Relations Economiques Internationales

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1 Relations Economiques Internationales Introduction Générale Sur le plan pratique, les économies modernes sont largement ouvertes aux REI. Il y a une expansion plus rapide de l’échange de bien que celui de service et de capital.il y a donc une très grande spécialisation (expansion du transport, libéralisation des échanges,). On peut ajouter, aujourdhui les économies internationales sont extrêmement imbriquées à tels points que les politiques économiques tiennent beaucoup plus contre des retombés extérieurs par rapport au passé. Donc, on va étudier : 1- La théorie traditionnelle des REI. 2- La théorie monétaire des REI. 3- La théorie contemporaine des REI. www.fsjes-agadir.info

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REI

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Relations Economiques Internationales

Introduction Générale

Sur le plan pratique, les économies modernes sont largement ouvertes aux

REI. Il y a une expansion plus rapide de l’échange de bien que celui de

service et de capital.il y a donc une très grande spécialisation (expansion du

transport, libéralisation des échanges,).

On peut ajouter, aujourd’hui les économies internationales sont

extrêmement imbriquées à tels points que les politiques économiques tiennent

beaucoup plus contre des retombés extérieurs par rapport au passé. Donc, on

va étudier :

1- La théorie traditionnelle des REI.

2- La théorie monétaire des REI.

3- La théorie contemporaine des REI.

www.fsjes-agadir.info

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Chapitre 1 : la théorie traditionnelle des REI

Il s’agit surtout du concept d’avantage absolu et du concept d’avantage

comparatif, alors il s’agit de la théorie d’Adam Smith et de David Ricardo.

Jusqu’aujourd’hui, ces deux vieilles théories n’ont pas de réfutations

formelles, c’est d’ailleurs le credo de l’OMC.

1- L’Avantage absolu (Adam Smith) :

Adam Smith a introduit la théorie de l'avantage absolu pour décrire des

situations où un pays a intérêt à produire davantage qu'il ne consomme, afin

d'exporter le surplus et d'importer des biens que d'autres pays produisent

mieux que lui.

Pour une personne, l'avantage qu'elle détient sur une autre lorsque, avec la

même quantité de facteurs de production, sa production est supérieure.

Pour un pays, l'avantage qu'il détient sur un autre lorsque, pour un bien,

sa production par unité de facteur est supérieure aux autres pays.

Exemple de David Ricardo sur la Grande-Bretagne et le

Portugal :

Les deux pays peuvent produire du drap et du vin. Supposons que la

Grande-Bretagne est capable de produire 100 mètres de drap en une heure de

travail et 100 litres de vin également en une heure. En revanche, le Portugal

peut produire 90 mètres de drap en une heure de travail et 120 litres de vin

dans ce même temps.

Drap Vin

Angleterre 100 m 100 L

Portugal 90 m 120 L

La Grande-Bretagne possède alors un avantage absolu pour le drap, et le

Portugal possède un avantage absolu pour le vin. D'après la théorie de

l'avantage absolu, il est bénéfique pour les deux pays de commercer, la

Grande-Bretagne vendant son drap contre le vin portugais.

Cet exemple suppose évidemment que les coûts de transport sont

inexistants, et que les produits sont homogènes. Donc les hypothèses sont très

restreintes.

Supposons maintenant que le Portugal peut produire 110 mètres de drap en

une heure de travail, les autres chiffres étant inchangés. Le Portugal possède

alors un avantage absolu pour le drap comme pour le vin : sa productivité est

supérieure à celle de la Grande-Bretagne dans les deux cas.

Pour Adam Smith, les deux pays n'ont pas intérêt à commercer car ils n'ont

pas d'avantages absolus différents (et donc les 2 pays comparent). Smith

défend le protectionnisme pour le libre échange.

Qu’arrivera-t-il à la nation qui, s’engageant sur la voie du libre-échange, ne

dispose d’aucun « avantage absolu » ? En des termes simples, que produira-t-

elle si les nations avec lesquelles elle commerce produisent tout avec plus de

facilité qu’elle ne le fait ? Ne risque-t-elle pas de voir toute son industrie

disparaître ?

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C'est David Ricardo qui introduit le principe d'avantage comparatif, qui

explique comment les pays peuvent malgré tout commercer dans cette

situation.

2- L’Avantage comparatif (D.Ricardo 1978) :

Pour nous faire comprendre ce principe, Ricardo imagine une économie

mondiale composée de deux pays seulement, l’Angleterre et le Portugal,

produisant deux types de biens, du drap et du vin, dont la qualité est supposée

identique. Ricardo place l’Angleterre dans une situation a priori tout à fait

désavantageuse : le Portugal produit plus vite que la GB à la fois le drap et le

vin.

L’Angleterre doit-elle fermer ses frontières pour éviter que ne s’écroule

son industrie ?

Pour répondre à cette question il faut analyser les effets de l’alternative

envisageable entre l’autarcie et le libre-échange (comparaison entre deux

situations).

A- Situation autarcique :

On considère que les deux pays (la GB et le P) produisent deux produits (le

vin et le drap). Pour produire les deux unités de vins nécessaires aux deux

pays, il faudra 200 heures de travail, tandis que la production de deux unités

de drap demandera 190 heures de travail.

Que se passe-t-il si

l’Angleterre produit des

draps et le Portugal du vin ?

L’Angleterre met 200 heures de travail pour produire deux unités de drap.

Elle économisera donc 20 heures de travail susceptibles d’être consacrées à

un accroissement de la production.

Si on suppose qu’elle consacre ces 20 heures à la production de drap, la

production passera à 2,2 unités.

Quant au Portugal, il met 160 heures à produire deux unités de vin, il

dispose donc encore de 10 heures de travail pour accroître sa production, et

peut donc la faire passer à 2,125 unités.

On suppose que le monde est constitué de deux pays qui produisent deux

produits dont :

- Les quantités produites sont identiques.

- La qualité est supposé aussi identique.

Adam Smith

Vin Drap

Angleterre 80 90

Portugal 60 100

David Ricardo

Vin Drap

Angleterre 120 100

Portugal 80 90

(Le Temps de travail nécessaire pour produire une unité)

Selon Ricardo, la GB est dans une situation désavantageuse (Le Portugal

produit plus vite que la GB à la fois le DRAP et le VIN). Donc elle devrait

fermer ses frontières pour ne pas permettre aux produits du Portugal d’entrée

PORTUGAL ANGLETERRE

VIN 80 h 120 h

DRAP 90 h 100 h

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sur son territoire, Ricardo pose l’hypothèse de la théorie des facteurs de

production.

La théorie de valeur de travail : Ce qui donne une valeur à un produit,

c’est la quantité de travail nécessaire pour produire ce dernier.

Pour la GB, la production du vin nécessite 120 h.

Pour le P, la production du vin nécessite 80 h.

Pour produire les deux unités de vin nécessaire à la consommation des

deux pays, il faudra 200 h.

Idem pour le drap, il faudra combien d’heure pour la production nécessaire

à la consommation des deux pays ?

Que se passera-t-il si chacun des pays se spécialise dans la production d’un

seul bien ?

La GB économise 20 h du travail, donc il peut consommer ces 20 heures

pour produire encore du drap (avantage pour elle), de même, le Portugal

économisera 10 h.

Conséquence :

On remarque donc que la production mondiale de chacune des deux

marchandises a profité du libre-échange, et que globalement, grâce à

l’échange qui s’ensuit, les deux nations seront plus riches qu’auparavant,

alors qu’elles n’ont pas accru leurs efforts.

Bien sûr, la démonstration de Ricardo part du principe que le but de

l'économie est d'accroître le bien-être matériel des populations, et non

d'assurer la suprématie d'un Etat sur un autre.

Dans l’exemple chiffré de Ricardo, 1 unité de vin doit s’échanger au

Portugal contre 0,89 unité de drap qui représente 90 h de travail. En GB,

le rapport interne de coût est de 1,2 d’unité de vin. Le P dispose

d’avantage absolu dans la production des deux biens puisque ses coûts

sont inférieurs à ceux de la GB (67 % du coût anglaise pour le vin et 90

% pour le drap), la supériorité du Portugal générale, donc la GB va

refuser l’échange.

Interprétation :

Il faudrait que chaque unité de vin produit doit obtenir au moins 0,89 unité

de drap, c’est-à-dire plus que le prix relatif autarcie.

Symétriquement, l’Angleterre aura intérêt à s’engager dans le commerce

international si un peu moins de 1,2 unité de drap Anglaise peut être

échangée contre 1 unité de vin portugais.

Selon ce raisonnement, n’importe qu’il taux d’échange international (c’est

le prix d’un produit en fonction de l’autre produit) compris entre 1,89 et 1,2,

c’est-à-dire entre les coûts comparés interne représente un gain réciproque

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pour les deux pays. Les coûts comparés internes se sont les limites du taux

d’échange international.

Hypothèses :

Supposant que le taux de change se fixe à une unité de drap Anglais contre

une unité de vin Portugal, donc en échange une unité de 120 qui coûte 80 h de

travail en autarcie.

Le Portugal obtient une unité de drap Angleterre qui coûte 90 h en

situation d’autarcie, le Portugal enregistre ainsi un gain de 10 h de travail

(donc il y a une spécification « engagement de la production de vin,

dégagement de la production de drap ») à la suite de l’échange international

qui lui permet au Portugal de consacrer le temps de (travail) production là ou

celle-ci est plus efficace « production du vin », l’échange est profitable pour

les deux pays.

Pour ce qui de l’Angleterre se spécifier de son tour mais dans la production

de drap, pourquoi pour le drap son désavantage comparatif est moindre.

L’Angleterre gagne au taux d’échange à condition que ce dernier est une

unité de vin = une unité de drap.

Exemple chiffrés :

Adam Smith

Vin Drap

Angleterre 80 90

Portugal 60 100

David Ricardo

Vin Drap

Angleterre 120 100

Portugal 80 90

Hypothèses :

- Pour la GB, l’avantage absolu se trouve dans le drap.

- Pour le P, l’avantage absolu se trouve dans le vin.

Le temps nécessaire pour produire (la production mondiale) le vin et le

drap soit :

220 + 170 = 390 h

Dans le modèle de Smith, pour que l’échange savoir lieu :

Il existe une situation où les deux pays dans un rapport de gain de 20 h

pour l’Angleterre et de 10 h pour le Portugal c’est-à-dire un rapport de 2 à 1

(l’Angleterre fait un rapport d’économie plus que le Portugal).

- Nous avons donc les prix relatifs en

situation d’autarcie en Angleterre :

Une unité de vin = 2 unités de drap

- Nous avons donc les prix relatifs en

situation d’autarcie pour le Portugal :

Une unité de vin = 2 unités de drap

B- En situation de libre échange :

Les marchés sont unifiés et celles-ci se traduit par un prix relatif unique sur

chaque marché (un prix unique sur chaque marché). En supposant qu’on a

une unité de drap = une unité de vin en Angleterre. Une unité de vin demande

Vin Drap

Angleterre 2 h 1 h

Portugal 1 h 2 h

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donc deux heures de travail, en prix relatif, ces deux heures permettent de

produire deux unités de drap qui permet d’obtenir en échange deux unités de

vin. Le même raisonnement est fait pour le Portugal, ce qui signifie que les

deux pays ont intérêts à se spécialiser dans la production dans laquelle il

meilleur de façon absolu.

Que se passe-t-il si un pays est meilleur sur l’ensemble des secteurs de

production ?

Dans cet exemple la productivité en

Angleterre est 6 fois plus forte pour le vin et

1,5 fois plus forte pour le drap, l’Angleterre a

un avantage absolu pour les deux produits.

Il suffit de disposer d’un avantage absolu

plutôt que de passer de six heures pour

produire une unité de vin, l’Angleterre a intérêt à produire deux unités de

drap qu’elle exportera vers le Portugal pour obtenir l’échange deux unités de

vin de Portugal. Le Portugal a intérêt à se spécialiser dans le secteur de

production le plus avantageux ‘c’est le vin’, au lieu d’utiliser deux heures

pour produire deux unités de vin, il peut les échanger contre deux unités de

drap et ainsi chaque pays retire un gain de son échange avec le reste du

monde.

Est-ce que les théories sont valables pour les économies contemporaines ?

3- Actualité de deux théories :

Aujourd’hui, la spécialisation et la division international de travail repose

toujours sur les avantages comparatifs mieux dans les économies le degré

d’ouverture est élevé. Nous avons constatés qu’elle est toujours important de

développer les avantages comparatifs, mais étant donné la concurrence ça

devient de plus en plus difficile pour les pays les moins développés surtout

que les avantages comparatifs sont de plus en plus fin, précis, complexe c’est-

à-dire que la différenciation entre les produits repose sur des éléments de plus

en plus complexe.

4- Les limites de la théorie de l’avantage comparatif :

La première critique de Ricardo à la fin du 19 siècle par F.LIST ; la

concurrence extérieur est inutile, la concurrence nationale doit suffire à

baisser les prix à condition que les marchés soit assez vaste, de plus la

spécialisation constitue un risque celui de la dépendance.

Exemple :

Les pays spécialisés dans l’agriculture resteront toujours des pays

agricoles, donc dépendant pour les produits manufacturés des autres pays.

Les critiques contemporaines de M.ALLAIS :

a. Abandonner la production pour se spécialiser dans une autre est un

mauvais calcul, car les avantages comparatifs évoluent avec le temps.

b. Le libre échange avec les pays de bas de salaire entraine des problèmes

de compétitivité dans certains secteurs, pour essayer de rester

compétitives ; les entreprises des pays industrialisés maintiennent les

salaires à des niveaux le plus bas possible ou bien substitué le travail par

le capital.

Nombre d’H de travail pour

produire 1 unité de bien

Vin Drap

Angleterre 6 h 3 h

Portugal 1 h 2 h

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En fin, n’oubliant pas le rôle du taux d’échange si les pays

maintiennent moyens artificiellement bas (par exemple la chine) cela leur

donne une compétitivité qui ne pas dû au avantage comparatif.

c. La troisième critique ; il n’y aura aucun indicateur permettant de mesurer

l’avantage comparatif, Ricardo comparait les coûts de pdt en terme de

quantités de travail nécessaire pour les fabriqués.

La théorie de valeur de travail n’a aucune validité en recherche. Certes, ce

qui fondent les différences des coûts, mais il ne s’agit pas d’indicateurs, c’est

pour cela les économistes Heckscher-Ohlin vont proposer une autre vision.

Chapitre 2 : la théorie moderne des REI

1- Le modèle de Heckscher-Ohlin :

Ce modèle doit son nom à deux économistes suédois qui l'ont développé :

Elie Heckscher en 1919 et Bertil Ohlin en 1933.

Le point de départ de ce modèle c’est d’abord les critiques de Ricardo; au

lieu de parler de la quantité de travail nécessaire à la production, les deux

auteures présentent une autre hypothèse appelée « la différence de la dotation

en ressources productifs entre deux pays », d’où le nom de leur modèle

théorie des dotations factoriels ». L’objectif visé par Heckscher-Ohlin c’est

d’expliquer l’origine des avantages comparatifs qui selon ces auteurs

proviennent de l’interaction entre l’abondance relatif des ressources

productifs et l’intensité relatif avec laquelle ces ressources sont utilisées dans

la production. Pour produire, il faut combiner des ressources productives (le

travail, le capital, les ressources naturelles).

Nous allons présenter le modèle sous forme de théorèmes, théories.

NB : Théorie : hypothèses Théorème = définitions Modèle =

forme des équations

La théorie met l'accent sur les effets réciproques des proportions dans

lesquels les ressources productives sont disponibles dans les pays et les

proportions dans lesquelles elles sont utilisées dans la production.

Heckscher-Ohlin ajoutent la notion de la proportion relative des ressources,

ce n’est plus l’importance de ressources dans la production, mais

l’importance de ressources productives dans le commerce international, c’est

pour cela ils proposent un ensemble d’hypothèses :

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H1 : Ce modèle suppose que l’économie produire deux biens par

l’utilisation de 2 facteurs de production (le travail L et le capital K), ces deux

biens se différent de la part de l’intensité factorielle (la quantité de facteur

nécessaire pour produire).

Le rapport entre les deux facteurs K/L, L/K sont différent tant que ce pays

produit deux ces biens uniquement, il existe une seule relation entre les prix

relatifs des biens et les prix relatifs des facteurs. Dans l’esprit de Heckscher-

Ohlin, l’économie ne produit qu’un seul bien, ce dernier peut être utilisé

comme bien de facteur de production ou bien de consommation. En effet

toute augmentation dans le prix relatif du bien intensive de L (qui est produit

plutôt par le L que par le K) fera glisser la répartition du revenu en faveur de

travail.

Le revenu national : C’est l’ensemble des revenus des facteurs de

production moins la part qui revient à la consommation intermédiaire.

Le salaire réel de la main d’œuvre est différent du salaire nominal « c’est le

salaire monétaire du facteur L », « tandis que le salaire réel est le salaire qui

est indexé au pouvoir d’achat, car il représente la quantité de bien que le

salarié peut se procurer avec le salaire nominal ».

)

Le salaire réel de la main d’œuvre augmente en fonction de ces deux biens,

car on utilisera plus le L que le K, par contre le revenu du K en fonction de

ces deux biens.

H2 supplémentaire : Supposant qu’un des deux facteurs de production voit son

offre de travail , c’est-à-dire que les entreprises peuvent avoir la possibilité

d’accroitre leur production.

Si on considère les prix relatifs ne changent pas, mais la production du bien

qui utilise de manière intensive ce facteur qui a vu son offre augmenté, la

production de ce bien va s’accroitre alors que la production de l’autre bien va

diminue en terme réel toujours en faisant référence à la proportion des

facteurs.

H3 : Supposant que dans cette économie une des deux ressources

productives est relativement plus importante que l’autre ressource productive.

Dans ce sens Heckscher-Ohlin utiliseront le terme abondance (dans ce cas

cette ressource est plus abondante).

Un pays tendra à produire relativement en plus grandes quantités les

biens qui utilisent intensivement ses ressources abondantes, Cela constitue la

base de la théorie des échanges de Heckscher-Ohlin; les pays tendent à

exporter les biens intensifs dans les facteurs dont ils ont une dotation

abondante.

H4 de base : La porté de cette dernière est la suivante ;

Selon H-O, quand-il ya une ressource abondante et ce pays utilise cette

ressource abondante pour produire un des deux biens et bien, il ya

l’hypothèse suivante qui s’en suite.

H5 : Les prix relatifs des biens ont une influence sur les prix relatifs des

facteurs, or le commerce international modifie les prix relatifs. Donc le

commerce international exerce une grande influence sur le R des facteurs par

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l’intermédiaire des prix relatifs des biens, dans ces conditions là H-0 conclue

que les propriétaires des facteurs K si sont abondante dans un pays gagne

l’échange et s’ils sont moins abondants perdre l’échange.

H6 : Dans le modèle de Ricardo (l’avantage comparatif) l’échange de B se

termine toujours par une égalisation entre les pays, des prix des facteurs de

production mais dans les conditions de l’abondance des facteurs il est très

difficile est très long d’atteindre cette égalisation.

A- Modèle Heckscher-Ohlin :

D’abord, le modèle va commencer par la présentation des principales

équations issues des hypothèses :

Nous avons deux bien 1 et 2, deux pays A et B et deux facteurs de

production K, L. Les deux pays A et B ont accès de manière égale à la

technologie, ils possèdent la fonction de production.

Fonction de production pour le pays A : F1 (K, L).

Fonction de production pour le pays B : F2 (K, L).

Mais H-O étant des néoclassiques et tant qu’il raisonne en facteur de

production, donc ils vont tenir de compte de la loi des rendements

décroissants. Schématiquement, plus un facteur de production est utilisé,

moins son rendement est décroissant, mathématiquement la loi des

rendements décroissants s’explique par le calcul.

F'(K, L) = Q' c’est une fonction de production croissante à rendement

décroissante

ou

(après calculs on trouve que les dérivées

premières sont > 0 et les dérivées seconds sont < 0), donc graphiquement :

(Fonctions croissante à rendements décroissantes)

Nous allons supposer que les deux pays ont des dotations factorielles

relatives en facteur de production Mathématiquement, on explique ça par la

relation suivante :

La dotation factorielle de A > La dotation factorielle de B.

Un pays est toujours doté en facteurs qu’un autre pays, cela veut dire qu’un

pays a toujours relativement plus d’un facteur qu’un autre pays.

Les deux auteurs prennent en compte les rendements d’échelle, lorsque la

production augmente, les facteurs de production augmentent de la même

proportion.

Rendements d’échelle constants

Les deux facteurs de production ont une productivité marginale décroissant

(dérivée première est < 0), H-O suppose que l’intensité de facteur de

production doit être entre les deux biens, ce qui traduit la relation suivante :

(L’intensité : L’utilisation faite par un facteur de production).

L’intensité des facteurs de production doit être différente entre les deux

biens, cela signifie que la production du bien 2 utilise intensivement plus de

facteur K que la production de bien 1. La dernière suppose qu’il pouvait y

L

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10

avoir une égalisation entre les deux pays (qui est celui de la concurrence pure

et parfaite).

B- Démonstration du modèle :

H-O suppose deux situations différentes (l’autarcie et l’échange) :

B.1- L’autarcie :

L’autarcie, la situation entre les deux pays est symétrique, puisqu’il existe

cette symétrie on peut éliminer les notations A et B, et définir les grandeurs

x1 et x2 qui désignent les quantités des biens produitent à l’équilibre, Li et Ki

les quantités utilisés pour produire le bien i :

Coefficients technologiques : A l'équilibre, et

;

Coefficient capitalistique : . La production de bien 1 est

plus intensive en facteur K que la production de bien 2 si et seulement si

.

On a ainsi, x1+

x2 = L et x1+

x2= K

Le concept d'équilibre de la concurrence parfaite nous dit que la

rémunérateur des facteurs de production est la même dans les deux industries

= productivité marginale des facteurs, on note :

w L (w la rémunérateur de L).

r (r la rémunérateur de K).

P le prix d’équilibre du B2.

(P,w,r) est exprimé en unité de Bi d’où la rémunération du B1= la

rémunération du B2 :

est le taux de salaire nominal.

W=

K1, L1) = P.

(K-K1, L-L1)

r =

K1, L1) = P.

(K-K1, L-L1)

Le choix de la technique de production se fait par minimisation des coûts

de production, donc il faut calculer le coût unitaire :

Il faut raisonner par imputation, lorsqu’une entreprise produit une unité de

bien i, elle utilise :

Ci = w, +r,

Salaire coefficient capitalistique

Selon la théorie du producteur ;

=

c’est l’élasticité et

=

(w

taux de salire nominal et r taux de salaire réel)

L’élasticité d’un facteur de production est l’intensité avec laquelle un

facteur est utilisé par rapport à un autre facteur.

La minimisation des coûts de production se calcul sur la base du calcul des

élasticités de production.

B.1.1- Comparaison des situations d’autarcie :

On a deux choix :

- Comparaison entre une situation t1 et une situation t0 dans un même

pays.

- Comparaison des situations d’’autarcie entre deux pays différents.

Pour le premier cas, on suppose que les dotations en facteurs ont changée

d’une période à une autre, on essaie de vérifie l’hypothèse première d’H-O,

on dit qu’un pays en autarcie gagne à l’échange à condition qu’il se spécialise

Page 11: Relations Economiques Internationales

11

dans la production de bien qui nécessite pour leur production des facteurs de

production dont le pays est le mieux doté. Nous allons essayer de déterminer

les rémunérations relatives des facteurs en prenant deux pays A et B, ou fait

l’hypothèse que le pays B est moins doté en capital par unité de travail que le

pays A et nous allons faire l’hypothèse supplémentaire que nous nous

trouvons dans le cadre de la loi des rendements décroissants.

Plus on utilise un facteur, plus son rendement est décroissant.

WA=

> WB=

avec (w les salaires)

rB=

> rA=

d’où

>

avec (r est le taux d’intérêt)

(Comparaison entre les pays A et B en situation d’autarcie)

Dans ce cas, si on compare les pays en situation d’autarcie, le facteur ayant

le meilleur rémunérateur relatif est le facteur relativement le plus rare dans le

pays considéré.

B.1.2- Les prix relatifs en situations d’autarcie :

Dans une situation de concurrence pure et parfaite, les prix à l’équilibre

sont égaux aux coûts unitaire (prix déterminés atomicité responsable), et si

on suppose que le prix de bien 1 est égale à 1 on a :

Définition du prix et du prix relatif : P =

(prix relatif du bien 1 par

rapport au bien 2).

Quelle est la part du coût de travail ?

Quelle est la part du coût de capital ?

=

< 0 (car on tenu compte de la loi des rendements

décroissants).

Ainsi, si le prix relatif de facteur K augment,

P on en déduit

l’augmentation de prix relatif d’un facteur augmente le prix relatif du bien

utilisant le plus intensivement ce facteur.

B.2- Ouverture des frontières :

Supposant que les deux pays entre en échange où :

>

et PA < PB et nous avons automatiquement le prix du pays :

PA < PB

Les entreprises dans chacun des deux pays produit soit le bien 1, soit le

bien 2. Celles qui produisent 2 dans le pays A ont intérêt à emporter car PA<

PB. Réciproquement, les entreprises qui produisent le bien 1 dans le pays B

ont intérêt à exporter, nous allons avoir plusieurs cas de figures :

Cas1 : On a spécialisation partielle de chaque pays dans le bien

relativement le plus intensif dans le facteur dont ce pays est relativement

le mieux doté (il y a une différence entre dotation des facteurs et

intensité des facteurs).

Cas 2 : Egalisation des prix relatifs des biens, avec : PB

< PL

< PA

Le prix d’un bien qui détermine le niveau de prix dans les deux pays.

NB : En raison de la relation entre prix relatifs et rémunérations relatives,

la rémunération relative du facteur relativement le plus rare dans chaque pays

diminue tandis que celle du facteur relativement le plus abondant augmente.

Page 12: Relations Economiques Internationales

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2- Le modèle de Mundell-Fleming :

Description des échanges commerciaux, autrement dit développement de

comportements et exportations.

Ces deux théoriciens ont ajoutés à leur théorie pour les importations et les

exportations les concepts des flux financiers. Un pays étranger choisi

d’investir dans un autre pays que le tien.

Ces deux pays vont essayer d’analyser le rôle des mouvements des

capitaux dans une économie ouverte, ils ont essayé de savoir si les

mouvements des capitaux peuvent être une efficacité pour la croissance

économique.

Problème de Mundell :

Les IDE permettent de gonfler la BP, M-F raisonnent en économie ouverte

(est ce que les mouvements de capitaux dans une économie ouverte quand-ils

accompagnés d’une politique budgétaire ou monétaire impactent

positivement l’économie d’un pays ?).

On ne peut pas parler d’un équilibre macro-économique sans parler d’un

équilibre réel et monétaire.

IS-LM (il s’agit d’une simultanéité), c’est un modèle dans une économie

fermée, M-F vont ajouter des régimes de changes, car ils raisonnent en

économie ouverte.

Le modèle M-F mettre en évidence dans quelle mesure une économie

fermée, une fois elle est ouverte sur les échanges internationaux peut tirer

profit, soit dans un régime de taux de change fixe, soit dans un autre de

régime flottant.

Selon Keynes, dans le Lt, nous serons tous morts, ce qui nous importe c’est

le Ct.

Toutes les variables étrangères deviennent exogènes.

3- Le modèle IS-LM (ou modèle Hicks-Hansen) :

J.R Hicks a créé la partie IS (équilibre réel) et Hansen a créé la partie LM,

ainsi, ils n’ont pas travaillé ensemble, mais ils rassemblent leurs œuvres.

On admet explicitement que le revenu est une fonction du taux d’intérêt.

La courbe IS est un ensemble de points qui sont reliés pour former cette

droite.

Tous ces points sont autant constituant différents équilibres entre l’épargne

S et l’investissement I, l’investissement I dépend de l’incitation (profit, taux

d’intérêt) à investir.

La courbe IS indique qu’il y a plusieurs points d’équilibre compatibles.

La courbe LM indique qu’il y a plusieurs points d’équilibre compatibles.

Mais il n’y a qu’un seul point qui soit compatible avec le marché monétaire

et le marché des biens et services.

Page 13: Relations Economiques Internationales

13

Quels peuvent être les effets d’une politique expansive de nature

budgétaire ?

Y = C + I + G

La production est la contrepartie des revenus (Salaires – Profits – Intérêts).

Ces derniers ont pour bénéficiaire : les ménages, ces revenus sont utilisés soit

pour acheter des biens et services ou constituer une épargne.

L’investissement diminue lorsque le taux d’intérêt augmente. L’épargne est

une fonction du revenu et non pas du taux d’intérêt, Keynes calcul donc (la

proportion à consommer, la proportion à épargner, l’incitation à investir).

L’ouverture de l’économie ne fait que progresser.

- La première étape, celle prend en considération les X et les M.

Y = C + I + G + X-M

- La deuxième étape est celle dans laquelle on ajoute les taux de

changes fixes.

- La dernière est celle dans laquelle on ajoute les taux variables.

On parlerait au cours de la 4 ième étape de modèle M-F.

Dans une économie ouverte, le taux de change est un indicateur des prix

relatifs entre pays, les quantités des biens et services qui dont exportées et

importées par chaque pays dépendent dans une large mesure de niveau du

taux de change.

Le taux de change est le prix selon lequel s’échange la monnaie nationale

contre une monnaie étrangère : 1DH = 0.11 Euro

Chaque jour, il y un prix fixe pour chaque monnaie selon l’évolution des

offres et de demandes de devises sur le marché international de devise (l’offre

et la demande de devise à l’échelle international).

Un régime : c’est l’ensemble des négociations sur lesquelles les pays du

monde se font d’accords (c’est ce qu’on appelle Round).

« Bretton Woods (1944 », origine de taux de change fixe en 1944, mais il y

a eu des Rounds et le régime de taux de change fixe a été modifié en régime

de taux de change flottant.

Les exportations sont supposées être une fonction décroissante du taux de

change :

Une dépréciation de la monnaie nationale provoque une augmentation des

exportations.

Les X-M = Balance commercial et cette B est en volume quand le taux de

change n’est pas appliqué, et elle est en valeur lorsque le taux est appliqué.

Les M dépendent à la fois du revenu national et du taux de change.

La valeur de devise des importations est une fonction croissante de taux de

change :

D’où la condition de Marshall « toute dévaluation de la monnaie entraine

une hausse du revenu national », à condition que la relation Marshall et

Laurent sera vérifie (Si la somme des valeurs absolues des élasticités prix des

I et X est inférieur à 1, donc toute dévaluation entraine une hausse du

revenu).

Les prix à l’intérieur (les importations diminuent et les exportations

augmentent) : Y = C + I + G + X – M. En Outre, les flux de marchandises

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représentés par les importations et les exportations, les relations entre pays se

caractérisent par des mouvements de capitaux qui cherchent notamment à

tirer parti des différences entre les taux d'intérêt qui prévalent dans le pays et

dans le reste du monde. Robert Mundell et John Fleming ont proposé de les

intégrer au schéma IS/LM.

Est-ce que les mouvements de capitaux entre un pays et le reste du monde

dépendent de l’écart entre le taux d’intérêt de ce pays et le taux d’intérêt qui

prévu à l’extérieur, donc le taux de change est supposé constant.

Si le mouvement de capitaux compense le solde entre exportations et

importations, alors la balance des paiements est équilibrée.

Pour un taux de change donné, les importations étant une fonction

croissante de Y et les entrées de capitaux également, il en découle que si

le taux d'intérêt i augmente, alors Y augmente aussi et ce d'autant plus que

les mouvements de capitaux sont importants.

Le but du modèle IS/LM est de proposer une "maquette" de l'économie au

sein de laquelle peuvent être testées les conséquences de diverses variantes de

politique économique (monétaire et budgétaire).

Les effets d’une politique expansive « Etat » budgétaire dans le court

terme :

Cas 1 : Sans mouvement de capitaux

En cas d’absence de mouvement de capitaux, une relance budgétaire se

traduit par un déplacement homothétique de la droite IS vers le haut. Le fait

que l’Etat intervient (elle achetant les biens et les services), donc IS d’autant

important. Le fait de raisonner dans une économie ouverte ne modifier pas le

schéma à condition que les variations de réserve sont stabilisé (stérilisation)

(voir condition de Marshall et Laurent).

La relance budgétaire provoque un accroissement des importations, donc le

déficit commercial est payé par une sortie de réserve, ces derniers sont

stérilisés. La diminution de la masse monétaire maîtrisée par des autres

crédits à l’économie pour dire que la courbe LM ne se déplace pas

(inchangé), cette hypothèse est du court terme, dans cette hypothèse le

graphique montre que le taux d’intérêt augmente un peut et le revenu aussi.

Il est plus réaliste de penser qu’un pays ne peut pas stériliser ses réserves.

Les R peuvent s’épuiser et le déficit extérieur pousse un pays à pratiquer une

politique monétaire restrictive. Donc la courbe LM se déplace vers le haut.

Le schéma suivant montre ce cas :

Page 15: Relations Economiques Internationales

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(Le RNB est ramené à un niveau plus important). Le RN après avoir été en

expansion est ramenée vers le RN initial par la contrainte extérieure, et nous

nous trouvons forcément dans une situation défavorable par rapport à la

situation précédente.

Cas 2 : Introduction des mouvements de capitaux dans le modèle

Pour simplifier, on va se limiter dans cette section au cas où il y a une

mobilité parfaite des capitaux et circulation librement. Ceci va se traduit par

une droite supplémentaire FF (voir schéma), cette droit est infiniment

élastique aux variations du taux d’intérêt. C’est une droite très plate parallèle

à l’axe des abscisses. Au niveau du taux d’intérêt mondiale, si un pays un

taux d’intérêt, il capture plus de capitaux. Mais si il fixe un taux faible, il

n’a pas d’avantage de reçue des capitaux.

Explication :

La politique expansive entraine une de la courbe IS vers le haut, la hausse

des taux d’intérêt attire des capitaux mondiaux . La courbe LM représentant

se déplace vers le bas :

Le point d’équilibre est atteint lorsque le taux d’intérêt du pays retrouve le

taux d’intérêt mondiale en ce point d’équilibre le ti revient au point initial et

le revenu national aura sensiblement, donc la politique économique

expansive à donnée des bons résultats et favorable pour le revenu national.

Cas intermédiaire :

Qu’on peut appeler succès totale d’une politique expansive :

Le cas précédent qu’on peut appeler : Echec total de cette même politique,

il existe toute une série de cas intermédiaires et ces cas dépendent de degré de

mobilité de capitaux.

On peut donc envisager par ordre d’importance les situations

intermédiaires suivantes :

Si la mobilité des capitaux mondiaux est très forte sans être parfaitement

élastique, les entrants des capitaux font plus que compenser les sorties de

devises liée au déficit de la balance commercial.

Dans le schéma LM se déplace vers le bas, le revenu augmente et le taux

d’intérêt reste élevé, autrement dit ne tourne pas à son niveau initial.

Si les capitaux sont moins mobiles et bien les importations des capitaux

compensent les sorties de devise lié au déficit de la balance commercial, dans

ce cas LM ne se déplace pas et le revenu augmente, et le taux d’intérêt

augmente aussi.

Page 16: Relations Economiques Internationales

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Malgré une augmentation de taux d’intérêt, les capitaux ne sont que

modérément (une faible entrée) importés.

A ce moment là, il faut pratiquer une politique monétaire restrictive,

s’impose pour éviter une augmentation globale des prix (et donc inflation).

La courbe LM se déplace vers le haut, le taux d’intérêt demeure élevé et il

n’y a qu’une faible augmentation du revenu, d’où les effets d’une politique

de relance de nature monétaire :

Les effets d’une politique de relance restrictive de nature monétaire

En cas d’absence de mouvement de capitaux, une baisse de taux d’intérêt à

l’intérieur de pays, elle ne peut pas attire les capitaux, par contre elle peut

encourager les investissements nationaux et par suite les importations

augmentent par ce que la demande augmente.

Finalement, au bout d’un certain temps (le délai d’adaptation de

l’économie), le déficit commercial fini par épuiser les réserves, la courbe LM

va se déplacer vers le haut (c’est son niveau initial).

Pour résumer, nous dirons ; à long terme est un échec bien qu’elle permette

à court terme (pendant tout le temps qu’il est possible de stériliser les

variations de S réserves). Donc la condition de Marshall est plus efficace à

long terme qu’au court terme.

L’introduction des mouvements de capitaux ramènent la politique

monétaire inefficace, même à court terme car la baisse des taux d’intérêts à

un double effet, elle se traduit par une aggravation du solde commercial, mais

de plus elle provoque une fuite capitale. Elle n’en attire aucun capital et donc

la nécessité d’une restriction monétaire et immédiate.

Conclusion :

Le modèle Mundell-Fleming original en régime de taux de change fixée

déclare efficace les politiques budgétaire, et relativement inefficace les

politiques monétaires.

Modèle Mundell-Fleming en change fixe et en change flexible

ou flottant :

En change fixe et en change flexible, jusqu'à 1970 le monde utilisait le

régime de taux de change fixe, après 1970 apparu le taux de change flottant.

Est-ce que les politiques budgétaires étaient efficaces dans le régime de

taux de change fixes, resteront aussi dans le régime de taux de change

flottant ?

Mundell-Fleming : Selon que les taux sont fixes ou flottants, il faut

privilégier respectivement ou les politiques monétaire ou les politiques

budgétaires.

Régime de taux de change fixe :

Sous le régime de taux de change fixe, la valeur de la monnaie nationale par

rapport à la valeur d’une monnaie étrangère est fixée par des accords entre les

Etats dans le cadre du FMI, et donc la valeur de toutes les monnaies et

connue et enregistrées.

Exemple :

Le front français à une valeur de temps par rapport au dollar (monnaie de

référence peut changer par une autorisation du FMI)., si le FMI a donné cette

autorisation, donc on a le choix entre une réévaluation ou d’évaluation.

Cette autorisation se fait selon certaines conditions :

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Condition 1 :

- Les Etats-Unis acceptent d’être partenaires.

- Les principaux partenaires commerciaux aussi.

- Si il y une dévaluation, les M > X. mais si il y a une réévaluation,

X> M.

Condition 2 :

- Toute dévaluation ou réévaluation ne peut se faire que sous certaines

fourchettes, le FMI a fixé une fourchette de (+ ou -1)1 %.

- Une dévaluation encadre une autre.

- La dévaluation entraine les dépréciations.

- Le régime de taux de change fixe. La valeur de notre monnaie est

connue par rapport à toutes autres monnaies du monde, car il ya une

seule monnaie qui est le Dollar.

- La valeur de Dollar dépend de la quantité des réserves d’or dans les

Etats-Unis.

Régime de taux de change flottant :

Quand un pays dévalue sa monnaie, par la suite sa monnaie va chuter, car

la dévaluation est un processus autoentretenu du commerce international (une

dévaluation entraîne une autre dévaluation).

Régime de taux de change flottant flexible : Il permet aux monnaies

étrangères de flotter (augmentation ou diminution). il y a des

augmentations et des diminutions parfaitement élastiques par rapport à une

seuil.

Cette élasticité est permise par l’action qui s’exerce sur l’offre et la

demande des monnaies. Plus la monnaie est demandée, plus elle est appréciée

(augmentation de la valeur).

La valeur d’une monnaie ne se mesure pas par rapport à d’autre monnaie,

mais par rapport à l’offre et la demande de cette monnaie.

Sur le marché monétaire international, il y a une offre et une demande

(donc toutes les monnaies sont exposées aux aléas du MMI).

Sur ce marché, il y a une hiérarchie des instituions qui permettent

d’instaurer l’autorité monétaire internationale. Cette dernière, à sa tête le FMI

et à sa base les banques centrales nationales et entre les deux, on trouve les

banques centrales régionaux (par exemple, la banque centrale européenne).

Le rôle de cette autorité est un rôle de contrôle, il est chargé de la gestion

de MMI. Si on comparait entre le régime de refixe et flottant :

En taux de change fixe, la valeur de la monnaie nationale est déterminée à

démonstrativement par des accords dans le cadre de régime du taux de

change fixe et tout changement de la valeur de la monnaie requiert l’aval de

FMI (l’accord).

Critique 1 :

Une politique budgétaire est une politique d’endettement (le pays

s’endette). Le modèle Mundell-Fleming ne nous dit jamais quant est ce que le

remboursement aura lieu (pas de précision concernant le délai de

remboursement).

Le taux d’intérêt mondial est actuellement de 7 % (la France par exemple

emprunte à 2 % et par contre l’Espagne à 7 % et la Grèce encore pire (ça ne

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fera que creuser le déficit extérieur et celui de la balance des paiements, car il

s’agit d’une dette extérieur).

Critique 2 :

Le modèle avait supposé que les prix sont fixes parce que Mundell-

Fleming se situe dans le court terme.

L’hypothèse sous-jacente est que toute politique de relance de l’économie

est celle qui suppose que l’économie en sous-emploi et quand il y a reprise,

elle effectue sans inflation et sans augmentation des coûts. Mais si le

chômage est structurel (de long durée), il est dû à d’autres facteurs que ceux

annoncés par Keynes et à la théorie keynésienne. Dans ces conditions, on

peut sire qu’une politique de relance par le budget risque de s’accompagner

d’une augmentation des prix (inflation) d’où l’idée de la fixation des prix est

une hypothèse à rejeter.

Critique 3 :

Le modèle Mundell-Fleming ne prend pas en compte les problèmes

monétaires et financiers ce qu’on appelle l’allocation des portefeuilles

patrimoniaux. Le portefeuille patrimonial est une idée de Milton Friedman,

Friedman a annoncé l’idée que tout agent économique est appelé durant son

existence à constituer un patrimoine sous forme de portefeuille (monétaire,

non monétaire).

Il y a un spectre (gratulation), il existe des actifs faciles à transformer en

liquidité et inversement.

(Actif psychologique, tous les spéculateurs ne pensent pas de la

même façon)

Résumé de portefeuille patrimonial :

Jeunesse : est synonyme d’endettement (emprunt).

Maturité : est la phase où se fait la constitution du patrimoine (sa

fortune), (jusqu’à l’âge de 50 ans).

Vieillesse : (legs), il devient préteur, il y a un excédent de patrimoine,

donc il passe d’endetter à un endetteur, c’est qu’on appelle l’allocation

des portefeuilles patrimoniaux.

Une différence des taux d’intérêt entre les deux pays entraîne un

mouvement de flux de pays où les taux sont bas vers le pays où les taux sont

élevés.

L’analyse en termes de portefeuille montre que ne n’est pas le cas. Un

écart des taux d’intérêts entre les deux pays ou entre deux obligations…ne

justifie pas systématiquement un flux de capitaux entre ces deux pays.

Le modèle M-F ne serait pas complet si on n’introduisait pas dans le

régime de t0. Les parités du pouvoir d’achat (PPA) c’est ce qu’on appelle les

prix relatifs.

Se sont les prix des biens et services d’un pays par rapport à un pays tiers.

Le M-F suppose que comme il y a l’ajustement des taux d’intérêts à l’échelle

mondiale, à tout moment, les prix seraient toujours identiques en termes réel

dans tous les pays aussitôt. Il n’est plus possible de jouer sur les différences

des prix pour rétablir l’équilibre des balances des paiements.

D’une manière générale, les politiques conjoncturelles de court terme

seraient inefficaces.

Quel serait le sort des balances des paiements dans un espace intemporel ?

w

AI

AF

M

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