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Rapport d’Etonnement [27 octobre] [2011] Rédigé par : Franck BERCEGEAY – ARDI Rhône Alpes Département Design Atelier Quartier Durable

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Rapport d’Etonnement

[27 octobre]

[2011]  

Rédigé par :

Franck BERCEGEAY – ARDI Rhône Alpes

Département Design Atelier Quartier Durable

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Sommaire Rapport d’Etonnement ................................................................................................. 1  

Atelier Quartier Durable ............................................................................................... 1  

Sommaire .................................................................................................................. 2  

Introduction ............................................................................................................ 3  

I.   Présentation de l’événement ............................................................................... 3  

1.   L’organisateur de l’événement et les participants ................................................... 3  

2.   Quels sont les thèmes/axes abordés..................................................................... 3  

II.   Le contenu / programme/organisation .................................................................. 3  

1.   Mise en situation (plénière et workshops).............................................................. 3  

2.   Programme de l’événement................................................................................. 4  

3.   Interventions : .................................................................................................. 5  

III.   Le bilan/prévisions........................................................................................... 10  

1.   « Feedback »................................................................................................... 10  

Liens internet :...................................................................................................... 12  

Conclusion ............................................................................................................ 12  

Remerciements...................................................................................................... 12  

 

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Introduction

Atelier organisé par l’ARDI dans le cadre de l’action Quartier Durable.

Il s’est tenu pendant l’exposition Design Map et a été intégré dans le programme de cette manifestation.

I. Présentation de l’événement

1. L’organisateur de l’événement et les participants Dans le cadre de l’action Quartier Durable menée par l’ARDI Rhône-Alpes depuis 2009, l’atelier du 27 octobre après-midi s’est tenu à la Cité du Design de Saint-Étienne. L’analyse de 40 des 82 éco quartiers de Rhône-Alpes, soit environ 30 000 logements, réalisée mi 2011, a permis d’identifier de nombreux besoins en innovations (produits, services...). Étaient invités et présents : des porteurs de projets ou animateurs d’éco quartiers, les partenaires Pôles de Compétitivité et Clusters, et des entreprises au cœur de ces sujets : dont GDF Suez, CEA Leti, Leroy Merlin Source, CETE de Lyon, ENTPE, INDDIGO, INDURA, DREAL, Tekhné...

2. Quels sont les thèmes/axes abordés Les 3 ateliers ont permis d’aborder concrètement les thèmes de travail jugés prioritaires : - La gestion des flux qui est l’objet d’une attention particulière dans les éco quartiers. Ce workshop a traité des deux aspects déchets et infrastructure (construction et déconstruction). - La prise en compte de l’utilisateur, de l’habitant au cœur du quartier. Ses besoins, ses usages sont à intégrer le plus en amont possible des projets. Pour cela des nouveaux outils de concertation sont à inventer. – L’amélioration de la performance énergétique, en abordant l’aspect technologique, mais aussi la prise en compte de la nécessaire évolution comportementale. Ces ateliers ont eu pour objectif de croiser l’offre et la demande avec des experts spécialement mobilisés qui ont présentés des exemples concrets ou des innovations, comme supports de réflexions et d’ouvertures vers de nouvelles pistes.

II. Le contenu / programme/organisation

1. Mise en situation (plénière et workshops) Le programme de cet après midi d’atelier s’est déroulé en 3 phases : des apports d’experts, un travail en ateliers thématiques puis une restitution collective pour préparer des groupes de travail ayant pout objectif de faire émerger des projets collaboratifs.

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2. Programme de l’événement 1ère partie 13 h 30 / 15 h 00 : Interventions en plénière • L’aménagement durable comme opportunité d’innovation : Les éco territoires représentent une opportunité d'innovation dans les projets urbains. Comment les nouvelles formes de structures organisationnelles ainsi que les nouveaux outils juridico économiques et de conception transforment les pratiques dans l'urbanisme. Rebecca Pinheiro‐Croisel : Laboratoire Centre de Gestion Scientifique, Ecole des Mines de Paris. Chargée de l’étude, • Les éco quartiers, apportent des réponses techniques à des aspirations de vie “éco” : Concevoir une technique revient à «configurer» ses usagers, c’est-­‐à-­‐dire à intégrer en amont une définition de l’identité des usagers ainsi que les différentes contraintes susceptibles d’intervenir lors de l’utilisation. Marie‐Haude Caraës, Directrice de la recherche Cité du Design • Identification et analyse des besoins en innovation des éco quartiers de Rhône‐Alpes : restitution de l’étude Quartier Durable réalisée par l’ARDI Rhône-­‐Alpes et introduction des thèmes prioritaires de travail. Franck Bercegeay, Chargé de Mission ARDI département Design 2ème partie : 3 ateliers en groupes 1 – Workshop déchets, infrastructures : L’activité d’un quartier peut se caractériser par ses flux. Ceci fait l’objet d’une attention particulière dans les éco quartiers et de projets spécifiques. Ce workshop traitera des deux aspects suivants : Déchets : Optimiser la gestion des déchets des éco quartiers : prévention, mutualisation, innovation - Cabinet INDDIGO, Corinne Lac Infrastructures : Construction et déconstruction d'un quartier durable INDURA : Yannick Mathieu, Directeur adjoint CETE de Lyon Modération par Jean Mochon -La Belle Idée 2 – Workshop habitant : Dans un contexte de plus en plus normé, l’utilisateur, l’habitant doit pouvoir prendre toute sa place au coeur du quartier. Ses besoins, ses usages sont à intégrer le plus en amont possible des projets. Pour cela des nouveaux outils de concertation sont à inventer. Le vieillissement de la population en est une bonne illustration. Concertation et mixité : la maquette interactive d’un quartier comme outils de concertation avec les habitants et outils de conception du quartier CEA / Leti et Dasein ‐ Nicolas Géraud Accompagnement du vieillissement dans un éco quartier : projet SALSAT introduit par I‐care et projet HOST introduit par Françoise Abry, OPAC du Rhône. Modération par Denis Bernadet – Leroy Merlin Source 3 – Workshop technologies et usages : L’atteinte des objectifs ambitieux des différentes catégories de performance énergétiques repose sur des technologies avancées et sur des évolutions comportementales. Présentation du Laboratoire de rénovation thermique de lotissements sociaux par Guy Marchand ‐ DREAL. Présentation des bouquets de solutions retenues par le cabinet Tekhné L’énergie durable par Bruno FONTANEL, Chargé de mission Eco quartier au sein de la Branche Energie France de GDF‐SUEZ Un éco-quartier doit être composé de bâtiments répondant a minima à la Réglementation Thermique 2012 qui est en train de se mettre en place. On constate que l’offre est pour l’instant loin d’être capable d’y répondre, tant du point de vue de la qualité, que du coût. Le Cluster Rhône-Alpes Eco énergie lancé a une action forte, visant à accompagner la création et le développement de Groupements d’entreprises, sur le secteur du bâtiment énergétiquement performant ; par Mickael de Chalendar, Directeur Technique du Cluster Rhône-Alpes Eco-énergies Modération par Guy Marchand - DREAL 3ème partie : Conclusion et proposition de création de groupes de travail transversaux avec les Pôles & Clusters.

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3. Interventions :

L’aménagement urbain durable comme opportunité d’innovation L’actuel foisonnement des projets d’aménagement urbain, la construction de la doctrine de l’État autour de la ville durable et les nouvelles exigences du marché posent la question de la conception d’un objet non maîtrisé, voire inconnu : l’éco quartier. Nous observons que les donneurs d’ordre (maîtrise d’ouvrage), face à la charge qui est la leur, à savoir fixer les objectifs d’un projet urbain et définir leurs seuils de performance notamment en terme de soutenabilité, se retrouvent pour la plupart démunis. Durant la genèse d’un projet du type éco quartier (le programme), ces maîtres d’ouvrage se voient attribuer une activité de préconception qui doit à la fois définir la valeur de l’«objet» et identifier les connaissances et compétences associées à ce nouvel «objet» à concevoir. La plupart de ces acteurs/concepts, malgré de nombreux RETEX des projets d’éco quartier, partent de zéro, les outils de conception pour ces projets d’aménagement urbain durable n’étant pas encore stabilisés (encore faut-il aussi reconnaître le besoin de ces outils) et les protocoles d’évaluation n’étant pas encore totalement connus. Sachant qu’un projet de ce type doit apporter une qualité effective pour les habitants et les usagers tout en répondant et en s’inscrivant dans les priorités et les besoins territoriaux, en comprenant des objets de performance vis-à-vis de l’empreinte écologique, la question du processus de sa conception devient centrale. Afin de contribuer à la fluidité de ce processus de conception et de lui donner les conditions nécessaires pour l’émergence de l’innovation, outiller les acteurs créateurs du projet nous paraît être une voie intéressante à explorer. Nous pensons même que le cheminement de la production de ces outils de pilotage de projet et de conception d’un objet très complexe représente une opportunité d’innovation. L’efficacité de la construction et le déploiement des outils de pilotage de la conception de projets urbains durables ont été observés, par exemple, dans le cadre du projet d’éco quartier Grand Large. L’organisation de l’action collective par la communauté urbaine de Dunkerque (avec des acteurs inattendus), ainsi que l’ouverture de champs d’exploration par cette dernière en créant des « concepts clés », et non des cahiers des charges figés dans la phase de programmation, a produit un modèle organisationnel innovant (« Triangle magique » entre la CUD, le groupement bailleurs-promoteurs et l’architecte-urbaniste) et par là même un modèle juridico-économique innovant (contractualisation de la performance attendue et clés de financement pour la mixité sociale). L’usage des outils de gestion peut être cependant dangereux dans le cadre d’un projet urbain, notamment pendant la conception d’un éco quartier. Un bon exemple est illustré par l’utilisation d’un référentiel d’évaluation comme base de construction d’un cahier des charges. Cela peut notamment éloigner le projet de morceaux de ville de ses caractéristiques fondamentales, comme son ancrage territorial et son rayonnement dans la ville. Les outils de conception innovante pour un projet d’éco quartier constituent une opportunité d’innovation technologique, ou encore des pratiques lorsque ce projet trouve sa place dans son territoire, constituant un puzzle dans la ville. Il ne s’agira pas de concevoir un confetti agaçant pour la ville, mais un quartier alternatif aux problématiques sociétales à l’échelle locale et écologiquement équitable pour la planète (une alternative à l’étalement urbain, par exemple). À observer de près l’émergence de 600 éco quartiers en France, nous pouvons reconnaître que la problématique de l’aménagement urbain durable n’est pas seulement une question de mise au point de nouvelles solutions technologiques ou de réponses politiques. Il s’agit aussi de pouvoir organiser l’action collective, d’outiller (à la fois en modèles et en connaissances) les acteurs donneurs d’ordres, les concepteurs, les gestionnaires, les utilisateurs même, afin que l’innovation équitable puisse émerger et être transférable, devenant ainsi générique. Nous devons envisager que les éco quartiers puissent être un chemin, un processus d’apprentissage pour la construction, morceau par morceau, d’une ville qui répond et qui anticipe les changements sociétaux qui se dévoilent actuellement sous nos yeux. Rebecca Pinheiro-Croisel

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Que faire des usages ? … Quartier durable et précarité énergétique

Le développement durable est donc la prise de conscience des équilibres à trouver entre l’homme, son activité et la nature ; il semble s’imposer aux industriels, aux consommateurs, aux pouvoirs publics et aux citoyens. Depuis quarante ans et peu à peu, chacun prend la mesure de l’impact sur la planète du mode de vie occidental qui repose sur une production et une consommation effrénées de biens industriels. En moins d’un siècle, les objets qui nous entourent se sont multipliés de manière exponentielle : un Européen de classe moyenne possède autant d’objets ou d’équipements qu’un millionnaire des années trente. Ainsi, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, le progrès technique est en mesure de dépasser les capacités de l’homme et les besoins de la société. Une part de ce déséquilibre s’achève et échoue dans le domestique occidental, submergé d’objets : ceux-ci s’accumulent, se stratifient, s’entassent. Les placards sont pleins à craquer, les étagères menacent de déborder. Les objets nouveaux poussent un peu plus les anciens – quasi neufs, fonctionnels mais déjà à l’agonie. L’apprentissage de la conscience écologique du designer se construit bon an mal an, au fur et à mesure des catastrophes industrielles, des risques sanitaires, des menaces environnementales, autant d’événements qui interrogent inlassablement la responsabilité de l’homme. Less is more – slogan attribué à Mies van der Rohe1, repris par les designers et architectes contemporains – est depuis vingt ans l’aphorisme autour duquel la plupart des concepteurs prennent position. Il demeure une simple déclaration de principe que le système productif peut à l’occasion déclamer mais qui ne dépasse pas l’intention. Demain, on revisitera l’histoire de la société industrielle en termes de production, de distribution et de services. Cette histoire n’en finira pas de s’interroger sur les mécanismes actuels de consommation qui privilégient la satisfaction de posséder à l’usage… Elle s’interrogera aussi sans doute sur l’explosion des techniques et de ses effets sur l’individu. C’est cette question que je vous propose d’aborder : La relation des individus aux techniques Trop souvent, la politique de réduction de la consommation d’énergie ne se couple pas d’une interrogation sur les rapports de l’individu aux dispositifs techniques mis en place. Et ce dispositif peut se réaliser de façon autonome sans se préoccuper de la réception d’objets, d’équipement, de services ou de prescriptions complexes. Le dispositif technique de réduction de la consommation énergétique se présente aux yeux de ceux qui l’utilisent avant tout sous la forme de plaquettes d’information, d’objets, de systèmes, de services plus ou moins complexes. Les rapports qu’entretiennent les individus avec les objets qui prennent en charge la réduction de la consommation (les interfaces : interrupteur, thermostat, veille ; les protections : fenêtres à double ou triple vitrage, calfeutrage, etc ; les filtrages : bouches d’aération, sas d’entrée, etc.) sont d’abord un rapport physique et concret. Pierre Chambat – dans un tout autre contexte, celui des « nouvelles technologies de l’information et de la communication » – rappelle qu’« on ne peut pas raisonner abstraitement à partir de schémas techniques envisagés indépendamment de leur objectivation sous forme d’objets relevant de la culture. Ces objets (…) constituent les interfaces entre la technique et les usagers. Le choix de telle ou telle interface pose la question de la mise en objet de la technique, directement liée à l’acculturation technique »2. Ainsi par exemple : Quel est le statut de l’objet technique de réduction de la consommation d’énergie ? Quelle est la signification de l’usage des techniques ? Ou du non usage ? Ou d’un usage iconoclaste ? Quels sont les avantages relatifs de tel objet ou tel système ? Quelle est la compatibilité de tel objet ou systèmes avec les usages ? Quel est le degré de complexité de tel objet ? Quelle est sa visibilité ? Quels sont les effets de cette visibilité ? L’usager a-t-il la possibilité de la tester ? Quelles sont les conditions et les disparités d’utilisation (qui fait quoi ? avec quelle fréquence ?) ? Autant de questions qui toutes convergent vers les pratiques de consommation et la réception du dispositif technique de réduction de la consommation pour son ou ses usagers. Comment ce dispositif vient-il s’inscrire dans un environnement spécifique ? Et parmi quelles pratiques préexistantes ? Vouloir réduire la consommation énergétique passe nécessairement par la compréhension du rapport des individus à la chaîne énergétique mise en place dans l’habitat d’insertion : comprendre l’ensemble des attitudes et connaissances relatives à la consommation d’énergie et à la réduction de la consommation énergétique, comprendre les compétences que les individus doivent et ont envie mobiliser dans ce cadre. Il existe plusieurs types de rapports aux objets, en fonction d’une part de leur caractéristique et d’autre part selon les différentes significations auxquelles ils renvoient. En reprenant 1 Le poète anglais, Robert Browning – et non Mies van der Rohe – est l’auteur, en 1855, de ce vers, in Hommes et Femmes. 2 Pierre Chambat, « Technologies à domicile », Esprit, 1992, pp. 99-112.

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l’analyse de Gilbert Simondon3, on peut supposer que certains appareils se trouvent inscrits dans des pratiques magiques, alors que d’autres en sont au stade instrumental, sans compter ceux qui sont définitivement rejetés. Les acteurs, les éléments naturels et les dispositifs techniques sortent transformés de ces confrontations. Concevoir une technique revient à « configurer » ses usagers, c’est-à-dire à intégrer en amont une définition de l’identité des usagers ainsi que les différentes contraintes susceptibles d’intervenir lors de l’utilisation. Et ordinairement, la relation à l’usager est perçue sous l’angle de la coopération. Certes, dans l’utilisation, les usagers font un travail d’interprétation de la technique, guidés par la façon dont celle-ci a été conçue. Pourtant, d’autres pratiques sont à observer et à étudier : détournement, variante, déviance, désintérêt, etc. Pour une sociologie de l’appropriation Pourquoi étudier l’usage quand il semble évident qu’une réponse technique permettrait de résoudre la situation ? Il est nécessaire d’améliorer les connaissances sur l’usage de l’énergie sous peine de réaliser des contre-performances. Ainsi, les individus même démunis sont des acteurs dont les décisions influencent leur consommation d’énergie. Sans action avec eux, plutôt que sur eux, il y a fort à parier que les politiques incitatives échouent au seuil du foyer. Le dispositif technique de réduction de la consommation d’énergie n’opère pas dans un vide social ; il ne procède pas davantage par novation ou substitution radicale. Il interfère avec des pratiques existantes. La question énergétique dans l’habitat est une configuration socio-technique (un champ de contraintes et de possibles, un modus operandi plus ou moins flexible et surtout un ensemble de problèmes pratiques ou organisationnels à résoudre). Il faut comprendre cette question énergétique comme un rapport constant, une tension entre une logique technique et une logique sociale. C’est pourquoi la notion « d’usage » est centrale qui permet de montrer l’enchevêtrement de la technique et du social, notamment à travers les diverses représentations de l’usager. L’usager est-il paresseux ? Effectivement s’il accordait un peu de son temps à la bonne compréhension d’un service ou d’un objet, beaucoup de projets s’en trouveraient facilités. Mais on aura tort de s’en prendre à lui : l’utilisateur ne peut pas consacrer une demi-journée à l’apprentissage des fonctions d’un nouveau réveil, une autre à régler le décodeur télé, de même pour le maniement d’un appareil photo numérique, la compréhension d’un site internet, les fonctions d’un four, les possibilités du nouveau Word ou le pilotage d’une borne SNCF. L’accumulation des techniques est devenue telle que les concepteurs doivent intégrer la situation d’un usager néophyte et pressé, à leur conception : c’est la règle des nouveaux systèmes contemporains, assouplir le travail de l’amateur si l’on ne veut pas qu’il fuit. Pour ce faire, le design doit savoir défendre l’avis de l’utilisateur, même si cela implique des bizarreries techniques. Pour ceci, il dispose de plusieurs stratégies : concevoir des systèmes qui se comprennent instinctivement, dissimuler les couches techniques pour ne laisser paraître que le strict nécessaire, s’appuyer sur des usages existants, user de métaphores et d’images pour expliquer la nouveauté. Dans les cas où cela s’avère nécessaire, le designer cherche également à accorder les projets à un type d’usage et d’usagers qui peuvent rejeter une forme qui ne leur ressemble pas, parce que naïve ou froide, par exemple. a- L’appropriation des techniques : La notion « d’usage » doit être précisée. En effet, elle connaît de nombreuses acceptions qui sous-tendent des conceptions différentes de la technique et du social. La notion « d’usage » est convoquée pour à la fois repérer, décrire et analyser des pratiques, des attitudes et des représentations relatives à la consommation d’énergie et au dispositif technique de réduction de cette consommation. Il s’agit de s’attacher à l’analyse de la consommation et du dispositif technique comme un construit social et à l’étude de son appropriation par l’usager – autrement dit à l’analyse de la formation des usages sociaux. L’usage ne peut être réduit à la seule manipulation de l’objet technique, il a une épaisseur sociale. L’approche de l’appropriation sociale des techniques permet de dépasser l’étude du rapport strict de l’usager à l’objet technique pour élargir l’analyse à la prise en compte de la place qu’occupent les pratiques dans les modes de vie. L’étude des usages de la chaîne énergétique ne prétend pas donner des clefs pour changer les comportements, mais bien plus repérer des usages énergétiques, en comprendre l’origine, l’inscription culturelle et sociale, pour envisager ensuite les modalités techniques de résolution de la précarité énergétique en tenant compte des usages. b- Des modes d’habiter singuliers : Les usages sont un continuum allant d’usages déjà structurés aux usages en voie de formation, renvoyant à une diversité d’objets (prescrivant eux-mêmes des modalités spécifiques d’appropriation) mais également un continuum historique où un usage structuré peut être déstabilisé puis recomposé sous une autre forme. En effet, même si les pratiques témoignent d’une pénétration des valeurs portées par les objets techniques, elles ne se conforment pas à 3 Gilbert Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, Paris, Aubier, 1958 (édition augmentée en 1989).

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des modèles d’utilisation rationnelle et univoque. Les modes de faire développés restent singuliers et propres à chaque usager. A la suite de Michel de Certeau, des recherches qui se sont attachées à l’étude de l’appropriation des techniques, ont révélé un usager actif, rusé, capable de créer ses propres usages. Comment se constituent des usages différenciés de la consommation d’énergie selon les familles, notamment à travers l’examen des « significations d’usages ». L’analyse des usages révèlera la fabrication d’une culture familiale bâtie autour de styles d’interactions particuliers, d’habitudes et de rituels d’organisation ainsi que d’habitudes de consommation qui portent également les traces du contexte social dans lequel les pratiques prennent place. c- Le foyer comme économie morale : La question de la réduction de la précarité énergétique passe aussi par des questions de consommation et de surconsommation. L’individu est sollicité par la société de consommation qui incite à la consommation et à l’acquisition comme modalité majeure de fabrication de son identité et de son mode d’intégration sociale. La conceptualisation du foyer comme « économie morale »4 permet de comprendre l’usage des techniques et les pratiques de consommation dans leur relation avec le monde extérieur. Le foyer est une économie au sens où il participe – via ses membres – à une activité de consommation et il est une économie morale au sens où cette activité de consommation est construite par des goûts, des usages, des pratiques, des connaissances, de modes de reconnaissances socioculturels. Il est donc nécessaire d’appréhender les rapports des individus à la consommation, question nodale. Marie-Haude Caraës Identification et analyse des besoins en innovation des éco quartiers de Rhône-­‐Alpes : Restitution de l’étude Quartier Durable réalisée par l’ARDI Rhône‐Alpes et introduction des thèmes prioritaires : Parmi les actions pour mettre en synergie les acteurs de l’innovation, l’ARDI mène depuis 2009 un programme intitulé « Quartier Durable ». L’objectif est l’émergence de projets collaboratifs associant des entreprises et des laboratoires avec le soutien de différents pôles de compétitivité et clusters de la région. Ce travail vise à proposer des solutions innovantes aux porteurs de projets d’éco quartiers pour répondre à des besoins nouveaux ou sans réponse à ce jour. Une première phase a été initiée avec les acteurs de l’innovation, d’avril à juin 2009 une enquête et des entretiens auprès des clusters et des pôles de compétitivité ont permis de recenser les actions de recherche menées sur le thème « Quartier Durable » en Rhône-Alpes. Ce qui a abouti en Juillet 2009 à une première définition de quatre thématiques transverses :

Contribution des TIC à la mobilité dans le quartier Maîtrise de l’énergie et de l’efficacité énergétique à l’échelle du quartier Maintien à domicile et autonomie à tous les âges de la vie Réduction des nuisances environnementale

En septembre 2009 : l’ARDI a organisé des ateliers sur chacun des thèmes ci-dessus. Cette action a permis dès lors de faire émerger une douzaine de projets collaboratifs qui ont été suivis par les différents acteurs engagés dans la démarche. En mai 2010 l’ARDI a lancé la newsletter Quartier Durable (en moyenne 4000 abonnés) La seconde phase a été lancée pour identifier les besoins des éco quartiers rhônalpins et les rendre ainsi plus concrets. Une première enquête auprès d’une sélection réduite d’acteurs de projets d’éco quartiers a permis de mieux appréhender le contexte des porteurs de projets et les principaux acteurs en présence. Puis une équipe spécialement constituée à partir du mois d’avril 2011 a effectué un recensement de 82 quartiers de Rhône-Alpes ayant réalisé ou réalisant prochainement des actions de type éco quartier (approche élargie sur la base des informations disponibles sur les sources accessibles du grand public). L’étude documentaire a été ainsi effectuée sur 40 des 82 initiatives identifiées en Rhône-Alpes. Ce recensement a donné lieu à un travail d’analyse à partir des critères formalisés dans la grille du Ministère de l’Écologie, du Développement

4 R. Silverstone, D. Morley, A. Dalhberg and S. Livingstone « Families, Technologies et Consumption : The Household and information and Communication Technologies », ESRC, Program on Information and Communication Technologies Conférence, Brunel University, 1989.

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Durable du Transport et du Logement (Grille MEDDTL éco Quartiers) .

Ce travail d’analyse a été finalisé fin aout, de sorte de dégager les principales thématiques à travailler : Gestion des déchets, Mixité sociale, Concertation de la population, Portée économique du projet, Identité, Pérennité économique du projet

C’est à partir de cette analyse que cet atelier quartier durable a été organisé en proposant 3 axes de réflexions, pour partager les bonnes pratiques avec des experts et faire émerger de nouveaux projets collaboratifs avec les Pôles de compétitivité et les clusters et les entreprises concernées : 1 – Workshop déchets, infrastructures : L’activité d’un quartier peut se caractériser par ses flux. Ceci fait l’objet d’une attention particulière dans les éco quartiers et de projets spécifiques. Ce workshop a traité des deux aspects suivants : Déchets : Optimiser la gestion des déchets des éco quartiers : prévention, mutualisation, innovation et Infrastructures : Construction et déconstruction d'un quartier durable INDURA :

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2 – Workshop habitant : Dans un contexte de plus en plus normé, l’utilisateur, l’habitant doit pouvoir prendre toute sa place au cœur du quartier. Ses besoins, ses usages sont à intégrer le plus en amont possible des projets. Pour cela des nouveaux outils de concertation sont à inventer. Le vieillissement de la population en est une bonne illustration. 3 – Workshop technologies et usages : L’atteinte des objectifs ambitieux des différentes catégories de performance énergétiques repose sur des technologies avancées et sur des évolutions comportementales. Franck Bercegeay

III. Le bilan/prévisions

1. « Feedback » Sur 63 inscrits 62 étaient présents. Les évaluations recueillies auprès des participants font ressortir le niveau de satisfaction de 85% Workshop 1 : Déchets et infrastructure : L’activité d’un quartier peut se caractériser par ses flux. Ce workshop a traité des deux aspects suivants : Déchets : Optimiser la gestion des déchets des éco quartiers : prévention, mutualisation, innovation par le Cabinet INDDIGO : Corinne Lac Infrastructures : Construction et déconstruction d'un quartier durable, INDURA,Yannick Mathieu, Directeur adjoint CETE de Lyon Modération par Jean Mochon -­‐ La Belle Idée

Les grandes pistes de travail possibles : DECHETS - « Donner envie de Trier » En ce qui concerne la collecte et le tri des déchets un des axes forts qui est ressorti des discussions : « mieux informer, inciter, donner envie » afin que l’usager soit dans une démarche plus volontariste. Peut-être des solutions ludiques, notion de développement désirable. - « Gestion mobile des déchets » Intégrer ou décliner des solutions expérimentées en île de France, par exemple, concernant la gestion des déchets permettant la jonction de différents flux. Par voie fluviale par exemple, concept de la déchetterie mobile. INFRASTRUCTURES : - « Densification par le sous-sol » L’espace sous terrain n’est jamais ou mal pris en compte dans la conception et l’aménagement des quartiers (il faudrait l’intégrer au PLU). En imaginer les nouveaux usages (zones de travail partagé, aires de jeux, site de loisirs….) Travailler également sur l’acceptation de vivre sous-terre (solutions technologiques également à développer). - « Risques gravitaire » risques liés aux chutes de pierres ou de neige

Workshop 2 : Habitants La prise en compte de l’utilisateur, de l’habitant au cœur du quartier. Ses besoins, ses usages sont à intégrer le plus en amont possible des projets. Pour cela des nouveaux outils de concertation sont à inventer. Modération par Denis Bernadet Concertation et mixité Maquette interactive d’un quartier comme outils de concertation avec les habitants et outils de conception du quartier Présenté par Nicolas Géraud (CEA / Leti et Dasein) Une démonstration rapide de cette maquette en introduction : sur une table lumineuse est figuré un quartier en cours de conception (GIANT, à Grenoble). Les bâtiments sont représentés par des

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modèles réduits manipulables à volonté. A ce "plan de masse avec élévations" correspond une scène sur un écran, où chaque modèle réduit est représenté par une image 3D replacée dans son contexte.. L'outil permet ainsi de déplacer les bâtiments, d'en ajouter, de changer leurs caractéristiques (style d'habillage) ou de changer de point de vue (orientation, altitude) Dasein Interactions, jeune spin-off du CEA, va désormais développer et commercialiser les services proposés par ce type d'outil innovant. Cette application est avant tout présentée comme un outil de Maitrise d'Usage ou de Planification Urbaine, permettant une conception urbanistique plus tactile et intuitive que les outils de réflexion, toujours en cours et impliquant des processus de plus en plus précis mais aussi de plus en plus abstraits pour les décideurs. Dans le cadre de travaux d'aménagements, cet outil devrait demeurer un support à la concertation, à la simulation et à la communication, le mot fort étant "concertation". En quelque sorte, il devrait être un "anti-outil" de promotion et demeurer un outil pédagogique. Vieillissement : Projet HOST Présenté par Françoise Abry (OPAC du Rhône) Projet européen est piloté par l’OPAC du Rhône depuis le printemps 2011, rassemble 10 partenaires de France, d’Italie, d’Angleterre et d’Espagne. Il a pour objectif d'utiliser au mieux les technologies numériques pour favoriser le maintien des personnes âgées autonomes chez elles. Ce projet devra permettre de réviser l'offre des services bailleurs, ainsi que la nature des liens avec la famille, les proches, et les partenaires locaux (services médicaux, sociaux, publics, commerçants). La démarche mise en place repose sur un co-design avec les utilisateurs Un des objectifs principaux est l'identification et la mise en place de modèles économiques viables et nécessairement à échelle humaine. A terme, HOST devrait permettre l'émergence de bouquets de services associant bailleurs, prestataires et financeurs, Les logements résultant de cette volonté devraient être aussi adaptables par delà les générations de population. Projet SALSAT Introduit par Gérald Comtet (Cluster I-care) SALSAT (Santé Lien Social Autonomie Technologie) est un projet collaboratif, né de la volonté du Ministère de l’Industrie, du Ministère de la Santé, de la Région Rhône-Alpes, du Conseil Général de l’Isère et de la Métro (Grenoble). Son financement et sa gouvernance se font dans le cadre des projets FUI. Le projet a pour objectif de contribuer à la sécurisation des personnes en perte d'autonomie dans le cadre du maintien à domicile et en mobilité, en développant des services de télésanté, télémédecine et téléassistance médicalisée répondant aux contraintes économiques propres à ce marché. Il consiste à développer et à tester de nouveaux services de santé fiables, au fonctionnement sécurisé et respectueux de la confidentialité des données de santé à caractère personnel. Son approche est résolument celle d'un "living lab", plutôt qu'une mise en avant technologique. Il s'agit de remettre le patient au cœur du débat en facilitant le dialogue monde médical/société. A terme, la volonté est d'assurer la maitrise économique et industrielle de toute la chaine de traitement des données santé par la mise en place d'une filière technologie santé services articulée autour d'une plateforme de services multimédia à l'attention des personnes dépendantes. Cette plateforme sera à l'usage des patients et au service des professionnels de la santé.

Les grandes pistes de travail possibles : « Autonomie des personnes âgées et handicapées » « Outils de concertation et d’interaction à intégrer dans la conception » « Économies d’énergie et produits électroménager (équipements partagés, lieux de vie en commun »

Workshop 3 : technologies et usages L’atteinte des objectifs ambitieux des différentes catégories de performance énergétique repose sur des technologies avancées et sur des évolutions comportementales. Présentation du Laboratoire de rénovation thermique de lotissements sociaux : suite à un appel d’offres de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). L’objectif général de ce projet est de mettre en œuvre sur 2 sites de logements sociaux un projet expérimental de réhabilitation thermique. Deux sites ont été retenus la Montagnette à Ugine (73) et les Speyrs à Vif (38) avec les objectifs suivants :

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• Conduire un projet de réhabilitation thermique sur de l’habitat individuel • Trouver des indicateurs de performance et de suivi • Valoriser cette expérimentation à destination de l’habitat individuel privé Enclencher des réflexions sur l’espace public, support des logements

Les grandes pistes de travail possibles : - Lancer un groupe de travail sur la rénovation logements individuels (monitoring, capteurs), ou rejoindre des initiatives existantes Comment vérifier le bilan énergétique réel versus la théorie ? Comment impliquer les utilisateurs pour une gestion "responsable" , gestion centralisée des habitats (optimisation des parties techniques) … - Interface ludique dans l’habitat, études psychiques et culturelles des projets. Prendre en compte les souhaits des habitants très en amont dans les projets. - Living Lab Grand Lyon : approche du quartier durable par des outils numériques. - Favoriser le regroupement d'entreprises de petite taille ayant des compétences complémentaires pour faire une offre globale. - Intégration de l'industrie dans la ville ou comment réduire la distance habitat - travail. - Maison autonome (eau, énergie, déchet…)

Autres thèmes notés : - Chauffer les arrêts de bus pour favoriser les TC en hiver - Stockage de la chaleur de l’été pour l’hivers (solutions chimiques réversibles) - Espaces collectifs publics dédiés aux nouvelles formes de travail (numérique, télécentre, tiers lieux) - Intégration des problématiques d’éclairage (rupture technologique, ressenti, approche sociélétale)

Liens internet : http://leroymerlinsource.fr/qui-sommes-nous http://link.ouvaton.org/gif2011/?id=130 http://www.leti.fr/fr/Les-actualites/Le-CEA-Leti-a-concu-une-maquette-interactive-au-service-des-architectes http://www.maitrisedusage.eu http://www.opacdurhone.fr http://www.erasme.org/Le-Web-napperon http://www.i-carecluster.org http://www.lepetitsitesante.fr/actualites/101209_projet_tele_medecine_rhone_alpes.pdf http://www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=235 http://www.gdfsuez.com/> http://www.citedudesign.com www.inddigo.com www.eegenie.com http://www.ecoenergies-cluster.fr>

Conclusion De nombreux d’acteurs souhaitent se positionner sur des projets ce qui donne la dimension de l’enjeu. La phase suivante en cours de travail est de monter en étroite collaboration avec les pôles et clusters concernés, des groupes de travail pour mettre en route des projets collaboratifs d’innovation.

Remerciements A Maud, Lucie et Anne pour le travail réalisé sur l’étude des 40 quartiers. A L’équipe de la Cité du Design qui a accueillie cette manifestation avec professionnalisme et l’adaptabilité nécessaire pour faire de cette première journée de conférence dans le cadre de Design Map, une réussite. Aux modérateurs et aux intervenants qui ont su répartir la parole et animer efficacement les groupes. Aux trois chargés de mission de l’ARDI qui ont permis de faire de cet événement une occasion de travail transversal.