Rapport de Stage d Initiation Colaimo212111

LA COOPERATIVE LAITIERE DU MAROC ORIENTAL

Introduction

Au Maroc, la filière bovine laitière occupe un créneau important dans le

secteur agricole par la création de revenus et d’opportunités de travail, et ce, des

exploitations agricoles jusqu’aux consommateurs en passant par les structures

coopératives de collecte et les industries de transformation. Elle contribue

également à l’approvisionnement de la population en protéines alimentaires.

Cette filière a connu deux grands plans : le premier était en 1975 qui

était basé sur les axes suivants : le développement des cultures fourragères,

l’amélioration de la composition génétique par l’importation du bétail laitier à

haute valeur génétique, la création des étables pépinières et le croisement,

l’organisation professionnelle des éleveurs, l’octroi des subventions aux

éleveurs, l’organisation du circuit de commercialisation et la multiplication des

usines de transformation, et l’encadrement sanitaire du cheptel.

Ce plan qui a permis de passer d’une production de 581 millions de

litres en 1975 à 1.2 milliards de litres en 2000, n’a cependant pas atteint tous ses

objectifs. En particulier les niveaux de consommation du lait et dérivés par la

population marocaine restent en deçà des attentes.

Le deuxième a été mis en place pour la période 2000-2020 qui s’articule

autour de la spécialisation des régions en systèmes de production, la poursuite

de l’amélioration génétique du troupeau, l’encouragement de partenariat entre

les professionnels du secteur et l’amélioration de la qualité du lait de la

production à la commercialisation.

RAPPORT DE STAGE H.B.F.R.O

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Aperçu historique de la COLAIMO

En 18 Mai 1969, le gouvernement de Sa Majesté feu Hassan II et

particulièrement le Ministère de l’agriculture et de la réforme agraire a organisé

les agriculteurs sous forme des coopératives agricoles. Parmi ces coopératives,

la coopératives laitière du Maroc Oriental à Oujda « SOCOLMO » qui a été crée

le 13 Novembre 1953 (B.O N° 2145 du 4-12-1953) par 13 éleveurs de la

banlieue d’Oujda mais elle n’a débuté ses activités qu’en 1956.

Cette coopérative a connu deux grands changements : le premier s’est

intéressé à l’implantation d’un nouveau siège sociale au route Al Aounia au lieu

d’au route d’Ahfir pour mieux répondre aux besoins liés au développement de la

COLAIMO. Le deuxième a touché sa dénomination sociale « SOCOLMO » qui

a été remplacée par un autre nom « COLAIMO ».


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Fiche signalétique de la COLAIMO

Dénomination sociale : Coopérative Laitière du Maroc Oriental.

Enseigne commercial : COLAIMO.

Forme juridique : coopérative.

Siège social : route El Aounia, BP3133, Takadoum, Oujda.

Capital social : deux Milliards, trois cent Millions de Cts.

Date de création : 13 Novembre 1953.

Date de démarrage : 1956

Inauguration de la nouvelle unité : Mars 1990.

Superficie totale : 3800 m2.

Activité principale : collecte, transformation et commercialisation du lait et

ses dérivés.

Activité supplémentaire : fabrication d’aliment du bétail.

Produits fabriqués : lait pasteurisé, lait pasteurisé et homogénéisé en carton,

leben pasteurisé, leben en carton, lait fermenté aromatisé « Al moumtie », yaourt

ferme aromatisé « Acty », yaourt ferme parfumé « Madaki », yaourt à boire bi-

parfum « Drinx », yaourt à boire « Raibi COLAIMO », yaourt brassé bi-parfum

« Le Brassé mini », yaourt brassé parfumé «Al Mamzouj », yaourt brassé

« Tjiz », « Nature » sans sucre, beurre.

Capacité de production : *150000 litres/jour de lait pasteurisé

*70000 pots/jour de dessert Yoplait, et d’autres dérivés

(leben, Beurre, Fromage frais)


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Marché de commercialisation des produits : le Maroc oriental, région du

Fès, Meknès, Rabat, Salé.

Les coopérateurs :

A la création : 13 coopérateurs.

Actuellement : 2800 coopérateurs.

Ressources humaines : 272(ingénieurs, cadres supérieures, cadres

techniques, employés de bureau, ouvriers spécialisées et simples ouvriers).

Moyens :* Une grande unité de fabrication.

*Matériels de transport des marchandises et de la collecte du lait.

*Installations techniques, matériel et outillage.

*Bâtiments de la direction, des stocks.

*Chambre froide, parking…

Directeur général : M. SARDAOUI Yahya.

Président du conseil d’administration : M. ENNACER Boufelja.

CNSS : 1385592.

Identifiant fiscal : 05300492.

Téléphone : 036 74 03 33/036 74 11 59.

Fax : 036 74 12 87.


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Fonctionnement et organisation de la

COLAIMO

Le fonctionnement et l’organisation est un sous-domaine important propre

à toute institution.

Pr la COLAIMO, elle est administrée et gérée par l’assemblée générale, le conseil

d’administration et la direction.

A- Les assemblées générales :

L’assemblée générale est formée par tous les adhérents dont les décisions

prises sont obligatoires.

a. L’assemblée générale ordinaire :

Elle a pour objet de statuer sur toutes les questions de la COLAIMO qui

n’entrainent pas modification des statuts qui sont les suivantes :

L’approbation des comptes.

Nomination des administrateurs.

L’admission ou l’exclusion des adhérents…

b. L’assemblée générale extraordinaire :

Elle se prononce sur tous les sujets qui entrainent une modification des

statuts d’adhésion à une union ou une fédération de fusion, de prorogation et

dissolution de la coopérative.


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B. Le conseil d’administration :

La COLAIMO est dirigée par un conseil d’administration de neuf

membres nommés par l’assemblée générale dont le président désigné représente la

coopérative dans tous les actes.

Le conseil d’administration opère en tant que délégué de l’assemblée

générale, il est responsable de l’administration de la coopérative et se réunit une

fois par moi et chaque fois que le président M. ENNACER Boufelja convoque.

C. La direction :

Elle chargé de la gestion de l’unité de transformation et de l’exécution des

décisions du conseil d’administration.


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Les rôles principaux de la COLAIMO

A. Le rôle socio-économique :

Les missions majeures de la coopérative :

*Maximiser la production de ses membres afin de favoriser la rentabilité au

niveau de l’exploitation.

*Minimiser les charges et améliorer les facteurs de production.

*Développer la qualité des produits transformés.

*Valoriser la situation socio-économique de ses adhérents.

B. Le rôle technique :

L’innovation du matériel est une nécessité primordiale pour répondre

aux normes de qualité imposées par le marché c’est pour cela la coopérative

choisit des machines à hautes performances technologiques par exemple

« ERCA ».


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Organisation interne de la COLAIMO

L’organigramme est une représentation schématique des liens fonctionnels,

organisationnels et hiérarchiques d’une entreprise. Il sert à indiquer la répartition

des responsables d’ensembles de tâche entre les postes, et les relations de

commandement qui existent entre eux. Il ne donne que peu d’information en ce qui

concerne la répartition des tâches, qui sont décrites dans des définitions de fonction

(ces définitions de fonction sont rattachées à l’organigramme par une référence

documentaire avec révision).

Organigramme de la COLAIMO :

Commentaire :

D’après l’organigramme (page n°10), la COLAIMO adopte une structure

fonctionnelle qui repose sur deux principes essentiels :

*Unité de commandement : la voie hiérarchique constituée se traduit par

le fait que tout membre de l’entreprise ne dépend que d’un seul supérieur « le

directeur ».

*Mode de communication : la communication entre les membres est à la

fois verticale et horizontale.

Cet organigramme est convenable pour la COLAIMO vu sa taille, sa

stratégie poursuivie, son âge, sa technologie utilisée, et son environnement.


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Description des différents départements de la COLAIMO

Département de la production :

Ce département regroupe trois services qui sont :

Service collecte & réception du lait.

Service fabrication d’aliment du bétail.

Service assistance aux éleveurs.

Service collecte & réception du lait :

Le lait cru est collecté par camions citernes isothermes auprès de 52

centres de collecte dispersés dans 5 zones (Oujda, Nador, Guercif, Taourirt,

Berkane).Ces centres possèdent de bacs réfrigérants afin de refroidir le lait à

+4°C et met à l’abri sa qualité .A la réception, le lait est placé dans des tanks de

stockage et subi ensuite à 3 tests qui sont : la densité l’acidité et la matière

grasse.

La production du lait cru connaît deux périodes :

*Période de haute lactation.

*Période de basse lactation.

Au cours de cette dernière période, la demande dépasse largement

l’offre (Ramadan 2007 à titre d’exemple) ce qui oblige COLAIMO à

s’approvisionner chez d’autres coopératives comme la COLAINORD de

Tétouan pour se retourner à nouveau à l’équilibre.


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Service fabrication d’élément du bétail :

Grâce à un investissement de deux millions de DH, l’unité de fabrication

d’aliment de bétail a été construite en 1996 et s’est propagée en 2005 afin de

couvrir une demande élevée .Cet unité fabrique deux types d’aliment composé :

BE : Bovin d’Engraissement.

VL : Vache Laitière.

Service assistance aux éleveurs :

Ce service est chargé de :

*La gestion des parts des coopérateurs.

*Le transfert de ces parts.

*La paie des coopérateurs à la base des quantités reçues, des

prélèvements du bétail et des avances effectuées.

*Participation aux assemblées générales et la rédaction des PV.

Département administratif :

Direction générale :

Entouré d’une grande équipe de conseillers, d’assistants, aidé par un

conseil d’administration, le directeur administre l’entreprise pour le compte de

la COLAIMO. Il doit rendre des comptes aux adhérents, sur sa stratégie et sa

capacité à atteindre les objectifs fixés, assure la coordination entre les différents

départements et services, et définit les programmes d’actions.


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En outre, elle gère les conflits, contrôle la circulation des informations,

établit les relations avec les tiers tels que l’administration fiscale, les

organisations syndicales.

Service gestion des stocks (magasin) :

L’objectif de ce service est de gérer les articles disponibles dans

l’entreprise en vue de satisfaire les besoins à venir. Ces besoins seront à

satisfaire au bon moment, dans les bonnes quantités et d’une manière permettant

la bonne utilisation du stock. Si l’on n’est pas capable de satisfaire un besoin à

l’aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock. Tout l’art de cette

gestion est d’avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux

besoins et pas trop pour ne pas avoir à supporter les différents coûts du stock

(coût d’acquisition, coût du stockage, coût de dévalorisation…).

Organigramme « magasin » :


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Organisation « magasin » :

Le service magasin englobe des dépôts spécifiques comme dépôt de

matières premières (lait en poudre, sucre, ferments…), dépôt d’emballages

(emballages perdus, emballages récupérables non identifiables…)…afin de

répondre aux conditions de stockage imposées tels que l’incompatibilité et

formes des produits. Ces produits sont organisés par famille à l’aide d’une

codification alphanumérique citant à titre d’exemple :

*Produits&articles labo.

*Fournitures de bureaux.

*Peintures & teintes.

Ce service utilise le logiciel « SAGE » comme moyen de gestion.

Pour le magasin, les méthodes d’évaluation des stocks sont le CMUP

(Coût Moyen Unitaire Pondéré) et le Fifo (First in First Out).

Service approvisionnement ou achat :

Le service approvisionnement est celui qui a la charge d’approvisionner

les différentes unités de production de la COLAIMO (en matières premières,

gasoil, fournitures…).

Après la réception d’une demande d’achat prescrit par le magasinier,

l’étude des devis présentés par les nouveaux fournisseurs et le choix d’un seul

pour les raisons des prix, des conditions de paiement et des délais de


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livraison…etc. Le responsable de ce service déclenche une opération d’achat par

l’établissement d’un bon de commande.

Service réception :

La réception est la première opération qui s’effectue dans un entrepôt.

Le rôle de la réception est de prendre en charge quantitativement et

qualitativement la marchandise.

Service personnel :

Le service du personnel, rattaché à la direction est chargé de l’ensemble

des opérations relatives à la gestion administrative, financière, et sociale des

personnels de la COLAIMO qui sont principalement les suivantes :

*L’établissement des bulletins de paie, les états de congé, les fiches

d’absence, et les dossiers d’accidents du travail pour chaque employé.

*Déclaration CNSS (Annexe 6), mutuel, et IGR (Annexe 7).

Service audit interne :

Il s’agit d’une activité indépendante et objective, qui donne à une

organisation, une assurance sur le degré du maîtrise de ses opérations, lui

apporte ses conseils pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.


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Service caisse :

Tout ce qui concerne l’espèce passe par ce service :

*L’encaissement des recettes journalières des ventes.

*L’alimentation de la banque par la caisse.

*Le paiement des avances aux ouvriers.

*Le paiement du personnel (occasionnel).

*Règlement des fournisseurs aux comptants s’il s’agit des montants

minimes.

Service financier ou de la trésorerie :

Il règle les différents fournisseurs soit par ordre de virement, par effet de

commerce ou chèque par la voie de la banque Crédit Agricole et la banque

Populaire.

On distingue quatre sortes de fournisseurs :

*Les coopérateurs : ils représentent l’ensemble des agriculteurs

adhérents qui livrent le lait cru et qui se paient deux fois par mois.

*Les fournisseurs effet à payer : ces fournisseurs sont liés à la

COLAIMO par une convention. Leur règlement se fait par les effets de

commerce à échéance de 60 à 90 jours.

*Les fournisseurs autres coopératives : il s’agit de l’ensemble des

entreprises ayant une activité similaire à la COLAIMO par exemple :

COLAINORD de Tétouan, BON lait de Marrakech, Ziz de Rachidia…


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*Les fournisseurs non coopérateurs : c’est le reste des fournisseurs avec

qui la COLAIMO réalise des opérations d’achats pour répondre aux besoins de

son exploitation.

La COLAIMO tient principalement cinq comptes bancaires : quatre au

Crédit Agricole (compte courant, compte son, compte aliment du bétail, compte

pour les parts sociales) et un seul à la banque populaire où les fournisseurs

nationaux et internationaux sont réglés.

Service standard :

L’offre de service standard comprend de nombreuses fonctionnalités

qui sont les suivantes :

*Il passe et reçoit les communications internes et externes, et le fax

national et international.

*Il enregistre les arrivées du tous les documents (factures, annexes,

demandes d’emploi et du stage...)

*Il s’occupe du courrier…

Service informatique &coordination :

Ce service a la responsabilité de réparer tous ce qui est informatique, de

mettre à la disposition des services concernés des applications informatiques

conformes aux besoins exprimés, des logiciels tels que « CYBEL » pour le


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service personnel, « comptabilité 100, version 14 » pour le service

comptabilité…

Service qualité :

Responsable Taches

Responsable qualité.

Est en charge de :

*S’assurer que le système qualité est

compris, mis en œuvre et entretenu à

tous les niveaux.

*Gérer et diffuser les documents

relatifs au système qualité : manuel

qualité, procédures, processus…

*Assurer la maîtrise des documents et

des enregistrements liés à la qualité.

*Venir en aide aux différents services

dans l’élaboration des documents liés

au système qualité.

*Suivre et développer les actions

correctives et préventives afin que le

système soit conforme aux exigences

de la norme HACCP (Critical


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Analysic Critical Control Point).

*Planifier et assurer la réalisation des

audits internes.

*Assurer le traitement des écarts.

*Présenter le système qualité aux

auditeurs externes et aux clients.

*Assurer la fonction métrologie.

*Interdire l’exécution de décisions

non-conformes au système qualité.

*Préparer les réunions de revue de

direction.

*Analyse et traitement des

réclamations clients.

*Diagnostiquer les causes des

imperfections des procédés et proposer

des améliorations.

*Veille technologique.

*Veiller à la conformité des produits

finis (législations, normes,

spécifications…).

*Participer à la définition globale de la

politique qualité de l’entreprise.

*Transmettre les méthodes et la

politique de l’entreprise (formation du

personnel).


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*Evaluation du personnel et estimer

son besoin en formation pour

l’élaboration du plan de formation.

*La participation aux comités de

direction de direction en matière de

développement technique et

technologique de la COLAIMO.

*L’amélioration continue.

*Pilote et animateur de l’équipe

HACCP.

*Etablit, maintient, veille à la mise à

jour en œuvre du SMSA.

*Rend compte à la direction de

l’efficacité et de la pertinence du

SMSA.

Service commercial :

Le service commercial est l’un des services les plus dynamiques et les

plus intéressants au sein de la COLAMO qui a la charge de commercialiser par

18 secteurs toute une gamme de produits qui est stockée au niveau de la

chambre froide.


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Il est composé de deux équipes : une équipe interne qui est en charge de

la direction commerciale et l’administration de ventes (gestion des commandes,

vérification des états édités, prévision et suivie des ventes mensuelles et

annuelles par produit et par secteur …) et une équipe externe (les vendeurs

directes « les salariés de la COLAIMO », les vendeurs indirectes « les

dépositaires » et les superviseurs de ventes…).

En outre de sa mission principale qui est la commercialisation, ce

service cherche à fidéliser sa clientèle tout en couvrant son besoin, en accordant

des primes et des promotions, en écoutant ses réclamations, ses suggestions par

exemple le lancement d’un nouveau produit.

Le lancement d’un nouveau produit :

Il s’agit d’un processus long, il passe par cinq étapes :

*La collecte des informations après la sensation du besoin chez les

clients.

*L’étude du marché.

*La fabrication d’essai.

*La dégustation.

*La comparaison avec les autres produits concurrents sans oublier les

éléments de distinction tels que (l’emballage, le nom…).

Service comptabilité :


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Le service comptabilité est le lieu où se centralise les informations qui

circulent au sein de la COLAIMO.

La mission principale de ce service est l’enregistrement du patrimoine

de la coopérative au jour le jour à partir des pièces justificatives (factures,

chèques, effet de commerce, journal de paie…).

Les opérations d’enregistrement sont réalisées quotidiennement afin de

connaître le résultat, situer cette coopérative dans le tissu économique (sectoriel,

régional, national, et international), vis-à-vis de l’administration fiscale (IGR,

TVA, IS, patente…), des organismes sociaux (CNSS, CIMR, mutuelle,

assurances…) et des organismes financières (trésor, la banque…).

La COLAIMO adopte une comptabilité informatisé (logiciel

SAGE_Comptabilité 100_version 14) et un système centralisateur.

Le service s’occupe aussi de la gestion du portefeuille des effets de

commerce grâce à un livre nommé l’échéancier et même de la gestion des

diverses opérations d’importation.

Département fabrication

Ce département englobe un seul service:


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Traitement de lait & fabrication des dérivés :

L’unité de fabrication contient essentiellement dix machines de

conditionnement du lait et de la fabrication des dérivés citant à titre d’exemple

(ELOPAC, HASSIA, ERCA…).

Laboratoire d’analyse & contrôle laitier :

Il est classé parmi les laboratoires les plus développés au Maroc. Il tient

essentiellement à contrôler la qualité des produits fabriqués dés qu’ils sont des

matières premières tout en basant sur 3 types d’analyse :

*Physique et chimie (vérification de l’acidité).

*Microbiologie (microbe, bactérie).

*Par goutte.


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Les travaux effectués

Acquérir de l’expérience durant ma formation est un avantage considérable

offert par le cursus de mon institut HBF : mon stage d’initiation m’as permis de

faire mes preuves en conditions réelles donc de mêler la théorie à la pratique .En

effet, j’ai effectué diverses missions au sein de la COLAIMO :

*Vérification et classement des pièces justificatives :

-Facture, bon de commande, bon de livraison.

-Les ordres de virement avec les avis débit…

*Confirmer le règlement des échéances des factures et des effets de

commerce par le moyen d’échéancier.

*Contrôle des quantités et des montants totaux des états des règlements

coopératives à la deuxième quinzaine du mois Juillet et Août/2007.

*L’enregistrement des fiches d’imputation (Annexe 8) dans le journal

d’achat.

*L’assistance aux enregistrements quotidiens des opérations dans les

journaux auxiliaire par exemple (pièces caisse (dépenses & recettes (Annexe 9))

dans le journal de caisse) grâce au système centralisateur qui réalise une

véritable division du travail en tenant deux étapes :

-La passation des écritures : la saisie quotidienne des documents de base est

réalisée dans plusieurs journaux auxiliaires spécialisés selon la nature des

opérations (achats, ventes, banque, caisse, opérations diverses…).


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-La centralisation : périodiquement (au moins une fois par mois), chacun

des journaux auxiliaires est totalisé et centralisé par une écriture unique dans le

livre journal. La centralisation dans le journal général permet ensuite

l’élaboration du grand livre, de la balance, le bilan, CPC, ESG…

Schéma récapitulatif du système centralisateur :

Documents

JournauxJournal central

Grand livre

Balance


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*L’assistance à l’établissement des états de rapprochement, à la saisie

des états mensuels de remise sur vente pour les dépositaires, et des bordereaux

de remise des effets…

*La saisie des bons de sortie du service magasin : il s’agit ici des

documents qui indiquent que des articles ont été prélevés au magasin pour être

utilisés soit dans le cycle de fabrication, soit pour être expédiés aux services

concernés.

Conclusion

La filière laitière au Maroc est bien moins compétitive que son

homologue européenne, quel que soit le maillon considéré : une majorité

d’élevage peu spécialisé et avec de faible productivité, un système de collecte

qui ne favorise pas la conservation de la qualité des produits, une industrie en

position oligopolistique et qui s’est surtout investit dans des activités de

transformation dont la marge est limitée, et finalement une consommation de

produits qui marque le pas. Ces constats devraient pousser l’ensemble des

opérateurs de la filière laitière marocaine à réfléchir sur les mesures de mise à

niveau à entreprendre sur le plan technique (amélioration des performances et de

la qualité), organisationnel (la genèse d’une interprofession qui gère en

harmonie les intérêts conjoints de tous les opérateurs) et humain (efforts de

formation des intervenants).Etant donné l’urgence de l’adoption de cette

stratégie de mise à niveau, du moment que les choix politiques du pays

convergents vers le libre échange, il y a lieu de s’interroger sur la nature des

responsabilités de chacun des maillons de la filière dans la concrétisation des

objectifs précités, surtout dans un contexte de désengagement de l’état.


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Bibliographie

*COLAIMO : inauguration de la nouvelle unité Mars 1990(document

interne).

*Entretien verbal avec les personnels

*Rapport de stage d’initiation réalisé par Melle HAKMI Mounia (du 01au

31 Août 2004-2005).

*Rapport de stage d’application sous le thème « La procédure d’achat

cas de la COLAIMO » réalisé par M.AZIRI Brahim (du 01 au 30 Septembre

2006).


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