Les InvestIssements d'avenir en Bretagne

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Formation reere innovation LES INVESTISSEMENTS D’AVENIR EN BRETAGNE POSTADURIOù AN AMZER-DA-ZONT E BREIZH territoire • économie • formation • éducation • transport • environnement • culture & sport • tourisme & patrimoine • europe

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PostadurIoù an amzer-da-zont e BreIzh

territoire • économie • formation • éducation • transport • environnement • culture & sport • tourisme & patrimoine • europe

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investir pour l’avenir de la Bretagne L’accès à la connaissance, l’élévation des niveaux de qualification dans l’enseignement supérieur, le développement de la recherche et sa valorisa-tion, constituent des piliers de la construction de notre société et de notre économie de demain. Consciente de ces enjeux, la Région Bretagne oeuvre depuis de nombreuses années, aux côtés des chercheurs et des enseignants-chercheurs, à la modernisation de notre appareil de formation et de recherche.

En répondant à l’appel à projets « Investissements d’avenir » lancé en 2010 par l’Etat, programme destiné à agir sur la capacité française à innover et à stimuler la croissance du futur, la Bretagne a réaffirmé sa volonté d’être actrice des mutations sociétales, environnementales et économiques. La mobilisation de tous les acteurs en région (institutions, entreprises, pôles de recherche et d’enseignement supérieur…), portée par l’enga-gement et la conviction de Jean-Yves Le Drian, alors président du Conseil régional de Bretagne, est un nouveau témoignage de la capacité des Bretons à travailler ensemble et en cohérence pour l’avenir de leur territoire.

Depuis son lancement, la réponse bretonne à ce programme d’investissements a eu des effets immédiats, en favorisant le rappro-chement entre recherche et entreprises, en renforçant les réseaux et les partenariats, et a créé des synergies propices à l’innovation en Bretagne. Cette nouvelle dynamique a fortement participé à la structuration des filières mer, STIC, biotechnologies, santé et formation, et contribue à la reconnaissance de l’excellence bretonne au plan national et international.

Lakaat arc’hant evit amzer-da-zont Breizh Ar ouiziegezh roet d’an holl, kresk al liveoù micherelaat en deskadurezh uhel, diorroadur an enklask hag e dalvoudekadur, setu aze penndiazezoù evit sevel hor c’hevredigezh hag hon armerzh da zont. Dre ma oar mat eus ar c’hudennoù-se e labour Rannvro Breizh asambles gant enklaskerien ha kelennerien-enklaskerien abaoe meur a vloaz, evit modernaat hor binvioù stummañ hag enklask.

E 2010 e oa bet roet lañs gant ar Stad d’ur galv da raktresoù « Postadurioù an amzer-da-zont », ur programm evit kreskiñ barregezh Frañs a-fet neveziñ ha reiñ lañs d’ar c’hresk armerzhel da zont. Respontet he doa Breizh d’ar galv ha diskouezet evel-se e felle dezhi bezañ lodek e cheñchamantoù ar gevredigezh, an endro hag an armerzh. Striv an holl obererien rannvroel (ensavadurioù, embregerezhioù, poloù enklask ha deskadurezh uhel…), harpet gant engouestl ha kred Jean-Yves Le Drian a oa prezidant Kuzul-rannvro Breizh da neuze, a zegas un testeni all eus barregezh ar Vretoned da labourat a-gevret ha gant kempoell evit amzer-da-zont o bro.

Respont Breizh d’ar programm postadurioù-se, ur wezh lañset, en deus taolet frouezh diouzhtu : sikouret en deus da tostaat an enklask ouzh an embregerezhioù, da greñvaat ar rouedadoù hag ar c’hevelerezhioù, ha da grouiñ

sinergiezh a-du gant an nevezadur e Breizh. Lodek-bras eo bet al lusk nevez-se e frammadur filierennoù ar mor, an TKK (teknologiezhioù ar c’helaouiñ hag ar c’hehentiñ), ar bevdeknologiezhioù, ar yec’hed hag ar stummerezh, ha gantañ e vez anavezet gwellentez Breizh e Frañs hag er bed.

Pierrick MASSIOTPrésident du Conseil régional de BretagnePrezidant Kuzul-rannvro Breizh

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Le programme « investissements d’avenir » : présentation et perspectives bretonnes

Les projets « investissements d’avenir » en BretagneagricuLture-agroaLimentaire

aKer crB-animgeniuSicSairSteaPeamuStraPSodYn

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Sommaire

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FLiigoironParaFraPteFor

ScienceS humaineS et SociaLeS

FcdFit2PLg

Stic

B-comcomin LaBSiciiFBinmediatSLaBeX LeBeSguematriceroBoteXteLecom et Societe numeriQue

thématiQue tranSverSaLe

camPuS deS metierSgo caPitaL amorÇageinno-vent-eSatt oueSt vaLoriSation

glossaire

index des sigles

Bretagne pilote : projet pour lequel la Bretagne est chef de file.

Bretagne partenaire : projet au sein duquel des acteurs bretons sont investis, en tant

que membres d’un réseau de dimension suprarégionale, nationale ou internationale.

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Qu’eST-ce Que leS InveSTISSeMenTS d’AvenIr ?

Les Investissements d’avenir, ce sont 5 priorités nationales dans les domaines de l’ensei-gnement supérieur et de la

formation, de la recherche, de l’industrie et des PME, du

numérique et du développement durable. Décliné en 9 programmes (énergie, transports, emploi, etc.) et en 34 volets d’investissement, le programme « Investissement d’avenir » a pour objectif de faire converger recherche, formation et économie et d’agir sur la capacité de la France à innover. Il mobilise une dizaine d’opérateurs de l’Etat et sa coordination est assurée par un commissariat général aux investissements.Dans ce cadre, des appels à projets nationaux ont été lancés en direction des collectivités locales, des entreprises et des établissements d’enseignement supérieurs afin de sélectionner différents projets structurants.Les enjeux financiers de ce programme sont importants. Les Investissements d’avenir repré-sentent 35 milliards d’euros, répartis selon les 5 priorités nationales. Du fait des cofinancements locaux, européens et privés, le montant total des investissements devrait atteindre environ 60 milliards d’euros. Il est prévu que 13 des 35

milliards d’euros proviennent de financements directs de l’Etat ; 22 milliards d’euros sont levés sur les marchés financiers. Environ 45 % de cette somme est non consomptible.

numérique4,5 md€

enseignement supérieur et formation11 md€recherche

7,9 md€

Filières industrielles

et Pme6,5 md€

développement durable5,1 md€

Répartition des Investissements d’avenir dans les 5 priorités

nationales retenues

Dès 2010, la Région Bretagne a su rassembler les multiples acteurs, et activer les différents canaux et programmes mobilisables, afin de répondre de manière concertée et cohérente aux appels à projets lancé par l’Etat ; elle a mené aux côtés des porteurs de projets bretons une action d’accompagnement régionale voire interrégionale.

Le programme «investissements d’avenir» : présentation et perspectives bretonnes

«  Le caractère convergent de certains appels à projets avec les politiques régionales, et notamment le Schéma régional de l’innovation (SRI) qui déterminait déjà l’accès à la connaissance, l’élévation du niveau de connaissance dans l’éducation supérieure, le développement de la recherche et sa valorisation comme les priorités indispensables au développement économique et sociale de la Bretagne, a conduit la Région à aider et accompagner les chercheurs et les entreprises dans la réalisation de leurs projets.  »

Bernard POulIQuenVice-président en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche

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QuelS PrOjeTS reTenuS en BreTAgne eT dAnS QuelS dOMAIneS ?En tête des priorités du programme figurent l’enseignement supérieur et la recherche, la formation et la valorisation de la recherche, auxquels s’ajoutent le numérique et les infras-tructures « THD » (Très haut débit).

Avec la Société d’accélération et de transfert de technologie « SATT Ouest Valorisation » et le fonds d’amorçage Grand Ouest, le montant des aides de la Région aux projets portés par les établissements bretons est à ce jour d’environ 70 millions d’euros.

deS AIdeS SOuS QuelleS fOrMeS ? Les aides allouées par la Région sont d’abord et principalement des allocations de recherche doctorale et post-doctorale, et des finance-ments de programmes de recherche. Ces aides financières s’étaleront jusqu’en 2020.La Région accompagne également les projets en leur accordant une aide à l’ingénierie : les deux instituts B-com et France Energies marines, ainsi que la SATT Ouest Valorisation, ont bénéficié d’une assistance à maîtrise d’ouvrage soutenue par la Région. Son objectif ? Aider les acteurs de ces projets à monter leur dossier pour qu’ils répondent aux objectifs poursuivis dans le cadre du programme des Investissements d’avenir et ainsi optimiser leur chance d’être sélectionnés.Enfin, l’aide régionale peut être dispensée sous forme d’investissements, principalement pour la mise en œuvre de sites d’essais (dans le cadre de France Energies marines, une plateforme testera les prototypes les plus performants pour l’éolien offshore, l’hydrolien), pour la mise en place de plateformes et de centres de ressources destinés au partage entre acteurs, de la recherche, de l’innovation et de l’expertise acquise dans le cadre d’expérimentation.

leS PrOjeTS BreTOnS reTenuS Les établissements d’enseignement supérieur de Bretagne ont répondu aux différents appels à projets Equipex, Labex, Instituts, biotechno-logies, infrastructures de recherche…, et les projets retenus concernent principalement les domaines suivants :• la mer : l’Institut d’excellence en énergie

décarbonnée « France Energies marines », le Labex Mer « Océan dans le changement », l’Equipex « Naos », l’Institut Carnot « Edrome », l’infrastructure européenne de recherche en biologie marine « EMBRC-Fr » et les 3 démonstrateurs Orca, Sabella et Winflo ;

• les biotechnologies : « Océanomics » avec Tara Océans, « Rapsodyn » pour la culture sous contrainte azotée du colza et « Idealg » pour la valorisation des macro-algues ;

• les maths et les sciences et technologies de l’information et de la communication : le labex « Comin Labs » pour l’Internet du futur, le Labex maths « Lebesgue », et l’Institut de recherche technologique « B-com » ;

• la formation : « 2PLG » pour la profession-nalisation des licences, « Inmédiats » pour la culture scientifique et le « Campus des métiers » pour la modernisation de l’appareil de formation.

en QuelQueS chIffreS25 %, c’est la participation moyenne de finan-cements de la Région aux projets retenus dans le cadre des Investissements d’avenir.29, c’est le nombre de projets impliquant des acteurs bretons et intégrant un réseau national.18, c’est le nombre de projets construits et portés en Bretagne.7, c’est le nombre de projets inscrits dans une feuille de route européenne de la stratégie Horizon 2020.47, c’est le nombre de fiches présentant l’ensemble des projets « Investissements d’avenir » en Bretagne.

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QuI ? AKER est piloté par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de Paris et constitue un réseau de laboratoires partenaires installés à Versailles, Angers (Beaucouzé), Montpellier, Lille (Villeneuve d’Ascq, Cappelle-en-Pévèle), et Toulouse (Castanet-Tolosan), auquel est associé l’Institut de génétique, environnement et protection des plantes (IGEPP) de Rennes.

QuOI ? L’objectif du programme AKER est de doubler le taux d’augmentation annuelle du rendement sucrier de la betterave à sucre, en passant de 2 à 4 %, et de créer des variétés ayant une meilleure capacité d’adaptation, plus saines et plus productives. Pour atteindre cet objectif, le projet AKER propose d’effectuer un réel saut méthodologique en réduisant le temps de création variétale par l’étude et l’évaluation de la diversité génétique grâce aux technologies de génotypage et au phénotypage à haut débit.Ce projet réunit un ensemble de compétences disciplinaires telles que la génétique, la géno-mique, la bio-informatique, le phénotypage de semences ou encore l’analyse d’images. Dans le cadre de cette expérimentation, de nouvelles méthodes de sélection vont être testées et comparées aux technologies couramment mises en œuvre dans la sélection de la betterave.

le projet AKer vise à augmenter le rendement en sucre de la betterave grâce au déve-loppement de variétés disposant de meilleures capacités d’adaptation et de résistance.

aKer innover pour une filière française de la betterave

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Le couplage avec le phénotypage à haut débit permettra de disposer de bases de données de qualité sur les caractéristiques variétales, avec un suivi dynamique.Le programme AKER, dans lequel les par-tenaires professionnels du secteur sont pleinement investis, favorisera le maintien de la compétitivité de la filière betterave en  France, filière qui occupe une position de leader avec 390 000 ha, 26 000 producteurs et 4 millions de tonnes de sucre produites, tout en respectant l’environnement. Inscrit dans les thématiques du Groupement d’intérêt scientifique « Biotechnologies vertes » et dans les objectifs d’une agriculture compétitive et durable, AKER va permettre à la France de consolider sa place de leader mondial dans ce domaine et ainsi favoriser la compétitivité future du tissu industriel français.

cOnTAcT• Maria MAnzAnAreS, Professeur

UMR 1349 Agrocampus Ouest / Université de Rennes 1 / IGEPP [email protected]

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QuI ? Le projet CRB-Anim, dont la coordination est assurée par l’INRA (UMR Génétique animale et biologie intégrative, INRA et AgroParisTech), mobilise un réseau de laboratoires installés dans quatre régions : Ile-de-France, Bretagne, Centre et Rhône-Alpes. En Bretagne, l’UMR 6290 CNRS–Rennes 1 « Institut de génétique et développement de Rennes » (IGDR) et l’UR 1037 INRA « Laboratoire de physiologie et de géno-mique des poissons » (LPGP) sont impliquées.

QuOI ? CRB-Anim répond à deux enjeux majeurs pour la science et la société: l’érosion de la biodiversité, en particulier dans les espèces d’élevage soumises à une sélection intensive, et l’essor de la génomique. L’évolution de cette discipline ouvre une ère nouvelle pour comprendre les relations entre phénotype et génotype et valoriser la richesse phénotypique issue de la domestication des animaux, y compris pour la compréhension des maladies génétiques. Ces recherches ont besoin de pouvoir accéder à des échantillons biologiques sécurisés, tracés et caractérisés.Ce CRB constitue une initiative unique en Europe, plaçant la France en position de pionnière dans le domaine des espèces domestiques. Des contacts ont déjà été pris avec les Pays-Bas, la Hongrie, la Slovénie et la Belgique, pour étendre cette initiative au niveau européen.

l’objectif de ce projet est de mettre en réseau et de renforcer les centres de ressources biologiques (crB) conservant du matériel reproductif et génomique pour les espèces d’animaux domestiques élevées en france (mammifères, oiseaux, poissons et coquillages).

crB-anim un réseau de centres de ressources biologiques

pour les animaux domestiquesLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

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Les retombées économiques concerneront le soutien au secteur de l’élevage, dont le poids économique en France est de 26 mil-liards d’euros, le développement de modèles animaux, la protection par brevet de tests diagnostiques d’anomalies génétiques et de nouvelles procédures de cryoconservation.Pour la Bretagne, plusieurs espèces animales sont concernées : le chien, les poissons d’éle-vage, et les mollusques. Chez les chiens de race, des travaux originaux portant sur la recherche de gènes responsables, ou prédisposant à des maladies génétiques, monogéniques ou multifactorielles, comme des affections der-matologiques, des neuropathies ou encore des cancers, sont en cours à l’IGDR UMR 6290. En effet, chiens et hommes partagent les mêmes maladies génétiques et l’identification de leurs bases moléculaires est facilitée chez le chien de race, qui développe spontanément de telles maladies et pour qui chaque race est une population isolée, génétiquement homogène. L’IGDR a développé les outils génomiques permettant l’analyse du génome canin, ainsi qu’une biobanque de prélèvements de chiens unique en France, Cani-DNA. Avec ces outils, il s’agira de rechercher dans les races de chiens prédisposées, les causes génétiques de maladies homologues entre chiens et hommes. Les résultats seront transposés chez l’Homme afin de rechercher si les mêmes gènes sont altérés. La « preuve de concept » a été réalisée récemment pour l’identification d’un nouveau gène d’ichtyose (anomalie de la desquamation sur tout le corps) chez le Golden Retriever. Un test génétique a été développé chez le chien, puis il a été démontré que le même gène était responsable d’une forme rare d’ichtyose humaine. De tels projets apportent un bénéfice mutuel pour la génétique humaine et canine et la recherche de nouvelles thérapies.Chez les poissons d’élevage et les mollusques, l’objectif est de permettre la sécurisation, par la cryoconservation, de toutes les ressources

génétiques élevées sur le territoire. Cela implique entre autre le développement de nouvelles méthodes de cryoconservation des larves de mollusques, et la compréhension des altérations, notamment épigénétiques, induites sur le sperme par cette biotechnologie. De plus, face à l’impossibilité de cryoconserver des ovocytes et des embryons de poissons, du fait des réserves vitellines qui restent incongelables, des biotechnologies s’appuyant sur l’utilisation de cellules souches ou de cellules somatiques reprogrammées sont développées pour assurer la conservation du génome maternel. Ces travaux sont réa-lisés en Bretagne en collaboration étroite avec la pisciculture expérimentale INRA des Monts d’Arrée de Sizun (PEIMA, 29), avec la composante Ifremer du Laboratoire des sciences de l’environnement marin (LEMAR) de Brest, et avec l’antenne aquacole du SYSAAF (Syndicat des sélectionneurs aquacoles et avicoles français). Les pratiques mises au point seront transférées à la cryobanque aquacole CRYOAQUA, site secondaire de la Cryobanque nationale, basée au sein de CREAVIA (Saint-Aubin-du-Cormier, 35),

cOnTAcTSRecherches sur les maladies génétiques chez le chien et l’Homme :• catherine André, Généticienne et

Chercheur UMR 6290 CNRS / Rennes 1 / IGDR – Rennes [email protected]

Recherches sur les espèces aquacoles :• catherine lABBé, UR LPGP / INRA / Campus

de Beaulieu – Rennes [email protected]

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QuI ? Porté par l’Institut national de la recherche agronomique - Laboratoire de reproduction et développement des plantes (INRA-RDP) de Lyon, Genius rassemble quinze partenaires, installés à Paris, Versailles, Angers (Beaucouzé), Orléans, Clermont-Ferrand (Chappes), Montluçon (Malicorne) , Grenoble, Montpellier, Avignon (Montfavet), Quimper, et Rennes (Le Rheu). Dix équipes de recherche publiques sont impliquées aux cotés de cinq partenaires privés (Biogemma, Cellectis, Germicopa, Pépinière Georges Delberd, Villmorin).

QuOI ? Genius va se traduire par des innova-tions de rupture, et les retombées des études d’impact socio-économiques associant les citoyens seront également primordiales.Les technologies développées favoriseront l’accélération et la précision de la sélection de variétés végétales disposant de qualités nouvelles, plus résistantes, moins polluantes et répondant au mieux aux attentes des consommateurs.Ces progrès en matière de biotechnologie devront permettre à la France d’exporter son savoir-faire et de conserver une maitrise des techniques et des risques vis-à-vis des autres grandes nations agricoles. En confirmant leur expertise, les équipes françaises pourront ainsi retrouver un niveau élevé dans le domaine de la recherche en sélection variétale. Génius répond aux objectifs du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) « Biotechnologies

le projet génius vise à développer des méthodes innovantes de biotechnologies et à les appliquer à une large gamme d’espèces végétales cultivées.

geniuS des biotechnologies et des bioressources végétales

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vertes » qui réunit des organismes publics français et les acteurs de la filière semences. Il s’inscrit également dans la thématique retenue dans le cadre des accords passés entre la France et l’Allemagne, visant à favoriser le développement de ces biotechnologies vertes.

cOnTAcT• nathalie neSI, Chargée de recherche INRA

UMR 1349 INRA / Agrocampus Ouest / IGEPP (Institut de génétique, environnement et protection des plantes) / Université de Rennes 1 [email protected]

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QuI ? Le dispositif ICSA est porté par l’INRA et cinq partenaires travaillant sur ces théma-tiques : Oniris, Université de Tours, INP-ENVT, CIRAD, et Agrocampus Ouest.

QuOI ? En associant les deux secteurs leaders français des agro-industries de l’élevage et de la recherche agronomique de pointe dans tous les domaines de la santé, l’ICSA a pour objectif d’offrir aux entreprises un accès à l’excellence scientifique en santé animale.Multinationales et PME pourront ainsi bénéficier d’un portail unique ouvert sur des compétences globales, un service dédié et une actualisation des savoir-faire et de l’expertise liée aux avancées de la recherche. Les atouts de l’ICSA portent notamment sur des prestations techniques d’excellence en infectiologie sur les espèces d’élevage, en ali-mentation/nutrition des systèmes d’élevage, en génétique et en sélection, via des plateformes technologiques aux meilleurs standards de qualité en France et en Europe. Il doit également permettre l’accès à un réseau international de plateformes d’expérimentation bioconfinée.

l’IcSA (Institut carnot Santé animale) a pour ambition d’attirer la r&d internationale et de soutenir l’innovation dans les secteurs de la santé, de l’alimentation et de la génétique animale.

icSa développer une recherche partenariale avec les entreprises dans

le secteur de la santé animaleLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

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L’ICSA s’inscrit dans la stratégie nationale de recherche et d’innovation, ainsi que dans trois des cinq défis scientifiques de l’INRA centrés sur des grands enjeux sociétaux : l’intégration des performances économiques, sociales et environnementales de l’agriculture.Il a pour objectif de promouvoir la recherche partenariale finalisée afin de répondre à quatre enjeux majeurs :• socio-économique : fournir des protéines

de qualité, en quantité suffisante pour nourrir la population mondiale ;• de santé publique : assurer un élevage

performant au plan de la santé du consommateur et des populations ;• agro-environnemental : réduire l’impact

de l’élevage sur l’environnement ;• d’acceptabilité sociétale de l’élevage : innover

par des pratiques éthiques et garantir le bien-être de l’animal en élevage.

cOnTAcT• réjane le TInévez, Directrice adjointe

d’ICSA  – Paris [email protected]

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QuI ? Implanté sur dix sites régionaux, l’IRSTEA mobilise 25 unités de recherche et des plate-formes technologiques dont celle de Rennes (plateforme d’imagerie et de spectrométrie structurale et métabolique).

QuOI ? L’institut Carnot IRSTEA développe des activités innovantes dans trois domaines d’intervention : • Les eaux continentales de surface (cycle

de l’eau, gestion et usage de l’eau, qualité des systèmes aquatiques, réponses biologiques et écologiques aux contaminations…) ;

• Les technologies propres (procédés pour l’eau et les déchets, agriculture durable et environnement, modèles, systèmes d’information et de gestion viable de l’environnement…) ;

• L’aménagement des territoires (agriculture multifonctionnelle, écologie terrestre, gestion intégrée de l’environnement, information spatiale et satellitaire).

Au coeur du dispositif français de la recherche environnementale, IrSTeA, institut de recherche finalisée placée sous la double tutelle des ministères en charge de la recherche et de l’agriculture, est un acteur majeur des sciences et technologies pour l’environnement. Il offre l’exemple d’une recherche environnementale intégrée, bien placée pour réussir le défi d’un développement économique et humain responsable et respectueux des milieux naturels.

irStea un institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture

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Depuis 2006, l’institut a développé des par-tenariats avec plus de 150 PME et des grands groupes du secteur de l’environnement.La plateforme rennaise d’imagerie et de spectroscopie structurale et métabolique est une composante de la plateforme PRISM, (labellisée « IBISA »). Au côté de l’équipe IRMfood d’IRSTEA, elle est impliquée dans ce réseau, en particulier dans les secteurs de l’agronomie, des sciences des aliments et du génie des procédés. Ses activités s’articulent autour de deux domaines : la maitrise des procédés industriels appliquée au secteur agro-alimentaire et le traitement des déchets, des effluents organiques et leur gestion.Les spécialités méthodologies d’IRM et de RMN quantitatives sont appliquées aux produits biologiques :• offre en caractérisation à différentes

échelles des structures : échelle moléculaire / échelle microscopique des tissus / échelle macroscopique des produits ;

• caractérisation non-destructive et en continu des produits en transformation : séchage, réhydratation, égouttage, maturation, cuisson, congélation, fermentation … dans différentes filières : produits laitiers, pains, produits carnés ;

• mesure de la distribution spatiale des tissus adipeux (porc, poisson, produits alimentaires transformés), mesure de la répartition de la glace dans des produits alimentaires en cours de congélation/décongélation, mesure de l’état de l’eau au cours de l’imbibition et de la germination des graines et des semences…

cOnTAcTS• dominique dIdelOT, Délégué aux

partenariats industriels – IRSTEA – Paris : [email protected]• françois MArIeTTe, Responsable

de la plateforme rennaise d’imagerie et de spectroscopie structurale et métabolique – IRSTEA – Rennes : [email protected]

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QuI ? Le projet PeaMUST est porté par l’INRA - UMR en génétique et écophysiologie des légumineuses (INRA-Leg) de Dijon, en association avec les laboratoires de Paris, Versailles (Thiverval-Grignon, Guyancourt), Le Pecq, Evry, Orsay, Rodez, Dijon, Toulouse (Castanet-Tolosan), Montpellier, Grenoble, Angers (Beaucouzé), Lille (Mons-en-Pévèle), Lestrem, Clermont-Ferrand (Riom, Chappes), Amiens, Péronne, Froissy et l’UMR 1349 – IGEPP de Rennes (Le Rheu).

QuOI ? Le projet PeaMUST a pour objectif le développement de nouvelles variétés de pois et l’optimisation de leurs interactions afin de stabiliser le rendement et la qualité des graines de pois, dans un contexte de changement climatique et de réduction de l’utilisation des pesticides. Différents stress sont responsables de l’instabilité du rendement du pois : les maladies majeures, le gel, la sécheresse et les fortes températures au moment de la floraison et du remplissage des grains, les attaques d’insectes… PeaMUST mettra à profit les technologies de séquençage, génotypage et phénotypage à haut débit pour aborder le défi de l’augmentation de la tolérance aux stress multiples. Le projet doit favoriser la mise en œuvre de solutions innovantes, notamment en matière de sélection génomique, de nouveaux outils et de résultats novateurs : le clonage de gènes

PeaMuST vise à stabiliser le rendement et la qualité des graines de pois, source de protéine pour l’alimentation animale.

PeamuSt obtenir un pois plus résistant aux stress et plus régulier

en rendementLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

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de résistance, une meilleure compréhension de l’impact sur la tolérance aux stress des interactions entre l’architecture de la plante et ses organismes, et l’identification des régions du génome impliquées dans la stabilité du ren-dement. L’augmentation des surfaces en pois protéagineux en France permettra de réduire la dépendance par rapport aux importations de tourteaux de soja et à l’utilisation des engrais azotés. La diversité dans les rotations des cultures améliorera la structure et la fertilisation des sols ainsi que la biodiversité. Au niveau économie, les agriculteurs verront leurs revenus augmenter. Ce projet s’inscrit dans les thématiques du Groupement d’intérêt scientifique « Biotechnologies vertes » et dans les thèmes retenus pour la coopération franco-allemande en matière de biotechnologies vertes et blanches. Le consortium inclut de nombreux semenciers, permettant ainsi une traduction rapide des connaissances génomiques acquises en applications utiles aux sélectionneurs de pois, avec la création de variétés améliorées.

cOnTAcT• Marie-laure PIleT, Ingénieur UMR

INRA / Agrocampus Ouest / Université de Rennes 1 « Institut de génétique, environnement et protection des plantes » (IGEPP)  [email protected]

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QuI ? RAPSODYN est porté par l’INRA - UMR 1349 INRA/Agrocampus Ouest/Université de Rennes 1 « Institut de génétique, environne-ment et protection des plantes » de Rennes (Le Rheu), en association avec les laboratoires de Melun (Verneuil-l’Etang), Versailles (Thiverval-Grignon), Rodez, Caen, Toulouse (Mondonville, Saint-Sauveur), Grenoble, et Mont-de-Marsan.

QuOI ? Le projet RAPSODYN vise à améliorer la production en huile par hectare et/ou à maintenir la stabilité du rendement dans des environnements contrastés, tout en limitant l’apport d’azote au cours du cycle de culture. Il permettra ainsi d’assurer une compétitivité durable de la culture du colza, principale culture oléagineuse en France (5,2 millions de tonnes en 2011), dans l’Union européenne et la troisième dans le monde.RAPSODYN favorisera le développement de nouvelles connaissances (marqueurs, traits, phénotypes), de nouveaux matériels végétaux et de nouveaux outils de phénotypage et de bio-informatique. Ces nouveaux éléments seront utilisés dans les programmes de sélection afin de parvenir d’ici la fin du projet à la création des premières variétés répondant aux objectifs de protection de l’environnement.

le projet rAPSOdYn a pour objet l’optimisation de la teneur et du rendement en huile chez le colza cultivé sous contrainte azotée, par l’accélération de la sélection de variétés adaptées grâce à des approches de génétique et de génomique.

raPSodYn Les biotechnologies pour obtenir des variétés

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Pour les agriculteurs, le gain résidera dans l’amélioration de l’efficience de la nutrition azotée pour le colza avec une diminution du coût des engrais azotés estimée à 32 € / ha à rendement égal si l’efficience est augmentée de 25 %. Pour le citoyen, la diminution des pertes azotées permettra des productions agricoles plus respectueuses de l’environnement.RAPSODYN répond aux objectifs du Groupement d’intérêt scientifique « Biotechnologies vertes » qui réunit les organismes publics français et les acteurs de la filière semences. Ce projet doit également permettre de renforcer les liens avec des projets similaires menés en Allemagne, notamment PréBreed yield (forum franco-allemand sur les biotech vertes et blanches) et ainsi favoriser les coopérations bilatérales entre la France et l’Allemagne dans le domaine des biotechnologies vertes.

cOnTAcT• nathalie neSI, Chargée de recherche INRA

UMR INRA / Agrocampus Ouest / Université de Rennes 1 « Institut de génétique, environnement et protection des plantes » (IGEPP) : [email protected]

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QuI ? Porté par le CNRS et l’INRA, ANAEE implique onze équipes de recherche et des plateformes expérimentales implantées à Saint-Pierre-lès-Nemours, Dijon, Rennes, Montpellier, Nancy, Saint-Girons, Avignon, Grenoble, Thonon-les-Bains et Cayenne, dont la coordination est assurée par la Station d’écologie expérimentale du CNRS à Moulis USR 2936 (SEEM).

QuOI ? Le projet va permettre de progresser sur la compréhension des interactions gènes/environnement au travers de plateformes expérimentales et de modélisation dédiées à la biologie des écosystèmes continentaux, terrestres et aquatiques. Il aura un impact majeur sur les futures orientations en matière de lutte contre le réchauffement climatique et de protection de l’environnement à partir de données consolidées. En rassemblant des plateformes expérimentales, analytiques et de modélisation, il constitue une plateforme unique en Europe et doit permettre d’accé-lérer la construction d’une infrastructure européenne dédiée aux écosystèmes.Les plateformes expérimentales créées et les compétences en ingénierie écologique

le projet AnAee (Analysis and experimentation on ecosystem) propose de comprendre et de prédire la dynamique des écosystèmes dans un contexte de changement climatique et d’évolution des modes de gestion des terres et de la biodiversité. Il a pour objectif la mise en place, à l’échelle européenne, d’un ensemble coordonné de plateformes d’expérimentation et d’observations in situ et en milieu contrôlé.

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acquises concerneront les acteurs industriels positionnés sur le marché de l’environnement.L’infrastructure ANAEE concerne l’ensemble des partenaires s’intéressant aux écosystèmes. Le projet constituera, par ailleurs, la contri-bution française au projet ANAEE-Europe qui est inscrit sur la feuille de route de l’ESFRI européen (Forum européen stratégique sur les infrastructures de recherche). ANAEE est reconnu par les 27 États membres de l’Union européenne comme un projet d’excellence d’envergure internationale et est actuel-lement en phase préparatoire pour quatre ans. En Bretagne, le projet implique l’Unité expérimentale d’écologie et d’écotoxicologie aquatique (U3E) du centre INRA de Rennes investie en tant que plateforme « milieux semi-naturels ». Celle-ci permet de manipuler les écosystèmes aquatiques (mésocosmes et étangs) et de faire le lien entre les écotrons (contrôle de tous les paramètres) et les milieux naturels. La plateforme d’expérimentation de Rennes possède un ensemble d’outils (mésocosmes lentiques, chenaux lotiques, frayères artificielles, olfactomètres…), une station étangs (de 5 ha au Rheu) et deux sites ateliers en rivières (le Scorff et l’Oir) qui favo-risent l’approche expérimentale de certaines phases du cycle biologique des animaux ou des végétaux étudiés. Ainsi, le fonctionnement des écosystèmes aquatiques peut être étudié et l’impact des activités humaines sur ces milieux, évalué. Ces installations sont plus particulièrement adaptées aux recherches en écotoxicologie.

cOnTAcT• didier AzAM, Directeur de l’U3E / INRA

– Rennes [email protected]

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QuI ? Le programme CAPTIVEN sera développé en partenariat avec des pôles de compétitivité, associations et clusters d’entreprises de la filière Environnement. Il sera conduit en com-plémentarité avec les nouveaux dispositifs Labex et Equipex afin de permettre le partage d’expertise, des équipements et de la connais-sance des métiers de l’environnement. Les trois instituts Carnot porteurs du programme BRGM, Ifremer-EDROME et IRSTEA, qui ont une mission d’appui aux politiques publiques, mettront leurs connaissances du cadre réglementaire relatif à l’environnement et de son évolution au service des PME. D’autres contributeurs R&D, tels que les autres instituts Carnot fondateurs de l’Alliance Environnement, pourront être appelés à collaborer à ce projet.

QuOI ? Face au défi de la qualité environne-mentale des eaux et des sols, les trois instituts Carnot IRSTEA, BRGM et Ifremer-EDROME, complémentaires et culturellement proches, ont décidé de s’associer pour porter les forces vives Carnot du domaine « environnement » sur ce secteur d’activités.L’ambition de CAPTIVEN est d’accroître l’efficience des moyens métrologiques pour surveiller les risques et réduire les impacts des changements globaux, tout en valorisant les ressources de l’environnement. Le projet vise tout d’abord à mettre en place un réseau « Innovation » au sein des instituts travaillant étroitement avec les structures intermédiaires (pôles de compétitivité, grappes d’entreprises, centres techniques, Oséo…). Il s’agit donc

l’objectif du programme cAPTIven (capteurs et données pour la qualité environnementale des eaux et des sols) est de développer fortement les partenariats entre les PMe et les laboratoires et de constituer un portfolio de recherches, sources accessibles aux PMe. deux domaines clés de ce projet sont le développement de capteurs et dispositifs de mesure in situ ou d’observation distante, secteurs à fort savoir-faire, et l’appui aux éco-procédés.

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de cerner rapidement le potentiel des PME sur les deux champs prioritaires que sont : • les systèmes de mesure en surveillance,

prédiction et alerte : capteurs et dispositifs de mesure pour des acquisitions en continu et/ou spatialement réparties dans les milieux, avec trois applicatifs sur les polluants émergents des eaux et des sols, les risques naturels et ouvrages, les systèmes haute fréquence automatisés et continus pour l’aménagement des zones littorales ;

• l’appui aux éco-procédés par le développement de systèmes de pilotage et d’outils d’évaluation environnementale pour une agriculture intelligente et propre, la gestion et le tri des déchets, la protection des sols et l’évaluation des sédiments pollués.

cOnTAcTS• [email protected][email protected][email protected]

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QuI ? Le projet regroupe 21 laboratoires appartenant à 4 organismes de recherche nationaux (CNRS, INRA, IRD, Irseta), dont le laboratoire Géoscience Rennes (Université Rennes 1), le laboratoire SAS INRA / Agrocampus Ouest et le laboratoire Domaine océanique de Brest, et plus de 20 universités.

QuOI ? Le projet CRITEX a pour objectif de décrire le fonctionnement hydrologique, hydrogéologique et géochimique de bassins versants sélectionnés et représentant des contextes variés (roches, sols, végétation, cli-mat, activités humaines, etc.). L’étude spatiale, satellitaire et temporelle de la zone critique de ces bassins versants permettra de mieux comprendre les effets du changement clima-tique sur l’avenir de la planète. S’appuyant sur le Réseau national des bassins versants (RBV) et le Réseau national de sites hydrogéologiques H+, le projet CRITEX permettra la réalisation de mesures à des pas de temps adaptés à la dynamique des processus étudiés et sur des durées longues pouvant aller jusqu’à plusieurs années. La qualité des eaux de surface et souterraines pourra ainsi être étudiée en détail en relation avec les caractéristiques du milieu naturel et celles des activités humaines

le projet crITeX contribuera à une meilleure gestion de la ressource en eau et permettra de mieux comprendre les effets du changement climatique sur l’avenir de la planète.

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des bassins versantsLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

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environnantes. Ce projet verra également la réalisation de développements métrologiques très originaux. Il permettra ainsi de mieux comprendre comment les activités humaines et le changement climatique altèrent la qualité des eaux de surface et souterraines, et contri-buera par conséquent à une meilleure gestion de la ressource en eau dans des contextes variés. Les données acquises seront mises à la disposition du public. CRITEX contribuera au fonctionnement de l’infrastructure nationale de recherche qui regroupe plusieurs bassins versants ; il renforcera les interactions entre la communauté scientifique qui travaille dans le domaine et les réseaux européens et interna-tionaux regroupant des dispositifs analogues à ceux suivis sur le territoire national.

cOnTAcTS• christophe delAcOurT,

Professeur et directeur du laboratoire Domaines océaniques  UMR 6538 (IUEM/UBO) – Plouzané/Brest [email protected] • Olivier BOur, Professeur à Géosciences

Rennes / UMR 6118 (CNRS/UR1) OSUR / Université Rennes 1 [email protected] • Philippe MerOT, Directeur de recherche à

l’INRA / Laboratoire sol agro et hydrosystème et spatialisation – Rennes [email protected] 

Réseau des bassins versants :> http://rnbv.ipgp.fr• jérôme gAIllArdeT, Professeur à l’Institut

de physique du globe de Paris [email protected]

Réseau national de sites hydrogéologiques H + : > http://hplus.ore.fr • Philippe dAvY, Directeur de recherches

à Géosciences Rennes / OSUR / Université Rennes 1 – Campus de Beaulieu [email protected]

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cLimcor de nouveaux moyens d’étude des archives climatiques

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Coordonné par l’INSU, le projet CLIMCOR implique la division technique (DT) de l’INSU, l’IPEV, le LGGE, l’EDYTEM et l’EPOC.

QuOI ? Depuis la naissance de la paléocli-matologie dans les années 70, et l’analyse des bulles d’air piégées dans les carottes glaciaires de Vostok, les connaissances et les techniques ont considérablement évolué, per-mettant une exploration plus fine des climats passés. Des améliorations attendues dans les équipements techniques et les approches scientifiques laissent encore présager de grandes avancées, notamment en termes d’études des mécanismes. En domaine marin, le programme IMAGES a notamment fourni de longues carottes marines de bonne qualité qui ont permis d’établir une comparaison d’une grande fiabilité avec les enregistrements marins dont la résolution était pourtant moindre. Ces analyses com-paratives ont amélioré la connaissance de la dynamique passée des océans, en particulier celle liée aux débâcles massives d’icebergs dans les océans ayant affecté la circulation nord-atlantique. Enfin, sur le continent, différents environnements (lacs, tourbières,

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spéléothèmes, loess) ont été analysés et ont fourni des enregistrements comparables à ceux du climat passé. Toutes ces données sont complémentaires, et nourrissent les modèles du système Terre nécessaires pour une meilleure compréhension de la dynamique du climat passé.Ces récentes analyses des variations climatiques des derniers millénaires ont permis d’établir des liens avec les données contemporaines. Mais les limites technologiques des équipements actuels ne permettent pas d’accéder à une information de haute résolution, ni d’analyser le comportement des différents domaines étudiés, comme peut le faire le GIEC, et ce malgré une demande de plus en plus pressante de la part des décideurs.Dans le domaine de la recherche en palé-oclimatologie, l’expertise française est reconnue. Le C2FN (Centre de carottage et de forage national) regroupe et coordonne les équipements de carottage situés dans des laboratoires CNRS ou à la DT de l’INSU. Les résultats sont valorisés, publiés dans des revues scientifiques de référence et présentés dans les plus grands meetings scientifiques. Par ailleurs, les améliorations technologiques et les développements réalisés pour les activités de carottage sont susceptibles d’aboutir à des dépôts de brevet, ce que la DT de l’INSU réalise dans le cadre de ses activités. La limitation technologique des équipements actuels empêche les équipes françaises de rivaliser efficacement au niveau international. La position de leadership, ainsi que les opportunités de leadership par les scientifiques français dans les programmes internationaux, sont compromis.La particularité de la recherche française repose par ailleurs sur les fortes interactions qu’elle entretient avec les entreprises, témoignant d’un savoir-faire unique. La reconnaissance de ses compétences à l’échelle internationale ne peut que profiter aux secteurs écono-miques concernés.

Le projet CLIMCOR vise à valoriser ce savoir-faire et à fournir à la communauté scientifique française un soutien technologique de haut niveau et complémentaire de l’Equipex ASTER-CEREGE, afin de la rendre concurrentielle sur la scène internationale de la recherche paléoclimatique.

cOnTAcT• Michel cAlzAS, Co-porteur du projet

Responsable technique – CNRS [email protected]

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l’institut carnot Ifremer-edrOMe (exploration et exploitation durable des ressources océaniques minérales et énergétiques) conduit des recherches dans le domaine de l’exploration et l’exploitation durable des ressources minérales, énergétiques et biologiques des océans, recherches hautement stratégiques et fortement concurrentielles. des compétences et des moyens spécifiques ont été développés au bénéfice de cette recherche partenariale.

edrome explorer et exploiter durablement les ressources

de l’océanLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? EDROME est installé à Ifremer Brest et à Boulogne-sur-Mer. Les recherches sont conduites au sein de trois unités de recherche (études des écosystèmes profonds, géos-ciences marines, recherche et développement technologiques) et disposent de différents laboratoires spécialisés ainsi que de moyens d’essais lourds (bassin, caisson hyperbares). Elles ont également accès aux moyens d’inter-vention en mer (navires, engins plongeants… ).

QuOI ? Les recherches menées dans le cadre d’EDROME portent sur les sciences et techniques marines : connaissance des phénomènes marins, leur modélisation ainsi que sur les développements technologiques.L’institut regroupe les compétences recon-nues dans des disciplines clés en sciences et techniques marines et dispose de laboratoires et moyens d’essais propres et originaux. Il développe des activités et des compétences dans de nombreux domaines :  géophysique et géodynamique, stratigraphie, géochimie et métallogénie, traitement des données et SIG acoustique sous-marine, architecture électronique embarquée, analyse chimique in situ, hydrodynamique et océano-météo, comportement et protection des matériaux

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et structures en milieu marin, conception de systèmes mécaniques marinisés, optique sous-marine, physico-chimie, biologie molé-culaire, écologie.Les équipements et moyens de campagnes océanographiques, de cartographie, de bassins d’essais de Brest, les moyens d’essais méca-niques et climatiques, associés aux équipes scientifiques et techniques permettent de trai-ter des projets de recherche multidisciplinaires.La thématique générale traite des ressources minérales et énergétiques, ainsi que des risques naturels des écosystèmes profonds qui corres-pondent à des questions sociétales importantes.

cOnTAcTS• lionel le MOIne, Directeur Ifremer

Plouzané – Brest [email protected]

• chantal cOMPère, Responsable cellule Carnot Ifremer – Plouzané – Brest [email protected]

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la nécessité d’exploiter de façon durable la biodiversité marine impose de porter d’emblée une attention forte à la gestion à long terme de ces ressources, qu’elles soient prélevées dans les populations naturelles ou cultivées. les stations marines françaises sont fédérées autour des approches et des concepts de génomique pour développer et participer au développement de la communauté des biologistes marins en europe.

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biologiques marinesLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet de Centre national de res-sources biologiques marines (EMBRC-France), associant les stations marines de Roscoff, Banyuls-sur-mer et Villefranche-sur-Mer, est soutenu par le CNRS et l’Université Pierre et Marie Curie. EMBRC-France prépare l’intégration des trois stations françaises à l’EMBRC (European Marine Biological Resource Center), nouvelle infrastructure européenne qui réunit douze laboratoires européens de biologie marine*.

QuOI ? Les défis de grande envergure relevés par le projet EMBRC-France sont de nature scientifique (étude de la biodiversité des océans, de nouvelles pathologies…), techno-logique (développement de démonstrateurs, de plateformes technologiques au sein de BiogenOuest…) et économique (aquacultures, ostréiculture, bioprocédés…). Des retom-bées sont attendues dans les domaines de la recherche et l’enseignement supérieur en biologie mais aussi de l’innovation (agrono-mie, biotechnologies et chimie bleues) et du transfert des connaissances en biologie et écologie marine.La mise en réseau de centres de ressources distribués européens vise à proposer des services d’accès à la ressource biomarine,

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aux bases de données et à l’exploitation des connaissances. Ces informations pourront alors être exploitées par les chercheurs et les entreprises des domaines aussi variés que l’agriculture et l’agroalimentaire (sécurité alimentaire, algoculture, bio fertilisation… ), la santé (découverte de nouvelles molécules), l’en-vironnement (biodiversité, gestion intégrée des systèmes côtiers, changement climatique…. ), l’énergie (EMR, biofuel… ), les nanotechnologies et nouveaux matériaux (bioplastique, nano structures…), la bioproduction (enzymatique, biochimique, extraction produit naturel… ) et le stockage et la diffusion des données de biologies marines.La phase préparatoire de cette construction européenne (ppEMBRC) qui a débuté en février 2011 pour trois ans, est soutenue par la Commission européenne et est inscrite sur la feuille de route d’ESFRI (Europeean Strategy Forum For Research Infrastructure) depuis 2008. La phase de construction sera déployée de 2014 à 2020. L’objectif, à terme, est de construire un « science park » sur le site du Laber à Roscoff, réunissant les composantes de la recherche, de l’enseignement de haut niveau, de l’innovation et de la diffusion de la connaissance.

cOnTAcT• Bernard KlOAreg, Directeur

de la station biologique de Roscoff [email protected]

* Stazione zoologica Anton Dohrn (Italie) ; Sven Lovén Centre for marine sciences (Suède) ; Station biologique de Roscoff (France) ; Observatoire océanologique de Banyuls-sur-mer (France) ; Observatoire océanologique de Villefranche-sur-mer (France) ; Scottish association for marine sciences (Ecosse) ; Scottish oceans institute (Ecosse) ; Marine biological association (Angleterre) ; Center for marine sciences (Portugal) ; Alfred-Wegener Institute for polar and marine research (Allemagne) ; Hellenic centre for marine research (Grèce) ; Sars international center for marine molecular biology (Norvège) ; European molecular biology laboratory (Allemagne).

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feM (france energies marines) est un Institut d’excellence pour les énergies décarbonées (Ieed) dont le siège est situé à Brest. Il est dédié au développement des énergies marines renouvelables (éolien offshore fixe et flottant, hydrolien, houlomoteur et thermique marin).

Fem L’institut d’excellence en énergies décarbonées dédié

aux énergies marines renouvelablesLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

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QuI ? FEM, dont la première présidence est assurée par EDF, regroupe l’ensemble des acteurs du secteur des énergies marines, dans le cadre d’un partenariat public-privé original (58 partenaires au total). Les industriels (Alstom, Areva, DCNS, EDF, Nass&Wind, Sabella, STX, Technip…), aux cotés des acteurs publics (CNRS, École centrale de Nantes, ENSTA-Bretagne, IFP-EN, Ifremer, UBO…) et de six régions (Aquitaine, Basse-Normandie, Bretagne, PACA, Pays-de-la-Loire et Réunion,) se mobi-lisent pour qu’émerge une filière industrielle française des énergies marines renouvelables et ainsi positionner FEM comme l’un des lea-ders internationaux dans ce domaine. Par sa proximité géographique et fonctionnelle, le Pôle Mer Bretagne est l’interlocuteur privilégié des pôles de compétitivité au sein de Frances Énergies marines.

QuOI ? L’IEED FEM a trois vocations principales :• la recherche, en propre et au bénéfice mutuel

des partenaires, dans le cadre de projets collaboratifs à périmètre plus restreint et sous forme de prestations de services à l’ensemble de la filière des énergies marines ;

• la mise en place et la coordination de sites d’essais en mer pour les différentes techno-logies afin d’offrir aux industriels un accès réglementé et coordonné à ces infrastructures mutualisées :> site hydrolien au large de Paimpol–Bréhat ;> site houlomoteur SEM-REV du Croisic

(École centrale de Nantes) ;> sites éoliens offshore flottant au large

du Golfe de Fos et de Groix ;> site hydrolien estuarien SEENEOH

à Bordeaux.

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• la création d’un centre de ressources et de formation.À l’interface entre recherche et déploiement pré-industriel, la construction de démons-trateurs est indispensable pour éprouver les choix technologiques et les procédés de construction. Un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) national lancé par l’ADEME a retenu trois projets bretons et ligériens :> Winflo et son démonstrateur d’éolienne

flottante autour d’un consortium regroupant notamment DCNS et Nass&Wind ;

> Sabella et son projet de démonstrateur hydrolien ;

> Orca et son projet hydrolien porté par Alstom Hydro avec l’École centrale de Nantes, l’Ifremer, EDF et le Centre technique des industries mécaniques, qui sera testé à Paimpol-Bréhat.

cOnTAcTS• Yann-hervé de rOecK, Directeur général

France Énergies marines – Brest [email protected]

• Marc Bœuf, Directeur R&D France Énergies marines  – Brest [email protected]

• Sébastien YBerT, Coordinateur des sites d’essais France Énergies marines – Brest [email protected]

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Suivre et comprendre l’évolution de la banquise arctique relève certainement des questions les plus difficiles posées aujourd’hui aux climatologues. ce milieu naturel est tellement complexe que les images satellites constituent souvent les principales données, essentielles mais incomplètes. le projet IAOOS (Ice Atmosphere Arctic Ocean Observing System) va permettre l’installation de quinze plateformes flottantes réparties sur l’ensemble de l’Océan arctique qui fourniront de précieuses informations, notamment sur le couplage océan / atmosphère.

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Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet IAOOS est porté par le laboratoire d’océanographie et du climat (UPMC-LOCEAN) / CNRS (INSU) et l’Université Lille 1. Il implique les Régions Bretagne, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France. Localement, la Division technique de l’INSU et l’Institut polaire à Brest sont partenaires du projet.

QuOI ? IAOOS a pour objectif d’installer quinze plateformes flottantes dans l’Océan arctique pour y effectuer un suivi en continu, avec transmission en temps réel, des caractéris-tiques physiques en profondeur de l’océan et de l’atmosphère afin d’établir un bilan radiatif. Chaque plateforme aura une durée de vie de deux ans. Munie de nombreux capteurs, elle fournira des mesures physiques sur la colonne d’eau depuis la surface jusqu’à 800 mètres de profondeur (température, salinité, épaisseur de la couche de glace et de neige). Ces données seront envoyées en direct par transmission Iridium. L’ensemble du dispositif fonctionnera pendant au moins sept années.

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Ces mesures permettront de mieux appré-hender les effets du changement climatique sur la dynamique saisonnière de la glace de mer dans l’Océan arctique.

cOnTAcT• Michel cAlzAS, Responsable de la direction

territoriale de l’INSU – Paris 16 [email protected]

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le projet IdeAlg est l’un des deux projets d’étude et de recherche portant sur la biomasse marine lauréats de l’appel d’offres « Biotechnologies Bioressources » des Investissements d’avenir.

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la valorisation des macro-alguesLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet IDEALG est porté par l’Uni-versité européenne de Bretagne et coordonné par la station biologique de Roscoff. Il associe 18 partenaires du secteur public et privé : des organismes de recherche publics (CNRS, Ifremer, INRA, Université européenne de Bretagne, Universités de Bretagne Sud, de Bretagne occidentale et de Nantes, Agrocampus Ouest et ENSCR), un centre technique (le Centre de valorisation des algues à Pleubian) et cinq entreprises locales spécialisées dans l’aqua-culture et la valorisation des algues (C-WEED aquaculture à St-Malo, ALEOR à Lézardrieux, France Haliotis à Plouguerneau, Bezhin Rosko à Roscoff et DANISCO-Dupont à Landerneau).

QuOI ? Le projet IDEALG comporte plusieurs volets d’étude et de recherche. Il a pour objectif de développer les biotechnologies et les ressources pour la filière des macro-algues dans quatre domaines :• la génétique. IDEALG s’intéresse à l’étude

génomique et post-génomique des algues afin de développer de nouveaux outils et de nouvelles méthodes permettant d’identifier et de sélectionner des populations « res-sources » locales disposant d’un potentiel exploitable. Un intérêt est également porté aux micro-organismes associés aux algues, telles que les bactéries, afin de comprendre les interactions métaboliques qui les lient. Ces connaissances seront bénéfiques au développement de la filière de transforma-tion des algues (dégradation, bioconversion, défenses naturelles,…).

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• la chimie bleue. Les macro-algues sont connues pour leur forte contenance en hydrocolloïdes caractérisés par des pro-priétés chimiques très diverses et utilisés dans les secteurs alimentaire et cosmétique. Toutefois, d’autres composés chimiques à valeur ajoutée, également présents dans les algues, feront l’objet d’études approfondies au cours du projet. En effet, IDEALG se foca-lise sur de nouvelles molécules et principes actifs issus de cette ressource marine afin de faire face à la demande croissante du marché en termes de produits chimiques naturels. Le développement de nouveaux procédés de transformation et de synthèse de ces biomolécules, plus respectueux de l’environnement, est aussi envisagé pour contribuer à la durabilité de cette filière.

• la biomasse. Plus de la moitié de la biomasse d’algues produite en France est prélevée à partir de populations naturelles. Avec l’objectif de développer et de diversifier l’utilisation des algues, IDEALG visera éga-lement à promouvoir les technologies de production de cette ressource afin d’éviter une trop forte pression de récolte des popu-lations naturelles. Pour cela, une meilleure connaissance de leur reproduction et de leur domestication, ainsi que l’utilisation d’outils et de procédés biotechnologiques seront nécessaires.

• l’environnement et la société. La culture d’espèces indigènes, non-modifiées et non-invasives, représente les principaux critères de la feuille de route d’IDEALG. Le projet porte un intérêt particulier à l’étude d’impact de la récolte et de la culture d’algues sur l’environnement, la société et l’activité économique des zones littorales. L’enjeu du projet repose sur l’intégration de cette filière à fort potentiel dans un contexte sociétal, économique et environnemental durable.

Le projet IDEALG répond ainsi parfaitement aux objectifs du Grenelle de la Mer, de même qu’aux priorités de la Région Bretagne qui souhaite voir émerger sur son territoire des activités liées à la valorisation des ressources marines.

cOnTAcTS• Philippe POTIn, Coordinateur scientifique

IDEALG – Station biologique de Roscoff [email protected]

• Monique rAS-de-MOncuIT, Cheffe de projet IDEALG – Station biologique de Roscoff [email protected]

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régulateur du climat, l’océan peut aussi devenir un accélérateur du changement si son cycle énergétique, sa biodiversité ou ses grands cycles biogéochimiques sont perturbés. l’océan profond reste un domaine insuffisamment exploré, dont les sursauts géologiques ont parfois des conséquences catastrophiques pour nos sociétés, et dont les milieux extrêmes recèlent des ressources biologiques et minérales nouvelles. les zones côtières sont des interfaces complexes, mises en danger par la pression anthropique et des lieux de conflits d’usages. l’objectif du labex Mer est de réunir les meilleurs chercheurs en sciences et technologies marines pour approfondir nos connaissances et répondre à ces questions urgentes.

LaBeX mer L’océan dans le changement

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Porté par l’Université occidentale de Bretagne, le Labex Mer regroupe onze unités de recherche qui associent des chercheurs des universités de Brest (UBO), de Bretagne Sud (UBS) et de Nantes, de trois organismes (Ifremer, CNRS et IRD), et de l’Ecole centrale de Nantes. Le projet est coordonné par l’IUEM (Institut universitaire européen de la mer) de Brest. Il s’est construit grâce à la dynamique de collaboration mise en oeuvre depuis cinq ans par le Groupement d’intérêt scientifique « Europôle Mer ». Un terreau fertile, l’excellence scientifique, un engagement universitaire fort et une approche pluridisciplinaire : ce sont

les arguments qui ont permis au Labex Mer de bénéficier d’une subvention de 11 millions d’euros sur dix ans.

QuOI ? Sept axes de recherches, sur lesquels travaillent environ 130 chercheurs, ont été définis pour la première phase du projet. Leur objectif est de mieux connaître :• la contribution des mouvements de petite

échelle qui influencent de manière cruciale le fonctionnement de l’océan global ;

• la pompe biologique de carbone océanique qui régule la quantité de gaz carbonique dans l’atmosphère ;

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• les interactions géobiologiques dans les environnements extrêmes des grands fonds (notamment les sources hydrothermales) ;

• le transfert des sédiments depuis la côte jusqu’aux abysses, aussi bien par les phénomènes rapides comme les tempêtes ou les tremblements de terre que par les processus géologiques plus lents ;

• l’avenir des zones côtières : comment mieux observer leurs évolutions et les modéliser ;

• l’évolution des habitats marins, l’adaptation des populations et le rôle de la biodiversité ;

• la mécanique des mouvements de l’océan et leurs interactions avec les systèmes marins.

Ces axes de recherche sont développés au meilleur niveau grâce au renforcement des relations internationales : accueil de jeunes chercheurs et de chercheurs renommés ou séjours de chercheurs du Labex Mer à l’étranger. Les laboratoires impliqués dans le projet com-poseront ainsi un lieu de recherche scientifique et de réflexions permanentes sur la mer, mais également un lieu de formation internationale. Le Labex Mer a en effet pour objectif de créer un centre de formation d’excellence en sciences et technologies marines reconnu au plan international. Le projet s’appuie notamment sur le master pluridisciplinaire « Sciences de la mer et du littoral » de l’IUEM, sur l’école doctorale des sciences de la mer de l’UBO, ainsi que sur les formations de Centrale Nantes et de l’Université de Nantes. De nouvelles formations ouvertes à l’international seront développées et la mobilité des étudiants à l’étranger sera encouragée. Pour renforcer ses liens avec le tissu socio-économique, le projet Labex Mer bénéficie de l’incubateur d’innovation que constitue le Pôle Mer Bretagne à vocation mondiale. La SATT Ouest Valorisation amplifiera la dynamique de valorisation existante.

cOnTAcT• Yves-Marie PAuleT, Biologiste marin

/ enseignant-chercheur Institut universitaire d’études marines (IUEM) / Université de Bretagne occidentale – Brest [email protected]

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jamais les océans n’ont été surveillés d’aussi près. Ils sont l’un des meilleurs outils dont nous disposons pour comprendre le climat actuel et à venir. nAOS (novel Argo Ocean observing System), un des projets lauréats de la première vague de l’appel à projets « équipements d’excellence », contribuera à une prédiction plus fiable des conséquences du changement climatique dans la vie quotidienne, grâce à l’installation de nouveaux flotteurs dans les océans. cet equipex renforcera également la participation française au réseau international de surveillance des océans « Argo ».

naoS observer et prévoir l’océan global

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Les recherches novatrices poursuivies dans le cadre de l’Equipex NAOS ainsi que les activités de développement associées résultent d’un partenariat entre l’Ifremer, l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie, co-porteur), l’UBO/IUEM (PRES UEB), le CNRS (INSU), le SHOM et deux entreprises privées : CLS, pour les aspects de télécommunications par satellite et la PME NKE, en charge de la com-mercialisation des flotteurs français « Argo ». L’Ifremer est le coordinateur de ce projet.

QuOI ? Un des objectifs majeurs de NAOS est le développement et la validation de la prochaine génération de flotteurs « Argo ». Ces flotteurs seront plus intelligents, capables d’embarquer de nouveaux capteurs (en particulier pour la biogéochimie) et d’aller vers les plus grandes profondeurs. Ils seront aussi capables de mesurer des caractéristiques biogéochimiques de l’océan. Grâce à une enveloppe de 8 millions d’euros, 135 nouveaux flotteurs de mesure de température et de salinité seront installés. Ils viendront s’ajouter aux 3 000 flotteurs actuellement répartis sur l’ensemble des mers du globe, à plusieurs ensembles d’un total de 60 nouveaux flotteurs capables de

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mesurer des caractéristiques biogéochimiques de l’océan, et aux 12 prototypes nouvelle génération de flotteurs « Argo ». Le projet devrait ainsi permettre la mise en place d’une véritable surveillance de l’ensemble des océans et renforcer l’excellence française dans l’observation et la prévision de l’océan et du climat. NAOS contribuera à la construction de l’infrastructure de recherche européenne EuroArgo qui s’inscrit dans la feuille de route européenne pour le développement des grandes infrastructures de recherche (ESFRI).Coté formation, un master d’océanographie physique sera créé à l’université de Brest (UBO). Des écoles d’été internationales seront également organisées à l’UBO et l’UPMC.

cOnTAcT• Pierre-Yves le TrAOn, Coordinateur

de l’Equipex Naos Ifremer – Brest [email protected]

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le programme OceAnOMIcS a pour objectif de trouver des applications aux découvertes de l’expédition scientifique Tara Oceans dans le domaine de la recherche et du développement, dans un but d’écologie globale de la planète.

oceanomicS La suite de l’expédition tara océans

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QuI ? OCEANOMICS est porté par le CNRS/UMR 7144 « Adaptation et diversité en milieu marin » de la station biologique de Roscoff. D’autres laboratoires situés à Paris, Maisons-Laffite, Evry, Brest, Lannion (Pleumeur-Bodou), Clermont-Ferrand (Saint-Beauzire), Villefranche-sur-mer, Marseille, Grenoble, Libourne, Heidelberg (Allemagne), sont associés au projet.

QuOI ? Le projet OCEANOMICS vise à pro-mouvoir, en France, l’exploitation rationnelle et durable d’un des écosystèmes les plus importants en termes de changements écologiques globaux et de bioressources : le plancton océanique. Dans sa phase exploratoire, le projet OCEANOMICS s’appuie sur le succès de l’expédition Tara Océans, une entreprise publique / privée qui a récolté des échantillons et données éco-morpho-génétiques couvrant l’ensemble des communautés planctoniques, des virus aux animaux, sur plus de 200 sites et 3 profondeurs à travers les océans planétaires.Le projet s’appuiera sur des collaborations avec des partenaires industriels afin, notamment de transférer les nouvelles technologies et méthodes de séquençage / imagerie haut-débit à des études de cas en biomonitoring aquatique. Il permettra de cribler des souches de choix

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pour leurs composés bioactifs d’intérêt phar-maceutique, nutraceutique, cosmétique, en aquaculture et dans les secteurs de l’agriculture et de l’environnement.La banque des organismes marins stockés dans les laboratoires partenaires représentera une ressource pour les applications industrielles. Plusieurs industriels de l’environnement, de la cosmétique, des biocarburants et des produits nutraceutiques se sont associés au projet. Les résultats vont également avoir un impact dans le domaine de l’aquaculture.OCEANOMICS pourra par ailleurs servir de cas d’étude pour définir un modèle juridique équili-bré pour la bio-prospection du plancton marin. Mobilisant plusieurs centres de recherches français et internationaux majeurs (CNRS, UPMC, GENOSCOPE, ENS, EMBL), il opérera à la croisée de plusieurs initiatives nationales et européennes, et sera ainsi un puissant catalyseur pour une entrée importante de la France dans la « révolution bleue ».

cOnTAcT• colomban de vArgAS, Chef d’équipe

« Evolution du plancton et paléocéan » du laboratoire CNRS / UPMC UMR 7144 « Adaptation et diversité en milieu marin » – Roscoff [email protected]

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Orca est une hydrolienne (turbine sous-marine) qui transforme l’énergie des courants marins en électricité, comme une éolienne avec le vent.

orca une hydrolienne nouvelle génération

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QuI ? Piloté par ALSTOM , ce projet a pour partenaires EDF, SECTOR, STX France, l’École centrale de Nantes, Ifremer, CETIM, NEXANS, IUEM de Brest et trois laboratoires : ARTS/ENSAM Chambéry, INP Toulouse, laboratoire Laplace (laboratoire Plasma et conversion d’énergie). Le consultant STAT-Marine est également associé à l’opération.

QuOI ? Le projet ORCA vise à fédérer des acteurs clés de la filière hydrolienne française afin de développer les éléments indispensables à l’émergence de cette filière et de créer une offre nationale et internationale. ORCA s’appuie sur la création et sur les tests à grandeur réelle d’une hydrolienne de grande puissance, sur le site expérimental de Paimpol-Bréhat, l’analyse des performances de cette structure novatrice devant permettre la réalisation d’économies d’échelle nécessaires à une diminution du coût de l’électricité produite. Ce projet comprend l’étude, la conception, la fabrication, l’installation, les tests et la main-tenance de la machine ainsi que des travaux d’études liés aux conditions environnementales. Il bénéficie dans ce cadre d’un réseau de compétences rassemblant des industriels et des organismes publics de recherche, indispensables au succès de l’opération.

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La conception d’une telle machine présente des défis technologiques considérables (études, logistiques, fabrication, installation), et ren-contre des obstacles non technologiques que seul un projet de démonstration à taille réelle est susceptible de relever. Les enjeux du projet sont extrêmement élevés car il doit permettre le développement d’une technologie tout à fait innovante dans le cadre des énergies marines renouvelables, afin d’être en mesure par la suite de proposer des fermes hydroliennes d’une puissance supérieure à 100 MW.Le projet ORCA est labellisé par le Pôle Mer Bretagne, ainsi que par les pôles EMC2 et Tenerrdis.

cOnTAcT• raphaël vAMBre, Animateur de la

commission « Ressources énergétiques marines » / Pôle Mer Bretagne – Brest [email protected]

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Après l’expérimentation prometteuse « d03 », l’entreprise SABellA a souhaité asseoir sa crédibilité industrielle en réalisant un démonstrateur échelle 1 : « Sabella d10 ».

SaBeLLa « d10 » L’hydrolienne sous-marine face au courant

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QuI ? SABELLA SAS, et ses partenaires de recherche Ifremer, Veolia Environnement et Bureau Véritas sont impliqués dans ce projet.

QuOI ? Sabella est un concept français d’hydroliennes marines et fluviales. Après une démonstration pionnière en 2008 avec un pilote de mesures à l’échelle 1/3 (SABELLA « D03 »), l’innovation doit désormais passer au stade pré-industriel. Le projet SABELLA « D10 » propose une hydrolienne sous-marine à l’échelle 1 de 10 m de diamètre, pour une puissance de 0,5 à 1 MW, qui préfigure les machines industrielles de demain. Elle capitalise les connaissances du projet pilote en matière de performances, d’incidence environnementale, d’acceptation sociale, de maintenabilité… Elle doit permettre de lever les verrous technologiques pour la mise en place de sites d’exploitation accessibles aux énergéticiens européens. La conception du modèle SABELLA « D10 » a été achevée, et la construction lancée. L’objectif de mise à l’eau est planifié pour l’été 2013, et devra

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être suivi d’une campagne d’essai d’un an dans le passage du Fromveur entre les îles d’Ouessant et de Molène.Depuis 2011, une dizaine d’ingénieurs de SABELLA et de ses structures actionnariales travaillent en Pointe Bretagne au développe-ment du projet « D10 ». Les travaux ont porté sur la caractérisation du site, l’ingénierie de l’hydrolienne, la chaîne électrique de production, les procédés d’installation, le raccordement au réseau électrique d’Ouessant, ou encore sur le suivi environnemental et l’acceptation sociale. La passion d’innover dans l’exploitation de ces énergies marines motive l’équipe dans cette aventure industrielle et l’investit dans la réussite de ce projet. En juin 2012, SABELLA a signé un partenariat avec l’énergéticien GDF SUEZ destiné à valoriser l’hydrocinétique du Fromveur à l’aide de sa technologie, dès que le démonstrateur D10 aura démontré sa performance.Les futurs sites hydroliens pourront nécessiter une gamme d’ hydroliennes de puissance unitaire très large (0,3 à 2 MW). La puissance d’une hydrolienne résultant principalement de la variable hydrocinétique, SABELLA décline la gamme « D10 », « D12 », « D15 » pour répondre au marché en fonction des vélocités rencontrées.

cOnTAcT• [email protected]

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en plein développement depuis quelques années, les éoliennes offshore existantes, issues des technologies développées pour les installations à terre, reposent sur le fond de la mer. leurs fondations fixes ne peuvent être implantées par plus de 50 m de profondeur. l’éolien flottant permettra de s’affranchir de cette limite et par conséquent d’éloigner les machines des côtes, de limiter les conflits d’usage et de tirer parti d’une ressource en vent plus importante et plus stable.

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QuI ? WINFLO est un projet porté par Nass & Wind Industrie et qui associe des indus-triels majeurs des secteurs naval, parapétrolier et éolien, tels que DCNS, SAIPEM, In Vivo, Environnement, Ifremer ou ENSIETA.

QuOI ? Le projet d’éolienne flottante offshore WINFLO a pour objectif la construction d’un démonstrateur proche de l’échelle 1, d’une puissance de 2,5 MW, installé au large de la Bretagne et raccordé au réseau électrique.Destinée à être implantée sur des zones dont la profondeur dépasse 50 mètres, WINFLO sera dotée d’un moyeu situé à 75 m au-dessus de l’eau et d’un rotor de 100 m de diamètre. Le projet prévoit la mise au point d’une nacelle spécifique offshore, à la fois légère et résistante aux sollicitations de la mer et aux agressions du milieu. La machine reposera sur une pla-teforme semi-submersible métallique, lestée, ballastée et liée au fond marin par des ancrages caténaires. Cette technologie, baptisée Free

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Floating Platform (FFP), permettra, outre une construction plus légère du système d’ancrage et du flotteur, de déconnecter et de remorquer facilement la machine pour sa maintenance. La nacelle et le flotteur seront développés conjointement et optimisés pour la production d’électricité, offrant des garanties maximales en matière de fiabilité et de longévité. La légèreté de la nacelle offshore, sa flottabi-lité, son ancrage souple et son adaptabilité à tous types de fonds minimiseront l’impact environnemental de cet équipement.Surveillée à distance par e-monitoring, WINFLO bénéficiera de nouvelles technologies de e-maintenance développées aujourd’hui dans le secteur naval et qui seront pour la première fois expérimentées pour la maintenance industrielle d’éoliennes en mer.Suite aux tests effectués sur ce prototype en 2012 et 2013, les premières pré-séries pourraient être fabriquées et installées en 2015. Plusieurs centrales pilotes de grande taille seront construites entre 2015 et 2020.A terme, outre l’exploitation d’une ressource énergétique renouvelable et le développement de technologies respectueuses du milieu marin, le projet WINFLO devra permettre l’émergence d’une nouvelle filière industrielle et de services, génératrice d’emplois.

cOnTAcT• [email protected]

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l’infrastructure nationale de Biobanques soutient sur appel à projets les initiatives visant à développer des techniques ou des méthodes innovantes pour la collecte, la transformation, la conservation et la distribution des ressouces biologiques.

BioBanQueS un réseau de centres de ressources biologiques

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QuI ? Cordonné par l’INSERM, le projet regroupe 72 biobanques, tumorothèques et centres de ressources de micro-organismes. Il implique plus de 200 équipes de recherche dont des équipes de Rennes et de Brest.

QuOI ? Il s’agit de faciliter l’accès aux collec-tions d’échantillons biologiques et de dévelop-per l’excellence scientifique de la recherche française en sciences de la vie, notamment en recherche translationnelle, développement de biomarqueurs et médecine personnalisée.Ce projet d’infrastructure vise à intégrer à l’échelon national les capacités de recueil et de stockage des échantillons biologiques d’origine humaine et les collections micro-biennes, d’assurer la qualité des collections et des annotations cliniques associées, et de faciliter l’accès à ces collections pour les projets de recherche. Cette infrastructure distribuée sur plusieurs sites s’appuie sur 64 biobanques et six collec-tions microbiennes, avec une gouvernance intégrée, une coordination des services et un accès unique à l’échelon national, qui assure

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un couplage avec les réseaux européens de biobanques. Cet instrument d’identification, de validation et d’analyse des biomarqueurs génomiques, tissulaires, sanguins ou tumoraux est indispensable pour progresser dans la compréhension du mécanisme des maladies, pour développer des outils diagnostiques, prédire l’effet des traitements et mener des études épidémiologiques (cohortes). Les bio-banques constituent la composante nationale de l’Infrastructure européenne de recherche des biobanques (BBMRI) et EMBARC/MIRRI, inscrites dans la feuille de route européenne ESFRI pour les infrastructures de recherche.Le projet est ouvert aux partenariats indus-triels, notamment ceux impliqués dans le développement de biomarqueurs prédictifs de l’efficacité ou de la tolérance des médicaments.

cOnTAcTS• Bruno cléMenT, Directeur Unité de

recherche « Foie métabolisme et cancer » – Université Rennes 1 [email protected]

• Sylvie lOrTAl, Chargée de la plateforme lait / INRA / UMR STLO – Rennes [email protected]

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le projet cAlYM (consortium pour l’accélération de l’innovation et de son transfert dans le domaine du lymphome) est un institut carnot qui développe la recherche partenariale, en grande partie basée sur la recherche contractuelle avec des grands groupes industriels pharmaceutiques internationaux et des PMe de biotechnologies.

caLYm accélérer l’innovation dans le domaine du lymphome

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QuI ? L’institut Carnot CALYM fédère des compétences françaises de premier plan inter-national dans la recherche sur le lymphome, 6e cancer mondial et 1er cancer du sang. Ce consortium réunit treize entités de recherche.

QuOI ? CALYM a pour but l’accélération de l’innovation et de son transfert dans le domaine du lymphome, un marché en forte croissance dans ses segments thérapeutique, diagnostique et d’imagerie. Ce réseau national de compétences couvre, du génome jusqu’au patient, toutes les phases de la recherche et du développement de molécules ou de combinaisons thérapeutiques, de tests diagnostiques et de nouveaux équipements d’imagerie.La R&D est structurée en quatre piliers :• la recherche et la validation de cibles

biologiques ;• l’identification, la validation, la protection

et la licence de biomarqueurs ;• l’étude des signaux pharmacodynamiques

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• le développement d’outils, de processus et de plateformes en lien avec la recherche clinique.

L’unité 917 « Micro-environnement et cancer » (INSERM/Université de Rennes 1) développe des activités de recherche avec l’EFS de Rennes sur le lymphome en s’appuyant sur des plateformes en transcriptomique, protéomique, des outils d’immunomonitoring et lymphomagénèse B, et s’appuie sur le centre de ressources biologiques du CHU de Rennes.

cOnTAcTS• Pascal deSchASeAuX, Directeur général

Groupe d’étude des lymphomes de l’adulte Recherche clinique (GELARC)  – Lyon [email protected]

• Karine TArTe, Directrice de l’Unité de recherche - Faculté de médecine / Rennes 1 [email protected]

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le projet cAMI (computer Assisted Medical Interventions) permettra la mise en place d’un réseau national regroupant les six laboratoires de référence en france dans le domaine des gestes médico-chirurgicaux assistés par ordinateur (gMcAO). ce projet propose d’explorer de nouvelles approches pour les interventions assistées par ordinateur avec comme objectifs d’augmenter la dextérité des chirurgiens, de favoriser l’aide à la décision et de faciliter l’apprentissage et la formation des praticiens à ces nouvelles technologies. cAMI a également pour mission d’amplifier les partenariats industriels autour de projets fédérateurs à forte valeur ajoutée.

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QuI ? CAMI rassemble les six laboratoires de recherche français à l’origine de nouveaux concepts méthodologiques et technologiques, éprouvés sur le terrain clinique et transformés en produits industriels aujourd’hui largement diffusés dans le domaine de la GMCAO. Ce Labex en réseau s’étend sur cinq régions : Alsace, Bretagne, Île-de-France, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes. Il s’articule autour des universités et sites hospitalo-universitaires des villes de Strasbourg, Brest, Rennes, Paris, Montpellier et Grenoble et bénéficie du soutien du CNRS, de l’Institut Télécom et de l’INSERM. Il est porté par le Professeur Philippe Cinquin

(TIMC-UJF, Grenoble). En Bretagne, les labo-ratoires LTSI à Rennes et LATIM à Brest font partie de ce réseau.

QuOI ? Les GMCAO constituent l’un des domaines d’excellence des technologies pour la santé en France. Le projet CAMI fédère les compétences nationales de ce secteur et met en place une « task-force » cohérente, capable de couvrir le continuum entre la recherche méthodologique et la recherche translationnelle, pour aborder cinq axes stratégiques de recherche. Il a pour vocation de constituer une interface intégrée unique

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pour les interlocuteurs institutionnels et industriels nationaux et européens. CAMI va permettre des avancées scientifiques et technologiques sur les problèmes de per-ception, de prise de décision et d’action tout au long du processus interventionnel grâce au développement de nouveaux systèmes d’assistance plus précis, plus rapides et en adéquation avec les attentes des cliniciens. Ce réseau devra accélérer l’émergence de nouveaux concepts et assurer la mise au point d’outils innovants. L’introduction de ces nouvelles technologies en salle d’intervention devra améliorer les résultats du geste chirur-gical et de ce fait, la prise en charge globale des patients tout en maitrisant les coûts de santé pour la société. Cette structuration de la recherche à travers CAMI va permettre à la France d’être un acteur important sur la scène européenne. CAMI intègre également un volet formation initiale et continue important. Des programmes dédiés sont proposés aux étudiants en master et élèves ingénieurs mais l’objectif principal est la formation doctorale et la volonté d’accroître le nombre des doctorants encadrés par les différents partenaires du projet. Médecins, ingénieurs et cadres des entreprises parte-naires disposeront d’une offre de formation continue. Au-delà, le projet exprime la volonté de l’ouverture à la mobilité des enseignants et des étudiants.Le domaine des gestes assistés par ordina-teur est créateur de start-up et d’emplois. Actuellement, plusieurs PME françaises se développent vers l’Europe et les USA. CAMI permettra de renforcer ces industriels en leur assurant une recherche et un développement de haut niveau technologique et permettra de créer de nouvelles entreprises dans le secteur des dispositifs médicaux pour lequel une forte croissance est attendue dans les années à venir.

cOnTAcTS• Pr. Pascal hAIgrOn, LTSI / UMR

1099 / INSERM /Université de Rennes 1 [email protected]

• Pr. eric STIndel, LATIM / UMR 1101 / INSERM /Université de Bretagne occidentale / TELECOM Bretagne – Brest [email protected] 

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f-crIn (french clinical reseach Infrastructures network) représente la composante française de l’infrastructure européenne ecrIn, destinée à renforcer la compétitivité de la recherche clinique dans l’initiation et la conduite de grands essais cliniques multinationaux.

F-crin une plateforme nationale d’infrastructures

de recherche cliniqueLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet F-CRIN, dont le siège est à Toulouse, rassemble 54 centres d’investigation clinique (CIC) nationaux, dont ceux de Rennes et de Brest. Leur coordination est assurée par l’INSERM.

QuOI ? La recherche clinique se situe au croisement d’enjeux fondamentaux : transfert entre domaine fondamental et application thérapeutique, coopération de la recherche académique et du secteur privé, compétitivité française au sein de l’Europe.F-CRIN a pour objectif de rassembler tous les acteurs institutionnels de la recherche clinique dans une gouvernance intégrée offrant des services coordonnés et un accès unique aux projets de recherche. Il propose également de créer un petit nombre d’unités d’essais cliniques de taille critique, capables de rivaliser dans la compétition internationale pour assurer la conception, la gestion et l’analyse des essais de quelques centres professionnels de traitement de données. F-CRIN doit ainsi permettre de constituer un réseau d’investigation apte à recruter rapidement un grand nombre de

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patients pour les maladies rares, la nutrition et les dispositifs médicaux. Ce réseau, qui s’appuie sur des centres de recherche clinique distribués dans 23 pays, a financé 26 essais clinique en 2011.A terme, F-CRIN permettra de développer de nouveaux outils de diagnostic, de prévention et de traitement, d’en optimiser l’usage et la sécurité pour proposer à tous les patients des stratégies de prise en charge médicale fondées sur la preuve.

cOnTAcTS• Pr. Yves deugnIer, CHU Pontchaillou – Rennes

[email protected]• Pr. dominique MOTTIer, Hopital de la Cavale

blanche – Brest [email protected]

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flI (france life Imaging) est une infrastructure de recherche nationale visant à établir un réseau pour le développement de l’imagerie biomédicale en france.

FLi développer et harmoniser l’imagerie biomédicale

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Portée par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), FLI regroupe six grandes plateformes d’image-rie situées à Brest, Lyon, Nancy, Rennes, Saclay et Strasbourg. Elle se structure autour de six nœuds régionaux (Paris Sud, Paris Centre, Bordeaux, Grenoble, Lyon et Marseille) et un nœud transversal en charge du management des données et de leur analyse.Avec France Bio Imaging, FLI constitue la com-posante française au sein de l’infrastructure européenne ESFRI Euro Bio Imaging.

QuOI ? Créé pour développer la recherche en imagerie préclinique et clinique, dont l’archivage et le traitement des images, le projet FLI doit permettre de grandes avancées scientifiques dans le domaine du traitement et de l’indexation de données. La disponibilité de ces informations provenant de techniques différentes favorisera les progrès, notamment en matière de diagnostic. Les développements méthodologiques réa-lisés sur les plateformes d’imagerie seront rapidement transférés aux équipements cliniques disponibles en France, permet-tant aux patients d’accéder aux dernières méthodologies développées. Cette évolution améliorera tant le diagnostic que le pronostic clinique et assurera une meilleure prise en charge médicale des patients.La valorisation des méthodologies mises au point sur les plateformes d’imagerie de FLI

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est l’une des priorités de l’infrastructure. Des accords de développement ont d’ores-et-déjà été signés avec les grands industriels européens de l’imagerie et de nombreuses PME travaillent en lien avec ces plateformes, favorisant ainsi un transfert rapide entre recherche et valorisation industrielle.Les plateformes d’imagerie sont déployées sur plusieurs sites physiques (Brest, Lyon, Nancy, Rennes, Saclay et Strasbourg) offrant des capacités de stockage ainsi que des ins-tallations de calcul. Dans le cadre de FLI, les équipes bretonnes sont mobilisées pour assurer la mission trans-verse de gestion des données et bases de données, ainsi que l’analyse des informations. Ce nœud doit offrir différentes possibilités aux utilisateurs : transfert, stockage, contrôle d’accès, indexation, intégration et gestion des modules d’extension de traitement de données, construction, description, partage et déploiement de workflow…FLI permettra par ailleurs d’harmoniser les formations académiques en imagerie et de mettre en place des formations spécialisées complémentaires et ouvertes à l’internatio-nal pour les ingénieurs des plateformes et les utilisateurs.

cOnTAcTS• dimitris vISvIKIS, Directeur de recherche

INSERM U650 / LATIM (Laboratoire de traitement de l’information médicale) – Brest [email protected]

• christian BArIllOT, Directeur de recherche au CNRS – Visages U746 / Campus de Beaulieu Rennes 1 [email protected]

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grâce à une meilleure connaissance des mécanismes de réponses immunitaires de l’organisme, le projet IgO (Immunothérapies grand Ouest) doit permettre l’exploration de nouvelles thérapies contre le cancer, le rejet de greffe ou l’auto-immunité.

igo des immunothérapies innovantes au service de l’oncologie

et de la transplantationLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Porté par le PRES de l’Université Nantes Angers Le Mans, IGO associe les laboratoires de Nantes UMR892-CRCNA, UMR643-CRTI, UMR-Cancer Vaccine and Immunoregulation, l’UMR917- Microenvironnement et Cancer de Rennes et l’EA2216 Immunologie et Pathologie de Brest.

QuOI ? Le projet IGO a pour objectif de favoriser les avancées dans le domaine du contrôle des réponses immunitaires de l’organisme. Ces progrès permettront ainsi d’acquérir une meilleure connaissance des résistances tumorales et des rejets, et de développer de nouvelles thérapies contre le cancer ou le rejet de greffe, plus adaptées au patient, moins invasives et plus efficaces. En fédérant plusieurs équipes travaillant en immunologie, oncologie, transplantation et auto-immunité et localisées à Nantes, Rennes, Brest et Angers, IGO aura un impact majeur sur la structuration de la recherche biomédicale dans l’Ouest de la France. Il devrait ainsi per-mettre de renforcer la cohérence, la visibilité internationale et l’attractivité de ces équipes par la constitution d’un pôle d’excellence en immunologie humaine fondamentale et la

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création d’un institut dédié au développement de la médecine personnalisée.Les équipes des laboratoires sont engagées dans la formation en licence, master et doctorat et un nouveau programme intégré en oncologie, immunologie et transplantation immunologique sera progressivement introduit dans chacun de ces niveaux d’étude. Afin d’internationaliser les formations, les enseignements en langue anglaise seront étendus et des experts étran-gers seront accueillis.A terme, le projet devra permettre de mieux explorer le formidable potentiel des immu-nothérapies et de fournir des réponses thérapeutiques à des maladies actuellement incurables, créant ainsi des innovations et des opportunités de transfert industriel très importantes dont les impacts économiques et sociétaux seront majeurs.

cOnTAcTS• Marc BOnnevIlle, Directeur INSERM

/ Directeur de recherche CNRS (Centre régional de recherche en cancérologie) Nantes / Angers (CRCNA, UMR 892 INSERM- 6299 CNRS) [email protected]

• Karin TArTe, Responsable d’une équipe de recherche en immunologie et hématologie – Faculté de médecine/Université de Rennes 1 / U 917 / Micro-environnement et cancer [email protected]

• jacques-Olivier PerS, Directeur d’une équipe de recherche en immunologie et hématologie – Faculté de médecine / Université de Bretagne occidentale – EA2216 « Immunologie et pathologie » – CHRU Morvan / Laboratoire d’Immunologie – Brest [email protected]

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le projet IrOn (Innovative radiopharmaceuticals in Oncology and neurology ) vise à créer un centre de recherche international en médecine translationnelle dont l’objectif est de transférer en clinique des nouveaux médicaments utilisés pour la médecine personnalisée en oncologie et neurologie.

iron des produits pharmaceutiques innovants

pour l’oncolgie et la neurologieLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? IRON est porté par le PRES de l’Université de Nantes-Angers-Le Mans et associe une dizaine de laboratoires de l’Ouest : U892 CRCNA, EA 4272-LEMNA de Nantes Atlantique, EA 4275 BPMSS/SUBATECH, U646 MINT, UMR 6232-CYCERON, UMR 6005 ICOA, IPHC-Institut pluridisciplinaire Hubert Curien, UMR 825 NiND, U930-CERRP et P3R-Pôle de recherche en radiochimie et en radiopharmacie de Rennes.

QuOI ? Grâce aux travaux menés sur le cyclotron ARRONAX, IRON a pour objectif de déterminer de nouveaux radioéléments et de progresser dans le domaine du diagnostic en cancérologie et en neurologie ainsi que dans la découverte de nouveaux protocoles thérapeutiques.Le projet développe le concept de médecine personnalisée ; les outils mis en œuvre devront permettre au clinicien de savoir si la cible est présente dans la tumeur (diagnostic). Il pourra alors utiliser cette même molécule pour assurer le traitement, favorisant ainsi une meilleure prise en charge globale des patients et de meilleurs résultats dans le traitement du cancer.Le regroupement de onze équipes de recherche complémentaires autour du développement

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de molécules marquées par des radioéléments originaux devra démontrer plus rapidement leur intérêt, et leur utilisation en clinique en sera accélérée.Le projet comporte un programme complet de formation qui couvre la palette du lycée au doctorat. Concernant les lycéens, la sensibilisa-tion se fera sous forme de visites commentées des laboratoires du réseau. En licence, des entraînements spécifiques groupés sur cinq jours seront proposés aux étudiants. L’offre de formation en master sera enrichie par des modules spécifiques et un master Erasmus mundus est en projet. Le doctorat, quant à lui, se déroulera dans tous les laboratoires du réseau. L’objectif de ces formations est de développer un haut niveau d’entraînement à la pratique des radiopharmaceutiques afin de faire du réseau IRON un outil d’excellence dans la formation en Europe.À terme, IRON vise le développement d’une dizaine de molécules grâce à l’appui de plu-sieurs industriels. Si les espoirs placés dans ces nouveaux radioéléments se concrétisent, les retombées économiques pourront s’avérer très importantes.

cOnTAcT• dr. Patrick BOurgueT, Médecin en

médecine nucléaire - Cancéropole Grand Ouest / Centre Eugène Marquis – Rennes [email protected]

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le projet PArAfrAP vise à créer un réseau national destiné à coordonner les activités de recherches et les activités cliniques sur les infections parasitaires telles que la malaria ou la toxoplasmose, qui demeurent parmi les principales causes de mortalité dans le monde.

ParaFraP L’alliance française contre les maladies parasitaires

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Facteur d’attractivité pour les cher-cheurs et les étudiants étrangers, ce réseau constitué d’une vingtaine de laboratoires répartis sur neuf régions va permettre à la France de jouer un rôle majeur au niveau international. Il favorisera également la visibilité de la recherche académique française grâce aux liens établis avec des entreprises innovantes telles que la société Man-Ros Therapeutics installée à Roscoff.

QuOI ? PARAFRAP, dans un effort conjoint avec des partenaires industriels, a pour objectif l’amélioration des conditions de santé dans les régions endémiques de pathologies telles que la malaria, la maladie du sommeil ou d’autres maladies parasitaires véhiculées par les insectes ou les bovins. Grâce à l’amélioration de la synergie entre les différents acteurs du projet permettant la mise à disposition de données relatives à la génomique plus abondantes, et grâce à une mobilisation plus importante d’équipes de recherche dédiées à la description et la modélisation des mécanismes cellulaires impliqués dans les phénomènes parasitaires, de nouvelles approches de lutte contre les parasites pourront être développées.En développant ses projets en collaboration étroite avec les partenaires industriels,

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PARAFRAP devra stimuler l’innovation et la production de nouveaux brevets. L’impact majeur sera la création d’emplois dans l’indus-trie pour les jeunes étudiants qui auront suivi le cursus de formation, ou leur intégration dans un des organismes publiques français.Le réseau ainsi créé représente une initiative unique au monde et va participer à l’attractivité de la France auprès des jeunes talents cher-cheurs mais aussi auprès des entreprises dans le domaine pharmaceutique. Le projet participera également à renforcer les collaborations avec des régions endémiques en Afrique, Inde et Amérique latine, renforçant la position de la France au niveau international.ManRos Therapeutics est spécialisée dans la recherche, l’optimisation, la caractérisation et le développement d’inhibiteurs pharma-cologiques de protéines kinases impliquées dans des pathologies humaines. Les parasites unicellulaires régulent leur métabolisme et leur cycle de vie grâce à leurs propres protéines kinases qui constituent autant de cibles potentielles pour de nouveaux agents thérapeutiques aptes à freiner ou bloquer certains aspects du cycle parasitaire. La recherche d’inhibiteurs de certaines kinases de parasites constitue la contribution de ManRos Therapeutics au Labex PARAFRAP. Des inhibiteurs puissants et sélectifs de kinases de parasites seront des outils pharmacologiques très utiles dans les recherches fondamentales sur ces parasites, mais pourraient également constituer des pistes sérieuses pour le déve-loppement d’agents thérapeutiques contre de nombreuses parasitoses.

cOnTAcT• laurent MeIjer, Directeur de l’unité

« Phosphorylation des protéines et maladie humaine » / Directeur de Manros Therapeutics – Station biologique de Roscoff [email protected]

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TefOr (Transgénèse pour les études fonctionnelles sur les organismes modèles) propose de développer une plateforme innovante pour étudier le transfert ou la mutation de gènes, mécanismes importants pour le domaine de la santé, sur deux modèles animaux alternatifs, le poisson-zèbre et la drosophile.

teFor La transgénèse pour les études fonctionnelles

sur les organismes modèlesLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet, coordonné par le CNRS, implique un large réseau de laboratoires du CNRS, de l’INSERM et de l’INRA installés en Ile-de-France, en Auvergne, en Bretagne et en Pays-de-la-Loire. En Bretagne, le Laboratoire de physiologie et de génomique des poissons (LPGP, UR 1037, INRA) est impliqué.

QuOI ? TEFOR constitue une plateforme unique pour le développement de nouveaux modèles innovants destinés à tester des molé-cules dans des domaines de la santé tels que l’immunologie, l’infectiologie et la neurologie. L’intérêt de ces modèles est particulièrement probant pour des pathologies d’origine géné-tique car ils permettent de tester rapidement un grand nombre de candidats-médicaments sur les modèles génétiques de ces maladies. L’impact du projet sera très important pour la santé et le bien-être avec notamment des avancées espérées dans le traitement de la maladie d’Alzheimer et de la maladie de Huntington. Cette infrastructure sera à la disposition de la communauté scientifique locale, nationale, européenne et internationale. Elle permettra

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aux équipes de recherche de disposer de modèles animaux performants pour com-prendre le développement normal, modéliser de nombreuses pathologies et tester des médicaments pour un coût peu élevé en tenant compte des paramètres génétiques, moléculaires et cellulaires au cours du temps.La création d’outils pour l’analyse rapide de molécules sur des organismes vivants simplifiés devrait permettre d’identifier des molécules à visée thérapeutique, avancées scientifiques qui se traduiront par des transferts industriels très importants dans le domaine de l’industrie pharmaceutique. Grâce à cette évolution des développements industriels, les mises sur le marché s’en trouveront accélérées, permettant par voie de conséquence un gain de compétitivité.En Bretagne, l’unité de recherche concernée est le Laboratoire de physiologie et de génomique des poissons (LPGP INRA, Rennes - Campus de Beaulieu). Il a pour mission de mettre en œuvre l’analyse par imagerie multiphoto-nique de l’expression de constructions gène /cellule spécifique chez des poissons-zèbres transgéniques. Cette compétence sera mise à disposition des « clients » de la plateforme.

cOnTAcTS• violette TherMeS, Partenaire de

Phénotypage – INRA / UR 1037 / LPGP – Campus de Beaulieu – Rennes [email protected]

• jean-Stéphane jOlY, Coordinateur de TEFOR CNRS / UPR 3294 / NED [email protected]

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le labex fcd (finance et croissance durable) porte sur l’étude de la finance au regard de la crise économique actuelle et des grands enjeux socio-économiques que sont le changement démographique, les problèmes environnementaux et le vieillissement de la population. Il s’agit de donner un nouveau fondement au développement de la finance, qui devrait désormais être placée au service de la croissance durable.

Fcd La finance au service d’une croissance durable

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le Labex FCD est porté par l’institut Louis Bachelier et met en réseau une vingtaine de laboratoires localisés en Alsace, en Basse-Normandie, en Ile-de-France, en Lorraine, en Midi-Pyrénées, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, en Rhône-Alpes et en Bretagne (CREST-Ensai de Rennes).

QuOI ? Le projet FCD se décline en quatre composantes principales : finance du déve-loppement durable, finance des transitions économiques et démographiques, risques et régulation, finance comportementale. Il vise à définir des méthodes d’analyse et d’évaluation innovantes en matière financière, et possède un fort potentiel scientifique dans le domaine de l’économie, notamment dans l’étude du comportement des agents économiques et des arbitrages individuels. Il permettra d’approfondir la réflexion sur la régulation des marchés, d’analyser et d’apporter des réponses appropriées aux grands enjeux sociaux actuels (vieillissement, aptitudes au travail de la personne âgée, etc.).

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Le Labex FCD s’appuie sur l’interdisciplinarité et regroupe des chercheurs d’horizons divers (finance, mathématiques, économie, médecine, sociologie, démographie, etc.) aux côtés de professionnels du secteur bancaire, de la finance et de l’assurance. Leur collaboration offre une résonance particulière aux avancées scientifiques dans le domaine.Les incertitudes que font peser le vieillisse-ment et la transition démographique sur un certain nombre d’entreprises et d’institutions accroissent le besoin d’expertise en matière de systèmes de soins ou d’assurance sociale. Les partenaires de Labex FCD permettent de répondre à ces interrogations en offrant une formation de qualité à tous les niveaux et en fournissant 25 % des 820 000 emplois des banques et de la finance. En favorisant le développement de propositions innovantes en matière de formation et d’emploi, le Labex répond à des objectifs stratégiques tels que :• promouvoir la formation doctorale

incluant une dimension entrepreneuriale et économique ;

• introduire ou renforcer les unités d’enseignement de management, droit, sociologie, sciences politiques et anthropologie dans les masters et les doctorats ;

• développer la formation continue, en particulier pour les actuaires ;

• créer de nouvelles formations en lien avec les besoins de l’industrie ;

• créer et promouvoir un label « Finance & Sustainable Development ».

cOnTAcT• Arthur chArPenTIer, Professeur à la

Faculté des Sciences économiques - Rennes 1 [email protected]

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Internet a révolutionné tous les secteurs de nos sociétés, notre manière de communiquer, de nous informer, de nous divertir, de consommer et même d’interagir socialement. l’Internet du futur permettra le développement de nouveaux services et aura un impact industriel et socio-économique majeur. l’equipex fIT, lauréat de l’appel d’offres « Investissement d’avenir », a pour objectif de constituer un réseau national matériel et logiciel afin de tester en grandeur réelle ces futures technologies de l’Internet.

Fit L’equipex de l’internet

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? L’Equipex FIT implique l’INRIA de Lyon, de Grenoble, de Rennes, de Rocquencourt, et de Sophia-Antipolis, le laboratoire d’informatique de Paris 6 (LIP6-UPMC), le CNRS, l’Université de Strasbourg et l’institut Télécom.

QuOI ? L’objectif du projet FIT est de mettre en oeuvre sur différents sites un ensemble de plateformes expérimentales incluant des réseaux filaires et sans fil, des objets communicants, des capteurs et permet-tant la gestion de la mobilité. Grâce à ces structures, les protocoles et des algorithmes préparant l’Internet des objets pourront être développés et évalués. L’originalité de cet Equipex sera d’offrir un système d’accès unifié à l’ensemble de ces plateformes, ouvert à la communauté scientifique. Première en son genre, la plateforme FIT se situera à l’interface entre l’électronique et l’informatique, offrant ainsi un outil unique pour la conception de terminaux à radio logicielle

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dans un environnement réel de radio multi. Elle permettra aux équipes impliquées de s’intégrer dans la dynamique européenne du KIC EIT ICT Labs.Au niveau local, l’équipe CAIRN (ENSSAT Lannion), commune au centre de recherche INRIA et à l’IRISA, développera sur les sites de Rennes et de Lannion une plateforme pour le prototypage de protocoles radio. Celle-ci devra permettre de tester en grandeur nature des techniques de radio cognitive, de communi-cations coopératives et opportunistes ou de radio logicielle, pour la radio intelligente du futur. Développée en partenariat avec l’INRA Lyon, la plateforme sera ensuite déployée sur le site de l’INSA de Lyon et sera ouverte et accessible à distance.L’Equipex FIT permettra également de posi-tionner les chercheurs français au niveau international via une contribution au projet « Planet-Lab », plateforme internationale pour l’Internet du futur. Concernant la formation, le réseau national que constitue l’Equipex FIT représentera un élément déterminant pour l’anticipation des futures générations d’e-éducation. L’offre dans ce domaine se verra en effet renforcé, notamment au travers du projet ICT Lab pour lequel la France est leader en matière de formation à l’Internet du futur.Grâce à ce projet, le citoyen bénéficiera d’une connectivité totale et de la mise à disposition de nouvelles technologies plus rapides, adaptées à la mobilité et répondant aux préoccupations de sécurité.

cOnTAcT• Olivier SenTIeYS, Professeur et chercheur

à l’Université de Rennes 1 – Ensatt/IRISA de Lannion [email protected]

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le projet 2Plg (Pré-professionnalisation des licences générales) a pour objectif d’optimiser l’entrée des étudiants dans la vie active , en intensifiant le lien entre l’université et le monde professionnel afin de développer une image positive de ces formations universitaires auprès du public mais aussi auprès des employeurs.

2PLg Favoriser l’entrée des étudiants de licences générales

dans la vie professionnelle Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? 2PLG est piloté par l’Université Rennes 2 et implique des partenaires du monde socio-économique.

QuOI ? L’objectif du projet 2PLG consiste à permettre à tous les étudiants de licences générales des secteurs arts, lettres, langues et sciences humaines et sociales de construire leur projet professionnel à travers une formation à l’architecture modifiée répartie sur cinq champs professionnels  : • métiers de l’administration

et des organisations ;• métiers de la culture

et de la création artistique ;• métiers de l’enseignement

et de la formation ;• métiers de l’information

et de la communication ;• métiers des secteurs de la santé

et du social.

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L’originalité de ce projet est de développer la pré-professionnalisation des formations dans ces disciplines pour répondre au défi de l’emploi dans ces filières pour les étudiants de licence de l’université et les publics en alter-nance. Un décloisonnement des formations, l’introduction de directeurs d’études, une pédagogie par projet, un parcours en alternance favorisant l’immersion des étudiants dans les milieux professionnels, devront permettre le développement de nouvelles compétences, notamment en termes d’autonomie et de travail en équipe.Au cœur du projet, une nouvelle relation entre l’étudiant, le monde professionnel et l’université est élaborée et de solides partena-riats avec le secteur privé et les collectivités territoriales sont affichés. À Rennes comme à Saint-Brieuc, de nouvelles formations innovantes seront mises en place pour les licences d’enseignement général et participeront à ce processus progressif de pré-professionnalisation. La très forte intégration des technologies de l’information servira l’ambition du projet qui est adossé au C@mpus numérique de Bretagne.

cOnTAcT• jean emile gOMBerT, Président

de l’Université Rennes 2 [email protected] [email protected]

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l’IrT (Institut de recherche technologique) B-com est un institut thématique interdiscipli-naire, créé sous la forme d’une fondation de coopération scientifique et qui a pour but de conduire, dans le cadre des Investissements d’avenir, une entité d’innovation technologique de dimension mondiale dans le domaine des Sciences et technologies de l’information et de la communication (STIc). B-com, IrT sur l’Internet du futur, labellisé par le pôle de compétitivité mondial Images et réseaux, innovera au plus haut niveau dans les domaines de l’image, des réseaux fixes et mobiles ultra haut débit et de la médecine du futur.

B-com un acteur majeur de la révolution

des usages du numériqueLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? B-com regroupe une quarantaine de membres : des industriels, et notamment de grands groupes et ETI (France Telecom, TDF, Thomson VN), un groupement d’intérêt économique (GIE) de PME innovantes présidé par Siradel et rassemblant 21 PME (Astellia, Artefacto, Biotrial, Critt Santé, Digipictoris, Ekinops, Etiam, Haploid, Imascap, Inside, Kerlink, Le groupe Ouest, Medecom, Ostesys, Secure IC, Therenva, Tocea, Virtualys, Vodalys, Voxygen…), ainsi que des structures académiques de renom (INRIA, INSA, Université de Rennes 1, Supélec Telecom Bretagne, UBO EESAB, ENIB, ENSTA-Bretagne, ENS Rennes, ESC Rennes,

Université de Rennes 2, école de design,…). Il noue également des partenariats avec d’autres acteurs économiques du territoire et les collectivités territoriales *.

QuOI ? La révolution des usages du numé-rique sera liée aux possibilités, inconnues aujourd’hui, d’immersion et d’interaction au sein et avec les contenus du futur, partout et en tout temps, grâce aux capacités d’hyper-connexion qui seront déployées. La Bretagne est un des rares territoires au monde qui rassemble des acteurs majeurs de l’innovation dans ces domaines.

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Dans une logique de co-investissements et de partenariats publics-privés, l’Institut de recherche technologique B-com  est un institut thématique interdisciplinaire qui :• pilote des programmes de recherche

technologique couplés à des plateformes technologiques et des formations ;

• effectue les travaux de recherche technologique recouvrant recherche fondamentale, recherche industrielle, développement expérimental et innovation de procédés ;

• veille à la valorisation socio-économique des résultats obtenus.

B-com, fort de cette communauté unique, se donne pour ambition de devenir un leader mondial de l’innovation, de l’immersion et de l’hyper-connexion avec les contenus du futur. Pour cela, il est centré sur trois grands programmes : les images et les contenus du futur ; les réseaux de communication du futur ; la santé, enjeu central de notre société qui bénéficiera des avancées des deux premiers programmes.

cOnTAcT• Bertrand guIlBAud, Directeur général

de B-com [email protected]

* Conseil régional de Bretagne, Brest Métropole Océane, Lannion Trégor Agglomération, Rennes Métropole.

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la thématique centrale du labex cOMIn labs (communication and Information Science laboratories) concerne l’Internet du futur, des couches basses (réseaux, télécommunications) aux couches hautes (applications, services et usages).

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Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Porté par le PRES Université européenne de Bretagne, rassemblant 1100 chercheurs dont plus de 500 permanents entre la Bretagne et Nantes, COMIN Labs, projet de Laboratoire d’excellence pour les Sciences et technologies de l’information et de la communication (STIC), se propose de renforcer la visibilité internationale de ce domaine en Bretagne et en Pays-de-la-Loire.

QuOI ? La dynamique scientifique de ce projet repose sur deux axes :• quatre projets de recherche

transdisciplinaires (codage neural ; STIC et efficacité énergétique ; réseaux sociaux ; sécurité et vie privée dans les STIC) ;

• trois grands défis (environnements numériques pour le citoyen ; images et media numérique du futur ; STIC pour la médecine personnalisée).

Pour ne pas disperser les moyens attribués, un petit nombre de projets ciblés seront mis sur pied et soutenus par le Labex. Un volet formation est proposé selon quatre axes : internationalisation, interdisciplinarité, fonctionnement en réseau et promotion de l’entrepreneuriat et des relations avec le monde économique.

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Outre ses activités de recherche et de formation, COMIN Labs propose un modèle innovant en terme de gouvernance, basé sur une gestion souple et légère tant au stade de la soumission de projets qu’en reporting. L’idée est de regarder la communauté COMIN Labs comme un réseau social et de développer une plateforme d’interaction et de collaboration adaptative. COMIN Labs a ainsi pour objectif de mettre sur pied et soutenir financièrement des projets ciblés sans pour autant lancer un mécanisme rigide d’appel d’offres. Il propose par ailleurs d’alléger la production de rapports d’activité et d’indicateurs demandés en privilégiant leur automatisation à partir du matériel existant dans les entrepôts scientifiques des chercheurs.De façon à exercer un effet de levier, ce programme de travail développé au sein du Labex a bénéficié d’un co-financement de la Région Bretagne dans le cadre de sa politique de soutien à la recherche.

cOnTAcT• Albert BenvenISTe, Directeur de recherche

IRISA / INRIA – Rennes [email protected]

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Programme dédié aux PMe, le projet IcI (Institut carnot InrIA) est destiné à développer des partenariats stratégiques avec la r&d de grands groupes industriels et à soutenir la création d’entreprises.

ici développer des relations partenariales avec les entreprises

innovantes des sciences du numériqueLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet ICI est porté par l’INRIA, institut public de recherche en sciences du numérique, qui a pour mission de transférer vers l’industrie sa production en recherche et développement.

QuOI ? Afin de développer des partenariats entre R&D et industriels et participer ainsi à l’effort d’innovation français, l’INRIA propose différents dispositifs favorisant le transfert vers l’industrie de technologies et de compé-tences couvrant un large spectre de sciences du numérique, telles que les mathématiques appliquées, le calcul et simulation, l’algo-rithmique, la programmation, les logiciels et architectures, les réseaux, les systèmes et services, le calcul distribué, la perception, la cognition, l’interaction, les sciences du numérique pour les sciences de la vie et de l’environnement.ICI s’adresse aux entreprises des nombreux secteurs industriels : aéronautique, défense, spatial, sécurité, édition de logiciels, systèmes embarqués, énergie, transport, dévelop-pement durable, santé, sciences de la vie,

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biotechnologie, télécoms, réseaux, services mobiles et multimédia.Le centre INRIA Rennes Bretagne Atlantique est partie prenante de cet institut Carnot. Il est au cœur d’un riche écosystème de recherche et d’innovation constitués de pôles de compétitivité, de pôles de recherche et d’enseignement supérieur, de laboratoires d’excellence, d’instituts de recherche techno-logique, de grands groupes industriels et d’un tissu de PME fortement innovantes.

cOnTAcTS• Stéphane dAlMAS, Coordinateur

de l’institut Carnot INRIA - Paris [email protected]

• Bertrand BrAunSchweIg, Directeur du centre de recherche INRIA Rennes Bretagne Atlantique [email protected]

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le réseau national des plateformes de bio-informatique (renABI) se fédère au sein d’un IfB (Institut français de bio-informatique).

iFB des ressources bio-informatiques pour la communauté scientifique

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? IFB est porté par l’UMS dépendant du CNRS, en partenariat avec le CEA, l’INRA, l’INRIA et l’INSERM. Cette unité est localisée sur le campus CNRS de Gif-sur-Yvette.

QuOI ? L’Institut français de bio-informatique est une infrastructure nationale de service dont l’objectif principal est de fournir à la communauté nationale et internationale des sciences de la vie, des ressources bio-informatiques de base dans des champs de la génomique, de la protéomique, de la biologie des systèmes, etc. Cette infrastructure a pour objectif :• de fournir un appui aux programmes

de biologie en termes d’accompagnement de projet et de formation ;

• de mettre en place une infrastructure informatique dédiée à la gestion et l’analyse des données biologiques produites permettant d’assurer la première mission. Cette infrastructure reposera sur des ressources matérielles importantes (stockage et calcul) et fournira un accès privilégié à des développements de haut

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niveau concernant les bases de données et les outils ;

• de promouvoir des développements technologiques innovants à l’interface des sciences de la vie et des sciences de l’information ayant vocation à répondre à des questions de recherche essentielles, issues de programmes scientifiques aux niveaux national et international.

L’IFB est constitué d’un nœud national, l’IFB-core, disposant de sa propre infrastructure informatique (infrastructure nationale nommée core-IT) et de plateformes de bio-informatiques (PF) regroupées en six pôles régionaux disposant d’infrastructures informatiques locales. Cette organisation est schématiquement représentée sur la figure ci-dessous.

L’IFB-core est le nœud (hub) français pour ELIXIR (www.elixir-europe.org). Les six pôles régionaux sont les nœuds pour les plateformes (PF) locales. Les nouvelles PF sont affiliées à leur pôle régional. La PF RENABI Grand Ouest a été créée au sein de Biogenouest et est soutenue par le consortium national IBISA. La plateforme RENABI GO est une fédération de plusieurs sites : Rennes (Genouest INRIA-IRISA), Roscoff (ABIMS CNRS-UMPC) et Nantes (BIRD-INSERM). Vingt personnes travaillent sur cette plateforme ; les outils de Rennes et de Nantes sont certifiés ISO 9001 : 2000 depuis 2008.Le nœud national de l’Institut français de bio-informatique, l’IFB-core, est doté d’une exis-tence administrative officielle multi-tutelles.

cOnTAcT• Olivier cOllIn, Responsable

de la plateforme bio-informatique Genouest - IRISA – Rennes [email protected]

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Ambitieux programme dédié au développement de la culture scientifique, InMedIATS a pour objectif de mettre la recherche et l’innovation à la portée du plus grand nombre par l’exploration des nouvelles technologies numériques et par la diffusion au grand public.

inmediatS diffuser la culture scientifique et technique

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? INMEDIATS est un projet commun à six centres de science – cinq CCSTI (Cap Sciences-Bordeaux Aquitaine, l’Espace des sciences-Rennes, la Casemate-Grenoble, Relais d’sciences-Caen, Science animation-Toulouse) et Universcience-Paris – et à de nombreux partenaires en région. En Bretagne, il mobilise également des acteurs tels que Orange Labs Rennes, INRIA Rennes, Bretagne Culture scientifique (consortium qui réunit l’Espace des sciences, Océanopolis (Brest), la Maison de la mer (Lorient), l’Abret (Lannion), les Petits débrouillards Bretagne, la Cité des télécoms (Lannion), l’Université européenne de Bretagne, l’Université Rennes 2, Ouest-France ou la Cantine numérique de Rennes).

QuOI ? Le projet consiste à ouvrir, pour tous les publics, de nouveaux espaces contributifs d’élaboration et de transmission du savoir. Chaque visiteur / internaute / mobinaute devient le centre d’un dispositif global de médiation scientifique, humaine et numérique. Il ambitionne en effet la mise en œuvre d’expé-rimentations de nouveaux usages à grande échelle, impliquant directement les publics, et validées par des laboratoires de recherche en sciences humaines et sociales. Ces outils seront ensuite généralisés et intégrés au fonctionnement des Centres du consortium, de leurs partenaires et de leurs réseaux dont le réseau « Bretagne Culture scientifique ».Trois axes du projet concernent :• la mise en place d’équipements structurants

intégrant la réalité virtuelle et augmen-tée, l’holographie 3D, la motion capture, l’immersion, etc. ;

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• la création de contenus et de services numériques innovants : services numériques collaboratifs, création de contenus numé-riques ou process de médiation innovants, pour toucher de nouveaux publics et pour le suivi des utilisateurs (lien entre physique et virtuel, avatars, serious games, applications et comportements liés à la mobilité, intégration aux réseaux sociaux…) ;

• l’évaluation, la diffusion et la formation : toutes les innovations et expérimentations mises en œuvre sur tous les territoires cou-verts par le projet seront évaluées, analysées, formalisées afin d’être transférées à l’échelle nationale et internationale.

Les tests d’usages s’effectuent avec les publics de l’Espace des sciences, en s’appuyant sur ses réseaux dans les mondes de la recherche, de l’enseignement, de l’innovation technologique et de la culture, également engagés dans des travaux relatifs aux nouvelles pratiques numériques. Pour se faire, l’Espace des sciences s’est doté d’un studio numérique de captation, de production et de diffusion d’une web TV de la culture scientifique en Bretagne (actua-lités du magazine Sciences Ouest, interviews de chercheurs, expériences pédagogiques, émissions jeunesse). Ce projet envisage une ouverture sur les réseaux sociaux et sites de partage de médias. Le studio possède en effet sa propre fenêtre sur Internet, lui permettant de diffuser et d’agrèger des flux RSS, et de travailler sur l’interopérabilité et la mobilité, dans l’objectif est de s’associer à des plateformes de recherche ou à des média (Ouest-France, France Bleu Armorique, France 3 Ouest et TV Rennes 35).

Le projet développe également des innova-tions technologiques et d’usages dont les contenus sont personnalisés en fonction du profil du visiteur (jeune, étranger, expert, etc.) et enrichis par les visiteurs eux-mêmes (réseaux sociaux) :• des services mobiles (smartphones et

tablettes tactiles) pour les visites des expositions (fixes ou itinérantes), pour les animations hors les murs (collèges et lycées) ;

• une plateforme 3D ludo-éducative de partage de la culture scientifique dans un monde immersif où les jeunes internautes intéressés par les sciences créent leur communauté ;

• la création de la plateforme territoriale « Bretagne Culture scientifique » regroupant les principaux acteurs de la CST (culture scientifique et technique) en Bretagne.

cOnTAcT• Michel cABAreT, Directeur de l’Espace

des Sciences – Rennes [email protected]

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les applications des sciences mathématiques dans la société au quotidien sont nombreuses et les progrès en la matière permettent de grandes avancées dans les domaines de la santé, de l’environnement et du numérique, répondant ainsi à de forts enjeux sociétaux.

LaBeX LeBeSgue un centre de recherche et de formation

en mathématiquesLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le Labex Lebesgue est porté par l’Uni-versité européenne de Bretagne, et s’appuie sur l’Institut de recherche mathématique de Rennes 1 (IRMAR, UMR 6625), le laboratoire de mathématiques Jean Leray de Nantes (LMJL, UMR 6629) et le département de mathématiques de l’ENS Cachan (antenne de Bretagne).

QuOI ? Le projet du Labex Lebesgue propose de fonder un centre de recherche et de forma-tion en mathématiques pour la Bretagne et les Pays-de-la-Loire, et qui entretiendra de forts liens interdisciplinaires avec l’environnement socio-économique. Le regroupement des compétences en mathématiques à Rennes et à Nantes permettra de progresser plus rapidement en recherche fondamentale, sur les grands problèmes scientifiques existant dans le domaine de l’analyse, des probabi-lités et des statistiques et d’explorer leurs interactions avec les problématiques liées aux systèmes complexes, que l’on rencontre dans les applications socio-économiques (mer, santé, numérique, matériaux...). Ce centre de mathématiques favorisera le développement d’une synergie entre les structures déjà existantes, permettant ainsi

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de constituer un ensemble très visible au niveau européen et international. Il devra également faciliter l’insertion professionnelle des étudiants. S’adossant principalement aux sites de Nantes et de Rennes, l’offre en cursus de formation supérieure (masters, doctorat) intégrera le développement du C@mpus numérique et ses nouveaux modes d’immersion (technologies, contenus, usages).Grâce au Labex Lebesgue, les entreprises pourront par ailleurs bénéficier d’atouts pour développer plus rapidement et plus efficacement des activités de R&D et pour envisager la création de nouveaux produits à partir du prototypage virtuel.

cOnTAcT• San vu ngOc, Professeur en mathématiques

à l’IRMAR (Institut de recherche mathématique de Rennes) UMR 6625 CNRS / ENS Cachan / INSA / Université de Rennes 1 et Rennes 2 [email protected]

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MATrIce propose le développement d’une plateforme destinée à l’étude de la mémoire individuelle et de la mémoire sociale. cette structure est basée sur des témoignages écrits, oraux et audio-visuels de deux tragédies de l’histoire contemporaine : la seconde guerre mondiale et les attentats du 11 septembre 2011.

matrice étudier l’impact des traumatismes collectifs

sur la mémoire et le droitLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Porté par le PRES HÉSAM et le Centre d’histoire sociale du XXe siècle (UMR 8058), le projet MATRICE réunit 25 partenaires dont l’UMR CNRS/Université de Rennes 1 « IODE », le CNRS, l’Ecole polytechnique, l’Ina, France Télévisions, et une dizaine de laboratoires, mémoriaux et fondations.

QuOI ? En janvier 2012, le programme MATRICE a été retenu comme Equipement d’excellence dans le cadre du Grand emprunt. Reposant sur un travail de réseau transatlantique et transdisciplinaire, le projet MATRICE a pour objectif l’étude de l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire sociale (collective). Le défi relevé par MATRICE consiste en la confron-tation, pour la première fois, de scientifiques d’horizons différents (sciences humaines et sociales, sciences du vivant, sciences de l’ingénierie,…) afin de construire un objet de recherche commun et de poursuivre les progrès essentiels réalisés lors de ces dernières décennies pour comprendre les phénomènes mémoriels.La constitution de l’Equipex MATRICE témoigne de la place de la mémoire sociale

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comme construction collective du passé dans les sociétés post-modernes, et dont les références sont omniprésentes dans la vie de la cité. Toute réflexion sur la mémoire doit déboucher sur l’analyse de ses effets sociaux et sur la confrontation entre scientifiques, professionnels des musées et producteurs/conservateurs de témoignages ; MATRICE devra en fournir les moyens de calcul, de stockage et de modélisation. Leur mobilisation pourra permettre la simplification de systèmes complexes déjà existants. La plateforme développée dans le cadre du projet devra permettre l’exploitation de trois grands ensembles : les témoignages (écrits, audio et audiovisuels) ; les journaux télévisés et actualités radiophoniques comme sources des « grands récits nationaux » sur l’événement ; les visiteurs des mémoriaux (par installations de capteurs et de suivi des récepteurs émotionnels). Ce projet s’inscrit dans la feuille de route nationale, devenue européenne en 2010, de l’Institut des systèmes complexes (Paris Ile-de-France).

cOnTAcTS• Philippe PIerre, Directeur du laboratoire

« IODE » / UMR CNRS / Rennes 1 [email protected]

• georges fOurnIer, Professeur à la Faculté de Droit et de Sciences Politiques / Université de Rennes 1 [email protected]

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lauréat de la première vague de l’appel à projet equipex, rOBOTeX va permettre la création d’un réseau national structurant la robotique en france. en Bretagne, le laboratoire InrIA de rennes Bretagne Atlantique appartient à ce réseau qui rassemblera à terme les meilleures équipes françaises de recherche et devra faciliter l’acquisition d’équipements de pointe en robotique. Il s’agit également de promouvoir la collaboration scientifique et technologique entre les laboratoires de recherche.

roBoteX un réseau pour structurer la robotique

en FranceLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Ce réseau unique au monde, composé de quinze laboratoires (dont un à Rennes et un à Nantes) et répartis sur treize régions, va permettre à la France de jouer un rôle majeur au niveau international et constituera un facteur d’attractivité très important pour les chercheurs et les étudiants étrangers. Il favorisera la visibilité de la recherche acadé-mique française en robotique ainsi que son rayonnement international tout en stimulant la compétitivité et le développement des entreprises françaises. Grâce à ce réseau, les PME françaises pourront être plus compétitives et plus réactives vis-à-vis des nouvelles techno-logies à mettre sur le marché dans le domaine de la robotique, celle-ci étant incontournable

pour l’avenir de nombreux secteurs d’activité tels que la santé, l’aéronautique, les transports, la sécurité, l’agriculture ou l’environnement.

QuOI ? Cet Equipex couvre l’ensemble des champs de la robotique : robotique mobile, robotique de production industrielle, robo-tique médicale, micro et nano-robotiques, robotique humanoïde… Les enjeux scientifiques sont nombreux tels ceux liés à la perception active, la navigation autonome et l’interac-tion homme-robot. La robotique humanoïde s’intéresse précisément aux robots qui imitent l’homme dans l’objectif de l’assister dans les tâches difficiles, en milieux adaptés (maisons, entreprises, hôpitaux,…). L’aide à la personne

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tout comme les chaînes d’assemblage en sont des champs d’application.La robotique médicale et la nano-robotique pourront également permettre des avancées considérables dans le domaine de la santé. L’ensemble de ces thématiques nécessite des expérimentations sur des systèmes coûteux de haute technologie, et le réseau ROBOTEX devrait faciliter ces recherches. La spécialité qui sera traitée à Rennes concerne les aspects d’asservissement visuel et de perception active pour la navigation et la manipulation à l’aide d’un robot humanoïde.

cOnTAcT• françois chAuMeTTe, Directeur

de recherche INRIA – Rennes [email protected]

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Télécom et Société numérique (TSn) est un institut carnot qui développe des solutions intégrées à des problématiques technologiques industrielles complexes et fortement déterminées par la demande des partenaires.

tSn développer les technologies de l’information et leurs applications

pour la société numériqueLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet TSN est porté par un réseau d’entreprises et d’établissements de forma-tion que sont l’institut Télécom (Télécom Paris tech, Télécom Bretagne et Télécom SudParis), Eurecom (filiale de l’Institut Télécom), Télécom St-Etienne, l’École polytechnique et le Strate College.

QuOI ? Les solutions développées dans le cadre de TSN sont intégrées autour de com-pétences disciplinaires fortes, qu’il s’agisse de technologies de base (réseaux, informatique, communications numériques, électronique et composants, micro-ondes, optique, mathéma-tiques appliquées, sécurité, sciences cognitives, image et signal, automatique et robotique) ou de domaines moins techniques tels que le design, le management et organisation, l’économie, le droit ou la régulation.Afin de répondre aux spécificités de chaque composante de ce réseau, l’institut Carnot Télécom et Société numérique a pour objectif de proposer une offre structurée de recherche technologique dans le domaine des STIC. Pour cela, il s’ouvrira largement aux grands secteurs utilisateurs des technologies de l’information que sont la santé, les transports, le bâtiment,

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le développement durable, le média-presse-édi-tion, la communication et l’organisation. Cette offre concerne également les compétences en usages des STIC et en design industriel, capitales pour le développement de services.L’implantation territoriale en Bretagne (Brest et Rennes), en Ile-de-France, en PACA, en Rhône-Alpes et en Alsace assure une présence forte en région, favorisant ainsi les relations de proximité au plus près des entreprises.

cOnTAcT• christian PIcOrY, Directeur délégué

de l’institut Carnot Télécom et Société numérique [email protected]

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le projet « campus des métiers de Brest Bretagne » s’inscrit dans le mouvement de développement de l’apprentissage et des formations en alternance. Outil d’excellence en termes de performance, de résultats, d’innovation et d’exemplarité, il sera un espace de formation et d’hébergement, et un lieu de vie ouvert aux jeunes, aux entreprises et sur le monde.

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un espace dédié à la formationLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Le projet de Campus des métiers est porté par la Chambre de commerce et d’industrie de Brest. Il bénéficie du soutien financier de l’Etat via l’action « Investir pour la formation en alternance » du programme des Investissements d’avenir, du Conseil régional de Bretagne au titre de ses compétences sur l’apprentissage, du Conseil général du Finistère, de Brest métropole océane et du Plan bois énergie Bretagne.

QuOI ? Le Campus des métiers a pour objectif la création à Brest d’un nouveau campus dont la vocation est de :• répondre aux besoins de l’économie régionale

en délivrant des formations du CAP au Bac + 5 ;• être un acteur majeur de l’insertion

sociale et professionnelle des jeunes de toutes origines en ayant la capacité de s’adapter en permanence à l’évolution des métiers et à répondre aux besoins non pourvus des entreprises ;

• produire des outils pédagogiques innovants s’appuyant sur une ingénierie l’associant à son environnement et à ses partenaires.

Ce campus permettra d’accueillir plus de 2 000 jeunes en formation par alternance, contre 1 600 sur le site actuel de l’Ifac (actuel CFA de la CCI de Brest). Dans un premier

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temps, il intégrera les activités de l’Ifac, pôle de référence régional dans les filières alimentation, automobile et motorisation, coiffure, esthétique et cosmétique, hôtellerie/restauration, préparation en pharmacie, vente/commerce/gestion.D’une superficie d’environ 10 ha sur la com-mune de Guipavas aux entrées Nord Est de Brest, le site retenu pour le projet présente l’avantage d’être facile d’accès en voiture depuis tout l’ouest breton et d’être relié aux réseaux de transports collectifs par la ligne de tramway de Brest.Le programme porte sur la réalisation d’un ensemble de bâtiments d’une superficie totale de 18 855 m², reliés entre eux par une rue cou-verte et recouvrant toutes les fonctionnalités nécessaires à un campus dimensionné pour accueillir plus de 2 000 apprentis : enseigne-ment général, enseignement technique par filière, internat (180 places), restaurant-self, locaux administratifs et logistiques. La réalisation de ce campus s’appuie sur une démarche environnementale exemplaire, alliant respect de l’environnement, gestion de l’énergie, et maintenance et pérennité des performances environnementales.Le calendrier de réalisation prévoit une mise en route du nouveau campus à fin 2014.

cOnTAcTS• Philippe le glAS, Directeur de l’ESC

Bretagne Brest Martine BeScOu, Assistante de direction service formation / CCI de Brest  et assistante de M. Le Glas [email protected]

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créé dans le cadre des Investissements d’avenir, grand Ouest (gO) capital amorçage a pour objectif d’aider les entreprises innovantes à constituer leur capital de départ. un projet d’avenir porté par quatre régions et destiné à favoriser l’émergence des pépites de l’économie de demain.

go caPitaL amorÇage Le premier fonds interrégional

de soutien aux entreprises Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Les Conseils régionaux de Basse-Normandie, Bretagne, Haute-Normandie et Pays-de-la-Loire, pour qui le soutien aux entreprises est une priorité, se sont regrou-pés pour constituer un fonds interrégional, auquel chaque Région contribue à hauteur de 2 millions d’euros.Grand Ouest Gestion est l’opérateur retenu pour porter ce fonds, en raison notamment de sa connaissance du territoire et de sa maîtrise du sujet de l’amorçage technologique.CCD Entreprises, filiale de la Caisse des dépôts et en charge de la gestion du Fonds national d’amorçage s’est montrée sensible à l’intérêt du projet « Grand Ouest Capital Amorçage » et a accepté de souscrire au titre du FNA pour un montant de 20 millions d’euros.

QuOI ? La France présente un certain retard vis-à-vis de ses voisins européens en matière d’accompagnement financier des entreprises, particulièrement en phase d’amorçage de projets, ayant des incidences directes sur la pérennité et le développement des entreprises. Premier fonds interrégional d’amorçage à bénéficier du soutien du Fonds national d’amor-çage (FNA), le fonds commun de placements à risques GO Capital Amorçage est ainsi destiné à favoriser le financement des entreprises innovantes à fort potentiel de croissance (numérique, santé, alimentation, biotechno-logies, nanotechnologies,…), en création ou à la recherche d’un premier financement. Avec une enveloppe globale de 400 millions d’euros, il constitue une nouvelle brique parmi les outils d’accompagnement élaborés par chacune des

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Régions en matière d’enseignement supérieur, de recherche et de transfert de technologie. Ses interventions, lors d’un premier tour de financement, doivent conduire à faire rayonner nationalement les compétences clés des régions du Grand Ouest en faisant émerger les entreprises « pépites » régionales. Sauf exception, les tranches d’investissements dans les entreprises seront limitées à 1,5 million d’euros par période de douze mois.

cOnTAcT• Bernard dISTInguIn , Directeur

d’investissement - GO CAPITAL [email protected]

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former des talents de haut niveau et développer les compétences répondant aux spécificités des PMe/PMI pour les orienter vers l’innovation, l’export et l’international, tel est l’objectif du projet Inno-venT-e.

inno-vent-e une réponse au défi de l’innovation

et de l’export pour les PmeLabexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Vecteur important du développement économique national au service des PME/MPI, le dispositif Inno-VENT-E est porté par quatre membres fondateurs : le groupe INSA, le réseau des universités de technologie, le CESI et l’université de Lorraine. L’INSA de Rouen en assure le pilotage.L’INPI a rejoint le consortium en tant que par-tenaire majeur, aux côtés d’autres structures : quatre pôles de recherche et d’enseignement supérieur (les PRES Normandie Université, Centre Val-de-Loire, Poitou-Charentes et l’université de Toulouse), des établissements d’enseignement supérieur parmi lesquels l’EPF, Rouen Businesse School, l’ICN, l’ESC Troyes, des écoles de design, plusieurs clusters et entre-prises, des organisations patronales nationales et régionales, des CCI et les Conseils régionaux de Haute-Normandie, d’Alsace et de Lorraine.

QuOI ? Le projet propose un dispositif complet reposant sur quatre innovations pédagogiques fortes prenant en compte simultanément les dimensions scientifique et technique, managé-riale, environnementale et comportementale appliquées aux PME dans une stratégie de développement international :• Mise en place d’un référentiel national de

compétences liées à l’innovation pour les PME/PMI à l’export. Ce référentiel, compatible avec les standards nationaux et internationaux, sera mis en œuvre dans tous les établisse-ments partenaires et a pour vocation d’être généralisé dans tout l’enseignement supérieur.

• Création de formations spécifiques orientées « compétences » (formation tout au long de la vie, diplômantes, qualifiantes ou non) de haut niveau (licence-master, ingénieur, formations doctorales) labellisées Inno-VENT-E.

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• Évolution des organisations et des méthodes d’enseignement, et notamment des schémas traditionnels « Cours/TD/TP » ; les interactions entre formateurs et apprenants (serious game, ressources numériques TICE, apprentissage interactif, communautés de pratiques…) seront privilégiées, et Inno-VENT-E accom-pagnera cette évolution par la mise en place de formations de formateurs.

• Constitution d’un centre collaboratif et dématérialisé de ressources pédagogiques. Les formes d’accès aux formations seront variées (présentiel ; hybride ; à distance) et adaptées aux différents publics visés, s’appuyant sur les « best practices » des équipes pédagogiques des établissements partenaires.

cOnTAcTS• [email protected]• M’hamed drISSI , Directeur - INSA Rennes

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Avec 7 200 scientifiques dont 5 200 enseignants chercheurs et chercheurs et un budget r&d publique de 591 millions d’euros le grand Ouest est la 1re région française dans les domaines des sciences et technologies marines et la 2e région pour les technologies de l’information et de la communication (TIc). dans ce contexte, la SATT (Société d’accélération du transfert de technologie au service de l’économie de la connaissance) Ouest valorisation a pour mission de permettre la transformation de découvertes issues de la recherche d’excellence vers des applications industrielles ou sociales. elle intervient sur les investissements (propriété intellectuelle, maturation, business unit) et offre des prestations de service (sensibilisation, veille, cartographie, contrats, consortium...) aux 28 établissements d’enseignement supérieur et de recherche et organismes nationaux partenaires.

Satt oueSt vaLoriSation SaS un nouvel outil pour la valorisation de la recherche dans le grand ouest

Labexequipex Formation infrastructure de recherche institut valorisationBiotech démonstrateur

QuI ? Ouest Valorisation est structurée autour de l’Université européenne de Bretagne, le PRES l’UNAM, le CNRS, l’INSERM et l’Institut de recherche pour le développement. Son siège est basé à Rennes et deux implantations, à Brest et Nantes, sont en cours.

QuOI ? La SATT Ouest Valorisation gère la propriété intellectuelle des travaux des chercheurs, finance et organise la matura-tion de projets d’innovation, le transfert de technologies et les partenariats de recherche avec les entreprises.Elle intervient dans quatre secteurs :• les technologies et ressources marines

Les activités dédiées aux technologies et ressources marines tirent leurs innovations des études de l’environnement complexe qu’est le monde marin. Encore largement

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Les InvestIssements d’avenIr en Bretagne | thématiQue tranSverSaLe | 102

inexploré, il est un vivier de ressources venant alimenter les biotechnologies, la génétique, l’environnement ou encore les énergies marines renouvelables, la qualité des eaux, l’aquaculture, le nautisme… Ouest Valorisation conforte la dynamique économique de ces filières leaders au niveau national. Elle se ressource notamment via le Labex MER et le projet IDEALG, issus du programme « Investissements d’avenir ».

• les technologies de l’information et de la communication et les usagesLes activités associées aux TIC connaissent une évolution permanente, générant des solutions technologiques qui assurent la création, la protection, la distribution de contenus numériques de capacité et de complexité toujours plus importantes. Une nouvelle vague d’innovations, centrée sur les besoins et les usages professionnels et particuliers se développe en régions Bretagne et Pays-de-la-Loire, à l‘instar du Labex COMIN Labs (cf. fiche). Les deux régions possèdent un écosystème de grands groupes, de PME et de start up innovantes, auprès desquelles Ouest Valorisation investit des moyens importants. Des partenariats renforcés avec l’INRIA et l’Institut Telecom permettent de dynamiser un véritable cluster TIC dans l’Ouest, en lien avec les pôles de compétitivité et l’IRT B-com (cf. fiche).

• les biothérapies, biomarqueurs et Imagerie médicaleAvec l’avènement de la médecine person-nalisée, la recherche en « biologie-santé » en Bretagne et en Pays-de-la-Loire est caractérisée par le développement d’une recherche translationnelle à haut potentiel en termes d’identification de biomarqueurs et d’approches biothérapeutiques inno-vantes. Le projet IDEALG et le Labex MER en densifient les perspectives de valorisation de biomolécules. Ce potentiel dans les deux régions est enrichi par un secteur

dynamique et original dans le domaine de l’imagerie médicale, puisant sa source dans l’excellence des TIC, également confortée par l’IRT B-COM. Les projets de ce secteur représentent 38 % du portefeuille de titres de propriété intellectuelle confié à la SATT.

• les matériaux avancés et la chimieLes besoins en matériaux innovants s’ac-croissent constamment sous l’impulsion des cadres règlementaires en matière de rejets de CO2, de consommation d’énergie, de dévelop-pement durable et de sécurité. La création de nouveaux matériaux plus légers, résistants, à fonctionnalités multiples, moins exigeants en énergie et à faible impact sur l’environnement doit permettre de répondre aux enjeux économiques et sociétaux actuels. Forte d’un portefeuille de technologiques important dans ce domaine, Ouest Valorisation favo-risera l’industrialisation de ces matériaux innovants et compétitifs par des PME-PMI et grands groupes, et renforcera l’IRT Jules Verne. Les secteurs visés sont les transports (automobile, aéronautique et nautisme), les énergies nouvelles, les matériaux composites et structures complexes, les éco-matériaux, la chimie verte, les biomatériaux, la catalyse.

cOnTAcTS• vincent lAMAnde, Président de Bretagne

Valorisation – Rennes [email protected]

• Béatrice vIAle, Secrétaire générale SATT Ouest Valorisation SAS – Rennes [email protected]

Page 103: Les InvestIssements d'avenir en Bretagne

Les InvestIssements d’avenIr en Bretagne | 103

glossaireun Laboratoire d’excellence (Labex) concerne

des projets scientifiques de laboratoires devant être

dotés de moyens significatifs leur permettant de

rivaliser dans les meilleures conditions avec leurs

homologues étrangers, d’attirer des chercheurs

et des enseignements-chercheurs de renommée

internationale et de construire une politique de

recherche, de formation et de valorisation de

haut niveau.

un equipement d’excellence (equipex) est un

équipement scientifique de pointe qui doit permettre

à la recherche française d’être compétitive au plan

international. La plupart des activités de recherche

s’organisent désormais autour de ces équipements.

Il peut s’agir des sciences de la modélisation pour

lesquelles des moyens de calcul de plus en plus

puissants sont requis, de certains équipements

ou bases de données pour les sciences humaines

et sociales, la physique ou les sciences de la vie.

un démonstrateur est, en grandeur nature, le

test d’une nouvelle technologie ou d’un nouveau

service. Il doit notamment permettre de convaincre

le marché et les utilisateurs de la viabilité et de la

durabilité de ces technologies. Il permet également

de tester, en conditions réelles, le comportement

des utilisateurs et de transformer des paris tech-

nologiques en réalité de marché.

Les instituts « investissements d’avenir » :

• Un institut Carnot est une structure de

recherche identifiable et visible (périmètre,

activité, taille critique) qui définit clairement

sa stratégie de recherche (défis technologiques,

positionnement concurrentiel, marchés et poli-

tique partenariale). Ces instituts possèdent une

gouvernance propre et une bonne organisation

interne, (affectation de l'abondement, orienta-

tions stratégiques, contractualisation, ressources

humaines). Leur activité respecte des critères de

professionnalisme et de qualité (aux meilleurs

standards internationaux), et ils mènent une bonne

activité de recherche interne, garantissant leur

ressourcement scientifique et technologique. En

s'engageant largement dans la recherche parte-

nariale, au profit du monde socio-économique, les

instituts Carnot préservent leurs intérêts et ceux

de leurs partenaires (propriété intellectuelle).

• Un Institut de recherche technologique (irt) est un institut thématique interdisciplinaire

qui pilote des programmes de recherche couplés à

des plateformes technologiques. Les IRT effectuent

des travaux de recherche et de développement

expérimental au meilleur niveau international,

contribuent à l’ingénierie des formations initiales

et continues (formation professionnelle qualifiante

et/ou diplômante), et veillent à la valorisation

socio-économique de ses résultats.

• Un Institut d’excellence en énergies décar-bonées (ieed) est basé sur des partenariats de

long terme entre les établissements d’enseigne-

ment supérieur et de recherche et les entreprises.

Dédiés aux technologies décarbonées, les IEED

doivent permettre de concentrer sur un même

site des moyens privés et publics de recherche

pour favoriser leur valorisation.

Page 104: Les InvestIssements d'avenir en Bretagne

Les InvestIssements d’avenIr en Bretagne | 104

Les biotechnologies sont définies par l’OCDE

(Organisation de coopération et de développement

économiques) comme « l’application de la science et

de la technologie aux organismes vivants, à d’autres

matériaux vivants ou non vivants, pour la production

de savoir, de biens et services ».

une infrastructure de recherche est un outil

au service de toutes les disciplines scientifiques qui

se caractérise par une très grande diversité. Elle

constitue une source d’innovations et de progrès

dont bénéficient la recherche, la formation, l’éco-

nomie et la compétitivité. Ces grands instruments,

à la pointe de la connaissance, sont également

des phares qui favorisent la visibilité des activités

de recherche scientifique et de développements

technologiques.

une initiative d’excellence (idex) est un pôle

pluridisciplinaire d’enseignement supérieur et de

recherche de rang mondial. Ces pôles sont organisés

sous la forme de regroupements territorialement

cohérents d’établissements d’enseignement supé-

rieur, d’universités et d’écoles, impliquant des orga-

nismes de recherche et travaillant en partenariat

avec des entreprises.

une Société d’accélération du transfert de technologies (Satt) permet la transformation

de découvertes issues des laboratoires vers des

applications industrielles ou sociales. Elle a vocation

à regrouper l’ensemble des équipes de valorisation de

sites universitaires et à mettre fin au morcellement

des structures pour améliorer significativement

l’efficacité du transfert de technologies et la valeur

économique créée. Les SATT conduiront à une plus

forte professionnalisation de la valorisation de la

recherche et renforceront les compétences. Elles ont

une double mission : le financement des phases de

maturation des inventions et de preuve de concept,

et la prestation de services de valorisation auprès

des acteurs locaux de la R&D qui créent la valeur

ajoutée scientifique et technologique.

un fonds d’investissement 

Les fonds d’investissement sont spécialisés dans

l’apport en capital à des entreprises innovantes.

une initiative d’excellence en formations innovantes (idefi) est un projet destiné à favori-

ser l’innovation en matière de formation. En tirant

pleinement parti du cadre et de la culture univer-

sitaire, notamment via la pluridisciplinarité, de la

recherche et d’une formation d’esprit favorisant une

approche critique des réalités, les Idefi cherchent

à donner une responsabilité nouvelle à l’étudiant.

Leur objectif est également de faire correspondre

la formation des diplômés avec les besoins et les

attentes des laboratoires et des entreprises.

un centre de culture scientifique, technique et industrielle (ccSti) est un lieu de vulgarisa-

tion scientifique, dont la mission est de favoriser les

échanges entre la communauté scientifique et le

public. Cet objectif s'inscrit dans une démarche de

formation, de partage des savoirs et de citoyenneté

active, permettant à chacun d'aborder les nouveaux

enjeux liés à l'accroissement des connaissances.

Page 105: Les InvestIssements d'avenir en Bretagne

Les InvestIssements d’avenIr en Bretagne | 105

index des siglesaBimS – Analysis and Bioinformatics for Marine Science

ademe – Agence de l’environnement et de la maîtrise

de l’énergie

anaee – Analysis and Experimentation on Ecosystems

artS – Association de recherche pour la technologie et

les sciences

BBmri – Biobanking and Biomolecular Resources Research

Infrastructure

Bird – Bioinformatics R&D

BPmSS – Biostatistiques, pharmacoépidémiologie et

mesures subjectives en santé

c2Fn – Centre de carottage et de forage national

caLYm – Consortium pour l’accélération de l’innovation et

de son transfert dans le domaine du lymphome

cami – Computer Assisted Medical Interventions

caPtiven – Capteurs et données pour la qualité environ-

nementale des eaux et des sols

cci – Chambre de commerce et d’industrie

ccSti – Centre de culture scientifique, technique et industriel

cea – Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies

alternatives

cerrP – Centre d’étude et de recherche sur les radio-

pharmaceutiques

cetim – Centre technique des industries mécaniques

cFa - Centre de formation par apprentissage

chu – Centre hospitalier universitaire

cic – Centre d’investigation clinique

cirad – Centre de coopération internationale en recherche

agronomique pour le développement

cnrS – Centre national de recherche scientifique

comin Labs –  Communication and Information Science

Laboratories

crB-anim – Centre de ressources biologiques pour les

animaux domestiques

crcna – Centre de recherche en cancérologie de Nantes

Angers

creSt – Centre de recherche en économie et statistique

crti – Center of Research in Technology and Innovation

cSt – Culture scientifique et technique

dt inSu – Division technique de l’INSU

ea – Équipe d’accueil

ecrin – European Clinical Research Infrastructures Network

edrome – Exploration et exploitation durable des res-

sources océaniques minérales et énergétiques

edYtem – Environnements, dynamiques et territoires

de montagne

eeSaB – École européenne supérieure d’architecture de

Bretagne

eFS – Etablissement français du sang

emBarc – European Consortium of Microbial Resources

centres

emBL – European molecular biology laboratory

emBrc – European marine biological resource Center

eniB – École nationale d’ingénieurs de Brest

enS – École normale supérieure

enSam – École nationale supérieure des arts et métiers

enScr – École nationale supérieure de chimie de Rennes

enSSat – École nationale supérieure des sciences appliquées

et de technologie

enSta – École nationale supérieure de techniques avancées

envt – Ecole nationale vétérinaire de Toulouse

ePoc – Environnements et paléoenvironnements océaniques

et continentaux

eSFri –  European Strategy Forum on Research Infrastructures

eti – Entreprises de taille intermédiaire

Fcd – Finance et croissance durable

F-crin – European Clinical Reseach Infrastructures Network

FLi – France Life Imaging

Fna – Fonds national d’amorçage

FPP – Free Floating Platform

geLarc – Groupe d'étude des lymphomes de l'adulte –

Recherche clinique

gie – Groupement d’intérêt économique

giS – Groupement d’intérêt scientifique

gmcao – Gestes médico-chirurgicaux assistés par ordinateur

héSam – Hautes Études-Sorbonne-Arts et Métiers

iam – Indice d’activité médicale

iaooS – Ice Atmosphere Arctic Ocean Observing System

iBiSa – Infrastructures en biologie santé et agronomie

ici – Institut Carnot INRIA

icoa – Institut de chimie organique et analytique

Page 106: Les InvestIssements d'avenir en Bretagne

Les InvestIssements d’avenIr en Bretagne | 106

icSa – Institut Carnot Santé animale

iFac – Institut de formation par alternance consulaire

iFB – Institut français de bio-informatique

igdr – Institut de génétique et développement de Rennes

igePP – Institut de génétique, environnement et protection

des plantes

igge – Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’envi-

ronnement

igo – Immunothérapies Grand Ouest

ina – Institut national de l’audiovisuel

inmediatS - Innovations Médiations Territoires

inP – Institut national polytechnique

inPi – Institut national de la propriété intellectuelle

inra – Institut national de la recherche agronomique

inria – Institut national de recherche en informatique et

en automatique

inSa – Institut national des sciences appliquées

inSerm – Institut national de la santé et de la recherche

médicale

inSu – Institut national des sciences de l’Univers

iode – Institut de l'Ouest Droit et Europe

iPev – Institut polaire Paul-Emile Victor

iPhc – Institut pluridisciplinaire Hubert Curien

ird – Institut de recherche pour le développement

iriSa – Institut de recherche en informatique et en sys-

tèmes aléatoires

irm – Image par résonance magnétique

irmar – Institut de recherche mathématique de Rennes

iron – Innovative Radiopharmaceuticals in Oncology

and Neurology

irStea – Institut de recherche en sciences et technologies

pour l'environnement et l'agriculture

irt – Institut de recherche technologique

iuem – Institut universitaire européen de la mer

Latim – Laboratoire de traitement de l’information médicale

Lemar – Laboratoire des sciences de l’environnement marin

Lemna – Laboratoire d’économie et de management de

Nantes-Atlantique

Lgge – Laboratoire de glaciologie et géophysique de

l'environnement

LiP – Laboratoire d’informatique de Paris

LmJL – Laboratoire de mathématiques Jean Leray

Locean – Laboratoire d'océanographie et du climat :

expérimentations et approches numériques

LPgP – Laboratoire de physiologie et de génomique des

poissons

LtSi – Laboratoire de traitement du signal et de l’image

mint – MIcro et nanomédecines biomimétiques

mirri – Microbial Ressource Research Infrastructure

naoS – Novel Argo Ocean observing System

ned – Neurobiologie et développement

oSur – Observatoire des sciences de l’Univers de Rennes

P3r – Pôle de recherche en radiochimie et en radiopharmacie

Peima – Pisciculture expérimentale INRA des Monts d'Arrée

Pme – Petites et moyennes entreprises

PreS – Pôle de recherche et d’enseignement supérieur

PriSm – Plateforme rennaise d’imagerie et de spectroscopie

structurale et métabolique

rBv – Réseau des bassins versants

rdP – Reproduction et développement des plantes

renaBi – Réseau français des plateformes de

bio-informatique

rmn – Résonance magnétique nucléaire

Satt – Société d’accélération du transfert de technologie

au service de l’économie de la connaissance

Seem – Station d'écologie expérimentale du CNRS à Moulis

Shom – Service hydrographique et océanographique de

la Marine

Sig – Système d’information géographique

Stic – Sciences et techniques de l’informatique et de la

communication

SYSaaF – Syndicat des sélectionneurs aquacoles et avi-

coles français

teFor – Transgénèse pour les études fonctionnelles sur

les organismes modèles

tSn – Télécom et Société numérique

u3e – Unité expérimentale d’écologie et d’écotoxicologie

aquatique du centre INRA

uBo – Université de Bretagne occidentale

ueB – Université européenne de Bretagne

umr – Unité mixte de recherche

umS – Unité mixte de service

unam – Université Nantes Angers Le Mans

uPmc – Université Pierre et Marie Curie

ur – Unité de recherche

Page 107: Les InvestIssements d'avenir en Bretagne
Page 108: Les InvestIssements d'avenir en Bretagne

cOnSeIl régIOnAl de BreTAgne283 avenue du Général Patton - CS 21101 - 35 711 Rennes cedex 7

tél. : 02 99 27 10 10 – Fax : 02 99 27 11 11www.bretagne.frM

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primé su

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