Rapport annuel 2009 - mdf commerce · Rapport annuel 2009 – MEDIAGRIF 8 À la suite de ces...

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Rapport annuel 2009

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  • Rapport annuel 2009

  • innover et Grandir avec nos clients

  • Message aux actionnaires

    Chers actionnaires,

    Depuis son entrée en bourse en 2000, Mediagrif a connu un franc succès en misant sur les possibilités de l’Internet pour déployer ses réseaux d’affaires. Sa clientèle s’est diversifiée et s’est étendue géographiquement au fil des nombreuses acquisitions.

    Malgré d’excellents résultats au terme de l’exercice financier 2006, la Société a été confrontée à d’importants défis dans la poursuite de sa croissance et le maintien de sa rentabilité au cours des exercices financiers 2007 et 2008.

    Compte tenu de ce qui précède et du contexte économique difficile auquel doit faire face la Société, un changement de garde important a été effectué à l’automne 2008 au niveau de la direction et de la gestion de Mediagrif.

    À la suite de ces changements, le conseil d’administration nouvellement nommé ainsi que la nouvelle équipe de gestion ont procédé à une revue stratégique et opérationnelle des activités de Mediagrif dans le but de relever le défi que représente le contexte économique actuel et d’établir une base solide pour la rentabilité et la croissance futures.

    Des mesures immédiates ont été initiées pour rétablir une marge opérationnelle positive au sein des réseaux d’affaires de Mediagrif, en réduisant les effectifs, en fermant des bureaux, en relocalisant des employés et en changeant des membres de la direction, afin de réduire nos coûts, de rationaliser nos opérations et de simplifier notre structure organisationnelle. De nouvelles initiatives seront également mises en œuvre dans les mois qui viennent pour améliorer nos marges d’exploitation. De plus, comme l’innovation et l’orientation client ont été placées au centre de notre stratégie, des dépenses en capital liées à la recherche et au développement, à l’intelligence d’affaires, à l’analyse de données Web et aux services d’hébergement seront engagées dans le but d’améliorer la qualité de nos services et le suivi de nos réseaux d’affaires. Parallèlement, nous porterons un intérêt renouvelé aux opportunités d’affaires pouvant représenter un potentiel de croissance élevé pour Mediagrif.

    UN AVENIR PROMETTEURLes mesures mises en place pour améliorer notre rentabilité de même que les nouvelles initiatives en matière d’innovation et de développement de nos réseaux d’affaires nous permettent d’entrevoir un avenir prometteur. Mediagrif dispose de ressources expérimentées et de liquidités nous positionnant de façon à pouvoir saisir les opportunités offertes par le commerce électronique sur le Web. Nous estimons que tous les ingrédients sont réunis pour faire de Mediagrif une entreprise digne de vos attentes et nous nous engageons à déployer tous les efforts nécessaires en ce sens au cours de l’année à venir.

    Je désire vous remercier, ainsi que nos clients, nos employés, les membres du conseil d’administration actuel et précédent ainsi que tous ceux qui nous appuient dans notre quête pour nous hisser comme chef de file dans notre secteur.

    CLAUDE ROYPrésident du conseil et chef de la direction9 juin 2009

    nouvellement nommé ainsi que la nouvelle équipe de gestion ont procédé à une revue stratégique et opérationnelle des activités de Mediagrif dans le but de relever le défi que représente le contexte économique actuel et d’établir une base solide pour la rentabilité

    Des mesures immédiates ont été initiées pour rétablir une marge opérationnelle positive au sein des réseaux d’affaires de Mediagrif,

    CLAUDE ROYPrésident du conseil et chef de la direction9 juin 2009

  • Profil

    Depuis 1996, Mediagrif fournit des solutions de commerce électronique pour les entreprises à travers le monde. Ses réseaux d’affaires électroniques fonctionnent sous forme de plateformes Web dédiées à des secteurs d’activités spécifiques, permettant le commerce entre les acheteurs et fournisseurs corporatifs tout en les aidant à trouver, acheter et vendre des produits, à échanger de l’information et à accéder à des opportunités d’affaires avec une plus grande rapidité et efficacité. La base de clients internationaux de Mediagrif inclut des petites, moyennes et grandes entreprises, ainsi que des agences gouvernementales.

    Les services de Mediagrif sont actuellement rendus par une équipe expérimentée de 350 employés. Le siège social de Mediagrif (TSX : MDF) est situé à Longueuil et l’entreprise possède des bureaux à Ottawa (Canada), aux ÉtatsUnis et à Shenzhen (Chine).

    14 réseaux d’affaires électroniques

    350 employés

    Revenus de 47,9 M$

    Trésorerie et équivalents de trésorerie de 27,7 M$

    Clients provenants de 98 pays

  • nos réseaux d’affaires électroniques

    MERX est le plus important service en ligne de publication d’appels d’offres gouvernementaux au Canada. Utilisé par les agences fédérales, provinciales et municipales, MERX permet aux organisations de toute taille d’avoir un accès facile et abordable à des opportunités de contrats gouvernementaux.

    BidNet et GovernmentBids.com offrent des services Web d’agrégation d’appels d’offres provenant d’agences gouvernementales américaines. Leurs abonnés peuvent obtenir des informations sur des opportunités de contrats publiés par des milliers d’agences gouvernementales des niveaux fédéral, local et des différents états.

    IPT offre aux représentants gouvernementaux des solutions d’approvisionnement complètes et personnalisées sur le Web, permettant ainsi aux acheteurs d’agences gouvernementales de réaliser tout le processus d’approvisionnement en ligne.

    Construction Bidboard offre un service de publication d’appels d’offres spécialisé dans le secteur de la construction. aux ÉtatsUnis. Ce service offert en ligne vise à améliorer le processus de réponse aux appels d’offres dans l’industrie de la construction.

    epipeline offre une vaste gamme de solutions d’intelligence d’affaires et de services de recherche de contrats gouvernementaux aux ÉtatsUnis, permettant aux entreprises de minimiser leurs coûts de développement et maximiser leurs revenus de source gouvernementale.

    The Broker Forum permet aux distributeurs et aux courtiers de facilement identifier, repérer et négocier l’achat de composants électroniques. The Broker Forum est le plus important regroupement de courtiers en composants électroniques, avec la plus grande base de données de fournisseurs et le plus haut niveau d’activité commerciale.

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    nos réseaux d’affaires électroniques

    Technologies Carrus offre des solutions d’affaires pour l’industrie des pièces automobiles en proposant une suite de logiciels pour tous les secteurs de l’industrie.

    Truck Parts Locator assiste les entreprises dans l’achat et la vente de pièces neuves, usagées et réusinées de camions et d’équipements lourds.

    En partenariat avec la Société des alcools du Québec, Global Wine & Spirits offre un réseau d’opportunités d’affaires pour les vendeurs et acheteurs professionnels de l’industrie du vin. Depuis 2001, Global Wine & Spirits aide des milliers de commerçants, distributeurs, importateurs et producteurs à entrer en contact et à développer leurs entreprises sur les marchés nationaux et internationaux.

    Polygon est un service Web pour détaillants, grossistes et manufacturiers de l’industrie du diamant et de la joaillerie désirant acheter ou vendre des produits tels que des diamants, des montres, des pierres de couleur et des bijoux.

    Market Velocity offre aux manufacturiers d’équipement des solutions complètes visant à automatiser en ligne les programmes d’échanges, de recyclage, de dons et de promotions de leurs produits.

    Power Source OnLine permet aux revendeurs, distributeurs, courtiers et entreprises de services multifournisseurs d’acheter et de vendre du matériel informatique et des périphériques neufs et usagés.

    Revendeurs, distributeurs, entreprises de services multifournisseurs et fabricants d’équipement informatique d’origine peuvent acheter et vendre de l’équipement de télécommunications excédentaire et usagé sur la plateforme Web de Telecom Finders.

    Medical Equipment Finders est un réseau d’affaires qui réunit les acheteurs et vendeurs d’équipement, de pièces et de systèmes médicaux réusinés, usagés et excédentaires.

  • Commentaires et analyses de la directionPOUR L’EXERCICE FINANCIER SE TERMINANT LE 31 MARS 2009

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    PROFIL DE LA SOCIÉTÉMediagrif fournit des solutions de commerce électronique pour les entreprises à travers le monde depuis 1996. Ses réseaux d’affaires électroniques fonctionnent sous forme de plateformes Web dédiées à des secteurs d’activités spécifiques, permettant le commerce entre les acheteurs et fournisseurs corporatifs tout en les aidant à trouver, acheter et vendre des produits, à échanger de l’information et à accéder à des opportunités d’affaires avec une plus grande rapidité et efficacité. La base de clients internationaux de Mediagrif inclut des petites, moyennes et grandes entreprises, ainsi que des agences gouvernementales. La Société fournit actuellement des solutions pour des entreprises des secteurs des composants électroniques, des équipements informatiques, des télécommunications, des équipements médicaux, des camions et équipements lourds, des pièces d’automobiles, des vins et spiritueux, de la joaillerie, des appels d’offres électroniques, de la publication électronique d’intelligence d’affaires gouvernementale et de la construction. Les services de Mediagrif sont maintenant rendus par une équipe expérimentée de 350 employés. Mediagrif (TSX : MDF) a établi son siège social à Longueuil et possède des bureaux dans les régions métropolitaines d’Ottawa (Canada), Atlanta et Washington et dans les villes d’Albany, San Diego, Tampa, Charlotte (ÉtatsUnis) et à Shenzhen (Chine).

    ÉNONCÉ DE LA MISSIONNotre mission est de fournir aux entreprises des solutions de commerce électronique innovatrices les aidant à maximiser leurs résultats et leur efficacité. Ce faisant, nous cherchons à créer de la valeur pour nos clients, employés et actionnaires. Nos membres utilisent nos solutions et réseaux d’affaires électroniques pour accroître leur productivité et améliorer leur compétitivité sur un marché global en constante croissance.

    DÉVELOPPEMENTS RÉCENTSAu cours des troisième et quatrième trimestres de l’exercice financier 2009, d’importants changements ont été apportés au conseil d’administration et à l’équipe de direction de la Société. En résumé, le 15 décembre 2008, le conseil d’administration a nommé Claude Roy à titre de chef de la direction et président du conseil, remplaçant respectivement Denis Gadbois et Léon Courville. Ce même jour, Michel Dubé et Marc P. Brunet ont été nommés au conseil, remplaçant deux membres sortants. Le 6 février 2009, Léon Courville a remis sa démission au conseil et Gilles Laurin, André Courtemanche et Patrice Commune ont été nommés à titre d’administrateurs.

    Les commentaires et analyses de la direction (« C&AD »), qui ont été rédigés en date du 9 juin 2009, sur la situation

    financière et les résultats d’exploitation de Technologies Interactives Mediagrif Inc. (« Mediagrif » ou la « Société »),

    devraient être lus en parallèle avec les états financiers consolidés vérifiés et les notes afférentes au 31 mars 2009 et 2008.

    Ces commentaires et analyses comparent les résultats enregistrés pour les exercices financiers terminés les 31 mars 2009

    et 2008. De plus, ils traitent des risques et des incertitudes susceptibles d’avoir un impact sur nos activités futures. Les

    états financiers consolidés vérifiés de la Société sont préparés conformément aux principes comptables généralement

    reconnus au Canada (« PCGR »). À moins d’indications contraires, tous les montants sont en dollars canadiens.

    En plus de fournir des calculs du bénéfice selon les PCGR, les états des résultats de la Société présentent le bénéfice

    d’exploitation et le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (« BAIIA ») comme calcul supplémentaire des

    résultats. La Société fait parfois référence aux fonds auto-générés comme mesures financières dans ses documents.

    Ceux-ci sont définis comme les flux monétaires provenant des activités d’exploitation moins les acquisitions

    d’immobilisations corporelles, d’actifs incorporels et d’autres actifs présentés sous les activités d’investissement. Le

    bénéfice d’exploitation, le BAIIA et les fonds auto-générés ne se veulent pas des calculs devant être considérés comme

    des substituts aux autres calculs du rendement de l’exploitation établis selon les PCGR du Canada. Les PCGR ne

    donnent pas de sens normalisé à ces calculs qui ne peuvent donc pas être comparés à des calculs semblables utilisés par

    d’autres entreprises. Le bénéfice d’exploitation et le BAIIA sont présentés dans le but d’aider les investisseurs à établir

    la capacité de la Société à générer une rentabilité opérationnelle et pour évaluer la performance financière de la Société.

    Les fonds auto-générés sont présentés dans le but d’aider les investisseurs à établir la capacité de la Société à générer

    des flux monétaires pour financer sa croissance.

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    À la suite de ces changements, le conseil nouvellement nommé et le chef de la direction ont procédé à une revue stratégique et opérationnelle des activités de Mediagrif dans le but de relever le défi que représente le contexte économique actuel et d’établir une base solide pour la rentabilité et la croissance future.

    • Des mesures immédiates ont été initiées pour rétablir une marge opérationnelle positive aux réseaux d’affaires de Mediagrif, en réduisant les effectifs, en fermant des bureaux, en relocalisant des employés et en changeant des membres de la direction, afin de réduire nos coûts, de rationaliser nos opérations et de simplifier notre structure hiérarchique.

    • Trois membres de la haute direction de Mediagrif, incluant le chef de la direction financière, ont démissionné au cours du quatrième trimestre à la suite des changements au conseil d’administration. Ces postes ont été comblés à l’interne.

    • Nos opérations internationales ont été réduites avec la vente de nos intérêts indiens détenus par Centerac DMCC (opérateur de Yarnsandfibers.com) à notre coactionnaire le 23 mars 2009 et nous avons commencé le processus de liquidation de notre coentreprise de Dubaï détenue par Polygon DMCC et ses filiales le 16 mars 2009. L’incidence de ces changements, s’il y a lieu, est présentée dans la section des données financières sélectionnées.

    • Les dépenses en capital liées à la recherche et développement, à l’intelligence d’affaires, à l’analyse de données Web et aux services d’hébergement ont été engagées dans le but d’améliorer la qualité de nos services et le suivi de nos réseaux d’affaires.

    • L’innovation et l’orientation client ont été placées au centre de notre stratégie par l’attribution de ressources plus importantes au développement de produits innovateurs répondant à des besoins spécifiques des clients et avec un intérêt renouvelé pour des opportunités d’affaires ayant un potentiel de croissance élevé.

    • De nouvelles initiatives seront mises en œuvre pour améliorer nos marges d’exploitation. Les résultats du quatrième trimestre fournissent une indication de l’incidence des mesures de réduction des coûts sur les résultats futurs.

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    DONNÉES FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES 2009 2008 2007 2006 2005 2004

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    RÉSULTATS CONSOLIDÉS (1)

    PRODUITS 47 940 47 749 46 044 50 128 46 321 48 678

    MARGE BRUTE 36 819 37 706 37 525 42 093 38 785 41 486

    CHARGES D’EXPLOITATION

    Frais généraux et administratifs 16 301 12 691 12 264 9 674 9 231 9 651

    Frais de vente et de commercialisation 11 159 10 717 8 544 8 109 7 427 6 978

    Coût de technologie 8 342 9 210 8 173 8 091 8 619 10 223

    Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions 1 557 1 663 1 255 1 199 1 456 3 423

    Rémunération à base d’actions 465 640 603 977 738 1 413

    Frais de restructuration – – – – 1 024 –

    Dépréciation des actifs incorporels 6 610 – – – – –

    Perte sur disposition d’un investissement 213 – – – – –

    TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION 44 647 34 921 30 839 28 050 28 495 31 688

    BÉNÉFICE D’EXPLOITATION (PERTE) (7 829) 2 785 6 686 14 043 10 290 9 798

    BAIIA 5 175 9 694 12 522 19 951 17 116 18 933

    BÉNÉFICE NET (PERTE) (1 349) 1 951 5 057 9 779 7 540 7 295

    Bénéfice (perte) par action de base (0,09) 0,12 0,29 0,54 0,42 0,41

    Bénéfice (perte) par action dilué (0,09) 0,12 0,28 0,53 0,40 0,39

    Actions en circulation (base) 14 262 16 201 17 567 18 043 18 023 17 803

    Actions en circulation (dilué) 14 262 16 259 17 873 18 574 18 766 18 757

    BILAN CONSOLIDÉ

    Espèces et quasi espèces et placements à court terme 27 734 27 798 64 319 60 899 51 593 60 770

    Actif à long terme 40 113 45 982 36 650 35 911 36 096 13 941

    Actif total 81 818 85 583 108 321 104 639 94 855 83 646

    Passif total 21 321 22 324 19 390 18 465 14 656 11 351

    Capitaux propres 60 497 63 258 88 931 86 174 80 200 72 295

    FLUX DE TRÉSORERIE CONSOLIDÉS

    Flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation 4 847 5 623 12 633 17 320 13 527 14 916

    Flux de trésorerie utilisés pour l’acquisition d’immobilisations corporelles (2 784) (4 310) (3 577) (4 101) (3 553) (4 052)

    Flux de trésorerie utilisés pour l’acquisition d’entreprises (577) (8 088) (2 468) (641) (19 121) (1 905)

    Flux de trésorerie liés aux activités de financement (1 862) (28 359) (3 364) (5 356) (400) (464)

    (1) Dollars canadiens en milliers, excepté pour les montants relatifs au bénéfice par action.

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    RÉSULTATS D’EXPLOITATION

    Les réseaux générant des revenus en dollars canadiens, MERX et Global Wine & Spirits, ont démontré une croissance intéressante durant l’exercice 2009, ce qui a entrainé un meilleur ratio des revenus canadiens.

    Conséquemment, les revenus en dollars US ont diminué au cours de l’exercice 2009. L’augmentation des revenus US sur le service gouvernemental d’appels d’offres électroniques a été compensée par la diminution des revenus des réseaux de Parts Exchange.

    PRODUITSPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les produits ont augmenté, en comparaison avec l’exercice précédent, de 47,7 millions $ à 47,9 millions $. En excluant l’incidence sur les produits des acquisitions de Market Velocity (« MVI ») et epipeline (« EPI ») qui ont contribués aux résultats consolidés de la Société pour tout l’exercice financier de 2009 mais seulement pour une partie de l’exercice 2008, les produits totaux ont diminué de 44,8 millions $ à 43,1 millions $ pour l’exercice terminé le 31 mars 2009. Les acquisitions de MVI et EPI ont contribué pour 4,8 millions $ aux produits de l’exercice terminé le 31 mars 2009 comparativement à 2,9 millions $ pour l’exercice précédent.

    Malgré la croissance interne enregistrée par BidNet, MERX, Carrus et Global Wine & Spirits, celleci fut principalement contrée par une baisse au niveau de Power Source OnLine, The Broker Forum et Polygon, qui ont fait face à un ralentissement de leur marché causé par des incertitudes économiques et par des revenus moyens moins élevés par membre.

    La variation du taux de change est un autre élément contrant la croissance interne et l’impact des acquisitions pour l’exercice terminé le 31 mars 2009, car 63 % des revenus ont été gagnés en

    dollars américains. Par conséquent, la variation du taux de change a contribué à faire diminuer les produits de 0,3 million $. En dollars constants, et incluant l’impact des acquisitions de MVI et EPI, les produits totaux ont augmenté de 0,5 million $.

    MARGE BRUTELa marge brute en pourcentage des produits pour l’exercice terminé le 31 mars 2009 a diminué à 76,8 % comparativement à 79,0 % au cours de l’exercice précédent. Cette diminution s’explique en partie par l’incidence des marges brutes inférieures de EPI et de Carrus, et par des primes de séparation de 0,2 million $.

    CHARGES D’EXPLOITATIONPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les charges d’exploitation ont augmenté à 44,6 millions $, comparativement à 34,9 millions $ pour l’exercice précédent. Cette augmentation est principalement attribuable aux primes de séparation de 4,1 millions $, à la dépréciation des actifs à long terme de 3,6 millions $, à la radiation des logiciels capitalisés de 3,0 millions $, à la radiation des coûts d’acquisition capitalisés relatifs à une acquisition qui ne s’est pas réalisée de 0,4 million $ et à une perte sur la disposition d’un placement de 0,2 million $. En excluant ces éléments, les charges d’exploitation auraient été de 33,3 millions $. Au cours de l’exercice, les charges d’exploitation ont été influencées par les éléments suivants :

    • Une augmentation des frais généraux et administratifs de 16,3 millions $, comparativement à 12,7 millions $ pour l’exercice précédent en raison principalement des primes de séparation de 3,2 millions $ et de la radiation de coûts d’acquisition capitalisés relatifs à une acquisition non réalisée de 0,4 million $.

    • Une augmentation des frais de vente et de commercialisation de 10,7 millions $ pour l’exercice précédent à 11,2 millions $ cette année en raison principalement des primes de séparation de 0,4 million $ et de mauvaises créances plus élevées causées par le contexte économique.

    • Une diminution des frais liés à la technologie de 9,2 millions $ pour l’exercice précédant comparativement à 8,3 millions $ cette année. Les dépenses liées aux paiements de primes de séparation de 0,5 million $ ont été compensées par une diminution des salaires et de l’amortissement des logiciels capitalisés.

    • L’amortissement des actifs incorporels d’acquisition a légèrement diminué de 1,7 million $ à 1,6 million $ en raison de la dépréciation de leur valeur.

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    REVENUS 2009 (47,9 M CA)

    REVENUS 2008 (47,7 M CA)

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    • Certains projets relatifs aux logiciels développés à l’interne ont été abandonnés, causant une radiation de 3,0 millions $. Un test de dépréciation a été effectué sur les actifs incorporels d’acquisition, causant une radiation de 3,6 millions $.

    • Centerac DMCC a été vendu à son coactionnaire au 23 mars 2009 et une perte de 0,2 million $ a été reconnue.

    • La dépréciation du dollar canadien face au dollar américain n’a pas eu d’incidence significative sur les charges d’exploitation car la majorité des coûts sont engagés en dollars canadiens.

    • La dépense liée à la rémunération à base d’actions a légèrement diminué à 0,5 million $ pour l’exercice 2009 comparativement à 0,6 million $ pour l’exercice précédent en raison d’une diminution du nombre d’options d’achat d’actions due à des départs et des expirations.

    BÉNÉFICE D’EXPLOITATIONPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, la perte d’exploitation a atteint 7,8 millions $ comparativement à un bénéfice de 2,8 millions $ pour l’exercice précédent. Cette diminution s’explique par les mêmes raisons décrites précédemment.

    AUTRES PRODUITSPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les autres produits ont atteint 2,3 millions $, comparativement à 1,3 million $ pour l’exercice précédent. Cette augmentation est principalement attribuable à un gain de change de 2,3 millions $ comparativement à une perte de change de 0,1 million $ pour l’exercice précédent, partiellement compensée par une diminution des revenus d’intérêts à 0,5 million $ pour l’exercice 2009 comparativement à 1,8 million $ pour l’exercice précédent.

    CHARGE D’IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICESPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, la provision d’impôts sur les bénéfices s’est chiffrée à une récupération nette de 4,2 millions $, représentant un taux effectif d’impôt de 75,6 %, comparativement à une charge de 2,1 millions $ pour l’exercice précédent, représentant un taux effectif d’impôt de 51,8 %. Le taux statutaire d’impôt pour l’exercice 2009 et l’exercice 2008 était de 30,9 % et 31,74 % respectivement, une diminution liée à la baisse du taux d’impôt fédéral canadien.

    Pour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les principaux facteurs expliquant la différence entre le taux statutaire et le taux effectif d’impôt est le renversement d’une provision d’impôts de 2,1 millions $, les ajustements liés à la provision d’impôts de l’exercice

    précédent, les cotisations d’années antérieures, l’incidence d’un changement de taux d’impôts statutaires sur nos impôts futurs et les dépenses non déductibles sur nos opérations internationales et notre rémunération à base d’actions.

    Pour l’exercice terminé le 31 mars 2008, les dépenses non déductibles sur nos opérations internationales, les pertes d’opérations non reconnues aux ÉtatsUnis et l’ajustement lié à la provision d’impôts de l’exercice précédent compensé par un changement dans la distribution géographique des profits ont été les principaux facteurs expliquant la différence entre le taux statutaire et le taux effectif d’impôt.

    BÉNÉFICE (PERTE) PAR ACTIONLa perte de base par action s’est élevée à 0,09 $ comparativement à un bénéfice de base par action de 0,12 $ au cours de l’exercice précédent. Ceci est principalement attribuable aux coûts des primes de séparation et du test de dépréciation effectué sur les actifs intangibles. Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation pour l’exercice terminé le 31 mars 2009 et 2008 s’est élevé à 14,3 millions et 16,2 millions respectivement.

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    PRODUITSLes produits pour le quatrième trimestre ont atteint 11,8 millions $, comparativement à 12,1 millions $ au cours du même trimestre de l’exercice précédent. Cette diminution est principalement attribuable à la baisse des revenus de The Broker Forum due aux conditions économiques de l’industrie.

    MARGE BRUTELa marge brute inclut des primes de séparation de 0,1 million $ mais est demeurée stable à 77,3 % comparativement au trimestre correspondant de l’exercice précédent.

    CHARGES D’EXPLOITATIONPour le quatrième trimestre terminé le 31 mars 2009, les charges d’exploitation ont totalisé 17,0 millions $ comparativement à 9,7 millions $ pour l’exercice précédent. Cette augmentation est principalement attribuable aux primes de séparation de

    2,3 millions $, à la dépréciation des actifs intangibles de 3,6 millions $, à la radiation des logiciels capitalisés de 3,0 millions $, et à la perte sur disposition d’investissement de 0,2 million $.

    BÉNÉFICE (PERTE) D’EXPLOITATIONLa perte d’exploitation pour le trimestre terminé le 31 mars 2009 s’est élevée à 7,8 millions $, comparativement à une perte de 0,3 million $ au trimestre correspondant de l’exercice précédent. Cette diminution s’explique par les mêmes raisons décrites précédemment.

    AUTRES PRODUITSLes autres produits ont atteint 0,3 million $ durant le trimestre courant, comparativement à 0,2 million $ pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Cette augmentation est principalement attribuable aux gains de change.

    SOMMAIRE DES RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE T4 2009 Ajustements Après ajustements

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    RÉSULTATS CONSOLIDÉS (1)

    PRODUITS 11 840 – 11 840

    MARGE BRUTE (2) 9 152 129 9 281

    CHARGES D’EXPLOITATION

    Frais généraux et administratifs (2) 5 226 (1 495) 3 731

    Frais de vente et de commercialisation (2) 2 772 (341) 2 431

    Coût de technologie (2) 1 882 (474) 1 408

    Amortissement des actifs incorporels liés aux acquisitions 225 – 225

    Rémunération à base d’actions 31 – 31

    Dépréciation des actifs incorporels 6 610 (6 610) –

    Perte sur disposition d’un investissement 213 (213) –

    TOTAL DES CHARGES D’EXPLOITATION 16 959 (9 133) 7 826

    BÉNÉFICE D’EXPLOITATION (PERTE) (7 807) 9 262 1 455

    BAIIA (excluant la dépréciation sur les actifs incorporels et la perte sur disposition d’un investissement) (192) 2 439 2 247

    (1) Dollars canadiens en milliers. (2) Les montants ajustés représentent le coût des primes de séparation.

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    TRIMESTRES 2009• Le bénéfice d’exploitation a diminué au cours des deux premiers

    trimestres de l’exercice. Cette diminution est principalement attribuable aux acquisitions de MVI et de EPI réalisées au cours du deuxième trimestre de 2008.

    • Au cours du troisième trimestre, des charges de 1,7 million $ pour des primes de séparation et de 0,4 million $ pour la radiation de coûts capitalisés engagés pour une acquisition qui ne s’est pas réalisée ont été enregistrées. Le bénéfice net a été positivement affecté par le renversement d’une réserve d’impôt de 2,1 millions $.

    • Le bénéfice net du quatrième trimestre a été négativement affecté par des primes de séparation de 2,4 millions $, la dépréciation de 6,6 millions $ des actifs à long terme et la perte sur disposition de Centerac DMCC de 0,2 million $.

    TRIMESTRES 2008• La principale différence entre le premier et le deuxième trimestre

    est causée par les revenus relatifs à l’acquisition de MVI au deuxième trimestre.

    • Les dépenses d’exploitation ont augmenté durant le troisième trimestre de l’exercice principalement attribuable aux acquisitions de MVI et de EPI.

    • Suite à la réorganisation annoncée en mars 2008, des dépenses pour primes de séparation ont été enregistrées, ayant une incidence négative sur les résultats financiers.

    IMPÔTS SUR LES REVENUSPour le trimestre terminé le 31 mars 2009, la provision d’impôts sur les bénéfices s’est chiffrée à une récupération nette de 2,5 millions $, représentant un taux effectif d’impôt de 31,0 %, comparativement à une charge de 0,2 million $ pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent, représentant un taux effectif d’impôt de (147,4 %).

    Pour le trimestre terminé le 31 mars 2009, les principaux facteurs expliquant la différence entre le taux statutaire d’impôts et le taux effectif sont les gains de change non taxables et les dépenses non déductibles sur nos opérations internationales et notre rémunération à base d’actions.

    Pour le trimestre terminé le 31 mars 2008, les principaux facteurs expliquant le taux effectif d’impôt ont été l’augmentation de la provi

    sion pour moinsvalue sur les pertes d’opérations aux ÉtatsUnis, la baisse du taux d’impôt canadien sur nos passifs d’impôts futurs et un changement dans la distribution géographique des profits.

    BÉNÉFICE (PERTE) PAR ACTIONLa perte de base par action pour le trimestre s’est élevée à 0,35 $ comparativement à 0,02 $ au cours du trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation pour les trimestres terminés le 31 mars 2009 et 2008 s’est élevé à 14,3 millions et 14,6 millions respectivement.

    PERFORMANCE TRIMESTRIELLELes informations financières sélectionnées des huit plus récents trimestres terminés le ou avant le 31 mars 2009 sont présentées ciaprès :

    2008 2009 T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4

    Produits 11 272 12 102 12 242 12 133 11 978 11 886 12 236 11 840

    Bénéfice (perte) d’exploitation 1 304 1 183 629 (329) 478 874 ( 1 374) (7 807)

    BAIIA 2 726 2 916 2 550 1 502 2 280 2 635 452 (192)

    Bénéfice (perte) net 811 868 590 (318) 309 795 2 605 (5 058)

    BPA de base (PPA) 0,05 0,05 0,04 (0,02) 0,02 0,06 0,18 (0,35)

    BPA dilué (PPA) 0,05 0,05 0,04 (0,02) 0,02 0,06 0,18 (0,35)

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    LIQUIDITÉS ET RESSOURCES FINANCIÈRESDepuis nos débuts, nous avons financé nos opérations et réglé nos dépenses en capital principalement à même les flux de trésorerie provenant de nos activités d’exploitation. Nos fonds auto-générés ont permis de financer des acquisitions d’entreprises et l’achat pour annulation d’actions ordinaires.

    Au cours du dernier trimestre, la réorganisation de l’effectif global et de la direction de la Société a eu un impact négatif temporaire sur les fonds autogénérés. Cependant, nous prévoyons que ces changements produiront des résultats positifs au cours des trimestres à venir suite aux économies qui y seront reliées.

    Pour les prochains exercices, nous prévoyons maintenir notre politique consistant à utiliser des fonds auto-générés afin de réaliser des acquisitions d’entreprises et, si désiré, des rachats d’actions ordinaires pour annulation. Nous prévoyons aussi continuer à appliquer notre politique de maintien d’un solde d’encaisse disponible pour financer de nouvelles occasions d’affaires qui nécessiteraient des ressources financières supérieures à notre capacité actuelle de réaliser des flux monétaires.

    Au 31 mars 2009, notre trésorerie et nos équivalents de trésorerie s’élevaient à 27,7 millions $, une diminution comparativement aux 27,8 millions $ au 31 mars 2008. L’année dernière, la Société a effectué un important rachat d’actions pour annulation de 2 873 563 actions ordinaires à un prix de 8,70 $ par action, pour une contrepartie totale de 25,3 millions $. Le conseil d’administration de Mediagrif a déterminé que le rachat des actions ordinaires aux termes de l’offre de rachat constituait un emploi approprié des ressources financières de Mediagrif et était dans l’intérêt véritable de ses actionnaires.

    ACTIVITÉS D’EXPLOITATIONPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation ont totalisé 4,2 millions $ comparativement à 5,6 millions $ au cours de l’exercice précédent, principalement attribuable à une baisse de la rentabilité causée par la charge liée aux primes de séparation.

    ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENTPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les flux de trésorerie utilisés pour les activités d’investissement se sont élevés à 3,4 millions $. Ce montant comprend l’investissement de 0,6 million $ pour l’acquisition des actifs de BUS Systems Inc. et 2,8 millions $ pour l’acquisition d’immobilisations corporelles et d’actifs incorporels.

    Pour l’exercice terminé le 31 mars 2008, les flux de trésorerie utilisés pour les activités d’investissement se sont élevés à 40,7 millions $. Ce montant comprend 8,1 millions $ pour les acquisitions de MVI et EPI, 4,3 millions $ pour l’acquisition d’immobilisations corporelles et d’actifs incorporels compensés par le transfert de 53,1 millions $ des placements à court terme à la trésorerie et équivalents de trésorerie.

    ACTIVITÉS DE FINANCEMENTPour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les flux de trésorerie utilisés pour les activités de financement se sont élevés à 1,9 million $ en raison de l’annulation de 590 581 actions ordinaires pour une contrepartie de 1,9 million $ dans le cadre d’une offre publique de rachat dans le cours normal des activités.

    Pour l’exercice terminé le 31 mars 2008, les flux de trésorerie utilisés pour les activités de financement se sont élevés à 28,4 millions $ en raison de l’annulation de 444 143 actions ordinaires pour une contrepartie de 2,9 millions $ dans le cadre d’une offre publique de rachat dans le cours normal des activités, de l’offre publique de rachat pour un montant de 25,3 millions $, d’une levée de 80 250 options d’achat d’actions équivalant à 0,4 million $ dans le cadre du programme d’options d’achat d’actions, du remboursement des prêts octroyés aux employés destinés à l’achat d’actions pour 0,1 million $ et du remboursement de 0,7 million $ de certains éléments de prix d’achat à payer.

    INSTRUMENTS FINANCIERSDans le cours normal de ses activités, la Société est exposée à certains risques financiers. La Société ne détient pas d’instruments financiers à des fins spéculatives, mais seulement aux fins de réduction de la volatilité de ses résultats face à ces risques. La note 16 des états financiers consolidés de la Société contient de plus amples informations à propos des instruments financiers.

    La Société génère approximativement 63 % de ses ventes en dollars américains, alors que le niveau des coûts des produits et des charges d’exploitation en dollars américains s’élèvent à 34 %. Par conséquent, toute dépréciation du dollar américain par rapport au dollar canadien réduit les revenus en dollars canadiens qu’elle réalise sur ses ventes, sans pour autant avoir une diminution comparative de ses charges. La Société utilise des contrats de change à terme pour couvrir une partie de ce risque. L’efficacité de la couverture est évaluée à la fois au moment où la couverture entre en vigueur et sur une base permanente. La direction estime que les couvertures sont efficaces; par conséquent, elle comptabilise les contrats conformément aux exigences de la comptabilité de couverture. Comme la Société couvre un élément monétaire,

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    les gains ou les pertes de change sur la couverture sont portés en réduction des gains ou des pertes de change correspondant de l’élément couvert.

    OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉSToutes les opérations entre parties apparentées ont eu lieu dans le cours normal des activités et ont été mesurées au montant d’échange, lequel correspond au montant de la contrepartie convenue par les parties. Nos produits provenant de coentreprises incluant l’amortissement du gain différé sur licences issu de la coentreprise Polygon DMCC aussi bien que de notre partenariat entre Global Wine & Spirits et la SAQ. Pour l’exercice terminé le 31 mars 2009, les revenus réalisés auprès de coentreprises se sont élevés à 1,2 million $ comparativement à 1,4 million $ au cours de l’exercice précédent.

    Au cours de l’exercice terminé le 31 mars 2009, la Société a payé des frais de gestion de 65 000 $ à un actionnaire corporatif ayant une influence notable sur la Société. L’actionnaire corporatif fournit des services de gestion à la Société, notamment les services de Claude Roy, président et chef de la direction. La transaction a eu lieu dans le cours normal des activités et a été mesurée au montant d’échange, lequel correspond au montant de la contrepartie convenu par les parties.

    OPÉRATIONS HORS BILANDans le cours normal des activités, la Société finance hors bilan certaines de ses activités en ayant recours à des contrats de locationexploitation. La description de ces opérations et leur incidence sur nos résultats d’exploitation et sur notre situation financière pour l’exercice terminé le 31 mars 2009 figurent à la note 10 des états financiers consolidés et n’ont pas changé de façon significative depuis le 31 mars 2008.

    RISQUES ET INCERTITUDESLa Société est confiante sur ses perspectives à long terme. Cependant, afin d’assurer la réalisation de sa stratégie et de ses objectifs de croissance, la Société souhaite diminuer les risques et incertitudes créés par des situations potentiellement défavorables dans son secteur de l’industrie ou sur ses liquidités. Les risques auxquels s’expose la Société sont d’ordre technologique, opérationnel ou financier ou sont inhérents à ses activités ou à ses stratégies d’acquisition.

    RÉTENTION DES CLIENTSNous sommes tributaires de notre clientèle quant à une tranche importante de nos produits d’exploitation. Si nos clients ne renouvellent pas leurs contrats ou n’achètent pas des services supplémentaires, nos produits d’exploitation pourraient alors diminuer et nos résultats d’exploitation pourraient s’en trouver compromis. Parmi les facteurs pouvant influer sur la résiliation de contrats, on compte l’évolution de la situation financière de nos clients, l’insatisfaction éprouvée à l’égard de nos produits ou services, le fait que nous retirons ou ne prenons plus en charge nos produits et services existants, le fait que nos clients choisissent ou établissent d’autres technologies pour nous remplacer, et l’évolution des activités de nos clients qui pourraient ne plus avoir besoin de faire appel à nos services, ou d’autres raisons. Par ailleurs, nos clients pourraient retarder ou cesser les mises en œuvre ou l’utilisation de nos services ou encore hésiter à faire la migration vers de nouveaux services. Ces clients ne généreront pas les produits d’exploitation prévus dans les délais espérés, si tant est qu’ils en génèrent, et pourraient être moins enclins à investir dans d’autres services ou produits de notre entreprise à l’avenir. Par exemple, le réseau MERX de la Société génère la plupart de ses revenus de ses ententes contractuelles auprès du gouvernement du Canada, du gouvernement de l’Ontario, du gouvernement du Manitoba et de certaines autres provinces où MERX agit à titre de fournisseur de services pour leurs systèmes électroniques d’appels d’offres. En mars 2009, le gouvernement du Canada a informé la Société qu’il entendait exercer la première des quatre options de prolongation de son contrat avec MERX, le prolongeant ainsi jusqu’en mai 2010. De plus, la division Global Wine & Spirits de la Société génère la plupart de ses revenus de son entente contractuelle avec la Société des alcools du Québec, laquelle a un terme initial de 3 ans, devant se terminer en avril 2010. Par contre, la Société des alcools du Québec a l’option de renouveler le contrat pour un nombre illimité de périodes additionnelles d’un an. La perte de tels contrats pourrait avoir une incidence défavorable importante sur les résultats des réseaux MERX et Global Wine & Spirits de la Société. La Société a entrepris et continuera d’entreprendre des démarches de développement commercial, telles que l’expansion internationale, les services d’appels d’offres électroniques et les services d’information pour entreprises privées, dans le but d’augmenter ses revenus, mais il n’existe aucune garantie qu’une telle démarche sera fructueuse ou qu’elle suffira à compenser l’impact de la perte de certains contrats.

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    ACQUISITIONSNotre stratégie de croissance comprend la réalisation d’acquisitions. Rien ne garantit que nous trouverons des sociétés intéressantes à acquérir ou que nous aurons les ressources nécessaires pour réaliser toute acquisition. Les acquisitions comportent un certain nombre de risques, notamment ceuxci : détournement de l’attention de la direction des activités actuelles; perturbation de la poursuite de nos activités; difficultés relatives à l’intégration et au maintien de la totalité ou d’une partie de l’entreprise acquise, de ses clients et de son personnel; prise en charge des passifs divulgués ou non divulgués; prise en considération de lois, de coutumes et de pratiques non familières dans des territoires étrangers; et efficacité des contrôles et des procédures internes de l’entreprise acquise. L’incidence individuelle ou combinée de ces risques pourrait avoir un effet défavorable important sur notre entreprise. De plus, le paiement d’une acquisition peut se traduire par l’épuisement de notre trésorerie. En outre, il existe un risque que nos hypothèses d’évaluation, nos prévisions en matière de fidélisation des clients et nos modèles relatifs à l’acquisition d’un produit ou d’une entreprise soient erronés ou inappropriés en raison de circonstances prévues ou non faisant en sorte que nous surévaluons la cible d’acquisition. Il existe également un risque que les avantages prévus d’une acquisition ne se concrétisent pas comme prévu ou dans la période ou dans la mesure espérée.

    ACCEPTATION DE NOS PRODUITS ET SERVICES PAR LE MARCHÉNotre succès dépend de l’utilisation répandue d’Internet et des autres réseaux électroniques comme moyen d’exercer des activités commerciales. Pour notre succès futur, il est décisif que le type de services et de produits que nous offrons soient largement acceptés par le marché. La demande relative à nos services et produits et leur acceptation par le marché sont des plus incertaines. Certains de nos services et produits peuvent comporter une nouvelle façon d’aborder la conduite des affaires par nos clients. Si nos produits et services ne parviennent pas à être largement acceptés par le marché, cela pourrait avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise, nos résultats d’exploitation et notre situation financière.

    RÉPONSE À L’ÉVOLUTION RAPIDE DU SECTEURNous exerçons nos activités sur des marchés qui se caractérisent par une évolution technologique constante, des changements de normes sectorielles, les besoins changeants des clients, le lancement fréquent de nouveaux produits et services et des cycles de vie abrégés des produits. Notre succès dépendra en grande partie de

    l’efficacité avec laquelle nous parvenons à prévoir l’évolution des normes sectorielles et à y réagir, à lancer sur le marché et à mettre à niveau de nouveaux produits, services et technologies et à mettre à niveau des produits et services existants. Nous pourrions être exposés à d’autres risques financiers en concevant de nouveaux produits, services et technologies, et en les mettant à jour pour demeurer concurrentiels. De nouvelles technologies, par exemple, peuvent rapidement devenir désuètes ou nécessiter l’apport de capitaux plus importants que ce qui était prévu. Le développement pourrait être retardé pour des raisons indépendantes de notre volonté. De plus, des investissements importants doivent habituellement être faits avant que de nouvelles technologies ne deviennent commercialement viables. Rien ne garantit que nous parviendrons à concevoir, à implanter et à commercialiser de nouvelles technologies, de nouveaux produits ou services ou des améliorations dans un délai raisonnable, ni qu’il y aura un marché pour ceuxci. Les nouveaux produits et services qui ont recours à des technologies nouvelles ou en cours d’évolution pourraient rendre nos produits et services actuels invendables ou entraîner une chute de leur prix.

    CONTEXTE ÉCONOMIQUELe ralentissement économique actuel pourrait causer la diminution de nos revenus. Le niveau d’activités de nos clients, qui est affecté par le contexte économique, a un effet sur les résultats de nos opérations. Nous ne pouvons ni prédire l’impact de ce contexte économique sur nos revenus futurs, ni prédire quand l’économie montrera des signes importants d’amélioration. Lors d’un ralentissement économique, nos clients et nos clients potentiels annulent, reportent ou retardent souvent leurs nouveaux engagements, ce qui pourrait affecter négativement nos prix, nos revenus et notre rentabilité.

    CONCURRENCELe marché des affaires électroniques est intensément compétitif et nous devons affronter plusieurs concurrents ayant d’importantes ressources financières, de commercialisation, humaines et technologiques. De nouveaux concurrents peuvent aussi surgir avec le développement de nouvelles technologies et de nouveaux produits et services. La concurrence pourrait affecter notre stratégie de prix et contribuer à diminuer nos revenus et notre bénéfice net. Elle pourrait aussi compromettre notre capacité à fidéliser nos clients et à en attirer de nouveaux.

    DÉFAUT DES LOGICIELS OU DÉFAILLANCE DANS LE TRAITEMENT DES TRANSACTIONSTout défaut des produits logiciels, qu’ils nous appartiennent ou soient utilisés sous licence, et tout retard de livraison, de même

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    que toute défaillance ou erreur dans le traitement des transactions électroniques pourraient nuire gravement à nos activités, notamment aux relations avec la clientèle et aux résultats d’exploitation. Afin d’assurer la bonne marche des activités, nous devons protéger notre matériel informatique, et l’information stockée dans nos centres de données contre les dommages éventuels causés par les incendies, les pannes de courant ou de télécommunications, les intrusions, les virus informatiques, les dispositifs nuisibles et les autres dangers similaires. Même si nous avons des systèmes redondants et de réserve pour certains de nos services et produits, ces systèmes pourraient être insuffisants ou pourraient être défaillants et entraîner une interruption de la disponibilité de nos produits ou services pour nos clients. Toute interruption de nos services pourrait nuire à notre réputation et pourrait nous faire perdre des clients ou des produits d’exploitation ou nous exposer à des litiges, nécessiter du service à la clientèle ou des travaux de réparation qui pourraient comporter des coûts importants et détourner la direction de l’exploitation de nos activités.

    RISQUES POTENTIELS DE L’UTILISATION D’UN LOGICIEL « D’EXPLOITATION LIBRE »Comme de nombreuses autres cyber entreprises, nous utilisons un logiciel « d’exploitation libre » afin d’améliorer la fonctionnalité de nos produits et de nos services de manière rapide et économique. Nous faisons face à certains risques inhérents à l’utilisation d’un code d’exploitation libre. Les modalités d’une licence d’exploitation libre peuvent être ambiguës et donner lieu à des obligations imprévues ou incertaines relativement à nos produits et à nos services. Certaines parties de nos technologies brevetées pourraient être assujetties aux exigences inhérentes à l’utilisation d’un tel logiciel, ce qui pourrait avoir une incidence défavorable sur la vente de nos produits et de nos services qui incorporent le logiciel d’exploitation libre. D’autres formes d’utilisation sous licence de logiciels d’exploitation libre présentent pour nous des risques quant au respect des exigences relatives à la licence. Si nous ne respectons pas les obligations relatives à la licence, nous risquons une poursuite ou la perte de droit d’utilisation d’un code d’exploitation libre. Le fait d’utiliser un code d’exploitation libre peut également nous amener à élaborer et à vendre des produits susceptibles de contrevenir aux droits de propriété intellectuelle de tiers. Nous pourrions avoir du mal à cibler précisément les concepteurs du code d’exploitation libre et à déterminer si ce code comprend des logiciels exclusifs.

    RISQUES D’ATTEINTE AUX DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE DE TIERSNous ne pouvons pas avoir la certitude que nos services et nos offres ne portent pas atteinte aux droits de propriété intellectuelle de tiers et il peut arriver que des réclamations alléguant une violation de ces droits soient invoquées contre nous. Ces réclamations pourraient s’avérer coûteuses, nuire à notre réputation et nous empêcher de fournir certains services ou offres. Nous établissons avec nos clients des contrats de licence leur accordant le droit d’utiliser la propriété intellectuelle; ces contrats comprennent un engagement à indemniser le titulaire de la licence contre la responsabilité et les dommages résultant des réclamations de tiers touchant des violations à l’égard des brevets, des droits d’auteur, des marques de commerce ou des secrets commerciaux. Dans certaines circonstances, le montant de ces réclamations pourrait être plus élevé que les revenus provenant du client. Que nous soyons reconnus coupables ou non, les réclamations et les litiges en ce domaine pourraient entraîner des coûts élevés et des pertes de temps importantes, ternir notre réputation ou nous obliger à conclure des ententes en matière de redevances ou des contrats de licence. Si nous étions empêchés de vendre ou d’utiliser des produits ou des services incorporant un logiciel ou une technologie faisant l’objet d’un litige, cela pourrait nous faire perdre des revenus ou nous obliger à assumer des charges supplémentaires afin de modifier ces produits et services avant de les intégrer à de nouveaux projets.

    RISQUES LIÉS À LA PROTECTION DE NOS DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLENotre réussite est tributaire, entre autres, de notre capacité de protéger nos méthodologies, processus, savoirfaire, outils et techniques exclusifs, ainsi que toute autre propriété intellectuelle dont nous nous servons pour fournir nos services. Nous faisons aussi reconnaître nos droits de marques de commerce liées à la possession et à l’utilisation de notre raison sociale, des noms de nos produits, de nos logotypes et des autres signes dont nous nous servons pour identifier nos produits et services sur le marché. Dans le cours normal de nos activités, nous demandons et obtenons l’inscription de nos marques de commerce auprès d’organismes responsables des marques de commerce dans le monde. Toutes ces mesures nous permettent de faire valoir nos droits de propriété intellectuelle, si le besoin se présente. Néanmoins, dans certains pays où nous exerçons nos activités, il peut arriver que les lois ne protègent pas entièrement nos droits de propriété intellectuelle. De plus, malgré nos efforts, les mesures que nous prenons pour protéger nos droits de propriété intellectuelle peuvent s’avérer insuffisantes pour empêcher ou prévenir les violations de ces

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    droits ou l’appropriation illicite de notre propriété intellectuelle. Il peut aussi arriver que nous ne détections pas l’utilisation non autorisée de notre propriété intellectuelle ou que nous ne soyons pas capables de prendre des mesures convenables pour assurer le respect de nos droits de propriété intellectuelle.

    MAINTIEN DU PERSONNEL CLÉNotre rendement dépend en grande partie de celui de nos employés techniques clés et de la haute direction. Notre réussite est largement tributaire de notre capacité continue à trouver, recruter, engager, former, motiver, faire avancer et conserver du personnel hautement qualifié dans les secteurs de la gestion, de l’administration, des services techniques, des ventes et du marketing, y compris des employés clés des services techniques et de la haute direction. La concurrence à l’égard de ce type de personnel est toujours vive. Notre incapacité à attirer ou à conserver les ressources nécessaires en gestion, en administration, en services techniques, en vente et en marketing ou à attirer de tels employés de façon opportune, pourrait avoir une incidence défavorable importante sur notre entreprise, nos résultats d’exploitation, notre situation financière et le prix de nos titres.

    FAIRE AFFAIRE SUR LES MARCHÉS ÉMERGENTSNous exerçons actuellement des activités sur certains marchés émergents. Nous prévoyons que nos activités internationales continueront d’exiger une partie importante de l’attention de la direction et des ressources financières afin de localiser nos services et nos produits pour la livraison dans ces marchés, d’approfondir l’expertise en matière de conformité aux organismes de réglementation internationale et de mettre en place des réseaux de vente directe et indirecte et de soutien dans ces marchés. Nous faisons face à un certain nombre de risques liés à l’exercice de nos activités à l’échelle internationale qui pourraient avoir une incidence négative sur nos résultats d’exploitation, notamment :

    • les barrières linguistiques, les pratiques d’affaires internationales incompatibles et d’autres difficultés liées à la gestion et à l’administration d’une entreprise mondiale;

    • les difficultés et les coûts liés à la dotation en personnel et à la gestion d’exploitations directes et indirectes géographiquement disparates;

    • les fluctuations des devises et les taux de change et les tarifs douaniers;

    • les structures fiscales multiples, se chevauchant possiblement, et la difficulté associée à la nécessité de se conformer à une grande variété de lois étrangères;

    • les restrictions au commerce;

    • la nécessité de tenir compte des caractéristiques uniques aux systèmes technologiques utilisés à l’échelle internationale;

    • l’instabilité économique ou politique dans certains marchés; et

    • d’autres facteurs de risque mentionnés dans le présent rapport.

    Par exemple, dans la République populaire de Chine (la « RPC »), le secteur Internet est soumis à une réglementation rigoureuse en ce qui a trait à la propriété étrangère et aux restrictions sur le contenu. Bien que de nombreux aspects de cette réglementation demeurent incertains, ils visent à limiter la prestation des services d’information dans Internet et à exiger l’obtention de licences quant à divers aspects de cette prestation de services. Cette réglementation a créé de grandes incertitudes concernant la légalité des investissements étrangers et des activités commerciales dans la RPC pour les sociétés qui exercent des activités de consultation reliées à Internet.

    Au sein des marchés émergents où nous exerçons des activités, les changements apportés aux lois, aux règlements ou à la politique gouvernementale, ou l’incertitude liée à l’interprétation des lois et règlements touchant nos activités commerciales, pourraient faire augmenter nos coûts, restreindre notre capacité d’exercer nos activités ou entraîner que nous éprouvions des difficultés à faire valoir les droits que nous pourrions avoir ou à savoir si nous nous conformons à l’ensemble des lois, règles et règlements applicables. L’évolution de la conjoncture, notamment d’ordre politique, économique ou social, dans les pays où nous exerçons nos activités, pourrait nous forcer à changer la façon dont nous exerçons nos activités, à suspendre l’introduction de nouveaux services ou de services étendus ou à mettre carrément fin à nos activités.

    TAUX DE CHANGENos revenus sont exposés aux fluctuations du taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain. La Société génère environ 63 % de ses revenus en dollars américains, tandis qu’environ 34 % de ses frais d’exploitation et coûts des revenus sont en dollars américains. Par conséquent, toute dépréciation du dollar américain par rapport au dollar canadien réduit les revenus

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    en dollars canadiens que la Société réalise sur ses ventes, sans pour autant produire une diminution correspondante de ses dépenses. Les fluctuations du taux de change sont indépendantes de notre volonté, et il se peut que, dans l’avenir, le dollar américain se déprécie par rapport au dollar canadien, ce qui diminuerait les revenus et les marges. Dans le but de réduire l’effet potentiellement défavorable d’une dépréciation du dollar américain, nous avons conclu des ententes visant à couvrir la valeur d’une partie de nos rentrées de fonds nettes futures en dollars US pour des périodes pouvant aller jusqu’à un an. Notre programme de couverture nous permettra d’obtenir un taux de change moyen ($ CA/$ US) de 1,12 au cours de l’exercice 2010 comparativement à 1,02 pour l’exercice 2009.

    PRINCIPALES ESTIMATIONS COMPTABLESCertaines des conventions comptables de la Société exigent d’importantes estimations et hypothèses au sujet des événements futurs qui influent sur les montants déclarés dans les états financiers et les notes afférentes. Il est impossible de déterminer avec certitude ces événements futurs ni leurs effets. C’est pourquoi la détermination des estimations repose sur le jugement de la direction. Les résultats réels pourraient différer des estimations, et tout écart pourrait avoir une incidence importante sur les états financiers de la Société.

    ÉVALUATION DES ACTIFS INCORPORELS D’ACQUISITION IDENTIFIABLES ET DE L’ÉCART D’ACQUISITIONLes acquisitions d’entreprises sont comptabilisées selon la méthode de l’achat pur et simple. Le coût total de l’acquisition est réparti entre les divers actifs nets sousjacents en fonction de leur juste valeur marchande respective, selon les estimations. Conformément à cette méthode de répartition, la Société doit calculer et attribuer aux actifs incorporels acquis une valeur et une durée de vie estimative. De telles évaluations nécessitent beaucoup de discernement et l’utilisation d’estimations et d’hypothèses, notamment en ce qui a trait aux rentrées et sorties de fonds futurs, aux taux d’actualisation et à la durée de vie des actifs. Ces calculs ont une incidence sur le montant de l’amortissement comptabilisé dans les périodes futures. La Société révise la valeur comptable de l’ensemble des actifs incorporels d’acquisition identifiables et de l’écart d’acquisition lorsque certaines conditions sont réunies, afin de déterminer s’il y a eu réduction de valeur. Comme l’évaluation des actifs incorporels d’acquisition identifiables et de l’écart d’acquisition nécessite une importante part d’estimation et de discernement en ce qui a trait au rendement futur et à la

    juste valeur, toute variation des estimations actuelles du rendement futur et de la juste valeur peut avoir un effet sur les résultats futurs de la Société.

    IMPÔTSLa Société doit évaluer les impôts sur les bénéfices pour chaque territoire où elle exerce ses activités, ce qui inclut la nécessité d’estimer une valeur pour les pertes d’exploitation nettes actuelles, en fonction de l’évaluation par la Société de sa capacité à les utiliser contre du revenu imposable futur avant qu’elles n’expirent. Si l’évaluation par la Société de sa capacité à se servir des pertes d’exploitation nettes s’avère inexacte, ceci augmenterait ou réduirait la charge d’impôts et, en conséquence, influerait sur le bénéfice net de la Société pour l’exercice correspondant.

    Nous sommes sujets à être vérifiés par les autorités fiscales dans différentes juridictions. Puisque l’établissement des passifs fiscaux implique certaines incertitudes dans l’interprétation de lois fiscales complexes, nous utilisons les meilleures estimations de la direction pour déterminer les passifs fiscaux potentiels. Les différences entre les estimations et les montants actuels sont enregistrées dans le bénéfice net au moment où elles peuvent être évaluées.

    RÉMUNÉRATION À BASE D’ACTIONSLes options d’achat d’actions octroyées aux employés après le 1er avril 2002 sont comptabilisées selon la méthode de la juste valeur, laquelle consiste à imputer des charges au bénéfice au moment de l’émission des options d’achat d’actions. La juste valeur des options d’achat d’actions est calculée selon un modèle financier nécessitant l’utilisation de diverses hypothèses, comme le taux d’intérêt sans risque, la volatilité prévue des actions sousjacentes, la durée de vie attendue des options d’achat d’actions et le taux de rendement sous forme de dividendes prévu des actions. La Société utilise le modèle d’évaluation du prix des options de BlackScholes. Les modèles d’évaluation du prix des options nécessitent la prise en compte d’hypothèses très subjectives, dont la volatilité prévue des prix. La Société utilise les taux de volatilité prévus, lesquels se fondent sur des cours historiques modélisés pour les exercices futurs. Tout changement dans les hypothèses subjectives utilisées peut exercer une influence considérable sur la juste valeur estimée et influencer le bénéfice net de la Société.

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    CHANGEMENTS APPORTÉS AUX NORMES COMPTABLES

    INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITALLe 1er avril 2008, la Société a adopté le chapitre 1535, « Informations à fournir concernant le capital », du Manuel de l’Institut Canadien des Comptables Agréés (l’« ICCA »). Ce chapitre impose à une entité de présenter des informations pour permettre aux utilisateurs de ses états financiers d’évaluer ses objectifs, politiques et procédures de gestion du capital. Les exigences de présentation relatives au chapitre 1535 sont contenus dans la note 15 afférente aux états financiers consolidés.

    INSTRUMENTS FINANCIERS – INFORMATIONS À FOURNIR ET PRÉSENTATIONLe 1er avril 2008, la Société a adopté les chapitres 3862 et 3863 du manuel de l’ICCA, « Instruments financiers – informations à fournir » et « Instruments financiers – présentation ». Ces nouveaux chapitres précisent les risques associés aux instruments financiers comprenant la juste valeur ainsi que les risques de crédit, de liquidité et de marché. Ils établissent également des normes de présentation pour les instruments financiers et les dérivés non financiers. Les chapitres 3862 et 3863 remplacent le chapitre 3861, « Instruments financiers – informations à fournir et présentation ». L’adoption du chapitre 3862 exige des informations complémentaires qui sont présentées à la note 16 des états financiers consolidés.

    RISQUES DE CRÉDIT ET JUSTE VALEUR DES ACTIFS FINANCIERS ET DES PASSIFS FINANCIERSLe 20 janvier 2009, le Comité sur les problèmes nouveaux (le « CPN ») a publié l’Abrégé du CPN-173, « Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers », qui prévoit que le risque de crédit propre à une entité et le risque de crédit de la contrepartie doivent être pris en compte pour déterminer la juste valeur des actifs et des passifs financiers, y compris d’instruments dérivés. L’Abrégé du CPN-173 doit s’appliquer rétrospectivement sans retraitement des états financiers des périodes antérieures. La date d’entrée en vigueur pour la Société est le 1er avril 2008. L’adoption de cette interprétation n’a eu aucune incidence sur la situation financière, les résultats ou les flux de trésorerie de la Société.

    CHANGEMENTS FUTURS APPORTÉS AUX NORMES COMPTABLES

    ÉCARTS D’ACQUISITION ET AUTRES ACTIFS INCORPORELSEn vigueur pour les exercices commençant le 1er octobre 2008, le chapitre 3064 du Manuel de l’ICCA « Écarts d’acquisition et actifs incorporels », remplace le chapitre 3062, « Écarts d’acquisition et autres actifs incorporels », et le chapitre 3450, « Frais de recherche et de développement ». La Société adoptera les nouvelles normes aux états financiers consolidés de l’exercice commençant le 1er avril 2009. Le nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d’évaluation, de présentation et d’information applicable aux écarts d’acquisition après leur comptabilisation initiale. Il établit aussi la norme relative aux actifs incorporels développés à l’interne qui remplissent les critères de reconnaissance d’un actif. La Société évalue présentement l’incidence de l’adoption de ce nouveau chapitre sur ses états financiers consolidés.

    IMPLANTATION DES NORMES INTERNATIONALES D’INFORMATION FINANCIÈRE (IFRS)La Société évalue actuellement l’incidence et l’effet potentiel qui pourrait résulter de la préparation des états financiers consolidés de la Société selon les IFRS étant donné que le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les IFRS remplaceront les présentes normes et interprétations canadiennes pour les sociétés publiques. L’adoption des IFRS aura une incidence sur les états financiers consolidés de la Société durant l’exercice financier de 2012. La Société effectue actuellement une analyse comptable approfondie afin d’identifier des différences entre les IFRS et les pratiques comptables et procédures actuellement adoptées par la Société. Les prochaines étapes seront d’évaluer l’impact d’adopter IFRS 1, « Première adoption des Normes internationales d’information financière », pour concevoir et planifier l’exécution, pour identifier les solutions possibles au niveau de la comptabilité, du système d’information et des affaires, et pour fournir la formation appropriée au personnel des finances et aux cadres supérieurs.

    ÉNONCÉS PROSPECTIFSCes C&AD comprennent certains énoncés prospectifs à l’égard de la Société. Ces énoncés, par leur nature, comportent nécessairement des risques et incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats réels diffèrent considérablement de ceux que la Société avance dans ces énoncés. Nous considérons que ces prévisions sur lesquelles ces énoncés sont fondés sont raisonnables. Cependant, nous tenons à prévenir le lecteur que ces prévisions

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    liées à des événements futurs, dont plusieurs sont indépendants de la volonté de la Société, peuvent se révéler incorrectes, étant donné qu’elles sont soumises à des risques et incertitudes qui ont une incidence sur nos activités. Nous déclinons toute intention ou obligation de mettre à jour ou de revoir tout énoncé prospectif, que ce soit à la lumière de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou autrement, sauf où requis par les législations en valeurs mobilières en vigueur.

    CONTRÔLES ET PROCÉDURESAvec prise d’effet le 1er avril 2008, la Société a adopté le Règlement 52–109 des Autorités canadiennes en valeurs mobilières. Ce nouveau règlement établit les obligations d’information et de déclaration en vigueur pour les exercices se terminant le 15 décembre 2008 ou après cette date.

    CONTRÔLES ET PROCÉDURES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATIONLa direction de la Société, en collaboration avec le chef de la direction financière, a conçu des contrôles et procédures de communication de l’information (conformément aux règlements des Autorités canadiennes en valeurs mobilières) de manière à fournir l’assurance raisonnable que l’information importante relative à la Société est communiquée au comité de vérification et au conseil d’administration, et que l’information qui doit être présentée dans les rapports de la Société est enregistrée, traitée, condensée et présentée dans les délais prescrits par les lois sur les valeurs mobilières. La direction a également évalué l’efficacité des contrôles et procédures de communication de l’information de la Société (conformément aux règlements des Autorités canadiennes en valeurs mobilières) et a conclu que lesdits contrôles et procédures sont efficaces pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2009.

    CONTRÔLE INTERNE À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRELa direction de la Société, en collaboration avec le chef de la direction financière, a conçu un contrôle interne à l’égard de l’information financière en vue de fournir une assurance raisonnable que l’information financière est fiable et que les états financiers ont été établis conformément aux PCGR de la Société. Ils ont également évalué l’efficacité du contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société et ont conclu que ledit contrôle était efficace. En date du 31 mars 2009, il n’y a eu aucun changement concernant le contrôle interne à l’égard de l’information financière de la Société ayant eu lieu au cours des plus récentes périodes,

    qui a eu, ou est raisonnablement susceptible d’avoir, une incidence importante sur ce contrôle interne.

    INFORMATIONS ADDITIONNELLESCe rapport a été rédigé en date du 9 juin 2009.

    Certaines informations additionnelles, telles que la notice annuelle, sont disponibles sur SEDAR au www.sedar.com

    Les actions de Mediagrif sont inscrites à la Bourse de Toronto et s’échangent sous le symbole MDF.

    Le nombre d’actions ordinaires en circulation au 9 juin 2009 était de 13 974 058.

    Le nombre d’options d’achat d’actions en circulation au 9 juin 2009 était de 668 400.

  • États financiers consolidés31 MARS 2009 ET 2008

    sommaire 23. RAPPORT DE LA DIRECTION

    24. RAPPORT DES VÉRIFICATEURS

    25. BILANS CONSOLIDÉS

    26. ÉTATS CONSOLIDÉS DES BÉNÉFICES NON RÉPARTIS

    27. ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT ÉTENDU

    27. ÉTATS CONSOLIDÉS DU CUMUL DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT ÉTENDU

    28. ÉTATS CONSOLIDÉS DES RÉSULTATS

    29. ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE

    30. NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS

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    RAPPORT DE LA DIRECTION

    Aux actionnaires de Technologies Interactives Mediagrif Inc./Mediagrif Interactive Technologies Inc.

    Les états financiers consolidés de Technologies Interactives Mediagrif Inc./Mediagrif Interactive Technologies Inc. (la « Société ») et toute l’information contenue dans les commentaires et analyses de la direction sont la responsabilité de la direction et sont approuvés par le conseil d’administration.

    Les états financiers consolidés ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada. Selon ces principes, la direction a établi des estimations et posé des hypothèses qui sont reflétées dans les états financiers consolidés et les notes afférentes aux états financiers consolidés.

    Pour assurer la justesse et le caractère complet, à tous les égards importants, des états financiers consolidés, la direction s’est dotée d’un système de contrôle interne.

    Le système de contrôle interne comprend, entre autres, la communication aux employés, par la direction, des politiques internes relatives à l’éthique en affaires. La direction croit que les contrôles internes donnent une assurance raisonnable que ses documents financiers sont fiables et qu’ils constituent une base adéquate pour la préparation des états financiers consolidés, et que ses actifs sont convenablement comptabilisés et protégés.

    Le conseil d’administration exerce sa responsabilité relativement aux états financiers surtout par l’entremise de son comité de vérification, formé uniquement d’administrateurs indépendants. Le comité de vérification, la direction et les vérificateurs externes se rencontrent pour réviser les états financiers consolidés et les contrôles internes relatifs à l’information financière. Le comité de vérification revoit les états financiers consolidés annuels de la Société et formule les recommandations appropriées devant être considérées par le conseil d’administration lors de l’approbation des états financiers consolidés émis aux actionnaires. Les vérificateurs externes ont librement et pleinement accès au comité de vérification, qu’ils peuvent rencontrer en présence ou non de la direction.

    Les présents états financiers consolidés ont été vérifiés par les vérificateurs désignés par les actionnaires, PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l.

    Claude Roy Suzanne Mercier Président et chef de la direction Chef de la direction financière

    Le 9 juin 2009

    Claude Roy Président et chef de la direction

    Suzanne Mercier Chef de la direction financière

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  • RAPPORT DES VÉRIFICATEURS

    Le 9 juin 2009

    Aux actionnaires de Technologies Interactives Mediagrif Inc./Mediagrif Interactive Technologies Inc.

    Nous avons vérifié les bilans consolidés et les états consolidés du cumul des autres éléments du résultat étendu de Technologies Interactives Mediagrif Inc./Mediagrif Interactive Technologies Inc. (la « Société ») aux 31 mars 2009 et 2008 et les états consolidés des résultats, des bénéfices non répartis, du résultat étendu et des flux de trésorerie des exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications.

    Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l’appui des montants et des autres éléments d’information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l’évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu’une appréciation de la présentation d’ensemble des états financiers.

    À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Société aux 31 mars 2009 et 2008 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus du Canada.

    1 Comptable agréé auditeur permis n° 19501

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    « PricewaterhouseCoopers » s’entend de PricewaterhouseCoopers LLP/s.r.l./s.e.n.c.r.l., société à responsabilité limitée de l’Ontario ou, selon le contexte, du réseau mondial de PricewaterhouseCoopers ou des autres sociétés membres du réseau, chacune étant une entité distincte et indépendante sur le plan juridique.

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    BILANS CONSOLIDÉS Aux 31 mars 2009 et 2008 2009 2008 $ $

    ACTIF

    Actif à court termeTrésorerie et équivalents de trésorerie 27 733 976 27 798 057Trésorerie détenue pour le bénéfice de tierces parties 2 379 832 2 709 450Comptes débiteurs 6 479 491 6 298 230Impôts sur les bénéfices à recevoir 758 026 –Crédits d’impôt à recevoir 3 168 642 1 676 678Charges payées d’avance 838 574 896 636Impôts futurs (note 11 c)) 346 643 222 154

    41 705 184 39 601 205

    Immobilisations corporelles (note 5) 1 826 409 2 877 888Actifs incorporels (note 6 a)) 1 375 892 4 544 478Actifs incorporels d’acquisition (note 6 b)) 3 364 420 8 036 884Écart d’acquisition (note 7 a)) 25 991 266 25 991 266Autres actifs (note 7 b)) 27 028 98 653Impôts futurs (note 11 c)) 7 528 029 4 432 513

    81 818 228 85 582 887

    PASSIF

    Passif à court termeComptes créditeurs et charges à payer 10 829 875 10 457 268Impôts sur les bénéfices à payer – 1 614 519Produits reportés 9 378 814 8 264 149Prix d’achat à payer 22 589 24 891Gain reporté sur licences – 478 562Impôts futurs (note 11 c)) 999 380 516 440

    21 230 658 21 355 829

    Impôts futurs (note 11 c)) 90 183 968 559

    21 320 841 22 324 388

    CAPITAUX PROPRES Capital-actions (note 8) 48 078 790 50 110 729Options d’achat d’actions (note 8 c)) 1 646 780 2 300 776Surplus d’apport (note 8 d)) 2 393 594 992 937Bénéfices non répartis 9 261 678 10 719 142Cumul des autres éléments du résultat étendu (883 455) (865 085)

    60 497 387 63 258 499

    81 818 228 85 582 887

    Engagements (note 10)

    Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.

    APPROUVÉ PAR LE CONSEIL D’ADMINISTRATION,

    _________________________________________, administrateur _________________________________________, administrateur

    Gilles Laurin Claude Roy

    _________________________________________, administrateur _________________________________________, administrateur

    Claude Roy

    _________________________________________, administrateur _________________________________________, administrateur

    Gilles Laurin

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    ÉTATS CONSOLIDÉS DES BÉNÉFICES NON RÉPARTIS Pour les exercices terminés les 31 mars 2009 et 2008

    2009 2008 $ $

    Bénéfices non répartis au début de l’exercice 10 719 142 25 476 253Bénéfice net (perte) de l’exercice (1 348 767) 1 950 916

    9 370 375 27 427 169

    Prime au rachat d’actions ordinaires pour annulation (note 8 b) i)) (108 697) (16 708 027)

    Bénéfices non répartis à la fin de l’exercice 9 261 678 10 719 142

    Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.

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    ÉTATS CONSOLIDÉS DU RÉSULTAT ÉTENDU Pour les exercices terminés les 31 mars 2009 et 2008

    2009 2008 $ $

    Bénéfice net (perte) de l’exercice (1 348 767) 1 950 916 Écart de conversion cumulé 687 073 (535 880)

    Variation des pertes non réalisées sur les placements à court terme, déduction faite des impôts futurs (1 497 $ en 2008) – 3 219

    Reclassement des gains ou pertes réalisés sur les contrats de change à terme, déduction faite des impôts futurs de 177 223 $ (237 377 $ en 2008) 396 314 (503 882)

    Gains (pertes) non réalisés sur les contrats de change à terme, déduction faite des impôts futurs de 492 682 $ (319 926 $ en 2008) (1 101 757) 678 741

    (18 370) (357 802)

    Résultat étendu de l’exercice (1 367 137) 1 593 114

    ÉTATS CONSOLIDÉS DU CUMUL DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT ÉTENDU Aux 31 mars 2009 et 2008

    2009 2008 $ $

    Écart de conversion cumuléEffet cumulatif des exercices antérieurs 795 348 259 468Exercice courant (687 073) 535 880

    108 275 795 348

    Pertes non réalisées sur les contrats de change à termeEffet cumulatif des exercices antérieurs 69 737 –Ajustements relatifs à l’entrée en vigueur des nouvelles normes comptables, déduction faite des impôts futurs (113 733 $ en 2008) – 244 596Exercice courant, déduction faite des pertes réalisées et non réalisées et des impôts futurs de 315 459 $ (82 549 $ en 2008) 705 443 (174 859)

    775 180 69 737

    Pertes non réalisées sur les placements à court termeAjustements relatifs à l’entrée en vigueur des nouvelles normes comptables – 3 219Exercice courant, déduction faite des impôts futurs (1 497 $ en 2008) – (3 219)

    – –

    Solde du cumul des autres éléments du résultat étendu 883 455 865 085

    Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.

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    ÉTATS CONSOLIDÉS DES RÉSULTATS Pour les exercices terminés les 31 mars 2009 et 2008

    2009 2008 $ $

    Produits 47 940 421 47 748 903Coût des produits 11 121 612 10 042 443

    Marge brute 36 818 809 37 706 460

    Charges d’exploitationFrais généraux et frais d’administration 16 301 324 12 690 779Frais de vente et de commercialisation 11 158 719 10 716 887Technologie (note 9) 8 341 792 9 209 914Amortissement des actifs incorporels d’acquisition 1 556 852 1 662 619Rémunération à base d’actions 465 514 641 127Dépréciation des actifs incorporels et actifs incorporels d’acquisition (note 6) 6 610 310 –Perte sur disposition d’investissement (note 1 c)) 212 980 –

    44 647 491 34 921 326

    Bénéfice (perte) d’exploitation (7 828 682) 2 785 134Autres produits, montant net (note 13 b)) 2 299 142 1 261 850Bénéfice (perte) avant impôts sur les bénéfices (5 529 540) 4 046 984Charge (récupération) d’impôts sur les bénéfices (note 11 a)) (4 180 773) 2 096 068

    Bénéfice net (perte) de l’exercice (1 348 767) 1 950 916

    Résultat de base par action (0,09) 0,12Résultat dilué par action (0,09) 0,12

    Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (note 8 g)) De base 14 261 939 16 201 280Dilué 14 261 939 16 258 522

    Nombre d’actions en circulation à la fin de l’exercice 13 974 058 14 564 639

    Se reporter aux notes afférentes aux états financiers consolidés.

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    ÉTATS CONSOLIDÉS DES FLUX DE TRÉSORERIE Pour les exercices terminés les 31 mars 2009 et 2008

    2009 2008 $ $

    FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX :

    Activités d’exploitation Bénéfice net (perte) de l’exercice (1 348 767) 1 950 916Ajustements pour : Amortissement des immobilisations corporelles 1 582 151 1 603 672 Amortissement des actifs incorporels 2 504 046 2 913 909 Amortissement des actifs incorporels d’acquisition 1 556 852 1 662 619 Amortissement des autres actifs 71 625 85 800 Amortissement du gain reporté sur licences (478 562) (675 617) Dépréciation des actifs incorporels et actifs incorporels d’acquisition (note 6) 6 610 310 – Rémunération à base d’actions 465 514 641 127 Impôts futurs (note 11 a)) (3 299 982) (813 536)Variation des