PROJET DE TERRITOIRE DU CHABLAIS · 2014. 12. 22. · Programme d’actionsdu CDDRA du...

PROJET DE TERRITOIRE DU CHABLAIS

Programme d’actions

du Contrat de Développement Durable

Rhône-Alpes (CDDRA 2010-2016)

Avril 2010

Crédits photos : SIAC, Alain BOUVET

Programme d’actions du CDDRA du Chablais 2010-2016 – Avril 2010 2

Sommaire du programme d’actions du CDDRA du Chablais Programme 2010-2016 Le programme d’actions du Chablais et le Développement Durable p.4 Axe 1 – Promouvoir un territoire performant dans l’organisation et p.7

l’aménagement durable de son espace

1.1 Renforcer des actions en faveur du logement (social, saisonnier, jeunes) p.7 1.2 Soutenir l’offre de services publics et des équipements culturels p.10 1.3 Aider à la réalisation d’opérations d’aménagements exemplaires ou p.12

innovants en matière de performances énergétiques et environnementales 1.4 Ingénierie liée à l’aménagement et au développement durable p.15 Animation, suivi et évaluation pour une gestion durable de l’espace Axe 2 – Développer un territoire respectueux de son environnement et de son p. 18 patrimoine 2.1 Soutenir des actions de préservation de la géodiversité et de la p.18 biodiversité

2.2 Préserver la ressource en eau et la biodiversité p.21 2.3 Renforcer l’identité des patrimoines : géologique, naturel, paysager p.24

et culturel du Chablais 2.4 Animation et mise en œuvre du projet de Géoparc européen – poste p.27

de chargée de mission du patrimoine géologique Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer p.29

3.1 Encourager les entrepreneurs, créateurs ou repreneurs d’activités par p.29 un dispositif d’accompagnement professionnel 3.1.1 Accompagnement entrepreneurs, créateurs et repreneurs d’activité p.29 Animation Plate forme initiative locale (PFIL) 3.1.2 Des solutions d’hébergement pour les entrepreneurs et créateurs p.32 d’entreprises – La pépinière du Chablais

3.2 Accompagner les échanges et les stratégies de mutations économiques p.34 du territoire

3.2.1 Renforcer et positionner les activités économiques dans une p.34 perspective d’éco-territoire 3.2.2 Animation économique généraliste du territoire p.37 3.2.3 Se donner des outils pour renforcer les échanges économiques p.40 transfrontaliers et avec les territoires extérieurs 3.3 Favoriser l’orientation, l’offre en formation, la mise en œuvre d’outils p.43 en lien avec les besoins et le devenir du territoire et accompagner les démarches à destination des employeurs et saisonniers

3.4 Mettre en œuvre une stratégie touristique partagée tournée vers la p.46 complémentarité et inscrite dans la perspective d’un tourisme diversifié

et durable 3.4.1 Développer des produits de découverte identitaires du Chablais p.46


3.4.2 Améliorer la qualité de l’hébergement sur le territoire p.50 3.4.3 Professionnaliser les acteurs du territoire p.52 3.4.4 Améliorer la lisibilité de l’offre touristique du Chablais p.54 3.4.5 Renforcer la coopération entre les acteurs touristiques du territoire p.56 Axe 4 – Promouvoir un territoire ouvert à toutes les mobilités p.58

4.1 Encourager des actions en faveur d’un transport performant et durable p.58 sur tout le territoire

4.2 Promouvoir les modes de déplacement doux p.61 4.3 Animation Transports & Déplacements pour le Chablais p.64

Axe 5 – Gouvernance p.66 5.1 Animation et coordination générale du CDDRA p.66 Axe 6 – PSADER p.69


Introduction Le programme d’actions du Chablais et le Développement Durable Après un premier Contrat de Développement Rhône-Alpes (CDRA) couvrant la période 2003-2009 de 6,6 millions d’euros et un taux de consommation totale de l’enveloppe de 96 %, le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Chablais fait acte de candidature pour un second Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes (CDDRA) 2010-2016 début janvier 2009. De l’étape de la Charte de développement durable… La Charte de développement durable du Chablais a été présentée en comité de pilotage CDRA le 18 juin 2009, puis en comité d’avis régional le 19 juin 2009. La Commission Permanente du 18 septembre 2009 valide une enveloppe régionale de 8 232 000 euros pour le territoire du Chablais. Elle s’appuie sur le diagnostic et les cinq défis identifiés dans le SCoT et les objectifs qui en découlent. > Défi 1 : Répondre aux besoins de la population en termes de logement, d’équipements, de

services dans un cadre structuré. > Défi 2 : Offrir un cadre de vie et un environnement de qualité. > Défi 3 : Accompagner et favoriser le développement de l’économie chablaisienne. > Défi 4 : Renforcer l’accessibilité au territoire et mieux se déplacer au sein du Chablais. > Défi 5 : Passer d’une intercommunalité de gestion à une intercommunalité de projet. Elle affirme les grandes orientations définies comme prioritaires pour le Chablais à l’horizon 2020 : équilibre économique, environnemental et sociétal qui seront atteints par la participation et l’implication de chacun. La Charte de développement durable du Chablais s’articule autour de cinq chapitres et propose 6 axes principaux : >Axe 1 : Organisation et aménagement durable de l’espace. >Axe 2 : Environnement et patrimoine. >Axe 3 : Développement économique et touristique. >Axe 4 : Transports et mobilités. >Axe 5 : Gouvernance. >Axe 6 : Agriculture/Forêt (Projet Stratégique Agricole et de Développement Rural /

PSADER). Elle est accompagnée d’un avis argumenté de la Société Civile du Chablais (S2C). Celle-ci s’est fortement impliquée dans la préparation du prochain CDDRA. Elle participe aux commissions thématiques du SCoT et remplit une fonction consultative auprès du Comité de pilotage du CDDRA grâce à la participation de son président et de ses vice-présidents.


L’acte de candidature au PSADER a été présenté le 19 février 2009 et celui-ci fait l’objet d’un document à part entière. Il intègre pleinement le projet de territoire Chablais 2020. … à l’élaboration du programme d’actions du Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes du Chablais La réalisation du programme d’actions s’appuie sur les 6 axes identifiés dans la Charte de développement durable et le rapport de fin de mission du cabinet LDA issu des séminaires stratégiques. Dans l’objectif de sa préparation, un appel à projets a été lancé par le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Chablais à l’ensemble des intercommunalités et des membres de la Société Civile du Chablais afin d’identifier les projets prioritaires et transversaux à mettre en œuvre sur le territoire. Une note de cadrage présentant les critères régionaux précis d’éligibilité de ces projets a été rédigée et transmise aux collectivités correspondantes. Des commissions de travail thématiques réunissant élus et société civile (commissions urbanisme-habitat-services, environnement-Psader, développement économique-emploi, tourisme, transport-mobilité) se sont réunies afin d’étudier les projets (contenu, objectifs, actions, montant prévisionnel) dans l’objectif de rédaction des fiches-action, celles-ci ont été présentées en comité de pilotage du 29 octobre 2009. Les règles de financement des opérations ont été validées lors de ce même comité.

Etudes et diagnostics stratégiques

Aide 30% plafonnée à100 000 €

(préconisation Région)

InvestissementsPropositions:

Aide 30% plafonnée à200 000 €

3 ou 4 projets phares à 300 000 €

Animation (postes)Taux d’aide de 50%

sur la base d’un coût réel de 50 000 € /an sur 6 ans (préconisation Région)

Règles de financements des opérations

Axe 2 : Environnement/patrimoine1 717 950 €

Axe 4 : Transports/ mobilité

1 445 000 €

Axe 1 : Urbanisme/habitat/

services1 241 750 €

Axe 3 : Développement économique/emploi-formation/

tourisme:2 677 200 €

Economie/formation: 1 357 800 €Tourisme: 1 319 400 €

Axe 5 : Gouvernance180 000 €

Axe 6 : Agriculture-Forêt/Pêche - PSADER

970 100 €

Montant total de l’enveloppe CDDRA8 232 000 €

Le Chablais a été identifié par la Région Rhône-Alpes comme territoire test dans la mise en œuvre d’un Plan Climat Energie Territorial à l’échelle des 62 communes que composent le Syndicat Intercommunal d’Aménagement du Chablais. Le territoire du Chablais prend part également aux réflexions du Projet d’Agglomération franco-valdo-genevois (PAFVG) dans le cadre du Grand Projet Rhône-Alpes. Des actions passerelles avec le PAFVG ont été identifiées notamment dans le volet économique et pourront faire l’objet de financements régionaux.


Lecture des fiches-actions Chaque fiche-action est présentée identiquement et se compose de la façon suivante : > Intitulé et numérotation de la fiche-action par axe. > Contexte. > Objectifs. > Descriptif des opérations. > Plan de financement. > Partenaires. > Indicateurs d’évaluation. > Evaluation Développement Durable. La grille d’évaluation de développement durable est une méthode d’appréciation qui permet de renforcer l’exemplarité du territoire autour du développement durable. Ainsi, chaque fiche-action a fait l’objet d’une analyse selon une lecture économique, environnementale, sociale, de gouvernance, de validité et de cohérence afin de construire un territoire chablaisien à l’horizon 2020, performant dans l’organisation et l’aménagement durable de son espace, respectueux de son environnement, à l’économie et au tourisme développés, ouvert à toutes les mobilités et dont l’avenir est entre les mains de chacun.


Axe 1 - Promouvoir un territoire performant dans l’organisation et l’aménagement durable de son espace Fiche-Action 1.1 Renforcer des actions en faveur du logement (social, saisonnier, jeunes…) Contexte La croissance démographique du Chablais s’est accompagnée d’une progression très rapide de l’urbanisation. Cette conséquence n’est pas sans poser de problèmes en termes de consommation et de mitage de l’espace mais aussi de coût du logement. A l’instar des évolutions constatées à l’échelle nationale, le Chablais n’échappe pas à la multiplication des situations de rupture de logements et aux difficultés croissantes des ménages en situation économique et sociale précaire pour accéder au logement. Ce marché inadapté et insuffisant entraîne une situation de déséquilibre pénalisante pour beaucoup d’habitants, notamment les moins favorisés. Une politique forte de soutien au logement aidé doit être entreprise afin de garantir l’accès au logement pour tous et proposer une offre diversifiée et équitable dans toutes les communes. Toutes les opérations proposées devront présentées des caractéristiques de performance énergétique. Objectifs > Soutenir la politique d’aide au logement social et aidé par le renforcement de procédures intercommunales de type OPAH (Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat) et PLH (Programme Local de l’Habitat).

> Promouvoir et soutenir la mixité des logements et une répartition géographique cohérente en relation avec la structuration du territoire.

> Soutenir les projets de réhabilitation de logements permanents en habitat aidé ou saisonnier dans le parc de logements.

> Renforcer l’habitat collectif moins consommateur d’espace. > Stimuler et encourager la performance énergétique dans les programmes de réalisations. Descriptif des opérations > Réalisation et animation d’études dans le cadre des PLH et OPAH à l’échelle

intercommunale. Les études doivent intégrer les principes du développement durable et prévoir l’accessibilité aux logements.

> Réhabilitation de bâtiments en logements sociaux. > Réalisation de programme de logements aidés. > Création de logements pour les jeunes, logements d’urgence.


Plan de financement Objet Maîtres

d’ouvrage Coûts prévisionnels

F/I Conseil Régional

Autres

Réalisation et animation d’études PLH/OPAH Communication PLH/OPAH

Collectivités compétentes

685 000 10 000

30% (F)

30% (F)

200 000 3 000

485 000 7 000

Programme de logements aidés

Collectivités Bailleurs sociaux

660 000 30% (I) 200 000 460 000

Réhabilitation de bâtiments en logements sociaux

CollectivitésBailleurs sociaux

660 000 30% (I) 200 000 460 000

Logement des jeunes

CLLAJ 53 666

30% (F) 16 100 37 566

TOTAL 2 068 666 619 100 1 449 566 L’aide régionale portera sur la réalisation et l’animation des études et les investissements hors VRD. Le taux d’aide aux acquisitions foncières ne dépassera pas 10% du montant des acquisitions. Pour la production de logements sociaux, ne pourront être aidés que les logements en PLUS, PLAI ou Accession Sociale et sur les territoires non couverts par un PLH. Pour la réhabilitation de bâtiments en logements sociaux, un règlement d’attribution sera mis en œuvre pour les communes entre 1 000 et 5 000 habitants (financements en ligne directe auprès de la Région Rhône-Alpes pour les communes de moins de 1 000 habitants). Les opérations seront financées en priorité à destination des communes moyennes. Partenaires Collectivités, Conseil Général, Région, DDE, ANAH, EPFL, privés… Indicateurs d’évaluation > Nombre de PLH et OPAH mis en œuvre au terme du CDDRA. > Nombre de logements aidés construits. > Nombre de réhabilitation en logements sociaux par type PLAI, PLUS…. > Nombre total de nouveaux logements sociaux créés dans le cadre de cette action. > Performance énergétique (en CO2). > Evaluation environnementale. > Lien avec les transports en commun (TC). > Réduction des charges locatives.


Evaluation Développement Durable

Développement économique / activités

L’action vise à développer le logement d’une manière cohérente et adaptée aux besoins notamment en faveur du public défavorisé. La réalisation de logements sociaux a un impact direct sur le secteur d’activité du bâtiment et la création d’emplois locaux.

Environnement

Les études et actions de réhabilitation vont dans le sens d’une gestion économe de l’espace et donc d’une sauvegarde de l’environnement. Les actions dans le bâti existant sont par nature économes en espace naturel. Encouragement à la performance énergétique. .

Solidarité sociale

L’action favorise la solidarité sociale et permet le soutien de ménages en situation économique et sociale précaire par des propositions de logement adaptés à leurs besoins.

Gouvernance

Les études sur l’habitat nécessiteront la prise en compte des acteurs locaux à l’échelle intercommunale (institutionnels, acteurs locaux de l’habitat, partenaires privés,…) et la mise en place d’une politique de concertation.

Validité

La participation régionale apparaît essentielle pour mener le projet qui s’inscrit dans la réalisation de logements sociaux à l’horizon 2020 et permet de freiner la croissante urbaine de l’habitat, d’aider à l’accès au logement social pour tous par la réhabilitation de bâtiments existants, de préserver l’environnement.

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Axe 1 - Promouvoir un territoire performant dans l’organisation et l’aménagement durable de son espace Fiche-Action 1.2 Soutenir l’offre de services publics et des équipements culturels Contexte La qualité des services publics dans le Chablais est variée mais inégalement répartie sur le territoire. La croissance démographique et l’augmentation de la durée de vie de la population posent la question de privilégier une offre de services à la personne et d’équipements publics de proximité cohérente et structurée sur l’ensemble du territoire. Afin de garantir cette cohérence territoriale, la localisation des services publics et des équipements culturels et sportifs doit être prévue dans une logique de mise en réseau et de hiérarchisation à l’échelle du Chablais. Objectifs > Soutenir les projets de mise en réseau de services publics et des équipements culturels. > Développer des outils de communication présentant l’offre en services publics du territoire. Descriptif des opérations > Animation et mise en réseau de bibliothèques à l’échelle intercommunale. > Mise en réseau de bornes internet d’information pour les services publics. Plan de financement Objet Maîtres



Autres

Animation et mise en réseau de bibliothèque

Collectivités 410 000 30% (F) 123 000 287 000

Mise en réseau de bornes internet d’information des services publics à l’échelle du Chablais

Mission Locale Jeunes

10 320 30% (I) 3 096 7 224

TOTAL 420 320 126 096 294 224 L’aide régionale portera sur le fonctionnement et l’investissement. Fonctionnement : aide à la création du site internet ; une aide pour la maintenance du site peut être envisagée mais devra faire l’objet d’une dégressivité ;; organisation d’expositions (communication, frais artistiques et techniques). Investissement : acquisition des bornes internet.


Partenaires Collectivités, communes, Conseil Général, Région, Mission Locale Jeunes du Chablais… Indicateurs d’évaluation > Nombre de prêts. > Fréquentation des animations. > Fréquentation des bornes. Evaluation Développement Durable


L’action permet de maintenir et développer l’économie locale et de générer de l’attractivité économique et commerciale sur l’ensemble du territoire. L’action vise à favoriser l’image, l’innovation et le dynamisme du territoire.

Environnement

L’action vise à limiter les déplacements en proposant une offre de services de proximité. Elle contribue à la préservation de l’environnement.

Solidarité sociale

L’action facilite le développement du lien social et consolide un tissu social par les échanges entre les différents secteurs du territoire.

Gouvernance

L’action intègre complètement la notion de gouvernance par la mise en réseau des acteurs et des habitants du territoire qu’elle crée. Elle s’articule autour d’actions de communication auprès des partenaires.

Validité

La participation régionale est importante pour une action qui vise à privilégier une offre de services publics sur l’ensemble du territoire en favorisant la mise en réseau des acteurs, des professionnels et de la société civile.

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Axe 1 - Promouvoir un territoire performant dans l’organisation et l’aménagement durable de son espace Fiche-Action 1.3 Aider à la réalisation d’opérations d’aménagements exemplaires ou innovants en matière de performances énergétiques et environnementales Contexte Le Chablais souffre, comme dans de nombreux territoires sous influence urbaine, d’une forte consommation de l’espace liée à la proximité du pôle genevois et de l’attractivité touristique (d’autant plus importante que l’on se rapproche de Genève) et d’un relatif « désordre urbain » lié à l’habitat individuel, le mitage et l’absence d’unité dans les constructions. Ce manque de cohérence architecturale entraîne une dégradation des paysages et un aménagement non cohérent. L’enjeu de concilier développement économique et préservation du patrimoine et des ressources naturelles sous-tend la réalisation de formes urbaines et architecturales plus économes en énergie (volumes, matériaux et isolation, énergies renouvelables, architecture bioclimatique) et qui respectent l’identité architecturale locale. Un effort devra être porté aux modes de construction dits « écologiques » et intégrés dans le paysage. Dans un espace de vie où l’authenticité, le maintien des identités, la préservation de l’environnement sont forts, la qualité de l’urbanisation et des aménagements doit s’accompagner d’une perspective de développement durable. Cette action a pour objectif d’intégrer les éléments du Plan Climat Energie Territorial (PCET) dont le territoire du Chablais a été identifié comme territoire test par la Région Rhône-Alpes. Objectifs > Soutenir les opérations de réhabilitation des bâtiments dans un objectif de performance

énergétique et environnemental (à l’exclusion des bâtiments administratifs communaux et intercommunaux).

> Promouvoir des opérations ou aménagements exemplaires et innovants en matière d’enjeux énergétiques et environnementaux (éco-innovation), d’économies d’énergies et d’énergies renouvelables.

> Sensibiliser les professionnels et le grand public aux énergies renouvelables et à l’éco-énergie.

> Définir les critères de performance énergétique, d’accessibilité… des projets. Descriptif des opérations > Soutien à l’investissement pour la réhabilitation de bâtiments dans un objectif de

performance énergétique et environnementale. > Promotion d’opérations exemplaires en matière d’économies d’énergies. > Valorisation de quartiers durables. > Lien avec les transports en commun.





Autres

Réhabilitation de bâtiments à performance énergétique

Collectivités, Bailleurs sociaux

1 166 660 30% (I) 350 000 (50 000 par territoire)

816 660

Promotion/ communication

Collectivités,

10 000 30% (F) 3 000 7 000

TOTAL 1 176 660 353 000 823 660 L’aide régionale portera sur l’investissement et le fonctionnement. Investissement : travaux liés à la performance énergétique des bâtiments et la maîtrise d’œuvre. Fonctionnement : promotion / communication des collectivités. Etude/diagnostic pris en ligne directe auprès de la D2E et du service politique de la ville/habitat/foncier de la DPT à la Région Rhône-Alpes. Un règlement d’attribution sera mis en œuvre pour cette fiche-action afin de définir les critères de sélection du niveau de performance énergétique, d’intégration paysagère, d’accessibilité… Partenaires Collectivités, communes, Conseil Général, Région… Indicateurs d’évaluation > Nombre d’opérations d’éco-réhabilitation. > Nombre de documents diffusés / public cible. > Sensibilisation aux énergies renouvelables. > Nombre de quartier durable ou écoquartiers > Performance énergétique (en CO2). > Lien avec les transports en commun.




L’action vise à développer l’emploi dans le Chablais en faisant travailler le secteur du BTP.

Environnement

Gestion économe de l’espace. Diminution du mitage de l’espace. Valorisation des espaces et maintien de la qualité des paysages. Mise en valeur des modes de construction écologiques.

Solidarité sociale

Sensibilisation de la population et des acteurs du territoire aux enjeux énergétiques et environnementaux.

Gouvernance

Cohérence du projet vis-à-vis de toutes les politiques départementales, régionales et nationales. Communication auprès des partenaires institutionnels, professionnels, grand public…

Validité Une participation régionale privilégiée en lien

avec la mise en œuvre du Plan Climat Energie Territorial de la Région dont le Chablais est territoire test.

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Axe 1 - Promouvoir un territoire performant dans l’organisation et l’aménagement durable de son espace Fiche-Action 1.4 Ingénierie liée à l’aménagement et au développement durable Animation, suivi et évaluation pour une gestion durable de l’espace Contexte La gestion de l’espace est traitée avant tout à l’échelle communale, voire intercommunale. Les collectivités réalisent des opérations sans appréhender systématiquement «l’environnement» du territoire dans sa globalité et ses grands équilibres sociaux, économiques, paysagers, naturels,…. Dans la mise en œuvre d’une gestion durable et équilibrée du territoire du Chablais et afin d’assurer un aménagement concerté et respectueux de l’environnement, il est nécessaire de mettre en place un suivi de la mise en œuvre du SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) afin de pouvoir évaluer la réalisation de ses objectifs dans les 10 ans après son approbation début 2010. Ce suivi est assuré par un poste d’animation en ingénierie lié à l’aménagement et au développement durable (poste de chargée de mission SCoT à temps plein pour la mise en œuvre de la procédure). Ce poste constitue également une aide aux collectivités dans leurs projets d’urbanisme et d’aménagement durable du territoire, dans la mise en place des politiques sectorielles des intercommunalités et dans l’élaboration des documents d’urbanisme locaux (DUL) des communes et dans leurs projets d’urbanisme. Une partie des missions du SCoT est commune avec celles du CDDRA. Le projet de territoire Chablais 2020 est construit sur les bases des orientations qui ont été définies dans le SCoT. Ce lien entre ces deux procédures sur un périmètre unique (périmètre du SIAC) permet une véritable cohérence de projet à l’échelle du territoire du Chablais. Objectifs > Sensibiliser et faire partager les objectifs de développement durable du SCoT (collectivités,

professionnels, population). > Doter les collectivités des outils et des compétences nécessaires à une gestion efficace de l’espace.

> Accompagner et conseiller les collectivités dans leurs projets d’aménagement et d’urbanisme (DUL, politiques sectorielles).

> Mettre en œuvre un suivi puis une évaluation du SCoT. > Assurer le lien SCoT-CDDRA pour une cohérence de projet à l’échelle du Chablais. > Créer une synergie entre le SCoT et les projets des partenaires (intégration, cohérence). > Mettre en œuvre un observatoire d’évaluation sur l’aménagement du territoire à l’échelle du

Chablais. Descriptif des opérations > Mise en place d’une ingénierie locale sur les questions d’aménagement et d’urbanisme à

travers un poste de chargé de mission à temps complet. > Poursuite de l’animation de la réflexion sur l’aménagement du territoire du Chablais.


> Mise en œuvre de la procédure d’élaboration du SCoT et aide à la compatibilité des DUL et politiques sectorielles avec le SCoT .

> Elaboration des actes juridiques nécessaires à la procédure d’élaboration. > Suivi des études et démarches d’aménagement du territoire. > Aide à la réflexion de projets transversaux et périphériques (prise en compte des réflexions autour du projet d’agglomération genevoise…).

> Lien CDDRA-SCoT pour une cohérence de projet à l’échelle du Chablais. > Mise en place d’un observatoire d’évaluation sur l’aménagement du territoire à l’échelle du

Chablais (intégration des données issues du SCoT, Plan Climat, Développement Durable dans le cadre de la mise en œuvre du projet de territoire Chablais 2020).

Plan de financement Objet Maître



Autres

Animation suivi et évaluation du SCoT – gestion durable de l’espace (poste de chargée de mission)

SIAC 300 000

25% (F) 75 000 225 000

Observatoire Chablais

SIAC 150 000 30% (F, I)

13 500 (F) 31 500 (I)

105 000

Communication Observatoire

SIAC 75 000 30% (F) 22 500 52 500

TOTAL 525 000 142 500 382 500 Action de fonctionnement inscrite sur la durée du contrat avec application du principe de la dégressivité de l’aide régionale. Observatoire Chablais : les dépenses de fonctionnement porteront sur la mise à jour des données, la réalisation d’enquêtes… Les dépenses d’investissements porteront sur l’achat de données et logiciel et des prestations de services. Partenaires Préfecture et services de l’Etat, Conseil Général, Région, associations locales, acteurs locaux (ARC…), chambres consulaires, cantons suisses, SCoT limitrophes… Indicateurs d’évaluation > Mise en place de l’observatoire. > Réalisation des études, nombre de PLU compatibles réalisés. > Finalisation du document.




L’action vise l’équilibre économique durable du territoire.

Environnement

Les études et l’ingénierie vont dans le sens d’une gestion économe de l’espace et d’une préservation des espaces naturels et de l’environnement.

Solidarité sociale

La démarche va dans le sens d’une plus grande et meilleure information des habitants que compose le territoire (animation de réunions publiques).

Gouvernance

Le projet est multi-sectoriel et intègre différents acteurs institutionnels et socio-économiques du territoire ainsi que la population locale par le biais de réunions de concertation et réunions publiques.

Validité

La démarche apparaît comme centrale dans le projet de territoire qui intègre la cohérence, l’équilibre et la durabilité. La participation régionale est essentielle dans le projet.

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Axe 2 - Développer un territoire respectueux de son environnement et de son patrimoine Fiche-Action 2.1 Soutenir des actions de préservation de la géodiversité et de la biodiversité Contexte Le Chablais dispose d’une grande diversité de milieux naturels, écologiques, géologiques à préserver. Le Léman et ses abords présentent des caractéristiques ornithologiques et botaniques importantes. Le plateau de Gavot et le bas Chablais possèdent des zones humides d’un grand intérêt écologique reconnu au niveau international. L’ensemble des cours d’eau constitue un réseau hydrographique sensible où on trouve entre autre la truite fario. Des massifs bien préservés, tels que la Dent d’Oche, les Cornettes de Bise, le Mont de Grange ou le Roc d’Enfer, sont fréquentés par une faune bien représentée et une flore remarquable. Les sites à caractère géologique du territoire sont nombreux et divers. Ces sites naturels inscrits entre autre dans le projet de Géoparc européen du Chablais, nécessitent des actions de préservation afin de garantir la transmission de ce patrimoine exceptionnel aux générations futures. Objectifs > Identifier la richesse patrimoniale et naturelle : géodiversité et biodiversité. > Préserver les géosites reconnus d’intérêt majeur par l’inventaire en cours de réalisation. > Maintenir des processus géomorphologiques actifs participant à l’identité des géosites. > Maintenir et développer une dynamique écologique basée sur les réservoirs de biodiversité

reliés aux espaces naturels complémentaires et de continuité. > Préserver les milieux naturels sur la frange côtière autour des zones humides et le long des

rivières. > Maintenir les actuels espaces naturels d’intérêt majeur recensés. > Maintenir et développer la valeur écologique de la frange littorale tant terrestre qu’aquatique.

Descriptif des opérations > Réalisation d’outils de communication, de sensibilisation et de promotion du projet de

Géoparc européen du Chablais. > Elaboration d’un diagnostic des espaces naturels remarquables ou sensibles sur le territoire

du Chablais. > Aider à la plantation de haies paysagères afin de préserver la qualité des paysages du

Chablais. > Réaliser un sentier ornithologique sur le territoire à caractère pédagogique dans l’objectif de

porter à connaissance auprès du grand public et des collectivités de la biodiversité et de sa préservation.





Autres

Communication/ promotion du projet de Géoparc européen + formation

SIAC et collectivités

95 000 30% (F) 28 500

66 500

Diagnostic des espaces naturels remarquables ou sensibles sur le territoire

Collectivités 48 500

30% (F) 14 550 33 950

Haies paysagères Collectivités 250 000 30% (F/I)

37 500 (F) 37 500 (I)

175 000

Sentier à vocation naturaliste

Collectivités 118 000 30% (I) 35 400 82 600

TOTAL 511 500 153 450 358 050 L’aide régionale portera sur la réalisation d’études, les opérations de communication et de promotion, les opérations d’investissement. Un règlement d’attribution sera élaboré pour l’opération « haies paysagères » afin de définir les modalités de mise en œuvre de cette opération. Sentier à vocation naturaliste : l’entretien n’est pas éligible. L’aide européenne (LEADER) portera sur le dispositif européen 323D : conservation et mise en valeur du patrimoine naturel et 331 : formation. Partenaires Collectivités territoriales (EPCI), communes, SIAC, Conseil Général, Région, Europe (Leader), associations locales pour l’environnement, ONF, Fédérations départementales (chasseurs, pêcheurs…), ASTERS, population… Indicateurs d’évaluation > Nombre d’outils de communication sur les espaces naturels réalisés et diffusés, importance

du public touché. > Nombre d’interventions. > Mise en place d’études pour le classement de sites. > Nombre de haies paysagères plantées. > Nombre de diagnostics d’évaluation environnementale.




L’action vise à promouvoir les espaces naturels et les écosystèmes du territoire et apporte une valeur ajoutée en terme de diversification de l’activité touristique.

Environnement

Gestion environnementale des sites. Sensibilisation auprès des collectivités et du grand public de la préservation de la géodiversité et de la biodiversité du territoire. Contribution à l’amélioration et à la préservation des enjeux environnementaux du territoire.

Solidarité sociale

Accès pour tous aux sites et aux espaces naturels. Connaissance collective de l’intérêt de préserver les espaces et de sensibiliser la population, notamment la plus jeune, à la préservation de l’environnement et la sensibilisation au développement durable.

Gouvernance

Mise en cohérence avec les politiques départementales, nationales, européennes de préservation des espaces naturels (ENS, Réserve naturelle, programme européen Leader…). Information auprès des différents partenaires.

Validité

La participation régionale est essentielle (études et investissements) pour le maintien d’espaces d’intérêt géologique et biologique préservés pour les générations futures dans le cadre d’un projet de développement harmonieux et équilibré à l’horizon 2020 et au-delà.

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Axe 2 - Développer un territoire respectueux de son environnement et de son patrimoine Fiche-Action 2.2 Préserver la ressource en eau et la biodiversité Contexte Le Chablais dispose de nombreuses ressources. Parmi celles-ci, l’eau est une composante essentielle du territoire à préserver. Avec la présence du Lac Léman, plus grande réserve d’eau douce d’Europe occidentale, les nombreux cours d’eau (notamment tout le bassin versant des Dranses), les eaux minérales d’Evian et de Thonon, les nappes phréatiques exploitées pour l’alimentation en eau potable, l’importance de la neige pour l’activité des stations de ski dans les hautes vallées, l’eau sous toutes ses formes a une importance fondamentale dans le Chablais. Elle participe à la qualité et à l’image du territoire, non seulement en terme économique mais également en terme de ressource naturelle. Le projet du parc hydrogéologique autour du Mont Forchat, le contrat de rivières du sud-ouest lémanique géré par le Syndicat Mixte des Affluents du Sud Ouest Lémanique (SYMASOL), le projet de contrat de rivière sur le bassin versant des Dranses et Est lémanique, l’association de gestion de l’impluvium des eaux minérales d’Evian (APIEM), le schéma directeur de l’eau potable du canton d’Evian,… sont autant d’actions qui témoignent que l’eau et la préservation de sa qualité constituent un objectif fort pour tout le Chablais. La qualité des eaux souterraines a une grande importance dans le Chablais du fait de la présence des eaux minérales d’Evian-les-Bains que gère la Société des Eaux Minérales d’Evian filiale de Danone Eaux France et des eaux de Thonon-les-Bains, gérées par la Société Castelvin. Assurer leur pérennité est primordial et principalement pour l’exploitation des eaux thermales. L’enjeu est donc à la fois environnemental et économique. Objectifs > Préserver la ressource en eau et la biodiversité. > Mettre en place une étude de gestion concertée des eaux pluviales pour une exploitation

économe et durable. > Lutter contre l’eutrophisation et l’envasement des lacs pour préserver la biodiversité et la qualité de l’eau.

> Lutter contre l’érosion des berges. > Sensibiliser le citoyen et les acteurs locaux (entreprises, professionnels, élus…) à la

préservation de la ressource en eau et à une utilisation économe et durable. Descriptif des opérations > Mise en place d’une étude de gestion concertée des eaux pluviales. > Etude contre l’érosion de berges. > Etude contre l’eutrophisation et l’envasement des lacs.


> Réalisation d’un document expérimental de référence de sensibilisation à l’environnement et de préservation de la ressource.




Autres

Etude de gestion des eaux pluviales

Collectivités 100 000 30% (F) 30 000 70 000

Etudes contre l’érosion des berges

Collectivités 50 000 30% (F) 15 000

35 000

Etude lutte contre l’eutrophisation et l’envasement des lacs

Collectivités 100 000 30% (F) 30 000

70 000

Document expérimental de sensibilisation à l’environnement

Collectivités 10 000

30% (F) 3 000 7 000

TOTAL 260 000 78 000 182 000 L’aide régionale portera sur les études et les outils de communication en lien obligatoirement avec la structure gestionnaire des eaux et des deux contrats de rivière. Partenaires Collectivités territoriales (EPCI), Conseil Général, Région, Europe (Leader), Agence de l’eau, SYMASOL, associations de pêche… Indicateurs d’évaluation > Amélioration de la qualité des eaux. > Economie de la ressource. > Nombre de documents de sensibilisation communiqués. Importance du public touché.




L’action vise à mettre en valeur les espaces naturels aquatiques et apporte une valeur ajoutée en terme de diversification de l’activité touristique. Elle participe à la qualité et à l’image du territoire.

Environnement

Gestion environnementale des sites. Sensibilisation auprès des collectivités et du grand public de la préservation de la ressource en eau. Contribution à l’amélioration de la gestion de la ressource.

Solidarité sociale

Accès pour tous aux espaces naturels lacustres et littoraux. Connaissance collective de l’intérêt de préserver une ressource rare et de sensibiliser la population, notamment la plus jeune, à une gestion économe.

Gouvernance

Mise en cohérence avec les politiques départementales, régionales, nationales, européennes (contrats de rivières, contrats de bassin…). Communication auprès des différents partenaires.

Validité

Une participation régionale importante pour un territoire dont l’enjeu de la thématique de l’eau est fort (impluviums, projet de valorisation du patrimoine hydrologique, activité touristique estivale et hivernale…) et dont une sensibilisation et communication efficaces auprès des générations futures dans le cadre d’un projet de développement du Chablais est primordial.

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Axe 2 - Développer un territoire respectueux de son environnement et de son patrimoine Fiche-Action 2.3 Renforcer l’identité des patrimoines : géologique, naturel, paysager et culturel du Chablais Contexte Le Chablais recèle de nombreux sites géologiques, naturels, paysagers et culturels qui font l’objet d’attentions particulières. Les paysages du Chablais combinent les attraits du lac et de la montagne. Ils se caractérisent par une très grande variété liée à la géologie, à l’eau, aux couverts végétaux, aux espaces agricoles et à l’occupation des sols qui en découlent (bâti traditionnel, pression foncière). Le lac Léman reste l’élément majeur du Chablais qui caractérise et donne l’unité au territoire. Le patrimoine culturel est également très présent sur le territoire avec de nombreux sites culturels d’intérêt majeur. La reconnaissance des patrimoines, leur mise en valeur et leur gestion contribuent à promouvoir l’identité du Chablais et constitue une ressource diversifiée dans l’économie touristique. Le Chablais dispose donc de nombreuses ressources et intérêts naturels, géologiques, paysagers et culturels qu’il convient de valoriser de manière transversale et mutualiser à l’échelle de l’ensemble du territoire. Objectifs > Renforcer l’identité patrimoniale du territoire (géologique, naturelle et culturelle). > Maintenir les caractères identitaires des entités paysagères, architecturales et

environnementales. > Diffuser l’identité patrimoniale du territoire. Descriptif des opérations > Restauration et mise en valeur de sentiers et sites naturels remarquables (d’intérêt

géologique) : mise en œuvre de la Route géologique et de ses géosites. > Valorisation des sites d’intérêt culturel majeur. > Interactions art, culture et patrimoines naturels. > Outils pédagogiques et de sensibilisation aux patrimoines naturel et culturel.





Autres

Mise en œuvre de la Route géologique et de ses géosites


1 333 333 30% (F/I)

400 000 933 333

Actions d’animation de découverte du patrimoine naturel et géologique


366 666 30% (I) 110 000 256 666

Itinéraires pédestres géologiques de découvertes virtuelles

SIAC, collectivités, associations

70 000 30% (F)

21 000 49 000

Valorisation de sites patrimoniaux

Intercommunalités ou sites remarquables

1 666 668 30% (I) 500 000 1 166 668

Chemins de Traverse

Maison des Arts de Thonon-Evian

1 000 000

30% (F)

300 000

700 000

TOTAL 4 436 667 1 331 000 3 105 667 L’aide régionale portera sur le fonctionnement et l’investissement. Concernant les projets portant sur plusieurs années, il est prévu une dégressivité de l’aide. L’aide régionale des actions de découverte du patrimoine naturel et géologique portera sur l’animation d’ateliers pédagogiques, la réalisation d’un livre art et géologie, le soutien au festival du Lind’Art (2 éditions), la valorisation du patrimoine géologique à l’échelle du Chablais. Le soutien aux Chemins de Traverse est prévu pour 3 ans. Concernant la valorisation des sites patrimoniaux, les investissements comprennent les travaux de mise en valeur des sites et des équipements permettant au visiteur de mieux découvrir le site. Pour la mise en œuvre de la Route géologique, l’aide régionale portera sur l’identification des sites, l’aménagement des sites (panneaux d’information…) et l’évènementiel lié à l’inauguration de ces sites. Des critères de sélection des sites (intégration du développement durable dans les projets, mise en réseau, géologie…) seront précisés et un règlement d’attribution fixera les grandes lignes de dépenses éligibles. Les sites feront l’objet d’une évaluation avec obligation de mise en réseau. Les porteurs de projets seront auditionnés en vue d’une sélection. L’aide européenne (LEADER) portera sur le dispositif européen 323D et E : conservation et mise en valeur du patrimoine naturel (323D) et culturel (323E) et 313 : promotion des activités touristiques.


Partenaires Collectivités territoriales (EPCI), communes, SIAC, Conseil Général (ENS…), Europe (Leader, INTERREG), Conseil scientifique du projet de Géoparc, Association Musique et Montagne, Maison des Arts de Thonon-Evian, Fondation Ripaille… Indicateurs d’évaluation > Nombre de visiteurs des sites. > Impact de diffusion des outils pédagogiques et de sensibilisation auprès du public. > Fréquentation des manifestations. Evaluation Développement Durable


L’action vise à mettre en valeur et promouvoir les espaces naturels et culturel majeurs du territoire en apportant une valeur ajoutée en terme de diversification de l’activité touristique. Elle participe également à la qualité et à l’image du territoire.

Environnement

Gestion environnementale des sites. Sensibilisation auprès des collectivités et du grand public de la préservation des sites naturels et culturels majeurs du territoire.

Solidarité sociale

Accès pour tous aux sites de valorisation du patrimoine géologique, naturel et culturel du Chablais. Connaissance collective de l’intérêt de préserver un patrimoine naturel et architectural authentique.

Gouvernance

Mise en cohérence avec les politiques départementales, régionales, nationales et européennes (programme Leader, INTERREG…). Communication auprès des différents partenaires.

Validité

Une participation régionale forte pour une valorisation des sites géologiques, naturels et culturels d’intérêt majeurs du Chablais.

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Axe 2 - Développer un territoire respectueux de son environnement et de son patrimoine Fiche-Action 2.4 Animation et mise en œuvre du projet de Géoparc européen – poste de chargée de mission du patrimoine géologique Contexte Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de Géoparc européen du Chablais, le territoire du SIAC souhaite, pour mener à bien ce projet, créer un poste d’animation du patrimoine géologique à l’échelle du Chablais. Objectifs > Identifier la richesse patrimoniale et naturelle : géodiversité et biodiversité. > Préserver les géosites reconnus d’intérêt majeur par l’inventaire en cours de réalisation. > Maintenir des processus géomorphologiques actifs participant à l’identité des géosites. > Mettre en œuvre des études dans l’objectif de la valorisation du projet de Géoparc européen. > Apporter un soutien technique aux porteurs de projets. > Evaluer les retombées économiques du projet de Géoparc européeen. Descriptif des opérations > Animation du projet de Géoparc européen. > Réalisation du dossier de candidature UNESCO du projet de Géoparc européen. > Mise en œuvre d’outils pédagogiques. > Evaluation des retombées économiques du projet de Géoparc européen. > Formation auprès des accompagnateurs en moyenne montagne et des guides du patrimoine. Plan de financement Objet Maîtres



Autres

Animation et mise en œuvre du projet de Géoparc européen (poste de chargée de mission patrimoine géologique)

SIAC 300 000 25% (F) 75 000 225 000

Réalisation du dossier de candidature UNESCO du projet de Géoparc européen

SIAC 35 000 30% (F) 10 500

24 500

TOTAL 335 000 85 500 249 500


L’aide régionale portera sur le fonctionnement (poste de chargée de mission) et l’investissement (mise en œuvre du dossier de candidature au label de projet de Géoparc européen). L’animation pour la mise en œuvre du projet de Géoparc européen (poste de chargée de mission patrimoine géologique) : action de fonctionnement inscrite sur la durée du contrat avec application du principe de la dégressivité de l’aide régionale. Partenaires SIAC, Conseil Général Haute-Savoie, Région, Europe (Leader), Conseil Scientifique du projet de Géoparc européen, communes, associations locales, universitaires,… Indicateurs d’évaluation > Réalisation et obtention du dossier de label Géoparc européen. > Définition des orientations générales du projet. > Mise en œuvre concrète du projet sur le terrain (Route géologique et définition des

géosites). > Réalisation de manifestations et d’évènements sur le territoire (itinéraires alpestres,…) > Nombre d’interventions (conférences, expositions…). Evaluation Développement Durable


L’action vise à promouvoir le développement touristique du Chablais et apporter une plus-value en terme économique pour le territoire.

Environnement L’action est complètement intégrée à la

préservation et la valorisation des espaces naturels et géologiques du Chablais.

Solidarité sociale

Le projet favorise le lien social à travers la mise en valeur de sites libres d’accès et à destination de tous les publics.

Gouvernance

Le projet associe de nombreux partenaires institutionnels, scientifiques, académiques, touristiques, politiques et privés.

Validité

La participation régionale est essentielle pour un projet structurant, innovant et durable.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Objectif 3.1 Encourager les entrepreneurs, créateurs ou repreneurs d’activités par un dispositif d’accompagnement professionnel 29 % de la population déclare avoir envie de créer sa propre entreprise et ils sont 7 % à envisager de créer dans les 2 ans : de nombreux porteurs d’idées. 700 créations d’entreprises dans le Chablais annuellement et plus de 150 reprises : de nombreuses créations-reprises effectives.

Un dynamisme économique des créations d’activité à soutenir Fiche-Action 3.1.1 Accompagnement entrepreneurs, créateurs et repreneurs d’activité. Animation Plate forme initiative locale (PFIL) Contexte Le développement économique du Chablais est principalement endogène : soutenir les projets à potentiel, consolider les démarches de création et de développement, pérenniser les nouvelles entreprises, faciliter les transmissions, représentent des enjeux forts du développement de l’économie du Chablais.

Un développement économique endogène à encourager et accompagner. Il existe sur le territoire une multitude d’acteurs d’accompagnement à la création et reprise. Pour améliorer la lisibilité du parcours des créateurs auprès de ces organismes, une amélioration de la coordination et une meilleure mise en réseau doivent être engagées. Certains outils d’aide à la création ont montrés leurs potentialités et leurs succès, mais doivent encore être renforcés avec l’augmentation du nombre de créateurs.

Un parcours du créateur d’entreprise à rendre plus lisible.

Objectifs > Pérennisation des nouvelles entreprises du Chablais > Encourager la création d’entreprise comme facteur de développement endogène du

territoire. > Encourager et accompagner la reprise d’entreprises. > Accroître la visibilité de la création. > Information accrue des entrepreneurs sur les aides et dispositifs d’accompagnement

disponibles sur le territoire. > Identifier le Chablais comme un territoire d’entreprenariat. Descriptif des opérations Accompagnement des créateurs et repreneurs d’activités : un poste d’animateur > Animation de la Plate Forme Initiative Locale (PFIL). > Accompagnement et ingénierie financière > Animation de formations pour les repreneurs (Idéclic formation repreneur…)


> Mobilisation d’outils de financement et de garantie sur le Chablais (prêts d’honneur, fonds de garantie…)

Plan de financement

Objet Maîtres d’ouvrage Coûts prévisionnels


Autres

Accompagnement

créateurs repreneurs

Animation PFIL

CLD

300 000

50% (F)

150 000

150 000 Autofinancement collectivités, entreprises

TOTAL 300 000 150 000 150 000

Partenaires Chablais Léman Développement, chambres consulaires (CCI, CMA), collectivités territoriales, SIAC, Conseil Général,… Indicateurs d’évaluation > Réduction du taux de défaillance des entreprises. > Nombre d’entrepreneurs accompagnés. > Nombre de parrainages. > Nombre de repreneurs en accompagnement spécifique. > Actions réalisées par le Club des Créateurs repreneurs d’entreprises du Chablais (participations aux sessions plénières, ateliers et suivis individuels…).

> Nouveaux outils de garantie développés. > Nombre et utilisation des nouveaux outils (bases de données) développés. > Enquêtes de satisfactions.


Evaluation Développement Durable Développement économique Création d’emplois nouveaux.

Reconversion de personnes en recherche d’emploi. Création de valeur sur le territoire. Dynamisation du tissu d’entreprises sur le territoire.

Environnement Valorisation des entreprises innovantes. Solidarité sociale Lutte contre le chômage.

Insertion de personnes en recherche d’emploi qui créent leurs activités.

Gouvernance Mise en réseau des acteurs par des systèmes de parrainages. Sessions collectives et d’échanges d’expériences.

Validité Le territoire du Chablais renforce sa compétence et sa solidité d’un point de vue économique. Un suivi accru et une aide aux entrepreneurs, créateurs ou repreneurs, ont un effet levier sur l’économie territoriale, par un renforcement du tissu des PME et un accroissement des compétences collectives du territoire.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Fiche-Action 3.1.2 Des solutions d’hébergement pour les entrepreneurs et créateurs d’entreprises – La pépinière du Chablais Contexte L’offre actuelle en immobilier d’entreprises est souvent en décalage avec les attentes des nouvelles entreprises (prix, configuration, surfaces, occupation précaire…). Certains projets à potentiel de développement doivent être soutenus et accompagnés de façon différenciée pour générer au mieux créations d’emplois et plus value économique. Ces projets peuvent s’implanter indifféremment sur le Chablais ou sur d’autres territoires nationaux. Un effort particulier d’accompagnement, de services et d’infrastructures du Chablais permettrait de les conserver et de capter d’autres implantations. Un dispositif affiché d’accompagnement spécifique permettrait de positionner le Chablais comme un territoire d’entrepreneuriat expérimental.

Un dispositif d’appui au développement de jeunes entreprises à renforcer Objectifs > Pérennisation des nouvelles entreprises du Chablais > Encourager la création d’entreprise comme facteur de développement endogène du

territoire. > Accroître la visibilité de la création. > Information accrue des entrepreneurs sur les aides et dispositifs d’accompagnement

disponibles sur le territoire. > Identifier le Chablais comme un territoire d’entreprenariat. Descriptif des opérations > Solution d’hébergement : pépinière d’entreprises, ateliers relais, etc. > Services mutualisés : accueil, secrétariat, téléphonie et informatique, etc. Autant de services professionnels qu’un créateur ne pourrait s’offrir en démarrage individuel.

> Animation pépinière, accompagnement spécifique, mise en réseau. Plan de financement

Objet Maître d’ouvrage

Coûts prévisionnels F/I

Conseil Régional

Autres

Pépinière Etude Animation Infrastructures

CLD 80 000 150 000 1 800 000

30% (F) dégressif 30% (I)

24 000 60 000 300 000

Collectivités, FEDER, CG74, etc.

TOTAL 2 030 000 384 000 1 646 000


Concernant la pépinière et la rotation des entreprises en son sein, il s’agit d’occupation précaire (exclusion des baux commerciaux). Pas de soutien à un hôtel d’entreprise avec location pérenne. Partenaires Chablais Léman Développement, chambres consulaires (CCI, CMA), collectivités territoriales, SIAC, Conseil Général,… Indicateurs d’évaluation Réduction du taux de défaillance des entreprises Nombre d’entrepreneurs accompagnés Nombre d’entreprises accompagnées en pépinière et pérennité des entreprises Enquêtes de satisfactions Evaluation Développement Durable Développement économique Création d’emplois nouveaux.

Reconversion de personnes en recherche d’emploi. Création de valeur sur le territoire. Dynamisation du tissu d’entreprises sur le territoire.

Environnement Valorisation des entreprises innovantes d’un point de vue écologique.

Solidarité sociale Lutte contre le chômage.

Insertion de personnes en recherche d’emploi qui créent leurs activités. Accès à l’hébergement d’activité pour de plus nombreux créateurs.

Gouvernance Mise en réseau des acteurs en pépinière. Sessions collectives de formation et d’échanges d’expériences. Soutien des collectivités dans l’entreprenariat privé par la mise en place d’une pépinière et de programmes communs à tout le territoire du Chablais.

Validité Le territoire du Chablais, renforce sa compétence et sa solidité d’un point de vue économique. Le territoire se valorise d’un point de vue marketing, comme un territoire d’entreprenariat. Articulation avec les programmes du conseil général et les programmes européens de soutien à la création de solutions d’hébergement d’entreprises.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Objectif 3.2 Accompagner les échanges et les stratégies de mutations économiques du territoire Malgré les évolutions d’accessibilité du Chablais, il n’en reste pas moins un territoire géographiquement isolé, qui souffre donc de ce handicap dans l’implantation de nouvelles activités. Il est cependant au carrefour de la Haute Savoie, de l’agglomération genevoise, et des cantons suisses voisins. Du fait de sa proximité de Genève, la population du Chablais est amenée à croître au cours des 20 prochaines années. La concurrence entre les territoires peut engendrer des effets d’attractivité ou de répulsion de certains territoires, en fonction de leurs avantages concurrentiels. Le Chablais doit donc se positionner en tant que territoire avantageux et attractif, au sein de la région Rhône Alpes, du département de la Haute Savoie, de l’arc lémanique, et de l’agglomération Franco-Valdo-Genevoise. Fiche-Action 3.2.1 Renforcer et positionner les activités économiques dans une perspective d’éco-territoire Contexte Le territoire du Chablais est économiquement difficilement identifiable : en effet, la structure économique, contrairement à d’autres territoires voisins, n’est pas spécialisée sur un domaine en particulier, ce qui d’une part apporte certaines faiblesses de reconnaissance du territoire, mais aussi crée un effet d’atténuation en temps de crise, quand le secteur en question est touché de plein fouet. Il s’agit donc de trouver le bon équilibre entre d’une part une valorisation et une reconnaissance des secteurs présents et qui peuvent potentiellement se développer, sans omettre la diversité et la présence d’entreprises. La reconnaissance, la clarté de position du territoire doit donc être plus affirmée. Ces forces attractives à développer peuvent compenser la faiblesse géographique du Chablais, en lui donnant une plus value et une lisibilité de l’extérieur. Le groupe Danone, par l’intermédiaire de la Société Anonyme des Eaux d’Evian, en partenariat avec Chablais Léman Développement, impulse sur notre territoire un projet d’écodéveloppement, en partenariat avec les collectivités, le société civile et les entreprises. On identifie donc sur le Chablais une réelle implication et volonté des acteurs dans la spécialisation et la mise en valeur des atouts existants et potentiels. L’objectif de clarté de positionnement du territoire, par l’intermédiaire de ses zones d’activités, doit donc être mené de front avec cette démarche d’identification et de valorisation, afin de positionner le Chablais comme un territoire attractif sur les nouvelles activités, et principalement sur une problématique d’éco-territoire. Ce programme doit être mené en partenariat entre acteurs publics et privés.


Objectifs

> Définir une stratégie économique du Chablais par un positionnement d’éco-territoire. > Renforcer la dynamique des zones d’activités du territoire. > Positionner ces zones d’activités dans un contexte régional et transfrontalier. > Améliorer l’image économique du Chablais. > Identifier le Chablais comme un territoire dynamique. > Soutenir des actions de formation en éco-construction (en lien avec le volet formation du

CDDRA). Descriptif des opérations

Valorisation et typologie des zones d’activités > Schéma d’accueil des entreprises du Chablais et de positionnement des zones (type de

zone, spécialisation…), études spécifiques sur les zones en accord avec le SCoT, la DTA et le schéma départemental.

> Aménagements durables des ZAE (signalétique et paysager), réflexion sur la densité dans les ZA, les formes urbaines et l’optimisation du foncier au sein de ces zones, travail sur les éco-parcs.

Le Chablais : vers un éco-territoire > Etude préalable à la mise en place du projet éco-territoire. > Veille économique des éco-activités (portail Internet, échange de compétences, etc.). > Animation et gestion de programme. > Actions de formation à l’éco-construction (en lien avec le volet formation du CDDRA).

Plan de financement



Autres

Valorisation ZAE Schéma accueil et études Aménagements

CLD / collectivités Collectivités

400 000 900 000

30% (F) 30% (I)

120 000 270 000

Autofinancement, Collectivités

Chablais éco-territoire Etudes préalables Promotion économique

CLD CLD

90 000 100 000

30% (F) 30% (F)

27 000 30 000

CLD

TOTAL 1 490 000 447 000 1 043 000 Partenaires Chablais Léman Développement, Chambre consulaires (CCI, CMA), Organismes transfrontaliers (ARC, Projet d’agglomération franco-valdo-genevois, Comité régional franco-genevois), acteurs économiques privés (groupe Danone), SIAC, Collectivités,…


Indicateurs d’évaluation > Positionnement économique des zones d’activité. > Renforcement des entreprises (nombre, employés, CA) sur les zones spécialisées. > Mise en place d’un schéma d’accueil à l’échelle du Chablais. > Nombre de nouvelles éco-entreprises implantées. > Labellisation pôle de compétitivité. Evaluation Développement Durable Développement économique Renforcement des zones d’activités.

Renforcement de l’économie du territoire, valorisation du système productif local. Attractivité accrue. Création de nouveaux emplois.

Environnement Positionnement du Chablais sur un projet éco-territoire Zones d’activités spécialisées en technologies innovantes et écologiques. Réhabilitation des ZA sur des normes écologiques – requalifications de sites.

Solidarité sociale Création d’emploi renforcée.

Développement renforcé des territoires de montagne et ruraux.

Gouvernance Implication des acteurs publics et privés sur un même projet de territoire dans une perspective d’éco développement.

Validité Le territoire du Chablais renforce son positionnement au sein de la Région Rhône-Alpes, de la Haute Savoie, et de sa position transfrontalière

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer

Fiche-Action 3.2.2 Animation économique généraliste du territoire Contexte Le Chablais, territoire au nord de la Haute-Savoie, entre la France et la Suisse, jouit de nombreux avantages, de positionnement entre deux pays, d’un tissu économique d’entreprises dynamiques, mais aussi de faiblesses d’un relatif enclavement vis-à-vis du reste du territoire français, et d’un manque de relations entre les acteurs. Le CDDRA est une occasion de renforcer ces réseaux d’acteurs, publics et privés, afin que leurs objectifs respectifs soient mieux compris, pour créer une plus forte dynamique, et faire émerger de nouveaux projets structurants pour le territoire. Une agence de développement économique, basée au centre du territoire, à Thonon, et soutenue d’une part par les entreprises adhérentes, et d’autre part par les collectivités du territoire, fait le lien entre ces acteurs et créé du réseau. Mais ces réseaux demandent à être renforcés, des associations créées sur les zones d’activités, des nouveaux projets insufflés, afin d’être mis en cohérences avec les politiques publiques, ainsi qu’avec les autres actions transversales du CDDRA Objectifs Cette fiche répond aux quatre missions principales de l’animateur économique généraliste du CDDRA. > Elaborer et mettre en œuvre le volet économique du CDDRA : étude, conception et mise en œuvre des actions locales répondant aux spécificités du territoire et de son tissu économique, sous l’impulsion des élus et techniciens des Comités de pilotage et Commissions économiques territoriales.

> Relayer localement l’information sur les politiques économiques européennes, nationales, régionales et départementales. Information et diffusion auprès des structures intervenant dans le champ du développement économique des dispositifs d’aide régionaux de droit commun et promotion des actions régionales territorialisées. Garant d’une bonne articulation entre l’action économique du territoire et la politique économique régionale.

> Animer le réseau des acteurs en charge du développement économique à l’échelle du CDDRA et notamment la démarche Créafil. Ce réseau doit favoriser la concertation et l’échange entre les partenaires économiques du territoire, permettre de coordonner/clarifier les actions de chacun, susciter l’émergence de nouveaux projets et assurer un pilotage efficace pour leur mise en œuvre.

> Suivre et développer la veille économique du territoire en lien avec les services de la Région et des autres acteurs du développement économique : tableau de bord de la conjoncture économique (taux de chômage, taux de création d’entreprise…), suivi de filières et de secteurs économiques à enjeux pour le territoire, suivi des entreprises compte-clés.


Descriptif des opérations > Veille économique territoriale, articulation avec les autres programmes économiques

présents sur le territoire, animation du CDDRA, animation des réseaux d’acteurs publics et privés, animation de projets transversaux, etc.

> Etudes spécifiques sur le développement économique du Chablais (exemples : économie sociale et solidaire, économie de montagne, plan de reconversion des friches industrielles du Chablais, etc.)

> Développement d’outils (Bases de donnée, Annuaires d’entreprises, cartographies,…) > Animation et coordination de la démarche Créafil et élaboration du programme d’actions. Plan de financement

Objet Maitre d’ouvrage Coûts prévisionnels


Autres

Animation éco généraliste

Poste animateur éco Veille et études / Créafil Développement d’outils

CLD CLD CLD, collectivités territoriales

300 000 100 000 60 000

50% (F) 30% (F) 30% (F)

150 000 30 000 18 000

Autofinancement collectivités et entreprises

Total 460 000 198 000 262 000

Partenaires Chablais Léman Développement, Chambres consulaires, Collectivités locales, Conseil Général, entreprises du territoire et groupements d’entreprises,… Indicateurs d’évaluation > Nombre de réunions d’information et d’échanges réalisées > Articulation avec les autres projets du territoire > Nombre, pertinence et consultation des outils développés > Qualité des dynamiques interentreprises (nombre d’associations ou de membres des associations d’entreprises, etc.)


Evaluation Développement Durable Développement économique Renforcement de l’économie du territoire,

valorisation du système productif local. Attractivité accrue

Environnement Positionnement du Chablais sur un projet éco-territoire, et articulation avec les dynamiques économiques du territoire. Sensibilisation accrue des acteurs sur les problématiques environnementales.

Solidarité sociale Développement renforcé des territoires de

montagne et ruraux. Gouvernance Implication des acteurs publics et privés sur un

même projet de territoire dans une perspective d’éco développement. Renforcement des liens entre acteurs publics et privés par une animation globale. Meilleures compréhension entre ces acteurs pour définir des objectifs pragmatiques. Suivi et évaluation des projets économiques structurants sur le territoire.

Validité Le territoire du Chablais renforce son positionnement au sein de la Région Rhône-Alpes, de la Haute-Savoie, et de sa position transfrontalière Mobilisation d’outils et de subventions du Conseil Général, de fonds européens, etc.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Fiche-Action 3.2.3 Se donner des outils pour renforcer les échanges économiques transfrontaliers et avec les territoires extérieurs Contexte Géographiquement, le Chablais est en lien, à l’Est, avec les cantons de Vaud et du Valais, et à l’Ouest avec le canton de Genève. La partie Ouest du Chablais est aussi intégrée au périmètre du projet d’agglomération Franco-Valdo-Genevois. Ce particularisme est renforcé par le fait que la Suisse ne fait pas partie de l’Union Européenne, et que son accès est donc économiquement plus limité. Des ponts existent, des relations perdurent, mais demandent encore à être développées pour certaines, renforcées pour d’autres. La position enclavée du Chablais avec le reste du département, et de la région Rhône-Alpes, apporte certaines faiblesse dans les échanges économiques et la transmission des informations et des relations entre acteurs. Ce particularisme doit donc être atténué, et des outils et des relations avec ces autres acteurs français doivent être, comme avec les acteurs suisses, renforcés. Objectifs > Renforcement des relations avec les partenaires suisses de l’arc lémanique. > Meilleure information des acteurs publics et privés du Chablais sur les potentialités de

développement avec les acteurs suisses. > Renforcement des relations avec les acteurs économiques du Département et de la Région. > Meilleure information des actions locales, des potentialités de développement. Descriptif des opérations

Renforcement des relations transfrontalières > Refonte et relance de la Bourse trans-lémanique des affaires, et de rendez vous

transfrontaliers entre acteurs économiques. > Opérations transfrontalières (petits déjeuners…). > Rendez vous réguliers d’information sur les problématiques transfrontalières et d’actualités. > Diffusion des outils à destination des entreprises pour améliorer leur fonctionnement.

transfrontalier (guide bi-localisation, avantages comparés, prix de transfert…).


Plan de financement



Autres

Projet Trans-Lémanique des Affaires Opérations, outils et promo éco

CLD/CMA/OIDC CLD/MED

50 000 66 000

30% (I et F) 30% (F)

7 500 (I) 7 500 (F) 19 800

Autofinancement, collectivités, CMA, partenaires suisses etc.

TOTAL 116 000 34 800 81 200 Les opérations concernent en priorité des actions avec la Suisse, le projet franco-valdo-genevois et des actions passerelles des CDDRA voisins. Partenaires Chablais Léman Développement, Chambres consulaires françaises et suisses (Chambre de commerce et d’industrie, Chambre des métiers et de l’artisanat, Chambre vaudoise de commerce et d’industrie, Chambre de commerce et d’industrie de Genève, Chambre Franco-suisse de commerce et d’industrie), Maison de l’Economie et du Développement, SIAC, Projet d’Agglomération Franco-Valdo-Genevois, Association Régionale du District d’Aigle, etc… Indicateurs d’évaluation > Fréquence des rendez-vous transfrontaliers. > Participation des acteurs politiques et économiques français, suisses (nombre, fréquence). > Fréquence de consultation et transactions effectuées grâce aux Bourses d’Affaires. > Capacité à associer des acteurs privés, publics, consulaires, agences de développement… > Capacité à mobiliser des cofinancements européens.


Evaluation Développement Durable Développement économique Augmentation des relations partenariales

franco-suisses. Echanges accrus, augmentation des chiffres d’affaire. Vitalisation économique du territoire.

Environnement Une bourse translémanique dématérialisée réduit l’utilisation de transports individuels motorisés, et donc limite l’impact des échanges économiques sur l’environnement.

Solidarité sociale Création d’emploi ou consolidation de l’emploi

existant. Relations internationales renforcées.

Gouvernance Implication des acteurs publics, privés, associatifs, dans le Chablais, le reste de la Haute Savoie et en Suisse.

Validité Le territoire du Chablais renforce son positionnement au sein de la Région Rhône-Alpes, de la Haute Savoie, et au sein de sa position trans-frontalière. Renforcement des échanges économiques et de l’information des acteurs publics et privés chablaisiens. Articulation avec les programmes européens, notamment INTERREG, et mise en place d’un réseau d’acteurs renforcé au sein de l’arc lémanique

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Fiche-Action 3.3 Favoriser l’orientation, l’offre en formation, la mise en œuvre d’outils en lien avec les besoins et le devenir du territoire et accompagner les démarches à destination des employeurs et saisonniers Contexte La fiche-action est étroitement liée avec le Contrat Territorial Emploi Formation (CTEF) du Chablais dont le périmètre est commun au CDDRA. > Le fort dynamisme économique impose une main d’œuvre qualifiée et fidélisée. Difficulté

des entreprises locales à trouver ces compétences en période de dynamisme économique. > Difficultés accrues par la perméabilité de la frontière. > La population locale jeune en phase d’orientation et qui recherche des informations

concrètes sur les secteurs d’activité et les métiers. > Jeunes diplômés chablaisiens accédant peu aux études supérieures. > Une saisonnalité très forte avec prépondérance de l’activité touristique et des employeurs

peu disponibles pour la gestion de la ressource humaine. Objectifs > Chantier-1 : Développer une relation école entreprise proximale et de qualité pour assurer

une meilleure connaissance mutuelle. > Chantier-2 : Renforcer la compétitivité des entreprises et l’attractivité du territoire en

accompagnant le développement de la gestion de la ressource humaine dans les structures employeuses.

> Chantier-3 : Accompagner le développement économique des entreprises locales et l’emploi des habitants du Chablais en organisant des espaces physiques ou dématérialisés de rencontres et d’échanges.

Descriptif des opérations Chantier 1 : > Groupe école entreprise : animation d’un groupe travail (réflexion et mise en œuvre/évaluation d’actions) composé de chefs d’établissement et de chef d’entreprise.

> Mardis des métiers : organisation de 4 soirées de présentation d’un secteur d’activité par le témoignage de professionnels (employeurs et salariés) de ce secteur.

> Intervention en classe de troisième (collège publics et privés sous contrat) pour présenter les grandes caractéristiques de l’économie de l’emploi du Chablais aux élèves et à leurs enseignants (en réponse aux sollicitations des établissements).

> Concours de création d’entreprises virtuelles par des établissements chablaisiens avec jury de professionnels (banquier, chef d’entreprise…).

> Visites d’entreprise pour des enseignants de matières générales avec rencontres et échanges avec le chef d’entreprise. (Environ 6 par année scolaire).

> Etude et groupe de travail-action sur l’enseignement supérieur en Chablais et son accès par les diplômés chablaisiens. Démarche s’inscrivant dans l’espace géographique du pourtour lémanique.


Chantier 2 : > Accompagner les entreprises à titre expérimental dans leur démarche de gestion de la

ressource humaine en les faisant bénéficier d’un diagnostic et d’un suivi individuel ainsi que des démarches collectives en s’appuyant notamment sur le dispositif régional Securise’ra.

Chantier 3 : > Forum de rencontre offre d’emploi et offre de compétence sous une forme évoluée et dont

les contours restent à définir par le comité de pilotage. > Porter à connaissance des entreprises des compétences disponibles par le biais de

différentes natures. Partenaires CTEF > Chantier 1 : CTEF ; Chefs d’établissement (collèges et lycées) publics et privés sous

contrat ;; Centre d’Information et d’Orientation de Thonon ;; réseaux locaux d’entreprises ;; chefs d’entreprises à titre individuel, ville de Thonon.

> Chantier 2 : CTEF ; Employeurs saisonniers ; DDTE FP, Inspection du travail, GRETA, Région Rhône-Alpes, Conseil Général, Mission locale, Péripl ; Pôle emploi ; Syndicat Hôtelier, fédération hôtelière, syndicat de salariés ; Santé au Travail du Léman.

> Chantier 3 : CTEF ; Pôle emploi, Mission locale, Cap emploi, Syndicats patronaux, club d’entreprises, Agefiph, Spase 74, ADAPT, DDTE FP, collectivités locales (Thonon, Evian).

Indicateurs d’évaluation > Fréquentation des évènements organisés, questionnaires de satisfaction des usagers. > Nombre d’entreprises engagées dans les diverses actions relatives à l’emploi et à la

formation. Caractéristiques des entreprises engagées (PME TPE locales correspondant au tissu).


d’ouvrage Coûts

prévisionnels F/I Conseil

Régional Autres

Chantier 1 CLD ; CIO ; référent pôle CLD

200 000 30%(F) 60 000 140 000

Chantier 2 Chambre de métiers 74 / CLD

130 000 30% (F) 39 000 91 000

Chantier 3 ADAPT CLD 150 000 30% (F) 45 000 105 000 TOTAL 480 000 144 000 336 000 Conditions à prendre en compte pour le chantier 2 :

- cofinancement Territoire/Région/Structure porteuse (Chambre de Métiers) - recrutement de moyen humain additionnel par la structure porteuse - prise en compte de toutes les entreprises qu’elles soient immatriculées au RMA ou au

RCS - mise en place d’un système de pilotage au plus près porté conjointement entre la

Région et le Territoire et imposé par le caractère expérimental de l’action.


Evaluation Développement Durable Développement économique Aider à une orientation choisie favorise la

qualification de futurs salariés qualifiés et motivés.

Environnement Les actions présentés auront peu d’impacts négatifs sur l’environnement mais favoriseront les présentations des métiers et secteurs d’activités nouveaux et relatifs à l’environnement. Lien fort avec la démarche éco territoire FA-3.2.a

Solidarité sociale L’action permet de faire connaître à des jeunes

toute s les capacités dont ils disposeront pour exercer un métier ou créer une entreprise alors qu’ils ne disposent pas de ce type de connaissance dans leur environnement social ou familial.

Gouvernance Toutes les actions sont initiées, accompagnées et évaluées par des groupes de travail, comité de pilotage regroupant toutes les composantes de la problématiques (Educ Nat, entreprise, acteur emploi, élus,…)

Validité L’ensemble de la fiche action s’inscrit dans les démarches globales des différents partenaires, l’Education Nationale, le plan saisonnalité de la Région, la démarche relative aux salariés saisonniers à l’échelle départementale, la réflexion sur l’écodéveloppement au niveau local.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Objectif 3.4. : Mettre en œuvre une stratégie touristique partagée tournée vers la complémentarité et inscrite dans la perspective d’un tourisme diversifié et durable Fiche-Action 3.4.1 Développer des produits de découverte identitaires du Chablais Contexte Le modèle classique du tourisme de montagne sportif est moins attractif et une partie de l’offre du Chablais (stations moyennes) est peu concurrentielle sur le marché du tourisme de montagne (hiver et été). Le rayonnement des « têtes de file » du tourisme ne suffit plus d’autre part à maintenir les économies périphériques prospères. Or, le Chablais présente des richesses patrimoniales (eau, paysages, patrimoine géologique, sites culturels, gastronomie…) sous exploitées ainsi qu’un formidable atout (la mer et la montagne) distantes de moins de 50 km, qui ne sont pas mis suffisamment en avant. Le territoire doit s’engager dans une véritable politique de développement touristique durable qui prenne en compte ses patrimoines par des actions de préservation et de valorisation. Les patrimoines et paysages du marché constituent l’un des fonds de commerce de l’économie touristique du territoire, il est à ce titre impératif de veiller à leur mise en avant maîtrisée tout en répondant à la demande des clientèles en termes de services et de qualité. Objectifs > Se distinguer des autres destinations alpines par la mise en valeur des patrimoines identitaires (culturels, naturels, géologiques…) du territoire.

> Capter de nouvelles clientèles. > Répondre aux exigences du marché. > Développer un tourisme des 4 saisons. > Favoriser un développement qualitatif des filières touristiques identitaires du Chablais. > Prendre en compte les patrimoines comme centres d’intérêts touristiques à part entière et les

intégrer dans des produits qui les mettent en scène. > Favoriser l’innovation dans la valorisation des patrimoines, le mélange des thématiques, des

pratiques. > Renforcer la mise en réseau de l’offre touristique. > Favoriser l’itinérance sur le territoire.


Descriptif des opérations > Chantier 1 : Le Géotourisme. Fort d’une richesse géologique, le territoire du Chablais s’est engagé dans la démarche de Géoparc Européen (label Unesco) qui vise à identifier, préserver, valoriser les patrimoines d’intérêt géologique de son territoire bénéficiant ainsi d’un outil de développement touristique par la création de produits de découverte associés. Etudes (aménagement, faisabilité économico-touristique, scénographique/

muséographique…) en articulation avec le FRACET (auprès duquel les porteurs de projet doivent déposer leur demande de subvention).

Equipements scénographiques et muséographiques des espaces d’accueil géologiques inscrits dans le cadre du Géoparc.

Création/renforcement du réseau géotouristique. Renforcement/création de l’évènementiel lié au géotourisme (les opérations

évènementielles seront en règle générale financées de manière dégressive) Se référer au règlement d’attribution.

> Chantier 2 : Le tourisme lié à l’eau (tourisme ludique et de nature). Le Chablais présente une offre importante d’objets liés à l’eau, et la configuration lac-montagne lui confère une grande possibilité de diversification. Sur l’ensemble du Chablais, l’eau est présente sous plusieurs formes et usages : « naturelle », industrielle, santé et soins, récréative, sportive, pêche, recherche. De la montagne au lac, l’eau s’écoule, se transforme, s’enrichie traversant les territoires et servant différemment aux activités humaines actuelles (agriculture, ski, thermalisme, embouteillage, pêche, recherche, baignade, nautisme,...) ou anciennes (moulins, ...). Les infrastructures, qu’elles soient récréatives, industrielles, de santé ou de recherche sont nombreuses et pour certaines de haut niveau (centre de recherche d’Evian, INRA). Paradoxalement, cette matière riche et diversifiée qui trouve une continuité tout au long du territoire est présentée de façon cloisonnée; par activité, par lieu, par structure, par usage. Les études clientèles montrent que l’eau est considérée comme une composante essentielle pour des vacances estivales réussies et qu’elle détermine, à ce titre, de plus en plus le choix d'une destination, la durée du séjour et la fidélité au site. (Source : MITRA). Le Chablais a donc tout pour réussir à condition de mieux structurer son offre afin de la rendre plus accessible, plus visible et attractive. Etudes (aménagements, marketing…) en articulation avec le FRACET (auprès duquel les

porteurs de projet doivent déposer leur demande de subvention). Travaux, aménagements (de plages, bases nautiques, lacs…). Mise en réseau des acteurs du tourisme lié à l’eau. Renforcement/création d’animations (les opérations évènementielles seront en règle

générale financées de manière dégressive). Se référer au règlement d’attribution. > Chantier 3 : Balades et randonnées, activité estivale et hivernale Le Chablais offre une diversité de paysages (bords de lac, forêts, collines, montagne, ville…) qui constituent autant de supports d’activités sportives et de détente. Si la saison hivernale est marquée par une forte pratique des sports de glisse (50%* des clientèles pratiquent le ski alpin), les promenades de quelques heures, la randonnée pédestre et la raquette à neige représente 40%* des séjours des clientèles hivernales (*Source : Note de conjoncture semestre hiver 2006-2007 SMBT – TNS Sofres). En saison estivale, 1/3 des séjours sont agrémentés de balades détente ou de randonnées. Il s’agit, pour le territoire du Chablais, de


répondre à cette demande des clientèles touristiques par un renforcement du maillage pédestre existant, par un équipement et un entretien de qualité. Les produits à développer doivent répondre à deux cibles de clientèles, d’une part la famille par une offre ludique et accessible, d’autre part le randonneur averti par une offre « clé en main » (faciliter d’accès à l’information pratique pour s’organiser). L’activité pédestre hivernale (raquettes à neige) est également un domaine d’activités à développer afin de mieux répondre à une demande croissante de clientèles de non skieurs ou de skieurs non exclusifs durant leur séjour. Etudes (aménagements, marketing…) en articulation avec le FRACET (auprès duquel les

porteurs de projet doivent déposer leur demande de subvention). Travaux, aménagements (création, signalétiques, équipements…de sentiers). Création/renforcement de produits touristiques (itinéraire, route touristique…). Renforcement/création d’animations (les opérations évènementielles seront en règle

générale financées de manière dégressive). Se référer au règlement d’attribution. Plan de financement

Objet Maîtres d’ouvrage

Coût prévisionnel F/I Taux

Financements Région Autres

Développement de produits de découverte des géopatrimoines

Collectivités/

associations 1 500 000 € F/I 30%

375 000 € (I) 75 000 € (F)

1 050 000 € Structuration de l’offre liée à l’eau

Structuration de l’offre d’itinérance pédestre

TOTAL 1 500 000 € 450 000 € 1 050 000 € Chantier 3 : l’entretien n’est pas éligible. Partenaires Région, MITRA, Conseil Général, SIAC, Haute-Savoie Junior, Associations culturelles, Prestataires d’activités, Offices de tourisme, Gestionnaires de site, Réseau Empreintes, … Indicateurs d’évaluation > Augmentation du nombre de réseaux de sites et prestataires. > Nombre d’outils promotionnels mutualisés / à l’échelle du Chablais. > Création de produits touristiques. > Augmentation de la durée des séjours, de la fréquentation sur les ailes de saisons. > Appropriation des produits par les acteurs du tourisme.



Développement économique /

activités

- Développer l’attractivité de l’offre touristique - Attirer de nouvelles cibles de clientèles - Maintenir voire créer de nouveaux emplois

Environnement - Valoriser les patrimoines du Chablais

- Sensibiliser les visiteurs au respect et à la préservation des richesses naturelles et culturelles du territoire

Solidarité sociale

- Favoriser la découverte du Chablais au plus grand nombre

Gouvernance

- Associer tous les acteurs concernés par les démarches par la constitution de groupe de travail thématique

Validité - S’inscrire dans les axes de développement des

politiques locales, départementales et régionales - Répondre à un besoin des clientèles

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Fiche-Action 3.4.2 Améliorer la qualité de l’hébergement sur le territoire Contexte Dans un contexte concurrentiel fort et face à une demande des clientèles de plus en plus exigeante, la qualité de l’offre touristique est un élément de différenciation et de compétitivité sur le marché du tourisme. Le Chablais doit pouvoir accueillir, attirer et fidéliser par un sens de l’accueil et une offre d’hébergement de qualité. Le parc d’hébergements marchands du Chablais est marquée par une part importante de l’hôtellerie (18% des lits marchands du Chablais). L’activité hôtelière conditionne une bonne partie de l’économie locale. Si la majorité des établissements propose des prestations de qualité, voire pour certains, se positionne sur le marché haut de gamme (7 établissements 4 étoiles et 1 établissement 5 étoiles), une autre partie de l’hôtellerie et plus particulièrement l’hôtellerie familiale souffre dans un marché de plus en plus concurrentiel. Leur prestations doivent faire face d’une part aux remises aux normes mais d’autre part, s’adapter aux demandes des clientèles actuelles en quête de confort, de services et de facilité de réservation. Les gestionnaires d’établissements familiaux ont besoin d’un accompagnement technique et financier pour développer leur offre et l’adapter aux exigences du marché. Objectifs > Doter le territoire d’une offre d’hébergement de qualité. Descriptif des opérations > Travaux (création, développement, rénovation, modernisation, réhabilitation…) de l’hôtellerie familiale (cf. règlement d’attribution)

> Création, rénovation ou réhabilitation de gîtes d’étape (cf. règlement d’attribution) Plan de financement




Amélioration de l’offre d’hôtellerie familiale Particuliers

1 200 000 € I 30% 360 000 € 840 000 € Création/réhabilitation de gites de groupe aux abords de sentiers de randonnée

reconnus

Collectivités, particuliers, associations

TOTAL 1 200 000 € 360 000 € 840 000 €


Partenaires Région, MITRA, SIAC, Savoie Mont-Blanc, CCI Haute-Savoie, Syndicats hôteliers, entreprises touristiques pour l’hôtellerie,… Indicateurs d’évaluation > Satisfaction des clientèles. > Amélioration de l’offre d’hôtellerie familiale > Maintien du nombre de lits en hôtellerie familiale


Développement économique

- Soutenir une activité (l’hôtellerie) fortement génératrice d’emplois sur le territoire.

Environnement

Environnement

- Soutenir des projets respectueux de l’environnement (utilisation d’énergies renouvelables…)

Solidarité sociale

- Veiller au maintien d’une activité sociale et économique dans les territoires ruraux par un soutien à l’hôtellerie de famille - Veiller à développer une offre touristique accessible aux personnes en situation de handicap

Gouvernance

- S’inscrire dans le cadre des politiques touristiques départementales, régionales et nationales.

Validité

- Soutenir une activité - l’hôtellerie familiale, les gîtes d’étape, qui présente un enjeu fort en termes de développement économique et social de nos territoires (stations de moyenne montagne, territoires ruraux) et qui est en ce sens vecteur de développement durable.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Fiche-Action 3.4.3 Professionnaliser les acteurs du tourisme Contexte En réponse une exigence croissante des clientèles touristiques en terme de qualité et de services, les acteurs économiques du secteur du tourisme doivent apporter une attention particulière à la qualité de leur prestation. Celle-ci passe notamment par les salariés qui sont au contact direct de la clientèle. Il apparaît nécessaire de fiabiliser cette relation et d’aplanir les problèmes pouvant perturber la saison des employeurs et des salariés. La production et la mise en marché d’une prestation de qualité passe également par une maîtrise des connaissances et compétences en matière de développement touristiques, une stimulation de la dynamique de renouvellement de l’offre touristique, de même que la recherche en interne des conditions de résolutions des contraintes et déficits des territoires (organisation, qualité de l’offre, connaissance des clientèles). Il s’agit à ce titre d’accompagner les acteurs du tourisme que ce soit les techniciens des collectivités, les personnels d’office de tourisme ou encore les prestataires, en terme d’ingénierie. Objectifs > Favoriser la professionnalisation des acteurs du tourisme (accompagnement des

professionnels, journées de sensibilisation, accompagnement en ingénierie du territoire…) > Accompagner les employeurs et salariés saisonniers dans leur projet professionnel Description des opérations > Formation-actions, journées conseils… à destination de l’ensemble des acteurs du tourisme. > Animation du Point Accueil Saisonnier (PAS) : apporter un service aux salariés saisonniers et aux employeurs en assurant une mission de premier accueil et d’information. Assurer une fonction d’observatoire et de veille permanente (qualitative et quantitative) sur la situation de l’emploi saisonnier en Chablais (lien avec le CTEF).

> Opérations de communication et de promotion du PAS. Plan de financement




Professionnalisation/ accompagnement des acteurs

du tourisme

Collectivités, associations 250 000 € F 30% 75 000 € 175 000 €

Animation du Point Accueil Saisonnier

Opérations de

promotion/communication

Mission Locale du Chablais

300 000 €

250 000 € F

25%

30%

75 000 € 75 000 €

225 000 €

175 000 €

TOTAL 800 000 € 225 000 € 575 000 €


L’animation du Point Accueil Saisonnier est inscrite sur la durée du contrat avec application du principe de la dégressivité de l’aide régionale.

Les opérations de promotion/communication sont propres au Point Accueil Saisonnier. Elles porteront sur la réalisation de flyers…

Partenaires Région, Point Accueil Saisonnier, Offices de Tourisme, réseaux professionnels… Evaluation Développement Durable


- Favoriser la compétitivité économique des acteurs touristiques du Chablais - Mieux appréhender l’évolution du marché et ainsi renforcer la pérennité de l’activité économique.

Environnement

Environnement

- Sensibiliser les acteurs à la mise en place de démarches environnementales.

Solidarité sociale

- Favoriser l’accueil du public saisonnier (animation du Point d’Accueil Saisonnier).

Gouvernance

- S’inscrire dans le cadre des politiques touristiques départementales, régionales et nationales.

Validité

- Les actions du Point Accueil Saisonnier s’inscrivent pleinement dans la continuité et la complémentarité du dispositif Question Saison de la Région.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Fiche-Action 3.4.4 Améliorer la lisibilité de l’offre touristique du Chablais Contexte Le Chablais est marqué par une atomisation de l’organisation touristique locale. Si certaines collectivités locales (communes et intercommunalité) du Chablais manquent de moyens promotionnels et humains à rendre lisible leur offre touristique à l’échelle du territoire, d’autres ont d’importants moyens en terme de promotion/ communication qui leur permettent d’asseoir leur notoriété aussi bien nationale qu’internationale. Le territoire bénéficie d’une offre riche et variée, la multiplication des supports de promotion, le manque de synergies en termes d’accueil/promotion nuisent à l’attractivité du territoire et à la lisibilité et à l’attractivité de l’offre touristique du Chablais. Le contexte concurrentiel est de plus en plus exacerbé sur le marché du tourisme, notamment par l’utilisation croissante et incontournable de l’Internet que ce soit du côté du consommateur dans son processus d’achat ou de recherche d’informations touristiques ou du côté des acteurs du tourisme, plus particulièrement les institutionnels (pour ce qui nous concerne) dans le plan de promotion/communication de leur offre, de leur destination. Il est à ce titre indispensable de mutualiser les forces et les moyens des acteurs du tourisme du Chablais pour mieux vendre l’offre du territoire, améliorer l’attractivité de la destination, de la richesse de nos destinations. Objectifs > Favoriser la communication au public visiteur sur les potentialités de découvertes et

d’activités sur le territoire du Chablais. > Améliorer la lisibilité de la richesse de l’offre touristique du Chablais. > Favoriser l’itinérance et la mobilité par une offre simplifiée, visible et lisible. Descriptif des opérations > Création de supports interactifs d’information/promotion (Internet, cartographie interactive…) à l’échelle du territoire du Chablais.

> Création/renforcement d’outils marketing au service de la destination et/ou de réseaux thématiques.

> Conception et édition de nouvelles documentations (carte touristique, guides de découverte thématiques, agenda des manifestations…).


Plan de financement


Coût prévisionnel F/I Taux Région Autres

Conception et édition de supports de promotion (carte touristique, site Internet…)

Collectivités, associations, Offices de Tourisme

intercommunaux

250 000 € F 30% 75 000 € 175 000 €

TOTAL 250 000 € 75 000 € 175 000 € Partenaires Région, SIAC, Portes du Soleil, Savoie Mont Blanc, Offices de Tourisme, réseaux professionnels… Indicateurs d’évaluation > Nombre d’outils mutualisés > Appropriation/utilisation des outils créés par les acteurs > Satisfaction clients Evaluation Développement Durable


- Améliorer la consommation touristique sur le territoire par une meilleure visibilité de l’offre le territoire.

Environnement

- Privilégier la création de supports respectueux de l’environnement

Solidarité sociale - Rendre accessible l’information touristique

au plus grand nombre

Gouvernance

- Mutualiser les moyens de communications - Favoriser la concertation entre les opérateurs touristiques locaux en matière de promotion/communication - Développer les actions en étroite collaboration avec les acteurs départementaux et régionaux concernés.

Validité

- Inscrire les actions dans une logique de complémentarité/mutualisation au regard des actions déjà existantes aussi bien à l’échelle locale, départementale que régionale.

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Axe 3 – Soutenir un territoire dont l’économie est à développer Fiche-Action 3.4.5 Renforcer la coopération entre les acteurs touristiques du territoire Contexte Aussi forte que soit l’économie touristique du Chablais, aussi grandes sont les indépendances touristiques présentes au sein de ce périmètre limité. La recherche de synergies à l’échelle de chacune des vallées, entre les bords du lac et la montagne est un des facteurs clé de succès d’une amélioration de l’économie touristique du territoire. Objectifs > Structurer et coordonner les acteurs du tourisme. > Favoriser la mise en réseau des acteurs du tourisme. > Créer/favoriser des synergies fortes afin de mutualiser ses forces et de gagner en efficacité. Description des opérations Mise en place d’une cellule de coordination touristique, animé par un(e) chargé(e) de mission en développement touristique. Ses missions : > Suivre et coordonner les actions touristiques réalisées dans le cadre du CDDRA. > Animer le territoire. > Animer et coordonner acteurs du tourisme. > Coordonner l’offre entre les différents sites touristiques. > Définir une politique globale de développement touristique du territoire. > Animation de commissions de travail. > Suivi de montage de projets. > Appui au montage de projets transfrontaliers. > Organisation de journées de travail thématiques, d’échanges d’expériences… > Diffusion de l’information entre les acteurs du territoire (newsletter pro…). > Accompagnement à l’ingénierie de projets touristiques intercommunaux. Plan de financement


Coût prévisionnel F/I Taux Financements

Région Autres Poste Animation Tourisme

Chablais Léman Développement 300 000 € F 50% 150 000 € 150 000 €

TOTAL 300 000 € 150 000 € 150 000 €


Partenaires Région, Intercommunalités, SIAC, Portes du Soleil, Savoie Mont Blanc, Offices de Tourisme, réseaux professionnels… Indicateurs d’évaluation > Le nombre de projets touristiques transversaux > La participation des acteurs aux projets Evaluation Développement Durable


- Mutualiser les moyens humains, financiers et techniques du territoire par la mise en place de projets transversaux.

Environnement - Sensibiliser les acteurs du tourisme à la prise

en compte des critères environnementaux dans leurs projets

Solidarité sociale - Sensibiliser les acteurs au tourisme social

Gouvernance

- Mettre en place des partenariats entre les acteurs aussi bien dans les groupes de réflexion que dans la mise en place des actions - Associer l’ensemble des acteurs des filières touristiques dans les groupes de travail

Validité

- L’animation d’une cellule de coordination touristique à l’échelle du Chablais est nécessaire pour la mise en place de projets transversaux, facteurs de structuration du territoire. L’intervention de la Région apparait essentielle pour apporter son expertise dans les projets et un effet de levier dans leur réalisation.

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Axe 4 – Promouvoir un territoire ouvert à toutes les mobilités Fiche-Action 4.1 Encourager des actions en faveur d’un transport performant et durable sur tout le territoire Contexte Ce volet décline l’organisation et l’aménagement de l’espace chablaisien en termes de transports et déplacements. Les déplacements quotidiens ont été marqués par la croissance considérable du trafic automobile qui constitue le mode de déplacement dominant. Dans le Chablais, le recours systématique à l’automobile favorise les encombrements et créé des problèmes de circulation au détriment des autres usagers de l’espace public.

Le contexte existant dans le Chablais a fortement contribué à l’évolution des déplacements qui sont de plus en plus singuliers dans l’espace et dans le temps. Ceci a entrainé un usage accru de l’automobile et une remise en cause de l’offre de transport public régulier face à cette hétérogénéité de besoins de déplacements, de réelles alternatives sont donc à trouver.

La croissance démographique et économique, l’urbanisation et la préservation de l'environnement rendent nécessaire la diversification des modes de transport.

Le désenclavement du Chablais doit donc désormais passer par un rééquilibrage progressif entre route et transports collectifs, avec une amélioration de l’offre du côté du réseau ferré mais aussi des autobus interurbains.

La nécessité d’agir en faveur d’une diminution de l’usage de la voiture particulière et d’inciter la population à l’usage de mode de déplacements alternatifs à la voiture, notamment les transports collectifs, s’impose au territoire du Chablais. Ainsi, le but est d’améliorer la mobilité et les conditions de déplacements de la population sur le territoire en respectant l’environnement. Objectifs > Améliorer l’offre TC bus (études). > Valoriser l’offre TC, appropriation par la population de l’offre. > Pérenniser le service de transport lacustre. > Connaître les déplacements sur le territoire. Descriptif des opérations > Mise en place d’un service de transport à la demande à l’échelle du Chablais. > Lancement d’une réflexion sur la billettique intégrée des TC dans le Chablais. > Etude de nouvelles lignes de TC. > Mise en place d’un observatoire des déplacements. > Communication et promotion sur l’offre existante, ses améliorations, ses projets en matière

de transports et déplacements.





Autres

Transport à la Demande (étude, fonctionnement)

SIAC, collectivités

250 000

30% (F)

155 000

175 000

Etude pour de la billettique intégrée

Collectivités

50 000

30% (F)

15 000

35 000

Lignes touristiques TC (étude, fonctionnement)

Collectivités

600 000

30% (F) 100 000

420 000

Observatoire des déplacements

SIAC, collectivités

200 000

30% (F) 30% (I)

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160 000

Développement des lignes lacustres

Collectivités

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Communication et promotion

Collectivités

50 000

30% (F)

15 000

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TOTAL 2 483 333 745 000 1 738 333 Fonctionnement TAD : aide au démarrage pour 2 ans sous condition d’intervention du Conseil Général (condition d’éligibilité). Fonctionnement TC : aide au démarrage pour 2 ans. Observatoire des déplacements : les dépenses de fonctionnement porteront sur les études, enquêtes, relevés de terrain à l’échelle du Chablais. Les dépenses d’investissement porteront sur le matériel nécessaire à la construction de l’observatoire des déplacements. Part de réserve : 160 000 euros Partenaires

Conseil Général, SIAC, collectivités, Région, SIBAT, DDE, compagnies TC, ADEME, CGN…. Indicateurs d’évaluation > Observatoire des déplacements. > Parts modales (TC bus, lacustre…).




C’est un facteur de dynamisme du développement économique du territoire. Favorise la desserte des zones d’activités.

Environnement Incite la population à l’usage de mode de déplacements alternatifs à la voiture. Permet la réduction des gaz à effet de serre.

Solidarité sociale

Maintient un lien social entre les territoires. Facilite l’accès à l’emploi pour tous.

Gouvernance

Permet de mettre en réseau différents partenaires pour un développement de transports harmonieux et équilibré sur l’ensemble du territoire.

Validité

La demande auprès de la Région dans le cadre d’un financement CDDRA vise à mettre en œuvre une politique en faveur de transports durables et respectueuses de l’environnement

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Axe 4 – Promouvoir un territoire ouvert à toutes les mobilités Fiche-Action 4.2 Promouvoir les modes de déplacement doux Contexte L’utilisation de la marche à pied ou du vélo constitue un moyen de transport adapté aux déplacements de proximité qui s’inscrit dans la politique de déplacement du Chablais axée sur le développement durable. La pratique des modes doux est peu développé sur le périmètre du Chablais. Ceci peut s’expliquer par une topographie difficile, des infrastructures cyclables discontinues et hétérogènes, un trafic qui constitue des coupures à la progression et une forte pratique de la voiture particulière. Or, le vélo se pose comme un mode de déplacement alternatif et concurrentiel à condition de mettre en place une offre attractive. Un schéma d’aménagement cyclable permettrait de planifier des actions à mener sur les 10 ans à venir afin d’améliorer la circulation des vélos et de développer son usage :

- en garantissant des aménagements cyclables continus jusqu’aux voies vertes régionales et départementales, sécurisés et homogènes,

- en confortant l’offre de stationnement vélo, - en développant l’offre des services associés, - en assurant l’intermodalité, - en informant et promouvant la pratique du vélo par des actions de sensibilisation.

Objectifs > Favoriser la pratique du vélo utilitaire et de loisir. > Faciliter l’aménagement d’itinéraires doux. > Inciter la population à l’usage du mode de déplacement alternatif. Descriptif des opérations > Réalisation d’un schéma d’aménagement cyclable sur le territoire du Chablais > Mise en œuvre des actions préconisées par le schéma d’aménagement cyclable du Chablais. > Aménagement ou valorisation d’itinéraires doux.





Autres

Schéma d’aménagement cyclable du Chablais

SIAC

200 000

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60 000

140 000

Actions en faveur du vélo

Collectivités

433 334

30% (F, I)

130 000

303 334

Aménagement d’itinéraires doux

Collectivités

666 666

30% (I)

200 000

466 666

TOTAL 1 300 000 390 000 910 000 L’aide régionale portera sur les études et les investissements. L’aide sur les aménagements des pistes cyclables ne pourra intervenir qu’après la réalisation du schéma d’aménagement cyclable du Chablais. Les investissements porteront sur les aménagements paysagers, signalétique… (pas de VRD) qui auront été préconisés par le schéma. Pour les actions en faveur du vélo, les investissements porteront sur les aménagements de voies vertes, la création et la valorisation de pistes cyclables, le développement de l’offre de stationnement vélo et de l’offre de services… (pas de VRD). Les dépenses de fonctionnement porteront sur les opérations de communication et évènements à l’échelle du Chablais. Partenaires Conseil Général, SIAC, collectivités, Région, ADEME, Associations… Indicateurs d’évaluation > Taux d’occupation des parcs à vélos. > Nombre d’usagers vélo. > Nombre d’usagers des sentiers. > Nombre d’itinéraires créés.




Peut permettre de développer une nouvelle filière économique basée sur la production de modes doux et de ses services. Permet la création d’emploi. Environnement

Favorise les modes de déplacements passifs et contribue véritablement à la réduction des gaz à effet de serre. Solidarité

sociale Maintient un lien social entre les territoires

Gouvernance

Permet de mettre en réseau différents partenaires et notamment les usagers pour un développement de transports harmonieux et équilibré sur l’ensemble du territoire.

Validité

La demande auprès de la Région dans le cadre d’un financement CDDRA vise à mettre en œuvre une politique en faveur de transports durables et respectueuses de l’environnement.

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Axe 4 – Promouvoir un territoire ouvert à toutes les mobilités Fiche-Action 4.3 Animation Transports & Déplacements pour le Chablais Contexte

Dans la perspective du désenclavement du Chablais, le SIAC a pour mission de réfléchir et de participer à l'amélioration de l'organisation des transports (lacustres, ferroviaires, routiers...). L'ensemble du territoire est concerné et impliqué dans des grands projets de déplacements aux impacts considérables.

Le suivi technique de ces grands projets de déplacements est assuré par un poste de chargé de mission Transports & Déplacements. Objectifs > Animer et mettre en œuvre le volet transport et déplacement du CDDRA du Chablais. > Assurer le suivi et la coordination de l'avancement des grands projets de déplacements dans

le Chablais mais également des projets locaux. Descriptif des opérations > Préparation technique, financière, administrative, suivi et contrôle des services transports

en communs intercommunaux Balad'Aulps Bus et ColomBus. > Aménagements divers (points d'arrêts, signalétique) : aménagement, sécurité et conforts,

réflexion et suivi des travaux. > Animation, suivi et coordination de ses actions du Plan Global des Déplacements du

Chablais, en incluant les initiatives et expérimentations des territoires. > Assurer l’information et communication concernant la mobilité, y compris centrales de

mobilité. > Animation et réflexion stratégique de la politique des transports dans le haut Chablais et

de l'amélioration de la mobilité dans ce secteur géographique. > Suivi et veille concernant l'évolution de l'offre et la demande de mobilité interne, > CEVA (liaison Cornavin/Eaux-Vives/Annemasse) : suivi de l'avancement du projet et de

ses implications pour le Chablais. > Agglomération franco-valdo-genevoise : suivi de l'étude des lignes directrices

mobilité/urbanisation d'Annemasse à Evian initiée par l'agglomération en 2009. > Perspective de réouverture de la ligne sud-lémanique : suivi des démarches entreprises, de

l'avancement du dossier. > Veille des politiques de déplacement Etat/Région/Département et de leur mise en œuvre

pragmatique dans le périmètre du SIAC. > Collaboration aux projets périphériques (lien avec la Suisse -Genève, Valais-, Cluses,…). > Arrivée coordonnée du très haut débit. > Participation à l'élaboration du volet "Déplacements" du SCoT du Chablais. > Recherche et suivi des demandes de subventions relatives aux projets déplacement du

Chablais. > Participation à l’élaboration du volet transport du CDDRA. > Aide à la réflexion sur le développement de l’offre en transport dans la vallée du Brevon.


Plan de financement Objet Maître



Autres

Animation Transports & Déplacements (poste de chargé de mission)

SIAC 300 000 (50 000 sur 6 ans)

50% (F) 150 000 150 000

TOTAL 300 000 150 000 150 000 L’aide régionale portera sur le fonctionnement (poste de chargé de mission). Partenaires Conseil Général, SIAC, collectivités, Région, projet d’agglomération franco-valdo-genevois, RFF, transporteurs…. Indicateurs d’évaluation > Nombre d’études réalisées. > Etat d’avancement du projet transport dans le Chablais. > Mise en place d’outils de communication : importance du public cible. Evaluation Développement Durable



Environnement

L’ingénierie du projet va dans le sens d’un développement de l’utilisation des modes doux et d’une préservation de l’environnement du territoire. Solidarité

sociale La démarche va dans le sens d’une meilleure intégration de la société aux différentes modes de déplacements.

Gouvernance

Le projet est transversal et touche d’autres secteurs d’activités. Il intègre des acteurs institutionnels, socio-économiques, associatifs et autres partenaires du territoire.

Validité

La participation régionale est importante pour un territoire dont l’enjeu du désenclavement et du développement des modes de transports doux et durables est une priorité.

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Axe 5 – Gouvernance Fiche-Action 5.1 Animation et coordination générale du CDDRA Contexte Le Chablais s’est engagé en 2008 à mener à bien un Projet de territoire à vocation opérationnelle pour construire le Chablais de demain. L’objectif est de poursuivre et d’optimiser sa contractualisation avec la Région Rhône-Alpes, amorcée lors du contrat de développement 2003-2009. C’est pourquoi aujourd’hui, le territoire souhaite poursuivre son partenariat avec la Région avec un Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes. La préparation et la mise en œuvre de ce contrat est assuré par un poste d’animation et de coordination généraliste du CDDRA. Objectifs > Animer le débat autour de la stratégie de développement du territoire (projet de territoire

Chablais 2020) et encourager la démarche participative de concertation. > Réaliser et mettre en œuvre le Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes (CDDRA)

en lien avec les services de la Région Rhône-Alpes. > Définir les enjeux principaux du CDDRA et les objectifs qui en découlent (thématiques de l’aménagement du territoire et de l’organisation de l’espace, de l’habitat, de l’environnement, du développement économique et touristique, des transports et de la mobilité, de l’agriculture et de la forêt…).

> Assurer la relation avec les porteurs de projets (rencontres, examen conjoint de leur projet, visites sur le terrain…) et apporter un appui technique au montage des dossiers.

> Contrôler la gestion administrative et budgétaire des dossiers. > Participer aux réflexions prospectives garantissant la bonne articulation du CDDRA avec

les autres dispositifs territoriaux (Leader, INTERREG…). > Assurer une veille auprès des projets en cours (projet d’agglomération franco-valdo-genevois…).

> Définir une stratégie de communication pour une mise en œuvre efficace du contrat. Descriptif des opérations > Réalisation et mise en œuvre du Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes en lien

avec les services de la Région Rhône-Alpes. > Appui technique au chef de projet CDDRA et au Comité de Pilotage. > Rôle d’interface avec les services de la Région. > Participation au réseau des animateurs mis en œuvre par la Région. > Rédaction des différents documents d’étape du contrat. > Suivi administratif, technique et financier de la mise en œuvre du contrat. > Animation de la stratégie de développement du territoire du Chablais. > Encouragement de la démarche participative de concertation. > Animation du projet de territoire Chablais 2020 (commissions thématiques, groupes de travail et comités de pilotage CDDRA…).


> Relation avec les porteurs de projets (rencontres, examen des projets, visites sur le terrain…).

> Contrôle du suivi administratif et budgétaire des dossiers. > Suivi de l’articulation CDDRA/autres dispositifs territoriaux. > Mise en œuvre d’une stratégie de communication du CDDRA. > Evaluation du CDDRA. Plan de financement Objet Maître



Autres

Animation et coordination généraliste du CDDRA (poste d’animateur du Projet de Territoire)

SIAC 300 000 (50 000 sur 6 ans)

50% (F) 150 000 150 000

Outils de communication / aide à la réflexion à l’échelle du Chablais

SIAC 100 000 30% (F) 30 000 70 000

TOTAL 400 000 180 000 220 000 L’aide régionale portera sur le fonctionnement (poste de chargé de mission, outils de communication). Partenaires Région, Europe, collectivités… Indicateurs d’évaluation > Porter à connaissance de l’état d’avancement du CDDRA (phases de réalisation du contrat sur les plans technique et financier, résultats obtenus…).

> Evaluation des effets et de l’efficacité des interventions sur le territoire, réalisations des projets sur le terrain.

> Outils de communication : importance du public cible.





Environnement

L’ingénierie du projet va dans le sens d’une gestion économe de l’espace et d’une préservation des espaces naturels et de l’environnement du territoire.

Solidarité sociale

La démarche va dans le sens d’une meilleure intégration des différentes couches sociales que compose le territoire.

Gouvernance

Le projet est multi-sectoriel, transversal, et intègre de nombreux acteurs institutionnels, socio-économiques, associatifs du territoire ainsi que la population locale représentée par la société civile du Chablais (S2C).

Validité

La participation régionale est essentielle dans un Projet de territoire Chablais 2020 qui intègre la cohérence, l’équilibre et la durabilité d’un espace en pleine mutation.

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Axe 6 – PSADER Le Projet Stratégique Agricole et de Développement Rural (PSADER) du Chablais, volet agricole et forestier du CDDRA, intègre pleinement le projet de territoire Chablais 2020. Il fait l’objet d’un document à part entière qui a été présenté en comité d’avis PRADR le 21 janvier 2010 à la Région Rhône-Alpes. Objectif 6.1 : Renforcer une agriculture moderne, dynamique, respectueuse de l’environnement et contribuant à la préservation des espaces Fiche action 6.1a : Développer une agriculture économiquement viable, vivable, transmissible Fiche action 6.1b : Soutenir une agriculture qui répond aux attentes sociales. Développer la diversification des exploitations et la commercialisation en circuits courts Fiche action 6.1c : Promouvoir une agriculture qui intègre et valorise l’environnement Objectif 6.2 : Soutenir l’exploitation du potentiel autour d’une filière bois et du développement des énergies renouvelables Fiche action 6.2a : Mobiliser plus de bois et mieux valoriser la ressource bois Fiche action 6.2b : Préserver le rôle environnemental de la forêt Fiche action 6.2c : Garantir le rôle social de la forêt à travers la mise en valeur de ses aspects multifonctionnels Objectif 6.3 : Soutenir la pêche professionnelle lacustre Fiche action 6.3 : Soutenir la pêche professionnelle lacustre Objectif 6.4 : Favoriser une intégration harmonieuse des activités agricoles, piscicoles et forestières dans le territoire Fiche action 6.4a : Animation du PSADER Fiche action 6.4b : Organiser la cohabitation avec les autres acteurs du territoire

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......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

....6

6

IV.

- At

outs

et

in

conv

énie

nts

du

terr

itoire

po

ur

le

déve

lopp

emen

t du

vé

loda

ns le

Cha

blai

s....

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

......

.....6

9

ENJE

UX

ET O

BJEC

TIFS

DU

SCH

EMA

CYC

LABL

E D

U C

HA

BLA

IS...

......

......

......

......

......

......

...73

PLA

N D

’ACT

ION

S D

U S

CHEM

A C

YCLA

BLE

DU

CH

ABL

AIS

......

......

......

......

......

......

......

......

..74

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Som

mai

re //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 4



DIA

GN

OST

IC -

Intr

oduc

tion

Près

d’u

n fr

ança

is su

r deu

x a d

écla

ré av

oir u

tilisé

la

bic

yclet

te au

cour

s de l

’anné

e 201

2 1 .So

it un

e au

gmen

tatio

n de

pre

sque

15

% e

ntre

200

7 et

201

2. L

a pr

atiq

ue d

u vé

lo a

ug-

men

te d

onc

aprè

s des

ann

ées d

’impo

pular

ité e

t tou

jour

s d’ap

rès c

ette

mêm

e en

quêt

e, il

exist

e un

fort

pot

entie

l pou

r les

pra

tique

s réc

réat

ive e

t quo

tidie

nne.

Cela

est t

rès

enco

urag

eant

pou

r l’av

enir

de la

bicy

clette

qui t

ient,

malg

ré to

ut, u

ne gr

ande

plac

e dan

s la

vie d

es fr

ança

is.

Pour

tant

, le p

ays d

u To

ur d

e Fra

nce e

st lo

in d

’être

en tê

te à

l’éch

elle e

urop

éenn

e, po

ur

ce q

ui es

t de l

’usa

ge d

u vé

lo au

quo

tidien

. Tan

dis q

u’en

Suèd

e, Be

lgiq

ue, A

llem

agne

et

Suiss

e, il

se p

arco

ure

en m

oyen

ne 1

km

/jour

/per

sonn

e (v

oire

mêm

e 3

km/jo

ur/p

er-

sonn

e au

Dan

emar

k et

Pay

s-Ba

s), l

e nom

bre d

e kilo

mèt

re p

ar jo

ur et

par

per

sonn

e est

de se

ulem

ent 0

,2 e

n Fr

ance

2 . Seu

ls le

Luxe

mbo

urg,

le Po

rtuga

l et l

’Esp

agne

en

font

en

core

moi

ns.

Si la

piste

cultu

relle

est t

rès s

ouve

nt év

oqué

e, il n

e s’ag

it qu

e d’u

n pr

éjugé

. Eff e

ctiv

emen

t, se

lon

diff é

rent

es é

tude

s et e

nquê

tes 3 , i

l exi

ste d

e trè

s gra

ndes

diff

éren

ces d

’usa

ge d

u vé

lo au

sein

des

pay

s nor

diqu

es, s

ans p

arler

de l

’Itali

e, pa

ys la

tin p

ar ex

celle

nce,

où d

ans

certa

ines

ville

s la p

art m

odale

du vé

lo at

tein

t 30 %

(Fer

rare

, Reg

io d’

Emili

e, Pa

doue

…) !

L’ant

agon

isme c

ultu

rel e

ntre

pay

s du

Nor

d et

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s lat

ins n

’est d

onc p

as la

caus

e de c

ette

di

ff ére

nciat

ion

d’usa

ge d

e la b

icyc

lette

.

1 Enq

uête

réal

isée à

la d

eman

de d

u Cl

ub d

es vi

lles e

t ter

ritoi

res c

ycla

bles

et d

e la

Coor

dina

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inter

min

istér

ielle

pour

le d

évelo

ppem

ent d

e l’us

age d

u vé

lo (M

inist

ère d

e l’E

colo

gie, d

u D

éve-

lopp

emen

t dur

able

et de

l’Ene

rgie)

par

MTI

Con

seil

et TN

S Sof

res e

n oc

tobr

e et n

ovem

bre 2

012

aupr

ès d

’un éc

hant

illon

de 3

945 i

ndiv

idus

repr

ésen

tatif

s de l

a po

pula

tion

franç

aise

de 1

5 ans

et

plus

.2 S

ourc

e : E

U En

ergy

et T

rans

port

in F

igure

s, St

atist

ical P

ocke

tboo

k, 20

00 et

2002

.3 V

oir l

e site

de l

’EPO

MM

, Eur

opea

n Pl

atfo

rm on

Mob

ility

Man

agem

ent s

ur w

ww.ep

omm

.eu

Peut

-être

que l

a cul

ture

vélo

joue

un

rôle

mais

nég

ligea

ble,

il fa

ut d’

avan

tage

s’in

tére

sser

à l

’appr

oche

hist

oriq

ue d

e not

re p

oliti

que g

loba

le de

s dép

lacem

ents

,tout

com

me l

’urb

a-ni

sme p

ratiq

ué p

rivilé

gian

t d’au

tres m

odes

de t

rans

ports

, la v

oitu

re p

ar ex

empl

e… C

e co

nsta

t d’u

n us

age e

ncor

e faib

le du

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en F

ranc

e se t

rans

pose

évid

emm

ent à

l’éch

elle

du C

habl

ais et

de m

anièr

e plu

s mar

quée

enco

re à

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ière v

ue.

Un sc

hém

a cyc

labl

e pou

r le C

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ais,

pour

quoi

?C’

est d

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e co

ntex

te d

’esso

r du

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, com

me

mod

e de

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spor

t éco

logi

que,

écon

o-m

ique

et b

énéfi

que p

our l

a san

té, p

erm

etta

nt au

ssi u

ne d

iver

sifi ca

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des a

ctiv

ités d

e lo

isirs

et sp

ortiv

es, q

ue la

prés

ente

étud

e sur

le p

érim

ètre

du SI

AC a

été l

ancé

e en

févr

ier

2012

.Ce

doc

umen

t a é

té é

tabl

i éga

lemen

t en

artic

ulat

ion

avec

la d

émar

che

de l’a

vena

nt a

u Co

ntra

t de D

évelo

ppem

ent D

urab

le Ré

gion

Rhô

ne-A

lpes

(CD

DRA

) du

Chab

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ans

le bu

t de d

éter

min

er le

plaf

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es fi

nanc

emen

ts ré

gion

aux d

édiés

aux p

rojet

s cyc

lables

.

Il es

t le f

ruit

d’un

trava

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rtena

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vec l

es co

llect

ivité

s du

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lais,

le dé

parte

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t de

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aute

-Sav

oie e

t de q

uelq

ues a

ssoc

iatio

ns d

e cyc

liste

s.Ce

sché

ma c

ycla

ble d

u Ch

abla

is se

veut

être

un

outil

de p

lani

fi cat

ion

perm

etta

nt d

e dé

fi nir

une p

oliti

que d

’amén

agem

ent e

n m

atièr

e de d

éplac

emen

t cyc

lable.

En

lien

avec

les

autre

s mod

es d

e tra

nspo

rt, il

par

ticip

e à u

ne p

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que g

loba

le de

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obili

té.

D’un

poi

nt d

e vue

mét

hodo

logi

que,

le do

cum

ent s

e com

pose

de d

eux g

rand

es p

artie

s :

un d

iagn

ostic

de l

’off re

et d

e la

dem

ande

cyc

lable

puis

des p

ropo

sitio

ns d

’actio

ns p

er-

met

tant

d’at

tein

dre l

es o

bjec

tifs p

réala

blem

ent i

dent

ifi és

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Int

rodu

ctio

n //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 5



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Int

rodu

ctio

n //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 6

Doc

. 2 : c

alend

rier d

e l’ét

ude

Fév.

2012

Avr.

2012

Mai

2012

Juin

20

12Ju

il.

2012

Août

20

12Se

pt.

2012

Oct

. 20

12N

ov.

2012

Déc

. 20

12Ja

nv.

2013

Fév.

2013

Mar

s 20

13Av

r. 20

13M

ai 20

13Ju

in

2013

Lanc

emen

t de l

’étud

e(B

urea

u du

SIAC

du

16/0

2/12

)

Recu

eil d

e don

nées

(off r

e + d

eman

de)

Réda

ctio

n du

dia

gnos

tic +

analy

se

Valid

atio

n de

la p

hase

1(C

omm

issio

n Tr

ansp

orts

du SI

AC d

u 20

/09/

12)

Elab

orat

ion

des e

njeu

x + o

bjec

tifs

Prop

ositi

on d

’actio

ns à

prio

riser

1ère m

outu

re d

es p

rioris

atio

ns(C

omm

issio

n Tr

ansp

orts

du SI

AC d

u 21

/02/

13)

Fina

lisat

ion

du d

ocum

ent (

jusq

u’en

déce

mbr

e 201

3)

Valid

atio

n du

sché

ma

(CT

du 0

6/06

/13

+ co

nseil

SIAC

du

13/0

6/13

)

Le p

rése

nt d

iagn

ostic

repo

se su

r une

méth

odolo

gie d

éduc

tive c

lassi

que :

dan

s un

prem

ier te

mps

, il s

’agit

d’APP

RÉH

ENDE

R la

pra

tique

actu

elle d

u vé

lo d

ans l

a Ch

abla

is, p

uis d

’ANA

-LY

SER

le co

ntex

te cy

clabl

e dan

s son

envi

ronn

emen

t ter

ritor

ial d

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e but

d’ID

ENTI

FIER

les f

orce

s et f

aibl

esse

s du

Chab

lais

pour

le d

évelo

ppem

ent d

u vé

lo.



I. - L

a pr

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ue a

ctue

lle d

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lo d

ans l

e Ch

abla

is,

cond

ition

née

par l

es sp

écifi

cité

s du

terr

itoire

La p

ratiq

ue d

u vé

lo re

couv

re d

es ré

alité

s trè

s diff

éren

tes,

de la

caté

gorie

du

cycli

ste d

e hau

t niv

eau

au si

mpl

e usa

ger u

tilisa

nt la

bic

yclet

te co

mm

e mod

e de d

éplac

emen

ts de

pr

oxim

ité. I

l est

donc

néc

essa

ire d

e bala

yer l

es d

iff ér

ente

s pra

tique

s du

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, en

lien

avec

les m

otifs

de d

éplac

emen

t, av

ant d

e les

iden

tifi er

et d

e les

analy

ser a

u se

in d

u Ch

ablai

s.

Troi

s gra

nds t

ypes

de

prat

ique

du

vélo

exi

sten

tD

oc. 3

: pan

el de

pho

togr

aphi

es d

es d

iff ér

ente

s pra

tique

s du

vélo

La pr

atiq

ue d

ite qu

otid

ienn

e inc

lut l

es d

éplac

emen

ts à b

i-cy

clette

pou

r des

mot

ifs tr

avail

, éco

le, ac

hat e

t loi

sirs (

dans

le

sens

activ

ité ré

guliè

re sp

ortiv

e).

Ces

dépl

acem

ents

sont

majo

ritair

emen

t ré

alisé

s en

vill

e ou

en

mili

eu p

ériu

rbain

, sur

des

dist

ance

s re

lativ

emen

t co

urte

s (in

férie

ures

à 10

kilo

mèt

res)

.La

pra

tique

quo

tidien

ne d

u vé

lo c

once

rne

tant

le c

yclis

te

expé

rimen

té q

ue d

ébut

ant.

Vélot

af à

Ber

lin, le

26/0

3/09

(Pier

re FA

BRE)

A Th

onon

, un

père

dép

osan

t sa

fi lle

à la

crêc

he av

ant d

e

se re

ndre

au tr

avai

l, le

26/0

7/12

(SIA

C)

La p

ratiq

ue d

ite ré

créa

tive,

corr

espo

nd

à de

s sor

ties à

vélo

de

prox

imité

(bala

de

en fa

mill

e) o

u en

core

à d

e l’it

inér

ance

à

voca

tion

tour

istiq

ue.

Ces d

éplac

emen

ts ré

créa

tifs s

e fon

t gén

é-ra

lemen

t en

site p

ropr

e ou

sur d

es ro

utes

à f

aible

trafi c

.Ce

sont

don

c les

cyc

liste

s du

dim

anch

e, les

enf

ants

ou e

ncor

e les

cyc

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s d’â

ge

plus

ou

moi

ns av

ancé

.Ba

lade

en V

TT p

our c

ette f

amill

e en

Vallé

e Ver

te,

le 08

/08/

10 (A

lpes

du

Lém

an)

La p

ratiq

ue d

ite sp

ortiv

e to

uche

aus

si bi

en le

s cyc

lo-r

ando

nneu

rs q

ue le

s vét

étist

es.

Hor

mis

l’inf

rastr

uctu

re ci

rcul

ée, i

ls on

t en

com

mun

la p

erfo

rman

ce sp

ortiv

e mais

pas

to

ujou

rs d

ans l

es m

êmes

cond

ition

s phy

sique

s et d

e com

péte

nce.

Emba

rque

men

t des

vélo

s aux

rem

ontée

s méc

aniq

ues d

es P

ortes

du

Solei

l, le 2

6/06

/12 (

Mat

hieu

VIT

RE)

Vétét

iste c

onfi r

mé s

ur le

s pist

es d

es P

ortes

du

Solei

l,

le 17

/08/

12 (I

lan

SHAC

HAM

)

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

7



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

8

Malg

ré l’a

bsen

ce d

e com

ptag

es o

u m

ême d

’enqu

êtes

, ces

diff

éren

tes p

ratiq

ues d

u vé

lo s’o

bser

vent

dan

s le C

habl

ais. I

l fau

t tou

tefo

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ire la

dist

inct

ion

entre

les s

aison

s et l

es te

rri-

toire

s car

aujo

urd’

hui c

ette

pra

tique

du

vélo

n’es

t pas

hom

ogèn

e.

Doc

. 4 : c

roqu

is de

s pra

tique

s cyc

lables

obs

ervé

es d

ans l

e Cha

blais

En ta

nt q

ue te

rrito

ire m

onta

gnar

d, le

Cha

blais

at

tire d

’abor

d les

plus

spor

tifs (

sur r

oute

com

me

sur c

hem

in),

dava

ntag

e dur

ant l

a bell

e sais

on.

Sur

des

pent

es p

lus

douc

es,

nom

breu

x so

nt

égale

men

t les

cyc

liste

s, en

été

, à p

rofi t

er d

u pa

ysag

e lac

ustre

, de s

es ac

tivité

s et d

e son

envi

-ro

nnem

ent p

our s

e bala

der.

Qua

nt à

l’ut

ilisa

tion

quot

idien

ne d

u vé

lo, q

ui

est p

lus m

argi

nale

à l’é

chell

e du

Cha

blais

, elle

se

con

cent

re e

ssen

tielle

men

t sur

la c

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une

de Th

ono

n-les

-Bain

s, to

ute l

’anné

e.

Ce c

onsta

t rés

ulte

don

c d’u

ne sy

nerg

ie de

fac-

teur

s com

me l

a top

ogra

phie,

le cl

imat

, la ré

par-

titio

n de

la p

opul

atio

n pa

r ra

ppor

t aux

pôl

es

géné

rate

urs

de d

éplac

emen

ts, d

es r

ésea

ux d

e tra

nspo

rts e

n co

mm

un, d

u ré

seau

viai

re e

t de

ses fl

ux…



1.1. - L

’env

ironn

emen

t phy

siqu

e du

Cha

blai

s pas

forc

émen

tdé

favo

rabl

e à

une

prat

ique

div

ersi

fi ée

de la

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ycle

tte

La p

ratiq

ue d

u vé

lo es

t étro

item

ent l

iée au

mili

eu en

viro

nnan

t. Il

est a

lors

per

tinen

t de s

’inté

ress

er à

la co

rréla

tion

entre

vélo

et gé

ogra

phie,

au se

ns la

rge,

dans

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habl

ais.

Situ

é en

tre le

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Lém

an (p

lus g

rand

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d’Eu

rope

occ

iden

tale)

et l

e M

ont-B

lanc

(plu

s ha

ut s

omm

et d

’Eur

ope

occid

enta

le), l

e te

rrito

ire

du C

habl

ais es

t uni

que,

riche

de p

ar so

n pa

trim

oine

nat

urel,

pay

sage

r et

cultu

rel r

emar

quab

le.

Deu

x gr

ande

s zon

es g

éogr

aphi

ques

bien

dist

inct

es, c

arac

téris

ent c

e te

rrito

ire.

D’un

e par

t, to

urné

vers

le L

éman

et la

Suiss

e, un

bas

Cha

blais

cons

ti-tu

é de

plai

nes,

piém

onts

et p

latea

ux d

ont l

es a

ltitu

des n

e dé

pass

ent

pas 9

00 m

ètre

s.

D’au

tre p

art,

un h

aut C

habl

ais q

ui fa

it co

ntra

ste, a

vec

ses p

aysa

ges

mon

tagn

eux c

ulm

inan

ts ju

squ’à

2 5

00 m

ètre

s d’al

titud

e.

Doc

. 5 : c

arte

de l

a top

ogra

phie

du C

habl

ais

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

9



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

10

Entre

relie

f dou

x et p

lus m

arqu

é, l’u

tilisa

tion

du vé

lo n

e peu

t être

qu’h

étér

ogèn

e sur

le te

rrito

ire.

Les p

ente

s, pa

rfois

forte

s, de

ce C

habl

ais m

onta

gneu

x re

nden

t diffi

cile

la pr

atiq

ue d

u vé

lo p

ar to

us, c

e qui

restr

eint f

orte

men

t les

lieu

x ac

cess

ibles

à ce

mod

e de d

éplac

emen

ts.

Inve

rsem

ent,

le re

lief a

plan

i du

bas C

habl

ais es

t plu

s pro

pice

à un

e util

isatio

n sp

atia

le ét

endu

e de l

a bic

yclet

te. B

ien qu

’à un

e plu

s gra

nde é

chell

e, de

s par

ticul

arité

s top

ogra

phiq

ues

s’opp

osen

t à ce

tte d

ualit

é.

Doc

. 6 : c

arte

topo

grap

hiqu

e des

sect

eurs

d’E

vian

-les-

Bain

s et d

e la v

allée

d’A

bond

ance

Bien

que s

ituée

en b

ordu

re d

u Lé

man

, la

ville

d’E

vian

-les-B

ains

est c

onstr

uite

sur u

n co

teau.

Les d

épla

cem

ents

à vé

lo y

sont

don

c res

trein

ts à

une u

tilisa

tion

est -

oues

t.

La h

aute

vallé

e d’A

bond

ance

, don

t les

vill

ages

sont

situ

és su

r la

terra

sse n

on in

on-

dabl

e de l

a Dr

anse

et à

des

alti

tude

s qua

si-sim

ilaire

s, pr

ésen

te do

nc u

ne to

pogr

a-ph

ie fa

vora

ble

à la

pra

tique

du

vélo

par

tous

mal

gré

la m

onta

gne

envi

ronn

ante.

D’

auta

nt pl

us qu

e la

plup

art d

es h

amea

ux se

trou

vent

sur l

e rep

lat.

Il y a

que 1

00 m

ètres

de dé

nive

lé en

tre A

bond

ance

et la

Cha

pelle

et 20

0 mètr

es en

tre

la C

hape

lle et

Châ

tel.



Mis

à par

t que

lque

s exc

eptio

ns te

rrito

riales

, le re

lief p

eut d

onc ê

tre co

nsid

éré c

omm

e un r

éel f

rein

à l’u

tilisa

tion p

ar to

us du

vélo

et

, au c

ontra

ire, s

e rév

èle êt

re un

vérit

able

atou

t pou

r la p

ratiq

ue sp

ortiv

e du v

élo.

Les i

mpa

cts d

u fa

cteu

r top

ogra

phiq

uesu

r les

diff

éren

tes p

ratiq

ues d

u vé

lo

Prat

ique

quot

idie

nne

Si le

cycli

ste a

l’im

pres

sion

de fo

urni

r tro

p d’e

ff orts

, il r

isque

d’ab

ando

nner

sa

prat

ique

et le

non

cycli

ste, d

e ren

once

r à te

nter

l’exp

érien

ce.

L’usa

ge d

u vé

lo, p

our s

e re

ndre

au

trava

il, à

l’éco

le et

/ou

faire

ses a

chat

s, es

t effi

cace

sur t

erra

in re

lativ

emen

t plat

, en

mili

eu u

rbain

com

me r

ural.

Cepe

ndan

t, ce

fact

eur e

st à

relat

ivise

r car

aujo

urd’

hui,

les v

élos s

ont é

quip

és

de n

ombr

euse

s vite

sses

per

met

tant

de f

ranc

hir p

lus a

isém

ent l

es cô

tes,

sur d

e co

urte

s dist

ance

s. Il

exist

e des

ville

s en

Euro

pe, a

u re

lief p

rono

ncé,

mais

où

le vé

lo es

t bien

dév

elopp

é : le

cant

on d

e Ber

ne en

Suiss

e, pa

r exe

mpl

e, a u

ne p

art

mod

ale d

u vé

lo d

e 15%

. Dan

s le C

habl

ais, c

e typ

e d’u

sage

est p

ossib

le pa

rtout

où

le d

éniv

elé n’

excè

de p

as 8

0 m

ètre

s sur

cour

te d

istan

ce.

Ains

i, l’a

gglo

mér

atio

n de

Th o

non

et, p

lus l

arge

men

t les

sect

eurs

du

Bas-

Cha-

blais

, du

plat

eau

de G

avot

, des

Col

lines

du

Lém

an, s

ont p

lus p

ropi

ces a

ux d

é-pl

acem

ents

quot

idien

s à vé

lo. L

es fo

nds d

es tr

ois v

allée

s s’y

prêt

ent é

galem

ent.

Prat

ique

récr

éativ

e

Parc

e que

le cy

cliste

de t

ype r

écré

atif

est p

lutô

t de t

ype p

eu ex

périm

enté

, d’âg

e trè

s jeu

ne o

u pl

us m

ûr et

souv

ent c

harg

é (en

itin

éran

ce su

rtout

), su

r des

dis-

tanc

es p

lus l

ongu

es qu

e pou

r du

quot

idien

, alo

rs le

relie

f a u

n im

pact

cons

idé-

rabl

e qua

nt à

cette

pra

tique

.Le

s ter

ritoi

res b

as d

u Ch

ablai

s son

t plu

s ada

ptés

aux

balad

es e

n fa

mill

e ou

à

de l’i

tinér

ance

.

Pra

tiq

ue

spor

tive

Il y a

bien

une

prat

ique

pou

r laq

uelle

le re

lief e

st in

disp

ensa

ble,

c’est

la pr

atiq

ue

spor

tive.

Le cy

clo-r

ando

nneu

r, à l

a rec

herc

he d

es p

ente

s et d

e l’eff

ort

phys

ique

, jo

uit d

’un

terr

ain d

e jeu

imm

ense

et d

e to

us n

ivea

ux d

ans l

e Ch

ablai

s, en

tre

les m

onté

es /

cols

rem

arqu

ables

reco

nnus

et le

s pet

ites r

oute

s de c

arac

tère

. Il

en v

a de

mêm

e po

ur la

pra

tique

VTT

, qu’e

lle so

it de

des

cent

e ou

non

, pou

r laq

uelle

le re

lief e

st un

élém

ent s

truct

uran

t.

Pour

aut

ant,

le fa

cteu

r top

ogra

phiq

ue n

’expl

ique

pas

, à lu

i seu

l, l’u

sage

qua

si-un

ique

-m

ent s

porti

f et r

écré

atif

du v

élo d

ans

le Ch

ablai

s, pr

ésen

tant

de

nom

breu

x es

pace

s re

lativ

emen

t plat

s. Ce

tte d

ualit

é po

ur la

pra

tique

du

vélo

, liée

au

relie

f du

Chab

lais,

s’exp

rime é

galem

ent à

trav

ers l

a clim

atol

ogie

du te

rrito

ire.

Doc

. 7 : c

arte

de l

a clim

atol

ogie

du C

habl

ais

Au m

ême t

itre q

ue le

s aut

res m

assif

s mon

tagn

eux d

e Fra

nce,

le Ch

ablai

s sub

it un

clim

at

de ty

pe m

onta

gnar

d et

, pou

r sa

parti

e lém

aniq

ue, u

n cli

mat

con

tinen

tal d

égra

dé. L

a do

uceu

r du

bas C

habl

ais, c

arac

téris

ée p

ar d

es p

récip

itatio

ns ab

onda

ntes

(Th o

non

: 946

m

m/a

n), m

oins

que

la m

onta

gne t

oute

pro

che,

et d

es te

mpé

ratu

res a

gréa

bles

mêm

e en

hive

r (te

mpé

ratu

re m

oyen

ne an

nuell

e : 1

0°C)

, n’es

t pas

une

cont

rain

te à

l’util

isatio

n du

vé

lo to

ute

l’ann

ée. L

es jo

urs d

e trè

s mau

vais

tem

ps so

nt p

eu fr

éque

nts e

t la

duré

e de

s in

tem

périe

s sur

une

jour

née e

st re

lativ

emen

t cou

rte.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

11



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

12

En re

vanc

he, c

e n’es

t pas

le ca

s dan

s le h

aut C

habl

ais, o

ù l’h

umid

ité a

ssoc

iée à

la fr

aî-ch

eur,

enge

ndre

des

pré

cipita

tions

sol

ides

en

hive

r (d

’aille

urs,

sur

l’ann

ée, p

lus d

e la

moi

tié d

es p

récip

itatio

ns to

mbe

sous

form

e de n

eige)

.

Les i

mpa

cts d

u fa

cteu

r clim

atiq

ue su

r les

diff

éren

tes

prat

ique

s du

vélo

Prat

ique

quot

idie

nne

Hor

mis

par t

emps

de n

eige e

t de v

ergl

as, l’

usag

e quo

tidien

du

vélo

dan

s to

ut le

Cha

blais

est

poss

ible.

Ces

con

ditio

ns so

nt to

ut d

e m

ême

plus

ra

res e

t moi

ns ru

des s

ur le

bas

.En

cas d

e plu

ie, to

ut co

mm

e le p

iéton

pre

nd so

n pa

rapl

uie,

le cy

cliste

se

vêtit

de s

a cap

e. Q

uant

au fr

oid

l’hiv

er, e

n pl

us d

’un

équi

pem

ent a

dap-

té, l

e cy

cliste

se

réch

auff e

en

péda

lant.

Le fa

ible

trafi c

cyc

liste

l’hi

ver

dans

le C

habl

ais, p

our u

n us

age q

uotid

ien, n

’est p

as u

niqu

emen

t lié

aux

cond

ition

s clim

atiq

ues.

Prat

ique

récr

éativ

ePo

ur d

e la

balad

e à

vélo

en

fam

ille

ou p

our

une

viré

e to

urist

ique

, le

clim

at d

u Ch

ablai

s est

un fa

cteu

r pré

pond

éran

t. Ce

tte p

ratiq

ue év

olue

su

ivan

t les

saiso

ns.

Prat

ique

spor

tive

Le n

ombr

e de

cyc

liste

s spo

rtifs

varie

en

fonc

tion

des s

aison

s. La

pé-

riode

hau

te, e

n fré

quen

tatio

n, s’é

tend

du

prin

tem

ps à

l’aut

omne

. Mais

de

s cyc

liste

s con

vain

cus u

tilise

nt le

ur v

élo é

té c

omm

e hi

ver,

exce

ptés

les

vété

tiste

s.

En dé

fi niti

ve, m

ême s

i le f

acte

ur cl

imat

cond

ition

ne en

parti

e l’u

sage

du

vélo

de m

anièr

e spa

tiale

mais

surto

ut te

mpo

relle

da

ns le

Cha

blais

, celu

i-ci e

st su

resti

mé p

ar la

plup

art d

es n

on

cycli

stes.

En co

mpa

raiso

n, d

ans d

e nom

breu

x pa

ys d

’Eur

ope d

u no

rd et

de l

’est,

au

clim

at si

mila

ire à

celu

i du

Chab

lais,

l’usa

ge d

u vé

lo y

est b

ien p

lus r

épan

du.

Doc

. 8 : c

yclis

tes n

ord-

euro

péen

s sou

s le m

auva

is te

mps

en p

hoto

s

Cycli

stes d

ans C

open

hagu

e en

plein

hive

r , le

18/0

2/10

(Mik

ael

COLV

ILLE

-AND

ERSE

N)

Cette

pra

tique

act

uelle

du

vélo

sur l

e Ch

ablai

s n’e

st pa

s se

ulem

ent c

ondi

tionn

ée p

ar d

es fa

c-te

urs

phys

ique

s, l’a

mén

agem

ent

du t

errit

oire

es

t ég

alem

ent

à ét

udier

pou

r m

ieux

com

-pr

endr

e la s

ituat

ion

prés

ente

.



1.2. - L

’am

énag

emen

t du

terr

itoire

cha

blai

sien

peu

pro

pice

aux

mod

es d

e dé

plac

emen

ts d

oux

Le C

habl

ais c

ompt

e, au

1er

janv

ier 2

012,

130

661

hab

itant

s mai

s rép

artis

de m

anièr

e hété

rogè

ne et

écla

tée su

r le t

errit

oire

. En

raiso

n d’u

ne sy

nerg

ie de

facte

urs é

cono

mico

-géo

gra-

phiq

ues,

pres

que 9

/10è

me d

e la

popu

latio

n ch

abla

isien

ne vi

t sur

le b

as (C

C du

Bas

-Cha

blai

s, Th

onon

-les-B

ains

, CC

du P

ays d

’Evi

an et

CC

des C

ollin

es d

u Lé

man

).

Doc

. 9 : r

epré

sent

atio

n ca

rtogr

aphi

que

de la

répa

rtitio

n de

la p

opul

atio

n du

Chab

lais s

ur le

terr

itoire

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

13



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

14

La ca

rte d

e rép

artit

ion

de la

pop

ulat

ion

suffi

t pou

r app

réhe

nder

la p

robl

émat

ique

fonc

ière e

t urb

aine q

ui to

uche

le C

habl

ais, c

omm

e dan

s tou

te la

Hau

te-S

avoi

e, à s

avoi

r, la

sur-

cons

omm

atio

n de

s ter

res.

Exce

pté a

u cœ

ur d

es p

ôles

urb

ains d

e Th o

non-

les-B

ains e

t Evi

an-le

s-Ba

ins,

le m

itage

est v

isibl

e sur

l’ens

embl

e du

terr

itoire

du

Chab

lais.

Ce d

évelo

ppem

ent d

e l’h

abita

t ind

ivid

uel e

n zo

ne p

ériu

rbain

e, sa

ns vé

ritab

le co

ntin

uité

avec

le bâ

ti ex

istan

t, a d

es co

nséq

uenc

es im

port

ante

s sur

les d

épla

cem

ents

quot

idie

ns,

surto

ut p

our l

es tr

ajets

dom

icile-

trava

il do

nt le

s dist

ance

s s’al

long

ent d

e plu

s en

plus

.

Doc

. 10

: car

te d

es o

rigin

es-d

estin

atio

ns d

es d

éplac

emen

ts pe

ndul

aires

du

Chab

lais



De p

lus,

il fa

ut n

oter

que

ces e

spac

es p

ériu

rbain

s reg

roup

ent p

eu so

uven

t l’em

ploi

, le co

mm

erce

et m

ultip

lient

les d

iffi cu

ltés p

our m

ettre

en p

lace d

es se

rvice

s pub

lics e

t des

tran

s-po

rts en

com

mun

.

Doc

. 11

: les

pôl

es gé

néra

teur

s de d

éplac

emen

ts

du te

rrito

ire ch

ablai

sien

en ca

rtes

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

15



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

16

Glob

alem

ent l

es pô

les gé

néra

teurs

de d

épla

cem

ents

(com

mer

ces,

loisi

rs, Z

A et

serv

ices)

se

conc

entre

nt a

utou

r de l

’unité

urb

aine

de Th

ono

n-Ev

ian.

Les

gra

ndes

surfa

ces,

com

mer

-cia

les o

u d’a

ctivi

tés, s

e loc

alise

nt en

pér

iphé

rie o

u da

ns ce

tte u

nité

urba

ine (

ZC d

e Mar

-cla

z et

d’Am

phio

n-les

-Bai

ns e

t ZA

de V

ongy

, d’A

mph

ion-

les-B

ains

et P

lanb

ois)

tand

is qu

e les

petit

es su

rface

s se r

épar

tisse

nt su

r tou

t le t

errit

oire

. Il y

cepe

ndan

t des

pôles

seco

n-da

ires a

vec e

mpl

ois,

com

mer

ces e

t ser

vice

s qui

sont

égal

emen

t, m

ais d

ans u

ne m

oind

re

mes

ure,

des p

ôles

géné

rateu

rs de

dép

lace

men

ts lo

caux

. Par

aill

eurs,

il fa

ut n

oter

la b

ipo-

larit

é des

lieu

x de l

oisir

s, en

tre u

n to

urism

e lié

au la

custr

e (pl

utôt

estiv

al) e

t un

tour

isme

mon

tagn

ard

(esse

ntiel

lemen

t hive

rnal

), qu

i son

t des

pôl

es g

énér

ateu

rs de

dép

lace

men

ts sa

isonn

iers.

Ains

i, pl

us l’

urba

nisa

tion

s’éte

nd, m

oins

le v

élo e

st co

ncur

rent

iel à

la vo

iture

dans

les d

éplac

emen

ts qu

oti-

dien

s. Ce

qui

peu

t exp

lique

r que

la p

ratiq

ue d

u vé

lo p

our d

es d

éplac

emen

ts qu

oti-

dien

s dan

s le C

habl

ais es

t trè

s faib

le en

deh

ors d

u ce

ntre

-vill

e de Th

ono

n-les

-Bain

s tan

-di

s qu’

il y a

une

forte

util

isatio

n de

la bi

cycle

tte p

our l

es p

ratiq

ues d

e loi

sirs e

t spo

rtive

s.

Les i

mpa

cts d

e la

répa

rtiti

on d

es p

ôles

gén

érat

eurs

de d

épla

cem

ents

sur l

es d

iff ér

ente

s pra

tique

s du

vélo

Prat

ique

quot

idie

nne

L’int

erac

tion

entre

la ré

parti

tion

de la

pop

ulat

ion

et la

conc

entra

tion

des p

ôles

gé

néra

teur

s de

dép

lacem

ents

est

l’élém

ent

déte

rmin

ant

pour

une

pra

tique

qu

otid

ienne

de l

a bic

yclet

te.

Ains

i, la

dista

nce,

depu

is so

n do

mici

le, p

our s

e ren

dre a

u tra

vail,

à l’é

cole

ou

faire

ses a

chat

s à vé

lo n

e doi

t pas

excé

der 1

0 ki

lom

ètre

s. Sa

uf q

ue l’u

rban

isme

prod

uit e

n Fr

ance

, d’ai

lleur

s bien

visi

ble

en H

aute

-Sav

oie,

a cr

éé u

ne d

istan

-cia

tion

des l

ieux

de ré

siden

ce, t

rava

il, a

chat

, loi

sirs p

eu c

ompa

tible

avec

les

mod

es d

oux.

Ce q

ui e

xpliq

ue q

ue d

ans l

e Ch

ablai

s, les

dép

lacem

ents

quot

i-di

ens à

vélo

sont

pre

sque

exc

lusiv

emen

t eff e

ctué

s au

sein

de

la co

mm

une

de

Th on

on-le

s-Ba

ins.

Prat

ique

récr

éativ

e

Cette

inte

ract

ion

entre

répa

rtitio

n de

la p

opul

atio

n et

lieu

x de l

oisir

s, po

ur d

es

dépl

acem

ents

eff ec

tués

à vé

lo, e

st pl

us o

u m

oins

impo

rtant

e selo

n l’a

ctiv

ité.

Dan

s le c

adre

d’u

ne ac

tivité

de t

ype r

écré

ativ

e (pi

scin

e/lac

, pat

inoi

re, c

iném

a/th

éâtre

, etc

.), l’u

sage

de l

a bic

yclet

te d

épen

d fo

rtem

ent d

e la d

istan

ce en

tre le

do

mici

le et

le li

eu d

e loi

sirs.

Par c

ontre

, pou

r une

bala

de en

loisi

r ou

de l’i

tinér

ance

tour

istiq

ue, c

e fac

teur

jo

ue p

eu.

Prat

ique

spor

tive

La p

ratiq

ue sp

ortiv

e, qu

ant à

elle,

se ré

alise

majo

ritair

emen

t loi

n de

s esp

aces

ur

bain

s (s

auf p

our

une

prat

ique

urb

aine

type

BM

X). L

a co

ncen

tratio

n de

s pô

les g

énér

ateu

rs d

e dé

plac

emen

ts à

prox

imité

des

zone

s d’h

abita

t infl

uen

ce

peu

cette

pra

tique

du

vélo

.

Pour

auta

nt à

plus

gra

nde é

chell

e, ce

rtain

s sec

teur

s, co

ncen

trant

hab

itat,

empl

oi/é

cole,

co

mm

erce

s, se

rvice

s dan

s un

rayo

n de

5 k

ilom

ètre

s, ne

sont

pas

plu

s auj

ourd

’hui

par

-co

urus

à vé

lo.



Doc

. 12

: les

pôl

es gé

néra

teur

s de

dépl

acem

ents

de Th

ono

n es

t et o

uest

Les

habi

tant

s de

ces

deu

x se

c-teu

rs de

Th

onon

, pr

ésen

tant

po

urta

nt u

ne d

ensit

é co

rrec

te d’é

quip

emen

ts gé

néra

teurs

de

dépl

acem

ents,

se

dépl

acen

t pe

u à

vélo

mal

gré l

es a

mén

agem

ents

cycla

bles

exi

stant

s, la

top

ogra

-ph

ie et

les co

nditi

ons m

étéor

olo-

gique

s fav

orab

les...

Il ex

iste p

ourta

nt u

n ré

el po

ten-

tiel n

otam

men

t aup

rès d

u pu

blic

scola

ire et

des

trav

aille

urs.

Plus

lar

gem

ent,

les n

ombr

eux

pend

ulai

res

qui

se r

ende

nt a

u co

eur

de l’

agglo

mér

atio

n de

puis

les

quar

tiers,

et

mêm

e co

m-

mun

es, p

érip

hériq

ues

ont

meil

-leu

rs tem

ps à

util

iser

leur

bicy

-cle

tte (g

ain

de te

mps

en he

ures

de

poin

te, p

as d

e pr

oblèm

e de

sta-

tionn

emen

t, etc

.). P

our l

es h

abi-

tant

s des

com

mun

es d

’Arm

oy, d

e M

arin

et d

e Pu

blier,

la so

lutio

n du

vélo

com

biné

au

bus p

our l

e tra

jet r

etour

est

perti

nent

. Pa

r ex

empl

e da

ns l

e dé

parte

men

t vo

isin,

la li

gne d

e bus

qui d

esse

rt le

quar

tier d

e Cha

mbé

ry-le

-Hau

t dep

uis l

e cen

tre-v

ille e

st éq

uipé

e d’un

e cag

e à vé

lo au

fond

du

véhi

cule.

Le s

uccè

s est

tel, q

ue d’

autre

s lign

es on

t été

équi

pé d

u m

ême s

ystèm

e.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

17



Doc

. 13

: les

pôl

es gé

néra

teur

s de d

éplac

emen

ts de

Bon

s-en

-Cha

blais

cent

re

Le c

onsta

t est

le m

ême

pour

le c

hef-

lieu

de B

ons-e

n-Ch

abla

is.

Ses h

abita

nts o

nt ra

pide

men

t et a

isé-

men

t acc

ès au

x com

mer

ces,

serv

ices e

t éta

bliss

emen

ts sco

laire

s du

villa

ge.

Par

aille

urs,

avec

la p

roxi

mité

de

la

zone

d’ac

tivité

s de

s Br

acot

s et

de la

ga

re

ferro

viai

re,

Bons

-en-

Chab

lais

peut

incit

er (c

réat

ion

d’am

énag

emen

ts sp

écifi

ques

) ses

pend

ulai

res à

se d

épla

-ce

r en

vélo.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

18



Doc

. 14

: les

pôl

es gé

néra

teur

s de d

éplac

emen

ts à

Abon

danc

e

En d

ehor

s de l

a pé

riode

hive

rnal

e, se

dép

la-

cer à

vélo

pou

r fai

re se

s ach

ats o

u se

rend

re

à l’éc

ole à

Abo

ndan

ce d

epui

s les

ham

eaux

en

am

ont d

e la

rout

e prin

cipal

e dev

rait

être

systé

mat

ique

. Ce f

ond

de v

allée

rela

tivem

ent

plat

est

aujo

urd’h

ui a

mén

agé

d’un

chem

in

cyclo

-piét

onni

er a

cces

sible

au p

lus

gran

d no

mbr

e et s

urto

ut sé

curis

é. Ce

tte in

fractr

uc-

ture

cyc

lable

était

néce

ssaire

pou

r fa

voris

er

les d

épla

cem

ents

quot

idien

s à

vélo

et

per-

mett

re d

es b

alad

es en

fam

ille e

n to

ute s

écu-

rité,

dans

un

envi

ronn

emen

t agr

éabl

e.

Il es

t évi

dent

que

l’org

anisa

tion

spat

iale

des l

ieux

de v

ie co

nditi

onne

larg

emen

t l’u

tilisa

tion

du vé

lo, s

urto

ut au

quo

tidie

n. C

ela n’

expl

ique

cepe

ndan

t pas

tout

et il

faut

égale

-m

ent s

’inté

ress

er au

x rés

eaux

supp

orts

de la

bic

yclet

te.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

19

Iles

tévi

dent

quel

’orga

nisa

tion

spat

iale

desl

ieux

Bon

à sav

oir !

Entre

2 et

5 k

ilom

ètre

s, le

vélo

at

tein

t son

effi c

acité

max

imale

(sur

ter-

rain

relat

ivem

ent p

lat) c

’est-à

-dire

qu’

il es

t le

mod

e de t

rans

port

qui a

le m

eilleu

r ren

dem

ent.

Cette

dist

ance

, tro

p lo

ngue

et fa

tigan

te p

our l

a m

arch

e à p

ied et

peu

per

tinen

te en

voitu

re

(sur

tout

en p

érip

hérie

des

ville

s en

heur

es

de p

oint

e), e

st pa

rcou

rue à

vélo

en

10/1

5 m

inut

es.



1.3. - L

e co

ntex

te d

e la

mob

ilité

D

ans l

a m

esur

e où

les d

istan

ces d

omici

le-tra

vail

dans

le C

habl

ais so

nt im

porta

ntes

et q

ue le

vélo

n’es

t plu

s con

curr

entie

l au-

delà

de 5

kilo

mèt

res,

l’int

érêt

de c

ombi

ner l

e vélo

av

ec le

s Tra

nspo

rts en

Com

mun

(TC)

est p

lus q

ue p

ertin

ent.

Or l

’off re

en T

C su

r le C

habl

ais es

t iné

gale

dans

l’esp

ace (

répa

rtitio

ns d

es d

iff ér

ents

rése

aux d

e TC)

et d

ans l

e tem

ps

(fréq

uenc

e).

Doc

. 15

: car

tes d

es ré

seau

x des

div

ers

rése

aux d

e tra

nspo

rts en

com

mun

dan

s

le Ch

ablai

s

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

20



En m

atièr

e de r

ésea

ux d

e tra

nspo

rts en

com

mun

, le C

habl

ais c

ompt

e :

• 1 v

oie

ferré

e de

puis

Anne

mas

se-G

enèv

e ju

squ’à

Evi

an-le

s-Bai

ns, c

ompt

ant 4

ga

res f

erro

viai

res m

ais u

ne li

gne f

erro

viai

re p

eu m

oder

ne (v

oie u

niqu

e, vo

ie pr

oche

de l

a sa

tura

tion

car c

ombi

nant

trafi

c vo

yage

ur et

trafi

c fre

t) po

uvan

t lim

iter l

’attra

ctivi

té de

ce

mod

e de t

rans

port.

Une

off r

e qui

reste

à a

méli

orer

pou

r être

conc

urre

ntiel

le à

la vo

iture

m

ême s

i le t

rain

prop

ose d

es te

mps

de p

arco

urs c

ompé

titifs

.

• 11

ligne

s int

erur

bain

es p

our u

ne d

esse

rte v

ers l

es a

gglo

mér

atio

ns d

e Th o

non-

les-B

ains

et A

nnem

asse

-Gen

ève.

Une

off re

stru

cturé

e au

tour

d’un

axe

de

trans

port

en

com

mun

fort

(la T

71 E

vian

-Gen

ève a

vec 2

0,5 A

R pa

r jou

r).

Exce

ptée

cette

lign

e de T

rans

port

en C

omm

un (T

C) tr

ansfr

on-

taliè

re, l

’off re

inter

urba

ine

en tr

ansp

ort n

’est p

as e

ncor

e as

sez

cons

éque

nte (

en te

rmes

de f

réqu

ence

et d

e tem

ps d

e par

cour

s) po

ur êt

re co

ncur

rent

ielle

à l’a

utom

obile

. •

3 lig

nes i

nter

com

mun

ales

, en

renf

ort d

es li

gnes

régu

lière

s en

saiso

n, d

ans l

es va

llées

d’A

ulps

, d’A

bond

ance

et d

u Br

evon

ave

c un

e off r

e éto

ff ée,

surto

ut en

hive

r. • 4

rése

aux d

e tra

nspo

rts u

rbai

ns : Th

ono

n-Ev

ian,

les s

kibu

s des

Ge

ts, M

orzin

e et

de C

hâtel

, fon

ction

nant

en

saiso

ns, e

t Veig

y qu

i est

relié

au ré

seau

urb

ain

de G

enèv

e ave

c 2 lig

nes d

es T

rans

-po

rts P

ublic

s Gen

evoi

s. • 4

liai

sons

lacu

stres

régu

lière

s per

mett

ant d

e reli

er le

Cha

blai

s au

cant

on d

e Va

ud e

n Su

isse.

Ces l

iaiso

ns la

custr

es ré

guliè

res

cons

titue

nt la

deu

xièm

e off

re e

n tra

nspo

rt en

com

mun

tran

s-fro

ntal

ière s

ur le

secte

ur. E

lles a

ssure

nt d

es te

mps

de p

arco

urs

très c

ompé

titifs

par r

appo

rt à l

’auto

mob

ile po

ur eff

ectu

er le

tour

du

lac.

D’au

tant

plu

s que

pou

r les

lign

es N

2 et

N4, l

a fré

quen

ce

des t

rave

rsées

est l

a pl

us fo

rte en

heu

res d

e poi

nte.

• 5 te

rrito

ires d

esse

rvis

par l

e tra

nspo

rt à

la d

eman

de :

les C

C du

Bas

-Cha

blai

s, du

Pay

s d’E

vian

, des

vallé

es d

’Aul

ps, d

’Abo

n-da

nce e

t du

Brev

on.

L’int

erm

odali

té v

élo /

TC e

st do

nc p

eu e

ffi ca

ce s

ur le

terr

itoire

, exc

epté

dan

s le

bas

Chab

lais o

uest,

d’au

tant

plu

s que

le tr

ansp

ort d

es vé

los d

ans l

es tr

ansp

orts

en co

mm

un

est l

imité

. Eff e

ctiv

emen

t, ils

sont

adm

is un

ique

men

t à b

ord

des T

ER, d

es fu

nicu

laire

s de

Th o

non-

les-B

ains e

t Evi

an-le

s-Ba

ins (

selo

n la

plac

e di

spon

ible)

, des

bat

eaux

de

la CG

N, a

utre

s que

les n

avib

us®,

sur l

es li

gnes

régu

lière

s lac

ustre

s (se

lon

la pl

ace

disp

o-ni

ble c

ar il

n’y a

pas

d’ob

ligat

ion

de tr

ansp

ort d

es vé

los)

et à

l’arr

ière d

e la n

avet

te co

m-

mun

ale P

ré-la

-Joux

de C

hâte

l.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

21

Doc

. 16

: plan

du

rése

au u

rbain

du

SIBA

T 20

12/2

013



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

22

Doc

. 17

: le t

rans

port

des v

élos d

ans l

es tr

ansp

orts

en co

mm

un d

u te

rrito

ire en

pho

tos

Accr

oche

s-vélo

s dan

s le T

ER, b

ien so

uven

t ins

uffi s

ants,

le 26

/07/

12 (S

IAC)

Rack

s-vélo

s à l’a

rrièr

e du

bus q

ui re

lie le

chef-

lieu

de C

hâtel

à Pr

é-la

-Joux

(dép

art d

es pi

stes V

TT),

le 26

/07/

12 (S

IAC)

Plat

eform

e du

funi

cula

ire d’

Evia

n-les

-Bai

ns ac

cueil

lant

les v

élos,

2009

Par a

illeu

rs, l

’util

isatio

n co

njoi

nte d

u vé

lo et

des

TC

néce

ssite

des

stat

ionn

emen

ts pe

r-fo

rman

ts da

ns le

s pôl

es d

’écha

nges

grâ

ce à

des

par

cs sé

curis

és e

t au

plus

pro

che

des

entré

es (c

f. II.

- 1.

4).

Les i

mpa

cts d

e l’i

nter

mod

alité

vél

o/TC

sur l

es d

iff ér

ente

s pra

tique

s du

vélo

Prat

ique

quot

idie

nne

Dan

s le

Chab

lais,

les d

istan

ces p

arco

urue

s pou

r se

rend

re a

u tra

vail

ou

faire

ses a

chat

s son

t sou

vent

long

ues.

Alte

rnat

ifs à

l’aut

omob

ile, le

s tra

ns-

ports

en

com

mun

com

biné

s au

vélo

peu

vent

être

très

com

pétit

ifs. C

’est

le ca

s du

train

pou

r se

rend

re à

Ann

emas

se e

t sur

tout

Gen

ève.

Le fe

r-ro

viair

e po

ssèd

e ég

alem

ent d

eux

avan

tage

s per

met

tant

l’in

term

odali

té :

la po

ssib

ilité

de l

aisse

r son

vélo

à la

gar

e de d

épar

t ou

d’arr

ivée

dan

s un

lieu

sécu

risé

et la

pos

sibili

té d

e tra

nspo

rter

sa b

icyc

lette

dan

s le

train

. L’i

nter

mod

alité

TER

/vélo

est

d’aill

eurs

bien

dév

elopp

ée su

r le

terr

itoire

. Au

tres t

rans

ports

en co

mm

un tr

ès co

mpé

titifs

par

rapp

ort à

la vo

iture

, les

nave

ttes l

acus

tres.

Non

acce

ptée

dan

s les

nav

ibus

®, la

bicy

clette

est c

epen

-da

nt a

utor

isée

sur l

es a

utre

s nav

ires.

Mais

là o

ù l’i

nter

mod

alité

TC/

vélo

es

t le

plus

effi

cace

, c’es

t qua

nd le

man

que

de st

atio

nnem

ent a

utom

obile

au

x abo

rds d

es d

ébar

cadè

res (

surto

ut à

Th on

on et

Evi

an) f

avor

ise l’u

sage

du

vélo

pou

r s’y

rend

re. D

’auta

nt p

lus q

ue la

rem

onté

e en

fi n d

e jou

rnée

pe

ut se

faire

grâ

ce au

x fu

nicu

laire

s aut

orisa

nt le

vélo

. Pou

r les

autre

s TC

(inte

rurb

ains e

t urb

ains)

, l’in

term

odali

té e

st pl

us c

ompl

exe

car l

e tra

ns-

port

des v

élos n

’y es

t pas

auto

risé e

t les

par

cs d

e sta

tionn

emen

t deu

x rou

es

sont

très

peu

nom

breu

x aux

arrê

ts.Pr

atiq

ue

récr

éativ

e

Dan

s le c

as o

ù la

prat

ique

récr

éativ

e du

vélo

se ré

alise

loin

du

dom

icile,

alo

rs le

tran

spor

t com

biné

TC/

vélo

est

perti

nent

. Sau

f que

celu

i-ci e

st re

strein

t dan

s le C

habl

ais, c

ar se

uls l

e tra

in et

les b

atea

ux d

e la C

GN

auto

-ris

ent l

e tra

nspo

rt de

la b

icyc

lette

. Il f

aut d

onc

résid

er à

pro

xim

ité d

es

gare

s et p

orts.

Prat

ique

spor

tive

Idem

que

pou

r la p

ratiq

ue ré

créa

tive p

our l

’inté

rêt d

e com

bine

r les

tran

s-po

rts en

com

mun

avec

le vé

lo afi

n d

e se r

endr

e sur

le sp

ot V

TT o

u po

int

de d

épar

t de l

’itin

érair

e cyc

lo-to

urist

ique

.



Mais

si la

pra

tique

quo

tidien

ne d

u vé

lo es

t moi

ns d

évelo

ppée

que

la p

ratiq

ue ré

créa

tive e

t spo

rtive

, c’es

t aus

si qu

e l’in

frastr

uctu

re su

ppor

t de l

a bic

yclet

te, le

rése

au vi

aire,

n’est

pas

adap

tée à

ce ty

pe d

e dép

lacem

ents.

Exce

pté p

our l

a pra

tique

VTT

, le v

élo, p

arce

qu’

il es

t un

véhi

cule

à par

t ent

ière s

oum

is au

x mêm

es rè

gles

du

code

de l

a rou

te q

ue to

ut au

tre u

sage

r, cir

cule

dans

tout

es le

s rue

s et

sur t

oute

s les

rout

es, h

orm

is les

voies

à gr

and

débi

t (vo

ies ex

pres

s et a

utor

oute

s). P

arall

èlem

ent,

en F

ranc

e, le

cycli

ste es

t aut

orisé

à se

dép

lacer

dan

s des

espa

ces u

niqu

emen

t vou

és

au p

iéton

(rue

s piét

onne

s). L

e vélo

, qui

est u

n m

ode d

e dép

lace

men

t ind

ivid

ualis

te to

ut co

mm

e l’au

tom

obile

, est

donc

soup

le d’

utili

satio

n. D

’auta

nt p

lus q

u’au

vu d

u no

mbr

e d’a

xes

de c

ircul

atio

n da

ns le

Cha

blais

, l’ac

cès

à to

ut le

terr

itoire

est p

ossib

le pa

rtout

.

Doc

. 18

: car

te d

u ré

seau

viair

e du

Chab

lais

Le r

ésea

u vi

aire

du

Chab

lais,

situ

é à

l’éca

rt du

ré

seau

nat

iona

l, es

t com

posé

d’ax

es d

e circ

ulat

ion

hiér

arch

isés

orien

tés v

ers

la v

ille

de Th

ono

n-les

-Ba

ins.

Cette

hiér

arch

isatio

n es

t not

amm

ent e

ncou

-ra

gée p

ar :

- la

topo

grap

hie d

es li

eux q

ui co

ntra

int l

e dév

elop-

pem

ent d

es a

xes d

e circ

ulat

ion

impo

rtant

s en

bor-

dure

du

Lém

an ;

- un

jalo

nnem

ent (

pann

eaux

) qui

enc

oura

ge le

ur

utili

satio

n (e

x : R

D 10

05),

et fa

voris

e la

péné

tra-

tion

des v

allée

s à p

artir

d’ax

es se

cond

aire

s (RD

) in

terco

nnec

tés a

u ré

seau

prin

cipal

, tou

t com

me l

a de

sserte

du

plat

eau

de G

avot

. Ain

si, le

s rou

tes d

u Ch

abla

is su

ppor

tent t

rès p

eu d

e tra

fi c d

e tra

nsit

et fa

voris

ent l

es d

épla

cem

ents

à l’in

térieu

r du

terri-

toire

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

23



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

24

Mais

la h

iérar

chisa

tion

inco

mpl

ète d

u ré

seau

viair

e du

Chab

lais,

l’org

anisa

tion

spat

iale

des i

nfra

struc

ture

s rou

tière

s à l’é

chell

e loc

ale (c

entré

e sur

Th o

non-

les-B

ains)

et ré

gion

ale,

les éc

hang

es éc

onom

ique

s, cu

lture

ls et

de l

oisir

s ave

c les

terr

itoire

s voi

sins [

…],

ont c

omm

e con

séqu

ence

de c

once

ntre

r le t

rafi c

auto

mob

ile su

r une

seul

e par

tie d

u te

rrito

ire, l

à où

se lo

calis

e la p

lupa

rt de

s hab

itant

s du

Chab

lais,

sur d

es ax

es m

ajeur

s, les

RD

100

5 et

903

.

Doc

. 19

: car

te d

es fl

ux d

es tr

ansp

orts

indi

vidu

els m

otor

isés s

ur

le te

rrito

ire

En 20

10, la

RD

1005

abso

rbe d

es fl

ux ro

utier

s jou

rna-

liers

qui d

épas

sent

les 1

9 00

0 vé

hicu

les p

ar jo

ur, l

e pic

de fr

éque

ntat

ion

pour

cette

mêm

e an

née

attei

nt p

lus

de 23

000 v

éhicu

les qu

otid

iens.

L’axe

rout

ier p

aral

lèle,

la R

D 90

3, s

uppo

rte é

galem

ent u

n tra

fi c im

porta

nt

avec

env

iron

11 9

00 v

éh. /

jour

en

2010

don

t un

pic

de pl

us d

e 15 0

00 p

assa

ges d

ans l

es d

eux s

ens p

our u

n jo

ur.

Les

RD 1

005

et 9

03, q

ui c

onsti

tuen

t les

seu

ls ax

es

rout

iers p

erm

etta

nt d

e reli

er Th

ono

n-les

-Bain

s et e

n pa

rtie

le re

ste d

u Ch

ablai

s ave

c l’a

gglo

mér

atio

n G

e-nè

ve –

Ann

emas

se, d

’un

côté

, et l

es ca

nton

s du

Valai

s et

de

Vaud

, de

l’aut

re, s

uppo

rtent

des

dép

lacem

ents

dom

icile-

trava

il/ét

ude

impo

rtant

s, qu

antit

ativ

emen

t co

ncen

trés e

n dé

but e

t fi n

de j

ourn

ée.



Les i

mpa

cts d

e l’o

rgan

isat

ion

du ré

seau

via

iresu

r les

diff

éren

tes p

ratiq

ues d

u vé

loPr

atiq

ue

quot

idie

nne

Les d

éplac

emen

ts qu

otid

iens à

vélo

sont

des

dép

lacem

ents

de p

roxi

mité

. C’es

t po

urqu

oi le

rése

au v

iaire

à pe

u d’

infl u

ence

sauf

en ca

s de c

oupu

res p

hysiq

ues

(voi

e à

gran

d dé

bit)

et d

’abse

nce

de v

oirie

obl

igea

nt le

cyc

liste

à u

n dé

tour

. M

ais le

s fl u

x de v

éhicu

les m

otor

isés j

ouen

t san

s auc

un d

oute

un

rôle

diss

uasif

m

ajeur

dan

s l’u

sage

du

vélo

au q

uotid

ien, r

enfo

rçan

t le s

entim

ent d

’insé

curit

é. D’

aprè

s une

enqu

ête I

NSE

E, p

our 4

0% d

es p

erso

nnes

inte

rrog

ées,

le se

ntim

ent

d’in

sécu

rité

rout

ière

est l

e pr

incip

al ob

stacle

à l’

utili

satio

n du

vélo

(enq

uête

pe

rman

ente

sur l

es c

ondi

tions

de

vie

(EPC

V), j

anvi

er 1

998,

INSE

E, su

r des

pl

us d

e 15 a

ns d

ispos

ant d

’au m

oins

un

vélo

dan

s le m

énag

e mais

ne l

’util

isant

pa

s). E

n ra

ison

de l’a

bsen

ce d

e car

ross

erie,

le cy

cliste

se se

nt, e

n eff

et, t

rès v

ul-

néra

ble m

ais le

s chi

ff res

de l

’accid

ento

logi

e (ci-

dess

ous)

pro

uven

t le c

ontra

ire.

Dan

s le

Chab

lais,

les li

eux

les p

lus p

robl

émat

ique

s pou

r une

pra

tique

quo

ti-di

enne

de

la bi

cycle

tte so

nt la

com

mun

e de

Th o

non-

les-B

ains,

lié à

un

trafi c

pl

us in

tens

e, m

ais au

ssi t

oute

s cell

es tr

aver

sées

par

les R

D 1

005

et 9

03.

Prat

ique

récr

éativ

e

Le p

arta

ge d

e la v

oirie

avec

les m

odes

de t

rans

port

mot

orisé

s n’es

t pas

conc

e-va

ble

pour

une

bala

de e

n fa

mill

e à

vélo

ou

de l’

itiné

ranc

e to

urist

ique

. Ain

si,

la pl

upar

t du

tem

ps, l

a pr

atiq

ue ré

créa

tive

se ré

alise

sur d

es v

oies

déd

iées a

u vé

lo o

u à f

aible

trafi c

auto

mob

ile. S

ur la

par

tie li

ttora

le (p

lus p

ropi

ce à

ce ty

pe

de p

ratiq

ue d

u vé

lo),

le Ch

ablai

s disp

ose d

e nom

breu

ses v

oies

de d

esse

rte, p

eu

circu

lées (

sauf

dura

nt la

hau

te sa

ison

estiv

ale) e

t don

c plu

s séc

urisa

ntes

pou

r le

cycli

ste. C

epen

dant

, le t

errit

oire

supp

orte

un

trafi c

auto

mob

ile in

tens

e, m

ême

sur d

es ro

utes

non

appr

oprié

es, q

ui o

blig

e cet

te co

habi

tatio

n vé

hicu

les m

oto-

risés

/vélo

sur d

es p

ortio

ns p

arfo

is lo

ngue

s (RD

100

5 en

tre E

vian

-les-

Bain

s et

Sain

t-Gin

golp

h).

Pra

tiq

ue

spor

tive

Mais

c’es

t bien

la p

ratiq

ue sp

ortiv

e de l

a bic

yclet

te q

ui es

t la p

lus t

ouch

ée p

ar

ce p

arta

ge d

e la v

oirie

(hor

mis

la pr

atiq

ue V

TT).

Les c

yclo

-ran

donn

eurs

/spor

-tif

s em

prun

tent

très

souv

ent d

es ax

es ro

utier

s circ

ulan

t et s

ont d

onc c

onfro

n-té

s à u

n ris

que

d’acc

iden

ts pl

us é

levé.

Les R

D 1

005,

sur l

e tro

nçon

Th o

non-

les-B

ains-

Sain

t-Gin

golp

h, e

t RD

903

sont

par

ticul

ièrem

ent d

ange

reus

es. L

es

rout

es d

e m

onta

gne,

sinue

uses

, peu

larg

es e

t où

la vi

tess

e de

s vé

hicu

les e

st in

adap

tée,

repr

ésen

tent

égale

men

t un

dang

er p

our l

e cyc

liste

.

Mêm

e si l

e vélo

est t

rès p

eu in

fl uen

cé p

ar la

nat

ure d

u tra

fi c, p

uisq

u’il

a la p

ossib

ilité

de

se fa

ufi le

r et d

e rem

onte

r les

fi les

de v

oitu

res,

il es

t tou

tefo

is su

jet à

l’ins

écur

ité ro

utièr

e su

r ces

axe

s prin

cipau

x, cir

culan

ts et

à fo

rts tr

afi cs

. Il e

st vr

ai qu

e le

risqu

e d’a

ccid

ent

grav

e à

vélo

est

légèr

emen

t sup

érieu

r au

risqu

e d’a

ccid

ent e

n vo

iture

, le

cycli

ste é

tant

dé

pour

vu d

e to

ute

prot

ectio

n. L

’argu

men

t de

l’ins

écur

ité r

outiè

re d

ans

les d

éplac

e-m

ents

à bic

yclet

te p

erm

et au

ssi d

’expl

ique

r cet

te p

ratiq

ue qu

otid

ienne

moi

ns fo

rte d

ans

le Ch

ablai

s com

para

tivem

ent à

l’util

isatio

n lo

isirs

et sp

ortiv

e du

vélo

. Eff e

ctiv

emen

t, ce

s de

ux p

ratiq

ues o

nt li

eu su

r les

axes

rout

iers l

es m

oins

fréq

uent

és et

surto

ut d

uran

t les

pé

riode

s cre

uses

(en

jour

née e

t le w

eek-

end)

.

Bien

que l

a peu

r de s

e fair

e ren

vers

er ap

para

isse c

omm

e un

frein

à la

pra

tique

du

vélo

, il n

’en re

ste p

as m

oins

qu

e le r

isque

per

çu p

ar le

s cyc

liste

s, et

surto

ut le

s non

cy

cliste

s, es

t sur

estim

é par

rapp

ort a

u risq

ue ré

el.En

201

1, su

r les

134

per

sonn

es a

ccid

enté

es d

e la

rout

e da

ns le

Cha

blais

, seu

lemen

t 5

vict

imes

étaie

nt à

bicy

clette

, soi

t un

peu

moi

ns d

e 4%

des

accid

ents.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

25



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- La

prat

ique

act

uelle

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

26

Doc

. 20

: car

te d

es ac

ciden

ts im

pliq

uant

s un

cycli

ste d

ans l

e Cha

blais

entre

200

9 et

201

1

De f

açon

géné

rale,

les c

omm

unes

trav

ersé

es pa

r les

axes

de ci

rcul

atio

n qu

i con

naiss

ent u

n tra

fi c im

porta

nt (R

D 10

05 et

903

), en

regi

stren

t un

nom

bre i

mpo

rtant

d’ac

ciden

ts, to

us

mod

es c

onfo

ndus

. Mai

s la

coh

abita

tion

entre

aut

omob

ile et

vélo

est t

rès p

eu so

u-ve

nt so

urce

de

confl

its,

sauf

sur l

a co

m-

mun

e de Th

ono

n-les

-Bai

ns où

les r

isque

s so

nt p

lus é

levés

not

amm

ent p

arce

que l

es

cycli

stes s

ont p

lus p

rése

nts.

Ce se

ntim

ent d

’insé

curit

é à vé

lo p

eut c

epen

dant

être

rédu

it pa

r l’am

énag

emen

t d’in

fras-

truct

ures

cycla

bles

.M

ais q

u’en

est-i

l de l

’off re

cycla

ble s

ur le

terr

itoire

du

Chab

lais ?



II. -

La p

ratiq

ue a

ctue

lle d

u vé

lo d

ans l

e Ch

abla

is,

état

des

lieu

x de

l’off r

e cy

clab

le d

u te

rrito

ire

En éc

onom

ie, la

loi d

e Say

(ou

loi d

es d

ébou

chés

), qu

i peu

t se r

ésum

er p

ar «

l’off r

e cr

ée sa

prop

re d

eman

de »,

est u

n ad

age c

onnu

dan

s le d

omain

e du

trans

port

publ

ic. Il

se

vérifi

e ain

si po

ur to

utes

les m

obili

tés,

y co

mpr

is le

cycla

ble.

Tran

spos

é au

terr

itoire

du

Chab

lais,

si la

dem

ande

cyc

lable

actu

elle e

st es

sent

iellem

ent c

ompo

sée d

e pra

tiqua

nts

récr

éatif

s et

spo

rtifs,

alo

rs, s

elon

l’exp

ress

ion,

il fa

ut c

ompr

endr

e qu

e l’o

ff re

cycla

ble

d’auj

ourd

’hui

est p

lus a

dapt

ée à

ces t

ypes

de p

ratiq

ues.

Qu’e

n es

t-il r

éelle

men

t sur

le C

habl

ais ?

2.1. - L

es in

fras

truc

ture

s cyc

labl

es

du te

rrito

ire

Défi

niti

ons d

es in

fras

truc

ture

s cyc

labl

esPo

ur p

lus d

e pré

cisio

ns co

ncer

nant

ces a

mén

agem

ents

cycla

bles

, se r

éfére

r aux

fi ch

es d

u CE

RTU

join

tes à

ce ra

ppor

t et P

resto

sur w

ww.pr

esto

-cyc

ling.e

u ai

nsi q

u’au

guid

e tec

h-ni

que d

u CE

RTU

sur l

es re

com

man

datio

ns.

Bon

à sav

oir !

L’off r

e vé

lo n

e co

rres

pond

pas

seu

le-m

ent

aux

infra

struc

ture

s cy

clabl

es,

telle

s qu

e les

pist

es, b

ande

s et a

utre

s am

énag

emen

ts et

zo

nage

s en

mat

ière

de p

oliti

que

vélo

, mais

intè

gre

auss

i les

pro

duits

(itin

érair

es cy

clo-r

ando

nneu

rs et

do

main

es V

TT) e

t act

ions

en fa

veur

de l

a pro

mo-

tion

du v

élo (c

onse

il en

mob

ilité

, cam

pagn

e pu

blici

taire

, plan

s de m

obili

té…

). Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

27



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

28

Voie

verte

= la

voi

e ve

rte e

st un

e vo

ie ré

serv

ée à

la c

ircul

atio

n de

s mod

es n

on

mot

orisé

s, de

s pi

éton

s et

des

cav

alier

s. D

onc

cette

voi

e es

t acc

essib

le au

plu

s gr

and

nom

bre,

piét

ons,

cycli

stes,

rolle

rs, t

rotti

nette

s, pe

rson

nes à

mob

ilité

rédu

ite, c

avali

ers…

Po

ur u

ne u

tilisa

tion

de ty

pe ré

créa

tif, l

a voi

e ver

te a

pour

but

de v

aloris

er l’e

nviro

nne-

men

t, le

patri

moi

ne, la

qua

lité d

e vie

en ré

uniss

ant l

es co

nditi

ons s

uffi s

ante

s de l

arge

ur,

de d

écliv

ité, d

e rev

êtem

ent p

our g

aran

tir u

ne u

tilisa

tion

conv

ivia

le et

sécu

risée

à to

us

les u

sage

rs. L

a voi

e ver

te fa

it au

ssi l

’objet

d’in

form

atio

ns su

r l’it

inér

aire e

t les

site

s situ

és

à pro

xim

ité.

Doc

. 21

: pan

el ph

otog

raph

ique

des

voies

verte

s exe

mpl

aires

du

Chab

lais

Doc

. 22

: pan

el ph

otog

raph

ique

des

pist

es cy

clabl

es ex

empl

aires

du

Chab

lais

Dan

s l’or

dre :

rue d

e l’Av

enir

à Bo

ns -

Av. d

u St

ade à

Dou

vain

e - R

ue d

u Lé

man

à C

hens

, le 1

7/08

/12 (

SIAC

)

Piste

cycla

ble =

la p

iste

cycla

ble

est l

’infra

struc

ture

cyc

lable

de la

plu

s hau

te

quali

té c

ar e

lle sé

pare

phy

sique

men

t les

cyc

liste

s de

la cir

culat

ion

mot

orisé

e. El

le es

t re

com

man

dée l

e lon

g des

rout

es in

teru

rbain

es tr

ès fr

éque

ntée

s, et

mêm

e en

ville

, où

la de

nsité

du

trafi c

et la

vite

sse d

e circ

ulat

ion

des v

éhicu

les m

otor

isés m

et en

dan

ger l

es

cycli

stes s

’ils r

oulen

t sur

ces a

xes.

Une

piste

cyc

lable

long

e do

nc u

ne v

oie,

sépa

rée

de la

cha

ussé

e ve

rtica

lemen

t ou

ho-

rizon

talem

ent,

ou p

eut é

galem

ent a

voir

son

prop

re it

inér

aire,

indé

pend

ant d

u ré

seau

ro

utier

. Tou

tefo

is, il

est d

iffi ci

le de

cons

truire

un

rése

au d

e pist

es cy

clabl

es co

mpl

et et

il

est a

lors

reco

mm

andé

de l

es ré

alise

r à b

on es

cient

(tra

iter p

artic

ulièr

emen

t les

déb

uts

et fi

n d’a

mén

agem

ents,

les i

nter

sect

ions

, l’élo

igne

men

t de l

a cha

ussé

e afi n

que l

e cyc

liste

so

it to

ujou

rs p

erce

ptib

le pa

r l’au

tom

obili

ste).

Les p

rincip

es d

e con

cept

ion

d’une

pist

e cyc

lable

sont

: sép

arer

phy

sique

men

t la p

iste d

e la

chau

ssée

, mar

quer

la li

gne c

entra

le po

ur le

s pist

es à

doub

le-se

ns, u

tilise

r un

revê

te-

men

t liss

e et c

olor

é, ajo

uter

un

trotto

ir lat

éral

pour

le p

iéton

s, un

e lar

geur

de 2

mèt

res

min

imum

pou

r une

pist

e cyc

lable

à sen

s uni

que e

t 2,5

m en

dou

ble-

sens

.D

ans l

’ordr

e : av

. St-D

isdill

e à Th

ono

n - C

erve

ns -

Av. d

e Cor

zent

à

Th on

on -

Yvoi

re, l

es 02

/08/

12, 2

8/02

/12 e

t 17/

08/1

2 (SI

AC)



Band

e cyc

labl

e = la

ban

de cy

clabl

e est

un es

pace

de c

ircul

atio

n un

idire

ctio

n-ne

l exc

lusiv

emen

t rés

ervé

au

cycli

ste su

r la

rout

e, sé

curis

é et

visi

ble

sur l

a ch

auss

ée.

Elle

cons

titue

une

solu

tion

inte

rméd

iaire

entre

les a

mén

agem

ents

en si

te p

ropr

e (pi

ste)

et ce

ux in

staur

ant l

a mix

ité (z

ones

30,

de r

enco

ntre

…).

La b

ande

cycla

ble a

l’ava

ntag

e d’ê

tre la

solu

tion

la m

oins

oné

reus

e et l

a plu

s rap

ide à

met

tre en

plac

e.El

le es

t con

seill

ée su

r les

voies

lim

itée à

50k

m/h

, là o

ù le

trafi c

auto

mob

ile es

t moy

en.

En co

nfor

mité

avec

les r

églem

enta

tions

nat

iona

les, l

a ba

nde

cycla

ble

est i

ndiq

uée

par

une s

igna

lisat

ion

horiz

onta

le et

ver

ticale

: un

e lig

ne b

lanch

e de m

arqu

age a

u so

l com

-pl

étée

par

un

pict

ogra

mm

e blan

c d’u

n vé

lo et

éven

tuell

emen

t de fl

èche

s, un

e zon

e tam

-po

n en

cas

de

statio

nnem

ent e

ntre

la b

ande

et l

a ch

auss

ée, u

n re

vête

men

t col

oré

au

nive

au d

es zo

nes d

e con

fl its,

une

larg

eur m

inim

ale d

e 1,5

mèt

res (

hors

sign

alisa

tion)

.

Doc

. 23

: pan

el ph

otog

raph

ique

des

ban

des c

yclab

les ex

empl

aires

du

Chab

lais

Doc

. 24

: pan

el ph

otog

raph

ique

des

sent

iers/c

hem

ins c

yclab

les ex

empl

aires

du

Chab

lais

Sent

iers/c

hem

ins c

ycla

ble =

Am

énag

emen

t de

type

pist

e cy

clabl

e, le

chem

in cy

clo-p

iéton

nier

s’app

aren

te à

une v

oie v

erte

mais

adap

tée a

ux en

viro

nnem

ents

rura

ux. L

e re

vête

men

t y e

st do

nc a

dapt

é (c

onca

ssé

et p

arfo

is du

fi n

au-d

essu

s aya

nt

un as

pect

sabl

eux)

per

met

tant

la ci

rcul

atio

n de

s cyc

les m

ais n

e con

vena

nt p

as au

x ro

l-ler

s/tro

ttine

ttes e

t aux

vélo

s à b

oyau

x fi n

s. Le

che

min

cyc

lo-p

iéton

nier

répo

nd d

onc

à pl

usieu

rs ty

pes d

e de

man

des é

man

ant d

e pu

blics

très

div

ers.

Mais

qu’

il s’a

giss

e de

to

urism

e, de

loisi

rs, d

e liai

sons

entre

com

mun

es o

u de

mise

en v

aleur

s de s

ites d

élais-

sés,

ce ty

pe d

’amén

agem

ent p

rend

très

souv

ent e

n co

mpt

e un

inté

rêt e

nviro

nnem

enta

l (é

colo

giqu

e, pa

trim

onia

l, pay

sage

r, et

c.).

Dan

s l’or

dre :

av. C

los R

ande

ret à

Th o

non

- Av.

Géné

ral d

e Gau

lle à

Th on

on -

Av. d

es P

rés V

erts

à Th

onon

, le 2

8/02

/12 (

SIAC

)

Dan

s l’or

dre :

vallé

e d’A

bond

ance

- Va

llée d

’Aul

ps -

Anth

y,

les 14

/08/

12, 1

7/08

/12 e

t 26/

06/1

2 (SI

AC)

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

29



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

30

Stat

ionn

emen

t cyc

labl

e = Il

faut

bien

faire

la d

istin

ctio

n en

tre d

u sta

-tio

nnem

ent p

ublic

et p

rivé d

e vélo

s.Le

sta

tionn

emen

t cy

cliste

pub

lic c

orre

spon

d au

x in

stalla

tions

au

nive

au d

es p

ôles

d’é

chan

ges a

insi

qu’en

cen

tre-v

ille.

Le st

atio

nnem

ent v

élo a

u ni

veau

des

arr

êts e

t sta

-tio

ns d

e tra

nspo

rts en

com

mun

(bus

, car

s, tra

in, n

avet

te la

custr

e) en

cour

age l

’util

isatio

n co

mbi

née v

élo/T

C lo

rs d’

un tr

ajet.

En ce

ntre

-vill

e, les

insta

llatio

ns p

our v

élos p

ropo

sent

au

x cy

cliste

s du

statio

nnem

ent s

écur

isé e

t à p

roxi

mité

des

pôl

es g

énér

ateu

rs u

rbain

s (c

omm

erce

s, se

rvice

s, lie

ux c

ultu

rels

et d

e lo

isirs

…).

Cette

rec

omm

anda

tion

fi gur

e m

ême

dans

le S

CoT

du C

habl

ais, p

ar :

« la

créa

tion

de to

ut é

quip

emen

t pub

lic st

ruc-

tura

nt e

t à p

roxi

mité

de

poin

ts d’a

rrêt

s de

trans

ports

en

com

mun

prin

cipau

x, la

mise

en

plac

e d’am

énag

emen

ts pe

rmet

tant

le st

atio

nnem

ent v

élo ».

Les

insta

llatio

ns cy

cliste

s pu

bliq

ues d

oive

nt êt

re gr

atui

tes,

facil

es d

’accè

s, vi

sibles

et sé

curis

ées.

Elles

peu

vent

être

de

div

ers t

ypes

en fo

nctio

n du

bes

oin

: por

te-v

élos o

u ar

ceau

x (de

pré

fére

nce c

ouve

rts),

cons

igne

s ind

ivid

uelle

s ou

colle

ctiv

es.

Le st

atio

nnem

ent v

élo p

rivé

corr

espo

nd à

deu

x ty

pes d

e be

soin

: le

statio

nnem

ent d

e lo

ngue

dur

ée, l

e jo

ur, s

ur le

s lieu

x de

trav

ail e

t d’ét

udes

et l

e sta

tionn

emen

t de

long

ue

duré

e, le

jour

et la

nui

t, au

dom

icile.

Disp

oser

d’u

n es

pace

de s

tatio

nnem

ent p

rivé p

our

vélo

s est

esse

ntiel

pou

r enc

oura

ger l

’acqu

isitio

n d’u

n vé

lo et

en fa

voris

er la

pra

tique

. Ef-

fect

ivem

ent,

les cy

cliste

s ne d

ispos

ent q

ue tr

op ra

rem

ent d

e ces

espa

ces,

les o

blig

eant

à ut

ilise

r leu

r balc

on, c

ave,

hall d

’entré

e san

s com

pter

les v

ols (

près

de l

a moi

tié d

es vo

ls de

vé

los a

lieu

sur d

es es

pace

s priv

és).

Pour

tant

, l’ar

ticle

R. 1

23-9

du

Code

de l

’urb

anism

e, se

ctio

n 12

, pré

voit

la po

ssib

ilité

, d’in

scrir

e l’ob

ligat

ion

de cr

éer u

n lo

cal à

vélo

sécu

risé

lors

de l

a con

struc

tion

ou d

e la r

énov

atio

n d’

habi

tat c

ollec

tif…

Doc

. 25

: pan

el ph

otog

raph

ique

des

stat

ionn

emen

ts vé

los e

xem

plair

es d

u Ch

ablai

s

Dan

s l’or

dre :

Fes

sy (é

cole)

, Th o

non

(La

Poste

), Ve

igy (s

tade

),

Th on

on (R

ives e

t gar

e), l

es 17

/08/

12, 0

2/08

/12,

17/0

8/12

et

02/0

8/12

(SIA

C)



Doc

. 26

: pho

togr

aphi

e d’u

n de

s rar

es d

oubl

es-s

ens c

yclab

les d

u Ch

ablai

s (M

orcy

à Th

onon

, le 0

2/09

/13)

Dou

ble

sens

cyc

labl

e = L

e do

uble-

sens

cyc

lable

est u

ne r

ue à

sen

s un

ique

pou

r les

vé

hicu

les m

otor

isés

mais

à d

oubl

e-se

ns p

our

les

vélo

s. Ce

tte m

esur

e ré

glem

enta

ire (a

rticle

L41

1.1

du C

ode d

e la

Rout

e) s’

avèr

e sûr

e, m

ême d

ans l

es

rues

les p

lus é

troite

s, lo

rsqu

e la v

itess

e est

faib

le et

la

circu

latio

n tra

nqui

lle. L

e dou

ble-

sens

cycla

ble a

l’a

vant

age p

our l

e cyc

liste

de r

acco

urcir

ses t

rajet

s et

pou

r la

colle

ctiv

ité d

’étoff

er so

n ré

seau

cyc

lable

à moi

ndre

coût

s.

Doc

. 27

: pho

to d

’une

rue d

ite ap

aisée

(zon

e de r

enco

ntre

de

Vong

y à Th

ono

n, le

02/

09/1

3, SI

AC)

Voies

mix

tes/r

ues a

paisé

es/z

ones

de r

enco

ntre

(z

ones

30, 2

0), e

tc. =

Les

mes

ures

de m

odér

atio

n du

trafi

c cré

ent

les co

nditi

ons i

déale

s pou

r la c

ohab

itatio

n vé

los/v

éhicu

les m

otor

isés e

n au

-to

risan

t la p

ratiq

ue d

u vé

lo sa

ns am

énag

emen

ts cy

clabl

es sp

écifi

ques

. La c

lef

de ce

tte co

habi

tatio

n es

t une

conc

eptio

n de

s rue

s inc

itant

à un

e trè

s faib

le vi

-te

sse d

e circ

ulat

ion

conç

ues a

vec d

es d

ispos

itifs

horiz

onta

ux (r

étré

cisse

men

t de

la v

oirie

) ou

verti

caux

(rale

ntiss

eurs

). Il

s’agi

t gén

érale

men

t de r

ues r

ési-

dent

ielles

calm

es, d

e lie

ux c

once

ntra

nt c

omm

erce

s, se

rvice

s pub

lics,

équi

-pe

men

ts cu

lture

ls en

traîn

ant u

ne fo

rte p

rése

nce

piét

onne

, d’u

n ce

ntre

-vill

e an

cien

où l’o

n so

uhait

e m

ainte

nir u

ne d

esse

rte a

utom

obile

tout

en

priv

ilé-

gian

t la d

éam

bulat

ion

du p

iéton

, d’u

n lie

u de

corr

espo

ndan

ce d

e tra

nspo

rts

en co

mm

un q

ui gé

nère

une

forte

affl u

ence

piét

onne

…

Carr

efour

s et v

élo =

La c

ohab

itatio

n vé

los/v

éhicu

les m

otor

isés à

l’app

roch

e d’u

n ca

rref

our d

épen

d fo

rtem

ent d

e la n

atur

e de c

elui-c

i. Le

s car

refo

urs à

feux

sont

les

plus

dan

gere

ux p

our l

es cy

cliste

s tan

dis q

ue le

s car

refo

urs à

gira

toire

s son

t les

plu

s sûr

s po

ur to

us le

s usa

gers

. Néa

nmoi

ns, le

s con

fl its

peuv

ent ê

tre n

ombr

eux e

t il e

st né

cess

aire

de b

ien tr

aiter

les c

arre

four

s selo

n de

s con

cept

s d’am

énag

emen

t stri

cts.

Doc

. 28

: pho

to d

’un

gira

toire

amén

agé p

our l

es c

ycles

(ron

d-po

int d

e la

caiss

e d’E

parg

ne av

. Gén

éral

de

Gau

lle à

Th on

on, l

e 26/

07/1

2, SI

AC)

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

31



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

32

Doc

. 29

: car

te d

es am

énag

emen

ts cy

clabl

es ex

istan

ts du

Cha

blais

(201

2)



Forc

e est

de co

nsta

ter q

ue le

s am

énag

emen

ts vé

lo su

r le t

errit

oire

sont

peu

déve

lopp

és. I

l ex

iste u

ne gr

ande

hét

érog

énéit

é et u

ne fo

rte d

iscon

tinui

té d

es am

énag

emen

ts cy

clabl

es.

La co

mm

une

de Th

ono

n-les

-Bain

s et l

es v

allée

s d’A

ulps

/ d’A

bond

ance

con

cent

rent

la

plup

art d

es am

énag

emen

ts vé

lo, a

vec l

a qua

si-to

talit

é des

pist

es et

ban

des c

yclab

les p

ré-

sent

s dan

s la v

ille c

entre

du

Chab

lais.

Le te

rrito

ire co

mpt

e act

uelle

men

t 90 k

ilom

ètre

s d’a

mén

agem

ents

cycla

bles

, don

t prè

s de

30 k

m su

r la

seul

e co

mm

une

de Th

ono

n-les

-Bai

ns. A

vec l

a mét

hode

du

Clu

b de

s Vi

lles

et T

er-

ritoi

res

Cycla

bles

, éla

boré

en

200

7, la

par

t de l

a voi

rie

amén

agée

pou

r les

cyc

les

dans

le C

habl

ais es

t de 2

%.

Ce c

hiff r

e ne

pre

nd p

as e

n co

mpt

e les

zon

es 3

0 ni

les

51

km

d’am

énag

emen

ts cy

clabl

es h

ors v

oirie

. Il f

aut

égale

men

t re

lativ

iser

ce

chiff

re d

es 2

% p

uisq

ue l

e pé

rimèt

re lo

giqu

e po

ur c

e ty

pe d

e calc

ul es

t celu

i de l

a co

mm

une.

Ains

i, à l

’éche

lle

de Th

ono

n, 3

3% d

e la

voi-

rie es

t acc

essib

le au

x cyc

les,

ce q

ui la

clas

se p

arm

i les

vi

lles

franç

aises

les

plu

s am

énag

ées (

à pl

us d

e 35%

, l’o

n re

trouv

e St

rasb

ourg

, G

enèv

e ou

Tou

rs. A

utou

r de

s 30

%, M

ulho

use,

Paris

, An

necy

). M

ais en

core

faut

-il

que

ces

amén

agem

ents

cycla

bles

rép

onde

nt à

des

no

rmes

de

quali

tés

suffi

-sa

ntes

pou

r être

util

isés.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

33

Tabl

eau

pour

le li

néai

re d

'am

énag

emen

ts c

ycla

bles

sur

voi

rie

Vite

sse

limite

de

la v

oirie

Sen

s de

la v

oirie

Type

d'a

mén

agem

ent

Liné

aire

bru

t (m

)C

oeffi

cien

tLi

néai

re c

orrig

é (m

)

Ouv

erte

s au

x cy

liste

s2

180

121

80V

oies

ver

tes

+32

8,98

Inte

rdite

s au

x cy

clis

tes

00

0P

iste

s cy

clab

les

+59

1,75

Dou

ble

sens

1C

hem

ins

cycl

able

s+

50 4

24A

vec

doub

le-s

ens

cycl

able

200

120

0S

ans

doub

les-

sens

cyc

labl

e0

0,5

0D

oubl

e se

ns0

10

Ave

c do

uble

-sen

s cy

clab

le, d

e ty

pe :

• coh

abita

tion

01

0• b

ande

cyc

labl

e0

10

• pis

te c

ycla

ble

01

0• c

oulo

ir bu

s/vé

lo0

10

• con

tre-a

llée

amén

agée

01

0S

ans

doub

les-

sens

cyc

labl

e11

00,

555

Ave

c ba

nde

cycl

able

:• d

'un

seul

côt

é1

399,

640,

569

9,82

• des

deu

x cô

tés

25 2

60,7

01

2526

0,7

Ave

c pi

ste

cycl

able

uni

dire

ctio

nnel

le :

Voi

rie c

omm

unal

e+

1 30

5 27

9• d

'un

seul

côt

é30

2,94

0,5

151,

47V

oirie

dép

arte

men

tale

+58

6 42

7• d

es d

eux

côté

s0

10

Voi

rie n

atio

nale

+0

Ave

c pi

ste

cycl

able

bid

irect

ionn

elle

:6

525,

491

6525

,49

Aut

orou

te o

u vo

ie ra

pide

-8

096

Ave

c co

uloi

r bus

/vél

o :

Pon

ts e

t tun

nels

-0

• d'u

n se

ul c

ôté

00,

50

• des

deu

x cô

tés

01

0S

ans

aucu

n am

énag

emen

t18

6 17

6,00

00

Ave

c da

ns le

mêm

e se

ns :

• ban

de c

ycla

ble

926,

500,

546

3,25

• pis

te c

ycla

ble

unid

irect

ionn

elle

00,

50

Der

nièr

e m

ise

à jo

ur :

le 2

4 oc

tobr

e 20

13• c

oulo

ir bu

s/vé

lo0

0,5

0• c

ontre

-allé

e am

énag

ée0

0,5

0A

vec

à co

ntre

-sen

s :

• ban

de c

ycla

ble

373

0,5

186,

5• p

iste

cyc

labl

e un

idire

ctio

nnel

le0

0,5

0• c

oulo

ir bu

s/vé

lo0

0,5

0• c

ontre

-allé

e am

énag

ée0

0,5

0A

vec

dans

les

deux

sen

s :

• pis

te c

ycla

ble

bidi

rect

ionn

elle

2 20

6,83

122

06,8

3• c

oulo

ir bu

s/vé

lo b

idire

ctio

nnel

01

0S

ans

aucu

n am

énag

emen

t29

945

,00

00

Liné

aire

tota

l d'a

mén

agem

ents

cyc

labl

es s

ur v

oirie

(m)

255

606,

1037

929

,06

Liné

aire

tota

l des

voi

ries

susc

eptib

les

d'êt

re a

mén

agée

s (m

)1

883

610

Part

de

la v

oirie

am

énag

ée2%

Doc

. 30

: mét

hode

sta

ndar

d de

cal

cul d

u lin

éaire

d'a

mén

agem

ents

cyc

labl

es (d

'apr

ès le

CV

TC)

Liné

aire

d'a

mén

agem

ents

cyc

labl

es h

ors

voiri

e (m

)

Liné

aire

tota

l de

la v

oirie

(m)

Liné

aire

tota

l des

am

énag

emen

ts

cycl

able

s ho

rs v

oirie

Liné

aire

tota

l de

la v

oirie

sus

cept

ible

d'

être

am

énag

ée

Sen

s un

ique

Sen

s un

ique

Dou

ble

sens

51 3

44,7

3

1 88

3 61

0

La c

arto

grap

hie

est é

gale

men

t un

moy

en d

e dé

clin

er

la m

étho

de p

our r

endr

e pl

us a

cces

sibl

e ce

s ch

iffre

s.

Veu

illez

retro

uver

la d

éfin

ition

et l

e m

ode

d'em

ploi

de

la c

arte

de

cycl

abili

té e

n an

nexe

.

Sen

s un

ique

Aire

s pi

éton

nes

Zone

s de

renc

ontre

Zone

s 30

Zone

s 50

, 70

ou 9

0



2.1.1.

- Le ré

seau

des

am

énag

emen

ts c

ycla

bles

à T

hono

n-le

s-Ba

ins

A pl

us gr

ande

éche

lle, m

ême s

i le t

issu

urba

in d

e Th o

non-

les-B

ains e

st le

plus

den

se d

u te

rrito

ire, le

rése

au cy

clabl

e de l

a vill

e est

mar

qué p

ar d

e nom

breu

ses r

uptu

res d

es b

ande

s ou

des

pist

es.

Doc

. 31

: plan

des

amén

agem

ents

cycla

bles

sur l

a com

mun

e de Th

ono

n-les

-Bain

s en

2012

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

34



La p

lupa

rt de

ces i

nfra

struc

ture

s cyc

lables

résu

lte d

’oppo

rtuni

tés l

iées à

une

opé

ratio

n ur

bain

e, un

rec

lasse

men

t de

voie

ou s

impl

emen

t à l’e

spac

e di

spon

ible.

Ces

rup

ture

s da

ns le

rése

au cy

clabl

e ont

des

cons

éque

nces

dan

gere

uses

sur l

es d

éplac

emen

ts à v

élo.

Le c

yclis

te se

retro

uve a

lors

à p

lusie

urs r

epris

es m

êlé à

la ci

rcul

atio

n au

tom

obile

, par

-fo

is de

nse,

avec

un

risqu

e acc

iden

togè

ne ac

cru

aux d

ébut

s et fi

ns d

’amén

agem

ents

tout

co

mm

e aux

abor

ds d

es ca

rref

ours

.

Doc

. 32

: que

lque

s exe

mpl

es en

pho

tos d

e car

refo

urs m

etta

nt en

dan

ger l

e cyc

liste

à Th

onon

-les-

Bain

s

Certa

ins t

ronç

ons d

e ban

des c

yclab

les su

r la c

omm

une n

e son

t pas

conf

orm

es au

x cri-

tère

s for

tem

ent r

ecom

man

dés d

’amén

agem

ent :

larg

eur i

nsuffi

san

te, m

arqu

age i

nexi

s-ta

nt o

u dé

fraîch

i, pa

nnea

ux m

anqu

ants,

rev

êtem

ent,

émer

genc

es d

e vo

irie

(rega

rds,

grill

es, p

laque

s), e

tc.

En o

utre

, élém

ent i

mpo

rtant

, inc

itatif

à l’u

sage

de l

a bic

yclet

te, l

e jalo

nnem

ent c

yclab

le (o

u sig

nalét

ique

dire

ctio

nnell

e) es

t rar

emen

t pré

sent

sur l

e rés

eau

vélo

de l

a com

mun

e. A

note

r cep

enda

nt, l’

exist

ence

d’u

n pl

an in

tera

ctif

sur l

e site

inte

rnet

de l

a vill

e.

Mai

s en

défi n

itive

, le r

ésea

u cy

clabl

e de Th

ono

n-les

-Bai

ns es

t rai

sonn

ablem

ent d

oté

d’in

fras

truc

ture

s cyc

labl

es m

algr

é le m

anqu

e de c

ohér

ence

à l’é

chel

le co

mm

unal

e.

Cela

se tr

adui

t par

le fa

it qu

e les

qua

rtier

s de

la v

ille

poss

èden

t pou

r la

plup

art d

es

infra

struc

ture

s vélo

sans

pou

r aut

ant ê

tre c

onne

ctés

ent

re e

ux, a

vec

en p

arall

èle u

ne

prés

ence

de

la vo

iture

dan

s le

cent

re e

ncor

e fo

rte, e

t sur

tout

une

des

serte

en

vélo

des

pô

les d

e tra

nspo

rts en

com

mun

qua

si-in

exist

ante

.

Cette

situ

atio

n te

nd à

s’am

élior

er gr

âce à

la m

ise en

serv

ice au

1er ju

illet

2008

du co

ntou

r-ne

men

t rou

tier d

e Th

onon

-les-

Bain

s. D

epui

s, les

éch

ange

s est-

oues

t dan

s le

Chab

lais

se s

ont n

ette

men

t am

élior

és. C

ette

nou

velle

voi

rie p

erm

et é

galem

ent d

e m

ieux

des-

serv

ir l’e

nsem

ble d

es co

mm

unes

du

Hau

t Cha

blais

et d

e fac

ilite

r les

écha

nges

entre

les

diff é

rent

s qua

rtier

s de l

’aggl

omér

atio

n. S’

en re

ssen

t alo

rs en

cent

re-v

ille,

une m

eilleu

re

fl uid

ité d

u tra

fi c au

tom

obile

et d

onc u

n at

trait

nouv

eau

pour

les t

rans

ports

colle

ctifs

et

mob

ilité

s dou

ces.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

35

Dan

s l’or

dre :

av. d

u Pa

rc -

Av. d

e Rip

aille

- Av

. de S

t-Disd

ille,

les 28

/02/

12 et

02/0

8/12

(SIA

C)



2.1.2.

- Les a

mén

agem

ents

cyc

labl

es is

olés

sur l

e re

ste

du C

habl

ais,

de

type

voi

e ve

rte,

pis

te e

t ba

nde

Prem

ière

infra

struc

ture

cyc

lable

du p

rojet

de

vélo

rout

e Su

d lém

an (c

f. III

. - 1

.1),

la vo

ie ve

rte su

r le s

ecte

ur d

’Yvo

ire lo

nge l

a RD

25

du ch

emin

de l

a Châ

taig

nère

à la

rue

des B

ouch

ets (

rue

d’acc

ès a

u ce

ntre

-vill

age)

. Cet

am

énag

emen

t de

637

mèt

res,

revê

tu

d’enr

obé,

sépa

ré p

hysiq

uem

ent d

e la c

haus

sée p

ar u

n îlo

t vég

étal

et éq

uipé

d’u

ne si

gna-

lisat

ion

horiz

onta

le co

mm

e ve

rtica

le, e

st ex

empl

aire

dans

le C

habl

ais m

ais in

suffi

sant

en

liné

aire.

La p

ours

uite

de l

a con

struc

tion

de ce

t itin

érair

e cyc

lable

est n

éces

saire

afi n

d’a

ssur

er u

ne c

ontin

uité

coh

éren

te su

r cet

te p

artie

du

terr

itoire

, pro

pice

aux

dép

lace-

men

ts à v

élo d

e typ

e réc

réat

ifs et

tour

istiq

ues.

Le C

habl

ais d

étien

t éga

lemen

t que

lque

s tro

nçon

s iso

lés d

e voi

es ve

rtes,

piste

s et b

ande

s cy

clabl

es s

ur le

s co

mm

unes

d’E

vian

-les-

Bain

s, M

arge

ncel,

Che

ns-s

ur-L

éman

, Dou

-va

ine,

Bons

-en-

Chab

lais o

u en

core

Cer

vens

. Ces

amén

agem

ents

résu

ltent

d’op

érat

ions

ur

bain

es et

sont

en p

artie

liés

à la

sécu

risat

ion

des a

ccès

aux

étab

lisse

men

ts sc

olair

es.

Cepe

ndan

t, m

algré

que

lque

s exc

eptio

ns, i

ls ne

sont

pas

touj

ours

réali

sés d

ans l

es rè

gles

de

l’art.

Doc

. 33

: pho

togr

aphi

es d

’amén

agem

ents

cycla

bles

situ

és h

ors d

e la c

omm

une c

entre

du

Chab

lais

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

36

Dan

s l’or

dre :

Yvo

ire, C

hens

-sur-L

éman

, Aub

onne

à D

ouva

ine,

collè

ge d

e Mar

genc

el, Sc

iez en

tre So

ngy e

t Jus

sy le

long

de

la R

D 10

05, J

ouve

rnex

à M

arge

ncel

et Pe

tite-

Rive

Gra

nde-

Rive

entre

Neu

veuc

elle e

t Max

illy,

les 02

/09/

13 (S

IAC)



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

37

Bon

à sav

oir !

Indé

pend

amm

ent d

es q

ualit

és d

e co

ncep

tion,

l’in

frastr

uctu

re c

yclab

le do

it re

spec

ter q

uelq

ues c

ondi

tions

, mêm

e s’i

l n’es

t pas

touj

ours

pos

sible

de re

mpl

ir à

chaq

ue fo

is ce

s exi

genc

es :

• la

sécu

rité,

qui e

st in

déni

ablem

ent l

a con

ditio

n de

base

, doi

t être

une

préo

ccup

atio

n pr

imor

diale

quel

que s

oit l

e typ

e d’in

frastr

uctu

re. A

u-de

là du

risq

ue d

’accid

ent,

mêm

e faib

le, le

cycli

ste se

sent

ira to

ujou

rs v

ulné

-ra

ble.

La sé

curit

é peu

t être

assu

rée d

e 3 fa

çons

: par

une

mod

érat

ion

du tr

afi c m

otor

isé/ré

duct

ion

de la

vite

sse,

par u

ne

sépa

ratio

n da

ns l’e

spac

e ent

re la

voiri

e et l

’amén

agem

ent c

yclab

le et

par

une

meil

leure

visib

ilité

de c

es am

énag

emen

ts.

• l

a con

tinui

té et

la co

hére

nce d

u ré

seau

cycla

ble.

Il ne

doi

t pas

y av

oir d

’inte

rrup

tion

d’am

énag

emen

t dan

s le

trajet

du

cycli

ste d

epui

s son

orig

ine j

usqu

’à sa

des

tinat

ion.

Cha

que r

ésid

ence

, cha

que s

ociét

é, ch

aque

équi

pem

ent d

oit ê

tre ac

cess

ible

à vé

lo et

être

relié

au ré

seau

cyc

lable.

La

cohé

sion

signi

fi e ég

alem

ent d

e bon

s rac

cord

emen

ts au

x au

tres r

ésea

ux, p

rincip

alem

ent a

ux

arrê

ts de

tran

spor

t en

com

mun

et au

x pôl

es d

’écha

nges

mul

timod

aux.

• l

e co

nfor

t, da

ns le

sens

où

les e

ff orts

phy

sique

s et p

sych

olog

ique

s doi

vent

être

rédu

its a

u m

axim

um. D

ans l

a pr

atiq

ue

d’un

mod

e de d

éplac

emen

t dou

x, to

ut eff

ort

irrég

ulier

doi

t être

évité

: dev

oir s

’arrê

ter,

redé

mar

rer à

plu

sieur

s rep

rises

est f

atig

ant,

cont

raig

nant

. Le

mau

vais

entre

tien

du re

vête

men

t des

am

énag

emen

ts cy

clabl

es e

st so

urce

de

vibr

atio

ns, c

hocs

et o

bsta

cles

ennu

yeux

: ils

rend

ent l

e dép

lacem

ent à

vélo

plu

s com

plex

e, ex

igea

nt p

lus d

e con

cent

ratio

n et

incit

ent l

e cyc

liste

à ne

plu

s em

prun

ter c

et am

énag

emen

t.

• l’at

trac

tivité

sign

ifi e q

ue l’i

nfra

struc

ture

cycla

ble e

st bi

en in

tégr

ée d

ans u

n en

vi-

ronn

emen

t agr

éabl

e. C’

est u

ne q

uesti

on d

e pe

rcep

tion

et d

’imag

e qu

i peu

t for

tem

ent e

n-co

urag

er o

u dé

cour

ager

les c

yclis

tes,

surto

ut v

is-à-

vis d

e la

perc

eptio

n de

s «

risqu

es p

erçu

s ou

réels

».



2.1.3.

- Les c

hem

ins c

yclo

-pié

tonn

iers

du

Chab

lais

Vérit

ables

voies

verte

s de t

ype m

onta

gnar

des,

rusti

ques

, les c

inq

chem

ins c

yclo

-piét

onni

ers q

ue co

mpt

e le C

habl

ais se

situ

ent n

otam

men

t dan

s les

vallé

es d

’Aul

ps et

d’A

bond

ance

, su

ivan

t en

parti

e cha

cune

leur

Dra

nse.

Doc

. 34

: plan

du

chem

in cy

clo-p

iéton

nier

des

bor

ds d

e la D

rans

e de M

orzin

e et p

hoto

du

balis

age,

le 26

/06/

12 (S

IAC)

Le ch

emin

cyclo

-piét

onni

er d

e la v

allée

d’A

ulps

, lon

g de

7,

5 km

, s’ét

ire d

e Mor

zine (

Palai

s des

Spor

ts) à

Sain

t-Jea

n d’A

ulps

(Col

lège)

et es

t sig

nalé

grâc

e au

balis

age P

DIP

R co

mpl

été d

’une

plaq

uette

vélo

sur l

e pot

eau

en b

ois.

Sur s

a pa

rtie

haut

e, en

tre M

orzin

e et

Mon

trion

d (P

ied

de la

Plag

ne),

le ch

emin

se d

édou

ble

de p

art e

t d’au

tre

de la

Dra

nse,

form

ant u

n iti

néra

ire p

ratic

able

par t

ous

(plat

, lar

ge e

t rev

êtu

de c

onca

ssé

fi n).

Puis,

ent

re M

on-

trion

d (P

ied d

e la

Plag

ne) e

t Sain

t-Jea

n d’A

ulps

, le

che-

min

cyc

lo-p

iéton

nier

se fa

it m

oins

larg

e (pa

rfois

mêm

e in

férie

ur à

1m),

plus

pen

tu et

tech

niqu

e ave

c seu

lemen

t du

conc

assé

de 0

315.

Avec

envi

ron

150

mèt

res d

e dén

ivelé

nég

atif

entre

Mor

-zin

e et

Sain

t-Jea

n d’A

ulps

, cet

itin

érair

e pe

ut ê

tre p

rati-

qué

dans

les d

eux

sens

ave

c to

utef

ois d

es tr

onço

ns q

ui

néce

ssite

nt d

e mon

ter à

côté

du

vélo

.En

défi

nitiv

e, le

chem

in cy

clo-p

iéto

nnie

r des

bor

ds d

e D

rans

e de

la v

allé

e d’A

ulps

se d

estin

e à

une

prat

ique

pl

utôt

réc

réat

ive,

en d

ehor

s de

la p

ério

de h

iver

nale,

m

ais

ne c

onvi

ent p

as fo

rcém

ent a

ux c

yclis

tes

débu

-ta

nts.

Son

envi

ronn

emen

t nat

ure

en fa

it un

e ba

lade

ag

réab

le m

algr

é un

man

que d

e visi

bilit

é dan

s le b

ali-

sage

à c

erta

ins

endr

oits

et s

urto

ut u

ne c

omm

unic

a-tio

n qu

asi-i

nexi

stant

e.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

38



Doc

. 35

: plan

du

chem

in cy

clo-p

iéton

nier

des

bor

ds d

e la D

rans

e d’A

bond

ance

Réce

mm

ent a

mén

agé,

le ch

emin

cyclo

-piét

onni

er d

e la v

allée

d’A

bond

ance

par

cour

e les

bor

ds d

e Dra

nse d

epui

s Châ

tel (

Pré-

la-Jo

ux) j

usqu

’à Ab

onda

nce (

Chef

-lieu

), so

it pr

esqu

e 20

kilo

mèt

res d

e lin

éaire

cont

inu

sur 3

55 m

ètre

s de d

éniv

elé (fi

n d

es tr

avau

x po

ur 2

013)

. Par

fois

sur l

es d

eux

rives

sim

ulta

ném

ent,

cet a

mén

agem

ent d

e 1,5

à 2

mèt

res d

e lar

ge,

repr

ofi lé

pou

r atté

nuer

certa

ines

pen

tes,

perm

et la

par

faite

coha

bita

tion

des d

iver

ses p

ratiq

ues e

n as

sura

nt u

ne ac

cess

ibili

té p

our t

ous g

râce

à un

revê

tem

ent d

e con

cass

é fi n

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

39



Vérit

able

colo

nne v

erté

brale

du

rése

au d

e sen

tiers

péd

estre

s exi

stant

s, le

chem

in cy

clo-

piét

onni

er d

e la v

allée

répo

nd à

plus

ieurs

obj

ectif

s :

•

Améli

orer

l’off r

e d’a

ctiv

ités t

ouris

tique

s et d

e lo

isirs

en

deho

rs d

e la

saiso

n hi

vern

ale, e

n dé

velo

ppan

t des

chem

inem

ents

piét

onni

ers e

t cyc

lables

stru

ctur

és et

co-

hére

nts ;

•

Crée

r des

liais

ons e

ntre

les d

iff ér

ents

chem

ins m

ais é

galem

ent a

vec

les h

a-m

eaux

ou

chef

s-lie

ux tr

aver

sés e

n cr

éant

une

vér

itabl

e co

lonn

e ve

rtébr

ale e

n fo

nd d

e va

llée ;

• A

méli

orer

la sé

curit

é des

pro

men

eurs

, piét

ons o

u cy

cliste

s qui

tran

siten

t au-

jour

d’hu

i par

les r

oute

s dép

arte

men

tales

;

• Se

nsib

ilise

r et m

ettre

en

valeu

r l’en

viro

nnem

ent e

n bo

rd d

e D

rans

e (L

abel

Pays

d’A

rt et

d’H

istoi

re, g

rand

e div

ersit

é pay

sagè

re et

pat

rimon

iale)

.

Le ch

emin

cyclo

-piét

onni

er d’

Anth

y-su

r-Lém

an, é

galem

ent a

cces

sible

aux c

avali

ers,

est

para

llèle

à la

rout

e de

Gen

ève

et re

lie le

car

refo

ur d

e Sé

chex

à la

zon

e co

mm

ercia

le (E

spac

e Lém

an 2

et 3

).

Doc

. 36

: pho

to d

u ch

emin

cyclo

-piét

onni

er d

’Ant

hy-s

ur-L

éman

, le 1

7/08

/12

(SIA

C)

Sur s

a pa

rtie

est,

il se

com

pose

d’u

n ch

emin

de

conc

assé

, lar

ge d

’1,5

mèt

res a

u m

ini-

mum

. Sur

sa p

artie

oues

t, de

puis

la ro

ute d

es Lu

issy j

usqu

’à la

zone

com

mer

ciale,

cet i

ti-né

raire

n’es

t ni p

lus n

i moi

ns q

ue la

rout

e im

péria

le (c

hem

in d

e ter

re ca

rros

sabl

e). A

in-

si, en

off r

ant u

ne al

tern

ativ

e à la

rout

e de G

enèv

e, le

chem

in cy

clo-p

iéton

nier

d’A

nthy

pe

rmet

aux

écol

iers d

e rejo

indr

e à v

élo (V

TC et

VTT

) de m

anièr

e séc

urisé

e le c

ollèg

e de

Mar

genc

el, au

x tra

vaill

eurs

de r

ejoin

dre

dire

ctem

ent l

eur l

ieu d

e tra

vail

ou l’a

rrêt

de

car d

e la l

igne

inte

rurb

aine T

71 d

esse

rvan

t Gen

ève,

à tou

s les

cons

omm

ateu

rs d

e fair

e leu

rs ac

hats

dans

la zo

ne co

mm

ercia

le ou

enco

re au

x fa

mill

es d

e se p

rom

ener

au cœ

ur

d’un

pays

age

agric

ole

en to

ute

tranq

uilli

té. C

laire

men

t int

erdi

t aux

véh

icules

mot

ori-

sés (

pann

eaux

et g

ross

es p

ierre

s aux

entré

es),

ce ch

emin

pos

sède

auss

i que

lque

s am

é-na

gem

ents

d’agr

émen

t com

me

des p

oube

lles o

u de

s ban

cs à

l’om

bre

des a

rbre

s. Ce

tte

com

mun

e a su

tran

sform

er, p

ar q

uelq

ues a

mén

agem

ents,

un

chem

in b

anal,

com

me i

l en

exi

ste p

arto

ut d

ans l

e Ch

ablai

s, en

vér

itabl

e ch

emin

cyc

lo-p

iéton

nier

, néa

nmoi

ns

prat

icabl

e plu

tôt d

uran

t la b

elle s

aison

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

40



2.1.4.

- Le st

atio

nnem

ent v

élo

sur l

e te

rrito

ire c

habl

aisi

en

L’inc

itatio

n à l

’usa

ge d

u vé

lo p

asse

égal

emen

t par

la cr

éatio

n de

par

cs d

e sta

tionn

e-m

ent,

sur l

es li

eux

publ

ics co

mm

e priv

és. L

e par

c à vé

los e

st un

out

il d’

incit

atio

n au

re

port

mod

al (l

a séc

urisa

tion

du vé

lo es

t un

fact

eur e

ssen

tiel à

son

usag

e).

Il co

nvien

t don

c de l

ocali

ser l

e sta

tionn

emen

t vélo

pub

lic à

pro

xim

ité d

es p

ôles

gén

é-ra

teur

s de

dépl

acem

ents

et le

stat

ionn

emen

t priv

é su

r les

lieu

x de

trav

ail/é

cole

et d

e ré

siden

ce. O

r dan

s le C

habl

ais, l

es p

arcs

à vé

los p

ublic

s son

t en

nom

bre i

nsuffi

san

t.

Mêm

e si c

erta

ines

com

mun

es so

nt tr

ès b

ien éq

uipé

es, c

omm

e c’es

t le c

as à

Anth

y-su

r-Lé

man

, dan

s bea

ucou

p d’a

utre

s lieu

x, le

statio

nnem

ent «

illic

ite »

et g

ênan

t des

cyc

les

sur l

e mob

ilier

urb

ain y

est f

réqu

ent.

Cela

ne s’e

xpliq

ue p

as se

ulem

ent p

ar u

ne ca

renc

e de l

’off re

en st

atio

nnem

ents

vélo

s mais

ce

s der

nier

s ne s

embl

ent p

as to

ujou

rs re

mpl

ir les

cond

ition

s néc

essa

ires p

our u

n us

age

optim

al (a

rcea

ux n

on ab

rités

des

inte

mpé

ries,

empl

acem

ents

non

perti

nent

s et é

carté

s de

s pist

es cy

clabl

es, t

ype d

e mat

ériel

peu

adap

té et

util

isé p

ar le

s deu

x rou

es m

otor

isées

, et

c.).

Doc

. 37

: pho

togr

aphi

es ex

empl

es d

e par

cs vé

lo n

on ap

prop

riés,

le 26

/11/

13 (S

IAC)

La bi

cycle

tte es

t le m

ode d

e tra

nspo

rt pl

ébici

té pa

r les

fron

talie

rs po

ur se

rend

re à

l’em

bar-

cadè

re d

e Rive

s à Th

ono

n-les

-Bai

ns (p

hoto

en h

aut à

dro

ite) à

en cr

oire

la fr

éque

ntat

ion

du p

arc e

t le s

tatio

nnem

ent s

auva

ge au

x abo

rds.

Tout

efois

l’espa

ce d

édié

ici au

rait

pu êt

re

dava

ntag

e op

timisé

en

prop

osan

t un

autre

type

de

supp

ort (

porte

-vélo

s élév

ateu

r com

-pa

ct) o

u en

resse

rant

les s

uppo

rts e

xista

nts (

dista

nce

de 0

,65 m

ent

re ch

aque

vélo

). En

ter

mes

d’us

age,

il es

t pré

coni

sé d

’off ri

r un

statio

nnem

ent v

élo a

brité

au

nive

au d

es p

ôles

mul

timod

aux,

com

me c

’est l

e cas

pou

r les

deu

x lie

ux ci

-cont

re. A

la ga

re d

e Th o

non,

les

arce

aux a

urai

ent p

u êtr

e pla

cés s

ous l

e par

vis..

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

41



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

42

Et là

où

les p

arcs

sont

suffi

sam

men

t dim

ensio

nnés

et i

déale

men

t plac

és, c

omm

e à

la ga

re d

e Th o

non,

le st

atio

nnem

ent i

llicit

e et a

bond

ant d

es vé

los e

st lié

en p

artie

à la

non

grat

uité

du

gara

ge.

Qua

nt au

stat

ionn

emen

t vélo

priv

é, es

sent

iel p

our l

e dév

elopp

emen

t de l

’usa

ge d

u vé

lo,

il es

t exc

lusiv

emen

t pré

sent

en

habi

tat i

ndiv

idue

l. La

cré

atio

n de

gar

ages

à v

élos

en

habi

tat c

ollec

tif e

t sur

les l

ieux

de tr

avail

reste

tim

ide

mêm

e si,

dan

s le

cadr

e de

l’ar-

ticle

R. 1

23-9

du

Code

de l

’urb

anism

e (se

ctio

n 12

) et p

our f

aire r

éfér

ence

au S

CoT

du

Chab

lais,

certa

ines

com

mun

es p

révo

ient :

« da

ns le

ur d

ocum

ents

d’urb

anism

e loc

aux,

des

oblig

atio

ns m

inim

ales

de ré

alisa

tion

d’aire

s de

sta

tionn

emen

t pou

r les

véh

icules

no

n m

otor

isés

(vélo

s) d

ans

le ca

dre

d’opé

ratio

ns d

e co

nstru

ctio

n ne

uve

ou d

e ré

ha-

bilit

atio

n de

loge

men

ts co

llect

ifs »

. Tou

jour

s selo

n le

SCoT

: «

cette

règl

e po

urra

être

ét

ablie

à p

artir

de

seui

ls de

loge

men

ts ou

de

surfa

ces d

éfi ni

s en

déba

t mun

icipa

l. Le

s do

cum

ents

d’urb

anism

e loc

aux p

récis

eron

t les

lieu

x priv

ilégi

és p

our l

eur i

mpl

anta

tion

afi n

d’en

optim

iser l

a fré

quen

tatio

n ».

Cepe

ndan

t, pe

u no

mbr

eux s

ont l

es P

lans L

ocau

x d’

Urba

nism

e du

Chab

lais q

ui ap

pliq

uent

cette

pré

coni

satio

n to

ut co

mm

e son

t rar

es le

s em

ploy

eurs

qui m

ette

nt à

disp

ositi

on d

e leu

rs em

ploy

és u

n lie

u sé

curis

é pou

r le s

tatio

n-ne

men

t de l

eur b

icyc

lette

.

2.1.5.

- Dou

ble-

sens

cyc

labl

es, z

ones

de

ren-

cont

re e

t aut

res v

oies

mix

tes d

ans l

e Ch

abla

is

Le d

oubl

e-se

ns c

yclab

le n’e

st pa

s pré

sent

sur l

e Cha

blais

exce

pté d

ans q

uelq

ues r

ues à

Th

onon

-les-

Bain

s (ru

e du

Com

mer

ce, a

v. St

-Disd

ille e

t Mor

cy).

Doc

. 38

: pho

togr

aphi

es d

u do

ubles

-sen

s cyc

lable

aven

ue S

t-Disd

ille

à Th

onon

, de

part

et d

’autre

du

ha-

mea

u an

cien

de V

ongy

, le 0

2/09

/13

(SIA

C)

Or,

il am

élior

e la c

ontin

uité

, la co

hésio

n, l’a

ttrac

tivité

et la

sécu

rité d

’un

rése

au cy

clabl

e. Le

dou

ble-

sens

cycla

ble p

eut d

onc f

orte

men

t inc

iter à

l’us

age d

e la

bicy

clette

dan

s les

ville

s dot

ées d

e nom

breu

ses r

ues à

sens

uni

que,

com

me Th

ono

n.At

tent

ion

tout

efoi

s à ap

pliq

uer c

ette

régl

emen

tatio

n pa

rtout

et p

as se

ulem

ent d

e faç

on

disp

ersé

e pou

r ne p

as cr

éer l

a con

fusio

n.



En re

vanc

he, la

plu

part

des c

entre

s-vi

llage

s du

Chab

lais s

ont r

églem

enté

s par

une

zone

30

afi n

d’am

élior

er la

coha

bita

tion

mod

es d

oux/

véhi

cules

mot

orisé

s en

créa

nt d

e la m

o-dé

ratio

n de

trafi

c mot

orisé

grâc

e à d

es am

énag

emen

ts ho

rizon

taux

(le m

eilleu

r exe

mpl

e es

t la

chica

ne) o

u ve

rtica

ux (l

e cou

ssin

ber

linoi

s, m

ieux

adap

té p

our l

e cyc

liste

que

le

dos d

’âne)

.

D’au

tres

com

mun

es v

ont p

lus

loin

, com

me

Vinz

ier, e

n am

énag

eant

une

rue

ou

une

plac

e en

« zo

ne d

e re

ncon

tre »

. Il s

’agit

d’un

conc

ept r

écen

t (dé

cret

du

30 ju

illet

200

8 du

Cod

e de l

a Ro

ute)

per

met

tant

, à l’

insta

r des

aire

s piét

onne

s et z

ones

30,

une

tota

le m

ixité

des

mod

es d

e dép

lacem

ents.

Ce c

once

pt, t

rès r

épan

du d

ans d

’autre

s pay

s eur

o-pé

ens c

omm

e la B

elgiq

ue o

u la

Suiss

e, do

nne l

a prio

rité a

u pi

éton

pui

s au

cycli

ste et

en

dern

ier à

l’aut

omob

iliste

, lim

ité à

20 k

m/h

.D

oc. 3

9 : u

ne d

es ra

res z

ones

de r

enco

ntre

du

Chab

lais e

n ph

otos

, Vin

zier,

le 14

/08/

12 (S

IAC)

Les i

mpa

cts d

es in

fras

truc

ture

s cyc

labl

essu

r les

diff

éren

tes p

ratiq

ues d

u vé

loPr

atiq

ue

quot

idie

nne

Mêm

e s’il

n’es

t pas

néc

essa

ire q

u’un

terr

itoire

soit

satu

ré d

’infra

struc

ture

s cy

clabl

es p

our i

ncite

r l’u

sage

quo

tidien

du

vélo

, ces

der

nièr

es y

con

tri-

buen

t dan

s le s

ens o

ù c’e

st l’o

ff re q

ui cr

ée la

dem

ande

. Au-

delà

des d

ispo-

sitifs

qui

ralen

tisse

nt et

enca

dren

t le t

rafi c

mot

orisé

, la s

impl

e qua

lité d

u pa

ysag

e urb

ain as

socié

e à d

es in

frastr

uctu

res c

yclab

les ad

apté

es su

ffi se

nt

au d

évelo

ppem

ent d

u vé

lo d

ans s

a pra

tique

quo

tidien

ne.

Or,

le Ch

ablai

s com

pte

peu

de li

néair

es d

e ce

s inf

rastr

uctu

res v

élo, e

x-ce

pté

sur l

a co

mm

une

de Th

ono

n-les

-Bain

s, ce

qui

peu

t exp

lique

r une

pr

atiq

ue q

uotid

ienne

peu

dév

elopp

ée.

Prat

ique

récr

éativ

e

Avec

seu

lemen

t deu

x iti

néra

ires

cyclo

-piét

onni

ers,

le Ch

ablai

s di

spos

e ég

alem

ent d

e peu

d’in

frastr

uctu

res c

yclab

les p

our u

ne pr

atiq

ue ré

créa

tive

forte

. Les

itin

érair

es m

anqu

ent s

urto

ut su

r les

bor

ds d

u Lé

man

, fav

orab

le à l

’usa

ge d

u vé

lo et

pré

sent

ant d

es si

tes t

ouris

tique

s et p

aysa

gers

maje

urs.

Prat

ique

spor

tive

Parc

e qu

e les

cyc

lo-r

ando

nneu

rs e

t spo

rtifs

circu

lent à

bic

yclet

te su

r les

ro

utes

, cet

te p

ratiq

ue es

t moi

ns co

ncer

née p

ar le

s am

énag

emen

ts de

type

pi

stes,

band

es et

stat

ionn

emen

ts cy

clabl

es su

r le t

errit

oire

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

43



2.2. - L

es it

inér

aire

s et a

utre

s pro

duits

cyc

labl

es d

ans l

e Ch

abla

isEn

mat

ière

d’off r

e vé

lo d

ans

le Ch

a-bl

ais, i

l fau

t sur

tout

com

pter

sur l

es it

i-né

raire

s cyc

liste

s et s

ites d

édiés

au vé

lo,

couv

rant

la to

talit

é du

terr

itoire

.Eff

ectiv

emen

t, la

prat

ique

de

la bi

cy-

clette

n’e

st pa

s se

ulem

ent

liée

aux

piste

s, ba

ndes

et a

utre

s inf

rastr

uctu

res

cycla

bles

exi

stant

es,

surto

ut p

our

la pr

atiq

ue s

porti

ve q

ui n

éces

site

des

amén

agem

ents

spéc

ifi qu

es (e

ssen

tielle

-m

ent p

our l

e VTT

).

Doc

.40

: car

te d

es it

inér

aires

cyc

lo-to

urist

ique

du d

épar

tem

ent e

t site

s VTT

dan

s le C

habl

ais

Entre

itin

érai

res c

yclo

et si

tes d

édiés

au

VTT,

le C

habl

ais p

ossè

de u

ne o

ff re v

élo

suffi

sam

men

t dév

elopp

ée e

t rép

artie

de

man

ière h

étéro

gène

sur l

e ter

ritoi

re po

ur

la p

ratiq

ue sp

ortiv

e. Un

ato

ut à

val

ori-

ser d

avan

tage

.Ai

nsi,

les a

mén

agem

ents

cycla

bles

, au

tres

qu’in

fras

truc

ture

s, ad

apté

s à la

pr

atiq

ue sp

ortiv

e so

nt d

e de

ux ty

pes

dans

le C

habl

ais :

les i

tinér

aire

s cyc

lo

du d

épar

tem

ent e

t les

site

s déd

iés a

u V

TT.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

44



2.2.1.

- Les

itin

érai

res

cycl

o et

pro

duits

vél

o dé

velo

ppés

par

le d

épar

tem

ent

de la

Hau

te-S

avoi

e

Dan

s le c

adre

de s

on p

lan d

épar

tem

enta

l « H

aute

-Sav

oie V

élo V

oie V

erte

» 20

07/2

011,

le

CG74

s’ét

ait fi

xé c

inq

gran

ds o

bjec

tifs d

ont a

ccom

pagn

er le

dév

elopp

emen

t des

lo

isirs

et va

loris

er l’

imag

e tou

ristiq

ue d

u dé

part

emen

t.Po

ur at

tein

dre c

es o

bjec

tifs,

le CG

74 a

don

c mis

en p

lace c

inq

actio

ns d

ont d

es it

iné-

raire

s cyc

lo-to

urist

ique

s bali

sés.

Ains

i, le

dépa

rtem

ent d

e la

Hau

te-S

avoi

e, co

njoi

nte-

men

t ave

c ce

lui d

e la

Savo

ie, a

réali

sé le

bali

sage

de

ces i

tinér

aires

cyc

lo su

r les

deu

x dé

parte

men

ts. A

l’ins

tar d

es p

istes

de s

ki, c

e bali

sage

repo

se su

r 4 n

ivea

ux d

e diffi

culté

, sig

nalés

par

des

pict

ogra

mm

es d

e for

mes

et d

e cou

leurs

diff

éren

tes.

Ains

i auj

ourd

’hui

, 48 i

tinér

aires

cyclo

-tour

istiq

ues b

alisé

s son

t pro

posé

s sur

l’ens

embl

e du

terr

itoire

de l

a Hau

te-S

avoi

e, so

it 1

500

km. D

ans l

e Cha

blais

, cela

repr

ésen

te 8

cir-

cuits

bali

sés a

u dé

part

de Th

ono

n-les

-Bain

s.D

oc. 4

1 : p

hoto

du

pann

eau

de d

épar

t à Th

ono

n de

s itin

érair

es cy

cloto

urist

ique

s, le

26/1

1/13

(SIA

C)

Doc

. 42

: car

te d

es b

oucle

s cyc

lo-to

urist

ique

s bali

sées

par

le d

épar

tem

ent d

e la H

aute

-Sav

oie

Le C

habl

ais d

ispos

e alo

rs d

’itin

érair

es c

yclo

-tour

istiq

ues

de to

us n

ivea

ux e

t rép

artis

de

man

ière h

étér

ogèn

e sur

le te

rrito

ire : 3

circ

uits

bleu

s (Ba

s Cha

blais

, Plan

bois

et li

ai-so

n Th

onon

-Ann

emas

se),

3 circ

uits

roug

es (G

avot

, Tou

r du

Mon

t d’H

erm

one e

t Vall

ée

Verte

) et 2

circ

uits

noirs

(Tou

r du

Roc d

’Enf

er et

Joux

Plan

e).

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

45



Certa

ins d

e ces

itin

érair

es p

asse

nt p

ar d

es co

ls et

mon

tées

rem

arqu

ables

répu

tés,

sou-

vent

em

prun

tés p

ar le

Tou

r de

Fran

ce. C

es c

ols e

t mon

tées

rem

arqu

ables

sont

facil

e-m

ent i

dent

ifi ab

les p

ar le

cycli

ste ca

r équ

ipés

, par

le C

G74

, d’u

n pa

nnea

u d’

info

rmat

ion

au d

épar

t et d

’un

pann

eau

au so

mm

et d

u co

l.

Doc

. 43

: pho

tos d

u ba

lisag

e spé

cifi q

ue à

un co

l ou

une m

onté

e rem

arqu

able,

le 1

9/12

/13

(SIA

C)

Par a

illeu

rs, l

’off re

cyc

lo-to

urist

ique

de c

es it

inér

aires

peu

t être

com

plét

ée p

ar u

n bo

r-na

ge k

ilom

étriq

ue in

term

édiai

re ai

nsi q

u’un

systè

me d

e chr

onom

étra

ge d

e l’as

cens

ion.

Ce

s pr

odui

ts so

nt à

cha

rge

de la

col

lectiv

ité c

once

rnée

(fab

ricat

ion,

pos

e et

main

te-

nanc

e), e

n co

nfor

mité

avec

la ch

arte

grap

hiqu

e ins

titué

e par

le C

G74

.D

ans l

e Cha

blais

, seu

le la

mon

tée d

’Avor

iaz (

par l

es d

eux c

ôtés

) est

équi

pée d

e ce c

hro-

nom

étra

ge (t

ype T

imto

o) m

ais c’

est t

oute

fois

le 2èm

e site

en H

aute

-Sav

oie à

être

pou

rvu

de ce

systè

me (

aprè

s la m

onté

e de l

a Balm

e/Le

s Car

roz/

Flain

e).

Doc

. 44

: illu

strat

ion

du sy

stèm

e Tim

too

équi

pant

la m

onté

e d’Av

oria

z

Pour

per

mett

re a

ux c

yclis

tes d

’aujo

urd’h

ui d

e se

frot

ter à

la p

erfo

rman

ce d

e B.

Hin

aut

lors d

u To

ur d

e Fra

nce d

e 197

9 (3

3 m

inut

es p

our a

valer

les 1

4,1km

et 8

60m

de d

énive

lé de

la m

ontée

de M

orzin

e-Av

oria

z) et

de s

e chr

onom

étrer

aut

omat

ique

men

t sur

le m

ême

parc

ours,

des

bor

nes T

imto

o® T

imin

g y o

nt ét

é ins

tallé

es. C

es b

orne

s déte

ctent

le p

assa

ge

des c

oure

urs m

unis

d’une

puce

(à lo

uer à

l’offi

ce d

e tou

rism

e) au

tom

atiq

uem

ent e

t en

per-

man

ence

dan

s un

rayo

n al

lant

jusq

u’à 5

0 m

. Les

tem

ps en

regis

trés s

ont e

nsui

te tra

nsfér

és

régu

lière

men

t sur

une

pla

te-fo

rme w

eb q

ui le

s gar

de en

mém

oire

et le

s cla

sse. T

outes

les

info

s sur

le sy

stèm

e Tim

too s

ur w

ww.ti

mto

o.com

.Pr

évus

en

2012

, les

col

s de

l’Enc

rena

z et

du

Corb

ier d

evro

nt é

galem

ent ê

tre é

quip

és

de ce

systè

me d

e chr

onom

étra

ge ai

nsi q

ue la

mon

tée d

e Tré

chau

ff é, p

rogr

amm

ée p

our

2013

. L’ o

ff re c

yclo

-tour

istiq

ue d

u dé

parte

men

t, su

ffi sa

mm

ent é

toff é

e sur

le C

habl

ais et

pe

rmet

tant

mêm

e l’in

term

odali

té av

ec le

train

pui

sque

les d

épar

ts se

font

à Th

onon

-les-

Bain

s, gé

nère

une

pra

tique

cyc

lo p

lutô

t for

te e

n sa

ison

estiv

ale m

algré

un

man

que

de

valo

risat

ion.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

46



2.2.2.

- Les s

ites V

TT d

u Ch

abla

is

Dan

s la p

ratiq

ue sp

ortiv

e, il

est é

galem

ent q

uesti

on d

u Vé

lo T

out T

erra

in o

u V

TT. A

r-riv

é en

Fran

ce d

ans l

es an

nées

80,

pra

tique

, ludi

que e

t en

plein

e nat

ure,

le V

TT a

tota

-lem

ent r

enou

velé

la pr

atiq

ue e

t l’im

age

du v

élo. A

vec

4,4

mill

ions

de

prat

iqua

nts (

ou

6,6

mill

ions

si l’o

n pr

end

en co

mpt

e les

enfa

nts d

e 5 à

14 an

s), l

e VTT

est d

onc d

even

u un

e di

scip

line

de p

rem

ière

impo

rtanc

e. Sa

pra

tique

con

naît

une

forte

div

ersifi

catio

n (o

uver

ture

sur u

n pu

blic

plus

larg

e, su

rtout

fam

ilial,

grâ

ce au

dév

elopp

emen

t de s

ites

amén

agés

et ch

emin

s rus

tique

s acc

essib

les) e

t rep

rése

nte u

n en

jeu éc

onom

ique

croi

s-sa

nt, s

urto

ut p

our l

e tou

rism

e en

mon

tagn

e.

Ains

i, pou

r rép

ondr

e à to

utes

ces n

ouve

lles d

iscip

lines

dan

s l’u

sage

tout

terr

ain d

u vé

lo,

le Ch

ablai

s a d

û s’a

dapt

er en

off r

ant d

es si

tes d

édiés

à ce

tte p

ratiq

ue.

Les s

tatio

ns d

e spo

rts d’

hive

r du

terr

itoire

, forte

s de l

eurs

insta

llatio

ns et

de l

eur r

enom

-m

ée, o

nt ju

stem

ent a

ntici

pé le

phé

nom

ène V

TT, f

aisan

t du

Chab

lais u

n te

rrain

de j

eu

VTT

mon

diale

men

t con

nu, s

urto

ut à

trave

rs le

dom

aine d

es P

orte

s du

Solei

l.

Avec

24

rem

onté

es m

écan

ique

s ouv

erte

s aux

vélo

s, ce

dom

aine

des P

orte

s du

Solei

l (P

DS)

off re

plu

sieur

s cen

tain

es d

e kilo

mèt

res d

e par

cour

s bali

sés V

TT. C

ette

off re

VTT

n’e

st to

utef

ois p

as gé

rée u

niqu

emen

t par

les P

DS.

L’ass

ociat

ion

s’occ

upe e

ssen

tielle

men

t de

la c

omm

unica

tion,

com

mun

e à

tout

es le

s sta

tions

, ave

c l’é

labor

atio

n de

car

tes

et

guid

es V

TT (u

n gu

ide V

TOPO

de 1

58 p

ages

déc

rivan

t les

53

circu

its, l

a car

te d

es ci

r-cu

its M

ount

ain B

ike a

u 1:

35 0

00 et

un

pano

ram

a gra

tuit

du d

omain

e VTT

des

PD

S).

L’ass

ociat

ion

des P

DS

a ég

alem

ent m

is en

plac

e un

tour

end

uro

d’env

iron

80 k

i-lo

mèt

res.

Ce t

our

Mou

ntain

bik

e, pe

rmet

tant

de

déco

uvrir

aut

rem

ent

le te

rrito

ire, t

rave

rse

pres

que

tout

es le

s sta

tions

(sa

uf S

aint-J

ean

d’Aul

ps,

Abon

danc

e, La

Cha

pelle

et V

al d’

Illiez

). Au

dép

art d

es G

ets,

l’itin

é-ra

ire em

prun

te u

ne d

izain

e de r

emon

tées

méc

aniq

ues e

t pos

sède

un

balis

age p

ropr

e.

Mais

la gr

ande

par

tie d

e l’off

re V

TT su

r ce d

omain

e, co

nstit

uée d

e pi

stes e

t am

énag

emen

ts, es

t gér

ée p

ar ch

acun

e des

stat

ions

. Elle

s tra

cent

, bali

sent

et

entre

tienn

ent

leurs

pro

pres

par

cour

s. Ai

nsi,

certa

ines

s’adr

esse

nt d

avan

tage

à de

s vét

étist

es ex

périm

enté

s (Ch

âtel

par e

xem

ple)

alo

rs q

ue d

’autre

s pro

pose

nt d

es p

arco

urs d

e di

ff ére

nts

nive

aux

avec

des

zon

es d

ébut

ants

et d

es it

inér

aires

fam

ille,

com

me

aux

Get

s.

cuits

Mou

ntain

Bik

e a

L’ass

ociat

ion

des

lom

ètre

s. C

terr

itoir

Abon ra

i b M p tr cer

par e

nive

aux

Get

s.

Bon

à sav

oir !

Le V

TT re

couv

re au

jour

d’hu

i des

form

es d

e pra

tique

très

diff

éren

tes d

ont l

e pé

rimèt

re p

eut ê

tre as

sez a

mbi

gu d

u fa

it de

la co

nfus

ion

entre

l’eng

in V

TT et

son

usag

e eff

ectiv

emen

t « T

out T

erra

in »

hors

rout

es et

sur s

entie

rs :

• L

e cro

ss-c

ount

ry o

u V

TT ra

ndon

née e

st un

e disc

iplin

e spo

rtive

ou

de lo

isir q

ui se

dér

oule

sur d

es

itiné

raire

s de r

ando

nnée

.

• La d

esce

nte e

st pr

atiq

uée s

ur d

es si

tes d

e VTT

de d

esce

nte o

u de

s itin

érair

es d

esce

ndan

ts av

ec re

mon

tée

assu

rée p

ar d

es re

mon

tées

méc

aniq

ues o

u de

s bus

.

• L’en

duro

est

une

prat

ique

en

fort

déve

lopp

emen

t sur

des

itin

érair

es lo

ngs m

ajorit

airem

ent e

n de

scen

te

faisa

nt ap

pel a

ux q

ualit

és te

chni

ques

de d

esce

nte e

t aux

qua

lités

phy

sique

s du

cros

s.

• Le f

ree r

ide e

st un

e pra

tique

hor

s des

par

cour

s bali

sés.

• L

e 4 cr

oss e

st un

e disc

iplin

e pra

tiqué

e sur

de c

ourts

par

cour

s des

cend

ants

amén

agés

com

pren

ant

des s

auts,

bos

ses,

vira

ges r

elevé

s et d

éver

s sur

lesq

uels

les p

ratiq

uant

s des

cend

ent à

plu

sieur

s.

• Le

slope

style

cons

iste

à ut

ilise

r des

obs

tacle

s ou

mod

ules

pou

r réa

liser

de

s fi g

ures

acro

batiq

ues.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

47



Au to

tal,

les P

orte

s du

Solei

l abs

orbe

nt, s

ur u

n ét

é (fi n

juin

à dé

but s

epte

mbr

e), p

rès d

e 800

000

pas

sage

s aux

rem

onté

es (7

53 2

59 en

201

1), c

e qui

peu

t rep

rése

nter

aux a

lento

urs

de 50

000 v

étét

istes

(47 5

18 fo

rfaits

vend

us su

r l’ét

é 201

0). L

e dom

aine V

TT d

es P

orte

s du

Solei

l est

donc

cons

idér

é com

me l

a Mec

que d

u V

TT en

Fra

nce e

t dan

s le m

onde

, mais

s’a

dres

se to

utef

ois à

un

publ

ic m

ajorit

airem

ent e

xpér

imen

té.

Doc

. 45

: car

te d

u do

main

e VTT

des

Por

tes d

u So

leil

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

48



Doc

. 46

et 4

7 : p

hoto

du

balis

age M

TB T

our (

le 26

/06/

12, S

IAC)

et p

anel

phot

os d

e vét

étist

es d

ans l

es P

orte

s du

Solei

l (le

17/0

8/12

, Ilan

SHAC

HAM

)

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

49



Avec

prè

s de 1

85 k

ilom

ètre

s de c

hem

ins f

ores

tiers

, sen

tiers

et ro

utes

com

mun

ales,

le Pa

ys d

e Gav

ot o

ff re a

ux vé

tétis

tes 1

6 circ

uits

de to

us n

ivea

ux, d

e la b

alade

dan

s les

pât

urag

es

buco

lique

s du

plat

eau

au p

arco

urs p

lus s

porti

f sur

les p

ente

s de l

a Den

t d’O

che.

Le p

arco

urs l

e plu

s fac

ile p

eut ê

tre p

arco

uru

par t

ous t

andi

s que

le p

arco

urs l

e plu

s diffi

cile

est

rése

rvé a

ux p

ratiq

uant

s ent

raîn

és et

pos

séda

nt u

ne b

onne

tech

niqu

e de p

ilota

ge. P

ar ai

lleur

s, la

téléc

abin

e de Th

ollo

n-les

-Mém

ises t

rans

porte

les v

élos p

erm

etta

nt ai

nsi d

’accé

der

au ci

rcui

t du

som

met

des

Mém

ises (

parc

ours

facil

e) o

u sim

plem

ent d

’eff ec

tuer

des

des

cent

es V

TT.

Doc

. 48

: car

te d

es ci

rcui

ts V

TT d

u Pa

ys d

e Gav

ot

Le p

latea

u de

Gav

ot o

ff re

aux

vété

tiste

s 16

pa

rcou

rs, s

ous

form

e de

bou

cle, d

ont 3

de

nive

au tr

ès fa

cile,

5 fa

ciles

, 5 d

iffi ci

les e

t 3

très d

iffi ci

les.

Repé

rabl

es g

râce

à u

n ba

lisag

e sp

écifi

que,

ces

circu

its c

umul

ent

185k

m d

e se

ntier

s, ch

emin

s et

pet

ites

rout

es.

Labé

lisé

VTT

-FF

C® e

n 20

08 (

en 2

012,

la F

ranc

e co

mpt

e 16

8 sit

es ay

ant r

eçu

ce la

bel),

le si

te d

u Pa

ys

de G

avot

pro

pose

div

erse

s pre

statio

ns.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

50



A l’i

nitia

tive d

u SI

VOM

, le si

te V

TT d

u pl

atea

u de

Gav

ot es

t lab

élisé

VTT

-FFC

® dep

uis

2008

, ce q

ui si

gnifi

e qu’

il po

ssèd

e au

min

imum

:

• 100

km

de s

entie

rs b

alisé

s, en

trete

nus e

t clas

sés s

elon

4 niv

eaux

de d

iffi cu

lté ;

• u

n po

int d

’accu

eil o

ù tro

uver

tout

es le

s inf

orm

atio

ns n

éces

saire

s (à B

erne

x) ;

• u

n pl

an d

’ense

mbl

e du

site (

à Ber

nex,

Th ol

lon,

col d

e Cre

usaz

, lac

de l

a Beu

-na

z et a

u co

llège

) ;

• des

pan

neau

x de

dép

art d

es ci

rcui

ts re

pren

ant l

es ex

plica

tions

conc

erna

nt le

ba

lisag

e ain

si qu

e le c

ode d

u vé

tétis

te ;

• u

ne ca

rte d

es it

inér

aires

VTT

(cell

e du

Pays

de G

avot

est e

n ve

nte à

1€

dans

les

offi

ces d

e to

urism

e de

Ber

nex

et Th

ollo

n ou

téléc

harg

eabl

e su

r le

site

inte

rnet

de

Bern

ex) ;

• u

n po

int d

e lav

age d

es V

TT (4

sur l

e plat

eau

de G

avot

: Ber

nex,

Th ol

lon,

col-

lège e

t Vin

zier)

;

• un

outil

lage p

our l

es p

etite

s rép

arat

ions

(Ber

nex,

Th ol

lon,

et V

inzie

r).

Doc

. 49

: que

lque

s équ

ipem

ents

VTT

sur l

e pl

atea

u de

Gav

ot o

blig

atoi

res p

our o

bten

ir le

label

FFC

(SI-

VOM

du

Pays

de G

avot

)Pl

us a

dapt

é à

une

disc

iplin

e cr

oss-

coun

try, l

e sit

e V

TT-F

FC® d

u Pa

ys d

e G

avot

off r

e au

Cha

blais

la p

ossib

ilité

de d

évelo

pper

dav

anta

ge la

pra

tique

récr

éativ

e et s

porti

ve d

u vé

lo.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

51



La va

llée d

’Aul

ps p

ropo

se ég

alem

ent d

es ci

rcui

ts V

TT d

e diff

éren

ts ni

veau

x.

Doc

. 50

: fl y

er d

u to

ur d

es C

har e

n V

TT, é

dité

par

la C

C de

la va

llée d

’Aul

ps

Empr

unta

nt ta

ntôt

des

sen

tiers

péd

estre

s, ta

ntôt

des

che

min

s fo

resti

ers,

porti

ons

de

rout

e et

par

fois

mêm

e un

e re

mon

tée

méc

aniq

ue, l

es it

inér

aires

VTT

pro

posé

s par

la

com

mun

auté

de c

omm

unes

de l

a vall

ée d’

Aulp

s s’ad

ress

ent à

des

cycli

stes p

lutô

t exp

éri-

men

tés,

malg

ré le

niv

eau

de d

iffi cu

lté in

diqu

é. Ils

sont

sign

alés p

ar u

n ba

lisag

e PD

IPR

(cha

rte d

u dé

parte

men

t) co

mpl

été p

ar u

n ba

lisag

e VTT

(plaq

uette

appo

sée s

ur le

s po-

teau

x PD

IPR)

. Mais

avec

3 p

arco

urs d

iff ér

ents

et p

eu d

e ser

vice

s ann

exes

, le s

ite V

TT

de la

vallé

e d’A

ulps

reste

lim

ité.

Lim

itée a

ussi,

est l

’off re

VTT

en va

llée d

u Br

evon

. Seu

le la

statio

n d’

Hirm

enta

z pro

pose

au

x cy

cliste

s un

site

de V

TT d

esce

nte

avec

la p

ossib

ilité

de

mon

ter v

ia le

s rem

onté

es

méc

aniq

ues d

u Ch

enea

u et

des

Rho

dos (

12,3

0€ la

jour

née,

uniq

uem

ent l

es m

ardi

s de

10 à

17h)

. Idé

alem

ent s

itué a

vec v

ue p

anor

amiq

ue en

tre la

chaîn

e du

Mon

t-Blan

c et l

e Lé

man

, le V

TT su

r la s

tatio

n co

nvien

t à la

fois

aux d

ébut

ants

et au

x vét

étist

es co

nfi rm

és.

Les h

abita

nts d

e Th o

non-

les-B

ains e

t des

alen

tour

s ont

égale

men

t la p

ossib

ilité

de p

ra-

tique

r le V

TT à

prox

imité

. La c

omm

une c

entre

du

Chab

lais a

yant

amén

agé e

n pa

rtena

-ria

t ave

c l’O

NF,

sur l

es te

rres

d’A

rmoy

, des

chem

ins e

t par

cour

s dan

s la f

orêt

des

« Bo

is de

Vill

e ».

Doc

. 51 :

pho

to d

u sit

e réc

réat

if de

s Boi

s

de V

ille à

Arm

oy, p

ropo

sant

des

circ

uits

VTT

, le 1

7/08

/12

(SIA

C)

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

52



Acce

ssib

les en

tout

e sais

on, c

es bo

is so

nt su

rtout

fréq

uent

és en

fi n

de jo

urné

e et l

e wee

k-en

d, m

ais sa

ns ex

cès p

rése

rvan

t ain

si la

tranq

uilli

té d

es li

eux.

Bien

que l

e site

soit

auto

ri-sé

à to

us le

s typ

es d

e pro

men

eurs

(mar

cheu

rs/jo

ggeu

rs, v

étét

istes

, cav

alier

s), le

s con

fl its

entre

usa

gers

sont

très

rare

s, les

circ

uits

balis

és ét

ant n

ombr

eux e

t suffi

sam

men

t lar

ges.

La fo

rêt e

st ég

alem

ent t

rave

rsée

par

le se

ntier

de G

rand

e Ran

donn

ée (G

R5) q

ui re

lie le

Lé

man

à la

Méd

iterr

anée

.

Doc

. 52

: pho

to d

es d

iver

s par

cour

s de p

rom

enad

e des

Boi

s de V

ille à

Arm

oy, l

e 17/

08/1

2 (S

IAC)

Autre

itin

érair

e du

Lém

an à

la M

édite

rran

ée, «

les C

hem

ins d

u So

leil »

, tra

vers

ant u

ne

parti

e du

Chab

lais,

cons

titue

l’une

des

7 gr

ande

s tra

vers

ées à

VTT

labé

lisée

s FFC

(Féd

é-ra

tion

Fran

çaise

de C

yclis

me)

en F

ranc

e. Co

mpt

abili

sant

1 2

00 k

ilom

ètre

s de s

entie

rs,

cet i

tinér

aire V

TT d

ans l

es P

réalp

es fr

ança

ises r

elie Th

ono

n-les

-Bain

s à N

ice, à

l’ins

tar

de la

Rou

te d

es G

rand

es A

lpes

(les

plu

s gra

nds c

ols d

es A

lpes

par

cour

us e

n vo

iture

/m

oto/

cam

ping

-car

ou à

vélo

dep

uis l

e déb

ut d

u XX

ème)

. D’ai

lleur

s, so

n po

int d

e dép

art

deva

n l’h

ôtel

de vi

lle à

Th on

on-le

s-Ba

ins,

et ap

pelé

« kilo

mèt

re zé

ro »,

a ét

é ina

ugur

é le

21 ju

in 2

013.

Doc

. 53 :

pho

to d

u ba

lisag

e des

Che

min

s du

Solei

l, le 2

3/05

/200

9 (Cy

ril C

resp

eau

& C

edric

Tas

san

/ Vto

po)

L’itin

érair

e «

Chem

ins

du S

oleil

» e

mpr

unte

ra s

ur s

a pa

rtie

chab

laisie

nne,

depu

is la

gare

de

Th on

on-le

s-Ba

ins,

le G

R 5

(mon

tée

vers

l’Er

mita

ge e

t tra

vers

ée d

es B

ois

de

Ville

jusq

u’au

Lyau

d) p

uis u

n se

ntier

exist

ant m

enan

t au

col d

u Fe

u vi

a Jou

vern

aisin

az

pour

bas

culer

sur l

a de

scen

te d

e la

Men

oge

en V

allée

Ver

te e

n pa

ssan

t par

l’alp

age

de

Très

-le-M

ont.

Actu

ellem

ent,

le ba

lisag

e es

t en

cour

s sur

sa p

artie

nor

d (d

e Th

onon

à

Gre

nobl

e) to

ut c

omm

e so

n in

scrip

tion

au P

DIP

R 74

(Plan

Dép

arte

men

tal d

es It

iné-

raire

s de P

rom

enad

e et R

ando

nnée

). Ce

bali

sage

est a

ttend

u av

ant l

a fi n

de l

’anné

e 201

3 su

r le

Chab

lais,

une

fois

les c

onve

ntio

ns si

gnée

s (en

tre l’a

ssoc

iatio

n G

rand

e Tr

aver

sée

des A

lpes

et la

colle

ctiv

ité co

ncer

née)

et le

mat

ériel

pos

é (fo

urni

par

le d

épar

tem

ent d

e la

Hau

te-S

avoi

e). I

l fau

t pré

ciser

que

l’ent

retie

n es

t à la

char

ge d

es c

ollec

tivité

s loc

ales

trave

rsée

s mais

la co

mm

unica

tion

et la

prom

otio

n so

nt as

suré

es p

ar G

TA en

par

tena

riat

avec

les a

cteu

rs d

u to

urism

e (S

avoi

e M

ont-B

lanc

Tour

isme

et le

s OT

loca

les).

Il s’a

git

par

exem

ple

de r

eche

rche

r de

s hé

berg

emen

ts ad

apté

s, co

-org

anise

r de

s év

ènem

ents,

pa

rticip

er à

la ré

alisa

tion

de to

pogu

ides

(celu

i des

Che

min

s du

Solei

l, pa

rtie Th

ono

n –

Gre

nobl

e éd

ité e

n ju

in 2

013)

… Il

est

donc

adm

is qu

e ce

s deu

x iti

néra

ires v

élo b

alisé

s (R

oute

des

Gra

ndes

Alp

es e

t Che

min

s du

Solei

l) co

rres

pond

ent à

la fo

is à

une

off re

cy

clabl

e et à

un

prod

uit t

ouris

tique

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

53



2.3. - L

a pr

omot

ion

du v

élo

dans

le C

habl

ais

Juste

men

t, au

-delà

de c

ette

off r

e cyc

lable,

la p

ratiq

ue d

u vé

lo es

t lar

gem

ent i

nfl u

encé

e pa

r la p

rom

otio

n de

son

imag

e. G

loba

lemen

t, le

vélo

a un

e im

age p

ositi

ve. M

ême s

i cet

a p

riori

posit

if es

t inc

onte

stabl

emen

t un

atou

t pou

r le v

élo, i

l con

vien

t d’en

nua

ncer

la

porté

e. Le

vélo

est d

’abor

d as

socié

à sa

pra

tique

spor

tive,

de lo

isir o

u de

dét

ente

, ce q

ui

limite

la re

conn

aissa

nce d

u vé

lo co

mm

e moy

en d

e dép

lacem

ent q

uotid

ien. P

lus e

ncor

e, le

vélo

sou

ff re

d’une

imag

e ju

véni

le ou

est

asso

cié à

l’étu

dian

t, vi

vant

mod

este

men

t, vo

ire m

ême à

l’orig

inal,

écol

o ou

artis

te. D

’aille

urs,

dans

le C

habl

ais, l

a pro

mot

ion

et la

co

mm

unica

tion

du v

élo es

t tou

rnée

esse

ntiel

lemen

t ver

s ces

pra

tique

s ou

popu

latio

ns

cibles

. Cha

que a

nnée

, plu

sieur

s évè

nem

ents

auto

ur d

u vé

lo o

nt li

eu d

ans l

e Cha

blais

.

2.3.1.

- Les é

vène

men

ts cy

clis

tes d

u te

rrito

ire

La P

ass’P

orte

sD

epui

s 200

4, le

s Por

tes d

u So

leil o

rgan

isent

le p

lus g

rand

év

ènem

ent

VTT

en

mon

tagn

e d’

Euro

pe. C

ette

ran

don-

née

VTT

, qui

se

déro

ule

fi n ju

in, p

ropo

se d

e dé

couv

rir

le do

main

e fra

nco-

suiss

e M

ount

ain B

ike

et s

es p

aysa

ges

gran

dios

es. L

e par

cour

s de 8

0 km

, em

prun

te 1

5 re

mon

tées

m

écan

ique

s et p

erm

et d

e dé

valer

les p

ente

s! Le

dép

art e

st po

ssib

le de

puis

les 9

statio

ns d

es P

DS.

En p

arall

èle, s

ont o

r-ga

nisé

es d

es ra

ndon

nées

péd

estre

s pou

r mieu

x dé

cour

vrir

le te

rrito

ire et

le te

rroi

r. La

Pas

s’Por

tes c

’est a

ussi

des a

nim

a-tio

ns et

un

salo

n au

tour

du

VTT

en m

onta

gne.

Avec

6 1

67

rider

s, 21

1 in

vité

s et 6

7 jo

urna

liste

s en

2013

, les

reto

mbé

es

écon

omiq

ues o

nt gé

néré

prè

s de 2

mill

ions

d’eu

ros.

Doc

. 54 :

pho

to d

e rid

ers l

ors d

e la P

ass’P

orte

s 201

3, le

28/0

6/20

13 (P

DS)

Doc

. 55

: pho

to d

e pro

mot

ion

de la

Mor

zine-

Vallé

e d’A

ulps

, le 2

3/06

/201

3

La M

orzi

ne –

Val

lée d

’Aul

psEn

2012

, cet

te cy

clo-s

porti

ve ét

ait o

rgan

isée p

our l

a 9èm

e foi

s, le

week

-end

du

16 et

17

juin

(à ce

tte p

ério

de to

us le

s ans

), pa

r la c

omm

unau

té d

e com

mun

es d

e la v

allée

d’Au

lps

et la

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mun

e de M

orzin

e, en

par

tena

riat a

vec l

e Con

seil

Gén

éral

de H

aute

-Sav

oie e

t le

club

cycli

ste T

OP

CLU

B.La

Mor

zine

– Va

llée

d’Aul

ps s’

adre

sse

plut

ôt a

ux c

yclis

tes s

porti

fs av

ec le

cho

ix e

ntre

de

ux p

arco

urs (

160

ou 1

10 k

m) e

mpr

unta

nt d

es m

onté

es e

t col

s myt

hiqu

es, c

onnu

s du

Tou

r de F

ranc

e ou

du D

auph

iné L

ibér

é. Ce

tte co

urse

rass

embl

e tou

t de m

ême 5

00

cycli

stes (

377

en 2

010,

550

en 2

010

et 6

00 en

201

2) m

ais au

ssi b

on n

ombr

e de s

pect

a-te

urs,

le vi

llage

de M

orzin

e acc

ueill

ant d

es ex

posa

nts e

t div

erse

s ani

mat

ions

. Tou

tefo

is,

parti

ciper

à la

cour

se n

éces

site u

ne in

scrip

tion

paya

nte (

jusq

u’à 4

1 €

le m

atin

de l

’évè-

nem

ent).

A l’a

veni

r, ce

tte cy

clo-s

porti

ve d

evra

it êt

re ab

sorb

ée p

ar u

n év

ènem

ent c

yclis

te d

e plu

s gr

ande

ampl

eur,

orga

nisé

par

les P

orte

s du

Solei

l dès

201

3/20

14.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

54



La M

onté

e de B

assa

chau

x Com

me

son

nom

l’in

diqu

e, ce

tte c

ours

e cy

clo-s

por-

tive a

pou

r fi n

alité

le co

l de B

assa

chau

x, sit

ué à

177

8 m

ètre

s d’a

ltitu

de s

ous

la Tê

te d

e Li

ndar

et, d

epui

s la

plac

e de

l’Eg

lise

à Ch

âtel.

Plu

s acc

essib

le, la

Mon

tée

de B

assa

chau

x est

ouve

rte à

tous

et p

ropo

se d

eux p

ar-

cour

s : l

’un

de 1

2 km

et l

’autre

de

21 k

m. A

u to

tal,

la co

urse

com

pte

entre

50

et 1

00 p

artic

ipan

ts (5

5 en

20

10, 7

7 en

2011

et 66

en 20

12).

Elle

se d

érou

le gé

né-

ralem

ent a

u m

ois d

e jui

llet e

t est

orga

nisé

e par

Châ

tel

Tour

isme.

Insc

riptio

n pa

yant

e de 1

5 €.

La C

habl

aisie

nne

Org

anisé

e pa

r la

CC d

es C

ollin

es d

u Lé

man

, en

colla

bora

tion

avec

le C

lub

des

Cyclo

s Ra

ndon

-ne

urs Th

ono

nais

et le

clu

b V

TT L

éman

de

Bons

en

Cha

blais

, la

Chab

laisie

nne

se v

eut

être

une

m

anife

statio

n cy

cliste

per

met

tant

d’en

cour

ager

la

prat

ique

cyc

liste

en

Chab

lais,

de f

avor

iser

la dé

couv

erte

du

patri

moi

ne l

ocal

et d

e pr

opos

er

un é

vène

men

t spo

rtif e

t lud

ique

. Il n

’y a

donc

ni

chro

no n

i clas

sem

ent.

Chaq

ue a

nnée

, dep

uis

2005

, la

Chab

laisie

nne

se

déro

ule e

n se

ptem

bre e

t pro

pose

8 ci

rcui

ts (d

ont 5

sur r

oute

et 3

pou

r le V

TT) v

arian

t to

us le

s ans

ains

i que

le li

eu d

e dép

art.

Cette

man

ifesta

tion

est a

ujou

rd’h

ui d

even

ue tr

ès p

opul

aire e

t atti

re d

e plu

s en

plus

de

parti

cipan

ts ch

aque

ann

ée (1

080

parti

cipan

ts en

201

2 av

ec 4

75 p

our l

es ci

rcui

ts ro

ute

et 6

05 p

our l

e V

TT),

sans

com

pter

les a

ccom

pagn

ants

qui s

’occu

pent

grâ

ce au

x no

m-

breu

ses a

nim

atio

ns d

ans l

e vill

age d

épar

t. A

note

r que

le co

ût p

our l

e cyc

liste

par

tici-

pant

reste

faib

le (m

axim

um 1

0 €

et gr

atui

té su

r les

par

cour

s fam

ille)

.

La B

ellici

sme

Cette

man

ifesta

tion

de ra

ndon

née

VTT

, co-

orga

nisé

e pa

r le

club

de V

TT d

u Pa

ys d

e G

avot

et le

SIV

OM

, se d

érou

le gé

néra

lemen

t au

débu

t du

moi

s de j

uille

t et e

st ou

verte

à t

ous.

Elle

prop

ose,

depu

is la

3èm

e édi

tion

de 2

012,

4 p

arco

urs (

du n

ivea

u fa

mili

al de

17

km

au n

ivea

u ex

trêm

e ave

c ses

74

km et

2 8

00 m

de d

éniv

elé p

ositi

f !) d

ans u

n en

vi-

ronn

emen

t nat

urel

au cœ

ur d

u pl

atea

u de

Gav

ot. L

a Be

llicis

me a

ttire

touj

ours

plu

s de

vété

tiste

s, en

viro

n 50

0 (42

6 en

2010

, 574

en 20

11 et

564 e

n 20

12) m

ais su

rtout

plaî

t tan

t au

x fa

mill

es q

u’aux

pur

s spo

rtifs

(en

2012

, le p

arco

urs f

amill

e a ra

ssem

blé 1

52 p

artic

i-pa

nts,

295 p

our l

e spo

rtif,

86 p

our l

’expe

rt et

31 p

our l

’extrê

me)

. La p

artic

ipat

ion

à cet

te

rand

onné

e VTT

ne c

oûte

qu’e

ntre

11

et 2

3 €,

selo

n les

par

cour

s.

Doc

. 56

: affi

ches

des

diff

éren

ts év

ènem

ents

cycli

stes s

e dér

oulan

t

dans

le C

habl

ais

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

55



2.3.2.

- Les m

anife

stat

ions

de

sens

ibili

satio

n po

ur fa

vori

ser l

’usa

ge d

u vé

lo d

ans l

e Ch

abla

is

Mêm

e si c

erta

ins d

es év

ènem

ents

cycli

stes d

u Ch

ablai

s se d

iver

sifi en

t en

prop

osan

t des

an

imat

ions

de s

ensib

ilisa

tion

à l’u

sage

du

vélo

, ils c

iblen

t en

prem

ier li

eu u

n pu

blic

déjà

aver

ti et

agu

erri.

Les

que

lque

s ini

tiativ

es v

élo d

e se

nsib

ilisa

tion

exist

ant d

ans l

e Ch

a-bl

ais so

nt en

core

trop

peu

visi

bles

, ce s

ont s

urto

ut d

es in

itiat

ives

très

loca

les. I

l y a

par

exem

ple,

l’éco

le pr

imair

e des

Get

s qui

, ave

c ave

c l’ai

de d

es p

aren

ts d’é

lèves

, org

anise

tous

les

ans

, une

jour

née

« vé

lobu

s ». C

ela s’

appa

rent

e à

un sy

stèm

e de

ram

assa

ge sc

olair

e m

ais à

vélo

. Il r

epos

e sur

la b

onne

volo

nté d

e par

ents

pour

enca

drer

les é

colie

rs. C

ette

jo

urné

e vélo

bus a

pou

r but

de s

ensib

ilise

r les

enfa

nts (

et le

s par

ents)

sur l

es al

tern

ativ

es

à l’u

sage

systé

mat

ique

de l

’auto

mob

ile, n

otam

men

t sur

les c

ourts

traje

ts.

La v

ersio

n à

pied

exist

e dan

s le C

habl

ais, d

ans l

a co

mm

une d

e Mas

song

y qu

i, da

ns le

ca

dre d

e son

Age

nda 2

1 et e

n co

llabo

ratio

n av

ec l’é

quip

e ens

eigna

nte e

t par

ents

d’élèv

es,

a m

is en

plac

e un

péd

ibus

. Nom

mé

« Ec

oloP

as »

, il c

ompt

e au

jour

d’hu

i 2 li

gnes

(la

prem

ière,

créé

e à

la re

ntré

e 20

09, l

a de

uxièm

e en

201

2) e

t con

cern

e en

moy

enne

30

enfa

nts.

Auss

i, afi

n d’é

vite

r un

carr

efou

r dan

gere

ux, l

a co

mm

une

a ré

alisé

une

liais

on

piét

onni

ère e

ntre

la ro

ute d

e Pra

illes

et le

chem

in d

e Bru

e men

ant à

l’éta

bliss

emen

t sco

-lai

re. L

’Eco

loPa

s de M

asso

ngy

est d

even

u un

vra

i suc

cès e

t deu

x no

uvell

es li

gnes

sont

d’a

illeu

rs en

pro

jet.

Tous

com

me l

e péd

ibus

, les

raiso

ns d

’aller

à l’é

cole

en vé

lo so

nt n

ombr

euse

s :1.

Sant

é : lu

tte co

ntre

l’obé

sité,

activ

ité p

hysiq

ue ré

guliè

re…

2. S

écur

ité : a

ppre

ntiss

age d

u vé

lo, la

rue e

t ses

dan

gers

, dim

inut

ion

du n

ombr

e de v

oi-

ture

s aux

abor

ds d

e l’éc

ole…

3. E

duca

tion

: gain

en au

tono

mie,

resp

onsa

bilis

atio

n, se

nsib

ilisa

tion

au re

spec

t de l

’en-

viro

nnem

ent…

4. B

ien ê

tre :

Moi

ns d

e tra

jets

pour

les

pare

nts,

moi

ns d

e str

ess,

arriv

ée à

l’he

ure

à l’é

cole…

5. E

cono

mie

: Dim

inut

ion

des c

onso

mm

atio

ns d

’esse

nce.

6. E

nviro

nnem

ent :

Dim

inut

ion

de la

pol

lutio

n at

mos

phér

ique

et so

nore

et d

e l’im

pact

de

s dép

lacem

ents

dom

icile-

écol

e sur

le ré

chau

ff em

ent c

limat

ique

.7.

Vie

socia

le : a

nim

atio

n du

qua

rtier

, con

vivi

alité

sur l

e che

min

de l

’écol

e, lie

ns en

tre

les fa

mill

es...

Dep

uis d

e nom

breu

ses a

nnée

s déjà

, l’Et

at so

utien

la p

réve

ntio

n du

risq

ue cy

cliste

chez

les

éco

liers

de

10/1

1 an

s. C’

est d

ans c

e ca

dre

que

dans

de

nom

breu

ses é

coles

du

Cha-

blais

des

enf

ants

pass

ent l

eur p

erm

is cy

cliste

. Par

des

mise

s en

situa

tion

et u

n jeu

de

ques

tions

-rép

onse

s (so

rte d

e Co

de),

ce «

Per

mis

Cycli

ste »

pou

r les

enf

ants

ense

igne

, au

-delà

des

règl

es d

e circ

ulat

ion

rout

ière,

le se

ns d

e la r

espo

nsab

ilité

indi

vidu

elle g

râce

à u

n en

sem

ble d

e pré

caut

ions

, de r

éfl ex

es et

d’as

tuce

s sup

plém

enta

ires p

erm

etta

nt au

x en

fant

s d’as

sure

r leu

r pro

pre s

écur

ité.

Bon

à sav

oir !

Le v

élobu

s es

t une

var

iante

du

pédi

bus.

Ce m

ode

de r

amas

sage

sc

olair

e est

cons

titué

d’un

ou p

lusie

urs i

tinér

aires

, con

çu p

our ê

tre ra

pide

et

dire

ct, t

out e

n pr

ivilé

gian

t la s

écur

ité d

es en

fant

s. Co

mm

e une

lign

e de b

us cl

as-

sique

, il f

onct

ionn

e ave

c des

arrê

ts fi x

es, s

pécifi

que

s, re

péra

bles

et à

des h

orair

es

régu

liers

. Les

enf

ants

atte

nden

t à c

e po

int d

’arrê

t que

leur

s ca

mar

ades

et

acco

mpa

gnat

eurs

pas

sent

les r

écup

érer

. Ils

intè

gren

t alo

rs le

grou

pe

et d

ébut

ent l

eur c

hem

in ve

rs l’é

cole.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

56



Doc

. 57

: pho

to d

es e

nfan

ts de

la v

allée

d’A

bond

ance

lors

d’u

ne a

nim

atio

n «s

emain

e eu

ropé

enne

de

la

mob

ilité

», le

22/0

9/12

(SIA

C)

En m

atièr

e de s

ensib

ilisa

tion

du gr

and

publ

ic au

x mob

ilité

s alte

rnat

ives

, don

t le v

élo, le

s tro

is va

llées

du

haut

Cha

blais

pro

pose

nt d

epui

s 201

2, d

es an

imat

ions

gra

tuite

s com

me

faço

n am

usan

te d

’éveil

ler le

gra

nd p

ublic

à l’

inté

rêt d

u vé

lo (a

vec

au p

rogr

amm

e de

20

12 u

n te

st de

vélo

s élec

triqu

es p

our l

es a

dulte

s et u

n sp

ecta

cle su

ivi d

’un

ateli

er d

e dé

cora

tion

de b

icyc

lette

pou

r les

plu

s pet

its).

Cet é

vène

men

tiel,

qui s

e dér

oule

sur u

ne

sem

aine,

a pou

r obj

ectif

s de s

ensib

ilise

r les

hab

itant

s sur

les m

odes

alte

rnat

ifs à

l’aut

o-m

obile

(tra

nspo

rts e

n co

mm

un, v

élo, m

arch

e à

pied

, cov

oitu

rage

) et d

’enco

urag

er le

s co

llect

ivité

s et e

ntre

prise

s à in

vesti

r en

fave

ur d

e ces

mod

es.

En 2

012,

la se

mai

ne d

e la m

obili

té a

été o

rgan

isée p

ar le

SI d

u H

aut-C

habl

ais en

par

-te

naria

t ave

c le

Cons

eil G

énér

al de

Hau

te-S

avoi

e, da

ns le

cad

re d

u pr

ogra

mm

e IT

ER

(pro

gram

me

euro

péen

fran

co-it

alien

). Le

s ani

mat

ions

pré

vues

ont

eu

lieu

dans

cha

-cu

ne d

es tr

ois v

allée

s. Ce

tte ac

tion

devr

ait êt

re ré

itéré

e pou

r les

anné

es à

suiv

re.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

57

Bon

à sav

oir !

Créé

e en

200

2, à

l’in

itiat

ive

de la

Com

miss

ion

Euro

péen

ne, l

a se

main

e eu

ropé

enne

de

la m

obili

té, d

u 16

au 2

2 se

ptem

bre (

jour

née m

ondi

ale sa

ns vo

iture

), a p

our b

ut

d’in

fl uen

cer d

e man

ière d

urab

le la

réso

lutio

n de

s pro

blèm

es d

e mob

i-lit

é et d

’améli

orer

la sa

nté e

t la q

ualit

é de v

ie de

s eur

opée

ns.

Les o

bjec

tifs a

ffi ch

és d

e ce

tte se

main

e so

nt :

la ré

duct

ion

des é

miss

ions

de

gaz à

eff et

de s

erre

, des

pol

lutio

ns et

des

nui

sanc

es ; l

e cha

ngem

ent d

e com

por-

tem

ent e

n m

atièr

e de d

éplac

emen

t.Ce

tte o

péra

tion

s’adr

esse

initi

alem

ent a

ux v

illes

et a

utre

s col

lectiv

ités (

aggl

o-m

érat

ions

, sy

ndica

ts, d

épar

tem

ents,

rég

ions

, au

torit

és o

rgan

isatri

ces

de

trans

ports

).El

le se

déc

line

en F

ranc

e so

us l’

intit

ulé

« Bo

ugez

aut

rem

ent

! » e

t s’a

dres

se ég

alem

ent a

ux en

trepr

ises e

xplo

itant

un

rése

au d

e tra

ns-

port,

ass

ociat

ions

, ent

repr

ises e

t ser

vice

s pub

lics (

étab

lisse

-m

ents

scol

aires

, éta

bliss

emen

ts pu

blics

, adm

inist

ra-

tions

…).



En m

atièr

e de

pro

mot

ion

du v

élo e

n H

aute

-Sav

oie,

et m

ême

en S

avoi

e, il

faut

cite

r l’o

rgan

isme S

avoi

e Mon

t-Blan

c qui

com

mun

ique

sur l

es it

inér

aire

s cyc

lo-to

urist

ique

s (c

ircui

ts dé

part

emen

taux

) et c

yclo

-spo

rtifs

(col

s et r

emon

tées

rem

arqu

ables

).

Doc

. 58 :

affi c

he d

e l’év

ènem

ent 1

jour

1 co

l (Sa

voie

Mon

t-

Blan

c Tou

rism

e)

En p

arte

naria

t ave

c les

deu

x dé

parte

men

ts, S

a-vo

ie M

ont-B

lanc

orga

nise

, dep

uis u

n an

, l’op

é-ra

tion

« 1 jo

ur 1

col »

.D

e jui

n à s

epte

mbr

e, 14

cols

sont

ferm

és à

la cir

-cu

latio

n au

tom

obile

dur

ant 1

jour

née,

sur

des

dista

nces

varia

bles

. Il n

e s’ag

it pa

s d’u

ne co

urse

, il

n’y a

pas d

e chr

ono.

Le b

ut d

e l’o

péra

tion

est d

e fa

ire p

arta

ger

aux

cycli

stes d

e tou

s niv

eaux

la p

assio

n du

vélo

, en

tout

e séc

urité

.

Par

ailleu

rs,

en c

ompl

émen

t de

s iti

néra

ires

vélo

, les

dép

arte

men

ts de

la H

aute

-Sav

oie e

t de

la Sa

voie

se s

ont e

ngag

és d

ans

la qu

alifi c

atio

n d’

hébe

rgem

ents

pour

l’ac

cueil

des

cyc

lo-to

u-ris

tes e

t cyc

lo-s

porti

fs. A

ctue

llem

ent,

en S

avoi

e M

ont-B

lanc,

plus

de 2

00 h

éber

geur

s son

t rec

onnu

s « A

ccue

il Q

ualit

é Vélo

» et

doi

vent

pr

opos

er d

es se

rvice

s (ce

rtain

s obl

igat

oire

s et d

’autre

s pas

) ada

ptés

aux c

yclis

tes :

bua

n-de

rie p

our l

aver

et sé

cher

le li

nge,

loca

l séc

urisé

pou

r ent

repo

ser l

e mat

ériel

, ate

lier o

u ki

t de

répa

ratio

n, c

onne

xion

inte

rnet

, pos

sibili

té d

e tra

nsfe

rt de

s ba

gage

s ou

enc

ore

cons

eil au

x cyc

liste

s sur

leur

s itin

érair

es, v

isite

s, et

c.

Les

serv

ices

au p

ublic

com

me

le co

nsei

l en

mob

ilité

ou

la lo

catio

n so

nt a

ussi

des

moy

ens d

e lev

ier p

our l

e dév

elopp

emen

t de l

a bic

yclet

te.

Inex

istan

te d

ans l

e Ch

ablai

s, un

e ag

ence

de m

obili

té a

pou

r obj

ectif

de

regr

oupe

r en

un m

ême l

ieu, l

es in

form

atio

ns re

lativ

es au

x m

odes

de t

rans

port

dura

bles

(tra

nspo

rts

en co

mm

un, v

élo, m

arch

e, co

voitu

rage

, etc

.) da

ns le

but

d’en

cour

ager

et d

e fav

orise

r les

dé

plac

emen

ts alt

erna

tifs d

es ci

toye

ns au

niv

eau

loca

l. Un

e age

nce d

e ce t

ype p

ourr

ait,

entre

autre

, pro

pose

r dan

s le C

habl

ais d

es in

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atio

ns su

r les

loca

tions

de v

élos.

Il ex

iste d

e nom

breu

x lou

eurs

de v

élo li

és à

la pr

atiq

ue V

TT d

ans l

es st

atio

ns d

es P

orte

s du

Sol

eil. C

es p

rofe

ssio

nnels

des

spor

ts de

mon

tagn

e alte

rnen

t ent

re la

loca

tion

de m

a-té

riels

de g

lisse

l’hi

ver e

t la

loca

tion

de V

TT l’é

té. I

l fau

t tou

t de

mêm

e co

mpt

er e

ntre

50

et 10

0€ la

jour

née d

e loc

atio

n d’u

n V

TT co

mpr

enan

t des

équi

pem

ents

de p

rote

ctio

n se

lon

la pr

atiq

ue.

Sur l

es b

ords

du

Lém

an à

Evi

an-le

s-Ba

ins,

un m

agas

in d

e spo

rt pr

opos

e éga

lemen

t la

loca

tion

de vé

los,

VTT

et V

TC, t

oute

l’ann

ée. A

vec u

n pa

rc d

’une

tren

tain

e de v

élos d

e to

utes

taill

es, l

es p

rix so

nt p

lus r

aison

nabl

es so

it en

tre 1

1 et

33€

selo

n les

mod

èles e

t la

duré

e de l

ocat

ion,

com

pren

ant a

ussi

un ca

sque

, une

cham

bre à

air d

e sec

ours

, un

gilet

fl u

o, u

n an

tivol

, etc

. Une

caut

ion

impo

rtant

e est

en re

vanc

he d

eman

dée.

Ce ty

pe d

e ser

vice

de l

ocat

ion

de vé

los e

xiste

auss

i sur

Th o

non-

les-B

ains d

epui

s jui

llet

2011

, ave

c la s

ociét

é de g

estio

n de

s par

king

s «Q

-Par

k» q

ui m

et à

disp

ositi

on ci

nq vé

los,

trois

vélo

s et d

eux V

élos à

Ass

istan

ce E

lectri

que (

VAE)

.La

loca

tion

est p

ropo

sée t

oute

l’ann

ée 7

jour

s/7, d

e 7h

à 19h

, selo

n les

tarif

s sui

vant

s :•V

élo cl

assiq

ue :

- 8€

la de

mi-j

ourn

ée (7

h à 1

3h o

u de

13h

à 19

h)- 1

2€ la

jour

née (

de 7

h à 1

9h)

•Vélo

à as

sista

nce é

lectri

que :

- 10€

la d

emi-j

ourn

ée (7

h à 1

3h o

u de

13h

à 19

h)- 1

5€ la

jour

née (

de 7

h à 1

9h)

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

58



Doc

. 59

: pho

to d

es vé

los e

n lo

catio

n au

par

king

des

Arts

à Th

onon

-les-

Bain

s, le

04/0

9/12

(SIA

C)

Mais

le p

lus d

e ce

serv

ice d

e lo

catio

n es

t l’in

term

odali

té o

ff erte

ave

c la

poss

ibili

té d

e lai

sser

sa vo

iture

dan

s un

des p

arki

ngs s

oute

rrain

s de l

a vill

e et d

e con

tinue

r son

traje

t à

vélo

pou

r une

loca

tion

à ta

rif p

réfé

rent

iel (d

emi-t

arif

pour

les u

sage

rs d

es p

arki

ngs

sur p

rése

ntat

ion

du ti

cket

d’en

trée

ou d

e la

carte

d’ab

onne

men

t). L

es v

élos s

ont l

oués

av

ec u

n ca

sque

, un

gilet

fl uo

resc

ent,

un an

tivol

, un

pani

er et

un

com

pteu

r kilo

mét

rique

, as

sura

nt la

sécu

rité e

t le c

onfo

rt à l

’util

isate

ur.

Pour

aut

ant,

depu

is so

n lan

cem

ent,

le se

rvice

de

loca

tion

de v

élo d

e la

socié

té n

e fa

it pa

s rec

ette

. Malg

ré u

n do

ublem

ent d

e fré

quen

tatio

n pa

r rap

port

à l’é

té 2

011,

Q-P

ark

enre

gistr

e se

ulem

ent u

ne v

ingt

aine

de lo

catio

ns e

n ju

illet

/aoû

t 201

2, u

niqu

emen

t des

vé

los c

lassiq

ues s

ur es

sent

iellem

ent d

es d

emi-j

ourn

ées.

Le m

anqu

e de c

omm

unica

tion,

de

visi

bilit

é (v

élos

en s

ous-

sol s

ans

signa

létiq

ue) e

t de

prom

otio

n pe

uven

t exp

lique

r ce

tte fa

ible

fréqu

enta

tion.

Les m

onta

nts d

e la c

autio

n pe

uven

t aus

si êt

re u

n fre

in à

la lo

catio

n d’u

n vé

lo (u

n co

ntra

t et

une

fi ch

e de l

ocat

ion

sont

à re

mpl

ir à l

’accu

eil d

u pa

rc d

es A

rts av

ec le

vers

emen

t d’u

n ch

èque

de c

autio

n de

400

€ po

ur u

n vé

lo cl

assiq

ue et

de 8

00€

pour

un

vélo

élec

triqu

e).

Pour

les t

ouris

tes,

clien

tèle

cible,

la lo

catio

n su

r une

jour

née m

axim

um n

’est p

as su

ffi -

sant

e, su

rtout

lors

que

l’héb

erge

men

t se

situe

à l’e

xtér

ieur d

e la

ville

. Par

aill

eurs

, une

lo

catio

n de

long

ue d

urée

(au

moi

s vo

ire à

l’an

née)

pou

rrait

atti

rer

les tr

avail

leurs

et

étud

iants,

à co

nditi

on d

e pos

séde

r une

fl ot

te d

e vélo

s suffi

san

te.

A Sc

iez, l

’offi c

e de

tour

isme

a dé

cidé

de to

ut m

iser s

ur l’é

lectri

que

en p

ropo

sant

aux

to

urist

es d

e lo

uer u

n VA

E. D

e m

i-jui

n à

mi-s

epte

mbr

e, ce

nou

veau

serv

ice a

u po

rt a

d’aill

eurs

eu

du su

ccès

avec

une

tren

tain

e de

loca

tions

. Mêm

e si

les ta

rifs s

ont u

n pe

u pl

us él

evés

qu’à

Th o

non-

les-B

ains,

l’offi

sme d

e tou

sme o

ff re l

a po

ssib

ilité

aux

tour

istes

de

loue

r sur

deu

x jo

urs,

bien

que

la p

lupa

rt de

s tou

riste

s cho

isiss

ent l

a de

mi-j

ourn

ée

pour

visit

er Y

voire

ou

Th on

on-le

s-Ba

ins.

Afi n

d’év

iter d

’inve

stir d

ans u

ne fl

otte

de V

AE, l’

offi c

e de t

ouris

me d

e Scie

z a fa

it le

choi

x de

loue

r de

s vé

los

via

un p

resta

taire

bas

é su

r An

necy

(Péd

al’D

ouce

). Ce

tte s

olut

ion

s’avè

re eff

ectiv

emen

t plu

s éco

nom

ique

, inc

luan

t un

serv

ice d

e main

tena

nce.

Doc

. 60

: enc

art p

ublic

itaire

pou

r la

loca

-

tion

de V

AE à

l’OT

de S

ciez

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

59



Les p

lans

des

itin

érai

res c

ycla

bles

sont

un

élém

ent i

ndisp

ensa

ble

à la

prom

otio

n du

vé

lo. I

ls pe

rmet

tent

d’off

rir

une

meil

leure

con

naiss

ance

de

la pr

atiq

ue lo

cale

du v

élo

mais

aus

si d’e

xprim

er l’e

ngag

emen

t d’u

ne c

ollec

tivité

en

fave

ur d

es d

éplac

emen

ts cy

-cla

bles

. Ain

si, c

e ge

nre

de p

lan c

ompo

rte a

u m

inim

um le

s tra

cés d

es in

frastr

uctu

res

cycla

bles

(voi

es v

erte

s, pi

stes e

t ban

des,

doub

le-se

ns c

yclab

les, s

tatio

nnem

ents

vélo

s),

les p

rincip

aux

pôles

gén

érat

eurs

de d

éplac

emen

ts ain

si qu

e les

cont

acts

utile

s, co

mm

e le

resp

onsa

ble v

élo d

e la c

omm

une.

Doc

. 61

: cap

ture

d’éc

ran

du SI

G en

lign

e de Th

ono

n-les

-Bain

s

La vi

lle d

e Th o

non-

les-B

ains p

ossè

de u

n pl

an d

e ce t

ype q

u’elle

a dé

velo

ppé d

e man

ière

virtu

elle

via

un si

te in

tern

et d

e SI

G (S

ystè

me

d’In

form

atio

n G

éogr

aphi

que)

. L’u

tilisa

-te

ur a

la p

ossib

ilité

de

faire

app

araît

re, à

son

grès

, les

diff

éren

tes i

nfor

mat

ions

sur u

n pl

an d

e vi

lle o

u vu

e aé

rienn

e, à

diff é

rent

es é

chell

es. C

e pl

an d

es it

inér

aires

cyc

lables

in

tera

ctif

est a

cces

sible

à par

tir d

u sit

e int

erne

t de l

a vill

e de Th

ono

n-les

-Bain

s.

Un p

lan c

yclab

le pe

ut a

ller

plus

loin

dan

s l’i

nfor

mat

ion

en d

onna

nt d

es c

onse

ils d

e sé

curit

é et

de

prot

ectio

n co

ntre

le v

ol, d

écriv

ant l

es a

vant

ages

de

la pr

atiq

ue d

u vé

lo,

men

tionn

ant l

es li

eux d

e loc

atio

ns et

de r

épar

atio

n, in

form

ant s

ur l’i

nter

mod

alité

vélo

/TC

, don

nant

des

sugg

estio

ns d

’excu

rsio

ns…

En d

éfi ni

tive,

la pr

atiq

ue ac

tuell

e de l

a bic

yclet

te d

ans l

e Cha

blais

est l

arge

men

t con

di-

tionn

ée p

ar le

s sin

gular

ités

géog

raph

ique

s du

terr

itoire

ain

si qu

e pa

r l’o

ff re

cycla

ble

exist

ante

. Heu

reus

emen

t, ce

cons

tat n

’est p

as fi

gé, le

dév

elopp

emen

t du

vélo

évol

uant

en

fonc

tion

des p

rojet

s d’am

énag

emen

t du

terr

itoire

et/o

u en

core

selo

n les

cha

ngem

ents

de m

œur

s.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- L’o

ff re

cycl

able

du

Chab

lais

// D

écem

bre

2013

// P

age

60



III. -

Les

pro

jets

en

fave

ur d

u dé

velo

ppem

ent d

u vé

loà

l’éch

elle

du

Chab

lais

3.1. - U

n dé

velo

ppem

ent t

erri

tori

al d

e pl

us e

n pl

us fa

vora

ble

aux

dépl

acem

ents

à b

icyc

lett

e

3.1.

1. - L

e pr

ojet

de

la v

élor

oute

Sud

Lém

an

Une v

éloro

ute e

st un

itin

érair

e cyc

lable

cont

inu,

de m

oyen

ne o

u lo

ngue

dis-

tanc

e, ba

lisé e

t séc

urisé

, qui

se co

mpo

se d’

infra

struc

ture

s tell

es le

s voi

es ve

rtes,

les p

istes

et b

ande

s cyc

lables

ou

enco

re le

s rou

tes à

faib

le tra

fi c m

otor

isé.

Ains

i, le

proj

et d

e la

vélo

rout

e Su

d Lé

man

sera

con

stitu

é de

voi

es v

erte

s, de

pi

stes c

yclab

les (t

ronç

on ex

istan

t d’Y

voire

) et d

e voi

es p

arta

gées

avec

la ci

rcu-

latio

n (ro

utes

à fa

ible

trafi c

, com

mun

ales e

t dép

arte

men

tales

), ce

ci en

fonc

-tio

n de

s con

train

tes t

opog

raph

ique

s, ur

bani

stiqu

es et

du

fonc

ier d

ispon

ible.

Le p

rojet

, ini

tié p

ar le

dép

arte

men

t de H

aute

-Sav

oie e

t don

c ins

crit

dans

son

sché

ma

cycla

ble

dépa

rtem

enta

l, en

glob

e 60

km

d’it

inér

aire

cycla

ble

d’une

fro

ntièr

e à l’a

utre

, de S

aint-G

ingo

lph

à Her

man

ce.

Doc

. 62

: car

te d

es vé

loro

utes

-voi

es ve

rtes d

u dé

parte

men

t de l

a Hau

te-S

avoi

e (CG

74)

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 61



La Su

d Lé

man

se d

ivise

en d

eux s

ectio

ns :

• U

ne se

ctio

n es

t, de

Sain

t-Gin

golp

h à

Publ

ier, s

ur le

terr

itoire

de l

a co

mm

u-na

uté

de c

omm

unes

du

Pays

d’E

vian

. Cet

te se

ctio

n, lo

ngue

de

28 k

m, e

st pa

rticu

liè-

rem

ent p

robl

émat

ique

car

cet

te p

artie

du

terr

itoire

est

cont

rain

te p

ar la

topo

grap

hie

et l’

urba

nisa

tion.

A te

rme,

un a

mén

agem

ent c

ycla

ble

devr

a êt

re cr

éé, e

n de

hors

de

l’em

prise

ferr

ovia

ire, a

fi n d

e sé

curis

er le

s dé

plac

emen

ts cy

cliste

s, no

mbr

eux

sur

cette

sect

ion.

A ce

jour

, cet

te p

artie

du

proj

et d

e vélo

rout

e n’es

t pas

sujet

te à

réfl e

xion

s et

étud

es.

• U

ne se

ctio

n ou

est,

de P

ublie

r à H

erm

ance

, sur

le te

rrito

ire d

es co

mm

unau

-té

s de c

omm

unes

du

Pays

d’E

vian

, du

Bas-

Chab

lais e

t de l

a com

mun

e de Th

ono

n-les

-Ba

ins.

Il s’a

git d

e la p

artie

du

proj

et la

plu

s abo

utie

avec

des

amén

agem

ents

déjà

réali

sés

(pist

e d’Y

voire

dat

ant d

e 200

7), d

es tr

onço

ns en

voies

par

tagé

es ex

istan

tes e

t des

étud

es

de m

aîtris

e d’œ

uvre

lanc

ées (

tronç

on E

xcen

evex

). La

réali

satio

n de

cette

sect

ion

prio

ri-ta

ire se

fera

don

c par

étap

es, l

a m

aîtris

e d’œ

uvre

dép

arte

men

tale

conc

erna

nt q

uelq

ues

tronç

ons (

Ner

nier

/Yvo

ire, Y

voire

/Exc

enev

ex, E

xcen

evex

/Ent

rée

de S

ciez

et E

ntré

e de

Sc

iez/P

ort d

e Sc

iez).

L’éch

éanc

e de

réa

lisat

ion

d’une

gra

nde

parti

e de

la S

ud L

éman

ou

est e

st pr

ogra

mm

ée p

our 2

015.

Ains

i, ce

tte vé

loro

ute,

relia

nt G

enèv

e au

Valai

s, s’i

nscr

it da

ns la

cont

inui

té d

’itin

érair

es

de g

rand

e env

ergu

re. L

a Sud

Lém

an, v

ia u

ne au

tre v

éloro

ute d

u dé

parte

men

t, la

Fron

-ta

lière

, a p

our v

ocat

ion

de p

rolo

nger

l’iti

néra

ire d

u Lé

man

à la

mer

(Via

Rhôn

a) et

, de

l’aut

re cô

té, d

e rejo

indr

e la R

oute

du

Rhôn

e Sui

sse (

itiné

raire

cycla

ble n

atio

nal R

N1)

.

Par a

illeu

rs, u

n te

l itin

érair

e cyc

lable

a pou

r am

bitio

n de

pro

pose

r un

bouc

lage d

u Lé

-m

an, q

ui fa

it ac

tuell

emen

t l’ob

jet d

’un

proj

et a

u se

in d

u Co

nseil

du

Lém

an (e

n pa

rte-

naria

t ent

re le

s can

tons

suiss

es e

t le

cons

eil g

énér

al de

Hau

te-S

avoi

e) so

us la

mar

que

« Tou

r du

Lém

an ».

L’ob

jectif

étan

t de m

ettre

en p

lace u

n ba

lisag

e spé

cifi q

ue d

ès 2

013,

en

util

isant

des

infra

struc

ture

s cyc

lables

exist

ante

s et d

es li

aison

s bat

eau,

mais

surto

ut

de va

loris

er to

urist

ique

men

t cet

te o

ff re.

En d

éfi ni

tive,

la vé

lour

oute

Sud

Lém

an c

onsti

tuer

a l’u

ne d

es ar

tères

maje

ures

du

rése

au cy

clabl

e du

Cha-

blais

.Vo

uée

à la

prat

ique

récr

éativ

e du

vélo

, cet

te fu

ture

vélo

rout

e, en

des

serv

ant l

a pl

upar

t de

s vill

ages

des

bor

ds d

u Lé

man

, per

met

tra au

ssi d

es d

éplac

emen

ts qu

otid

iens d

e ma-

nièr

e séc

urisé

e.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 62

Doc

. 63

: car

te d

e la s

ectio

n ou

est d

e la v

éloro

ute S

ud-L

éman

,

le 24

/08/

12 (C

G74

)



3.1.2.

- La

stra

tégi

e vé

lo d

u ba

s Ch

abla

is

oues

t

Terr

itoire

du

SIAC

mais

auss

i du

Gra

nd G

enèv

e, le

Bas C

habl

ais O

uest

(com

posé

e de

la CC

du

Bas-

Chab

lais,

la CC

des

Col

lines

du

Lém

an e

t la

ville

de

Th on

on-le

s-Ba

ins)

es

t enc

lin à

forte

men

t se d

évelo

pper

dan

s les

anné

es à

veni

r. L’u

rban

isme e

t la m

obili

té

cons

titue

nt le

s soc

les p

our l

a mise

en p

lace d

e nou

velle

s pol

itiqu

es d

’amén

agem

ent.

En m

atièr

e de

mob

ilité

, le

gran

d pr

incip

e à

appl

ique

r, et

à d

éclin

er p

ar m

odes

, est

la m

ise en

plac

e d’u

n sy

stèm

e de t

rans

ports

hiér

arch

isé m

ultim

odal

auto

ur d

e deu

x ax

es

maje

urs (

RD 1

005

et R

ER F

VG) c

ompl

étés

par

le d

évelo

ppem

ent d

’une

arm

atur

e rou

-tiè

re p

rincip

ale (2

x2 vo

ies) p

erm

etta

nt d

e reli

er le

Cha

blais

au re

ste d

u te

rrito

ire n

atio

-na

l. Ain

si, av

ec d

es ce

ntre

s-vi

llage

s apa

isés e

t den

sifi és

(rep

ort d

e la c

ircul

atio

n m

otor

i-sé

e ver

s la 2

x2 vo

ies et

vers

les t

rans

ports

en co

mm

un),

l’usa

ge d

e la b

icyc

lette

, dan

s ses

di

vers

es p

ratiq

ues,

ne p

eut ê

tre q

u’enc

oura

gé.

Seul

emen

t, les

eff e

ts du

repo

rt de

voi

e et

/ou

mod

al ne

gar

antis

sent

pas

une

pra

tique

ac

crue

du

vélo

sur l

e Bas

Cha

blais

Oue

st.

La m

ise en

œuv

re d

e la

strat

égie

se co

ncré

tise p

ar la

réali

satio

n de

mes

ures

favo

risan

t l’u

tilisa

tion

du vé

lo co

mm

e, pa

r exe

mpl

e :

• La c

réat

ion

de la

vélo

rout

e Sud

Lém

an p

our u

ne o

ff re v

élo ré

créa

tive

• L

’éven

tuell

e réa

lisat

ion

d’une

pist

e cyc

lable

le lo

ng d

e la R

D 1

005,

de l

a fro

n-tiè

re à

Th on

on, a

fi n d

e séc

urise

r les

dép

lacem

ents

quot

idien

s ent

re co

mm

unes

.

• La

mise

en

œuv

re d

e ba

ndes

cyc

lables

à l’é

chell

e co

mm

unale

per

met

tant

de

relie

r les

sect

eurs

d’h

abita

ts au

x pô

les d

’empl

ois,

de co

mm

erce

s, de

serv

ices,

de lo

isirs

, et

c.

• L’am

élior

atio

n de

l’acc

essib

ilité

en

vélo

des

pôl

es d

e tra

nspo

rts e

n co

mm

un

dans

le b

ut d

e fav

orise

r l’in

term

odali

té.

Ces m

esur

es fe

ront

par

tie d

es p

réco

nisa

tions

du

futu

r sch

éma

cycla

ble

du G

rand

Ge-

nève

, fi n

alisé

pou

r la fi

n d

e l’an

née 2

013.

Avec

la c

onstr

uctio

n de

l’ag

glom

érat

ion

Fran

co-V

aldo-

Gene

voise

, et g

râce

aus

si à

une

situa

tion

géog

raph

ique

fav

orab

le, le

Bas

Cha

blais

Oue

st di

spos

e d’a

tout

s ind

éniab

les po

ur le

déve

lopp

emen

t de l

a bicy

-cle

tte, s

ous t

oute

s ses

form

es, d

ans l

es an

nées

à ve

nir.

D’ail

leurs

, la c

omm

une c

entre

du

Chab

lais,

qui s

uppo

rte d

éjà u

ne gr

ande

par

t du

trafi c

cy

cliste

du

terr

itoire

et f

orte

de

ces a

tout

s, a

pour

obj

ectif

à m

oyen

term

e d’a

ssur

er la

co

ntin

uité

des

cycle

s, no

tam

men

t d’es

t en

oues

t. Il

exist

e act

uelle

men

t deu

x pro

jets d

is-tin

cts c

ompo

sés d

e cré

atio

n d’

infra

struc

ture

s cyc

lables

:- L

’un

en li

en av

ec la

vélo

rout

e Sud

Lém

an :

de V

ongy

à Co

rzen

t en

pass

ant p

ar le

por

t de

Rip

aille.

Cet

itin

érair

e cyc

lable

est d

éjà en

par

tie co

nstit

ué d’

infra

struc

ture

s (pi

stes e

t ba

ndes

) mais

la co

nnex

ion

par d

’autre

s inf

rastr

uctu

res e

ntre

ces t

ronç

ons e

st pr

ogra

m-

mée

à co

urt t

erm

e.- L

’autre

en li

en av

ec le

cont

ourn

emen

t de M

orcy

. La c

omm

une t

rava

ille e

ff ect

ivem

ent

sur u

n p

rojet

de

piste

cyc

lable

le lo

ng d

e la

voie

ferr

ée e

ntre

la ro

ute

de la

Ver

soie

et

le bo

ulev

ard

du P

ré C

ergu

es. A

la m

arge

, il e

st ég

alem

ent p

révu

la cr

éatio

n d’u

ne p

iste

cycla

ble e

ntre

le g

irato

ire d

e Lét

roz e

t le h

amea

u de

Mor

cy. C

e fut

ur it

inér

aire c

yclab

le sé

curis

é per

met

tra u

n ac

cès d

irect

en ce

ntre

-vill

e dep

uis l

es q

uarti

ers r

ésid

entie

ls, av

ec

auss

i une

des

serte

du

cent

re-s

porti

f de

la G

rang

ette

, à tr

aver

s un

envi

ronn

emen

t plu

s ch

ampê

tre.

Malg

ré le

dév

elopp

emen

t du

rése

au cy

clabl

e de Th

ono

n-les

-Bain

s, le

traite

men

t de l

’hy-

per-c

entre

pou

r une

meil

leure

circ

ulat

ion

des c

ycles

n’es

t pas

pro

gram

mé.

Il es

t sou

vent

pl

us d

iffi ci

le de

met

tre e

n œ

uvre

une

pol

itiqu

e vé

lo d

ans l

e cœ

ur d

e vi

lle c

ar c

elle-

ci né

cess

ite d

e s’at

taqu

er à

la pl

ace d

e la v

oitu

re (j

alonn

emen

t, sta

tionn

emen

t) au

sein

de

ce p

érim

ètre

. Ent

re le

s int

érêt

s des

com

mer

çant

s et c

eux

des h

abita

nts,

le bo

n co

mpr

o-m

is po

ur le

dév

elopp

emen

t du

vélo

dan

s l’h

yper

-cen

tre re

ste d

iffi ci

le. Th

ono

n-les

-Bain

s te

nd, p

our a

utan

t, ve

rs u

n ce

ntre

-vill

e pac

ifi é à

l’im

age d

u ré

amén

agem

ent d

e la p

lace d

e l’h

ôtel

de vi

lle (z

one d

e ren

cont

re où

le p

iéton

à la

prio

rité s

ur le

cycli

ste qu

i a la

prio

rité

sur l

e véh

icule

mot

orisé

).

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 63


EEEEEEEEEEE


3.1.3.

- L’ess

or d

u vé

lo à

ass

ista

nce

élec

triq

ue

dans

le C

habl

ais

Au-d

elà d

e la p

ratiq

ue él

itiste

du

VTT

, l’as

socia

tion

des P

orte

s du

Solei

l sou

haite

par

ve-

nir à

touc

her u

ne cl

ientè

le m

oins

expe

rte, p

lus f

amili

ale. P

our p

erm

ettre

cette

dém

ocra

-tis

atio

n du

vélo

en m

onta

gne,

l’ass

ociat

ion

a don

c mis

en œ

uvre

dès

l’été

2013

un

rése

au

de V

élos à

Ass

istan

ce E

lectri

que (

VAE)

asso

cié à

des p

arco

urs t

hém

atiq

ues a

dapt

és.

Le p

rincip

e étu

dié e

st ba

sé su

r deu

x élém

ents

:

• Des

poi

nts d

e loc

atio

ns d

e VAE

chez

des

loue

urs d

e vélo

par

tena

ires ;

•

Des

poi

nts d

’écha

nge

de b

atte

rie, g

ratu

item

ent,

chez

des

loue

urs,

offi c

es d

e to

urism

e, au

tres c

omm

erce

s, et

c.

Le V

AE ré

pond

don

c au

x at

tent

es d

e ce

rtain

s pub

lics (

trava

illeu

rs, s

enio

rs, p

erso

nnes

di

min

uée p

hysiq

uem

ent,

prof

essio

nnels

en m

ilieu

urb

ain d

ense

) de p

ar se

s nom

breu

x av

anta

ges :

-

peu

d’eff o

rt ph

ysiq

ue à

four

nir

nota

mm

ent d

ans

les c

ôtes

ou

face

au

vent

. Ai

nsi,

il pe

rmet

de s

e ren

dre a

u tra

vail

sans

tran

spire

r ou

enco

re d

’emm

ener

un

enfa

nt

sans

eff o

rt. L

e VAE

s’ad

apte

au ry

thm

e de c

hacu

n et

per

met

d’en

trete

nir s

a for

me p

hy-

sique

;

- trè

s agr

éabl

e à la

cond

uite

et p

uiss

ant a

u dé

mar

rage

, le V

AE es

t man

iable

par

tous

, per

met

une

pos

ition

dro

ite, u

ne co

ndui

te ca

lme e

t dét

endu

e. Ag

ile et

peu

enco

m-

bran

t, co

mm

e un

vélo

clas

sique

, il s

e fau

fi le f

acile

men

t dan

s les

bou

chon

s, fra

nchi

aisé

-m

ent l

es o

bsta

cles l

ors d

’une

sorti

e VTT

… ;

-

sa v

itess

e lim

itée

est u

n fa

cteu

r dé

term

inan

t de

sécu

rité.

Eff ec

tivem

ent,

la pu

issan

ce fo

urni

e dé

croi

t pou

r s’an

nuler

à 2

5 km

/h. L

es a

utre

s usa

gers

per

çoiv

ent l

e co

nduc

teur

d’u

n VA

E co

mm

e un

cycli

ste, c

’est-à

-dire

com

me u

n us

ager

plu

s fra

gile

que

le co

nduc

teur

d’u

n de

ux ro

ues m

otor

isés ;

- t

rès p

eu p

ollu

ant e

t sile

ncieu

x, il

resp

ecte

l’env

ironn

emen

t et l

e vo

isina

ge. I

l fa

voris

e aus

si la

conv

ivia

lité,

le co

ntac

t et l

e res

pect

d’au

trui ;

- l

a te

chno

logi

e de

s VAE

a p

rogr

essé

ces

der

nièr

es a

nnée

s. Ce

rtain

s mod

èles

donn

ent l

a pos

sibili

té, d

ans l

es d

esce

ntes

, de r

echa

rger

par

tielle

men

t la b

atte

rie. L

’éclai

-ra

ge es

t gén

érale

men

t de b

onne

qua

lité e

t fi ab

le ;

-

il ré

siste

bien

au

vol.

Certa

ins

mod

èles

perm

ette

nt d

’enlev

er la

con

sole

de

com

man

de à

l’arr

êt. E

n ca

s de s

tatio

nnem

ent p

rolo

ngé i

l est

poss

ible

égale

men

t sur

la

plup

art d

es m

odèle

s d’en

lever

la b

atte

rie (v

erro

uillé

e par

une

clé s

pécifi

que

).

Parm

i les

diff

éren

ts m

odèle

s de v

élos é

lectri

ques

sur l

e mar

ché,

les P

orte

s du

Solei

l env

i-sa

ge u

n pa

rtena

riat a

vec l

e sys

tèm

e d’as

sista

nce e

Bike

de B

osch

. Pes

ant m

oins

de 4

kg, c

e sy

stèm

e se c

ompo

se d’

un m

oteu

r dan

s le p

édali

er, d

’une

batte

rie L

ithiu

m, d

’une

cons

ole

de co

mm

ande

et d

’un

serv

ice d

e con

trôle.

Com

me u

n pa

ck, l’

eBik

e de B

osch

laiss

e une

gr

ande

libe

rté d

e con

cept

ion

aux f

abric

ants

de vé

los.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 64

p c l f d r c p P s s d g

Bon

à sav

oir !

Le V

AE, c

’est a

vant

tout

un

vélo

mais

équ

ipé

d’un

mot

eur

alim

enté

par

une

bat

terie

, re

char

geab

le su

r un

e sim

ple p

rise d

e cou

rant

. A la

diff

éren

ce d

’un

cyclo

mot

eur,

le m

oteu

r d’u

n VA

E se

déc

lench

e uni

quem

ent l

ors d

u pé

dalag

e. Le

s vélo

s élec

triqu

es

com

mer

cialis

és en

Fra

nce d

oive

nt to

ut d

e mêm

e res

pect

er q

uelq

ues n

orm

es

(issu

es d

e la N

F - R

30-0

20 o

u eu

ropé

enne

EN

-147

64) :

- la

puiss

ance

du

mot

eur e

st lim

itée à

250 w

atts,

sous

une

tens

ion

max

imum

de

50

volts

, soi

t 25k

m/h

;-

l’ass

istan

ce n

’est a

ctiv

ée q

ue si

le c

yclis

te p

édale

, c’es

t le

«dém

arra

ge à

la

péda

le». E

lle d

oit s

’inte

rrom

pre d

ès l’a

rrêt

du

péda

lage o

u lo

rsqu

e le c

yclis

te

frein

e. Il

s’agi

t don

c bien

d’un

e ass

istan

ce au

péd

alage

du

vélo

et n

on d’

une

prop

ulsio

n co

mm

e dan

s le c

as d

es cy

clom

oteu

rs ;

- le

VAE

doit

resp

ecte

r les

car

acté

ristiq

ues

de t

ous

les

cycle

s con

cern

ant l

es fr

eins,

l’écla

irage

, l’av

ertis

seur

so

nore

, les

cata

diop

tres e

tc.



Doc

. 64

: pho

to d

’un

VTT

éléc

triqu

e équ

ipé d

’un

systè

me B

osch

, de m

arqu

e Mou

stach

e

D’ail

leurs

, auj

ourd

’hui

, une

quar

anta

ine d

e mar

ques

de v

élos d

e ren

om se

sont

asso

ciées

à

Bosc

h co

mm

e Ca

nnon

dale,

Sco

tt, K

TM, B

erga

mon

t, VS

F, Cu

be, M

erid

a… C

e qu

i lai

sse

auss

i le

choi

x au

x sta

tions

et l

oueu

rs d

e co

ntin

uer à

trait

er a

vec

leurs

mar

ques

pa

rtena

ires (

les m

êmes

que B

osch

) pou

r le V

AE. A

nnon

cé p

our l

’été 2

012 m

ais re

pous

sé

à l’ét

é 201

3 (le

tem

ps d

e la m

atur

atio

n et

de p

ropo

ser d

es it

inér

aires

et ca

rtes)

, ce p

rojet

de

VAE

dan

s les

PD

S a

susc

ité d

e l’i

ntér

êt d

e la

part

des l

oueu

rs. E

ff ect

ivem

ent,

cer-

tain

s pro

fess

ionn

els o

nt v

oulu

am

orce

r l’ap

parit

ion

du V

AE d

ans l

es P

DS

dès 2

012

en

prop

osan

t à la

loca

tion

des v

élos é

lectri

ques

pou

r env

iron

50 €

la jo

urné

e (c

ontre

en

moy

enne

70 €/

j pou

r un

VTT

de d

esce

nte)

à Ch

âtel

et M

orzin

e. Cô

té Su

isse,

les st

atio

ns

ont é

galem

ent a

dopt

é pou

r l’ét

é 201

2 le V

AE av

ec le

s vélo

s de l

a mar

que s

uiss

e Flye

r, qu

i, pa

r aill

eurs

, pos

sède

un

rése

au d

e sta

tions

de l

ocat

ion

de vé

los é

lectri

ques

et d

e sta

tions

d’é

chan

ge d

e bat

terie

s à l’é

chell

e de l

a Con

fédé

ratio

n (p

our p

lus d

’info

rmat

ions

, voi

r sur

le

site i

nter

net w

ww.fl

yer.c

h).

Tous

ces p

rojet

s en

fave

ur d

u dé

velo

ppem

ent d

u vé

lo d

evro

nt s’a

ccom

pagn

er d

’une

très

bo

nne

valo

risat

ion/

com

mun

icatio

n no

tam

men

t à p

ropo

s des

idée

s reç

ues c

once

rnan

t la

prat

ique

du

vélo

.

Doc

. 65

: car

te d

es p

arco

urs b

alisé

s pou

r le V

TT él

ectri

que s

ur le

dom

aine d

es P

orte

s du

Solei

l

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 65



3.2. - L

es a

tout

s du

vélo

La bi

cycle

tte so

uff re

trop

souv

ent d

’une

imag

e nég

ativ

e. M

ême s

i son

usa

ge p

eut p

rése

n-te

r des

diffi

culté

s (re

lief,

dista

nce,

clim

at, v

ol),

le vé

lo p

ossè

de d

es at

outs

évid

ents

tant

po

ur l’i

ndiv

idu

que p

our l

a col

lectiv

ité.

3.2.1.

- Le d

ével

oppe

men

t du

vélo

pou

r des

ra

ison

s ind

ivid

uelle

s

Sant

éAu

jour

d’hu

i, les

insti

tutio

ns g

ouve

rnem

enta

les e

t les

pro

fess

ionn

els d

e la

sant

é s’a

c-co

rden

t pou

r rec

omm

ande

r une

pra

tique

régu

lière

d’ac

tivité

phy

sique

(au

min

imum

30

min

utes

par

jour

), te

lle q

ue la

pra

tique

du

vélo

. Les

eff et

s son

t fav

orab

les au

ssi b

ien

sur l

a san

té p

hysiq

ue (c

ontrô

le du

poi

ds, d

imin

utio

n de

certa

ines

mala

dies

chro

niqu

es

telle

s les

mala

dies

car

diov

ascu

laire

s, di

abèt

e de

type

2, h

yper

tens

ion

arté

rielle

, can

cer

du co

lon,

etc.)

que

sur l

a san

té m

orale

(moi

ns d

e stre

ss/a

nxiét

é). C

ette

améli

orat

ion

de

la co

nditi

on p

hysiq

ue et

du

bien

-être

est é

galem

ent b

énéfi

que d

’un

poin

t de v

ue so

cial.

Socia

lLe

cyc

liste

, de

par s

on e

nviro

nnem

ent,

s’ouv

re d

avan

tage

aux

aut

res.

Cela

est s

urto

ut

vrai

dans

le c

as d

’une

pra

tique

récr

éativ

e et

spor

tive

avec

l’eff e

t de

grou

pe, d

’appa

rte-

nanc

e à u

n clu

b, à

une f

amill

e. La

pra

tique

du

vélo

est e

ff ect

ivem

ent l

iée à

un m

omen

t de

con

vivi

alité

, de

parta

ge. C

e m

ode

de tr

ansp

ort v

éhicu

le do

nc d

es se

nsat

ions

pos

i-tiv

es, f

avor

isant

ain

si la

reco

nduc

tion

de l’e

xpér

ience

. Par

aill

eurs

, il e

st un

obj

et q

ui

susc

ite p

eu d

e dist

inct

ion

socia

le.

Econ

omie

Le v

élo, p

lutô

t dan

s une

pra

tique

quo

tidien

ne, e

st su

rtout

un

mod

e de

tran

spor

t trè

s éc

onom

ique

. Or,

de n

ombr

euse

s étu

des e

t enq

uête

s ont

mon

tré q

ue d

ans l

e bud

get d

es

mén

ages

, le

poste

tran

spor

t arr

ivait

en

deux

ième

posit

ion,

der

rière

le lo

gem

ent m

ais

deva

nt le

pos

te a

limen

tatio

n. D

’auta

nt p

lus

que

ce p

oste

tran

spor

t est

souv

ent s

ous-

estim

é, de

l’ord

re d

e 1 0

00 à

1 50

0 €

par a

n po

ur u

ne v

oitu

re (d

épen

ses d

e car

bura

nt +

fo

rfait

rédu

it as

sura

nces

et en

tretie

n), s

oit b

ien 1/

4 ou

1/3 d

e son

coût

réel

glob

al. A

insi,

le

reco

urs à

la b

icyc

lette

est t

rès p

ertin

ent é

cono

miq

uem

ent,

surto

ut lo

rsqu

’elle

perm

et

de ré

duire

le n

ombr

e de v

oitu

res d

ans u

n m

énag

e.

Autr

esD

ans t

oute

s ses

pra

tique

s, le

vélo

est u

n m

ode d

e tra

nspo

rt au

ssi s

oupl

e que

l’aut

omo-

bile,

il p

erm

et d

onc

une

gran

de li

berté

de

mou

vem

ent,

sans

con

train

te h

orair

e. M

ais

cont

raire

men

t à la

voitu

re, l

es p

robl

èmes

de s

tatio

nnem

ent à

vélo

sont

bien

moi

ns d

if-fi c

iles.

Par a

illeu

rs, l

a bi

cycle

tte jo

ue u

n rô

le éd

ucat

if trè

s im

porta

nt ch

ez l’e

nfan

t. El

le pe

rmet

l’app

rent

issag

e de l

’auto

nom

ie, d

u se

ns d

e l’éq

uilib

re, d

e l’eff

ort

et le

resp

ect d

es

règl

es à

trav

ers l

e Co

de d

e la

Rout

e. C’

est a

ussi

un m

oyen

ludi

que

de d

écou

vrir

l’his-

toire

et la

géog

raph

ie de

son

terr

itoire

. Exe

mpl

e : u

ne éq

uipe

ense

igna

nte d

u co

llège

de

Dou

vain

e s’e

st in

vesti

e da

ns le

pro

jet d

e fa

ire d

écou

vrir

à de

s élèv

es le

pat

rimoi

ne d

u ba

s Cha

blais

à vé

lo.

3.2.2.

- Le d

ével

oppe

men

t du

vélo

pou

r des

ra

ison

s col

lect

ives

Envi

ronn

emen

tal

Au v

ue d

es é

miss

ions

de

subs

tanc

es p

ollu

ante

s da

ns l’

air d

u se

cteu

r de

s tra

nspo

rts

(26

% d

es é

miss

ions

nat

iona

les e

n 20

09),

le re

port

mod

al ve

rs d

es m

obili

tés d

ouce

s, te

lles l

e vélo

, est

indi

spen

sabl

e si l

a Fra

nce s

ouha

ite ré

duire

not

ablem

ent s

es re

jets p

ol-

luan

ts. P

our e

xem

ple,

d’apr

ès la

Féd

érat

ion

des C

yclis

tes E

urop

éens

(ECF

), si

chaq

ue

euro

péen

s péd

alait

com

me

les D

anoi

s, à

savo

ir 2,

6 km

/j, a

lors

le v

élo p

erm

ettra

it de

ré

duire

de

15%

les é

miss

ions

de

GES

(Gaz

à E

ff et d

e Se

rre)

dan

s le

sect

eur d

es tr

ans-

ports

. Plu

s de

vélo

s, c’e

st au

ssi m

oins

de

brui

t dan

s nos

com

mun

es e

t don

c m

oins

de

stres

s et u

ne m

eilleu

re sa

nté…

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 66



Doc

. 66

: gra

phiq

ue d

es ém

issio

ns d

e gaz

à eff

et d

e ser

re p

ar se

cteu

rs d

’activ

ités e

n Fr

ance

en 1

990

et 2

009

Amén

agem

ent d

u te

rrito

ireCo

mpa

rativ

emen

t aux

autre

s mod

es d

e dép

lacem

ents,

le vé

lo co

nsom

me t

rès p

eu d

’es-

pace

, aus

si bi

en à

l’arr

êt (m

oins

d’1m

² con

tre a

u m

inim

um 1

0 m

² pou

r une

voi

ture

) qu

’en m

ouve

men

t, ce

qui

augm

ente

l’acc

essib

ilité

en ce

ntre

-vill

e. Au

ssi,

met

tre en

plac

e un

e pol

itiqu

e d’am

énag

emen

t en

fave

ur d

es m

odes

dou

x peu

t per

met

tre d

e réa

liser

des

éc

onom

ies e

n ré

duisa

nt le

s inf

rastr

uctu

res d

édiée

s à l’a

utom

obile

. Mais

une

pol

itiqu

e qu

i prô

ne la

libe

rté d

e cir

culer

ave

c le

mod

e de

dép

lacem

ents

de so

n ch

oix

s’avè

rera

ex

trêm

emen

t coû

teus

e.

Sécu

rité

Plus

il y

a de

vélo

s, m

oins

il y

a de

risq

ue d

’accid

ents.

Cec

i pou

vant

être

lié à

plu

sieur

s fa

cteu

rs d

ont l

’eff et

de

mas

se c

ritiq

ue, c

e qu

i sig

nifi e

que

qua

nd le

s cyc

liste

s son

t plu

s no

mbr

eux,

les au

tom

obili

stes a

ntici

pent

dav

anta

ge et

les r

espe

cten

t plu

s nat

urell

emen

t. L’a

ugm

enta

tion

de l’o

ff re c

yclab

le ain

si qu

e l’ap

préh

ensio

n de

s situ

atio

ns à

risqu

e con

tri-

buen

t éga

lemen

t à ce

tte d

imin

utio

n de

s acc

iden

ts im

pliq

uant

le cy

cliste

.

Econ

omie

liée

au vé

lo (v

oir l

’étud

e d’A

tout

Fra

nce s

ur le

sujet

)M

ême s

i la p

ratiq

ue d

u vé

lo en

Fra

nce p

eut p

arait

re d

ériso

ire à

l’éch

elle d

e l’E

urop

e, se

s co

nséq

uenc

es d

irect

es su

r not

re éc

onom

ie so

nt im

porta

ntes

et li

ées à

/au

:

• La

com

mer

cialis

atio

n, d

istrib

utio

n et

mai

nten

ance

des

bicy

clette

sLe

s fra

nçais

sont

des

pos

sess

eurs

. La c

onso

mm

atio

n de

vélo

s sur

le m

arch

é nat

iona

l est

très é

levée

(5èm

e rang

mon

dial)

avec

à pe

u pr

ès 6

vélo

s/an/

hab.

, car

il es

t ven

du en

tre 2,

5 et

3,5

mill

ions

de v

élos p

ar an

.D

oc. 6

7 : t

ablea

u de

s ven

tes d

e vélo

s en

Fran

ce en

200

7, en

volu

me e

t en

valeu

r (so

urce

CN

CP)

Avec

un

prix

moy

en d

e 250

euro

s l’en

gin,

cela

revi

endr

ais à

876

mill

ions

d’eu

ros T

TC

pour

la ve

nte u

niqu

emen

t. M

ais il

faut

auss

i pre

ndre

en co

mpt

e le m

arch

é pér

iphé

rique

(c

ompo

sant

s, ac

cess

oire

s, éq

uipe

men

t de

la pe

rson

ne) r

epré

sent

ant 4

0 %

du

mar

ché

tota

l du

vélo

. Celu

i-ci s

’élèv

e don

c à 1

,4 m

illiar

ds d

’euro

s TTC

par

an.

Par c

ontre

, ce n

’est p

as au

tant

de b

énéfi

ces a

u ni

veau

nat

iona

l car

2/3

des

vélo

s ven

dus

en F

ranc

e son

t im

porté

s via

la gr

ande

dist

ribut

ion.

L’in

dustr

ie fra

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e du

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, aut

re-

fois

fl eur

on m

ondi

al, n’

a pas

su p

rend

re le

tour

nant

du

VTT

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 67



En co

nséq

uenc

e, av

ec le

dév

elopp

emen

t de l

a pra

tique

du

vélo

, il f

audr

ait d

onc p

rivilé

-gi

er l’i

ndus

trie l

ocale

, ave

c cer

tes d

es v

élos p

lus c

oûte

ux et

de m

eilleu

re q

ualit

é, ce

qui

sig

nifi e

auss

i moi

ns d

e con

som

mat

ion

de vé

los.

• L

a ré

alisa

tion

des i

nfra

struc

ture

s cyc

labl

esCo

ûteu

x po

ur la

col

lectiv

ité, l

es a

mén

agem

ents

cycla

bles

off r

ent

tout

de

mêm

e du

tra

vail

pour

les e

ntre

prise

s de

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ux p

ublic

s, les

bur

eaux

d’ét

udes

, les

ent

repr

ises d

e m

obili

ers (

statio

nnem

ent,

signa

létiq

ue…

) et d

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tena

nce.

La d

épen

se m

oyen

ne d

es

ville

s fra

nçais

es p

ar am

énag

emen

t est

de 3

€/an

/hab

. Le c

oût d

e main

tena

nce r

epré

sen-

tera

it à p

eu p

rès 1

0 %

des

bud

gets.

• L

e tou

rism

eIl

s’agi

t, d’u

ne p

art,

des d

épen

ses d

es cy

cloto

urist

es (h

éber

gem

ent,

resta

urat

ion,

activ

i-té

s/visi

tes,

trans

ports

, etc

.) es

timée

s à 5

,6 m

illiar

ds d

’euro

s TTC

par

an, d

ont u

n m

ini-

mum

en d

irect

de 1

,9 m

illiar

ds d

’euro

s TTC

par

an.

Le v

élo es

t la s

econ

de ac

tivité

phy

sique

pra

tiqué

e en

Fran

ce, a

près

la m

arch

e mais

de-

vant

le sk

i et l

a baig

nade

. Tou

tefo

is, la

qua

lité e

t var

iété d

es p

aysa

ges f

ont d

e la F

ranc

e la

prem

ière

desti

natio

n m

ondi

ale d

u to

urism

e à

vélo

. Le

pote

ntiel

de

déve

lopp

emen

t du

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com

me

prat

ique

itin

éran

te, m

ode

de d

éplac

emen

t sur

le li

eu d

e sé

jour

ou

en

excu

rsio

n à l

a jou

rnée

est a

lors

cons

idér

able.

D’au

tre p

art,

il ne

faut

pas

non

plu

s nég

liger

l’org

anisa

tion

d’évè

nem

ents,

d’ép

reuv

es et

de

voy

ages

aut

our d

u vé

lo d

ans l

’écon

omie

tour

istiq

ue. P

ar e

xem

ple,

l’im

pact

éco

no-

miq

ue d

u To

ur d

e Fra

nce e

st co

nsid

érab

le : le

chiff

re d’

aff a

ire s’é

lève à

272 m

illio

ns d’

eu-

ros d

ont 1

00 m

illio

ns d

e bud

get l

ié di

rect

emen

t à l’o

rgan

isatio

n et

80

mill

ions

d’eu

ros

de re

tom

bées

écon

omiq

ues.

• L

a lo

catio

n de

vélo

s en

cour

te o

u lo

ngue

dur

ée et

vélo

s en

libre

-ser

vice

.

• L’éd

ition

de m

agaz

ines

spéc

ialis

ées,

carte

s, to

pogu

ides

, com

mun

icatio

n…

• Les

asso

ciatio

ns, f

édér

atio

ns, f

orm

atio

n.

Le d

évelo

ppem

ent d

e la

prat

ique

de l

a bi

cycle

tte en

Fra

nce n

’aura

it pa

s seu

lemen

t des

im

pact

s di

rect

s su

r l’é

cono

mie

natio

nale

mais

l’enj

eu s

anté

est

sans

dou

te la

prio

rité

écon

omiq

ue n

umér

o 1.

Dan

s le c

adre

d’u

ne la

rge é

tude

euro

péen

ne m

enée

par

l’Org

a-ni

satio

n M

ondi

ale d

e la S

anté

, le d

évelo

ppem

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e la p

ratiq

ue d

u vé

lo (s

i l’on

péd

alait

auta

nt qu

e les

née

rland

ais) p

erm

ettra

it de

faire

des

écon

omies

de l

’ordr

e de 1

5 mill

iards

d’e

uros

par

an

en d

épen

ses

de s

anté

pub

lique

, jou

rnée

s de

trav

ail p

erdu

es e

t valo

ri-sa

tion

d’ann

ées d

e vi

e su

pplém

enta

ires,

loin

dev

ant t

ous l

es a

utre

s im

pact

s pot

entie

ls (a

ccid

ents,

envi

ronn

emen

taux

, bru

it, co

nsom

mat

ion

d’esp

aces

, sta

tionn

emen

t, cir

cula-

tion…

). M

ême e

n es

timan

t le m

anqu

e à g

agne

r sur

le se

cteu

r aut

omob

ile (2

mill

iards

d’e

uros

par

an),

une p

oliti

que v

élo ra

isonn

ablem

ent a

mbi

tieus

e con

tribu

erait

forte

men

t à l

a réd

uctio

n de

la d

ette

de l

’Eta

t.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Les

per

spec

tives

de

déve

lopp

emen

t du

vélo

à l’é

chel

le d

u Ch

abla

is //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 68

Doc

. 68

: Rep

rése

ntat

ion

sché

-

mat

ique

de

s fl u

x fi n

ancie

rs

annu

els d

ans

les a

mén

agem

ents

cycla

bles

non

urb

ains e

n Fr

ance

– so

urce

s enq

uête

AD

C-AD

EUS

2003

-200

6 et

Alte

rmod

al 20

08



IV. -

Ato

uts e

t inc

onvé

nien

ts d

u te

rrito

irepo

ur le

dév

elop

pem

ent d

u vé

lo d

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e Ch

abla

isQ

uotid

ienn

eRé

créa

tive

Spor

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Prat

ique

act

uelle

Cadr

e ph

ysiq

ueTo

pogr

aphi

eCl

imat

olog

iePa

ysag

eCa

dre

hum

ain

Répa

rtiti

on d

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ulat

ion

Pôle

s gén

érat

eurs

de

dépl

acem

ents

Cadr

e de

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obili

téIn

term

odal

ité T

C / v

élo

Org

anisa

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du ré

seau

via

ireFl

ux d

es tr

ansp

orts

indi

vidu

els /

acci

dent

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ieO

ff re

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able

Infra

stru

ctur

es c

ycla

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Itiné

raire

s et d

omai

nes V

TT

Pour

conc

lure

, le te

rrito

ire ch

ablai

sien s

embl

e plu

s ap-

prop

rié à

la pr

atiq

ue sp

ortiv

e du v

élo...

, de p

ar :

- une

topo

grap

hie d

iffi ci

le, re

cher

chée

par

les c

yclo

-ran

donn

eurs

et vé

tétis

tes ;

- un

envi

ronn

emen

t pay

sage

r agr

éabl

e et a

dapt

é, no

tam

men

t pou

r la p

ratiq

ue V

TT ;

- un

rése

au v

iaire

com

porta

nt d

e no

mbr

euse

s rou

tes s

econ

daire

s, m

oins

fréq

uent

ées

par l

es vé

hicu

les m

otor

isés,

pour

la ra

ndon

née à

vélo

;- m

ais su

rtout

une

off r

e déjà

bien

dév

elopp

ée (s

ites V

TT +

bali

sage

de b

oucle

s cyc

lo-

tour

istiq

ues e

t de m

onté

es /

cols)

.- d

es in

frastr

uctu

res c

yclab

les d

iscon

tinue

s et h

étér

ogèn

es q

ui n

e fav

orise

nt p

as l’a

ccès

au

x prin

cipau

x pôl

es gé

néra

teur

s de d

éplac

emen

ts ;

- la p

rése

nce d

’axes

maje

urs,

com

me l

a RD

1005

, qui

conn

aisse

nt u

n fo

rt tra

fi c et

cons

ti-tu

ent d

es co

upur

es à

la pr

ogre

ssio

n de

s mod

es d

oux ;

- la f

aible

part

mod

ale d

es T

C (a

ssoc

iée à

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de l

a mar

che à

pied

) ;- l

e car

actè

re ru

ral d

e cer

tain

es co

mm

unes

.- u

ne co

mm

unica

tion

et p

rom

otio

n in

exist

ante

.

...m

ais le

Cha

blais

disp

ose d

’un

fort

poten

tiel d

e dév

e-lo

ppem

ent d

e la

bicy

clette

dan

s ses

pra

tique

s réc

réa-

tives

(at

outs

pays

ager

s, no

mbr

eux

sites

rem

arqu

ables

) et

quo

tidien

ne(a

tout

s du

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rt m

odal

à l’éc

helle

loca

le).

Sché

ma

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able

du

Chab

lais

- Ato

uts e

t inc

onvé

nien

ts d

u te

rrito

ire p

our l

e dé

velo

ppem

ent d

u vé

lo //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 69



Doc

. 69

: car

te sc

hém

atiq

ue d

es en

jeux p

our l

e dév

elopp

emen

t de l

a pra

tique

spor

tive d

u vé

lo d

ans l

e Cha

blais

L’off r

e sp

ortiv

e du

vélo

est

rela

tivem

ent

dive

rsifi é

e et

couv

re bi

en le

terr

itoire

.A

com

men

cer

par

le VT

T,

tenda

nce

depu

is pe

u,

sa

prat

ique

so

us

tout

es

ses

form

es e

st po

ssibl

e da

ns le

Ch

abla

is. L

es pr

ofes

sionn

els

s’ada

pten

t vite

ave

c com

me

exem

ple

en 2

013,

le la

nce-

men

t du

VTT

élec

triqu

e da

ns le

dom

aine

des

Por

tes

du S

oleil

ou e

ncor

e l’it

i-né

ranc

e de

typ

e «G

rand

e Ra

ndon

née»

gr

âce

à un

ba

lisag

e et

prod

uits

spéc

i-fi q

ues d

u Lé

man

à la

Méd

i-tér

anné

e.Le

cyc

lo-to

urism

e n’e

st pa

s en

reste

pui

sque

le d

épar

te-m

ent,

et les

colle

ctivi

tés lo

-ca

les p

arten

aire

s, éq

uipe

nt

peu

à pe

u les

col

s et m

on-

tées.

L’enj

eu p

orte

alor

s su

r la

pr

omot

ion

et la

com

mun

i-ca

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de ce

tte off

re.

Sché

ma

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able

du

Chab

lais

- Ato

uts e

t inc

onvé

nien

ts d

u te

rrito

ire p

our l

e dé

velo

ppem

ent d

u vé

lo //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 70



Doc

. 70

: car

te sc

hém

atiq

ue d

es en

jeux p

our l

e dév

elopp

emen

t de l

a pra

tique

récr

éativ

e du

vélo

dan

s le C

habl

ais

Si la

pra

tique

récr

éativ

e du

vé

lo es

t si

peu

déve

loppé

e da

ns le

Cha

blai

s c’es

t que

ce

territ

oire

n’es

t pas

suffi

sam

-m

ent

adap

té au

x «c

yclis

tes

du d

iman

che»

.Ce

rtes,

le re

lief e

t le

clim

at

sero

nt

touj

ours

un

frein

po

ur e

ux b

ien q

ue le

s rive

sdu

Lém

an e

t so

n ar

rière

-pa

ys o

ff ren

t, su

r pr

ès d

e 6

moi

s un

clim

at a

gréa

ble,

et de

s pen

tes d

ouce

s aux

qual

i-tés

pay

sagè

res r

econ

nues

. Et

pour

tant

cela

ne s

uffi t

pas

à

incit

er u

ne fa

mill

e à se

bala

-de

r à v

élo, n

on p

ar m

anqu

e de

voi

rie, m

ais

à ca

use

du

trafi c

mot

orisé

.

La s

eule

solu

tion

pour

ré-

duire

ce

tte

insé

curit

é ou

se

nsat

ion

d’ins

écur

ité es

t de

crée

r des

am

énag

emen

ts cy

-cla

bles

déd

iés à

la p

ratiq

ue

récr

éativ

e de

la

bicy

clette

. Tr

avai

ller

aussi

sur

l’in

ter-

mod

alité

vélo

/TC.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Ato

uts e

t inc

onvé

nien

ts d

u te

rrito

ire p

our l

e dé

velo

ppem

ent d

u vé

lo //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 71



Doc

. 71

: car

te sc

hém

atiq

ue d

es en

jeux p

our l

e dév

elopp

emen

t de l

a pra

tique

quo

tidien

ne d

u vé

lo d

ans l

e Cha

blais

Il es

t lar

gem

ent d

émon

tré q

ue

le vé

lo au

quot

idien

est e

ffi ca

ce

sur c

ourte

dista

nce (

<5 km

). Il

est d

onc n

éces

saire

d’ap

pliq

uer

dès

à pr

ésen

t le

prin

cipe

de

dens

ifi ca

tion

préc

onisé

par

le

SCoT

. Sur

des

dist

ance

s pl

us

impo

rtant

es,

le ra

batte

men

t su

r de

s ax

es p

erfo

rman

ts de

tra

nspo

rts en

com

mun

est t

out

aussi

effi

cace

à c

ondi

tion

de

dens

ifi er

l’ha

bita

t au

tour

des

pr

incip

aux a

rrêts

TC.

La p

ratiq

ue q

uotid

ienne

du

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n’ex

ige p

as u

n re

cour

s sy

stém

atiq

ue a

ux a

mén

age-

men

ts cy

clabl

es d

e ty

pe p

iste

ou b

ande

sauf

dan

s le

cas o

ù le

trafi c

mot

orisé

n’es

t pas

mo-

déré

. En

reva

nche

, un

statio

n-ne

men

t vélo

app

ropr

ié es

t un

élém

ent i

ncita

tif.

En s

omm

e, le

déve

loppe

men

t de

la p

ratiq

ue q

uotid

ienne

du

vélo

est

possi

ble

parto

ut m

ais

il ex

iste d

e for

ts po

tentie

ls su

r Th

onon

et

alen

tour

s, da

ns le

Ba

s Cha

blai

s pou

r du

raba

tte-

men

t et e

n fo

nd d

e val

lées.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Ato

uts e

t inc

onvé

nien

ts d

u te

rrito

ire p

our l

e dé

velo

ppem

ent d

u vé

lo //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 72



ENJE

UX

ET O

BJEC

TIFS

DU

SCH

EMA

CYC

LABL

E D

U C

HA

BLA

ISAu

vu

des c

onclu

sions

du

diag

nosti

c te

rrito

rial e

t des

orie

ntat

ions

souh

aitée

s par

les

élus,

l’enj

eu d

u sc

hém

a cyc

labl

e pou

r le C

habl

ais e

st de

dév

elopp

er

l’usa

ge d

u vé

lo et

en a

méli

orer

la ci

rcul

atio

n da

ns se

s diff

éren

tes

prat

ique

s :

• E

ncou

rage

r la p

ratiq

ue q

uotid

ienne

du

vélo

• F

avor

iser l

a pra

tique

récr

éativ

e

• Pou

rsui

vre l

e dév

elopp

emen

t de l

a pra

tique

spor

tive

Afi n

d’ac

cord

er u

ne p

lus g

rand

e plac

e aux

dép

lacem

ents

à bic

yclet

te d

ans l

e Cha

blais

, ce

sché

ma c

yclab

le a d

onc p

our o

bjec

tifs d

e :

1. C

onstr

uire

et am

énag

er u

n ré

seau

hié

rarc

hisé

et sé

curis

é des

itin

érai

res c

ycla

bles

en fo

nctio

n de

s diff

éren

tes p

ratiq

ues

C’es

t l’ob

jectif

prin

cipal

de c

e sc

hém

a. Co

ncev

oir u

n ré

seau

hiér

arch

isé a

pou

r but

de

struc

ture

r un

ense

mbl

e coh

éren

t d’it

inér

aires

cyc

lables

à l’é

chell

e du

Chab

lais.

C’es

t la

gara

ntie

de le

rend

re p

lus l

isibl

e, pl

us p

erfo

rman

t et d

onc d

e fair

e en

sorte

que

les h

abi-

tant

s et

tour

istes

se

l’app

ropr

ient.

Pour

ce

faire

, il s

’agit

d’ada

pter

les

amén

agem

ents

cycla

bles

et le

ur tr

aitem

ent à

chaq

ue n

ivea

u hi

érar

chiq

ue, c

orre

spon

dant

plu

s ou

moi

ns

à un

e pra

tique

du

vélo

. Ces

4 n

ivea

ux h

iérar

chiq

ues o

nt ét

é élab

orés

sur l

es p

rincip

es

adop

tés d

ans l

es p

ays d

’Eur

ope d

u N

ord.

2. R

éalis

er d

es in

fras

truc

ture

s vélo

déd

iées

,co

ntin

ues,

sécu

risée

s et h

omog

ènes

Il ne

suffi

t pas

de r

éalis

er d

es in

frastr

uctu

res c

yclab

les, f

aut-i

l enc

ore q

ue ce

s der

nièr

es

corr

espo

nden

t aux

bes

oins

des

cycli

stes,

sécu

risen

t leu

rs d

éplac

emen

ts, al

lient

conf

ort

et p

ratic

abili

té s

ans

inte

rrup

tion

aux

limite

s co

mm

unale

s. Un

e ch

arte

des

prin

cipes

d’a

mén

agem

ents

cycla

bles

peu

t être

alor

s diff

usée

afi n

d’év

iter d

es d

ispar

ités à

l’éch

elle

du C

habl

ais a

u ni

veau

de

la sig

nalis

atio

n ho

rizon

tale

et v

ertic

ale, l

es tr

aitem

ents

de

carr

efou

rs, l

e jalo

nnem

ent,

les re

vête

men

ts, et

c. Pa

r aill

eurs

, une

pol

itiqu

e cyc

lable

qui

vise

à fa

cilite

r l’u

sage

du

vélo

se d

oit d

e pro

pose

r une

off r

e en

statio

nnem

ent a

déqu

ate

et su

ffi sa

nte a

ussi

bien

sur e

spac

e pub

lic q

ue su

r esp

ace p

rivé.

3. P

rom

ouvo

ir l’u

sage

du

vélo

Des

cam

pagn

es ré

guliè

res d

e com

mun

icatio

n et

de p

rom

otio

n po

ur d

évelo

pper

l’usa

ge

du v

élo s

ont t

oute

s aus

si in

disp

ensa

bles

que

les o

bjec

tifs p

récé

dent

s. Av

ant t

out,

cet

objec

tif p

orte

ra su

r l’in

form

atio

n de

cet

te d

émar

che

de sc

hém

a cy

clabl

e du

Cha

blais

au

près

des

colle

ctiv

ités m

embr

es. L

a valo

risat

ion

de la

mise

en œ

uvre

de c

e tra

vail

pas-

sera

ensu

ite p

ar d

iver

ses a

ctio

ns : c

omm

uniq

uer s

ur le

s rés

eaux

, itin

érair

es et

site

s vélo

ex

istan

ts, to

utes

pra

tique

s con

fond

ues,

afi n

de fa

cilite

r la

conn

aissa

nce

et la

lisib

ilité

de

s rés

eaux

aup

rès d

es h

abita

nts e

t tou

riste

s ou

enco

re se

nsib

ilise

r et p

rom

ouvo

ir la

prat

ique

cyc

liste

sous

tout

es se

s for

mes

grâ

ce a

ux é

vène

men

ts/co

urse

s cyc

liste

s, ca

m-

pagn

es, e

ssais

…

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Enj

eux e

t obj

ectif

s // D

écem

bre

2013

// P

age

73



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 74

PLA

N D

’ACT

ION

SD

U S

CHEM

A C

YCLA

BLE

DU

CH

ABL

AIS

Doc

. 72

: pho

togr

aphi

es d

’amén

agem

ents

cycla

bles

du

Chab

lais à

améli

orer

Dan

s l’or

dre :

Peti

te-Ri

ve G

rand

e-Ri

ve, q

uid

de la

cont

inui

té av

ec le

s com

mun

es vo

isine

s de p

art e

t d’au

tre d

e la

piste

cycla

ble,

le 01

/08/

13 (P

hoto

aérie

nne R

hône

-Alp

es) -

La

nouv

elle v

oie v

erte

av. d

e Rip

aille

à Th

ono

n-les

-Bai

ns qu

i n’es

t pas

forc

émen

t visi

ble p

our l

’usag

er, le

02/0

8/12

(SIA

C) -

Le st

atio

nnem

ent v

élo à

la pl

age d

’Exc

enev

ex...,

le 17

/08/

12 (S

IAC)

.



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 75

Axe

1 P

LAN

IFIC

ATIO

N : co

nstr

uire

et a

mén

ager

un

rése

au h

iéra

rchi

sé, s

écur

isé,

cont

inu,

hom

ogèn

es d

es it

inér

aire

s cyc

labl

es e

n fo

nctio

n de

s diff

éren

tes p

ratiq

ues

Actio

n 1.

1 : r

éalis

er le

sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

(acti

on 15

du

Plan

Glob

al d

es D

épla

cem

ents

du C

habl

ais,

2008

)

Prob

lèmes

iden

tifi és

: des

pra

tique

s quo

tidien

ne et

récr

éativ

e enc

ore p

eu d

évelo

ppée

s dan

s le C

ha-

blais

, des

pôl

es g

énér

ateu

rs d

e dép

lacem

ents

peu

acce

ssib

les à

vélo

, des

fl ux

mot

orisé

s im

porta

nts

renf

orça

nt le

sent

imen

t d’in

sécu

rité p

our l

e cyc

liste

, une

abse

nce d

e rés

eau c

yclab

le co

mm

unau

taire

.

Résu

ltats

atte

ndus

: acc

entu

er la

par

t des

dép

lacem

ents

à vélo

, aut

res q

ue sp

ortif

s, fa

voris

er l’i

nter

-m

odali

té vé

lo/T

C, sé

curis

er le

s dép

lacem

ents

des c

yclis

tes.

Périm

ètre

: à to

us le

s éch

elons

(Cha

blais

, int

erco

mm

unali

tés,

com

mun

es, q

uarti

ers)

Mes

ures

à m

ettre

en p

lace :

cons

trui

re et

amén

ager

un

rése

au cy

clabl

e hié

rarc

hisé

à l’é

chel

le du

Cha

blai

s en

fonc

tion

des d

iff ér

ente

s pra

tique

s (sc

hém

a au

vers

o).

Les a

cteu

rs co

ncer

nés d

evro

nt al

ors r

éalis

er le

s inf

rastr

uctu

res n

éces

saire

s afi n

d’ob

teni

r un

rése

au m

aillé

et ad

apté

aux d

iver

s bes

oins

. Pou

r cela

, il c

onvi

ent d

e dét

erm

iner

les d

iff ér

ents

nive

aux c

onsti

tuan

t le

rése

au cy

clabl

e du

Chab

lais p

ropo

sé :

• Le r

ésea

u hy

pers

truc

tura

nt =

itin

érair

es d

irect

s et s

écur

isés p

our d

es d

éplac

emen

ts qu

otid

iens o

u sp

ortif

s de l

ongu

es d

istan

ces.

Les p

ropo

sitio

ns, é

volu

tives

en fo

nctio

n de

s bud

gets

disp

onib

les,

sont

: une

pist

e cyc

lable

le lo

ng d

e la R

D 1

005,

des

ban

des c

yclab

les b

idire

ctio

nnell

es su

r la R

D 9

03 et

des

ban

des c

yclab

les u

nidi

rect

ionn

elles

(dan

s le s

ens d

e la m

onté

e uni

quem

ent)

sur l

es R

D 9

02 et

22.

• Le r

ésea

u pr

imai

re =

itin

érair

es d

irect

s et s

écur

isés p

erm

etta

nt d

e reli

er le

s diff

éren

ts qu

artie

rs d’

une c

omm

une e

t de d

esse

rvir

les zo

nes d

’activ

ités,

pôles

de s

anté

, d’éd

ucat

ion

et d

e loi

sirs e

n pé

riphé

rie.

Les c

ollec

tivité

s pou

rron

t fair

e des

pro

posit

ions

mais

tout

en re

stant

cohé

rent

es av

ec le

s rés

eaux

hyp

erstr

uctu

rant

et se

cond

aire.

Selo

n les

pro

jets c

onnu

s à ce

jour

, il s

’agit

par e

xem

ple d

’améli

orer

l’acc

essi-

bilit

é à b

icyc

lette

des

zone

s de M

arcla

z et d

e Von

gy d

epui

s le c

entre

-vill

e de Th

ono

n, d

e reli

er le

s ham

eaux

prin

cipau

x au

chef

-lieu

de M

arge

ncel

tout

com

me l

es vi

llage

s de l

a vall

ée d

u Br

evon

pou

r inc

iter à

un

usa

ge q

uotid

ien d

u vé

lo, d

e des

serv

ir les

prin

cipau

x arr

êts d

e TC

pour

favo

riser

l’int

erm

odali

té (e

ntre

Veig

y-ce

ntre

et le

par

king

-rela

is ou

enco

re en

tre D

ouva

ine e

t Che

ns-T

ougu

es).

• Le r

ésea

u se

cond

aire

= m

aillag

e le p

lus fi

n, e

n ar

ticul

atio

n av

ec le

s rés

eaux

supé

rieur

s, po

ur la

des

serte

des

pôl

es g

énér

ateu

rs (g

ares

, éco

les, l

ieux

de tr

avail

, adm

inist

ratio

n, co

mm

erce

s) d

epui

s les

lie

ux d

e rés

iden

ce. S

ur la

com

mun

e de Th

ono

n-les

-Bain

s, l’e

njeu

pou

r le d

évelo

ppem

ent d

es d

éplac

emen

ts à v

élo et

leur

sécu

risat

ion

cons

iste e

n la

conn

exio

n de

s diff

éren

ts qu

artie

rs gr

âce a

ussi

à des

amé-

nage

men

ts de

qua

lité.

• Les

itin

érai

res e

t site

s réc

réat

ifs/to

urist

ique

s = vé

loro

utes

, voi

es ve

rtes,

chem

ins a

vec q

ualit

és p

aysa

gère

s, es

pace

s de d

éten

te/re

pos e

t dét

ours

pos

sibles

vers

les s

ites r

emar

quab

les.

Préc

onisa

tions

: le c

hoix

de l

’amén

agem

ent à

met

tre en

œuv

re d

oit ê

tre m

ûrem

ent r

éfl éc

hi. I

l exi

ste q

uelq

ues r

ègles

à ap

pliq

uer p

our u

ne u

tilisa

tion

optim

ale p

ar le

s cyc

liste

s. Vo

ir l’a

xe 2

.

Maît

rise d

’ouvr

age :

CG

74 et

/ou

com

mun

e con

cern

éePa

rtena

ires :

CG

74, c

omm

une,

Etat

, con

seil

régi

onal

Rhôn

e-Al

pes (

via l

e CD

DRA

du

Chab

lais)

, ass

ociat

ions

cycli

stes.

Coût

s pré

visio

nnels

: ba

se d

e 80

€ pa

r mèt

re li

néair

e (m

l) po

ur u

ne b

ande

cyc

lable

et 3

20€

par m

l pou

r de

la pi

ste c

yclab

le so

it en

tre

300

000

et 4

00 0

00€

le ki

lom

ètre

(hor

s ouv

rage

s).

Fina

ncem

ents

: uni

quem

ent p

our l

a vélo

rout

e Sud

Lém

an, l

e CG

74 fi

nanc

e à h

aute

ur d

e 60%

du

coût

glo

bal d

u pr

ojet

, lor

sque

celu

i-ci

se si

tue

hors

agg

lom

érat

ion,

et à

hau

teur

de

40%

en

aggl

omér

atio

n. S

ous c

erta

ines

cond

ition

s, le

CDD

RA at

tribu

e un

e su

bven

tion

de

80 0

00€

TTC

le km

ou

35%

du

coût

tota

l de l

’opér

atio

n. S

ollic

iter l

’Eta

t lor

s d’ap

pels

à pro

jets,

côté

Suiss

e… +

fi na

ncem

ent c

omm

unal.

Eché

ancie

r : av

ant 2

016

pour

la v

éloro

ute

Sud

Lém

an su

r sa

parti

e oue

st, 2

020

ou ap

rès 2

030.



Doc

. 73

: car

te d

es p

ropo

sitio

ns d

’amén

agem

ents

cycla

bles

du

Chab

lais

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 76



Axe

1 P

LAN

IFIC

ATIO

N : co

nstr

uire

et a

mén

ager

un

rése

au h

iéra

rchi

sé, s

écur

isé,

cont

inu,

hom

ogèn

es d

es it

inér

aire

s cyc

labl

es e

n fo

nctio

n de

s diff

éren

tes p

ratiq

ues

Actio

n 1.

2 : a

ssur

er l’

hom

ogén

éité

des

am

énag

emen

ts c

ycla

bles

, leu

r con

form

ité e

t pér

enni

té d

’usa

ge

Prob

lèmes

iden

tifi és

: disp

arité

s dan

s les

conc

eptio

ns d

e réa

lisat

ion

des a

mén

agem

ents

cycla

bles

, le

revê

tem

ent,

le tra

item

ent d

es ca

rref

ours

, la

signa

lisat

ion

horiz

onta

le et

ver

ticale

, le j

alonn

emen

t...

Amén

agem

ents

très s

ouve

nt n

on co

nfor

mes

et n

on en

trete

nus p

our u

n us

age o

ptim

al.

Résu

ltats

atte

ndus

: ap

porte

r le

plus

gra

nd so

in à

la si

gnali

satio

n, a

ux é

mer

genc

es d

e vo

irie,

au

choi

x du

revê

tem

ent d

es in

frastr

uctu

res e

t à l’e

ntre

tien

des a

mén

agem

ents

cycla

bles

.

Périm

ètre

: à to

us le

s éch

elons

(Cha

blais

, int

erco

mm

unali

tés,

com

mun

es, q

uarti

ers)

.

Mes

ures

à m

ettre

en

plac

e / p

réco

nisa

tions

: de

nom

breu

x am

énag

emen

ts cy

clabl

es d

ans l

e Ch

ablai

s ne

sont

au-

jour

d’hu

i pas

empr

unté

s par

dan

gero

sité,

du fa

it de

leur

inad

équa

tion

avec

la p

ratiq

ue d

u vé

lo.

Leur

conc

eptio

n do

it pr

endr

e en

com

pte p

lusie

urs c

ritèr

es :

• t

ypes

d’u

sage

rs ad

mis

(cyc

liste

s, pi

éton

s, ro

llers

, che

vaux

) ;

• typ

es d

’usa

ges (

dom

icile

– tra

vail/

écol

e, lo

isirs

) ;

• fré

quen

tatio

n at

tend

ue ;

• v

itess

e moy

enne

des

véhi

cules

mot

orisé

s sur

cet a

xe ;

• l

arge

ur d

e la v

oie…

Que

l que

soit

l’am

énag

emen

t réa

lisé,

le pr

incip

al da

nger

vien

t de l

a diff

éren

ce d

e vite

sse e

ntre

le cy

cliste

et le

s aut

res

usag

ers a

utor

isés.

La qu

alité

, la le

ctur

e du

parc

ours

sont

auss

i des

aspe

cts i

mpo

rtant

s, le

cycli

ste n

e dev

ra p

as êt

re p

énali

sé d

ans l

a rég

u-lar

ité d

e son

dép

lacem

ent p

ar d

es tr

aitem

ents

com

plex

es, d

es ém

erge

nces

de v

oirie

, un

mau

vais

entre

tien

ou en

core

un

e sig

nalis

atio

n hé

téro

gène

ou

inex

istan

te.

La m

ise e

n pl

ace

d’am

énag

emen

ts cy

clabl

es d

evra

it do

nc su

ivre

les r

ecom

man

datio

ns é

mise

s par

le C

ERTU

. Vou

s ré

fére

z éga

lemen

t au

guid

e sur

les r

ecom

man

datio

ns p

our l

es am

énag

emen

ts cy

clabl

es d

u CE

RTU

(200

8).

Maît

rise d

’ouvr

age :

CG

74 et

/ou

com

mun

es co

ncer

nées

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 77

Doc

. 74

: dia

gram

me d

u CE

RTU

Mêm

e s’il

exist

e une

seul

e rec

ette a

pplic

able

parto

ut, l

a pa

-let

te de

s solu

tions

d’am

énag

emen

ts cy

clabl

es es

t lar

ge.



Axe

1 P

LAN

IFIC

ATIO

N : co

nstr

uire

et a

mén

ager

un

rése

au h

iéra

rchi

sé, s

écur

isé,

cont

inu,

hom

ogèn

es d

es it

inér

aire

s cyc

labl

es e

n fo

nctio

n de

s diff

éren

tes p

ratiq

ues

Actio

n 1.

3 : g

aran

tir la

conn

exio

n en

tre

les d

iff ér

ents

rése

aux

et la

cont

inui

té d

es c

hem

inem

ents

cyc

labl

es

Prob

lèmes

iden

tifi és

: les

rupt

ures

dan

s le r

ésea

u cy

clabl

e con

stitu

ent u

n da

nger

pou

r le c

yclis

te en

te

rmes

d’ac

ciden

tolo

gie e

n dé

but e

t fi n

d’am

énag

emen

ts su

rtout

.Ré

sulta

ts at

tend

us :

repo

rt m

odal

dans

la p

ratiq

ue q

uotid

ienne

du

vélo

, plu

s for

te in

term

odali

té

vélo

/TC,

esso

r de l

a pra

tique

récr

éativ

e.

Périm

ètre

: à to

us le

s éch

elons

(Cha

blais

, int

erco

mm

unali

tés,

com

mun

es, q

uarti

ers)

et en

tre ch

aque

niv

eaux

de r

ésea

u.

Mes

ures

à m

ettre

en p

lace /

pré

coni

satio

ns : l

a plu

s élém

enta

ire d

es co

nditi

ons d

’un

rése

au cy

clabl

e est

sa co

hére

nce.

Sans

cohé

sion,

il n’

y a p

as d

e rés

eau

mais

seul

emen

t un

grou

pe d

’itin

érair

es u

niqu

es.

C’es

t une

que

stion

de

degr

é : p

lus i

l exi

ste d

’itin

érair

es in

terc

onne

ctés

per

met

tant

aux

cyc

liste

s de

choi

sir li

brem

ent l

eur

parc

ours

, plu

s le r

ésea

u es

t for

t. C’

est l

e prin

cipe d

u ré

seau

mai

llé. P

ar ai

lleur

s, il

faut

réso

nner

par

itin

érair

e pou

r un

rése

au et

non

pas

par

infra

struc

ture

/am

énag

emen

t.C’

est t

out l

’enjeu

de l

’améli

orat

ion

du ré

seau

cycla

ble s

econ

daire

pou

r la c

omm

une d

e Th o

non-

les-B

ains :

assu

rer d

es it

iné-

raire

s séc

urisé

s san

s rup

ture

, de f

açon

à off

rir u

ne in

terc

onne

xion

des

itin

érair

es.

Indé

pend

amm

ent d

e la c

ohés

ion

inte

rne d

’un

rése

au, l

a coh

éren

ce av

ec le

s aut

res r

ésea

ux (é

chell

e de l

’inte

rcom

mun

alité

) jo

ue ég

alem

ent u

n rô

le im

porta

nt p

our t

enir

com

pte d

u ch

emin

emen

t du

cycli

ste lo

rs d

e son

traje

t.

Doc

. 75

: car

te d

es p

istes

cycla

bles

de Th

ion

ville

, com

mun

e de L

orra

ine c

ompt

ant 4

1 01

5 ha

bita

nts (

2010

)

Mal

gré d

e for

tes co

upur

es ph

ysiq

ues (

auto

rout

e, riv

ière e

t voi

es fe

rrée

s), Th

ion

ville

pos

sède

l’un

des r

ésea

ux cy

clabl

es le

plus

den

se et

mai

llé d

e Fra

nce.

Maît

rise d

’ouvr

age :

CG

74 et

/ou

com

mun

es co

ncer

nées

.Co

ûts p

révi

sionn

els : b

ase d

e 80€

par

mèt

re li

néair

e (m

l) po

ur u

ne b

ande

cycla

ble e

t 320

€ pa

r ml p

our d

e la p

iste c

yclab

le so

it en

tre30

0 00

0 et

400

000

€ le

kilo

mèt

re (h

ors o

uvra

ges)

.

Eché

ancie

r : av

ant 2

016

conc

erna

nt la

réali

satio

n de

la vé

loro

ute S

ud L

éman

sur s

a par

tie o

uest,

opp

ortu

nité

s urb

aines

.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 78



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 79

Axe

1 P

LAN

IFIC

ATIO

N : co

nstr

uire

et a

mén

ager

un

rése

au h

iéra

rchi

sé, s

écur

isé,

cont

inu,

hom

ogèn

es d

es it

inér

aire

s cyc

labl

es e

n fo

nctio

n de

s diff

éren

tes p

ratiq

ues

Actio

n 1.

4 : a

ssur

er la

pri

se e

n co

mpt

e de

s am

énag

emen

ts c

ycla

bles

dan

s tou

te o

péra

tion

d’ur

bani

sme

Prob

lèmes

iden

tifi és

: auj

ourd

’hui

enco

re, l’

amén

agem

ent d

’un

chem

inem

ent c

yclab

le n’e

st pa

s tou

-jo

urs a

ssur

é lor

s de l

a rén

ovat

ion

ou la

créa

tion

de vo

ies u

rbain

es.

Résu

ltats

atte

ndus

: pr

ise e

n co

mpt

e de

s tex

tes c

adre

s pou

r dév

elopp

er le

rése

au d

es it

inér

aires

cy

clabl

es d

ans l

e Cha

blais

.

Périm

ètre

: à to

us le

s éch

elons

(Cha

blais

, int

erco

mm

unali

tés,

com

mun

es, q

uarti

ers)

.

Mes

ures

à m

ettre

en p

lace /

pré

coni

satio

ns : i

nfor

mer

et se

nsib

ilise

r les

maît

res d

’ouvr

age,

assis

tant

s à m

aîtris

e d’ou

vrag

e et l

es m

aître

s d’œ

uvre

sur l

’oppo

rtuni

té d

e tels

amén

agem

ents

cycla

bles

lors

de r

éa-

lisat

ion

ou ré

nova

tion

de vo

iries

.Eff

ectiv

emen

t, pa

r son

artic

le L.

228-

2 (co

difi c

atio

n de

l’arti

cle 20

de l

a Loi

sur l

’Air

et l’U

tilisa

tion

Ratio

nnell

e de l

’Ene

rgie

du 30

déc

embr

e 199

6), le

code

intr

odui

t la n

otio

n d’o

blig

atio

n pa

r rap

-po

rt au

x am

énag

emen

ts en

fave

ur d

u vé

lo. «

A l’o

ccas

ion

des r

éalis

atio

ns ou

des

réno

vatio

ns d

es vo

ies u

rbain

es, à

l’exc

eptio

n de

s aut

orou

tes e

t voi

es ra

pide

s, do

iven

t être

mis

au p

oint

des

itin

érair

es

cycla

bles

pou

rvus

d’am

énag

emen

ts so

us fo

rme d

e pist

es, m

arqu

ages

au so

l ou

coul

oirs

indé

pend

ants,

en fo

nctio

n de

s bes

oins

et co

ntra

inte

s de l

a circ

ulat

ion.

L’am

énag

emen

t de c

es it

inér

aires

cycla

bles

doi

t te

nir c

ompt

e des

orie

ntat

ions

du

plan

de d

éplac

emen

ts ur

bain

s.»Q

uant

à l’a

rticle

L. 1

23-1

-5 d

u Co

de d

e l’U

rban

isme (

codi

fi cat

ion

de la

loi S

RU),

il pe

rmet

de p

récis

er d

ans u

n PL

U :

• l

e tra

cé et

les c

arac

téris

tique

s des

voies

de c

ircul

atio

n à c

onse

rver

, à m

odifi

er o

u à c

réer

, y co

mpr

is les

rues

ou

sent

iers p

iéton

nier

s et l

es it

inér

aires

cycla

bles

,

• des

serv

itude

s con

sista

nt à

indi

quer

la lo

calis

atio

n pr

évue

et le

s car

acté

ristiq

ues d

es vo

ies et

ouv

rage

s pub

lics.

Il es

t don

c pos

sible

d’in

scrir

e dan

s un

PLU

des

empl

acem

ents

rése

rvés

au p

rofi t

d’un

itiné

raire

cycla

ble.

Cet o

util

peut

être

inté

ress

ant l

orsq

ue d

es ac

quisi

tions

fonc

ières

s’avè

rent

obl

igat

oire

s pou

r cré

er u

n am

énag

emen

t cyc

lable.

Enfi n

, les

Orie

ntat

ions

d’A

mén

agem

ent e

t de

Prog

ram

mat

ion,

pré

vus à

l’arti

cle L

. 123

-1-4

du

Code

de

l’Urb

anism

e, so

nt e

lles a

ussi

un o

util

maje

ur p

our l

a ré

alisa

tion

d’am

énge

men

ts cy

clabl

es d

ans l

es

opér

atio

ns u

rbain

es im

porta

ntes

. Il e

st do

nc p

réco

nisé

d’u

tilise

r ces

out

ils p

our a

ssur

er la

pris

e en

com

pte d

es am

énag

emen

ts cy

clabl

es lo

rs d

’opér

atio

ns d

’urb

anism

e.

Maît

rise d

’ouvr

age :

CG

74 et

/ou

com

mun

es co

ncer

nées

.Co

ûts p

révi

sionn

els : b

ase d

e 80€

par

mèt

re li

néair

e (m

l) po

ur u

ne b

ande

cycla

ble e

t 320

€ pa

r ml p

our d

e la p

iste c

yclab

le so

it en

tre30

0 00

0 et

400

000

€ le

kilo

mèt

re (h

ors o

uvra

ges)

.

Eché

ancie

r : o

ppor

tuni

tés u

rbain

es.



Axe

1 P

LAN

IFIC

ATIO

N : co

nstr

uire

et a

mén

ager

un

rése

au h

iéra

rchi

sé, s

écur

isé,

cont

inu,

hom

ogèn

es d

es it

inér

aire

s cyc

labl

es e

n fo

nctio

n de

s diff

éren

tes p

ratiq

ues

Actio

n 1.

5 : p

ropo

ser u

ne o

ff re

en

stat

ionn

emen

t vél

o ad

équa

te e

t suffi

san

te a

ussi

bie

n su

r esp

ace

publ

ic q

ue p

rivé

Prob

lèmes

iden

tifi és

: le r

isque

de v

ol ou

de d

égra

datio

n es

t un

frein

impo

rtant

à l’u

sage

de s

on vé

lo,

le m

anqu

e de

stat

ionn

emen

t vélo

et l

’inad

apta

tion

du m

atér

iel p

eut a

ussi

limite

r son

util

isatio

n,

le sta

tionn

emen

t illi

cite d

es b

icyc

lette

s sur

le m

obili

er u

rbain

peu

t occ

asio

nner

des

gên

es p

our l

es

autre

s usa

gers

de l

’espa

ce.

Résu

ltats

atte

ndus

: re

port

mod

al da

ns la

pra

tique

quo

tidien

ne d

u vé

lo, p

lus f

orte

inte

rmod

alité

vé

lo/T

C, au

gmen

tatio

n de

la p

art d

es ac

hats

aupr

ès d

es co

mm

erce

s de p

roxi

mité

.

Périm

ètre

: à to

us le

s éch

elons

(Cha

blais

, int

erco

mm

unali

tés,

com

mun

es, q

uarti

ers)

.

Mes

ures

à m

ettre

en p

lace /

pré

coni

satio

ns :

com

me p

our l

’auto

mob

iliste

, le c

yclis

te p

art d

’un

poin

t de s

tatio

nnem

ent p

our s

e ren

dre à

un

autre

. Dès

lors

, qu’

il y a

abse

nce d

e sta

tionn

emen

t à l’o

rigin

e ou

à de

stina

tion,

la p

ratiq

ue d

u vé

lo p

eut s

’en tr

ouve

r com

prom

ise.

Sur l

’espa

ce p

ublic

, il co

nvien

t alo

rs d

e dév

elopp

er l’o

ff re e

n sta

tionn

emen

t vélo

ouve

rt (a

rcea

ux) a

ux ab

ords

des

com

mer

ces,

étab

lisse

men

ts ad

min

istra

tifs,

pôles

sant

é, éq

uipe

men

ts sp

ortif

s et d

e loi

sirs.

Parc

e qu’

il s’a

git d

e cou

rte et

moy

enne

dur

ée, l

e sta

tionn

emen

t doi

t se s

ituer

à pr

oxim

ité im

méd

iate d

e ces

lieu

x et

il es

t pré

féra

ble d

’y in

stalle

r du

mat

ériel

type

arce

au (c

onfo

rt d’u

tilisa

tion

à mi-h

aute

ur,

rapi

dité

de fi

xat

ion,

pos

sibili

té d

’y at

tach

er 2

vélo

s et s

urto

ut n

ivea

u de

sécu

rité s

uffi s

ant).

En

reva

nche

, du

fait

d’un

statio

nnem

ent d

e lon

gue d

urée

aux

abor

ds d

es éc

oles

, gar

es, p

orts,

prin

cipau

x ar

rêts

de

TC, l

es in

stalla

tions

doi

vent

gara

ntir

une s

écur

ité o

ptim

ale et

per

met

tent

une

pro

tect

ion

cont

re le

s int

empé

ries.

Diff

éren

ts ty

pes d

e mat

ériel

répo

nden

t à ce

s crit

ères

: le g

arag

e, le

box i

ndiv

idue

l, le «

cham

-pi

gnon

» ou

enco

re u

n câ

ble fi

xé à

un

poin

t fi x

e, co

uplé

d’un

systè

me d

e vid

éosu

rveil

lance

(trè

s effi

cace

et m

oins

coût

eux)

.Il

ne fa

ut p

as n

on p

lus d

élaiss

er le

stat

ionn

emen

t vélo

sur e

spac

es p

rivés

(ent

repr

ises,

loge

men

ts co

llect

ifs),

très s

ouve

nt d

épou

rvus

d’in

stalla

tions

ferm

ées e

t cou

verte

s. Eff

ectiv

emen

t, les

pol

itiqu

es

statio

nnem

ent v

élo se

conc

entre

nt fo

rtem

ent s

ur le

s des

tinat

ions

(hor

s lieu

x de

trav

ail).

Pour

tant

, les

colle

ctiv

ités p

ossè

dent

un

levier

fort

pour

incit

er le

s ent

repr

ises,

arch

itect

es, b

ailleu

rs à

s’équ

iper

en

statio

nnem

ents

vélo

s ada

ptés

à la

long

ue d

urée

. Dan

s le c

adre

de l

’artic

le R.

123-

9 du

Code

de l

’urb

anism

e (se

ctio

n 12

) et p

our f

aire r

éfér

ence

au SC

oT d

u Ch

ablai

s, il

est p

ossib

le de

pré

voir

: « d

ans l

es D

UL,

de

s obl

igat

ions

min

imale

s de r

éalis

atio

n d’a

ires d

e sta

tionn

emen

t pou

r les

véh

icules

non

mot

orisé

s (vé

los)

dan

s le c

adre

d’op

érat

ions

de c

onstr

uctio

n ne

uve o

u de

réha

bilit

atio

n de

loge

men

ts co

llect

ifs »

. To

ujou

rs se

lon

le SC

oT :

« cet

te rè

gle p

ourr

a être

étab

lie à

parti

r de s

euils

de l

ogem

ents

ou d

e sur

face

s défi

nis e

n dé

bat m

unici

pal.

Les d

ocum

ents

d’urb

anism

e loc

aux

préc

isero

nt le

s lieu

x pr

ivilé

giés

pou

r leu

r im

plan

tatio

n afi

n d’e

n op

timise

r la f

réqu

enta

tion

». Ch

aque

com

mun

e doi

t don

c déc

ider

de l

a mise

en o

euvr

e de c

es rè

gles

.

Maît

rise

d’ouv

rage

: en

fonc

tion

du s

ite d

e l’i

nfra

struc

ture

(c

omm

une c

once

rnée

, con

seil

régi

onal

Rhôn

e-Al

pes,

priv

és)

Parte

naire

s : ai

des p

ossib

les d

e l’A

DEM

E et

l’Eta

t.

Coût

s pré

visio

nnels

: ent

re 1

00 et

220

€ H

T po

ur la

four

nitu

re et

la p

ose d

’un

arce

au (2

plac

es),

entre

5 0

00€

et 7

000

€ H

T (fo

urni

ture

et

pose

) pou

r un

abri

vélo

d’u

ne ca

pacit

é de 1

2/16

plac

es, e

ntre

1 5

00 et

2 0

00€

HT

pour

un

box

indi

vidu

el et

envi

ron

1 50

0€ H

T la

plac

e po

ur u

ne co

nsig

ne co

llect

ive (

gara

ge).

Eché

ancie

r : 2

013

– 20

18 co

rres

pond

ant a

ux éc

héan

ces d

es p

rojet

s de T

C (B

HN

S sur

la R

D 1

005

et R

ER F

VG),

oppo

rtuni

tés u

rbain

es, e

tc.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 80



Axe

2 C

ON

CEPT

ION

: exi

genc

es d

e ba

se

Prob

lèmes

iden

tifi és

: la

plup

art d

es a

mén

agem

ents

cycla

bles

du

Chab

lais n

e so

nt p

as c

onfo

rmes

au

x cr

itère

s de b

ase f

orte

men

t rec

omm

andé

s : la

rgeu

r ins

uffi s

ante

, mar

quag

e déf

raîch

i, pa

nnea

ux

man

quan

ts, re

vête

men

t, ém

erge

nces

de

voiri

e (re

gard

s, gr

illes

, plaq

ues)

, etc

. Ils

ne so

nt p

as n

on

plus

adap

tés à

l’usa

ge q

ui en

est f

ait et

l’har

mon

isatio

n en

tre le

s com

mun

es re

ste u

n po

int n

oir.

Résu

ltats

atte

ndus

: le

but e

st qu

e pl

usieu

rs d

e les

pré

coni

satio

ns ci

-des

sous

soien

t réa

lisée

s afi n

d’

incit

er la

pop

ulat

ion

à fair

e du

vélo

. Ces

cond

ition

s son

t des

obj

ectif

s à at

tein

dre.

Périm

ètre

: à to

us le

s éch

elons

(Cha

blais

, int

erco

mm

unali

tés,

com

mun

es, q

uarti

ers)

.

Mes

ures

à m

ettre

en pl

ace /

préc

onisa

tions

: En

inve

stiss

ant d

ans d

es in

frastr

uctu

res c

yclab

les, n

ous d

evon

s fair

e les

bons

choi

x. Q

u’est-

ce qu

i est

vraim

ent n

éces

saire

pou

r am

élior

er le

s con

ditio

ns d

e pra

tique

du

vélo

, pou

r rou

ler en

sécu

rité e

t atti

rer a

utan

t de c

yclis

tes q

ue p

ossib

le ?

En p

arta

nt d

es b

esoi

ns d

e l’u

tilisa

teur

, il e

st po

ssib

le de

défi

nir l

es co

nditi

ons p

rincip

ales p

our r

éalis

er u

ne in

frastr

uctu

re cy

clabl

e de q

ualit

é, co

mm

e obs

ervé

e aux

Pay

s-Ba

s :

• l

a séc

urité

• la c

ontin

uité

et la

cohé

renc

e du

rése

au cy

clabl

e

• l

e con

fort

• l’at

trac

tivité

Pour

réal

iser d

es am

énag

emen

ts cy

clabl

es d

e qua

lités

, con

form

es et

har

mon

isés,

veui

llez v

ous r

éfér

er :

• a

ux fi

ches

du

CERT

U, jo

inte

s à ce

rapp

ort o

u en

lign

e sur

www

.certu

-cat

alogu

e.fr ;

• a

u gu

ide t

echn

ique

CER

TU su

r les

reco

mm

anda

tions

;

• aux

fi ch

es P

REST

O su

r www

.pre

sto-c

yclin

g.eu

Maît

rise d

’ouvr

age :

CG

74 et

/ou

com

mun

es co

ncer

nées

.Co

ûts p

révi

sionn

els : b

ase d

e 80€

par

mèt

re li

néair

e (m

l) po

ur u

ne b

ande

cycla

ble e

t 320

€ pa

r ml p

our d

e la p

iste c

yclab

le so

it en

tre30

0 00

0 et

400

000

€ le

kilo

mèt

re (h

ors o

uvra

ges)

.

Eché

ancie

r : 2

013

– 20

18 co

rres

pond

ant a

ux éc

héan

ces d

es p

rojet

s de T

C (B

HN

S sur

la R

D 1

005

et R

ER F

VG),

oppo

rtuni

tés u

rbain

es, e

tc.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 81



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 82

Axe

3 P

ROM

OTI

ON

: po

ur u

n dé

velo

ppem

ent d

e l’u

sage

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

Actio

n 3.

1 : I

nfor

mer

et c

omm

uniq

uer s

ur le

s rés

eaux

, itin

érai

res e

t site

s vél

o to

utes

pra

tique

s con

fond

us

Prob

lèmes

iden

tifi és

: méc

onna

issan

ce d

es am

énag

emen

ts cy

clabl

es ex

istan

ts. L

e cyc

liste

empr

unte

alo

rs u

n iti

néra

ire n

on ad

apté

et se

met

en d

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r.Ré

sulta

ts at

tend

us :

une m

eilleu

re li

sibili

té d

es it

inér

aires

cycla

bles

du

Chab

lais p

our a

ccro

ître l

e re

cour

s au

vélo

.

Périm

ètre

: à l’é

chell

e du

Chab

lais.

D

oc. 7

6 : r

ecto

du

plan

201

3 du

rése

au cy

clabl

e de l

’aggl

omér

atio

n ch

ambé

rienn

e

Mes

ures

à m

ettre

en p

lace /

pré

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satio

ns : l

e pla

n de

s itin

érai

res c

ycla

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est u

n élé

men

t ind

ispen

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e de l

a pro

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ion

du vé

lo.

Il in

diqu

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eilleu

r itin

érair

e pou

r atte

indr

e une

des

tinat

ion

en sé

curit

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pide

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t et l

e plu

s con

forta

blem

ent p

ossib

le. Il

peu

t éga

lemen

t ab

orde

r d’au

tres s

ujet

s rela

tifs à

la p

ratiq

ue d

u vé

lo. U

n pl

an d

es it

inér

aires

cycla

bles

repr

ésen

te le

rése

au d

es am

énag

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ts cy

clabl

es. A

vec

la m

ise en

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re d

e la v

éloro

ute S

ud L

éman

, du

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in cy

clo-p

iéton

nier

des

bor

ds d

e Dra

nse e

n va

llée d

’Abo

ndan

ce, d

u dé

velo

ppem

ent d

u ré

seau

cyc

lable

sur Th

ono

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dev

ient i

ntér

essa

nt d

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liser

un

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des

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érair

es et

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s cyc

lables

exist

ants

sur l

e Cha

blais

. Il c

onvi

endr

a ég

alem

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e m

ettre

en

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e un

systè

me

de m

ise à

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et d

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ff usio

n effi

cace

. Une

car

te c

yclab

le do

it au

moi

ns d

onne

r les

info

rmat

ions

su

ivan

tes :

• L

es am

énag

emen

ts cy

clabl

es ex

istan

ts : v

oies

verte

s, ch

emin

cyclo

-piét

onni

er, p

istes

et b

ande

s cyc

lables

, dou

ble-

sens

cycla

bles

• L

es it

inér

aires

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-tour

istiq

ues b

alisé

s (bo

ucles

du

dépa

rtem

ent,

cols

et m

onté

es re

mar

quab

les)

• L

es si

tes V

TT

• Les

stat

ionn

emen

ts vé

los,

au m

inim

um p

our l

a vill

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tre d

u Ch

ablai

s

• Les

prin

cipau

x pôl

es gé

néra

teur

s de d

éplac

emen

ts (c

omm

erce

s, éc

oles

, arr

êts T

C, ad

min

istra

tions

, site

s spo

rtifs

et to

urist

ique

s, et

c.)

• Les

cont

acts

utile

sTo

utef

ois,

un p

lan d

es it

inér

aires

cycla

ble n

e doi

t pas

se co

nten

ter d

e déc

rire l

e rés

eau

d’am

énag

emen

ts m

ais d

oit a

ussi

faire

offi

ce d

’outil

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rmat

if et

indi

catif

. Il p

eut f

ourn

ir qu

elque

s inf

orm

atio

ns su

p-pl

émen

taire

s com

me,

par e

xem

ple,

les av

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ges d

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ratiq

ue d

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lo, d

es co

nseil

s de s

écur

ité…

Pou

r plu

s de c

onse

il, co

nsul

tez l

a fi ch

e tec

hniq

ue P

resto

corr

espo

ndan

te, e

n an

nexe

s de c

e doc

umen

t.

Maît

rise d

’ouvr

age :

inte

rcom

mun

alité

, com

mun

e.Co

ûts p

révi

sionn

els : e

ntre

10

000€

et 2

5 00

0€ p

our u

n pl

an cy

clabl

e du

Chab

lais (

conc

eptio

n et

réali

satio

n).

Eché

ancie

r : à

l’ouv

ertu

re d

e la v

éloro

ute S

ud L

éman

(par

tie o

uest)

.



Axe

3 P

ROM

OTI

ON

: po

ur u

n dé

velo

ppem

ent d

e l’u

sage

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

Actio

n 3.

2 : m

ener

des

act

ions

de

sens

ibili

satio

n, d

e pr

omot

ion

et d

e va

lori

satio

n de

la p

ratiq

ue c

yclis

te so

us to

utes

ses f

orm

es

Prob

lèmes

iden

tifi és

: les

act

ions

de

prom

otio

n en

fave

ur d

u vé

lo re

stent

enc

ore

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yonn

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da

ns le

Cha

blais

et p

eu p

ersu

asiv

es.

Résu

ltats

atte

ndus

: en

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ager

le re

port

mod

al to

ut e

n co

ntin

uant

à p

rom

ouvo

ir les

pra

tique

s ré

créa

tives

et sp

ortiv

es d

u vé

lo.

Périm

ètre

: à to

us le

s éch

elons

(Cha

blais

, int

erco

mm

unali

tés,

com

mun

es, q

uarti

ers)

.

Mes

ures

à m

ettre

en p

lace /

pré

coni

satio

ns :

la co

mm

unic

atio

n es

t ess

entie

lle ca

r il s

’agit

de p

arve

nir à

mod

ifi er

le co

mpo

r-te

men

t dan

s les

dép

lacem

ents

et à

conv

aincr

e d’ad

opte

r la b

icyc

lette

sous

tout

es se

s for

mes

.Ce

pend

ant,

les m

essa

ges d

oive

nt êt

re ci

blés

en fo

nctio

n de

s div

ers b

esoi

ns et

exig

ence

s de c

haqu

e gro

upe.

Pour

cela,

diff

éren

ts ou

tils d

e com

mun

icatio

n ex

isten

t :

• le m

atér

iel au

dio-

visu

el co

mm

e sup

port

dém

atér

ialis

é (In

tern

et, p

anne

aux d

’affi c

hage

en te

mps

réel,

télév

ision

, rad

io)

ou

mat

éria

lisé (

affi ch

es, fl

yer

s, au

tres i

mpr

imés

, pre

sse)

;

• l’év

ènem

entie

l, qui

est u

ne m

anièr

e am

usan

te d

’éveil

ler l’i

ntér

êt d

u pu

blic

sur l

e vélo

et d

e lui

per

met

tre d

e déc

ouvr

ir su

r

le te

rrain

les v

élos e

t sa p

ratiq

ue. U

n év

ènem

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l vélo

peu

t pre

ndre

de n

ombr

euse

s for

mes

, à d

iff ér

ente

s éch

elles

, com

me

les

clas

sique

s cou

rses

cycli

stes (

Pass’

Porte

s, Ch

ablai

sienn

e, Be

llicis

me,

cyclo

de l

a vall

ée d

’Aul

ps, m

onté

e de B

assa

chau

x,

et

c.) o

u d’a

utre

s act

ivité

s à p

ropo

ser d

ans l

e cad

re d

’un

évèn

emen

t qu’

il co

nvien

t de d

évelo

pper

dan

s le C

habl

ais (p

rom

e-na

de à

vélo

, dém

onstr

atio

ns d

e vélo

, leç

ons d

e séc

urité

, qui

z, co

nfér

ence

s…).

Doc

. 77

: ext

rait

du gu

ide v

élo 2

013

de la

com

mun

auté

urb

aine d

e Bor

deau

x

Maît

rise d

’ouvr

age :

inte

rcom

mun

alité

, com

mun

e.Pa

rtena

ire : C

G74

Coût

s pré

visio

nnels

: ind

éter

min

é.

Eché

ancie

r : in

déte

rmin

é.

Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 83



Sché

ma

cycl

able

du

Chab

lais

- Le

plan

d’a

ctio

ns //

Déc

embr

e 20

13 //

Pag

e 84

Axe

3 P

ROM

OTI

ON

: po

ur u

n dé

velo

ppem

ent d

e l’u

sage

du

vélo

dan

s le

Chab

lais

Actio

n 3.

3 : p

artic

iper

au

déve

lopp

emen

t du

cycl

otou

rism

e

Prob

lèmes

iden

tifi és

: out

re le

man

que d

’infra

struc

ture

s vélo

déd

iées,

la co

mm

unica

tion/

prom

otio

n es

t ine

xista

nte p

our l

e cyc

loto

urism

e alo

rs m

ême q

ue d

es p

rodu

its te

ls qu

e le t

our d

u Lé

man

ou

les

cols

myt

hiqu

es d

u To

ur d

e Fra

nce s

ont s

ymbo

lique

s.

Résu

ltats

atte

ndus

: grâ

ce à

la m

ise en

plac

e d’u

ne co

mm

unica

tion

ciblée

et effi

cac

e, fa

ire d

u Ch

a-bl

ais u

ne d

estin

atio

n to

urist

ique

pou

r cyc

liste

s de t

ous n

ivea

ux, d

e tou

s hor

izons

qu’

ils so

ient e

n iti

néra

nce,

en ex

curs

ion

ou en

séjo

ur, u

ne cl

ientè

le à p

ouvo

ir d’a

chat

élev

é que

la m

oyen

ne. L

e but

ét

ant d

e dév

elopp

er la

fréq

uent

atio

n to

urist

ique

estiv

ale, d

e div

ersifi

er le

s act

ivité

s du

terr

itoire

.

Périm

ètre

: à l’é

chell

e du

Chab

lais

Mes

ures

à m

ettre

en p

lace /

pré

coni

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ns : L

’activ

ité cy

cloto

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ique

néc

essit

e un

certa

in n

ombr

e de s

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ces q

u’il

conv

ient d

e dév

elopp

er :

• l

a loc

atio

n de

vélo

, not

amm

ent s

ur p

lusie

urs j

ours

;

• le t

rans

port

des b

agag

es et

des

per

sonn

es en

tre le

s éta

pes (

tour

opé

rate

ur) ;

• l

a res

taur

atio

n ra

pide

et à

empo

rter ;

• d

es h

éber

gem

ents

adap

tés à

l’acc

ueil

des c

yclis

tes ;

• l

e sta

tionn

emen

t des

vélo

s lor

s de l

a visi

te d

es si

tes e

t mon

umen

ts ;

• m

ais su

rtout

l’inf

orm

atio

n to

urist

ique

, la c

omm

unica

tion

et la

pro

mot

ion

du vé

lo co

mm

e moy

en d

e se d

éplac

er lo

rs d

’un

séjo

ur.

Maît

rise d

’ouvr

age :

OT,

inte

rcom

mun

alité

, com

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ePa

rtena

ire : C

G74

, Sav

oie M

ont-B

lanc T

ouris

me.

Coût

s pré

visio

nnels

: ind

éter

min

é.

Eché

ancie

r : in

déte

rmin

é.

PROJET DE TERRITOIRE DU CHABLAIS · 2014. 12. 22. · Programme d’actionsdu CDDRA du...

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