Les questions cls appellent des rponses. Nos rponses rejoignent peut-tre les vtres.Mais pas forcment. Nous voulons nous enrichir par le dialogue.

    Cest enfin un moyen de prparer lavenir. Nous savons que lemoment viendra pour Rennes de la respiration dmocratique, durenouvellement et de lalternance. Ce moment important pour la ville,cest notre responsabilit de le prparer. Nous avons choisi de ne pasattendre. Ds aujourdhui, lquipe de Rennes-capitale y investit toutson enthousiasme, toute sa conviction, toutes ses comptences.

    Nous avons le sentiment dtre au dbut dun long chemin. Ce chemin,nous ne le ferons pas seuls. Le projet construire pour Rennes seracelui des Rennais.

    Nous en sommes aux fondations. Ds prsent, nous comptons survous.

    Bruno CHAVANATPrsident du groupe

    UNION POUR RENNES CAPITALE

  • 4Accueillir

    b 10 questions cls pour le mandat

  • 51 Accueillir :

    Une ville accueillante, propre et sre :un objectif hors de porte ?

    R ennes o il fait bon vivre.Rennes dont le patrimoinearchitectural et culturel invite audtour, Rennes qui cultive le liensocial. Rennes dont la devise est vivre en intelligence . Rennesvers o convergent des milliersdtudiants venus de Bretagne etdailleurs. Rennes o cohabitent142 nationalits diffrentes....Rennes semble naturellementdestine honorer toutes lespromesses de lhospitalit, de lafraternit, de laccueil...

    Et pourtant... dautres imagesque les Rennais - et parfois laFrance entire- ont lespritmettent mal ce riche potentiel.Des images dalcoolisation sansretenue ni dignit. Des imagesdespaces publics souills, tagus,dgrads. Dautres images encoredincivilits, de tapages qui peuventdraper en violences injustifiablesdans les transports publics, enviolence sauvage contre des per-sonnes seules.

    Refuser cette drive : est-ce unegageure ? Etre ambitieux pour lapropret, la scurit et le respect

    mutuel dans la ville : est-ce ringard ?Rechercher une qualit daccueilet de vivre ensemble nest-cepas au contraire permettre Rennes dtre fidle lesprit quilhabite ?

    Pour cela, il y a une question devolont politique. Cette volont alongtemps fait dfaut. Pour quellesraisons ? Peur sans doute, deregarder certaines ralits en face,peur de fixer des limites, peur deparatre anti-jeunes . Va-t-ondpasser ces craintes. Cest unenjeu important pour limage deRennes et pour la vie quotidiennedes Rennais. Trouvera-t-on lavolont dagir ? Cest une desquestions cl du mandat.

  • b2 Accueillir :

    Comment permettre aux famillesde rester vivre Rennes ?

    E n 2000, il y avait Rennes 43500 familles avec au moins unenfant. En 2006, il ny en avait plusque 39 700 : prs de 10 % enmoins. Au cours des cinq derniresannes, rgulirement, la diminu-tion des effectifs scolariss dans leprimaire a conduit des fermeturesde classe.

    La baisse du nombre des familles :une ralit qui nest pas toujoursperue Rennes, ville tudiante,ville jeune. Mais la ralit est l.La question est donc pose.Doit-on sy rsigner ? Ou veut-on,au contraire, prendre les moyensdinverser la tendance ?

    Sy rsigner, cest accepter unetransition lente vers une sociolo-gie de grande ville , o lespersonnes seules et les famillessans enfant charge sont nettementsurreprsentes : tudiants, jeunesprofessionnels avant larrive desenfants, retraits. Cest encouragerles familles habiter en priphrie,et en priphrie lointaine pour ceuxqui ont le moins de moyens. Cestrenoncer une certaine mixitsociale et entre les gnrations.Est-ce cela que nous voulons ?

    Pour inverser la tendance, il faudraaccepter des remises en cause.

    Il faudra repenser loffre de loge-ment : aujourdhui une majoritdes logements construits Rennesont 3 pices et moins. Il faudradvelopper laccueil des jeunesenfants alors que le nombre deplaces en crche municipale adiminu de 1227 en 1996 1070en 2006 et que seules 36% desdemandes sont satisfaites (contre58% en 1998). Il faudra valoriser laplace des parents lcole et laplace de lcole dans les quartiers.

    Le visage de Rennes demain seratrs diffrent selon que lenfant ya sa place ou non. Selon que lafamille, cellule de base de lduca-tion et de la fraternit, y estaccueillie ou non.

    6

    10 questions cls pour le mandat

  • 3 Accueillir :

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    Comment inventer de nouvelles faonsde vieillir ensemble ?

    Parmi les transformations encours de la ville, cest lafois lune des plus profondes etlune des plus discrtes : nousvivons plus longtemps. En 1999, Rennes, les plus de 60 anstaient deux fois moins nombreuxque les moins de 20 ans. En2030, ils feront jeu gal. En 1999,5500 Rennais taient gs de plusde 80 ans. En 2030, 17000 dentrenous auront allgrement franchi cecap, soit trois fois plus.

    Ces volutions ouvrent des hori-zons nouveaux : la gnration desjeunes retraits est, Rennes, laplus active et la plus investiedans les rseaux de quartiers etassociatifs. Mais il y a aussi desquestions pratiques dampleurnouvelle anticiper. Adapter laqualit des logements construireen profitant des nouvelles techno-logies, qui offrent des scuritsaccrues. Imaginer laccs auxcommerces, aux services publics, la vie culturelle et sociale et auxsoins sous le signe dune plusgrande proximit, dune meilleureconvivialit. Rpondre aux besoinspressants dun plus grand nombre

    de personnes ges dpendanteset de leurs familles.

    Ces sujets devront tre traits un un au cours des six ans qui viennent.Mais cest aussi la somme de cesquestions qui interrogent notremanire de vivre et de vieillirensemble dans une mme ville.

    Elles sont un dfi lanonymat et lindiffrence dans la ville. Ellesappellent des formes nouvelles desolidarit, de services, de prises deresponsabilit et de rencontre lchelle des micro quartiers ,des villages dans la ville . Ellessont une invitation au dialogueentre les gnrations et en parti-culier entre les plus de 60 ans etles tudiants, qui peuvent avoirdes intrts croiss mieux seconnatre. Elles nous invitent dunecertaine faon inventer la ville dedemain.

  • Grandir

    10 questions cls pour le mandatb

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  • 94 Grandir :

    Quels emplois nouveaux Rennes demain ?

    Pas de croissance sans emploi.Et pas demplois sans un tissudentreprises vivant et diversifi.La crise que nous connaissonsdepuis quelques mois et lavis degros temps sur lindustrie automo-bile nous rappellent avec force cesvrits.

    Rennes a vcu 15 annes cono-miquement fastes. Une croissanceporte par le dynamisme desnouvelles technologies, des inves-tissements maintenus haut niveaudans le secteur automobile, le BTPsoutenu par la croissance dmogra-phique, un secteur public port parla hausse du nombre dtudiants,denseignants et de chercheurs. A5,2%, le chmage est aujourdhuiinfrieur la moyenne nationale.

    Les collectivits locales, Renneset Rennes Mtropole ont rcoltles bnfices de cette croissanceconomique, en faisant, aupassage, payer le prix fort auxentreprises. Moyennant une aug-mentation systmatique des tauxdimposition, les recettes de taxeprofessionnelle ont augment de50% en 10 ans.

    Cette manne a-t-elle t rinves-

    tie dans le dveloppement co-nomique ? A-t-on profit despriodes de vaches grasses pourprparer les emplois de demain ?Rien nest moins sr. La diversifi-cation des filires porteusesdemploi reste le point faible. Desprojets stratgiques pour le rayon-nement conomique ont tlongtemps diffrs, comme lecentre de congrs ou la plateforme logistique du grand ouestdont la ralisation ptit dunmanque de soutien rennais.

    Le temps se couvre, la crisemenace. Il faut donc redoublerdeffort et dinitiative. Plus quejamais, la diversification des filiresdexcellence doit tre recherche.Au croisement des technologies dela communication et des biotechno-logies, de llectronique et delindustrie automobile, de nouvellesopportunits existent. Plus quejamais les investissements strat-giques doivent tre orients versle rayonnement conomique deRennes en Bretagne et dans legrand ouest. Plus que jamais, lesPME, socle des crations demploi,doivent tre soutenues pour accder linnovation et au crdit.

  • 10 questions cls pour le mandatb5 Grandir :

    Croissance de la ville et urbanisme taille humaine sont ils conciliables ?

    R ennes grandit. Et RennesMtropole plus encore. Il y aseulement une gnration, en1982, nous tions 300 000 danslagglomration. Aujourdhui noussommes 400 000. En 2030, nousserons 500 000. Cette croissance ades consquences fortes en matirede logement. Les gnrationsmontantes, plus nombreuses,continuent doccuper leur loge-ment, tandis que les nouvellesgnrations expriment des besoinsimportants, encore accrus parcertains phnomnes rcents(par exemple la garde alternedes enfants). Grandir impliqueaujourdhui plus de logements.Rennes paie le retard pris entre1990 et 2005 : elle est devenueune ville o se loger est cher etdifficile pour les familles.

    Mais acclrer les mises en chantiercomporte des risques : celui deprivilgier la quantit sur la qualit,luniformit sur la diversit, lesprocdures dirigistes plutt quela concertation. Ces dangersnpargnent pas Rennes, loin de l.Comment, mieux quaujourdhui,concilier construction et urbanisme taille humaine ? Cest lune desquestions cls du mandat.

    Y rpondre ne veut pas direrenoncer aux grands projets quipeuvent changer le visage deRennes. Au contraire ! Certainsmritent une impulsion nouvelle.Ainsi, dans le quartier de la gare,larrive prochaine du TGV 1 h30 de Paris doit conduire lmer-gence dun ple urbain attractif, une meilleure liaison du nord et dusud de la ville, la mise en valeurde la prison des femmes. Dansdautres quartiers, comme auBlosne, de vritables projets dernovation urbaine doivent voirle jour.

    Mais paralllement, cest lurba-nisme de proximit quil fautsoigner. Le temps des quartiersconstruits de toutes pices et sansconcertation est fini. Lidentit deRennes cest aussi la relationhumaine, le lien social, le voisinage.Des places de quartier accueil-lantes et propices la rencontre,un meilleur partage de la rue opitons et cyclistes trouvent leurespace, une meilleure intgrationde la nature dans une ville queles habitants contribuent aussi faonner : saurons nous retrouverlesprit des villages dans laville ?

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  • 6 Grandir :

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    La deuxime ligne de mtro est-ellela solution du dveloppement durable ?

    1989-2018 : Entre le choix dumtro pour la premire lignede transports en commun en sitepropre dans Rennes et la dateenvisage pour la mise en servicede la seconde ligne, 30 ans seseront couls. En 30 ans, deuxrvolutions se sont produites.Peut-on imaginer ne pas en tenircompte ? Non videmment.

    Premire rvolution : la mtropolea chang de visage. En 1988, 60%des habitants de lagglomrationhabitaient Rennes. En 2018, leshabitants de la ville centre neseront plus que 45%. La questiondes transports en commun sentrouve profondment bouleverse.Aujourdhui, 70 % des dplace-ments des rsidents des communespriphriques se font en voiture.La premire ligne de mtro napas fait baisser ce chiffre. Silon napporte pas une offre detransport en commun satisfaisante lextrieur des rocades, nonseulement on condamne cesrsidents tre dpendants deleur voiture alors que le prix duptrole a t multipli par troisentre 2006 et juillet 2008, mais on

    accrot dans Rennes un phno-mne dengorgement qui apparatdj.

    Deuxime rvolution : celle dudveloppement durable. A lancessit conomique dpargnerles budgets familiaux sajoutelurgence cologique prsentedans tous les esprits. Les alterna-tives la voiture doivent trerenforces. Paris, Lyon, Marseille,Lille, Toulouse : toutes les villesfranaises dotes dun mtro ontpris en compte cette ncessit.Elles ont fait le choix de la com-plmentarit entre la dessertedun centre ville dense par lemtro et la desserte dun espacemtropolitain plus vaste par letramway (3 4 fois moins cher aukm). Y a-t-il de bonnes raisonspour que Rennes fasse un choixdiffrent ? Non, bien sr.

    Il faut donc revoir les choixdans le sens du dveloppementdurable et dun financement sou-tenable. Il faut le faire vite. Sansattendre limpasse budgtaire quiconduit dj saucissonner lestravaux et rtrcir encore plus letrac lintrieur des rocades.

  • 10 questions cls pour le mandatbSouvrir au monde

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  • 13

    7 Souvrir au Monde :

    Rennes-Paris en 1 h 27 :serons-nous au rendez vous de 2014 ?

    L arrive du TGV moins duneheure trente de Paris en 2014reprsente un investissementgigantesque. Pour Rennes, uneopportunit considrable... condi-tion de savoir la saisir.

    En 1994, Lille a su faire de larri-ve du TGV le dbut de sarenaissance. Saurons nous en faireautant ? aujourdhui Rennes, ilmanque une vision globale.Lambition nest pas l.

    Pour donner un vritable lan auprojet, trois dimensions doiventtre lies.

    Il y a dabord le volet transports.En 2020, la gare accueillera 110 000voyageurs, deux fois plus quau-jourdhui. Un changement dedimension qui ne concerne passeulement le train. La gare routiremais aussi, le mtro, la halte minuteet le stationnement des voitures,celui des vlos, laccs des pitons :tout devra tre repens pourfaciliter le passage dun mode detransport lautre.

    Mais lenjeu de 2014 va bienau-del. Il sagit de faire du plerennais une destination bien plus

    quun lieu de passage. Le plegare doit devenir une destinationdaffaires, dactivits, de rencon-tres, de commerce et de culture,profitant de la proximit imm-diate des Champs Libres et delesplanade Charles de Gaulle.Dans cette perspective, ne disper-sons pas nos efforts ! Cest proximit de la gare -et non aucouvent des jacobins- quil fautimplanter le futur centre descongrs. Il peut tre le cur etmme devenir le symbole delambition du projet.

    Enfin, le rendez-vous de 2014est une chance unique pourrenouveler le visage de la ville.La gare est au point de rencontredu nord et du sud de Rennes.Mais louverture physique au sudreste faire. Il y a l un site remar-quable aujourdhui ferm et quidemain devra souvrir : la prisondes femmes. Sa reconversion estncessaire. Il est autant du devoirde la ville de le mettre en valeurque daider trouver un lieu plusfavorable pour ltablissement dedtention.

  • 10 questions cls pour le mandatb8 Souvrir au Monde :

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    Comment redonner Rennesla fiert de ses campus ?

    58 000 tudiants, plus de 3500enseignants chercheurs, deuxuniversits reconnues, une forteprsence des grands organismespublics de recherche, des colesdingnieurs et des formationsspcialises de haut niveau quise dveloppent : les campus sontpour Rennes une richesse inesti-mable.

    Mais cest une richesse fragile etconcurrence.

    La crise du CPE, dbut 2006, adonn un premier signal dalerte.Les images sans cesse relayes parles tlvisions, dagitations et deviolences largement instrumentespar une minorit agissante ont euun effet dltre, y compris sur lesinscriptions. Saisissant contrasteavec la ralit des campus dontRennes est juste titre fire.

    Lappel projets campus duprintemps 2008 a rvl par ailleursque la concurrence tait rude. Ni lesuniversits rennaises ni le regrou-pement des universits bretonnesnont t retenues parmi les 10 campus dexcellence censsrenforcer lattractivit et le rayon-nement de luniversit franaise .

    Une occasion manque donc.

    Alors que le quart de sa popula-tion et une part dcisive de sonavenir sont concerns, la villepeut elle rester lcart des mu-tations profondes qui touchentluniversit ? Non videmment.

    Vis--vis des tudiants, elle a desresponsabilits particulires qui nese limitent pas lorganisation des nuits des 4 jeudis . Elle peutfavoriser aussi leur quilibre devie, condition de leur russite. Il ya beaucoup faire en matire delogement ou encore de sant.

    Vis--vis de lUniversit elle-mme,dont lautonomie accrue va dsor-mais de pair avec la recherche departenaires stratgiques, les res-ponsabilits de la ville ne sont pasmoindres. Or les enjeux davenirne manquent pas : renforcer lesfilires dexcellence, dessiner lescampus de demain, accueillirdavantage dtudiants et dechercheurs trangers, favoriser lapratique courante de langlais partous. Demain, toutes les universitsne seront pas de rang international.Rennes si. A condition que nousnous mobilisions.

  • 15

    9 Souvrir au Monde :

    Culture, sport et vie associative :quel nouveau souffle ?

    S ouvrir au monde, cest dabordsouvrir aux autres. Or la culture-comme le sport- est un cheminprivilgi pour souvrir aux autres.Cette intuition est partage par detrs nombreux Rennais : profes-sionnels ou intermittents, bn-voles et pratiquants engags dansla vie associative, simples amateursou spectateurs occasionnels. Et ceserait faire un procs inutile quedaffirmer que la municipalit enplace depuis 30 ans nen a pas euelle-mme conscience. Il y a eu letemps dune impulsion associativeet culturelle, dont ont bnficiles maisons de quartier, les asso-ciations dducation de jeunes,les festivals et certains grandsquipements.

    Mais ce temps de limpulsion estpour lessentiel rvolu. Dailleursla question daujourdhui nestpas de contempler le pass.Rennes a, au contraire, besoindun nouveau souffle.

    Un nouveau souffle est ncessairepour loffre festivalire, alors queles Transmusicales, le plus cratifet le plus connu des festivals rennaisa dj 30 ans, et que dautres, ns la mme poque ou depuis,

    peinent se renouveler.

    Cest aussi un souffle douvertureet de diversit qui manqueaujourdhui la politique culturelleconcentre sur des institutionstablies excluant beaucoup dejeunes talents et sur un rpertoiretroit o une partie du public nese retrouve pas.

    Cest encore un nouveau soufflequil faut pour accompagner la vieassociative sans touffer sa capa-cit diniative. Il faut permettre de nouvelles gnrations de sim-pliquer activement aussi bien dansle domaine culturel que sportif.

    Il manque enfin un air de cohrencedans la programmation des qui-pements dont Rennes a besoin.Dans le domaine culturel, tous lesquipements rnovs ou construitsdepuis 10 ans lont t au prix dedrives financires considrables,comme dailleurs les quipementssportifs. Et ceci sans bnficeaucun. Rennes na pas t capablede postuler pour tre capitaleeuropenne de la culture pour2012 et ne sest pas donn nonplus les moyens dune candidaturesrieuse lEuro 2016. Elle auraitpourtant mrit lun et lautre.

  • Participer

    10 questions cls pour le mandatb

    16

  • 17

    10 Participer :

    Une vraie dmocratie de proximitest elle possible ?

    L a politique devrait trelaffaire de tous. A lchelledun quartier ou mme de la ville,chacun a droit la parole. Mais,concrtement, tout le mondepeut-il, galit, faire entendre savoix, comprendre ce qui se dcideet qui dcide, participer aux dci-sions, tre lu ?

    A Rennes, pour y arriver, il restepas mal de chemin faire et devieilles pratiques changer. Lamajorit municipale, en placedepuis 30 ans, y est-elle prte ?Saura-t-elle entendre les attentesnouvelles ?

    Ces attentes portent dabord surdes questions de proximit :lamnagement dun quartier, ladesserte en transports en commun,la sauvegarde dun espace vert...Sur tous ces points, les conseils dequartier du mandat prcdentnont pas rpondu aux esprances.Prsids par un lu charg derelayer des dcisions souvent djprises, ces conseils ont t informsmais pas vraiment consults. Ensera-t-il dsormais autrement ? Celareste voir... et prouver.

    Les habitants de Rennes ont parailleurs besoin de savoir qui dcidede quoi. Aujourdhui, pour savoirque la piscine dpend de Rennesmais la bibliothque de RennesMtropole, que lamnagementdu quai sud de la Vilaine cest lamtropole alors que le quai nordcest la ville, il faut tre expert ! Oron ne peut sintresser vraimentqu ce que lon comprend bien.Plus de dmocratie de proximitexige plus de clart dans la rpar-tition des comptences.

    Reste une question qui est depuis30 ans au cur des pratiques dupouvoir en place : peut on tre lafois salari de la ville ou dunorganisme qui en dpend et treen mme temps lu Rennesou vice prsident Rennes Mtro-pole ? Dontologiquement, cespratiques sont choquantes. Ellesfavorisent la cooptation. Ellesdonnent un privilge ceux quisont dj dans la place. L encore,aura-t-on le courage de changer ?

  • 18

    De nouveaux dfis pour Rennes lheure de la crise financire

    b

    L a crise financire, qui sesttendue fin 2008 lconomiemondiale, npargne pas Rennes.Elle nourrit, chez nous commeailleurs, des inquitudes et desinterrogations sur lavenir. Danscertains secteurs, elle menacemme lemploi plus quailleurs. Pourles Rennais directement concerns,linquitude peut se transformeren angoisse du lendemain.

    Face cette crise, la lucidit, ladtermination et lesprit dinitia-tive sont plus que jamais nces-saires. La crise ne fait pasdisparatre les questions cls quise posent Rennes. Elle donneau contraire certaines dentreelles une acuit toute particu-lire. Elle fait apparatre aussides dfis nouveaux.

    En premier lieu, celui des ressourcesfinancires de la ville et de lag-glomration. Elles ont lune etlautre pratiqu depuis 15 ans,dans un contexte de croissanceconomique du bassin rennais,une politique daugmentationmassive de la dpense publiqueet de la fiscalit. Elles se sontinspires du principe suivant lequelle niveau de limpt ne comptepas. Seule importe lutilisation quelon en fait. A labri de ce principe,Rennes na pas t trs regardante

    sur les drives financires deschantiers comme les ChampsLibres ni trs conome dans sesdpenses de structure concernantRennes Mtropole. Il va dsormaisfalloir grer plus serr. Il sera plusdifficile de faire admettre auxfamilles, dont le pouvoir dachatest menac, comme aux entre-prises, qui devront se battre pourlemploi, que le niveau de limptne compte pas.

    Un second dfi attend Rennes,celui de la recomposition, si long-temps dbattue, du paysageadministratif franais en gnralet breton en particulier. Cetterecomposition porte en germeune clarification du mille-feuillesadministratif franais, salutairepour la gestion des deniers publicset dun point de vue dmocra-tique. Elle risque aussi davoir unimpact particulier sur la Bretagnerendue ses frontires historiques.Alors que la relation Rennes-Nantesest reste en jachre depuis troplongtemps, Rennes-Capitale doit se prparer cette chanceavec ambition et confiance.

  • 19

    Qui sommes-nous ?bDes hommes et des femmes engags

    Bruno CHAVANATPrsident du groupe UNION pour RENNES CAPITALE Tt ou tard, Rennes exprimera son besoin de renouveau, dimagination, derespiration dmocratique. Les forces dalternance doivent travailler sans relchepour sy prparer. Elles ont la ressource pour le faire. Engag depuis 1982 dans la vie associative, Bruno Chavanat a t, entre 1996 et2000, Directeur gnral des services du Conseil gnral dIlle et Vilaine auprs dePierre Mhaignerie. Il est conseiller municipal de Rennes et conseiller de RennesMtropole depuis 2001. Pre de cinq enfants, il a aujourdhui 48 ans. Il est membredu Conseil dEtat.

    Benot CARON50 ans, mdecinToutes les familles politiques quitravaillent lalternance doivent suniret travailler ensemble. Une autre visionde lavenir est non seulement possible,mais ncessaire.

    Michle PAYEN-TOULOUSE57 ans, cadre associatif Jentends mettre les valeurs centristes,sociales, librales et europennes aux-quelles jadhre au service de lquiperunie autour de Bruno Chavanat.

    Marie Louis43 ans, consultanteJe crois profondment quedemain peut tre meilleur. Leprogrs est possible. Cest lesens et lobjet de mon engage-ment politique que dy apporterma contribution.

    Franoise LHOTELLIER60 ans, commeranteLa dmarche dopposition construc-tive, dans laquelle nous nous inscrivonsrsolument, prend racine dans la vierelle et sappuie sur les forces vives dela ville.

    Jrme NORMANDIERE31 ans, consultant formateurLes hommes et les femmes quise retrouvent sur les valeursdouverture et dhumanisme, quipartagent le souci dinterroger lesens de notre socit et quipensent que Rennes a besoindun nouveau souffle ont vocation sunir pour prparer lavenir.

    Doris MADINGOU23 ans, tudiante en droitpublicJe suis fire de travailler dansune quipe riche dune diversitqui sillustre par ses personnes,ses sensibilits, ses parcours.Etre limage de la ville : cestce qui fait aujourdhui sa force.

    Bertrand PLOUVIER32 ans, agent gnral dassurance" Jai choisi de mengager sur le terrainet de relayer au conseil municipal lavoix de ceux pour qui la vie nest pastoujours facile, ceux qui ont besoin desolidarit.

  • Groupe Union pour Rennes CapitalePrsident Bruno Chavanat2, rue Ferdinand Buisson

    Tl. 02 23 62 74 98 - [email protected]

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    Pour participer

    Pour mieux nous connatreet sinformer sur lactualit rennaise

    Un site internet : www.rennes-capitale.fr

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    au projet pour RennesUne association : PROJETS POUR RENNES CAPITALE

    Prsident Antoine Cressard4, rue Paul Banat - 35700 Rennes

    Tl. 06 15 21 50 67 - [email protected]

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