Ministère des Relations internationales

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Ministère des Relations internationales Rapport annuel 2000-2001 LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

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Ministère desRelationsinternationales

Rapport annuel 2000-2001

LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

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Le contenu de cette publication a été rédigé parle ministère des Relations internationales.

Cette édition a été produite parLes Publications du Québec1500-D, rue Jean-Talon NordSainte-Foy (Québec)G1N 2E5

Dépôt légal — 2001Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaISBN 2-551-19541-1ISSN 1201-3005

© Gouvernement du Québec - 2001

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Monsieur Jean-Pierre CharbonneauPrésident de l’Assemblée nationaleHôtel du ParlementQuébec (Québec)

Monsieur le Président,

J’ai l’honneur de vous transmettre le rapport an-nuel du ministère des Relations internationales pourl’année financière comprise entre le 1er avril 2000 et le31 mars 2001.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’ex-pression de mes sentiments distingués.

La ministre d’État aux Relations internationales,ministre des Relations internationales et ministreresponsable de la Francophonie,

Louise Beaudoin

Québec, novembre 2001

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Madame Louise BeaudoinMinistre d’État aux Relations internationales,ministre des Relations internationales etministre responsable de la Francophonie525, boulevard René-Lévesque EstQuébec (Québec) G1R 5R9

Madame la Ministre,

J’ai l’honneur de vous présenter le rapport annueldu ministère des Relations internationales pour l’exer-cice financier 2000-2001.

Je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’ex-pression de mes meilleurs sentiments.

La sous-ministre,

Martine Tremblay

Québec, novembre 2001

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Table des matières

CHAPITRE 1Présentation du ministère 9

1.1 Mandat du ministère 9

1.2 Structure administrative 9

1.3 Effectif 9

1.4 Ventilation des crédits 9

CHAPITRE 2Mandats et activités 11

2.1 Secrétariat général et relations fédérales-provinciales 11

2.2 Direction générale des politiques 11

2.2.1 Direction de la planification et de laprogrammation 11

2.2.2 Direction des relations interministérielleset des affaires sectorielles 12

2.2.3 Direction de la gestion de l’informationet des inforoutes 13

2.2.4 Service des ententes internationales 13

2.2.5 Service de la veille et de la recherche 14

2.3 Direction générale des affaires multilatérales 14

2.3.1 Direction de la Francophonie 14

2.3.2 Direction des organisationsinternationales 17

2.4 Direction générale des affaires publiques 19

2.4.1 Direction des communications auQuébec 20

2.4.2 Direction des affaires publiques àl’étranger 21

2.4.3 Bureau d’invitation et d’accueil depersonnalités étrangères 22

2.5 Direction générale des Amériques et de l’Asie-Pacifique 23

2.5.1 Direction États-Unis 23

2.5.2 Direction Amérique latine et Antilles 28

2.5.3 Direction Asie-Pacifique 31

2.6 Direction générale Europe, Afrique et Moyen-Orient 33

2.6.1 Direction Europe 33

2.6.2 Direction France 39

2.6.3 Direction Afrique et Moyen-Orient 43

2.6.4 Service des institutions européennes 47

2.7 Bureau des missions 48

2.8 Direction générale de l’aide internationaleet de la coopération 49

2.8.1 Secrétariat à l’aide internationale 49

2.8.2 Direction de la coopération 50

2.9 Direction des affaires régionales et des événementsinternationaux 52

2.9.1 Direction des affaires métropolitaines 52

2.9.2 Direction des affaires de la capitalenationale et des régions 54

2.10 Protocole 55

2.11 Services 56

2.11.1 Direction des affaires juridiques 56

2.11.2 Direction des ressources humaines 57

2.11.3 Direction des ressources financières etmatérielles 57

2.11.4 Direction de la vérification interne 58

2.12 Modernisation de la gestion publique 58

2.13 Accès à l’information et protection des renseigne-ments personnels 58

Annexe IEffectif du ministère 61

Annexe IIBudget autorisé et dépenses 63

Annexe IIIEntentes internationales concluesentre le 1er avril 2000 et le 31 mars 2001 65

Annexe IVPrincipales visites et manifestationsorganisées entièrement ou partiellementpar le Protocole du 1er avril 2000au 31mars 2001 67

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CHAPITRE 1Présentation du ministère

1.1 Mandat du ministèreLe mandat du ministère des Relations internatio-

nales est de planifier, organiser et diriger l’action dugouvernement à l’étranger ainsi que de coordonnerles activités, au Québec, des ministères et des organis-mes en matière d’affaires internationales. Le Minis-tère est, en outre, chargé, en collaboration avec lesministères et les organismes concernés, de la mise enœuvre de la politique d’affaires internationales dugouvernement. Cette politique a pour but de défendreles intérêts du Québec et de favoriser le rayonnementet le développement du Québec sur les plans commer-cial, économique, politique, social et culturel.

Le Ministère est le conseiller du gouvernement,de ses ministères et organismes sur toute questionayant trait aux affaires internationales. Il établit etmaintient avec les gouvernements étrangers et lesorganisations internationales les relations que le gou-vernement juge opportunes. Il favorise le renforce-ment des institutions francophones internationales dontle Québec est membre. Le Ministère veille à la négo-ciation et à la mise en œuvre des ententes internatio-nales. Il est le dépositaire de l’original de ces ententes.

Le Ministère est, en outre, chargé d’effectuer desrecherches, des études et des analyses sur les paysétrangers et leur situation géographique et économi-que, d’élaborer des stratégies territoriales et sectoriel-les et de faire la promotion à l’étranger du savoir-faire, des produits et des services québécois.

Il veille également au respect de la compétenceconstitutionnelle du Québec dans la conduite des af-faires internationales. Il recommande la ratificationdes traités et des accords internationaux impliquant legouvernement. C’est lui qui assure et dirige la repré-sentation du Québec à l’étranger.

En vertu du Décret 18-97 du 22 janvier 1997, laministre des Relations internationales est responsablede l’application de la section 111.1 de la Loi sur leministère du Conseil exécutif (L.R.Q., C.M-30) rela-tivement à l’action humanitaire internationale du gou-vernement.

La ministre des Relations internationales est aussiresponsable de trois organismes à vocation inter-nationale, soit l’Office franco-québécois pour lajeunesse (OFQJ), l’Agence Québec/Wallonie Bruxel-les pour la jeunesse (AQWBJ) et l’Office Québec-Amériques pour la Jeunesse (OQAJ).

1.2 Structure administrativeL’actuelle structure administrative, mise en place

en octobre 1999, reflète davantage les grandes orien-tations de même que les principaux mandats dévolusau ministère des Relations internationales.

Pour la direction du ministère, la sous-ministre entitre est assistée de quatre sous-ministres adjoints : unsous-ministre adjoint aux affaires bilatérales, un sous-ministre adjoint aux politiques, affaires multilatéraleset affaires publiques, un sous-ministre adjoint auxaffaires régionales et événements internationaux et unsous-ministre adjoint et chef du Protocole du gouver-nement.

1.3 EffectifLe 1er avril 2000, l’effectif total autorisé du minis-

tère des Relations internationales était de 561 équi-valents à temps complet (ETC), dont 387 postesréguliers. Le 31 mars 2001, il était de 587 ETC, dont400 postes réguliers; 312 étaient localisés à Québec,20 à Montréal et 68 à l’étranger (voir Annexe I).

1.4 Ventilation des créditsUn budget de 104,1 millions de dollars a été

alloué au ministère pour assurer la mise en œuvre desactivités du programme 01, « Affaires internatio-nales ».

La ventilation du budget et des dépenses de ceprogramme est présentée à l’Annexe II, par élémentde programme.

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CHAPITRE 2Mandats et activités

2.1 Secrétariat général et relationsfédérales-provincialesDans le respect de l’autonomie des directions et

en collaboration avec celles-ci, le Secrétariat généralassure la coordination des dossiers intersectoriels,procède aux consultations internes en vue de proposerune position ministérielle et, s’il y a lieu, répond desdossiers interministériels qui demandent une décisionou un suivi ministériel.

Le Secrétariat général coordonne la préparation etle suivi des dossiers soumis par les différentes unitésadministratives à la sous-ministre, avant qu’ils nesoient présentés à la ministre. De plus, il fournitl’appui administratif nécessaire à l’exécution des acti-vités courantes du Bureau des sous-ministres.

Le Secrétariat général favorise une vision d’en-semble du ministère. Il assure la coordination, la con-ception et la cohérence des dossiers sur les relationsinternationales touchant plusieurs directions du mi-nistère et d’autres ministères. Il procède à l’examendes dossiers et des demandes et en valide la confor-mité avec les lois, les règlements, les directives et lesorientations ministérielles; il formule des avis et desrecommandations à la sous-ministre.

Le secrétaire est le répondant officiel du ministèrepour les demandes concernant le Protecteur du citoyen,la Loi d’accès à l’information et la protection des ren-seignements personnels et la politique linguistique. Deplus, il est responsable de l’application de la Politiqueconcernant la protection des renseignements et la sécu-rité. Il siège également au comité mixte ministériel surl’organisation du travail, sur les comités ministériels,sur le comité des effectifs, sur celui de la modernisationde l’administration publique et sur celui de la protec-tion des renseignements personnels.

Le Secrétariat général travaille à la conceptionet à la mise en place d’instruments de gestion desdossiers et il revoit périodiquement les procéduresinternes du ministère. Il s’assure de la diffusion del’information et du suivi de dossiers horizontaux, enplus de collecter la rétroinformation. Il facilite aussiles relations avec les organismes centraux, favoriseles relations avec le cabinet et représente le Ministèreà certains comités interministériels.

Le Secrétariat général est aussi responsable de lacoordination des relations avec les ministères et lesorganismes du gouvernement fédéral et, plus particu-

lièrement, avec le ministère des Affaires étrangères etdu Commerce international. Il assure la liaison avec laDirection de l’unité nationale et des relations fédé-rales-provinciales de ce dernier ministère, lorsquerequis. Lors de visites au Canada et au Québec dedignitaires étrangers, de missions à l’étranger deministres québécois ou, encore, de l’affectation àl’étranger de représentants du Québec, le Secrétariatgénéral convient des collaborations utiles qu’il y alieu d’établir avec les ministères et les organismescanadiens en matière d’affaires internationales.

2.2 Direction générale des politiquesLe mandat de la Direction générale couvre un

large éventail de fonctions dont certaines sont de na-ture politique, d’autres de nature plus administrative.Le bureau du directeur général assure le suivi desgrands dossiers de l’actualité internationale et de leursrépercussions sur les intérêts du Québec et sur lacapacité d’agir du gouvernement. À ce titre, il main-tient des relations très étroites avec les institutionsqui, au Québec, se consacrent à la recherche et àl’enseignement dans le domaine des relations interna-tionales.

2.2.1 Direction de la planification etde la programmationLa Direction a la responsabilité de coordonner

l’exercice de planification stratégique ministériel demême que l’exercice de programmation annuelle desactivités internationales du gouvernement. Elle doit,en outre, collaborer à la mise en place de mécanismesinternes de suivi d’activités et d’indicateurs permet-tant au ministère d’assumer efficacement sa redditionde comptes. Elle coordonne aussi la production decertains documents à portée horizontale, tels l’agendaet le bilan gouvernemental, en réponse aux demandesdes organismes centraux.

Elle participe à divers comités internes relatifs àl’implantation de pratiques modernes de gestion, demanière à faire en sorte que le ministère des Relationsinternationales s’inscrive résolument dans le viragegouvernemental entrepris en matière de réforme del’administration publique. Enfin, c’est à cette direc-tion qu’il incombe d’entretenir la collaboration avecl’Organisation de coopération et de développementéconomique (OCDE), en particulier en ce qui con-cerne la participation du ministère au programme de

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cette dernière sur l’avenir. C’est dans ce cadre qu’ellea structuré et coordonné la participation du gouverne-ment du Québec aux travaux du comité directeur del’OCDE sur les risques systémiques émergents, entreautres en ce qui concerne la mise sur pied du comitéinterministériel québécois chargé de participer à cestravaux. Neuf ministères font partie de ce comité1 etl’un d’entre eux siège officiellement au comité direc-teur international.

En 2000-2001, la Direction a également coor-donné l’élaboration du plan stratégique ministérielpour la période 2001-2004. Contrairement aux annéesprécédentes, où il s’agissait de mettre à jour un docu-ment existant, l’exercice 2001 a consisté à produireun nouveau plan stratégique s’appuyant sur une ana-lyse actualisée du contexte international dans lequelle Québec doit inscrire son action. Ce plan, structuréà partir des quatre grandes fonctions dévolues auministère, soit les fonctions « politique », « affairespubliques », « intégration » et « gestion », dégageles grandes orientations et les principaux axes quiseront empruntés par le Ministère dans la conduite desrelations internationales du Québec. La Direction a,entre autres produit, comme l’exige la Loi sur l’admi-nistration publique, la première Déclaration ministé-rielle de services aux citoyens.

En lien avec son mandat de planification, la direc-tion a, par ailleurs, participé au Réseau gouvernemen-tal de veille intégrée sur les politiques publiques enplus de collaborer, au sein d’un comité interminis-tériel, à l’élaboration d’un document sur l’État et lamondialisation dont l’objectif était de présenter lesprincipales caractéristiques du phénomène et d’abor-der ses conséquences sur l’État québécois.

La Direction de la planification et de la pro-grammation s’est associée au Secrétariat du comitédes priorités du Conseil exécutif pour organiser, enfévrier 2001, un séminaire sur la mondialisation àl’intention de l’ensemble des veilleurs associés auréseau gouvernemental avec, comme conférencierinvité, M. Pierre-Alain Schieb, administrateur princi-pal et responsable du Programme de l’OCDE surl’avenir.

Dans le cadre de ses responsabilités en matière deprogrammation, la Direction a collaboré à la révisiondu système de collecte et de suivi des activités duministère pour l’adapter aux exigences particulièresde la gestion par résultat. Le soutien qu’elle a accordé

à l’élaboration de plans d’actions, à chaque directiongénérale du ministère, s’inscrit aussi dans cette pers-pective.

Enfin, la Direction a été associée de près à l’orga-nisation du XVIIIe Congrès mondial de l’Associationinternationale de science politique qui s’est tenu àQuébec, en août 2000, et auquel ont participé quelque2 300 congressistes dont des représentants de grandesuniversités, des délégués de l’Organisation des Nationsunies et des acteurs politiques de nombreux pays.

2.2.2 Direction des relationsinterministérielles et des affairessectoriellesLa Direction des relations interministérielles et

des affaires sectorielles a le double mandat de lacoordination des activités internationales de l’ensem-ble des ministères et organismes du gouvernement duQuébec et du suivi des grands dossiers sectoriels.

Au cours de l’année 2000-2001, le Ministère amaintenu une concertation étroite avec ses principauxpartenaires gouvernementaux. Il a notamment mis surpied, de concert avec le ministère de l’Industrie et duCommerce, un comité de coordonnateurs ministérielsen affaires internationales (CCMAI). Vingt-sept mi-nistères et organismes sont membres de ce comitéqui constitue un forum privilégié d’échanges sur lesquestions internationales.

La Direction coordonne, par ailleurs, certainsgrands dossiers sectoriels stratégiques qui nécessitentune concertation particulière entre plusieurs partenai-res, tant internes qu’externes au gouvernement, etmènent à l’élaboration de stratégies d’interventionadaptées.

Ainsi, en matière de politique commerciale, laDirection a fourni au ministère de l’Industrie et duCommerce divers avis relevant des compétences etmandats propres du ministère concernant, par exem-ple, les discussions avec l’État de New York sur unaccord de libéralisation des marchés publics et laposition du Québec dans le cadre des négociationscommerciales mutilatérales menées sous l’égide del’Organisation mondiale du commerce (OMC). Descontributions d’experts ont été sollicitées, notammenten ce qui concerne les négociations sur les servicespour mieux comprendre leurs impacts sur certainssecteurs, tels l’éducation et la santé.

La Direction a également contribué aux travauxdu comité interministériel chargé d’élaborer la stra-tégie du gouvernement québécois dans le cadre duSommet des Amériques d’avril 2001, à Québec. Elle acollaboré, en particulier, à la définition des orien-tations et des positions gouvernementales liées auprocessus de construction des Amériques.

1 Ministère de la Sécurité publique, ministère de la Santé et des Servicessociaux, ministère de l’Environnement, ministère de la Recherche, de laScience et de la Technologie, ministère des Ressources naturelles, mi-nistère des Transports, ministère de l’Industrie et du Commerce, minis-tère du Conseil exécutif et ministère des Relations internationales.

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En matière de ressources naturelles, le Ministèrea participé à divers comités interministériels dans lessecteurs de l’eau, des forêts, de la géomatique et del’amiante. Il a pu ainsi contribuer à optimiser lacoordination des actions du gouvernement du Qué-bec, à la lumière de la situation qui prévaut à l’étran-ger et dans des forums internationaux. Mentionnons,dans le secteur des changements climatiques, lesefforts consentis afin d’étoffer la position du Québecsur les gaz à effet de serre et sur l’opportunité, pourle Canada, de ratifier le protocole de Kyoto ainsi quede signer une entente avec le Secrétariat de la Con-vention sur la diversité biologique qui s’est établi àMontréal.

Le Ministère a, par ailleurs, contribué à l’élabora-tion du volet international de diverses politiques gou-vernementales dont la Politique québécoise de lascience et de l’innovation, la Politique jeunesse ainsiqu’à la définition d’un cadre général d’orientation dela Politique sur la gestion de l’eau. Il a égalementparticipé à l’élaboration d’un plan d’action pour lafrancisation des technologies de l’information et desinforoutes, a continué d’apporter son appui à la parti-cipation d’experts québécois aux comités et groupesde travail de l’ISO (Organisation internationale denormalisation) et à la conférence annuelle du consor-tium Unicode en vue de la francisation des nouvellestechnologies et des inforoutes à travers le processusde normalisation et de standardisation international.

Dans le domaine de l’éducation, le Ministère aparticipé aux travaux du comité consultatif fédéral-provincial sur les activités internationales liées àl’éducation (CCFPAIE), créé dans le cadre du Con-seil des ministres de l’Éducation du Canada (CMEC).

Le ministère a continué à assurer le secrétariat duGroupe de travail franco-québécois sur la diversitéculturelle qui a notamment collaboré à l’organisationdu Symposium sur la diversité culturelle qui s’est tenuà la Sorbonne, en présence des premiers ministresfrançais et québécois. Le Ministère a aussi collaboré àla préparation de différentes rencontres multilatéralestelles que la rencontre annuelle des ministres de laCulture du Réseau international sur la politique cultu-relle, la 2e Table ronde des ministres de la Culture del’UNESCO, celle des ministres de la Culture de laFrancophonie et diverses autres réunissant des repré-sentants de la France, de la Belgique et du Canada.Dans tous ces forums, il a assuré la promotion de saposition en faveur de la diversité culturelle tellequ’énoncée par le gouvernement du Québec, en 1999.

Enfin, au chapitre de la santé, le Ministère aassuré la concertation entre la Régie de l’assurancemaladie du Québec et le ministère de la Santé et des

Services sociaux dans le dossier de la coopérationavec divers partenaires de l’Union européenne dans ledomaine de la carte à puce.

2.2.3 Direction de la gestion del’information et des inforoutesLa Direction a procédé à la modernisation de

certains équipements bureautiques et serveurs à sesbureaux au Québec et dans quelques représentationsà l’étranger. Elle a aussi installé de nouveaux équipe-ments en réseau à la Délégation de Boston et auBureau de Munich. Elle a acquis et procédé à laconfiguration des équipements en prévision de l’ouver-ture des représentations de Los Angeles, Chicago etMiami.

La Direction a aussi procédé au développement età la mise en œuvre d’un système de planification et desuivi des activités après avoir mis en place un nouvelenvironnement de développement. Elle a aussi réviséle système de gestion des clientèles et en a étendul’utilisation à la majorité du personnel. Le développe-ment d’un système de suivi et de gestion des événe-ments a été amorcé au Protocole.

Une banque de discours en relations internationa-les, prononcés par des membres du gouvernementde 1988 à aujourd’hui, et un recueil de directivesopérationnelles ont été ajoutés dans l’intranet. Undocument visant le positionnement stratégique destechnologies de l’information au sein du ministère aaussi été produit. En outre, les travaux concernantl’amélioration de la sécurité des réseaux se sont pour-suivis par la mise en place de logiciels permettantl’accès à distance sécurisé.

De plus, la Direction a apporté son soutien et sonexpertise, notamment dans la mise sur pied du Bureaudes Saisons du Québec et lors du Sommet desAmériques.

Par ailleurs, les responsables continuent à fairepreuve de vigilance en ce qui concerne l’acquisitionde logiciels supportant intégralement le français etsont à l’affût d’outils informatiques favorisant l’amé-lioration de la qualité du français et de la protectiondes renseignements personnels et stratégiques dansles communications.

2.2.4 Service des ententes internationalesLe mandat du Service des ententes internationales

découle directement des responsabilités confiées auministère des Relations internationales en matière d’en-tentes bilatérales et d’enregistrement de ces ententes.Le Service doit donc appliquer les principes en vertudesquels le Québec signe des ententes internationales,

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et veiller à leur négociation, conclusion et mise enœuvre. Il conseille et assiste les directions géographi-ques et les ministères dans la conduite des négocia-tions et intervient dans l’élaboration des textes quirelèvent de sa responsabilité. Il est aussi responsabledes ententes de siège sur les privilèges et immunitésconsentis aux organisations internationales gouverne-mentales et des accords de reconnaissance des organi-sations internationales non gouvernementales.

Le Service a contribué à la conclusion de douzeententes internationales dont la liste détaillée est enannexe. Elles ont été conclues principalement dansles domaines de la sécurité sociale, de l’éducation etde la formation, de l’environnement et de la coopéra-tion dans divers secteurs.

En matière de sécurité sociale des ententes ont étésignées avec la Slovénie, le Maroc et la Turquie demême qu’un avenant à l’entente entre le Québec et laRépublique des Philippines. Les négociations se sontpoursuivies avec la France et la Grèce pour le renou-vellement des ententes existantes et d’autres ont étécomplétées avec la Belgique, la République tchèque,la Slovaquie et la Hongrie.

Parmi les autres ententes importantes, mention-nons celle conclue avec l’État du Wisconsin, le 26sep-tembre 2000, portant sur la coopération multisectorielleet l’Entente de coopération conclue avec le gouverne-ment de Buenos Aires, signée le 28 décembre 2000.

Enfin, dans le cadre de l’application de la poli-tique gouvernementale d’accueil des organisationsinternationales au Québec, une entente en matière deprivilèges et d’immunités a été signée, le 12mars2001, à Montréal, avec le Secrétariat de la Conventionsur la diversité biologique.

2.2.5 Service de la veille et de la rechercheLe mandat du service est d’assurer une veille des

grands dossiers stratégiques en matière de relationsinternationales et de produire des études et des recher-ches à moyen et long terme.

Il a notamment réalisé des recherches surl’intégration économique et politique en Amérique duNord et en Europe de même que sur la structure ducommerce international.

2.3 Direction générale des affairesmultilatérales

2.3.1 Direction de la Francophonie

MandatLe mandat de la Direction de la Francophonie

est d’élaborer et de mettre en œuvre la politique duQuébec relative aux institutions francophones inter-nationales, de coordonner l’action du Québec lors dessommets ainsi que lors de toute réunion institution-nelle de la Francophonie, d’exercer des fonctionsd’analyse, de recherche et d’information sur tous lessujets d’actualité qui, dans la Francophonie, peuventconcerner la politique extérieure du gouvernement duQuébec, d’y appuyer la mise en œuvre des program-mes de coopération soutenus par le gouvernementdu Québec et, enfin, d’assurer la promotion de sesintérêts auprès des institutions francophones et de lapopulation québécoise.

Vie institutionnellePlusieurs rencontres institutionnelles ont marqué

l’année et permis au Québec de faire connaître et defaire valoir ses compétences et ses intérêts auprès desgouvernements étrangers et des organisations interna-tionales. L’année a été consacrée à la préparation duSymposium de Bamako, des Jeux de la Francophonie,de la Conférence des ministres de la Culture ainsi quedu IXe Sommet de la Francophonie. Le Québec aégalement participé aux diverses instances de laFrancophonie : conférence ministérielle, conseilpermanent et groupes de travail divers.

La Conférence ministérielle de la Francophonie amis l’accent sur la diversité culturelle qui sera, parailleurs, le thème central du prochain Sommet.

Répondant à une invitation du Québec, le secré-taire général de l’Organisation internationale de laFrancophonie, M. Boutros Boutros-Ghali, a séjournéen mission officielle au Québec, à l’automne 2000.Outre sa participation à des activités publiques orga-nisées par des organismes voués aux relations interna-tionales, cette mission a permis de réaffirmer l’impor-tance pour le Québec d’être de la Francophonie, defaire valoir son engagement vis-à-vis dela défense des Droits de l’homme et de la diversitéculturelle, de faire valoir aussi la place prépondéranteque doit jouer la langue française dans l’espace fran-cophone et dans le monde.

Aussi, sur ce dernier point, le Québec siège-t-il àplusieurs comités pilotés par l’Agence intergouverne-mentale de la Francophonie (AIF) en matière de pro-motion de la langue française.

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La présence du Québec aux tables de concertationde la Francophonie, menées en marge des grandesconférences internationales, est une préoccupationmajeure pour le Ministère.

IVe Conférence francophone desorganisations internationales nongouvernementalesLa IVe Conférence francophone des organisations

internationales non gouvernementales a eu lieu àQuébec, avec le soutien du ministère, les 7 et 8octo-bre2000. Les réflexions de ces représentants de lasociété civile, sous le thème Le développement par lapaix, ont permis d’enrichir le dialogue avec les minis-tres et experts des institutions démocratiques qui sesont réunis à Bamako, au Mali, à l’occasion du Sym-posium sur les pratiques de la démocratie, des droitset des libertés dans l’espace francophone.

Symposium sur les pratiques de ladémocratie, des droits et des libertésdans l’espace francophoneLors du Symposium sur les pratiques de la démo-

cratie, des droits et des libertés dans l’espace franco-phone qui s’est tenu du 1er au 4 novembre 2000, àBamako, au Mali, les représentants des États et desgouvernements membres de l’Organisation interna-tionale de la Francophonie ont pris des engagementsen vue de la consolidation de l’État de droit, de latenue d’élections libres, fiables et transparentes, d’unevie politique apaisée ainsi qu’en faveur de la promo-tion d’une culture démocratique intériorisée et du pleinrespect des droits de l’homme. Ces engagements,consignés dans une déclaration, sont le fruit d’un longtravail de concertation auquel ont collaboré intensé-ment, avec le ministère des Relations internationales,l’ensemble des institutions démocratiques du Qué-bec : l’Assemblée nationale, le Protecteur du citoyen,le Directeur général des élections, la Commission desdroits de la personne et de la jeunesse, le Conseil depresse du Québec et la Ligue des droits et des libertés.

Les modalités de mise en œuvre de ces engage-ments seront définies dans un programme d’actionqui sera adopté par les chefs d’État et de gouverne-ment lors du prochain Sommet de la Francophonie.

Bureau de suivi de la IIIe Conférence desministres de la Justice de la FrancophonieLa juge en chef de la Cour du Québec, le sous-

ministre associé du ministère de la Justice et uneconseillère du ministère des Relations internationelesont participé, en février 2001, au Caire, en Égypte, àla 3e réunion du Bureau de suivi de la IIIe Conférencedes ministres de la Justice de la Francophonie.

Cette réunion avait pour objectifs d’exposerl’état de l’avancement des réformes de l’institutionjudiciaire dans les pays francophones et de marquerl’apport de la coopération multilatérale francophonedans ce processus de même qued’identifier des axesprioritaires d’intervention à inscrire dans le Programmed’action pour consolider l’État de droit dans les paysde l’espace francophone, engagement pris dans laDéclaration de Bamako.

Diversité culturelleLa préparation, pour mai 2001, de la Conférence

ministérielle sur la culture a été précédée de nom-breuses réunions préparatoires sur les dix thèmes detravail retenus. Plusieurs experts québécois ont étéchoisis pour diriger des ateliers de travail ou pourapporter leur contribution à la réflexion.

Coopération économique et développementLors de la Conférence des ministres de l’Écono-

mie et des Finances de la Francophonie, à Monaco,des inquiétudes relatives aux difficultés d’intégrationdes pays les moins avancés (PMA) à la nouvelleéconomie ainsi que la préoccupation de ceux-ci quantau maintien et à la promotion de la diversité culturelledans un contexte de mondialisation ont été manifes-tées. Au cours de la période qui a suivi, ces deuxquestions ont fait l’objet, dans la Francophonie, d’uneintense activité à laquelle le Québec a été associé deprès. Ces questions seront examinées à l’occasion dedeux importantes conférences internationales, soit laIIIe Conférence des Nations unies sur les PMA, àBruxelles, en mai 2002, et la IIIe Conférence minis-térielle de la Francophonie sur la culture à Cotonou,en juin 2001. Les ministères de l’Industrie et du Com-merce et de la Culture et des Communications ontcontinué d’être des partenaires constants du ministèredans le cadre de ces concertations et conférences.

La Conférence de Monaco a rappelé le rôleessentiel du secteur privé comme principal moteur dudéveloppement économique. Fort de l’appui du Qué-bec, le Forum francophone des affaires (FFA), dont lesiège est à Montréal et qui a le mandat de développerles échanges commerciaux, industriels et technolo-giques entre gens d’affaires appartenant à l’espaceéconomique francophone, a poursuivi l’expansion deson réseau de Centres du FFA sur Internet(CEFFANET) et a organisé des séminaires technolo-giques en agroalimentaire dans quelques pays de laFrancophonie.

En 2000-2001, le Québec a maintenu son appui àla mobilisation de l’épargne dans la Francophonie parle projet Programme d’appui à la mobilisation del’épargne dans la francophonie (PAMEF), avec Déve-

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loppement international Desjardins (DID), et s’estimpliqué avec DID et l’Agence intergouvernementalede la Francophonie dans le projet du Centre d’innova-tions financières qui favorise la canalisation des fondsvers des investissements productifs générateurs d’em-plois. À l’occasion du centième anniversaire de lacréation de la première caisse populaire du mouve-ment Desjardins au Québec et du trentième anniver-saire de sa filiale Développement internationalDesjardins, le Ministère a participé à Québec, en octo-bre2000, à la conception d’un séminaire sur l’avenirde la finance communautaire dans les pays en déve-loppement.

Le Ministère a également poursuivi, avec l’Agenceintergouvernementale de la Francophonie, son appuitechnique et financier à d’autres projets, comme ceuxde la formation en finances et en entrepreneuriat (pro-jet ÉVEIL) mené en collaboration avec l’UniversitéLaval, de la création d’un fonds de solidarité emploi-retraite au Sénégal en collaboration avec la Fédéra-tion des travailleurs du Québec et du recouvrementfiscal dans les États membres de l’Union économiqueet monétaire Ouest africaine avec la collaboration duCentre de perception fiscale du Québec.

La solidarité du Québec devant les autres mem-bres de la Francophonie s’est aussi exprimée par sonimplication dans les réunions du conseil d’orientationdu Programme spécial de développement de l’Agenceintergouvernementale de la Francophonie, un fondsalimenté par des contributions volontaires d’États etde gouvernements membres de la Francophonie, dontcelles du Québec, qui vise à promouvoir la solidaritééconomique dans l’espace francophone.

L’appui du Québec à l’Institut de l’énergie et del’environnement de la Francophonie, dont le siègeest à Québec, s’est particulièrement manifesté àl’occasion des deux ateliers sur l’environnement qu’ila organisés. Le premier, à Casablanca, en avril 2000,sous l’égide du Maroc, visait à renforcer l’expertisedes négociateurs du Sud en vue des négociations surla Convention cadre des Nations unies sur les change-ments climatiques (CCNUCC). Le second, à Québec,en mars 2001, sous l’égide des gouvernements duQuébec et du Canada, a porté, lui, sur le mécanismede développement propre de la CCNUCC.

Conférence des ministres de l’Éducationdes pays ayant le français en partage(CONFEMEN)La 49e session de la CONFEMEN s’est tenue en

octobre 2000, à Bamako, au Mali, sous lethème Stratégies de refondation des systèmes éduca-tifs en vue de réaliser une éducation formation dequalité pour tous : bilan et perspectives.

La délégation québécoise y était dirigée par ledéputé de Montmorency et adjoint parlementaire auministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse,M.Jean-François Simard. Le 40 eanniversaire de l’ins-titution a été souligné, entre autres, par la distributionde matériel scolaire dans les écoles et par l’inaugura-tion d’une école à Dogodouman, en banlieue de Ba-mako, baptisée CONFEMEN. Le Québec a d’ailleursversé une contribution financière pour marquer l’évé-nement.

L’intensification des relations entre la CONFEMENet l’Agence intergouvernementale de la Francophoniea été abordée, spécifiquement en regard de la program-mation future de l’Agence. Dans ce sens, le Québecpréconise que les résultats du Programme d’analysedes systèmes éducatifs de la CONFEMEN, en opéra-tion depuis près d’une dizaine d’années, soient prisen compte, tout comme les orientations données parla CONFEMEN doivent être de plus en plus consi-dérées par l’Agence intergouvernementale de laFrancophonie.

Réunions des correspondants nationauxdes États et gouvernements membres duBureau de la CONFEMENLa réunion des correspondants nationaux des pays

membres du Bureau de la CONFEMEN s’est tenue enmars 2001, à Dakar, au Sénégal. Les participants ontélaboré un plan de relance intitulé Quelles perspecti-ves pour la CONFEMEN ? Les correspondants natio-naux du Québec (ministères de l’Éducation et desRelations internationales) ont participé activementà la rédaction de ce plan. En mai 2000, les corres-pondants s’étaient également réunis à Dakar pourpréparer la tenue de la 49e session ministérielle.

Formation professionnelle et techniqueDans la foulée du Sommet de la Francophonie

tenu à Moncton en 1999, dont le Plan d’action réaffir-mait que l’éducation et la formation sont hautementprioritaires dans l’espace francophone, le Québec acontinué de s’investir activement pour la promotionde ce secteur en terme de ressources humaines etfinancières.

Le Québec a agi à titre de principal partenairetechnique de l’Agence intergouvernementale de laFrancophonie dans le projet d’appui à la conception età la mise en œuvre des politiques de la formationprofessionnelle et technique dans les pays de la Fran-cophonie.

Ainsi, des experts québécois se sont rendus àBeyrouth, au Liban, en janvier 2001, puis à Bangui,en République centrafricaine, en mars 2001, pouranimer une série d’ateliers dans le cadre des séminai-

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res transnationaux en formation professionnelle ettechnique organisés par l’AIF. Le Québec s’était vuconfier le mandat, lors des assises de Bamako de mai1998, de préparer, en collaboration avec la Com-munauté française de Belgique, l’organisation etl’animation d’un séminaire transnational de la forma-tion professionnelle et technique à Grand Bassam, enCôte d’Ivoire, pour les pays de l’Afrique de l’Ouest.C’est à la suite de ce premier séminaire que l’AIFavait proposé aux chefs d’État d’étendre cette activitéà l’ensemble de la Francophonie.

Fédération internationale des professeursde français (FIPF)Le Xe Congrès mondial de la Fédération interna-

tionale des professeurs de français (FIPF) s’est tenu àParis, en juillet 2000, sous le thème Mondialisation,diversité et modernité. Trois mille enseignants, uni-versitaires et formateurs venant de plus de 120 payss’y étaient donné rendez-vous pour discuter del’enseignement et de la promotion du français dans lemonde. Le gouvernement du Québec a accordé unecontribution financière à la FIPF en vue d’y favoriserla participation québécoise. Plus d’une quarantaine deQuébécoises et Québécois étaient inscrits au Congrèsmondial de Paris, à titre de conférenciers et d’interve-nants en ateliers.

TV5L’évolution de la conjoncture depuis la confé-

rence ministérielle extraordinaire tenue à Bruxelles,en avril 1999, a considérablement modifié la percep-tion des intérêts réciproques à l’égard de TV5. Eneffet, les rapports entre les gouvernements partici-pants ont imposé une réflexion approfondie sur l’ave-nir de la chaîne multilatérale, notamment quant à sonmode de fonctionnement et aux structures existantes.Sa dimension planétaire, ses capacités technologiquesde gestion numérique centralisée des différentssignaux ainsi que le besoin unanimement ressenti desimplifier ses structures ont été autant de facteursincitant les gouvernements à revoir en profondeur lefonctionnement de la chaîne.

C’est ainsi que lors de la conférence tenue àVevey, en Suisse, le 27octobre2000, les ministresont résolu de s’engager dans « la création, au niveaumondial, d’une entité à caractère multilatéral fran-cophone, éditrice d’un programme réseau, gérée parun seul conseil d’administration ».

InforoutesDepuis sa création en 1998, à la suite de la Con-

férence des ministres francophones responsables desinforoutes tenue à Montréal, en mai 1997, le Québec

participe activement et financièrement au Comitéfrancophone des inforoutes, instance décisionnelle duFonds francophone des inforoutes dont l’action a per-mis la réalisation d’une centaine de projets de créationde contenus en français sur les inforoutes dans demultiples domaines : culturel, éducatif, économique.

Jeunesse et sports — CONFEJESLa Conférence des ministres de la Jeunesse et des

Sports des pays d’expression française (CONFEJES)est l’une des deux conférences ministérielles perma-nentes de l’Organisation internationale de la Franco-phonie.

M. Jean-François Simard, adjoint parlementaireau ministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse, adirigé la délégation du Québec à la réunion de laCONFEJES qui s’est tenue au Caire, en Égypte, les16 et 17 février 2001. Outre les affaires courantes,dont l’adoption du budget et de la programmation, lesprincipales décisions ont été la mise en œuvre d’unprocessus d’évaluation des programmes de laCONFEJES, du Fonds d’insertion des jeunes et desJeux de la Francophonie, qui relève d’un comitéinternational de pilotage présidé par M. Jean-PierreBastien, directeur général du Secrétariat au loisir et ausport du Québec; l’adhésion de la Roumanie, de laSuisse et du Viêt-nam à titre de membres; puis, lerenouvellement, voté à l’unanimité, du mandat duSecrétaire général de la CONFEJES, M. VictorKouassi, de la Côte d’Ivoire.

Francophonie au QuébecLe Ministère a appuyé le mouvement associatif

francophone en soutenant nombre d’activités d’orga-nismes francophones québécois. Il a notammentapporté son concours à l’organisation de la Semainede la Francophonie, du 17 au 25 mars 2001, quant àla célébration de la Journée internationale de la Fran-cophonie, tant au Québec que dans les représentationsdu Québec à l’étranger.

2.3.2 Direction des organisationsinternationales

MandatLa Direction des organisations internationales

assure la conduite de l’action du gouvernement duQuébec auprès des organisations internationalesgouvernementales (OIG) et des grands forums multi-latéraux, en particulier ceux organisés sous l’égidedes Nations unies.

Dans la mesure où de plus en plus d’engagementsinternationaux touchant les compétences législativesdu Québec sont pris au sein des OIG et à l’occasion de

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grands forums multilatéraux, la Direction s’assureque les intérêts du Québec y sont pris en compte.Dans ce sens, elle s’assure de la concertation desministères concernés par les matières visées et veille àla participation du Québec, à l’intérieur de la délé-gation canadienne, aux conférences et aux réunionsinternationales.

Que les engagements contractés soient moraux,politiques ou juridiquement contraignants, le Minis-tère veille à leur mise en œuvre au Québec, surtout ens’assurant qu’ils font l’objet des décisions gouverne-mentales appropriées, et ce, tout au long du processusde négociation. Enfin, il assure une veille ciblée auprèsdes organes et instances des Nations unies et grandesOIG régionales.

La Direction assume également un mandat ponc-tuel à l’égard de la gestion du Programme de stagesdans des organisations internationales gouvernemen-tales. D’une durée de trois ans, ce programme, issu duSommet du Québec et de la jeunesse qui a eu lieu enfévrier 2000, propose aux étudiants et aux récentsdiplômés des 2e et 3e cycles universitaires de vivre uneexpérience professionnelle de qualité dans des orga-nisations internationales gouvernementales.

Dans la conduite de ses activités, la Direction agiten étroite liaison avec le délégué aux affaires franco-phones et multilatérales en poste à Paris.

Réalisations

Sommets mondiauxLe suivi des grandes conférences internationales

organisées par les Nations unies a mobilisé la Direc-tion tout au cours de l’année. Ainsi, une représen-tation a été assurée lors des deux sessions extraordi-naires de l’assemblée générale des Nations unies,tenues en juin 2000, à savoir la conférence mondialeLes femmes en l’an 2000 : égalité entre les sexes,développement et paix pour le XXIe siècle où la repré-sentation québécoise a été présidée par la ministreresponsable de la Condition féminine et le Sommetmondial pour le développement social et au-delà : ledéveloppement social à l’heure de la mondialisationoù la représentation québécoise a été présidée parla ministre d’État à la Santé et aux Services sociaux.De plus, le Ministère a collaboré à l’élaboration dedocuments présentés lors de ces conférences, dont lasérie de fiches synthèses Femmes, Women, Mujeresqui évoque les réalisations du Québec depuis lesdernières années en matière de condition féminine etLe développement social au Québec, bilan des déci-sions prises au Sommet mondial pour le développe-ment social.

De plus, deux représentantes du Québec, dont unede la Société d’habitation et l’autre du ministère desRelations internationales, ont participé à la réunionpréparatoire à la session extraordinaire de l’assem-blée générale des Nations unies portant sur l’examenet l’évaluation du Programme pour l’habitat qui a eulieu à Nairobi, au Kenya, en février 2001.

Deux réunions préparatoires à la Conférence mon-diale contre le racisme, la discrimination raciale, laxénophobie et l’intolérance qui y est associée, ont eulieu au cours de l’année à Genève. Le ministère desRelations internationales et le ministère des Relationsavec les citoyens et de l’Immigration étaient représen-tés lors de ces réunions.

La Direction a participé, en février, à la deuxièmeréunion préparatoire de la session extraordinaire del’assemblée générale des Nations unies consacrée auxenfants, qui devait avoir lieu en septembre 2001. Ledocument Grandir au Québec : 1990-2001 portantsur l’évolution de la situation de l’enfance a étépréparé en vue de cette session.

En prévision du Sommet mondial sur le dévelop-pement durable (Rio + 10) qui se tiendra en Afriquedu Sud, à l’automne 2002, le ministère des Relationsinternationales et le ministère de l’Environnementassureront la préparation de la participation québécoise.

Participation aux activités des OIGLes activités de promotion des intérêts du Québec

et de ses responsabilités en matière de culture, descience et d’éducation notamment, ont été poursui-vies auprès des OIG.

C’est dans ce cadre que le délégué aux affairesfrancophones et multilatérales en poste à Paris a coor-donné la réalisation de la mission de la ministre de laCulture et des Communications à la Deuxième Tableronde des ministres de la Culture de l’UNESCO, endécembre 2000. La Table ronde avait pour thèmeLa diversité culturelle : les enjeux du marché. Outrel’importance de consolider la position du gouverne-ment du Québec en matière de diversité culturelle, laparticipation de la ministre à cet événement devenaitessentielle puisqu’un plan d’action et une déclarationcommune des ministres de la Culture devaient y êtreadoptés.

La Direction a également été associée à l’orga-nisation de la rencontre internationale Tissage etMétissage tenue dans la capitale nationale en juillet2000. Cet événement s’inscrivait dans les activités dela décennie des Nations unies pour l’éradication de lapauvreté et de l’Année internationale pour la culturede la paix.

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Une cérémonie officielle soulignant la désigna-tion du parc de Miguasha comme site du patrimoinemondial de l’UNESCO s’est déroulée en juin 2000avec la collaboration du ministère.

Le gouvernement soutient financièrement la pré-sence, à Québec, du Bureau de l’UNESCO ainsi quedu Secrétariat de l’Organisation des villes du patri-moine mondial. La Direction assure le suivi de cesdossiers de même que la liaison avec ces institutions.

Un représentant du ministère a participé, enseptembre 2000, à Washington, avec la ministre duTravail et ministre responsable de l’Emploi, au sémi-naire Le rôle du tiers secteur dans le développementlocal : nouvelles tendances organisé par le ProgrammeLEED (Programme de développement économique etde création d’emplois au niveau local) de l’Organisa-tion de coopération et de développement économique(OCDE).

La Direction a coordonné la participation du gou-vernement du Québec à la 6e Conférence des partiessur les changements climatiques qui s’est dérouléeà La Haye, aux Pays-Bas, en novembre 2000, et où sesont poursuivies les discussions relatives aux moda-lités d’application du protocole de Kyoto. La déléga-tion québécoise était composée de représentants desministères des Ressources naturelles, de l’Environne-ment et des Relations internationales.

La Direction a assuré la participation du Québec,en décembre 2000, à Montpellier, en France, à lapremière réunion du Comité intergouvernementalpour le protocole de Cartagena sur la prévention desrisques biotechnologiques dont le mandat est d’éla-borer et de développer des procédures et pratiquespour rendre le protocole applicable. Le ministère del’Environnement a également participé à cette pre-mière réunion.

Elle a également assuré la participation du Qué-bec à l’intérieur de la délégation canadienne, à lasession annuelle de la Commission des droits del’homme de même qu’aux travaux des deux groupesdes Nations unies concernant les questions autoch-tones. Elle a également contribué aux activités duComité permanent fédéral-provincial des fonction-naires chargés des droits de la personne.

Une délégation québécoise participait à la Confé-rence internationale du travail qui se tenait en juin2000, à Genève. La Direction a préalablement assuré,en collaboration avec le Comité interministériel surles affaires de l’Organisation internationale du travail(OIT) et le Comité consultatif sur le travail et la main-d’œuvre, les positions québécoises à l’ordre du jourdes commissions thématiques, soit la protection de lamaternité, la santé et la sécurité dans l’agricultureainsi que le rôle de l’OIT à l’égard du développement

des ressources humaines. La Direction a, en outre,participé aux travaux du conseil d’administration del’OIT qui s’est réuni à Genève, en novembre2000.Elle a de plus assuré la préparation de la réponse duQuébec au questionnaire du Bureau international dutravail sur la promotion des coopératives de mêmeque l’élaboration des rapports en vertu de la décla-ration de l’OIT relatives aux principes et droitsfondamentaux au travail et des rapports exigés parl’Organisation internationale du travail sur quatre desconventions ratifiées par le Canada.

La Direction a collaboré à l’accueil, au Québec,du secrétaire général de l’Organisation mondiale dutourisme venu annoncer la tenue du 1er Sommetmondial de l’écotourisme qui se tiendra à Québec, enmai 2002, et qui constituera l’événement majeur del’Année internationale de l’écotourisme.

Bilan du programme de stagesLe bilan de la première année du Programme de

stages dans des organisations internationales gouver-nementales indique que 36 offres de stages ont étéreçues et que, de ce nombre, 29stages ont effective-ment été réalisés. On dénombre 13 femmes et 16hommes dans la liste des stagiaires. Dix organisationsinternationales les ont accueillis, et ce, dans 15 paysdifférents.

Une première évaluation sommaire indique un vifintérêt de la part des organisations internationalesgouvernementales pour le renouvellement de la colla-boration avec le ministère des Relations internatio-nales dans l’optique d’un accroissement de l’offre destages.

Coordination et travaux interministérielsEnfin, la Direction a coordonné les travaux du

Comité interministériel sur les affaires de l’OIT, duComité interministériel sur la participation du Québecà Istanbul +5, du Comité interministériel sur la parti-cipation du Québec au Sommet mondial sur le déve-loppement social et du Comité interministériel sur laparticipation du Québec à la Conférence mondialecontre le racisme, la discrimination raciale, la xéno-phobie et l’intolérance qui y est associée, qui s’esttenu en septembre 2001, à Durban, en Afrique du Sud.

2.4 Direction générale des affairespubliques

MandatLa Direction générale des affaires publiques a

deux mandats qu’elle réalise concurremment : pro-mouvoir une perception juste du Québec à l’étranger

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et sensibiliser l’opinion publique québécoise auxfondements et aux défis de l’action internationale duQuébec.

Pour ce faire, elle planifie et coordonne, de con-cert avec les unités géographiques et les représenta-tions à l’étranger, les activités de communication etd’affaires publiques du gouvernement, à l’étrangercomme au Québec. Elle assure le « monitoring »(veille) de la presse québécoise, canadienne et étran-gère et coordonne la définition et la diffusion deslignes de presse qui doivent en découler.

La Direction générale contribue au développe-ment de réseaux de personnalités et de journalistesétrangers capables d’avoir un impact sur le position-nement et la perception du Québec à l’extérieur; elleproduit et diffuse aussi des instruments d’informationet de communication adaptés aux réalités du Québec.

Enfin, elle est chargée du soutien des relations depresse, des relations publiques et des communicationslors des missions officielles à l’étranger du premierministre, du vice-premier ministre et de la ministred’État aux Relations internationales.

La Direction générale des affaires publiques a étécréée dans la foulée de la réorganisation du ministèredes Relations internationales visant à rendre plusadéquate la structure administrative pour répondreaux priorités gouvernementales et ministérielles. Bienque l’essentiel de la réorganisation administrative aitété mis en place en 1999-2000, d’autres ajustementsdevaient être apportés au printemps 2001.

En 2000-2001, la structure de la Direction géné-rale compte trois unités : la Direction des communi-cations au Québec dont le mandat est de faire connaî-tre, au Québec, la portée de l’action internationale dugouvernement; la Direction des affaires publiques àl’étranger chargée de voir à ce que la perception duQuébec à l’étranger soit la plus juste possible; leBureau d’invitation et d’accueil de personnalités étran-gères (BIAPE) chargé de proposer et de coordonnerdes programmes d’accueil destinés à des leadersd’opinion provenant des pays prioritaires pour l’actioninternationale du Québec.

RéalisationsLa période 2000-2001 a constitué une phase de

mise en place, de définition de mandats, de consolida-tion, d’interrogations et d’évaluations ponctuelles.Outre les fonctions qui lui sont normalement dévoluesen ce qui a trait à la gestion des ressources humaines,matérielles et financières, la Direction générale s’estprincipalement consacrée à la réalisation des mandatsqui lui ont été confiés et à l’organisation des troisunités qui la composent. Un effort particulier a étéconsenti à l’établissement de liens organisationnels

efficaces avec les autres unités du ministère ainsiqu’avec le réseau des représentations du Québec àl’étranger.

La définition et la mise en œuvre de mécanismesde collaboration avec d’autres partenaires concernéspar l’action internationale du Québec (les ministèressectoriels, Investissement Québec, Tourisme Québec,etc.) ont également constitué un élément important del’action de la Direction générale des affaires publi-ques.

La création d’un poste de chargé des étudesquébécoises à l’étranger, dont le premier mandat estd’établir le portrait de la situation des études québé-coises dans le monde, a concrétisé la préoccupationdu ministère à cet égard.

Enfin, l’année a aussi été marquée, de façon trèsparticulière, par la préparation des activités relativesau Sommet des Amériques et aux autres événementsqui devaient se tenir à Montréal et à Québec presqueau même moment.

2.4.1 Direction des communicationsau QuébecTrois publications majeures ont marqué la

production de la Direction des communications auQuébec en 2000-2001 : le Guide de la pratique desrelations internationales du Québec, les Notes d’in-tervention en politique internationale et la centaine denuméros d’Info-matin destinée aux cadres et aux chefsde poste du ministère. Notons que la publication duGuide constitue un travail de longue haleine ayantdébuté il y a quelques années.

En matière de monitoring et d’information, laDirection des communications au Québec a produitplusieurs outils visant à « systématiser l’action duministère, rendre plus performants les outils auxquelsil a recours et élargir le nombre de cibles qu’il touchede manière à projeter une image positive du Québec àl’étranger ». Les uns étaient destinés à nos interlocu-teurs étrangers, les autres au personnel du ministèretravaillant au siège ou dans le réseau. Citons notam-ment :

• les sites Internet QuebecNews.com, QuebecHoy.comet la Salle des nouvelles;

• les revues de presse;

• les notes d’intervention en politique étrangère.

Au chapitre du placement médias, la Direction acoordonné la parution de 43 annonces dans lesjournaux du Québec et collaboré de façon régulièreau Journal de l’Association des employés et employéesdu gouvernement du Québec.

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Des événements particuliersLa Direction a collaboré, à l’instar des années

précédentes, à la réalisation d’activités reliées à desévénements particuliers. Mentionnons, entre autres :la remise du prix Hector-Fabre, la 11eConférencedes chefs du Protocole du Canada, la cérémonie designature de l’Entente de siège du Secrétariat sur labiodiversité de l’ONU, les travaux préparatoires auSommet des Amériques et aux Jeux de la Francopho-nie. Enfin, un plan de communication au Québec a étépréparé.

Des sites InternetLa Direction des communications au Québec a

étroitement collaboré à la réalisation du site du Som-met des Amériques (conception, rédaction, traductionet mise en ondes). Outre cet exercice, mentionnons lasupervision de la conception des sites :

• des IVes Jeux de la Francophonie;

• de la Délégation générale du Québec à Bruxelles;

• du Secrétariat à l’aide internationale et de laDirection de la coopération;

ainsi que la conception du site de Mission Québec(Argentine et Chili, Wisconsin, Europe).

Le travail de préparation du portail du gouverne-ment du Québec destiné à un public étranger a égale-ment été poursuivi.

Autres dossiersEnfin, la Direction a assuré un travail de « traite-

ment communicationnel » d’allocutions; elle a aussirédigé et diffusé de nombreux communiqués. LaDirection a également offert des services de révisionlinguistique et de traduction en plusieurs langues.

2.4.2 Direction des affaires publiquesà l’étrangerL’élaboration des plans d’affaires publiques pour

les territoires prioritaires, l’accueil de journalistesétrangers au Québec, l’encadrement et le soutien desjournalistes québécois dans leurs missions à l’étran-ger, la préparation du Sommet des Amériques et celledes IVes Jeux de la Francophonie auront marqué l’an-née de la Direction des affaires publiques à l’étranger.

Plans d’affaires publiquesParmi les productions majeures de la Direction

figure, au premier chef, la conception des plans d’af-faires publiques pour les territoires de l’anglophonie,de l’hispanophonie et pour les États-Unis mexicains.

Pour l’Amérique latine, la Direction a collaboréaux fêtes de la célébration du 20e anniversaire de la

Délégation générale du Québec à Mexico (productionde matériel de soutien, présence sur place et collabo-ration aux opérations de visibilité du ministre déléguéà l’Industrie et au Commerce, M. Guy Julien). On aaussi réalisé une analyse de presse à la suite de lavisite du vice-premier ministre au Costa Rica.

Dans le cas de la Péninsule ibérique, la rédactiondu plan d’affaires publiques a été complétée par unplan d’action. On a aussi participé à l’organisation dela visite, au Québec, d’un ministre catalan et assuré lacoordination de la venue de deux journalistes, l’uncatalan, l’autre madrilène.

En ce qui concerne le territoire européen, despièces de monnaie commémorative ont été produitespour souligner la participation du Québec à l’effortde reboisement des jardins de Versailles. Le Minis-tère a également participé à un salon d’exposants dansle cadre d’une conférence internationale, tenue àGenève, au cours de l’été, portant sur le développe-ment social.

Enfin, sur le territoire américain, les festivités du60e anniversaire de la Délégation générale du Québecà New York et la participation du premier ministre duQuébec au World Leaders Council ont marquél’agenda de la Direction. L’ébauche d’un plan d’affai-res publiques pour la Délégation du Québec à LosAngeles a également été produite.

Programme d’accueil de journalistesétrangersCe programme aura permis à une soixantaine de

représentants des médias ciblés de venir au Québec envoyage d’initiation et d’exploration. Le plus fortcontingent venait soit des pays qui devaient recevoirle premier ministre dans le cadre des Missions Québec,soit des pays des Amériques en prévision du Sommetdes Amériques.

En plus d’élaborer les programmes de séjour, laDirection a coordonné la logistique du transport, del’hébergement et de l’interprétation simultanée, et ac-compagné les journalistes dans la plupart de leursdéplacements.

Missions du premier ministre à l’étrangerLa Direction des affaires publiques à l’étranger a

apporté son soutien et son expertise à la préparationdes missions du premier ministre. En pareils cas, sesresponsabilités prévoient la supervision de la produc-tion de documents divers de même que celle du maté-riel de promotion et de signalisation nécessaire ausuccès de la mission.

Elle a assuré également la logistique liée à lapresse (séances d’information, accréditation, aména-gement des salles de presse, planification du transport

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aérien et terrestre, hébergement des journalistes,transmission par satellites, conférences de presse àl’intention des journalistes québécois et étrangers, etc.).Enfin, l’évaluation des résultats de l’opération a étéfaite à la lumière des revues de presse québécoises etétrangères ainsi qu’à partir du rapport des journalistesétrangers en visite au Québec et des divers commen-taires qui lui sont parvenus de part et d’autre.

Dans le cadre des Missions Québec, la Directiondes affaires publiques à l’étranger a collaboré auxmissions suivantes : la mission du premier ministreLucien Bouchard au Wisconsin, ses missions enEspagne et en Italie (février 2001), la Mission Québecen Argentine et au Chili (mai 2000), la visite officielledu premier ministre à Paris et à Lyon, sa participation,en septembre 2000, au World Foreign Affairs Council(New York), le 60e anniversaire de la Délégationgénérale du Québec à New York. La Direction a aussicollaboré à l’inauguration officielle de la Délégationdu Québec à Boston, en présence de la ministreLouise Beaudoin et d’une centaine d’invités duQuébec. Enfin, la Direction a également proposé lescontenus à diffuser dans le réseau Internet en rapportavec ces missions.

Mission du vice-premier ministreLa Direction des affaires publiques à l’étranger

a collaboré à la préparation et à la coordinationde la mission dirigée par le vice-premier ministre,M. Bernard Landry, dans les pays du Maghreb et auLiban (automne 2000).

Sommet des Amériques (Québec)Les travaux préparatoires au Sommet des Amé-

riques, et à toutes les autres activités ou rencontres quidevaient se dérouler en parallèle, ont mobilisé unebonne partie de l’équipe de la Direction. Certainsemployés ont même été affectés de façon exclusive auGroupe d’intervention en affaires publiques chargé,par la sous-ministre, de coordonner l’ensemble desopérations d’affaires publiques liées au Sommet (leSommet des peuples des Amériques, la Conférencede Montréal, la Rencontre extraordinaire des mairesdes villes du patrimoine mondial et la Conférence desparlementaires des Amériques). La Direction s’estchargée de coordonner l’accueil des journalistes étran-gers, la production de documents de communication,de publicité écrite et audiovisuelle, de matérielpromotionnel ainsi que du site Internet. Elle a aussiproposé une stratégie de placement publicitaire et depavoisement.

Jeux de la FrancophonieLes travaux préparatoires aux IVes Jeux de la

Francophonie (juillet 2001) et au IXe Sommet de laFrancophonie ont amené la Direction à être associée,dès 2000-2001, à une série d’opérations principale-ment coordonnées par la Direction de la Francophonie.

2.4.3 Bureau d’invitation et d’accueil depersonnalités étrangèresAu cours de l’année financière 2000-2001, le

Bureau d’invitation et d’accueil de personnalitésétrangères a d’abord consacré ses énergies à l’organi-sation de programmes de rencontres et de séjours auQuébec destinés aux personnalités étrangères et à leuraccueil. Il a également travaillé à améliorer les outilset le processus de travail mis en place au cours de sapremière année d’activité.

Ainsi, au cours de l’année, le Bureau a traitévingt dossiers de visite, dont dix ont mené à l’accueilde 34 personnalités étrangères.

Les personnalités accueillies venaient de dix-huitpays ou organisations. Les pays de provenance duplus important contingent de personnalités étrangèresreçues sont, dans l’ordre : la France (8), les États-Unis(7) et le Royaume-Uni (4). Ces 34 personnalités œu-vrent dans divers milieux, principalement dans lesmilieux gouvernementaux et institutionnels (47 %),les milieux politiques (15 %), les milieux intellectuelset de l’éducation (12 %) et dans la société civile (12 %).

La majorité des personnalités accueillies ont ex-primé par écrit leur appréciation et la totalité l’ontexprimée verbalement. Elles sont retournées dans leurpays avec une meilleure connaissance et une meilleurecompréhension du Québec et, dans certains cas, avecdes perceptions plus justes et plus équilibrées. Pourcertaines, cela s’est déjà manifesté par des articles oùla perspective a évolué; dans d’autres cas, par descollaborations déjà amorcées.

Pour réaliser ces visites, le Bureau a dû mettreà contribution plusieurs organisations et personnes-ressources au Québec afin de faciliter l’accès desinvités à une grande diversité de points de vue. En cesens, 163 personnes provenant d’une centaine d’orga-nisations différentes ont été impliquées dans une ouplusieurs visites. Ces différentes organisations appar-tiennent à des milieux variés, comme celui des gou-vernements et des institutions (28 %), des affaires, del’économie et des finances (26 %), des milieux intel-lectuels et de celui de l’éducation (22 %). Finalement,le Bureau a œuvré au développement et à la consoli-dation d’une banque informatisée d’experts québé-cois.

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2.5 Direction générale des Amériques etde l’Asie-Pacifique

2.5.1 Direction États-Unis

MandatLe mandat de la Direction États-Unis se divise en

deux volets.

Le premier touche la veille, le « monitoring » etl’analyse qui lui permettent de définir l’ensembledes intérêts du Québec et de son gouvernement surle territoire américain et auprès des organisationsinternationales régionales qui y sont présentes.

Le second concerne la responsabilité des rapportspolitiques, intergouvernementaux et institutionnelsavec les instances fédérées (États), régionales (forumsrégionaux de la Nouvelle-Angleterre et des GrandsLacs) et nationales (forums nationaux et gouverne-ment fédéral américain). La Direction assure aussi lelien fonctionnel avec les délégations, les antennes etles autres bureaux du Québec présents sur le territoireaméricain.

Dictés par la géographie et modulés par l’histoire,les liens unissant le Québec aux États-Unis ne cessentde croître au fil des années : de plus en plus, onconstate que les relations commerciales et financièresextrêmement solides que le Québec a établies avecson voisin du sud qui est, et de loin, son principalpartenaire commercial et principal investisseur étran-ger, ouvrent la voie à des liens institutionnels et politi-ques particulièrement féconds. Cette tendance lourdes’est révélée de manière particulièrement évidente aucours de l’exercice financier 2000-2001, alors que leministère des Relations internationales a mis de l’avantune série de mesures structurantes qui ont doté leQuébec d’une palette plus diversifiée et efficace d’ins-truments de politique extérieure, et déployé plusieursopérations au rendement indiscutablement croissant.

Ainsi, le gouvernement du Québec a amorcé unredéploiement de son réseau de représentations auxÉtats-Unis : après Boston, les bureaux du Québec àChicago et à Los Angeles ont maintenant le statut dedélégation. Un bureau du Québec a également étéétabli à Miami, principalement afin de capitaliser surl’essor économique et démographique que connaît larégion du sud-est des États-Unis ainsi que sur le rôleque joue Miami comme plaque tournante dansl’intégration des Amériques. À la suite de l’annoncede ce redéploiement, le gouvernement du Québec aprocédé à trois nominations d’importance : MM. MarcT. Boucher et Maurice Boisvert ont respectivementété nommés délégué du Québec à Los Angeles et àChicago, tandis que M. Jean Duquette a été désignédirecteur du Bureau du Québec à Miami. Enfin, desressources additionnelles ont été consacrées au navire

amiral du réseau québécois aux États-Unis, soit laDélégation générale du Québec à New York (DGQNY).Ces initiatives témoignent non seulement de l’im-portance prioritaire des États-Unis dans les relationsinternationales du Québec, mais elles reflètent de plusla diversification tant géographique que sectorielle denos intérêts et de nos activités là-bas. La réorgani-sation du réseau des représentations officielles auxÉtats-Unis revêt une importance majeure, car l’actiongouvernementale québécoise dans ce pays dépendd’une collaboration soutenue entre la Direction États-Unis et les représentations du Québec sur le territoire,soit : la Délégation générale du Québec à New York,les délégations de Boston, Chicago et Los Angeles,le Bureau du Québec à Miami ainsi que le Bureaudu tourisme du Québec à Washington. De plus, cesreprésentations ont poursuivi leur activité de veille etde promotion des intérêts du Québec dans leur régionrespective.

C’est d’ailleurs dans ce but qu’a été créé le siteInternet Québec in USA qu’un webmestre entretient àla DGQNY.

Relations intergouvernementalesL’un des événements majeurs dans les relations

politiques du Québec avec les États-Unis a été lamission gouvernementale au Wisconsin, en septem-bre 2000. Cette mission, organisée avec le concoursde ministères et d’organismes gouvernementaux telsle ministère de l’Industrie et du Commerce, le minis-tère de l’Éducation et le ministère de l’Agriculture,des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec ainsique l’Office Québec-Amériques pour la jeunesse,s’articulait autour des thèmes intégrateurs de l’éduca-tion et des dossiers jeunesse, de la formation de lamain-d’œuvre, de l’agroalimentaire et des biotechno-logies. Mission Québec au Wisconsin a permis demiser sur les liens déjà établis entre le premier minis-tre du Québec et le gouverneur de l’État du Wisconsin– devenu depuis l’actuel secrétaire à la Santé et auxServices sociaux de l’administration Bush, TommyThompson – à l’occasion de la réunion du Council ofState Governments tenue à Québec, en décembre 1999.Dans le cadre de cette mission, qui s’est déroulée du25 au 27 septembre 2000, le premier ministre LucienBouchard était accompagné de la ministre des Rela-tions internationales, Mme Louise Beaudoin, et du mi-nistre délégué à l’Industrie et au Commerce,M. Guy Julien. En plus de l’entretien entre le premierministre et le gouverneur Thompson, les membres dugouvernement du Québec ont pu rencontrer le lieute-nant-gouverneur et la secrétaire au Commerce de cetÉtat, en plus de l’équipe éditoriale des deux princi-paux quotidiens politiques du Wisconsin, le MadisonCapital-Times et le Milwaukee Journal-Sentinel. De

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plus, le premier ministre a profité de son passage pourprononcer une allocution devant l’Institute of WorldAffairs de Milwaukee. Cette mission a égalementpermis la signature d’ententes de coopération entre leQuébec et le Wisconsin, particulièrement en matièred’échanges pour la jeunesse et de formationprofessionnelle. Un accord-cadre entre la Conférencedes recteurs et des principaux des universités duQuébec et le University of Wisconsin System aégalement été signé afin de favoriser la mobilité étu-diante. Enfin, Emploi-Québec, le WisconsinDepartment of Workforce Development et l’OfficeQuébec-Amériques pour la jeunesse ont signé un ac-cord pour les stages d’insertion professionnelle desjeunes.

Un autre événement majeur a été la participationdu premier ministre du Québec au World LeadershipForum organisé à New York par la Foreign PolicyAssociation. Cet événement a permis au premierministre de prononcer, le 7 septembre 2000, une allo-cution remarquée sur l’approche québécoise devantles défis de la mondialisation, et de rencontrerdifférents décideurs politiques et économiques desÉtats-Unis et d’Europe.

En complément à son implication dans des événe-ments de grande envergure et à l’organisation de mis-sions gouvernementales, le Québec est demeuré unpartenaire actif des grands forums régionaux améri-cains. Du 16 au 18 juillet 2000, la ministre des Rela-tions internationales a dirigé la délégation québécoiseà la Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et des premiers ministres de l’Est duCanada dont la réunion annuelle s’est tenue à Halifax,en Nouvelle-Écosse. Outre les thèmes traditionnels dediscussion et de travail, tels l’énergie et l’environne-ment, la tenue d’un forum des gens d’affaires et d’unesession consacrée à l’économie du savoir a conféré àl’événement une forte teneur économique. La réunionde Halifax a surtout permis la signature d’une dou-zaine de résolutions, entre autres, sur les transports,l’économie du savoir, les échanges d’étudiants, l’éner-gie, l’environnement et la gestion des frontières.Les gouvernements participants ont convenu d’unedémarche concertée auprès du département américainde l’Énergie, recommandant de clarifier le statut del’hydroélectricité à grande échelle comme sourced’énergie renouvelable dans le cadre du projet de loifédéral de restructuration de l’électricité. Une plusgrande interaction au sein de ce forum régional entreles milieux économiques et les gouvernements parti-cipants a favorisé la création d’un comité permanentsur le commerce et la mondialisation. Enfin, la minis-tre des Relations internationales y a confirmé, ensignant une lettre d’intention, la participation du Qué-bec au Protocole d’entente international sur la gestiondes urgences en situation de sinistre. De plus, en mai

et en octobre 2000, le Québec a participé aux réunionssemi-annuelles de la Commission des Grands Lacs;ces réunions se sont déroulées à Duluth, au Minne-sota, et à Hamilton, en Ontario.

En février 2001, le Québec était aussi présent, àWashington, lors de l’Assemblée hivernale annuellede la National Governors’ Association. Plusieurs ques-tions importantes tels le développement économiquerural, l’éducation, les politiques sociales, l’énergieainsi que la revitalisation des zones industriellesdésaffectées ont été abordées en profondeur par lesgouverneurs. Également, plusieurs membres de la nou-velle administration Bush sont venus s’adresser auxgouverneurs, dont les secrétaires du Trésor, du Com-merce, des Transports, de l’Agriculture, de l’Énergie,de l’Éducation, de la Santé et des Services sociauxainsi que la responsable de l’Agence pour la protec-tion de l’environnement. Au même titre que la partici-pation de la ministre des Relations internationalesà la Conférence des gouverneurs de la Nouvelle-Angleterre et que l’implication québécoise lors desrencontres de la Commission des Grands Lacs, cesmoyens d’action s’inscrivent dans une volonté duQuébec de poursuivre, voire d’accroître son implica-tion dans ces grands forums régionaux.

Aussi, la ministre des Relations internationales apris la parole dans plusieurs forums prestigieux ras-semblant des interlocuteurs américains. En août 2000,elle a prononcé une allocution devant les HarvardFellows lors de leur passage à Montréal; elle a alorspu sensibiliser cet auditoire composé de diplomates,journalistes, militaires et gens d’affaires d’une dou-zaine de pays à la spécificité politique et culturelle duQuébec ainsi qu’aux principes moteurs de son actioninternationale. À l’occasion de l’inauguration de laDélégation du Québec à Boston, en septembre 2000,la ministre a prononcé un discours devant la tribuneprestigieuse du World Affairs Council. Enfin, elle aprofité de la tenue à Montréal, en octobre 2000, ducongrès biennal de l’American Council for QuébecStudies pour annoncer le redéploiement du réseau desreprésentations québécoises aux États-Unis ainsi quel’engagement ministériel d’appuyer la création d’uneou de chaires d’études québécoises aux États-Unis.

D’autres missions ministérielles ont égalementété déployées en sol américain, en particulier dansl’aire d’action de la Délégation générale du Québec àNew York (DGQNY) qui a joué un rôle essentiel dansl’organisation et la préparation de ces missions. Lefait saillant de ces opérations à New York a sansconteste été l’annonce, faite le 26 avril 2000 enprésence du premier ministre et du ministre del’Économie et des Finances, que la bourse NASDAQaurait désormais pignon sur rue à Montréal. Cetteannonce illustre et confirme éloquemment la vocation

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de Montréal comme carrefour de la nouvelle éco-nomie, vocation que de nombreuses initiatives struc-turantes de la part du gouvernement québécois ontcontribué à forger.

Le vice-premier ministre et ministre d’État àl’Économie et aux Finances, M. Bernard Landry, s’estrendu à New York afin de rencontrer les analystesfinanciers des firmes de courtage et des banques amé-ricaines. Ces derniers ont reconnu la bonne santé del’économie québécoise et l’action positive dugouvernement pour assainir les finances publiques etassurer le développement économique du Québec.Parmi les autres missions ministérielles déployées surle territoire de la DGQNY, soulignons la mission duministre de la Recherche, de la Science et de laTechnologie, M. Jean Rochon, qui s’est rendu à NewYork, en juin 2000. Cette mission a été particulière-ment réussie, puisqu’elle a permis la réalisation departenariats féconds avec l’Université Columbia dansles domaines suivants : biotechnologies, technologiesde l’information, optique et valorisation de la recher-che (notamment par la signature d’une entente entreValorisation Recherche Québec et la Columbia Inno-vation Enterprise). Parmi les nombreux suivis quidécoulent de cette mission, il faut signaler les débutsd’une collaboration avec l’Université Columbia dansle secteur des nanotechnologies. En octobre 2000, leministre délégué au Tourisme, Maxime Arseneau, s’estégalement rendu en mission à New York, Washing-ton, Boston et Philadelphie. Pour sa part, le ministrede la Sécurité publique, Serge Ménard, est allé à NewYork, en décembre 2000; il y a prononcé une allocu-tion devant la NewYork Bar Association.

En complément à ces missions du premier minis-tre et des membres de son gouvernement, la DirectionÉtats-Unis et le réseau des représentations du Québecaux États-Unis ont poursuivi leur collaboration poli-tique et administrative auprès des États américainset forums régionaux. Ainsi, la déléguée générale duQuébec à New York, Mme Diane Wilhelmy, a travailléau maintien de relations étroites avec les représen-tants politiques et l’appareil administratif de l’État deNew York et de la ville de New York. Le délégué duQuébec à Boston, M. François Lebrun, a, poursa part, amorcé son calendrier de rencontres avec lesgouverneurs de son territoire, rencontrant notamment,en janvier 2001, le gouverneur du Vermont, M. Ho-ward Dean. Sur un plan plus sectoriel, la DirectionÉtats-Unis a participé, seule ou en appui aux minis-tères sectoriels concernés, à différents groupes detravail et organismes de concertation : soulignons lacontribution du Québec aux réunions de mai, juin etseptembre 2000 du Water Management WorkingGroup qui réunit le Québec, l’Ontario et leurs parte-naires américains de la Commission des Grands Lacs.

Dans le dossier de l’énergie, la Direction a poursuivison implication avec le Northeast InternationalCommittee on Energy, qui s’est réuni à Montréal, le14 février 2001. La Direction États-Unis et le Bureaudu tourisme du Québec à Washington ont égalementappuyé l’implication du ministère des Ressources na-turelles parmi la Coalition internationale de l’éthanol,qui s’est réunie à Washington, les 22 et 23 février2001. La Direction États-Unis, de concert avec sespartenaires des provinces maritimes et des États de laNouvelle-Angleterre, a également participé à un ateliersur les changements climatiques.

Enfin, à la suite de sa nomination à titre decommissaire général de l’événement Québec-New York 2001, M. Michel Létourneau a présidé,avec le concours de l’équipe du Commissariat géné-ral, de la DGQNY et de la Direction États-Unis, àl’organisation de cette initiative culturelle, économi-que et scientifique qui était prévue à l’automne 2001.Cette manifestation, la plus importante opération dugenre jamais organisée par le gouvernement du Qué-bec, jouit de l’appui d’un comité de parrains prove-nant des milieux culturel, universitaire, scientifique,financier, médiatique et d’affaires et devait, avant lesévénements tragiques du 11 septembre 2001, contri-buer à faire connaître le Québec moderne au vastepublic new-yorkais. En ce sens, elle constituait unmoyen privilégié de présenter le Québec comme unesociété d’innovation et de création en même tempsqu’une carte de visite sans pareille auprès de notreprincipal partenaire commercial.

RéalisationsC’est à travers ses nombreuses activités de veille

et d’analyse que le ministère des Relations interna-tionales et ses partenaires gouvernementaux peuventesquisser un portrait exhaustif des nombreusesfacettes de la société américaine. À cet égard, l’annéefinancière 2000-2001 a été particulièrement enri-chissante, étant une année d’élections présidentielles,et le scrutin de novembre 2000 ne connaissant sondénouement que plusieurs semaines plus tard. Enassistant à des conférences d’intérêt tant aux États-Unis qu’au Québec, en établissant ou en maintenantdes contacts étroits avec des groupes de recherche etde réflexion, des sociétés savantes, des universités,des médias, des institutions ou, encore, en étudiantcertaines publications pertinentes, le gouvernementdu Québec a ainsi profité d’outils de prospective fortintéressants.

C’est dans cet esprit que le Québec a participéactivement au congrès de l’Association internationalede sciences politiques qui s’est déroulé à Québec, du1er au 5 août 2000, et qu’il a aussi participé auxréunions de la Midwest Association for Canadian

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Studies (Ipsilanti, Michigan, 5 au 8 octobre 2000),de l’American Council for Québec Studies (Montréal,26 au 28 octobre 2000), de l’American Council onthe Teaching of Foreign Languages (Boston, 16 au 19novembre 2000), de l’Association québécoise d’étu-des américaines (Montréal, 1er décembre 2000) et à uncolloque spécial de l’Association for Canadian Studiesin the United States, tenu à Berkeley, les 23 et 24février 2001, qui portait sur les relations extérieuresdu Québec. La Direction a également participé active-ment à des événements organisés en prévision duSommet des Amériques, tenu à Québec, en avril 2001.Ainsi, en février 2001, la Direction États-Unis a parti-cipé à un forum économique s’articulant autour duthème Trois Amériques : un même horizon et à uncolloque, tenu à Québec, en mars 2001, portant, lui,sur La diversité culturelle et les politiques linguisti-ques dans le monde.

Cette présence ne constitue qu’un aspect del’effort marqué que la Direction États-Unis a consacréen matière d’affaires publiques. En complément, ellea accueilli, entre autres, des personnalités du mondeuniversitaire (par exemple, le professeur FrederickW. Mayer, de l’Université de la Caroline du Nord, enjanvier 2001) de même que des représentants duMonterey Institute for International Studies. La Di-rection a également contribué aux activités du QuébecSummer Seminar, qui permet chaque année à desuniversitaires américains spécialistes des études qué-bécoises de se familiariser davantage avec le Québec.La Direction États-Unis a également appuyé, en juilletet en août, la venue de professeurs de français améri-cains boursiers du ministère des Relations internatio-nales en stage de perfectionnement et d’immersionculturelle.

De plus, la Direction a également profité des liensétroits qu’elle maintient avec les consulats générauxaméricains de Montréal et de Québec pour obtenir desrencontres avec des fonctionnaires du départementd’État de passage au Québec (Intelligence andResearch Division, juillet et août 2000) de même quepour participer à des conférences avec des expertsaméricains (par exemple, celle de Gary Nordlinger,en février 2001). Des contacts étroits ont égalementété maintenus en territoire américain auprès d’obser-vateurs intéressés par l’actualité québécoise(Congressional Research Service) ainsi qu’auprèsde partenaires institutionnels (Council of StateGovernments) et du milieu des think tanks (Center forInternational and Strategic Studies, Woodrow WilsonInternational Center for Scholars, etc.).

La Direction États-Unis a également accentué sesefforts dans un autre volet important de sa missiond’affaires publiques : l’identification et l’accueil depersonnalités étrangères susceptibles d’avoir un effet

multiplicateur favorable pour le Québec. En colla-boration avec le Bureau d’invitation et d’accueil depersonnalités étrangères, elle a accueilli le professeurEarl Fry, de la Brigham Young University, de mêmeque les Harvard Fellows. La Direction a égalementreçu deux personnalités de niveau ministériel prove-nant d’États américains, M. Philip Jones, ministre dela Culture, des Loisirs et du Tourisme de l’État de laLouisiane (29 juin au 10 juillet 2000), ainsi queM. Bill Baxter, commissaire au Développement éco-nomique et communautaire de l’État du Tennessee(mai 2000). Enfin, en août 2000, elle a contribué àl’accueil de M. Noël V. Lateef, de la Foreign PolicyAssociation.

Cependant, l’événement clé en matière d’affairespubliques pour le Québec aux États-Unis pendantl’année financière 2000-2001, a été sans conteste lacélébration, le 30 novembre 2000, du 60e anniversairede la Délégation générale du Québec à New York. LaDélégation, qui est la plus ancienne représentation duQuébec à l’étranger, a pour l’occasion réuni ses parte-naires québécois et américains les plus prestigieux.Tout en permettant de faire le point sur les réalisationspassées, les festivités de la célébration, qui ont eu lieuen présence du premier ministre, du vice-premier mi-nistre et ministre d’État à l’Économie et aux Finances,de la ministre des Relations internationales et de laministre de la Culture et des Communications, ontpermis au Québec d’annoncer devant le public new-yorkais la tenue de l’événement Québec-New York 2001.

Au cours de la dernière année, la Délégation géné-rale du Québec à New York a continué de produire etde diffuser le mensuel Québec Update auprès de plusde 2000 abonnés et la revue de presse électroniqueQuébec Press Review auprès de 400 abonnés de hautniveau, en plus de développer son réseau de contactsauprès des éditorialistes et journalistes des grandespublications américaines et de la presse étrangère pré-sente aux États-Unis.

En plus des missions du premier ministre et duvice-premier ministre, le Ministère a participé àplusieurs initiatives originales visant à contribuer à larelance de l’économie et de l’emploi. Ainsi, en main-tenant son appui au corridor Chaudière-Kennebec (dontle comité bilatéral s’est réuni à Sainte-Marie-de-Beauce, le 14 décembre 2000) et au projetChamplain-Richelieu, le Québec s’est doté d’outilsefficaces pour favoriser, en particulier, le développe-ment de liens économiques et touristiques. L’initia-tive du triangle d’excellence, qui rassemble des inter-venants socio-économiques du Vermont, du nord del’État de New York et de la Montérégie, permet éga-lement de tisser des liens qui pourraient se révélerparticulièrement porteurs. La Direction États-Unis aaussi participé à la mission économique de l’État du

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Tennessee, en mai 2000, mission qui était pilotée parle commissaire au Développement économique etcommunautaire de cet État, M. Bill Baxter. Les pers-pectives intéressantes qu’elle a ouvertes ont amené unorganisme de promotion économique, la West Ten-nessee Industrial Association à organiser sa propremission économique en novembre 2000. Cette der-nière coïncidait avec la tenue, à Québec, d’un sémi-naire du Council of American States in Canada, orga-nisme qui réunit les représentants des États américainsqui ont pignon sur rue en Ontario et au Québec.Enfin, le Ministère a participé à des événements depromotion économique et multisectorielle à traversle congrès du Cinéma international des arts de lascène (CINARS) tenu à Montréal, du 29 novembre au2 décembre 2000, et le colloque du Centers for Inter-national Business Education and Research (CIBER)sur le Français des affaires qui a eu lieu à San Diego,en Californie, du 28 au 31 mars 2001.

Le Service économique de la Délégation généraledu Québec à New York (DGQNY), qui couvre larégion du Moyen-Atlantique, destination du tiers desexportations québécoises vers les États-Unis, a orga-nisé plusieurs activités qui ont mis en vedette laqualité des produits des entreprises québécoises. Sou-lignons spécialement le 5e Montreal Fashion Show onIce qui s’est déroulé les 22 et 23 janvier 2001. Deplus, ce Service économique a poursuivi sa produc-tion de guides et d’études de marché, de bulletinsd’information et de fiches synoptiques sur différentssecteurs de l’activité économique de cette région pré-sentant des occasions d’affaires intéressantes pour lesexportateurs québécois. Enfin, il a assuré la veille desprincipaux dossiers susceptibles d’influencer nos re-lations commerciales bilatérales, dont la question desmarchés publics, qui font l’objet de pourparlers entreles gouvernements du Québec et de l’État de NewYork.

Pour des motifs liés aux contextes géographique,historique et linguistique qui lui sont propres, lesconsidérations culturelles et identitaires occupentd’emblée une place majeure dans l’affirmation duQuébec sur la scène internationale. La troisièmeorientation du Plan stratégique du ministère des Rela-tions internationales, Contribuer au rayonnementculturel et identitaire du Québec, s’inscrit dans cettedémarche qui s’est concrétisée par de nombreusesinterventions en territoire américain lors des douzederniers mois.

Le Service culturel de la DGQNY entretient desliens étroits avec les diffuseurs américains. Il assureune présence active du Québec lors des congrès dediffuseurs, organise des missions d’acheteurs et sepositionne en tant que développeur-relayeur au point

de convergence entre l’offre québécoise et la demandeaméricaine. Il a été particulièrement actif dans lapromotion d’événements culturels mettant en valeurdes œuvres cinématographiques, théâtrales et musi-cales ainsi que des arts visuels et de la danse. LeService culturel a également tissé des liens étroitsavec de nombreux organismes du secteur culturel,dont la Northeast Performing Arts Conference etl’International Society for the Performing Arts. Cescontacts ont déjà rapporté des dividendes que leService culturel s’attend à pouvoir faire fructifierdavantage au cours des prochaines années. Par ailleurs,le Service culturel, en collaboration avec le Conseildes arts et des lettres du Québec, accueille et soutientles deux résidents du studio du Québec à Soho etorganise pour eux diverses activités de rayonnement.

Dans la perspective de la tenue de la saisonQuébec-New York 2001, la DGQNY s’est activementengagée dans la phase préparatoire de cette opérationd’affaires publiques par un travail plus soutenu desensibilisation auprès de différents intervenantsaméricains.

Les autres représentations du Québec aux États-Unis ont également contribué au rayonnement de laculture québécoise et à l’élargissement de l’espaceculturel francophone : ainsi, les représentants du Qué-bec en Nouvelle-Angleterre ont facilité l’organisationd’une tournée de la romancière Ying Chen (MiddleburyCollege, Vermont, 17 juillet 2000). Dans le cadre desfêtes de la Semaine de la Francophonie en mars 2000,ils ont organisé une tournée de l’auteur François Gravelde même que la projection du film La moitié gauchedu frigo. La représentation du Québec à Chicago aégalement été très active dans le domaine de la culture,organisant la tournée des écrivains Arlette Cousture(du 12 au 18 avril 2000, dans quatre universités del’Illinois et du Michigan) et Dany Laferrière (du 26février au 2 mars 2001, en Illinois, Ohio et au Wiscon-sin).

L’un des véhicules les plus intéressants poursusciter, auprès d’un public multiplicateur, l’intérêtenvers le Québec, demeure le développement desétudes québécoises dans les universités et les centresde recherche. Par conséquent, la Direction États-Unisa entrepris d’intensifier ses interventions dans ce sec-teur par de multiples initiatives. En 2000-2001, elle adonc accordé un soutien financier à l’AmericanCouncil for Québec Studies (ACQS), qui est le princi-pal partenaire du Québec aux États-Unis (plus de 400membres répartis dans la majorité des États améri-cains). Tel que mentionné précédemment, la ministre,Mme Louise Beaudoin, a d’ailleurs été la conférencièreprincipale du colloque de l’ACQS d’octobre 2000. Deplus, le Québec a appuyé financièrement la tenue d’un

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colloque de l’Association for Canadian Studies in theUnited States consacré aux relations internationalesdu Québec.

Enfin, la Direction États-Unis, de même que laDGQNY, ont appuyé l’Office Québec-Amériquespour la jeunesse dans la recherche et le contact departenaires éventuels. Au cours de l’année écoulée,on a assisté à la signature, avec le Wisconsin, d’unaccord de stages professionnels pour les jeunes. L’an-née financière 2000-2001 a également vu la Directionamorcer des négociations avec le Washington Centerfor Internships and Academic Seminars, en vue designer un accord de coopération qui permettrait à desétudiants québécois d’effectuer des stages profession-nels pertinents à leur champ d’études dans la capitaleaméricaine et d’acquérir, en compagnie d’étudiantsmexicains et américains, une formation sur les enjeuxde base reliés à l’intégration nord-américaine.

2.5.2 Direction Amérique latine et Antilles

MandatLa Direction Amérique latine et Antilles a un

double mandat :

• procéder à l’analyse géopolitique, la veillestratégique, l’évaluation des enjeux relatifs auxterritoires sous sa responsabilité et proposer unestratégie de relations internationales qui tiennecompte des intérêts du Québec dans cette région,et ce, conformément aux orientations et objectifsdu plan stratégique ministériel;

• organiser des missions ministérielles dans les paysprioritaires de cette région ainsi que des visitespolitiques, au Québec, afin de consolider lesrelations intergouvernementales tout en dévelop-pant la collaboration avec les ministères sectorielset les organismes en ce qui concerne leurs activitésinternationales.

Relations intergouvernementalesEn 2000-2001, la Direction Amérique latine et

Antilles a poursuivi ses activités, conformémentaux objectifs du plan stratégique du ministère desRelations internationales et en fonction des prioritésde son plan d’action. Des efforts importants ont étédéployés pour intensifier les relations bilatérales avecles pays prioritaires que sont le Mexique, l’Argentine,le Chili et le Brésil, et en approfondir l’analyse géopo-litique.

La tenue de la Mission Québec en Argentine et auChili, en mai 2000, est l’événement majeur ayantmarqué de façon significative les relations entre leQuébec et ces deux pays. La délégation québécoise,dirigée par le premier ministre, M. Lucien Bouchard,

comprenait le président du Conseil du trésor etministre d’État à l’Administration et à la Fonctionpublique, M. Jacques Léonard, le ministre d’État àl’Éducation et à la Jeunesse, M. François Legault,le ministre délégué à l’Industrie et au Commerce,M. Guy Julien, ainsi que 150 participants dont 120dirigeants d’entreprises et 30 représentants d’institu-tions académiques et culturelles, entre autres.

En Argentine, le premier ministre du Québec aeu un entretien de courtoisie avec le président de laRépublique argentine, M. Fernando de la Rúa. Desrencontres avec le ministre de l’Économie, M. JoséLuis Machinea, ainsi qu’avec les gouverneurs desprovinces de Córdoba, M. José Manuel de la Sota, deBuenos Aires, M.Carlos Ruckauf, et de la ville deBuenos Aires, M.Enrique Olivera, ont également eulieu.

Outre la dimension politique et institutionnelle,la mission visait à rendre accessibles de nouveauxmarchés aux entrepreneurs du Québec, à promouvoirle savoir-faire québécois et à mettre en relation desentreprises à fort potentiel de développement avec despartenaires argentins et chiliens. En Argentine, leministre Guy Julien a rencontré plusieurs de seshomologues dans les secteurs de la production, destransports et du commerce.

Dans la portion chilienne de la mission, les 150participants ont rencontré 473 homologues ou parte-naires au cours de séances de maillage, d’ateliersthématiques ou de rencontres de groupe. Les repré-sentants institutionnels ont signé plus de 30 ententesavec leurs vis-à-vis.

Au Chili, le premier ministre n’a pu rencontrer lenouveau président Ricardo Lagos, ce dernier étant endéplacement à l’extérieur du pays. M. Bouchard acependant rencontré le ministre de l’Intérieur, M.JoséMiguel Insulza, qui agissait comme vice-président.Le premier ministre s’est également entretenu avec lesous-ministre des Relations extérieures, M. HeraldoMuñoz Valenzuela, ainsi qu’avec l’intendant de larégion métropolitaine, M. Sergio Galilea. Lors de cesrencontres, M. Bouchard a souligné l’importance dela communauté chilienne au Québec, a rappelél’implication de son gouvernement envers les Amé-riques et sa volonté de renforcer la représentation duQuébec au Chili, en plus de faire valoir l’expertisedu Québec dans les domaines clés de son économie.

Les ministres accompagnant M. Bouchard ontégalement rencontré de nombreux représentants dugouvernement chilien. Mentionnons, entre autres, leministre secrétaire général du gouvernement,M. Claudio Huepe García, la ministre de la Planifica-tion et de la Coopération, Mme Alejandra Krauss Valle,et la ministre de l’Éducation, Mme Mariana Aylwin

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Oyarzún. Tout comme en Argentine, ces rencontresont permis le développement de la coopération bilaté-rale du Québec dans les secteurs de l’éducation, de lajeunesse et de la modernisation de l’État.

La mission au Chili a également été l’occasion denégocier une entente de coopération entre le Québecet la République du Chili. Cette entente touche denombreux domaines dont la culture, l’éducation et laformation, la santé, la science et la technologie, ledéveloppement industriel, la jeunesse, les commu-nications, la justice, l’administration publique, l’envi-ronnement, le développement de la petite et moyenneentreprise, et les finances. La mise en œuvre de cetteentente devrait se faire prochainement.

Soulignons que les retombées pour le Québec decette mission ont été rapides et concrètes. Le Québeca accueilli, aux mois d’octobre et novembre, deuximportantes délégations argentines présidées respec-tivement par les gouverneurs des provinces deMisiones et de Neuquen. La visite du gouverneurde la province de Misiones, M. Carlos Rovira, visait àle familiariser avec l’expertise québécoise en matièrede technologies forestières, d’ingénierie et de luttecontre les feux de forêt. Pour sa part, le gouverneur dela province de Neuquen, M.Omar Sobisch, a concluun contrat de location de deux avions-citernes avec leService aérien gouvernemental du Québec.

Toujours en octobre 2000, la ministre de laJustice du Québec, Mme Linda Goupil, a effectuéune mission à Buenos Aires visant à faire valoirl’expertise québécoise en matière de réforme du Codecivil, répondant ainsi aux besoins manifestés par lesautorités judiciaires argentines. La ministre LindaGoupil était accompagnée de hauts représentants de lamagistrature, du Barreau, de la Chambre des notaireset d’universitaires. Au cours de cette mission, la mi-nistre a eu un entretien privé avec le ministre fédéralde la Justice, M.Jorge de la Rúa. Soulignons l’allocu-tion de la ministre devant des députés et sénateursmembres de l’importante Commission de la législa-tion du Congrès argentin qui constitue la plus hauteautorité fédérale en matière de réforme du Code civil.Des entretiens ont également eu lieu avec trois minis-tres de la Justice des provinces de Buenos Aires, deMendoza et de Buenos Aires, la capitale.

Dans le domaine de l’éducation, à l’automne 2000,le secrétaire général du Conseil fédéral argentin de laCulture et de l’Éducation a effectué un court séjour auQuébec afin de s’inspirer du modèle québécois dansle but de parfaire la mise en place de la réforme del’éducation actuellement en cours dans les différentesprovinces argentines. Cette rencontre a donné lieu àune déclaration d’intention entre le ministère de l’Édu-cation du Québec et le ministère de l’Éducation de laPampa afin d’assurer la venue d’une trentaine de

directeurs d’écoles de cette province désireux deparfaire leurs connaissances.

ChiliEn novembre 2000, la Direction de l’Amérique

latine et Antilles a collaboré activement à la réalisa-tion de la mission du ministre des Ressources natu-relles, M. Jacques Brassard. Ce dernier souhaitaitintervenir auprès du gouvernement chilien pour mini-miser la possibilité d’un bannissement de l’amiantedans ce pays et expliquer la politique québécoise rela-tive à l’utilisation sécuritaire de ce produit. Ainsi, leministre Jacques Brassard a rencontré la ministre de laSanté de la République du Chili, Mme MichelleBachelet, la sous-ministre des Mines, MmeJacquelineSaintard, le vice-président à la commercialisationde la Corporation nationale du cuivre du Chili, M.Juan Eduardo Herrera, ainsi que la présidente direc-trice de la Comisión Nacional del Medio Ambiente,MmeAdriana Hoffmann. De plus, le ministre etM.André Caillé, président-directeur général d’Hydro-Québec, ont rencontré les dirigeants de la compagniede distribution énergétique Transelec, acquise enoctobre 2000 par la société d’État québécoise.

MexiqueIl y a eu tenue d’élections présidentielles au

Mexique, le 2 juillet 2000. Cela a été un momenthistorique, car le Parti révolutionnaire institutionnel,au pouvoir depuis 71 ans, a été défait par l’Alliancepour le changement ayant, à sa tête, Vicente Fox duparti Action nationale. Le président élu a pris le pou-voir le 1er décembre 2000. Dès son entrée en fonctionà l’été 2000, le nouveau délégué général du Québec àMexico, M.Pierre Baillargeon, a travaillé à établirles nouveaux contacts politiques avec l’équipe de tran-sition du président Fox.

L’an 2000 correspondait au 20e anniversaire de laDélégation générale du Québec à Mexico (DGQM)qui a été célébré en organisant, en novembre, laSemaine du Québec à Mexico. Au centre des activitésfigure la mission du ministre délégué à l’Industrie etau Commerce, M.Guy Julien, qui a rencontré plu-sieurs membres de l’équipe de transition du présidentélu ainsi que les gouverneurs des États de Guanajuatoet de Hidalgo, MM. Juan Carlos Romero Hicks etManuel Ángel Núñez. Cette mission, couvrant plu-sieurs domaines d’excellence du Québec, a aussi donnélieu à de nombreuses rencontres entre gens d’affairesquébécois et mexicains, et plusieurs activités dansdifférents secteurs. Au nombre de celles-ci, mention-nons les forums thématiques sur le capital de risques,la géomatique, le multimédia et les technologies del’information, le salon d’exposition d’entreprisesquébécoises, le séminaire sur les transferts de techno-

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logie, la participation d’institutions québécoises del’enseignement supérieur et du ministère de l’Éduca-tion du Québec à UNIVERSITAREA, le plus presti-gieux salon universitaire du Mexique, la prestation del’Orchestre baroque de Montréal au Palacio de BellasArtes. La Semaine du Québec à Mexico est venuerenforcer le dynamisme de notre présence au Mexi-que et a permis d’intensifier davantage nos échangeséconomiques, politiques et institutionnels sur ce terri-toire.

Les relations bilatérales avec le Mexique ont aussiété renforcées par la visite, au Québec, de ministresfédéraux et de gouverneurs d’État. En mars 2001, àl’occasion de la rencontre des ministres de l’Environ-nement des Amériques à Montréal, le ministre del’Environnement et des Ressources naturelles du Mexi-que, M. Víctor Lichtinger, a rencontré les ministresGilles Baril et André Boisclair, respectivement minis-tre de l’Industrie et du Commerce et ministre de l’En-vironnement. Les principaux sujets abordés ont été :l’environnement, l’eau, les forêts et les orientations àdonner à la coopération institutionnelle. Le ministreAndré Boisclair a également rencontré, à l’occasionde cette conférence, la présidente directrice de laCommission nationale de l’environnement du Chili,MmeAdriana Hoffmann, pour faire le point sur laprocédure d’accréditation des laboratoires environne-mentaux et examiner les possibilités de coopérationentre le Québec et le Chili en matière d’environne-ment.

En avril 2000, le gouverneur de l’État de Vera-cruz, M.Miguel Alemán, est venu à Montréal. Il étaitaccompagné de son secrétaire du Développementéconomique et d’un groupe d’une dizaine d’hommesd’affaires mexicains représentant plusieurs secteurs :commerce, télécommunications, transport maritimeet ferroviaire, production agricole, tourisme, etc. Legouverneur Miguel Alemán s’est entretenu avec levice-premier ministre et ministre d’État à l’Économieet aux Finances, M.Bernard Landry, et le ministredélégué à l’Industrie et au Commerce, M.Guy Julien.Le gouverneurMiguel Alemán a aussi rencontré lesdirigeants d’entreprises québécoises dont ceux de BCE,SNC-Lavallin et Bombardier.

En janvier 2001, le gouverneur de l’État deMexico, M. Arturo Montiel, a effectué une visite àMontréal dans le cadre d’une tournée nord-améri-caine. Le gouverneur Arturo Montiel était accom-pagné d’une délégation de secrétaires et de hautsfonctionnaires dont M.Carlos Rello, ministre duDéveloppement économique, et M.Guillermo Cano,ministre des Communications et des Transports.M. Montiel a rencontré le vice-premier ministre etministre d’État à l’Économie et aux Finances, M.Bernard Landry.

En mars 2001, quatre secrétaires de l’État duQuintana Roo (gouvernement, Développement éco-nomique, Planification et Développement social, etTourisme) ont rencontré le ministre québécois del’Environnement, M. André Boisclair, la présidente-directrice générale des Relations internationales del’Institut du tourisme et de l’Hôtellerie du Québec,Mme Christine Martel, le ministre délégué à l’Industrieet au Commerce, M. Guy Julien, le ministre responsa-ble du Tourisme, du Loisir et du Sport, M.GillesBaril. Ils ont échangé sur les possibilités de coopéra-tion institutionnelle et économique dans les domainesde la géomatique, du tourisme, des casinos, du trans-port et du meuble.

Rappelons que la Direction de l’Amérique latineet Antilles a travaillé en étroite collaboration avec laDélégation générale du Québec à Mexico à la réalisa-tion de ces activités.

BrésilLe Québec a accueilli les gouverneurs des États

brésiliens de Goiás et du Roraima, MM.MarconiFerreira Perillo et Neudo Ribeiro Campos, dont lesintérêts portaient sur les échanges institutionnels, lesbiens et les services dans les domaines de la santé etde la sécurité publique. Par ailleurs, trois secrétairesd’État, M. Hugo Leal (Rio de Janeiro, Administrationet Réforme de l’État), M. Edsom Ortega Marquez(São Paulo, Développement et Assistance sociale)et M. Paulino Cicero Vasconcellos (Minas Gerais,Mines et Énergie) ont été accueillis au Québec dansle but de développer les marchés et la coopérationdans leurs domaines respectifs. De plus, l’État duParaná a envoyé deux importantes missions à carac-tère institutionnel et commercial, l’une dans le secteurdu bioalimentaire à l’occasion de la foire Bio AgroContact 2000 et l’autre, dans le secteur des pêcherieset du capital de risque appliqué à ce domaine.

Le Québec a, pour sa part, réalisé une missionofficielle dans le secteur sociosanitaire, dirigée par laministre d’État à la Santé et aux Services sociaux,MmePauline Marois. À cette occasion, la ministre asigné quatre lettres d’intention avec les États du Goiás,de São Paulo et de Rio de Janeiro. De plus, le Québeca été l’invité d’honneur lors du salon Ecotecnologia2000 tenu à Foz de Iguaçu. Par ailleurs, il a appuyéfinancièrement la création d’un centre d’études et derecherche sur le Brésil sis à l’Université du Québec àMontréal de même que soutenu le renforcementd’échanges dans les domaines de la formation uni-versitaire, de l’environnement, des pâtes et papiers,du troisième âge et des coopératives. Enfin, lors d’uncolloque sur l’« américanité » partagée tenu à Niteroi,en novembre 2000, le Québec a soutenu la présenced’universitaires qui y ont présenté divers aspects de

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la littérature et des études québécoises, colloqueorganisé à l’initiative de l’Association internationaledes études québécoises.

Communauté andineLe ministre de la Santé et du Développement

social de la République bolivarienne du Venezuela,M. Gilberto Rodríguez Ochoa, a effectué, en avril2000, une visite officielle au Québec dans le but de sefamiliariser avec le modèle québécois en matière desanté. À l’issue de son entretien avec la ministred’État à la Santé et aux Services sociaux du Québec,Mme Pauline Marois, un compte-rendu d’entretien vi-sant à promouvoir la coopération dans les domainesde la santé et du développement social entre les deuxgouvernements a été signé. Cette initiative vise àfavoriser la coopération dans les domaines des soinsambulatoires et dans la promotion de la santé, toutcomme l’échange d’expérience en matière de forma-tion en santé publique et de gestion des technologiesde la santé.

Au mois de mars 2001, le vice-ministre desMines du Pérou a dirigé une délégation péruvienne enmatière de recherche géologique en visite au Québec.À l’issue de son entretien avec le sous-ministre asso-cié aux mines du ministère des Ressources naturellesdu Québec, un procès-verbal d’entretien privilégiantla coopération dans le domaine minier a été signé.

Panamá, Cuba, JamaïqueAu nombre des activités réalisées mentionnons

deux visites ministérielles en provenance de la Répu-blique du Panamá. En mai 2000, le ministre de l’Éco-nomie et des Finances, M. Víctor N. Juliao Gelonch,est venu à Montréal pour participer au Forum mondialsur la régulation de l’énergie. Il a aussi participé à desséances de travail avec de hautes autorités du gouver-nement québécois et d’Hydro-Québec. Le mois sui-vant, le premier vice-président du Panamá, M. ArturoUlises Vallarino, accompagné du ministre du Travail,M.Joaquín José Vallarino III, et du sous-ministre auCommerce extérieur, M. Roberto Henríquez, dirigeaitune délégation commerciale et s’entretenait avec troisministres du gouvernement québécois et le présidentde l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, le délégué non-résident pour l’Amé-rique centrale et les Antilles, M.Jacques Desruisseaux,a effectué une mission à Cuba, en novembre 2000,pour prendre contact officiellement avec les autoritéspolitiques de divers ministères et organismes afin dedévelopper des avenues de coopération institution-nelle et d’affaires avec ce pays. Il s’est égalementrendu au Panamá, en mars 2001, avec les mêmesobjectifs.

Au mois de mai 2000, la ministre de l’Informa-tion de la Jamaïque a effectué une courte visite àMontréal au cours de laquelle elle s’est entretenueavec le délégué du Québec pour les Antilles, le prési-dent d’Alcan International et la directrice généralede l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec.

AutresAu cours de cette année, les échanges entre de

jeunes Québécois et Latino-américains se sont aussiintensifiés avec l’inauguration de l’Office Québec-Amériques pour la jeunesse. Plusieurs projets sont enphase de se concrétiser avec des jeunes provenant desmilieux autochtones ou oeuvrant dans les partis politi-ques, les organisations de la société civile de mêmeque dans le domaine des affaires. Quelque 535 jeunesQuébécois et une centaine de participants latino-américains ont pu ainsi bénéficier de ces programmesen 2000-2001.

Dans le cadre de la Décennie québécoise des Amé-riques, la Direction de l’Amérique latine et Antillesa poursuivi son programme de perfectionnement enfrançais et d’immersion en culture québécoise enaccueillant, en juillet 2000, quelque 77 professeurslatino-américains pour une période de trois semaines.

Par ailleurs, dès décembre 2000, la Direction del’Amérique latine et Antilles a consacré des effortsimportants à la préparation des activités et rencontresprévues pour la Conférence de Montréal et le Sommetde Québec d’avril 2001, et ce, de concert avec lesministères, organismes et unités administrativesconcernés par ces événements.

2.5.3 Direction Asie-Pacifique

MandatLa Direction Asie-Pacifique appuie l’action du

gouvernement auprès des 37 pays de la région Asie-Pacifique. Elle assure un suivi des priorités et desintérêts du Québec en Asie-Pacifique par la voie d’unprocessus continu et harmonisé de veille stratégique.La Direction maintient des liens avec les représenta-tions diplomatiques de son territoire qui sont établiesau Québec et au Canada. Finalement, elle voit à con-solider et à développer les relations extérieures duQuébec dans cette partie du monde.

Relations intergouvernementalesLes relations entre la Chine et le Québec ont

été soutenues au cours de l’année. Deux missionsquébécoises, dont l’une dirigée par le premier minis-tre, se sont rendues dans ce pays et sept missionsgouvernementales chinoises, dont deux en provenancedu gouvernement central, sont venues au Québec.

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En février 2001, la mission du premier ministreen Chine avec Équipe Canada constituait la secondevisite du chef du gouvernement québécois sur ceterritoire en un peu plus de trois ans.

Au Japon, le Québec a intensifié ses relations enmultipliant ses contacts auprès de représentants desgouvernements central et préfectoraux. Les visitesdu ministre délégué à l’Industrie et au Commerce,M. Guy Julien, à Tokyo, et celle du maire de Mon-tréal, M. Pierre Bourque, à Hiroshima, ainsi que laparticipation du ministre de l’Éducation, M. FrançoisLegault, à la rencontre des ministres de l’Éducationdes pays du G8 à Tokyo et Okinawa, sont venuesappuyer les efforts de la Délégation générale duQuébec à Tokyo (DGQT) quant aux relations com-merciales, échanges en éducation et activités derayonnement auprès de la société japonaise.

Le gouvernement du Québec a reçu à Montréal,les 30 et 31 mai 2000, une délégation en provenancede l’État de Malacca (Malaisie). Dirigée par l’hono-rable Datuk Wira Hj. Mohd. Ali bin Mohd. Rustam,chef ministre de Malacca, cette visite a permis depromouvoir le savoir-faire du Québec en matière degénie-conseil.

En juillet 2000, la chef de l’opposition officielleà l’Assemblée législative de l’État australien de Tas-manie, l’honorable Sue Napier, a visité l’Assembléenationale du Québec et rencontré des représentants duministère des Ressources naturelles afin de mieuxconnaître les politiques québécoises dans les secteursde l’énergie, des forêts et des mines.

Le 2 septembre 2000, une délégation parlemen-taire indienne, dirigée par le président de l’Assembléelégislative de l’État de l’Uttar Pradesh, M. KeshariNath Tripathi, a, à son tour, visité l’Assemblée natio-nale. Ce dernier a pu également s’entretenir avec sonhomologue québécois.

RéalisationsEn août 2000, la Direction Asie-Pacifique a reçu

24 professeurs de français dans le cadre de son nou-veau programme de stage Langue, culture et sociétéquébécoises. Ce stage, d’une durée de trois semaines,avait pour objectif d’offrir des cours de perfectionne-ment en didactique du français et de sensibiliser auxréalités québécoises les professeurs qui provenaientde l’Australie, de la Chine, de la Corée, de HongKong, du Japon, de la Malaisie, de la Nouvelle-Zélandeet de Taïwan. Au retour dans leur pays, le programmea permis de susciter chez les professeurs invités desactivités pédagogiques axées sur le Québec, la rédac-tion d’articles ainsi que l’organisation de séminaireset d’une semaine québécoise à Taïwan.

ChinePlus d’une douzaine de représentants des milieux

collégial et universitaire ont participé à la missiond’Équipe Canada et pris part à deux ateliers sur laformation organisés par le Québec, à Beijing et àShanghai. Vingt-deux ententes en éducation ont étésignées, dont huit par la Conférence des recteurs etdes principaux des universités du Québec et par unesoixantaine de représentants chinois ayant participéaux ateliers.

Le développement des marchés de la formationa été au centre des stratégies de la Direction Asie-Pacifique au cours de l’année. Aux séminaires organi-sés en Chine, en février 2001, il faut ajouter l’ateliersur la formation organisé lors de la visite, au Québec,du gouverneur du Sichuan, en juin 2000, et celui tenuà l’École des hautes études commerciales (HÉC) àl’intention d’une délégation du Bureau des expertsétrangers de Chine, en novembre de la même année.

Dans ce domaine, signalons la conclusion d’unaccord entre les HÉC et le Liaoning InternationalExchange Center avec la participation du ministèredes Relations internationales. Ce contrat est le secondobtenu pour la formation de cadres du Liaoning. Unetrentaine de cadres de cette province viendront faireun MBA à Montréal.

Cette année marquait également le 20e anniver-saire de la coopération avec la Chine. C’est dans ledomaine de l’éducation qu’a été conclue la toutepremière entente entre Québec et Beijing, en 1980.Pour souligner l’événement, le premier ministre ainauguré la première bibliothèque québécoise en Chineet offert au gouvernement chinois vingt-cinq boursessupplémentaires d’exemption de frais de scolaritémajorés pour les étudiants chinois.

La bibliothèque québécoise du Centre d’étudesquébécoises de l’Université des études internationalesde Beijing est le résultat d’une collaboration entrele ministère des Relations internationales, l’universitéet la filiale chinoise de la compagnie Rougemont.

JaponLes échanges commerciaux entre le Québec et le

Japon ont connu un regain spectaculaire avec uneaugmentation de 45 % de la valeur des exportationsquébécoises qui a atteint, en 2000-2001, 691 millionsde dollars. Le point marquant est une hausse desexportations de produits à valeur ajoutée, commel’avionnerie et les technologies de l’information, quiont doublé depuis dix ans. Les secteurs de l’agroali-mentaire et des produits forestiers ont maintenu leurprogression. La Délégation générale du Québec àTokyo (DGQT) a accueilli plus de 210 entreprises

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dont 60 % étaient de nouveaux exportateurs et 10 %sollicitaient des investissements japonais vers leQuébec.

Nous avons fait une percée dans le domaine desarts et de la culture, et on observe un engouement dupublic japonais pour la culture québécoise. La DGQTa accueilli plus de 90sociétés ou intervenants dans ledomaine des arts et du spectacle. Outre le Cirque duSoleil, on pense au théâtre DynamO, à la compagnieMarie Chouinard, à Michel Lemieux et André Gagnondont les noms s’ajoutent à ceux qui se produisent déjàrégulièrement au Japon, comme LaLaLa Human Stepset l’Orchestre symphonique de Montréal. De plus, leQuébec a accueilli un groupe de quatorze producteurset diffuseurs japonais dans le cadre de CINARS 2000,un carrefour sur le commerce international des arts dela scène.

Les activités et les retombées ont été positivesdans le secteur de l’éducation où il y a un potentielimportant de développement. La signature de l’en-tente de la Conférence des recteurs et des principauxdes universités du Québec avec des universitésjaponaises va permettre à des étudiants québécois depoursuivre leurs études au Japon. Une dizaine d’en-seignants japonais sont également venus au Québecdans le cadre de programmes de recherche etd’échange.

Corée du SudAvec l’appui actif de la Direction Asie-Pacifique,

une entente en matière de réciprocité de permis deconduire a été signée entre la Corée du Sud et leQuébec en novembre 2000, tandis que des fonction-naires sud-coréens ont effectué des stages au Québec.Finalement, le gouvernement du Québec fait béné-ficier la Corée du Sud de 30 bourses d’exemptionde frais majorés de scolarité exigés des étudiantsétrangers.

Viêt-namLes activités bilatérales avec ce pays sont

encadrées par l’Entente de coopération économiqueet technologique conclue en 1992. La Commission decoopération Québec-Viêt-nam, qui se réunit pério-diquement, sélectionne les projets prioritaires.L’essentiel des forces déployées en 2000-2001 ontpermis d’appuyer la Direction de la coopération dansla réalisation des projets retenus à Hanoï, en 2000,dans les secteurs des ressources naturelles, de l’admi-nistration publique, de l’agriculture et de l’assurancemédicaments.

Le Québec continue d’octroyer cinq boursesd’excellence à des étudiants vietnamiens outre lesvingt bourses d’exemption de frais de scolarité majo-rés.

2.6 Direction générale Europe,Afrique et Moyen-Orient

2.6.1. Direction Europe

MandatLa Direction Europe a le mandat :

• de coordonner l’action du gouvernement, de sesministères et organismes sur le territoire européen;

• de proposer une stratégie de relations interna-tionales sur ce territoire;

• d’établir et de réaliser un programme d’activitésqui contribue au rayonnement du Québec et à sondéveloppement politique, économique, culturel etsocial;

• d’assurer les relations que le gouvernement jugeopportunes avec les gouvernements européens,en particulier avec leurs représentants au Québecet au Canada, et de veiller à l’administration desententes et programmes qui peuvent en résulter;

• d’organiser des missions ministérielles en Europeet de collaborer à l’organisation de visitesministérielles européennes au Québec afin deconsolider et développer les relations intergou-vernementales.

Relations intergouvernementales

BénéluxCinq missions ministérielles ont été effectuées au

cours de cette année au Bénélux. Parmi celles-ci,notons la mission réalisée à Bruxelles par la ministredéléguée à la Famille et à l’Enfance, Mme NicoleLéger, du 15 au 18 mai 2000, au cours de laquelle ellea rencontré son homologue ainsi que les dirigeants del’Office de la Naissance et de l’Enfance. Mentionnonsaussi la mission de la ministre de la Culture et desCommunications, Mme Agnès Maltais, qui a permisd’arrêter le principe de la réalisation de l’expositionRubens qui se déroulera à Québec, en 2003. Rappe-lons également le séjour en Belgique du ministre desTransports et ministre délégué aux Affaires autochto-nes, M. Guy Chevrette, du 30 janvier au 10 févrierdernier, qui a permis non seulement de mieux faireconnaître à nos interlocuteurs européens la nature desrapports que le gouvernement québécois entretientavec les Autochtones, mais également d’aborder laquestion de la reconnaissance des permis de conduireentre le Québec et la Belgique.

Outre ces missions ministérielles, notons quela participation des ministres de l’Environnement,M. Paul Bégin, et de la Solidarité sociale, M. AndréBoisclair, à des conférences internationales, leur a

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permis de rencontrer leurs homologues des commu-nautés et régions de Belgique et de créer des lienssolides.

Au chapitre des visites, il est intéressant de souli-gner la mission économique luxembourgeoise dirigéepar son Altesse royale le prince Henri, grand-duchéritier, qui a séjourné au Québec, du 25 au 28 avril2000.

Par ailleurs, les ministres de la Communautéfrançaise de Belgique responsables de l’Enseigne-ment secondaire, des Arts et des Lettres, M. PierreHazette, et de l’Aide à la jeunesse, de la Santé et del’Aide sociale aux Justiciables, Mme Nicole Maréchal,ont réalisé des visites au Québec qui ont permis deconsolider des collaborations en cours et de dévelop-per de nouveaux champs de coopération.

Royaume-Uni, Irlande et pays nordiquesAu nombre des principales missions ministériel-

les au Royaume-Uni, rappelons celle de la ministrede la Culture et des Communications, Mme AgnèsMaltais, en mai 2000, visant à souligner, entre autres,la clôture de Québec in Motion, une vitrine sur les artset les artistes du Québec. Mentionnons également lamission du ministre délégué aux Affaires autochto-nes, M.Guy Chevrette, en février 2001, qui avait pourbut de mieux faire connaître la nature des rapports quele gouvernement du Québec et les Autochtones entre-tiennent. Enfin, soulignons la mission, à Londres, dela ministre d’État aux Affaires municipales et à laMétropole, MmeLouise Harel, en février de la mêmeannée, visant à examiner l’expérience londoniennedans le domaine des réformes municipales.

Au nombre des visites particulièrement signifi-catives, le ministère des Relations internationales acoordonné l’accueil au Québec, du 21 au 23 juin2000, d’une délégation de la Commission de l’habi-tation du Folkening (parlement danois) sur le thèmedu logement social et de la rénovation des quartiershistoriques. Il a aussi accueilli M.Michael German,chef du parti libéral-démocrate à l’Assemblée natio-nale du pays de Galles. Ce dernier venait étudier nosprocédures législatives bilingues ainsi que la gestiondes relations intergouvernementales. Enfin, la minis-tre de l’Intérieur du Danemark, Mme Karen MoustgardJespersen, est venue s’enquérir de notre expertiseen matière d’insertion des immigrants, les 15 et 16février 2000.

Allemagne, Autriche et SuisseLe vice-premier ministre et ministre d’État à l’Éco-

nomie et aux Finances, M. Bernard Landry, a parti-cipé, du 28 au 30 janvier 2001, à la réunion annuelledu World Economic Forum à Davos, en Suisse, au

cours de laquelle il a réalisé de nombreux entretiens,particulièrement avec le futur directeur général del’OMC, M. Supachai Panitchpakdi. De plus, dans lecadre de sa tournée auprès des milieux financiers enEurope, le vice-premier ministre a effectué, au moisde juillet 2000, une visite à Munich, à l’invitation dela Bayerische Landesbank. Il a, par ailleurs, présentéune allocution lors de l’ouverture du Congrès BayernOnline axé sur les technologies de l’information, enjuillet 2000.

La ministre des Relations internationales,Mme Louise Beaudoin, a effectué une mission en Ba-vière, du 11 au 13 février 2001, au cours de laquelleelle a rencontré le ministre d’’État auprès de la Chan-cellerie d’État de Bavière, M. Erwin Huber, ainsi quele président du Landtag de Bavière, M. Johann Böhme.

Trois autres missions officielles ont été réaliséesen Allemagne et en Suisse, en mai, juin et novembre2000, respectivement par la ministre de la Culture etdes Communications, MmeAgnès Maltais, la ministred’État à la Santé et aux Services sociaux,Mme PaulineMarois, et le ministre de l’Environne-ment, M. Paul Bégin. Deux de ces missions ont per-mis de concrétiser une partie de l’entente de coopéra-tion entre le Québec et la Bavière dans les domainesde la culture et de l’environnement. Il s’agissait,d’ailleurs, en ce qui concerne la visite du ministrePaul Bégin en Saxe, de la première mission ministé-rielle québécoise dans ce land. Pour sa part, la minis-tre de la Santé a rencontré, en Suisse, des ministres etdes personnalités politiques des cantons de Vaud et deGenève à l’occasion du Sommet mondial pour ledéveloppement social.

Italie, Grèce, Turquie et Cité du VaticanIl est important de souligner la mission écono-

mique que le premier ministre du Québec, M.LucienBouchard, a dirigée à Milan et Rome, du 1er au5 février 2001. Divers projets d’investissement ontété annoncés à cette occasion, dont celui de la firmeParmalat, concrétisant l’implantation d’une usine ita-lienne d’embouteillage d’eau de source en Abitibi.Au cours de cette mission, M. Lucien Bouchard a étéreçu en audience privée par Sa Sainteté le papeJean-Paul II en compagnie de Son Éminence le cardi-nal Jean-Claude Turcotte.

Lors de son séjour à Montréal, le 30 mai 2000, leprésident de la République hellénique, M.ConstantinosStéphanopoulos, a rencontré le premier ministre duQuébec. M.Stéphanopoulos était accompagné d’uneimposante délégation de gens d’affaires, cette visitefaisant suite à la mission commerciale réalisée enGrèce par le ministre délégué à l’Industrie et au Com-merce, M. Guy Julien, en février de la même année.

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Par ailleurs, en novembre 2000, le sous-secrétaired’État aux Affaires étrangères d’Italie, M.FrancoDanieli, participait au colloque L’italien : de langued’immigration à langue de culture organisé à Mont-réal par le Consulat général d’Italie et l’Institut culturelitalien de Montréal, en collaboration avec les ministè-res de l’Éducation et des Relations internationales duQuébec, sous le haut patronage du ministère des Af-faires étrangères et de l’Ambassade d’Italie au Ca-nada.

Péninsule ibériqueL’événement majeur sur ce territoire a sans con-

tredit été la mission en Europe du premier ministredu Québec, M. Lucien Bouchard, qui a débutée le 31janvier 2001 par un séjour à Madrid. Accompagné dela ministre des Relations internationales et d’unedélégation de gens d’affaires et de la finance, le pre-mier ministre a procédé à la signature de nombreusesententes de partenariat. L’annonce de la constructiond’une usine pétrochimique dans l’est de Montréal enest un exemple probant. Lors de son séjour à Madrid,le premier ministre a rencontré le président de lacommunauté autonome de Madrid, M.AlbertoRuizGallardón, lequel a manifesté le souhait de resserrerles relations économiques entre le Québec et sa com-munauté.

Pour sa part, le vice-premier ministre et ministred’État à l’Économie et aux Finances, M.BernardLandry, s’est rendu à Barcelone, en juillet 2000,dans le cadre d’une tournée européenne des centresfinanciers. Il a rencontré M. Josep Antoni Duran Lleida,ministre du Gouvernement et des Relations insti-tutionnelles de la Generalitat de la Catalogne, et aaccordé des entrevues aux quotidiens catalans LaVanguardia et El Periodico.

Du 3 au 7 mai 2000, le Québec a accueilli leministre du Gouvernement et des Relations institu-tionnelles du gouvernement autonome de Catalogne,M. Josep Antoni Duran I Lleida, et le ministre de laSanté et de la Sécurité sociale catalan, M. EduardRius I Pey, dans le cadre de la deuxième réunion duComité mixte de coopération entre le Québec et laCatalogne. M. Duran s’est entretenu avec la ministredes Relations internationales, Mme Louise Beaudoin,et avec plusieurs ministres du gouvernement duQuébec. M.Rius, pour sa part, a rencontré la minis-tre d’État à la Santé et aux Services sociaux,MmePauline Marois. Lors de cette visite, un accord decoopération en matière de santé a été signé entre laRégie régionale de la santé et des services sociaux deMontréal-Centre et le Consortium sanitaire de Barce-lone. Par ailleurs, la partie catalane a confirmél’ouverture, d’ici la fin de l’année 2001, d’un bureauéconomique de la Catalogne à Montréal.

Enfin, en visite au Québec au mois de mai 2000,le ministre de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sportsde la principauté d’Andorre, Son Excellence M. PereCervós, a procédé à la signature d’une entente avec leministre d’État à l’Éducation et à la Jeunesse du Qué-bec. Cette entente favorise les échanges d’étudiantsentre les établissements d’enseignement collégial etuniversitaire et permet également la mise en œuvred’un programme de bourses d’exemption de droits descolarité supplémentaires et de stages de courte durée.

Communauté d’États indépendants etÉtats baltesAu cours de cette année, deux visites de person-

nalités russes sont à signaler. Le 31octobre 2000,l’ambassadeur de la Fédération de Russie accrédité auCanada, M.Vitaly I. Churkin, a eu des entretiens avecplusieurs ministres québécois, dont la ministre desRelations internationales, Mme Louise Beaudoin, et levice-premier ministre et ministre d’État à l’Économieet aux Finances, M. Bernard Landry.

Le 15 novembre 2000, le président du Conseild’État de la République du Tatarstan, M.FaridKhairullovich Moukhametskin, séjournait à Québecen vue de se sensibiliser aux institutions politiques etparlementaires québécoises.

Europe centrale et orientaleLes 4 et 5 août 2000, M. Jerzy J. Wiatr, ancien

ministre de l’Éducation du gouvernement de la Répu-blique de Pologne et directeur de l’Institute for Socialand International Studies, à l’Université de Varsovie,a séjourné à Québec dans le cadre du XVIIIe Congrèsmondial de l’Association internationale de sciencepolitique.

Le 17 octobre 2000, le ministre de l’Environne-ment de la République tchèque, M.MilosKuzvart,rencontrait des représentants du ministère de l’Envi-ronnement du Québec afin d’établir une concertationen vue de la Conférence européenne en matièred’environnement, prévue en mars2001.

Réalisations

BénéluxLe Ministère a contribué au renforcement des

relations avec la communauté française et la régionwallonne en accentuant sa collaboration avec l’AgenceQuébec/Wallonie Bruxelles pour la jeunesse, ce quia permis de mettre en œuvre de nouveaux moyensd’action concrétisant la réalisation de stages en entre-prise.

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MINISTRE

Agence Québec/Wallonie-Bruxellespour la jeunesse

Office franco-québécoispour la jeunesse

Office Québec-Amériquespour la jeunesse

644-2750

SOUS-MINISTRE

Sous-ministre adjoint auxaffaires régionales

et événements internationaux

Affaires de lacapitale nationale

et des régions

Affairesmétropolitaines

Sous-ministre adjoint etchef du Protocole

Vérification interne

Directeuradjoint

Ressourcesfinancières et

matérielles

Ressourceshumaines

Privilèges etimmunités

Visites officielleset cérémonial

Coopération

Secrétariat àl’aide

internationale

Aide internationaleet coopération

Europe

Europe, Afrique etMoyen-Orient

France

Institutionseuropéennes

Afrique etMoyen-Orient

Chefs de posteà l’étranger

Amérique latine etAntilles

Amériques etAsie-Pacifique

États-Unis

Asie-Pacifique

Bureau desmissions

Communicationsau Québec

Affaires publiques

Affaires publiquesà l’étranger

Invitation et accueilde personnalités

étrangères

Organisationsinternationales

Affairesmultilatérales

Francophonie

Politiques

Relationsinterministérielles etaffaires sectorielles

Ententesinternationales

Planificationet programmation

Gestion del’information etdes inforoutes

Veille etrecherche

Sous-ministre adjoint auxpolitiques,

affaires multilatérales etaffaires publiques

Délégué aux affairesfrancophones et

multilatérales

Affaires juridiquesSecrétariat et

relations fédérales-provinciales

Sous-ministre adjoint auxaffaires bilatérales

Délégués générauxet délégués

DRH/31 mars 2001

Légende

Service

Direction

Direction générale

36 37

Page 37: Ministère des Relations internationales

38

De plus, la Commission mixte Québec-Flandre,qui s’est réunie à Québec, du 8 au 12 mai2000, apermis d’arrêter une programmation riche et diversi-fiée.

Royaume-Uni, Irlande et pays nordiquesQuelques délégations de l’Assemblée nationale

du Québec ont visité le Royaume-Uni, dont celledirigée par le député de Charlevoix et président de lasection québécoise de l’Association parlementaire duCommonwealth, du 21 au 29 septembre. Le chef del’opposition a aussi effectué une mission au Royaume-Uni, du 1er au 5 février 2001.

Par ailleurs, le Ministère appuie différents centresd’études sur le Québec. Notons également que laparticipation d’experts à divers colloques, congrèset séminaires tenus dans les pays de ce territoire apermis de mieux faire connaître les compétences duQuébec et d’accroître les liens de coopération entreuniversités et universitaires.

Allemagne, Autriche et SuisseLe Ministère a accueilli une délégation de l’Ins-

titut d’administration publique de Bavière, en octobre2000, ainsi que deux commissions parlementairesbavaroises sur la sécurité et la gestion des plaintes etrequêtes des citoyens de même que l’ambassadeurd’Allemagne, M. Ernst-Jürgen Pöhlmann, en plusd’une délégation de parlementaires fédéraux des nou-veaux länders allemands. Il a également accueillile ministre délégué à l’Économie, aux Transports et àla Technologie de Bavière, M. Hans Spitzner, le 9 juin2000.

Les nouveaux bureaux du Québec à Munich ontété inaugurés, en juillet 2000, en présence du vice-premier ministre et d’une cinquantaine d’invités dumonde politique, consulaire, économique et culturel,permettant ainsi de renforcer la présence du Québecen Allemagne. Les projets de coopération Québec-Bavière dans les domaines de la culture et des com-munications, de l’éducation, des sciences et de latechnologie comme de l’économie ont fait l’objet desuivis par le Bureau du Québec à Munich de mêmeque les relations institutionnelles avec les ländersallemands (Hambourg, Saxe et Berlin) et autrichien(Haute-Autriche, qui participera, comme le Québec, àla Conférence des Chefs de gouvernement des régionspartenaires organisée par la Bavière, en janvier 2002),prioritaires pour le développement de notre coopéra-tion.

Enfin, soulignons que le Ministère a octroyé unsoutien financier dans le domaine des études québé-coises à quatre centres d’études en Allemagne demême qu’aux associations des Québécois en Suisse eten Allemagne.

Italie, Cité du Vatican, Grèce et TurquieLe 7 décembre 2000, s’est tenue à Rome la IVe

Sous-commission mixte Québec-Italie. De nombreuxprojets dans les secteurs culturel, éducatif et scienti-fique ont alors été retenus.

Le 13 février 2001, le secrétaire général associéau Secrétariat aux Affaires autochtones et le présidentde la Société Makivik prononçaient des conférencesà Rome, respectivement sur la politique québécoise àl’égard des Autochtones et sur la vie des Inuits, et ce,dans le cadre d’une exposition d’art inuit.

Le ministère des Relations internationales a parailleurs contribué à la participation d’une délégationquébécoise à la Foire internationale de l’artisanat deFlorence du 21 avril au 1er mai 2000, où le Québecétait l’hôte officiel. Une dizaine d’artisans québécoisont pu y présenter leurs œuvres.

Au cours de l’année 2000-2001, plus de 200manifestations culturelles ont été réalisées en sol ita-lien. Une part importante de ces manifestations a étéréalisée de septembre à décembre 2000, lors de laseconde édition de la vitrine culturelle du QuébecOrizzonte Québec. Un des points saillants de cesactivités a été l’exposition d’art inuit tiré des collec-tions du Musée de la civilisation et présentée au MuseoNazionale delle Arti e Tradizioni Populari, dontl’inauguration coïncidait avec la tenue de la réunionde la IVe Sous-commission mixte Québec-Italie. Lesuccès de cette exposition a été tel que sa durée a étéprolongée à deux reprises.

En janvier 2001, le Studio du Québec à Romeaccueillait son premier récipiendaire d’une bourse duConseil des arts et des lettres du Québec. Ce studiopermet aux artistes québécois de toutes disciplinesd’effectuer des séjours d’études et de ressourcementqui peuvent contribuer au développement des nosrelations culturelles avec l’Italie.

Enfin, le Québec a participé à l’organisation du2e Festival du cinéma francophone à Rome. On y anotamment présenté Les muses orphelines.

Péninsule ibériqueLes 13 et 14 juin 2000, le Québec a accueilli

une délégation portugaise du travail et de l’emploi,composée, entre autres, du président de la Commis-sion de l’égalité et de l’Inspecteur général du Travaildu Portugal.

Tout au long de cette période, le Québec a con-solidé sa relation institutionnelle en Catalogne et enEspagne, grâce à son action diversifiée menée par lepersonnel du Bureau du Québec à Barcelone. Enpartenariat avec les ministères et les organismes sec-toriels, des opérations ont ainsi été menées dans diffé-

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rents secteurs d’activité : la culture, le tourisme, lasanté, l’environnement, l’énergie, la recherche, lestechnologies de l’information, les biotechnologies etles télécommunications.

Communauté d’États indépendants etÉtats BaltesSoulignons la célébration, le 12 juin 2000, du

100e anniversaire de l’installation du Consulat généralde Russie à Montréal. Le gouvernement du Québecétait représenté par la députée de Marie-Victorin,Mme Cécile Vermette, lors des fêtes marquant cettecélébration qui réunissaient plus d’une centaine depersonnes.

Du 20 au 27 mars 2001, à Moscou, le ministèredes Relations internationales a contribué à la Semainede la Francophonie organisée par le Centre Moscou-Québec de l’Université d’État des sciences humainesde Russie. Dans le cadre de cet événement, le Centre aprésenté au public moscovite, deux concerts de chantset de musique classique offerts conjointement par desartistes québécois et russes d’œuvres québécoises,russes et françaises. Des conférences et colloques surla littérature, la culture et la société québécoise, desrécitals de poésie québécoise ainsi que le lancementd’un livre en langue russe portant sur les légendesquébécoises ont également eu lieu.

De plus, le ministère des Relations internationa-les a apporté son soutien à la participation québécoiseau Congrès de l’Association des professeurs defrançais de Russie, tenu à Moscou, du 19 au 22 mars2001, dans le but de sensibiliser et de promouvoir lalittérature, la culture et la société québécoise auprèsdes professeurs russes de français.

Le Ministère a également confirmé son soutien aufonctionnement et à la réalisation des activités acadé-miques et scientifiques du Centre Moscou-Québec,sis à l’Université d’État des sciences humaines deRussie à Moscou, et ce, afin de développer la connais-sance de la culture et de la société québécoise enRussie. En 2000-2001, plus d’une trentaine d’étu-diants québécois de l’Université Laval ont séjourné àl’Université d’État des sciences humaines de la Rus-sie. En septembre 2000, cette université russe a mis enplace un programme de maîtrise portant sur l’histoire,la culture et les archives de l’Amérique francophone :la civilisation québécoise auquel quinze étudiantsrusses se sont inscrits.

Par ailleurs, dans le cadre de l’entente de coopé-ration signée, en 1994, entre les gouvernements duQuébec et de Samara (Russie), un programme conjointd’activités dans les domaines économique, scienti-fique, technologique, culturel et de formation a été

mis en œuvre. Ainsi, le gouvernement du Québec etl’administration de l’Oblast de Samara ont favorisé lacoopération en matière de construction, de dévelop-pement des infrastructures, d’énergie, d’aménagementdes terres et de produits pharmaceutiques entre gran-des entreprises. Par ailleurs, deux projets d’échangede personnes ont été réalisés, l’un dans le domainedes services sociaux (lutte et prévention de la toxico-manie) et l’autre, en formation de spécialistes entreministères des relations internationales.

Europe centrale et orientaleLe 24 novembre 2000 a eu lieu l’inauguration,

à Montréal, du premier Festival du film polonaissoutenu en partie par le ministère des Relations inter-nationales.

Dans le cadre des fêtes de la célébration du millé-naire de la Hongrie, une délégation d’une quarantainede parlementaires hongrois a séjourné à Québec, le31 octobre 2000, et a rencontré les membres del’Assemblée nationale.

Le 7 février 2001 débutait, au Musée du Québec,l’exposition intitulée Le Retour des trésors polonais,réalisée en collaboration avec le Musée du châteauroyal de Wawel et inaugurée en présence de nombreu-ses personnalités et d’un représentant de la ville deCracovie. L’exposition a attiré plus de 70 000 visi-teurs. Par ailleurs, le 18 février débutait, au Muséed’art de Joliette, une exposition d’œuvres de peintrespolonais. Intitulée Entre deux mondes, cette exposi-tion a été réalisée en collaboration avec le Muséenational de Varsovie et le ministère de la Culture etdes Communications.

Le Ministère a également soutenu la participationde conférenciers et d’artistes québécois aux événe-ments réalisés en République tchèque, en Hongrie eten Pologne dans le cadre de la Semaine de la Franco-phonie.

2.6.2 Direction France

MandatLa Direction France a le mandat :

• de coordonner l’action du gouvernement, de sesministères et de ses organismes sur le territoirefrançais;

• de proposer une stratégie de relations interna-tionales avec la France;

• d’établir et de réaliser un programme d’activitésqui contribue au rayonnement du Québec et à sondéveloppement politique, économique, culturel etsocial;

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• d’assurer les relations avec le gouvernementfrançais et avec ses représentants au Québec etd’apporter le soutien en conseil requis pour lanégociation et pour l’administration des ententeset programmes qui peuvent en résulter;

• d’organiser des visites ministérielles québécoisesen France et de collaborer à l’organisation devisites ministérielles françaises au Québec afinde consolider et de développer les relations inter-gouvernementales.

Relations intergouvernementalesL’événement phare de l’année aura été la visite

que le premier ministre du Québec, M.LucienBouchard, a faite en France, du 4 au 7 avril 2000. Ilétait accompagné de trois membres de son gouverne-ment : Mme Louise Beaudoin, ministre des Relationsinternationales et ministre responsable de la Franco-phonie, Mme Agnès Maltais, ministre de la Cultureet des Communications, et M.David Cliche, ministredélégué à l’Autoroute de l’information et aux Servi-ces gouvernementaux. Cette mission s’inscrivait dansle cadre des rencontres annuelles alternées entreles chefs de gouvernement québécois et français.L’objectif était double : d’une part, illustrer la conti-nuité de la politique de la France à l’égard du Québecinspirée par « la relation directe et privilégiée » entreParis et Québec; d’autre part, mettre l’accent surdeux des principaux thèmes de la collaboration franco-québécoise actuelle, à savoir la diversité culturelle etla société de l’information. M.Bouchard a entamé savisite officielle par un entretien à l’Élysée avec leprésident de la République, M.Jacques Chirac, suivid’un déjeuner. Le président français a réaffirmé laposition « inchangée » de la France vis-à-vis du Qué-bec : « Quel que soit le chemin que le Québec emprun-tera, la France est prête à l’accompagner dans unesprit d’amitié et de solidarité », a indiqué la porte-parole de l’Élysée. La Francophonie et la défense del’identité culturelle ont été au centre des entretiens.M.Bouchard a ensuite clôturé à la Sorbonne, en com-pagnie de son homologue, M.Lionel Jospin, un sym-posium franco-québécois sur la diversité culturelle,coprésidé par Mmes Catherine Lalumière et MarieMalavoy (présidentes du Groupe franco-québécois surla diversité culturelle), auquel participaient les minis-tres Catherine Tasca (Culture et Communication),Charles Josselin (Coopération et Francophonie),François Huwart (Commerce extérieur) et plus dedeux cents intervenants culturels et représentants dela société civile. Le 6 avril, les premiers ministres sesont rencontrés à Matignon pour des discussionspolitiques suivies d’un entretien élargi auquel parti-cipaient sept ministres français, à savoir CatherineTasca, Charles Josselin, Marie-George Buffet (Jeu-

nesse et Sports), Christian Pierret (Industrie), Fran-çois Huwart, Dominique Gillot (Santé) et Guy Hascoët(Économie solidaire) de même que trois ministresquébécois, soit Louise Beaudoin, Agnès Maltais etDavid Cliche. Au terme de ces rencontres, les pre-miers ministres ont signé une déclaration communeen deux volets, l’un sur la diversité culturelle et l’autresur la société de l’information. Devant la presseréunie à l’issue de la signature, le premier ministreLionel Jospin a appuyé les propos du président de laRépublique quant à la position française sur l’avenirdu Québec. Le premier ministre Lucien Bouchard aégalement été reçu au Sénat par son président,M.Christian Poncelet, ainsi que par le président del’Assemblée nationale, M.Raymond Forni. Le voletrégional de la visite de M.Bouchard s’est déroulé àLyon autour de thèmes politiques et économiques. Ils’est entretenu, entre autres, avec l’ancien premierministre et député-maire de Lyon, M.Raymond Barre,et avec la présidente du Conseil régional de la régionRhône-Alpes, Mme Anne-Marie Comparini.

Un autre événement marquant de l’année a étéla nomination et la prise de poste du nouveau déléguégénéral du Québec à Paris, M.Clément Duhaime, le2 octobre 2000. Cette prise de fonction a été rendueofficielle lors d’une rencontre entre M. Duhaime etle président de la République française, M. JacquesChirac, le 7 février 2001.

Les 12 et 13 avril 2000, le Québec a accueilli lesecrétaire d’État au Commerce extérieur de la Répu-blique française, M.François Huwart. Celui-ci a eudes discussions avec différents interlocuteurs québé-cois sur plusieurs sujets, comme les négociationscommerciales internationales et la diversité culturelle.

Le vice-premier ministre et ministre d’État àl’Économie et aux Finances, M.Bernard Landry, a effec-tué, du 23 au 28 mai 2000, une tournée européennequi l’a notamment mené à Paris où il a présenté auxmilieux financiers et aux investisseurs institutionnelsles faits saillants du budget du gouvernement.

La ministre de la Culture et des Communications,Mme Agnès Maltais, s’est rendue au Festival inter-national du film de Cannes, le 28 mai 2000, pouraccompagner le réalisateur Denys Arcand et toutel’équipe du film Stardom, qui a été projeté en clôturedu Festival.

La ministre des Relations internationales,Mme Louise Beaudoin, a participé aux premières Ren-contres de Versailles, du 15 au 17 juin 2000. Forumd’échanges, ces rencontres réunissent des décideurs etdes personnalités pour qui la mondialisation ne sau-rait se réduire à un mouvement de l’économie, aussipuissant soit-il. Mme Beaudoin a aussi effectué une

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autre mission, du 6 au 14 novembre 2000, au cours delaquelle elle a rencontré un certain nombre de person-nalités politiques, dont la ministre de la Culture et dela Communication, Mme Catherine Tasca. Leurs échan-ges ont traité des questions linguistiques, dontMme Beaudoin avait la charge en tant que ministreresponsable de la Charte de la langue française.

La ministre d’État à la Santé et aux Servicessociaux et ministre de la Famille et de l’Enfance,MmePauline Marois, s’est rendue en France, les 3 et 4juillet 2000. MmeMarois a, entre autres, rencontré lasecrétaire d’État à la Santé et aux Handicapés,MmeDominique Gillot. Les discussions ont portésur un ensemble de problèmes propres au domainesociosanitaire, surtout sur la gestion hospitalière,l’application à la santé des nouvelles technologies del’information, la bioéthique, la biodiversité, l’intégra-tion des jeunes dans la société et le traitement du sida.

La secrétaire d’État aux PME, au Commerce, àl’Artisanat et à la Consommation, Mme MaryliseLebranchu, s’est déplacée au Québec, du 26 juillet au3 août 2000, pour assister au départ de la TransatSaint-Malo—Québec. Pendant son séjour,Mme Lebranchu a eu, entre autres, des entretiens avecla ministre de la Culture et des Communications,Mme Agnès Maltais, avec laquelle elle a signé uneconvention de coopération pour le développement desmétiers d’art.

L’ancien premier ministre, député du Rhône etmaire de Lyon, M.Raymond Barre, a effectué unevisite au Québec, du 2 au 4 octobre 2000, pour partici-per aux Treizièmes Entretiens Jacques-Cartier. À cetteoccasion, il a rencontré le premier ministre, M.LucienBouchard, la ministre des Relations internationales,Mme Louise Beaudoin, le maire de Montréal, M.PierreBourque, et le président-directeur général de la Caissede dépôt et de placement du Québec, M.Jean-ClaudeScraire. Les Treizièmes Entretiens Jacques-Cartieront réuni cette année 2500participants et 500confé-renciers provenant de quinze pays. Les échanges ontporté sur des questions d’actualité dans des domainesaussi divers que la santé publique, les changementsclimatiques, la recherche moléculaire, le commercedu vin, la cinématographie, les organisations supra-nationales, l’éducation et la justice. Le CentreJacques-Cartier est un centre d’études, d’échanges etde recherche qui a été créé à Lyon, à l’automne 1984,et qui rassemble près de 65partenaires.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et del’Alimentation, M.Rémy Trudel, s’est rendu en Francedu 20 au 24 octobre 2000. L’objectif premier de samission était d’appuyer la présence des entreprisesquébécoises au Salon international de l’Alimentation,qui se tenait au Parc des expositions à Villepinte.M.Trudel a profité de son passage en France pour

rencontrer son homologue français, M.Jean Glavany.Leurs discussions ont permis de dégager des orienta-tions de coopération entre le Québec et la Francedans le secteur de l’agroalimentaire et, au premierchef, en matière de sécurité alimentaire. Lors d’unéchange subséquent qui a eu lieu pendant le séjour deM. Glavany au Québec, en mars 2001, les deuxministres ont convenu de mettre en place un forumfranco-québécois sur la sécurité alimentaire.M.Glavany a ensuite participé au Salon de l’agri-culture et de l’alimentation de Montréal.

En marge du Sommet Canada-Union européenne,le ministre des Affaires étrangères, M.Hubert Védrine,a rencontré le 19 décembre 2000, à Montréal, laministre des Relations internationales, Mme LouiseBeaudoin. Au cours de leur séance de travail, lesministres ont fait le point sur la relation franco-québécoise. Ils ont discuté des liens de coopérationentre le Québec et l’Union européenne et des négocia-tions multilatérales dans les domaines de la culture,de l’éducation, de la santé et des services sociaux. Àl’heure des débats entourant la mondialisation, unegrande convergence de vues entre le Québec et laFrance est apparue, particulièrement en matière dediversité culturelle.

Le ministre des Transports et ministre déléguéaux Affaires autochtones, M.Guy Chevrette, a effec-tué une mission à Paris, en compagnie de chefs autoch-tones, du 31 janvier au 4 février 2001. M.Chevrette etles chefs autochtones ont animé, à l’UNESCO, unerencontre organisée dans le cadre de la décennie despopulations autochtones du monde, à laquelle ontassisté plusieurs centaines de personnes. Il a exposéles orientations privilégiées par le Québec concernantles Autochtones, et dressé le bilan des ententesconclues au cours des dernières années. Les membresde la délégation ont également été reçus par la vice-présidente de l’Assemblée nationale, Mme ChristineLazerges. Les cultures et traditions autochtones, ainsique le climat qui caractérise les relations entre leQuébec et les Autochtones, ont été au cœur de cetterencontre, qui a été suivie par un déjeuner réunissantdes membres du Groupe d’amitié France-Québec àl’Assemblée nationale, présidé par M.Yves Tavernier.

Par ailleurs, quatre missions de parlementairesfrançais se sont déroulées au Québec autour dethèmes variés, comme les prisons et l’administrationélectronique. De même, des missions d’élus régio-naux se sont tenues au Québec dans le cadre de lacoopération décentralisée et du suivi des plans d’ac-tion signés par le délégué général du Québec à Pariset les présidentes et présidents des conseils régionauxde Rhône-Alpes (1996 et 1999), du Poitou-Charentes(1999) et de l’Aquitaine (2000). En 2000, l’Alsace aégalement signé un plan d’action.

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RéalisationsLa 58e session de la Commission permanente de

coopération franco-québécoise s’est tenue à Bordeaux,les 8 et 9 novembre 2000. La Direction France, laDirection de la coopération et la Délégation généraledu Québec à Paris ont collaboré étroitement à lapréparation de cette réunion et ont participé aux tra-vaux portant sur les orientations et les priorités de lacoopération franco-québécoise, les secteurs d’intérêtcommun et la programmation des activités à mettreen oeuvre.

La 47e session du Conseil d’administration del’Office franco-québécois pour la jeunesse a eu lieu,en novembre 2000, à Mont-Saint-Hilaire. La ministredes Relations internationales, MmeLouise Beaudoin,et la ministre de la Jeunesse et des Sports, Mme Marie-George Buffet, ont alors annoncé qu’après une annéed’expérimentation, l’année 2001 en serait une d’ap-profondissement des orientations retenues au coursdes années précédentes. Cette session conjointe aégalement permis de faire état des résultats et desorientations découlant de l’implantation de la nou-velle architecture des programmes.

Le Ministère a renouvelé son appui financierau Centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise. Il a également participé et contribuétechniquement à quelques activités du Centre, commele colloque sur l’Internationalisation du savoir et lamobilité étudiante qui s’est tenu à Montréal, le 17 mai2000, et la rencontre de travail qui a suivi entreresponsables de la coopération internationale d’éta-blissements d’enseignement supérieur du Québec etde la France.

Les associations Québec-France et France-Québec ont permis, en 2000, à 1061 stagiaires québé-cois et français de bénéficier de leurs différents pro-grammes. Le Ministère a soutenu financièrement ettechniquement ces associations, entre autres pour l’or-ganisation du congrès commun des deux associations(Québec, 6 au 9 juillet 2001).

À l’initiative du gouvernement du Québec, l’or-ganisme Jeunes Découvreurs a été créé, au printemps2000, pour permettre à des classes du primaire (5e et6e années) au Québec et en France de se lancer dansla grande aventure des échanges franco-québécois.Dès l’année scolaire 2000-2001, 84 classes regrou-pant 2000 écoliers provenant des quatre coins duQuébec et de la France ont été jumelées, dont douzese sont mutuellement rendu visite.

Les 20 et 21 novembre 2000, le Groupe franco-québécois de coopération économique et la Commis-sion mixte ACTIM-Québec (Agence pour la promo-tion internationale des technologies et des entreprisesfrançaises) ont tenu à Poitiers leur réunion annuelle.

Le groupe a défini les secteurs économiques où leQuébec et la France souhaitent encourager leurs échan-ges et a assuré le suivi du volet économique de larencontre alternée des premiers ministres qui a eu lieuà Paris, en avril 2000. Pour sa part, la commission aévalué le Programme ACTIM-Québec qui s’adresseaux PME désirant conclure des accords industriels.

Du 24 au 29 avril 2000, une délégation de 25représentants du Club d’échanges universités/caissesde dépôt et de consignation, incluant quinze prési-dents et vice-présidents de treize universités françai-ses, s’est déplacée au Québec. Cette mission, dont lethème était L’innovation technologique au service dudéveloppement économique, avait pour objectifl’étude du processus québécois de la valorisation dela recherche, depuis l’université à l’entreprise, et desoutils mis en place pour son soutien.

Le Québec a offert 1500 arbres de plusieursessences pour aider le château de Versailles à reboiserses jardins dévastés par la violente tempête qui abalayé la France en décembre 1999. Lors d’une céré-monie qui a eu lieu le 7 novembre 2000, le déléguégénéral, M. Clément Duhaime, dont c’était la pre-mière sortie officielle, a symboliquement planté unbouleau jaune dans les bosquets du Roi.

En plus de s’impliquer, à divers degrés, dans lesmissions de hauts fonctionnaires et de fonctionnairesquébécois et français, le Service des relations scien-tifiques, techniques et sociales de la Délégation géné-rale du Québec à Paris (DGQP) a assuré, pour lapremière fois, accompagné de 23 universités oucomposantes universitaires québécoises, la présencedu Québec comme hôte d’honneur au Salon des for-mations internationales qui s’est déroulé à Paris, les12 et 13 janvier 2000. Ce service a aussi participé àplusieurs autres activités, dont le Symposium sur lesnouveaux territoires de la science, qui a eu lieu àParis, les 8 et 9 décembre 2000, le Colloque surla violence à l’école organisé par l’UNESCO, ainsiqu’à divers colloques sur des thèmes comme les bio-technologies, la consommation et la modernisation del’État, au Congrès mondial E-NET sur les réformesdes administrations publiques en France, en Europeet au Québec de même qu’à la Journée sur lesbiotechnologies au Québec tenue à Paris, en mars2001.

Dans le secteur de la langue française, le Servicedes relations scientifiques, techniques et sociales dela DGQP a organisé plusieurs événements, dont lesmissions en France de la présidente du Conseilde la langue française, Mme Nadia Brédimas-Assimopoulos, et de la présidente de l’Office dela langue française, Mme Nicole René, ainsi quela signature d’un protocole de collaboration entre la

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Commission de toponymie du Québec et la Com-mission nationale de toponymie de France, en mars2001. Par ailleurs, le délégué général a participé auCongrès mondial de la Fédération internationale desprofesseurs de français, en juillet 2000.

La DGQP a pris part à l’inauguration de la chairedu Québec Anne Hébert, qui a eu lieu le 30novembre2000. Cette chaire est une tribune qui fait la pro-motion du Québec dans les domaines économique,scientifique, technologique, littéraire et culturel.

Dans les secteurs des technologies de l’informa-tion et des biotechnologies, deux rencontres indus-trielles ont été organisées par le Service économiquede la Délégation générale et le CFME-ACTIM, soitAlliance 2000, qui a permis d’attirer 30 sociétésfrançaises au Québec, et Bio Contact, qui a impliqué45 organismes et entreprises provenant de la France.

Le Service économique a également coordonné21 journées économiques du Québec qui ont totaliséla participation de plus de 600 entreprises françaises.Ces journées permettent de présenter l’économie duQuébec et ses différents avantages comparatifs àtitre de terre d’accueil pour desservir le marché nord-américain.

De son côté, le Club économique France-Québec,qui compte actuellement 195 membres, a tenu quatreréunions-conférences. Ce club a été mis en place afinde regrouper des gestionnaires d’origine québécoiseou française oeuvrant dans l’axe économiqueQuébec/France.

Un séminaire sur les biotechnologies a eu lieu àParis afin de présenter l’industrie québécoise et lesavantages financiers du Québec. Cet événements’est tenu au ministère de la Recherche et a regroupéau-delà de 140 participants.

Au cours de l’année 2000-2001, le Service de lacommunication et des affaires publiques de la DGQPa maintenu une veille constante des principaux médiasnationaux français et a répondu à de nombreusesdemandes d’information provenant de journalistesfrançais sur le point de réaliser un reportage au Qué-bec ou souhaitant recevoir un complément d’informa-tion à leur retour en France. Dans la poursuite de sesdifférentes activités, le Service a également maintenudes contacts constants avec les chefs de presse et lesreprésentants des médias français, principalementnationaux, et a développé une démarche structuréevisant à rejoindre la grande presse régionale. À cechapitre, la grande préoccupation du Service a étéd’alimenter les journalistes de dossiers ou d’élémentsd’information sur le Québec susceptibles de les inté-resser dans leurs secteurs de spécialisation.

Autre instrument de diffusion de l’informationprivilégiée par la Délégation générale, son site Internetwww.delegationquebec.fr continue d’être très fré-quenté. En mars 2001, le site a été consulté au-delà de7800 fois. Le nombre de visites est en progressionconstante depuis sa création.

Les faits saillants de l’année culturelle 2000-2001se situent en continuité des initiatives créées et desgestes posés lors du Printemps du Québec en Francequi s’est tenu en 1999. En effet, les artistes québécoisse sont succédés sur les scènes françaises à un rythmeencore plus soutenu, ce qui permet de croire à la pour-suite d’une véritable lancée. Les noms de Robert Lepage,Isabelle Boulay, Bruno Pelletier, Anthony Kavanagh,Wajdi Mouawad, Lynda Lemay, Garou sont devenusdes incontournables du paysage artistique français. Etla rentrée télévisuelle en France a été caractérisée parl’arrivée de l’animatrice québécoise Julie Snyder.

En théâtre, la création de la pièce Le petit Koechel,de Normand Chaurette, dans une mise en scène deDenis Marleau, au Festival d’Avignon, a marqué l’an-née avec un autre événement majeur : la productionde la pièce Oublier, de Marie Laberge, au Théâtre duVieux-Colombier de la Comédie française. En danse,les premiers pas de la chorégraphe Lynda Gaudreauont également été porteurs d’une présence croissantedans l’avenir. En arts visuels, d’importantes exposi-tions des sculpteurs Alain Benoît et Jean Noël ont étéprésentées.

Par ailleurs, le Québec a été l’invité d’honneurde deux événements prestigieux dans le domaine dulivre, soit le Festival de la bande dessinée d’Angoulêmeet le Salon du livre de Saint-Étienne.

Ces divers événements qui ont caractérisé l’annéeculturelle ont tous été soutenus par la Délégationgénérale (aide à la promotion, aux déplacements,organisation de premières, lancements, vernissages,soutien technique, mise en réseau, etc.). Les Servicesculturels ont ainsi poursuivi leur action visant lapromotion des œuvres et des artistes du Québec et lerayonnement de la culture québécoise sur l’ensembledu territoire français.

2.6.3 Direction Afrique et Moyen-OrientLa Direction Afrique et Moyen-Orient couvre

un vaste territoire peuplé d’un milliard d’habitantset comprenant 54 pays en Afrique et quatorze auMoyen-Orient, dont 29 sont membres de la Fran-cophonie. Elle a suivi de près l’évolution de la situa-tion politique, sociale et économique des pays de cesdeux grands ensembles géographiques.

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MandatLa Direction a pour mandat de :

• coordonner l’action du gouvernement, de sesministères et de ses organismes en Afrique et auMoyen-Orient;

• proposer une stratégie de relations internationalessur ces territoires, établir et réaliser un programmed’activités qui contribue au rayonnement duQuébec et à son développement économique,politique, social et culturel;

• assurer les relations avec les gouvernementsétrangers, en particulier avec leurs représentantsau Québec et au Canada, veiller à l’administrationdes ententes et des programmes qui peuvent enrésulter et organiser des visites ministérielles dansles pays prioritaires afin de consolider et dedévelopper les relations intergouvernementales;

• promouvoir les échanges de nature scientifique,culturelle et sociale, administrer les programmeset les activités qui s’y rapportent et en évaluer lesrésultats en collaboration avec divers partenaires.

Relations intergouvernementalesLa Direction Afrique et Moyen-Orient a consacré

l’essentiel de ses ressources et de son action à faireconnaître et valoir auprès des gouvernements de paysjugés prioritaires les compétences et les intérêts duQuébec, à consolider son rôle et sa place commeacteur international responsable et solidaire, notam-ment à l’égard des pays en voie de développement et,enfin, à établir des relations intergouvernementales etdes mécanismes de coopération institutionnelle utilesau développement d’échanges économiques et com-merciaux ultérieurs.

En mai 2000, la Conférence de Montréal, foruminternational sur la nouvelle économie, portait surl’Afrique et le Moyen-Orient avec, comme thème,Enjeux et perspectives pour un siècle nouveau. Àcette occasion, plusieurs membres du gouvernementdu Québec ont participé à cette importante rencontredont la ministre d’État aux Affaires municipales et àla Métropole, MmeLouise Harel, qui a inauguré laConférence en compagnie du président du Nigéria,M.Olusegun Obasanjo.

Les points marquants ont été la rencontre duprésident de la République algérienne démocratiqueet populaire, M. Abdelaziz Bouteflika, avec le vice-premier ministre et ministre d’État à l’Économie etaux Finances, M. Bernard Landry, et la ministre desRelations internationales, Mme Louise Beaudoin. Leprésident algérien était accompagné d’une importantedélégation ministérielle dont le ministre des Affairesétrangères, M. Youcef Yousfi.

Les différentes rencontres auront permis derappeler les fondements historiques de l’amitié entrel’Algérie et le Québec, mais surtout de relancer lacoopération après les années difficiles qu’a connuesl’Algérie. Plusieurs axes de coopération ont ainsi étéidentifiés dont les télécommunications, l’agriculture,la santé, l’environnement, la formation en gestion etla réforme du système bancaire.

L’autre fait saillant a été l’allocution de la minis-tre des Relations internationales, Mme Louise Beaudoin,conférencière avec son Altesse royale de Jordanie, leprince El Hassan Bin Talal, à l’occasion d’un déjeu-ner réunissant près de 400 personnes, dont des minis-tres, des gens d’affaires et des universitaires. La mi-nistre a profité de cet auditoire pour brosser un portraitdu Québec dans le contexte de la mondialisation et dela nécessaire diversité culturelle. Elle a mis en reliefles liens unissant le Québec avec l’Afrique et le Moyen-Orient.

La Conférence a été l’occasion pour le Québec deresserrer ses liens politiques avec l’Afrique du Sud,principal client commercial au sud du Sahara. Eneffet, la ministre des Relations internationales a ren-contré son homologue, le ministre délégué auxAffaires étrangères en Afrique du Sud, M. Aziz Pahad.Tout en rappelant la présence active du Québec depuisla fin de l’apartheid, les deux ministres ont examinéles champs d’expertise du Québec dans des secteursclés pour l’Afrique du Sud : génie-conseil, télécom-munications, logement, formation, construction.

L’inauguration, en mai 2000, de l’expositionSyrie, terre de civilisations au Musée de la civilisationde Québec a été l’occasion de la visite de la ministrede la Culture de la Syrie, la DreMaha Qanout. Unerencontre avec la ministre de la Culture et des Com-munications du Québec, Mme Agnès Maltais, a permisd’explorer des perspectives de coopération, dontl’échange d’information dans le secteur muséologique.

La visite de deux délégations en provenanced’Afrique du Sud dans le secteur de l’habitation et dulogement a permis de consolider l’intérêt pour notreexpertise dans le secteur du logement social. En mai2000, le ministre de l’Habitation de la province duGautang, M. Paul Mashatile, a dirigé une mission auQuébec. Il y a rencontré la ministre d’État aux Affai-res municipales et à la Métropole, Mme Louise Harel,signant un protocole de collaboration et d’échangesd’information. En octobre 2000, une délégation deWestern Cape, également dans le secteur de l’habita-tion, visitait des entreprises québécoises et rencontraitla ministre Louise Harel pour un échange de vues surles perspectives de coopération.

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Afrique du Nord et Moyen-OrientL’année 2000-2001 aura été marquée par une

action concertée du Québec en faveur de pays priori-taires en Afrique du Nord et au Proche-Orient.

Dans un premier temps, du 24 au 29 mai 2000, laministre des Relations internationales s’est rendue auMaroc et en Tunisie afin de relancer, sur le planpolitique, les relations et la coopération bilatérale etpréparer la mission économique de l’automne 2000.On se rappellera que la ministre avait représenté legouvernement du Québec, en juillet 1999, à l’occa-sion des funérailles de Son Altesse le roi Hassan IIdu Maroc. À cette occasion, elle avait eu un premierentretien avec la secrétaire d’État chargée de laCoopération, Mme Aïcha Belarbi.

Pendant sa visite, elle poursuivra ses entretiensavec Mme Belarbi en les élargissant au ministre del’Éducation nationale, M. Ismaël Alaoui, au ministredes Affaires culturelles, M. Mohamed Achaâri, auministre du Développement, de la Solidarité, del’Emploi et de la Formation professionnelle, M. KhalidAliona. Les sujets abordés ont été, entre autres, l’alpha-bétisation de la population, la francophonie et leséchanges culturels. La ministre a concrétisé sa visiteau Maroc par la signature d’une entente en matièrede sécurité sociale et d’un programme de travail dansle domaine de la culture pour 2000-2002. Une ren-contre avec les dirigeants de la nouvelle Associationd’amitié Québec-Maroc, créée dans le but de favori-ser les échanges et le raffermissement des liens entrele Maroc et le Québec, a également eu lieu.

En Tunisie, la ministre Louise Beaudoin a fait lebilan de la coopération avec le Québec lors de sesrencontres avec le secrétaire d’État auprès du ministredes Affaires étrangères, M. Tahar Sioud, le ministrede la Formation professionnelle et de l’Emploi,M. Moncer Rouissi, le ministre de l’Enseignementsupérieur, M. Sadok Chaâbane, et le ministre de laCulture, M. Abdelbaki Hermassi. Les discussions ontprincipalement porté sur l’immigration au Québec, laformation par compétence, les bourses d’exemptionde droits de scolarité et la culture. Quelques semainesauparavant, la ministre s’était rendue en Tunisie pourreprésenter le Québec, à l’occasion du décès, en avril,de l’ex-président Bourghiba et rendre hommage àl’un des pères de la Francophonie.

Au Maroc et en Tunisie, la ministre a pu constaterque le français est un important facteur de rapproche-ment avec le Québec et que les Québécois originairesde ces pays constituent d’excellentes passerelles pourfavoriser le dialogue et les échanges.

L’automne 2000 a été l’occasion de la plus im-portante mission politique et économique du Québecau Maroc, en Algérie, en Tunisie et au Liban.

À la fin de septembre, le vice-premier ministreet ministre d’État à l’Économie et aux Finances,M. Bernard Landry, s’est rendu au Maroc et en Algérieavec une délégation d’une cinquantaine de gensd’affaires québécois. Cette mission a fourni l’occa-sion aux membres de la délégation québécoise de secréer un réseau de contacts dans les milieux gouver-nemental et d’affaires, de mieux cerner le potentield’affaires de ces pays et, enfin, de faire connaîtrel’expertise québécoise.

Au Maroc, le vice-premier ministre a eu desentretiens avec six membres du gouvernementmarocain dont le ministre de l’Industrie, Commerce,Énergie et Mines, M. Mustapha Mansouri, le ministrede l’Économie, Finances, Privatisation et Tourisme,M. Falthallah Oualalou, le ministre de l’Emploi,Formation professionnelle, Développement social,M. Abbas El Fassi, ainsi qu’avec les dirigeants deplusieurs grandes sociétés d’État ou entreprises privées.

En Algérie, la délégation québécoise a profité desliens tissés par le vice-premier ministre au moment dupassage au Québec, quelques mois auparavant, duprésident Bouteflika et de sa délégation ministérielle.Sept membres du gouvernement ont été rencontrésdont le ministre des Finances, M. AbdelatifBenachenhou, le ministre de l’Aménagement duterritoire et de l’Environnement, M. Chérif Rahmani,le ministre des PME/PMI, M. Nourreddine Boukrouh,et le ministre des Ressources en eau, M. Salim Saädi.

La délégation économique québécoise s’est par lasuite rendue en Tunisie et au Liban, sous la conduitedu ministre délégué à l’Industrie et au Commerce,M. Guy Julien, où elle a connu un égal succès. Sixmembres du gouvernement ont été rencontrés, dontle ministre du Commerce, M. Mondher Zenaïdi, laministre de l’Environnement et de l’Aménagement duterritoire, MmeFaïza Kéfi, le ministre de l’Industrie,M. Moncef Ben Abdellah, le ministre de la Formationprofessionnelle et de l’Emploi, M. Moncer Rouissiet le ministre de la Coopération internationale et del’Investissement extérieur, M. Fethi Merdassi.

Enfin, la mission économique au Liban, la pre-mière d’une telle ampleur depuis la fin de la guerre,s’est déroulée dans un contexte de transition politi-que. Aussi, le ministre délégué a-t-il eu des entretiensavec quatre ministres dont celui de l’Économie, del’Industrie et du Commerce, M.Nasser El-Saïdi, leministre de l’Énergie et de l’Eau, M. SuleimanTraboulsi, et le ministre des Postes et des Télécom-munications, M. Issam Naaman.

Il a rencontré également M. Raffic Hariri, hommed’affaires influent, ancien président du Conseil desministres, qui allait devenir à nouveau premier minis-tre, dès la mi-octobre, à la suite des élections.

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Le ministre délégué était également porteur d’unmessage d’appui du Québec au Liban, pays hôte duSommet de la Francophonie qui était prévu pouroctobre 2001.

Reconnaissant l’amitié entre le Liban et le Qué-bec ainsi que l’engagement des Québécois d’originelibanaise, le nouveau premier ministre, M. BernardLandry, a participé, le 18 mars 2001, aux activitésorganisées à l’occasion de la visite à Montréal de SonExcellence le patriarche maronite, le cardinal Sfein.

Au total, plus de 43 ententes économiques pourun total de plus de 260 millions de dollars ont étéconclues lors de la mission Landry/Julien au Maghrebet au Liban, qui s’est déroulée du 29septembre au7 octobre 2000. Les secteurs d’activité qui ont connude bons résultats en matière de retombées écono-miques pour le Québec sont les télécommunications,le génie-conseil et les technologies de l’information.

Enfin, au cours de l’année 2000-2001, la Direc-tion Afrique et Moyen-Orient a organisé la visite, auQuébec, du ministre de la Fonction publique et de laRéforme administrative, M. El Houssine Aziz, et dusecrétaire d’État chargé de la Protection sociale, de laFamille et de l’Enfance, M.Mohamed Saïd Saâdi,tous deux du Maroc, ainsi que du ministre de laCoopération internationale et de l’Investissement ex-térieur de la Tunisie, M. Fethi Merdassi. Ces visiteursont pu rencontrer des spécialistes québécois œuvrantdans les domaines de la modernisation de la fonctionpublique, de la condition féminine, des technologiesde l’information et du génie-conseil.

ÉgypteEn avril 2000, le ministre égyptien des Trans-

ports, M. Ibrahim El-Demeri, a prolongé son séjourau Québec à la suite de sa participation à la réunionannuelle de l’Organisation de l’aviation civile inter-nationale (OACI) à Montréal. Il s’est entretenu avecle vice-premier ministre, M.Bernard Landry, et leministre des Transports, M. Guy Chevrette. L’exper-tise québécoise dans le domaine du transport urbain aretenu son attention ainsi que les sociétés québécoisestelles SNC-Lavallin, Axor, LNS Systems Inc. et Bom-bardier Aéronautique. Il a invité le ministre Chevretteà diriger une mission économique en Égypte afin demieux saisir les possibilités de partenariat comptetenu des projets majeurs touchant les infrastructures.

Afin de soutenir la politique de développementdes marchés du ministère de l’Agriculture, desPêcheries et de l’Alimentation du Québec, le Minis-tère a collaboré à l’organisation, en septembre 2000,d’une semaine culinaire et culturelle du Québec auCaire. Une délégation québécoise, présidée par le délé-gué pour l’Égypte et le Moyen-Orient, M. Antoine

Samuelli, y a présenté des produits québécois. Letemps fort a été l’inauguration de cette semaine enprésence de 75personnalités égyptiennes dont quatreministres (Enseignement supérieur et Recherchescientifique, Information, Tourisme, Transports) etdes sociétés québécoises oeuvrant en Égypte.

IsraëlLe Ministère a poursuivi de façon active le déve-

loppement de ses relations et de sa coopération avecIsraël. Si le contexte avec le début de l’Intifada, enseptembre 2000, a entraîné le report de la mission dela ministre des Relations internationales, le Québecet Israël ont tenu à Québec, en novembre 2000, lepremier comité mixte de coopération qui a permis,dans les domaines de la culture, de l’éducation, de larecherche, des sciences et de la technologie, de con-venir des priorités, d’identifier les projets et lesmoyens d’action.

Depuis, plusieurs missions, de part et d’autre, onteu lieu, missions essentiellement composées de spé-cialistes du domaine de la muséologie, d’artistes etd’universitaires.

Afrique du SudLa Direction Afrique et Moyen-Orient a coor-

donné l’organisation et la réalisation d’une impor-tante mission en Afrique du Sud présidée par laministre d’État aux Affaires municipales et à laMétropole, Mme Louise Harel. Cette mission regrou-pait, en février 2001, une vingtaine de représentantsinstitutionnels et d’affaires, et constituait un suivi auxmissions politiques et commerciales des dernières an-nées ainsi qu’une réponse immédiate aux invitationsreçues précédemment des ministres de l’Habitationdu Gauteng (Johannesburg) et de Western Cape (CapeTown). Des retombées significatives sont déjà annon-cées dans des domaines aussi variés que l’habitation,le transport, le traitement de l’eau, l’informatique etl’optique, entre autres.

RéalisationsDans la foulée de la Conférence de Montréal, le

Ministère s’est associé à plusieurs activités en solquébécois visant à mieux faire connaître l’Afrique etle Moyen-Orient, son histoire et sa culture ainsi qu’àfavoriser les échanges. Par exemple, en mai 2000, leSalon africain et créole, le 2e Marché internationalafricain de Montréal et Vues d’Afrique ont eu cours.Il a également apporté une contribution à différentesrevues sur l’Afrique et le Moyen-Orient produitesau Québec : Stratégies, Afrique Tribune et AfriqueExpansion Mag.

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Enfin, il a continué à apporter son soutien àl’exposition Femmes, bâtisseurs d’Afrique coproduitepar le Musée de la civilisation de Québec, expositionqui doit poursuivre son périple dans quelques pays del’Afrique francophone dont le Bénin, le Sénégal, laCôte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali et le Ghana.

En juin, la consule générale du Maroc a organisél’événement Carrefour au féminin auquel ont parti-cipé une cinquantaine de Marocaines provenant desmilieux des affaires, universitaire et culturel. Cetévénement, tenu simultanément à Montréal, Québecet Sherbrooke, a bénéficié du soutien technique etfinancier du ministère des Relations internationales etd’autres ministères. Il a été l’occasion de promouvoirla condition féminine en suscitant les échanges surles réalités vécues par les femmes marocaines et qué-bécoises. Il a aussi favorisé le renforcement de lacoopération entre les associations de chercheurs et leschefs d’entreprises marocaines et québécoises.

Avec comme objectif de mieux faire connaîtrele Québec auprès d’un public cible, le Ministère s’estassocié, en juin 2000, au Comité Canada-Israël, régiondu Québec, pour favoriser la venue d’un journalisteisraélien de grande réputation, M. Emmanuel Halperin.Son programme de rencontres comprenait un entre-tien avec la ministre des Relations internationales,Mme Louise Beaudoin. Ils ont échangé, entre autres,sur la question de la langue comme facteur d’intégra-tion sociale et économique.

De concert avec le ministère de l’Industrie et duCommerce et avec celui de l’Environnement, leministère des Relations internationales a soutenufinancièrement le Club des ambassadeurs et entrepre-neurs pour l’Afrique (CAEA) qui s’est donné pourmandat initial d’étudier le problème du marché del’eau en Afrique et de participer à la réhabilitation deses infrastructures. La contribution de la DirectionAfrique et Moyen-Orient a principalement servi àpréparer et tenir une table ronde d’experts de l’eau àMontréal, du 19 au 21 novembre 2000.

L’action du ministère auprès des pays francopho-nes d’Afrique subsaharienne s’est concentrée surtrois plans. D’une part, au sein de l’Organisationinternationale de la Francophonie dont le Québec estmembre à part entière et des différentes instances etorganisations affiliées. D’autre part, en ce qui con-cerne son apport au soutien direct ou indirect auxsociétés, institutions, entreprises et organisations nongouvernementales qui développent des relations etqui œuvrent dans ces pays. Enfin, le Ministère a desententes d’exemption de droits de scolarité majorésavec une trentaine de pays d’Afrique et du Moyen-Orient, dont très majoritairement les pays de l’Afri-que francophone. Ces ententes permettent annuelle-

ment à 1200 étudiants de poursuivre leurs études dansles universités québécoises.

Le Ministère revoit en ce moment ce programmeen collaboration avec le ministère de l’Éducation duQuébec afin de s’assurer qu’il réponde encore plusadéquatement aux besoins en ressources humainesdes pays concernés. On vise également une utilisationmaximale des bourses d’exemption.

2.6.4 Service des institutions européennes

MandatLe Service des institutions européennes a pour

mandat de :

• coordonner l’action du gouvernement, de sesministères et des organismes auprès de l’Unioneuropéenne, du Conseil de l’Europe et desorganismes représentant les régions d’Europe;

• proposer une stratégie de relations internationalesayant trait à chacune de ces institutions euro-péennes;

• établir et réaliser un programme d’activités quicontribue au rayonnement du Québec et à sondéveloppement économique, politique, social etculturel;

• veiller à ce que le Québec constitue un interlo-cuteur actif dans le cadre de la coopérationdéveloppée en vertu du Plan d’action communCanada-Union européenne.

Relations intergouvernementalesM. Guy Chevrette, ministre délégué aux Affaires

autochtones, a effectué en février 2001 une mission àBruxelles en compagnie de trois chefs autochtonesreprésentant les Innus, les Attikameks et les Inuits. Lamission a permis de sensibiliser des représentants del’Union européenne à l’évolution des relations entrele gouvernement du Québec et les Premières Nationsdu Québec.

La ministre de la Culture et des Communicationsa, pour sa part, effectué, en octobre 2000, une missionà Nyon, canton de Vaud (Suisse), à l’occasion dela Première conférence des ministres régionaux de laculture de l’Assemblée des régions d’Europe.

La délégation de l’Assemblée nationale pour lesrelations avec les institutions européennes (DANRIE)a effectué une mission à Bruxelles et à Strasbourg,en juin 2000. Constituée du président de la DANRIE,M. Michel Létourneau, député d’Ungava, ainsi quede Mme Diane Barbeau, députée de Vanier, et deM. André Chenail, député de Beauharnois-Huntingdon,la mission a permis de s’entretenir avec des représen-

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tants du Comité économique et social et du Comitédes Régions, deux organismes consultatifs de l’Unioneuropéenne, des membres du Parlement européen ainsiqu’avec des représentants du Conseil de l’Europe,tout particulièrement avec des membres de l’Assem-blée parlementaire du Conseil de l’Europe.

L’année a été marquée par la venue au Québec, enjuin 2000, de M. José Maria Ballester, chef du Servicedu patrimoine culturel du Conseil de l’Europe, et ce, àl’occasion de sa participation à la première rencontrede la Commission des biens culturels et du Conseil del’Europe sur le Patrimoine culturel.

Le Ministère a également participé, à titre d’obser-vateur, à la première Conférence des présidents desrégions d’Europe à pouvoir législatif qui s’est dérou-lée à Barcelone, en novembre 2000, dans le cadre desactivités de la Chambre des régions du Congrès despouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe.

RéalisationsLe Ministère a poursuivi son appui aux activités

menées dans le cadre de la chaire Jean-Monnet enintégration européenne de l’Université de Montréal.Il a également amorcé le développement de liens decoopération avec le nouvel Institut d’études euro-péennes de l’Université de Montréal et de l’Univer-sité McGill.

Dans le but de favoriser le développement desliens de coopération scientifique et technologiqueentre le Québec et l’Union européenne, le Service amis sur pied, en collaboration avec d’autres parte-naires gouvernementaux, un séminaire d’informationportant sur les occasions de partenariat en technolo-gies de l’information. À l’invitation du ministère,deux représentants de la Commission européenne onteffectué, à cette occasion, une mission au Québec afinde sensibiliser la communauté scientifique québécoiseaux caractéristiques du Ve Programme-cadre derecherche et développement scientifique et technolo-gique de l’Union européenne.

À l’occasion du cinquantième anniversaire dela Convention européenne des droits de l’homme, leMinistère a accordé son appui à la tenue d’une tableronde organisée, en mars 2001, par la Revue québé-coise de droit international et l’Université McGill,événement auquel ont notamment participé M. RobertBadinter, sénateur et ancien garde des sceaux deFrance, MmeCatherine Lalumière, parlementaire euro-péenne et ancienne secrétaire générale du Conseil del’Europe ainsi que M.Andrew Drzemczewski, chefde l’Unité de monitoring du Conseil de l’Europe.

Dans le but de favoriser l’intégration des jeunesdans l’environnement institutionnel européen, le

Ministère a entrepris des démarches afin de permettreà trois jeunes Québécois d’effectuer un stage de cinqmois au Conseil de l’Europe. Le Ministère a égale-ment appuyé l’organisation de la troisième édition duprojet de simulation du Parlement européen qui s’estdéroulée à l’Assemblée nationale du Québec, enseptembre 2000. Ce projet, qui a été mis sur pied pardes étudiants de l’Université Laval, a permis à plusd’une centaine d’étudiants provenant de plusieurs uni-versités québécoises, canadiennes et européennes, departiciper à la troisième édition de la simulation.

2.7 Bureau des missions

MandatLe Bureau des missions est responsable de la

coordination générale des Missions Québec dirigéespar le premier ministre du Québec à l’étranger. Ilassure notamment la concertation interministérielleet coordonne l’élaboration des programmes, la logis-tique, les communications et les relations avec leProtocole. Il joue également le rôle d’intermédiaireentre le cabinet du premier ministre et les différentsintervenants publics engagés dans la préparation et laréalisation des missions.

Le Bureau est aussi responsable de la coordina-tion de la participation du Québec aux missionsd’Équipe Canada. Il veille alors plus particulièrementà l’élaboration des activités se déroulant dans le cadredes plages réservées aux activités des gouvernementsd’états fédérés.

ActivitésLes Missions Québec, de même que la partici-

pation québécoise aux missions d’Équipe Canada,visent à stimuler la croissance économique et àaccroître la notoriété du Québec à l’étranger, entreautres en faisant la promotion de ses grands secteursd’excellence.

Sous la direction du premier ministre du Québec,associant les sociétés d’État, les entreprises et institu-tions québécoises à une équipe d’encadrement gou-vernementale, ces missions contribuent également audéveloppement des liens institutionnels et politiquesentre le Québec et les pays visités. Les résultats desmissions peuvent donc être analysés sous l’angledes retombées économiques en terme de valeur descontrats signés, et des retombées institutionnelles etpolitiques en terme d’ententes conclues entre lespartenaires étatiques.

En 2000-2001, le Bureau des missions a réaliséquatre Missions Québec et a coordonné la participa-tion du Québec à une mission d’Équipe Canada.

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Du 12 au 20 mai 2001, une première mission s’estdéroulée en Argentine et au Chili. Il s’agissait de laplus importante organisée à ce jour par le gouverne-ment du Québec en Amérique du Sud. Elle s’inscri-vait dans le cadre de la Décennie québécoise desAmériques et visait plus particulièrement l’ouverturede nouveaux marchés aux entrepreneurs et institu-tions du Québec ainsi que la création de liens d’affai-res entre des entreprises québécoises à fort potentielde développement avec des partenaires argentins etchiliens. Cent cinquante participants représentantles domaines de l’économie, du commerce, des insti-tutions et de la culture, accompagnaient le premierministre Lucien Bouchard. Le bilan économique estévalué, en terme de projets conclus, à 864millions dedollars et à la création anticipée de 1642 emplois.Pour ce qui est des contrats et des ventes fermes, lemontant s’élève à plus de 185 millions de dollars pourune création anticipée de 575 emplois. Sur le planinstitutionnel, cinquante-six ententes ont été signéesdans les secteurs de la culture, de l’enseignement etdu développement régional.

Du 25 au 27 septembre 2000, le Bureau des mis-sions a coordonné une Mission Québec dans l’État duWisconsin, aux États-Unis. Il s’agissait d’une réponseà l’invitation faite au premier ministre du Québec parle gouverneur du Wisconsin, M. Tommy G. Thompson,à diriger une mission dans son État. Elle a réuniquelque cinquante participants du monde des affaires,de l’éducation, de la culture et de la jeunesse, et visaità accroître la notoriété du Québec dans le Midwestaméricain. La Mission Québec au Wisconsin s’esttraduite par un renforcement significatif des relationsentre le Québec et cet État des Grands Lacs. Tant lesmilieux d’affaires que les milieux institutionnels onttiré profit de ce séjour pour établir de nouveauxcontacts ou pour consolider des liens déjà établis.

Du 31 janvier au 5 février 2001, le premier minis-tre du Québec, M. Lucien Bouchard, dirigeait unemission en Espagne et en Italie. Cette mission s’estdéroulée sous le thème de la promotion des investis-sements et des finances. Des représentants de sociétésd’État québécoises accompagnaient le premier minis-tre. Les objectifs de cette mission étaient de favoriserles investissements espagnols et italiens au Québec etde promouvoir Montréal comme centre financierinternational. La signature de contrats et d’ententes enEspagne et en Italie ont totalisé des investissementsde 998,8 millions de dollars, qui permettront la créa-tion de 2683 emplois directs et indirects au Québec.

Du 9 au 18 février 2001, le premier ministre aparticipé à la mission d’Équipe Canada en Chine.Cette mission a permis de mettre en relief l’impor-tance des liens économiques qui existent entre la Chine

et le Québec. Dans chacune des villes visitées, soitBeijing, Shanghai et Hong Kong, une demi-journéeétait réservée aux programmes provinciaux. Le Qué-bec a organisé de nombreuses activités à l’intentiondes participants québécois et de leurs partenaireschinois : séances de maillage pour les entreprises,séminaires, ateliers, inauguration du Centre d’étudesquébécoises à l’Université des études internationalesde Beijing, déjeuner-conférence et réception. Ces acti-vités ont permis aux quelque cent treize participantsquébécois (102 gens d’affaires représentant 73 entre-prises et 11 institutions) de rencontrer plus de 500représentants d’entreprises et d’institutions chinoiseset de tisser ainsi des liens qui permettront, dans plu-sieurs cas, d’établir des partenariats à long terme. Lebilan économique du Québec pour cette mission enChine fait état, pour les entreprises québécoises,d’ententes et de contrats d’une valeur de près de1,71 milliard de dollars, dont 384 millions en contratsfermes, soit 30 % du total du contenu canadien desententes et contrats signés. À cela s’ajoute un inves-tissement chinois de 45 millions de dollars dans uneusine de teinture de textile à Drummondville.

Enfin, au cours des mois de février et mars 2001,le Bureau des missions s’est consacré à la préparationd’une Mission Québec en Belgique et en Allemagnequi s’est déroulée en juillet 2001 sous la direction dupremier ministre du Québec, M. Bernard Landry.

2.8 Direction générale de l’aideinternationale et de la coopération

2.8.1 Secrétariat à l’aide internationale

MandatLe Secrétariat à l’aide internationale a pour man-

dat d’harmoniser les moyens d’action du gouverne-ment en matière d’aide et d’assistance internationales.À cette fin, le Secrétariat doit inventorier les mesuresgouvernementales québécoises consacrées à l’aide età la coopération internationales, déterminer la naturedes collaborations à favoriser pour consoliderl’ensemble des efforts dans ces secteurs ainsi quecoordonner les moyens d’action gouvernementauxsoutenant l’aide humanitaire internationale. Il a pourmission d’assurer la mise en place des mécanismesrequis et, enfin, de gérer les programmes : Programmed’aide à l’action humanitaire internationale, Québecsans frontières et le Programme d’appui aux organis-mes de coopération internationale par l’entremise del’Association québécoise des organismes de coopéra-tion internationale (Fonds délégué MRI-AQOCI),Journées québécoises de solidarité internationale.

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ActivitésLes activités du Secrétariat à l’aide internationale

s’inscrivent dans le cadre des orientations stratégi-ques du ministère des Relations internationales etcontribuent à consolider le rôle et la place du Québeccomme acteur international responsable et solidaire,notamment à l’égard des sociétés en développement.

Le Secrétariat à l’aide internationale a évalué 115projets dans le cadre du Programme d’aide à l’actionhumanitaire internationale. Des subventions totalisant2 230 516 dollars ont été attribuées à 29organismesquébécois pour la réalisation de 49 projets dans vingtpays de la Francophonie, de l’Amérique latine et desAntilles.

Pour sa sixième année d’existence, le programmeQuébec sans frontièresa connu des développementsmajeurs en diversifiant ses volets d’intervention(divers stages offerts dans les créneaux suivants : uni-versel, spécialisé, axés sur la réciprocité et dans lesorganismes québécois de coopération internationale).Ainsi, quelque 335 jeunes Québécois de 18 à 35 ansont pu s’initier ou s’engager davantage dans le milieude la solidarité et de la coopération internationales.Quinze organismes québécois de coopération interna-tionale ont ainsi mis à profit leur savoir-faire pourla réalisation de 33 stages dans quinze pays de l’Amé-rique latine, des Antilles et de l’Afrique francophone.Les stages réciprocité ont aussi permis à 23 jeunesdu Sud de recevoir une formation professionnelle auQuébec, tandis que quinze jeunes Québécois ont puréaliser un stage dans un organisme québécois decoopération internationale à l’étranger. Une sommede plus de 1,6 million de dollars a ainsi été consacréeà la réalisation des stages Québec sans frontières.

Par ailleurs, le Secrétariat a tenu, à l’automne2000, la première Journée d’information et de forma-tion Québec sans frontières, événement qui a réuniprès de 300 jeunes, soit l’ensemble des stagiaires duprogramme.

L’année 2000 aura aussi été marquée par la pré-sentation de la troisième édition des Journées québé-coises de la solidarité internationale. Cette activité aété réalisée par l’Association québécoise des organis-mes de coopération internationale, grâce à un soutienfinancier de 180000 dollars du ministère des Rela-tions internationales pour la coordination et la réalisa-tion des 80activités de sensibilisation et d’éducationdans une douzaine de régions du Québec. Plusieursmilliers de personnes ont participé à ces manifesta-tions. La paix mondiale est impossible… sans toi étaitle thème retenu en 2000-2001.

Enfin, le Programme ministériel d’appui aux orga-nismes de coopération internationale (Fonds pourl’éducation et l’engagement du public à la solidarité

internationale), doté d’un budget de 140000 dollars,a permis à l’Association québécoise des organismesde coopération internationale de financer quatorzeprojets d’éducation et de sensibilisation du publicquébécois. La convention de partenariat avec l’Asso-ciation québécoise des organismes de coopérationinternationale a été renouvelée, un soutien financiera d’ailleurs été accordé à l’Association pour la réalisa-tion des mandats qui lui sont confiés. Le Secrétariat aégalement travaillé à l’élaboration d’un plan de com-munication visant à mieux faire connaître et àpromouvoir l’action du gouvernement du Québec enmatière d’aide et de solidarité internationales.

2.8.2 Direction de la coopération

MandatLa Direction de la coopération définit, à partir

des orientations stratégiques retenues, les priorités enmatière de coopération avec les ministères sectoriels,les organismes (sociétés d’État, organismes de coopé-ration, etc.), les directions géographiques du minis-tère et les réseaux des clientèles impliquées dansdes activités de coopération bilatérale. Elle prépareles commissions de coopération, les rencontres demi-parcours et autres réunions visant à établir lespriorités et la programmation des activités en concer-tation étroite avec tous les partenaires impliqués. LaDirection de la coopération assure la mise en œuvrede la coopération convenue entre le gouvernement duQuébec et les gouvernements étrangers.

ActivitésLes activités de la Direction contribuent à initier

et à maintenir des relations avec des pays et organi-sations prioritaires en vue de contribuer au dévelop-pement économique, culturel, politique et social duQuébec.

FranceLa 58e session de la Commission permanente de

coopération franco-québécoise s’est tenue à Bordeaux,les 8 et 9 novembre 2000. Le ministère des Relationsinternationales s’est appliqué, au cours des dernièresannées, conformément aux engagements pris lors desrencontres alternées des premiers ministres québécoiset français, à mieux définir ses objectifs de coopéra-tion avec la France. Le contexte et la nature de lacoopération franco-québécoise ont grandement évo-lué avec les années. Les orientations actuelles duministère en matière de coopération visent à ce queles activités retenues soient novatrices, structuranteset qu’elles génèrent des retombées concrètes pourles deux sociétés. C’est dans ce contexte qu’unequarantaine de nouveaux projets a été inscrite à la

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programmation de la 58e session sous les thèmes :Innovation et économie du savoir, Valorisation del’identité commune, Insertion des jeunes dans lasociété et la formation, Changements sociaux etModernisation de l’État.

En plus des nombreux projets favorisant leséchanges entre chercheurs dans le domaine de lascience et de la technologie, un projet majeur enéthique biomédicale a été retenu sous le thème Inno-vation et économie du savoir. Ce projet vise la créa-tion d’un institut international de recherche en éthiquebiomédicale. Cet institut permettra d’établir un im-portant réseau de recherche et d’échange d’expertisedans ce domaine.

Sous le thème Valorisation de l’identité com-mune, des projets favorisant divers partenariats dansle domaine culturel ont été mis en œuvre. Il convientde souligner l’échange d’une production artistiqueentre l’Odéon et le Théâtre du Nouveau Monde etla coopération établie entre le Domaine Forget et laFondation Royaumont.

Sous le thème Changements sociaux et moderni-sation de l’État, un important projet portant sur lesecteur de l’économie sociale et solidaire en Franceet au Québec a été retenu. Le Comité directeurfranco-québécois en économie sociale et solidaire aamorcé ses travaux en 2000-2001 et un rapport finalsera déposé en 2001-2002.

La Commission permanente de coopérationfranco-québécoise soutient également certaines acti-vités récurrentes qui, au fil des ans, accentuent lacoopération dans des secteurs d’intérêt prioritaire.Les principales activités sont les suivantes : la tenuedu Congrès de l’Association francophone du savoir(incluant le prix Adrien-Pouliot), les activités duCentre de coopération interuniversitaire franco-québécoise, l’édition de la Revue Médecine/Sciences,les cotutelles de thèses et la tenue du concours sco-laire Histoires croisées.

BelgiqueL’année 2000-2001 a été consacrée au suivi des

activités prévues dans le cadre de la programmationarrêtée lors de la rencontre de juillet 1999, à Bruxel-les, de la Commission mixte permanente de coopé-ration Québec/Wallonie-Bruxelles.

Dans le domaine de la science et de la techno-logie, l’accent a été mis sur les échanges dans lessecteurs des sciences de la vie et des sciences del’environnement. En matière d’éducation et de for-mation professionnelle, à la suite des modificationsapportées à sa politique d’octroi de bourses d’excel-lence, le Québec offre dorénavant à la Communauté

française de Belgique (CFB) des bourses d’exemp-tion de frais de scolarité supplémentaires exigés desétudiants étrangers. En contrepartie, la CFB offre desbourses complètes de 2e ou 3e cycle à des étudiantsquébécois. Dans le secteur de la culture, diversesactivités ont été poursuivies en 2000. Le prix Québec/Wallonie-Bruxelles du disque de chanson et le Prix dulivre de jeunesse ont été décernés. Une importanteexposition sur Félicien Rops a été présentée au Muséedu Québec.

Enfin, la coopération avec la Flandre a été recen-trée sur les domaines de la culture, de la science etde la technologie. En science et technologie, des ren-contres ont eu lieu entre le Québec et la Flandre dansle domaine de la géomatique. En matière culturelle, lePrix de musique contemporaine Québec-Flandre a étéremis au compositeur québécois André Ristic.

EspagneLa deuxième rencontre du Comité mixte de

coopération Québec-Catalogne s’est tenue enmai2000. La coopération avec le partenaire catalan aété réactivée et recentrée sur les domaines identifiéscomme étant les plus prometteurs : science et techno-logie, éducation et culture.

Dans le secteur de la science et de la technologie,un programme a favorisé le développement d’unecollaboration en matière de génie mécanique. Enmatière culturelle, des efforts ont été consacrés pourfaciliter l’accueil d’artistes et d’organismes artistiquesquébécois à deux importants festivals : le Festivalde musique vivante de Vic et le Festival de théâtre deTàrrega. Dans le domaine de l’éducation, les échan-ges universitaires se sont poursuivis au cours del’année 2000-2001.

Royaume-UniL’entente entre le ministère des Relations interna-

tionales et le British Council favorise la mobilité desétudiants et des professeurs et fait connaître l’exper-tise québécoise en éducation. La coopération dans ledomaine culturel, entre autres, permet la participationd’artistes et d’organismes artistiques québécois à desévénements culturels et festivals dans les domainesdes arts de la scène, des arts visuels et de la littérature.

AllemagneAu cours des dernières années, une coopération a

été amorcée entre le Québec et la Bavière. Les deuxgouvernements entretiennent des relations institution-nelles et une coopération diversifiée, surtout dans lessecteurs de l’économie, de la science et de la techno-logie, de l’éducation et de la culture. Cette coopéra-

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tion a été consolidée et des orientations et prioritésarrêtées à l’issue de la rencontre du Groupe de travailsur la coopération Québec-Bavière d’octobre 2001.

ItalieLa 4e session de la Sous-commission mixte

Québec-Italie s’est tenue à Rome, le 7décembre 2000.Au cours de l’année 2000, la partie québécoise et lapartie italienne ont continué à octroyer des boursesd’études à leurs étudiants respectifs. En science ettechnologie, les projets susceptibles d’engendrer destransferts de technologie et des retombées commer-ciales ont été privilégiés.

Dans le domaine de la culture, la coopération aété resserrée pour privilégier les projets en réci-procité. Un projet d’exposition entre le Museo Pigoriniet le Musée d’archéologie et d’histoire de Montréal aété réalisé. En arts de la scène, un échange entre laMaison Théâtre de Montréal et le Ente TheatraloItaliano a aussi eu lieu dans le domaine du théâtrepour la jeunesse. De plus, des artistes québécois duthéâtre, de la danse et du cirque ont pu s’illustrer à laBiennale de Venise.

MexiqueL’année a été marquée par des échanges soutenus

entre le gouvernement du Québec et le gouvernementdu Mexique en raison des travaux entourant la pré-paration de la 9erencontre du Groupe de travailQuébec-Mexique, en juin 2001.

Dans le domaine de la culture, l’une des activitésmarquantes de l’année 2000-2001 a été la collabora-tion du Centre d’art Le LIEU avec trois institutionsimportantes d’art contemporain du Mexique en vuede la présentation d’une exposition d’une quarantained’artistes québécois en arts visuels de la région deQuébec. Dans le domaine de l’éducation, on soulignela poursuite de la collaboration pour l’enseignementdu français langue seconde entre l’Asociación deMaestros Investigadores de Francés de México(AMIFRAM) et l’Association québécoise des écolesde français (AQEFLS) et l’amorce d’une collabo-ration entre l’Office Québec-Amériques pour lajeunesse et l’Instituto Mexicano de la Juventud.

Dans le domaine de la science et de la technolo-gie, un séminaire en recherche et développement a étéorganisé conjointement par l’Université Laval et leConsejo Nacional de Ciencia y Tecnologica(CONACYT). Enfin, les échanges avec les États duQuintana Roo, de Jalisco et de San Luis Potosi se sontintensifiés, surtout dans le domaine de la géomatique.

MarocLa deuxième rencontre du Comité technique mixte

Québec-Maroc en matière de formation profession-nelle et de promotion de l’emploi s’est tenue le 17avril 2000.

Le gouvernement du Québec et le gouvernementdu Royaume du Maroc conduisent actuellement unprojet pilote de mise en application de l’approche parcompétences dans le développement des programmesde formation professionnelle et technique. Ce projetporte sur les programmes du secteur du textile-habillement et est transférable à d’autres secteurs.L’expertise québécoise dans ce domaine est offerteaux organismes marocains. Un projet en matière demodernisation de l’administration publique est égale-ment conduit. Il comporte trois volets : l’évaluation etla promotion des employés de l’État, la formationcontinue des cadres et la réflexion stratégique sur lerôle de l’État.

IsraëlLa première rencontre du Comité mixte de

coopération Québec-Israël, tenue les 29 et 30novem-bre 2000, a permis d’établir un programme de collabo-ration pour 2000-2002. Par ailleurs, le comité orga-nisateur de l’importante exposition Du Roi Davidaux manuscrits de la Mer morte, qui doit se tenirau Musée Pointe-à-Callière, a débuté ses travaux enfévrier 2001.

Chine et Viêt-namDes activités de coopération ont cours avec la

Chine dans le secteur de l’éducation où des échangesd’étudiants sont maintenus annuellement. Avec leViêt-nam, mentionnons les échanges dans les secteursde l’énergie, de l’agriculture, de la santé et de l’édu-cation.

2.9 Direction des affaires régionales etdes événements internationaux

2.9.1 Direction des affaires métropolitaines

MandatLa Direction des affaires métropolitaines coor-

donne les activités auprès des organisations inter-nationales afin de susciter leur installation dans lamétropole et propose les mesures susceptibles d’assu-rer leur développement, une fois qu’elles sont établiesau Québec. Elle assume l’actualisation et la mise enœuvre de la Politique gouvernementale d’accueil etde reconnaissance des organisations internationales.

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Elle représente également le gouvernement auConseil de gestion du Fonds de développement inter-national de Montréal (FODIM) géré par MontréalInternational. Ce fonds vise la promotion, l’accueil,l’établissement de nouvelles organisations interna-tionales de même que l’expansion et le maintien decelles déjà présentes à Montréal. Il sert aussi à soute-nir la tenue de conférences ou d’événements interna-tionaux susceptibles d’entraîner l’établissement d’uneorganisation internationale dont le siège pourrait êtreà Montréal.

La Direction gère la Mesure d’appui aux événe-ments internationaux multilatéraux pour la régionmétropolitaine. Dans cette foulée, elle participeégalement au sous-comité de promotion du Comitéde marketing gouvernemental dont la présidence estassumée par Investissement Québec. Ce groupe detravail vise à augmenter la notoriété du Québec enapprochant de façon systématique les responsablesdes événements internationaux d’intérêt stratégiquesur le plan économique et en menant auprès d’eux uneaction ciblée et concertée afin de maximiser l’impactde tels événements. Pour l’essentiel, il a repris lemandat du Comité d’orientation et de concertation surles événements internationaux majeurs à Montréal,alors présidé par le ministère des Relations internatio-nales.

La Direction des affaires métropolitaines assurela présence du ministère auprès des diverses instancesde Montréal et de la région métropolitaine dontl’activité a une incidence internationale. Elle repré-sente le Ministère auprès des cinq conférences admi-nistratives régionales de Montréal, de Laval, de laMontérégie, des Laurentides et de Lanaudière. À ceteffet, elle gère la Mesure d’appui à l’internationali-sation des régions du Québec en incitant les régionslimitrophes de Montréal à insérer la dimension inter-nationale dans leur stratégie de développement et às’intégrer à la dynamique internationale de la métro-pole. De fait, trois des cinq régions concernées, soitcelles de la Montérégie, de Lanaudière et des Lauren-tides ont élaboré un plan d’action stratégique axé surleur développement international.

Enfin, la Direction des affaires métropolitainescoordonne les activités d’affaires publiques en cequi a trait aux organisations internationales et auxévénements internationaux multilatéraux : assembléesgénérales, accords de reconnaissance, participationministérielle à des événements internationaux (straté-gies, conférences, allocutions, communiqués). Elleparticipe également aux activités publiques des con-sulats et autres instances internationales présentes àMontréal.

RéalisationsConformément à son axe d’intervention visant

la consolidation et l’élargissement de la vocationinternationale de la métropole par l’accueil et l’éta-blissement d’organisations internationales à Montréal,la Direction des affaires métropolitaines a contribuéactivement à l’implantation d’organisations interna-tionales dans la métropole par l’entremise, entre autres,de sa participation au Conseil de gestion du Fonds dedéveloppement international de Montréal géré parMontréal International et grâce à la Politique gouver-nementale d’accueil et de reconnaissance des organi-sations internationales. Pour 2000-2001, le Ministèrea soutenu financièrement Montréal International afinde favoriser le maintien des organisations internatio-nales à Montréal ainsi que d’appuyer l’activité desdites organisations en phase d’implantation.

De concert avec la Ville de Montréal, le ministèredes Affaires municipales et de la Métropole etDéveloppement économique Canada, le Ministère acontribué financièrement, par l’intermédiaire duFODIM et ses dépenses de transfert, à des activitésliées à l’établissement ou au développement desOrganisations internationales non gouvernementales(OING) suivantes : la Fédération internationale desassociations de multimédia, le Bureau internationaldes droits des enfants et le Centre international pourl’accessibilité au transport.

La Direction des affaires métropolitaines a sou-tenu financièrement le Forum international de Mon-tréal, la Fédération internationale du vieillissement eta également appuyé l’Institut de gestion des grandesmétropoles pour l’organisation d’une rencontre de laBanque mondiale de développement, dans le cadre deson programme de lutte contre la pauvreté dans lesgrandes villes du monde (programme Cities Alliance,sous le parrainage de Nelson Mandela).

En mai 2000, grâce au partenariat établi avecMontréal International, le Ministère a vu ses effortsrécompensés lorsque le comité exécutif de l’UNESCOa décidé d’implanter le siège de son Institut de statis-tique à Montréal. C’est ainsi que la candidature dela métropole a été préférée à des villes aussi presti-gieuses que Birmingham, La Haye et Paris.

Le 12 mars 2001, la ministre d’État aux Relationsinternationales, Mme Louise Beaudoin, a procédé, aunom du gouvernement, à la signature d’une ententede siège avec le Secrétariat pour la Convention desNations unies sur la diversité biologique, implantéà Montréal depuis 1995.

Des représentants de la Direction des affairesmétropolitaines ont participé à deux voyages d’affai-res : l’un, à Bruxelles, Lausanne et Paris, à l’initiativede Montréal International, visait la promotion de

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Montréal pour accueillir le siège de l’Agence mon-diale antidopage; l’autre, à Washington, organisé parle Centre de commerce mondial auprès de la Banquemondiale de développement, a permis de mettre enévidence la place des organisations internationalesdans la métropole et de faire la promotion d’un projetde formation à distance.

Afin de renforcer le rayonnement international duQuébec et la notoriété de sa métropole par des moyensd’action promotionnels ciblés, lors d’événements in-ternationaux d’intérêt stratégique se tenant à Mon-tréal, et par l’entremise d’une mesure d’appui finan-cier, la Direction des affaires métropolitaines a soutenula tenue des événements suivants :

• le Colloque international sur le tourisme adaptéorganisé par Kéroul, en avril 2000;

• le Salon international de l’alimentation présidépar le ministre québécois de l’Agriculture, desPêcheries et de l’Alimentation;

• le 36e Congrès international des études asiatiqueset nord-africaines sous l’égide de l’InternationalCongress of Asian and North African Studies(ICANAS);

• l’Assemblée mondiale de normalisation destélécommunications qui s’est déroulée pour lapremière fois à Montréal;

• le congrès régional de la National Association ofForeign Student Advisers. Pour cet événement, laDirection des affaires métropolitaines s’estassociée à la Direction des États-Unis en vue depositionner le Québec et la métropole pourl’obtention, en 2006-2007, d’un important congrès(quelque 5000 participants).

De plus, le ministère des Relations internationa-les, de concert avec le ministère de l’Industrie et duCommerce et le ministère des Affaires municipales etde la Métropole, a signé une entente avec l’Institutinternational d’études administratives de Montréalportant sur la conférence de Montréal sur la mondiali-sation. Pour la 7e conférence, qui s’est déroulée sousle thème des Amériques, la Direction des affairesmétropolitaines, en collaboration avec la Directiongénérale des Amériques et le Protocole, s’est assuréede la participation du premier ministre, de la vice-première ministre et de la ministre d’État aux Rela-tions internationales.

La Direction des affaires métropolitaines a égale-ment contribué à la participation de la Fédérationinformatique du Québec au World Computer Congressà Beijing, en août 2000. Plus de 1000 participants sontattendus au prochain congrès qui aura lieu à Montréal,en 2002.

La Direction des affaires métropolitaines a apportéde façon tangible son soutien en matièred’affaires publiques lors des événements suivants : laparticipation de Mme Louise Beaudoin, ministre desRelations internationales, à titre de conférencièreinvitée du Conseil des relations internationales deMontréal le 17 avril 2000; l’annonce de la décision del’UNESCO d’implanter son Institut de statistique àMontréal; l’Assemblée générale du Centre internatio-nal du film pour l’enfance et la jeunesse; le congrèsrégional de la National Association of Foreign StudentsAdvisers; la signature de l’entente de siège, par laministre Louise Beaudoin, avec le Secrétariat de laConvention des Nations unies sur la diversité biolo-gique.

La Direction des affaires municipales s’est aussiassociée à diverses activités de production publici-taire, dont la publication, en novembre 2000, d’unimportant cahier, dans le journal LeDevoir , consacréaux organisations internationales qui ont pignon surrue dans la métropole.

2.9.2 Direction des affaires de la capitalenationale et des régions

MandatLa Direction des affaires de la capitale nationale

et des régions a pour mandatde :

• mettre en œuvre le plan d’action pour la capitalenationale ainsi que les plans d’action régionaux;

• contribuer à l’établissement et au raffermissementde liens entre l’appareil gouvernemental et lacapitale nationale ainsi que les régions en matièreinternationale;

• réaliser des activités de sensibilisation qui ontpour objet d’accroître la présence des régions surla scène internationale;

• concevoir une politique pour la capitale nationaleet les régions pour la réalisation d’événementsinternationaux selon leur importance stratégiqueet leurs retombées;

• promouvoir, coordonner et gérer la participationet l’appui du ministère et, le cas échéant, dugouvernement du Québec, à des événementsinternationaux majeurs se déroulant dans lacapitale nationale ou en régions;

• conseiller les milieux non gouvernementaux dansla réalisation d’événements à caractère inter-national (colloques, congrès, séminaires, célé-brations et commémoration) ayant lieu dans lacapitale nationale ou en régions;

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• établir un plan de prospection et d’attraction afind’encourager la venue de nouvelles organisationsinternationales dans la capitale nationale ou enrégions.

ActivitésLa concertation, la coordination, le partenariat et

l’accompagnement constituent les dénominateurscommuns des problématiques auxquelles la Directionest confrontée et les défis qu’elle doit relever. Ainsi,au regard de la dimension régionale, les rôles deconcertation et d’accompagnement prédominent. Enmatière événementielle, la fonction de coordinationprime. Enfin, le partenariat constitue la clef de voûteen ce qui concerne les organisations internationales.

Au cours de l’année 2000-2001, l’accent a étémis sur l’évaluation du programme de l’internationa-lisation des régions et la définition de la dimensioninternationale pour le renouvellement de l’entente-cadre de développement de la région de la Capitale-Nationale 2001-2006. Le bilan de l’entente spécifiquesur le rayonnement international de la région deQuébec, intervenue entre le ministère des Relationsinternationales et le Groupe pour le rayonnementinternational de la région de Québec, s’inscrivait éga-lement dans cette perspective.

Le Ministère a consacré des efforts financiers àl’internationalisation des régions au cours des troisderniers exercices budgétaires. Ainsi, outre la régionde la Capitale-Nationale et celle de la métropole quine sont pas couvertes par ce programme, toutes lesrégions ont pu, bien qu’à des degrés divers, en béné-ficier. La nature, l’importance et la portée des projetssoumis ont, en effet, été variables d’une région àl’autre. Toutefois, grâce à ce programme, toutes lesrégions du Québec sont aujourd’hui sensibilisées à ladimension internationale. Plusieurs ont établi un pland’action, certaines ont conçu des dossiers novateurs etont réalisé des projets en fonction de leurs particula-rités.

L’Association des régions du Québec (ARQ)est, depuis 1997, un partenaire privilégié du minis-tère. À sa demande, des mesures ont été prises pourque l’information relative aux activités du ministèresoit plus accessible en régions. La Direction des affai-res de la capitale nationale et des régions a égalementété coorganisatrice, en juin 2000, de la Journée del’ARQ qui s’est conclue par la première remise duprix Hector-Fabre par la ministre des Relations inter-nationales.

La réforme municipale en cours modifiera le rôlede la Direction des affaires de la capitale nationaleet des régions à l’égard des nouvelles villes centres(Lévis, Longueuil, Hull, Sherbrooke, etc.) qui seront

appelées à jouer, à compter de 2002, un rôle accru surla scène internationale. Il en va de même pour lesrégions-ressources où de nouveaux acteurs internatio-naux émergeront à la suite des fusions municipales.

La définition prochaine des nouvelles structuresmunicipales ou régionales se traduira par l’établisse-ment, pour la région de la Capitale-Nationale, de par-tenariats révisés et de mécanismes de concertationciblés en matière d’internationalisation. Dans cetteoptique, la Direction des affaires de la capitale natio-nale et des régions a joué un rôle actif afin de favoriserl’accroissement de la présence de la capitale nationalesur la scène internationale.

L’entente spécifique portant sur le rayonnementinternational intervenue entre le gouvernement duQuébec, le Conseil régional de concertation et dedéveloppement de la région de Québec et le Groupepour le rayonnement international de la région deQuébec (GRI) s’est terminée le 31mars 2001. Lebilan déposé par ce dernier a été analysé en collabora-tion avec le Bureau de la Capitale-Nationale et il a étéconvenu que le GRI poursuive ses activitésjusqu’à la mise en place, le 1er janvier 2002, desnouvelles instances municipales et régionales.

La Direction des affaires de la capitale nationaleet des régions se préoccupe d’événements internatio-naux se tenant dans l’ensemble du Québec, sauf dansla métropole. Ainsi, pour l’exercice 2000-2001, laDirection a traité plus de 120 dossiers dont celui dutroisième Sommet des Amériques. Les dossiersd’autres grands événements internationaux dans lacapitale nationale (Conférence mondiale del’écotourisme et du développement durable, Québec2002, Floralies internationales « Québec en Fleurs2002 », Congrès mondial forestier 2003, Jeux mon-diaux des policiers et pompiers 2005) se poursuivent,conformément au calendrier de réalisation prévu.

Enfin, la Direction des affaires de la capitalenationale et des régions a joué un rôle déterminantdans la conduite et la réalisation de l’étude sur lesretombées économiques associées aux activités desorganisations internationales, étude rendue publiqueau mois de mars 2001.

2.10 ProtocolePour toutes les activités officielles du gouver-

nement du Québec, le Protocole est responsable del’application du cérémonial d’État en tenant comptedes règles et des pratiques en vigueur en la matière. Ilcoordonne les communications officielles du gouver-nement du Québec avec les gouvernements étrangerset leurs représentations sur son territoire. De concertavec les directions géographiques et multilatérales duministère ainsi qu’avec le réseau des représentations

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du Québec à l’étranger, le Protocole contribue à laréalisation des objectifs de la politique internationaledu gouvernement du Québec.

Il met en place les conditions nécessaires à laréalisation optimale et au succès des rencontresinternationales se déroulant au Québec et qui requiè-rent la participation des autorités politiques du gou-vernement. Il assure également l’accueil des membresdes gouvernements étrangers au Québec et veille àla réalisation des activités prévues au programme.

Le Protocole participe à la conception et à laréalisation des missions du premier ministre àl’étranger et agit à titre de conseiller pour celles quisont effectuées par les ministres du gouvernement duQuébec. Il orchestre également les cérémonies dugouvernement. La liste des principales visites et autresactivités organisées entièrement ou partiellement parle Protocole en 2000-2001, soit plus d’une centaine,se trouve en annexe. De plus, il dispense, sur de-mande, des conseils relatifs aux règles protocolaires,principalement au personnel de l’administrationpublique et parapublique québécoise.

Par l’entremise du Protocole, le gouvernementdu Québec s’assure que les moyens adéquats sont prispour garantir aux représentants étrangers et, par ex-tension, aux membres des organisations internationa-les établies sur son territoire, les conditions optimalesd’exercice de leurs fonctions. Il s’inscrit ainsi dansune tradition séculaire consacrée par la pratique inter-nationale, telle qu’elle a été codifiée dans les conven-tions de Vienne, permettant à ces personnes d’éviterqu’il ne soit porté atteinte aux bonnes relations quiexistent entre le pays où elles se trouvent et celui d’oùelles viennent.

Le Protocole consacre donc une partie importantede ses ressources et de son effectif à la prise en chargede ses responsabilités dans le domaine des privilègeset des immunités. Des efforts particuliers ont été con-sentis, au cours de la dernière année, à l’améliorationdes services qui sont dispensés, répondant ainsiadéquatement à plus de 9000 demandes qui lui ont étéadressées en 2000-2001, et qui sont principalementafférentes aux privilèges et prérogatives de courtoisieconférés à leurs bénéficiaires ainsi qu’aux communi-cations intergouvernementales.

Le Protocole a poursuivi ses efforts pour sim-plifier les procédures administratives, favoriser laqualité de l’information dispensée aux divers interlo-cuteurs et améliorer la rapidité de ses interventionsauprès des personnes qui font appel à son expertise.Plus précisément, un dépliant d’information sur lesystème d’éducation au Québec a été produit àl’intention des représentants étrangers.

2.11 Services

2.11.1 Direction des affaires juridiquesLa Direction des affaires juridiques a pour man-

dat d’assurer la légalité, en droit national et internatio-nal, de l’action du ministère. Elle agit également àtitre de conseillère en droit international auprès d’autresministères, en vue d’assurer la cohérence des actes dugouvernement en cette matière, dont les conventionsinternationales, les immunités et les prérogatives decourtoisie. Enfin, elle porte une attention constante àl’application de l’article 15de la loi du ministère quiveut que la ministre, dans la conduite des affairesinternationales, veille à ce que soit respectée la com-pétence constitutionnelle du Québec.

La Direction des affaires juridiques a participéà la négociation, à la rédaction et à la révision d’en-tentes internationales. Aussi, la rédaction de contrats,de décrets et d’opinions juridiques a été au nombrede ses activités courantes. Par ailleurs, un soutienjuridique a été accordé aux délégations et aux autresformes de représentation du Québec à l’étranger.

Plus spécifiquement, la Direction a conseillé leMinistère sur la procédure et les modalités de miseen œuvre des conventions internationales. Elle a faitaussi partie de groupes de travail interministériels,dont le Comité interministériel sur l’Organisationinternationale du travail ainsi que le Comité intermi-nistériel sur l’adoption internationale. Membre duComité de négociation des ententes en matière desécurité sociale, elle a participé aux négociations quiont eu cours pendant cet exercice financier.

En matière d’immunités, de privilèges et de pré-rogatives de courtoisie, la Direction des affaires juri-diques a été saisie de plusieurs demandes relatives àl’application, au Québec, des conventions de Viennesur les relations diplomatiques et consulaires.

La Direction a aussi participé activement à lamise en œuvre de la politique d’accueil des organisa-tions internationales gouvernementales et non gou-vernementales ainsi qu’à la rédaction, à la négociationet à l’interprétation d’ententes et d’accords avec detelles organisations. Elle a, de plus, pris part auxactivités du Comité ministériel sur la protection desrenseignements personnels.

Enfin, soulignons que la Direction des affairesjuridiques, qui relève du ministère de la Justice, offrede semblables services au Secrétariat aux affairesintergouvernementales canadiennes, au ministère del’Industrie et du Commerce, à celui de la Recherche,de la Science et de la Technologie ainsi qu’àTourisme Québec.

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2.11.2 Direction des ressources humainesLa Direction des ressources humaines a assuré

la réalisation des activités reliées à l’évaluation et à ladotation des emplois, à la gestion des conditions dutravail et de la rémunération du personnel ainsi qu’audéveloppement des ressources humaines. Elle a deplus complété la mise en place des modificationsapportées aux conventions collectives de travail et àla Directive concernant le régime d’emploi des per-sonnes recrutées à l’extérieur du Québec pour exercerdes fonctions au sein d’une représentation dans l’en-semble des représentations du Québec à l’étranger.

La Direction a entrepris une démarche visant lamise en place d’un plan de carrière pour les con-seillers et conseillères en affaires internationales. C’estainsi qu’un énoncé de plan de carrière de mêmequ’un Programme de mentorat ont été adoptés par ladirection du ministère. La Direction des ressourceshumaines a également procédé, en concertation avecle Secrétariat aux affaires intergouvernementalescanadiennes et ses principaux ministères partenaires,à l’identification des changements à apporter au Rè-glement sur les indemnités et les allocations verséesaux fonctionnaires en poste à l’extérieur du Québec(Règlement no 3), afin de tenir compte, notamment, dela situation familiale des fonctionnaires affectés àl’étranger. Ce dossier a été transmis au Conseil dutrésor pour approbation. Finalement, la Direction aélaboré et mis en œuvre la Politique concernantl’octroi de bonis pour rendement exceptionnel etpour études de perfectionnement, à l’intention dupersonnel professionnel syndiqué et du personnelfonctionnaire non syndiqué. Elle a aussi participé trèsactivement aux travaux du comité chargé de l’implan-tation de la Loi sur l’administration publique visant lamodernisation de la gestion publique, notamment dansla révision du partage des responsabilités de gestionentre le siège et les chefs de poste.

Au cours de la période de référence, le Ministèrea embauché dix-huit nouveaux conseillers et con-seillères en affaires internationales, dont sept sontmembres de communautés culturelles, et a nommétrois femmes à des emplois d’encadrement, faisantainsi passer le ratio des femmes cadres du ministèrede 16 % à 24 %. Quant au développement de sesressources humaines, l’effort du ministère a été de2055 jours-personnes, soit un effort de développe-ment correspondant à 1,7 % par rapport à l’objectif de1 % prévu à la Loi favorisant le développement de laformation de la main-d’œuvre.

2.11.3 Direction des ressources financièreset matériellesLa Direction des ressources financières et maté-

rielles assure le développement et la gestion des ser-vices requis en matière de ressources financières etmatérielles.

Dans le secteur des ressources financières, ellecoordonne les phases du processus budgétaire et con-seille les gestionnaires sur les questions financières etadministratives. Elle gère les opérations financièreset comptables du ministère, les revenus ainsi que lesfonds de roulement des représentations du Québec àl’étranger.

Dans le secteur des ressources matérielles, ellecoordonne les activités de gestion immobilière de mêmeque les fonctions de courrier et messagerie, de télépho-nie, d’acquisition de biens mobiliers, de gestion du parcde photocopieurs, et ce, tant au Québec qu’à l’étranger.De plus, elle gère le Fonds de la gestion des immeublesdu Québec à l’étranger, lequel concerne l’administra-tion du volet immobilier du ministère à l’étranger.Enfin, dans ce secteur, elle effectue des travaux derecherche et d’analyse sur la politique de gestion desbiens et services et sur les règlements administratifsdans son champ d’intervention.

La Direction collabore aux travaux reliés à lamodernisation de la fonction publique. Ainsi, elleparticipe activement aux travaux visant à assurerl’autonomie de la gestion des représentations et desunités administratives et la responsabilisation de leursgestionnaires tout en assurant une saine reddition decomptes. La Direction a également assuré la mise envigueur, au ministère, de la nouvelle réglementationsur les contrats de services et d’approvisionnementainsi que celle sur les frais de déplacement au Québec.Enfin, elle a soutenu de façon particulière plusieursunités du ministère lors de la préparation et de laréalisation d’événements importants comme le Som-met des Amériques et le renforcement de la repré-sentation du Québec aux États-Unis.

En matière immobilière et à l’étranger, elle aterminé le relogement de la Délégation du Québec àBoston et a entrepris les travaux nécessaires à l’ou-verture des délégations de Chicago et de Los Angelescomme à celle du bureau de Miami dans le cadre durenforcement de la représentation du Québec auxÉtats-Unis. Aussi, elle a procédé au relogement de larésidence de Tokyo. Elle a loué de nouveaux espacespour Investissement Québec à Paris, doté le Ministèred’un studio d’accueil pour artistes à Rome et renou-velé les baux des bureaux de Caracas, Manille, Santi-ago et celui de la résidence de Mexico.

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Elle a également procédé aux travaux de rafraî-chissement de la résidence de Bruxelles et d’aména-gement des bureaux de Hong Kong et de Damas. Ellea sous-loué quelques espaces excédentaires du bureaude Londres.

Au Québec, elle a permis l’hébergement tempo-raire de l’équipe chargée du projet Québec New York2001 et procédé à l’aménagement de leurs locaux.Également, elle a assuré l’hébergement du Grouped’intervention en affaires publiques et de la salle depresse instaurés à l’occasion du Sommet desAmériques. Enfin, elle a continué à participer auxtravaux du comité ministériel sur la protection desrenseignements personnels et, dans ce contexte, a misen place un système de destruction fiable des docu-ments.

2.11.4 Direction de la vérification interneLa vérification interne est une fonction indépen-

dante d’appréciation créée au ministère et dontl’objectif est d’examiner et d’évaluer ses activités.Sous l’autorité de la sous-ministre, le vérificateurinterne assiste les gestionnaires dans l’exercice effi-cace de leurs responsabilités. À cet effet, il leurfournit des analyses, des évaluations, des recom-mandations, des avis et conseils et de l’informationsur les activités examinées.

L’objectif de la vérification interne intègre aussila promotion d’un contrôle efficace exercé à un coûtraisonnable. La Direction collabore, avec d’autres,aux travaux du Comité ministériel sur la protectiondes renseignements personnels.

Cinq mandats de vérification ont été réalisés. Uneopinion a été émise à la suite de la vérification desétats financiers de la première année des opérationsde l’Office Québec-Amériques pour la jeunesse. LeVérificateur général du Québec procédera à la vérifi-cation des comptes de l’Office pour les exercicesfinanciers à venir. Une mission d’examen des étatsfinanciers du Fonds de la gestion des immeubles duQuébec à l’étranger a été réalisée pour l’exercicefinancier se terminant le 31 mars 2000. De l’infor-mation a été fournie sur la gestion de la Délégationgénérale du Québec à Bruxelles. Des observations etdes pistes de réflexion ont été soumises sur le niveaude sécurité des systèmes informatiques.

Dans un mandat d’accompagnement du Secréta-riat général du ministère, la Vérification interne aconseillé le chargé de projet pour la réalisation duplan d’action ministériel sur la protection des rensei-gnements personnels.

Dans un mandat d’accompagnement du Grouped’implantation de la modernisation, la Vérificationinterne a fourni des conseils sur la mise en œuvre duplan quinquennal 2000-2005 du ministère. Ce plandécoule de la Loi sur l’administration publique. Lesconseils ont porté sur le plan de sensibilisation dupersonnel à la modernisation et sur la Déclaration deservices aux citoyens.

2.12 Modernisation de la gestionpubliqueEn 2000-2001, le Ministère s’est engagé résolu-

ment dans une démarche basée sur les orientationsgouvernementales concernant la modernisation de lagestion publique et les dispositions de la Loi surl’administration publique, sanctionnée en mai 2000.

La création, au ministère, dès février 2000, duGroupe d’implantation de la modernisation ayant pourmandats de recommander les mesures appropriées,d’informer le personnel des enjeux et de conseillerles autorités sous-ministérielles constitue la premièreétape de la mise en œuvre du projet gouvernemental.

Quant à l’application des mesures prescrites parla loi, le Ministère a engagé un vaste processus deconsultations visant la réalisation d’un plan stratégi-que pour la période 2001-2004. Intitulé Le Québecdans un ensemble international en mutation, il aété déposé à l’Assemblée nationale dans les délaisprévus.

Également, la Déclaration de services aux citoyensa été élaborée et déposée le 30 mars 2001. Elle engagele Ministère à fournir des services de qualité auxcitoyens visés plus directement par son action.

De plus, une démarche a été entreprise relativementaux responsabilités dévolues aux représentations duQuébec à l’étranger dans le but de procéder à unedécentralisation administrative, en lien avec l’appli-cation d’une plus grande imputabilité.

Enfin, l’ensemble des cadres et du personnel duministère a pu bénéficier de rencontres en vue d’échan-ges sur les grands enjeux de la réforme de la gestionpublique.

2.13 Accès à l’information et protectiondes renseignements personnels

L’accès à l’informationLe Secrétariat général a traité une vingtaine de

demandes d’accès à l’information durant la périodevisée et les délais légaux ont été respectés pour tousles demandeurs, personnes physiques et morales.

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La protection des renseignementspersonnels

RéalisationsL’année 2000-2001 aura été caractérisée par la

mise en application de l’ensemble des évaluationssuggérées par le Conseil exécutif, la Commissiond’accès à l’information et la table de concertationgouvernementale animée par le ministère des Rela-tions avec les citoyens et de l’Immigration.

Ainsi, tous les fichiers de renseignements person-nels du ministère ont été systématiquement recensés,leur détenteur identifié et les profils d’accès tracés.De plus, le niveau de sensibilité de l’informationconcernée a été établi pour chaque fichier. Les modesde détention de chacun ont été évalués et, le caséchéant, des recommandations ont été formulées afind’en assurer la sécurité accrue.

Une activité de sensibilisation a été menée dansl’ensemble du ministère. Ainsi, une présentation a étédéveloppée en ce sens à partir d’un précis linguistiqued’une cinquantaine de définitions rédigé pour expli-quer la protection des renseignements personnels et lasécurité de l’information stratégique au ministère. Ceprécis intègre les notions et principes internationauxen ces matières, issus principalement des directivesde l’OCDE et des recommandations du Parlementeuropéen.

Un site Intranet a été créé sur le sujet et soncontenu a évolué suivant la réalisation du plan d’ac-tion sur la protection des renseignements personnels.

Les organismes publics relevant de la respon-sabilité de la ministre ont aussi fait l’objet d’uneévaluation en matière de protection des renseigne-ments personnels (PRP). L’application de la sectiondu plan d’action les concernant a ainsi fait l’objetd’une vérification.

Le plan d’action initial a été enrichi de nouvellessections qui étaient apparues d’importance moindrelors de sa rédaction originale, soit :

• les « Aspects transfrontaliers de la PRP »;

• la « Sécurité informatique en matière de PRP »;

• l’« Adoption d’une politique ministérielle enmatière d’accès à l’information et de PRP »;

• l’« Évaluation et la reddition de comptes »;

• les « Initiatives connexes »;

• la « Destruction sécuritaire des renseignementspersonnels ».

Priorités d’actionLe Ministère a adopté, en 2001, une politique sur

les sondages qui a fait l’objet d’un dépôt auprès de laCommission d’accès à l’information. Elle intègre lesmodes de communications « protégé » et « protégérestreint » de la Politique ministérielle sur la protec-tion de l’information et la sécurité du ministère.

De même, une politique ministérielle d’accès àl’information et de protection des renseignementspersonnels a été approuvée par le comité ministérielet soumis à l’approbation de la Commission d’accèsà l’information en même temps que celle sur les son-dages. Cette politique intègre également les modes decommunication « protégé » et « protégé restreint »,selon le renseignement concerné.

Déjà, en 2001, la sécurité de l’information straté-gique a bénéficié des mesures prises en matière deprotection des renseignements personnels. C’est ainsi,par exemple, que la ligne de disposition du papierrebut, à l’exception des imprimés publics, a été revueet ses étapes resserrées afin de favoriser une destruc-tion plus sécuritaire.

En 2000-2001, tous les formulaires de collectede renseignements personnels ont fait l’objet de con-sentements éclairés, signés et datés.

Les accès physiques et informatiques à la salledes serveurs ont aussi fait l’objet d’une révision. Danscertaines directions, des réseaux informatiques res-treints ont été créés afin de resserrer davantage lesaccès aux fichiers les plus sensibles. Partout au minis-tère, des écrans de veille avec mot de passe ont étéinstallés sur les postes de travail. Le risque posé parles témoins et fichiers de témoins informatiques aaussi été pris en compte : les employés ont été sensi-bilisés et invités à éliminer ces logiciels de leur disquedur et à configurer leur poste de travail de manière àles détruire et ainsi pouvoir en refuser l’installationdans l’avenir.

Une entente interministérielle a été signée entrele Ministère et celui des Relations avec les citoyenset de l’Immigration à l’égard des renseignementspersonnels qu’il détient en matière d’immigration.Cette entente, approuvée par la Commission d’accèsà l’information, permettra à ce ministère d’assumerles obligations de la loi à l’égard de ce type de ren-seignements détenu par le ministère des Relationsinternationales.

Tel qu’annoncé en 1999-2000, une politique deconfidentialité a été créée et son contenu affiché enpage d’accueil des sites Internet du ministère.

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Diagnostic pour l’année 2001-2002Les principaux diagnostics que posera le Minis-

tère en 2001-2002 sont de deux ordres : la sécuritéde l’information numérique en matière de protectiondes renseignements personnels et de l’information denature stratégique selon le Guide du Conseil du trésor;la sécurité des télécommunications du ministère auregard du système d’interception globale Echelon,selon les conclusions du rapport du Parlement euro-péen sur le sujet.

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ANNEXE IEffectif du ministère

Nombre d’employés par statut, catégorie d’emploi et lieu de travailSituation au 31 mars 2001 (en équivalent temps complet)

EMPLOYÉS RÉGULIERS QUÉBEC MONTRÉAL ÉTRANGER TOTALCadre supérieur (incluant hors cadre) 32 3 35 70

Cadre intermédiaire et professionnel 148 10 33 191

Personnel de bureau, technicien, ouvrier 132 7 - 139

TOTAL PARTIEL 312 20 68 400EMPLOYÉS OCCASIONNELSContractuel - - - -

Professionnel - - 66 66

Personnel de bureau, technicien et ouvrier 2 - 119 121

TOTAL PARTIEL 2 - 185 187TOTAL GLOBAL (réguliers et occasionnels) 314 20 253 587

EFFECTIF DANS LES REPRÉSENTATIONS DU QUÉBEC À L’ÉTRANGER AU 31 MARS 2001Représentation Fonctionnaire(1) Contractuel Attaché local Recruté local TOTAL

ÉTATS-UNISAtlanta - - 2 - 2Boston 3 - 4 - 7Chicago 3 - 4 3 10Los Angeles 3 - 2 2 7Miami 1 - 1 1 3New York/Washington 9 - 10 16 35EUROPEBarcelone 1 - 1 1 3Bruxelles 5 5 8 18Londres 4 - 6 8 18Munich 3 - 1 1 5Paris 18 - 11 42 71Rome - - 1 - 1Vienne 2 - - 5 7

AMÉRIQUE LATINEBuenos Aires 2 - 1 1 4Caracas - - 1 - 1Mexico 4 - 4 10 18ASIE ET OCÉANIEBeijing 1 - 1 1 3Hong Kong 2 - - 7 9Kuala Lumpur 1 - 1 1 3Manille - - 1 - 1Séoul - - 1 1 2Shanghai 1 - 1 1 3Tokyo 2 - 7 6 15

AFRIQUEAbijan 1 0 0 1 2Dakar 1 0 0 0 1Damas 1 0 0 3 4

TOTAL 68 0 66 119 2531. Dont les postes de délégués généraux et autres postes occupés par des contractuels.

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ANNEXE IIBudget autorisé et dépenses

Programme 01 : Affaires internationalesBudget

autorisé DépensesÉléments de programme (000 $) (000 $)

01 Direction, politiques et affaires publiques 12 873,0 12 859,202 Représentation du Québec à l’étranger 42 874,1 42 713,7

03 Affaires bilatérales 23 315,6 23 311,3

04 Affaires francophones et multilatérales 13 579,7 13 532,605 Gestion interne 11 542,9 11 501,5

Total programme 104 185,3 103 918,3

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ANNEXE III

Ententes internationales concluesentre le 1er avril 2000 et le 31 mars2001Entente dans les domaines de l’éducation et de la

formation entre le gouvernement du Québec et legouvernement de la Principauté d’Andorre, signéele 10 mai 2000.

Entente et arrangement administratif en matièrede sécurité sociale entre le gouvernement du Québecet le gouvernement de la République de Slovénie,signés le 11 mai 2000.

Entente de coopération entre le gouvernement duQuébec et le gouvernement de Tierra Del Fuego,Antartida E Islas Del Atlantico Sur, signée le 16 mai2000.

Entente entre le gouvernement du Québec et legouvernement de l’État du Minnesota au sujet de laparticipation du ministère des Transports du Québecau fonds commun Aurora, signée le 16 mai 2000.

Entente et arrangement administratif en matièrede sécurité sociale entre le gouvernement du Québecet le gouvernement du Royaume du Maroc, signés le25 mai 2000.

Convention de coopération pour le développe-ment des métiers d’art entre la ministre de la culture etdes communications du Québec et la secrétaire d’Étatauprès du ministre de l’Économie, des Finances et del’Industrie de la République française, chargée despetites et moyennes entreprises, du commerce et del’artisanat, signée le 31 juillet 2000.

Entente de coopération multisectorielle entre legouvernement du Québec et le gouvernement de l’Étatdu Wisconsin, signée le 26 septembre 2000.

Entente et arrangement administratif en matièrede sécurité sociale entre le gouvernement du Québecet le gouvernement de la République de Turquie,signés le 21 novembre 2000.

Entente de coopération en matière d’environne-ment relativement à la gestion du lac Champlain,entre le gouvernement du Québec et le gouvernementde l’État de New York et l’État du Vermont, signée le28 novembre 2000.

Avenant à l’entente en matière de sécurité socialeentre le gouvernement du Québec et le gouvernementde la République des Philippines, signé le 14 avril2000 et arrangement administratif, signé le 1er décem-bre 2000.

Entente de coopération entre le gouvernementdu Québec et le gouvernement de la province deBuenos Aires, signée le 28 décembre 2000.

Entente en matière de privilèges et d’immunitésentre le gouvernement du Québec et le Secrétariatde la convention sur la diversité biologique, signée le12 mars 2001.

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Annexe IVPrincipales visites et manifestationsorganisées entièrement oupartiellement par le Protocoledu 1er avril 2000 au 31 mars 2001

AVRIL 2000

1er-8 Visite du ministre de la Fonction publi-que du Royaume du Maroc, monsieurAziz El Houssine

2-3 Visite du gouverneur de l’État de Vera-cruz (États-Unis mexicains), monsieurMiguel Aleman

5-7 Mission du premier ministre, monsieurLucien Bouchard, en République fran-çaise

12-13 Visite du secrétaire d’État chargé duCommerce extérieur de la Républiquefrançaise, monsieur François Huwart

13 Visite officielle de l’ambassadeur dela République tchèque, Son Excellencemonsieur Vladimir Kotzy

13-15 Visite du maire de Dalian (Républiquepopulaire de Chine), monsieur Bo Xilai

14 Cérémonie de signature d’un avenantà l’entente en matière de sécuritésociale avec la République des Philip-pines

14 Réception offerte par la ministre desRelations internationales, ministreresponsable de la Francophonie et mi-nistre responsable de la Charte de lalangue française, madame LouiseBeaudoin, à l’occasion de la Dictéedes Amériques

19-20 Visite du ministre de l’Environnementde la République de Madagascar, mon-sieur Alphonse Alphonse

20 Visite du consul général de la Républi-que tchèque, monsieur Jiri Parkmann

25-28 Visite privée du Prince Henri du grand-duché de Luxembourg

25-30 Visite du ministre des Transports de laRépublique d’Égypte, Son Excellencele docteur Ibrahim El Dimerry

AVRIL

26 Visite du ministre de la Coopérationet de l’Investissement extérieur de laRépublique tunisienne, monsieurFéthi Merdassi

26-29 Visite du ministre de la Santé et de laSécurité sociale de la Républiquebolivarienne du Venezuela, monsieurGilberto Rodriguez Ochoa

MAI

3-7 Visite du ministre de la Santé dugouvernement autonome de Catalogne(Royaume d’Espagne), monsieurEduard Rius

3-7 Visite du ministre des Relations ins-titutionnelles du gouvernement auto-nome de Catalogne (Royaume d’Espa-gne), monsieur Josep Antoni Duran iLleida

4 Visite de la ministre de l’Informationde la Jamaïque, madame MaxineHenry-Wilson

4 Visite du ministre de l’Habitation deGauteng (République d’Afrique duSud), monsieur Paul Mashatile

7 Visite du ministre de la Coopérationrégionale de l’État d’Israël et présidentdu Centre Pérès, monsieur ShimonPérès

9 Remise de l’Ordre national par le pre-mier ministre, monsieur LucienBouchard, à monsieur Philippe Séguin

10 Cérémonie de prélèvement de sol qué-bécois en préparation au rapatriementde la dépouille du soldat inconnu

10 Visite du ministre de l’Éducation, dela Jeunesse et des Sports de la Princi-pauté d’Andorre, monsieur Pere Cervos

11 Visite officielle de l’ambassadeur dela République de Slovénie, SonExcellence le docteur Bozo Cerar etsignature d’une entente en matièrede sécurité sociale avec la Républiquede Slovénie

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12-20 Participation du premier ministre,monsieur Lucien Bouchard, à MissionQuébec en République argentine eten République du Chili

14-15 Visite du président de la Républiquefédérale du Nigéria, monsieurOlusegun Obasanjo, dans le cadre dela Conférence de Montréal

15 Visite de Son Altesse royale le princeEl-Hassan Bin-Talal du Royaumehachémite de Jordanie, dans le cadrede la Conférence de Montréal

MAI

15 Visite du ministre de l’Industrie de laRépublique tunisienne, monsieurMoncef Abdallah, dans le cadre de laConférence de Montréal

15 Visite du ministre délégué aux Affai-res étrangères de la République d’Afri-que du Sud, monsieur Aziz Lahed, dansle cadre de la Conférence de Montréal

16-18 Visite du président de la Républiquealgérienne démocratique et populaire,monsieur Abdelaziz Boutéflika, dansle cadre de la Conférence de Montréal

22-26 Visite du secrétaire du Parti commu-niste de la province du Yunnan (Répu-blique populaire de Chine), monsieurLinghu An

26-4/06 Visite du secrétaire d’État à l’Assis-tance et au Développement socialde l’État de São Paolo (Républiquefédérative du Brésil), monsieur EdsomOrtega Maeguez

27-31 Visite officielle de l’ambassadeur dela République fédérale d’Allemagne,Son Excellence le docteur JürgenPöhlmann

27-2/06 Visite de la ministre de la Culture de laRépublique arabe syrienne, la docteureMaha Qanout, dans le cadre de l’expo-sition « Syrie, terre de civilisations »

28-30 Visite du secrétaire à l’Industrie et auCommerce et secrétaire d’État auxMines et à l’Énergie de l’État de Mi-nas Gerais (République fédérative duBrésil), monsieur Paulino Cicero deVasconcellos

30-31 Visite du ministre responsable de l’Étatde Malacca (Malaisie), monsieur DatukWira Mohd Ali bin Rustam

30-31 Visite du président de la Républiquehellénique, monsieur ConstantinosStephanopoulos

JUIN

1 Visite du secrétaire d’État chargé dela Protection sociale, de la Famille etde l’Enfance du Royaume du Maroc,monsieur Saïd Saâdi

5 Visite d’adieu du haut-commissaire duRoyaume-Uni de Grande-Bretagne etd’Irlande du Nord, Son Excellence sirAnthony Goodenough

8 Visite de la ministre des Affaires étran-gères de la République d’El Salvador,madame Maria Eugenia Brizuela deAvila

8-9 Visite du ministre délégué à l’Écono-mie, aux Transports et à la Technolo-gie de Bavière (République fédéraled’Allemagne), monsieur Hans Spitzner

11-16 Visite du ministre du Travail de laRépublique de Panama, monsieurJoaquin José Vallarino III

12-16 Visite du premier vice-président de laRépublique du Panama, monsieurArturo Vallarino

14-16 Visite du gouverneur du Sichuan(République populaire de Chine), mon-sieur Zhang Zhongwei

14-18 Visite du président du conseil régionalPoitou-Charentes et sénateur de laVienne (République française), mon-sieur Jean-Pierre Raffarin

15-16 Visite du ministre des Affaires inté-rieures et de la Fonction publique dugouvernement wallon (Royaume deBelgique), monsieur Jean-MarieSeverin, dans le cadre du XXIIIe

Congrès du Centre international derecherche et d’information sur l’éco-nomie publique, sociale et coopérative(CIRIEC)

16 Visite privée de Son Altesse royaleBenedikte du Royaume du Danemark

17-20 Visite du ministre délégué auprès duministre de l’Éducation nationale del’Enseignement technique et de laFormation professionnelle de la Répu-blique du Sénégal, monsieur BecayeDiop

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19-22 Visite du secrétaire général de l’Orga-nisation mondiale du tourisme, mon-sieur Francesco Frangialli

23 Réception offerte au Musée du Qué-bec par le premier ministre, monsieurLucien Bouchard, à l’occasion de laFête nationale

JUILLET

13 Visite du ministre de l’Éducation de laCommunauté française de Belgique,monsieur Pierre Hazette

26-3/08 Visite de la secrétaire d’État chargéedes PME, du Commerce, de l’Arti-sanat et de la Consommation de la Ré-publique française, madame MaryliseLebranchu

AOÛT

1er-5 Participation de la ministre des Rela-tions internationales, ministre respon-sable de la Francophonie et ministreresponsable de la Charte de la languefrançaise, madame Louise Beaudoin,au Congrès mondial de l’Associationinternationale de sciences politiques

SEPTEMBRE

6 Visite d’adieu du consul général de laRépublique du Pérou, monsieurGuillermo Russo Checa

17-21 Visite du secrétaire d’État à l’Admi-nistration et à la Restructuration del’État de Rio de Janeiro (Républiquefédérative du Brésil), monsieur HugoLeal

21-22 Inauguration par la ministre des Rela-tions internationales, ministre respon-sable de la Francophonie et ministreresponsable de la Charte de la languefrançaise, madame Louise Beaudoin,des bureaux de la Délégation du Qué-bec à Boston

24-2/10 Mission économique du vice-premierministre, ministre d’État à l’Économieet aux Finances et ministre de l’Indus-trie et du Commerce, monsieur Ber-nard Landry, au Royaume du Maroc eten République algérienne démocratiqueet populaire

25-27 Participation du premier ministre,monsieur Lucien Bouchard, à MissionQuébec au Wisconsin (États-Unisd’Amérique)

26-28 Visite du ministre du Commerce et del’Industrie de la République du Niger,monsieur Seini Oumarou

OCTOBRE

1er Visite de la conseillère d’État au dépar-tement des Finances, madame Miche-line Calmy-Rey, et du conseiller d’Étatau département de l’Économie, del’Emploi et des Affaires extérieures,monsieur Carlo Lamprecht, de la Con-fédération suisse

2-4 Visite de l’ancien premier ministre dela République française et député-mairede Lyon, monsieur Raymond Barre,dans le cadre des Treizièmes Entre-tiens du Centre Jacques-Cartier

2-7 Mission économique du ministredélégué à l’Industrie et au Commerce,monsieur Guy Julien, en Républiquetunisienne et en République libanaise

3-6 Visite de la présidente de la régionRhône-Alpes (République française),madame Anne-Marie Comparini, dansle cadre des Treizièmes Entretiens duCentre Jacques-Cartier

5-8 Visite de l’administrateur général del’Agence intergouvernementale de laFrancophonie, monsieur Roger Dehaybe

10 Cérémonie de signature d’entente dansle cadre du pacte fiscal entre le gou-vernement du Québec, l’Union desmunicipalités du Québec et la Fédéra-tion québécoise des municipalités

10-11 XVIIe Journées d’information du corpsconsulaire

16-19 Visite du secrétaire général de l’Orga-nisation internationale de la Franco-phonie, monsieur Boutros Boutros-Ghali

23-27 Réunion annuelle des délégués géné-raux, délégués et chefs de poste

27-30 Visite du gouverneur de la province deMisiones (République argentine), mon-sieur Eduardo Rovira

31 Visite officielle de l’ambassadeur dela Fédération de Russie, Son Excel-lence monsieur Vitaly Churkin

NOVEMBRE

2-3 Visite de la ministre des Sports et de laJeunesse de la République française,madame Marie-George Buffet, dans le

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cadre du conseil d’administration del’Office franco-québécois pour lajeunesse

5-7 Visite de travail de l’ambassadeur dela République de Cuba, Son Excel-lence monsieur Carlos Fernandez deCossio

14 Cérémonie présidée par le premierministre, monsieur Lucien Bouchard,en hommage aux médaillés et athlètesquébécois des Jeux olympiques etparalympiques de Sydney (Com-monwealth d’Australie)

17-19 Visite du gouverneur de la province deNeuquen (République argentine), mon-sieur Jorge Omar Sobisch

21 Visite officielle de l’ambassadeur dela République turque, Son Excellencemonsieur Ehran Ögüt, et cérémoniede signature d’une entente en matière desécurité sociale

NOVEMBRE

22-23 Visite de prise de poste du délégué dela Communauté française et de la régionwallonne de Belgique, monsieur JulesGheude

23 Visite d’adieu de la consule généraledu Royaume du Maroc, madame FaridaJaïdi

28 Visite officielle de l’ambassadeur dela République argentine, Son Excel-lence monsieur César Mayoral

30 Participation du premier ministre, mon-sieur Lucien Bouchard, à la célébra-tion du soixantième anniversaire de laDélégation générale du Québec à NewYork et au lancement officiel de« Québec-New York 2001 »

DÉCEMBRE

3-6 Visite du président du conseil régionald’Aquitaine (République française),monsieur Alain Rousset

3-6 Visite officielle du haut-commissairedu Royaume-Uni de Grande-Bretagneet d’Irlande du Nord, Son Excellencesir Andrew Burns

4-7 Visite du ministre du Développementrural de la République du Niger, mon-sieur Wassalké Boukari

7 Visite officielle de l’ambassadeur dela République fédérative du Brésil,monsieur Henrique Valle

11 Rencontre de la ministre des Relationsinternationales et ministre responsablede la Francophonie, madame LouiseBeaudoin, avec les chefs de missiondes pays et des gouvernements mem-bres de la Francophonie

19 Visite du ministre des Affaires étran-gères de la République française, mon-sieur Hubert Védrine

JANVIER 2001

16 Visite de prise de poste du consul géné-ral de la République de Pologne, mon-sieur Witold Spirydowicz

18 Visite officielle de l’ambassadeur dela République islamique de Mauritanie,Son Excellence monsieur AbderrahimOuld Hadrami

18-20 Visite du secrétaire général de la Con-férence des ministres de la Jeunesse etdes Sports des pays francophones(CONFEJES), monsieur Victor Kouassi

22 Visite d’une délégation de l’État deMexico (États-Unis mexicains) prési-dée par le ministre du Développementéconomique, monsieur Carlos RelloLara

25 Visite officielle de l’ambassadeur duRoyaume du Danemark, Son Excel-lence monsieur Svend Roed Nielsen

29 Visite de l’ambassadeur de la Répu-blique libanaise, Son Excellence mon-sieur Raymond Abdo Baaklini

30-3/02 Participation du premier ministre,monsieur Lucien Bouchard, à MissionQuébec Europe 2001 (Madrid, Milan,Rome)

30-3/02 Visite de la ministre de l’Aide à lajeunesse, de la Santé et de l’Aidesociale aux justiciables du Royaumede Belgique, madame Nicole Maréchal

FÉVRIER

9-18 Participation du premier ministre,monsieur Lucien Bouchard, à ÉquipeCanada en Chine (Beijing, Shanghai,Hong Kong)

15 Visite de la ministre de l’Intérieurdu Royaume du Danemark, madameKaren Jesperen

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MARS

3-4 Visite du ministre de l’Agriculture etde la Pêche de la République fran-çaise, monsieur Jean Glavany

8 Cérémonie d’assermentation dunouveau Conseil des ministres présidépar monsieur Bernard Landry

12 Cérémonie de signature d’entente desiège du Secrétariat de la Conventionsur la diversité biologique de l’Orga-nisation des Nations unies

14-16 XIe Conférence des chefs du Protocoleau Canada

16-20 Visite du patriarche d’Antioche, SaBéatitude le cardinal Nasrallah PierreSfeir

28-29 Visite du ministre de l’Environnementet des Ressources naturelles des États-Unis mexicains, monsieur VictorLichtinger, dans le cadre de la rencon-tre des ministres de l’Environnementdes Amériques

29 Réception offerte par la vice-premièreministre, ministre d’État à l’Économieet aux Finances et ministre de laRecherche, de la Science et de la Tech-nologie, madame Pauline Marois, àl’occasion de la lecture du discours deprésentation du budget

29-31 Visite du secrétaire du gouvernement,monsieur José Luis Péch Várguez, dusecrétaire du Tourisme, monsieurGuillermo Martinez Florez, du secré-taire du Développement économique,monsieur Artemio Santos Santos, dusecrétaire de la Planification et duDéveloppement régional, monsieurEnrique Sosa Hernández, de l’État deQuintana Roo (États-Unis mexicains),dans le cadre de la foire commercialeannuelle Americana

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Composition typographique : Mono•Lino inc.

Achevé d’imprimer en novembre 2001sur les presses de l’imprimerieLaurentide inc. à Loretteville