Prof pipicaca vinasse remi Semio uro 6 et 7 cirose clément 21/03/2011 de 8h a 10h Le prof a fait...
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Prof pipicaca vinasse remi
Semio uro 6 et 7 cirose clément
21/03/2011 de 8h a 10h
Le prof a fait une lecture de ses diapositives qui sont très bien expliquées et claires , on a rajouté des explications aux textes et pour les images des commentaires .bon courage .
Douleurs pelviennesCours DCEM 1
Généralités Fréquentes Complexes:
par association atteinte organique
affection fonctionnelle par possibilité
de maladie organique
de troubles fonctionnels sur un même organe
par la possibilité de traduire une affection de voisinage
par l'anatomie du pelvis ostéo-articulaire musculaire viscéral urinaire
digestif
génital
Douleur aigüe1. Accompagnée d'hyperthermie, hyper leucocytose, VS
accélérée, foyer infectieux, évolutif
- appendicite (fosse illiaque droite )
- diverticulite sigmoïdienne (fosse illiaque gauche)
- affection génito-urinaire (hommes ou femmes)
Douleur aigüe (2)2. associées à des métrorragies
- avortement
- grossesse extra-utérine
3. sans lien chronologique avec les règles
- torsion kyste de l'ovaire ou de fibrome utérin
- nécrobiose du fibrome
Douleur Chronique
OU
Syndrome douloureux pelvien chronique (SDPC): prostatites chroniques et cystalgies à urines claires. Bilan et prise en charge
Syndrome douloureux pelvien chronique (SDPC)Définition (International Pelvic Pain
Society)Douleur pelvienne évoluant depuis plus de 6
moisPersistante malgré les traitements
conventionnels médicaux ou chirurgicauxDouleur sans rapport ave l’importance des
dommages tissulairesPrésente d’un syndrome dépressif réactionnel
(troubles du sommeil, constipation, ralentissement moteur)
diminution des activités physiquesPerturbation des relations familiales.
Syndrome douloureux pelvien chronique (SDPC)Regroupe différents syndromes:
Cystite interstitielle (femme +++ , miction , pollakiurie , diagnostic par fibroscopie , diagnosctic d’élimination et ECBU normal )
Prostatite chroniqueVestibulite vulvaireEndométriose (douleur chez la jeune femme au
moment des règles , diagnostic à l’IRM )Syndrome de l’intestin irritableAdhérences (douleur apres chirurgie , vu par
coeliscopie)Syndrome de congestion pelvienneDouleurs myofasciales, fibromyalgies (femme jeune ,
douleur musculaire )Tensions musculaires du plancher pelvienNévralgies (compression nerveuse , diagnostic difficile)Facteurs psychologiques
Syndrome douloureux pelvien chronique (SDPC). BilanClinique
Topographie de la douleurAncienneté (déclenchement), mode évolutifFacteurs d’aggravation ou d’amélioration Influence par la miction/la défécation/les
rapports sexuelsType de la douleur (brulure ou pesanteur
pelvienne) Examen clinique pelvien et périnéal
Examens complémentairesExplorations endoscopiques, laparoscopiquesImagerie pelvienne (IRM en première
intention)
Prostatite définitionType I: Prostatite aigue bactérienneType II: Prostatite chronique bactérienneType III: Prostatite chronique abactérienne
III A: inflammatoires (avec leucocytes) III B: non inflammatoires (sans leucocytes)
Type IV: Prostatite chronique inflammatoire asymptomatique
On ne retient plus le terme de prostatodynie
Schaeffer AJ 2002,2004
Prostatite chronique type III:chronic pelvic pain syndrome CPPS/CPCritères cliniques?
CPPS/CP:Inconfort ou douleur de la région pelvienne présentes depuis plus de 3 mois (plus de 3 mois depuis plus de 6 mois )
Score du NHI-CPSI: douleurs, troubles urinaires et qualité de vie. Score de symptômes mais non diagnostique.
DOULEUR PELVIENNE inexpliquéeIMPRECISION CLINIQUE: Périnéalgies,
uréthralgies, douleurs per et post-éjaculatoires, orchialgies, cystalgies…
douleurs vésicalesCystalgie (bladder pain)Syndrome douloureux vésical (painful
bladder syndrome)Cystite interstitielle
Définition du syndrome de vessie douloureuse (ICS 2002 modifiée ESSIC 2005)ESSIC = European Society for the Study of IC/PBS
PBS ou le syndrome de la vessie douloureusedouleur sus-pubienne liée au remplissage vésical et
soulagée par la miction accompagnée par d’autres symptômes comme la pollakiurie
nocturne ou diurne (plus de 8 le jour et plus de 1 la nuit) ou l’urgenturie (besoin imépieux)
en l’absence d’infection urinaire prouvée ou d’autre pathologie évidente.
Il existe deux cadres pathologiquesUne maladie évolutive de la paroi vésicale (véritable CI)Avec des anomalies cystoscopiques, évoluant
vers la fibrose (défaut de compliance , vessie inflammatoire , les fibres musculaires ne se relachent pas pendant le remplissage , bilan urodynamique donnant une vessie de petite taille , et à terme il faut pratiquer une chirurgie pour l’enlever ou l’agrandir )
Une maladie de la sensibilité vésicale, sans anomalie pariétale s’intégrant souvent dans un contexte d’hypersensibilisation régionale ou générale (affection neurologique avec douleur diffuse )
Stratégie thérapeutique:le difficile équilibre
Recherche de la cause
TRAITER LA CAUSE
Quand Il n’existe pas de cause décelable ou qu’elle n’est pas traitable
Symptômes non spécifiques
Indispensable
Primordiale
TRAITER les Symptômes (migraines)
Risque: renforcer le patient dans la croyance d’une « guérison » au dépend d’une amélioration
PRUDENCE Avec les examens complémentaires
Méthodes thérapeutiques
PréventionAu niveau de l’organeAu niveau des musclesSur les voies périphériques de la douleurDésensibilisation centraleRenforcements des mécanismes inhibiteurs de
la douleur
PréventionAttention avant les gestes nociceptifs
Reconnaître les sujets « à risque »Douleurs diffuses, fibromyalgieMulti-opérésPTSD (syndrôme de stress post-traumatique)Syndrome douloureux régional complexe
PréventionValidation de la plainte
Etape indispensableLe fait que les examens ne
montrent rien ne signifie pas que les douleurs soient psychogènes.
Pour autant, le « psychisme » peut jouer un rôle dans l’expression de cette plainte
Quelques phrases à éviterJe ne peux plus rien pour vous…C’est dans la tête… Il faut vivre avec…Vous n’avez rien ….puisque les
examens sont normaux …Je sais ce que vous avez…prenez
un ttt antidépresseur ….
Au niveau de l’organe Éviter la répétition des gestes nociceptifs Hypersensibilisation vésicale:
Prise en charge spécialisée hydrodistension vésicale prolongée péridurale prolongée L2?
Hypersensibilisation vestibulaire: anesthésiques locaux, hormonothérapie locale
Au niveau digestif Régime Aide au transit (debridat*, dicetel*,
duspatalin*,….)(on a pas de traitement spécifique mais plutot
du symptome car l’origine physiopathologique est inconnue dans la plupart des cas )
Au niveau des musclesMéthodes physiques:
étirements musculaires, équilibre lombo-pelvien
Toujours non douloureux Sans traumatisme (intérêt du TR
dans la coccygodynie??)Infiltrations spécifiques
Anesthésiques locaux Toxine botulique (anti
cholinergique qui diminue la contraction ) pour les patients ayant des douleurs vésicales , cela diminue les contractions vésicales et cystalgiques.
Le prof nous a montré comment palper des fions avec des maillots rouges comme alerte a malibu !
Au niveau des voies périphériques de la douleur
Syndrome de compression somatique: Infiltrations péri-nerveuses:
bloc anesthésiques diagnostiques et stéroïdes; libération chirurgicale Ne jamais couper les nerfs somatiques (pas
d’alcoolisation)Possibilité de dénervation végétative: après
bloc anesthésiques; ganglion impar, dénervation testiculaire, blocs hypogastriques, rameaux communicants en L2
Possibilité d’infiltrations continues
Désensibilisation centrale: les médicaments
Antalgiques:Peu efficaces
Médicaments de la douleur neuropathique:Hors AMMRapport efficacité/tolérance
Désensibilisation centrale: les médicaments
Antalgiques niveau I (paracétamol et AINS) A essayer,rarement efficaces
Antalgiques niveau II (codéine, opium, dextropropoxyphène) Rarement efficaces, effet plateau Attention avec le dextropropoxyphène (Diantalvic)
Antalgiques niveau II : TRAMADOL Parfois efficaces Introduction progressive Association des formes LP et LI
Antalgiques niveau III (morphine et morphinique) Rarement efficaces Effets secondaires fréquents Effet pro-algique paradoxal??
Désensibilisation centrale: les médicaments
Anti épileptiques· quasiment tous ont une activité analgésique
· Gabapentine (Neurontin*), pregabalin (Lyrica*) en première intention (inhibiteur canaux calciques)
lamotrigine (Lamictal*) et topiramate (Epitomax*) en seconde intention (inhibiteur de canaux sodiques)
· carbamazépine (Tegretol*) et oxycarbarzépine (Trileptal*)
· Clonazépan (Riviotril*): risque de dépendance
Se méfier des effets indésirables et de la tolérance , sur le système nerveux central et périphérique , ainsi qu’à la dépendance )
Désensibilisation centrale: les médicamentsAntidépresseurs
· Effet indépendant de l’effet antidépresseurs survenant
(pour les tricycliques) pour des doses plus faibles.
Tricycliques>>inhibiteurs de recapture de sérotonine (sauf Prozac sans intérêt en douleur)
Dose moyenne efficace pour amitriptyline (Laroxyl*) (25 /75 mg)
Effet secondaire//efficacité//dose
Désensibilisation centraleMédicaments en perfusion :
Anti NMDA récepteurs N-méthyl D-aspartate (NMDA) (kétamine)
Gabaergique type gammaOH Sétrons: antinauséeux (kytril)
Diapo passée très vite car ces traitements ne sont utilisés que rarement
Renforcement des mécanismes inhibiteurs de la douleurTENS nerf tibial postérieur ,
supra pubien, ou face interne et haute des cuisses (pour les cystites et pollakiuries )Neuromodulation sacrée
(électrodes implantées chirurgicalement au niveau des trous sacrés pendant un mois, on stimule les nerfs , si efficacité on les implante sous la peau définitivement )
Neurostimulation médullairePS: Schéma d’un kiki tou mou ,
avec des électrodes à coté
Renforcement des mécanismes inhibiteurs de la douleur
GlobalÀ la portée de tout soignant Ne pas être sourd au contexteEntendre et traiter la plainte, uniquement la plainte Il faut essayer plusieurs traitements et garder le plus efficace , la
prise en charge doit etre individuelle .Ne pas nuire
Résumer la plainte du patient à son histoire (viol…) Recherche éperdue et permanente de la cause (ttt miracle) Gestes invasifs intempestifs (TR répétés, recto, colo,.chirurgie, mise
en cause de la réalité de la douleur )
SpécifiqueEMDR, TCC, hypnose particulièrement dans le cadre de
syndrome post-traumatique (fréquent dans le cadre de douleurs pelviennes associées aux douleurs périnéales), dans le cadre des TFI
ConclusionsComplexitéTraitements multimodauxPas de TTT
ValidéUnivoqueUniversel
Les syndromes aigus font parti du cadre nosologique simple et connu alors que les chroniques regroupent tout ce que l’on explique pas avec des traitements très larges et sans prise en charge de référence .
PS : Le monsieur ici aussi est tout nu et il se cache le zizi