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-- Diffusion restreinte Rapport technique SP/413-TUN-3089 TUNISIE Bibliothèque centrale universitaire Bibliothèque centrale universitaire dans le cadre du Centre National Universitaire de documentztion s c ien t i f i qu e et technique Par Gérard Thirion ? Organisation des Rations unies pour l'éducation, la scierice et la culture Paris, 1.981

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Diffusion restreinte

Rapport technique SP/413-TUN-3089

T U N I S I E

Bibliothèque centrale universitaire

Bibliothèque centrale universitaire dans le cadre du Centre National Universitaire de documentztion s c i en t i f i qu e et technique

Par

Gérard Thirion

?

Organisation des Rations unies pour l'éducation, la scierice et la culture

Paris, 1.981

T U N I S I E

Centre universitaire de documentation scientifique et technique

Rapport établi A l'intention du Gouvernement de Tunisie par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture

Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la ~cience et la culture

t

SP/4l3-rn-3089 liapyr t t e c hni que (Th irion ) ~~R/prJ1/OPS/81/214 ( S P 1 Paris l3avril 1981

8 Unesco 1981 Sinted in France

, . . . . - - . . . . . . . . . . . . . . , . . .

T A B L E S D E S M A T I E R E S -~

. Page ParamaDhe - Note.préliminaire sur la terminologie

Chapî t r e

Chapitre

Chapître

Chapître

Ciiapî tr e

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

Annexe

1. La Mission (1 - 4) II. Analyse des données , (5 -14)

(15-21) III. Folitiqxe à mettre en oemre

IV.

v .

1.

2.

3-

4.

5.

Proposition pour une bibliothèque universitaire centrale (22-27)

Programme chiffré uour la Biblio- thèque universitaire centrale (28-32 1

Bibliothèque Universitaire centrale pour étudiants à Tunis

Etude sur les besoins en personnel

Personnalités rencontrées au cours du séjour du consultant en Tunisie

Docttmentation

MisçioIi et organisation du Centre universitaire de documentation scientifique et technique

Il

14

18

25

- 1 -

NOTE PRELIMINAIRE SUR LA TERMINOLOGIE

Concernant le personnel des BibliothGques Universitaires,

- le terme de "Bibliothécaire" sera employé dans son sens général de rc

personne travaillant dans une bibliothèque.

- Chaque fois que ce sera nécessaire, on emploiera les termes correspondant à la fonction publique tunisienne :

. Conservateur : personnel professionnel de niveau A6

. Bibliothécaire A 4 : personnel professionnel de niveau maîtrise

. Technicien A 2 : personnel professionnel de niveau Bac + 2

. Technicien 8 : personnel. professionnel de niveau Bac

Concernant les institutions, on emploiera les ibréviations suivantes :

. CUDST : Centre Universitaire de Documentation Scientifique

. BUC : Bibliothèque Universitaire Centrale

et Technique

. BU : Bibliothèque Universitaire, en l'occurence en Tunisie, les Bibliothèques des établissements d' enseignement sup5rieur

. MESRS : Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

t

- 2 -

. . ~. c.:.

- CHAPITRE PFCEMIER - LA MISSICeJ

1. La mission du consultant était formulée de la manière suivante :

2.

3.

4,

"Etudier, en collaboration avec les Services administratifs tunisiens, un projet 'de Bibliothèque centrale universitaire, dans le cadre du Centre universitaire de documentation scientifique et technique. Relations avec les bibliothèques des établissements universitaires. Préparation d'une requête pour l'Unesco et le PNUD".

Une audience du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a permis de dissiper certaines incertitudes :

La priorité de la mission est à donner à une bibliothèque universitaire centrale concentrant le maximum de moyens de recherche, et ce, en fonction des connaissances technologiques d'aujourd'hui.

Il existe, pour la ville de Tunis, un besoin urgent d'une bibliothèque/ salle de travail pour les étudiants. Cette question sans lien aucun avec l'objectif d'une bibliothèque universitaixe centrale, mais posée par plu- sieurs des interlocuteurs du consultant, est un autre problème. Il en sera toutefois question dans l'Annexe 1.

Le problème de la documentation médicale avait été écarté des objectifs du CUDST. A la demande du doyen de la Faculté de médecine de Tunis et du vice-doyen de la Faculté de médecine de Sousse, il a été compris dans l'étude de la bibliothèque universitaire centrale.

Des solutions variantes doivent être éliminées :

. Dispersion des efforts dans les bibliothèques universibaires existantes

. Dépendance trop grande de système étrangers, par exemple CNRS français, même si, de toutes façons, on devra toujours y avoir recours dans le futur.

A la demande du ministre, une attention particulière devra être apportée aux problèmes de personnel, d'où l'Annexe II.

Le consultant s'est rendu à Tunis le 25 novembre, après être passé la veille au Siège de l'Unesco à Paris. Il a rencontré à Tunis Madame Fawzia Knani, secrétaire de M. Gamil Hamdy, représentant résident des Nations Unies à Tunis, absent. Puis a été reçu par Madame Fatma Chamam, conservateur de la bibliothèque de l'ENA a Tunis, chargée de la mise en place du CUDST, avec qui la mission a été définie et gui l'a aidé durant tout son séjour (introduction, rendez-vous, réflexion en commun). La mission s'est terminée le 20 décembre.

- 3 -

.'

- CHAPITRE DEUX - ANALYSE DES DONNEES

5. Durant son séjour, le consultant a rencontré de nombreux responsables L

tunisiens de l'enseignement sup4rieur et des bibliothèques (universitaires, mais aussi Bibliothèque Nationale, Lecture publique, Centre de documentation rlqricole, Centre de Documentation Nationale, Institut de Presse et de L'ïnforrnation...) . La liste en e:jt donndc B 1'Anncxc ïïï.

I 6. Il a aussi e& accès à de nombreux documents imprimés ou polycopiés,

d'origines trés diverses, portant s m la situation de l'enseignement supérieur et des bibliothèques en Tunisie. La liste en est donnée 2 l'Annexe IV.

a/ Population étudiante (1979/80) : 30.150 prévisions pour 1990 : 63.000

d'après les services de planification tunisiens

b/ Population concernée par la recherche (1979/80)

. étudiants de 4e année : 4.500

. étudiants de 3e cycle et assimilés : 2.330

. professeurs permanents : 2.335

. enseignants vacataires : 1.640

soit environ, en personnes 10.800 physiques :

c/ Pondération

On seut supposer que les besoins sont beaucoup plus Fmpartants chez les professeurs et étudiants de 3e cycle que chez les enseignants vacataires et étudiants de 4e année (maitrise). Si on affecte un coefficient 1 aux premiers et 1/2 aux seconds, on aurait m e population pcndérbe de 8.000 chercheurs.

d/ Dans l'hypothèse, réaliste et retenue par les prévisions du ministère, d'un doublcment des effectifs étudiants en 10 ans, et pour tenir compte des objectifs à plus long terme d'une bibliotheque de recherche, c'est le chiffre de 20.000 chercheurs au moins qu'il faut retenir.

- 4 -

a/ Elles peuvent être claçsfics en Grandes, Moyennes et Petites, en fonction du nombre d'usagers à desservir, du personnel, des crédits documentaires et des abonnements à des périodiques en cours. Ce classement est évidem- ment très arbitraire et sujet à révision. Il permet toutefois de fixer certaines données.

C/

A ces bibliothèques, il faudrait ajouter au niveau de la recherche, la Bibliothèque Nationale, certains centres de documentation, des biblio- thèques comme celles de l'Institut Pasteur, de 1'IBLA (Institut des Belles Lettres Arabes), de la Conservation du site de Carthage, de certains services culturels étrangers, etc... Mais sont-elles toujours accessibles de façon rationnelle aux chercheurs ?

Liste des BU

1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

a.

9.

Faculté des Sciences de Tunis (comprend 1 Bibl. d'étudiants et 6 Bibl. de recherche).

Faculté des Lettres de Tunis (éclatée en 2 : Tunis et la Manouba)

Faculté de Droit de Tunis

Faculté de Médecine de Tunis

Faculté des Sciences et Techniques de Sfax

Faculté des Sciences et Techniques de Monastir

Ecole Nationale d'ingénieurs de Tunis (ENIT)

Ecole normale supérieure(Lettres et Sciences) (éclatée en 2 : Tunis et Bizerte) (ENS)

Faculté de Droit Sfax

10. Ecole Nationale d'Administration. Tunis (ne relève pas du MESRS)(ENA)

11. Faculté de Médecine de Sousse 12. Faculté de Médecine de Sfax

13. Facultés de Pharmacie et Dentaire de Monastir

14. Institut national d'art; d'archéologie et urbanisme de Tunis (INAAUT)

15. Ecole Nationale Supérieure de l'Enseignement technique (ENSET)

16. Ecole Nationale d'Ingénieurs de Gabès (ENIG)

17. Faculté de théologie de Tunis (comprend 1 Bibl. étudiants et 1 Bibl.

18.Institut Bourguiba des Langues vivantes. Tunis (IBLV)

19. Institut de Presse et des Sciences de l'Information. Tunis. (IPSI)

recherche)

.. . ~. .,,, , .-. .,_. - . ..,,_l. f.___..".*.-r-U _....- ..-,.".l"--l--.-̂ -. - .. . . .. . . ..

- 5 -

I

' l :.:oz ?r-fcssionnel$ 12 à 15 ! i

20.' Institut des Hautes Etudes Commerciales. Carthage. (IHEC)

2ï. Institut des Sciences de Gestion. Tunis. (1%)

22. Institut national agronome de Tunis. (ne rclëve pas Ou MESRS) (INXI')

23. Ecole Vétérinaire (ne relève. pas du MESRS)

t

i 25 à 20 l

12 a 15

Soit 23 bibliothèqües, correspondant 2 une trentzixe Ci'unitEs fonctionnelles.

9. Lc?ç Perscnnels des bib1iothSque.s _____--------------------------- lotir autant ~jus les statistiques soient fiables (3 àources diffSrectes, 1égPr;z- xent iivzrçentes, coqte tznu de la qraride ncbilit4 du personnt11 on p e ~ t dresser la tableau silivant, ne concernant que les perscnnels scientifique ct tecnzique.

i t 1 T O T A L !

Techniciens A2 et B

!

Cadre scientifique et gestionnJire I' A6 + A4

45 A 50 I I 30 d 35

L ,

j 27 à 33 4

42 à 50 70 à 80

Remarquons le petit nombre de professionnels, 45 5 50, pour 23 biblio- thèqui-s ; ct ce chiEfre cjlobal ne reflète pas d'énormes différencss d'me bi- bliotirl:que 2 1 'autre : certaines bibliothGques n 'ont aucun professionnel.

Ce sous-encadrement est grave, et explique, pour une grande part, les difficultés des BU tunisiennes.

a/ Ouvrages et monographies : le nombre en est difficile à cerner compte tenu dz l'imprécision des statistiques. D'autre part, il est rarement possible I,

de séparer'les "manuels" pour étudiants 'des ouvrages de recherche. 11 est toutefois permis de constater que les documents d'avant 1360 sont rares, et que ceux de la période 1960/70 ne sont pas tres nombreux. Il y a une forte prEdominance de documentation francophone ; or, dans LES i3ü frnnq-iscs, la rccherche 5; 'alimente beauco;ip diiris la documentation ciriq 10 - 5 axa nnc? peu rc p t-(5 :-; c: n t cIe d m .: le :.; DU t un i s ici n n ,:?s .

b/ Les "s6riels", inclassables en-trc les monographies. auxquelles ils s'apparentent par l'aspect biblioth6conomiclue, et lcs périodiques auxquels les lient le fond et la forme (périodicité eri moins) : congrGs, colloques, publications plus ou moins annuqiles, etat de la question ... Ils sont très utiles p u r les chercheurs, ne sozt rjuëre repzésentés dans les BU tunisiennes. Ces documents reclarrient beaucoup d'attention de la part- Üe bibliothécaires qualifiés et tiisponibles, ne serait-ce que pour les dilcclcr dans les bibliographies. Las bibliothGcaires tunisiens, absorbés par les tkhcs courantes, n'ont guGre de temps A leur consacrpr.

rn+j

c/ Les thèses frznçaises sont reques par les 4 grandes bibliothèques de Tunis. Mais le manque de temps n'a pas toujours permis de les répertorier et de les classer. Les thèses tunisisnnes, beaucoup moins nombreuses, sont par contre exgloi- tees nornalercent.

cl/ Les périodiques en cours sont à la base de la recherche qui se fait au jour le jour. D'après les statistiqueç.dont le consultant a pu disFoser, et T'il a pu se faire confirmer lors Ce ses visites, il y aurait environ 5000 collections rêpes dans les 23 BU tunisiennes. Mais ce chiffre rie rend pas compte des .titres scientifiques reçus en Tunisie et accessibles. Il n'existe d'autre part, à ce jour, aacun catalogue n,it:ioE&l. cies pCriocl.iqi1es cn cours (le catalogur: du (loinaine hio-mBdical c?:t (:In coilri; de rciri;lct.i.on) .

G ~ S spëculations, évidemment sujettes à caution, permttent toutefois ,de cerner 2 peu prés le nornbre de titres :

. Les 4 grandes EU de Tunis ont 2300 collections. En éliminant quelques r5uble-ernplois et un pourcentaçe de périodiques de vulc;arisation, on peut avancer 1ê cBifIre de 2000 titres.

- 7 -

i

. Les 9 BU noyennes, avec un peu moins Xe 2000 coiïectians, soit peut etre 1700 collections de valeur scientifique peuvent amener 800 titres nouveau:<.

. Les 10 petites BU, avec moins de 800 collections, peuvent encore amener 3Gû titres nouveaux.

Le total n'est guère supérieur à 3 0 0 titres scientifiques.

Certes, il faut ajouter les collections de la Bibliothèque Nationale et celles de divers centres de documentation ouverts aux chercheurs. il y aurait 10.000 collections au moinsr mais aura-t-on plus de 2000 à 2.530 titres nouveaux ?

1 . *

En résuné, les bibliothèques tunisiennes, dans leur ensemble, ne doivent guère recevoir beaucoup plus de 5000 à 5.500 titres scientifiques. Ce n'est certes ?as negligeable, mais on peut comparer aux 50.û00 titres reçus par les SibliothPques françaises et aux loO.000 titres connus dcç bibliographies inter- natiGr1,ilCs.

1 1. Fonctionnement des BU --------------------- Comme en Francer l'individualisme des chercheurs a fait son oeuvre et engenc?ré une trés grande dispersion des bibliotk&queç de recherche, non compensée par des catalogues collêctifs. Fica1emsn.T; un chercheiir n'a vraiment un accès facile qu'à un petit nombre de docments et il doit perdre beaucoup de temps (déplacements, recherches) si sss besoins sont plus inportants, voire renoncer et cornmander des photocopies coûteuses à l'btrancjer.

Le prSt-interbibliothèques est à peil près inconnu à l'échelon intérieur des bibliothèques tunisiennes, comme à l'écheluri intcrnational.~outefi~ lé CNRS français a mis au point un service fort üti1.t aux chercheurs tunisiens. :i',ais qu'est ce que 1000 ou 2ûOû prBts par report aux rhiffres interna- fiationaux (Angleterre : près de 3 millions ; Allemagne : près de 2 millions; 'rance : 600.000...)

La recherche par informatique documentairs ne peut ëtr? pratiqaéo qu'au sein du Centre National de Documentation agricole à partir tie ticnnees Lréonregistrées. 11 est vrai que le retard des PTT tunisiennes est un frEin sérieux, ainsi qu? l'apprshension d'une mauvaise maintenance d'un matériel inÉorrnatiquê coûteux, tout au moins dans la situation actuelle.

La gestion de certaines BU tunisiennes laisse parfcis à disiror : clisse- ment systhatique ccnplexe dans des milgasinç fenés à toilt public, r3uvra<;es cominnd6:s en trop rpand norhrc et ir.utiliç5.s au bozt d'un an tu deux, retard consid&rable des ci>w,clr.des dii surtout 5 des contingences ziL?iaiscratives. Mais qui voudra rzprochor ces insuffisancGs 2 des Si'Dlio- thiczirrs surchargis, accaparés par des tâches courantes qui ne devrzient pas être les leurs, et qui. il manque un organisme czpable Ce eoniier con- signes et conseils ?

- 0 -

12. Crédits documentaires.

Si les diverses statistiques consultées sont fiables, les crédits documen- taires globaux (achat de livres, abonnements à des périodiques, reliure) seraient de l'ordre de 400.000 Dinars. Mais ce chiffre, qui n'est pas dérai- sonnable, recouvre de5 disparités énormes d'un établissement à l'autre.

13. Les responsables des bibliothèques ne semblent pas souvent avoir, dans leurs établissements d'enseignement res-ectifs (au sein des conseils d'établisse- mcrits ct surtout des conseils scientifiques) la place qui devrait leur reve- nir en tant que collaborateurs du chef d'établissement et du secrétaire génPral.

14. Conclusion de cette analyse ........................... a/ Effectifs concernés : 30.000 étudiants

4.000 enseignants

ce gui donnerait environ 8 .O00 chercheurs "pondérés"

A terme, il .faut penser 20.000

b/ BU : 23 dont 3 hors MESRS

soit une trentaine d'unités fonctionnelles

c/ Personnel cadres et techniciens do l'ordre de 70 à 80 dont 45 à 50 professionnels seulement.

d/ Titres de periodiques scientifiques accessibles poür l'ensemble du pays : de l'ordre de 5.500

e/ Les responsables des BU ne sont pas en mesure de promouvoir et d'appliqu2r les réformes bibliothéconomiques nécessaires, que dans leur ecsenble ils connaissent bien.

f/ Il n'y a pratiquement aEcun lien d'une BU à une autre, pemettailt de prcmouvoir une coopération efficace sauf peut être entre bibliothèques médicales. Seules subsistent des relations personnelles, parfois entachées de conflits de perd connes.

- 9 -

- CHAPITRE TROIS - POLITIGUE A M m E EN OELNRE

i 15. X l faut certes tenir compte des réalités documentaires locales et d'aujourd'hui en Tunisie, et ne pas vouloir les comparer sans cesse à celles des pays européens avancés, voire à la France.

Mais si les chercheurs tunisiens, 8000 aujourd'hui, 20.000 peut être dans 10 ou 15 ans, veulent entrer dans le concert international de la recherche et promouvoir un développement scientifique et technologique de la Tunisie, il faut créer un réseau documentaire qui soit autre cnose que le développe- nent quantitatif de ce qui existe actuellement, et qui permette de pousser ?lus loin le taux d'autosuffisance nationale,

16. La réponse politique a déjà été apportés par le qcuvernement tunisien par le décret Ce 6 août 1980 paru dsns le JORT du 19-22 aodt 1980 no 47 pp.2072-73, sortant création du Centre Universitaire de Cocrirnentation Scisntifique et Technique (CUDST) . La nission et: l'organisation du Ccntrie soct clnireinent exprimCes dans 1 ' exCrai t ci-joint (Annexe V) Cst;e réponse politique a été clairement confirni6.e et prbcisée Sar le Mir.istrz de :'Enseignenent Supérieur lui-même au cours de l'entretizn qu'il 2 accor2é au zonsultant.

17. La nisçion d'une Bibliothèque Universitaire Centrale, partie du CJDST, est libellée ainsi (art. 16).

"La PUC acquiert et cormunique à tciut universitaire des COll2CtiGnS de dacri- riieiits constitués pour 1 'essentiel dans le domaine des sciences hTm.aines , cies sciences sociales, des sciences exactes et appliquées. Elle complSt2, drns le cadre du plan national d'acquisition les fonds des bibliothèques spécialisaes qu'el12 assiste par le prSt inter-bibliûthëques. Elle orqanise le catalugaçepartagé (CAPAX) entre les bibliotnëques Ces Etablissernents d'Enseignement Supérieur et de Rechercne.

Il ressort de ce paragraphe :

- acquisition de collections de documents... complémentaires.

- leur communication, le prêt inter-bibliothèques - un plan national d'acquisition - le catalogage partagé

. .. - 10 -

18. Les bibliothèques médicales.

- Elles sont les seules à avoir déjà lancé des actions de coopération. -. Elles devraient, dès que les PTT tunisiennes le permettront, s'intsgrer aux réseaux documentaires intgrnationaux existants.

- Mais les deux responsables consultés (Doyen de la Faculté de Médecine de Tunis et Vice-doyen de Sousse) ont insisté pour que les sciences bio-médicales soient aussi partie prenante de la BUC.

C'est aussi, d'ailleurs, l'opinion du consultant.

19. Un état d'esprit préalable : la coopération.

a/IL faudra pour l'application de cette politique un &sir sincere de la part des. responsables universitaires,et des biblioth6caires,de coopérer à une oeuvre commune, au profit de tous, voire d'usagers non universitaires.

b/ L'ne commission de la BUC pourrait être créée, comprenant, outre les dirigeants du CUDST et de la BUC, un certain nombre de responsables des Etablissementç d'Enseignement Supérieur et de responsables de BU.

c/ Les responsables scientifiques de la BUC devront avoir très souvent recours aux conseils, voire aux demandes, des chercheurs afin de préparer leurs ncqiiisitions.

20. Une amélioration du fonctionnement des EU actuelles devra continuer à être recherché par une prise de conscience des besoins documentaires et des décisions qui s'imposent au niveau de chacune : besoins en locaux, en personnels qualifiés, en crédits, en rationalité du fonctionnement, La EUC ne pourra jamais être la panacée universelle et devra s'appuyer sur des BU locales solides.

21. Une politique hardie de formation des personnels et de création de postes est une condition sine qua non du bon fonctionnement des BU tunisiennes en général, et de la BUC en particulier.

En effet, en appliquant les normes françaises, elles-rn&nes peu généreuses par comparaison avec d'autres pays développés, il y aurait actuellement en personnel qualifié un déficit de l'ordre d'une centaine d'agents (dsficit il est vrai, partiellement comblé par du personnel non qualifié).

Ce déficit porterait en effet sur :

- 30 cadres scienüfiques et gestionnaires (A6 et A4) - 70 techniciens (A2 et B)

Cette question a été développée dans l'Annexe II.

= 11 =

- CHAPITRE QUATRE - PROPOSITIONS POUR UNE BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE CENTRALE

22, Le consultant s'est efforcé de répondre à la fois aux intentions exprimées i

par le décret créant le CUDST, mais aussi aux conclusions qui se deçagent de son analyse. Il est toutefois bien certain que d'autres éléments sourront apparaitre par la suite aux responsables du CUDST en fonction de l'évolution des besoins, aes techniques et de la politique du gouvernement Tunisien.

Les propositions exprimées ci-dessous semblent correspondre à un siniinm realiste a court terme, sous réserve, bien sûr, des préalables posis plus haut (Cf. no 19 à 21).

a/ Périodiques.

Il y a, actuellement (pour l'ensemble de la Tunisie), entre 5000 et 5500 titras courants de valeur scientifique, accessibles a la collectivité des chercheurs. L'acquisition par la BUC de 4 à 5000 titres complémentaires porterait ce chiffre aux environs de 1O.ûW

b/ Sériels (congrès, colloques, mélanges, a-périodiques. ..)

Leur forme et leur utilisation est comparable à celle des périodiques (articles courts, reflétant la science qui se fait au jour le jour). Les BU tunisiennes en acwièrent très peu. La EUC pourrait en acquérir de 1ooO à 1500 par an, avec peut être un objec- tif plus lointain de 2000.

c/ Grands ouvrages de références internationaux.

Dans ce dcmaine, les BU tunisiennes (et la BN) ne sont pas sous équipées ; toutefois des compléments devront être acquis, sans oublier les ouvrages n6ccssaires au bon fonctionnement du CUDST.

a/ Les thèses, surtout françaises Elles sont reçues, gérées et exploitées à peu près normalement par les 4 qrândes BU de Tunis (Droit, Lettres, Sciences, Médecine). La BUC devra s'efforcer de systématiser leur accès et leur diffusion, mais peut Stre aussi se procurer une 2e collection, ce qui ne serait pas un luxe dans un pays ou le langage scientifique est encore francophone pour une -art ingortante. Les projets français de reproduction par microfiches facili- tsraient grandement, et 2 peu de frais, cet objectif. L'acquisition d'autres thèses que françaises devra aussi être étudiée nais l'intérêt en est habituellement moindre.

- 12 -

e/ Collections rétrospectives des documents étudiés ci-dessus (périodiques, sériels, références, thèses). Une date d'antériorité raisonnable pour chaque discipline devra être fixée entre spécialistes Universitaires et bibliothécaires. A chaque fois, la collection sous forme de microfiches ou microfilms, moins coûteuse et moins encombrante, sera préférée à la collection originale ou en réimpression.

f/ Ouvrages tunisiens de recherche (thëses comprises)

L'exhaustivité devra être recherchée ici, tant pour les besoins propres du pays, que pour alimenter le prêt interbibliothèques international.

g/ Les fonds tunisiens non publiés sont du ressort des Services de documen- tation du CUDST et des autres (CNDA, CDN, ... ).

h/ Les monographies et les collections courantes ont &té volontairement omises car ce sont les documents qu'acquierent, que gérent et qu'utilisent bien les BU actuelles et elles devraient continuer sans interférence avec la BUC. Toutefois, pour certains achats très coûteux, une certaine coordina-

concertation. - tion devrait étre recherchée, et la BUC pourrait être le lieu de cette

24. Ç ~ ~ ~ ~ ~ g ~ ~ ~ - _ c o _ l _ l g _ c + - Il s'agit de porter à la connaissance de la communauté des chercheurs les rccJsourcc?s ,documentaires dont di::posc le pays. Ccs c;italoqi:cis no- conccrnent p i ; çculcmcnt les BU, mais toute collection d'intérêt scientifique accessible aux cnercheurs, fût-ce seulement par correspondance ou photocopie. La BUC devra rédiger et gérer, d'abord manuellement, puis grâce à l'infor- natique (l'ordinateur du CUDST), ces catalogues nécessaires au Son fonction- neaent du prêt-interbibliothèques et' à la communication de toutes les Tessaur- ces documentaires reçues par Les. bibliothèques et centres de documentation tunisiens.

a/ Catalogue collectif des périodiques de valeur scientifique en cours. C'est le plus urgent et de surcroit indispensable aux premières estimations concernant la BUC. Les notices peuvent être reprises dans des catalogues étrangers similaires. Une equipe de 3 ou 4 personnes devraient être capable de le réaliser en 6mds.

b/ Catalogue collectif des périodiques reçus en Tunisie. Il sera la reprise et l'achèvement du premier et devrait concerner tous les périodiques vivants ou morts, avec état des collections par bibliothèque.

c/ Catalogue collectif des ouvrages acquis dans les autres langues que l'arabe et le français. Il correspondrait aux ouvrages les plus rares, et serait le plus facile à rédiger.

Par la suite, en liaison avec la BN, la BUC'ayant acquis l'expérience des catalogues collectifs et du matériel informatique, pourrait effectulir tous travaux similaires jugés nécessaires, par exemple : un catalogue des ouvrages d'avant 1970 conservés dans les bibliothèques tunisiennes, un catalogue des thèses et écrits universitaires tunisiens...

- 13 -

.

u .

25.

26.

27.

-_---- Ca talo9sgs- Psz:_t,a9e, Cette notion est prévue dans le 2e paragraphe de l'article 16 du décret créant le CUDST. Elle ne semble pas réaliste a court terme mais devra être repensée dès que la BUC aura atteint un certain rythme de croisière, une bonne martrise des autres missions, et des qu'un bon réseau infornatique reliera les plus grandes bibliothèques.

Pré t-interbibliothëques . Il sera la mission fondamentale de la BUC au niveau de la. communication des documents car il est fondamental pour la circulation de l'information néces- saire à toute recherche.

Grâce aux collections qu'elle aura acquises, à celles des autres BU connues pax les catalogues collectifs,et aux liaisons établies avec les réseaux de bibliothèques étrangères, grâce aussi aux moyens modernes : bases de données, télex, photocopie, la BUC devra :

-------------_-----

- animer le prêt-interbibliothèques en Tunisie 6 prëter ses fonds aux BU tunisiennes

- prêter les fonàs tunisiens à l'étranger - servir d'intermédiaire pour l'accès au prêt international

Assistance technipc et coordination.

La BUC devrait remplir le rôle de centre d'excellence et de caoràination au niveau des bibliothèques d'étude et de recherche du pays, et éventuellement

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conseiller technique du Ministère dans ce domaine :

Etudier et préparer les décisions reigle!nentaires. Aniiiation des connis- sions de réflexion.

Coordonner toutes les actions communes au niveau des BU, par exemple : concertation sur 12s achats coûteux (Cf. 22 § 41, et les abonnements à des périodiques nouveaux ou désabonnements, centrale d'achat des documents à l'étranger ...

Préconiser les normes de catalogage, de classement, de fonctionnement, Elaborer un système statistique.

Servir de centre technique de conseil pour les normes de construction et de niobilier.

Etre à l'écoute de la bibliothéconomie étrangère afin d'en faire bénéficier les autres bibliothèques tunisiennes.

Coaeiller utilement bibliothécaires en place et bibliothécaires débutants lorsqu'ils en manifestent le désir.

Participer activement à la formation professionnelle initiale et contifiue, au recyclage.

Pour tous ces points, la possession d'une bibliothèque professionnelle sérieuse sera indissensable, la publication d'une revue professionnelle utile.

. .. . . . .

- 14 -

- CHAPITRE CINQ - PROGRAP/ME CHIFFRE POUR LA W C

28. En fonction des propositions exprimées dans le chapitre précédent,le consultant a pensé devoir présenter un programme chiffré correspondant à la mise en place de la BUC et à son fonctionnement. Le principe de fonctionnement proposé étant le prêt interbibliothèques, il n'a été prévue qu'une petite salle de lecture de "dépannage".

29. Locaux.

NB .

a/ Magasins à livres et documents .............................. . Pour 7.000 mètres linéaires de rayonnages

(capacité grossière de 200.000 volumes ; se rappeler que 4.000 périodiques tiennent la place de 120.000 vol.)

. L'architecte devra prévoir une possibilité d'extension du magasin pour le porter éventuellement au double.

b/ Services publics ----------------- Salle de lecture de 30 places, bibliothèque de références Salle de cours de 50 places et bibl. professionnelle Salle des microfiches + appareils de lecture Salle des catalogues

12 bureaux conservateurs et bibliothécaires Secrétariat 2 personnes 3 salles de traitement 2 salles de manutention 2 salles arrivée et départ F"

Salle Télex Salle termifial Salle dactylographie Sa 11 e photocopie

d/ Services banalisés ------------------ Salle de détente, cuisine Atelier maintenance Magasins papeterie et produits enkretlen Salle balais

La salle de cours pourra servir de salle de réunions. Un laboratoire photo, microfilm, microfiche et une imprimerie se trouvant au CUDST sont en principe, inutiles ici.

Par contre, si les locaux ne sont pas communs avec le CUDST, il faudra ajouter une conciergerie, une chaufferie, un garage.

1.400 m2

200 200 60 60

200 20 120 80 40 10 10 30 20

50 20 20 10

- 15 -

- Surface utile 2550 m2

- Prévoir 25 a 30 % en plus pour circulations, hall d'entrée, vestiaires sanitaires, soit 2550 x 1,25 = environ 3200 m2 au total.

f/ CoQt estimé aux conditions économiques de fin 1980

Pour construction et mobilier, 3.200 x 200 D = 640.000 D

a/ Année 1. - Dossier de construction, appel d'offres, début du chantier. - Recrutement et formation du ler noyau de cadres (2 ou 3 personnes) b/ Année 2.

- Une équipe de 15 personnes : 5 cadres (A6 et A4) 5 techniciens (A2 et BI

3 dactylos et secrétaires

2 commis

- Préparation du dossier mobilier et matériel. Appels d'offres et marchss. - Rédaction du catalogue collectif des périodiques en murs 2ans les bibliothëques tunisiennes ouvertes aux chercheurs.

- Constitution du fonds de références - Construction des locaux - coûts : Personnel 30.000 D

Documentaire 30.000 D

Fonctionnement 10.000 D

c/ Année 3.

- Personnel : 30 soit les 12 cadres (A6 et A4) les 10 techniciens (A2 et B)

4 dactylos et secrétaires

2 commis

2 ouvriers

- Mise en place des locaux, du mobilier et du matériel. - Achat rétrospectif de 3000 sériels des 5 derniires années - Achat rétrospectif de périodiques, surtout sur microfiches

- 16 ..

t

31. coût total de l'investissement

- Construction et mobilier 640.000 D - Préparation (années 2 et 3) 350.000 D

arrondi à 1 MD valeur 1980

- Coûts : .Personnel 6O.ooO D

Documentaire 200.000 D

Fonctionnement 20.000 D

32. Fonctionnement en année normale. _c___________-_--_--__________c_

a/ Documents

4000 périodiques 150.000 D

1500 sériels 30.000 D

500 ouvrages divers 1O.OOO D

soit un budget de l'ordre de 19O.OoO D

b/ Personnels.

- Conservateurs et bibliothécaires (A6 et A4) : 12 personnes. Ces personnels devront correspondre aux spécialites suivantes

. 6 spécialistes bibliothèque/documentation

. 1 maîtrise Droit, 1 maîtrise Science éco., 2 maîtrises Lettres

(plusieurs pour une même personne) :

1 maîtrise Chimie, 1 maîtrise Math ou Physique 2 maîtrises Sciences naturelles, Biologie ou Agro.

. Connaissances linguistiques, outre l'arabe et le français : 2 anglais, 1 allemand, 1 espagnol, 1 italien.

- Techniciens (A et BI : 10 personnes - Commis : 5 ou 6 dont un bon mécanicien dépanneur (photocopieuse,

maintenance des appareils)

- Secrétaires, télex, dactylos, téléphone : 5 ou 6 - Ouvriers : 5 ou 6

i

Y

c/ Le Chef du service et son adjoint devront avoir :

. une bonne expérience de plusieurs années en bibliothëque.

. de bonnes aptitudes en gestion et en direction du personnel.

d/ Coût estimé de fonctionnement annuel.

- Crédits documentaires 190.000 D - Personnel, 40 personnes 75.000 D - Fonctionnement (surtout photocopie et eT1) 30.000 D

soit environ 300.000 D

- 18 - ANNEXE 1

BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE CENTRALE POUR ETUDIANTS

A TUNIS

100. Pour répondre à une question qui a été maintes fois soulevées devant le consultant, il lui a paru bon de présenter en Annexe un projet de bibliothèque universitaire / salle de travail pour les étudiants de l'agglomération de Tunis.

CHAPITRE 1 - CONSTAT ET OBJECTIFS 101. Analyses

- Dispersion des facultés et établissements d'enseignement supérieur sur des campus, parfois assez éloignés du centre, à'la périphérie de l'agglomération tunisienne.

- Une bonne partie des 25.000 étudiants tunisois logent en ville, hors foyers d'étudiants, et leus conditions de travail personnel sont médiocres dans beaucoup de cas (appartements mal commodes et surpeuplés).

- Absence de bibliothèques de ville (municipale ou autres)i comme on en trouve souvent dans les pays européens, où les étudiants se retrouvent pour travailler.

- Ils ne disposent dans bien des cas %de la bibliothèque de faculté pour travailler, or, les campus sont éloignés et fermés après 18h 00, quelquefois 20h 00.

102. Objectif

- Créer en centre-ville, à un endroit bien choisi pour ses facilités de - Une bibliothëque/Salle de travail, - permettant aux étudiants de trouver des conditions propices au travail - Cette bibliothèque gagnerait, mais ce n'est pas une condition indispen-

communications avec les quartiers d'habitation et les campus,

intellectuel.

sable, à être liée à la BCU de recherche vue plus haut et en constituerait éventuellement un service supplémentaire.

= 19 -

CHAPITRE 2 - ETUDE QUANTITATIVE 103. Usagers potentiels - Il doit y avoir 25.000 étudiants à Tunis actuellement, ou peu s'en faut.

Il pourrait y en avoir 35.000 dans 10 ans.

- Un nombre, peut être proche de la moitié, semblent vivre dans les conditions vues en 101 : . ne pas dtre en cité universitaire . habiter en ville . dans des conditions peu propices à leur

travail

Ceci donnerait 10.000 usagers potentiels actuellement et éventuellement lSûOû à terme.

104. Normes de places

- On estime, en Europe, qu'une bibliothèque doit avoir une place pour - Ce chiffre me semble devoir être abondé en Tunisie compte tenu de 10 à 12 étudiants.

l'absence d'autres bibliothfiqucs publiqucs et de.s conditions d'habitat, et ramené à une place pour 6 ou 8 étudiants. - Les bibliothèques d'enseignement supérieur de Tunis offrent actuellement environ 2500 places aux étudiants et ne sont habituellement ouvertes que de 8h O0 à 18h 00. Il existe donc déjà un déficit de l'ordre de 500 places, qui sera plutôt appelé à augmenter. Il n'existe rien pour la soirée.

- Conclusion : cette bibliothèque pluridisciplinaire, conçue pour les étudiants de base (les 2 premiers cycles) pourrait avoir une casacité de 1000 places et devrait être ouverte de 8hûû 22hûO , voire 24h00.

105. Nombre d'ouvrages nécessaires

- Une collection de 100.000 ouvrages, couvrant les différentes disci- plines de l'enseignement supérieur et ne concernant que les deux pre- miers cycles, me semble raisonnable.

- La bibliothèque serait toutefois fonctionnelle à partir de 50 ou 60.000 - Les magasins devraient être prévus pour 150.000 ouvrages pour tenir ouvrages.

compte de ceux, vieillis, qui restent parfois utilisables, mais l'ëli- mination devrait être étudiée à partir d'un certain stade pour que ïa bibliothèque ne devienne jamais un monstre.

- ... , -. . .. .

- 20 -

CHAPITRE TROIS - PROPOSITION DE FONCTIONNEMENT 106. Des salles de lecture banalisées et petites (50 à 70 places), non

surveillées en permanence. La taille réduite permet aux étudiants d'assurer eux-mêmes la discipline, sans surveillance extérieure. Il y aura peut être 2 la limite des salles pour fumeurs et non fumeurs, des salles silencieuses et des salles ou l'on papote, toutes les salles occupées à certains moments et 3 seulement à d'autres.

.........................

w

107. Communication des ouvrages (il n'y aurait pas de prêt : celui-ci serait pratiqué par les actuelles BU).

a/ Il peut évidemment se faire par guichet ou banque de prêt comme cela se pratique habituellement : l'étudiant cherche sa référence au fichier, remplit un bulletin à volets et le préposé va chercher l'ouvrage dans le magasin. Cette méthode est certes sûre, mais fait perdre du temps aux étudiants, ne leur permet pas d'être au contact des livres. Elle est estimée frustrante par les usagers.

b/ Une autre méthode s'inspire de la Lecture Publique, et appelee "accès libre contrôlé". Elle est pratiquée depuis 15 ans à Nancy, les vols sont rarissimes (une centaine pour 200.000 communications), les lecteurs satisfaits (chiffre de communications doublés l'année de mise en place). Un petit magasin (10 a 15.000 volumes environ), aux rayonnages plus espacés que dans un magasin classique (circulation), aux ouvrages classés systématiquement, est accessible à tout usager de la biblio- thèque (qui ne peut toutefois pas y pénétrer avec un manteau ou un sac). Le contrôle est effectué à la sortie par un préposé capable de donner quelques conseils. En fin d'utilisation, les ouvrages sont rendus au préposé lui-même (en échange de la carte d'étudiant qu'il a gardée). Il faut évidemment ce type de magasin pour chacune des grandes disciplines et dans le cas concret de l'ordre de 5.

C'est ce système, un peu plus coûteux en personnel, mais beaucoup plus efficace, qui est préconisé par le consultant.

108. Les enseignants

Ils ne seront pas les usagers privilégiés ; toutefois une salle plus confortable devra leur être strictement réservée. En effet, ils disposent de leurs propres outils de travail dans leur bibliothèque de recherche, et leurs conditions d'habitat ne sont pas de même nature que celles des étudiants.

Cette "salle des professeurs'' sera peut être le lieu de rencontre entre enseignants de disciplines et d'établissements différents. J

109. Salle de bibliographie

Elle devra rester assez générale, ne pas viser à l'exhauçtivité scien- tifique et contenir les grands ouvrages de référence. Elle devra être tenue par un bibliothécaire qualifié et donner une consistance plus "bibliothèque" à ce qui sera surtout "des salles de travail".

- 21 -

110. Bibliothèque générale

Elle sera la bibliothèque publique du milieu universitaire, possédant ouvrages et périodiques de bonne vulgarisation, de détente et de cuïturè générale.

Tenue par un bibliothécaire et un commis, ouverte seulement 6 heures par jour (par ex, de 14hOO à ZOhOû), elle prêterait ses ouvrages.

Un fonds de 20.000 ouvrages et 1 0 0 périodiques serait suffisant.Elle pourrait ne pas Gtre créée au début,

111. Salle des catalogues

- Dans l'hypothèse "accès libre réservé", seul un catalogue Auteurs- anonymes est indispensable. Les catalogues Alphabétique-matiëres et Systématique seront utiles sans plus.

- Dans l'hypothèse magasin fermé, les 3 catalogues sont indispensables. - Personnel de renseignement et d'assistance au catalogue :

. Accès libre : un agent de niveau B ne sera pas inutile.

. Magasin fermé : deux agents dont l'un de niveau biblio- thécaire adjoint seront utiles.

- Informatisation : à ne prévoir que plus tard. A ce niveau, elle ne s'impose pas encore. A revoir dans 10 ans.

112. Audio-visuel

Le problème, important dans une bibliothèque de faculté, ne serhle pas avoir une particulière acuité dans la bibliothëque qui nous occupe. Toutefois, prévoir un emplacement ménageable plus tard serait une sage précaution.

Si l'utilisation des microformes devait intervenir (là non plus il ne semble pas y avoir d'urgence), elle pourrait se faire dans une première phase dans la salle de bibliographie.

113. Salle spécifique du Droit (surveillée) pour jurisclasseurs.. . . .

. ..... .. ~I

, . .. . . . . _. . .. _. . ., . . .

- 22 = CHAPITRE 4 - PERSONNEL NECESSAIRE

114. Service Public (2 équipes complètes)

- üeaponsabls - Préposé l'dntrde - Surveillance de 16 Salle5 de - Magasin résenre,communications - Salles/magasins accès libre (5) - Salle des catalogues - Biblioth-e générale (1 equlpe) - Salle de r6f~rences/biblloclraphic - Salle dos orofesaeurs - Salle du droit - Technicien, prépos4 des photocopieuses - suppléant a toute6 fins

lecture

A6

Ad

2

2

n2

1

2

3

0

2

1

2

2

7

C

0

2

10 .

2

2

24

D

2

- 2

(suivant la demande, il sera peut ëtre nécessaire d'ajouter 1 ou 2 préposés pour les photocopieuses : les machines sous n'existent pas en Tunisie).

115. Service intérieur (une équipe)

- Responsable de la bibliothèque - Son adjoint - Secrétaires/dactylos/téléphonist. - Acquisition et indexation - Catalogage et traitement - Dactylographie - EqUipement et manutention - MdlntenanCe des locaux - Concierge

S6 A4

1

1

5

7

A2

5

5 5 6

TOTAL

2

2 i

8

2

10

2

2

2

2

2

2

2

38

TOT?&

1

1

2 5

10

4

3

5

1

1'

32

- 23

... .

qui donnerait au total t

Conservateurs, au moins 3 bibliothécaires, jusqu'à 6 bibliothécaires-adjoints 8 aide-bibliothécaires,au moins 12 commis (mag. dactylos, techn.)

jusqu'à 33 ouvriers 8

70

Variante : pour atelier de reliure + 2

117.

CHAPITRE

ila.

Les variantes

a/

b/

Peu importantes si on enlëve 200 places ou si on en ajoute 200. Elles ne porteront guère que sur 1 surveillant des salies de lecture en plus ou en moins.

Peu importantes aussi, si on se contente de communiquer les ouvrages selon le système du 5 107 a/ (beaucoup moins efficace). Il y faudra alors les 10 préposés des salles d'accès libre en moins, mais au moins 4 sinon 6 préposés au magasin et 2 préposés à la salle des catalogues en plus. Soit un gain de 2, voire de 4 postes, peu jus- tifié eu égard à la perte de service rendu.

CINQ - Locaux

Bureau responsable de la Bibliothèque 25 Bureau de son adjoint 1s Secrétariat . 20 Bureau des bibliothécaires 5 x 12 60 Salles de catalogage et traitement 3 x 30 90 Salle des dactqrlos 30 Salle de manutention 30

Salles. de lecture banalisées (60 places 16 x 120) Magasins accès libre 12.000 val. 5 x 200 Magasin classique, 90.030 voi.Maximum Bureau service public Salles pour personnel service public (2x40) Salle des professeurs (20 places) Salle de bibliographies/références Salle des catalogues Bibliothèque générale Réserve pour audio-visuel

1920 1000 500 20 80 120 120 120 240 240

Salle détente et cuisine pour personnel 60 Magasins papeterie, prod. d' entretien, divers O0 Locaux et atelier de maintenance 3 0 Concierge 90

4.870

Variante : atelier de reliure, 40 m2,négligeable

+ 30 % p9ur vestiaires, sanitaires, hall,- circulations...

Surface totale de plancher 6.350 m2

Il est inutile de prévoir salle de réunion ou salle de cours ; de simples aménagements d'une ou 2 salles banalisées y pourvoiront.

CHAPITRE 6 - COLITS valeur 1980 - 119. Investissement et mise en place

- Construction et mobilier 6350 x 200 D - Première dotation 50.000 volumes x 10 D - Préparation : 20 personnes x 2 ans x 2000 D - Frais divers soit environ

120. Fonctionnement annuel

- Achat de 1O.ooO volunes par an 100.000 - Personnel : 70 personnes à 1800 D 126.000 - Frais de fonctionnement et 20.000 maintenance

soit environ ' 246.000 D

121. Détection antivol ?

1.270.0oO 500.000 80.000 30.000

1.880.000 D

Question à envisager soit avant l'ouverture si on envisage que c'est indispensable compte tenu de5 habitudes ambiantes, soit après une période de fonctionnement probatoire.

-. 2s -

~ -

Cadre scientifique et gestionnaire

A6 + A4

ANNEXE II

Techniciens A2 + B

3 0 a 35

ETUDE SUR LES BESOINS EN PERSONNEL

TOTAL

45 à 5 0

"i

10 au mo- vennes

9 petites BU

T O T A L

200.

201.

10 10

5 5

23 20

L'analyse des problëmes des BU tunisiennes effectuée grâce à des documents, des visites et des rencontres avec les responsables, a conduit le consultant à poser comme préalable (no 21) une politique hardie de formation des personnels et de création de postes.

La situation actuelle dans les 23 BU rigoureusement précise (statistiques du personnel), a p e m k de dégager un reproduit ici.

étudiées, pour ne pas être divergentes, forte mobilité tableau (no 9) qui est

Professionnels 1 15 à 18

l I 1 1 Non Professionnels 1 12 à 15

I I I 1 T O T A L 1 27 à 33

L I

12 à 15 25 à 3 0

1 42 à 50 1 70 à 80 ~.

i

202. Une étude des besoins raisonnables des 23 BU, en y appliquant les normes françaises, elles-mêmes les plus faibles des gays dévelospés, donnerait le tableau d'effectifs suivant.

+ '+ 4 grandes BU

T O T A L (1 l 70 l 50

l 3 0 l 20 I

l l 1 0 0 I 143 I

Le chiffre proposé des conservateurs A6 s'explique par :

. les postes de direction : au moins 14 postes

. les tâches d'enseignement à prévoir qui vont mobiliser 8 à 10 d'entre eux

donne un ratio de 1 pour 200 ; or on admet pour les pays développés un ratio de 1 pour 100.

. les tâches scientifiques : ,43 cadres A6 + A4 pour 8ooO chcr-heuz-s

203. Personnels à former et postes à créer dans les BU

Cadres

1

Besoins actuels

43

1 0 0

2

3e so ins 1990

78

200

3

BCU

12

10

4 BUC

Tunis

9

20

Etudi ants

5

Total

1 O0

230

ccionnc 1 : voir no 202

colonne 2 : doublement des effectifs étudiants, d'oü augmentation de 80 % des cadres A6 + A4 et doublement des techniciens.

colonrie 3 : voir no 32 b/

co1cms 4 : voir no 116

colo:-,ne 6 : voir no 201

colonne 7 : il existe, il est vrai, voir no 201, 25 à 30 non profess--zanrlç travaillant en bibliothèques. Ce ne sont pas des postcs 1 C K ~ - - L mais ce sont des personnes à formersielles veulent rester en bibliothèque.

ri:;t: r c s be ço in s en pro f e s s i onn e 1 s

L i DN coinme les Bibliothèques de Lecture Publiqrie souffrent aLiij3F ,rl' ..il_ :ïinnqiie de personnels grave au riiveau des cadres et des techniciers. -.1. ,?GUS est impossible de le chiffrar nais à premisre vue les besoins semblent être d'une importance laqérement infgrieure à celle des BU.

Çup-posons, pour la suite de cette étude, les besoins 5 60 cadres A6 .-K :iG et 150 techniciens. Cette estimation, pour Gtre raisonnable, devra ?:.lts-;l révisée par une étude sérieuse.

..

. . , . . . . .

- . - 27 -

205. Besoins à l'horizon 1990

- Cadres AG+ A4 : 85 + 6û = 145 - Techniciens A2 + B 200 + 150 - 350

Mais pour combler ces besoins, il faut former beaucoup plus de personnes (échecs, changements d'orientation), soit au moi11520 à 25 % en plus, sans omettre certains remplacements de personnels déjà en place.

On obtiendrait alors les entrées en formation de : - Cadres A 6 + A 4 : au moins 180 - Techniciens : au mains 420

Pour obtenir l'effet voulu en 1990, et pour tenir compte d'une formation minimum en 2 ans, on n'obtiendxait, en moyenne que 8 promotions opérationnelles à la date voulue.

Il est donc nécessaire de mettre en formation le plus tôt possible au moins 20 cadres A6 + A4 et 40 techniciens.

206. Situation actuelle

207.

- Sont actuellement en formation à 1'IPSï deux promotions comprenant actuellement 20 élèves en lere année et 35 en 2ème année. ~a fornation donnée, commencée en 1979, s'étale sur 4 années et semblerait devoir répondre aux besoins en cadres A4. - Quelques étudiants isolés (3 ou 4) sont actuellement en formation en Europe et deviendront conservateurs dans un an ou deux. - 11 n'existe aucune formation propre pour les techniciens A2 et B.

Estimation de la formation en 4 ans

Suivant en celà les conclusions des experts UNESCO.(M. A. VAUGHAN pour la Tunisie au printemps 1980 et M. Daniel FEICHER pour l'Algérie à la même date), les différentes propositions émises par des bibliothé- caires tunisiens, et l'expérience acquise par le consultant a travers 15 années de formation de techniciens et 10 années de formation de conservateurs, le consultant estime ce cycle de 4 ans inadéquat, trop

sciences universitaires. .long pour les sciences bibliothéconomiques, trop court pour les

208. Propositions pour les techniciens

Une formation hors université, peut être en annexe de la B a , en un ou deux ans, avec de nombreuses parties communes : - Pour les cadres Bi en un an, stages compris à partir d'élëves ayant

échoué au bac ou atteint le niveau équivalent, et de commis de bibliothèques, de bon niveau, ayant quelques années d'experience prof esslonnelle.

1 ?

. . . ~.

- . - 28 -

- Pour les cadres A2 (techniciens supérieurs), en deux ans, stages compris, à partir de bacheliers orientés vers un cycle court. On pourrait s'inspirer de l'expérience des IUT français. Pourraient rentrer en 2e année, les techniciens B ayant quelques années d'expérience professionnelle et ayant satisfait à un concours de promotion interne.

L'organisme de formation serait habilité à délivrerdes diplômes d'aptitude aux fonctions de technicien et de technicien supérieur des bibliothèques.

209. Propositions pour les bibliothéc*es (cadre A4)

une formation universitaire, à 1'IPSI ou dans toute autre école habilitée, durerait 2 années et formerait les bibliothécaires A4 à partir de jeunes gens déjà titulaires d'un diplôme de ler cycle de l'enseignement supérieur ou son équivalence. L'école délivrerait une maîtrise des sciences de l'information.

210. Propositions pour les conservateurs (cadre A61

Cette formation, en 2 ans, serait assurée soit par un organisme à créer à l'échelon national, mais plutôt à l'échelon des 3 pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) qui ont les mêmes problèmes. Elle pourrait en attendant, être assurée dans les pays européens ou autres. Elle s'adresserait aux titulaires d'une maîtrise de l'enseignement supérieur, voire aux meilleurs élèves ayant déjà reçu la formation des sciences de l'information vue ci-dessus (209)

211. Formation des formateurs

Elle ne serait entreprise, de préférence à l'étranger, que pour des étudiants titulaires soit d'une maîtrise des sciences de l'information, soit des conservateurs, qu'à la condition qu'ils justifient, les uns et les autres, d'au moins 3 années d'exercice professionnel. Elle serait évidemment sanctionnée par un diplôme de 3e cycle pour ceux qui auraient les diplômes préalables suffisants.

r

- 29 - ANNEXE III

PERSONNALITES RENCONTREES AU COURS

DU SEJOUR DU CONSULTANT EN TUNISIE ------a--

.J

M. nbdelaziz BEN DHIA, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique.

1., .

M. Ezzedine MAKRLûüF, Directeur de la Recherche scientifique au MESS

Mme. Fatma CHAMAM, Conservateur de la Biblioth.[ue de l'ENA, chargée de la mise en place du CUDST

M. Alexander DAVIDSON, représentant résident adjoint des Nations-Unies a Tunis

Mme. Fawzia KNANI, Secrétaire de M. HAMDY représentant résident des Nations Unies à Tunis (absent)

et dans l'ordre des rencontres .............................. M. Béchir EL FANI, responsable de la Lecture publique au Ministère et

plusieurs de ses collaborateurs.

M. Abdelhamid EL A h , conservateur à la Bibliothëque Nationale et plusieurs de ses collègues (M. GUELLOUZ étant absent de Tunis)

M. Ali RHOMDANE, Conservateur du Centre National de Documentation Agricole

M. MARGAGE, responsable de la Bibliothèque Charles de Gaulle

M. Moncef CHENOUFI, Directeur de l'Institut de Presse et des Sciences de 1 ' Information.

M . Peter-Tronje WGEN, conseiller à la Fondation Friedrich-Naumann. M. Moharned ABDEWAOUED, Conservateur de la Bibliothèque de la Faculté de Droit

et de celles de 1'Ecole Normale Supérieure.

Melle. Neila EL GHARBI, bibliothécaire a 1'Ecole Nationale des Ingénieurs de Tunis.

M . Nouredine ELLOUZEf Chef du département Génie Elactrique à 1'ENIT M. Chahtour MESSAOUDI assistant et secrétaire général à l'Institut des Hautes

Etudes Commerciales de Carthage.

Mme. Widen BEN ATTAYA, Conservateur de la bibliothèque de la Faculté des Lettres de Tunis, et ses collaborateurs.

- 30

M. Denis CASTAING, Conseiller adjoint au Service culturel et de coopération de l'Ambassade de France à Tunis-.

Mme. Fatma BAHRI, bibliothécaire de la bibliothèque de la Faculté des Sciences à Tunis.

M. Raouf BENNACEUR , professeur à la Faculté des Sciences de Tunis, responsable de la blbliothëque de physique.

Mme. Anne Zundel BEN KHEMIS, Conservateur de la bibliothèque de la Faculté de Médecine de Tunis.

M. Abdelbaki DALY, Directeur du Centre de documentation nationale et ses collaborateurs.

M. Abdelhamid LASSOUED, Secrétaire général de la Commission tunisienne de 1 ' UNESCO.

M. Moncef BEN SLAMA, Doyen de la Faculté de Droit de Tunis

M. Yahd BEN ACHOUR, Vice-doyen de la Faculté de Droit de Tunis

M. Ali EL HILI, Doyen de la Faculté des Sciences de Tunis

M. Chedli BOUZAKHOURA, Vice-doyen de la Faculté de Médecine de Sousse

M. Saadi BOURAOUI, bibliothécafre de la Faculté de Médecine de Sousse

M. Khelisa HARZALLAH, Doyen de la Faculté des Sciences et Techniques de 'Monastir

M. Rachid ZANNAD, Secrétaire général de cette faculté

M. Mechrl KAABACHI, bibliothécaire de cette faculté

M. Hassouna BEN AYED, Doyen de la Faculté de Médecine de Tunis

- 31 - ANNEXE IV

M3cuMENTATION LUE

1.1 - UNESCO.- Rédaction et présentation des rapports de mission. Directives à l'intention des consultants.- (15 p.), 30 cm, doc. GPX-78/WS/8

3- - Les Bibliothèques universitaires. Algérie. . par Daniel FEICHER.- (22 p.) 8

30 cm, Paris, UNESCO, 1980, Doc. no FMR/PGI/80/138.- multig.

- VAUGHAN (A.).- Tunisie. Institut. de Presse et des Sciences de l'fnfomation. Assistance...- 1980.- 30 cm, 53 p. (Doc. Unesco suite à dSSiOn) mu1 t ig .

- Centre National Universitaire de Documentation Scientifique et Technique (Tunisie). Rapport d'orientations. Etude conduite par J. CHAUMIER (du bureau Marcel Van Dijk. Paris).- 1980.- (15 p.), 30 m. (Rapport suite à Mission Unesco : JC/BF/ PR 034)-.- dactyl.

- Journal officiel de la République tunisienne, no 47, 19-22 août 1980, pp. 2072-2074 : Décret no 80-1002 du 6 août 1980 relatif au fonctionnement administratif et financier du Centre Universitaire de Documentation Scientifique et Technique,

- TUNISIE. Minist. de 1'Enseign. Sup. et de la Rech. Scientif. Sous Dir. des Statistiques et de l'Informatique.- L'Enseignement et la Formation supérieurs en chiffres. Année univers. 1979-80.- (Tunis, 1980) .- Oblony, 31 x 21 cm, (XII1)- 131 p.- multigr.

- TUNISIE. Premier Ministère. Commission de la Documentation.- Rapport (de la Commission chargée d'étudier la documentation en Tunisie... (Travail effectué entre le 23.03.77 et février 781.- (Tunis), aoüt 1978.- 5 fascicules : Synthèse, 2 ragpcrts de sous-commission et 2 annexes. multig.

- L'Information et la documentation (Séminaire de 1'Ecole Nationale d'Administration *

et de la Fondation Friedrich NAUMANN. Tunis. 1975. le-3 d&cembre).- Tunis, Publ. de l'ENA, 1977.- 23 cm, 195 p. No spécial de : Servir. Revue tunisienne du Service public, no 17-18. fasc. 2/1975 et 1/1976.

- L'Actualisation des besoins de la Tmisie en Cadres et Personnels de Documen- tation,, de Bibliothëques et d'Archives. Colloque IPSI et Fond. Fried. Naumann, Hammamet, 1979.- 30 cm, 61 p.- multig.

- ABDDELJAOUED (Mohamed) et colla.- Pour un service central des bibliotheques universitaires.- Tunis, 1980.~ 30 an, (24 p.) .- mult. in BUER Informations. 1980. 2e trimestre.

.

DOCUMENTATION ANNEXE

= Décret no 79-756 du 31.08.79 fixant les attributions et portant organis, de la BN.- JORT no 51, 4-7 sept. 79, pp. 2330-2332.

- Bibliogr. Nationale de Tunisie. Volumes annuels. 1978 et 1979

- Répertoire des Unités de Documentation (de Tunisie).- à jour 76-77.

- C.D.N. Guide de l'utilisateur.- Tunis, Publ. du CDN, 1979

- DALY (Abdelbaki1.- Le Centre de Doc. Nat. Un pionnier de la documentation en Tunisie.- Paris, 1980,- 30 &II., 9 p. In Documentaliste, vol. 17, no 1, janV.-féVr. 1980

- diverses publications du O N .

- R O M D ~ ~ N E (Ali).- L'expérience tunisienne en matière de docum. automatisée (in Colloque Hammamet 1979 op.cit.1

- diverses publications du C'NDA.

- r - 33,- ANXEXE V.

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MISSXON ET ORGANISATION .- . '. - .

W CENTRE UNIVERSITAIRE DE WCOMENTATION . . . . , ... .

.. . - . SCIENTIFIQUE fi TECHNIQUE

- 'N' 47 Jourml Officiel de la République Tunisienne - 19 - 22 Août 1350 Pûgc 2073